Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Respirons à nouveau l’air de la France !

Respirons à nouveau l’air de la France !

« J’ai des principes dans la vie, mais si vous ne les aimez pas, j’en ai d’autres. » Groucho Marx, l’auteur de cette belle maxime, n’était pas français mais il aurait mérité de l’être, d’autant que son père était originaire d’Alsace. Son cynisme grinçant faisait merveille dans le spectacle américain. Le spectateur riait d’autant plus qu’il se disait qu’un tel comportement était impossible dans la vie courante. Il se trompait. Groucho existe. En France.

Il existe même à quelques dizaines d’exemplaires. Il s’agit des participants aux débats politiques des radios et des télévisions. Peu d’entre eux ont la moustache de Groucho, mais presque tous, à l’exception des femmes, sont hirsutes et plus ou moins barbus. Et à longueur de temps ils tiennent des propos confus et péremptoires dont il ne ressort vraiment rien, sauf qu’ils sont contents d’eux. Quant aux femmes, elles sont de vraies harpies et vous déchireraient à crocs raccourcis si vous aviez la mauvaise idée de les croiser au coin d’un bois.

Bref, la démocratie se porte bien en France. En fait, c’est le music-hall qui se porte bien. Car ces émissions de débat ne participent pas de la vie politique, mais du spectacle. Ils sont montés comme de véritables shows, avec une distribution garantissant de divertissantes altercations et faisant craindre à intervalles réguliers des menaces de quitter le plateau ou d’en être exclu. Heureusement, cela n’arrive jamais. La dernière sortie de ce genre fut celle de Maurice Clavel le 13 décembre 1971, agrémentée de la célèbre formule « Messieurs les censeurs, bonsoir ! ».

Nous venons de vivre en France un long épisode de manifestations à propos de la réforme des retraites. On aurait aussi bien pu en inverser l’intitulé en adoptant celui de la retraite des réformes. Puisqu’il est acquis que sous le règne de Macron plus aucune réforme sérieuse ne pourra avoir lieu en raison du rejet du président et de son absence de majorité au parlement. Mais la cause principale de cette paralysie est l’impossibilité d’ouvrir un vrai débat en France. L’opinion ne peut donc pas se former et la confusion des idées finit par provoquer une fuite dans la violence.

Prenons l’exemple des retraites. Il est impossible de poser dans un débat médiatique la seule question qui vaille : le régime français est-il viable ? Toute question à ce sujet est impitoyablement chassée des plateaux où l’on n’a le droit de dire que ce que l’on vous a demandé de dire. En cas de refus de votre part, vous n’êtes plus invité, et condamné à aller ruminer vos arguments tout seul dans votre coin. Le spectacle public n’est pas écrit pour de mauvais acteurs comme vous, qui ne songez qu’à gâcher la représentation.

« Et ainsi de suite », aimait à dire Anton Tchékhov, parfait illustrateur de l’âme russe perdue dans l’immuabilité des temps. Et ainsi de suite, peut gémir le citoyen français d’aujourd’hui, qui ne voit jamais venir l’ombre d’une réforme, ni le chuchotement d’un espoir. Seule la morne plaine conduisant à l’abîme s’offre à son regard noyé dans le vide et prêt à se révulser. Le spectacle politique et médiatique ne vaut plus la peine d’être regardé, ni même qu’on s’en moque. L’ennui gagne peu à peu les esprits, en même temps que l’envie d’agir les quitte. Est-ce grave, docteur ?

Oui, c’est grave. Un certain général de Gaulle avait une formule pour qualifier cet état d’esprit. Il disait : « Le peuple s’abandonne. » C’était bien vu. Mais si De Gaulle était marqué par la défaite de 1940, les Français d’aujourd’hui le sont par une déroute qui n’a rien de militaire. Il s’agit de celle que subit la France jour après jour dans la compétition internationale. Et que les dirigeants successifs du pays s’efforcent de masquer sans y parvenir, car tous les canaux d’information sont ouverts, au contraire des débats. Il suffit de lire un journal occidental pour apprendre que l’avenir se fait sans nous. Dans tous les classements mondiaux, nous ne cessons de reculer. Il ne nous reste plus que le football et le rugby pour nous réjouir un peu. Mais le sélectionneur du foot, Didier Deschamps, se met à parler comme un premier ministre, et celui du rugby, Fabien Galthié, comme un philosophe à l’esprit embrumé. Bref, tout va mal, rien ne s’arrange, et ainsi de suite …

Pourtant il va se passer quelque chose qui est de l’ordre de l’imprévu. Un beau matin, nous tous, Français, attendant le grand soir du redressement national, allons nous réveiller dans la stupéfaction. Nous nous étions endormis dans l’attente du grand soir, et il avait eu lieu sans nous, pendant notre sommeil. Il va falloir que nous le découvrions, sous toutes ses facettes. Il y aura du bon, il y aura du mauvais, mais il y aura quelque chose. Enfin.

Dans une autre vie, le Français était courageux et entreprenant. Voilà que de lointains souvenirs, de lointains réflexes remontent en lui. Et cet air qu’il hume ? Mais oui, c’est l’air de la France. Quel bonheur de le respirer à nouveau !

Claude Reichman

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Retour d’Arras

Une semaine passée à Arras pour un méditerranéen, qui ne connaît le Nord de la France que pour avoir été quelques fois à Amiens et une seule fois à Lille précédemment, est un choc culturel, très positif.

D’abord la puissance du terroir. Des champs à perte de vue, maîtrisés, à la production puissante se traduisant par une impression de force et de rigueur. Une herbe foisonnante, d’un vert profond et ordonné. Des villages propres mais austères.

Puis des villes impressionnantes, à l’architecture lourde dont il émane une richesse plutôt passée mais significative.

L’ensemble sous un ciel gris et une atmosphère pluvieuse évoquant la durée salutaire et non la violence éphémère et destructrice des pluies de ma Méditerranée.

Et puis les gens : ouverts à la conversation, accueillants à l’extrême, fiables, respectueux, avec les yeux qui brillent quand on leur dit « Méditerranée ». Un bonheur.

Et enfin la cuisine, si particulière, spécifique mais rationnelle, puisant dans les ressources locales, riche et goûteuse. Mille variétés de pommes de terre et mille frites si identiques et si différentes à l’arrivée.

Mais l’omniprésence de la guerre de 14-18, particulièrement inquiétante aujourd’hui alors que la même fait rage en Ukraine.

Venu en voiture — mille kilomètres — le choc culturel s’est imposé au détour des routes rectilignes et plates dès l’arrivée, puis ce fut les deux places d’Arras, un symbole.

Vous le savez, je n’allais pas à Arras pour faire du tourisme. J’y allais pour les audiences de consignation des deux citations que vous connaissez. La première, la deuxième.

Rien à dire à ce sujet. Le TJ a été neutre et professionnel, ce qui pour moi est inhabituel tant j’ai vécu des consignations pré-punitives…

J’allais aussi près d’Arras, à Bullecourt, pour enquêter sur le suicide de Sandy Theron, brocanteur meurtrier d’un agent du fisc. Dont on ne connaît rien contrairement à d’autres meurtriers type Nordahl Lelandais ou Michel Fournier dont la vie et les motivations s’étalent sur Wikipédia.

Hélas toutes les personnes proches de ce drame m’ont dit avoir été « briefées » par la gendarmerie et « interdits » de l’évoquer…

Je n’ai pu placer que quelques jalons en espérant des résultats à mon prochain voyage sur place fin Juin.

La censure d’Etat s’impose sur ce drame, nous finirons bien par la contourner et par connaître la vérité.

Bien à vous. H. Dumas

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  La dictature française va cesser de nuire !

La dictature française va cesser de nuire !

Encore un petit effort et l’Etat confisquera la totalité de leurs revenus et de leurs biens aux Français. Chaque jour qui passe voit paraître une mesure qui va dans ce sens. Parfois elle est le fait de la Commission européenne, mais les gouvernements nationaux en sont les vrais responsables. De façon générale le fait de plumer le citoyen est une sorte de croisade pour son bien. En tout cas à écouter ses promoteurs.

Comme il n’y a pas de hasard dans l’art, ce maléfique état d’esprit n’est rien d’autre que le communisme recyclé. L’Europe ne s’est jamais remise d’avoir été le berceau du socialisme et du communisme, ce dernier n’étant que le socialisme en plus violent. La Révolution française a été un hymne à la liberté et à la propriété, et partout les gouvernements se sont acharnés à les faire disparaître. Aujourd’hui leur succès est complet. L’homme est bien devenu le singe nu que certains auteurs se plaisent à décrire.

Nous vivons bien l’ère des dictateurs. Tout chef d’Etat actuellement en est un, même contre son gré. Laisser les hommes se gouverner seuls est une proposition si scandaleuse que personne n’ose plus la formuler. Nous n’avons le choix qu’entre une dictature molle et une dictature féroce. Et pourtant les peuples pensent tous que la liberté est ce qu’il ya de meilleur pour eux. Mais vous chercherez en vain en France un auteur patenté qui le dise. Pour ne pas parler des hommes politiques, dont la carrière serait instantanément ruinée par une telle formulation.

Alors que faire ? Le jour où j’ai vu mon premier patient dans mon cabinet libéral, et qu’il m’a tendu une feuille de sécurité sociale, j’ai compris que je n’étais plus dans un colloque singulier, selon la formule traditionnelle, mais que nous étions trois. La présence d’un intrus dans mon exercice professionnel a toujours été une blessure intime. Né dans une famille médicale, je n’étais pas préparé à cette violation de nos principes. Toute ma vie a été guidée par la volonté de les rétablir. Non par égoïsme professionnel, mais parce que ces principes sont consubstantiels à la démocratie.

J’avais aussitôt compris que l’arme par laquelle la dictature allait s’infiltrer dans la société, puis la dominer, était la Sécurité sociale. Aujourd’hui, c’est une évidence pour tout le monde. La Sécurité sociale règne sur la société. Mais ceux qui n’ont pas le courage de lutter pour la liberté – et ils sont de loin les plus nombreux – invoquent l’avantage d’être soigné quoi qu’il arrive et de toucher une pension de retraite. Ils oublient de dire que cet avantage, c’est eux qui le paient. L’escroquerie de base est là : faire croire aux individus qu’ils se rendent esclaves pour leur bien.

Nous en sommes arrivés au point où, en France, la protection sociale mobilise les deux tiers des dépenses publiques. Autrement dit, la Sécu, nouvel Attila, dévore tout sur son passage, sur lequel l’herbe ne repousse pas, comme en témoignent la disparition ou le départ de nos entreprises. Bien entendu, tout le monde gémit, mais personne ne fait rien, pas plus qu’on n’ose remettre en cause le barbare envahisseur. Heureusement nous n’avons jamais abandonné le combat de notre jeunesse. Qui est devenu le combat d’une vie. Combat purement patriotique, évidemment. Et plus encore philosophique, tant ce sont les idées qui mènent le monde.

En 1986, la France a signé, conjointement avec les autres Etats de la Communauté européenne, un traité qui supprime toutes les frontières entre ces derniers. La concurrence devient la règle en Europe. Dans le même temps, la majorité de droite ayant remporté les élections législatives prend une ordonnance « relative à la liberté des prix et de la concurrence ». Le monopole de la sécurité sociale est donc supprimé. Mais le Premier ministre, Edouard Balladur, fait retirer subrepticement par le Sénat la Sécurité sociale des organismes concernés. Cette trahison dure donc depuis trente-sept ans !

Et depuis, nous n’avons cessé de nous battre pour rendre leur liberté et leur prospérité aux Français. Ce combat touche à sa fin et va être victorieux. Le maintien du monopole est contraire non seulement aux dispositions européennes, mais aussi aux lois françaises, qui les ont intégralement transposées. La messe est dite depuis 2001. Mais les officiants étaient insincères et ils n’ont cessé depuis d’attenter à leur foi supposée. Les flammes de l’enfer leur sont promises. Ils les auront bien méritées !

Les Français stupéfaits vont soudain devenir riches. Ils l’étaient déjà sur le papier. Ils le seront sur leur compte en banque. Les conséquences de cette révolution tranquille seront immenses. Tout un peuple va redécouvrir le pouvoir dont on l’a privé, celui de décider de sa vie. Finalement, où que ce soit, les seuls vrais ennemis du communisme ont été des dissidents. En France, on a respecté la règle !

Claude Reichman

 

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Gabriel Attal, le Dmitri Medvedev de Macron.

Outrance et grossière propagande sont les missions de Gabriel Attal, dont il s’acquitte avec zèle et célérité, comme son alter égo Russe.

Au service du plus dispendieux des États du monde, recordman des prélèvements, il ne vient pas à l’idée d’Attal de protéger sa population de cette situation exceptionnelle.

Il ne cherche pas à faire comprendre à cette population que sa misère tient au fait qu’elle ne perçoit que 10 à 20% des fruits de son travail, que le reste lui est volé par une clique qui prétend la servir ou la représenter.

Non, M. Attal annonce qu’il va taper plus haut et plus fort.

Au fond de lui il pense que si les Français touchaient la majorité des fruits de leur travail, mettons 70%, laissant au titre de l’impôt 30% — le SMIG représenterait alors environ 5 000€ — nous serions trop cons pour utiliser intelligemment ces revenus. Pendant que lui…

Alors il annonce la couleur.

À ceux qui rêvent de liberté économique, de propriété privée, de création de capital familial ou entrepreneurial — de notre constitution en quelque sorte — il confirme qu’il nous considère, du plus petit au plus gros d’entre nous, comme des fraudeurs assumés ou en devenir.

A la tête de la plus puissante inquisition fiscale du monde il annonce son renforcement.

Pauvre de nous.

Je ne peux pas m’empêcher de m’esclaffer à l’annonce de brigades spéciales pour gros poissons fiscaux, j’ai tellement donné à ce sujet.

Je rappelle que l’élite de ces « bad boys », de ces tortionnaires, est venue depuis Paris, en avion, à deux, avec à sa tête le célèbre Martino appelé plus tard à un destin fiscal prestigieux en reconnaissance de ses bons et loyaux services, dans mon entreprise, au chiffre d’affaires vertigineux de 50 000€ par an, procéder à un faux redressement uniquement destiné à venger Bercy de l’échec cuisant de ses mensonges liés au redressement de la succession de ma mère.

Le résultat a été, après une lutte de vingt ans, la destruction de cette petite entreprise, avec cérémonie et cantiques ordonnés par la « justice » de notre pays.

Il me reste le droit de m’esclaffer, de rire fort et haut, jusqu’à peut-être indisposer Attal au point que de la garde à vue il me fera passer à la case prison ou à l’hôpital psychiatrique, tout comme le fait Medvedev avec ceux qu’il fait rire contre leur gré tant il les offusque.

Après le rire nerveux, la sidération.

Jusqu’où Attal peut-il aller ?

Jusqu’à quand pourra-t-il garantir l’impunité à ses troupes et répandre la terreur fiscale ?

