Tous les articles par Robert Bukinov

L’affaire Dupont de Ligonnès

Préambule

Je me suis naturellement intéressé à cette affaire car j’étais à l’époque Nantais et connaissais parfaitement le quartier de la maison du lieu du crime ou plutôt des crimes …

Je passais aussi très souvent devant l’église où madame Dupont de Ligonnès avait une activité par ses offices religieuses.

Enfin

Le monstre est arrêté, nous souligne une source de l’AFP, à l’aéroport de Glasgow, une ville que je connais aussi, car j’y ai séjourné, il n’y pas plus d’un mois – je vous recommande d’ailleurs de visiter l’Ecosse, mais c’est un autre sujet.

J’ai pris la précaution de télécharger toutes les Unes des journaux sise France sur cette arrestation du fugitif tant recherché, devenue actée aux aurores de ce samedi 12 octobre. J’ai recensé 21 Quotidiens régionaux qui ouvraient sans ambiguïté sur la fin de cavale dudit fugitif.

Les chaînes d’info Main Stream de bonne heure ce même samedi 12 octobre, embrayent sur cette affaire enfin réglée et à rendre comptes …

Rétropédalage

Des voisins proches du domicile de l’interpellé émettaient déjà très tôt des doutes quant aux perquisitions orchestrées sur cet autre voisin, qui avait une histoire avec eux.

Notre police a fait son travail pour comprendre si c’était bien Mr De Ligonnès. Et ce n’était pas le cas. Pas de problème pour nos journalistes qui ont pignon sur rue : Finalement, par A+B, l’interpellé n’était pas Mr De Ligonnès.

L’état de notre Presse

Nous avons des journalistes qui doivent nous informer sur ce qu’il se passe autour de nous. En toute objectivité et avec des sources vérifiées.

Cet épisode de l’arrestation du supposé Mr De Ligonnès est parfaitement symptomatique des couleuvres de notre presse Main Stream ; Le sensationnel ! L’émotion ! L’instant !

L’AFP est pour grande partie leur source. Autant nous en abreuver pour en faire les gros titres de propagande calibrée pour nos lectures.

Vous le savez peut-être ou pas mais le flux d’informations via l’AFP n’est pas gratuit mais se paie pour toutes nos offices de presse, avec nos trébuchantes qui les subventionnent, bien entendu.

Bref, nous avons ce capitalisme de connivence qui tourne en rond par ces élites auto–proclamées pour nous réciter que le rouge devient vert, ou que le bleu vire au rose.

Et le plus grave parmi ces omnipotents du soi-disant savoir, est qu’ils ne supportent pas la contradiction.

Conclusion

Nous avons face à cette annonce d’un homme en cavale en ouverture de nos principaux journaux, le témoin d’une presse Main Stream qui ne fait pas son travail : Vérifier la source avant de diffuser. Et quand ces journaleux se sentent menacés par la foule qui s’en méfie, il n’y a qu’un pas pour comprendre que l’on ne peut décidément pas leur faire confiance …

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...

La fonction publique en train de craquer

La situation

Dans les domaines de la santé, de l’enseignement, de la sécurité pour ne citer qu’eux, les conditions de travail se détériorent : Surcharge de travail, manque de moyens pour assurer les missions, décrépitude des infrastructures. Une litanie que l’on entend par des événements d’actualité : Grèves des urgentistes, suicides d’une directrice d’école et plus en série parmi les forces de l’ordre ….

On pourrait surenchérir avec l’état de nos armées, ou les files d’attentes devant les guichets de nos offices habituelles : CAF, Pôle Emploi, Justice. Ou encore par le constat du domaniale tel notre réseau routier secondaire, et nos divers monuments qui manquent aussi de ressources. Bref, on peut faire un inventaire à la Prévert ….

Malgré nos prouesses en matière médicale, car le génie français existe encore, nous avons en résultante le désert de pouvoir consulter dans bien des localités de notre territoire.

Malgré nos prouesses dans la formation de nos élites, reconnues à travers le monde, nous dégringolons dans les classements PISA.

Malgré nos hautes technologies en termes de défense et de guerre très avancées, nous peinons à régler notre diplomatie et à vendre nos rafales ou d’autres de nos fleurons.

Cette situation va-t-elle s’améliorer ?

Prolongements

Pour répondre à de tels désastres, nos politiques ne comprennent décidemment rien ou alors ils le comprennent très bien, car après tout, ils ne sont pas sots. Et dans ce dernier cas, c’est pire.

Mais que faire quand nous sommes déjà les champions du monde des prélèvements obligatoires ? Qu’ils se déclinent sur quiconque qui bosse, possède une propriété ou réalise n’importe quelle transaction. Mais cela ne leur suffit pas, il faut légiférer encore pour nous ralentir un peu plus par de nouvelles normes, d’autres impôts déguisés.

Cela leur permet-ils de répondre aux désordres des services publics énoncés plus haut ? Ce pognon de dingue qui est prélevé sur toutes les forces agissantes de notre pays, qui se manifestent de plus en plus devant la qualité de service à rendre.

L’entonnoir se rétrécie …

Fin de partie

Nos fonctionnaires malnutris de tant ce qui nous est prélevé vont continuer à crever parce qu’on ne pourra pas nous en prendre beaucoup plus, sauf à risquer une rébellion ou une nouvelle révolution.

Et comme, vous l’avez compris, diriger une administration n’a rien à rien à voir avec une gestion d’entreprise en concurrence. Devant les fondamentaux de recettes, de gestion des effectifs et de dépenses de nos administrations, il y a tout à revoir. Et ce serait pour le bien des fonctionnaires volontaires : Moins d’effectifs et plus de moyens ! Exit toutes les tâches subalternes qui passeraient en mode privé.

Les réfractaires passeraient tout simplement en mode privé, et comprendraient ainsi l’autre monde, et pour ne pas crever, s’y adapteraient et peut-être pourquoi pas y penseraient : « Comment ne l’ai-je pas fait plus tôt ? »

Mais je pense que nos élites élues ou plus sûrement non-élues, ont un coup d’avance, et pas pour notre bien. Tout se met en place pour un Reset et peu importe la casse qui va subvenir.

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...

La loco de l’écologie

Chaque jour, sur les ondes de nos radios, les canaux de nos chaînes de télévision, ou encore les rotatives d’impression de nos journaux, la doxa du réchauffement climatique passe en boucles, telle une loco qui prend de la vitesse et qui fonce à tombeau ouvert sur des rails surchauffés de la sauvegarde de notre planète.

Les aiguilleurs, c’est-à-dire ceux qui pourraient faire dévier ce train, ne sont plus écoutés, voire même écartés.

Des constats

Personne ne regarde plus l’histoire des humains pas si lointaine quand le froid pouvait figer et le chaud pouvait en faire autant.

Les dinosaures, ces géants prédateurs pour une partie d’entre eux, ont disparu – malgré les crocodiles qui sont encore là – à cause du froid ou du chaud, ou encore d’autre chose ?

Ils ont été remplacés par quoi ? Par de la vie dont nous faisons partie.

Nous humains au sommet de la chaîne alimentaire, prospérons par l’accès à l’énergie à bas coût et l’individualité fondue et émancipée dans une société conçue pour nous afin de réduire les aléas de la nature et aussi en tirer les pommes, les patates, l’énergie et à présent  les bits.

C’est tout l’essor de la civilisation occidentale qui a, quoi qu’on en dise, développé notre monde des humains, qui prospèrent en quantité mais aussi en qualité – Voir le Japon qui a épousé nos standards de production et de créativité, mais après la Chine qui s’y est collé. Voir aussi la famine de populations en croissance qui a diminué.

L’écologie a un sens quand il faut mieux respirer et donc moins polluer, moins puer par de l’hygiène plutôt que produire des parfums pour l’atténuer, moins de déchets qui seront autant que possible recyclés et pour le reste de la division, anéantis. L’écologie, c’est aussi un comportement responsable pour éviter le genre : On bouffe des fruits de mers sur la plage et on balance leurs résidus à la mer – Je l’ai vu.

Des prolongements

La Greta, qui n’est pas Garbo – qui avait, elle, un métier – du haut de ses seize ans nous récite le catéchisme du devenir de notre humanité qui ne prend pas soin d’elle, pendant que des génies du même âge travaillent dans tous les domaines pour nous faire progresser dans le plus parfait de notre évolution, sans oublier Mozart, bien plus jeune.

Ce qui m’interpelle encore par rapport à la Greta, c’est son inconsistance reçue par les pontes de nos assemblées locales ou internationales, élues pour les locales et un peu moins pour les internationales.

Mais en fait le message est clair : Le train fou s’arrête en gares de propagande pour ramasser les foules dans ses wagons et qui semblent y monter – Je vous laisse écouter « Le petit train » interprété par les Rita Mitsouko …

Ce qui se prépare sous l’écolo-culture, c’est la soviétisation complète de ce que nous sommes, c’est-à-dire le contingentement et la pénurie rationnée.
Pourquoi ? Parce que l’accès à l’énergie va devenir de plus en plus cher par rapport aux fruits de notre travail qui sont déjà bien ponctionnés dans « ce pognon de dingue » qui passe on ne sait où.

Et ce processus va continuer jusqu’à son terme, le plus tard possible, jusqu’à l’implosion …

Les inquiets du climat devraient prendre des cours de gestion et d’économie. Ils s’apercevraient alors que les fondamentaux de leur pays en regard de ce qu’ils connaissent, avec lesquels ils ont grandi,, ne vont pas disparaître avec le climat projeté à 100 ans ou plus, mais bien plus avec des hérésies de leurs écoles, de leurs journalistes et enfin de ceux sur qui ils projettent leur sort …

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...

Une succession non réglée

Mes commentaires sont en réponse à l’article sur lequel je suis tombé ici : https://immobilier.lefigaro.fr/article/il-perd-sa-maison-pour-des-droits-de-succession-jamais-payes-depuis-30-ans_77a7043c-d3af-11e9-9b48-24294e55cf30/

La situation

Nous voyons dans cet article que le monsieur occupe un domaine depuis sa grand-mère décédée en 1985, sans n’avoir réglé aucune formalité de succession depuis lors, alors que nous sommes en 2019. Et qu’à présent il est conduit à quitter les lieux car ceux-ci sont réputés « biens sans maître ».

Pour l’explication, nous pouvons saisir cet article :

https://www.notaires.fr/fr/collectivit%C3%A9s-territoriales/propri%C3%A9t%C3%A9s-immobili%C3%A8res/les-biens-sans-ma%C3%AEtre-et-les-successions-en-d%C3%A9sh%C3%A9rence

Ce qui est important dans ce dernier article est ceci : « Néanmoins, la restitution sera subordonnée au paiement par le propriétaire (ou ses ayants-droit) du montant des charges qu’ils ont éludées, ainsi que du montant des dépenses nécessaires à la conservation du bien engagées par la commune. »

Les charges éludées sont très probablement les droits de succession vis-à-vis de l’administration fiscale. Les charges non-éludées sont une partie des contributions dues et réglées à la commune en partie payées.

Ce qui me dérange

Dans le 1er article cité sur le site du Figaro, nous lisons de l’émotionnel et non du factuel.

” L’occupant des lieux, un homme de 58 ans vivant du RSA, ne l’entend pas de cette oreille et ne compte pas libérer les lieux, soutenu par des voisins et par l’association Droit au logement. » Puis : « Du côté de Pascal Monin et de ses soutiens, on mise sur l’audience du 24 septembre pour décrocher un délai supplémentaire et échapper à une expulsion. »

Que vient faire l’association Droit au logement dans un registre de Droit qui doit être respecté ? Bref, nous sommes  encore et toujours dans de la propagande collectiviste.

