Tous les articles par Claude Reichman

Direction la liberté !

Direction la liberté !

Maintenant que les écoles sont fermées, nous disposons d’un tableau enfin complet de ce que va devenir la société. Quand tout le monde est invité à travailler à distance, que les magasins sont fermés, que les élections sont reportées et que les enfants ne peuvent plus apprendre qu’à la maison, il ne reste plus qu’à supprimer l’Etat.

L’Etat n’existe plus qu’à travers ses policiers et ses gendarmes. Mais qui va les payer, dès lors que plus personne ne travaille ni ne crée de richesses. Pour le reste, l’Etat existe encore sous les traits d’un président de la République qui parle régulièrement à la télévision mais qui ne sait pas comment rétablir une situation normale. Donc qui ne sert à rien !

En fait la situation est tout à fait normale compte tenu des évènements. Simplement, elle n’est pas habituelle.

On n’est pas assez attentif aux initiatives qui commencent à se multiplier dans la population. Chacun comprend qu’il va falloir désormais se débrouiller pour trouver des ressources, et l’on voit surgir des comportements inattendus, qui sollicitent un public privé de ses repères qui se dit aussi qu’après tout si quelqu’un trouve un truc nouveau, cela vaut la peine de s’y intéresser.

Pendant ce temps, le fonctionnaire se recroqueville, comprenant bien que le moment va venir où l’on va s’intéresser à son cas. Payé à ne rien faire – puisque la ponte de circulaires est désormais sans effet – il voit bien qu’on ne va pas tarder à ne plus le payer.

Très franchement, cela fait longtemps qu’on aurait dû le faire. Il y a en France presque autant de personnes employées dans la fonction publique que dans le secteur concurrentiel. Autrement dit, à chaque actif son fonctionnaire ! Voilà que ressurgit le mythe de l’ange gardien.

Dit autrement encore, on est plongé dans l’expression populaire qui se plaint de ne pouvoir rien faire sans qu’un fonctionnaire ne vienne l’emmerder. Succès garanti au bistrot. C’est même pour ça qu’on s’est empressé de les fermer et qu’on n’est pas près de les rouvrir, même si on fait semblant de le vouloir.

Bref, tout va changer. Mais qui va s’en tirer ? Forcément les plus entreprenants, comme on l’avait oublié depuis des décennies dans notre beau pays.

Le moment le plus doux, délicieux même, sera celui où on se créera un boulot et qu’on sera payé par les premiers clients sans que nul envoyé de l’enfer ne se manifeste. Ah le beau sourire qui illumine le visage de l’homme libéré !

Sans vouloir gâcher le bonheur général, il ne faut pas imaginer un monde sans voleurs. Je ne parle évidemment pas du voleur de poules, bien connu dans un pays rural depuis des siècles, mais du voleur social, celui qui prétend agir au nom de tous les nécessiteux et qui, en vérité, ne se préoccupe que de vivre sans travailler.

Cette espèce-là est indissociable du phénomène administratif, qui empoisonne la démocratie depuis qu’elle prétend s’occuper de tout, alors que seule l’abstention procure la richesse. Le seul moment où le citoyen peut vivre sa vie, c’est quand le parlement ne siège pas et s’abstient donc de produire des textes liberticides. Malheureusement les décrets d’hier et d’autrefois continuent leurs méfaits et quand on a voulu en éliminer certains, et qu’on a créé la question prioritaire de constitutionnalité, l’échec a été cinglant puisqu’aucun texte vraiment liberticide n’a été supprimé !

Quand un changement est sur le point de se produire, la règle est que personne ne s’en aperçoit, préoccupé qu’est chacun de savoir comment il va pouvoir vivre comme avant, si peu désirable que soit le temps ancien.

Pourtant, les choses ne manquent pas de se faire. La France a été transformée en une nation d’inactifs par l’action maléfique de la politique sociale. Demain, elle redeviendra une nation d’entreprenants. Le salut est à nos portes. Sachons les ouvrir sans tarder. Et commençons par une bonne action. Abrégeons l’agonie des régimes sociaux en leur administrant le traitement européen qui supprime tout monopole. C’est non seulement charitable, mais parfaitement légal.

«  Un jour, disait Antoine Blondin, nous prendrons des trains qui partent. » En voiture, mes amis, le train va se mettre en marche. Direction la liberté !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
1 600 vues

Ce sont les plus décidés qui gagnent !

Ce sont les plus décidés qui gagnent !

Le pire, pour une armée, c’est de se savoir mal commandée. Il en va de même pour un peuple, ou d’ailleurs pour n’importe quel groupe humain ayant besoin d’agir.

A cette aune, la France actuelle remplit toutes les cases. Il est arrivé que nos troupes aient de mauvais généraux, et nous l’avons payé très cher. De même bien de nos gouvernements ne se sont signalés que par leur médiocrité, et là encore notre pays l’a payé très cher. Mais sous M. Macron, nous avons atteint le fond (même s’il est vrai qu’on peut encore creuser) !

M. Macron a réussi l’exploit de détruire l’économie de la France, tout en affichant un sinistre bilan de 90 000 morts en un an. Quelle est la raison de ce terrible échec ?  Elle réside dans la structure du pouvoir politique qui règne sur notre pays. La France est aux mains de ses fonctionnaires. Les plus gradés donnent les ordres, les autres les exécutent sans réfléchir (ils n’en ont d’ailleurs pas le droit). Les élus n’ont pas d’autre pouvoir que de voter une motion de censure, qui n’empêche nullement le président de nommer le même gouvernement ou un autre fort peu différent.

Il n’y a pas d’autre contre-pouvoir, même si certains groupes s’imaginent bien à tort dans ce rôle. Certes, les protestataires ne manquent pas. Mais leur manifestation terminée, ils ramènent leurs banderoles chez eux, tout fiers d’avoir défilé.

Quand on fait le bilan des décennies écoulées depuis la Libération, on
n’aperçoit rien de vraiment marquant, hormis bien sûr la guerre
d’Algérie, qui a failli emporter le régime, et la construction européenne, qui a failli le sauver.

La décolonisation s’est mal passée pour la France parce qu’elle n’avait au fond pas tranché le débat entre Jules Ferry et Clemenceau, le premier voulant assumer le devoir moral de « civiliser les races inférieures », le second  s’y refusant, ne voyant rien d’inférieur dans les grandes civilisations de la planète. Les colonies nous sont en quelque sorte tombées dans le bec, avant que de nous peser sur l’estomac et, aujourd’hui, d’alimenter une immigration dont nous ne savons pas comment assumer les conséquences.

Quant à l’Europe, grand projet pour rendre impossibles les guerres européennes, elle n’a pas réussi à dompter les fonctionnaires français, qui résistent dans les bastions où ils ont résolu de s’enfermer, c’est-à-dire dans les organismes sociaux dont les dépenses monstrueuses interdisent toute modernisation économique du pays.

Et c’est le petit Macron qui prétendait bousculer tout cela ! Kolossale rigolade ! Son échec est finalement celui du système français, qui n’a pas plus réussi à se moderniser que Gorbatchev n’a rendu viable l’Union soviétique.

Nous voilà donc entrés dans une nouvelle ère, dont nul ne dessine bien les contours, tant il est vrai que le pire n’est jamais impossible. Osons une prédiction : le pouvoir ira à celui qui aura su rassembler une petite troupe décidée. Elle suffira pour s’emparer de tous les bastions, parce que personne n’est prêt à se lever pour les défendre.

Et voilà que tout d’un coup un évènement majeur de l’année écoulée s’éclaire d’un jour aveuglant. Le Pr Raoult était celui qui, bien que dépourvu de toute ambition politique, paraissait capable de mobiliser autour de lui assez de Français pour chasser les incapables du pouvoir. Et c’est la raison pour laquelle les maîtres du système ont fait de l’hydroxychloroquine leur ennemie et, de ce fait, condamné à mort sans hésiter tous ceux que leur impéritie et la paralysie de l’Etat étaient incapables de protéger.

Disons les choses simplement. On peut combattre le coronavirus victorieusement avec l’hydroxychloroquine ou avec certains antibiotiques, ou avec les deux associés, à condition de l’attaquer dès qu’il est décelé. Et ce combat victorieux est d’autant plus important qu’il rend en peu de jours le malade non contagieux et qu’il le guérit.

Toute personne aspirant à diriger la France n’a plus qu’à réunir autour de sa personne tous ceux qui ne veulent pas mourir du virus ou de ses conséquences économiques et, munie d’un fanion portant le mot de « chloroquine », à défiler dans les rues avec ses partisans. Rappelez-vous Chaplin. Il a suffi d’un petit drapeau rouge tombé d’un camion pour entraîner une foule. Aucune révolution n’échappe à la règle : ce sont les plus décidés qui gagnent !

Claude Reichman

 

 

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
967 vues

La Commission européenne met fin au déni français !

M.L.P.S
Mouvement pour la Liberté de la Protection Sociale
165, rue de Rennes 75006 PARIS

Communiqué du 17 mars 2021

La Commission européenne met fin au déni français !

La confirmation par la Commission européenne que la directive 2009/138/CE du 25 novembre 2009 (considérant 84 et article 206) permet aux assurances privées de se substituer aux assurances fournies par les régimes de sécurité sociale met un terme au déni des autorités françaises de la réalité de l’abrogation du monopole de ces derniers.

La loi française qui permet aux assurances européennes de couvrir tous les risques en France date du 4 janvier 1994. Il y a donc 27 ans que la République française prive ses citoyens, et notamment ses entreprises, du bénéfice de ces dispositions qui, mettant la Sécurité sociale en concurrence, permettent une diminution substantielle de leurs charges et relancent l’économie.

