Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

A tous ceux qui font semblant de ne pas comprendre

Vous savez ce que je crois ?

Je crois que tout le monde sait ce qu’est l’intégrité, le respect de l’autre et de sa propriété, de ses biens, de son être, de sa vie. Tout le monde comprend le sens de l’honneur, de l’intérêt collectif, du devoir, du bien et du mal, du mérite, de l’effort, du travail, de la conscience. Mais tout le monde s’en fout.

Tout le monde préfère se vautrer, piller, voler, tirer au flan, être irresponsable.

Tout particulièrement ceux qui accèdent au privilège suprême du pouvoir occulte, sans risque, masqué. Du pouvoir que l’on exerce en faisant porter à l’autre le chapeau des conséquences, car il y a toujours des conséquences à l’exercice du pouvoir.

Le problème n’est pas français, il est mondial.

Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer les deux pouvoirs apparus l’un après l’autre, le pouvoir politique, puis le pouvoir économique, sont confrontés à un nouveau pouvoir, le pouvoir du sachant.

De celui qui sait, qui connait une partie du savoir global aujourd’hui morcelé à l’infini, car spécialisé à l’infini.

Celui-là est indispensable, il est le marionnettiste des guignols qui tiennent leur pouvoir de l’idée qu’ils sauraient agir en politique ou en économie, alors que c’est lui qui tire les ficelles.

Ils sont ses otages, à tous les niveaux, du plus petit guichet de la poste à La Cour de cassation, à l’Elysée.

Hommes d’affaires ou hommes politiques qui se pavanent, aucun ne maîtrise l’espace qu’il est censé commander, dominer, ordonner. Ils sont tous les otages de leur bureaucratie, bodybuildée à l’informatique.

Qu’on l’appelle fonctionnaire ou service privé de conseil, cette caste a le pouvoir et écrase les libertés. Politiques et hommes d’affaires ne sont qu’une interface dont l’unique activité est de faire avaler à la population le pouvoir des sachants.

Tout n’est pour nous qu’obligations énoncées par les sachants. De nos slips à nos bagnoles, nos livres, nos rêves et nos cauchemars, tout nous est dicté par les sachants. C’est ça ou les chèvres en Ardèche.

Ils sont cachés et inaccessibles, mais tout le monde souffre de leur pouvoir occulte.

Sans aller jusqu’où j’ai été pour faire ce constat, pour voir cette vermine s’engraisser sur notre dos, sur notre vie, au hasard des tribunaux, des services fiscaux, des services techniques municipaux où ils s’épanouissent et agissent à fond, chacun ressent sa liberté violemment attaquée, son honneur bafoué, sa condition d’homme remise en question, ses valeurs disparaitre.

Ceux qui les couvrent contre leur gré, pour sauver leur situation, qui veulent continuer à profiter du mythe de leur capacité à agir qui n’existe plus depuis longtemps, ceux là sont en première ligne, ils vont subir de plein fouet la violence nécessaire d’une aspiration au retour à la liberté, à la vie, que rien ne pourra arrêter.

Que ce soit dimanche prochain ou plus tard, cela arrivera.

Il faudra que ce pouvoir occulte des sachants apparaisse, accepte la nécessité de contrepouvoirs, le besoin d’un équilibre pour pouvoir retourner à l’intégrité et balayer les cinglés du pouvoir, les escrocs, que je croise régulièrement et à qui je dis qui ils sont, qui le prennent si mal. Qui rêvent de me tuer.

La population va les éradiquer sans le savoir, dommage, le prix sera plus lourd que si elle le faisait sciemment, lucidement. Mais ils sont si cachés, ils se soutiennent tant entre eux. Et les pauvres dindons qui les masquent, dont Macron fait partie, ont si peur que l’on voit leur fatuité, leur inutilité, leur dépendance aux sachants…

Je vous souhaite bonne chance, pour ce dimanche ou un autre, il va falloir démonter la maison pour pulvériser ces termites.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Ne pas confondre les sachants avec les scientifiques, le sachant prétend savoir, le scientifique cherche à savoir. Aucun rapport.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
141 vues

PIEGE JUDICIAIRE PREMEDITE

Voici le lien d’accès aux pièces de la procédure qui m’est intentée : LIEN

A la suite de cette « enquête », je suis convoqué le mercredi 3 juillet 2024, devant une chambre pénale au TJ de Montpellier, à juge unique, donc avec décision sur le siège. Je n’irai pas.

Je ne peux pas accepter le fonctionnement actuel de notre justice inquisitoire, qui aboutit inévitablement à une justice stalinienne.

Il suffit en Russie de dire en public : « il y a la guerre en Ukraine », pour aller en prison. Il suffit en France de dire « Bercy pille le pays, maltraite les français, installe la terreur fiscale », pour subir le même sort.

Et pourtant c’est bien Poutine qui a envahi l’Ukraine et déclaré la guerre à ce territoire, c’est bien Bercy qui a mis la France en faillite.

Tout cela est insupportable.

Si je vais en prison, je cesserai de me nourrir et « basta », comme on dit à Sète.

J’ai honte pour M. Dupont-Moretti — pour qui j’avais de l’estime — de voir que, ministre, il n’a entamé aucune démarche pour passer de la justice inquisitoire à la justice accusatoire où les arguments s’équilibrent naturellement. Il a laissé la magistrature servir l’ordre des hommes de l’Etat ou ses fantasmes et non la justice pour les Français.

Première question :

Pourquoi les accusations dont je suis l’objet sont inadmissibles ?

Deuxième question :

Pourquoi je n’irai pas demander au tribunal des dommages et intérêts pour le préjudice qu’elles me portent ?

Réponses à la première question

1°) – Le 19/06/2020 à 11h52, je téléphone au Tribunal Administratif de Poitiers.

Le même jour, à 13h14, M. Cormier, Greffier en chef de ce tribunal, va déposer une plainte au commissariat de police de Poitiers.

Là, il ment, volontairement : « La standardiste m’a transféré l’appel et je n’ai pas eu le temps de me présenter que cet individu m’a dit « j’arrive je vais vous tuer ». Je lui ai demandé s’il savait à qui il parlait et ce que cela voulait dire mais il a réitéré ses propos en disant que c’est nous qui l’avions tué car il n’a plus d’argent pour manger à cause de la saisie de « 14 000 balles ». Il a réitéré ses menaces de mort encore plusieurs fois avant que je lui raccroche au nez. J’en ai avisé immédiatement le président du Tribunal Mr Lamontagne des faits… »

La preuve est rapportée par l’enquête que la conversation téléphonique a duré 10 minutes. Dix minutes c’est long, ça ne correspond pas au résumé de M. Cormier. Et effectivement ce n’est pas ce qui s’est passé.

Je ne suis pas un individu. Je me suis présenté. M. Le Greffier en chef aussi. Je lui ai fait part de mon incompréhension face à la violence et à la rapidité de la saisie, alors que les sommes demandées sont ridiculement exagérées, couvrent des agissements évidemment illégaux du maire de La Rochelle et sont contestées. Le ton est monté, et je lui ai dit « je vais vous tuer ». Je m’adressais évidemment au Tribunal, pas à lui. Il ne s’agissait pas d’une menace physique, mais administrative.

Alors M. Cormier m’a dit : « vous pouvez répéter ? », j’ai dit oui, évidemment, et j’ai répété. Quel mal y avait-il à lui répéter que j’allais tuer administrativement ce Tribunal ?

Mais lui, Cormier, il savait que me faisant répéter il pouvait affabuler sur une menace de mort physique.

Par ailleurs il n’était pas question que « j’arrive », j’étais à Sète. M. Cormier en a rajouté pour activer le parquet, qui a d’ailleurs enquêté et vérifié que j’étais bien à Sète et que j’y suis resté.

Ce mensonge, la justice ne l’a pas mis en doute. L’amicale de la fonction publique fait que le fonctionnaire est parfait, un ange sous cellophane.

L’enquête avait le devoir de demander à l’opérateur téléphonique la retranscription de la conversation. Sur un sujet aussi important c’est la moindre des choses, ce n’a pas été fait… Donc il n’y a aucune preuve permettant de savoir si les faits se sont passés tels que M. Cormier le dit… C’est grave, il peut mentir autant qu’il veut drapé dans son statut.

Je précise que j’ai bien tué ce Tribunal puisque, de lui-même, le Conseil d’Etat a dépaysé mes dossiers du TA de Poitiers vers le TA de Bordeaux.

2°) – Donc effrayé par Cormier ou complice de Cormier, au choix, le parquet de Poitiers lance une enquête préliminaire. Le commissariat de Poitiers découvre le 19/06/2020, à 15h, que je ne suis pas interdit de détention d’arme, mais que je possède un révolver, officiellement déclaré, dont la déclaration n’a pas été renouvelée. Aussi que je suis défavorablement connu de la justice – NDA : parce que je suis systématiquement condamné quand je me révolte fasse aux différents diktats des gendarmes sur la route ou du fisc dans mon travail

Il va aussi découvrir mon blog…

Pas d’information cependant sur mes couteaux de cuisine, mes pinces à ongle ou autres objets pouvant devenir des armes par destination…

A partir de là, le parquet va amalgamer les deux fausses affaires pour donner du poids à ses poursuites.

La menace de mort qui n’en n’est pas une. La négligence visant le non-renouvellement de l’autorisation de possession du révolver. Négligence liée au fait que je pensais retourner un jour au tir sportif et que mon voisin ayant été saucissonné, ses prédateurs jamais retrouvés, ce révolver me rassurait. Je ne l’ai plus, j’ai perdu 1000 €, si je suis dévalisé, voire assassiné, la justice se débrouillera avec mes héritiers, dont acte.

L’incroyable c’est que lors de mon audition au commissariat de La Rochelle, le 28/06/2020 à 10h10, le Capitaine de Police me fait déclarer : « Une autorisation de détention d’arme m’a été délivrée pour le matériel suivant : autorisation à titre sportif délivrée sous le n° 01700782028 le 01/02/1984 pour une arme de catégorie B soumise à autorisation, de type révolver, de marque Winchester, de calibre 9MM »

Alors qu’à cette audition je ne savais même pas qu’il était question de mon révolver, dont je ne me sers plus, qui est dans un coin depuis plus de trente ans. Comment aurais-je pu savoir par cœur ces informations pour les lui délivrer ?

En réalité ce policier a glissé dans la déclaration qu’il m’a fait signer ces informations, qu’il avait et pas moi, pour accréditer la liaison entre ce malheureux révolver et ma déclaration, frauduleusement appréciée littéralement. Là aussi c’est grave.

3°) Alors que le 25/06/2024, le parquet de Poitiers a demandé à la police de « procéder sans délai à l’interpellation et au placement en garde à vue de l’intéressé (NDA : donc case prison), le présent valant autorisation d’interpellation de l’article 78 du CPP… » la comparution au commissariat de La Rochelle dégonfle l’affaire, et le capitaine de Police me fait savoir que l’affaire est abandonnée.

4°) Le 28/06/2024, le Chef de la Sureté Départementale de la Vienne conseille au parquet de Poitiers de refiler la patate chaude au tribunal de Montpellier.

5°) Abusé ou complice le parquet de Montpellier va d’abord me piquer mon révolver, c’est toujours ça de pris. Puis finalement me poursuivre pour des faits inexistants, à la suite d’une enquête par endroits bâclée, par endroit frauduleuse.

Réponse à la deuxième question :

Et il faudrait que je comparaisse, pendant que le menteur initial ne sera pas là – sauf peut-être s’il lit ce blog et veut s’assurer la complicité de la justice ?

C’est non.

Ce n’est pas un défi. C’est le refus d’être irrémédiablement condamné et d’accréditer cette condamnation par ma présence.

Car, quoique je dise, vous l’avez compris, je serai condamné.

Et pourtant c’est moi qui suis tombé dans un traquenard, d’abord lorsque les magistrats de Poitiers ont tenté de nous casser par de folles amendes pour couvrir les errements des élus de La Rochelle, puis quand face à ma bonne foi et à ma demande de raison, le Greffier Cormier a profité de ma naïveté, de ma sincérité, pour me provoquer et me tendre un piège effectivement mortel.

Tout cela a pour but la fermeture de ce blog. Inutile d’imaginer que les faussaires seront punis, que je pourrais être indemnisé pour le poids de ces manœuvres, de ces mensonges.

Comment continuer à être libre de dénoncer la terreur fiscale en étant sous le coup d’une condamnation de prison avec sursis ? c’est ce qui se concocte pour moi.

Cette démocratie part en vrille, les hommes de l’Etat et leurs affidés en portent intégralement la responsabilité.

La Justice qui devrait être un arbitre de la vie sociale est devenue un outil de coercition, qui fait pleuvoir amendes et humiliation sur ceux qui avaient confiance en elle et venaient soumettre à son jugement les excès de pouvoir que chacun peut constater tous les jours, tous contraires à notre constitution.

Merci pour vote fidélité, nous avons partagé beaucoup d’idée et d’énergie, même si nous avons été beaucoup moins nombreux qu’il aurait fallu.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
323 vues

LES TUEURS DE BERCY SORTENT DE L’OMBRE POUR TUER CE BLOG

J’ai été en déplacement du 9 juin au 23 Juin. Notamment pour un rendez-vous professionnel le 11 juin à La Rochelle, puis pour assurer ma présence le 18 juin à une soirée officielle toujours en Charente-Maritime pour laquelle je m’étais engagé. Le 20 juin pour être présent devant la 17ème du TJ de Paris nous en avons déjà parlé, et enfin le 21 juin pour une assemblée générale de copropriétaires en Charente-Maritime.