En clair, ce gars-là s’est affranchi du Droit commun depuis plus de trente ans, un homme libre en sorte, pendant que d’autres paient ses factures, et aussi ceux qui honorent leurs droits de successions dans souvent des situations bien plus compliquées que la sienne, certes à regret.

Ce qui me dérange aussi, ce sont des gens pour le soutenir. Car épouser le syndrome de Stockholm n’est pas très loin : Ceux qui n’ont pas compris qu’il y a un prix à payer par la communauté et que celui-ci leur sera facturé, d’une manière ou d’une autre.

Ce qui me dérange en dernier, est qu’il ait pu occuper les lieux si longtemps en l’absence  de tout réveil du droit commun, pendant que pour d’autres c’est tellement plus rapide et pas forcément pour les locataires mais plus pour les propriétaires  …

En conclusion

Je n’ai aucune compassion pour ce monsieur, comme pour l’hydre de Bercy.

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...

Le temps

Il s’égrène avec chaque jour qui passe et nous en faisons quoi ?

Nous avons la possibilité de s’acheter du temps serein pour vaquer à nos désirs et nos envies. S’acheter veut dire ici se libérer et donc il y a un prix ; Celui de se financer une indépendance avec une prise de risque.

Indépendance par rapport à quoi ? Un individu, un groupe d’individus ou une structure qui nous tient dans la soumission. Cela peut nous plaire, syndrome de Stockholm ?  Mais finalement réfléchissons un peu : Pourquoi ne pas chercher à contrôler notre vie et passer de l’autre côté de la barrière ? Quelle barrière ? Celle de faire travailler les autres pour nous, ou bien de travailler en Freelance – exit salariés. Pour se faire, il nous faudra de toute façon travailler un peu beaucoup pour acquérir des compétences. A l’Ednat et ses prolongements ? Pas sûr. L’ère numérique est là, bien présente pour assouvir toutes nos affections.

Le temps, quand on est jeune, on a tout le temps. Il est tellement abondant que nous le consommons sans regarder dans le rétroviseur d’un bolide qui file droit devant. Mais il passe avec les rides qui marquent notre histoire. Nous aimons cette histoire car nous restons jeunes à la regarder mais il arrive le temps de nos feuilles mortes, celles qui nous décomposent.

Le temps, c’est aussi l’avenir, celui qu’aucun d’entre nous à lire cette page ne connaitra. Et pourtant, nos avancées technologiques seront capables à brève échéance de réparer notre obsolescence programmée.  Pour qui ? Certainement pas pour tout le monde, car refuser de disparaître sur une base de sept milliards d’humains est difficilement concevable, qui plus est avec nos écolos patentés.

Le temps, c’est de la prédation à l’instant T ou projeté vers le futur. Vous, moi, eux, nous sommes des prédateurs par rapport à nous. Situons un évènement « 3i » – Imprévisible, Insurmontable, Irrésistible, le cygne noir décrit par Nassim Nicholas Taleb, quelle va être notre réaction ?  Survivre …

Le temps, c’est notre mémoire de ceux avec qui nous avons parlé, de leur histoire, avec qui nous avons vécu alors qu’ils ont disparu. Le temps devient ainsi relatif : Des raccourcis de neurones d’un temps évanoui toujours présent.

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Le pouvoir d’achat

Un acronyme de la misère des français qui prospère. La presse subventionnée en parle souvent mais en oubliant d’en mentionner les causes. Normal, elle en profite car elle a compris depuis bien longtemps que c’est son fond de commerce.

Le pouvoir d’achat se résume pour beaucoup d’entre nous à survivre ainsi.

La révolte des gilets jaunes initialement a émis une étincelle pour combattre ces protectorats mais s’est très rapidement muée en revendications collectivistes et égalitaristes, dans la grande tradition de tous les mouvements sociaux qui s’animent à travers notre beau pays.

Ainsi, les anti-capitalistes oublient souvent de remiser leur Smartphone, car finalement ledit capitalisme leur rend bien des services utiles.

Mais revenons à la notion de pouvoir d’achat. C’est quoi dans sa définition : Survivre ou consommer plus que survivre ? Survivre, c’est payer ses factures et point barre. Consommer, c’est acheter de la valeur ajouté à la vie, des plus qui font plaisir ou qui sont utiles, du moins on l’espère. C’est aussi la possibilité d’investir pour un avenir meilleur ou-et sécurisé.

Vient la contrainte de l’écologie, vous savez : « Sauvegarder notre bonne planète contre le réchauffement climatique ». Vous l’avez compris, les Khmers rouges repeints en verts sont à l’œuvre pour abandonner nos productions décarbonnées à bas coût pour leurs lubies d’énergies renouvelables non pilotables. Bref, vous le mesurez déjà via les taxes à subventionner sur vos factures de consommation d’énergie. Si cette tendance continue, il aura un problème d’accès à l’énergie à bas coût, ce qui est le fondement de notre prospérité.

Le pouvoir d’achat s’en restreint forcément. Mais la lutte est peut-être pour la décroissance ? Pourquoi-pas ? Mais les camps de concentration ne seront plus bien loin car l’idéologie devient raison …

Eux, ils, on parlent aussi de la réforme des retraites en ce moment pour aboutir soit disant à un régime égalitaire et universel et financé. Ce grand bazar annoncé va inscrire dans le marbre la pénurie et l’indigence collectivisée, car d’une part, ce ne sera jamais financé en termes de ratio Actif/Inactif  avec des contraintes aussi fortes  que celles qui épousent  le Droit du Travail aussi épais que le Larousse. Et en pure logique financière avec des taux d’intérêt de Banque Centrale et donc de marchés qui vrillent vers le négatif, car si les taux remontent, vu l’endettement de notre Etat nounou, c’est l’explosion !

Il y a clairement une inculture manifeste de nos concitoyens en matières économiques et financières, et quand on évoque avec eux des notions de libéralisme, ils ont vraiment du mal, alors que c’est leur salut …

Amitiés

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...

L’art de dépouiller

Préambules

Vous héritez d’une SCI à l’iS avec un seul bâtiment commercial que vous louez. Pas de chance, le locataire payant des loyers plantureux vous quitte cinq mois plus tard – son départ étant annoncé par un préavis de six mois, la règle – le défunt est donc prévenu avant de rejoindre le Vahalla ainsi que l’héritier potentiel. Sauf que ce dernier ne savait ni le trépas à venir de son aïeux, ni le schéma précis de ses affaires : L’archétype d’une succession non préparée.

La situation est alors la suivante :

– Le bâtiment est construit via un financement sur trois emprunts contractés par le défunt qui courent toujours, avec terme pour le dernier d’entre eux intervenant trois ans plus tard ;
– Les loyers plantureux touchés jusqu’à leur terme, dans l’année du décès du feu propriétaire, permettent juste de couvrir deux ans d’emprunts à courir ;
– La zone commerciale du bâtiment est en désuétude ;
– Des droits de succession sont évidemment à devoir tout aussi plantureux.

Que faire ?

Renoncer à la succession et laisser les chacals affamés à rogner sur la bête, le coup de maître du défunt parti de rien à la fin des sixties ?

Non ! Démarcher les réseaux immobiliers pour trouver un nouveau locataire, contacter des grandes enseignes directement pour les intéresser. Douze mois de chasse ciblent enfin une enseigne intéressée. La zone commerciale à l’abandon va renaître ensuite avec cette locomotive qui attire d’autres implantations, avec des enseignes phares.

Implanter cette nouvelle enseigne n’a pas été simple. D’abord bataille juridique avec ses services dédiés pour trouver un contrat de bail pour trois ans qui nous sied – 80 pages, puis malheureusement l’adjonction d’une option de vente dudit bâtiment à la suite au profit des nouveaux locataires devenus propriétaires – 80 pages supplémentaires.

Peu importe, ils m’auront payé au final le double du prix dudit bâtiment. J’aurai certes préférer rester le bailleur de ces nouveaux loyers plantureux, mais la négociation n’était pas possible dans le registre. N’oubliez pas les emprunts et les droits de succession encore à honorer qui restent dans la tête du vendeur.

Le jour de la vente du bâtiment

La SCI à l’IS empoche la vente du bien considéré. Elle réalise donc une plus-value nette de cession (PVNC) établie selon la différence entre le prix affiché et les amortissements comptables pratiqués. La SCI du fait de son dernier résultat comptable affichant des loyers plantureux va payer plein pot l’IS sur la plus-value de cession. Entrons dans le détail :

– 520 K euros de PVNC après IS de 28% ;
– Pour prélever ces 520K sous forme de dividende, il faut payer une Flat Tax de 30% ;
– Il reste donc 364 K.

CQFD. Cela couvre tout simplement le restant de mes droits de succession à devoir à l’Etat. En clair ils, eux on, possèdent de facto ledit bâtiment

Prolongements

Nous sommes donc en présence d’un patrimoine qui a été travaillé par un guerrier né dans l’indigence de l’après-guerre « The 2nd » pour prendre l’ascenseur économique, pour tout ou partie au fruit de l’Etat actuel.

Nous sommes aussi en présence de dévastateurs de notre propriété privée, parce que tous ces entregents qui copulent entre eux ont bien compris que tout le fruit de notre travail les sert parmi les serfs.

Conclusion

La Marseillaise lors de mon service militaire, j’ai refusé de la chanter, n’aimant pas le texte et ses prolongements guerriers et destructeurs, ce qui ne m’a pas empêché de faire des préparations « Bérets rouges » comme sauter d’un avion dans un cadre réglé. Mais là, j’ai envie de dire : Réveillez-vous ! Les paroles de la Marseillaise sont peut-être à propos, car sinon toutes les conséquences ne trouveront pas leurs causes …

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

Les écologistes, les nouvelles chemises rouges

Préambules

Les résultats des dernières élections européennes, en France et en Allemagne, ont imprimés une forte poussée des verts.

Qui sont-ils ? Des collectivistes pur jus qui ont trouvé « la bonne cause » – Sauver la planète, pour réduire les libertés et les propriétés individuelles. Mais l’heure est à la décroissance, voir à la dépopulation dans la tradition Malthusienne qui accompagne nos pastèques – Verts sur le rayon mais rouges au cœur. J’aurai presque envie d’affirmer que ce sont des communistes avec le cœur en moins.

Pour poursuivre leur massacre du capitalisme, dont ils affectionnent malgré tout tellement les fruits, ils s’immiscent dans ses rouages pour le ralentir, par toutes sortes de chicanes plus perverses les unes que les autres. En conséquences, faut-il chercher encore à avancer, tant les normes deviennent si lourdes, tant leur coût devient si cher, avec en mix sise France, la lourdeur de nos charges sociales …

Comment expliquer cette poussée des verts ?

D’après les analyses de nos statisticiens, nos 18-25 ans n’y seraient pas étrangers. Le formatage par « l’Ed Nat » ? La précarité du travail ? La relation par rapport à ce même travail qui a changé, favorisé par un système alternatif d’intermittence activité-non activité rémunéré quoiqu’il advienne en sachant y faire ? Cette relation est peut-être aussi l’explication de tant d’emplois non-pourvus, faute de candidats …

Bref il semblerait qu’un nouveau mode de vie chez nos jeunes soit à l’œuvre et réfutant les concepts de leurs ainés, aidés en cela avec les nouvelles technologies et processus de communication.

Une opportunité pour Macron ?

Le 1er Conseil de défense écologique s’est tenu dans la semaine qui a précédé les élections européennes. Hasard du calendrier ou bien parfaites remontées des sources pour l’expliquer. Notre président est en effet parfaitement informé de la température de ses administrés tant il veille par le Deep State.

L’élan des pastèques dans l’opinion va donc permettre à Macron de cogner un peu plus fort en taxes et contraintes supplémentaires pour perdurer notre système social tel qu’il est conçu et éteindre les derniers moteurs de notre économie.