La responsabilité de ce scandale, au-delà de celle des politiciens, incombe aux juges. Ils n’ont aucune excuse, sinon celle de la lâcheté, car deux d’entre eux, dès 2004, avaient appliqué les lois nationales transposant sans la moindre ambigüité les directives européennes. Ces magistrats ne sont pas morts. M. Thierry Brunet est aujourd’hui vice-président du tribunal judiciaire de Marseille, et Mme Véronique Compan est procureur adjoint du tribunal de Nîmes. Il est loisible à tout citoyen de prendre connaissance de leurs jugements, et à tous les  magistrats de prendre leur attache.

Tout résident en France est libre de ne pas adhérer à la Sécurité sociale. Ces simples mots auraient dû être prononcés par MM Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron, et par n’importe quel magistrat ayant à en juger. Tous ces hommes et ces femmes ont trahi l’Europe et la France. Certain sont morts. L’histoire les jugera. Pour les autres, il reste l’action récursoire qui permet de rendre les juges fautifs responsables sur leurs deniers propres.

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
960 vues

Oui à la proposition d’Henri Dumas !

Oui à la proposition d’Henri Dumas !

Avec l’épidémie du coronavirus, la France connaît son chemin de croix. Chaque épisode est marqué par l’incapacité de l’Etat à jouer son rôle, qui est avant tout de protéger le pays et ses citoyens.

Nous en sommes à présent à l’épisode de la vaccination, qui est un échec de plus. Car ce sont moins les vaccins qui manquent que les vaccinateurs. Certes ils sont en nombre plus que suffisant, mais ils reçoivent des ordres si contradictoires des autorités sanitaires que plus personne ne sait ce qu’il doit faire.

L’épidémie se poursuit donc et l’on n’aperçoit pas le moment où l’on pourra reprendre une vie normale … et commencer à réparer les terribles dégâts subis par l’économie.

Il est temps que des voix s’élèvent pour appeler à la désignation de nouveaux dirigeants de notre pays, à commencer par le premier d’entre eux.

M. Macron n’a jamais compris le véritable état du pays. Il a cru que quelques pirouettes technocratiques le remettraient en ordre de marche, alors que plus rien ne fonctionnait dans les rouages de l’Etat et que celui-ci faisait payer une fortune aux citoyens pour son exécrable service.

Henri Dumas a pris cette semaine l’initiative de créer un nouveau parti politique qui aura pour rôle de trouver un candidat à l’élection présidentielle de 2022 afin d’y incarner nos droits fondamentaux à la sécurité, à la justice et au marché.

J’avais moi-même lancé un appel dans ce sens le 27 février dernier. C’est dire que je soutiens sans réserve l’initiative d’Henri Dumas.

Nous savons tous qu’il ne suffit pas d’un bon président pour redresser notre pays, mais cela reste fondamental dans une démocratie marquée par l’élection de celui-ci au suffrage universel. Et même si celui (ou celle) que nous soutiendrons n’est pas élu, il aura affirmé les idées du renouveau et préparé l’avenir.

Beaucoup de Français, et Henri Dumas lui-même, pensent qu’une insurrection se justifierait, mais on sait que la violence aboutit plus souvent au chaos qu’à des réformes. Si violences il doit y avoir, elles seront le résultat d’un enchaînement d’erreurs du pouvoir et d’une exaspération des citoyens beaucoup plus que d’un mouvement planifié.

Henri Dumas propose le nom de Fédération de la France Réelle (FFR). On pourrait en imaginer beaucoup d’autres, mais celui-là est aussi valable que n’importe lequel et  l’important est d’en avoir un. Alors va pour la FFR !

Notre action devra viser à la simplicité, c’est-à-dire au respect de nos droits fondamentaux. Parmi les réformes que nous devrons mettre en œuvre, il en est une qui sera décisive et qui permettra aux Français de ne pas être frappé du harcèlement législatif qu’ils subissent en permanence. Elle consistera à limiter l’activité parlementaire à une session unique de trois mois par an. Ce sera largement suffisant pour gouverner un pays qui a besoin de liberté plus que de toute autre chose.

Je n’irai pas plus loin dans les propositions, tant je suis certain que tout le bien que nous souhaitons à la France s’inscrit sans difficulté dans le triptyque sécurité- justice-marché.

Le pire serait de ne pas essayer. Abandonner le terrain à la sinistre cohorte qui l’occupe depuis des décennies serait se condamner à ressembler aux pays du bloc soviétique où le seul plaisir qui restait à leurs malheureux habitants était la vodka jusqu’à l’abrutissement. Nous n’en sommes plus très loin en France, tant l’Etat abuse de son pouvoir à la faveur de l’épidémie. Honte à moi : je viens de découvrir que les résidents des Ehpad n’avaient depuis un an pas le droit de sortir. Si cela m’avait jusqu’à présent échappé, ce n’est pas que je sois inattentif à la vie de mon pays, c’est que le gouvernement et les médias n’en avaient que peu parlé. Il est vrai que personne ne pouvait être fier d’un pays qui en est arrivé à mettre en prison les vieillards !

Eh bien, cela finalement ne m’étonne pas. J’ai passé les trente dernières années à alerter l’opinion sur les méfaits du système de retraite par répartition, qui allait finir pas priver de pensions tous ceux qui ont eu la malchance de naître dans un pays où la natalité et l’activité ne suffisaient plus à garantir les besoins de ceux à qui on avait généreusement attribué des droits qu’on savait ne pas pouvoir honorer. Le drame est là. Et l’enfermement des personnes âgées est le châtiment infligé à ceux qui n’ont pas réussi à enfermer en prison les gouvernants irresponsables et criminels qui les mettaient dans cette situation.

« Les civilisations ne meurent pas assassinées, elles se suicident. » La célèbre phrase d’Arnold Toynbee est celle qui peut le mieux guider notre action. Nous ne voulons pas le pouvoir. Nous voulons que la France vive !

Claude Reichman

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
762 vues

La tyrannie de la Sécurité sociale s’achève !

La tyrannie de la Sécurité sociale s’achève !

La France est dans une impasse. Elle s’y est engouffrée depuis des décennies, mais le piège s’est refermé derrière elle et elle ne peut plus avancer ni reculer.

Un examen sérieux de la situation montre qu’il n’y a pas d’autre solution que de faire marche arrière. La marche vers l’avant est synonyme d’endettement supplémentaire et continu, et à court terme de faillite, ce qui pour un Etat signifie l’impossibilité de payer non seulement les dettes résultant de ses emprunts, mais aussi celles du hors-bilan, telles que les engagements de retraite. On imagine ce que peut être la situation dans un pays qui compte 16 millions de retraités, tous dépendant de systèmes publics. Chaos garanti !

Faire marche arrière signifie renoncer à la plus grande partie des « acquis sociaux » et des attributs de puissance publique. On parle souvent de se défaire des innombrables comités Théodule, hautes autorités et agences nationales. Mais cela ne suffira pas. Il faudra aussi tailler dans l’organisation de l’Etat et supprimer par exemple les régions qui, en France, ne servent à rien sinon à faire vivre près de deux millions de fonctionnaires.

Jusque là, il règne une certaine unanimité dans le pays. A la stricte condition qu’on ne passe pas à l’acte. Dès que pointe l’amorce d’une action dans ce sens, le chœur des bénéficiaires du système devient assourdissant et on finit rapidement par décider de ne rien faire.

C’est à ce point précis que se situe le champ de bataille. Face à l’armée du statu quo, il va falloir engager les bataillons du changement. Or ceux-ci sont aujourd’hui réduits à la petite brigade des intellectuels libéraux, qui depuis des générations clament leurs idées dans le désert.

Pourquoi une telle disproportion des forces ? Parce que tous ceux qui ne sont pas fonctionnaires ont vu leur capacité d’action annihilée par la mise en œuvre de la théorie d’Aristote : « Il est aussi dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre pour qu’il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu’il n’ait pas le temps pour la rébellion. »

L’Etat français, tyran parmi les tyrans, a admirablement déroulé sa politique d’asservissement en utilisant l’arme que le parti communiste lui a léguée en 1945, la Sécurité sociale. A tel point qu’il n’est plus besoin de parti communiste en France puisque le communisme y règne en maître.

La Sécurité sociale, par ses prélèvements monstrueux et ses redistributions somptueuses (pas moins des deux tiers des dépenses publiques !), a anéanti l’économie privée en France et rendu esclaves tous ceux qui avaient vocation à vivre libres, en citoyens responsables.

La conclusion qui s’impose à tout esprit logique est que pour sauver la France, il faut s’attaquer à la Sécurité sociale. C’est exactement ce que j’ai entrepris il y a plus de 25 ans en lançant l’attaque contre son monopole. Car sans monopole, pas de dictature.

On comprend pour quoi je suis devenu, pour l’Etat, l’homme à abattre. Ce qui prouve à tout le moins que ma stratégie était la bonne, et même la seule bonne, puisque toutes les autres ont échoué.

Aujourd’hui, le monopole est mort dans les lois européennes et nationales, mais il poursuit ses ravages dans notre pays grâce à une justice aux ordres qui se refuse – un comble – à appliquer les lois !

Plus de 500 000 travailleurs indépendants, selon les chiffres mêmes de feu le RSI, ne cotisent plus à la Sécurité sociale. Mais il en reste encore trop qui paient en grognant mais qui paient quand même, permettant à cette institution maléfique de continuer ses nuisances.

Nous n’avons jamais arrêté le combat. Et aujourd’hui notre pression a fini par faire craquer la Commission européenne qui, malgré le pacte de corruption qui la lie à l’Etat français, a fini par avouer officiellement que les assurances privées peuvent se substituer à celles de la Sécurité sociale si l’Etat concerné l’autorise, ce qui est le cas en France où une loi prise en 1994 sous notre pression donne toute latitude aux assureurs européens de couvrir tous les risques dans notre pays, et de le faire branche entière, ce qui anéantit le mensonge étatique prétendant que ces assureurs n’ont le droit qu’à l’assurance complémentaire.

Nous avons donc donné à la France les armes de son combat pour la liberté. Il faut à présent s’en servir. Les 18 millions de salariés du secteur privé peuvent désormais retrouver non seulement la liberté de disposer de leur salaire complet, mais aussi, et grâce à cette liberté, leur qualité de citoyen à part entière.