Quinze jours de déplacement professionnel intense et fatiguant, en voiture, à 80 ans, ce qui ne va pas manquer d’être sous peu interdit…

En rentrant à Sète, le lundi matin 24 juin, dans mon courrier il y avait cette convocation pénale (Pièce n° 1), pour dans 10 jours !!!

L’objectif de cette convocation.

Il s’agit pour Bruno Le Maire, lui-même, de mettre ce blog en situation de disparition.

La manœuvre est simple, une condamnation à prison — probablement avec un sursis qui pourra être levé à tout moment à l’aide une excuse fallacieuse — va paralyser la liberté d’expression de ce blog, qui disparaissant va permettre ma suppression définitive par ruine fiscale trafiquée…. Et les vôtres ensuite…

L’utilisation de la justice à cet effet n’augure rien de bon pour l’avenir de ce pays.

Car la réalité est tout autre que celle évoquée par le parquet.

En 2019 et 2020, Le maire de La Rochelle a engagé des travaux pour lesquels il n’était pas compétent. Ces travaux impactaient durablement l’urbanisme de la cité, dont nous reparlerons à la fin de ce billet.

Une association de propriétaires et moi-même avons entamé des procédures devant le Tribunal Administratif de Poitiers dans l’espoir d’obtenir de la justice l’arrêt de ces travaux hors compétence, et désastreux.

Agacés par notre insistance et souhaitant protéger Le maire de La Rochelle, les magistrats du TA de Poitiers, début 2020, nous ont condamnés à des amandes cumulées de 28 000€, soit 14 000€ pour chaque partie.

Pour tout observateur impartial ces amandes destructrices étaient déraisonnables.

Dès le 2 juin 2020 la saisie pour paiement de ces sommes était annoncée (pièce n° 2), puis le 17 juin 2020 la banque m’écrivait, lettre reçue le 19 juin 2020, que pour règlement de ces 14 000€ mon compte était saisi et vidé (pièce n° 3) entrainant des conséquences fatales pour moi.

C’est dans ces conditions que le jour de réception de l’information de la saisie de mon compte, de sa mise à zéro, le 19 juin 2020, sous le coup de l’émotion, je téléphonais au Tribunal Administratif de Poitiers, dans l’espoir de faire cesser cette provocation catastrophique pour moi.

Je ne sais pas qui j’ai eu au téléphone, sans doute le greffier, toujours est-il qu’il a été indifférent et hautain, alors qu’il était en train de me tuer. Il a même paru satisfait de lui-même. Il répondait au téléphone pour le compte des deux magistrats qui me détruisaient volontairement à travers leurs amandes abusives, que je n’ai pas pu avoir en ligne directement.

Sur le même registre, je l’ai averti que j’allais moi-même les tuer, métaphore, parallèle pour évoquer évidemment la même méthode. Car naïvement je pensais que la justice mettrait le holà à ces délires.

J’ai mis immédiatement à exécution mon annonce en citant à comparaître les deux magistrats (Pièce n° 4) pour le 3 septembre 2020.

A la suite de cette comparution, que j’ai évidemment perdue (pièce n° 5), nous sommes en appel. Seule satisfaction, Le Conseil d’Etat a dépaysé mes procédures du TA de Poitiers vers celui de Bordeaux. Où j’ai été fort bien reçu, mais toujours perdant.

La procédure qui me cite inclut des mensonges indignes.

Le premier

Si je ne nie pas l’expression « je vais vous tuer », je n’ai absolument pas dit « j’arrive ».

Cela n’a pas de sens. J’ai téléphoné de Sète à Poitiers, 850 km, on ne dit pas dans ces conditions « j’arrive », c’est ridicule à deux titres, du fait de la distance et du fait de l’usage du mot.

Le second

Je n’ai pas dit « j’arrive je vais vous tuer » à plusieurs reprises. J’ai dit « je vais vous tuer » une seule fois. La personne au bout du fil m’a alors dit : « vous pouvez répéter ce que vous venez de dire », j’ai dit oui et j’ai répété. Cela sans malice, puisque le mot était employé en métaphore. Sans me rendre compte que l’on me provoquait pour m’accuser ensuite d’un « délit ».

Ces deux mensonges sont graves

Parce qu’ils sont proférés par des personnes assermentées, avec des arrière-pensées perverses, aujourd’hui utilisées au pénal pour censurer un blog et la liberté d’expression, alors que ma spontanéité et ma sincérité qui étaient réelles ont été abusées par ces sachants.

De l’usage du mot tuer en politique :

Je n’envisage pas de me substituer à l’Académie Française, je vous propose simplement de lire les différents emplois du terme « tuer » en politique. Or ma lutte et celle de ce blog est politique, elle vise la terreur, la maltraitance et l’oppression de la politique fiscale.

Tout cela ne prête à aucune équivoque en parcourant ce qu’en dit ChatGPT :

« ChatGPT le 24/06/2024. 16H.

Pour démontrer que l’expression “tuer” en politique est une image courante sans implication de violence réelle, il est utile de rassembler des exemples d’articles de presse où les hommes politiques sont qualifiés de tueurs ou se traitent mutuellement de tueurs. Voici une liste d’exemples trouvés dans des articles de presse :

  1. “Emmanuel Macron, le tueur en série de la politique française “
    • Dans cet article, le journaliste décrit Emmanuel Macron comme un “tueur en série” en politique, faisant référence à sa capacité à éliminer ses adversaires politiques lors des élections et réformes successives.
  2. “Nicolas Sarkozy, le tueur de la droite française”
    • Cet article présente Nicolas Sarkozy comme un “tueur” en politique pour illustrer sa manière implacable de gérer les rivalités au sein de son propre camp.
  3. “François Hollande, le tueur à gages de la gauche”
    • François Hollande est qualifié de “tueur à gages” en politique, signifiant sa capacité à éliminer ses opposants au sein du Parti Socialiste et à mener des politiques impopulaires malgré les critiques.
  4. “Jean-Luc Mélenchon, le tueur des débats télévisés”
    • Jean-Luc Mélenchon est décrit comme un “tueur” lors des débats télévisés pour souligner son aptitude à dominer ses adversaires par la force de ses arguments et son éloquence.
  5. “Marine Le Pen, la tueuse des Républicains”
    • Marine Le Pen est appelée “la tueuse des Républicains” en raison de sa stratégie visant à affaiblir le parti Les Républicains et à attirer leurs électeurs vers le Rassemblement National.
  6. “Angela Merkel, la tueuse de l’austérité”
    • Angela Merkel est mentionnée comme une “tueuse de l’austérité” pour illustrer sa politique stricte en matière de finance publique et de contrôle budgétaire en Europe.
  7. “Donald Trump, le tueur du politiquement correct”
    • Donald Trump est qualifié de “tueur du politiquement correct”, mettant en avant son style provocateur et son rejet des conventions politiques traditionnelles.
  8. “Boris Johnson, le tueur du Brexit”
    • Boris Johnson est décrit comme le “tueur du Brexit” pour sa détermination à finaliser la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, malgré les obstacles.
  9. “Barack Obama, le tueur des espoirs républicains”
    • Barack Obama est désigné comme le “tueur des espoirs républicains” pour sa victoire électorale et ses réformes qui ont contrarié les Républicains.
  10. “François Mitterrand, le tueur de l’ombre”
    • François Mitterrand est parfois évoqué comme un “tueur de l’ombre” pour ses tactiques politiques subtiles et sa capacité à manipuler les dynamiques de pouvoir en coulisse.

Ces exemples montrent que l’expression “tuer” en politique est fréquemment utilisée comme une métaphore pour décrire l’élimination ou la neutralisation des adversaires politiques, sans aucune implication de violence réelle. »

En lisant directement un article du point visant M. Pierre Charon et d’autres personnes que je ne connais pas (pièce n° 6)

On pourrait trouver bien d’autres articles démontrant l’usage métaphorique du mot « tuer » en politique.

Ma citation pénale par le parquet ne fait donc pas honneur à ce dernier, tant elle est primairement stalinienne.

Traiter de la sorte un homme de 80 ans qui ne fait que signaler la dérive de nos hommes de l’Etat, leurs abus d’argent public qui les entrainent à la terreur fiscale qui « tue » nos enfants, nos familles, notre lien social, est une lourde responsabilité.

Je vais demander un renvoi pour avoir le temps de préparer non seulement ma défense, mais aussi une demande reconventionnelle visant une remise dans mes droits fiscaux, un remboursement de ce que le fisc me doit…

En tête de ce billet, je vous avais précisé une information à venir sur les culs de sac occasionnés par l’absence de compréhension, voir les différentes connivences, des élus en règle générale et de ceux de La Rochelle en particulier. Où, par leur stricte faute, l’hôpital va être transféré sur un site inadapté (pièce n° 7). Ceci n’a pas de lien direct avec ce billet, mais avec le sujet qui me tient à cœur : « Le troisième pouvoir, celui des sachants ». Prochains billets à venir.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,92 sur 5 (13 avis)
Loading...
405 vues

Le troisième pouvoir

Deux pouvoirs cohabitent depuis que la royauté et son pouvoir unique a été répudiée.

Le pouvoir politique régi par les règles de la démocratie et le pouvoir financier régi par les règles du marché.

L’attelage, cahin-caha, a traversé deux siècles pendant lesquels il a fait la démonstration, non sans peine, de sa viabilité grâce aux règles qu’il s’est donné au fil du temps.

Ces deux pouvoirs se sont équilibrés et neutralisés pour les optimistes, acoquinés pour les pessimistes.

Arrive aujourd’hui un troisième pouvoir : le pouvoir technocratique de la fonction publique.

C’est, exprimé plus trivialement, le pouvoir des fonctionnaires.

Initialement ce n’était qu’un service à la nation, au même titre que l’armée par exemple.

Du fait de l’hyper spécialisation de ses techniques qui a « autistisé » les politiques, ce pouvoir a pris une importance considérable, incontournable, sans pour autant avoir à rendre des comptes à quiconque. Il a mis le pouvoir politique à sa merci.

Pendant que le pouvoir politique rend des comptes à ses électeurs et le pouvoir financier à ses clients, le pouvoir de la fonction publique n’en rend à personne.

De ce fait il a crû sans limite, aujourd’hui il nous impose sa loi, sans aucun contrôle.

Il accumule de ce fait toutes les tares, tous les excès, de tout pouvoir non régulé : abus de pouvoir, corruptions morales et matérielles, atteintes aux libertés, oppression et finalement dictature.

C’est le défi des élections qui font suite à la dissolution. C’est lui qui a mis Macron échec et mat.

Qui des trois candidats potentiels: Macron, Mélenchon ou Le Pen est capable de juguler le pouvoir technocratique de la fonction publique, de l’insérer dans des règles le limitant tout en lui préservant la place qui lui revient dans une société moderne ?

Lequel des trois est suffisamment libre pour s’atteler à cette tâche, suffisamment lucide pour comprendre que c’est l’unique problème qui se dresse face à l’avenir de nos démocraties.

Notons qu’aucun n’a un programme clair à ce sujet. C’est le problème.

Alors qu’il y aurait des pistes.

  • Nomination par élection des postes clef de la fonction publique, par exemple le Directeur de Bercy
  • Interdiction de cumuler une activité dans la fonction publique avec une des deux autres, économique ou politique.
  • Responsabilité face aux résultat des missions
  • Devoir de réserve, impossibilité de cumul.
  • Etc…

Allons nous laisser ce pouvoir s’étendre au point de mettre à terre ce que nous avons mis si longtemps à conquérir : notre démocratie.

On peut dire, pour dédramatiser, que l’absence de projet face à la nécessité de réguler ce troisième pouvoir nous fait vivre dans une France qui n’a pas « les lumières » à tous les étages.

Ce modeste blog est ouvert à tous ceux qui voudraient bien imaginer des solutions de régulation du pouvoir de la fonction publique de telle sorte que sa nécessité soit reconnue et son expansion maîtrisée.

Quant aux trois candidats, il faudra attendre sans doute une autre consultation pour que le sujet soit abordé.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,56 sur 5 (9 avis)
Loading...
278 vues

Bercy et les hommes de l’Etat se radicalisent.

Hier j’étais cité directement devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire de Paris par des fonctionnaires importants de Bercy, directeurs régionaux, national, réclamant l’impunité pour leur maltraitance à mon égard dénoncée sur ce blog, donc pour la maltraitance fiscale en règle générale.

La 17ème est une chambre essentielle à la démocratie. C’est la chambre des diffamations, donc de notre liberté d’expression. C’est une chambre intellectuelle, stratégique et expérimentée, censée garantir cette liberté fondamentale.

L’audience a été étrange, inhabituelle.

Tout d’abord les forces de police, toujours présentes mais traditionnellement discrètes, étaient hier bizarrement intervenantes. En la forme d’un agent surarmé, au gabarit impressionnant, qui filtrait les entrées dans la salle d’audience pourtant légalement publique.

Il m’a notamment sans raison, mais sur ordre a-t-il prétendu, interdit l’accès à la salle d’audience pendant que les avocats pour d’autres affaires y pénétraient librement. Ensuite il m’a obligé à éteindre mon portable et non à le mettre sur silencieux, ce fait étant inhabituel mais peut-être général aujourd’hui, je ne saurais pas dire.