L’évacuation de Mr Hulot n’était peut-être qu’un prétexte pour mieux rebondir sur le sujet, avec Mr de Rugy débarqué du perchoir de l’Assemblée Nationale pour reprendre le flambeau.

La Science-Fiction devient réelle

Certains d’entre nous ont pu voir le film « Soleil vert » avec Charlton Eston en premier rôle. Dans le même registre, nous aurions pu voir plus récemment une toile intitulée « Divergent ». J’ai bien peur que notre réel converge vers ces fictions

Et c’est véritablement effrayant !

En effet, l’émancipation de l’individu au sein du groupe et le respect de sa propriété privée ont été la source de l’essor formidable de notre Occident au XIXème et XXème siècle.
Et nous entrons, nous les français dans ce chemin rétrograde, ce rétropédalage, par rapport à notre histoire qui nous avait tant convaincu du contraire et qui s’est avéré.

Nous sommes aussi coupables car notre création en mode marchés sert tous ces requins des nouvelles technologies, pour mieux nous comprendre, pour mieux nous cerner.

Conclusion

Pour moi dans la vie du raisonnement, il y a deux choses qu’il faut admettre : Le bon sens et l’érudition, les bases de notre prédation sur cette bonne vieille Terre. Le bon sens va rarement nous tromper. L’érudition manipulée, beaucoup plus. Quand l’érudition devient un artefact de connaissances sans le moindre bon sens, les temps obscurs se rappellent.

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...

Le mouroir de nos dépenses publiques

Bonjour,

La dépense publique en France mange 57% du PIB, acronyme de notre création de richesse sur notre territoire. 31% de ce même PIB est alloué au social sous toutes ses formes.

Maintenant, je vais m’adresser aux lecteurs de ce blog sous forme de Quizz :

– Hypothèse 1 : Cette dépense publique est-elle le total des prélèvements que notre seul Etat perçoit plus ses emprunts à l’extérieur pour boucler son budget ?

– Hypothèse 2 : Cette dépense publique englobe-t-elle aussi toutes les perceptions via les collectivités locales et les percepteurs périphériques ?

– Hypothèse 3 : Si l’hypothèse 1 et 2 collent à nos 57% de dépenses publiques, Ok. Mais si ce n’était finalement pas le cas et alors bien plus ….

Envisageons l’hypothèse 3. En économie, nous avons ce qu’on appelle le coût d’opportunité, c’est-à-dire la mesure de la perte des biens auxquels on renonce en affectant les ressources disponibles à un usage donné.

Prenons un exemple avec les droits de successions. Vous héritez d’un gros patrimoine qui supporte des droits substantiels en la matière. Compte tenu de ces dits droits – ou plutôt obligations avec injonction d’y souscrire, vous êtes de facto dans la position de payer votre patrimoine reçu peu importe son état, évalué à prix recevable par Bercy.

Dans le cadre d’une succession avec beaucoup de problèmes intrinsèques à résoudre pour nettoyer la place et remettre les moteurs en marche, vous partez avec un emprunt bancaire pris auprès de la DGFIP. L’incongruité de la chose est que le défunt qui vous a laissé ses affaires dans un tel  état, a honoré tous ses devoirs vis-à-vis de Bercy auprès duquel vous êtes redevable, sans état d’âme sur le dossier : Les « droits » sont dus …

Pourquoi pas, car après tout il n’y a pas de repas gratuit Mais en payant tous ces cafards, avec de l’argent que vous cherchez à trouver, car vous ne l’avez pas immédiatement mobilisable, vous devez décider de stratégies réductrices de vos affaires à l’inverse de ce que vous auriez pu développer : Le coût d’opportunité, celui de créer de la richesse et des emplois ….

Bien mal acquis payera la facture In fine….

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...

Suite au communiqué de Solidaire Finances Publiques

Si vous le voulez bien, nous allons disséquer dans le texte la portée de ce communiqué.

« Les acteurs de cette campagne, dont la finesse d’esprit, la hauteur de vue et la tolérance ne semblent manifestement pas constituer leurs principales qualités »

– Enonciations sans rien démontrer, seulement utiles pour vous légitimer auprès de la plèbe que vous rançonnez sous couvert de votre hiérarchie et de vos lois que nombre de ceux qui vous les ordonnent, font respecter et transgressent pour leur séant – On ira plus loin là-dessus si vous entendez oreille à ce propos ;

– Principe de communication de bas étage, si courant, qui transpire votre médiocrité intellectuelle en regard de nos argumentations toujours construites et vérifiées ;

– C’est tout simplement vous qui prenez de la hauteur, car nous l’avons bien compris, vous êtes du bon côté du flingue ;

– Vous parlez de tolérance, pour vous ? !!! Mais ce sont nous qui la demandons à vos vis-à-vis …

« …. Ne se contentent pas de tenir un discours violent et excessif sur l’impôt, »

– Affirmation manifeste d’un pouvoir servile sans la moindre réflexion sur la branche où il est assis, par la valeur ajoutée qui la nourrit et qui se tarit par un arbre qui se meurt, à force de saignées sous votre couvert ou vos injonctions ;

–  Notre discours n’est pas violent. Il est celui qui veut démontrer auprès de quelque audience qui nous lise, votre supercherie sans bénéfice du doute, c’est-à-dire vos pleins pouvoirs à occire  toutes vos “Targets” avec vos moyens technologiques imaginés par Orwell que vos  coupables vous ont servies sur un plateau : « L’Alien dans l’Hôte ».

« Ils publient aussi les noms de certains de nos collègues vérificateurs en se permettant de les noter « dans un palmarès de contrôleurs fiscaux. » »

– Le titre “Pauvres chéries” vous va si bien ;

– Où avez-vous vu ici sur ce blog des notes sur les vérificateurs fiscaux – dans le sens notation, puisque vous évoquez un palmarès de ceux-ci ?

– Vous adorez votre anonymat et faites en sorte que celui de vos victimes ne fassent pas grande presse ;

– Chez nous, c’est différent, c’est même tout l’inverse !

« Pour ce faire, ils appellent les lecteurs du site, à participer à cette campagne. »

Evidemment, pourquoi croyez-vous qu’on transpire pour dénoncer vos exactions ?

« Cette initiative, qui prend des allures de dénonciation calomnieuse et de diffamation »

– Des allures ? De quoi s’agit-il exactement ?

– Calomnieuse ? Non ! Rien que du factuel, ce qui vous dessert forcément, évidemment ….

– Diffamation ? Pas du tout, c’est en fait encore l’inverse : Vous mettre devant votre glace en vous rasant ou vous épilant et vous regarder …

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...

Le socialisme, l’Alien dans l’hôte

Préambule

Le spectre de la représentation politique depuis de trop longues années sise France déplace le curseur du rouge vif au rose pâle. L’apparence du vert sous certains reflets, n’est qu’un mirage disant vert alors que rouge ou rose. Le bleu peut aussi parfois nous éblouir, mais à bien y regarder là encore, il n’est qu’un filtre dans la palette des couleurs restreintes du rouge ou du rose.

L’explication

Le communisme a fait long feu, par sa radicalité de ses tenants et aboutissants, se soldant partout où il a été essayé par la régression de ses populations enferrées et soumises pour un avenir contingenté, face à l’interposée loi naturelle de sélection pour se développer, dans la biodiversité dont nous faisons partie. Le dernier exemple est la situation actuelle du Venezuela.

Chez nous, L’ « Huma » n’existe encore que par ses subventions ; Le syndicat CGT n’existe aussi que par ses sources de financement opaques, adossées sur le fruit du travail de « travailleurs », salariés ou indépendants qui n’y sont pas encartés, la majorité.

Mais la marotte doit perdurer : Par l’Alien, exégèse du communisme, qui doit poursuivre ses théories dans les entrailles d’un hôte : Le capitalisme. Les socialistes ont effectivement compris que leurs pairs n’arrivaient à rien économiquement pour poursuivre leur domination et que les mamelles de la valeur ajoutée, c’est-à-dire notre évolution à créer plus après plus, pouvaient bien les servir.

Ainsi, la supercherie des socialistes à prospérer transpire par les pores du capitalisme, leur source de création de richesses dont ils sont incapables, via les ports ouverts aux marchés qui se recomposent constamment, à contrario de trop nombreux porcs de cette religion qui s’y entremettent pour se servir.

Ils sont l’Alien de leur hôte bien compris.

Prolongements

Ce que n’ont pas envisagé nos faux amis socialistes, c’est qu’à occire à coups répétés la bête qui les maintient en vie, celle-ci va finir par leur échapper, dans sa destruction ou sa fuite pour survivre. En attendant de les combattre pieds à pieds et de les sortir de leur jeu de dupe …

Mais si à domicile, leur équation d‘un capital de connivence versus redistribution coule, pourquoi ne chercheraient-ils pas à gagner leur cause ailleurs via le fédéralisme européen ?  Notre Jupiter s’y attèle, mais il va se heurter à trois problèmes :

– D’autres Etats qui ont vécus le socialisme, voir le communisme, se sont réformés pour en finir au moins en bonne partie ;

– Les critères de Maastricht qui perdurent et qui font que chacun de ses Etats membres doivent s’y tenir. Et rien parmi leurs afficionados en force de gestion de leurs comptes ne les feront y déroger ;

– La TMM – Théorie Monétaire Moderne, n’est viable au niveau européen que par un fédéralisme complet.

La TMM, c’est quoi ? La Banque Centrale inféodée injecte par sa planche à billets, autant de monnaie qu’il le faut pour soutenir, non pas les agents économiques, mais les Etats. Un peu ce qui existe par ailleurs avec les mise en pensions de la BCE au niveau européen pour refinancer nos banques. Mais à la différence, avec la TMM, la dette contractée par les Etats est réputée non remboursable. En clair, on fonce à vitesse supersonique dans la fausse monnaie, comme on l’a commencée à l’abandon du dollar indexé sur l’or sous NIXON.

L’important, avec cette TMM, est de maintenir une inflation rognant faiblement sur le pouvoir d’achat en maintenant des taux d’intérêts bas. Si l’une et l’autre s’émancipent, sans forcément exploser, c’est l’explosion de nos habitudes …

Conclusion

Le socialisme exégèse du communisme ne va pas finir de mourir sans combattre. Mais ce sont à nous, les déviants, les résurgents, les divergents de construire ce qui peut les détruire.

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,56 sur 5 (9 avis)
Loading...

La prise de risque

Chapitre 1

Le risque est une notion de plus en plus mal envisagée par bon nombre d’entre nous où tout devient assuré ou prémunis selon l’esprit du principe de précaution. Ainsi, une action qui était plus ou moins simple d’application devient compliquée en temps et trébuchantes pour s’en affranchir.

Vous avez par exemple dans le cadre d’une entreprise minuscule avec des salariés, la nécessité de produire un fascicule au sobriquet « Document Unique », qui relate tous les potentiels de risques pour les subalternes et les préconisations à conduire à brève échéance afin d’y remédier. Le chef d’entreprise est écarté dudit document peut-être pour lui laisser les coudées franches avec son risque personnel, mais cela n’empêche pas de remarquer le manque de considération pour les locomotives, corroboré par un code du travail à sens unique. Les locomotives de la SNCF sont mieux traitées …

Ok, pas de problème avec cela, l’intégrité physique des soldats doit être préservée autant que ce peut et ce serait être un bien mauvais général d’envisager le contraire.

Mais ce qui devient dangereux, c’est quand le coût en temps et trébuchantes rogne sur notre compétitivité, à l’intérieur vis-à-vis de majors intra-muros qui sont structurés pour un ailleurs fiscal adoubé, et à l’extérieur vis-à-vis d’autres prédateurs qui n’ont en aucun cas nos mêmes précautions pour sauver la planète ou protéger le labeur et la sécurité de quiconque chez eux comme chez nous.