C’est ainsi qu’on fera sortir la France de l’impasse actuelle et qu’on lui redonnera un gouvernement digne d’elle.

Claude Reichman

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
1 362 vues

Cherchons candidat au salut de la France !

Cherchons candidat au salut de la France !

Chacun en est persuadé : la société française sortira transformée de l’épidémie du Covid-19. Mais dans quel sens ? Plus de liberté ou plus de contrainte ? Régime autoritaire ou régime libéral ? Redressement de la nation ou chute aux abîmes ?

On aimerait des évidences. Il n’y en a pas. Une fois de plus, le sort du pays va se jouer sur l’action de quelques-uns.

Ceux qui s’intéressent à l’effondrement des sociétés humaines constatent que celui-ci est toujours précédé par leur aveuglement. On cite très souvent le comportement des habitants de Byzance se passionnant pour les courses de chars tandis que les Turcs étaient aux portes de la ville. Dans ses ouvrages, l’historien et ethnologue Jared Diamond étudie notamment le cas de l’île de Pâques où l’édification de statues géantes a dévasté les forêts, et celui de la civilisation maya où la folie du stuc pour décorer les maisons et la nécessité de chauffer le calcaire à cet effet ont eu raison de tout le bois environnant.

A chaque fois, les passions du peuple ont provoqué la disparition du peuple. Mais si l’on veut être lucide, on ne peut que constater que les passions du peuple ne sont en vérité que les passions des élites, qui entraînent le peuple à leur suite et qui s’appuient sur lui pour justifier leurs folies. Le peuple ne choisit que très rarement son destin, sauf quand il se révolte avec succès.

L’effondrement français a une cause unique : la Sécurité sociale. Car c’est le changement des mentalités qu’elle a induit qui a causé la défaillance du système national de valeurs, grâce auquel la nation se tenait droit depuis des siècles. A commencer par le travail, qui est devenu un ennemi du système économique en raison de l’alourdissement de son coût par les charges sociales. Comment voulez-vous ne pas provoquer l’effondrement d’une économie si vous traquez partout l’emploi ?

C’est ainsi qu’on a vu partout, au fil des ans, diminuer puis disparaître l’emploi privé tandis que croissait celui des fonctionnaires, pour lesquels n’existe aucune condition de rentabilité. A l’hôpital, aujourd’hui sur la sellette, il y a 35 % de fonctionnaires et quand il s’agit de l’acquisition d’un nouvel équipement, la réunion décisive comporte dix administratifs pour deux médecins !

De même l’insuffisance des salaires privés, amputés des charges sociales, a conduit vers les crèches des bambins marchant à peine, tandis que leur maman devait travailler immédiatement après l’accouchement pour maintenir les ressources du ménage. J’ai entendu le ministre de la Santé, Olivier Véran, déclarer qu’un enfant de deux ans était mieux à la crèche que chez ses parents. J’ai toujours pensé le contraire et je n’ai aucune leçon à recevoir d’un ministre qui a quitté sa femme et ses deux jeunes enfants pour une députée de la République en marche. Je n’aurais jamais cité sa vie privée s’il ne s’était permis de critiquer, fût-ce indirectement, la mienne.

L’économie de la France et les valeurs du pays sont donc détruites. De deux choses l’une : ou bien, l’épidémie terminée, la nation s’attellera à rebâtir l’économie en s’appuyant sur le goût du travail et de l’épargne, qui n’ont pas complètement disparu de l’âme des Français, ou bien le pouvoir tentera à toute force de se maintenir en place et reprendra sa course folle aux prélèvements et aux impôts jusqu’à l’apocalypse finale.

Tout dépendra de ce que les citoyens les plus éclairés feront. Personnellement, je les appelle à un non franc et massif au pouvoir en place et à la désignation rapide d’un chef qui mènera l’offensive du renouveau. Je n’ai pas de nom à proposer. Mais aucun de ceux qui circulent ne me paraît être apte à cette haute mission.

Faisons preuve de réalisme. Le gouvernement de la France exige une certaine expérience politique. Il exige aussi que l’intéressé se soit comporté dignement pendant l’épidémie et ait fait montre de sang-froid. Il exige enfin que son ascendance lui permettre de se référer à l’esprit de résistance plutôt qu’à celui de collaboration. Voilà des pistes. Cherchons un nom !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
802 vues

Haute trahison ! 

Haute trahison ! 

Le refus de l’Etat d’autoriser certains traitements de l’épidémie de coronavirus et, de façon plus générale, de permettre aux médecins généralistes d’exercer leur métier conformément à leur déontologie, suscite des réactions indignées dans certains secteurs de l’opinion, sans qu’on ait analysé les raisons profondes d’un tel comportement étatique.

Certains y voient la patte des mandarins médicaux, désireux de poursuivre leur règne, d’autres, mieux inspirés, pensent que le fait que le Pr Raoult ait mis au point un traitement simple et peu coûteux a constitué une concurrence intolérable pour les hommes de l’Etat, en principe chargés de veiller au bien commun et qui n’avaient aucun remède sous la main.

Mais ces explications n’expliquent pas tout. Car il faut de puissantes raisons pour qu’un pouvoir prive de soins une population. Or c’est bien ce qui s’est passé et se passe encore. Le gouvernement préconise toujours l’abstention face aux premières manifestations de contamination et met tout son espoir dans la réanimation des malades en phase critique. Ce qui veut dire qu’il refuse toute chance de guérison à des dizaines de milliers de malades et ce qui explique qu’on compte actuellement en France plus de 80 000 morts.

Comment qualifier une telle attitude, sinon de crime de masse. Ce n’est pas de gaîté de cœur que j’utilise cette expression. Je n’ai jamais aimé les accusations excessives, et celle-là pourrait en être une. Mais les faits sont là, qui nous obligent à les regarder en face. Et il est impossible de ne pas voir dans l’interdiction délibérée par le gouvernement de certaines thérapeutiques un acte d’une extrême gravité, surtout quand on sait que les thérapeutiques en question sont en toute hypothèse inoffensives.

La puissante raison de ce comportement du pouvoir ne peut être que le pouvoir lui-même. Depuis de longues années, les gouvernements français voient leur légitimité fondre comme neige au soleil. Les citoyens leur reprochent fondamentalement leur incapacité à rétablir la prospérité du pays. Alors les gouvernants ont peur d’être chassés. Ils croient que faire montre d’autorité leur épargnera ce mauvais sort et leur conservera ce pouvoir qui leur procure, selon l’expression de Bertrand de Jouvenel, « une délicieuse expansion du moi ».

Mais ce qu’on ne pouvait pas croire, c’est qu’ils fussent prêts pour garder le pouvoir à sacrifier la vie de leurs concitoyens. Or c’est bien ce qu’ils ont fait, et continuent à faire, en refusant aux Français le droit de se soigner.

A quoi il faut ajouter tous les interdits qui frappent la vie quotidienne des citoyens et que le pouvoir maintient et aggrave comme à plaisir, tout en assurant que c’est pour notre bien, ce qui est très loin d’être prouvé.

Il résulte de ce qui précède qu’il n’y a pas d’autre issue pour la nation que d’accuser ses dirigeants actuels de haute trahison, d’exiger leur démission et de les mettre en jugement.

Loin de nous l’idée d’une basse vengeance. Bien au contraire c’est l’avenir de notre démocratie qui se joue. Si nous acceptons que des hommes politiques puissent se comporter comme ceux qui gouvernent actuellement notre pays, soyons certains que c’est une dictature qui se profile au proche horizon.

Chacun, aujourd’hui, peut aligner des dizaines de mesures liberticides qui, impudemment, paraissent au Journal officiel. Nos gouvernants sont si éperdus de pouvoir qu’ils ne se cachent même plus pour bafouer nos libertés.

Il est beaucoup plus tard que les Français ne le croient. Tous ceux qui ont étudié l’histoire savent qu’il existe, dans les évènements, des points de non retour. Celui que nous vivons actuellement en est un. Que chacun y réfléchisse. Que chacun prenne ses résolutions. Nous avons notre destin entre nos mains pour peu de temps encore.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (13 avis)
Loading...
1 631 vues

Le bonheur d’être français !

Le bonheur d’être français !

En France, le secteur privé sortira essoré de l’épidémie du coronavirus, et le secteur public rayonnant de prospérité et de bonheur. Le seul problème est de savoir si une telle situation sera durable.

Tout individu raisonnable pensera que non. Une telle inégalité est contraire à tous les principes républicains. Les élus de la nation devront donc s’y attaquer d’urgence s’ils ne veulent pas voir la vie civile exploser.

Une fois cela posé, on est pris d’un doute immense. Cela fait des décennies qu’une telle situation règne dans notre pays et s’aggrave d’année en année sans que quoi que ce soit ne se produise, sinon la disparition progressive de l’activité économique, remplacée par l’inflation des lois et des règlements et la réduction à l’assistance de cohortes d’actifs.

L’âme des peuples est un grand mystère. Elle est comme l’âme des poètes que chantait Charles Trénet. Longtemps, longtemps après qu’ils ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues. Et voilà que tout à coup un gamin effronté entonne un air qui respire la fronde et qui se propage de rues en rues jusqu’à la prise du palais du gouvernement.

On ne comprend rien au comportement de l’actuel gouvernement de la France si l’on ne sait pas qu’il vit dans l’angoisse d’être renversé, tant il se sent illégitime. Mais comme tout gouvernement menacé, il fait exactement le contraire de ce qu’il faudrait. Atteint par une crise sanitaire inédite, au lieu de faire appel à toutes les bonnes volontés, il impose ses structures figées et impuissantes à une population qu’il laisse ainsi sans défense. Le dernier épisode, celui de la vaccination, offre au monde le désarroi des Français invités à la fête de l’injection et qui trouvent close la porte du paradis. Les soldats de l’an II ont bonne mine !

