Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

L’indécrottable Monsieur Hollande

Parlant de la Grèce, ce petit pays en faillite chronique, qui hurle préventivement à la douleur que va lui causer sa fessée économique imminente, notre ersatz de président déclare : “Ce ne sont pas les lois grecques pour financer les pauvres qui me choquent, c’est le fait que la Grèce ne fasse pas assez payer ses riches”.

Cette phrase résume la pensée qui anime nos professionnels de l’achat des voix démocratiques menant au pouvoir depuis une quarantaine d’années.

Leur clientèle ce sont les pauvres, dont la multiplication exponentielle est pour eux la garantie de conserver le pouvoir, au détriment des acteurs économiques, appelés “riches” pour la cause.

Il est clair que pour certains la pauvreté est indépendante de leur volonté, qu’elle est liée aux impondérables de la vie. Pour d’autres elle n’est que la conséquence de la façon dont ils ont mené leur barque. Pour les deux elle est la résultante de l’insécurité de la vie, subie ou provoquée.

Prenons pour hypothèse que tous ceux qui sont pauvres doivent être aidés indifféremment, sans liaison avec les motifs les ayant plongés dans la misère. Pourquoi pas ?

Est-ce alors un problème de richesse qui se pose? Bien sur que non, c’est un problème de sécurité face aux aléas de la vie qui est en cause.

La vraie différence de vie est entre ceux à qui la sécurité est garantie et “les autres”.

Paradoxalement, dans “les autres” se trouvent les pauvres, mais aussi les acteurs économiques, “les riches”, dont la fortune est évidemment instable, susceptible de leur échapper à tout moment, dans son intégralité, sauf si par une alliance mal saine, corruptrice, ils se sont assurés la protection des élus, de la force.

Ainsi, en réalité, la société se décline de la façon suivante :

les privilégiés absolus, ceux qui possèdent contractuellement la sécurité. Cette sécurité peut se chiffrer économiquement. Par exemple, pour un professeur de lycée, dont la retraite assurée, après un parcours professionnel lui aussi assuré, est d’environ 34.000 € annuel, ce revenu représente, dans la vraie vie, l’accumulation d’un capital de 1.500.000€ au seul service de cette rente. Sans compter, en plus, le capital accessible à l’aide du crédit pendant une carrière à l’abri de tout aléa. L’ensemble peut être considéré comme une fortune réelle. Ce professeur est réellement riche, sa richesse est liée à la sécurité contractuelle de sa vie.

les privilégiés relatifs, ce sont ceux qui n’ont pas accès à la sécurité contractuelle totale, mais qui disposent de garanties conséquentes sur les points de faiblesse mortifère que sont la maladie ou le chômage. Ce sont les salariés et évidemment la plus grande part des élus.

les manants, constamment exposés aux risques de la vie, ce sont les acteurs économiques indépendants, industriels, commerçants, professions libérales… Le capital est leur outil de travail. L’insécurité leur passion, leur moteur, qu’ils assument.

Mais, dès qu’ils accumulent du capital, pour les besoins de leur activité, il leur est aussitôt confisqué, ce qui rend leur situation chroniquement fragile.

La plus grande part de cette confiscation sert à garantir les privilèges des deux catégories de privilégiés ci-dessus, alors que le prélèvement se fait au nom de la catégorie des miséreux, ci-dessous.

les miséreux, issus de la classe des manants ou des privilégiés relatifs, ils sont dans le bas de l’échelle. Ils ne récoltent qu’une infime partie des prélèvements réalisés sur la classe des manants, mais ils sont nécessaires à la justification de la levée de ces prélèvements. Pour eux l’enfer c’est ici, immédiatement. Il leur reste le paradis….pour plus tard, s’ils y croient…

La perversité de l’indécrottable Monsieur Hollande

Monsieur Hollande accuse et dépossède “suicidairement” les manants, qu’il appelle cyniquement les riches, en les privant de leur outil de travail, le capital, au profit de la sécurité des privilégiés du système, les fonctionnaires et assimilés.

Au lieu de tenter de répartir plus égalitairement la sécurité, d’en enlever à ceux qui en ont trop et d’en donner un peu à ceux qui n’en ont pas assez, il s’acharne sur l’outil économique indispensable qu’est le capital.

Ce faisant, il se prive du développement économique qui pourrait lui permettre d’espérer une amélioration générale de la sécurité économique qui bénéficierait aux miséreux, dont il se prétend le protecteur.

Sa perversité va plus loin encore.

L’organisation sociétale qu’il prône — la sécurité totale pour les siens acquise sur le vol du capital indispensable aux acteurs économiques — est si stupide, si loin des réalités de la vie, qu’elle ne peut qu’être imposée par la force.

Voilà donc Monsieur Hollande qui, dépositaire de cette utopique organisation, se transforme en dictateur au service de l’abstraction.

Mais, plus il impose, plus la réalité s’impose, plus son objectif s’éloigne, plus sa dictature se renforce.

Le condensé de cette folie est entièrement inclus dans le contrôle fiscal, tel qu’il est organisé, tel que nous le dénonçons depuis maintenant cinq ans.

Inutile de vous dire que voir le système toucher enfin le plus grand nombre et non les quelques malheureux précurseurs que nous étions, nous rassure. Nous n’étions donc ni fous, ni tricheurs, simplement les éclaireurs sacrifiés d’un génocide économique à venir.

Pour tous aujourd’hui : perte de la liberté de penser, de s’exprimer, flicage du net, de la téléphonie, limitation drastique de l’usage de la monnaie.

Tout cela pour continuer à financer la sécurité totale de quelques-uns, des privilégiés du système, au détriment de l’intérêt économique de tous.

N’ont-ils pas compris que la sécurité totale est un fantasme ? Que l’homme n’est ni le chêne ni le granit, que la sécurité n’est pas pour lui, qu’en faire un objectif est la certitude de s’exposer à une insécurité décuplée.

Non, l’indécrottable Monsieur Hollande ne l’a pas compris, il dépossède les riches de leur outil de travail, il le transfère à lui-même et à ses amis les privilégiés de la sécurité.

Ils vont s’écraser dans le mur de la réalité comme des merdes. Après, et c’est dommage, nous avoir assassinés sans aucun remord, en croyant même poursuivre un objectif idéal.

On a déjà connu ça. Mais, le passé est inutile à l’homme, il ne lui sert hélas qu’à des fins de poses culturelles prétentieuses.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 865 vues

Boat-people, sauve qui peut (VIDEO)

Bonjour,

Le lien pour : le billet qui fâche

Le lien pour : la citation qui flingue

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
3 251 vues

Schizophrénie collective (version papier, suite et fin)

Pour ceux qui n’ont pas les quinze minutes nécessaires pour regarder une vidéo, ou à qui ma tête ne revient pas, voici la version papier de la réflexion sur la schizophrénie collective.

L’homme est alternativement solitaire ou grégaire, tout comme l’étourneau qui peut vivre seul ou en groupe.

Dans le premier cas il est libre de son comportement, dans le deuxième cas il est l’otage d’un comportement collectif. Ces deux comportements s’imposent à nous. Ils sont susceptibles de connaître des disfonctionnements.

Une maladie comportementale individuelle répertoriée est la schizophrénie.

Lorsqu’elle touche le comportement individuel, elle comprend trois étapes :

Première étape : une distorsion de la réalité. Le malade, inconsciemment, croit réelles des observations ou des situations qui ne le sont pas. Il construit, à partir de ces faits irréels, un monde imaginaire qui s’impose à lui, qui interfère sur le monde réel que souvent il perçoit aussi.

Deuxième étape : la déstructuration.  A partir de ces fausses appréciations, le raisonnement du malade et ses actions vont perdre toute rationalité. Ou peut-être est-ce l’absence de rationalité qui lui fait distordre la réalité. Je ne suis pas assez compétent pour affirmer l’ordre des choses, mais, quoiqu’il en soit, la déstructuration intellectuelle et cognitive est incontournable.

Troisième étape : l’isolement. C’est la phase négative qui va voir le malade perdre tout contact rationnel avec l’extérieur et entrer dans un processus qui l’entrainera vers la mort.

Cette maladie comportementale individuelle peut-elle toucher un comportement collectif ?

Le livre de Ian KERSHAW “Hitler” m’amène à penser que oui. Je ne me suis pas encore remis du choc. C’est pourquoi j’y reviens, et j’y reviendrai.

Les faits se sont passés en Europe, donc chez nous, il y a peu. Voici ce que j’en ai compris :

Première étape : dès 1920 le DSP et le NSDAP véhiculent les idées complotistes. Le racisme alors n’est pas significatif de la même ignominie qu’aujourd’hui, il fait partie de la pensée commune.

La distorsion par rapport à la réalité sera, d’abord de lier le complotisme au racisme, puis d’imaginer que l’éradication de la race accusée de complot permettrait de régler tous les problèmes que rencontre une Allemagne vaincue et ruinée.

Hitler, s’étant, dès 1920, opportunément mis en avant sur ces sujets, n’aura qu’à les déclamer avec conviction et un certain succès, pour être porté par l’ensemble du pays lorsque celui-ci aura majoritairement fait siennes ces thèses : “Le juif est l’ennemi de l’Allemagne, il l’a ruiné à l’occasion d’un complot mondial, son éradication permettra à la race supérieure allemande d’accéder à l’avenir qu’elle mérite”.  

C’est à ce moment, face à l’irréalité de cette construction intellectuelle adoptée par la majorité, que, de mon point de vue, on peut diagnostiquer  les premiers symptômes d’une schizophrénie du comportement global.

Deuxième étape : Ces pensées imaginaires envahissent majoritairement l’Allemagne. Alors, la distorsion du réel n’a plus de limite, la déstructuration intellectuelle et cognitive de l’organisation politique qui s’en suit amène Hitler au pouvoir.

Celui-ci agressif, violent, mais falot, sera incapable de donner un sens aux folies qui l’ont porté au pouvoir. Evidemment, puisque la folie ne peut pas avoir de sens.

Libre cours est alors donné aux ambitieux, sous la réserve expresse qu’ils s’alignent, voire qu’ils surenchérissent, sur les distorsions cause de la maladie.

L’irréel s’empare de tous les rouages de l’Etat, personne n’en n’a conscience, tous croient aller vers un avenir meilleur. La schizophrénie est de mon point de vue totale.

Troisième étape : L’isolement. Ainsi structuré, l’Etat Allemand perd tout contact rationnel avec le reste du monde démocratique sain.

La maladie va emporter le pays sur la voie du suicide collectif sous la forme d’une guerre avec, tout simplement, le reste du monde.

J’imagine que cette situation pourrait aisément être analysée ailleurs dans le monde. Je crois donc qu’il est possible d’affirmer que le comportement collectif peut parfaitement contracter une maladie, tout particulièrement cette grave maladie comportementale qu’est la schizophrénie.

Cette conclusion permet de regarder les errements actuels de la France sous un nouveau jour. La France serait-elle tout simplement malade. Son comportement global peut-il être suspecté de porter en lui les symptômes de la schizophrénie collective ?

J’ai des soupçons très forts que ce soit le cas. Voyons les faits.

Première étape : Depuis 1970, une idée s’est répandue qui consiste à prétendre qu’un complot des riches viserait à ruiner le pays et à mettre en esclavage sa masse laborieuse. Face à cette situation il suffirait de prendre aux riches leur capital et de le redistribuer à la masse laborieuse, dont la qualité et la prospérité serait ainsi assurée.

L’irréalité de cette construction intellectuelle est affligeante.

C’est mal connaître les riches et leur égo surdéveloppé de les croire capables de s’unir en complot. Chacun d’eux veut tout pour lui, c’est d’ailleurs ce qui fait leur extrême faiblesse.

Par ailleurs, comment déterminer les riches ? Qui sont-ils ? Et surtout, comment déterminer lors de la redistribution ceux qui la mérite et ceux qui, quoiqu’il en soit, la perdront ? Tout cela est hors réalité.

Deuxième étape : Même punition que pour l’Allemagne de 1930.

“Faisons payer les riches, répartissons leur richesse” est aujourd’hui la pensée majoritaire et directrice qui a porté au pouvoir ceux qui la prétendent vraie, opportunément, depuis 1970 : les énarques. Elle est le signe de la maladie.

Cette folle pensée n’ayant pas de sens, ceux qui s’en sont emparés sont incapables de structurer l’Etat dans le sens de cette pensée.

Tout comme à l’époque en Allemagne, les ambitieux n’ont qu’à s’appuyer sur cette irréalité, voire surenchérir sur elle, pour accéder ou conserver le pouvoir politique lucratif.

Mais, ils doivent compter avec la déstructuration intellectuelle et cognitive de l’Etat provoquée par l’adoption de ce schéma irréel comme dogme politique. Les choses se compliquent pour eux.

Ceux qui comme moi, ils sont des milliers, croient pouvoir appréhender rationnellement les difficultés qu’ils affrontent du fait de la déstructuration de la société, se retrouvent face au vide, face au désordre.

La justice ne fonctionne plus, l’administration ne fonctionne plus, c’est le règne des réseaux, des petits chefs, de la chienlit, de la corruption.

Troisième étape : L’isolement. C’est la prochaine étape.

Cette irréalité étant vue comme réelle, il n’est que deux possibilités. Le comportement collectif, aujourd’hui malade, guérit ou s’enfonce dans la maladie. Nous le saurons dans les mois ou les prochaines années.

La guérison étant rarissime, tout porte donc à croire qu’il faudra aller au bout de la souffrance. Les syndromes de l’isolement sont patents, celui-ci ne devrait pas tarder.

Puis, ce sera le suicide collectif. Prendra-t-il la configuration d’une guerre civile ou d’une guerre extérieure, c’est prématuré pour le discerner.

Quel homme ou quelle femme le pays va se donner pour cette terrible issue ?

Où, un éclair de lucidité fera-t-il table rase de cette pensée majoritaire irréelle, et la remplacera-t-il par la vérité et la réalité, laissant espérer une guérison ?

Evidemment je n’en sais rien. Je sais par contre que la raison n’a plus cours aujourd’hui.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
2 273 vues

Schizophrénie (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
1 864 vues

Schizophrénie collective

J’avance, pas à pas, dans la lecture du colossal livre d’Ian Kershaw : “Hitler”. Souvent je dois reprendre mon souffle, tant la situation interne à l’Allemagne qu’il décrit me parle, m’interpelle.

Je frissonne et souffre mille maux, page après page. J’ai l’impression d’être dans la peau de ceux qui sont anéantis, de reconnaître ceux qui les pourchassent. Il m’arrive de rester prostré dans mon fauteuil, l’œil dans le vague, pensant : “mais alors, tout est perdu”.

L’Allemagne de 1930 à 1940 n’a qu’un mot d’ordre, simple, sans explication, sans base, que tous répètent en boucle : “c’est les juifs”. Elle n’a qu’une solution, elle aussi simple, sans base et sans explication : “faut les virer”.

Ces deux phrases ridicules, qu’objectivement aucune personne munie d’une intelligence, même réduite, ne peut proférer sans s’étonner elle-même de leur médiocrité simpliste, vont déclencher une des pires catastrophes humaines. Des souffrances dont, seulement en y pensant, on ne sort pas intact, dont on ne peut même pas imaginer la réalité sans être malade, terrorisé, désespéré.