Jusqu’à quand pourra-t-il instrumentaliser la justice et abuser des lettres de cachet fiscales qui n’ont rien à envier à leurs ancêtres royales  ?

Jusqu’à quand pourra-t-il inventer des diktats qu’il n’hésite pas à appeler « lois fiscales » qu’en plus il trahit et interprète toujours à son avantage, pour toujours plus de pillage ?

Jusqu’à quand la population ne comprendra pas que la justice fiscale ne peut passer que par la suppression de l’inquisition fiscale, la protection des français contre les abus des contrôles fiscaux ? C’est la priorité sans laquelle rien n’arrêtera l’appétit gargantuesque de Bercy, qui dévore allègrement l’économie du pays, du plus riche au plus pauvre.

Malheureusement, il n’y a pas de limite. Ni politique ni matérielle. Personne ne se lève pour proposer la raison. Pour lutter contre les abus des contrôles fiscaux. Au contraire, tout le monde en redemande…

Il faudra aller jusqu’à l’anéantissement complet de notre nation.

Mais après le néant est-il autre chose que le néant ?

Bien à vous. H. Dumas.

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Le ciel se couvre grave

L’intelligence, la beauté ou la richesse sont à la fois atouts et handicaps.

Ces états opposés peuvent évidemment être le fait de leurs possesseurs qui se trompent sur leur réalité, mais le plus souvent ils découlent de leur confrontation avec la masse de la vie.

Car la vie, si elle est une aventure strictement individuelle, n’existe en réalité que par sa masse.

Être intelligent au milieu d’une masse de cons ne sert à rien, pas plus qu’être beau au milieu d’une masse de laiderons ou riche au milieu d’une masse de misérables, bien pire : ce sont des expositions mortelles.

Inutile de penser paix face à une foule guerrière ou d’envisager en terme de patrimoine ou d’économie face à une masse de pillards.

Les choses se déroulent inexorablement telles que les souhaite la masse.

Aujourd’hui que constate-t-on ?

Un égoïsme élevé au rang de religion face à une surpopulation frénétique qui imposerait l’inverse.

Une haine du capital, résultante naturelle de l’égoïsme accouplé à l’irresponsabilité et aux rêves de jouissance illimités, qui se cache derrière un égalitarisme de façade.

Deux incohérences qui imposent leurs lois.

Inutile d’expliquer que le capital est — en tout — le fondement de la vie, et du progrès qui lui est indispensable, face aux incendiaires des bibliothèques qui réfutent le progrès culturel en brûlant son capital.

Inutile d’expliquer que le capital financier est le carburant de l’économie aux pillards qui s’activent en criant au juste partage.

Je ne sais pas ce qu’il en est dans les autres civilisations que je ne connais pas, mais en ce qui concerne l’Occident, que je pratique depuis si longtemps, je peux affirmer que égoïsme et haine du capital vont rapidement aboutir à un désordre auquel nous ne survivrons pas.

La faute de tout cela est imputable au mensonge et à la vanité qu’il ne cesse de flatter.

Tout est fait pour nous faire croire que notre intelligence serait l’initiatrice de notre histoire, alors qu’elle ne peut que, péniblement et avec beaucoup de retard, nous permettre de l’analyser sans pour autant obtenir à tout coup la bonne réponse.

Ainsi hier notre révolution en 1789, ressentie comme une volonté populaire, n’a été en réalité que l’effondrement structurel d’un ordre agricole face à un nouvel ordre industriel que les contemporains ont subi dans l’ignorance totale de sa réalité. Cette ignorance les a tués en grand nombre.

Aujourd’hui, l’organisation sociale industrielle s’effondre, l’organisation sociale tertiaire tente de se mettre en place accompagnée de l’intelligence artificielle qu’elle a inventée.

Mais l’égoïsme s’efforce de préserver les situations du passé et la haine du capital affaiblit économiquement les outils de conversion.

Le transfert se fera inévitablement, par sa masse, mais au prix d’un séisme guerrier en lieu et place d’une transition paisible.

Dommage.

Bien à vous. H. Dumas

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Les Français rêvent de sauver la France !

Les Français rêvent de sauver la France !

Si vous avez envie de récolter des asperges et de gagner 2000 euros par mois, rendez vous dans les Landes, où les producteurs vous accueilleront à bras ouverts. En vous attendant, ils sont contraints d’aller chercher leurs employés en Amérique du Sud.

Si vous avez besoin d’une pommade oculaire, armez-vous de patience, les pharmaciens sont en rupture de stock. Si vous avez besoin de renouveler votre carte d’identité, armez-vous également de patience. On ne vous la délivrera pas avant plusieurs mois. Et si vous voulez acheter un timbre rouge pour que votre lettre arrive le lendemain, là ce n’est plus la patience qui vous est recommandée, mais le regret, car le timbre rouge a disparu. Heureusement, il nous reste 78 000 facteurs, encore fonctionnaires pour la plupart, et qui amènent un peu de vie dans nos provinces retirées où s’est installé le désert français.

Mais le pire est à venir. Car si vous avez besoin de vérité, n’attendez aucune révélation. Vous ne la saurez jamais. Car le mensonge règne partout en France. Et surtout chez le personnel politique. Mais ne l’accablons pas. Les journalistes mentent aussi à tour de bras. Surtout par omission. Comme si la vérité sur la situation du pays ne devait être connue à aucun prix. Et comme le disait Coluche, « à la télé ils ne peuvent pas dire la vérité, il y a trop de gens qui regardent. »

Les Français regardent la télévision quatre heures par jour. Mais pas les jeunes gens. Ils ne la regardent plus du tout, préférant les plateformes et les réseaux. « Et tout ça, ça fait d’excellents Français », comme le chantait Maurice Chevalier à la veille de la guerre. Quelques mois après, les Français visitaient la France en tirant des charrettes où s’entassaient leurs meubles. La débâcle. Sommes-nous à la veille d’une nouvelle déroute ?

La réponse est oui. Elle sera différente de celle de juin 1940, parce que bien des choses ont changé depuis, sauf une : l’inconséquence de nos dirigeants. A cet égard, nous battons des records sous Macron. Notre président s’écoute parler, ses ministres nous disent tout le bien qu’il faut penser de leur action, les médias en rajoutent plusieurs couches, et le peuple grogne dans son coin en rêvant d’en venir aux mains. Tout cela pour dire qu’il ne se passe rien. Sauf la dette qui grossit comme un manteau de neige sur la montagne et qui se voit déjà en avalanche.

Il y a quelques années, j’avais été reçu par une association de très grandes entreprises françaises, qui souhaitait m’entendre afin de prendre connaissance de notre action visant à introduire la liberté dans la protection sociale. Je fus écouté avec attention et chaleureusement remercié. En me raccompagnant, le président me dit qu’en fait ces entreprises ne se désintéressaient pas de la situation du pays mais ne se sentaient pas concernées, leur siège et l’essentiel de leur activité se situant en Europe et dans le monde.

Le monde se fait sans nous. Non que les Français soient incapables d’y jouer un grand rôle, mais parce que nous sommes lestés de boulets de fonte dont on nous dit qu’ils sont la plus glorieuse des décorations et que personne dans l’univers ne peut arborer les mêmes. Et de nous asséner le mot qui chasse toute critique : solidarité. On ne peut s’empêcher de penser que le même mot a illustré la révolte polonaise contre le communisme et apporté la liberté au peuple. Triste comparaison pour nous, qui sommes pourtant les enfants de la liberté, celle que la Déclaration des droits de l’homme a proclamée à la face de l’univers.

Les Français sont d’accord sur un constat : plus rien ne marche dans notre pays. C’est le signe évident d’une paralysie de notre système démocratique. Face à un président de la République dont la seule ambition est de se maintenir en fonction contre vents et marées, les citoyens n’ont plus d’autre issue que de le renverser afin d’ouvrir à nouveau la porte de l’espoir pour la France. Chaque jour est devenu difficile à porter dans le malaise pesant qui règne sur notre pays. Les stupidités que profèrent les politiciens aggravent encore la situation, en fermant la porte aux bonnes décisions. Et la colère qui ne cesse de monter est grosse de déchirements et de folie.

Quand le tonnerre se mettra à gronder et que les éclairs déchireront le ciel, les Français commenceront à comprendre que la crainte de nos ancêtres les Gaulois est en train de devenir réalité : le ciel va nous tomber sur la tête. Cela nous est déjà arrivé dans l’histoire, et nous n’en sommes pas morts. Je connais beaucoup de Français qui rêvent d’un tel jour, où ils pourront enfin se lever et sauver la France !

Claude Reichman

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Dans l’attente du magistrat qui n’existe pas…

Don Quichotte était un héros lucide. Enfin disons que son esprit, Cervantes, avait analysé l’indispensable nécessité de la chevalerie et dans le même temps son impossible greffe sur le cynisme naturel du temps et de la mort.

La chevalerie est la fleur éphémère qui éclot sur le cloaque de la vie, elle contient la graine de cette vie qu’elle a juste le temps de transmettre avant d’être dissoute dans la boue de l’ordinaire.

Nous aspirons à rencontrer des chevaliers, sans pouvoir nous empêcher de les prendre pour des fous, de les marginaliser. Pourrait-il en être autrement ? Sans doute que non.

À Sète, lors des fêtes de la Saint Louis, qui ont lieu fin Août, la ville tombe sous la magie des « Chevaliers de la tintaine », dont le héros est le vainqueur du tournoi des joutes du « Lundi de la Saint Louis ». Chaque région a ses emblématiques chevaliers qu’elle vénère un jour pour les oublier le reste du temps.

Paradoxalement la quête du chevalier est constante, c’est elle qui sous-tend la société, la politique, les élections, le progrès, la guerre, la vie, mais c’est toujours la crapulerie, la mort, le néant qui gagnent à la fin, jamais la chevalerie.

La magistrature n’échappe pas à cette évidence, j’aurai mis une vie à le comprendre tant le déguisement moral et matériel de la magistrature, sa mise en scène, sont dignes de celles de l’église catholique romaine qui nous a entubés 2000 ans.

Nous attendons du magistrat qu’il rende la justice, qu’il soit au dessus des contingences de la vie, une sorte de perfection intellectuelle exclusivement animée par le bien, le bon et le juste.

Rien de tout cela ne peut exister.

Le magistrat qui serait ce que nous souhaitons se verrait immédiatement rejeté par son biotope.

Le magistrat est exclusivement le représentant du pouvoir. Toute prise de pouvoir passe par la mise en œuvre de lois servant ce pouvoir, que le magistrat est chargé de faire appliquer.

Le paradoxe est impressionnant.

Le justiciable est le plus souvent en tension avec le pouvoir, donc avec la loi des hommes de l’Etat, et il vient benoîtement demander justice au magistrat qui l’a attiré dans son antre,  qui n’est autre que l’abattoir du pouvoir.

Comment ai-je pu être assez con pour ne prendre conscience de cela qu’aujourd’hui ? Au terme de plus de vingt ans pendant lesquels j’ai confié ma vie aux magistrats !!!!!!!!

(Digression : les points d’exclamations sont fortement déconseillés dans les conclusions remises à un tribunal, qui sont maintenant formalisées ou rejetées… dans tous les cas une affaire entre avocats et magistrats où le justiciable n’a plus son mot à dire… c’est le bout du bout !!!!)

Donc me voilà à la fin de ma vie, les magistrats n’ont pas été un rempart contre les pillards d’Etat que j’ai croisés comme tout le monde, mais au contraire les associés de ces pillards.

Je paie très cher le fait de ne pas l’avoir compris, d’avoir cru le discours et les apparences des magistrats. Le plus dingue est qu’eux-mêmes finissent par croire à cette apparence, et par être aveugles à leur réalité.

Pourtant l’histoire n’est faite que de leur réalité.

Comment arrivent-ils à survivre moralement ???

C’est une énigme millénaire sans solution.

Bien à vous. H. Dumas

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La vanité de nos technocrates est notre gouffre

Cette semaine, Claude Reichman signe un nouveau billet remarquable. Je suis très honoré de le voir publier régulièrement sur notre blog. Je n’ose pas faire part trop souvent de ma gratitude, je crains que cela sonne comme une flagornerie, alors qu’il ne s’agit que d’un constat parfaitement sincère.

Je trouve que ses analyses sont claires, simples, humaines. Cela me ravit, c’est si rare.

Donc j’approuve à cent pour cent l’idée que commencer par remettre l’assurance maladie à l’endroit serait un pas gigantesque tant elle participe à nos mensonges mortifères tels que : « les soins sont gratuits » …. Qui déresponsabilisent les français et marginalisent ceux qui paient la facture de cette gratuité, que ce soit en privation de leurs biens ou en excès dévalorisant de leur travail.

Pourquoi ne peut-on pas sortir de notre situation, pourquoi ne peut-on pas remettre « la bagnole sur ses roues » ?

Parce que l’accident est chronique, il n’est pas accidentel.

En fait, et Macron en est un exemple caricatural, la tête du pays se pense parfaite et croit que c’est la base qui serait médiocre. Ce qui n’est pas mieux que ce que pense la base qui elle se voit parfaite et imagine que la tête est malade…

En réalité, le haut de la pyramide de notre pays est sélectionné de telle sorte qu’il est composé de personnes intelligentes, capables de voir ce qui va mal et comment cela pourrait aller mieux.

Mais, d’une part c’est loin d’être suffisant et, d’autre part la liberté indispensable au progrès et à la richesse générale n’autorise pas une gestion hiérarchique, une vérité circulant exclusivement du haut vers le bas.

Prenons un exemple : Les marchands de sommeil.

Voilà le texte extrait d’une circulaire très récente de notre gouvernement :

« Pilier 3 : Déclarer la guerre aux marchands de sommeil en les tapant au portefeuille :

  • Sanction financières
  • Confiscation de leurs biens
  • Interdiction d’acquérir de biens pendant 10 ans
  • Dénonciation obligatoire des marchands de sommeil par les syndics et les agences »

Ces technocrates voudraient nous faire croire que le taudis n’a qu’une cause, la cupidité. Ils nous prennent vraiment pour des cons.

Sachant qu’à l’époque de « La jungle de Calais », dans ce gigantesque bidon ville étaient nées des activités commerciales, plus ou moins malsaines. Pouvait-on en déduire qu’elles étaient la seule motivation de la création de cet espace désespérant ? Non évidemment.

Il en est de même pour l’habitat insalubre. Il ne prend pas sa source chez les marchands de sommeil, mais bien dans la misère profonde.

Nos sociétés ne sont pas suffisamment riches pour pouvoir construire et entretenir un logement correct pour tous. C’est un fait. Donc il y a de l’habitat insalubre.

Je ne dis pas que les marchands de sommeil doivent prospérer sous la protection de l’Etat… bien que, quand je vois :

  • Les dossiers et garanties nécessaires pour l’octroi d’une HLM, je me dis que ce n’est pas demain que les vrais miséreux recevront un logement.
  • Les fortunes accumulées par les sociétés d’HLM en fonds propres dans leurs bilans.
  • Les impôts détournés que paient les promoteurs et leurs acquéreurs en abritant chez eux 30 à 50 % d’HLM.