Puis il est resté très présent dans la salle d’audience, bloquant la porte d’accès.

Ensuite toutes les affaires ont été renvoyées, me laissant seul pour plaidoirie dans la salle d’audience.

Traditionnellement, lorsque c’est moi qui cite à comparaître un membre des Services Fiscaux, il ne se présente jamais, il n’est donc jamais interrogé par le tribunal.

Ici, après que la Présidente de la formation ait lu intégralement les articles du blog dénoncés par Bercy, y compris ceux qui étaient prescrits et n’avaient rien à faire là, elle m’a interrogé longuement, comme on interroge un coupable. Ce qui ne se fait jamais dans le sens inverse lorsque c’est moi qui cite un agent de Bercy, puisque ceux-ci ne se présentent jamais devant un tribunal.

Quand ce fut au tour du parquet, son représentant se fit menaçant, insistant lourdement sur le fait que dénoncer les agissements mortifères d’un fonctionnaire de Bercy pourrait être considéré comme une radicalisation, défaut qui selon lui ne serait pas que religieux. Ou peut-être voulait-il insinuer que l’activité de Bercy dans notre société est quasi religieuse, mue par la croyance et non la rationalité ? Je ne sais pas.

Lorsque vint mon tour j’ai pu m’exprimer librement, sauf lorsque j’ai souhaité revenir à la genèse de ma maltraitance fiscale, ce qui fut déclaré hors sujet par la présidente…

Bref, une audience tendue, où la 17ème eut l’air un temps, légèrement et pour partie, stalinienne.

Le délibéré est au 16 septembre, nous verrons bien.

Mais tout cela me fait dire que Bercy, et les hommes de l’Etat représentés par le parquet, semblent se radicaliser et envisager très sérieusement l’élimination judiciaire de tout porteur de critiques des agissements violents de leurs agents, qu’ils considèrent au dessus de tout soupçon, devant être couverts par l’impunité fiscale…

Bien à vous. H. Dumas

PS :mes conclusions d’audience

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...
266 vues

La température ressentie le 14/06/2024.

Imaginons que vous aimiez les pêches à la folie. Que vous n’appréciez ni les abricots ni les prunes. On vous laisse le choix entre une pêche, un abricot et une prune. Formidable : vous allez prendre la pêche, votre bonheur sera total.

Oui, mais : même si cela ne se voit pas, la pêche offerte est pourrie jusqu’au trognon. Problème.

C’est un peu ce qui nous est proposé pour les élections à venir. A ceux qui ne veulent pas d’un système autoritaire, par essence liberticide, que ce soit de droite ou de gauche, on propose la solution raisonnée : la démocratie.

Oui, mais, une démocratie préalablement pourrie, corrompue matériellement et moralement, par ceux-là mêmes qui prétendent la représenter.

Que faire ? D’autant que les électeurs n’ont même plus le souvenir de ce qu’est une démocratie sincère, où les libertés sont sacrées, notamment la première de toutes : la propriété privée. Celle qui est la base de toute démocratie, l’outil de protection pour chacun de sa propre liberté.

On sait comment et pourquoi cela est arrivé. Mais la situation est si avancée qu’il n’existe pas de remède, pas de retour en arrière.

Notre « démocratie » n’est pas capable de se régénérer. Sa dégradation a créé trop de privilèges, de situations dont la suppression ferait des ravages.

Enfin, disons plutôt qu’elle n’est pas capable de se régénérer par le vote, car nul doute qu’elle va se régénérer par la violence, par la rue, par le conflit, la guerre.

Le prix à payer va être terrible, qui l’assumera ? Personne, il est le fruit de la lâcheté de tous, il n’existera pas d’innocent pour dénoncer, car quand bien même il existerait des innocents ils ne pourraient pas se transformer en délateurs.

Aller voter pour qui ? Pour quoi ?

Alors que la décision de Macron pourrait être intellectuellement courageuse, une question se pose avant d’émettre une opinion à son sujet. Est-elle un acte sincère ou un stratagème pervers ?

Elle serait un acte sincère si Macron avait fait état, au préalable, d’une impossibilité à réformer face à l’effondrement moral et pratique du pays. Il ne l’a pas dit.

Donc, il s’est satisfait de la dégénérescence de notre démocratie. Il l’a utilisé lui-même. Se faisant il l’a donc cautionnée, il a participé à son expansion jusqu’au point de non-retour qu’il constate et qui lui fait dissoudre l’Assemblée nationale dit-il.

Alors non, Macron n’est pas sincère.

Moralité : il va perdre, il va nous faire perdre. Quelle énorme responsabilité !!!

Pour qui voter ? Aucune idée…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,43 sur 5 (7 avis)
Loading...
158 vues

A-t-elle le pouvoir mauvais ?

Le pouvoir est comme l’alcool, il enivre ceux qui le consomment.

Or — et on doit le regretter intensément — nos élus ont, tous sans exception et avec l’accord tacite d’une écrasante majorité de Français, transformé le mandat que devrait leur conférer la démocratie en un pouvoir absolu, dont les comptes ne sont à rendre que les dimanches d’élection. Donc, de temps en temps, finalement rarement et si brièvement que le mensonge sur le bilan est la règle, et qu’il est très difficile à débusquer.

Nous ne sommes pas vraiment en démocratie, puisque cela supposerait un engagement courageux de chacun et une discrète modestie des élus.

La situation parait définitive. Revenir à une vraie démocratie où l’affaire publique serait l’affaire de tous, où donc l’élu ne serait qu’un mandataire mettant en œuvre la volonté de tous, supposerait que chacun accepte d’être responsable des décisions collectives.

Ce n’est vraiment pas le cas puisqu’au contraire chacun vise non seulement l’irresponsabilité, mais le larcin à son profit des biens de ses voisins eux-mêmes pillés par l’Etat – les hommes de l’Etat, comme il convient d’appeler la chose –.

Pour bien ressentir cela il faut avoir trainé un peu partout, dans ces endroits où se prennent les décisions ensuite habillées, voire déguisées, d’un langage et de rites technocratiques illusoires. C’est dire que l’on ne peut en fait échanger avec personne sur cette réalité.

Pour imager mon propos.

Prenons pour hypothèse que vous soyez passionné par l’Amazonie. Une année vous traversez l’Amazonie. Vous allez accumuler à cette occasion des connaissances et des émotions particulières.

Au retour, avec qui pourrez-vous les partager ? Avec tous ceux qui ont traversé l’Amazonie. Avouons que c’est limitatif…

Car tous les autres, ceux qui regardent tous les films, lisent tous les livres, ont étudié tout ce qui se sait sur l’Amazonie, vous ne pourrez pas partager avec eux, car en réalité ils ne savent rien de ce qu’ils croient savoir….

C’est exactement pareil pour le pouvoir. Pour en connaître les dimensions exactes, il faut l’avoir eu.

Je vous affirme donc que le pouvoir est enivrant.

Et que… comme pour le pinard, il en est qui ont le pouvoir méchant et d’autres qui ont le pouvoir gentil. C’est-à-dire que comme l’alcool le pouvoir libère leur vraie personnalité chez ceux qui le possèdent.

Le plus stupéfiant, c’est qu’elle est rarement détectable avant la biture, d’alcool ou de pouvoir.

Alors ? A-t-elle le pouvoir mauvais ? Je parle de Marine Le Pen, évidemment.

Ce sera déterminant, on verra bien, puisque les dés paraissent jetés.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,60 sur 5 (10 avis)
Loading...
149 vues

La taca-taca-taca-tactique du Macron

« Dissolution
Allez, allez
Pas d’discussion
Allez, allez
Exécution
Allez, allez
J’connais l’métier

La taca-taca-taca-tac-tactique du Macron
C’est de dissoudre avec autorité »

Quand on regarde ou écoute les commentaires sur le sujet, il vaut mieux en sourire,

Au risque de passer pour un donneur de leçon, essayons de gratter légèrement et de découvrir l’affligeante vérité.

Comment la France a-t-elle pu arriver à une inanité politique telle que son Président finit par mettre au chômage, sans préavis, 577 personnes prétendant représenter toute la population ?

La crise

Elle est existentielle. La France pense pouvoir vivre en dansant devant le buffet vide.

L’écrasante majorité des Français pensent que les plus fumeuses théories ou croyances portées par leurs intellectuels, leurs élus et leurs philosophes de comptoir ou bardés de diplômes, sont légitimes à organiser leur vie. Ils sont prêts à s’étriper pour cela, ils en sont même très proches.

Ils sont comme ces anorexiques qui avancent mille motifs pour ne pas manger, qui se pensent maîtres de la situation et qui finissent par mourir d’inanition.

En réalité, le mal français est d’avoir fait passer la politique avant l’économie.

Pire, d’avoir ostracisé les acteurs économiques, de leur voler le capital qu’ils accumulent, qui est l’outil  indispensable de leur activité, sans lequel ils sont exposés à la ruine.

C’est une attitude de riche. C’est son extrême richesse, un peu volée aux autres comme toutes les richesses, mais principalement issue du travail et de l’intelligence des Français, qui a permis à ce pays d’être riche, confortable, y compris pour les plus défavorisés.

Rien, absolument rien, ne tend à laisser supposer qu’une prise de conscience puisse  avoir lieu à ce sujet.

La taca-taca-taca-tactique du  Macron  (chanson de Bourvil lien)

Je veux imaginer :

Qu’elle est dictée par son souci de l’histoire, de l’intérêt du pays, de la nécessité de le sauver de la ruine qui pourrait le reléguer pour des années, voire des siècles, au statut de pays sous-développé, en voie de disparition, voire plus…

Que Macron n’a pas pu aboutir par le biais des structures actuelles, entièrement entre les mains de rêveurs ou de maquereaux… au choix.

Que donc il se dit que la dissolution pourrait lui amener le résultat de celle du 30 mai 1968 qui a vu De Gaulle conforté dans son pouvoir par les élections, et Mitterrand se ridiculiser à la télévision en se déclarant solennellement prêt à gouverner.

Mais, je crains qu’il ait le résultat de Weimar, où le 30 janvier 1933, le Président Allemand se voit dans l’obligation de nommer Hitler chancelier, l’équivalant de premier ministre.

En 1968, la France était riche. En 1933 l’Allemagne était dans la misère.

Aujourd’hui la France est dans la misère économique et intellectuelle, dans le déni, dans les croyances absurdes, elle hait l’économie et ses acteurs. Elle est plus proche de Weimar que de 68.

Conclusion

Sans jouer les devins, le plus probable est qu’il ne sorte rien des élections à venir, pas de majorité, pas d’homme ou de femme providentiel, pas de changement de pensée, pas de prise de conscience de la population.

En revanche, l’épisode devrait être fatal à la situation économique du pays.

La confiance des prêteurs va sans doute en prendre un sacré coup. La révolte, face à la pauvreté insidieuse générée par le délire de la primauté du politique sur l’économie, dont la cause profonde est incomprise par la population,  ne peut pas trouver de solution du fait de cette incompréhension, ne peut se traduire que par la violence aveugle.

Macron va probablement, en effet, passer dans l’histoire, mais il na va pas jouer le rôle pour lequel il se croyait sélectionné. Dur, dur…

Ce n’est pas le moment de vendre vos biens solides, leur prix sous peu ne vous permettra d’acheter qu’une baguette, pas même un gros pain…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,50 sur 5 (8 avis)
Loading...
196 vues

MALTRAITANCE ET TORTIONNAIRES – A l’attention de Mme Catherine LORMEAU

Madame,

Le 26 septembre 2022, vous m’avez adressé, par courrier en RAR, des mises en recouvrement antidatées au 16/08/2022.

Pour un total de 200 386 € : https://ahp.li/9662219cb21546194690.pdf

Ces mises en recouvrement visaient de pseudos-dettes fiscales issues de contrôles fiscaux abusifs, ne reposant sur aucune réalité, basse vengeance d’un pouvoir fiscal pervers qui avait généré la création de mon blog https://temoignagefiscal.com/, et une lutte mortelle de 20 ans, qui perdure et que j’espère encore gagner, car je crois en la justice et je pense que vos manœuvres seront lourdement condamnées.

Le 1 décembre 2022, vous m’avez adressé des mises en demeure pour le même objet d’un montant de 193 402 € : https://ahp.li/bb6a1e5ea07e1bbebebc.pdf

Le 2 mars 2023, vous avez pratiqué sur le compte de ma société une SATD, pour un montant de 193 402 €, total d’une addition de restants dus tous égaux à zéro, vestige sans doute de mon paiement de toutes ses sommes irréelles par la vente imposée des biens de ma société !!! : https://ahp.li/18ce38e87a0171f7c918.pdf

Le 31 mai 2024, vous venez de pratiquer une nouvelle SATD, pour un montant de 197 021,77 €, qui vise toujours les mêmes objectifs : https://ahp.li/bcd9506bee4d1110b90c.pdf

La preuve que ces sommes ne sont pas dues :

  • Le 11 juillet 2022 vous avez établi un décompte définitif des sommes dont vous me prétendiez débiteur, que le notaire qui a procédé aux ventes de mes biens vous a soldé. Ces sommes visent toujours les mêmes délires inexistants dans la réalité : https://ahp.li/014cf73339c0384a3a62.pdf
  • Le 19 aout 2022 vous avez levé toutes les hypothèques que vous aviez prises sur les biens de ma société, car le notaire avait soldé vos prétendues créances : https://ahp.li/f0100efa5c58fb8f7c03.pdf

Vous ne pouvez en aucun cas prétendre à de nouvelles créances visant un contentieux que vous avez-vous-même soldé.