Je me souviens de ma première Marseillaise, à la Libération. Des hommes pleuraient dans leur moustache. Je me souviens des soldats américains passant sur leurs puissants camions, tranquilles, sûrs d’eux-mêmes et de leur pays, et qui nous lançaient des bonbons et du chewing-gum. De ces jours magnifiques, il me reste une immense nostalgie, celle du bonheur partagé avec les hommes et les femmes de mon pays. Voilà trop d’années que je ne l’ai plus connu. Mais j’espère encore.

Si vous voulez voir des patriotes, n’allez pas dans les réunions politiques, mais aux matches internationaux de rugby, quand ils seront rétablis avec tout le reste. On y chante la Marseillaise à pleine voix et l’on porte au dessus d’elle-même notre équipe nationale. Certains diront « nationalisme », d’autres « jeux du stade », d’autres encore « opium du peuple ». Ils se trompent. Il s’agit du bonheur d’être français.

Au moment où l’on veut faire des lois contre le séparatisme, on devrait se contenter d’un simple commandement, lancé à tous ceux qui vivent depuis toujours en France comme à ceux qui ont choisi d’y venir : Soyez Français ! Et le miracle s’accomplira.

Encore faudra-t-il trouver l’homme ou la femme qui incarnera le nouveau cours de la nation. Le mieux est de na pas le chercher. Les choses se font souvent d’elles-mêmes dans la vie, pour peu que certains montrent l’exemple. Il en a toujours été ainsi dans l’histoire de l’humanité. Comment croyez-vous que nous ayons pu en huit millions d’années devenir des hommes, partis que nous étions de notre condition de chimpanzés ?

Ce qui me navre par-dessus tout, ce sont les interminables débats des chaînes d’information. Non qu’ils soient inintéressants. Mais il y manque toujours la sagesse, celle qui questionne bien, réfléchit bien, conclut bien. Si telle est la condition mentale des Français d’aujourd’hui, nous allons devoir faire une longue marche. Ne nous décourageons pas et commençons sans tarder notre périple.

Audiard avait raison de dire que « deux intellectuels assis vont moins loin qu’un type qui marche ». Et Jean Cau aussi, parlant des journalistes du Monde, de célébrer, avec un rien de moquerie « la douceur française de Fauvet et Fontaine ». Oui, décidément, ce peut être un grand bonheur que d’être français !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...
1 433 vues

Le fil d’Ariane, ou comment sortir de la crise !

Le fil d’Ariane, ou comment sortir de la crise !

« Si ça continue, on finira par s’habiller d’un sac de patates. » Telle était la phrase qu’on entendait partout dans le pays, alors que le gouvernement avait réduit le peuple à la misère pour lutter contre le virus.

Une jeune chef d’entreprise eut, par bravade, l’idée de se vêtir d’un tel sac de jute, qu’elle avait habilement découpé pour lui donner forme. Mais ce qu’elle y ajouta fit toute la différence. Un large ruban rose lui enserra la taille, qu’elle avait très fine. Ce ne fut qu’un cri dans tout le pays : « Je veux la même », car nulle femme ne doutait qu’il s’agît d’une robe.

Ah ! le beau, le grand, le magnifique pays que le nôtre, où d’un seul mouvement des millions de femmes peuvent suivre la mode. Et comme tout bonheur doit se nommer, on eut tôt fait de baptiser ce nouveau vêtement du joli nom de « sac d’Ariane », en hommage au prénom de sa créatrice.

Le quart d’heure warholien d’Ariane dura bien plus que de coutume. Et pour tout dire, il dure encore, comme on le verra plus loin. Fêtée, encensée, la créatrice du sac se montra aussi modeste que charmante. « Ce n’est qu’un simple ruban », répondait-elle à celles et ceux qui la félicitaient de son idée géniale. Et elle mit beaucoup de soin à ne pas changer ses habitudes. Sa boutique, où elle vendait au kilomètre le célèbre ruban rose, ne désemplissait pas, mais elle mettait un point d’honneur à accueillir elle-même les clientes, parce que, disait-elle, « j’aime bien les gens ».

Mais c’est dans l’exercice de l’interview qu’elle se surpassa. Bien qu’elle n’en eût aucune expérience, elle tenait en haleine un pays tout entier, qui n’en finissait pas de se régaler de ses sourires joyeux, de ses mots tout droit sortis du langage des enfants, de ses idées audacieuses que nul n’avait jamais entendu aux étranges lucarnes, comme celui-ci : « Un pays où chacun n’a pas le droit d’être heureux ne mérite que de disparaître ! »

Le virus fut la principale victime d’Ariane. Comme plus personne ne s’en souciait, il ne supporta pas la vexation et disparut. Mais Ariane, elle, resta l’idole des femmes, et pour tout dire des hommes aussi, qui pouvaient enfin dire à leur compagne « j’adore cette jeune femme », sans se voir aussitôt gratifié d’une algarade, pour ne pas dire d’une paire de claques, puisqu’enfin ils ne faisaient que partager le même goût.

Il se passa alors quelque chose d’étrange : on laissa passer la date de l’élection présidentielle, dont plus personne ne se souciait. Toujours président, mais sans droit de l’être, l’ancien élu ne cessait de larmoyer « mais alors qu’est-ce-que je fais ? », non sans que quelques dizaines de millions d’humoristes ne lui rétorquassent « eh bien tu la fermes ! ».

Tout naturellement on conduisit Ariane au palais de l’Elysée. Sa première mesure fut de supprimer les impôts et les cotisations sociales. Comme quelques esprits chagrins critiquaient ce choix, elle leur lança tranquillement : « Vous voyez un meilleur moyen d’enrichir le peuple ? » « Ah ! Ah ! hurlèrent les derniers socialistes, du fond de la grotte où ils s’étaient réfugiés, enfin elle tombe le masque, elle n’en a que pour les riches ! ». « C’est vrai, répliqua-t-elle en riant, je n’aime pas les pauvres, et c’est pour ça que je les transforme en riches. » On raconte que dans la grotte, certains pensèrent au suicide, mais qu’ils n’allèrent pas au bout de leur idée, considérant qu’eux disparus, il n’y aurait plus personne pour guider le peuple.

Un jour Ariane fit une confidence qui scella définitivement son alliance avec le peuple. Elle raconta que son père lui avait un jour demandé : « Sais-tu pourquoi nous t’avons appelée Ariane ? » « A cause de Thésée », répondit-elle, toute fière de resservir une charmante remarque de son professeur de grec au lycée. « Non, ma chérie, lui dit son père, c’est à cause du minotaure. C’est un de ces monstres que l’humanité a souvent connus. La seule façon de les vaincre, c’est le courage que l’amour donne aux femmes. »

« Tu as raison, papa », dit Ariane, sans bien comprendre l’idée de son père. Et elle ajouta : « Aujourd’hui, j’ai enfin compris. C’est parce que j’aime les Français qu’on m’a chargée de les guider. » Un vieux commentateur de la télévision murmura d’une voix émue : « Et c’est bien la première fois depuis longtemps que le peuple ne s’est pas trompé. »

Claude Reichman

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,92 sur 5 (13 avis)
Loading...
1 666 vues

Et si on faisait appel à Raoult ?

Et si on faisait appel à Raoult ?

Décidément, l’Etat français aura raté tous les épisodes successifs de la lutte contre le Covid-19 ! Les masques, les tests, l’isolement, le traçage, le traitement, les vaccins, à chaque fois le Français se sont demandé s’il y a un pilote dans l’avion. Rien, absolument rien n’a marché. Sauf la production de mensonges officiels, que le gouvernement fait tourner à plein régime.

Dans le football professionnel (qui est actuellement sinistré car privé de public et donc de recettes), il y a une habitude consistant à virer l’entraîneur quand les défaites s’accumulent. Cela produit le plus souvent un choc psychologique salvateur. Et il n’est pas rare que l’entraîneur viré fasse des merveilles dans un autre club. Ce qui prouve qu’il n’était pas si mauvais que cela, et peut-être même pas mauvais du tout, mais que sa personne et sa méthode ne convenaient pas à l’effectif de joueurs placé sous ses ordres.

En politique, l’éviction des responsables d’un échec finit toujours par se faire, mais cela prend souvent du temps, en raison de l’attrait du pouvoir, qui mine le processus démocratique, et de la lourdeur de ce dernier. Ainsi on peut affirmer sans risque de se tromper que le sort de M. Macron est scellé, mais nul ne peut fixer la date de son départ, même si le printemps 2022, terme de son mandat, est la plus vraisemblable.

Il n’est même pas impossible que l’incapacité de ses opposants à constituer une alternative crédible lui permettre de se faire réélire, avec une forte probabilité de devoir partir peu après. On l’a bien vu en 1969 quand le général de Gaulle a dû se retirer pour n’avoir pas su vaincre la révolte de mai 68 et malgré des élections triomphales en juin.

Ce qui est sûr, c’est que les peuples tiennent généralement bien les comptes de leurs dirigeants et savent, tôt ou tard, leur présenter l’addition.

M. Macron va devoir partir pour avoir échoué dans la réforme de l’Etat qu’il était censé conduire. La camarilla d’hommes d’affaires qui a organisé sa prise de pouvoir pensait que cet homme jeune et apparemment brillant était celui qu’il fallait pour donner un coup de neuf à la Ve République. Mais réussir en affaires n’a rien à voir avec la lucidité politique. Ces brillants capitalistes (qui brillaient surtout dans l’organisation de leur connivence avec l’Etat) ne savaient pas que le peuple a un cœur, et que celui-ci doit battre à l’unisson de son dirigeant suprême pendant le temps, au moins, où il a à faire ses preuves.

Il n’en a été ainsi, avec M. Macron, que pendant une petite année avant que le mouvement des gilets jaunes ne vienne l’abattre en plein vol. Car le président de la République, oubliant son élection chichement acquise, ne s’était pas aperçu que plus de 20 millions de Français ne joignaient plus les deux bouts. Et qu’aucune de ses mesures n’était à même de corriger ce scandale.