Une réponse politique de Macron et sa clique par rapport à cela ? Rien, vide sidéral sinon que ceux ailleurs ou d’ailleurs doivent s’adapter à nos canons, tandis que nous devons nous y faire en attendant, en se cognant de plus en plus entre nous, devenant de plus en plus enragés entre ceux qui sombrent dans l’assistanat et ceux qui croulent avec leur activité pour s’y contraindre …

Chapitre 2

La prise de risque, c’est aussi pour chacun d’entre nous, épargner les aléas de notre futur ou celui de nos proches.

Les mamelles de notre Etat sacro-saint, pourvues du fruit de notre travail nous le garantissent sur leurs fausses factures imposées sans la moindre mise en concurrence vis-à-vis de ce qui pourrait nous plaire ou nous servir, telle une cantine obligatoire plutôt que des menus à la carte.

La prise de risque en terme d’épargne, pour nos cruches de journalistes, c’est faire allégeance aux placements préférés des français dixit les livrets A et consorts ou autres assurances-vie, dévoyées pour ces dernières avec l’Antigone socialiste, les lois Sapin I & II qui pourraient permettre de taper dans les caisses au moment venu.

Pour ce qui est de la vraie prise de risque en matière de placement ou de spéculation, Bercy la néglige mais n’oublie pas de se servir au cas où son rendement deviendrait lucratif, renforcé dans son pouvoir de persécution et de perception avec l’échange automatique des informations entre administrations étrangères concernant les activités de ressortissants français par des comptes bancaires ouverts hors de l’hexagone. En guettant, comme je l’ai déjà écrit ici, la règlementation du processus de fiscaliser tout détenteur du passeport français pour ses activités rémunératrices expatriées.

Emmanuel Bolling évoque dans son dernier billet « 1984 » d’Orwell. Nous y sommes presque avec un nœud coulant qui se resserre selon la méthode des amérindiens : Le lacet de cuir humidifié serré autour du cou qui sèche tranquillement.

Chapitre 3

La vraie prise de risque aujourd’hui en France, c’est défier Bercy, pour qui refuse son totalitarisme arbitraire. Ceux qui seraient tentés de l’affronter par omission, renonciation ou fraude caractérisée seront « D4, coulés ».

Pourtant, à vouloir tout régler pour tout prendre, Bercy laisse des failles de par ses niches fiscales. Des niches qui ne sont que leur compréhension de ne pas toucher aux fondations de leurs édifices, au risque de voir ses murs s’effondrer. Par exemple sortir des canons d’une niche peut ne pas la remettre en cause, mais permettre de payer un redressement fiscal qui sera bien inférieur à une plus-value dégagée sur le marché. Inutile d’avoir recours aux transfuges de la maison, comme peut-être Madame Clarrisse Sand ou sûrement Monsieur Francis Le Poisat, pour le traduire.

Mais il y a aussi l’entreprise initiale des Gilets Jaunes du 17 novembre dernier. Ceux-ci se sont levés contre leur mise en esclavage fiscale, mais ils n’ont pas vraiment compris la cible. Sans doute aussi comme le dit, Dominique Philos dans son dernier spot, Ils n’ont rien contextualisé sur les sources de leur calvaire et leurs solutions.

Et pourtant, ce serait si facile pour eux et les légions derrière eux, éduqués de ce qui se passe et de ce qui pourrait être autrement, de foncer sur la prise de Bercy, qui n’est qu’une citadelle de quelques crotales. Pas forcément physiquement, comme les Black Blocks, mais plus subtilement avec une massification du non-consentement à l’impôt indu et chronophage.

Conclusion

Rien n’est facile et le remplacer par de l’illusoire est au mieux de la contrefaçon, au pire de l’euthanasie pro-active. Refuser l’une et l’autre est rester en vie, pour outrepasser de telles oukases qui n’ont à terme aucune chance de survie.

Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

Pouvoir et conscience ?

E. Macron est estampillé les meilleures écoles de la république, sans même avoir créé quoique que soit. L’apanage du titre qui honore les hommes alors que ce devrait être les mêmes qui honorent les titres …

Jeune « Kennedy » en transfuge du monde ancien, qui hésite tout autant que ses prédécesseurs devant l’ampleur de la tâche des réformes nécessaires pour sortir notre pays de l’ornière collectiviste.

Mais finalement, a-t-il été installé au pouvoir pour cela ? Assurément non. Pour la bonne et simple raison que l’esclavage collectiviste de ses administrés sert des intérêts bien compris dans l’entregent d’un capitalisme de connivence qui tire les marrons du feu.

Bien sûr qu’il sait, comme nombre de ceux qui ont été à l’Elysée avant lui, ce qu’il se passe dans le pays et toutes les contraintes qui pèsent sur le maintien d’un tel système hérité du régime de Vichy et du CNR. Il sait aussi parfaitement que d’autres modèles mis en place ailleurs, offrant plus de liberté aux initiatives individuelles et de choix de menus d’assurances sociales à la carte fonctionnent à moindre coût avec entre autres un PIB par tête et un coefficient Gini bien meilleurs.

Alors pourquoi ne réforme-t-il pas, s’il sait que notre France se dirige droit dans le mur à tenir une telle administration ? Tout simplement parce qu’il ne va pas mordre l’Etat profond qui l’a adoubé pour sa prise de fonctions à la tête de l’Etat. Cet Etat dans l’Etat qui détient le vrai pouvoir et qui fabrique les élections sous l’apparence d’un choix démocratique de façade. Lors de telles échéances, beaucoup d’entre nous n’y participons même plus, tellement la Fake News transpire dans le mise en scène orchestrée par les prêtres des canaux d’informations Mainstream. Mr De Villepin, feu 1er ministre du président en charentaises, avait même émis l’idée de rendre le vote obligatoire : L’artefact d’un Etat totalitaire et aux abois. Cet Etat dans l’Etat, ce sont également tous ces corps intermédiaires dont les trésoreries sont tellement juteuses en regard du taux d’encartés rapporté à la France qui travaille. Cet Etat dans l’Etat, ce sont toutes ces baronnies qui vivent de monopoles et de chasses gardées telles des oukases.

Pour maintenir leur pouvoir, il leur faut désigner leurs adversaires au grand public. On va nous parler de l’ultra droite, un peu moins de l’ultra gauche mais surtout des libéraux, leurs pires ennemis. En effet, ceux-ci sont aussi en général instruits et possèdent tous les arguments pour démystifier leur œuvre de longue haleine et les empêcher de se servir sur le fruit du travail des gens. Les prêtres vont évoquer le néo-libéralisme, l’ultra-libéralisme, le turbo-libéralisme, sans même poser la définition de ce qu’est le libéralisme. Et paradoxalement, nous sommes le pays des lumières en la matière avec nos auteurs de la Pléiade et les formants de notre Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui ont inspiré la Constitution des USA.

Pour maintenir leur pouvoir, il n’y a pas de contre-pouvoir. La Cour des comptes est une lettre morte publiée chaque année. Le Sénat n’a aucun pouvoir de décision. L’Assemblée n’est qu’une chambre d’enregistrement d’une verticalité des décisions. L’appel à la population par référendum est compris comme une impossibilité.

Que-va-t-il se passer ?

Les pillards vont continuer de nous piller en votant des lois pour nous empêcher d’y renoncer. Le tout numérique va les servir pour immoler dans le plus profond anonymat quiconque en déviance par rapport à leur protectorat ou par des lois pour retenir leur épargne – Lois Sapin 1 et 2 … Cela sent le sapin effectivement …

Des gilets jaunes, il y en aura sans doute de plus en plus, plutôt comme ceux du 17 novembre 2018, mais aussi des ultragauches qui n’ont pas assez pris d’aspirine pour soigner leur gangrène.

Des échéances financières de notre Etat obèse qui souffrent de moins en moins de marges de manœuvre, en espérant peut-être suivre la courbe du Japon par un endettement proche de 250% de PIB, en sachant pertinemment qu’il n’est pas propriétaire de sa dette et dépendant de fonds extérieurs, contrairement au Japon qui détient sa propre monnaie mais aussi le grand principal de sa dette. Mais les afficionados de la TMM – Théorie Monétaire Moderne, comme Piketty, Porcher et AOC – Alexandria Oracio Cortez, Outre-Atlantique, la nouvelle égérie du Parti Démocrate, considèrent cela comme une impulsion de monnaie dans l’économie, le lubrifiant, pour la nettoyer ensuite par l’impôt, le décapant …

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...

La mise à mort fiscale

Préambule

Lors de sa dernière vidéo, Henri évoquait le bienfondé de la mise à mort fiscale d’une personne juridique, qu’il faut comprendre comme d’un individu ou d’une entreprise ; Sur la disproportion de la sanction en regard des faits reprochés, qui pour la plupart ne sont que des écarts par rapport aux règles du Code fiscal, mais non une volonté manifeste de frauder.

Les disproportions de la sanction

La mort fiscale d’un agent économique mineure est pour notre Etat un dommage nécessaire et assumé. Car il lui est hors de question d’avoir une quelconque tolérance pour les esprits déviants qui pourraient faire jurisprudence et par là menacer ses recettes fiscales. La nécessité de préserver celles-ci lui est vitale tant ses besoins sont immenses pour préserver la stabilité de sa sociale-« démocratie » qui le lui rappelle dans la rue ou par les urnes, au cas où la redistribution viendrait à souffrir. La peine de mort existe donc toujours chez nous : Celle d’effacer économiquement et socialement quiconque, mineure en enjeux … Des faussaires de la planche à billet …

Il en va tout autre pour un agent économique majeur qui menacerait ladite socialie. En effet l’impact de la déflagration sociale potentielle d’un plan de licenciement massif, d’une délocalisation ou d’une non-localisation, par exemple, appelle un tout autre regard de notre Etat boulimique et forcément quelques ménagements et connivences.

Le consentement à l’impôt

Nous sommes tous ouverts à vivre en société pour exister de notre travail et être respectés quant à notre propriété privée, et à consentir une délégation auprès d’élus afin de faciliter la chimie entre nous. Alors, il existe des niches fiscales pour nous convaincre ainsi. Optimisation fiscale promise ? CQFD pour moi : Dès qu’il y a proposition de renoncer à une surimposition, c’est la reconnaissance explicite d’un abus de droits !

Les chiens de garde de la sanction

Contester la sanction fiscale s’opère devant un tribunal administratif, l’ersatz de la justice de droit commun, pour protéger l’Etat contre un délinquant dans le registre qui nous occupe ici, la déviation au Code fiscal. Henri, encore une fois à maintes reprises de son parcours face à la force d’occupation, a bien décrit le processus du phénomène : Rare mansuétude et plus souvent l’enfer pour le plaignant.

L’analogique laisse la place au numérique, dont le dernier avatar est le prélèvement à la source, avant de supprimer définitivement le cash, ce « calvaire » du Black Job non traçable, mais aussi plus tard, de poursuivre les expatriés français selon le mode de l’IRS des USA, par la nationalité du passeport. Nous « attendons » aussi la puce RFID ou équivalent à même de lister notre pédigrée sur simple consultation.

La majeure partie de la population française est anesthésiée sur de tels débats, car on ne lui a pas expliqué, sciemment, autre chose que le ciel fermé au-dessus de sa tête. Elle rechigne et manifeste dans un cadre fermé de boucles inutiles – cycles futiles en biologie, dans lequel elle est entretenue, sans comprendre de quoi il s’agit et advient.