La particularité de ces deux phrases, réductrices et suicidaires, est qu’elles ne sont tout simplement pas transformables en réalité. Elles ne correspondent à rien de possible. Et pourtant, tout un peuple va les croire possibles.

Cette impossibilité va se traduire par une absence de décision et, paradoxalement, c’est cette absence de décision qui va rendre possible l’impossible.

Devenu un mème, “c’est les juifs, faut les virer”, va se répandre sans ordre, sans réelle loi, hors structure, de façon aléatoire au fil des ambitions des acteurs d’une organisation politique totalement déstructurée, jusqu’à devenir la structure par défaut.

C’est hallucinant. Hitler ne donnera jamais d’ordre précis pour la réalisation de cet objectif, pour lequel il ne trouvera aucune solution, évidemment.

Ainsi, au nom de ces deux phrases débiles tout va être tenté et tout va se heurter immédiatement au vide de l’irréalisable, que ce soit pour ceux qui agirent ou pour ceux qui subirent. Ce vide est celui de la folie, tout simplement.

Il s’agit d’un cas de schizophrénie où la pensée collective perd de vue la réalité, sans en avoir conscience, se déstructure, puis se fourvoie dans des actions incohérentes et suicidaires.

Ici, la solution, imaginée au départ comme un déplacement de population, ne pourra pas voir le jour. Mais, les conséquences catastrophiques des essais de sa mise en œuvre auront de telles répercussions que la vie de ceux qui seront pris dans ce piège sera dévalorisée au point que leur disparition s’imposera naturellement.

En réalité, l’horreur collective naît de l’impossible accès à une folle idée adoptée par la majorité.

C’est une sorte de bousculade panique, purement intellectuelle, qui s’empare d’un groupe fuyant une terreur ou poursuivant un objectif totalement inaccessible. La rencontre de cette pulsion erronée de la pensée et de la réalité incontournable est le facteur de l’horreur. Celle-ci est alors illimitée, sans maîtrise possible jusqu’à la destruction totale du groupe atteint de ce mal. Car, il s’agit d’une maladie, mortelle.

En règle générale, la schizophrénie entraine la mort, le plus souvent par suicide. J’imagine que lorsqu’elle est collective les conséquences sont les mêmes pour le groupe contaminé.

Pourquoi ce livre, “Hitler”, qui provoque ce constat, remet en question ma propre vie, ma vision du monde et de la société.

Parce que, s’il on convient qu’il n’y a jamais de donneur d’ordre de l’horreur, qu’elle est le fruit d’une maladie collective, d’une schizophrénie de masse, il ne peut donc pas se trouver d’homme ou de structure pour juger ou limiter la survenance de cette horreur.

Et ça, c’est vraiment un problème qui me touche particulièrement, profondément, qui va au cœur de ma croyance en la légalité, en la loi, en la justice.

Aujourd’hui

Notre société rabâche en boucle deux phrases aussi ordinaires et irréalisables que celles dont, en son temps, les allemands s’étaient entichés. Elles sont devenues un mème.

Il s’agit de “c’est les riches”, et “il faut redistribuer”.

Personne n’est en mesure d’imaginer une organisation cohérente qui permettrait de mettre en oeuvre dans la réalité, de manière rationnelle, la concrétisation de la pulsion qui porte ces affirmations. Ces phrases ne correspondent à rien de possible.

D’ailleurs, personne ne donne d’ordres réels dans ce sens. Aucun parti politique n’accompagne ces incantations d’un programme crédible à ce sujet. Tous restent dans le “il faut”, comme Hitler en son temps. Pourquoi aller plus loin puisque “il faut” suffit à l’électeur ?

On peut constater que, bien qu’elles sous-tendent toute la pensée politique, ces idées n’apparaissent nulle part dans notre constitution ou dans nos lois.

Impossible à structurer, ces “phrases-croyances” servent pourtant journellement de base à la contrainte de certains sur d’autres. De ceux qui considèrent qu’ils doivent bénéficier de la redistribution et imposer aux autres moins de richesse, sans que cela puisse être rationnellement organisé. Elles sont l’arme des ambitieux.

En leur nom, bureaucrates et élus agissent journellement assurés de l’impunité liée à ce type de programme irréel, mais adopté par la majorité.

Tout comme leurs ancêtres allemandes, ces phrases sont porteuses de l’horreur.

Horreur qui, chez moi et chez bien d’autres, a déjà frappé. Soudain, je comprends qu’effectivement la situation n’a pas de réalité, que je suis pris dans ce vide qui précède la folie du groupe, dans lequel nul ne peut intervenir puisqu’il s’agit d’un espace souhaité par tous, mais inaccessible, donc sans référence au réel, irréel pour de vrai.

Ce que j’ai, jusqu’à ce jour, considéré comme une fin n’est en fait qu’un début.

Plus l’irréalité de ce concept va apparaître, plus l’horreur va s’intensifier, plus cette irréalité va attirer les fous et anéantir la raison, c’est ce que je viens de comprendre.

J’avoue que c’est désespérant. Désolé de vous faire partager ce désespoir. J’ai une pensée émue pour ceux qui prêchent encore la raison, ils s’exposent inutilement.

Le groupe France entre en folie, il poursuit un but qui ne peut pas exister, cela l’entrainera à tous les excès, les pires.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 973 vues

Harcèlement (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 340 vues

Mon écureuil est un con

Une fois n’est pas coutume, je vous propose un instant d’écologie.

Allons, l’âme légère, observer la nature. Ce monde où, à l’exception des vaches qui pètent et trouent la couche d’ozone, tout n’est que calme, bonheur et volupté.

Mon père, en 1955, a bâti une maison sur un terrain en l’état de garrigue. Quelques chênes rabougris, du romarin, des ronces, pas d’eau, des merles et des grives à la saison, de rares tortues, des lézards et des scorpions.

La trace ancienne de l’homme, d’une culture de la vigne en terrasse, murs et plans de vignes sous forme de simples vestiges, et des amandiers. Important les amandiers. Certains, greffés, donnant de délicieuses amandes, d’autres, sauvages, ne produisant que des amandes amères. Tous, magnifique éclosion de fleurs en Février et Mars.

Entreprenant, mon père a défriché et planté, ses voisins ont fait de même.

L’eau a jailli, par milliers de mètres cubes, du débordement  des fosses septiques. Pins sylvestres et autres résineux, plantes d’agrément, et même gazon pour les plus optimistes, se sont substitués à la garrigue. C’est vert, c’est beau, c’est riche.

Le monde animal a suivi l’évolution. Sont arrivés, entre autres, les pies, les palombes sédentaires, les chenilles processionnelles et les écureuils.

Devant la fenêtre de ma salle de séjour un amandier greffé, au delà une dizaine de pins formant une mini forêt.

Cet amandier donne des “Princesses”, délicieuses, plusieurs kilos par an, que nous dégustions avec un immense plaisir tout au long de l’année, d’abord fraîches puis plus tard sèches.

La mini forêt a accueilli plusieurs familles d’écureuils.

IMG_0666

Les premières années qui ont suivi leur arrivée nous avons partagé, à notre corps défendant, la récolte d’amandes. Puis, ils ont commencé leur récolte alors que les amandes, pas encore mures, n’étaient que gélatine, amputant la notre ne laissant que les amandes les moins accessibles.

Flattés et rassurés sans doute par notre mine béate face à leur beauté et à leur ballets aériens dans notre mini forêt, ils ne sont plus farouches, ou nettement moins. Au point, l’année dernière, d’avoir récolté prématurément toutes les amandes, ne nous en laissant que quatre.

Cette année, c’est le pompon. Au moment où j’écris ce billet, les écureuils ont dévoré toutes les fleurs, ne laissant même pas à l’amandier le temps de produire un semblant d’amande. Une véritable catastrophe écologique, vous en conviendrez.

Nous n’aurons pas d’amande, mais eux non plus. Ah, la nature…. Quel bordel.

Bercy est une immense cage à écureuil.

La beauté physique et aérienne en moins, les agents de Bercy sont des écureuils. Ils n’hésitent pas à dévorer les fleurs de l’arbre économique avant même que celui-ci ait pu donner des fruits.

Bercy est à l’état de nature, Bercy est animal, la réflexion de l’homme n’a pas plus cours à Bercy que dans mon amandier.

Quand je pense que l’écureuil est le symbole de la banque chérie des français… Je rêve.

En France

Comme chez moi, chez nous tous la récente transformation de l’état de misère naturel, endémique, des siècles passés en richesse globale, grâce au travail de quelques-uns, a généré l’avènement généralisé de l’homme-écureuil.

La France, comme le reste du monde, n’avait connu au cours des siècles passés que vie difficile, travail, abnégation, maladies et morts prématurées. Puis, soudain, une réussite incroyable a complètement transformé notre vie.

Quelle est la part de hasard et la part de mérite dans ce résultat ? C’est assez difficile à dire.

Mais, ce qui est certain, c’est que ce changement de notre environnement a profondément modifié la psychologie de la majorité des habitants de ce pays. La plus grande part s’est indéniablement transformée en écureuils dévastateurs, certes au charme ravageur, mais dévastateurs.

Nous n’aurons plus d’amande, plus de fleur, notre avenir sera fait de branches nues et pathétiques, jusqu’à ce que la misère reprenne le dessus, chassant vers d’autres cieux, vers d’autres paradis, les écureuils, ne nous laissant que la gestion du sinistre dont ils portent la responsabilité : “Pourtant que la montagne est belle, comment peut-on s’imaginer…”

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
3 270 vues

Question Prioritaire de Constitutionnalité (Q.P.C.)

Tous ceux qui ont eu à affronter un contrôle fiscal savent qu’il se déroule à l’intérieur d’une zone de non droit.

Ils savent aussi que ce contrôle les a propulsés dans un monde de souffrance et de malheur injuste, démesuré, hors de toute humanité.

Face à cette situation chacun choisit sa réponse.

– Certains se soumettent et perdent tout avenir, tout espoir.

– D’autres fuient, loin de ce pays de tortures fiscales.

– D’autres encore se suicident.

Pour ma part, j’ai décidé de témoigner et de lutter avec les armes de la loi, tel que l’ont fait les dissidents russes en leur temps.

Cela n’est pas facile, la justice n’est pas vraiment prédisposée à choisir l’équité plutôt que la loi.

Or, la loi fiscale est établie en vue de l’oppression fiscale et non de l’équité. Donc problème. Mais bon, la persévérance donne au temps les moyens du regroupement des victimes et de la pression sur les bourreaux.

Dans cette optique, j’ai saisi l’AJE (Agent Judiciaire de l’Etat). La saisine est accessible avec ce lien : LINK

En l’état de la loi, cette saisine est impossible, elle devait donc être accompagnée d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité, que je reproduis intégralement ci-dessous.

Ainsi, le législateur pourra, en toute connaissance de cause, se prononcer sur l’illégalité actuelle des contrôles fiscaux.

S’il modifie la loi, ce sera un grand pas vers l’équité et la justice. S’il refuse, la fuite s’imposera.

La Q.P.C. :

“A Madame ou Monsieur le magistrat

                           chargé de la mise en état

RG N° 15/01409

 CONCLUSIONS A L’APPUI DE DEUX

QUESTIONS PRIORITAIRES DE CONSTITUTIONNALITE

POUR :

 Monsieur Henri Dumas, Architecte,

Né le 2 Août 1944 à Gaillac (81600). Marié, de nationalité française, architecte

 Madame Micheline DUMAS,

Née le 14 juillet 1948 à Rochefort sur Mer (17), mariée, de nationalité française, sans profession

Demeurant ensemble à Sète (34200), 634 Chemin de La Mogeire

Ayant pour avocat :

Demandeur à la question prioritaire de constitutionnalité

CONTRE :

 L’agent Judiciaire de l’Etat, domicilié au Ministère de l’économie et des finances,

6 rue Louise Weiss à Paris – 75703 PARIS CEDEX 13 –  

 Ayant pour avocat :

Me Fabienne DELECROIX

Avocat au Barreau de Paris

11 rue Roquépine 75008 Pairs

Vestiaire : R229

                                   PLAISE AU CONSEILLER DE LA MISE EN ETAT

En application des dispositions de l’article 61-1 de la Constitution et de la loi organique 

2009-1523 du 10 décembre 2009, codifiée sous les articles 126-1 et suivants du Code de procédure civile, le demandeur à l’honneur de soulever les deux questions prioritaires de constitutionnalité ci-après exposées :

 La première relative à la constitutionnalité des textes régissant les contrôles fiscaux découlant des lois annuelles de finances, exprimés dans le Livre des Procédures Fiscales aux articles L55, L57 et L61-B.

 La deuxième relative à la constitutionnalité des textes régissant la saisine obligatoire de l’Agent Judiciaire de l’Etat, article 38 de la loi n° 55-366 du 3 Avril 1955.

1er constat :

L’évaluation de la fraude fiscale oscille entre 40 (sénat) et 160 (SFP) milliards d’Euros par an. Ces montants annoncés ne sont accompagnés d’aucune méthode de calcul. Il s’agit de projections qui font l’objet de communiqués de presse, informations globalement reprise et considérée comme exactes par la population.

2ème constat :

La maitrise des dépenses de l’état s’avère difficile, voire impossible. En effet, l’état ne parvient pas à  ramener son déficit dans la tranche des 3% de son PIB, comme le lui demande la Communauté Européenne, en dépit de ses engagements. Par ailleurs, la Cour des Comptes établit chaque année un rapport dénonçant les dérives des dépenses de l’Etat.

Les conséquences :

Les rehaussements fiscaux sont devenus l’une des variables d’ajustement du budget de l’Etat. En effet, chaque année, le Ministre des Finances établit un objectif de répression fiscale, dont le but est notamment d’ajuster le montant des sanctions liées aux contrôles fiscaux aux besoins non maitrisés du budget de l’Etat.

Pris entre une propagande cherchant à justifier un budget en déséquilibre et une répression musclée à qui il est donné libre cours, accompagnée d’objectifs chiffrés sans réelle justification, les français sont exposés à de nombreuses dérives.

Il est aisé de comprendre que, face à une situation pouvant rapidement dériver vers un sur-impôt arbitraire, le législateur démocratique à le devoir de veiller à ce que la répression fiscale — ainsi instrumentalisée — soit particulièrement encadrée par la loi.

Or, le contribuable est loin de disposer de garanties suffisantes.

Première question de constitutionnalité : Le droit à une justice équitable

La France a signé la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

Il ressort des articles 41, 47, 48 et 49 de cette charte, que “Tout accusé est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie” mais aussi : “le droit de toute personne d’être entendue avant qu’une mesure individuelle qui l’affecterait défavorablement ne soit prise à son encontre” et enfin : “Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement, et dans un délai raisonnable par un tribunal indépendant et impartial”.

L’article 66 de la Constitution dispose, sans équivoque possible, que l’Autorité Judiciaire est la gardienne des libertés individuelles, alors que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, visée par la Constitution, en son article 4 donne la dimension des libertés individuelles, qui ne sont limitées que par celles des autres, qui incluent indéniablement le droit au travail et aux activités commerciales et comptables.