Je me demande si les marchands de sommeil ne sont pas les seuls à se dépêtrer pour de vrai avec la misère, en la logeant, même violemment, au niveau de violence de la misère…

La connaissance d’une société ne va pas du haut vers le bas, mais dans le sens inverse. Les solutions aux difficultés d’une société suivent le même chemin.

A dix-huit ans, employé de ma grand-mère ferrailleuse, j’achetais du carton aux clochards. Ce n’étaient pas des monstres. Ils avaient lâché prise, ils buvaient entre 7 et 10 litres de vin par jour, ils vivaient quatre à cinq ans puis mourraient dans la rue. Rien de plus que la misère. Ils logeaient dans des carcasses de voitures.

A-t-on aujourd’hui les moyens de les loger dans des appartements individuels décents ? Pas plus qu’hier, mais bien plus que demain sans doute…

Alors, l’ordre venu d’en haut est ridicule.

Qui va être déclaré, ou dénoncé, marchand de sommeil ? Par qui ? Comment ? N’en doutons-pas le résultat sera pire qu’aujourd’hui. Les vrais marchands de sommeil sauront très vite se protéger, la misère sur laquelle ils vivent n’est pas en voie de disparition, au contraire. Les petits fonctionnaires délateurs ne lèveront que la piétaille, il faudra bien que les miséreux continuent à se loger, ce ne sont pas les offices d’HLM milliardaires qui vont s’y coller…

On voit bien ici qu’entre ce que croit comprendre les technocrates d’en haut et la population d’en bas, il y a un gouffre.

Ce gouffre c’est la vanité des technocrates d’en haut qui le crée.

Ils sont vaniteux comme l’était l’église à l’époque où elle pensait avoir tout compris et avait la prétention de nous l’expliquer par la force.

C’est ça Macron, un pape qui croit ce qu’il dit, ce qui le rend aveugle à ce qu’il voit.

Saint Camembert, priez pour nous…. Qui sommes si exposés. H. Dumas

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Chaos ou renouveau ? L’histoire est marche !

Chaos ou renouveau ? L’histoire est marche !

Pour résoudre le problème algérien, la France a dû changer de régime politique. Devra-t-elle faire de même pour résoudre le problème de son inadaptation au monde moderne ?

Tout indique qu’entre de meilleures mains, la Ve République serait parfaitement apte à prendre les décisions qui s’imposent aujourd’hui. Il n’est pas absolument nécessaire de changer nos institutions pour les rendre efficaces. Il faut simplement les mettre au service de la politique appropriée.

Mais c’est là que le bât blesse. Le processus décisionnel dans le monde moderne ne passe plus par les préaux d’école mais par les médias. Or ceux-ci sont, en France, aux mains de puissants industriels qui ont partie liée avec l’Etat et ne sont donc pas libres de leurs mouvements.

On a pu espérer qu’Internet viendrait au secours de la démocratie. Il n’en a rien été. Certes les réseaux sociaux véhiculent les opinions les plus variées, mais le pire côtoyant le meilleur, c’est le pire qui s’est imposé. Et comme le dit la loi de Gresham, la mauvaise monnaie chasse la bonne. Cette dernière est thésaurisée parce qu’elle seule a encore de la valeur. Mais elle laisse lc champ libre à la mauvaise, qui produit les ravages qu’elle cause toujours.

Nos meilleurs intellectuels réservent aujourd’hui leurs réflexions aux seuls réseaux où ils puissent encore se faire entendre, et ces pensées n’enrichissent l’esprit que d’un  petit nombre de citoyens. Il est dès lors impossible de faire basculer l’opinion vers les solutions permettant de résoudre les problèmes de notre pays.

Que peut-on donc espérer dans un tel contexte ? Je ne parle évidemment pas des solutions individuelles. Elles ont conduit plus de trois millions de Français à vivre à l’étranger. Ils sont les plus capables et ils manquent à notre pays. D’autres, dont les petites entreprises étaient étranglées par les impôts, les charges et les règlements, se sont laissé couler dans la précarité et l’assistance. Mais ces solutions, volontaires ou contraintes, n’ont pas fait progresser la France vers son salut.

Alors que reste-t-il ? Ce qu’on a appelé le miracle français et qui n’est rien d’autre que l’extraordinaire capacité de rebond de notre peuple. Bien des fois dans l’histoire, elle nous a sauvés. Mais elle ne s’est jamais produite sans qu’un individu, homme ou femme, ne l’incarne et ne la conduise.

Ce serait une erreur que de partir à la recherche d’un tel individu. Sa manifestation ne peut être que spontanée. C’est par la mystérieuse alchimie de l’âme que des forces de l’esprit naissent et produisent la geste salvatrice.

En attendant ces effets presque miraculeux, il nous reste à faire progresser les bonnes idées partout où nous le pouvons.

Personnellement, je suis convaincu que seule la liberté de la protection sociale peut nous apporter la solution à nos problèmes. Je l’ai dit à maintes reprises, les dépenses sociales de la France dépassent celles que font les Etats-Unis pour leur armée, la plus puissante du monde. Il y a là plus qu’un paradoxe : c’est l’expression d’une folie. Celle qui s’est emparée de notre pays sous la conduite et la pression du communisme. Celui-ci a eu l’habileté de déguiser ses menées sous l’habit de ce qu’ils ont appelé « le progrès social ». Et de qualifier d’infâmes, voire de « fascistes » ceux qui s’y opposaient. Il faut savoir que cette stratégie de diabolisation de l’adversaire a été édictée par le Komintern dès 1919.

L’appauvrissement général qui a résulté de la gigantesque ponction sociale sur les entreprises a fourni au communisme l’armée de réserve dont il avait besoin pour s’emparer du pays. C’est désormais chose faite, et le parti communiste a pu disparaître paisiblement, sa mission accomplie. Où que l’on aille en France, quoi que l’on fasse, on se heurte au communisme, sous l’une des multiples formes qu’il a prises.

Examinez les projets de réforme qui fleurissent chez nos gouvernants. Il s’agit toujours de combattre les méfaits du communisme. Les gouvernants ne le disent pas, parce qu’ils ne connaissent même pas l’histoire récente de notre pays. Bien entendu aucun de ces projets de réforme ne voit jamais le jour, tout simplement parce qu’on laisse en place le dispositif qui sous-tend l’ensemble, c’est-à-dire le système social.

L’histoire a une logique. Elle veut que les structures inadaptées disparaissent, même si elles mettent du temps à le faire. Il en sera ainsi pour l’Etat français. Il disparaîtra inévitablement sous sa forme actuelle. Nous sommes dans la phase ultime avant le craquement général, et nous en voyons les manifestations dans toutes les structures étatiques, qu’il s’agisse de l’hôpital, de l’école, de la sécurité etc.

La folle détermination de Macron à se maintenir au pouvoir face à l’hostilité du peuple ne durera pas. Son départ peut être le signal du renouveau, ou celui du chaos. Soyons prêts !

Claude Reichman

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Décider

Après avoir été paternaliste et intransigeant, le patronat est devenu réglementaire et pointilleux.

Le patronat balzacien a laissé le champ libre au patronat mondialisé.

Après avoir été populaire et emphatique, la politique est devenue élitiste et logique.

La République des avocats a laissé le champ libre à la République des technocrates.

Mais,

Après avoir été rigoureuse et intransigeante, la justice est devenue influençable et versatile.

La Justice sans cœur de Jean Valjean a laissé le champ libre à la Justice apitoyée des droits humains.

Après avoir été dévoreuse de chair à canon, la défense nationale est devenue empathique.

L’armée sans cœur des massacres de Céline a laissé le champ libre à l’armée compatissante du général Dourakine.

Un simple constat pour démontrer combien la façon de décider, de commander ou de gouverner évolue en fonction des rapports de force issus de la collectivité, dans les rapports entre patrons et salariés, gouvernants et gouvernés, juges et justiciables ou dans la hiérarchie militaire.

On pourrait d’ailleurs ajouter d’autres exemples comme les rapports entre maîtres et élèves ou médecins et patients qui sont passés du rapport autocratique au dialogue et à la bienveillance.

Tout cela pour en venir à la place de l’intelligence artificielle dans la sphère de la décision.

S’il ne s’agissait que de trouver, entre mille formules déjà répertoriées, la formule la plus logique à appliquer, sans prendre en compte la dimension humaine de la décision, l’intelligence artificielle, pointe avancée de la technocratie la plus aboutie – qui a balayé l’humain du monde politique et du monde du travail – serait la panacée du siècle.

Elle ouvrirait sans doute la voie à un régime autoritaire peu enclin à se préoccuper des individus face à la volonté formulée par le mécanisme du pouvoir. C’est le schéma déjà annoncé comme un cataclysme de civilisation.

Mais elle ouvrirait une voie plus large encore à un populisme débridé, tel que déjà affiché comme remède à la technocratie : le pire pour traiter le mal.

La décision, pour éviter l’incantation populiste, doit sortir d’urgence de l’équation dans laquelle elle s’est enfermée sous couvert du déterminisme syncrétique du « en même temps » qui échappe à toute émotion.

L’émotion est inhérente à la décision.

L’émotion n’est pas déconnectée de tout fondement idéologique ou religieux. Elle ne se satisfait jamais du virtuel « en même temps ». Elle est réellement d’un côté ou de l’autre.

Avis à la technocratie qui croit que l’IA sera le guide suprême de la bonne gouvernance alors qu’elle ouvre les voies de l’autoritarisme et de la démagogie.

On n’évitera la dictature et le populisme qu’en réintégrant l’émotion dans la décision.

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La République

Les peuples exigent la liberté lorsqu’ils sont bien nourris et l’égalité après avoir acquis la liberté. Au Soudan, c’est pour se nourrir qu’ils se battent. Pas pour la liberté. Ça viendra plus tard. Peut-être.

En Iran, en Turquie, en Chine ou en Russie, ce sont les mieux nourris qui se battent pour la liberté. Les autres se taisent. Ils attendent des jours meilleurs.

En Afrique, en Amérique du Sud, certains, pour se nourrir, sont prêts à renoncer à toute liberté.

Et sans aller si loin, l’histoire a démontré que le danger guette à tout moment le peuple qui a faim.

Le combat pour l’égalité se résume à un combat pour la chute du mieux placé pour donner corps à la fiction de l’égalité.

Quant à la fraternité, elle se restreint au fur et à mesure qu’augmente la liberté et que triomphe l’égalitarisme sur l’égalité.

Le constat est amer. Il illustre combien la démocratie est un état ardu à atteindre et difficile à conserver.

Il n’est pas pessimiste. Il tente simplement de mettre en évidence l’effort à fournir pour avoir accès à l’idéal démocratique défini comme le bonheur.

Tout simplement parce que nos principes s’expriment au contraire de nos pulsions. La volonté de survie à l’encontre de la tentation de liberté, la tendance à la liberté à l’encontre de l’exigence d’égalité, et la fiction d’égalité à l’encontre de l’idéal de fraternité.

Tout cela se traduit dans notre univers démocratique pourtant très éloigné des affres de la dictature.

Dès lors que la survie est assurée, la liberté prend tous ses droits, y compris le droit d’abuser de sa liberté.

On voit dans les menaces de la CGT-Energie chez EDF ou chez Total, dans les blocages d’entreprises, de centres d’élimination des déchets, d’établissements scolaires et d’universités par les comités Théodule baptisés collectifs de lutte, combien la dérive de la liberté du droit de grève permet d’enfreindre sans retenue l’encadrement du droit de grève et dénie au pouvoir le droit d’imposer cet encadrement.

On voit combien la dérive d’exigences égalitaires juridiquement indues, mais imposées par la force, érodent le principe d’égalité au point de nuire aux droits des citoyens et combien le mépris des droits des citoyens crée une impasse à la fraternité.

Dans ce maelstrom républicain au service d’un peuple gavé, triomphent désormais les charlatans de la République, violeurs de la démocratie, décidés au nom de l’envie à restreindre la liberté.

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Au départ il y a une intention.

La vie elle-même et tous les actes de la vie commencent par une intention.

Cette intention va créer un vecteur — on pourrait aussi dire un arbre — qui va croître, se développer, puis mourir.

Pendant son développement ce vecteur va se complexifier. Ces complexités seront elles-mêmes portées par des intentions qui feront perdre de vue l’intention initiale.

C’est là que se situe les risques de dérapages mortels du vecteur.

Donc à tout moment de la vie d’un vecteur il faudra ne pas perdre de vue l’intention initiale et rester lucide sur les intentions qui vont participer à ses complications naturelles.

C’est la capacité à bien planter l’arbre et ensuite à le tailler correctement, en respectant ses intentions, qui font le bon jardinier.

Avec cette analyse il est facile, par exemple, de percevoir le drame pour notre jeunesse généré par Parcoursup qui les limite dans leurs intentions initiales et leur interdit la liberté de choix de leur vecteur personnel. Pour cacher ce drame Parcoursup se complexifie intensément espérant par cette complexité dissimuler son intention initiale : limiter l’accès à tout pour tous lors du cursus scolaire.

On peut aussi, autre exemple, cerner la personnalité de Macron : son souhait de paraître quelque soit le prix à payer, intention initiale de son adolescence. Ce type d’intention est rédhibitoire lorsque l’on gère un pays, or il reste présent pour Macron dans ses efforts naturels de complexification de sa trajectoire politique.

Dans chaque situation essayez de retrouver l’intention initiale, vous découvrirez ainsi plus facilement les intentions suivantes à l’occasion des phases de sophistication et vous aurez une idée de la mort ou de la survie à venir du vecteur que vous observez.

Tout est dans l’intention, rien n’est dans les camemberts qui ne sont que l’habillage de la complexification inévitable de tous les vecteurs.

Bien à vous.

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Quand Macron cherche après Titine !

Quand Macron cherche après Titine !

La chanson « Je cherche après Titine » a été composée en 1917 et a connu aussitôt le succès. Elle a franchi l’Atlantique, et Chaplin l’a chantée en 1936 dans « Les temps modernes ». Ce fut la première fois où il parla au cinéma. Puis d’autres interprètes, dont Yves Montand, la mirent à leur répertoire. Aujourd’hui, c’est au tour d’Emmanuel Macron de s’inscrire dans cette prestigieuse lignée d’artistes avec une version filmée et muette de la chanson.

Il l’a interprétée le 21 avril dernier au sortir d’un restaurant. C’est une jeune internaute qui passait par là qui a mis cet évènement en ligne. Elle s’écrie d’abord « Je viens de croiser Brigitte Macron », puis on voit plusieurs hommes, dont Emmanuel Macron, courir à toutes jambes et notre internaute stupéfaite et amusée de leur lancer : « Vous cherchez Brigitte ? Ah ! Ah ! C’est Macron qui vient de passer ! ».