L’issue du grand débat suite aux manifestions des Gilets Jaunes

Absolument rien ne changera sauf à la marge. Jupiter est le gardien du temple, hors sol comme le décrit D. Philos dans son dernier billet

Encore, encore une fois, Henri va se recueillir aux pieds de Bercy, chaque mois quand il lui est possible, non par agenda, mais à cause de ruine par les censeurs de l’Etat et non de juges indépendants non issus de la Matrice, sur la tombe de son travail et de ses économies.

Fin de partie ?

Les Gilets Jaunes devraient muter en Gilets F. F pour fiscal, cette chape de plomb en laquelle ils ne comprennent rien, mais qui pourtant les demeurent en esclaves productifs ou asservis.

Gilet F voudrait dire, non pas casser les Champs Élysée, mais taper la tête en coupant les sprinters à pognon … Facile, mais à votre réflexion …

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

L’entonnoir fiscal

Quand vous devez vous acquitter de droits de succession très lourds, la DGFIP choisit les meilleurs morceaux de votre patrimoine hérité pour y poser des hypothèques à hauteur du montant desdits droits.

Cette nouvelle dette créée de nulle-part est imposée par force de loi, pour acquérir ce que le défunt vous a transmis, lequel s’est déjà acquitté de tous ses devoirs fiscaux pour créer ses actifs.

Certains de ces actifs peuvent être passifs, c’est-à-dire qu’ils ne produisent aucun revenu. D’autres effectivement le font.

Mais il y a un biais à tout cela : Le paquebot dont vous héritez est-il en état de prendre la mer ? Si ce n’est pas le cas, vous allez devoir le réparer à vos frais, en sachant déjà que vous êtes fortement endetté par l’emprise de Bercy.

Pour reconstruire le paquebot, vous avez au moins besoin des coudées franches. Mais la DGFIP s’y est installée comme pour les règles qui régissent les monuments de France. Il faut lui demander par exemple de pouvoir vendre un de vos actifs, sur lequel son hypothèque est assise, simplement pour générer du cash et la payer à échéances. J’ai effectivement reçu l’adoubement de faire ainsi par un inspecteur principal de la DGFIP, après un pilonnage de trois mois pour qu’il ne perde rien dans l’affaire, sauf celle de le payer.

Ce paquebot navigue à présent, après un gros travail de restructuration, qui a principalement conduit à couper les cales pourries et le lancer dans un nouveau Business Model, mais une bonne partie de ses recettes filent vers la DGFIP, d’abord pour les droits de succession mais aussi pour honorer toutes les accises liées à son activité, voire d’opérations exceptionnelles.

Opération exceptionnelle ? Vous vendez par exemple un bien dans le cadre d’une société soumise à l’IS – Impôt sur les sociétés. Du fait des amortissements comptables pratiqués sur ce bien, vous aurez probablement une plus-value, taxable à cet IS. De cette vente, vous voulez retirer du cash à titre personnel. Comment faire ? Distribution de dividende si la situation de capitaux propres de votre entreprise le permet, avec 30% (PF) de retenue pour les vampires. Vous passez à la caisse deux fois : Impôt sur les plus-values et Impôt sur ce que vous revient. Pire avec des droits de succession (DTS), vous passez trois fois à la caisse : DTS, IS et PF …

Mais, l’épée de Damoclès continue avec la date de prescription et la possibilité de réévaluation de la dette créée in fine – comptez six ans post la date non pas de dépôt de votre déclaration mais celle d’enregistrement de la DGFIP. Car ils ont tout prévu pour se couvrir et peuvent encore renchérir …

Bref, fatigué d’être esclave de ces sangsues, et un peu de temps encore pour mettre les voiles ailleurs. Un luxe que bien d’entre nous n’ont pas. Mais ce témoignage est ici pour leur dire : Assez ! Assez d’obérer le fruit de notre travail pour nous reconnaître en rien, au prétexte que c’est pour notre bien alors qu’il n’en est rien …

Bon vent.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Les sept péchés capitaux du socialisme

Préambule

« Capital » vient du mot latin « Caput », la tête. Comme celle qui nous domine en tant qu’être humain et qui fait nos bonnes ou mauvaises actions. « Caput » ressemble au mot « Kaput » des germanophones qui veut dire : « Fichu » …

« La liste des péchés capitaux ne date ni de la Bible, ni même du Nouveau Testament. Elle a été ébauchée bien après, au IVe siècle en Egypte par Evagre le Pontique, un anachorète (moine qui vit en ermite). Il détermina d’abord 8 passions néfastes : gourmandise, impureté, avarice, mélancolie, colère, paresse, vaine gloire et orgueil. Un siècle plus tard, Jean Cassien, autre anachorète, réduisit ce nombre à 7 : paresse, orgueil, luxure, gourmandise, avarice, colère et envie. A la fin VIe siècle, c’est le pape Grégoire Ier le Grand qui fixa définitivement cette liste, encore admise aujourd’hui par l’église catholique. »

Intéressant. Des ermites qui définissent des péchés en mode non sociétal, que reprendra Saint Thomas d’Aquin pour des vices en société.

Tentons ladite liste de ces sept vices pour expliquer le mouroir du socialisme, par ordre alphabétique.

Avarice : Vous payez déjà beaucoup d’impôts et taxes en tout genre mais cela ne suffit pas. Vous n’avez aucune considération pour notre société du vivre ensemble ;

Colère : Vous vous rebellez, mais nous allons vous réduire ;

Envie : Nous avons envie de ce que vous possédez ;

Gourmandise : Ce que vous nous livrez nous sert bien ;

Luxure : Nos dépenses tout azimut se font avec l’argent des autres ;

Orgueil : Nous avons pignon sur rue sans avoir créé la moindre valeur ajoutée ;

Paresse : Pourquoi travailler quand on peut faire de l’intermittent rémunéré.

Il est à présent utile de reprendre ce collier des vices capitaux pour le traduire en contrepoints selon, non une politique, mais un état d’esprit libéral.

Avarice : Le souci d’une bonne gestion pour créer de la richesse, c’est-à-dire comprendre que deux moins un peuvent faire trois ou plus ;

Colère : Que tout ce qui nous réduit pour innover, n’est qu’une fin de partie, en déconnexion avec Dame Nature qui prône l’évolution. Elle qui nous fait marchés, prédateurs et souffrants ;

Envie : Envie de parents qui veulent que leurs progénitures aient une meilleure condition humaine qu’eux, avec éducation et responsabilité pour elles ;

Gourmandise : Une petite madeleine du côté de chez Swan peut être à propos ;

Luxure : Le « Who’s who » est un marché qui fait vivre bien des correspondants et qui aide aussi leurs lecteurs, en souffrance ou acteurs ;

Orgueil : Celui de réussir. Partir de rien ou d’une situation compliquée avec beaucoup. Se dire que : « Yeah », j’y suis ;

Paresse : La parenthèse qui ne dépend de quiconque mais qui laisse le temps de se ressourcer ou de s’éteindre ….

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

La démystification d’un système en place

Développements

Quand on « s’instruit » de la presse « Mainstream », on s’aperçoit que presque tout court dans une direction quelques soit le sujet exposé selon la doxa en place. Le contre argumentaire est rayé de la carte bafouant les règles d’un plan de dissertation apprises au collège, du moins à mon époque certes un peu lointaine : Thèse, antithèse voire synthèse …

Le problème est sérieux pour des journalistes dont la déontologie préconise l’objectivité, le factuel et l’investigation selon ces principes.
Comment voulez-vous que les français qui ne regardent que par cette fenêtre pour se forger une opinion sur des thèmes sociétaux et économiques puissent avoir une vision éclairée des enjeux du vivre ensemble ?

Pire, la grande majeure partie d’entre nous a été formatée par « l’Ednat », pour apprendre ce que l’on nous enseigne, sans considérer l’axe recherché par l’élite dans les mêmes registres, sociétaux et économiques. J’ai eu pour ma part un peu de chances pour échapper au lavage de cerveau en poursuivant des études universitaires pluralistes en matières économiques : De l’école de Chicago au Marxisme en visitant les sources des mouvements d’idées sous-jacentes d’auteurs éclairés.

Nos journalistes font-ils leur métier sous un exercice contraint ? Ceux qui ont pignon sur rue ne sont-ils que les messagers d’un pouvoir qui leur donne leur notoriété ? Sont-ils les otages de pouvoir exercer ?
Si les grands médias « Mainstream » appartiennent pour la plupart à des big boss, quel est l’intérêt et l’éthique de ces derniers pour déterminer les éditoriaux ou tout du moins les contraindre ?

L’affaire Fillon survenue lors de la dernière élection présidentielle est assez symptomatique de tous les maux de cette presse qui ne fait pas correctement son métier.

Certes, monsieur Fillon aurait mis les doigts dans le pot de confiture – usage du conditionnel nécessaire car l’affaire n’est pas encore jugée. Mais nous avons découvert par la suite que ces pratiques de conflit d’intérêt entre l’éthique de représenter le peuple et l’abus des deniers publiques pour favoriser un cercle privé étaient une pratique courante parmi bon nombre de nos représentants. Quid des investigations pour prolonger ce débat ? Quid de ce qui se passe au niveau des régions, des conseils généraux, des communautés de communes, des métropoles ? Nada !

Dans le même registre, lorsque l’on apprend dans les hautes sphères de l’administration, que des primes exceptionnelles sans fondement sont versées à certain d’entre eux, défiscalisées de surcroît. Quid des investigations ? Circulez, il n’y a rien à voir …

Mais que se passe-t-il ?

Nous, les « Expendables » – les sacrifiés et corvéables, qui pour une bonne partie d’entre nous, ne comprenons plus rien à ce qu’on nous demande encore et encore sur le fruit de notre travail, à force de ponctions, de règles, de normes qui nous pèsent de plus en plus. Nous qui subissons des justices biaisées pour nous défendre tels les tribunaux administratifs qui ne sont que des protectorats pour ceux qui font les lois. Je pourrai renchérir aussi avec les Prud’hommes assis sur un Code du travail ubuesque dans sa densité et sa « Low Balance » systématique non pas pour les « Big Fims » mais la myriade de petits entrepreneurs qui tissent l’emploi et la relation sociale à travers tout notre territoire.

Ah, bien sûr les syndicats – les corps intermédiaires pour parler en Novlangue, veillent au grain. Vous souvenez-vous du rapport Perruchot instruit entre autre sur le financement des syndicats ? Enterré pour caler une armoire. Un financement qui prend tout son sens quand on regarde le taux d’encartés à ces forces représentatives de notre bien par rapport aux nombres d’actifs.

En résumé de tout ce qui précède, nous avons :

– Une Presse qui ne joue pas sa déontologie ;
– Un rouleau compresseur unidirectionnel :

Prolongements

Je l’avais déjà compris, mais je suis tombé par hasard sur une vidéo d’un jeune homme interviewé sur Thinkerview qui a posé les mots sur ce qui est à l’œuvre dans notre société.

Ce jeune homme est une sorte de « Divergent » qui a connu les arcanes de l’accession au pouvoir pour en ressortir par éthique. Vous allez me dire : « Oui mais c’est un peu naïf de prendre en compte ce qu’il raconte ! »

Je pense que vous avez tort. Soyez en sûr, je ne le connais pas et je n’épouse pas toutes ses options, comme par exemple ses meilleurs intellectuels « Living at France ». Mais comme lui, je ne suis pas dans la négation, mais le débat, et celui-ci mérite d’être posé.