Ce droit constitutionnel à une justice équitable dans la gestion des libertés fondamentales, incluant les activités professionnelles, est entravé par les articles L55, L57 et L61B du Livre des Procédures Fiscales.

En effet, lorsqu’à l’issue d’une procédure de contrôle fiscal, l’Administration Fiscale pense détecter une erreur ou une fraude, elle émet directement — conformément aux textes visés du Livre des Procédures Fiscales — une proposition de rectification qui peut être considérée comme : “une mesure individuelle qui affecte directement le citoyen contribuable”, puisqu’elle l’autorise à émettre ensuite un titre exécutoire, à savoir l’avis d’imposition.  

En procédant ainsi, l’Administration est en infraction puisque le contribuable est contraint de régler une dette, sans avoir pu bénéficier d’une décision de justice préalable provenant d’une juridiction indépendante et publique.

En ne permettant pas que le contribuable soit, avant tout titre exécutoire émis à son encontre, présenté publiquement devant un juge, les articles cités du Livre des Procédures Fiscales s’avèrent anticonstitutionnels.

Deuxième question de constitutionnalité : Le droit à l’égalité

L’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen dispose : “Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.”

Ce droit implique que lorsqu’un citoyen se trouve contraint d’engager la responsabilité d’une personne, ses droits soient les mêmes pour tous.

Or, la saisine de l’Agent Judiciaire de l’Etat, recours octroyé au citoyen en cas de litige avec l’Etat, est exclue en matière d’impôt et de douane.

En effet, l’article de la loi n° 55-366 du 3 Avril 1955 précise : “Toute action portée devant les tribunaux de l’ordre judiciaire et tendant à faire déclarer l’Etat créancier ou débiteur pour des causes étrangères à l’impôt et au domaine doit, sauf exception prévue par la loi, être intentée à peine de nullité par ou contre l’agent judiciaire du Trésor public,” est, de ce fait, non conforme à la constitution.

II – DISPOSITIONS LEGISLATIVES FAISANT L’OBJET DES DEUX QUESTIONS PRIORITAIRES DE CONSTITUTIONNALITE

La première question vise le déroulement des contrôles fiscaux pour lesquels, à l’issue du contrôle, le contribuable devrait pouvoir présenter publiquement ses arguments devant une Autorité judiciaire indépendante, avant que ne puisse être émis contre lui un titre exécutoire.

Sont particulièrement visés, pour inconstitutionnalité, les articles L55, L57 et L61B du Livre des Procédures Fiscales, issus de la Loi de finances.

La deuxième question vise l’inégalité devant la loi générée par la nouvelle rédaction restrictive de l’Article 38 de la loi 55-366 du 3 Avril 1955, et son inconstitutionnalité.

III – DISCUSSION

1) L’article 61-1 de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose :

« Lorsque, à l’occasion d’une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de cette question sur renvoi du Conseil d’État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé ».

2) L’article 23-2 de l’ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel modifiée par la loi organique n° 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative à l’application de l’article 61-1 de la Constitution prévoit que la juridiction saisie d’une question prioritaire de constitutionnalité statue « sans délai par une décision motivée » sur sa transmission au Conseil d’Etat ou à la Cour de cassation. Il est procédé à cette transmission si les conditions suivantes sont remplies :

« 1° La disposition contestée est applicable au litige ou à la procédure, ou constitue le fondement des poursuites ;

2° Elle n’a pas déjà été déclarée conforme à la Constitution dans les motifs et le dispositif d’une décision du Conseil constitutionnel, sauf changement des circonstances ;

3° La question n’est pas dépourvue de caractère sérieux. »

Les trois conditions précitées sont remplies et justifient de transmettre les deux questions prioritaires de constitutionnalité à la Cour de cassation.

  1. A) Les dispositions contestées sont applicables à la procédure, elles constituent le fondement des poursuites.

Les deux questions prioritaires de constitutionnalité posées sont d’une application directe au litige dont le TGI de Paris est saisi et imposent pour ce motif qu’elles soient transmises sans délai à la Cour de Cassation afin que le Conseil constitutionnel en soit saisi.

  1. B) Les dispositions contestées n’ont pas déjà été déclarées conformes à la Constitution dans les motifs et le dispositif d’une décision du Conseil constitutionnel.

Les dispositions contestées n’ont pas fait l’objet d’une décision du Conseil constitutionnel les déclarant conformes à la Constitution dans les motifs et le dispositif d’une des décisions qu’il a rendues à ce jour. Elles peuvent donc être soumises au Conseil constitutionnel pour qu’il se prononce sur leur constitutionnalité.

  1. C) Le caractère sérieux des questions posées

Le lien entre les principes constitutionnels invoqués et les dispositions législatives contestées a été établi dans le présent mémoire, le caractère substantiel des questions de constitutionnalité posées est évident, de leur appréciation dépendra inévitablement le jugement que rendra le TGI dans l’instance qui lui est soumise.

PAR CES MOTIFS,

Il est demandé au Tribunal de :

– prendre acte des questions prioritaires de constitutionnalité portant sur les dispositions des articles L55, L57 et L61B du Livre de Procédures Fiscales et de l’article 38 de la loi 55-366 du 3 Avril 2955  pour violation des principes constitutionnels auxquels il est porté atteinte,

– constater que les questions soulevées constituent le fondement des poursuites dont est saisi le TGI de Paris.

– constater que les questions soulevées portent sur des dispositions qui n’ont pas déjà été déclarées conformes à la Constitution dans les motifs et le dispositif d’une décision du Conseil constitutionnel dans des circonstances identiques,

– constater que les questions soulevées présentent un caractère sérieux,

– transmettre à la Cour de Cassation sans délai les questions prioritaires de constitutionnalité soulevées afin que celle-ci procède à l’examen qui lui incombe en vue de sa transmission au Conseil constitutionnel pour qu’il relève l’inconstitutionnalité des dispositions contestées, prononce leur abrogation et fasse procéder à la publication qui en résultera.”

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,60 sur 5 (5 avis)
Loading...
4 140 vues

Lettre ouverte à Madame Marie-José BENEDICTO

Madame,

J’accuse réception de votre lettre, envoyée recommandée avec accusé de réception, datée du 2 Mars 2015, reçue le 5 Mars 2015.

Je reproduis ci-dessous son intégralité

mise en demeure 02-03-2015Ainsi donc, vous me mettez en demeure d’avoir à vous payer 429 598 €, que vous rattachez, sans plus de précision, à l’IR de 2008 (rôle 91101). J’en déduis qu’il s’agit du redressement issu du contrôle fiscal de la SCI Mirabeau, sans que j’en sois formellement sûr, tant le pillage de mes entreprises et de ma vie par votre organisation est intense et multiple.

Or vous ne pouvez pas ignorer :

-1- Que ce contrôle fiscal fait l’objet d’un pourvoi devant le Conseil d’Etat.

-2- Que les conditions dans lesquelles il s’est déroulé sont indécentes.

-3- Que vos contrôleurs ont abusivement, après avoir refusé mes droits à la preuve au cours du débat oral et contradictoire, interprété à leur façon mes décisions de chef d’entreprise en refusant une dépréciation de stock parfaitement justifiée, qui s’avère  avoir été tout à fait opportune en son temps et correspondre aujourd’hui à la réalité du marché.

-4- Que donc, ce redressement ne correspond à aucune autre réalité que celle d’être un sur-impôt, abusif et discrétionnaire.

-5- Que dans les mêmes conditions votre organisation a levé d’autres sur-impôts, tout aussi iniques et injustifiés, à l’encontre de moi-même ou de mes entreprises. Chaque fois le schéma est le même : en l’absence de toute fraude fiscale, le contrôleur invente une vision personnelle de l’économie de l’entreprise, à partir de cette invention il calcule un bénéfice imaginaire, qu’il taxe alors d’un impôt complémentaire tout à fait réel.

-6- Que l’ensemble des sommes qui me sont ainsi réclamées par votre organisation est non seulement dénué de tout fondement, mais dépasse largement la totalité de mes biens, après cinquante ans de travail dont la qualité et l’intégrité n’ont jamais été mises en doute par qui que ce soit.

-7- Que, par contre, les faux et les perversions de vos agents ont été largement mis à jour, sans hélas que les Tribunaux Administratifs, justice stalinienne, n’en fassent cas, vous donnant raison, systématiquement, contre toute logique de droit ou de justice.

Tout cela mérite réflexion et combat.

Réflexion

Je suis en train de lire un livre, que je vous recommande. Le titre en est “HITLER” l’auteur est M. Ian KERSHAW.

Cet ouvrage est fabuleux pour qui souhaite comprendre comment une société peut être prise de folie et détruire alors aveuglément certains de ses membres qui non seulement ne lui ont rien fait de mal mais qui plus est lui étaient utiles.

On découvre dans cet ouvrage qu’Hitler, “l’homme providentiel”, était un pauvre type qui ne pouvait pas se coucher avant une heure ou deux du matin, qui dormait jusqu’à 13H, qui ne pouvait pas se concentrer plus de quelques minutes sur un dossier. De ce fait, il ne participait pas à la gouvernance de son pays.

Il n’avait comme “qualité” que la force de hurler indéfiniment et en boucle que l’Allemagne était un grand pays, composé de grands hommes, qui avait droit à un grand espace et que, si ce n’était pas le cas, la faute en revenait aux juifs, à leur organisation mondiale.

Il se trouve que ce discours simpliste a convaincu, au départ une minorité, puis, plus tard, la grande majorité des allemands.

Ce discours, de 1930 à la nuit de cristal du 9 Novembre 1938, a été largement public. Les juifs étaient alors pris à partie par les allemands dans leur dimension économique plus que dans une optique raciale.

C’est dire que tant qu’il a été question de pillage, cela fut possible publiquement, c’est devant le regard de tous que les juifs ont été dépossédés de leurs biens et de leur droit au travail.

Hitler n’a pas eu à faire preuve d’un grand génie d’organisation — qu’il n’avait pas – en cette affaire. Des hommes peu scrupuleux se sont levés en son nom pour piller les juifs et s’approprier leurs biens.

Deux choses sont à noter :

– Le pillage n’est pas une source de revenu pérenne, une fois lancé sur cette piste le peuple allemand a été contraint de piller ses voisins pour se dissimuler sa faillite.

– Lorsque la folie d’Hitler l’a amené à aller au-delà du simple pillage des juifs, à leur génocide, il n’a pas pu continuer à le faire publiquement, il a dû dissimuler son action.

Comme quoi, le pillage peut-être accepté par la population, voire encouragé, mais pas la mise à mort, car nous entrons alors dans le sacré de la vie.

Vous-même, aujourd’hui, allez entamer ma mise à mort. Vous vous apprêtez à vendre mes biens personnels, meubles et un terrain, pour recouvrir une dette que vous avez inventée et qui est strictement liée à mes activités professionnelles.

En me propulsant sciemment dans la misère, à 71 ans, vous me tuez sciemment.

Vous allez être obligée de le faire discrètement. Tout à coup, vous êtes au-delà du simple pillage. Vous franchissez la ligne.

Combat

Hélas, je n’ai aucun moyen matériel de vous combattre. Je n’ai que ma plume et l’attention que veulent bien me porter mes lecteurs.

Mais, ne sous-estimez pas la force du témoignage.

Vous aurez à répondre devant la justice, où je vous poursuivrai pour pillage dès que vous allez mettre en route votre machine infernale. Certes, je suis bien conscient que mes chances d’obtenir gain de cause sont infimes, mais c’est cela qui fait tout le charme de la vie et de l’histoire des hommes.

Vous êtes face à vos responsabilités, ceux qui vocifèrent exigeant le pillage au nom du partage et du droit au confort pour eux, se reposent sur l’adhésion à leur thèse d’une bureaucratie sans âme. Plus tard, face au désastre, ils diront que ce n’est pas eux, qu’ils ne sont pas responsables, que c’est vous. Le droit de désobéissance existe, pensez-y.

A bientôt donc. Salutations. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
7 315 vues

Entre rêve et réalité, n’y a-t-il place que pour le cynisme ?

Tout commence en chacun de nous, très tôt, dès que notre prise de conscience individuelle  nous permet de comprendre notre présent et d’envisager notre avenir.

Alors, ce que nous pensons de nous, ce que nous en espérons, va se trouver confronté au regard immédiat des autres et à ce que, eux, perçoivent de nous et de notre avenir.

C’est à cet endroit que les choses se passent, c’est là que prend ou ne prend pas le ciment social, le bloc de béton social.

Pour certains, pas de problème, ils vont facilement réussir à adapter, au présent et au futur, leur vision personnelle d’eux-mêmes à la perception que les autres ont d’eux. Ils s’intègrent naturellement au groupe.

Sont-ils très nombreux dans ce cas ? J’en doute, mais … peut-être.

Pour les autres, deux cas de figure :

-1- Ils s’estiment plus que ce que les autres leur accordent.

Leur présent va être difficile. Leur avenir demandera une énergie hors du commun pour rattraper le retard. Est-ce souhaitable ? Quoiqu’il en soit, peu y arrivent.

Le plus souvent pour eux, la jalousie sera en embuscade. A tout moment elle trouvera à s’exprimer, empoisonnant leur rapport aux autres.

Ils sont les soldats de la contestation perpétuelle, les mal-baisés en boucle, les abonnés aux surenchères cyniques des politiques peu scrupuleux, qui savent que ce ne sont pas les promesses qu’ils font qui leur attirent cette clientèle mais son malaise personnel.

Ils arrivent assez facilement au point de non retour. Cet endroit où l’homme peut préférer la chute des autres — quitte à en payer le prix — à l’idée que ceux-ci lui sont — ou pensent lui être — supérieurs.

-2- Ils s’estiment moins que ce que les autres leur accordent.

La aussi la situation est difficile. La crainte de ne pas “être à la hauteur” va les hanter. Leur rêve va se limiter au trou de souris, paradis inaccessible.

Evidemment, les autres ne cessent de les mettre en avant, proportionnellement à l’idée qu’ils se font d’eux, ce qui les panique.

Le plus souvent pour eux, c’est la contrition qui est en embuscade. Ils ne cessent de renier leur réalité, se dévalorisant, mais dévalorisant aussi tous ceux qui sont comme eux : beaux, riches, intelligents, bien nés, etc…

Ils sont particulièrement dangereux, et aussi la proie des politiciens véreux qui voient en eux des complices exemplaires justifiant l’idée de rabaisser l’élite.

Tout à leur trouble, ils peuvent aller jusqu’à renier complètement leur réalité pour détruire leur image dont ils ne se sentent pas dignes. Mais aussi, ils peuvent exiger le même sacrifice de ceux qui ont la même image qu’eux.

Peu nombreux, ils sont particulièrement recherchés par les hommes politiques qui les exposent comme des bêtes de foire. Ils sont la caution qui justifie la traque de l’élite par les jaloux.

Dans les deux cas

L’harmonie collective va se trouver rompue. Pour qu’un groupe fonctionne correctement, il est nécessaire que chacun soit à la place qu’il mérite, mais aussi à celle qu’il souhaite.

Cette place peut dépendre de l’idée de justice du groupe, de sa capacité à répondre à cette problématique, mais lorsque son accès est parasité par une déviance individuelle, les choses se compliquent.