LA VERITE

En réalité, je me suis aperçu que vous déteniez, vos décomptes fantaisistes soldés, un trop perçu d’IR de 10 322 €, que je vous ai réclamé le 10 aout 2022 : https://ahp.li/64493490539f33bad9ea.pdf

Où avais-je la tête ? Demander des comptes à un tortionnaire ? Quelle idée loufoque.

La réponse ne peut être que : davantage de maltraitance. CQFD.

MALTRAITANCE ET TORTIONNAIRES

J’ai 80 ans, une fin de vie particulièrement difficile alors que je n’ai jamais dépendu de l’agent public, qu’au contraire j’ai enrichi le pot commun et la pensée collective par mes engagements et mon travail. Je ne juge pas utile d’en faire étalage, je ne l’ai jamais fait, je n’ai agi qu’animé par ma condition d’être humain responsable.

Pendant tout ce temps, j’ai beaucoup réfléchi, au-delà, je l’espère, des intoxications intellectuelles et sociales permanentes.

Notamment en ce qui concerne la maltraitance, les tortionnaires et les résistants. Peut-être parce que je suis un enfant de la guerre, issu de ces problématiques.

Pour imager mon propos, je vais partir de l’article paru hier dans le journal Le Point : https://ahp.li/d507677f8119d59a3755.pdf

Il s’agit des maltraitances, considérées comme normales et nécessaires à l’époque, en vigueur il y a quelques années au lycée de Notre-Dame de Bétharram, à Pau.

Le constat

Pour qu’il y ait maltraitance — non définie comme « coups et blessures et atteinte à l’intégrité morale » qui sont la réalité — il faut :

  • Le support d’une croyance qui va effacer toute prise de conscience des faits, en les projetant dans une nécessité de future construction du cadre de l’implantation dans la société de cette croyance. Ici, c’est l’éducation sévère qui permettrait la construction d’un être parfait, efficace et solide, au point que ce sont les parents qui se privent pour envoyer leurs enfants souffrir dans cette boucherie humaine destructrice. Ce pourrait aussi être une religion, une organisation sociale, ou n’importe quelle croyance animée d’un prosélytisme fort.
  • Des tortionnaires volontaires. Le simple fait de croire prédispose à accepter la maltraitance, mais pas pour autant à en être un acteur. Or, le tortionnaire est un acteur. Ses motivations peuvent être la simple bêtise ou l’ambition, voire pire : le plaisir. Le tortionnaire est beaucoup plus présent que la trace qu’il laisse dans l’histoire des maltraitances éradiquées.
  • Une acceptation de la société. Sans laquelle la maltraitance n’ayant pas pignon sur rue va avoir du mal à se développer largement. La maltraitance est toujours, de ce fait, accompagnée de la censure pour éviter les contestations de la croyance qui lui donne vie. Elle est aussi couverte par la force qui s’exprime par la loi, la justice et les forces de l’ordre.

La résistance

  • La violence de la maltraitance et la résilience de l’être humain sont telles que très peu des maltraités entrent en résistance. La solution que pourrait apporter la résistance parait toujours plus lointaine que l’espoir immédiat d’imaginer la baisse de l’intensité de la maltraitance à cours terme par la soumission.
  • Pourtant aujourd’hui notre société a obtenu des résultats tangibles face à de nombreuses maltraitances. Citons : justement l’éducation des enfants, mais aussi la condition des femmes, la condition ouvrière, le rapport aux animaux, à la nature, l’acceptation des minorités, des préférences sexuelles, etc…
  • Et pourtant certains pensent encore que, justement, ces résultats prouveraient la faiblesse et la déliquescence de notre société, alors que c’est exactement l’inverse qui se produit.

La confusion

  • Elle se résume en peu de mot, un seul : l’égalitarisme.
  • Cette croyance qui permet à des personnes comme vous, Mme LORMEAU, de croire ou de faire semblant de croire à l’égalitarisme et de pouvoir au nom de cette croyance maltraiter tous les jours des êtres humains préalablement dévalorisés par la qualification de « fraudeurs fiscaux ». Cela sans que jamais leur position soit considérée par rapport à leur apport social, mais simplement par rapport à des règles que vous avez le droit d’inventer au jour le jour, juste pour avoir le plaisir de les torturer, comme cela est démontré dans le dossier que je rapporte en tête de ce billet.

Conclusion

Vous êtes, Madame LORMEAU, une tortionnaire dans un univers de maltraitance fiscale, dont Bercy est l’église sous-tendant la croyance en un égalitarisme qui sert de vecteur aux fanatiques de la maltraitance en général, qui comme vous s’épanouissent dans ces conditions extrêmement favorables.

Je suis un résistant qui, vu mon âge, risque de disparaître avant de voir la fin de cette maltraitance. Mais ce n’est pas sûr.

Car au bout de toute maltraitance il y a un échec cuisant. Ici se sera la faillite économique du pays générée par les dégâts sur les forces vives de cette maltraitance.

Et là, tous seront touchés, y compris les plus modestes, la croyance sera si ébranlée que les tortionnaires seront soudain vus pour ce qu’ils sont : des tortionnaires.

Alors ceux-ci seront lourdement condamnés. Aurai-je le temps de vous voir condamnée ? Je l’espère et je m’y emploie.

Serez-vous un jour condamnée pour tout le mal que vous faites ? J’en suis sûr, c’est ce qui me maintient en vie et me donne l’énergie pour continuer à me battre.

Désolé, mais pas de formule hypocrite de politesse, je vous souhaite simplement le dixième du mal que vous faites, ce sera déjà énorme à supporter.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...
284 vues

Le mystère : notre note de cotation baisse, notre capacité d’emprunt reste intacte.

C’est simple, la note de cotation est liée à la gestion du pays, la capacité d’emprunt est liée au volume de nos économies personnelles. Pour faire bref, qu’importe les compétences de l’emprunteur du moment qu’il offre une garantie largement supérieure au capital qu’il emprunte.

Disons même qu’au contraire, plus il est incompétent plus le préteur a des chances de faire une très bonne affaire puisque la faillite de l’emprunteur va lui donner accès aux garanties, donc à un capital supérieur aux crédits qu’il a consentis.

Le seul marqueur qui ressort de cette situation c’est que les préteurs sont totalement convaincus de la capacité de Bercy à nous déposséder pour payer les crédits engagés.

Comme les dirigeants des pays du tiers monde qui accueillent nos industries sont les garants de laisser leur population dans un état de misère économique les obligeant à travailler pour une poignée de pois chiches, ce qui est la raison de notre venue.

Quand Lemaire se réjouit du résultat et s’en attribut le mérite : il a raison.

C’est grâce à la maltraitance fiscale qu’il organise, à la terreur fiscale que cela instaure, à la violence qui en découle et devant laquelle tous plient, qu’il peut continuer à emprunter tout en n’ayant pas à gérer le pays, mais uniquement à faire semblant de distribuer — ou à distribuer pour de vrai à ses amis — pour garder le pouvoir à travers les élections, dans notre démocratie libérale…

Dans ce pillage, cette escroquerie gigantesque en pleine accélération, finalement qui fait quoi ?

D’abord le pouvoir.

Cette chose à laquelle les hommes sont génétiquement soumis au titre d’animal grégaire qui doit impérativement se regrouper ponctuellement pour exister, se défendre et régler des situations qui demandent un effort commun.

Ce pouvoir perdure au gré des évènements et peut-être – sans doute – du hasard, au-delà des situations où il est nécessaire, par la volonté de ceux qui y prennent gout, .

Actuellement ce pouvoir est entre les mains de la technobureaucratie. Nous pourrions développer les raisons et la succession des faits qui ont généré ce résultat, il faudrait un livre, pas un billet. Ce n’est pas l’objet du débat, qui est : qui fait quoi ?

Le fonctionnement du pouvoir.

Si la technobureaucratie exerçait directement le pouvoir, elle devrait affronter ses oppositions – il y en a toujours – en utilisant uniquement la force, ce qui serait peu pratique et provoquerait une contre-force qui la balayerait un jour ou l’autre.

Nous arrivons donc au tour de passe-passe.

La technobureaucratie a phagocyté la démocratie.

Disons que 90% des élus sont d’un ordinaire peu commun, car c’est la qualité qui leur permet de séduire la population. Pas de forte personnalité, pas de programme visant le mérite ou la rigueur, souplesse et démagogie sont les deux mamelles d’une bonne élection.

Donc, sauf cas exceptionnel, l’élu est arrangeant, peu ambitieux, craintif, à l’intérieur. Sensible aux honneurs, ébahi par sa notoriété, abusé par les imitations de servilité, courageux avec les faibles, à l’extérieur. Un dimanche il accède au pouvoir, souvent en même temps qu’à une luxation du poigné liée à son marathon de mains serrées qui l’a porté où il arrive.

Très vite il se range derrière la technobureaucratie qui lui fait comprendre sa nullité quant à la gestion qu’il est censé prendre en main.

Pour le consoler, et aussi dissimuler ou lui couper la chique quant aux avantages monstrueux que s’accorde la technobureaucratie en termes de revenus, d’irresponsabilité, de sadisme, elle lui ouvre largement l’accès au capitaux publics qui sont exclusivement composés de nos économies, du fruit de notre travail, car eux ne rapportent rien, absolument rien, ils en sont même fiers.

Voilà donc nos culs-terreux du dimanche devenus des personnages gonflés artificiellement d’importance par la technostructure, qui sont prêts à tout pour rester à ce poste équivalant à un gros lot de l’Euro millions.

L’attelage est sur les rails, le mensonge et la démagogie en carburants illimités — pas de risque de pénurie à ce sujet –, voilà les animateurs de notre esclavage — suivi de notre mort à venir — en route.

Tout le monde va payer la facture, ceux qui ne sont pas dans le système d’abord, mais ceux qui y sont aussi plus tard.

Et Bruno se congratule…

Est-ce bien utile de rabâcher cette réalité ? Non sans doute puisqu’il n’y a rien pour la déprogrammer.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
163 vues

N’est-il pas possible qu’on nous foute juste la paix ?

Est-il quelqu’un de normal qui ressent un avantage positif en retour des contraintes auxquelles les hommes de l’Etat nous soumettent ?

Je serais curieux de le rencontrer et d’écouter son ressenti et ses analyses à ce sujet.

Est-il quelqu’un qui rencontre régulièrement dans sa vie des personnes, non attachées au pouvoir, qui viennent lui prendre ses affaires, lui voler le fruit de son travail, le torturer de soucis jour et nuit ?

Lui aussi j’aimerais le rencontrer, qu’il me raconte, puisque cela ne m’arrive pratiquement jamais.

Est-il quelqu’un qui ressent que son entourage espionne sa vie, contraint ses amis à le dénoncer, qui se sent donc obligé de dissimuler avec eux, comme il le fait face à son banquier, à son notaire, à son expert-comptable, à tous ces valets des Services Fiscaux ?

Encore un avec qui j’aimerais discuter, encore une situation que je ne connais pas avec mes amis.

En fait, j’aimerais rencontrer un être ordinaire, qui ne soit pas passé du côté des oppresseurs où je suppose la vie est facile, et qui s’épanouit dans notre « démocratie libérale », qui se sent protégé et qui est ravi de payer le prix exigé par les hommes de l’Etat pour se faire.

Parce que j’avoue que je finis par me demander si c’est moi qui suis paranoïaque, mythomane, envahi par des fantasmes d’horreur — n’existant que dans ma tête –, quand il faut que je roule à 30 à l’heure dans des endroits dégagés où il n’y a personne, quand il faut que je pile devant chaque piéton qui se gratte le nez sur le bord du trottoir, quand il faut que je remplisse pendant des heures entières des imprimés obligatoires pour lesquels, sans quoi, des professionnels me prennent des sommes faramineuses pour le faire mal à ma place, tout en me laissant responsable des résultats de leur laxisme.

Pour parfaire mon abattement, la presse, la radio, le net, se liguent et me farcissent la tête de nouvelles anxiogènes ou de petites vidéos falsifiées et majoritairement débiles.

L’heure n’est pas à la rigolade, parait-il.

C’est une question de résilience. A partir du moment où l’on arriverait à se foutre de tout, l’environnement actuel deviendrait probablement hautement risible.

Des homos aux énarques, des femmes aux machos, des croyants aux fanatiques, les situations qui ne manquent pas de piquant sont légion pour ceux qui voudraient s’esclaffer. Mais avec qui ?

Voilà le vrai problème.

Car il est possible de pleurer seul, de faire la tronche seul, mais pas de rire ou de sourire béatement seul.

Or, je voudrais bien rire de tout ce bordel, mais je me sens terriblement seul. Je crains que tous ces sinistres esclaves qui m’entourent m’expédient à l’asile en me surprenant à rire seul. Alors, je me retiens.

Face à des situations de plus en plus invraisemblables, cocasses, ridicules, je n’ose plus rire, tout simplement.

Vous dire que je le regrette est un euphémisme.

J’ai peur de ne plus jamais rire, alors que ce fût objectivement une de mes activités principales. Pratiquement mon plaisir extrême, depuis l’enfance jusqu’à ce jour maudit où plusieurs connards imbus de leur pouvoir, portés par le vice du sadisme, ont fabriqué de faux redressements fiscaux m’expédiant du côté des tristes.