Voilà, c’est tout le film. Bref, mais intense. Car il s’agit d’une crise au plus haut sommet de l’Etat. Le couple présidentiel dînait à son restaurant habituel, La Rotonde. Vers la fin du repas, Brigitte s’est absentée pour passer aux toilettes. Macron l’a attendue patiemment à la table. Puis, ne la voyant pas revenir, il a compris qu’elle avait en fait quitté seule le restaurant. Affolé, il a rameuté ses gardes du corps qui dînaient à une table voisine et les cinq hommes sont partis en courant pour rattraper Brigitte, craignant pour sa sécurité. La fuyarde fut bientôt mise à l’abri dans une des voitures d’escorte et ramenée à l’Elysée, tandis que son époux continuait à pied, ce qui le mena jusqu’au carrefour Saint-Placide où il rencontra des étudiants et chanta avec eux une chanson pyrénéenne, ce qu’on a vu sur toutes les chaînes de télévision.

Que s’est-il passé entre Brigitte et Emmanuel ? Non pas une banale dispute de couple. Brigitte ne serait pas partie seule pour si peu. En fait les deux époux se sont affrontés au sujet de leur avenir présidentiel, si l’on veut bien admettre que Brigitte en est partie prenante depuis le début. Il n’est pas difficile de comprendre que l’entêtement d’Emmanuel, sa façon bravache de narguer le peuple, ses mots blessants inquiètent Brigitte au plus haut degré. Elle sait que les époux Macron courent un grand danger face à un peuple régicide. Et qu’il vaudrait mieux qu’Emmanuel la ramène un peu moins et calme le jeu en attendant des jours meilleurs. Ne parvenant pas à l’en convaincre, elle a choisi un geste dramatique et ô combien significatif en quittant seule le restaurant. Cela ne voulait pas dire «  tu périras sans moi »…mais presque !

La France est plongée dans une crise politique majeure. En fait, elle ne veut plus de son président. Ce n’est certes pas la première fois, mais jamais aucun chef de l’Etat n’a connu un tel rejet. La raison en est non seulement la personnalité clivante d’Emmanuel Macron, mais aussi et surtout son impuissance à proposer aux Français des solutions crédibles et acceptables à leurs problèmes. On touche ici du doigt la fonction médiatrice et thaumaturgique d’un président français. Héritier d’un millénaire de monarchie, il n’est plus sacré à Reims mais n’en est pas moins revêtu des attributs que confère l’onction. Qui l’obligent à se comporte comme tel.

Or Emmanuel Macron est resté un enfant gâté qui ne fait que ce qui lui plaît. Si les affaires de l’Etat marchaient convenablement, le peuple accepterait les caprices du souverain. Mais comme la France connaît une crise majeure d’adaptation au monde moderne, les citoyens sont à bout de patience et sont résolus à changer de président, pensant que celui-ci ne leur apportera jamais les apaisements et les satisfactions qu’ils attendent.

Emmanuel a-t-il compris la leçon de Brigitte ? Les prochains jours nous le diront. Mais le fait d’avoir dû entonner « Je cherche après Titine » à la face du monde restera pour lui une véritable ordalie. Le peuple va savoir si son souverain a pu marcher sur des charbons ardents sans se brûler. L’examen des pieds va se faire sous le regard de tous. Car rien ne se fait aujourd’hui sans qu’un œil curieux n’observe la scène. Rendons grâce à notre jeune internaute. Sans elle, nous aurions dû attendre encore avant de savoir.

L’histoire s’écrit par le ministère de témoins. Certains se sacrifient pour une vérité. La langue grecque appelle « martyrs » ces témoins. D’autres s’efforcent de relater les faits avec honnêteté. Mais les uns et les autres sont animés par la certitude que les hommes forment une communauté et que celle-ci mérite d’être respectée et traitée en adulte. Il arrive que, pour ce faire, on ait besoin de la jeunesse. Parfois excessive, celle-ci parle souvent avec une authenticité qui manque aux adultes. La jeune fille qui a vu Macron passer en courant est entrée dans l’histoire !

Claude Reichman

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L’Etat profond Français : une fraternelle des bureaucrates

La France est un vieux pays composé d’actifs et d’inactifs. Inutile de s’étendre sur les inactifs, ils sont incontournables, ils sont là et se multiplient naturellement.

Personnellement je ne vois pas trop l’intérêt de l’inaction, sauf contraint par la vieillesse ou la maladie. D’autres en font leur intérêt de vie, c’est leur problème.

Mais c’est aussi un peu le nôtre parce qu’iIs sont rarement autosuffisants et que leur masse devient telle que les actifs ne peuvent plus subvenir à ses besoins, illimités…

Les actifs

Parmi les actifs, il y a ceux qui font quelque chose et puis les autres : les bureaucrates.

L’objectif des bureaucrates est de compliquer la tâche des actifs — qui agissent — au point de se rendre indispensables et de justifier ainsi un prélèvement sur les revenus du travail de ces actifs.

Rajouté aux inactifs, cela fait beaucoup de monde à financer…

Cerise sur le gâteau, vient se surajouter la corruption électorale qui consiste à acheter par des promesses insensées — de toutes les façons possibles et imaginables — les voix d’électeurs éberlués, qui n’en croient pas leurs yeux, mais qui jouent quand même le jeu. Tout cela pour finir au milieu de l’immense fromage qu’est la classe politique, dans tous les cas hors de prix pour la collectivité même sans compter la corruption…

Le compte n’y est pas

Evidemment, comment dans ces conditions pourrait-il y être ?

De tout cela nait la terreur fiscale. C’est contre elle qu’il faut lutter, c’est par cette lutte et pas autrement que ce pays sortira du désastre.

C’est elle qui permet d’alimenter le foyer des dépenses dévastatrices qui nous tuent.

Eradiquons la terreur fiscale, regardons notre économie en face, libérons nos forces et nos compétences, il n’y a pas d’autre solution.

L’action

Un exemple d’action

La citation directe que M. Fournel m’a fait délivrer

https://ahp.li/a71f21331d81135d50e2.pdf

La citation directe en réponse que je lui fait délivrer.

https://ahp.li/4516cf7618efba257765.pdf

Bonne lecture.

Bien à vous. H. Dumas

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Apprendre à marcher les pieds au plafond

Claude Reichman vient de mettre sur le blog un billet, si vrai et si simple. Comment peut-il se faire que ce billet ne soit pas lu par des centaines de milliers d’internautes ? Voire des millions ?

Il est accessible à tout le monde, il est clair, évident, il colle à la réalité.

Or pendant ce temps nous assistons à ce spectacle fou d’un jeune coq qui sort ses ergots pour imposer un plâtre sans soin préalable sur une fracture ouverte à la jambe gauche, et une foule qui exige de casser l’autre… Non mais…sur quelle planète vit-on ?

En réalité les Français veulent la guerre, le bordel total qui va leur éviter d’avoir des comptes à rendre, qui génèrera le pillage à grande échelle, le vrai, celui qui permet de casser toutes les vitrines et de se servir sans risque, de se loger chez l’autre sans avoir à lui demander son avis, de réquisitionner sa voiture et de prendre sa femme.

Les Français sont impatients, attendre que la guerre arrive d’Ukraine leur parait un peu long. Ils mettent les bouchées doubles, ils sont prêts. Préparation assumée chez certains, latente chez d’autres, mais majoritaire.

Ce pays marche les pieds au plafond. Tout est inversé.

Les lois sont faites pour ceux qui défont, elles s’acharnent sur ceux qui font. Si par cas la loi n’est pas suffisante, la justice en rajoute abondamment.

Je n’ai même plus envie d’égrener les exemples tant ils sont nombreux, courants, habituels, finalement la norme.

Un instant de vérité

Les Français ont inventé « l’homo pénardus ». Il s’agit d’une créature qui a l’apparence d’un homo sapiens, le sapiens en moins le pénardus en plus.

Pénardus, du latin populaire « pénard » encore parlé à Paris, évoque l’irresponsabilité, l’adhésion à la facilité, l’avantage aux collègues l’indifférence pour tous les autres, un emploi et un salaire garantis à vie, pas d’objectif d’efficacité ou de qualité, une sorte d’attitude de type lémurien qui ralentit le corps et l’esprit, sauf dans leurs parties festives où au contraire on peut noter une accélération…

L’homo pénardus dépend évidemment du travail et de la richesse de l’homo sapiens, qui lui tend à disparaître.

Sa disparition vient de son inadaptation à vivre en marchant les pieds au plafond.

En effet, pour des raisons encore largement indéfinies, l’homo pénardus demande pour son épanouissement un environnement inversé, en tout. Il prolifère particulièrement lorsque l’ensemble de la société marche, comme on le dit simplement, : « les pieds au plafond ».

C’est-à-dire quand les plus grosses énormités deviennent la règle, quand la réalité devient la faute. Quand les nuls sont au pouvoir et les bons écartés.

C’est alors que l’homo pénardus s’épanouit. Son intelligence s’est approprié ses pieds, on dit de lui : « Il est intelligent comme ses pieds », ou « comme une valise sans poignée » ou encore « comme la lune », sans pour autant que les liaisons entre ces expressions aient pu être à ce jour parfaitement analysées.

Un souci pourrait être envisagé — mais il ne l’est pas — c’est : lorsque tous les homo sapiens auront disparu, qui financera les homo pénardus ?

Laissons l’histoire se faire — apprenons à vivre misérablement, en ce qui me concerne j’ai fait d’énormes progrès à ce sujet, à mourir dignement, ce n’est pas facile mais je m’entraine sérieusement — et nous verrons peut-être le résultat.

Bien à vous. H. Dumas

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Une formidable couillonnade !

Une formidable couillonnade !

A Marseille, il y a un jeu traditionnel qui s’appelle le trompe-couillon. Il consiste à poser sur le trottoir un gros caillou coiffé d’un chapeau. Et d’attendre qu’un passant balance un grand coup de pied dans le chapeau et se torde de douleur. On s’amuse comme on peut.

Nous vivons en ce moment en France un gigantesque jeu de trompe-couillon. Toute la population, toutes les institutions, tous les médias ont semé des chapeaux dans les rues. Avec un gros caillou dessous appelé « retraite par répartition ». Et tout le monde de shooter dans les chapeaux au nom des grands principes, quand ce n’était pas pour sauver la République.

Même quand on ne veut pas exagérer, on est bien obligé de se dire que les Français sont devenus fous. A commencer par ceux qui ne pensent aucun bien de la retraite par répartition et qui se gardent de le dire. On a rarement vu une nation entière verser dans une sorte de folie collective. Le dernier exemple fut celui de l’Allemagne nazie. Une tragédie. En France on n’y est pas encore, mais on y va avec entrain.

En fait on n’est pas vraiment dans la psychiatrie, mais plutôt dans la dynamique des foules. Gustave Le Bon l’avait bien compris, une foule n’est pas l’addition de ses composants. C’est un être distinct, qui a ses propres sentiments et ses propres réactions. Et qui réagit de façon identique qu’elle soit composée de quarante analphabètes ou de quarante académiciens.

Donc la France, d’un seul souffle, d’un seul pas, s’est mobilisée sous les couleurs de la retraite par répartition pour prôner ou refuser de travailler deux ans de plus. Etant entendu que tout le monde ne travaillerait pas davantage, en vertu du principe orwellien qui veut que si tous sont égaux, certains sont plus égaux que les autres.

A l’issue de cette formidable parade de coups de pieds dans des chapeaux, il n’y a que des boiteux en France. Le président de la République croit qu’il a gagné parce qu’il a promulgué sa loi dans la nuit après le nihil obstat du Conseil constitutionnel, mais il a les deux tiers du pays contre lui et ne pourra plus gouverner que par la force, ce qui finit toujours mal. Les syndicats ont magnifiquement démontré que la déambulation paisible ne sert strictement à rien. Les partis politiques ont démontré eux aussi qu’ils ne servaient à rien sous la Ve République. Et les citoyens ont tous été invités à rentrer chez eux pour soigner leurs orteils endoloris.

Que reste-t-il de la démocratie française à l’issue de ces mois d’affrontement ? Un champ de ruines. Le pays vit dans l’amertume, la colère et la rumination. Il ne s’agit plus de relancer l’économie et de redresser les finances publiques, mais de savoir, pour les uns, comment on pourra continuer d’imposer aux Français un sort qu’ils refusent, ou bien, pour les autres, de trouver le moyen d’en finir avec Macron. Le résultat en peut être que la poursuite des affrontements avec à chaque fois plus de violence.

Or toute cette couillonnade est à la fois stupide et inutile. La retraite par répartition ne peut fonctionner qu’avec au moins quatre actifs pour un retraité. On n’y parviendra plus jamais en France à vue d’homme. Vouloir la sauver est mission impossible. Et c’est de l’acharnement thérapeutique. Au-delà, vouloir à tout prix une retraite d’Etat n’a pas de sens au 21e siècle. Il faut une retraite individuelle et libre, où chacun épargne comme il l’entend, dans le cadre d’une fiscalité équitable, et prend sa retraite quand il le peut et le veut. Il reste beaucoup de moyens de mettre en œuvre la solidarité, à commencer par l’impôt proportionnel tel que l’ordonne la Déclaration des droits de l’homme.

La volonté acharnée de Macron de sauver la répartition quel qu’en soit le prix est insensée. On a peine à utiliser ce mot s’agissant du chef de l’Etat, mais il n’en est pas d’autre. Le prix à payer pour la paix civile est immense. Il y a longtemps que la France n’a pas été aussi divisée. Elle se retrouve en outre sans solution politique. Des élections législatives laisseraient les trois blocs actuels à peine modifiés. Un référendum ne pourrait avoir de sens que si Macron mettait sa présidence en jeu. Et on en connaît le résultat. Il ne le fera donc pas.

Reste la démission du président. A mon avis elle s’impose. Seul un nouveau président peut reconstituer sous son égide une force majoritaire. C’est l’alchimie de la Ve République. Elle l’a prouvé à plusieurs reprises. Mon pronostic est que Macron ira jusqu’au bout de son aventure personnelle. Et donc que le pire peut arriver. J’espère me tromper.

Claude Reichman

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Politique fiction

Au XVIème siècle, le christianisme, à travers l’organisation catholique, va conquérir le monde. En gros la philosophie du « aime ton prochain » — qui fait de l’autre un individu, un homme indépendamment des situations — a su conquérir les esprits, elle devient une croyance universelle. Hélas, elle va servir d’excuse pour les conquistadors et autres ambitieux si peu adeptes de cette philosophie.

Pendant ce temps la papauté se vautre dans la débauche, dans le pouvoir absolu, affronte la réforme luthérienne, génère la Saint Barthélémy et invente l’inquisition.

En réalité, cette pensée et la croyance en découlant, qui sont capables de séduire universellement, sont utilisées par une église faite d’opportunistes sans vergogne qui vont piller le monde en s’adossant à ce mensonge séduisant mais finalement jamais avéré.