Pour réussir, M. Macron aurait dû se résoudre à mettre la Sécurité sociale en concurrence, comme l’y obligent les directives européennes et leurs lois nationales de transposition, mais il n’a pu s’y décider, de crainte de saper les bases de l’Etat providence qui, tout en privant les Français actifs de ressources, les tient dans la contrainte et les empêche de renverser le pouvoir.

Quelle est la différence entre M. Macron et un chef d’Etat d’opérette ? Aucune. M. Macron ne sait pas commander et n’aime, au fond, que prendre des poses. Ce n’est pas d’un tel président que la France du Covid a besoin.

Depuis un an, nous vivons une sorte de « drôle de guerre » qui ne dit pas son nom. Elle tue certes des personnes très âgées, mais surtout elle détruit l’économie du pays. Il nous faudrait donc un chef de guerre, comme Clemenceau qui, ne l’oublions pas était médecin, et qui jusqu’à la fin de ses jours se soucia de la santé de ses amis et leur donna des conseils, tout en clamant « Je fais la guerre, je fais la guerre, je fais la guerre ! ». Et en la gagnant.

Alors faut-il appeler un médecin à la tête du pays ? Certains pensent au professeur Didier Raoult. A mon avis, il faudrait le lui demander !

Claude Reichman

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...
1 426 vues

La java du diable !

La java du diable !

Pour comprendre les situations folles, il faut s’en remettre aux poètes. En composant, en 1955, « La java du diable », Charles Trénet avait pressenti ce qui allait nous arriver un jour. La pandémie du coronavirus, c’est la java du diable, une chansonnette qui en un éclair se diffuse dans le monde entier et qui rend fous tous les milieux. Jusqu’à la Bourse où « le cigare se vend au prix du mégot ».

La pandémie, si on la considère avec sang froid, est un peu plus agressive qu’une simple grippe. En France, elle a tué environ 60 000 personnes de plus que la statistique annuelle, en faisant mourir des personnes dont l’espérance de vie ne dépassait pas un an ou deux. Un an de vie, ce n’est pas rien pour un individu, mais pour une collectivité une augmentation passagère des décès de 9 %, ce n’est pas un séisme, surtout si on en a bien identifié la cause.

Sans radiodiffusion, pas de java du diable. Ni de pandémie. La panique mondiale doit beaucoup moins au coronavirus qu’aux émissions de radio et de télévision. D’ailleurs si on n’en avait pas parlé autant, presque personne ne s’en serait aperçu. Vous souvenez-vous d’avoir été inquiet de la grippe annuelle ?

Je me souviens d’un enseignement post universitaire sur une nouvelle technique chirurgicale. A la diffusion de la vidéo, autour de moi les confrères, frappés d’évanouissement, tombaient comme des mouches, alors qu’ils regardaient à l’écran une intervention qu’ils effectuaient plusieurs fois par jour ! C’est dire le pouvoir de l’image.

Je me souviens aussi des cris d’un patient un peu simplet à qui je ne faisais aucune misère mais qui hurlait de peur. Issu de la salle d’attente, un patient fit irruption dans le cabinet en criant « Arrêtez de le torturer ! », avant de prendre la fuite en courant. Qu’on se rassure, il revint quelques jours plus tard en s’excusant, une fois que mon assistante qu’il connaissait lui eut expliqué les circonstances de l’incident.

C’est vous dire que je sais ce qu’est la peur panique et que le délire généralisé provoqué par le coronavirus ne me surprend pas. Je dois toutefois ajouter que le manque de sang froid de nos gouvernants n’est pas sans m’étonner. Voilà des gens qui sont arrivés au sommet du pouvoir et qui n’ont aucune des qualités que celui-ci requiert ! Comment notre société a-t-elle pu s’organiser ainsi ?

Poser cette question, c’est s’interroger sur la nature des épreuves par lesquelles on sélectionne ceux à qui nous allons confier notre destin. Chez les Romains, et chez nous au temps des premières républiques, il y avait le « cursus honorum », succession de postes de responsabilité croissante qui garantissait les capacités des candidats aux hautes fonctions.

Chez nous, aujourd’hui, un modeste diplôme, celui de l’école nationale d’administration va vous servir de certificat de garantie tout au long de vos quarante années de brillante carrière. Et pour que la sélection ne fasse pas d’erreur, un solide esprit de corps protège de toute intrusion délétère les titulaires du magique parchemin.

Ajoutez à cela une folle passion du pouvoir chez leurs titulaires qui les fait chasser avec horreur tout individu qui prétendrait, de par ses qualités, s’introduire dans le cercle sacré, et vous comprendrez pourquoi, incapables de juguler l’épidémie, les dirigeants de notre pays font une véritable guerre à ceux qui réclament des mesures différentes et en proposent d’efficaces et de prouvées.

Quand on pense que le conseil de l’ordre, dont la seule véritable mission est de préserver l’indépendance des médecins, en est à poursuivre des praticiens dont le seul crime est de prétendre exercer leur art, validé par la faculté et sacralisé par le serment d’Hippocrate, on se dit qu’à ce stade d’inconscience, il y a péril dans la demeure.

Oui, il y a péril dans la maison France. Le peuple l’a bien compris. Il commence enfin à se réveiller, et l’on voit des regroupements se faire pour la sauvegarde de notre pays. Demain, c’est une vague immense qui se lèvera, comme aux pires moments de notre histoire. Mais Dieu que le temps est long !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...
1 286 vues

Mon vœu pour la France : que la liberté commence. Tout de suite !

Mon vœu pour la France : que la liberté commence. Tout de suite !

Parmi tous les vœux qu’on peut former pour un pays qu’on aime par dessus tout, il en est un qui aujourd’hui l’emporte sur les autres : je souhaite à la France de retrouver la raison.

La France n’est pas folle. Mais elle est en train de le devenir. Ce ne sont pas les Français qui portent cette pathologie, mais leurs dirigeants. Je n’incrimine pas plus l’actuel président de la République et ses équipes que tous ceux qui les ont précédés depuis 46 ans, c’est-à-dire depuis l’élection de Giscard. Tous ont été atteints de cette maladie psychique qui consiste à croire qu’on est d’une essence différente des autres quand on est élu à la tête du pays. Ce mal atteint non seulement celui qui devient président de la République, mais aussi tous ceux qui participent à son pouvoir.

Il y a des présidents dans la plupart des deux cents pays que compte la planète, mais à part quelques dictateurs exotiques, aucun ne souffre du mal français. Il y a donc bien une spécificité nationale chez nous. Et le plus étonnant est qu’il n’y a aucune difficulté à l’identifier … si l’on connaît l’histoire. En fait, tout remonte à Clovis et à son baptême, qui est à l’origine du sacre de nos rois. En dépit des siècles et d’une révolution, le pouvoir, en France, est de nature divine. Quand M. Mélenchon, victime d’une perquisition, s’écrie à l’endroit d’un policier : «  Ne me touchez pas, je suis sacré ! », il ne dit rien d’autre, car candidat à la présidence il participe de l’aura du pouvoir.

L’élection du président de la République au suffrage universel n’a fait que renforcer le caractère sacré de son pouvoir. On en même arrivé à un président, l’actuel, qui se voit en Jupiter ! C’est dire si le mal est profond ! Et tout découle de ce délire. La presse ne joue pas, dans notre pays, le rôle de surveillance et de critique qu’elle exerce partout ailleurs, et même l’opposition, tout hostile qu’elle soit, reste finalement assez révérencieuse, même quand elle se réclame des révolutionnaires de 1789.

Si bien que le vrai débat sur l’action du pouvoir ne peut avoir lieu qu’au bistrot du coin, d’où la rage de M. Macron à vouloir le maintenir fermé. Mais une brève de comptoir ne remplacera jamais un tribun déterminé à faire valoir ses vues, et c’est pourquoi le pouvoir, en France, peut résider paisiblement sur un petit nuage qui flotte dans le ciel d’Ile-de-France, cette belle région aussi riche en petits nuages qu’en châteaux royaux.

Nous voilà arrivés au cœur du problème. Tout ce qui devrait changer dans notre pays ne change pas en raison du fait que le peuple, dans son ensemble, ne peut être touché par cette nécessité. Il grogne pour le changement, mais ne le formule pas. Or ce qu’il devrait faire pour être entendu, c’est le crier, et même le hurler pour que le son monte jusqu’au petit nuage. Inutile d’insister, tout est bouclé !

Le mal français, c’est l’Etat. Il a pris de telles dimensions, qu’il étouffe tout. Et pas plus que l’herbe ne repoussait sous les pieds du cheval d’Attila, l’activité économique, seule source de la prospérité d’un pays, ne renaît pas sous les semelles de plomb de l’immense troupe d’énarques et de fonctionnaires qui foule le sol national jusque dans ses moindres recoins.

C’est pure folie qu’un tel régime politique quand il a la charge d’un pays au 21e siècle. On rêve d’une nuit du 4 août et on ne la voit jamais venir. Soyons clair : sans le soulèvement du peuple, il n’ya pas de nuit du 4 août.

Alors ou peut bien se trouver la raison pour les 67 millions d’habitants de notre beau pays ? Dans la révolte évidemment, dans la révolte. Les gilets jaunes avaient montré le chemin. Sans direction, ils se sont perdus en route. Mais ce qu’ils exprimaient n’a pas disparu. Ils voulaient vivre, tout simplement. Ils n’en pouvaient plus de l’Etat, qui au lieu de les servir les opprime. Aujourd’hui, plus de vingt millions de Français sont pauvres ou ne joignent plus les deux bouts. Il faut être un élu politique pour ne pas le comprendre.