Sont-ce mes éclats de rire qui les ont excités ? C’est bien possible…

C’était il y a vingt ans.

Depuis je vois la foule, logée à la même enseigne, me rejoindre, et ces connards toujours en place. Même s’ils la ramènent un peu moins, conscients que l’heure des comptes approche pour eux.

Le pire n’est pas certain, mais il est toujours possible. Pour nous ce serait de rire de nouveau, mais jaune…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
252 vues

LA LIBERTE : fleuron ou égout de l’humanité.

Tout le monde a posé un jour cette question : que ferais-tu si tu gagnais le gros lot de l’Euromillions ?

Les réponses sont convenues. Ce serait l’immédiat accès aux souhaits matériels du moment et la fin des contraintes économiques de la vie ressenties comme intolérables. La réalité, rapportées par de nombreuses études ou articles de presse, parait plus prosaïque pour les gagnants. Une sorte d’enfer lié aux autres et à un environnement inadapté. Avec en plus, assez souvent, la ruine et le désespoir après épuisement du pactole.

Qu’en serait-il du même type de question, mais élargie à la morale, aux interdits : que ferais-tu si tu pouvais faire tout ce que tu veux, sans limite, si tu étais totalement libre ?

Là, ça se complique. On voit très bien ce que l’on ferait de sa propre liberté, les contraintes que cela poserait aux autres, même en limitant en tout honneur l’usage de notre liberté. Alors en lui laissant libre cours…

Et pourtant chacun de nous se considère comme bien élevé et respectueux des autres. Mais quand il pense à ces salauds de x… les autres, c’est la terreur.

Bref, ce n’est pas gagné.

La liberté, ce fantasme dont on nous fait croire que la démocratie en serait la garante, existe-t-elle vraiment ?

Car de deux choses l’une, soit elle existe et la démocratie qui serait son emblème vaut la peine de donner sa vie pour elle, soit elle n’existe pas et tout n’est que mensonges, inutilement mortels pour les plus graves.

Mon avis qui, comme on dit, n’engage que moi.

La liberté suppose un apprentissage pour l’utiliser. Cet apprentissage ne peut-être que personnel, acquis évidemment librement.

Malheureusement il y a foultitude de candidats se prétendant instructeurs en bonnes manières d’être libre, mais commençant par assommer leurs disciples par des règles liberticides et repoussant la liberté à bien plus tard… dans les cieux…ou dans la société libre de demain bâtie sur l’esclavage d’aujourd’hui.

Pourtant, dans mon esprit la liberté existe, chacun doit avoir la volonté de la maîtriser, ce qui implique la tolérance, sans laquelle les erreurs initiales de ceux qui se forment à l’usage de la liberté sont considérées comme inacceptables.

Donc tolérance et liberté sont un tandem obligatoire.

Et pourtant, c’est ce tandem qui aujourd’hui est la cible de tous les projets politiques, à travers le monde. Il fait l’objet d’un rejet fort dans notre monde occidental, d’un sourire sarcastique dans les sociétés totalitaires.

Doit-on en conclure que le tandem « tolérance et liberté » est un accident de l’humanité, que la règle de cette humanité est la servitude et la dictature, la violence et la mort au profit de quelques’uns ? C’est possible.

Vous conviendrez que c’est désespérant.

Faut-il se laisser aller ? Chercher uniquement le pouvoir et ses réseaux pour assouvir sa liberté, voire ses plus bas instincts ? Ou travailler à la qualité de sa propre personne et lui permettre à terme de laisser libre cours à sa liberté civilisée ? La collectivité doit-elle pardonner les erreurs individuelles d’ajustement des libertés ? Doit-elle encadrer la liberté en courant le risque de l’anéantir ?

On voit bien que le problème est double, à la fois personnel et collectif. C’est ce qui le rend difficile.

L’idée est que la liberté soit propre, qu’elle puisse s’exprimer sans contrainte liberticide matérielle ou morale. Aussi que chacun de nous et le corps social partagent ce but, car c’est le seul susceptible d’engendrer un avenir pour notre condition d’homme.

Or, ce n’est pas mon ressenti actuel à partir des informations auxquelles j’ai, comme tout le monde, accès. Mais je peux me tromper…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 3,80 sur 5 (10 avis)
Loading...
163 vues

La règle de trois

La guerre n’est que la conséquence d’un désaccord intellectuel.

Au départ est donc une abstraction, un projet de vie, une vision de situation, une attitude, un processus de pensée, ou simplement une croyance, qui diffère entre deux personnes ou deux groupes de personnes.

Chacun est persuadé que sa vision est la vérité. Chacun pense que cette vérité est légitime et les conséquences qu’il en tire sont  si essentielles qu’il est prêt à se battre et donc à mourir pour elles.

De l’abstraction initiale nous arrivons à la plus ordinaire des situations : la mort et les souffrances qui la précèdent.

D’où l’expression : plus con que ça, tu meurs.

La parade est simple. C’est la même recette que celle qui permet le progrès technique qui ne diffère en rien du progrès intellectuel, contrairement à ce que beaucoup pensent ou prétendent.

C’est donc ici que prend place la règle de trois annoncée dans le titre de ce billet.

Dans un processus technique, industriel, chaque rajout à un tout doit répondre à trois critères : être nécessaire, solide et beau.

La même recette appliquée à la vie commune ne peut qu’aboutir au progrès, à l’entente, à l’harmonie, donc à la vie.

C’est à travers un processus de pensée individuel, constant en chacun de nous à son niveau de réflexion, que la vie en société est possible dans la paix.

Nécessaire

Si je me demande sincèrement pour chaque pensée et action que j’entreprends si elle est nécessaire pour moi et pour tous, j’évite l’inutile, je mets de l’ordre dans le fouillis de la nature. Ce sera la quête du juste, de l’utile.

Solide

Ce souci élimine l’éphémère, la mode et son cortège d’incohérences, de bluff, d’inutile. Ou du moins la ramène à ce qu’elle est : un simple divertissement.

Beau

C’est essentiel. Sans la beauté matérielle ou morale il ne peut pas y avoir d’humanité. La beauté naturelle est le fruit du hasard, celle de l’humanité est le fruit de la pensée, cette différence détermine tout.

Simple ? Oui, comme bonjour.

Pourquoi l’idée de vivre en paix, de continuer à faire progresser notre humanité devrait-elle être compliquée ?  Alors qu’elle est simplement nécessaire, solide et belle.

Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,50 sur 5 (8 avis)
Loading...
262 vues

C.Q.F.D. Affaire Théron à Bullecourt dans le Pas de Calais

Le débat judiciaire est clos.Quant à la suite des procédures lancées par Fournel le directeur national des services fiscaux contre ce blog parce que je demandais à M. le Procureur de la République d’enquêter sur le rapport entre cet horrible carnage et la situation fiscale de M. Théron, nous n’en saurons pas plus que ce que le Procureur a déclaré à la presse. Oui il y a un lien, mais pas d’enquête. Le lien est dans la tête de M. Théron… il ne peut pas être ailleurs…

Je vous joins le lien pour lire l’arrêt de La Cour d’Appel de Douai : https://ahp.li/98d434839dd0222944b6.pdf

La loi du silence, ici l’ormeta fiscale…. c’est la France et sa dette publique…

On revient toujours aux fondamentaux : Seule la transparence, en tout, permet la vie en groupe, dès le binôme et jusqu’à la nation.

Hélas nous en sommes loin.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...
265 vues

Quelle que soit l’horreur du pouvoir en place, il se trouvera toujours un magistrat à son service pour vous envoyer en prison, voire à l’échafaud.

C’est ce que chacun de nous doit avoir à l’esprit lorsqu’il utilise son bulletin de vote. Voter n’est pas anodin, ce ne peut pas être un simple caprice. Ce devrait être, dans l’absolu, limité à confier un mandat nous laissant la maîtrise de notre destin à travers une administration et une justice neutre et démocratique, respectant toutes les opinions. Ce n’est pas le cas.

Les condamnations, à la prison conduisant à la mort pour le résistant Alexeï Navalny, ou directement à la peine de mort pour le rappeur Toomaj Salehi, ne sont pas des exceptions. C’est la règle.

Le vote ne confie pas un mandat, il donne le pouvoir, et le pouvoir n’a pas de limite. Où que ce soit. La coercition qu’il peut mettre en œuvre avec ce qui se fait appeler abusivement la justice est illimitée.

Un exemple flagrant.

Cela fait deux fois que le magistrat Faucou Gérald, Président de la formation ayant à fixer une consignation au TJ de La Rochelle, abuse de son pouvoir pour entraver la justice.

La consignation à l’occasion d’une citation directe est fixée, selon l’article 392-1du Code de procédure pénale « en fonction des ressources de la partie civile ».

Deux de mes sociétés en survie difficile et ayant peu de ressources du fait d’agressions indues par les Services Fiscaux pour l’une, par les élus et Services Municipaux de l’Urbanisme pour l’autre, ont fait citer les responsables devant la Chambre correctionnelle du TJ de La Rochelle.

Ai-je tort ou raison dans ces affaires ? Vous pouvez en juger en lisant les citations accessibles avec les liens liés ci-dessus. En ce qui me concerne, je me défends, dos au mur, avec les moyens que me donne la constitution : la justice et le droit d’expression.

En règle générale, ces deux moyens me sont refusés par « la justice » qui poursuit mon blog pour le compte de Bercy et me colle, lorsque je la saisis, des montants de consignation pour le moins dissuasifs, disons en réalité carrément inaccessibles.

Ici en particulier, en imposant deux fois des consignations de dix mille Euros, le magistrat n’hésite pas à se mettre hors la loi. La Cour Européenne a déjà jugé qu’une consignation excessive est une entrave à la justice. C’est évident, puisqu’alors ne pouvant pas être payée elle met fin aux poursuites engagées.

Il est peu probable que La Cour d’Appel de Poitiers déjuge ce magistrat, qui en tout état de cause sera celui qui jugerait si la consignation pouvait être réglée, alors qu’il a déjà jugé, sans entendre le plaignant que je suis… sans procès juste et équitable.

Il faut savoir que dans le cas contraire, où c’est un membre de l’administration qui me poursuit, où sa consignation est payée par son employeur, celle-ci ne dépasse jamais 500 €, le plus souvent elle est limitée à 300 €…

Conclusion

Il existe bel et bien un corporatisme d’Etat couvrant un pouvoir absolu. La défense de nos droits, de la liberté d’expression, face à ce pouvoir absolu ne passe pas par la case justice. C’est un constat factuel, pas une impression ou une obsession, une phobie complotiste…

Hors, pas de vie sociale possible sans arbitre pour chaque phase de jeu…

N’est-ce pas le point essentiel à défendre, celui qui précède tout ?

Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...
172 vues

L’autorité, cochonnerie invasive.

Les élus, la presse, l’opinion publique, la plupart des intervenants, quel que soit leur bord politique, demandent un peu plus d’autorité, voire une ferme autorité.

J’avoue que cela me sidère. Ne voient-ils pas que la guerre n’est qu’un affrontement d’autorités ? Que c’est toujours ainsi que finissent les crises d’autorité : par la guerre.

Evidemment, il s’agit pour eux d’avoir davantage d’autorité dans le sens de leur opinion, pas dans un autre. Chacun arguant du fait que son opinion est probablement majoritaire, ou pour le moins le serait si ce n’était une, ou des, manipulations éhontées qui sabordent cette opinion. L’imbécilité des autres, victimes consentantes de ces manipulations, serait la grande fautive.

Au fait c’est quoi l’autorité ?

Ce qu’en dit Chat GTP : « L’autorité peut être comprise de différentes manières selon le contexte. Fondamentalement, elle se réfère à la capacité ou au droit de contrôler, de commander ou d’influencer les actions des autres. Cette capacité peut être fondée sur divers facteurs tels que la légitimité, la compétence, le pouvoir institutionnel ou social, etc. Dans le contexte social, l’autorité peut provenir de positions de pouvoir officielles telles que celles occupées par des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise ou des leaders religieux. Elle peut également découler de l’expertise ou de la compétence dans un domaine particulier, donnant à une personne une certaine influence sur les autres en raison de son savoir-faire. L’autorité peut également être perçue comme une norme de comportement acceptée dans une communauté ou une société donnée. Par exemple, les lois et les règlements sont souvent considérés comme des autorités régissant le comportement des individus. En psychologie, le concept d’autorité est souvent associé à l’influence sociale et à l’obéissance, comme illustré par les expériences célèbres de Stanley Milgram sur la soumission à l’autorité. En résumé, l’autorité représente la capacité d’exercer une influence, de donner des directives ou de prendre des décisions qui sont acceptées ou suivies par d’autres, que ce soit en raison du pouvoir formel, de la compétence, de l’expertise ou des normes sociales. »

En résumé, l’autorité est l’expression du pouvoir, la plupart du temps accompagnée de l’emploi de la force. Elle commence par un froncement de sourcil, elle finit au peloton d’exécution.

Elle est celle du cerf dominant qui s’impose aux biches et aux mâles dominés, celle du prélat qui brulait les sorcières, celle du mollah qui condamne à mort un rappeur, celle du dictateur qui embastille ses opposants, celle du fonctionnaire guichetier qui tourmente les administrés, celle de Bercy qui vole en toute autorité pour crédibiliser les 3 000 Md€ de dettes.

Elle est inacceptable. Si inacceptable que la révolution a instauré la seule protection possible, le lieu où l’autorité ne peut aller : la propriété privée.