Ce jeune homme est Juan Branco. Vous trouverez l’interview de 2 heures ici :

Il a préalablement publié un pamphlet en téléchargement libre à l’automne 2018, écrit d’une manière imbuvable :
http://branco.blog.lemonde.fr/files/2019/01/Macron-et-son-Crepuscule.pdf

Mais son nouveau propos est édité ici :
https://www.amazon.fr/s?k=crepuscule+juan+branco&adgrpid=57161974283&hvadid=284874642672&hvdev=c&hvlocphy=9055202&hvnetw=g&hvpos=1t1&hvqmt=e&hvrand=2801640453587718914&hvtargid=kwd-676499581677&tag=googhydr0a8-21&ref=pd_sl_5cbctg5hbj_e

Qu’en retenir ? Ou bien on incrémente tout ce qui ne va pas comme Dominique Philos dans son dernier article, bon au demeurant, ou on ouvre la porte pour se démarquer de cette oligarchie en place et on fait que cela cesse. Et je suis persuadé que le génie français pourra rejaillir ainsi …

Les gilets jaunes ne sont pas venus par hasard. Bon nombre d’entre eux ont compris le sens de leur travail et de ce qui doit leur revenir et comprennent les déserts qui leur sont proposés.

La porte qui leur est ouverte par les propos de Juan Branco est de donner un sens à leur action et en finir avec ce funiculaire proposé par cette oligarchie qui méprise les « Expendables ».

Ils doivent s’en saisir pour ouvrir le vrai débat sur les tenants et les fondements de notre représentativité. Car c’est la clé pour s’introduire tel un virus dans tout ce système qui se maintient génération après génération, par eugénisme et entre-nous, dans un confort forcément suspect, loin du pain et des jeux.

Fin de partie ou renaissance ?

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Faut-il pactiser avec le diable ?

Avoir recours à l’avocat fiscaliste

Souvent ancien apparatchik de la Grande Maison, il comprend que bien versé dans les rouages du Code Fiscal tout aussi roué, ses émoluments pourraient grimper substantiellement en offrant ses services à l’adversaire. Le genre de « Bullshit Job » qui s’instruit par la complexité d’un service qui ne produit aucune valeur ajoutée.

Peut-on lui faire confiance ? J’en ai rencontré deux, au fait de leur expertise et de pignon sur rue. A chaque fois j’ai eu un sentiment de malaise : Celui de me livrer au diable face à des cobras. Le regard est perçant pour l’un, la placidité d’un ours dangereux transpire chez l’autre. Car après tout s’ils sont des transfuges tolérés par leur reine, qu’en est-il de leur affectio societatis avec elle, de leurs réseaux avec elle ? Sont-ils finalement des ressources pertinentes pour se défendre ? Je les ai visités que pour des consultations et non des contentieux. Leurs réponses ont été correctes, ou plutôt logiques selon le Droit Fiscal. Non-lieu …

Vient le programme BEPS de l’OCDE qui introduit de nouvelles mesures dites « GAAR » – General Anti-Avoidance Rule. L’approche est totalement inversée par rapport à celle traditionnellement applicable en matière d’abus de droit et consiste désormais à exiger des entreprises qu’elles démontrent que l’intérêt fiscal d’une opération reste accessoire à son objectif économique.

Fantastique ! La fiscalité conditionne la plupart du temps des choix économiques mais exige que sa cause devienne accessoire. Une façon de couper l’herbe sous le pied des transfuges de la Grande Maison et de resserrer le nœud coulant auprès des créateurs de richesses …

Les « 7 mesures d’une nouvelle relation de confiance avec la DGFIP »

Nous avons l’habitude de voir ces chacals entrer chez nous par effraction « bien sûr » dans la plus profonde indifférence pour le respect de notre charte qui devait sanctuariser notre propriété privée, sacralisée dans des temps oubliés de plus de deux siècles.

Depuis, ils se sont servis et comptent bien cette fois le graver dans le marbre avec pour recommandation de leur faire confiance et pour la mériter : « Sont éligibles les entreprises qui respectent leurs obligations déclaratives et de paiement et qui n’ont pas fait l’objet de pénalités pour manquement intentionnel au cours des trois dernières années ».

Quand l’internet est arrivé, c’était une sorte de Reloading d’une liberté revendiquée en prolongement de ce qui nous échappait physiquement. La Grande Maison était alors en retard, mais elle l’a comblé doucement et surement pour nous encarter définitivement et nous retenir dans ses filets …

De ce constat, il est possible de légiférer à qui mieux-mieux pour étendre le filet et resserrer ses mailles.
Par exemple avec l’AEOI – L’échange automatique d’informations qui est une norme définie par l’OCDE. Les pays signent des accords pour échanger automatiquement (et non sur demande, comme c’était le cas avec les TIEA) les informations des comptes bancaires détenus par des personnes – physiques ou morales – qui résident dans tout état signataire. Les USA en sont à l’origine car l’IRS – le Bercy américain, souffrait en effet de la non-remontée des revenus des comptes opaques de leurs ressortissants qui enfreignaient la règle de taxation selon la nationalité du passeport. Une notion qui n’existe pas encore dans le Droit fiscal français, mais récemment l’idée transpire dans les « cerveaux » de Bercy avec pour commencer, s’occuper des retraités expatriés les plus aisés.

Il y a bien une solution pour s’affranchir de ces chasseurs : Opter pour un passeport de nationalité différente et donc de facto quitter la nationalité française, en sachant que le passeport français est un des meilleurs pour voyager à travers le monde. Il y a de surcroît la notion de bannissement de la terre de ses aïeux.

Pendant ce temps, l’impôt à source est déjà à l’œuvre depuis le 1er janvier 2019 sise France à travers l’usine à gaz créée par Bercy.

Conclusion

Inutile de dire que je n’ai aucune confiance en ces vampires. Qu’ils continuent de pénétrer chez moi comme à leur accoutumée légiférée, mais en aucun cas je ne leur donnerai les clés pour entrer chez moi …

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...

Anesthésie

Bonjour à tous,

« Pour anesthésier un patient, nous utilisons trois sortes de produits : les hypnotiques, qui donnent une perte de conscience, les morphiniques, qui sont de très puissants antidouleurs, et enfin les curares, qui n’ont aucun effet sur la conscience, mais bloque la transmission de l’information entre les nerfs et les muscles, de sorte que le patient est paralysé. Les curares ne sont pas toujours nécessaires, cela dépend des interventions, alors que les hypnotiques et les morphiniques sont toujours utilisés. »

Pour anesthésier un contribuable, Bercy utilise trois sortes de produits :

– Les hypnotiques qui imposent des règles et des taxes qui s’imposent comme pour un lapin pris dans les phares d’un véhicule qui trace sa route ;
– Les morphiniques qui nous récitent que déshabiller Pierre au profit de Paul, c’est la voie lactée pour la survie et la pérennité de notre société ;
– Les curares, via les envoyés de Bercy et de l’URSAFF, sont les « Gestapos » afin d’empêcher de nuire, ou de réduire à néant.

Pour anesthésier le quidam devant sa fenêtre virtuelle, les canaux de télévision et de radio « Main Stream » utilisent trois sortes de produits :

– Les hypnotiques par la distraction – du pain, des jeux, de l’émotion ;
– Les morphiniques : Des débats de sociétés configurés avec les templiers de la Matrice ;
– Les curares : Empêcher toute intelligence contre la doxa ;

Pour anesthésier l’information « Underground » :

– Les hypnotiques : Ce qui sort des « Main Stream » est « Fake News » ;
– Les morphiniques : Le Dark Net n’est que perversion ;
– Les curares : Les « Vigilantes » en service commandé qui tracent ;

Pour anesthésier la révolte d’un peuple qui gronde :

– Les hypnotiques : les « Gilets jaunes » sont pour partie des casseurs ;
– Les morphiniques : Un grand débat cadré selon des « enjeux essentiels de société », dixit les anesthésiants ;
– Les curares : Réprimer et ficher tous les déviants, peu ou prou.

Je n’ai aucune illusion de l’issue du mouvement des « Gilets Jaunes », pour la simple et unique raison qu’ils n’ont pas encore faim. Mais ça vient …

Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...

BURN OUT de la BNP

Gros problème d’une banque systémique pour assurer toutes ses fonctions clients pendant quelques heures, quelques jours ….

Les prémices d’un monde réel qui est poussé vers un autre virtuel en lequel bien de nos quidams ne comprennent pour la plupart rien.

Faut-il s’en réjouir ? C’est ainsi et selon que nous pouvons-nous rejoindre entre nous, inconnus et à distance sans nous connaître physiquement … Je ne converserais jamais, sauf à l’occasion d’un voisinage d’affaire ou de rencontre avec Henri Dumas sans Internet.

A l’origine le WWW était pour les particuliers un espace ouvert à partir d’un réseau militaire fermé. Une fois ouverte la boîte de pandore, les Matrices qui nous gouvernent ont entrepris de prendre la main sur ce qui leur échappait de ce soudain « Far West ».

Quoique nous disions dorénavant en plus simple conversation sur ce blog entre nous est tracé et pourra être retenu contre nous lors d’inquisitions futures contre les déviants que nous sommes.

Alors trois questions :

– Nous faut-il garder un pied dans le réel en dehors de ce WWW ? Assurément oui par le Black Work entre nous et la Black Money, le cash,  entre nous ;

– Nous faut-il faire confiance au WWW ? Oui, mais avec beaucoup de précautions pour limiter les possibilités de traçage via un Darknet et un peu d’éducation en réseaux informatiques ;

– Nous faut-il garder une conversation entre nous ? Bien sûr !

Un film m’avait interpellé : « Divergent ». L’héroïne est un couteau suisse qui finalement va verser vers les audacieux. Nous sommes des audacieux et nous allons nous battre contre ce collectivisme qui nous détruit par ses métastases telles des cancers …

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 3,00 sur 5 (2 avis)
Loading...

Revue de Presse

Bonjour à tous,

J’entendais le vendredi 15 février 2019 le live de BFM TV s’épancher sur Saint-Louis Sucre qui décide de fermer deux de ses sites à Marseille et à Cagny.
Le salarié interviewé par BFM TV pour souligner le préjudice : « Je vais perdre mon emploi, j’ai fait des crédits pour ma maison … ». Bref le « Calimero » qui nous raconte que la vie est trop injuste.

J’aurais envie de lui répondre : « Mais tu penses (tutoiement nécessaire pour le contact et non la distance) que ton patron est caution de ce que tu fais ? C’est lui qui doit payer ton banquier si tu ne le peux pas ? C’est lui le responsable ? Trouve-toi un autre boulot !
Mais il n’y en pas me répond-t-il. Pourquoi ? T’es-tu posé la question ? Je vais te le dire : « Parce que des gens comme toi pensent que le boulot a besoin de toi alors que ce n’est pas toujours le cas, et que donc tu vas t’accrocher à ce que tu fais sans même comprendre ce que tu peux faire, d’autre … »

Je passe et je vais surenchérir : Madame « Grandefamille » veut toucher ses allocs en tous genres auprès des caisses inféodées. Je suis derrière le guichet d’accueil : «Vous avez décidé de faire des gosses, pourquoi comptez-vous sur nous pour vous aider ? »

– Mais évidemment, j’ai droit à ça et à ça !
– Effectivement, vous y avez droit, mais je voudrais vous rappeler que ma grand-mère et
ma mère ont élevé leurs gosses sans autre chose que les revenus de leur famille …

Les « Baby Boomer » deviennent aujourd’hui les « Papy Boomer ». Ils s’inquiètent aujourd’hui de l’Etat providence qu’ils ont créé, et du tarissement des sprinklers à pognon qui les gagne. Loin d’eux une lecture de la pyramide des âges, du taux d’actifs par rapport à leur population, du PIB par tête. La redistribution sociale n’est pas suffisante ? Notre indice Gini est pourtant proche de celui des pays scandinaves, parmi les meilleurs au monde. Sauf que ces derniers ont un PIB par tête bien supérieur au nôtre.