Retrouver la raison aujourd’hui, c’est abolir les privilèges de la caste qui gouverne la France et la remplacer par de vrais élus du peuple. Quand les énarques auront été réduits au silence, le peuple enfin parlera. M. Macron a signé l’arrêt de mort du régime quand il a déclaré, le 14 octobre dernier : « On s’était habitués à être une société d’individus libres. Mais nous sommes une nation de citoyens solidaires. » Non, M. Macron, nous en renoncerons jamais à être libres. Et mon vœu pour la France, c’est que la liberté commence. Tout de suite !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (14 avis)
Loading...
967 vues

Pascal Praud devient président de la République !

Conte de Noël

Pascal Praud devient président de la République !

En ce matin de Noël, l’actualité était morne. Les journaux ne paraissant pas, les radios et les télévisions n’avaient à commenter que leurs propres informations, qui étaient maigres. Les éditorialistes repus de friandises offertes par leurs victimes pour se faire mieux voir avaient la digestion difficile et respectaient la trêve des confiseurs. Rien ne se passait. Mais un article vint rompre la paix miraculeuse de ce matin embrumé.

Publié sur Internet par un inconnu, cet article disait que les Français ne toucheraient pas de retraite et devaient s’y préparer. L’auteur expliquait que le système français de répartition exigeait que les cotisants fussent assez nombreux pour payer les pensions des retraités, ce qui n’était plus le cas. Face à ce terrible constat, l’auteur, qui ne manquait pas d’humour, conseillait aux naufragés de la retraite la seule solution qui leur restât, la prière.

L’opinion aurait digéré sans mal ce brûlot si un phénomène anatomique stupéfiant ne s’était produit. De nombreux hommes politiques, des journalistes, des syndicalistes constatèrent que leur nez s’allongeait. Le téléphone se mit à chauffer et les rares pigistes restés en fonction dans les radios lancèrent la nouvelle, non sans avoir beaucoup hésité. Mais que faire quand un ministre vous appelle pour vous signaler l’allongement inexpliqué de son appendice nasal ?

On rechercha l’auteur de l’article pour lui demander s’il voyait un rapport entre son texte et la croissance des nez, sachant qu’une tradition immémoriale, ainsi que « Les aventures de Pinocchio », et, plus récemment un film hilarant intitulé « Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? » montraient  qu’un menteur risquait fort de voir son nez s’allonger.

L’auteur de l’article se déclara stupéfait de cet évènement, car il n’en était pas à son premier avertissement et que ses écrits précédents, qui annonçaient aussi la fin des retraites, n’avaient rencontré qu’indifférence ou moquerie. Pressé de questions, il finit par avouer que dans le secret de son esprit il caressait le rêve fou de provoquer une réaction de lucidité chez les Français, mais que l’allongement du nez, franchement, non, il ne se l’expliquait pas. Et, ajoutait-il, il fallait tout de même se demander si, au fond, ceux qui étaient victimes du phénomène n’avaient pas en commun de vanter sans modération notre système de retraite par répartition.

Cette remarque provoqua une véritable illumination chez les jeunes pigistes des radios qui, sachant fort bien, par un simple raisonnement, que vu leur âge et les perspectives de la répartition, ils ne toucheraient jamais de retraite, se dirent qu’après tout ceux qui, contre toute évidence, continuaient à prêcher pour un système condamné avaient bien mérité d’être défigurés par un nez pire que celui de Cyrano.

Et l’on vit alors se déchaîner l’orage pigistique. De radios en radios, de télévisions en télévisions, les jeunes journalistes prirent le pouvoir et lancèrent à tout vent les accusations les plus graves contre une classe politique et médiatique qui avait trompé les Français et condamné la jeunesse à payer pendant tant d’années des cotisations pour rien.

Pascal Praud qui était en vacances revint en toute hâte à Paris et reprit aussitôt l’antenne en applaudissant la révolution des pigistes, en lançant un appel à la révolution et en donnant rendez-vous au peuple à l’Arc de triomphe pour descendre les Champs-Elysées.

Jamais absent des grands rendez-vous, le peuple de Paris se massa en haut de la plus belle avenue du monde, hissa Pascal Praud sur de solides épaules de manifestants et descendit vers la Concorde où l’on apprit la démission du président de la République. Il ne fallut que quelques secondes pour que l’immense cortège prît la route du palais de l’Elysée et y déposât le bon Pascal, qui murmurait « Non, c’est trop, c’est trop » mais qui ne résista pas à ce qu’on le hissât sur le bouclier de Brennus, tant il savait par les longues années passées au service du sport que rien ne sert de refuser la ferveur populaire.

Tels sont les évènements de cet extraordinaire jour de Noël en France, où les citoyens de ce beau pays béni des dieux se sont comportés en héros dignes de l’Antiquité.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,11 sur 5 (9 avis)
Loading...
878 vues

Nous sommes le peuple !

Nous sommes le peuple !

Le complotisme serait le mal frappant de nombreux esprits qui voient des complots partout. Ceux-ci sont-ils réels ou imaginaires ? En fait la plupart de ceux que dénoncent les réseaux sociaux, qui en sont les vecteurs principaux, ne sont que des fantasmes, car les personnes qu’ils impliquent sont exactement du même type que celles qui figurent depuis des siècles dans les rumeurs.

La mondialisation a permis aux rumeurs d’aller chercher des aliments au-delà de nos frontières. Jusqu’aux années 1950 la rue Royale a appartenu à tous les présidents du conseil successifs de la République. Elle avait en effet l’immense mérite, outre d’être une des rues les plus cossues de la capitale, de porter un nom qui la rattachait à l’ancien régime et à tous ses sortilèges défunts mais encore présents dans le subconscient populaire.

On ne parle plus aujourd’hui de la rue Royale, mais de Bill Gates, George Soros et quelques autres milliardaires tous américains, car les Etats-Unis portent à présent le poids presque unique de la malfaisance. Ce en quoi la rumeur a su se moderniser, car le président du conseil français, devenu le premier ministre, n’a plus le pouvoir de nuire sérieusement à quiconque.

Les complots attribués à l’Amérique n’en sont pas, car les actions de ces milliardaires n’ont rien de secret. Le gouvernement du monde, dont ils sont censés avoir le désir, est un rêve qui surgit de temps à autre dans des cénacles internationaux et qui se brise aussitôt sur la réalité des peuples et des Etats. Et sitôt le colloque terminé, ces grands financiers s’en retournent à leurs affaires et à leurs parties de golf.

Brassens disait que «  le brave type qui regarde le spoutnik ne s’aperçoit pas qu’on lui fauche son portefeuille ». De même, celui qui n’a d’yeux courroucés que pour les complots des milliardaires ne s’aperçoit pas qu’on lui dérobe son argent et ses libertés, et que les auteurs de ces agressions sont des Français bien d’ici et qui se dissimulent sous les allures de l’Etat et du bien public.

La meilleure façon de voler quelqu’un sans risquer d’aller en prison consiste à baptiser son larcin de prélèvement obligatoire. Et quand l’institution d’un prélèvement se heurte aux principes constitutionnels, on fait dire officiellement à ceux-ci le contraire de ce qu’ils disent.

Si vous voulez voir le refuge des sorcières, avec ses balais volants, ses chaudrons fumants et ses fioles, rendez-vous au ministère des affaires sociales et demandez à visiter les lieux. Vous n’y verrez rien que de petits hommes gris assis à leur bureau. Mais si vous pouvez jeter un œil sur leur ordinateur, vous verrez à l’écran des mentions bizarres, comme décret du tant, arrêté du tant, circulaire du tant. Ne passez surtout pas votre chemin, et ne croyez pas que ces textes se réduisent à leur banalité. Ils transforment tous votre vie. Chacun vous prend de l’argent, réduit votre liberté, viole votre droit, jalonne la route de votre servitude.

N’hésitez pas non plus à visiter Bercy. Les mêmes petits hommes gris s’affairent à votre perte. Et si pris de vertige, vous vous précipitez à la Cour de cassation pour émettre une solennelle protestation, vous y rencontrerez des hommes et des femmes à la stricte banalité, ne revêtant l’hermine que lors de la visite du président de la République, qu’ils méprisent et exècrent quel qu’il soit, et qui s’occupent à faire dire aux lois le contraire de ce que vous avez compris.

Les vrais comploteurs, les voilà ! Nous les nourrissons dans notre sein et ils nous rongent le sang impudemment. La République, telle que les Français devraient l’exiger, c’est celle du peuple et de ses droits, et non celle des petits hommes gris. Si nos compatriotes veulent continuer à s’exciter sur les complots des milliardaires américains, libre à eux, mais il leur en cuira chaque jour un peu plus. Car c’est chaque jour qu’on nous maltraite et qu’on nous vole notre vie.

Les révolutionnaires de 1789 ont écrit un texte magnifique qu’ils ont appelé la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Elle comporte un article 2 qui dit que « les droits naturels et imprescriptibles de l’homme sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ». En quelques mots tout est dit. Et nous n’avons besoin d’aucun autre viatique pour vivre en république. Alors plutôt que de rêver d’un parti politique qui viendrait faire respecter ces droits en ne songeant qu’à s’en défaire, créons une simple et vaste association de citoyens pour le respect des droits de l’homme. Aucun politicien ne pourra y résister, car elle sera le peuple !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (14 avis)
Loading...
1 093 vues

« Je vous ai compris ! »

« Je vous ai compris ! »

Des passagers sur une passerelle attendent d’embarquer dans un avion. Mais il n’y a pas d’avion. Cette image trouvée au hasard d’une navigation sur Internet illustre à merveille la situation française. Nous faisons tous la queue pour embarquer vers quelque part, mais nous ne savons pas pour où.

Normalement, il devrait appartenir au président de la République de nous fixer la destination de notre voyage. M. Macron en est bien incapable, n’ayant jamais réfléchi à un tel problème. Il est arrivé au pouvoir par un coup d’Etat judiciaire avec pour tout viatique le petit catalogue du parfait énarque, fait d’impôts, de taxes et de réglementations. Et bien entendu cela ne fonctionne pas, car il n’y a rien dans sa trousse pour combattre une épidémie de coronavirus.