Le cynisme

Soyons objectifs, les deux cas de figure exposés ci dessus touchent une grande majorité d’hommes. Ils sont plus la norme que l’exception.

Or, globalement, nos hommes politiques, dont le cynisme est légendaire, font leurs choux gras de ces disfonctionnements personnels, les intensifiant au besoin.

Il n’est pas de jour sans que la propagande politique flatte la jalousie ou la contrition, pas de jour sans que ceux qui soufrent de ces désordres ne soient retournés sur le grill de leur souffrance, pour le seul bénéfice des politiques qui se moquent des conséquences générales ou individuelles de leurs manipulations.

Le cynisme est roi.

Alors que l’antidote est pourtant simple, il se nomme : la sincérité.

Un mot et une attitude qui n’ont plus court. Dommage.

Ceux dont je vous parle, chair à canon de nos politiques, qui cherchent simplement à se calibrer par rapport aux autres, finalement à se connaître pour mieux vivre, n’ont besoin, face à cette recherche, que de sincérité.

Elle seule leur permettrait, pas à pas, de s’intégrer à leur juste valeur dans le groupe social. Cette intégration réussie est le vrai lien social. Ce n’est pas un problème d’argent ou de consommation, juste un problème humain.

Jamais les propagandes politiques destructrices ne seront  assez haïes pour le mal qu’elles font à ceux, si nombreux, qui tout simplement se cherchent, cherchent la cohésion entre leurs rêves personnels et leur réalité gérée par les autres.

La sincérité sociale et politique est la clef nécessaire à la bonne marche d’une démocratie.

Il resterait toujours les indécrottables présomptueux, les prétentieux et les orgueilleux  jamais satisfaits de leur sort, aussi les sournois qui dissimulent sous une fausse modestie leurs ambitions, mais tout ceux-là sont une minorité, si visible qu’elle en est risible. Oublions-les.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 145 vues

L’ENFUMAGE FISCAL.

 

       Nom commun

       enfumage  masculin

  1. Action d’enfumer.
  2. (Figuré)Désinformationintoxication.

Depuis le début du 20eme siècle, tous les gouvernements sont passés maître dans l’art d’enfumer leur populations.
L’enfumage que l’on appelle aussi propagande fut d’abord utilisée, à outrance, par des dictatures fascistes et communistes.
Avec les résultats que l’on connait, qui se résument à fausser complétement l’opinion des gens et à leur faire prendre des « vessies pour des lanternes ».
Si cet enfumage commence dès votre enfance, votre libre arbitre disparait (ce qui est le but), votre cerveau est lavé de toute « impureté ».
Vous êtes lobotomisé, sans le savoir.
Vous allez donc applaudir, sans réserve aucune, à toute annonce, même si elle doit tuer votre voisin, sans vous rendre compte qu’elle finira certainement par vous.
Un bon petit lavage de cerveau conduit direct au fanatisme.
Là, c’est la réussite totale, le nirvana de toute dictature.
Hitler, Staline, Mao, pour ne citer que les plus connus, la liste serait trop longue, ont enfumé leur peuple pendant des décennies, se permettant les pires exactions sous les applaudissements redoublés des foules robotisées.
Nos démocraties ont vite compris les avantages de l’enfumage.
Nos élites françaises phagocytées par l’énarchie, spécialité typiquement française, comme le camembert, que le monde entier, soit disant, nous envie (exemple type de propagande), là, je parle de l’ENA et pas du fromage, mais qu’aucun pays ne veut imiter, nos élites donc ont vu, pour durer, tout l’avantage qu’il y avait à enfumer.
Durer, c’est continuer à se sucrer un max et faire croire, grâce à l’enfumage, que c’est pour votre bien.
Durer, c’est continuer à faire toutes les conneries possibles et imaginables, à son bénéfice, et faire croire, grâce à l’enfumage, que ces conneries transformées en avancées sociétales, sont faîtes pour vous défendre…
Bien sûr, pour que la fumée se répande bien, il faut l’appui des organes de propagandes, c’est-à-dire des médias, télé et presse écrites.
Quelques avantages fiscaux et quelques subventions (que vous payez) bien distribués, et hop, roule petit, la presse transmet comme un seul homme, votre version des « faits ».
Elle n’est pas belle la vie ?
Grâce aux médias, on peut nous plumer à vif, sans anesthésie, juste avec de la pommade, et le bon peuple d’applaudir. Et d’en redemander !
Arrivons, après ce long préambule, nécessaire, pour bien comprendre l’enfumage fiscal.
Le message que Bercy nous fait passer depuis des années, se résume en une seule phrase, simplissime : Si la France est en faillite, c’est la faute aux fraudeurs fiscaux.
Ce sont des salauds de capitalistes qui ne pensent qu’à leur pomme. Des salauds d’égoïstes qui mettent les autres sur la paille, uniquement pour le fun !
Bien sûr, ces fumiers de lapin, travaillent quasiment 18 heures par jour. Et alors ?
Bien sûr, ils ne prennent quasiment pas de vacances et passent des nuits sans sommeil en pensant à leur échéances. Et alors ?
Et la solidarité, ça compte pour du beurre ?
Revenons à nos moutons.
La France est en faillite, nos « chers » politiques, pour saupoudrer leurs électeurs privilégiés, programment des dépenses les visant exclusivement.
Comme, pauvre de nous, ils n’y a plus d’argent, on va déclarer qu’on va en trouver chez ces mauvais français, les fraudeurs.
Là, on va tout mixer en leur collant un nom générique bien populiste : Fraudeurs.
1)Les vrais fraudeurs, ils sont très peu nombreux, mais on s’en fout, on donnera leur nom à tous.

2)Les voleurs qui pratiquent l’évasion fiscale. Il serait plus judicieux de se demander pourquoi…

3)Les salopards qui pratiquent l’optimisation fiscale. Elle est légale, mais on s’en fout, on va les habiller quand même, ça mange pas de pain et c’est toujours payant. Les médias en feront des gorges chaudes en excitant la jalousie. Amazon, Mac Donald, Google etc… Et en plus ils sont américains !
Bercy, fort du blanc-seing, avalisé par nos élus et la majorité de la nation, peut œuvrer en toute quiétude. Elle peut lancer sa Stasi fiscale sur les routes avec ses lettres de cachet dans la poche pour les récalcitrants qui couinent ou même qui ont l’outrecuidance d’aller jusqu’à hurler devant des abus fiscaux.
Il n’y a pas d’abus puisque c’est pour le « bien commun ».
Salauds d’entrepreneurs !

Emmanuel Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 545 vues

Quand l’Etat inocule la misère, provoque la mort

L’Etat, qui nous est présenté systématiquement comme salvateur, est bien souvent un vecteur de mort. Que ce soit de façon volontaire, lorsque par exemple il déclare la guerre, ou que ce soit de façon accidentelle à l’occasion d’une de ses bévues régulières les plus évidentes, telle que le sang contaminé, les maladies nosocomiales, etc…

Evidemment, en pareil cas, l’Etat se déclare systématiquement irresponsable.

Dans la réalité, l’Etat est donc bien loin de l’image de sécurité et de justice qu’il nous impose de lui par la loi, la force et la propagande.

Dans ce billet, nous allons observer, avec la plus grande objectivité possible, la façon dont l’Etat inocule la misère et la mort économique à l’occasion des contrôles fiscaux.

Au préalable il y a lieu de définir trois choses :

– La fraude fiscale. Sauf dans les milieux très restreints de la délinquance pure et dure, la fraude fiscale est marginale. Elle est tout particulièrement entravée par la raréfaction de l’argent liquide au profit des moyens de paiement virtuels (carte bleue, internet). Par ailleurs, tout comme l’automobiliste respecte majoritairement les limitations de vitesse, les contribuables respectent majoritairement leurs obligations fiscales.

– L’optimisation fiscale. Ici la situation est plus trouble et permet toutes les interprétations. L’Etat, à travers les niches fiscales incitatives, voudrait être le seul ordonnateur de l’optimisation fiscale, qu’il utilise abondamment. Jaloux de cette prérogative auto-attribuée, il traque ceux qui, avec les mêmes outils que lui, font des choix personnels d’optimisation. Sur ce sujet, l’Etat est, la plupart du temps, en abus de position dominante, c’est un des points incontournable de friction fiscale.

– L’impôt. Il n’est que deux économies possibles.

L’économie d’Etat, où les prix et les objectifs sont décidés par l’Etat. Dans ce cas, l’impôt n’aurait pas lieu d’être puisque l’Etat est le maître de l’économie, que donc ce qu’il redistribue est libre de charges. Toutes les tentatives faites dans le monde pour implanter ce type d’organisation sociale ont échoué.

L’économie de marché, où les prix et les objectifs sont décidés par le marché. Dans ce cas, le marché finance l’impôt que l’Etat exige en compensation des prestations qu’il impose. L’impôt est donc inclus dans le prix final et toujours à la charge du consommateur. Ainsi, ceux qui croient benoitement ne pas payer d’impôt sont des imbéciles qui, quoiqu’ils pensent, sont les payeurs en dernier ressort dès qu’ils consomment. L’impôt, quel qu’il soit, est inclus dans le prix final payé par le consommateur, sans quoi l’entrepreneur travaillerait à perte et ferait faillite.

Le contrôle fiscal

Par les miracles cumulés de la sémantique, de la statistique économique étatisée, de la comptabilité publique et de la boulimie dépensière incontrôlée de l’Etat, le contrôle fiscal est devenu la variable d’ajustement du budget de l’Etat dans sa propagande vers ses partenaires et ses administrés.

Il est présenté comme un acte noble, de justice sociale et d’équité dans la répartition des richesses.

Dans la réalité, il est un sur-impôt qui tombe sur l’entrepreneur à l’improviste. Il touche une période passée de la vie de l’entreprise, il n’a donc pas été inclus dans les prix de revient de l’entreprise à l’époque considérée. Il ne correspond à aucune réserve de trésorerie.

Pour sa plus grande part, il est issu d’une lecture tendancieuse des résultats de l’entreprise par le contrôleur et non d’une fraude avérée ou prouvée.

Dans ces conditions, le redressement – ce sur-impôt imprévisible — ne peut pas être assumé par l’entreprise et va entrainer, plus ou moins rapidement, la misère de celle-ci et sa disparition.

L’extraordinaire

Cette introduction de la misère chez l’entrepreneur par le contrôle fiscal et ses conséquences sont visibles de tous journellement. Et, personne ne se dresse contre cette folie, bien au contraire.

Est-il venu à l’idée de quelqu’un de s’enthousiasmer lorsqu’à la faveur du sang contaminé l’Etat a disséminé le sida ? Non, évidemment.

Alors, pourquoi la majorité saute-t-elle de joie à l’idée de la misère et de la mort répandues par les contrôles fiscaux ? Pour moi, c’est un mystère, une folie collective.

La propagande est sans doute l’élément essentiel qui génère cette réaction irrationnelle de la majorité, peut-être aussi son ignorance des choses de l’économie.

Mais, plus que tout, la prospérité de ce comportement tient au fait qu’il a pour base et pour levier : la jalousie.

La jalousie est la force émotionnelle résultante du différentiel entre ce que l’homme croit valoir et ce que la société lui reconnait en moins. Plus ce différentiel est grand, plus la jalousie sera importante.

En période de difficulté collective ce différentiel prend des proportions susceptibles de mettre en péril le lien social. Nous y sommes.

Sur ce terreau, la propagande politique, qui utilise le contrôle fiscal comme variable d’ajustement du budget de l’Etat, et ses conséquences sur les entrepreneurs sont des actes graves, aux conséquences dévastatrices.

Les hommes politiques qui sont, depuis plus de quarante ans, les instigateurs de cette propagande devront un jour en répondre, ainsi que les services (Bercy) qui les ont accompagnés dans cette sinistre besogne qui répand la mort économique, dont nos enfants connaîtront malheureusement les conséquences dans leur chair.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 819 vues

CONTROLE URSSAF! Rendez-vous, vous êtes cernés! Pan! Pan!

Le décor pourrait être celui d’un Flunch. Oui, c’est ça : imaginez un Flunch, avec ses plantes décoratives en plastique, ses tables en formica, ses chaises en formica, ses plateaux repas en formica et ses caissières en formica pleine forme qui enregistrent les achats de clients blasés. Le repas est fini, quelques consommateurs ramènent le plateau sur le tapis roulant destiné à les amener à la cuisine. À ce moment, deux colosses tombent sur le gérant du restaurant, le plaquent au sol en hurlant « URSSAF, rendez-vous ! »
L’analyse post-mortem montrera que le salaud de gérant, malencontreusement mort d’une crise cardiaque à la suite de cette descente impromptue, n’avait que ce qu’il méritait : outre un taux de cholestérol bien trop élevé, ce capitaliste assoiffé du travail des autres utilisait subrepticement ses clients pour du travail dissimulé. En effet, en ne rémunérant personne pour que les plateaux soient correctement ramenés sur le tapis roulant de la cuisine, ce patron parasite tentait à l’évidence de s’affranchir des saines règles salariales de France que le monde nous envie ; en ne payant pas un serveur pour faire ce travail, il dissimulait le travail de ses propres clients.

Une honte.

oh filocheBon, ok, c’est une histoire inventée et vous aurez compris que j’exagheuu ah tiens non en fait, je n’exagère même pas : on découvre, stupéfait que la réalité dépasse encore l’affliction, que la mésaventure cocasse de ce méchant gérant de Flunch est une simple variation sur un fait, bien réel celui-là, qui se déroule en Bretagne : en juin 2012, une gérante du bar « Mamm Kounifl » de Locmiquélic, près de Lorient dans le Morbihan, a subi un contrôle URSSAF plutôt musclé. Vers minuit trente, alors qu’il est de tradition pour les clients, lorsque le bar est bondé comme ce soir-là, de rapporter leurs verres un fois les consommations terminées, une cliente profite de son trajet vers les toilettes pour déposer quelques verres sur le comptoir. Ni une, ni deux, une femme se lève et colle sa carte tricolore sous le nez de la patronne pendant que son mari se fait plaquer par un homme pour … un contrôle URSSAF.

Soyons honnête : pour une fois, il ne s’agit pas de l’un de ces faits divers tristement sanglants qui relaterait ensuite comment les clients de l’établissement, mis en joue par une faune interlope déjà chargée en substances psychotropes, se sont fait dépouiller avant que le chien de la patronne se fasse tuer, son canari violer et sa voiture voler pour assurer aux malfaiteurs une fuite plus rapide. Ouf. Après tout, ce n’était que des inspecteurs URSSAF, ces gens assoiffés de justice, d’égalité et pétris d’humanisme vibrant dans leurs yeux globuleux de têtards subventionnés ; on pouvait s’attendre, donc, à un dénouement heureux parsemé de petits bisous et de câlins logiques après une malencontreuse méprise.

oooh filocheIl n’en fut rien : les inspecteurs, emportés dans leur implacable désir de justice et malgré la stupeur des clients du bar, expliquent alors qu’ils considèrent que les clients se comportent comme des serveurs. Les contestations de la gérante ne feront – évidemment – qu’aggraver son cas : on est en France, république citoyenne, certes, festive, bien sûr, mais surtout populaire et attachée à rappeler aux patrons et autres employeurs que l’entreprise privée n’y est que tolérée, socialisme oblige. Dès lors, foin d’excuses bidons et de convivialité supposée dans ce geste des clients, il y aura poursuites. Non mais.