Aujourd’hui, le communisme, au départ simple tentative d’une meilleure répartition des revenus de l’industrialisation, s’est transformé. Il est devenu « la philosophie égalitariste », croyance fulgurante, qui court le monde et touche toutes les organisations humaines, même si comme pour l’amour du prochain elle n’est nulle part avérée.

Deux régimes se réclament les porteurs vrais de cette philosophie, le communisme russe et le communisme chinois, même s’il est clair qu’ils sont en réalité dévoyés et au strict service de leurs organisateurs, sans égard pour la philosophie égalitariste qu’iIs symbolisent.

Comme les papes du XVIème leurs dirigeants sont sans vergogne et s’imposent par la force. Comme ces papes ils n’ont d’issue que d’offrir à leur population l’opportunité du pillage à grande échelle sous excuse de la philosophie qu’ils sont censés représenter.

Soit ils pillent le monde, soit ils sautent sous la pression de leur population.

C’est aujourd’hui, sous nos yeux, que l’action se déroule.

Dans la pratique :

La Chine attaque Taiwan, immédiatement. Les USA menacent mais n’interviennent que très peu, ils sont loin et pas vraiment motivés pour s’engager dans une guerre contre un continent pour récupérer un ilot.

Mais le choc les éloigne de l’Ukraine, que la Russie dévore alors. L’Europe n’a ni les moyens ni la volonté de se battre à ce sujet.

L’Occident perd son hégémonie mondiale, apparait alors sa faillite économique. L’Occident a dansé tout son été…

L’ordre économique passe entre les mains des deux associés Russe et Chine, le monde suit.

La domination économique entraine la domination tout court, donc l’invasion, violente ou perpétuelle, peut importe. Les carottes sont cuites.

S’ils ne font pas cela, les deux régimes en place en Russie et en Chine vont rapidement être contestés par leur population et disparaitre.

Nous voilà les spectateurs d’un combat qui dépasse nos mesures et nos forces, mais dont nous aurons à payer une grande partie de la facture.

Bien à vous. H. Dumas

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La répartition est condamnée

Interview Kernews, mars 2023

Le spécialiste des questions de sécurité sociale estime que le système par répartition est condamné

Le docteur Claude Reichman est sans doute celui qui connaît le mieux l’économie de la Sécurité sociale et des retraites. Ancien conseiller de Raymond Barre, ce militant libéral a été très médiatisé dans les années 2000 pour avoir organisé la fronde des indépendants contre le monopole de la Sécurité sociale, entraînant ainsi des dizaines de milliers d’artisans et de commerçants à quitter le RSI pour rejoindre des assurances privées en Angleterre ou en Belgique. Un combat perdu devant les tribunaux. Cependant, cette affaire a entraîné la disparition du RSI… Aujourd’hui, à 85 ans, le docteur Reichman continue de se battre pour faire appliquer les directives européennes sur la libre concurrence à la protection sociale et à la retraite. Il estime que les jeunes qui manifestent pour la retraite à 60 ans, ou à 62 ans, perdent leur temps car, peu importe l’âge de la retraite, le système par répartition est condamné en raison de la démographie française.

 Kernews : Vous avez combattu pendant des décennies le monopole de la Sécurité sociale et vous avez été condamnés il y a quelques années pour avoir incité des milliers de personnes à se désaffilier de la Sécurité sociale. Où en êtes-vous ?

Claude Reichman : C’est la justice qui a été saisie par la Sécurité sociale pour nous faire taire. En réalité, elle nous a condamnés pour un motif assez extravagant : celui d’avoir dit fortement que les lois françaises disaient ce qu’elles disent. Ce n’est pas un acte d’extrême violence que de dire que la loi dit quelque chose. C’était un procès assez comique. J’ai demandé aux juges ce qu’ils pensaient du monopole de la Sécurité sociale et si, dans leur esprit, ce monopole existe ou n’existe plus. Ils sont restés muets de stupéfaction, car c’était visiblement la première fois qu’un justiciable demandait aux juges de se justifier. Nous avons hérité d’une condamnation pas très sévère et qui restera dans l’histoire, car chaque fois qu’un monopole est tombé, ou qu’une injustice a été réparée, les citoyens ont toujours été condamnés par la justice dans les dernières heures de leur combat. Cela se vérifie partout. Depuis, j’ai pu observer, avec la disparition du RSI, que le besoin se faisait moins sentir parmi tous ceux qui étaient décidés à quitter la Sécurité sociale. D’ailleurs, le RSI a admis que plus de 500 000 personnes l’avait quitté en utilisant nos arguments ! Donc, plus de 500 000 personnes ont pu sauver leur entreprise et c’est quand même une immense victoire.

On peut dire que vous êtes celui qui a eu la peau du RSI…

Il faut aussi saluer notre ami et ancien ministre Frédéric Lefebvre, qui avait pris fait et cause à l’Assemblée nationale contre le monopole de la Sécurité sociale et sur le fait qu’il fallait arrêter de martyriser les commerçants et les artisans.

Aujourd’hui, on doit attendre des semaines avant de voir un médecin, les urgences sont débordées, c’est une mécanique infernale que l’on observe dans toute la France : malgré le professionnalisme et le dévouement du personnel de santé, le système semble saturé…

Tout cela est le fruit d’une décision qui a été prise le 12 mai 1967, avec la publication d’un décret qui a mis les médecins aux mains de la Sécurité sociale, parce qu’à l’époque le gouvernement s’était aperçu qu’il était difficile de passer des conventions avec les médecins qui n’obéissaient pas au doigt et à l’œil. Comme d’habitude, le gouvernement pensait qu’il serait le mieux placé pour mettre de l’ordre. Cet ordre, c’est la situation que vous décrivez. L’hôpital est en plein effondrement. Il y a 35 % de fonctionnaires à l’hôpital : c’est un chiffre ahurissant. Il nous faut des soignants, pas des fonctionnaires. Un chef de service en radiologie m’a expliqué récemment qu’il fallait installer un nouveau scanner à l’hôpital. On avait convoqué une réunion pour décider du type de scanner et de son équipement, le chef de service et son adjoint sont arrivés et il y avait dix fonctionnaires… Finalement, ils étaient isolés au sein d’une commission qui était chargée de dire ce qui était la bonne conduite en matière de médecine. Tout cela est bel et bien le fruit du monopole de la Sécurité sociale. Je continue de dire que ce monopole a été abrogé en 1986, au moment du traité de l’Acte unique européen, qui a été signé par la France et par tous les États de la Communauté européenne de l’époque. Ce traité dit une chose extrêmement simple : le marché intérieur européen est constitué par un espace unique dans lequel les marchandises, les services et l’ensemble de ce qui fait la vie d’un pays circulent librement. À partir de là, il y a eu en 1992 des directives européennes qui ont tout simplement repris les impératifs de ce traité international. Il se trouve que l’article 55 de la Constitution française indique que les traités internationaux ont une valeur supérieure aux lois. J’estime que la France viole allègrement sa Constitution dans ce domaine.

Ce qui est intéressant, c’est que vous n’avez pas été condamnés pour avoir dit cela. Vous avez été condamnés pour avoir incité des dizaines de milliers d’entrepreneurs à quitter le système de la Sécurité sociale pour aller s’affilier dans le privé. Faisons le parallèle avec la question de l’énergie : le marché européen de l’énergie s’exerce au détriment des Français car il augmente artificiellement le prix de l’électricité, mais on nous martèle que que ce n’est pas possible, car les lois européennes sont supérieures aux lois nationales. En revanche pour la Sécurité sociale, on allègue l’inverse…

C’est effectivement une contradiction comique, mais grave, puisque nous avons une capacité énergétique remarquable grâce à la décision prise par le général de Gaulle pour que la France dispose de l’énergie nucléaire. Nous n’avions aucune obligation de partager cette énergie avec d’autres pays. Malheureusement, nos gouvernants n’ont jamais rien compris. Ils expliquent que la concurrence est meilleure que le monopole et j’ai toujours pensé que c’était vrai. Mais en l’occurrence, il n’y avait pas de monopole en matière d’énergie, puisque tout le monde pouvait acheter librement de l’énergie. Or ils ont voulu créer artificiellement un marché de l’énergie pour justifier de leur bonne foi européenne. Ils ont obligé EDF à vendre son énergie à prix coûtant à de nouveaux concurrents, en laissant ces nouveaux concurrents lui faire concurrence, ce qui était ridicule, puisque ces concurrents n’apportaient rien. Un concurrent, c’est quelqu’un qui apporte quelque chose. En ce qui concerne la Sécurité sociale, c’est une vraie folie, puisque les choses tournent à la catastrophe en matière de santé. Il ne reste debout qu’un corps médical de grande qualité. Je précise que nous n’avons jamais incité les gens à quitter la Sécurité sociale : j’ai fait de l’information, en expliquant la loi et en expliquant que les entrepreneurs avaient la possibilité de quitter la Sécurité sociale en tant que citoyens et consommateurs. Finalement, il paraît que je n’avais pas le droit de dire cela…

Abordons maintenant la question des retraites : vous indiquez que, peu importe le débat, les jeunes ne toucheront aucune retraite !

Les choses sont assez simples et il y a toujours des gens qui viennent les compliquer. Quand le système par répartition a été créé, nous avions 15 cotisants pour un retraité. C’était juste après la guerre. Petit à petit, le nombre de cotisants a diminué et nous sommes arrivés à un chiffre qui est pratiquement le seul viable en matière de retraite par répartition : 4 cotisants pour un retraité. En 1989, Michel Rocard a fait un Livre blanc qui expliquait clairement que le système était fichu, évidemment en termes plus diplomatiques. Il a créé la CSG qui a permis de prélever 100 milliards aux Français et c’est ce qui a permis à la Sécurité sociale de tenir quelques années de plus. Mais cela a aussi permis de ruiner les Français. À partir de cette époque, tout le monde savait dans les milieux officiels que la Sécurité sociale n’avait plus aucune chance de subsister dans sa branche retraite. Or, il ne s’est rien passé. Si l’on voulait rester dans la répartition, il aurait fallu augmenter le nombre de cotisants, ou réduire les pensions. D’ailleurs, ils ont osé appeler cela la solidarité entre les générations. Elle est belle, la solidarité aujourd’hui, quand vous avez 1,4 cotisant pour un retraité !

Alors que faire ? Doit-on passer à la capitalisation ?

La capitalisation, c’est quelque chose qui n’est pas une invention des banquiers américains, contrairement à ce que certains disent. Cela a commencé quand les chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire mettaient un peu de gibier de côté pour les mauvais jours. Le peuple français a toujours été économe, c’est une mentalité agricole, les agriculteurs doivent épargner du grain. Donc, capitaliser, ce n’est pas seulement donner de l’argent à des banquiers américains ! Pourquoi une retraite ? Cela peut paraître bizarre comme question, mais en réalité la retraite est une conception relativement récente et la retraite est née à la fin du XIXe siècle en raison de l’industrialisation. À la ferme, quand on ne pouvait plus faire de travaux difficiles, c’étaient les jeunes qui prenaient la responsabilité de la ferme et les personnes âgées aidaient comme elles pouvaient. Ensuite, les ouvriers ne pouvant plus travailler, il fallait trouver de nouvelles ressources. Le chancelier Bismarck est à l’origine de la toute première allocation de retraite, car il était face à une forte opposition socialiste, et il a lancé un régime pour rassurer les ouvriers. Il a convoqué un universitaire de renom en lui demandant l’âge auquel il fallait fixer le départ à la retraite de façon à ce que les retraités ne perçoivent jamais cette retraite ! Déjà, il s’agissait de savoir comment ne pas payer les retraites… L’universitaire a fait des recherches et il lui a dit que les Prussiens décédaient en moyenne à 65 ans. C’est donc à 65 ans qu’il fallait fixer l’âge de la retraite. C’est de cette manière que l’on a fixé l’âge de la retraite. Ce système destiné à aider les retraités était en fait destiné à les faire taire. C’est quelque chose qui est dans le tréfonds même des gouvernants. Le gouvernement généreux et responsable travaille pour le bien de ses compatriotes. Mais vous avez aussi le gouvernement vicieux qui ne pense qu’à une chose : comment tromper l’électeur et le concitoyen. Aujourd’hui, les gens sont plus vieux, et les hommes décèdent en moyenne à 80 ans et les femmes à 85 ans. Donc, si vous fixez l’âge de la retraite à 60 ans, vous allez devoir payer pendant 20 ans. On a raconté des histoires aux gens en expliquant que les jeunes payent pour les retraités et que lorsqu’ils seront eux-mêmes retraités, d’autres jeunes paieront pour eux. Mais ce n’est qu’une histoire fausse, puisque ce n’est plus le cas aujourd’hui. Nous avons des décennies de mensonges. Aujourd’hui, la retraite par répartition est une pyramide de Ponzi, c’est-à-dire le système Madoff. Les premiers retraités ont été très contents, mais maintenant les choses sont devenues impossibles à gérer. Face à cela, j’estime que le régime de retraite est parfaitement inutile et nuisible, parce que la façon dont vous vivez, dont vous vous retirez, dont vous occupez votre temps et dont vous épargnez, vous appartient. Ce n’est pas à l’État de vous dire que vous allez devoir épargner pendant tant d’années, puis on vous prendra ceci pour payer cela. C’est dépassé. Il faut des impôts pour que l’État puisse vivre et vous protéger, mais certainement pas pour régler les retraites. Ensuite, il vous faut un système fiscal approprié. Vous avez différentes façons de capitaliser. Vous pouvez acheter un appartement, par exemple. À ce moment-là, il faut que l’État mette tous les placements sur un pied d’égalité. Si vous mettez 1 000 € chaque année dans une assurance, un appartement, ou un fonds de pension en vue de votre retraite, il faut que vous puissiez déduire fiscalement cette somme. Il faut une neutralité fiscale.

Vous connaissez bien ce sujet, vous avez 85 ans, vous avez consacré votre vie à combattre le monopole de la Sécurité sociale et vous avez réussi à avoir la peau du RSI…

Nous aurons la peau d’un système spoliateur. J’ai passé ma vie à me battre, non pas pour moi, mais pour autrui. C’est un bonheur. Ce que je fais ne m’apporte strictement rien de plus. Savoir que mon prochain peut être heureux et que j’ai pu lui apporter une aide, c’est une grande satisfaction. J’ai été vraiment choqué par l’intervention de Madame Macron. Je ne veux absolument pas l’attaquer, mais elle a pris la parole pour dire qu’elle voudrait que les jeunes comprennent que ce que le gouvernement fait, c’est pour eux, c’est pour qu’ils aient une retraite. Je suis persuadé qu’elle était sincère. Cette femme n’est pas une politique, elle ne peut pas mentir, mais elle a entendu une histoire et elle a cru à cela. En réalité, les retraites représentent 385 milliards de cotisations chaque année et ce sont les jeunes qui payent. Mais les jeunes sont les victimes de ce système. On les plume, c’est une honte. Les Français devraient se demander ce qu’ils font en massacrant l’avenir de leurs enfants. En plus, certains leur demandent de manifester pour le maintien de ce système. C’est criminel. Il faut que les jeunes soient libres.