Je suis propriétaire d’un logement que je loue et mon locataire ne me paie pas, plus il dégrade les lieux. Panoplie de procédures qui durent pendant que les mises aux normes BBC – « Bâtiment Baise Couillons » s’empilent en plus des taxes diverses et variées.

Il y a mieux ! Vous rentrez de vacances ou, au contraire, décidez de partir vous reposer quelques jours dans votre résidence secondaire. Stupeur et tremblements, vous découvrez que votre logement est squatté ! Inutile d’insister, vous n’aurez sans doute plus aucune chance (du moins à court terme) de pénétrer chez vous. En effet, passé les 48 premières heures de squat, le propriétaire ne peut plus faire intervenir les forces de l’ordre pour faire expulser les occupants.

Face à une agression quand nos forces de droit régalien sont aux abonnés absent, un buraliste du Tarn qui avait tué un cambrioleur de 17 ans en 2009 a été condamné en appel en 2016 à Toulouse à 10 ans de prison. C’est trois ans de plus qu’en première instance. La thèse de la légitime défense n’a pas été retenue par la cour d’assises.

C’est affreux ! Les arbres plantés en le lieu mémoire du martyre Ilan Halimi ont été coupés. Pendant ce temps Youssouf Fofana, le chef du gang de ses barbares ricane au fond de sa geôle au frais du contribuable à près de 100 euros la journée.

On nous parle aussi des djihadistes au passeport français qui seraient sur le retour sur notre sol. Bienvenue dans nos prisons plutôt que subir leur sort sur place.

Bref, je pourrais continuer longtemps ainsi cette liste à la Prévert qui déconne, autant pour nos semblables, le peuple, mais aussi pour nos mandataires élus.

Faute d’incompréhension globale, j’ai bien peur que le mouvement des Gilets Jaunes dégénère, peut-être pour remettre l’église au milieu du village mais je n’en suis pas si sûr, car ce qu’a vécu le philosophe Alain Finkielkraut ce dernier samedi me rappelle des années bien sombres, même si celui-ci reconnaît que les ronds-points lui auraient réservé un meilleur accueil …

Pas si sûr ! Non par les ronds-points, mais que le Cheval de Troie est déjà dans nos murs et que c’est lui qu’il va nous falloir combattre …

Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,33 sur 5 (6 avis)
Loading...

Les droits de succession : L’art de piller dans les détails

 

L’affaire se passe évidemment en France. Le patrimoine du défunt est important et il s’agit de l’évaluer dans une déclaration d’inventaire à déposer auprès de la DGFIP dans les 6 mois du décès. Si le dépôt intervient avant le 31 décembre, l’enregistrement par l’autorité fiscale peut advenir l’année suivante, ce qui évidemment pour elle fait gagner un an afin de pouvoir revenir sur les évaluations de ladite déclaration.

« L’administration fiscale peut exercer son droit de reprise jusqu’au 31 décembre de la 3e année qui suit celle de la déclaration de succession lorsque l’irrégularité est rectifiable à la lecture de la déclaration, sans qu’il soit nécessaire de recourir à des recherches ultérieures. »

« L’administration fiscale a jusqu’au 31 décembre de la 6e année suivant le décès pour rectifier une omission, une insuffisance ou une erreur commise dans votre déclaration. »

« Si l’administration vous envoie une proposition de rectification, le délai de prescription est interrompu. Un nouveau délai de même durée commence alors à courir. »

Non seulement nous subissons les droits de succession parmi les plus élevés du monde, mais aussi une assiette d’abattement parmi les plus faibles du même monde, et en plus cette épée de Damoclès de prescription qui peut se prolonger. Univers carcérale à ciel ouvert …

Dans le patrimoine du défunt, il y avait entre autres des entreprises commerciales mal en point. Pour donner une image fidèle de leur situation comptable, il aurait été logique de provisionner une dépréciation de leur actif net, appuyée par leur cotation Banque de France à « 5+ », ce qui dans le texte veut dire que leur cote de crédit pour honorer leurs engagements financiers à un horizon trois ans est jugée « assez faible ». Bref elles valaient peanuts ! Mais pour l’administration fiscale, de telles provisions n’étaient que pure spéculation sur des faits non établis. Les valeurs retenues ont été donc de facto surestimées dans les droits de succession, corroborées par les pertes sur l’exercice qui a suivi la date de dépôt de la déclaration.

L’hémorragie a cependant été atténuée par la loi Dutreil de 2003 (Pacte Dutreil) qui permet d’exonérer la valeur des titres de sociétés à hauteur de 75%, sous contraintes évidemment : Conserver pour une société non cotée sur les marchés financiers au moins 34% du capital sur 6 ans pour un héritier individuel. Le Pacte Dutreil se retrouve aussi dans l’assiette de l’ex-ISF qu’une bonne partie de nos GJs, selon les médias inféodés veulent réintroduire.

Payer des droits de successions énormes quand il n’y a pas de Cash implique forcément un échéancier. Il était de dix ans à 0% d’intérêt jusqu’au 31 décembre 2014 par versements tous les 6 mois. Depuis le 1er janvier 2015, nous avons ceci :

« Dans tous les cas, les bénéficiaires d’une succession peuvent acquitter les droits en plusieurs versements de montant égal, espacés d’au plus six mois, et étalés sur une période qui ne peut être supérieure à un an. Le nombre de versements est donc limité à trois. Le délai maximal d’un an est porté à trois ans quand la moitié au moins de l’actif successoral est constituée de bien non liquides. Le nombre de versements est limité à sept. »

Vous comprenez que les dits droits ou plutôt les obligations doivent s’exonérer dans un temps bien plus court.

Si l’échéancier pour payer les droits est acquis, vous imaginez bien encore que l’administration fiscale y consentira qu’à condition de prendre des sûretés sur le patrimoine à hauteur du montant réclamé, aux frais de l’héritier bien entendu, car l’inscription d’une hypothèque sur un bien quelconque est facturée par n’importe quelle banque. Le fisc va par ailleurs choisir les meilleurs morceaux de la bête en termes de risque. Pas question pour elle de gager les entreprises, trop risqué, mais plutôt de le faire sur des bâtiments dont la valeur est clairement établie, à savoir de la pierre : La résidence principale et un bâtiment qui abrite une partie des entreprises.

Vendre la résidence principale pour payer les droits était possible mais à condition que le prix de vente puisse les couvrir : Le montant des droits dû, les honoraires du notaire et les frais de mainlevée d’hypothèque. Ce qui n’était pas le cas. Donc vendre la coque des firmes, ce qui pouvait aller. Mais en terme de patrimoine pour ne dépendre jamais de subsides de L’Etat, c’était absurde quand vous êtes bailleur d’un bâtiment qui touche des loyers de business que vous contrôlez.

La solution viendra par l’emprunt bancaire avec le cortège de garanties associé, pour ne pas détruire une structure de patrimoine.

Quand j’ai reçu l’actif net du défunt, j’avais sept crédits sur le dos qui ont tous été remboursés depuis pour en souscrire 4 autres pour payer la DGFIP. J’ai redressé deux de mes entreprises reçues pour une note BDF 3 – « Forte », en créant de l’emploi, accueillant aussi des stagiaires d’écoles pour les former sur le terrain. Pour les deux autres je les liquidés, non pas par le processus de liquidation judiciaire mais par la cessation d’activité : Moyen imparable pour se débarrasser d’entreprises pas viables avec leurs personnels inconsistants mais qui paie tout ce qui est dû. Responsable !

Maintenant, il est un temps de réfléchir à la saga de ci-dessus.

– Arbitrer entre accepter ou refuser la succession ?

Je me le suis posé quand on a un job prospère et qu’il faille y renoncer pour s’en occuper ;

– Me dire que le fruit du travail de ma famille qui me le transmet n’est plus vraiment à moi, mais il est celui de gens qui s’invitent chez nous pour vous dire que ça ou ça est à vous ;

Mais de quel droit vous permettez-vous ?

– Peut-être laisser hériter sans droits de succession ferait naître un marché de gens contraints qui pourraient devenir des aiguillons de croissance comme j’ai pu l’être ?

Vous vous y refusez car vous ne l’avez jamais compris ce qu’est la création de richesse.

– Vous me dites que cet argent est pris chez moi pour la paix sociale.

Votre paix sociale part en « couilles » car vous ne maîtrisez rien. Vous voulez un débat là-dessus, je le ferai dans un prochain billet …

– Coût d’opportunité à vous payer pour ce que vous en faites ?

Avec cet argent que je vous ai donné, j’aurai créé des ponts, des voies vers de la plus-value pour le bien de tous ..

Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...

La pétition contre l’Etat pour inaction climatique

La pétition en ligne pour soutenir un recours en justice contre l’Etat français pour inaction climatique, lancée par 4 ONG cartonne ! En effet, Greepeace serait l’hébergeur de ladite pétition avec accès à son code source et à sa Database. Ce qui est forcément un gage d’impartialité et d’absence de bourrage des urnes.

Pendant que le mouvement des GJs s’agite, l’occasion est trop belle pour nos journalistes subventionnés d’encenser le succès de l’opération climatique sur le WWW, rassurés de nous dire que « les questions liées au réchauffement climatique et à la biodiversité sont au centre des préoccupations des français » – dixit Madame Audray Pulvar, présidente de la FNH (Fondation pour la Nature et l’Homme), l’une de ces ONG. Une autre d’entre elles, l’OXFAM, a bombardé Cécile Duflot comme directrice générale. Le souci de toujours exister par rapport à la plèbe …

Ce qui est au centre des préoccupations des français, pour une partie croissante d’entre eux, est de boucler voir bousculer leur fin de mois. Connaissant les affinités de madame Pulvar pour la gauche française, le sujet aurait dû la préoccuper. Mais elle devait sans doute passer des vacances en Amazonie pendant que les GJs se gelaient les côtes sur les ronds-points de l’Hexagone. Mais non, c’est plus subtil : Pour collectiviser défensivement notre économie, l’écologie est le Graal de notre sauvegarde à tous. Si,si, c’est prouvé !

Tous les journalistes français ne sont évidemment pas comme madame Pulvar. Philipe Verdier qui présentait la météo sur BFM TV avant de passer sur France 2, suite à la parution de son ouvrage « Climat Investigation » en novembre 2015 par lequel il défendait des positions climato-sceptiques peu avant la tenue en France de la COP 21, fût clairement invité à reconsidérer que son avenir professionnel était ailleurs.

A la lecture des scores des écologistes aux différentes élections présidentielles depuis 1974, le meilleur d’entre eux a été Mr Mamère – ex animateur et rédacteur en chef du journal télévisé d’Antenne 2 de 1977 à 1992, qui avait réalisé 5.25% aux primaires de 2002. Il me vient comme à l’idée que les français sont un peu sceptiques avec les écologistes quant à la conduite de leurs affaires au quotidien.

Si l’Etat français venait à être condamné dans ce registre, n’oublions pas qu’in fine les contribuables passeront à la caisse, avec quelques petites taxounettes écologiques « Flat Taxe » supplémentaires qui hérissent de plus en plus le poil des GJs.

Puis tant qu’on y est. Vous vous rappelez de tous les pétards qu’on a fait sauter et tous les moteurs crasseux qu’on a utilisé pendant les deux guerres mondiales. Les millions de  tonnes de déchets, de poussières amiantées ou pas sur des territoires ravagés. Pourquoi ne pas recourir en justice contre toutes les nations belligérantes de ces époques pour génocide climatique, après tout ? Bizarrement d’ailleurs, la Terre s’en est parfaitement remise et la lumière du soleil ne nous a jamais quittée. Comme quoi on a de la marge en termes de destruction et de pollution.