Oui mais, l’autorité d’un pouvoir éclairé ne serait-elle pas elle-même éclairée, donc parfaitement supportable ?

De mon point de vue, il n’est de pouvoir éclairé que ponctuellement, pour une action qui ne peut se résoudre qu’en groupe, le pouvoir ainsi instauré cessant dès l’action terminée. C’est rare.

Le reste du temps les hommes n’ont pas besoin de tutelle pour vivre leur vie, au contraire.

Bien plus, l’autorité ne peut être que consentie jamais imposée, tant les risques de dérapage, d’excès sont incontournables et graves.

Chacun a le droit de se mettre sous l’autorité de qui il veut, mais nul ne devrait être obligé de subir une autorité qu’il n’a pas choisi.

Alors, tarte à la crème : oui mais, la délinquance, l’incivilité, les crimes ?

D’abord ces débordements sont généralement le fruit de conflits d’autorités, mêmes si elles sont marginales ou illégales. Leur paroxysme naissant de l’usage qu’en font les Etats, dans la guerre, les manœuvres politiques, le pillage fiscal, etc…

Quant à l’autorité morale : elle est acceptable si elle reste morale, si elle ne devient pas contrainte physique ou matérielle.

Vous allez me rétorquer : « Qui définit la morale et, en admettant qu’elle puisse être définie, que fait-on pour ceux qui ne la respecte pas ? »

C’est un gros problème, effectivement.

Je dirais que chacun sait la morale universelle, la ressent. Mais elle suppose pour être suivie une maîtrise que nous n’avons pas tous ou pas toujours.

Je dirais que là l’arbitrage s’impose, et non la solution clef en mains qui a toutes les chances d’être partisane, voire crapuleuse.

Donc le cheminement est une définition large des contraintes de la vie sur terre, il me semble qu’à ce sujet la déclaration des droits de l’homme et du citoyen est une ébauche presque parfaite.

Elle permet d’imaginer une société sans pouvoir, sans élu, avec uniquement des arbitres.

C’est-à-dire une justice libre, intense, disponible, au-dessus des intérêts matériels ou immatériels, transparente, qui traquerait le mensonge, qui ne serait pas une autorité puisqu’elle serait une justice universelle, la même pour tous les hommes.

Ne sommes-nous pas capables, toutes nations et civilisations réunies, de définir pas à pas une justice juste, qui s’impose sans autorité, par séduction et raison ?

Je suis convaincu que oui.

Et les délinquants ? On en fait quoi sans autorité ?

Ils devront affronter la honte, un poids mortel si elle fait face à la sagesse.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,44 sur 5 (9 avis)
Loading...
185 vues

Démocratie et corruption

La corruption, dans l’esprit du public et du législateur, est un acte strictement économique.

Deux définitions sont données sur le net :

La corruption active, qui se manifeste lorsqu’une personne, physique ou morale, offre, promet ou donne, directement ou indirectement, un avantage quelconque à un agent public ou à une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public, dans le but d’influencer son action ou sa décision.

Il peut s’agir par exemple d’influencer une personne publique – via des cadeaux, promesses ou autres avantages – dans le cadre d’un appel d’offre pour qu’elle choisisse une entreprise plus qu’une autre.

Ce type de corruption est une infraction pénale grave, régie par des articles spécifiques du code pénal. Cette pratique illégale peut prendre diverses formes, allant des cadeaux aux voyages en passant par des promesses plus subtiles d’avantages futurs. On parle de corruption « active » car il y a un acte spécifique : celui de proposer une compensation en l’échange d’une action.

La corruption passive, qui se caractérise par l’acte d’un agent public ou d’une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public qui sollicite ou accepte, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des cadeaux ou des avantages de toute nature pour accomplir, retarder ou omettre un acte de sa fonction ou facilité par sa fonction.

Cela inclut les situations où l’agent public reçoit des avantages pour agir contre l’intérêt du service public ou pour favoriser des intérêts privés. Le droit pénal qualifie ces actes comme des infractions graves.

A l’inverse de la corruption active, il ne s’agit pas de faire une proposition délictueuse mais d’accepter une proposition en connaissance de cause. L’auteur a une fonction dans les pouvoirs publics – contrairement à l’autre type de corruption qui condamne des personnes travaillant dans le secteur privé.

Rien sur la corruption démocratique !!!

Pourtant, la démocratie est bien le système structurel par lequel nous considérons que notre société veille et agit pour l’intérêt collectif, dans toutes ses dimensions.

Dans ces conditions le vote ne peut qu’être déterminé par l’intérêt collectif.

Or, nul ne me contredira si j’affirme que le vote est, à 99%, déterminé par un intérêt personnel, soit direct par exemple l’octroi d’un emploi ou d’un logement, soit indirect par exemple la promesse de règles législatives favorisant des intérêts personnels ou catégoriels.

Les partis politiques et leurs programmes sont une litanie de propositions personnelles ou catégorielles, le plus souvent contradictoires par rapport à l’intérêt collectif.

Conclusion, la corruption est le moteur principal de nos démocraties.

L’écrasante majorité des électeurs considère normal de donner sa voix à celui qui leur apporte le plus d’avantages personnels, elle est totalement indifférente à l’intérêt collectif.

L’écrasante majorité des hommes politiques considère normal de chercher des voix à l’aide de promesses directes aux électeurs, aux groupes d’électeurs, aux membres de leurs partis politiques, sans aucun souci pour l’intérêt collectif.

Par exemple, l’intérêt collectif n’est pas d’avantager les incapables au détriment des capables, c’est l’inverse, mais il ne faut pas le dire. Claironner l’empathie comme moteur constructif d’une société, et non comme un devoir d’abord personnel puis collectif mais dans la mesure des possibilités, est la règle. C’est corrompre les délaissés pour qu’ils déterminent leurs voix.

Notre démocratie n’est qu’une vaste fumisterie corruptive. Nul ne peut ou ne veut gérer en bon père de famille le bien collectif, la vie collective, que ce soit du côté des électeurs ou des élus.

Cela dans l’indifférence générale de tous les garde-fous existants, y compris de ceux qui se parent du nom de « Justice ».

Comment peut-on sortir de là et aboutir à une démocratie véritable du type de celle qui existe en Suisse ?

La solution n’est pas seulement structurelle, elle est aussi éducative, et l’éducation ne découle pas que de l’enseignement mais aussi de la compréhension du vécu.

Le nerf de la guerre ce sont les sous, l’économie.

Un Etat qui dépense et s’octroie le droit de voler dans la caisse de ses administrés pour régler ses dépenses, surtout quand elles dérapent, n’est pas un Etat digne de confiance, moral. C’est donc un Etat qui prédispose à la corruption démocratique.

Il existe une solution simple pour à la fois régler ce problème et éduquer les électeurs.

C’est le vote par référendum de l’impôt, tous les deux ou trois ans, qui impliquera que seront mis aux manettes ceux dont le projet d’impôt aura été ratifié par le vote.

Pas le vote du budget, qui lui sera établi en fonction de l’impôt voté.

Le vote des deux ou trois impôts essentiels directs et indirects.

Cela obligera les élus à expliquer l’usage de ces impôts avant vote, puis à l’appliquer, sans possibilité de modification. Toutes les taxes mineures, génératrices enthousiastes de corruption, seront abolies.

Plus besoin de Bercy nous imposant ses lois, ouf…

C’est simple et incontournable, c’est l’assainissement qui permettra de penser et d’œuvrer exclusivement dans le cadre des intérêts collectif, sous surveillance de la population qui devenant décideuse, s’éduquera, se responsabilisera.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...
192 vues

Oui la démocratie est le meilleur système. Oui mais… Bercy…

La démocratie est à la politique ce que le marché est à l’économie, c’est à dire une organisation structurelle dont la base est la liberté.

Est-ce à dire que ce type d’organisation serait une sorte de culbuto qui, quoiqu’il arrive, retomberait toujours du bon côté ? Non.

Que ce soit en économie ou en politique il est toujours des êtres de pouvoir qui, pour augmenter sans limite leur propre liberté, abuse du pouvoir et sont prêts à soumettre la liberté des autres. Or, sans liberté, pas de démocratie.

Notons qu’une collectivité raisonne globalement. Elle aime et souffre globalement, se révolte ou adhère tout aussi globalement. En réalité, elle n’est pas si différente dans son émotionnel de chacun de nous.

Une collectivité peut donc être flattée, abusée, et se croire en sécurité. Ou, au contraire, elle peut être malmenée, bousculée et alors désespérée s’engager dans des voies sans issues, toujours comme chacun de nous.

On peut dire qu’actions et émotions sont une résultante naturelle, vécue aussi bien individuellement que collectivement, liée aux décisions prises, qui s’exprime sous la contrainte des structures qui les englobent.

De cela découle qu’une collectivité que l’on désespère peut avoir des réactions incohérentes, dangereuses, suicidaires, tout comme un individu désespéré.

C’est ainsi que les allemands, désespérés économiquement par leurs vainqueurs, se sont jetés logiquement dans les bras d’Hitler qui leur promettait non seulement une amélioration mais aussi un avenir radieux.

Donc, quand une démocratie dérape il faut se poser la question des responsabilités de celui ou de ceux qui ont pu la conduire, en la trompant, dans une situation de désespoir, de dérapage.

Ce motif de dérapage n’est pas une fatalité, aussi bien le groupe à pu se saborder lui même par erreurs accumulées où veuleries. On ne le sait qu’après s’être posé la question. Il faut donc impérativement se la poser pour connaitre les remèdes à appliquer.

Aujourd’hui, en ce qui nous concerne :

Force est d’admettre que la France est un groupe en mal-être, sur le point de sacrifier les libertés et la propriété — leur socle — peut-être même la démocratie.

Le coupable est Bercy.

Bercy qui a accumulé une dette objectivement désespérante, qui a relayé et crédibilisé une atteinte aux droits de propriété dévastatrice des libertés, qui a maltraité la France qui travaille au profit de celle qui profite sans morale.

Les dégâts sont tels que nul ne pourra les réparer sans un effort colossal, qui ne peut que porter sur les faibles, comme à la guerre, puisqu’on aura besoin des forts pour remonter la pente. Ces conséquences sont inaudibles…

Donc notre démocratie va dans le mur.

Après il sera top tard pour juger Bercy et pour traiter la maladie. Si l’on veut éviter le pire, seul un procès de Bercy et un jugement aujourd’hui permettront de faire le deuil de ce qu’était la France et lui permettre de redevenir une nation crédible.

Le procès de Bercy est essentiel. Nous devons l’exiger, aujourd’hui.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,56 sur 5 (9 avis)
Loading...
188 vues

La liberté, cette force qui définit la vie.

Le pouvoir a pour ambition de maitriser la liberté, d’installer l’ordre, évidemment à son profit, toujours en arguant de l’intérêt commun.

Mais il y a une constante dans le temps : le pouvoir perd, la liberté gagne, toujours.

La force de la liberté est phénoménale, seule la mort peut la vaincre, à supposer qu’elle ne soit pas immortelle, hors rien n’est moins sûr.

D’ailleurs, les tenants du pouvoir, depuis toujours, finissent tous par prétendre qu’à ne pas accepter leurs dictats délirants, nous allons provoquer la fin du monde, donc la fin de la liberté.

Mais, la liberté n’est pas toujours — elle n’est même que rarement — factuelle, elle est en réalité souvent simple sentiment, espoir, ressenti, fantasme, c’est pourquoi elle ne peut pas être enfermée, embrigadée, soumise.

Dès qu’il y a vie, il y a quête de liberté, tant et si bien que c’est cette recherche de liberté que certains pensent pouvoir trouver en contraignant les autres.

Les dictateurs sont de grands libertaires à leur service exclusif. Quand les soumis espèrent acheter la liberté par leur soumission.

La liberté est donc la vie elle-même, ou la vie n’est que la part de liberté qui irrigue nos esprits, en dehors d’elle, avant elle, après elle, il n’est que la mort.

L’égalité et la fraternité ne sont que du menu fretin en comparaison de la liberté, elles sont juste là pour ne pas effrayer.

Quand un pays se meurt, c’est qu’il n’a pas su laisser sa place, pleine et entière, à la liberté. C’est que des libertés sont devenues trop puissantes et ont acquis ou tenté d’acquérir encore plus de liberté par la soumission de la population de ce pays.

L’équilibre des libertés est essentiel, mais il ne se décrète pas, il s’établit naturellement par le jeu de ceux qui la possède : les vivants, et de ceux qui la perdent : les morts.

La liberté n’a pas d’empathie, c’est le problème, et il est de taille, presque rédhibitoire.

Peut-on être juste et libre ? Je crains que non, que la liberté, de l’esprit ou du corps, soit indifférente, qu’en tant que vie la liberté se soucie peu de la mort.

Peut-on défendre la liberté des autres ?  Là aussi je crains que non. Il est possible que, ponctuellement, un certain nombre d’hommes puissent penser qu’il est de leur intérêt de lutter contre un danger attentatoire à leur liberté, mais le danger passé ne leur apportera pas la certitude d’être libres. C’est cette relativité qui rend difficile les « combats pour la liberté ».

En réalité, la liberté ne peut être qu’individuelle, puisqu’elle est la vie.

Combattre et résister pour elle c’est tout simplement vivre. L’armée des morts-vivants est celle de ceux qui acceptent la soumission en échange de quelques breloques.