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Oui, la démocratie ne fonctionne pas.

Ce n’est ni la faute des électeurs, ni celle des candidats.

Pour appréhender une situation il faut l’observer sous plusieurs angles et notamment sous plusieurs focales, alternativement larges puis resserrées.

Je vous propose de nous pencher sur l’élection resserrée de votre maire, pour comprendre le problème de la démocratie aujourd’hui en France.

Si vous êtes actif dans votre cité vous avez voté, peut-être l’élu est-il conforme à votre vote, sans doute l’avez-vous ensuite rencontré, ici ou là, les élus sont constamment en représentation en vue de soigner leur réélection.

A l’occasion de cette ou de ces rencontres vous avez probablement perçu qu’en dehors de serrer des paluches votre maire ne maîtrise aucune des activités de la commune. Il peut au mieux faire des vœux auprès de son administration en espérant être entendu, mais ce n’est pas sûr.

S’il est l’élu d’une petite commune cette administration sera celle de la communauté de commune à laquelle elle a été rattachée, de gré ou de force. C’est alors encore pire.

Moralité

Vous avez voté pour une personne qui n’a aucun pouvoir. Vous avez cru remplir un devoir démocratique, vous n’avez que pissé dans un violon.

Ce sont les fonctionnaires, soi-disant techniciens, qui possèdent le pouvoir. Or ils ne sont pas élus, ils sont en poste à vie, ils n’ont de compte à rendre à personne étant protégés par le statut du fonctionnariat.

Tous ces dimanches que vous sacrifiez pour voter sont absolument inutiles.

La situation est exactement la même pour le Président de La République, et elle est identique malgré les apparences pour les députés. Ces derniers étant les otages de Bercy.

C’est ce que ressent inconsciemment la population lorsqu’elle envisage de tout casser, allant même jusqu’à accepter d’en confier la mission à des extrémistes… on verra après…

Le pays est entre les mains de ses fonctionnaires et de leurs complices les magistrats.

Donc la question n’est pas de savoir si nos votes peuvent changer quelque chose, mais de se demander si cette situation est bonne pour le pays ou non.

Il y a du pour et du contre.

Le pour serait une maîtrise du risque en règle générale, contrôlé par la technique. Donc la sauvagerie naturelle de l’homme serait ainsi contenue et la vie plus facile.

Le contre serait la même maîtrise du risque qui annihile la créativité, la sélection par le mérite et la compétence. Qui pousse à la cooptation préférentielle, à la connivence, finalement à la corruption.

Alors

C’est une question de feeling. Personnellement, mon activité créative me pousse à souhaiter moins de maîtrise, plus de bordel, puisque c’est du bordel que nait la créativité.

Je peux comprendre que d’autres pensent autrement et acceptent la monotonie de la maîtrise.

Mais une chose est sure, ce ne sont pas les urnes qui règleront le problème, puisqu’elles ne sont pas le chemin d’accès au vrai pouvoir, dont l’accès nous est démocratiquement interdit.

La reconquête de cet accès vaut-elle une émeute de la rue, voire une guerre mondiale ?

Je ne sais pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Guettons le bruit qui sauve !

Guettons le bruit qui sauve !

Par définition, le corps électoral est constitué d’adultes responsables. En France il comporte 48 millions de personnes inscrites sur les listes électorales. Comme le disait Pierre Desproges, « je vais aller vivre en théorie, parce qu’en théorie tout se passe bien ». En théorie donc, tout se passe bien en France. Mais la question qu’il faut se poser est la suivante : tous ces adultes électeurs sont-ils placés sur un pied d’égalité ?

Bien entendu, il ne s’agit pas de l’égalité en tout, qui n’est réalisée dans aucune société humaine, mais de l’égalité des moyens pour pouvoir élire des représentants dignes de confiance et capables de résoudre les problèmes du pays. On peut affirmer que jusqu’aux années soixante dix les électeurs étaient aptes à émettre des choix raisonnés. La France est un pays marqué par la violence de sa révolution de 1789 et par le communisme ambiant depuis la Libération. Les choix électoraux se sont toujours ressentis de cette filiation. Mais du moins n’empêchaient-ils pas la constitution de majorités représentatives.

Progressivement, la cohérence des choix électoraux français s’est effritée, jusqu’à porter au pouvoir des individus hors sol, qui connaissent mal leur pays et ses citoyens et qui s’échinent à les représenter sans jamais y parvenir vraiment. L’apothéose de cette tendance a été atteinte avec l’élection de M. Macron, qui n’a jamais eu de copains, qui ne s’est pas marié avec une fille de son âge, qui n’a pas eu d’enfants, qui n’a pas fait son service militaire et qui est devenu riche sans avoir vraiment travaillé, grâce au jeu des relations qu’il s’est habilement constituées. Pas vraiment un Français comme les autres !

Comment une telle élection a-t-elle pu avoir lieu ? Par le refus de voter ou le vote extrême de la moitié du corps électoral. Mais d’où vient cette masse de plus de vingt millions d’électeurs ? Tout simplement des conditions de vie dans notre pays. Leur surgissement n’est un mystère que pour ceux qui ne veulent pas voir. J’ai attiré en son temps l’attention du pays sur un ouvrage paru en 2009 et intitulé « Les nerfs solides ». Son sous-titre en disait long sur ce qu’il fallait en attendre : « Paroles à vif de la France moyenne ». Au départ, il s’agissait d’une enquête de la société Publicis et de son président, Maurice Lévy, destinée à mieux connaître les cibles de ses campagnes publicitaires. Rapidement, l’enquête s’est transformée en étude politique, tant ses résultats étaient instructifs. La révélation fracassante de cet ouvrage est que les vingt millions de Français représentant la classe moyenne de notre pays ne s’en sortent plus et sont en voie de radicalisation.

Cet ouvrage est aujourd’hui indisponible. J’engage vivement l’éditeur à le republier. Car il est un élément majeur de résolution de la crise française. Il explique très bien comment la moitié du corps électoral s’est éloigné des urnes ou les utilise comme arme de combat. J’engage également M. Macron à se le faire prêter. Il comprendra ce qui ne va pas en France. Et notamment qu’on ne peut pas gouverner un pays sans son peuple, et encore moins contre lui.

La vraie, et presque la seule question qui se pose aux vingt millions d’électeurs, devenus depuis au moins vingt-quatre millions, consiste à savoir comment ils peuvent se réinsérer dans leur pays et aspirer à une vie décente dans un monde civilisé, appartenant à l’Occident et à une économie libérale et mondialisée. La solution n’est pas dans la continuation de l’interventionnisme étatique. Celui-ci a ruiné la France. La solution est dans la liberté et la réduction drastique des charges et des dépenses publiques.

Et du coup la question majeure est de savoir quelle tendance politique pourrait être amenée au pouvoir et réussir cette transformation majeure. L’état actuel de l’offre politique ne permet pas de désigner une formation capable d’assumer cette tâche. Pas plus qu’un candidat à la présidence de la République qui conduirait cette mission de sauvetage. En somme, nous vivons dans le désert français ! Désert du moment, tant la France est riche de possibilités.

Seule une élection présidentielle pourra changer la donne. M. Macron devrait démissionner pour redonner sa chance à la France. Il sera peut-être contraint de le faire si la situation s’aggrave encore. Mais il s’entêtera plus probablement. Il risquera fort alors d’être emporté par l’émeute. Quoi qu’il en soit, les Français devront s’occuper enfin de leur pays, qu’ils ont abandonné à des mains incapables. On voit poindre ici et là, au gré des publications et des réseaux sociaux, des propositions d’action dont certaines sont ridicules mais dont d’autres ouvrent des pistes. L’une d’elles débouchera peut-être sur la route du salut.

La situation actuelle est désespérante à beaucoup d’égards. Mais passionnante à d’autres. Car chacun maintenant a chance de faire quelque chose pour son pays. L’histoire nous enseigne que le peuple est seul capable de provoquer les changements. C’est donc le peuple que nous devons écouter, armés de nos stéthoscopes spécialisés que sont les instruments d’analyse forgés par nos études ou notre expérience. Un bruit, un jour se fera entendre. Il sera le signe du réveil !

Claude Reichman

 

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Quand l’histoire repasse ses films d’horreur

Je pense à Staline, à Mao, à Hitler, ils ont peuplé notre galerie des horreurs quand nous étions enfants ou adolescents. Nous avons appris leur vie, et l’on nous a sommé de ne jamais évoquer l’idée que quelqu’un ou quelque situation pourraient leur ressembler, nous les rappeler, être comparables.

Tout cela, sans que nous ayons bien conscience du mal et de la mort qu’ils ont semés dans la chair d’individus. Une chair fragile, douloureuse, comme la nôtre, équipée de palpeurs physiques et psychiques de haut niveau qui font de nous des hommes. Que de souffrances, masquées, atténuées par l’érudition, par l’explication, par la case histoire.

Je pense aussi à moi, eh oui… J’ai cru, comme tout le monde, que ces horreurs étaient une sorte d‘accident, certes peut-être cyclique mais au retour immédiat peu probable. Force m’est de constater que le retour est beaucoup plus rapide que prévu, que je le vis, qu’il va augmenter en intensité, qu’il emporte tout, que paradoxalement les situations restent d’une grande simplicité, issues d’une immense bêtise et lâcheté collectives.

Une chose est remarquable aujourd’hui, en ce moment, là, tout est beaucoup plus vicieux qu’hier, feutré, pas vraiment visible pour celui que voir dérangerait.

Mais le résultat est le même. Pris dans les griffes des dominants au pouvoir, croyants ou faisant semblant, on finit paralysé, discrédité, étouffé, digéré, écarté, pestiféré, déconsidéré, inaudible, finalement de façon irréversible le jouet de pontifiants qui se la pètent et font croire que votre disparition est indispensable au confort de leurs esclaves, qui le croient et acquiescent.

Il y a plusieurs sujets que le lambda que nous sommes ne doit pas aborder, dont deux : la fiscalité et le statut des fonctionnaires, ils sont immédiatement mortels.

J’ai abordé les deux.

Autorisez-moi à vous décrire la méthode d’effacement.

Au départ vous n’êtes pas fatalement complètement anonyme, sans quoi vous ne gêneriez pas vraiment. Donc vous avez une petite notoriété, vous êtes crédible parce qu’estimé par un petit nombre, lui-même crédible.

Et soudain vous vous trouvez au carrefour où, pour aller plus loin, il va falloir rentrer dans le système, dans la connivence. Vous allez devoir rencontrer et travailler avec des gens dont vous désapprouvez les méthodes. Jusque là pas de problème, il vous suffit d’arrêter toute activité et de jouer à la pétanque.

Mais vous voulez continuer votre chemin, qui ne peut que vous amenez à découvrir l’ampleur de la corruption, vous allez faire tâche, surtout si la discrétion s’accorde mal avec votre capacité d’indignation.

Vous êtes la cible, enfin disons plus modestement une cible parmi d’autres comme vous.

Vous serez d’abord écarté des chantiers publics, de l’économie étatisée largement majoritaire dans le bâtiment. Sachez que si les promoteurs privés tirent la langue et prennent tous les risques, les sociétés d’HLM qui ont des fonds propres de 5 ou 6 Milliards d’€ sont courantes.

Puis évidement vos projets seront en bute à des tracas multiples, sous couvert de régulations à visées protectrices pour vos clients, que vous protégez déjà depuis le début de votre carrière à leur plus grande satisfaction.

Puis va venir le temps des contrôles fiscaux, instantanément mortels.

La situation se resserre. Que faire ? Composer, abandonner ou faire face. Vous avez toujours fait face, le choix est vite fait.

Vous n’auriez pas dû, il fallait vous libérer à coup de pots de vin…pas de problème. Mais ce n’est pas votre idéal, parce qu’en plus… vous avez un idéal. Vous croyez à la liberté, à la justice, à l’économie, vous respectez les autres et leurs capitaux. Vous êtes perdu de chez perdu…

Le fisc, la justice, la population — ou la populace c’est comme vous le sentez — sont tous d’accord pour d’abord ne pas écouter vos arguments, puis votre souffrance. C’est dans l’indifférence générale que vous allez être ruiné, dépossédé des fruits de votre travail harcelé, torturé à coup d’huissiers, d’ATD, totalement éliminé, tué.

N’imaginez pas avoir la paix et marquer les esprits en vous suicidant. Vous devez mourir de leurs propres mains, assassiné par leurs juges, leurs banquiers, leurs impôts, vous devez servir d’exemple. La destruction de votre corps n’est pas suffisante pour eux, il faut aussi celle de votre âme et celle de votre statut.

L’odeur de votre réputation qui brule, de votre âme qui se consume, ce sont leurs parfums préférés.

Ils commencent petitement, les juges vous condamnent toujours, mais au début modestement, timidement, alors vous espérez qu’un jour ils comprendront et que vous serez remis dans vos droits.

C’est le contraire qui se passe, plus ils prennent conscience que vous avez raison, que vous êtes honnête et sincère, plus ils vont taper fort. Ils vont cumuler dans un fichier toutes les condamnations, indifféremment, petites ou même insignifiantes, jusqu’à avoir de vous une image de multi condamné qui vous fait passer dans la case des récidivistes, des indésirables, et là ils se lâchent. La fin n’est pas loin.

Oui mais, ces connards, comme dit parait-il Mme Borne, ils sont tellement véreux, corrompus, installés dans une irresponsabilité et un déni du capital et du travail si profond, qu’ils sont en train de faire faillite, grave… Ils mettent le pays en lambeau. L’explosion va leur péter au nez.

Ils vont foutre le camp comme des péteux et certains de nous, les plus robustes, survivront. Alors je ne vous dis pas… il ne faudra pas qu’ils restent là à trainer.

Bien à vous. H. Dumas

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Transfert d’un témoignage

Maxime M a publié dans la rubrique “témoignage” un récit qui, je pense, mérite d’être en première page. Il est glaçant et je le suppose vrai…

Le voici tel que publié.

Suite et Fin des VIOLENCE FISCALE

Bonjour,

Je reviens vers vous pour vous communiquer le dénouement de mon premier témoignage du 10/01/2023.

Pour faire simple le FISC m’a fait assumer à moi seul les conséquences fiscales des méfaits de mon ex-femme. Et oui je suis solvable contrairement à mon ex-femme…

Je vais publier ci-dessous le contenu de trois document qui résument la situation :

– 1er document : Il s’agit d’un mail “témoignage” que j’ai adressé aux agents du FISC qui travaillent dans les services concernés par ce genre d’affaire.

– 2ème document: Il s’agit d’un courrier directement adressé au Resp. du PRS en charge de mon dossier, c’est cet individu qui à pris les différentes décisions à mon égard.

– 3ème document: La réponse que j’ai reçu de l’administration fiscale suite à mon mail et mon courrier.

La moralité de cette sombre histoire est la suivante : Fuyez le FISC, quoi qu’il en soit vous avez tord. L’humanité n’existe pas au profit de l’argent et des intérêts personnelles des comptables public.