Et poursuite il y eut : dans le mois, un courrier en recommandé leur enjoint de payer une amende de 7.900€ pour travail dissimulé, avec saisine du procureur de la République. En novembre, la brigade de gendarmerie de Port-Louis leur signifie leur placement en garde à vue pour travail illicite ; flanquons les aubergistes au trou, cela leur apprendra à être un peu trop conviviaux, non mais.

Citoyenne et Festive, depuis 1789Las. L’URSSAF, pas du tout aidé par un parquet à cheval sur les principes, ne pourra pas se payer le couple infernal : le rapport, comportant des anomalies, transforme la garde à vue en simple audition, qui aboutira à un classement sans suite de l’affaire en novembre 2012. Heureusement, l’Organisme Égalitaire de Ponction Sociale à Coups de Bâton ne se laissera pas si facilement impressionner par quelque procureur tatillon et poursuit donc sa procédure au civil en réclamant, après pénalités, 9.000€ à la gérante.

À ce point du récit, j’entends déjà quelques idiots inutiles trolls socialoïdes lecteurstrès naïfs m’objecter qu’en réalité, il semble évident que les inspecteurs de l’URSSAF n’auraient jamais tenté une telle procédure sans avoir de solides preuves qu’une affaire louche se déroulait dans ce bar ; ainsi, rien n’interdit d’imaginer qu’une « cliente » était en réalité une serveuse travaillant au noir et rapportait les verres régulièrement, pour toute la salle. Étonnamment, un tel cas de figure est assez facile à prouver (présence de la « cliente » de façon régulière dans l’établissement, jusqu’à l’heure de fermeture ou dès son ouverture, pas de table attitrée, ne consomme rien, etc…). Le classement sans suite par le parquet laisse alors entrevoir une collusion entre la justice et les gérants de bar, hypothèse tout à fait crédible qui place immédiatement la Bretagne dans les terres de révoltes et de complots ourdis contre la République.

wtf filochePlus sérieusement, ceux qui connaissent les méthodes de l’URSSAF ne sont ici absolument pas étonnés de cette histoire rocambolesque où des citoyens innocents se retrouvent poursuivis pour des faits imaginaires par l’une des pires engeances (avec les inspecteurs des impôts et les douaniers) que la société doive supporter. Ce cas ridicule est en réalité parfaitement symptomatique de tout ce qui va de travers dans ce pauvre pays : deux petits kapos de Prisunic, tout imbus des pouvoirs qui leurs sont octroyés pour ruiner leurs concitoyens, n’avaient absolument aucun contrôle plus judicieux à faire, aucune mafia (avec un peu plus de répondants qu’une gérante de bar) à pourchasser, ou un syndicaliste à rappeler à ses devoirs d’employeur modèle(voire tout un syndicat, allons-y gaiement) et seront donc tombés à bras raccourcis sur une proie facile pour boucler leurs quotas d’affaires.

Et puis, quelle bonne idée de saboter un commerce qui fonctionne ! La France, de toute façon, a trop de travail et quelques chômeurs permettront de rappeler à tous ce qu’est la joie d’avoir si facilement un travail, une entreprise qui fonctionne et permet de payer les impôts, les taxes et les cotisations qu’on demande par brouettées entières parce que nos inspecteurs le valent bien ! Bref, il faut le dire : cette intervention musclée s’impose dans ce pays qui prend décidément trop de liberté avec le travail.

URSSafMais on peut aller plus loin : on le comprend, les URSSAF ont fort à faire pour redresser les torts dans ce pays, et on sent nettement que leur force de frappe s’étiole à mesure que le mal s’étend et ronge la société. Mais il n’est pas dit que les fiers citoyens du Bisounoursland laisseront faire. C’est pourquoi je vous propose de participer vous aussi à la dénonciation de ces abominables déviances et du travail dissimulé par lequel les saines cotisations et les bonnes charges sociales ne sont pas perçues, amenant tous les jours le pays plus près du précipice de l’enfer turbolibéral des gens qui contractent entre eux sans utiliser la Sécu, sans passer par les syndicats, et ne s’en portent pas plus mal, tout en grignotant des chatons mignons et des bébés communistes.

Vous aussi, utilisez le cerfa ci-joint pour dénoncer, à votre tour, tout travail dissimulé dont vous auriez connaissance. C’est plus qu’utile, c’est nécessaire pour redresser ce pays. Que dis-je, nécessaire ! C’est vital ! Il en va de la République du Bisounoursland et de la bonne santé de tous nos fiers Inspecteurs du Travail sans lesquels la France pourrait fournir du travail à tous ceux qui le demandent pardon je veux dire s’enfoncerait dans le chaos désordonné de la catallaxie.

Lecteurs, lectrices, à vos plumes!

Spoliation légale ou incitations, le vol ou la justice.

Une des premières lois de l’économie est que l’on ne peut dépenser plus que ce que l’on gagne ou que ce que l’on a. Chacun sait que l’État n’a rien, qu’il ne produit aucune richesse « Il n’entre rien au trésor public, en faveur d’un citoyen ou d’une classe, que ce que les autres citoyens et les autres classes ont été forcés d’y mettre. » La Loi. La fiscalité est l’outil de la spoliation légale. C’est une source de gaspillage parce que des sommes immenses sont confisquées aux individus, échappent au libre choix et sont dépensées arbitrairement par les politiques.
L’État est dispendieux par nature. L’efficacité d’un ministre et son importance, se jugent au montant de son budget. Elles se jugent à ses capacités à défendre le dit budget, donc les intérêts des groupes de pression qui dépendent de lui (et vice versa).
La dépense publique fait partie du génome des adeptes de la spoliation légale, les socialistes. Ils en tirent leur pourvoir. Les politiciens sont élus par les électeurs qu’ils récompensent, puis ils fabriquent de nouveaux électeurs par d’autres dépenses publiques. Ces nouveaux électeurs, à leur tour, soutiennent ces politiciens pour bénéficier de leurs largesses etc. Quant à ceux qui ne sont pas encore au pouvoir ils attendent sagement leur tour. C’est ça la démocratie !
Au sein d’un tel système il est difficile d’envisager une baisse des dépenses publiques et des impôts. Pourtant il faut y parvenir. Cela commence par définir précisément les rôles de l’État et des particuliers. Comme l’écrit Pascal Salin, il n’y a pas de secteur où les services ne pourraient pas être rendus par des intervenants privés. Les libertariens, les anarcho-capitalistes affirment que même les fonctions dites régaliennes pourraient être assumées, avec succès, par des services privés. Bien évidement dans un pays aussi étatisé que la France, une telle perspective n‘a guère de chance d’être mise en œuvre un jour. Réduire l’État aux fonctions régaliennes et au filet de sécurité pour les personnes qui en ont vraiment besoin, cette simple proposition effraie !
C’est à ce dernier courant, la « minarchie », que l’on rattache habituellement Frédéric Bastiat. « Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche. En dehors de cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l’activité privée, sous l’œil de l’autorité publique, qui ne doit avoir qu’une mission de surveillance et de répression ». Frédéric Bastiat Profession de foi électorale de 1848
L’État réduit est supposé remplir correctement les fonctions de sécurité intérieure extérieure et de justice que les individus lui délèguent. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Il est connu que le socialisme est difficile à renverser quand la majorité de la population vit de subsides. Ce dont il faut tenir compte dans cette équation c’est du moment où la majorité de la population y perdra. (Même les bénéficiaires des reversions étatiques). Il y aura alors basculement.
Aujourd’hui en France la majorité de la population attend tout ou partie de ses ressources de la redistribution étatique et tout le monde perd d’une manière ou d’une autre : chômage, perte du pouvoir d’achat, réglementations abusives, insécurité des biens et des personnes, insécurité juridique, retraites misérables et non garanties etc. Cela dit, si la majorité de la population réalise qu’elle perd, elle n’a pas encore compris qu’elle perd à cause de l’étatisme. Elle pense qu’elle doit ses malheurs au libéralisme, bien que celui-ci n’ait jamais été mis en œuvre en France. C’est pourquoi elle se tourne vers des partis de plus en plus étatiques. Or le salut ne peut venir d’aucun de ces partis. C’est pourquoi l’effondrement continuera.
Il est à la mode d’appeler à la « cohésion nationale ». Il ne peut y avoir aucune cohésion nationale durable dans un système basé sur la spoliation légale. Il n’est pas possible de construire une société juste sur le vol. Fut-il légal.
Pour parvenir à la prospérité et à la paix, il faut mettre fin à la spoliation légale sous toutes ses formes. C’est-à-dire rétablir la Justice en France. A partir de ce moment les Français auront, de surcroît, la cohésion nationale.
Patrick de Casanove
31 janvier 2015
http://www.bastiat.net/fr/bulletin-de-liaison/article/bulletin-de-liaison-no94-1er

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
3 303 vues

Ainsi va la justice

Aujourd’hui, Mercredi 25 Février 2015, l’affaire Bertinchant venait devant le Tribunal Correctionnel de Montpellier, pour l’audience de consignation.

Rappel des faits :

Madame Bertinchant est la Présidente du Tribunal Administratif de Montpellier devant laquelle j’avais plaidé, le 20 Février 2014, une requête en nullité d’un contrôle fiscal.

Cette requête faisait suite au refus par les agents Garcia et Giugler — initiateurs d’un contrôle fiscal de ma société SCI Mirabeau — de contrôler la comptabilité de cette société — pourtant mise à leur disposition — au motif que je souhaitais enregistrer le débat oral et contradictoire.

Ils avaient alors édité un procès verbal d’opposition à contrôle fiscal, avec toutes les conséquences que cela impliquait pour ma société.

C’est dire que la requête formulée devant la Présidente Bertinchant était essentielle pour moi, mais aussi pour tous les contrôlés fiscaux qui se heurtent à l’absence totale de preuve du débat oral et contradictoire, alors que ce débat est considéré comme essentiel par les Services Fiscaux.

Ainsi, cette pièce maitresse du contrôle fiscal n’est rapportée que par la notification des contrôleurs, vouloir en obtenir la preuve réelle par l’enregistrement parait parfaitement naturel et conforme au droit français et aux directives européennes pour une justice équilibrée.

Le 13 Mars 2014 — malgré la précision, sur ce sujet de l’enregistrement du débat oral et contradictoire, de mon mémoire, de ma plaidoirie, puis de ma note en délibéré et enfin de ma requête en omission de statuer – la Présidente Bertinchant rendait définitivement un jugement qui omettait totalement cette question fondamentale. Tout simplement, elle ne répondait pas à la question qui lui était posée.

Après avoir saisi sans succès Le Conseil Supérieur de la Magistrature, puis la Mission d’Inspection des Juridictions Administratives, il m’apparaissait que le déni de justice était patent.

La citation directe

La voie de la citation directe était la bonne, le délit de déni de justice soumis au TGI n’impliquait aucune enquête, les faits étant parfaitement connus.

Le premier problème a été l’huissier, qui n’a pas voulu délivrer la citation sans passer d’abord par une nomination d’office. Intéressant non ?

Ces huissiers qui viennent, menaçants et gros bras, chez les contribuables, prêts à saisir leurs dernières chaussettes trouées, sont en réalité des péteux… c’est bon de le savoir.

Le deuxième problème a été d’obtenir une date d’audience de consignation. Le procureur de La République a fait rétention de la citation plusieurs mois. Il était clair que la motivation lui manquait terriblement. Le fait que le contribuable ne puisse pas obtenir une preuve enregistrée de son débat oral et contradictoire avec le fisc le laissait de marbre, cet homme pour qui la preuve est un souci professionnel journalier….

Le troisième problème c’est l’audience de consignation d’aujourd’hui.

Je vais essayer de vous la conter le plus fidèlement possible. Elle vaut son pesant de cacahuètes.

Madame Bertinchant est là, accompagnée d’un homme de son âge, simple auditeur, et de son avocate. Je suis seul, avec mon épouse.

Nous sommes appelés à la barre en début d’audience, c’est la tradition pour les audiences de consignation qui sont très courtes.

Le Président de l’audience est entouré de deux assesseurs. Je le sens nerveux, limite agressif. Il triture, ouvre et ferme son code pénal.

Puis, il me demande si je suis sûr de la réalité de mon accusation. Il m’indique que, de son côté, il en doute vraiment, qu’il se réserve le droit de refuser ma citation.

Je lui réponds que c’est lui le juge, que c’est donc son problème, pas le mien. J’ajoute ceci : “Je n’ignore pas que Madame Bertinchant est un personnage considérable et que moi-même je ne suis qu’une crotte de mouche”.

Immédiatement, il me répond : “Faites attention à ce que vous dites”.

Je m’attends à ce qu’il refuse le dossier.

Pas du tout, il donne la parole au Procureur de La République, à Monsieur “preuve”.

Celui-ci va la jouer paternaliste : “Monsieur Dumas peut encore être raisonnable et annuler la procédure en se désistant…”

Le ton est donné, l’ambiance est établie, les menaces à peine voilées ont été lâchées. Ce sera tant pis pour moi.

Le Président, qui donc a décidé de ne pas refuser le dossier, doit maintenant fixer la consignation et une date de plaidoirie.

La consignation

Elle doit prendre en compte mes revenus. Je n’en n’ai pas depuis cinq ans. J’ai donné au Tribunal les documents en justifiant.

Dans les affaires où les Services Fiscaux me poursuivent en diffamation — face à des vérités sur mon blog qui les dérangent — ils sont soumis à consignation. Celle-ci est systématiquement fixée à 750 €.

Contre toute équité, la consignation, qui doit être fixée en fonction des revenus de l’accusation, qui est habituellement de 750 €, va être fixée par notre pétillant Président à : 5.000 €.

Cinq mille euros !!!!

C’est clair, il s’agit d’une entrave volontaire au libre accès à la justice.

Ce qui me trouble, c’est que cette entrave financière vient en lieu et place d’un refus de recevoir la citation qui était annoncé par Le Président, qu’il n’a bizarrement pas mis en œuvre.

Etait-il si sûr de pouvoir le faire ? N’aurait-il pas tout simplement lancé une menace irréelle, infondée ?

Tout ça laisse présager — à la date fixée du 2 Septembre 2015 — une audience de plaidoirie difficile, où la parole me sera comptée, où je serai probablement souvent interrompu, pendant que l’avocat adverse pourra prendre toutes ses aises.

Le genre d’audiences auxquelles je suis habitué, tard le soir, quand il n’y a plus personne. Audiences publiques en si petit comité qu’elles sont en réalité des huis clos. Juste le fisc et moi. Audiences où j’en prends plein la gueule, comme tout bouc émissaire qui se respecte. Audiences où la justice est aux abonnés absents, où seules comptent la force et le pouvoir.

Hélas, 5.000 €, je ne les ai pas, il est peu probable que je puisse les avoir d’ici le 25 Mars 2015, date à laquelle je devrai avoir justifié du paiement.

Dommage. Il n’y aura donc pas d’audience le 2 Septembre 2015.