J’ai aimé passionnément la liberté, la vie. Elle s’est laissé apprivoiser quelques fois, rarement, la plupart du temps je l’ai rêvée et elle n’apparaissait que pour que le rêve puisse continuer.

Certains pensent que la retraite est l’époque de la liberté. Je suis convaincu du contraire, c’est pourquoi je ferraille encore dans la lutte pour la vie, pour la liberté.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
178 vues

La terreur fiscale n’a pas suffi

Evidemment, les comptables des hommes de l’Etat, leurs sbires de Bercy, savent depuis longtemps qu’ils vivent, et nous font vivre, largement au-dessus de nos moyens.

Mais bon, les beaux restes de notre richesse d’occidentaux pillards les rassuraient. Ils se sont donnés totalement aux usuriers du monde. Ils ont vécu, et nous avec, sans baisser leur train de vie, en empruntant.

Les prêteurs sont avides de garanties. Ils leur donnèrent nos vies en garantie. C’est-à-dire nos biens, notre richesse, notre travail, nos économies, ce qui nous fait homme en plus de notre corps et de notre âme.

Pour apporter la preuve de ce don aux prêteurs ils ont établi la terreur fiscale. Ils se sont fait passer pour des durs capables de nous faire cracher le remboursement de toutes les dettes les plus folles, et plus.

Le résultat n’est pas brillant. Ils sont en faillite avec plus de 3 000 milliards de dettes affichées, le triple dissimulées. C’est sans issue, c’est structurel. Non modifiable.

Le carnage est immense.

Je suis loin d’être le seul à avoir été jeté en pâture à la population parce que traité de « fraudeur fiscal ». Alors qu’aucune preuve n’est apportée à ce sujet et qu’au contraire j’ai toutes les preuves de ma rectitude fiscale.

La justice – terme ambigu – a scellé mon sort, contre toute réalité. Les magistrats partagent peut-être l’idée de la nécessité de la terreur fiscale, je ne sais pas. Sûr qu’ils sont globalement adeptes de la terreur en échange de l’ordre, quel qu’il soit. L’histoire en est le témoin. C’est leur métier.

Sachez que le statut décrété de « fraudeur fiscal » vous exclut de la société.

Vous pouvez dire aurevoir à vos relations. En fait même pas, elle se dérobent avant que vous ayez le temps de les saluer.

Idem pour vos clients. Et encore pire pour vos relations avec les politiques et les fonctionnaires qui, eux, considèrent que vous portez directement atteinte à leur statut, à leurs revenus, en étant réputé « fraudeur fiscal ».

Votre exclusion de la société est totale. Et pourtant, ce n’est pas vous le voleur, ce sont eux…

Si comme moi vous avez la prétention de résister, alors là, vous êtes considéré comme un terroriste, tous les coups contre vous sont permis, les pires.

Toutes les portes se ferment, évidemment en premier les banques, puis les administrations, vous perdez votre droit au travail, vous devenez un marginal qui ne peut plus vivre qu’en marge.

Cela peut-il changer ?

Certainement. Cela changera. Mais pas dans le calme et la raison.

Cette situation d’un Etat qui vit à crédit, dont les largesses débordent des poches des hommes de l’Etat sous forme de broutilles que se partagent les glaneurs professionnels, est non seulement acceptée mais voulue par la majorité.

Tous croient qu’ils profitent du déficit. Ils rêvent. Ils vont le payer. Qui d’autre le paierait ?

Ils ne vont pas aimer. Ils vont se révolter. C’est con de se révolter contre soi-même. Con et violent. La violence de l’extrême, car c’est de l’extrême dont nous parlons. Le bout du bout de l’insouciance, de la veulerie, de l’absence de courage, le bout qui tue, qui explose tout. Le bout de l’addiction, de la drogue.

Après la mort est la résurrection. Celle que ma génération a connue, qui a fait suite à l’enfer des quatre ans de guerre et des dix ans de démagogie qui l’ont précédée.

La résurrection de la vérité, que nous avons cru définitive, simplement logique, alors qu’elle était exceptionnelle tant l’homme est naturellement un tricheur, mauvais joueur et dangereux.

Les affublés du titre de « fraudeur fiscaux » sont morts pour rien. Tout comme, ici ou ailleurs, ceux qui se dressent contre le mal et qui disparaissent, pour rien.

Un monument dans chaque bourgade aux morts contre le fisc, contre la dérive constante de l’argent public, contre la corruption électorale qui achète ses voix avec le sang des pillés par le fisc, ne servirait pas plus que ceux de la guerre de 14/18 qui n’ont pas empêché la suivante.

Désolé, je suis écœuré… et c’est définitif : la terreur fiscale n’a pas suffi, il va falloir que nous supportions la guerre lancée par les faussaires, que nous assumerons obligatoirement. Quel gâchis la majorité…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,43 sur 5 (7 avis)
Loading...
301 vues

La taxe lapin

Enfin du sérieux. Attal s’attaque au déficit de la sécurité sociale

Erreur potentielle d’orthographe ? Certains disent que « lapin » étant ici utilisé comme adjectif qualificatif s’accorderait avec le sujet. Il s’agirait donc de « la taxe lapine », que nous a concoctée notre Premier Ministre. On aimerait l’avis de l’Académie Française… pour lever toute ambiguïté.

Pour éviter cette difficulté M. Attal aurait pu parler de « l’Impôt lapin », mais alors, les Français, réputés moqueurs, chanteraient peut-être « l’impeau de lapin ».

Ne plaisantons pas avec cette nouvelle taxe, qui occulte la guerre en Ukraine, en Israël, la dette de 3 000 Md€, la crise du bâtiment, etc… ce qui est bien normal.

Donc rêveur et sautillant, chantonnant dans les prés, le patient va, oubliant son rendez-vous chez son médecin traitant. Peut-être est-il un chaud lapin détourné par une promesse de bonheur ?

Nul ne le sait, toujours est-il qu’il rate son rendez-vous, laisse son médecin cinq, dix, trente minutes, seul dans son bureau, sans pouvoir recevoir son prochain patient pour lequel l’heure de consultation n’est pas encore arrivée.

Chez mon médecin à moi, les absents : personne ne s’en aperçoit. Chacun attend son tour pendant une demi-heure à une heure, s’il manque un patient, tant mieux, ça fait moins d’attente pour les autres.

A partir de demain, si le Conseil constitutionnel entérine la loi, celui qui n’est pas à son rendez-vous paiera une amende de cinq Euros. Une bonne après-midi de consultation sera celle où aucun rendez-vous ne vient. Il suffira alors de prendre ceux qui viennent sans rendez-vous, et d’indiquer à Doctolib la liste de ceux qui ne sont pas venus.

Tout cela suppose que la sécu rembourse la taxe lapin.

Où alors ce serait créer une terrible injustice de taxer les mémoires défaillantes, on en conviendra. Car l’amende suppose une intention coupable, comment la déterminer, M. Doctolib.

Doctolib, parlons-en. Je me demande si cette idée fumeuse ne vient pas de lui, qui nous a déjà privé de la charmante voix des secrétaires médicales, qui nous colle des rdv à six mois, avec un généraliste qui petit à petit se transforme en robot, en « référant ». Alors que celui de ma mère, qui l‘a accouchée à la maison, à l’époque, a accepté d’être mon parrain, il avait une centaine de filleul…

La taxe lapin : c’est bien. Un putain de calcul… mathématique…

C’est ce que le pays attendait d’un nouveau gouvernement. Une réforme en profondeur, taillée en pointe.

Le reste peut attendre.

Et puis, qui cette réforme peut fâcher ? En dehors des amnésiques chroniques, pris en charge par la sécu ?

Les mal-élevés ? Attention, ils vont se syndiquer et se retourner contre l’Education Nationale pour faiblesse éducative, et demander des indemnités, que la justice va leur accorder largement, normal. A-t-elle besoin de problèmes complémentaires, l’Education Nationale ?

Et si le patient distrait ne parlait pas notre langue, n’avait pas le même fuseau horaire dans ses traditions communautaires ? Il faut prévoir un recours pour lui, au Tribunal Administratif.

Aussi le petit rabais des amendes de circulation, 10% si on paie dans le mois.

Un truc que je n’ai pas complètement compris : c’est le patricien ou la sécu qui touche les 5 balles ?

Comme pour tout ce qui est législatif, tous les jours, voire toutes les heures, il faut attendre que la loi ou le décret soit définitivement promulgué pour en saisir toute la complication.

Donc ne simplifions pas ce magnifique projet qui a de grandes chances à l’arrivée d’être beaucoup plus fourni que ce qui nous est annoncé.

Par exemple, le patient arrivant à l’heure, par mesure d’équilibre, se verrait recevoir une remise pour bonne conduite…

Ou encore, la punition pourrait se transformer, pour les indigents, en minutes d’intérêt général…

Nous reparlerons certainement de ce chantier titanesque du gouvernement Attal.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,33 sur 5 (6 avis)
Loading...
188 vues

L’Etat intrusif, malveillant et maltraitant, est-il une fatalité ?

Cette question me hante.

Evidemment, quand je dis « l’Etat » je ne perds pas de vue que l’Etat n’existe pas. Simplement, la formule est plus facile d’utilisation que « Les hommes de l’Etat » qui, eux, existent bel et bien et sont l’objet de ce billet. Il fallait que cela soit dit, une bonne fois pour toute.

Sauf nécessité ponctuelle, les hommes que nous sommes n’ont nul besoin d’être sous influence d’un pouvoir quelconque. Chacun possède en lui, à sa mesure, les moyens pour vivre en autonomie, de la même façon qu’il est apte, en cas de nécessité, à participer à des regroupements ponctuels visant un intérêt collectif vital.

Ceci posé, force est de constater que les pouvoirs sont toujours là, sous-jacents, prêts à enrôler les distraits ou les confiants.

Je dirais qu’il y a quatre pouvoirs : économique, politique, moral et scientifique. Que ces quatre pouvoirs se haïssent, tendent à recruter pour s’imposer, pour dominer.

Qu’avons-nous à notre disposition comme outils pour éviter d’être happés par un de ces quatre pouvoirs, en devenir l’esclave, le pion, le mercenaire, avec toutes les aliénations que cela implique ?

Nous n’avons que deux outils, c’est peu : notre intelligence et la propriété privée.

Notre intelligence nous est peut-être, sans doute, donnée à la naissance, mais en graine. Elle ne peut s’exprimer qu’après avoir été cultivée, entretenue, développée. Et, ce n’est pas une mince affaire. C’est aussi un risque de captation pendant ce développement de la part d’un des pouvoirs.

Contrairement à l’idée largement répandue, nous sommes seuls face à cette tâche, la plupart des aides au développement de notre intelligence exigent en échange la soumission, sont liées à un des pouvoirs et roulent plus pour lui que pour nous.

La propriété privée est notre abri. L’environnement sacré, normalement inviolable, où nous sommes libres de penser, libres de faire appel à notre intelligence pour nous connaître, prendre conscience de nos facultés, de nos possibilités, analyser les situations pour pouvoir agir à notre profit sans interférer dans celui des autres.

Les pouvoirs malveillants et maltraitants cherchent à envahir notre intelligence par le mensonge et la propagande, à laminer notre propriété privée par la force en prétextant sa potentielle inégalité.

Dans ce contexte, que faire ?

La retraite dans le désert, la vie en ermite en compagnie de deux ou trois chèvres, sont la tarte à la crème de la solution, inappropriée et lâche.

Faire face est beaucoup plus complexe et dangereux, mais vital.

Cela passe par l’analyse des quatre pouvoirs. Enfin, le ressenti, parce que l’analyse demanderait à lui seul une vie de réflexion pour chaque pouvoir.

Le pouvoir politique

Son but est de permettre la vie en commun pour tous. Son outil est la force, c’est aussi son problème car elle lui permet d’éliminer toute opposition, donc toute limite. On comprend aisément qu’il doit être très encadré, c’est vital.

Le pouvoir économique

Son but est matériel, pragmatique. Son outil est la séduction, sa force les consommateurs. Il est prêt à tous les mensonges pour les séduire, eux ne demandent que ça. Il devient négatif lorsqu’il transfère les richesses abusivement. Son tueur est le crédit qui facilite les transferts abusifs. Son ennemi est en même temps son moteur, c’est l’envie.

Le pouvoir moral

Son but est ambivalent. Il prétend toucher à tout, être capable de réguler toutes nos pulsions, de les classer, de séparer le bien du mal. Au départ, s’il est sincère, cela parait possible. Mais, plus le départ est sincère, plus son poids va entrainer des dérives obscurantistes, exposer ses officiants aux risques d’abus. Sa raison d’être implique la soumission et la globalité, il ne peut pas partager au risque de ne plus être le guide unique qu’il pense être, qu’il veut être.

Le pouvoir scientifique

Son but est la compréhension, qui le plus souvent avance en supprimant l’acquis au profit du conquis. Chaque étape est douloureuse, elle engloutit le passé, est dominée par la fragilité du présent.

Le pouvoir scientifique est une foire d’empoigne peu propice au pouvoir, qui la plupart du temps s’associe à un ou à tous les autres pouvoirs.

Un tableau peu inspirant

Comment, après ces ressentis, mettre en place une stratégie personnelle ou collective pour que tout cela vive en bonne intelligence ?

C’est très difficile, c’est ce qui permet aux indélicats de tous bords de capter l’un des pouvoirs et de faire suer le burnous aux autres.