DOCUEMENT 1: (MAIL)

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je vous adresse ce mail afin de vous exposer mon point de vue et de vous faire part de mon expérience concernant la manière dont l’administration fiscale a géré le dossier concernant mon ex-femme Madame Cxxxxx G. et moi-même.
Mon ex-femme a détourné à son seul profit et au détriment de son ancien employeur la somme d’environ XXXK€. Ces éléments ont été communiqués à l’administration fiscale par la justice. Ces détournements ont eu lieu de 2016 à 2020. J’ai par le biais du mariage été uni fiscalement à Mme Cxxxxx G. durant les années 2018 et 2019 années au cours desquelles elle a détourné environ 175K€.
En février 2020 quand mon ex-femme m’a avoué ses agissements, c’est moi qui l’ai incitée à se dénoncer dans le but de trouver un arrangement amiable avec son employeur. (A cette date, elle m’avait avoué n’avoir détourné ‘’que’’ XXK€) Donc, si aujourd’hui vous avez la possibilité de réclamer un impôt sur les sommes volées sachez que c’est uniquement de mon fait. Les exercices comptables concernés par les vols étant clos (sans aucune non-conformité majeure d’après les Commissaires aux Compte en place à l’époque…) j’ai la Quasi-certitude, que si elle ne m’avait rien dit, ses agissements seraient passés inaperçus.
J’ai pu constater derrière vos airs condescendants, que vous justifiez vos actes en vous disant que « M. Mxxxxx M. le mérite car il a dû en profiter et puis il a de l’argent ! » Ayez à l’esprit Mesdames, Messieurs que vous n’êtes nullement en position pour porter un jugement sur ma personne que je n’ai absolument rien à me reprocher et qu’à aucun moment je n’ai joui sciemment de cet argent volé. Je me permets également de vous faire remarquer que son propre employeur, sa propre famille (moi y compris), la banque (qui n’a pas respecté son obligation de signalement), les Commissaires aux Comptes (il me semble pourtant qu’il s’agit là d’une de leurs principales missions) vos propres services de contrôle, aucun de ces acteurs n’a perçu la fraude qui relevait pourtant d’une complexité enfantine. L’enquête de police a d’ailleurs prouvé mon innocence sans même me mettre en examen. Alors sincèrement, devant l’incompétence de tous ces intervenants qui êtes-vous pour oser m’infliger cette sanction financière totalement injuste, gardez bien à l’esprit que j’avais confiance en ma femme, je l’aimais. Ce qu’elle a fait n’était simplement pas concevable pour moi.
Cette affaire à fait exploser ma vie, mon couple est parti en fumée ma confiance a été trahie par la femme que j’aimais, je suis tombé en dépression, j’ai été hospitalisé, je suis contraint de partager la garde de mon fils de 3 ans avec une mère qui souffre d’un mal qui perturbe complétement sa personnalité. Et aujourd’hui vous me condamner par votre simple bon vouloir à payer une somme astronomique (initialement évaluée à xxx xxx €) en invoquant la solidarité fiscale. Je me permets de vous rappeler que lorsqu’on paye l’impôt sur les revenus, il est également payé de façon solidaire et il est soumis à une proportionnalité liée aux revenus de chacun des individus constituant le foyer fiscal. Or, aujourd’hui en suivant votre propre logique, cette solidarité que vous évoquez n’est pas du tout appliquée suivant ce critère de proportionnalité, en effet, l’impôt demandé est uniquement lié aux « revenus » de Madame Cxxxxx G, il est donc logique qu’elle soit la seule à le payer.
Là où je veux en venir c’est que vous détournez la logique de la solidarité à votre avantage, vous confondez le fait de « pouvoir le faire » avec le fait de « devoir le faire » et vous le faites par facilité en vous cachant dernière ce pouvoir qui vous est donné par Bercy car oui aujourd’hui la vérité c’est que vous allez au plus facile : « M. Mxxxxx M. a de l’argent tant pis pour lui. » (Lors d’un entretien avec vos services j’ai posé la question : « Qu’ai-je fait de mal pour mériter ça ? » voilà la réponse que j’ai obtenue : « Vous n’aviez qu’à pas vous marier » un bel exemple de votre mentalité et de votre état d’esprit. Ce qui est encore plus obscur que d’agir par facilité, c’est la réelle motivation de cet agissement, car une autre alternative vous a été proposée. Dans ses méfaits Mme Cxxxxx G. a eu la décence et a reconnu devant vous qu’elle était seule responsable et qu’elle souhaitait en assumer seule les conséquences. Dès lors vous aviez la possibilité de récupérer les sommes exigées par le biais d’un plan de règlement (chose que vous avez fait pour les années ou je n’étais pas uni fiscalement à Madame) alors pourquoi l’avoir refusé et venir amputer les fonds d’un innocent ? N’avez-vous donc aucune morale, aucune éthique, aucun sens de la justice ? Je me suis donc interrogé sur l’origine de votre vraie motivation car dans le fond ce n’est pas votre argent qui a été volé ni celui du système, alors pourquoi déployer tant d’énergie, tant de zèle ?
La raison est simple : vous abusez de votre pouvoir pour assurer vos intérêts personnels, garantir votre avancement et augmenter vos primes d’intéressement. Voilà la vraie raison de ce zèle et c’est absolument scandaleux.
Sachez que la somme dont vous me privez ne provient en grande partie d’un don familial. En prenant cet argent vous punissez ma famille, mes grands-parents, mes parents mon fils. Le seul patrimoine que j’ai pu me constituer par le fruit de mon propre travail est ma résidence principale que je n’ai toujours pas fini de payer. Avant ce redressement fiscal, j’essayais de me reconstruire et j’avais pour projet d’acheter une maison pour mon fils et moi. Il vous est facile de voir qu’avec mon seul revenu il m’est impossible d’obtenir un emprunt suffisamment important pour l’achat d’un tel bien, je pensais donc solder mes liquidités pour rendre ce projet réalisable. La somme que vous me substituez (xxxxx€) représente pour moi une saturation de ma capacité d’emprunt d’environ 10 ans. Voilà une autre vérité que je tiens à vous communiquer grâce à l’assiduité que vous avez investie dans votre travail, vous tuez mes projets d’avenir pour les 13 prochaines années. (Comme dit plus haut l’emprunt de ma résidence principale n’est toujours pas soldé)
Une question que je vous pose également, je serais un de vos proches, enfant, parent, femme, frère ou sœur auriez-vous fait preuve d’autant de zèle ? N’auriez-vous pas eu à cœur d’appliquer une répartition juste ? N’auriez-vous pas usé de votre pouvoir de façon différente ? C’est vous-même qui l’écrivez dans vos courriers vous POUVEZ imputer l’impôt à l’un ou à l’autre des partis constituant le foyer fiscal, par le fait vous reconnaissez vous-même votre malhonnêteté d’autant plus que vous osez me demander ta totalité la somme xxxxx€) sans même inquiéter la seule personne en cause : vous êtes complice !
Avant la mise en recouvrement, une proposition de transaction a été établie et arrêtée sur le montant de xxxxx€ (Représentant une remise des pénalités de 80% à 10%). Il avait été convenu oralement que la répartition entre mon ex-femme et moi-même serait de l’ordre de xxK€ à ma charge et xxK€ à la charge de mon ex-femme. Le responsable du PRS a refusé de signer la proposition de transaction pour la simple raison que j’ai lui fait ‘’l’affront’’ de signer avec une réserve : « Sous réserve de connaitre la répartition » En effet cette répartition n’était pas stipulée dans la proposition. Je voyais mal comment renoncer à tous mes droits et reconnaitre le bienfondé de cette transaction sans en connaitre tous les termes. Cet individu qui est juge et partie décide donc seul de me punir davantage. Ce même individu, met en recouvrement la somme totale de xxxxxx€. Alors même qu’il a été informé par mon avocat que je vais payer, il procède à 2 SATD sur mes comptes me laissant pour vivre 598,54€ et me mettant moi et mon fils dans une situation de trésorerie très tendue. Comment justifier un tel comportement de la part de cet individu à mon égard ? Je ne comprends pas.
Je pense que vous comprenez au travers ce courrier tout le dégoût que vous m’inspirez. De par vos agissements et votre prise de position, vous vous rendez complices des méfaits de mon ex-femme, vos valeurs et les siennes sont finalement bien proches…. Je n’ai ni les moyens ni l’énergie nécessaires pour dénoncer vos pratiques devant la justice, je préfère me consacrer à mon fils et moi-même. Mais gardez bien en tête qu’au-delà de la justice défaillante des hommes, il y a la justice de la vie. Et un jour, j’en suis sûr, vous serez mis face aux conséquences de vos agissements, vous penserez à ce courrier et vous ne pourrez pas dire que vous n’aviez pas conscience des conséquences humaines de vos agissements en vous cachant derrière de faux prétextes. Car au fond de vous-même vous savez déjà que ce que vous faites est foncièrement mal.
Je reste malgré tout convaincu que l’homme est bon alors j’espère que mon témoignage vous fera réagir dans le bon sens, par pitié à l’avenir traitez ce genre de dossier avec décence et humanité.
Je vous invite également à lire le témoignage d’Anne Berlioz (https://XXXX.pdf) afin que vous preniez conscience des conséquences humaines désastreuses que vos comportements induisent. On parle ici de conséquence létale, est-ce là vôtre volonté ?

A bon entendeur, réagissez !
Mxxxxx M
(Un contribuable honnête abusé et volé par le FISC)

DOCUMENT 2: (COURRIER)

M Mxxxxx
X xxx xxxxxxx
XXXXXX

OXXXXXX Cxxxx
Inspecteur ppal des finances publiques
Responsable du PRS de Meurthe et Moselle
CITE ADMINISTRATIVE BAT P
45 Rue Sainte-Catherine
54000 Nancy

LR+AR
Objet : Témoignage de M Mxxxxx concernant l’usage immoral et abusif des pouvoirs du PRS
PJ : Mail du 20/03/2023 ; Livre « BERCY M’A TUEE » ; Photo de vos victimes

A Essey-Lès-Nancy le 20/03/2023

Monsieur OXXXXXX,

Vous avez normalement reçu mon mail (Que vous retrouverez en PJ de ce courrier) que j’ai souhaité anonyme vis-à-vis des différents agents du FISC mais j’espère que vous avez bien saisi que vous êtes le principal responsable de l’injustice qui m’est faite.
En effet, c’est vous, à titre personnel, qui avez décidé d’imputer à moi seul le poids de l’impôt causé par les seuls méfaits de mon ex-femme alors même que rien ne vous y obligeait. J’insiste sur ce point, la solidarité fiscale vous autorise à recouvrer les sommes dues auprès des différentes parties constituant le foyer fiscal mais en aucun cas elle ne vous y oblige. Je ne crois pas que cette loi vous contraigne à un agissement immoral !
C’est vous qui avez refusé de signer la proposition de transaction avant mise en recouvrement, me privant volontairement d’un minimum de répartition entre mon ex-femme et moi-même.
C’est vous qui avez ordonné deux SATD sur mon livret A et mon CCP alors que vous saviez que j’allais régler l’impôt demandé. J’attendais de la part de Mr BXXXXXX la remise post mise en recouvrement. Vous l’avez surement constaté puisqu’avant même l’envoi des SATD j’avais viré sur mon CCP XXXXX€ de mon livret A et contracté un nouveau prêt de XXXXX€ afin de tenir sur mon CCP une somme suffisante pour régler la somme exigée. Alors pourquoi Mr OXXXXXX, pourquoi cet acharnement, ce déferlement de cruauté à mon égard y trouvez-vous une forme de plaisir, de satisfaction ? Penserez-vous à moi lorsque vous dépenserez la part variable de votre rémunération (part qui d’après mes sources est directement intéressée sur votre capacité à recouvrir) ? Ne voyez-vous pas qu’en agissant de la sorte vous agressez un être humain déjà victime d’une situation compliquée à supporter. (Afin que vous puissiez mettre des visages sur les noms de vos victimes, je vous ai joint une photo de mon fils et moi)
Je pense que vous essayez de vous justifier auprès de vous-même en vous disant que j’en ai forcément profité, que je savais ce qu’elle faisait et bien non, soyez certain que j’ignorais tout de ses agissements, que cette idée ne m’a jamais effleuré l’esprit, j’avais confiance, j’aimais ma femme…
Je vous invite à contacter Madame LXXXXXXX Vxxxxxxxx au 06xxxxxxxx. C’est la directrice de l’établissement volé par mon ex-femme. C’est cette personne que j’ai contactée et rencontrée pour exposer les faits dont je venais de prendre connaissance. Posez-lui la question de mon implication dans cette affaire, je suis convaincu qu’elle vous donnera une version qui corroborera mes propos. Elle a vu mon regard lors de notre entretien, un regard ne ment pas ! Vous donnerez vous cette peine de l’appeler, cette peine de connaitre la vérité ou préférez-vous vous cacher derrière de faux prétextes en vous défaussant de votre responsabilité ? Aurez-vous le courage de composer ce numéro ?
En prétendant appliquer au nom de la loi des injustices, posez-vous la question suivante : A l’époque de la France de Vichy auriez-vous été de ceux qui rédigeaient des listes de nom pour remplir des trains en direction des camps ? Après tout, à l’époque, c’était légal… Je suis bien conscient que la comparaison est rude mais dans le principe le mécanisme est exactement le même. (Dans de nombreux cas les agissements abusifs de la sorte poussent les gens au pire)
La vie n’est pas une partie d’échec Mr OXXXXXX, vous n’avez pas le droit de sacrifier des pions au profit d’une victoire personnelle insipide.
Comme je l’ai déjà dit dans mon mail, je reste convaincu que l’homme est bon, j’espère sincèrement qu’à l’avenir mon témoignage et celui d’Anne BERLIOZ (Livre en PJ) vous ferons réagir et agir dans le bon sens.
Absolument rien ne vous contraint à agir de la sorte…

Dans l’espoir que vous changerez d’attitude à l’avenir,
Mxxxxx M

DOCUEMENT 3:(REPONSE DU FISC)

Objet : vos courriel du 21 mars 2023 et courrier complémentaire reçu par le PRS le 29 mars 2023

Monsieur,

Le 21 mars 2023, vous avez adressé un courriel à un certain nombre de collaborateurs de la Direction des Finances publiques de Meurthe-et-Moselle. Ce mel intervient dans le cadre de la procédure de contrôle fiscal dont vous avez été l’objet avec votre ex-épouse. Ce dernier a donné lieu à des impositions supplémentaires correspondant à des activités occultes opérées par votre ex-épouse entre 2016 et 2020 et, au terme d’une transaction, à l’appréhension par le PRS de Meurthe-et-Moselle de sommes sur des comptes dont vous êtes titulaire, à hauteur des droits et pénalités calculés au titre des années 2018 et 2019, années durant lesquelles vous étiez mariés (les autres droits et pénalités établis au titre des années antérieures ou postérieures à celles- ci ayant été mis à la charge exclusive de votre ex-épouse).