Affolé par l’extension de l’infection, il en est réduit à la solution moyenâgeuse consistant à enfermer les Français chez eux. La conséquence inévitable est l’arrêt presque complet de l’activité économique du pays et de la vie sociale. L’arrivée d’un vaccin permettra peut-être d’arrêter l’épidémie, mais on nous dit que ce n’est pas certain. Et de toute façon le vaccin ne réparera pas les dégâts économiques, pour lesquels il va falloir chercher d’urgence des solutions. Entassés sur la passerelle de l’aéroport, les Français ne savent toujours pas où ils vont.

La seule hypothèse qui soit formellement exclue est celle qui nous ferait rester sur place. Il ne s’agit pas du sol français, que le peuple ne souhaite pas quitter, mais de tout ce que le soldat romain appelait l’impedimenta, c’est-à-dire l’attirail de campagne qui lui permettait de vivre et de combattre. Chez nous, ce lourd bagage est fait pour l’essentiel de charges, d’impôts et d’allocations diverses et variées. Les outils de production sont réduits à la portion congrue, et les principales entreprises du pays sont d’immenses hangars appelés supermarchés où la population dite active (ce qui en français moderne signifie inactive) circule entre des kilomètres de rayonnages et se laisse docilement conduire vers des caisses où elle dépense la fausse monnaie qu’on lui a distribuée pour prix de sa courageuse paresse.

Tout cela, c’est terminé. Pour une raison des plus simples. Même la fausse monnaie va manquer. Notre fournisseur en effet est la banque centrale européenne, dont les principaux actionnaires sont les seuls pays sérieux de l’Union qui ne vont pas tarder à fermer les robinets pour ne pas être entraînés à leur tour dans la faillite qui se profile.

Du coup, nos magnifiques palais de la solidarité, caisses d’assurance maladie, de retraite, d’allocations familiales, vont devoir fermer leurs guichets et laisser sans ressources tous les bénéficiaires de leurs largesses. La France ne sera plus qu’un immense attroupement de citoyens démunis, habités selon les cas de résignation ou de fureur, et qui se chercheront un chef pour guider leurs rapines et leur violence.

Dégagez la passerelle, tout le monde descend ! Plus aucun avion ne décollera d’ici longtemps. Le dernier a emporté vers des pays civilisés l’élite de nos hommes politiques et de nos artistes de gauche. Il va falloir apprendre à vivre sans eux. C’est la seule chose facile qui nous attend.

On a retrouvé dans une forêt vierge lointaine une tribu préhistorique dont on pu observer les mœurs attentivement. Ayant réussi à apprendre leur langue, nos ethnologues ont pu comprendre leur philosophie de la vie. Même si la nature de leur jungle était prodigue de ressources alimentaires, ils prenaient toujours la précaution de faire des réserves au cas où le refroidissement climatique viendrait à les en priver. « Nous capitalisons, disaient-ils dans leur langue, c’est l’honneur de notre société et de notre peuple. Un peuple qui ne se soucie pas de son avenir est un peuple mort. »

Quand nos télévisions nous rapportèrent ces propos, un immense découragement s’abattit sur les Français. Un ancien général prit la parole et déclara solennellement : « Je vous ai compris ! ». Les Français hochèrent la tête et beaucoup d’entre eux murmurèrent entre leurs dents : « Inutile, mon Général, nous aussi nous avons compris ! ».

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...
1 727 vues

Le Covid, ou la mort administrative ! 

Le Covid, ou la mort administrative ! 

Comme souvent dans l’histoire, c’est en France que bien des catastrophes ont pris naissance. Par exemple nous avons inventé la Terreur en 1793 et tous les gouvernements communistes des siècles suivants s’en sont inspirés.

De même, nous avons inventé en 2020 « la mort administrative », et elle sévit aujourd’hui dans bien des contrées de la planète.

L’expression « mort administrative » n’est pas de moi mais du général Jean-Claude Gallet. C’est lui qui, à la tête de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris a sauvé des flammes la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ayant pris sa retraite, il est rappelé pour coordonner la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Et c’est dès son arrivée au ministère de la Santé qu’il prend conscience du caractère dramatique de la situation. « La plupart des étages ont été désertés, confie-t-il au Figaro, je ne retrouve pas l’atmosphère d’une ruche bourdonnante qu’une telle situation commande. » Et de mettre en cause la technostructure qui a tué toute idée d’initiative, laissant « les victimes mourir administrativement ».

La France a le privilège de bénéficier de l’existence d’un institut universitaire de pointe dans la lutte contre les épidémies, celui de Marseille, dirigé par un spécialiste de réputation mondiale, le Pr Didier Raoult, qui a mis au point un traitement capable de juguler l’infection en la combattant dès son début, mais elle a commis l’invraisemblable folie de refuser l’extension de son protocole à l’ensemble du pays. Les moyens employés par le gouvernement pour discréditer le Pr Raoult ont été, eux, empruntés aux pratiques de l’Union soviétique (qui les avait elle-même empruntés au Tribunal révolutionnaire) et ont donné l’occasion à nombre de médecins fonctionnaires de faire preuve d’une malhonnêteté intellectuelle qui donne le frisson quand on pense à leur responsabilité à l’égard de la science et des principes médicaux.

De nombreux pays ont heureusement choisi de ne pas suivre le mauvais exemple français et leurs citoyens s’en sont bien portés. Mais de nombreux autres, eux aussi infectés par le mal administratif, se sont joints à nos délires et ont laissé sans soins appropriés les personnes contaminées par le virus.

Si l’on ajoute à ce tableau l’existence de l’intense réseau mondial de communication qu’est Internet, on obtient les composants de la catastrophe mondiale du Covid 19 qui, rappelons-le, ne tue pas plus qu’une grippe habituelle (et qui d’ailleurs choisit les mêmes victimes, à savoir les personnes âgées souffrant de plusieurs pathologies), mais qui, pour la première fois de son histoire, a mis l’activité humaine à l’arrêt.

Mais pourquoi la France ? Pourquoi ce désastre ? Dans « La révolution des termites », alors que l’offensive de ces insectes semble enfin terminée, un journaliste interroge le professeur Berger, un vieil homme aux cheveux blancs :
« – Monsieur le Professeur, il est tout de même extraordinaire de constater que nous avions dans notre pays le plus grand spécialiste mondial des termites et que personne ne le savait.
– Oh ! plus grand spécialiste mondial, dit le vieil homme, il ne faut rien exagérer. Je connais un peu les termites, c’est vrai, mais vous savez je ne suis pas le seul. »
Et comme le journaliste lui demande ce que notre pays pouvait avoir de si particulier pour que l’invasion des termites l’eût choisi pour cible, et dans notre pays les bâtiments officiels, le savant répond :
– Nous avons tous, dans le règne animal, une odeur particulière. Il se peut fort bien que celle qui se dégageait dans les lieux que vous venez de citer ait été à l’origine de la mutation des termites. »

Voilà, tout est dit : La France officielle a une odeur particulière. Et c’est cette odeur qui attire sur elle toutes les catastrophes que le règne animal peur produire.

Un ministre  de la IIIe République disait : « La réforme de l’administration est à l’ordre du jour, et elle y restera ». Nous attendons donc l’avènement d’un ministre, ou plutôt d’un président, qui soumettra au référendum ce texte simple : « Ne peuvent être fonctionnaires que les personnes dont le métier ne peut être exercé sous statut privé. » Et vous le verrez, en France, la mauvaise odeur disparaîtra.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,91 sur 5 (11 avis)
Loading...
1 215 vues

Le monopole de la Sécurité sociale ne tient plus qu’à un fil !

Le monopole de la Sécurité sociale ne tient plus qu’à un fil !

L’abrogation de tous les monopoles européens tient à un traité : l’Acte unique, signé en 1986 et entré en vigueur en vigueur le 1er juillet 1987. Ce traité décide qu’à partir du 1er janvier 1993, l’Union européenne constitue un espace sans frontières intérieures où les marchandises, les personnes, les services et les capitaux peuvent circuler librement.

Cette ouverture des frontières intérieures de l’Union européenne s’est accompagnée, en 1992, de directives relatives à l’assurance qui autorisent tout citoyen européen à contracter librement pour sa protection sociale des assurances auprès de sociétés européennes.

La République française a l’obligation de respecter ces dispositions en vertu de l’article 55 de la Constitution qui dispose :
« Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie. »

Il s’est ainsi créé un marché concurrentiel de l’assurance. Tout devrait donc être simple, mais la France, tout en transposant ces directives dans son droit national après des années de combat de notre part, s’est évertuée depuis à ne pas les appliquer.

Si nous avions renoncé à lutter contre les gouvernements français félons qui ont violé les droits des citoyens, cette réforme aurait été enterrée définitivement. Mais nous n’avons jamais cédé, et aujourd’hui nous pouvons affirmer avec certitude que le pouvoir a perdu la bataille et que toutes les personnes résidant en France pourront prochainement s’assurer librement, réalisant ainsi de substantielles économies pour une protection sociale nettement améliorée et un pouvoir d’achat augmenté d’au moins 30 %, ce qui constituera la révolution dont la France a besoin quand on sait qu’elle compte dix millions de pauvres et vingt millions de personnes qui ne parviennent plus à joindre les deux bouts.

En effet, nos offensives ont fini par obliger la justice française, jusqu’ici fidèle auxiliaire du pouvoir politique, à baisser pavillon et à admettre dans des jugements nombreux et tous identiques que « les directives n° 92/49/CEE du Conseil du 18 juin 1992 et n° 92/96/CEE du 10 novembre 1992 suppriment effectivement toute possibilité pour les Etats membres d’interdire l’activité d’une société d’assurance dans leur pays dès lors que cette activité est autorisée dans le pays de la société concernée. » Ce que nous affirmons depuis que ces directives ont été incluses dans la loi n° 94-5 du 4 janvier 1994.