Epilogue

En sortant, je suis passé devant l’auditeur qui accompagnait Madame Bertinchant, je lui ai dit “Très bien, bien joué”.

Il a bondi tel un diable, m’a rejoint à la porte, menaçant, prêt au coup de poing : “Répétez ce que vous avez dit”. J’ai répété. “Ah bon a-t-il dit, j’avais mal entendu”. Qu’avait-il pu entendre ?

Non seulement ils sont imbus de leur puissance, mais ils contrôlent mal leur force.

Tout leur est permis. Grand bien leur fasse.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
3 169 vues

L’insécurité (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
2 108 vues

Les français majoritairement contre les propos haineux

Un sondage — extrêmement sérieux, dont les questions ne sont absolument pas tendancieuses et ont été bien comprises de tous les sondés — nous apporte la preuve de l’équilibre psychologique de notre pays.

En effet, au terme du sondage, plus de 83% des français sont contre les propos haineux sur internet. Sachant que seulement 80% des français sont raccordés au net les 20% qui ne le sont pas ont répondu à un problème qui ne les concerne pas, mais c’est un détail.

On peut supposer que cette écrasante majorité évite elle-même tout propos haineux.

Mais alors, qui sont ceux qui remplissent les forums ou commentaires de ces délicats propos visant indistinctement mais lourdement : les arabes, les riches, les profiteurs, les fainéants, les juifs, les catholiques, les musulmans, les femmes voilées, les francs maçons, les fraudeurs fiscaux, les communistes, les écologistes, les lepénistes, les centristes, les libéraux, les curés, les militaires, les profs, les cons, les énarques, les politiques, les prostituées, leurs clients, les libertins, les homosexuels, les violents, les pédophiles, les terroristes, les fous, les maniaques, etc…,  autant d’hommes dont ils ne partagent pas les opinons ou les pulsions, au point de les considérer comme non humain, au point de trouver légitime de les haïr.

Plus loin dans ce sondage, dans leur grande sagesse, les français s’accordent à penser que celui qui tient des propos haineux, ou qu’ils considèrent comme haineux, devrait être immédiatement déconnecté et condamné à une amende. Rien que ça.

Toute cette clairvoyance fait rêver en ce doux pays, patrie de la liberté d’expression, pour laquelle ils défilent par milliers (les mêmes ?).

Cependant, n’exagérons rien, tout n’est pas mauvais.

Imaginons que les propos haineux soient effectivement interdits et sanctionnés.

C’est Bercy qui ferait la tronche.

Finies les accusations haineuses, sans preuve, d’une “fraude fiscale” dont l’estimation augmente au rythme de l’augmentation de sa sanction.

Plus les Services Fiscaux traquent la “fraude fiscale”, annoncent des résultats de performances à deux chiffres, plus son estimation s’envole. Plus Bercy traque, plus la fraude augmente.

Heureusement que plus la police se déploie, plus la délinquance recule. Si elle fonctionnait comme Bercy, vous imaginez la problématique ? Délinquance et police feraient péter les statistiques.

Imaginons : la haine est interdite.

Alors, les propos haineux du Ministre des Finances contre les “fraudeurs fiscaux” tomberaient sous le coup de la loi, ils seraient irrémédiablement condamnables. Hollande ne pourrait plus dire qu’il n’aime pas les riches, qu’il hait la richesse.

Mais la presse, que ferait-elle ? Elle qui, article après article, nourrit une haine institutionnelle contre les “fraudeurs fiscaux”, serait obligée de se replier sur un sujet d’amour, de bonté, d’ouverture vers tous, vers les mal-aimés.

Peut-être verrait-on de sa part le début d’une compréhension de la “fraude fiscale” ? Un pardon ? Un encouragement ? Des amnisties lors des présidentielles ? Allez savoir.

Vraiment, 80% des français sont-ils prêts à ne pas tenir de propos haineux envers les “fraudeurs fiscaux” ?

Et les lanceurs de haine, que l’on appelle les lanceurs d’alerte, vont-ils tomber sous le coup de la loi anti haine ? Ou devront-ils remplir leur mission pleins de compassion envers ceux qu’ils dénonceront, au lieu de la haine qui les habite actuellement ?

Et les contrôleurs fiscaux, vont-ils venir chez nous débordant d’amour, la larme à l’œil, le cœur en berne ?

Ou alors, la haine ne serait interdite que sur le net, ailleurs chacun pourrait s’exprimer en sortant sa kalachnikov, comme à Marseille.

Parce que la haine, de deux choses l’une, soit elle existe soit elle n’existe pas.

Pour ma part, je la subis, je peux affirmer qu’elle existe envers ceux que l’on nomme les “fraudeurs fiscaux”. Et elle ne s’embarrasse pas de la vérité avant de s’exprimer, elle y va direct. C’est la vraie, la bonne haine.

J’avoue que, la subissant, je préfère largement la voir s’étaler sur le net, je peux ainsi la surveiller. Je n’aimerais pas qu’elle me saute dessus par surprise, alors que je ne l’aurais pas décelée.

Cacher la haine, c’est comme casser le thermomètre en espérant ainsi ne pas avoir la fièvre.

La haine c’est comme la poutre et la paille, on la discerne dans les propos des autres mais jamais dans les siens.

Tout cela n’est pas sérieux. Ceux qui sont haïs ont tout intérêt à le savoir. Ceux qui haïssent sont moins dangereux sur le net — où ils peuvent abandonner une partie de cette haine à bon compte — que dans la prison de leur pauvre tête, dont on ne sait jamais par quelle folie elle sortira.

Je crois que le net est plus un exutoire salutaire qu’un outil de prosélytisme.

La vérité est que le net découvre les secrets les mieux gardés, que cela ne fait pas, mais alors pas du tout, les affaires de nos élus ou hommes d’influence divers, dont la puissance est directement liée à l’aura de secret dont ils s’entourent.

Et, 83% de français ne comprennent pas ça ?

Ah, l’Education Nationale… quel gâchis, tous ces gens (83%) en déshérence intellectuelle, qui ont le bac à 90%, quel dommage.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 017 vues

Souvenirs, souvenirs

Vingt centimètres de saucisse de Toulouse, une vraie purée de vraies pommes de terre, un Gaillac de propriétaire, TSF Jazz et un Hoyo de Monterrey (épicure n°2), chez moi, face à la mer, c’est mon idée du bonheur.

C’est de cela que le fisc, “leur escadron de la mort”, veut me déposséder.

Le reste c’est déjà fait, ils me l’ont pris.

Une journée en mer, sans terre à l’horizon, pas une vague, le soleil s’est levé d’abord sous la forme d’une ventouse refusant de quitter l’horizon, rouge de colère, puis disque de feu sévère et tout puissant. Deux cannes à l’eau, le broyeur de sardines en activité, le thon va peut-être mordre, une fois ou deux dans la saison, alors il tirera 100 ou 200 mètres de fil, la lutte durera une petite heure, il se rendra, peut-être, splendide, héros vaincu mais noble, d’une beauté utile fracassante. En attendant cet obus des mers, un cassoulet partagé avec deux ou trois amis sur une table de camping dressée dans le cockpit du modeste bateau Boston Whaler

Une Jaguar huit cylindres de 420 CV. Une tenue de route exceptionnelle, des reprises de folie, 250 Km à l’heure en un clin d’œil. Une beauté emblématique, un confort à damner. Un jeu de pneus arrière tous les 20.000 Kms. Un PV par mois.

Des fêtes avec des amis, d’enfance ou ultérieurs, débordantes de rire et de bonheur, accompagnées d’un gigot à la broche, au barbecue, avec un capucin à remontée mécanique, et une assiette de haricots frais de Pont l’Abbé, un petit Bordeaux. Peut-être des tranches de thon frais, juste péché, crues ou à peine cuites, bleues.

Tout ça c’est du passé, volé à tout jamais.

Ces salopards du fisc m’ont tout pris, tout.

Il me reste l’amour que je porte à mon épouse depuis bientôt cinquante ans, nous avons tout vécu ensemble. Aussi l’amour que je porte à mes enfants depuis toujours, qu’ils ont la bonté de me rendre au centuple.

Pourtant, je peux l’affirmer, je n’avais rien volé, ni à mes clients pour qui je me suis donné totalement, que j’ai servi et enrichi consciencieusement, ni à l’Etat à qui j’ai payé mon dû sans faillir et sans jamais tricher.

Où était le problème ? Je me le demande encore tous les jours. Je n’ai rien vu venir.

Et pourtant ils ont débarqué chez moi. Ils étaient sept, en plusieurs vagues.

Ils ont menti, triché, ils m’ont tout pris, me laissant ruiné, miséreux, indigent, à la charge morale de mes enfants, qui de leur côté, malgré un parcours studieux et un travail harassant, ne peuvent ni vivre correctement, ni évidemment envisager de m’aider à finir ma vie décemment. Un carnage.

Alors que j’avais accumulé un petit capital pour ne pas dépendre des autres, ils me l’ont pris intégralement. Ce sont des fumiers de lapin.

Voilà leurs arguments:

– Je dépeuplais la mer

– Je trouais la couche d’ozone

– Je ne donnais pas assez aux pauvres qui les élisent. Eux ne peuvent pas, leurs frais personnels dépassent largement ce qu’ils collectent légalement. Il leur faut plus pour conserver ces votes. Ils appellent ce racket la lutte contre la “fraude fiscale”, alors qu’il ne s’agit que d’un racket mafieux ordinaire, perpétré à l’aide de la force de l’Etat que nous avons eu la bêtise de leur confier pour “nous protéger”.

J’étais un accroc dans leur propagande d’une apparence égalitaire pour calmer ceux qu’ils maintiennent en esclavage, en dépendance, sans autre espoir pour eux que leur devoir leur vie : les “pauvres” des banlieues ou d’ailleurs.

Peu porté à dénoncer les autres, je me suis longtemps demandé en quoi j’étais responsable de la situation. Après quinze ans de lutte et de réflexion profonde, la réponse est claire : en rien.

Je suis une, parmi tant d’autres, des victimes de la folie communiste d’une société qui a perdu tout ses repères, qui va se jeter, comme l’Allemagne en 1930, dans les bras du premier fou venu, parce qu’elle-même est devenue folle.

Ce qui me tue, ce n’est pas l’activisme des quelques cinglés qui croient encore à cette utopie, ou qui, machiavéliques, savent en réalité son inconsistance, son irréalité, mais qui s’activent simplement pour prendre le pouvoir et en profiter.

Ce qui me tue, c’est de voir qu’une majorité, dite silencieuse, par lâcheté et par égoïsme, croit pouvoir tirer son épingle du jeu de cette organisation sociale.

Leur jalousie chronique les aveugle au point d’imaginer que ce qui est pris à d’autres leur sera donné à eux, ou qu’ils pourront subrepticement le prendre. Ils sont comme ces boutiquiers qui, en leur temps, pensaient faire une affaire en dénonçant leurs concurrents juifs.

J’ai mal à notre collectivité nationale, une souffrance qui va bien au-delà de mes propres douleurs.

Ils détruisent consciencieusement le capital, tout le capital, même infime comme l’était le mien. Lorsque cela sera fait, d’autres qui pendant ce temps l’auront fait fructifier leur apprendront, à leur dépens, combien le capital est indispensable. Combien le détruire, par jalousie morbide ou par inconséquence prodigue, est suicidaire pour l’économie du groupe social.

Bercy et ses kapos ne paieront jamais assez cher, s’ils paient un jour, pour s’être prêtés à ces manœuvres, en plus avec joie et zèle.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
2 215 vues

DSK et Bettencourt

Les affaires DSK et Bettencourt sont deux procès phares où les procureurs respectent deux règles fondamentales.

La première est que le droit et la morale médiatique ne sont pas indissociables, contrairement à ce que l’on peut malheureusement constater tous les jours. La morale médiatique est influencée par l’émotion, fille de la propagande, le droit ne devrait pas l’être.

La seconde est que le mandat est sacré. Celui qui l’accepte ne peut en aucun cas le trahir sans engager lourdement sa responsabilité et avoir à payer le prix de la trahison.

Vus par le justiciable ordinaire que je suis,  ces deux procureurs font partie de mes rêves et non de ma réalité

Les procureurs que je rencontre lors de mes tribulations juridiques auraient condamné DSK — sans doute jaloux de sa liberté sexuelle — et blanchi Barnier et de Maistre au motif que les Bettencourt sont riches, tout simplement.

Je peux témoigner du fait que ces deux procureurs sont des extraterrestres judiciaires.

Peut-on imaginer, dans mes affaires fiscales, un procureur qui réclamerait la condamnation de l’Etat au motif de la trahison de son mandat qui l’oblige à garantir ma liberté individuelle et ma propriété, alors qu’il m’oppresse et me dépouille ?

Non, c’est inimaginable.

Les agents fiscaux Jourdes, Jean Pierre, Prieuret, Blazy, Martino, Garcia, Giugler, Wolf ont menti, falsifié la réalité de mes biens, la comptabilité de mes entreprises, depuis plus de dix ans, sans qu’aucun procureur n’y trouve rien à redire.

Bien au contraire, ils ont été félicités pour leur pillage de mes biens.

Ils ont même été récompensés, recevant chacun plusieurs milliers d’euros qui ont sanctionné ma témérité à avoir porté devant la justice leurs prédations en bande organisée, comme aurait pu être qualifiée leur attitude par un procureur style Bettencourt.

Pour moi, la morale médiatique s’est toujours imposée face au droit.

Elle consiste à prétendre que l’entrepreneur qui possède ne peut qu’avoir triché et qu’il doit donc donner ce qu’il a acquis à celui qui n’a rien, lui qui, justement parce qu’il n’a rien, est moralement insoupçonnable.

Inutile de fournir dossiers et preuves, la morale médiatique condamne le capital, d’où qu’il vienne, quelque soit son importance. Le capital est le mal absolu, son unique destin est d’être redistribué à ceux qui n’en n’ont pas.

Ne vous amusez pas à insinuer que les indigents auraient peut-être une part de responsabilité dans leur situation, alors qu’on vous explique à longueur de journée que c’est uniquement ce que vous avez gagné qui leur manque.

Ne vous amusez pas non plus à prétendre que vous méritez ce que vous possédez. Ni que votre capital est votre outil de travail. Vous êtes bouchés ou quoi ?

Où a-t-on déniché ces deux procureurs exceptionnels qui, à Lille et à Bordeaux, sont respectueux du droit, des hommes, de leur dignité, de leurs biens ?

Pendant que tous ceux que nous rencontrons, nous les contribuables stigmatisés, les bannis de la société, les procureurs ordinaires qui remplissent nos tribunaux, ne connaissent que la morale médiatique, méprisent le droit.

C’est sans état d’âme qu’au motif bien pensant du partage, de l’assistance à la misère, ils nous précipitent, nous, dans la misère.

Pour ces procureurs là, il y a deux misères bien distinctes.

L’une, celle de la sélection naturelle, qu’ils ont hâte d’éradiquer en transférant nos biens vers elle.

L’autre, celle dont ils nous gratifient, dans laquelle ils nous précipitent sans émotion, qui leur paraît hautement méritée.