Quand on voyage à travers le monde comme moi, on ne peut que constater que les français sont parmi le top des nations à chercher à préserver l’environnement. Un but tout à fait louable, mais si cela se traduit par un appauvrissement généralisé des français in stue, il est inéluctable que ces derniers vont reprendre la voie des pétards, des déchets, des poussières par la destruction.

Pourquoi ? Parce que l’Etat providence qu’on leur a vendu est exsangue. On leur a menti dès leur plus jeune âge par un déterminisme sociétal érigé en église : Le socialisme où on apprend à vivre au dépend des autres.

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...

Droit social du mensonge

L’affaire se passe dans le cadre d’un groupe de sociétés avec une holding qui chapeaute trois filles avec autant de codes d’activités différents. L’une d’elles – appelons la A, la plus importante en termes de personnels et de chiffre d’affaire rencontre sur ses deux derniers exercices des pertes croissantes et un peu plus sur un deuxième site qui occupe trois salariés dont un délégué du personnel, avec des perspectives inquiétantes. Et cela ne va pas bien non plus dans les deux autres, B et C.

Une opportunité de changer d’enseigne pour la société A, et devenir franchisé d’une firme phare – parmi les trois meilleures reconnues via sondage dans le même secteur d’activité, s’offre à elle, attendu qu’elle doit fermer ou céder à date fixe selon aucune apparenté avec le gérant le deuxième site lié à un bail de location. Quid ?

Je vous donne de suite la conclusion : Le changement de Business Model s’est avéré payant en restructurant complètement A et accessoirement en évacuant B et C par des cessations d’activités propres et nettes sans aucun recours contre ces dernières devant le droit social.

Mais revenons à nos salariés concernés par la fermeture dudit site. Ils réunissent à eux trois près d’un siècle d’ancienneté dans A. Ils actent devant les prud’hommes en requérant une liste à la Prévert de leurs préjudices formalisés par le Code du Travail et leur avocat, ou plutôt avocate dont c’est le commerce qui a pignon sur rue.

J’ai aussi choisi une avocate du même Landerneau spécialisée en droit social pour me représenter, comprenant bien que tout ce petit monde dans le registre se fréquentait régulièrement. Le bon choix ? Je n’en sais rien.

Le titre de cet article est « Droit social et du mensonge ». Déclinons-le via les conclusions de l’avocate des salariés devant l’audience de 1ère instance :

– « La holding et ses trois sociétés filles exercent la même activité. » Faux ! La holding n’exerce aucune œuvre en dehors de détenir les parts sociales de A, B et C. qui ont toutes trois des activités différentes ;
– « La situation comptable dégradée de A n’est pas établie. » Faux ! Une simple lecture des deux dernières liasses fiscales permet de comprendre que A suit une mauvaise pente et qu’elle ne peut se maintenir en l’état ;
– « La fermeture d’un site de A est uniquement la décision du nouveau Franchiseur adoubée par le gérant de A. » Vrai ! La situation critique de A impliquait un nouveau Business Model qui ne pouvait se concevoir que sur le site phare, en évacuant toute concurrence d’enseigne sur l’autre lieu sous la même gérance pour le Franchiseur par contrat ;
– « Les minimas de rémunération n’ont pas été respectés et appellent des compensations selon mes tableaux référencés. » Faux ! Les bases de rémunérations étaient faibles mais des intéressements au chiffre d’affaire produits, de surcroît sur du TTC, révélaient des salaires récurrents bien au-delà des minimums, ce qui est clairement établi pour chacun tout le temps de leur exercice ;
– « Suite à la fermeture de site envisagée, les propositions de reclassement sur le site phare de A étaient floues. » Faux ! Un élève de collège aurait compris la formule d’intéressement qui leur était proposée avec de surcroît une indemnité kilométrique pour compenser la distance entre les deux sites de 20 kms, ce qui potentiellement leur était plus avantageux par rapport à leur activité déclinante ;
– « Les critères de licenciements ne sont pas respectés ». Faux ! Dans le cadre de fermeture de site liée à une société, ces injonctions tombent. Ce qui est logique, car pourquoi des salariés d’un site qui ferme devraient débaucher d’autres de leurs collègues qui font fort bien leurs offices apparentés sur un autre lieu ;
– « Les trois salariés ont souligné un propos du gérant que s’ils venaient sur le site référencé, il n’y aurait pas de la place pour tout le monde. » Vrai ! Masse salariale beaucoup trop importante par rapport aux nécessités et là, les critères d’ordre de licenciement devraient être envisagés ;
– « Le site à fermer n’a pas été proposé en reprise d’activité. » Faux ! L’un des trois salariés qui avait les capitaux pour reprendre ladite activité était en pourparlers avec l’ancienne gérance depuis deux ans et toujours ouverte avec la mienne, ce que j’aurai signé pour l’euro symbolique, non pas parce que c’était mort mais que j’envisageais le business autrement dans le même secteur d’activité ;
– « Vous avez des capitaux pour épouser cette nouvelle enseigne donc pourquoi ne pas réinvestir dans ce que ce que vous demandent ceux du site en mort subite ? » Faux ! Les capitaux que j’ai requis pour sauver une boîte se sont faits sur un emprunt auprès d’une banque qui a pris des garanties sur mon patrimoine pour tenter un nouveau Business Model ;

Qu’est-il advenu de cette histoire aux Prud’hommes ? En 1ère instance, cela n’a pas été jugé. L’affaire est donc proposée en départage sous la houlette d’un magistrat juge professionnel du droit social, femme encore. Une proposition de conciliation entre les parties est proposée, comme avant d’acter pour les Prud’hommes, au tout début du contentieux.

J’ai refusé la conciliation, via ce qui précède. Le magistrat tranche pour partie en faveur des salariés : Couper un bras qui met ni plus ni moins en danger la pérennité du groupe de sociétés et de leurs salariés restants. Je m’interroge : Comment peut-on par de tels « Fakes » mettre en péril une majorité de gens qui travaillent encore avec un avenir pour une minorité qui ne veut pas en faire partie et qui n’a pas raison ?

Le jugement tombe avec exécution sous astreinte ad nutum sans attendre l’éventuelle procédure en Appel. Urgence !

J’ai vent des opinions de la 9ème chambre de la Cours d’appel en droit social de ma région : Rose foncé ou rouge vif. Je décide de jouer au Poker avec les trois salariés en « disgrâce ». Veulent-ils refaire tapis avec l’Appel ? Je procède alors avec eux une conciliation jusqu’à ce que je peux me permettre via la trésorerie de A. Ils n’accepteront pas la première enchère, ni la deuxième mais enfin la troisième, ce qui me convient tout à fait pour sauver une entreprise et lui donner un avenir avec ses salariés renouvelés pour la plupart et qui font le job, en étant considérés et bien rémunérés.

La morale de cette histoire ? A vos commentaires …

Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...

Entrefilets de la Charte des Gilets Jaunes

La charte des Gilets Jaunes que l’on trouve ici – https://www.lelibrepenseur.org/la-charte-officielle-des-25-revendications-des-gilets-jaunes/ – comporte  25 propositions. Il peut être tentant de les passer toutes en revue, mais cela ferait un trop long billet.

La proposition n° 2 stipule « l’augmentation immédiate du SMIC, des retraites et des minimas sociaux de 40% ».

Quand on connaît déjà les problèmes de financement des retraites actuelles et le poids qu’elles représentent sur le dos des actifs. Une simple lecture de notre courbe démographique en regard de notre taux d’actifs par rapport à la population française laisse songeur. Je ne vois absolument pas comment on pourrait financer une telle proposition par notre agenda de la répartition tel qu’il est exploité à moins de le réformer complètement. Un processus par capitalisation est aussi une piste envisageable mais il faudrait faire comprendre à une bonne partie de nos concitoyens que de jouer à la Française des Jeux a beaucoup moins de probabilités de réussite que de s’investir pour eux à mêmes sommes via des professionnels des marchés financiers. Mais cela ne fait pas rêver …

Augmenter les minimas sociaux de 40% ouvre la porte à la subjection vers le revenu universel. Vaste débat philosophique qui consiste à toucher un revenu décent sans la moindre contrepartie. Milton Friedman, dont les thèses ne sont pas parmi les plus étudiées dans l’Education Nationale, nous disait ceci : « Il n’y a pas de repas gratuit. » La solidarité est tout à fait concevable et supportable sauf quand elle se traduit par déshabiller Pierre, le productif, pour habiller Paul, l’oisif.

Le SMIC à +40%, pourquoi pas ? Mais il y a trois manières de le faire :

  • La première est de l’augmenter de facto avec le cortège de taxes aux taux inchangés qui figurent sur la fiche de paie ;
  • La seconde est de valider l’augmentation avec des retenues sociales constantes ;
  • Enfin, c’est aussi possible de le faire à coût complet redistribué aux salariés à proportion de la réduction des cotisations sociales qui financerait ladite augmentation.

Les deux premières modalités poseront inévitablement un coût insupportable pour bon nombre d’entreprises qui seront forcément obligées de le reporter sur leurs prix de ventes versus la sauvegarde de leurs marges et continuer à progresser ou tout du moins survivre. Nous entrons ainsi dans le cycle de l’inflation. Qui dit inflation dit progression des taux d’intérêts du crédit à brève échéance.  Quid du respect des canons de la Zone Euro ? La France n’aura pas d’autre choix que de quitter ladite zone – Ce qui rejoint la proposition n° 9 de la charte – Sortie de l’UE … Pourquoi pas encore, mais il y aura un prix là aussi …

La dernière solution par un coût complet redonné en partie aux salariés est probablement la meilleure option. Mais elle implique là aussi de revoir complètement notre modèle de société. Celui que tout le monde nous envie mais qu’aucun n’importe chez lui. Nous choisissons bien nos polices d’assurances à titre privé ou professionnel. Pourquoi pas alors pour notre risque santé à la carte en fonction de nos risques et de nos désirs ? Quitte à conserver une CSG telle qu’elle existe actuellement pour couvrir une population qui n’en aurait pas les ressources.

Mais quand on lit la proposition n° 3 – Embauche massive de fonctionnaires, cela laisse à penser qu’une majorité de notre population n’est pas prête à revoir le fonctionnement de notre modèle social. En fait, il s’agit plus pour elle de revisiter les pistes de son financement avec pour corolaire de continuer à dépouiller un peu plus ceux qui le soutiennent déjà. C’est en partie l’explication de la fronde contre les taxes écologiques et la CSG qui viennent en plus de la TVA, vues comme des « Flat Tax » qui touchent le portefeuille de chacun.  Les français dans l’ensemble sont plutôt attachés aux impôts traditionnels qui permettent de déshabiller Pierre pour habiller Paul.

La compétence de nos hauts fonctionnaires est recherchée à l’extérieur de nos frontières comme nous l’exposent les Arvernes sur Atlantico – https://www.atlantico.fr/decryptage/3562199/macron-otage-des-technocrates–plus-c-est-gros-plus-ca-passe–les-arvernes . Même si lesdits Arvernes semblent s’émouvoir qu’une partie croissante de nos brillants sujets voient leur avenir d’une autre manière que celle servile de l’Etat tout puissant avec une rémunération somme toute limitée. L’article est aussi intéressant dans l’ambivalence de subordination ou de connivence qui demeure entre l’Etat administratif et l’Etat politique. Les GJs voudraient certes y poser un coin avec le RIC – Référendum d’Initiative Citoyenne.  Mais pour quoi faire ? Les mêmes choses ? Autant laisser les traders du Trésor et de la Cades négocier avec les SVT – Spécialistes en Valeurs du Trésor – afin d’assurer nos fins de mois, comme ils le font déjà depuis quelques décennies, du fait de nos déficits publiques systématiques et récurrents depuis de trop nombreuses décennies.

Bien à vous

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...