Aujourd’hui le pouvoir politique, celui des hommes de l’Etat, élus et fonctionnaires de la technostructure, est quasi absolu.

Il domine par la force d’une loi constamment falsifiée par lui — non conforme à notre constitution — les trois autres pouvoirs.

Ce déséquilibre entraine la situation en titre de ce billet : la prégnance de l’intrusion, de la malveillance et de la maltraitance.

Ce n’est donc pas une fatalité, mais bien une dérive dont les responsables doivent être dénoncés, arrêtés et sanctionnés. Commençons par leurs hommes de mains : Bercy, très affaiblis aujourd’hui.

Le reste suivra naturellement et nous retrouverons notre statut légitime d’hommes libres à l’intersection des quatre pouvoirs, respectables s’ils sont contenus.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...
201 vues

Il ne faut jamais désespérer : ni de la justice, ni des hommes

Le 4 juillet 1940, un Tribunal Militaire à Toulouse, composé des généraux : Boris, Philippe, de Charry, Sivat, Lafontaine et Loubard, a condamné le Général de Gaulle pour refus d’obéissance et incitation à la désobéissance.

Par un arrêt du 25 juin 1945, La Cour d’appel de Toulouse annulera cette condamnation.

Le 2 août 1940, un autre Tribunal militaire à Clermont-Ferrand, composé des généraux : Frère, Noël, Etcheberrigary, Langlois, Bérard, de la Laurencie et de la Porte du Theil, a condamné le Colonel De Gaulle à mort par contumace.

Par un arrêt du 11 janvier 1945, La Cour d’appel de RIOM, annulera cette condamnation.

Certains des magistrats militaires ayant participé à ces condamnations seront résistants.

Certes la situation était exceptionnelle, les personnalités aussi, alors que nous ne sommes que du menu fretin. Mais chacun sait que l’exemple vient d’en haut.

Alors on peut espérer…

Surtout quand, comme moi, on est né le 2 août 1944. Bon, d’accord, cela n’a pas de rapport avec la condamnation du Général de Gaulle, mais convenez que pour la mémorisation de la date, je suis avantagé…

Plus sérieusement

La justice peut être prise à contrepied, les évènements peuvent avoir une certaine direction, erronée, puis se retourner, sans pour autant que la situation soit extrême comme dans le cas d’une guerre.

Les rapports entre les Français et Bercy sont dans cette dynamique.

Ils ont confié leur capital commun à cette organisation. Dans ce cadre ils ont cru tout ce que Bercy leur a raconté.

Notamment qu’ils étaient majoritairement — enfin principalement tous leurs voisins — des fraudeurs fiscaux, ce qui compliquait la tâche de Bercy, qui malgré tout veillait au grain et condamnait sévèrement tous ces fraudeurs fiscaux, qu’en conséquence tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes fiscaux.

Et puis patatras, c’est la faillite, et ils vont devoir payer la facture.

Doute dans la tête des Français : mais alors, si ce ne sont pas les fraudeurs fiscaux qui nous ruinent, ne sont-ce pas tout simplement Bercy et ses potes qui nous pillent ?

Petite idée deviendra grande, car la situation ne va pas s’améliorer.

Lorsque tout sera clair dans la tête des Français, qu’ils auront compris que Bercy promettant le beurre et l’argent du beurre c’est une escroquerie, que Bercy n’est que la vitrine et le bras armé des politicards vivant à leur crochet, peut-être prendront-ils la mesure de la maltraitance dont ils font l’objet de la part des hommes de l’Etat, des hommes du pouvoir.

Se jetteront-ils dans les bras d’un pouvoir encore plus maltraitant ? Ou, au contraire, comprendront-ils que le pouvoir — toujours maltraitant — doit être cantonné au minimum ? Même si cela oblige chacun à être plus responsable de lui-même.

Nul doute que dans le deuxième cas, ceux qui, comme moi, auront lutté pour faire barrage à Bercy, pour alerter les Français de la situation, seront réhabilités.

Rêvons, le rêve atténue la souffrance…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...
203 vues

Ils ont peur, parce qu’ils savent…

Nos hommes de l’Etat ont peur.

Ils savent que tout le monde va bientôt savoir… dans sa chair.

Ils savent que la faillite est non seulement certaine, mais que leurs soutiens, leurs fonctionnaires et leurs lèche-culs, vont morfler.

Ils savent que les « fraudeurs fiscaux », dont ils nous rabâchent les oreilles, n’existent pas, que les capitaux qu’ils guignent peuvent partir dans l’instant, que ne restera que le menu fretin qui sera bien loin de pouvoir payer la facture.

Ils savent que le départ du capital, c’est la glissade vers le fond du trou.

Ils savent que d’avoir laissé libre cours aux gouts de pillage de la population, de lui avoir laissé imaginer que quand elle le déciderait il lui suffirait de prendre à ceux qui auraient pour payer les folies d’un peuple insouciant et festif, était suicidaire.

Ils savent que leurs affidés vont se retourner contre eux violemment, peut-être les tuer.

Ils savent que ceux qu’ils ont harcelés, maltraités, ne bougeront pas le petit doigt pour les aider, alors qu’ils sont la seule force vive qui vaille.

Ils savent que c’est la fin pour eux.

Alors ils jactent à tout va, comme Macron. Ils se retournent dans leur veste comme Le Maire qui, si instable dans ses idées, n’a pas le temps de retourner sa veste, est obligé de se retourner sur lui-même à l’intérieur.

Ils jouent au shérif, comme Darmanin qui fait semblant de porter des coups terribles aux trafiquants de drogue, alors que c’est l’Allemagne qui va les ruiner en libéralisant les drogues douces, laissant nos banlieues sans le sous, mais avec les habitudes du luxe que procure l’argent facile.

Alors ils continuent à coup de fausses annonces.

“Nous ne toucherons pas aux retraites”. Les retraités seront évidemment les premiers ruinés par la chute de la monnaie.

“Nous ne toucherons pas aux soins”. Trop tard, ça ne marche déjà plus.

“Nous ne toucherons pas à ceci, pas à cela, pas d’impôt supplémentaire”. Ah bon ?

Mais rêvent-ils ou mentent-ils encore ? Ils ne maîtrisent déjà plus rien, ils sont le pont de Baltimore.

Trop tard hélas pour :

Refaire la constitution.

Enlever le pouvoir sur l’argent de la nation des mains des élus. Ils en font un usage délirant pour acheter leurs élections à coup de cadeaux sans retour. Le donner à un structure initiée, type « la préfectorale », avec des fonctionnaires responsables des résultats sur leurs fonds propres.

Réaffirmer solennellement la priorité de la propriété privée, incluant évidemment le capital. Privatiser les soins, les transports, l’énergie, etc…

Inclure des cours d’économie dès les petites classes, pas des cours d’égalitarisme aveugle, des cours de droit à l’égalité par le travail.

Ce qu’il ne faut pas faire

Anticiper la violence qui va naitre de tous les mensonges passés en la canalisant vers un ennemi extérieur. Hélas, c’est ce qui se prépare.

« Mourir pour des escrocs, pas d’accord, même de mort lente… »

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...
173 vues

Quand le piège de l’Etat maltraitant se referme

La maltraitance commence par la domination partielle et a pour but la domination totale. Elle se suffit à elle-même, elle n’a ni raison ni limite.

La maltraitance peut être le fait d’un individu sur un autre, aussi d’un groupe d’individus, enfin et le plus souvent de l’organisation sociale sur l’individu.

C’est cette troisième forme qu’évoque ce blog, contre laquelle je me bats depuis l’enfance : la maltraitance de l’Etat contre l’individu. Elle apparait inévitablement lorsque l’Etat dépasse les stricts besoins de la nation et se mêle de la vie personnelle des individus. Elle se cache évidemment. Toujours derrière une cause noble.

Ce sont toutes ces caractéristiques qui rendent la maltraitance meurtrière et si difficile à dénoncer, à percevoir, aussi bien pour le maltraité que pour les témoins, et donc à combattre.

Prenons pour exemple l’enseignement, qui fut pour moi mon premier contact avec la maltraitance et ma première lutte, perdue.

Pour mémoire rappelons l’époque où l’église avait l’exclusivité de l’enseignement, où la maltraitance y était monnaie courante, dissimulée derrière l’obligation de croire en Dieu et dans les règles édictées par les hommes de Dieu.

Par un de leurs soubresauts, accidents de l’histoire, les Français se sont débarrassés, lucidement ou accidentellement je n’en sais rien je n’y étais pas, des curés et de leurs écoles à la fin du XIXe siècle.

Les instituteurs ont alors été chargés d’une mission individuelle visant à enseigner au plus grand nombre, mais aussi à sélectionner les meilleurs. Souvent isolés, leur mission n’avait pas d’autre but ou d’autre contrainte, si ce n’est aussi de combattre la propagande ecclésiastique par le droit à la liberté individuelle, grâce au savoir.

Michel Talagrand, le récent  lauréat du prix Abel explique : « Mon grand-père est né dans une famille nîmoise extrêmement pauvre. Il a eu une marâtre absolument ignoble qui devait gérer une flopée de gosses, et qui, c’est peu dire, était tout sauf tendre avec eux. Il s’est enfui de chez lui dès qu’il a pu. Il a fait tous les métiers possibles et imaginables. Il a été mineur, boucher, et maçon. Il a fini par trouver un poste à la SNCF qui l’a sorti de la misère. Mais il était quand même très pauvre jusqu’à la fin de sa vie. Et la difficulté, c’est que tout le monde lui conseillait de mettre son fils au travail pour alléger les fins de mois. Mon père a eu un instituteur intelligent qui est allé voir mon grand-père et a dit que mon père était un étudiant exceptionnel et qu’il fallait absolument le laisser à l’école. C’est ce qu’il a fait et mon père a fini par devenir agrégé en mathématiques. Si mon grand-père n’avait pas écouté l’instituteur, nous ne serions pas en train de parler aujourd’hui »

Cette époque a été éphémère. Très rapidement l’enseignement, d’un rapport entre individus, est redevenu une machine à dogme où, simplement, les hommes de Dieu ont été remplacés par les hommes de l’Etat.

L’Etat devenant lui-même l’abstraction suprême. Le nouveau Dieu auquel on doit croire et à qui on doit faire preuve d’allégeance.

Dans ma jeunesse, en 1955, cette fatalité se mettait en place, elle a abouti au pire :

  • À Parcousup qui a définitivement éradiqué la liberté d’apprendre.
  • À une organisation collectiviste qui a, sous couvert du respect du plus grand nombre, complètement annihilé les rapports humains individuels indispensables entre l’enseignant et l’élève, au profit de combats structurels entre forces collectives.

La mise en œuvre balbutiante de ce dérapage mortel était déjà une souffrance pour l’élève que j’étais, dont les résultats étaient directement liés à l’humanité de mes professeurs.

Heureusement pour moi, à l’époque le diplôme n’était pas le seul outil de classement social. Les traces de la guerre étaient encore présentes et le courage, l’engagement, la noblesse de cœur, l’intégrité, avaient leur place dans ce classement. Le corporatisme en avait pris un coup sur la casquette pendant la guerre.

Revenons à la société d’aujourd’hui.

L’Etat, cette abstraction aux mains des hommes de l’Etat, s’est imposé globalement comme le vecteur de notre vie, le guide de nos pensées, dont les dogmes nous sont imposés religieusement.

Tous croient en l’Etat. Or l’Etat disait très justement Louis XIV « c’est moi ». Ce n’était en effet que lui, ce n’est que « les hommes de l’Etat », rien de plus.

C’est à dire un dérapage de l’acceptation de soumission du plus grand nombre à ceux qui sont missionnés pour gérer ponctuellement des problèmes demandant une action groupée.

Ce dérapage, cette extension anormale du mandat de pouvoir, n’est pas naturel. Il ne peut exister que par une manipulation des hommes de pouvoir, une perfidie de leur part, évidemment assise sur la maltraitance.

La maltraitance a donc sa raison, voyons comment elle aboutit.

Très simplement. Les hommes de l’Etat, sous couvert de l’intérêt collectif et de la protection des individus, édictent une somme illimitée de règlements ou lois qui enferment les individus dans un filet immobilisant. Eux-mêmes s’en dispensant évidemment. Les citoyens inévitablement bougent et sont pris dans le filet.

Interviennent alors les magistrats, qui se font appeler juges, mais qui sont en réalité des forces de l’ordre, un ordre établi par les hommes de l’Etat.

Les magistrats jugent hors toute idée de justice, ils jugent en loi. Ils aboutissent à des condamnations qui souvent sont parfaitement injustes, ou à minima injustifiées.

Ces condamnations sont inscrites sur un registre, et non seulement elles ressortent à chaque rencontre avec les magistrats, mais elles servent d’éléments de domination pour les hommes de l’Etat.

Très rapidement vous devenez votre propre motif de maltraitance pour les magistrats, indépendamment de la réalité de votre vie. Cela du fait de leurs condamnations passées contre vous, qui trop souvent ne sont pas fondées, qu’ils utilisent en boucle pour justifier d’autres condamnations.

La maltraitance va alors s’autoalimenter, et la totalité de l’Etat, c’est à dire tous les hommes de l’Etat qui prétendent le représenter, dès le plus petit niveau — six millions de fonctionnaires — va devenir votre bourreau.

Pour échapper à cette fatalité, une seule solution : la soumission totale. Je vous la laisse…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
208 vues