Quelle prétention et quelle responsabilité pour eux de distribuer ainsi le droit de vie ou de mort — car c’est de cela que l’on parle quand on parle de misère, chacun le sait — de se substituer à la vie, au travail, aux droits fondamentaux qui sont censés nous gouverner : la liberté et la propriété privée.

Oui mais voilà, ces procureurs ordinaires n’appliquent pas le droit, ils appliquent la morale médiatique que la propagande socialo-communiste déverse sur nous depuis des décennies.

J’en meurs, vous en mourrez, ils en mourront aussi, ce n’est qu’une question de temps. N’imaginez pas qu’ils pourraient avoir à répondre de leurs actes autrement que par le temps, ce rêve vous est interdit, nous ne sommes ni DSK, ni Bettencourt.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
1 934 vues

Non, je n’ai pas changé (air et accent connus)

Promis je n’ai pas changé. Enfin je veux dire à l’intérieur, ou plutôt dans ma pensée, non en réalité je devrais dire que je n’ai pas l’impression d’avoir changé.

Je suis toujours le même être, fait de joie de vivre, d’ouverture, de curiosité, animé par la confiance en les autres et en la vie.

Bon, avec un catalogue aussi alléchant, comment ai-je pu en arriver à mon blog ?

“Mais qu’est-ce qui s’est passé, mais qu’est ce qui c’est passé ?” comme le disent Tournesol et le Docteur à l’Ami 6  propulsés à travers la voiture au bas des escaliers, dans “Les bijoux de la Castafiore”.

Pour le point de départ : peu de témoins.

Mais, heureusement, j’ai des repères irréfutables.

Les voici :CaptureDonc récapitulons :

– Prix de gentillesse, de lecture, d’écriture et de coloriage pour ma première année de scolarité.

– Prix de courtoisie et de dessin la deuxième année.

Jusque là tout va bien.

Hélas, dès la troisième année, je perds la trace de mes compétences, je rentre probablement dans le rang.

Rapidement l’Education Nationale s’empare de mon sort et décide de me contraindre, de m’intégrer au moule, ce qui s’avèrera au dessus de ses capacités et de ses compétences.

Entre elle et moi la rupture sera longue et pénible. Une salle histoire.

La garce cherchera à se venger très longtemps, propageant sur mon compte de fausses rumeurs d’absence de sérieux, de dilettantisme, voir de mauvais esprit, qui auraient pu entamer ma confiance en moi, si mes qualités intrinsèques n’avaient pas été reconnues dès ma première et ma deuxième année de scolarité.

J’imagine que mon cas n’est pas unique. Combien d’enfants adorables, prédisposés à un avenir de joie et de simplicité, ont été irrémédiablement flingués par les agressions égalitaires de l’Education Nationale.

Celle-ci, prétendant former l’élite, s’avère incapable de laisser s’épanouir la liberté et la joie de vivre. Pour elle, il n’est d’élite que constipée, coincée à mort, à la fantaisie en berne, à qui la mémoire tient lieu d’intelligence.

J’exagère évidemment, mais pas trop.

La seule chose qui vaille d’être apprise le plus tôt possible c’est la liberté et les devoirs qu’elle impose pour chacun de nous et par rapport aux autres.

L’éducation Nationale essaie de nous convaincre de l’exact contraire.

Pour elle, l’épanouissement se trouverait dans le groupe et ses contraintes. Elle et moi, nous sommes fâchés définitivement.

A vrai dire, elle a pris le pouvoir, et ceux qui, comme moi, sont sa cible, sont aussi la cible de l’organisation sociale qu’elle a finie par instaurer.

Je ne l’aime pas cette salope. Enfin là, j’exagère encore. En réalité, elle me fascine.

Pourtant je n’en suis ni amoureux, ni admiratif, mais ce pouvoir total qu’elle a acquis, c’est impressionnant.

Hélas pour elle, je crois qu’elle va en mourir. Je ne la plaindrai pas. Mais il est probable que je la regretterai. Son rabot social était bien pratique, il laissait le champ libre à ceux qui échappaient à son hégémonie.

Les barbares, ceux qu’elle pensait maîtriser, éduquer, polir, deviennent légion, ils ne vont pas tarder à la déborder et à déborder ses prétentions d’organisation sociale.

Finalement, je regarde cette vieille dame, qui m’a snobé, se mettre en quatre pour séduire le pire, c’est émouvant. Elle n’échappera pas au viol.

Elle n’aurait pas dû décapiter les personnalités “différentes”, ce sont elles qui faisaient la force de son environnement et l’attrait de ceux qu’elle soumettait. Seuls ils sont impuissants. Dommage.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
1 983 vues

TOUS est-il le contraire de la liberté ?

Je veux vous parler d’une époque où la télévision n’existait pas. Où Citroën fabriquait des “tractions avant” et Peugeot des “203”. Où le luxe s’appelait “Facel Vega”. Où les Ponts et Chaussées goudronnaient à tout va, tout en prenant le temps de construire d’innombrables ponts. Où les gardes-barrières surveillaient les passages à niveau, faisant en sorte que trains et voitures se heurtent le moins souvent possible.

A cette époque, la minorité d’automobilistes ne se posait pas de question sur son activité dominicale.

La question n’était pas : qu’est ce qu’on fait Dimanche ? Mais : où va-t-on ? Tous montaient systématiquement dans leur voiture pour une promenade dont le but n’était pas l’essentiel.

L’essentiel se résumait à jouir intensément de la liberté incroyable pour eux, précédemment impensable, attachée au miracle du déplacement individuel en automobile.

L’automobile paraissait un privilège extraordinaire, son arrivée dans une famille était un aboutissement, une plénitude.

Puis, accompagnant la démocratisation, vint la quantité, le temps des bouchons, de l’hécatombe, qui a eu raison de l’émerveillement sans pour autant terrasser l’attirance.

Enfin vint aujourd’hui, le temps de la haine, où l’automobile est synonyme de délinquance sociale, de pollution. Où les successeurs des Ponts et Chaussées ne pensent que ralentisseurs, rétrécissements des voies, chicanes, limitations de vitesse, radars, circulations alternées, etc…

Tous, sauf les “justes-arrivants”, ont honte de leur automobile, sont indifférents à ses avantages dont ils profitent toujours, mais plus difficilement et liés à de lourdes contraintes qui finissent par les leur masquer.

Ainsi, alors que tous ont une automobile, cette multiplication, elle seule, a transformé le charme en nuisance, la liberté en contrainte.

Pour retrouver les émotions initiales, il suffit de prendre la route un Dimanche matin d’hiver ordinaire, vers 9H, hors vacances scolaires, pour revivre la liberté attachée aux déplacements en automobile sans la contrainte des autres.

Cet exemple n’est pas unique, au contraire, il est global et s’applique à toutes nos activités, à tout notre environnement.

Ce constat global est-il une vue de l’esprit ou une réalité ? Est-il une aigreur passagère attachée à une génération en voie de disparition, ou correspond-il à une réalité profonde et intemporelle ?

Dans le premier cas, rien de bien grave, il suffit d’attendre. On peut même penser que les lois sur l’euthanasie accélèreront le règlement du problème.

Dans le deuxième cas, c’est une autre affaire. Si TOUS est la source globale de l’insatisfaction, la contrainte indésirable rendant le plaisir inaccessible, on a du souci à se faire.

La recherche du plaisir est le moteur de l’humanité. Sa puissance donne la vie, c’est dire sa force.

Si le nombre est une entrave au plaisir, ce n’est pas ce dernier qui disparaîtra, c’est le nombre qui sera vaincu par lui.

Ne l’oublions pas : le plaisir donne la vie pendant que l’ennui précède la mort. L’humanité ne peut pas s’ennuyer, elle disparaîtrait.

N’est-ce pas justement le nombre qui pourrait être à l’origine de l’ambiance crépusculaire dans laquelle nous vivons depuis quelques années ?

Le nombre qui entrainerait l’humanité vers des raccourcis bien connus pour s’auto-diminuer, et qu’ainsi le plaisir reprenne ses droits. Le nombre en quelque sorte manipulé par le plaisir, par l’égoïsme.

Les barbares, les faiseurs de guerre, pourraient-ils être au service du plaisir caché, égoïste, honteux, de l’humanité souhaitant se débarrasser du nombre sans le montrer, sans le dire ?

Bien des postures trouveraient alors une explication.

Car, si chacun y va de sa petite théorie, tout le monde a bien conscience que la planète est actuellement une poudrière.

Evidemment, chaque faction essaie de faire porter sur les autres la responsabilité de cette ambiance mortifère. Peut-on être dupe ?

En ce qui me concerne, je crois que la responsabilité de la catastrophe qui nous attend est totalement collective. Je crains qu’elle soit liée au nombre.

Je trouve cela parfaitement regrettable à une époque où nous sommes justement en mesure de réguler ce nombre avant l’apparition de la vie, ce qui me parait plus humain qu’après.

Par ailleurs, j’ai bien retenu tout ce que l’on m’a appris sur le sujet : la reproduction doit être naturelle et illimitée. Oui, mais…

Si le prix à payer est la déstabilisation par le nombre au point que la sortie ne puisse se traduire qu’en carnages, je ne suis pas preneur.

J’accepte l’idée que l’on puisse me reprocher dans ce billet de m’éloigner du sujet que je connais : le pillage fiscal. Mais ce serait une erreur.

Il est probable que le nombre augmente exponentiellement la frustration, donc exacerbe l’idée de pillage en la généralisant et aboutit à l’inacceptable : à la guerre.

Ce n’est pas qu’il en ait manqué tout au long de ma vie, mais, personnellement, je n’ai jamais connu la guerre. L’idée qu’elle se rapproche n’éveille en aucune manière ma curiosité.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 239 vues

La liberté individuelle : un mythe ?

Au XVIIIème siècle, en même temps que les puissances européennes prennent la mesure des immenses territoires à leur portée en Amérique du Nord, leurs élites entrevoient l’idée de liberté individuelle.

Cette idée va trouver à s’épanouir naturellement à l’occasion de l’organisation de la société vierge qui va conquérir l’Amérique du Nord.

Les choses seront plus complexes dans la vieille Europe entravée par une tradition millénaire de soumission des individus.

Notamment en France où la conquête de l’idée de liberté individuelle, portée par exemple par le milliardaire Lafayette, dut passer par l’échec cuisant de la révolution pour n’aboutir que bien plus tard, au cours du XIXème et au début du XXème siècle.

Aujourd’hui, que reste-t-il de cette notion de liberté individuelle ? Pas grand chose, il faut bien l’avouer.

La question existentielle qu’elle pose est la suivante : la liberté individuelle est-elle le foyer de la délinquance, sa matrice ?

Hélas, pour la plus grande majorité la réponse est oui.

C’est ainsi que la masse des personnes défilant derrière Hollande à l’issue du terrible drame de Charlie Hebdo ne défilait pas réellement pour la liberté individuelle mais pour que soit contrainte celle des futurs assassins, tels qu’ils les imaginent dans leurs fantasmes.

De la même façon, de nombreux économistes pensent que c’est la liberté économique individuelle qui génère les escrocs, banquiers notamment.

La pensée commune est d’affirmer que toute déviance découle d’une trop grande liberté individuelle, et que restreindre celle-ci résoudra le problème. Cela est totalement faux.

D’abord dans la pratique,

Toutes les sociétés liberticides génèrent une organisation massive de la délinquance, qui en leur sein s’officialise.

Alors que ce constat est exposé aux yeux de tous dans le monde, la majorité fait mine de ne rien voir.

Ensuite dans la théorie,

Il est clair que ce n’est pas la liberté individuelle qui engendre la délinquance mais bien elle qui en est la première victime.

C’est la difficulté de défendre la liberté individuelle qui permet à la délinquance de voir le jour, pour finalement finir par prendre le pouvoir en participant à la réduction de la liberté qu’elle accuse d’initier ses propres turpitudes.

Pourquoi, contre toute réalité, en est-il ainsi ?

Parce que le pouvoir parait indispensable à l’organisation sociale et qu’il est l’ennemi naturel de la liberté individuelle.

Ainsi, plus l’homme de pouvoir aura la prétention d’organiser la société, au motif de la protection des individus, plus il sera liberticide et arrivera à l’exact inverse.

Il n’est pas de bon berger pour celui qui ne souhaite pas vivre en troupeau.

Alors que la liberté individuelle, ce bien précieux, d’une grande fragilité, est au fronton de tous les partis politiques, en réalité ils n’ont de cesse de la restreindre tant elle est incompatible avec leur objet.

C’est ainsi que pour chaque déviance mise à jour — et c’est quotidien — qui pourtant découle d’une carence de la protection de la liberté individuelle dont l’Etat prétend se charger, nous sommes immédiatement soumis à une restriction de liberté, approuvée parait-il par la masse silencieuse et votée comme un seul homme par nos députés.

Objectivement, ce constat est désespérant.

En quoi les hommes épris de liberté individuelle ont-ils leur part de responsabilité dans ce fiasco de leur ambition ?

En rien, contrairement à ce que l’on veut leur faire croire.

Car, si l’homme libre se prend à imposer sa liberté il accède au pouvoir et, de facto, il édicte des règles qui, enfreintes, vont jeter les bases de la délinquance qui elle même engagera la glissade liberticide.

Conclusion

La liberté individuelle est bien un mythe. Comme Icare, l’homme se brûle en tentant de s’en approcher.

Après le capitalisme, Internet fut un formidable rêve de liberté individuelle, les deux sont en voie de digestion par le collectivisme qui colle aux basques de l’homme, cet animal grégaire.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 617 vues

De quoi j’me mêle

Imaginons que le monde arabe se lasse de la suprématie ultra minoritaire des monarchies du golfe. Que, pour des raisons de pression populaire interne, par exemple écologiste ou moraliste, les Etats Unis soient obligés de lâcher leurs alliés, qui ont indéniablement des responsabilités dans l’épouvantable aventure intégriste.

Les chiites et leurs affidés, seraient alors la nouvelle minorité qui prendrait le pouvoir au Moyen Orient, Iran en tête. Les russes se trouveraient bien placés, l’ensemble représenterait un poids suffisant pour refuser que le pétrole leur soit payé en dollars.

Oui, mais qu’elle monnaie de référence les satisferait ?

Ce serait la monnaie d’un pays politiquement stable, doté d’une armée forte, crédible, et de réserves garantissant la stabilité de la dite monnaie. Un pays en excédent et non en déficit. Ce pays n’aurait pas besoin d’être gigantesque.

Ce pourrait être l’Europe du nord regroupée autour du deutschemark, après disparition de l’Euro, le Yen adossé à un ensemble de monnaies asiatiques, le franc suisse temporairement. Peut-être d’autres solutions que seuls les initiés connaissent ou envisagent.

Quoiqu’il en soit, ce revirement placerait les Etats Unis face aux conséquences réelles de leur fabrication constante de fausse monnaie.

Ils feraient probablement défaut au niveau de leurs bonds du trésor.

Tel le Zimbabwe, leur monnaie n’aurait plus cours qu’à l’intérieur de leurs frontières, tous leurs achats extérieurs, produits finis ou matières premières, les obligeraient à convertir leur dollar à sa valeur réelle par rapport à la nouvelle monnaie de référence.