Le sentiment d’injustice que vous pouvez ressentir dans les suites données à ce contrôle ne peut légitimer en aucune façon le contenu inacceptable du mel adressé aux collaborateurs de la DDFIP 54 dont vous mettez en cause l’honnêteté, leur respect des procédures de contrôle et de recouvrement et que vous accusez d’être complices, par leur comportement, des actes de votre ex-épouse, condamnés par la Justice.

Les collaborateurs de la direction, qu’ils soient en charge du contrôle ou du recouvrement, ont agi dans ce dossier selon les procédures prévues par la loi et la réglementation et en tenant compte de votre situation, comme l’illustre la procédure de transaction mise en œuvre sur les droits au titre des années 2018 et 2019 mis à votre charge (XX Keuros).

Vous avez estimé utile, dans un courrier complémentaire, de mettre individuellement en cause M. XXXXX, responsable du Pêle de Recouvrement Spécialisé de la direction, accusé d’être personnellement responsable de l’acharnement dont vous auriez été victime et dont le comportement vous semble comparable, dans une référence nauséabonde sinon diffamatoire, à celui des fonctionnaires de Vichy, Prêt, à la lecture de votre mel initial, à vous inviter fermement à adopter à l’avenir dans vos échanges avec les agents de la Direction Générale des Finances Publiques une attitude respectueuse, je vous informe que votre courrier adressé à M XXXXX me conduit désormais à procéder à un signalement au Procureur de la République.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma considération.

J’espère que ces lignes pourrons aiguiller les malheureux qui seront victime de la violence fiscale.

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Client ou assujetti. Agir ou exécuter.

En résumer il s’agit « d’être ou de ne pas être ».

Le client demande, voire exige, obtient ou s’en va. L’assujetti espère, voire implore, obtient ou s’écrase. C’est le même homme, ce n’est pas la même vie.

Le premier vit dans une société dite libérale, le second dans une société collectiviste. L’une est à son service, il est au service de l’autre.

Ceci établi, qu’elle est la société la plus performante, qu’elle est celle dans laquelle il est plus confortable de vivre ? Là est la question.

Ramenée à une société minimum, notre foyer, la situation se présente de la façon suivante : soit chaque membre de ce foyer œuvre sans limite et en responsabilité pour le confort et la sûreté de tous, soit le confort et la sécurité du foyer passent par une norme qui réduira les libertés de chaque membre du foyer, mais permettra d’atteindre les objectifs avec une sollicitation minimum de ces membres.

Par exemple la propreté de la maison. Elle est difficile à réguler en cas de multitude d’objets, configuration et meubles décoratifs. Elle peut être obtenue cliniquement : pas de bibelot, pas de matériaux salissants, pas de configuration difficile d’accès, c’est le cahier des charges d’une chambre d’hôpital.

Pareillement pour le linge et les vêtements, rien de difficile à entretenir. Également pour la nourriture, cuisine minimum et calibrée.

Est- ce bien dans ce type clinique que nous souhaitons vivre ? Rien n’est moins sûr.

Et pourtant, c’est ce deuxième type de société que le confort de nos fonctionnaires nous impose.

Une société où la liberté individuelle s’efface au profit, soi-disant, de la rationalité collective.

Comme le résultat n’est pas brillant, il doit être imposé.

Il l’est par la propagande. Elle fonctionne à coup de dénigrements, de transformations de la vérité, de déclassement des aspirations naturelles des Français. Ainsi Bastiat, Hannah Arendt et Ayn Rand doivent être assimilés à des fascistes de droite, de dangereux extrémistes populistes…tant les libéraux sont interdits de séjour dans ce pays.

Il l’est par la coercition, dont la justice est friande, abondée par une logorrhée de textes législatifs qui, se contredisant entre eux, permettent à la magistrature de décider ce qu’elle souhaite sans égard pour les argumentations et la réalité des faits.

Il l’est par le corporatisme exacerbé de ceux qui sont au pouvoir ou qui y aspirent dans les clous. Il est interdit de nommer ce pouvoir « complotiste », terme strictement réservé aux regroupements d’opposants, alors que la différence entre les deux connivences n’est pas évidente.

Bref, la société qui nous est proposée n’est pas séduisante. La liberté, notre responsabilité d’homme, représentent le mal. J’ai beaucoup de difficulté à m’adapter à cette logique.

Je ne dois pas être le seul si j’en juge par le bordel, issu de cette conception, que traverse notre pays.

Que faire ?

Prendre les armes ? C’est non seulement ridicule et contreproductif, mais c’est quand même vraiment dangereux et génère des dégâts collatéraux énormes, frappant tout particulièrement des innocents qui ne demandent rien – tout le monde ne veut pas être actif et décisionnaire –

La grève du vote ? Alors là : aucun résultat. Les abstentionnistes ne sont pas décomptés.

La grève tout court ? Ce n’est pas la tasse de thé des libéraux. Laissons cela aux révolutionnaires dont le but essentiel est de casser l’économie dans l’espoir du « grand soir ».  

La grève de l’impôt ? Nous y sommes, c’est le bon plan. En quelque sorte l’équivalant pour les acteurs économiques de la grève salariale. Oui mais… cette grève là est formellement interdite. Son effet serait tel que le premier qui l’emploie est sûr de son coup : il va être pendu haut et court.

Donc c’est exclu.

Moralité : Nous devons attendre que le système meure de lui-même. Je sais, ce n’est pas réjouissant. Patience, il n’y en a plus pour très longtemps, la limite de non-retour est franchie, la chute de la société « père Noël » pour certains et « galère » pour les autres est proche, on va y voir plus clair.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron, c’est fini !

Macron, c’est fini !

C’est une image qui marquera une étape décisive dans la vie politique française. Macron entouré de quelques élus ceints de l’écharpe tricolore, debout devant le lac de Serre-Ponçon. Macron voulait aller « à la rencontre du peuple ». Il n’a rencontré personne, sauf l’habituel petit groupe d’officiels présents dans toutes les manifestations publiques. On ne pouvait mieux symboliser la rupture entre le président de la République et les Français.

Il faut toujours s’efforcer, quand on cherche à comprendre une maladie ou une crise politique, à en rechercher les causes lointaines. Car les causes immédiates ou récentes peuvent nous tromper sur la véritable nature du mal. La France va mal parce qu’on l’a forcée à se plier à une organisation sociale paralysante. Et aujourd’hui la paralysie a gagné au point qu’il faudrait mettre le pays en réanimation si l’on ne veut pas le voir mourir.

En politique, la réanimation se fait par injection de milliards. A chaque problème son chèque. C’est ce que fait Macron. Le malade ne meurt pas mais on voit bien qu’il n’ira pas très loin comme cela. La France est endettée de 3000 milliards d’euros, et si on lui prête encore de l’argent, c’est parce que nos partenaires européens savent que l’effondrement de la France provoquera celui de l’Union européenne, livrant chacun des Etats membres à lui-même et ouvrant une phase de grave instabilité sur tout le Vieux Continent.

L’Europe a connu une crise majeure au 20e siècle. La première guerre mondiale a permis la victoire du communisme en Russie et sa large expansion au cours de la seconde. La menace communiste a pesé sur toutes les nations du continent qu’il n’avait pas submergées militairement. C’est ainsi que se sont implantés dans tous ces pays des régimes sociaux de nature collectiviste destinés à dissuader les populations de verser dans le communisme. On a ainsi traité le mal par le mal, et aujourd’hui on est très malade.

Le communisme ruine toute nation qui le subit. Le collectivisme dit « socialiste » appauvrit tous les pays où il règne, un peu plus ou un peu moins selon les freins qu’on lui oppose. La France s’y est livrée avec la passion d’une femme amoureuse et la voilà maintenant vieille et laide avec sur les bras l’abominable marmaille issue de ses égarements.

Nous avons donc bien diagnostiqué « le mal français ». Alain Peyrefitte s’était arrêté en chemin dans son ouvrage. Je me suis permis de reprendre sa formulation pour la prolonger. Oui, c’est bien la Sécurité sociale qui est « le vrai mal français », comme l’a affirmé mon ouvrage paru en 1995. Les années qui se sont écoulées depuis ont confirmé mon analyse, et nous en sommes arrivés au point où le mal va nous tuer.

Pourtant, il y a un remède, et celui-ci est vraiment miraculeux. Car son application guérit à tout coup le malade, même si une période de convalescence chez les plus atteints retarde le retour à la pleine santé. Ce remède, c’est la libre concurrence. Elle détruit les monopoles et rend la liberté aux citoyens. Partout où elle a été mise en œuvre, elle a produit les mêmes bienfaits et permis à chacun d’assumer son humanité. L’Europe a eu la chance de bénéficier des idées éclairées d’un groupe d’hommes qui ne voulaient plus voir notre continent mis à feu et à sang par des Etats soumis à des nationalistes au front bas pour qui les monopoles de leur pays étaient l’alpha et l’oméga de la politique. C’est ainsi qu’est née la Communauté européenne, devenue ensuite l’Union européenne.

La plupart de ceux qui ont créé cette Union étaient socialistes. Ainsi s’est vérifié l’adage « à tout péché miséricorde ». Probablement leur détermination à faire le bien leur est-elle venue de leur parfaite connaissance du mal que leurs idées pouvaient faire. Peu importe, leur action a été déterminante. Le traité de Rome en 1957 a connu son apothéose en 1986 avec le traité de l’Acte unique européen qui a instauré la libre concurrence dans le Marché intérieur. Et depuis ses bienfaits se succèdent, même si trop souvent des aveuglements politiciens entravent sa route. Et notamment en France, où le communisme a du mal à mourir.

L’Acte unique a supprimé les monopoles, y compris bien entendu celui de la Sécurité sociale. Mais si la France a bien respecté la règle en faisant voter toutes les lois qui abrogent celui-ci, elle a inventé par sa justice des jurisprudences criminelles qui privent les Français des bienfaits de la concurrence. Ce faisant la justice ne faisait qu’obéir aux politiciens, mais nous sommes là en présence d’une honteuse trahison d’un pays par ses « élites ».

Il n’en reste pas moins qu’il n’y a plus de monopole de la Sécurité sociale et que les Français, à commencer par les travailleurs indépendants, pour qui la démarche est plus facile, se libèrent de plus en plus des griffes du Minotaure. Demain, la « Sécu » ne sera plus qu’un mauvais souvenir, un cauchemar même pour beaucoup, et la France redeviendra la France. C’est bien, c’est beau, c’est grand d’être la France, comme disait quelqu’un qui a compté plus que beaucoup d’autres dans l’histoire de notre pays. Mais – et c’est bien dommage – il n’a pas eu de successeur !

Claude Reichman

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LA CONTRE-ATTAQUE

Ce blog a l’ambition de changer de paradigme.

Ce qu’il fut :

Un site de dénonciation, à travers mes aventures personnelles, du harcèlement fiscal, de la terreur fiscale installée volontairement, de l’impunité absolue des agents du fisc, de la complicité de la justice et de la population au cerveau lavé par la propagande. Des lettres de cachet que sont les notifications de redressement, de l’arnaque de l’égalitarisme qui n’est que l’excuse mise en avant par les hommes de l’Etat pour nous piller au profit d’une caste protégée qui se la coule douce au chaud et à l’abri des vicissitudes de la vie que nous prenons en pleine gueule à sa place.

Ce qu’il est :

Un constat au jour le jour, au rythme de l’actualité, des effets de la situation que nous avons dénoncée. La perception du mensonge comme méthode de gouvernance, de la violence fiscale comme arme de soumission au même titre que les fusils, des feux allumés pour monter les Français les uns contre les autres pour les diviser au profit des hommes de l’Etat et de leur caste.

Bref, un projecteur qui éclaire non seulement les scènes qui se déroulent sous nos yeux, mais aussi leurs coulisses.

Le bilan :

Ce blog n’a pas de “lecteurs”, il n’a que des amis fidèles pour la plupart, ou des ennemis irréductibles hélas non moins fidèles. Cela lui suffit.

Ce qu’il veut devenir :

Le ring de la contre-attaque, pour moi et pour nous tous.

Le temps est venu où les menteurs doivent perdre, doivent être mis en face de leurs responsabilités, nous allons nous y employer.

Aujourd’hui le tableau du résultat de leurs stratégies est visible, il saute non seulement aux yeux de tous, mais à leurs gorges, et ça fait mal, ça étouffe, ça révolte, ça va tuer si nous ne faisons rien.

L’objectif :

Eviter la violence.

Que ce soit clair, quand le pays est en paix et va bien, ce sont les mêmes Français qui le composent que quand, comme aujourd’hui, il va mal.

Les tricheurs et les violents existent toujours, partout, seule l’honnêteté, l’ouverture, la vérité et la transparence peuvent les contenir. Il est inutile d’espérer les éradiquer, qui plus est la plupart ne sont qu’opportunistes et sans un milieu favorable à leur violence ils n’existeraient pas.

Il n’y a aucune différence entre la violence policière et la violence des casseurs, les deux signent l’échec de l’organisation sociale. En ce sens la bande de Macron ne vaut pas mieux que celle de Mélenchon ou Le Pen.

Les hommes de main qu’ils obéissent à un pouvoir dépravé, les flics, ou à une population exaspérée, les casseurs, sont tous les mêmes, le devoir de la société est de les contenir.

Les moyens :

Ce sera la justice. Il n’y en a pas d’autre. La justice universelle, celle de Voltaire et de ses amis. Celle qui a compris que la propriété individuelle est le seul rempart de l’homme face à tous les dangers. Celle qui sait que rien ne peut être obtenu autrement que par le mérite. Qui sait que l’égalité n’existe pas, que cela implique pour le plus fort le respect dû aux plus faibles, mais ne peut pas aboutir à une dictature des plus faibles.

Celle qui recherche d’abord la vérité, à qui il est interdit de mentir, de dissimuler.

Tout cela n’est que notre constitution, rien de plus.

Comment ?

Comme au début, par l’usage de mes mésaventures mises au service de tous.

Les choses étant consommées, je peux rapporter la preuve de mon parcours humain et professionnel avant que les prédateurs de l’Etat soient arrivés accidentellement chez moi, comme ils sont arrivés ou arrivent chez d’autres, demain chez tous.

Vous trouverez avec ce lien mes conclusions devant la 17ème qui commencent par un récapitulatif, que j’espère humble, de ce que je suis et de ce en quoi je crois : LIEN

Alors à partir de là j’entends démontrer comment et pourquoi les hommes de l’Etat ont fait de moi un paria fiché, ont volé mes biens, détruit ma vie et ma possibilité de continuer à vivre dignement par rapport à mon travail et à mes engagements sociétaux.

Je vais faire cela devant le Tribunal Administratif, complice de ma descente aux enfers, en toute transparence. JE LES ACCUSE de meurtre social.

J’espère que cet exemple sera compris, il s’incèrera inévitablement dans l’actualité.

Donc à bientôt pour cette aventure.

Bien à vous. H. Dumas

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