La dévalorisation du dollar créerait aux Etats Unis une inflation à peine imaginable, brisant toute possibilité d’organisation sociale.

L’armée américaine serait soudainement en faillite, son matériel abandonné ça et là, probablement auto saboté.

Les Etats Unis seraient sur le marché de l’emprunt, accompagnés d’une note catastrophique gérant un taux de plus de 10%.

Ils seraient, du fait de leur position géographique, à l’abri d’une invasion.

Mais leur organisation politique ne saurait résister au plongeon économique qu’engendrerait leur faillite monétaire, à la paupérisation immédiate de la plus grande partie de leur population.

Le désordre interne les obligerait à un repli instantané et probablement durable. Leur influence politique et spirituelle sur le monde serait anéantie. Ils se doteraient probablement d’une structure autoritaire du type dictatorial.

En très peu de temps nous serions confrontés à des organisations sociétales inconnues de nous.

En effet, de quoi j’me mêle ? Cette vision qui me parait logique, l’est-elle ?

Les milliers de pages de calculs économiques et statistiques, les théories innombrables justifiant la répartition des richesses et le partage du capital, les doctes analyses des budgets publics et de leur nécessité, les philosophies affirmant la préséance de l’homme sur l’économie, tout cela tendrait à prouver qu’un raisonnement comme le mien est simpliste. J’en conviens et je ne réfute pas l’idée que ce soit le cas.

Mais, si tout bonnement un sou est un sou, si la cigale qui a chanté tout l’été doit se peler l’hiver venu, si la fuite en avant rencontre inévitablement un jour le mur,  si nul ne peut voler son voisin sans en payer le coût, si rien ne peut se posséder sans motif, si le meilleur finit toujours par l’emporter sur le plus fort, alors mon approche simpliste de la réalité n’est peut-être pas si ridicule qu’il y parait.

Parce que, entre nous, la situation actuelle est si invraisemblable qu’il n’y a aucune raison objective d’imaginer qu’elle puisse perdurer.

Que deviendrions-nous dans le bordel qui serait généré ?

Pas grand-chose, je le crains. Nous avons perdu de vue, depuis longtemps, la réalité des contraintes économiques. Nous sommes plus américains que les américains, sans posséder leur avantage géographique. Nous sommes nus. Nous leur devons tout. Nous vivons à crédit, dans l’opulence qu’ils nous accordent.

Si demain la vraie vie économique, et les vrais méchants qui vont avec, reprennent le pouvoir sur cette planète, nos mignardises ne nous protègerons pas, notre souffrance sera immense, à la hauteur de notre actuelle insouciance.

Pour finir ce billet, je fais mienne la sagesse populaire qui dit : “On verra bien”.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 096 vues

LES GIRONDINS SERONT TOUJOURS ÉLIMINÉS PAR LES MONTAGNARDS

 

 Mon fils étudiant la Révolution Française, je m’y suis moi-même replongé, en relisant des livres que j’avais depuis longtemps relégués dans un coin de ma mémoire.

J’ai été surpris  que cette époque de sang, de meurtres et de pillages au profit d’une minorité ait laissée dans notre mémoire collective, et la mienne en l’occurrence, une image aussi idéalisée.
La révolution lancée par la prise de la Bastille et les massacres qui suivirent, accoucha d’un combat acharné par les Montagnards pour en prendre le contrôle.
Pour le prendre et le garder, ils n’hésitèrent pas à ruiner la France, à assassiner tous les opposants, riches ou pauvres, paysans ou autres, bref tous ceux qui ne criaient pas avec eux.
Cela au final donna Napoléon.

Ce qui est intéressant pour moi, c’est le parallèle que l’on peut deviner entre les Montagnards, communistes avant l’heure, et les députés Girondins, les modérés de l’époque.
Petit à petit, les Montagnards ont envoyé à la guillotine, par petits groupes, les Girondins, désunis et qui croyaient sauver leur peau, en laissant partir leurs amis à la mort.

Bercy, citadelle des Montagnards du 20eme et 21eme siècle, après avoir ruiné
des milliers de français en abusant de son pouvoir absolu et hors toute justice réelle, dans l’indifférence générale de nos élus, s’attaque maintenant à  ceux-ci.
Entendez les couiner nos députés.
Ils se croyaient à l’abri, bien au chaud, grâce à leur complaisance sans faille vis-à-vis de la dictature de Bercy, et patatra, rien ne va plus.
Ah, non, la moulinette fiscale n’était pas prévue dans leurs avantages.
Depuis toujours, les « contrôles fiscaux », c’était pour les entrepreneurs, pour les créateurs de richesse, pas pour les élus carriéristes !

L’Histoire, quand on l’oubli revient toujours…

Emmanuel Bolling

Voir l’article ci-dessous et vous comprendrez ce qui leur fait pousser des cris d’orfraie.

Transparence : ces parlementaires qui en ont « gros sur la patate »

François Vignal
Le 11.02.2015 à 19:46

Depuis la création de la Haute autorité sur la transparence, le patrimoine des parlementaires est épluché par le fisc pour des vérifications ou pour cause de suspicion. Les élus y voient de « l’acharnement ». Gérard Larcher et Claude Bartolone prennent la défense de leurs collègues.

La transparence a ses limites aux yeux d’un nombre croissant de députés et sénateurs. 300 parlementaires ferait actuellement l’objet de vérifications du fisc, affirme Le Parisien/Aujourd’hui en France. Le chiffre peut sembler impressionnant mais cache des réalités bien diverses. C’est la conséquence de la création de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, présidée par Jean-Louis Nadal.

François Hollande avait décidé de sa création après l’affaire Cahuzac afin de vérifier s’il n’y avait pas eu d’enrichissement personnel durant le mandat d’un député ou d’un sénateur. Mais pour ce faire, toutes les déclarations de patrimoine envoyées à la Haute autorité sont transmises à l’administration fiscale, qui compare avec les déclarations qu’elle a elle-même reçu, avant d’envoyer un avis à l’autorité présidée par Jean-Louis Nadal. Conséquences : les parlementaires se trouvent à rendre des compte à la Haute autorité… et au fisc.

Lettre de Larcher et Bartolone à Nadal

Ce zèle irrite de plus en plus de parlementaires. S’ils défendent la transparence, ils mettent en garde sur ce qu’ils considèrent comme des excès. Alertés et sensibilisés par leurs collègues, tel le sénateur UMP Jean-Jacques Hyest, qui nous avait parlé d’« inquisition », les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, le socialiste Claude Bartolone et l’UMP Gérard Larcher, ont même envoyé une lettre commune à Jean-Louis Nadal pour demander des ajustements et éviter toute attitude accusatoire.

L’idée de cette lettre a été exposée lors d’un bureau du Sénat en décembre dernier. « Le message c’était de faire part d’une forme d’inquiétude d’un certain nombre de parlementaires qui faisaient remonter aux présidents des deux assemblées une multiplication de demandes d’explication et parfois d’évaluations qui sont contestables et contestées », explique le sénateur UMP Christian Cambon, membre du bureau. Le principe de cette lettre « a été partagé à l’unanimité, à gauche comme à droite », ajoute le sénateur du Val-de-Marne.

« Le parlementaire n’est pas un fraudeur patenté »

En novembre, la Haute autorité avait saisi le parquet du cas de trois parlementaires UMP, dont le sénateur UMP Bruno Sido, dont les déclarations de patrimoine ont omis des « avoirs détenus à l’étranger ». L’épisode avait pour le moins irrité Christian Cambon. Interrogé à ce moment par publicsenat.fr, il avait évoqué « un régime de Gestapo ».« J’ai bien compris que la Haute autorité et M.Nadal voulait se payer les parlementaires » ajoutait-il…

S’il est aujourd’hui plus mesuré, le sénateur UMP tient toujours à mettre en garde : « Il ne faut pas que ça devienne de l’acharnement. (…) On en a un peu gros sur la patate de toutes ces mises en cause ». Il souligne qu’un léger décalage dans l’estimation d’un bien, comme un appartement, est tout à fait possible de bonne fois. De quoi relativiser la liste des 300 parlementaires visés. « Nous nous devons à la transparence totale. (…) Mais le parlementaire reste aussi un citoyen et un contribuable comme les autres. Il a les mêmes devoirs et les mêmes droits. Il peut y avoir des contestations ou des suspicions de déclarations incomplètes, mais il y a aussi beaucoup de vérifications, qui doivent être faites dans un esprit équilibré. Le parlementaire n’est pas un fraudeur patenté. Les contrôles sont normaux, mais il ne faut pas non plus que nous devenions non plus l’attention de toutes les attentions du fisc », demande Christian Cambon. Pour lui, ce climat « favorise les extrêmes et le rejet des parlementaires ».

« On a mis le doigt dans l’engrenage »

Dans le cadre de ses contrôles, l’administration fiscale utilise la « base Patrim », qui permet d’évaluer un bien immobilier (aujourd’hui utilisable en ligne par tout le monde). Mais cette évaluation se fait par les statistiques de transactions de biens comparables dans un rayon de 300 mètres. De quoi créer une erreur d’évaluation, comme il s’agit d’un prix moyen.

« Certains collègues sont suivis à la trace. Je ne sais pas si c’est de l’acharnement, mais je crois qu’il va falloir réguler les rapports avec cette institution, qui est une institution nouvelle », souligne pour sa part la sénatrice UDI Nathalie Goulet, qui pense qu’« on a mis le doigt dans l’engrenage ». « On passe d’un extrême à l’autre. On passe de pas de contrôle du tout à un contrôle extrêmement scrupuleux », souligne-t-elle. « Dans la grande majorité des cas, les parlementaires ne fraudent pas et travaillent 70 heures par semaine et pas 35 heures » ajoute Nathalie Goulet, qui souhaite néanmoins que tout candidat à un scrutin national fournisse un quitus fiscal. « Quand un candidat se présente à une élection, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas de documents sur la situation fiscale en même temps ? (…) Ça aurait évité l’affaire Thévenoud », du nom du secrétaire d’Etat  qui n’avait pas payé ses impôts.

« Besoin de la transparence pour restaurer la confiance »

Le sénateur PS Jean-Pierre Sueur, défenseur du texte sur la transparence lors de son examen en 2013, souligne qu’« on est parti sur le principe de la transparence. Je crois qu’on ne reviendra pas dessus ». Pour éviter les « contestations », le vice-président de la commission des lois du Sénat propose « un système pour éviter les appréciations de patrimoines différentes », avec « des organismes agréés pour faire l’évaluation des biens ».

Le sénateur d’Europe Ecologie-Les Verts Ronan Dantec ne partage pas l’agacement de certains de ses collègues. Pour l’élu de Loire-Atlantique, « il faut laisser travailler la Haute autorité. Je soutiens totalement sa volonté de  transparence. On ne peut pas faire de procès d’attention dans un sens ou dans un autre ». Mais pour Ronan Dantec « il faut la transparence totale sur les déclarations et les patrimoines des élus, on a besoin de ça pour restaurer la confiance ».

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 164 vues

J’ai vu trois villes se suicider

La première Rochefort sur mer (17)

Dans les années 1970, le maire Frot a souscrit à un projet démagogique de Giscard, le contrat “ville moyenne”.

Il a englouti dans ce projet toutes les forces économiques de la ville pour rénover un bâtiment historique, patrimoine sans retour économique, dont le sauvetage aurait dû, éventuellement, être pris en charge par l’Etat mais certainement pas par le budget d’une petite ville de 30.000 habitants.

Ainsi, lorsque l’armée, qui était le fond de commerce de cette cité, l’abandonna, elle ne fut pas en mesure de racheter le bâtiment et le parc prestigieux qu’était l’hôpital de la Marine, passant ainsi à côté de l’opportunité de faire de sa station thermale une des plus attirantes de France, à une époque où cette activité économique était en pleine croissance. Aujourd’hui cette ville se meurt.

La deuxième Sète (34)

En 2004 l’Etat décide de se débarrasser de la gestion de ses ports. Le maire de Sète, Commeinhes, laisse la région, qui lui est politiquement opposée, s’emparer du port.

Ce faisant, il perd la maîtrise de tous les plans d’eau étroitement imbriqués dans sa cité. Ils sont son seul capital économique.

La région, répondant à des stimuli strictement politiques, a mis en œuvre une vaste opération de réhabilitation du port, sans prendre en compte les intérêts futur de la cité.

C’est ainsi qu’aujourd’hui — alors que le pouvoir régional n’est plus dans la ville voisine de Montpellier mais à Toulouse — le port de plaisance, qui aurait dû naître à Sète et favoriser l’éclosion de l’industrie touristique, est un fiasco total dont la ville ne se remettra pas.

La troisième La Rochelle (17)

Ici la ville est en concurrence avec ses voisines Niort et Poitiers pour prendre le leadership régional.

Le hasard fait qu’un terrain de 100 hectares en centre ville permettrait à la fois de développer un projet régional “commercialo-ludique”,  un parking de dissuasion libérant le centre historique, une zone d’habitat durable et un transport urbain par câble futuriste.

Le maire Bono et son successeur Fountaine s’opposent farouchement à ce projet, au point de sacrifier cette zone vitale pour l’avenir de la cité en la qualifiant d’agricole dans les documents d’urbanisme, ce qui est notoirement ridicule. Les conséquences à moyen et long terme seront désastreuses.

Quels sont les points communs de ces trois suicides économiques ?

Premier point

Un excès de pouvoir économique des élus à travers le dévoiement des règles d’urbanisme.

Faites initialement pour harmoniser le développement, elles sont devenues, avec la complicité des tribunaux administratifs, le bras armé du pouvoir économique absolu exercé par les administrations municipales, dont les élus sont les otages, voire les complices.

C’est le collectivisme total des économies locales, puisqu’il n’est pas d’économie sans bâti.

Deuxième point.

L’incompétence économique vertigineuse des élus.

La démocratie, telle que nous la connaissons, n’accorde aucune place à la compétence économique des candidats.

Au contraire, pour ces trois exemples, et alors qu’ils ont terriblement appauvri leur collectivité, les élus responsables ont enrichi leur trajectoire politique.

Troisième point

Ces errements ne sont pas détectables autrement que par une connaissance microéconomie des cités en cause. C’est dire qu’il n’existe aucune solution de tutelle imaginable dans le cadre de la décentralisation.

Seule l’obligation pour les candidats de présenter lors des élections un projet économique dont ils seraient ensuite responsables serait de nature à changer les choses.

Sans quoi, comme c’est le cas aujourd’hui, ils sont les jouets des groupes d’influences corporatistes, largement occultes, indifférents à l’intérêt général, seulement intéressés par leurs privilèges catégoriels ou sectaires.

Quatrième point

Les conséquences de cette médiocrité, de ces absences de vision économique se traduisent en pression fiscale.

Puis, lorsque celle-ci devient insupportable, en recherche de bouc émissaire vite trouvé : le riche, si possible “fraudeur fiscal”. Sinon, comment serait-il riche ?

En réalité

Je connais intimement ces trois villes. J’en connaîtrais pareillement dix, cent ou mille, je suis convaincu que je pourrais en chacune relever les mêmes problèmes.

Ce pays se meurt plus de l’incompétence de ses élus locaux, des trafics d’influence qui les entourent, que de l’obésité de son État.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
2 082 vues