Pour ne pas abdiquer complètement (« Encore une minute Monsieur le bourreau »), les juges ont dégotté dans ces directives un article 2-2 qui, d’après eux, « exclut expressément les risques couverts par les régimes légaux de sécurité sociale. »

Pitoyable esquive ! Car la loi française (article  R321-1 du code des assurances) stipule précisément que les sociétés d’assurance peuvent parfaitement couvrir tous ces risques, et qui plus est « branche entière », ce qui signifie qu’elles ne sont nullement cantonnées à l’assurance complémentaire.

Il faut donc croire que les juges français ne connaissent pas la loi, ce qui ne peut qu’inquiéter le justiciable !

Cette affaire va enfin se terminer. Un quart de siècle a été perdu par notre pays. « Jamais dans l’histoire des conflits tant de gens n’ont dû autant à si peu », a dit Churchill en 1940 en saluant les exploits des pilotes de la Royal Air Force dans la bataille d’Angleterre. Nos exploits ont été moins glorieux que ceux de la RAF. Mais sans eux, la France aurait perdu toute chance de se relever.

Dr Claude Reichman
Président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS).

 

 



 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...
1 195 vues

Macron doit démissionner !

Macron doit démissionner !

Le désordre gagne la France. Et l’épidémie n’y est pour rien. Car elle n’a pas encore fait sentir ses inévitables conséquences, et notamment la crise économique due à l’arrêt de l’activité pendant de longs mois. Ce qui va mal dans notre pays va mal depuis des décennies et cela éclate aujourd’hui sous un président mal élu en raison du complot judiciaire qui a privé de ses chances le candidat de la droite, pourtant favori de l’élection.

La France souffre depuis un quart de siècle d’une contradiction fondamentale entre son choix européen et son organisation étatique. Notre pays est certes un vieux pays, monarchique pendant plus de mille ans et républicain depuis la chute de l’ancien régime, et ce serait une grave erreur de croire qu’un tel passé disparaît de la mémoire collective en quelques années. Mais l’Etat ne peut non plus se prévaloir de son passé millénaire pour se croire tout permis. Or c’est comme cela qu’il se comporte.

Il est frappant de constater que l’appellation de « français » a pratiquement disparu du discours public au profit de « républicain ». De même, M. Macron a déclaré le 14 octobre dernier : « On s’était habitués à être une société d’individus libres, mais nous sommes une nation de citoyens solidaires. » N’être plus des hommes libres signifie que nous sommes face à un véritable coup d’Etat constitutionnel !

L’auteur de ce coup d’Etat est incontestablement M. Macron. Mal élu, il est devenu factieux. Et c’est si vrai qu’il ne dispose plus pour protéger son règne que de 250 000 policiers et gendarmes. On cherche en vain, effectivement, le soutien populaire qui pourrait lui venir en aide dans les épreuves qu’il subit.

C’est la raison pour laquelle la bavure policière du tabassage d’un producteur de musique constitue une onde de choc qui menace gravement le président de la république au point qu’il a dû en toute urgence la condamner dans des termes proches de l’affolement.

Il suffira que la police lâche le président pour que l’anarchie gagne le pays. Et que la question de son remplacement se pose alors de façon aigue. Mieux vaut ne pas attendre l’embrasement général.

Il faut être lucide. M. Macron ne peut plus gouverner la France. Il paie certes ses insuffisances personnelles, mais aussi l’incapacité de notre régime politique à faire des choix cohérents, comme nous le disions en commençant.

La France a choisi, par tous ses représentants élus, la voie européenne, et elle en refuse rageusement les conséquences, alors même que l’Europe ne l’oblige pas vraiment à un autre choix que celui de la concurrence contre le monopole étatique. La conséquence est que l’économie de notre pays s’effondre au rythme de la disparition de ses entreprises terrassées par des coûts de production grevés de charges étatiques.

Il faut un débat national pour remettre d’aplomb notre régime politique. Seule une élection présidentielle peut y pourvoir. M. Macron doit démissionner et ne pas se représenter tant son personnage est devenu odieux à une grande majorité de Français. Le temps est venu pour que les grands choix soient exposés aux citoyens et tranchés par leur vote.

Il y a une alchimie particulière dans l’élection d’un président au suffrage universel. Les citoyens savent qu’ils se choisissent un chef, même si celui-ci ne dispose pas des pleins pouvoirs. Quand les candidats s’adressent au pays, celui-ci les entend clairement et juge leurs aptitudes. Il arrive qu’il se trompe, mais c’est plutôt parce qu’on ne lui pas proposé de candidats vraiment convaincants. C’est la faiblesse de la démocratie, mais celle-ci reste « le pire des systèmes à l’exception de tous les autres », comme le disait Churchill.

Nous devons nous donner un nouveau président de la République pour affronter la crise qui va résulter de l’épidémie et surtout pour remettre la France à la place qui doit être la sienne dans l’Europe et dans le monde.

Le général de Gaulle définissait le président comme celui qui est «  en charge de l’essentiel ». Eh bien, aujourd’hui, en cette fin d’année 2020, alors que les nuages noirs se sont accumulés sur la France, l’essentiel est en jeu. Votons !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (13 avis)
Loading...
1 024 vues

Le ciel va bien nous tomber sur la tête !

Le ciel va bien nous tomber sur la tête !

Quel vertigineux retour vers le passé ! Nous voilà rendus à l’état de Gaulois craignant que le ciel leur tombe sur la tête. En réalité, les Français d’aujourd’hui ne craignent pas cette chute du ciel, ils en sont sûrs. Et comment ne pas l’être ? Avant l’irruption du coronavirus, les dépenses publiques s’établissaient à 57 % du Pib, ce qui était déjà insurmontable dans un monde concurrentiel. Nous voilà à 65 %, et ce n’est qu’un début. Car face à la débâcle de l’économie, il n’y a que deux solutions : tout remettre à plat ou continuer à dépenser. C’est la deuxième solution qu’a choisie M. Macron. Du coup, comme tout le monde comprend qu’on ne peut durablement dépenser de l’argent emprunté, les Français savent qu’on va inéluctablement à la catastrophe. Le ciel va bien nous tomber sur la tête.

Que se passe-t-il quand un Etat fait faillite ? Ses engagements financiers envers les citoyens ne sont pas tenus. Et quand ces engagements sont nombreux, la société est bouleversée. Elle doit se réorganiser complètement. Cela prend du temps, souvent beaucoup de temps. Et c’est d’autant plus difficile que la population est âgée. La France compte 16 millions de retraités : comment vont-ils faire face à la fin du versement de leurs pensions, ou au mieux à sa réduction drastique ?

La France compte aussi 6 millions de fonctionnaires. Que vont-ils devenir quand l’Etat ne pourra plus les payer ? Quant à ceux d’entre eux qui sont employés au maintien de l’ordre, même si le caractère essentiel de leur mission leur vaut un traitement de faveur, ils iront certainement chercher meilleure fortune ailleurs si l’occasion s’en présente.

Et l’on peut poursuivre l’examen de la situation jusqu’aux extrémités de la société. Personne ne peut être épargné dans un tremblement de terre aussi puissant.

Alors que faire ? Il n’y a qu’une solution : produire, alors que jusqu’alors on n’avait pensé qu’à consommer. Mais pour produire, il faut cesser de taxer follement les outils de production et l’argent qu’ils rapportent. On va donc devoir ramener la redistribution au strict minimum. Ce qui aura pour conséquence que chacun va devoir produire. Et nous voilà ramenés à l’économie de guerre.

Par chance, l’ampleur de la catastrophe va rendre le redressement plus rapide, car le peuple tout entier va devoir se mettre à l’ouvrage. Et l’on sait les miracles qu’un peuple uni peut accomplir.

Il y a 65 millions d’années, un immense astéroïde et un déchaînement du volcanisme ont anéanti les dinosaures et donné leur chance aux mammifères. Aujourd’hui, une épidémie banale mais gérée de façon inconsidérée par l’Etat anéantit tous les gigantesques monuments sociaux qui faisaient la gloire du « modèle français ». Et donne leur chance aux entreprenants. Ils vont évidemment prendre en main le pays, et ce ne sera que le prolongement de leur activité productrice. En somme, on va revenir au seul modèle qui ait vraiment marché depuis qu’homo sapiens est apparu il y a deux millions d’années : le règne des actifs.

Il n’est pas étonnant que ce soit en France que se déroule ces évènements qui vont retentir jusqu’au bout de la planète. Car c’est en France que la Terreur a pris naissance et a répandu sur le monde ses horreurs. Lénine et bien d’autres n’avaient en tête que la Terreur, et des dizaines de millions d’être humains en sont morts. Nous avons envers eux le devoir de  payer les premiers pour le mal que nous avons engendré.

J’étais pour ma part certain que de tels événements de produiraient, et qu’un être minuscule aurait raison des prétentions de notre Etat. Quand j’ai publié « La révolution des termites » en 1990, certains y ont vu une fable philosophique. J’ai apprécié le compliment, mais il s’agissait d’un programme politique. Il s’accomplit aujourd’hui, après bien des années d’attente occupées à combattre le Minotaure. Celui-ci va devoir désormais renoncer à sa ration de chair fraiche.

Le grand tort de l’homme est de croire ses œuvres éternelles. L’histoire de notre planète nous dit le contraire. Un dirigeant politique avisé devrait toujours s’en souvenir !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...
1 316 vues

9 avril 2020, le jour où la France a perdu la guerre du virus !

9 avril 2020, le jour où la France a perdu la guerre du virus !

Quand on écrira l’histoire de l’épidémie de coronavirus en France, la date qu’on retiendra sera celle du 9 avril 2020. Ce jour-là, le président de la République, Emmanuel Macron rend visite au professeur Didier Raoult à l’IHU de Marseille, alors qu’il n’est bruit, dans le pays et dans le monde, que du traitement mis au point par le patron de l’institut et qui semble être à même de vaincre l’infection.

Et puis … plus rien. Le président de la République ne prend aucune décision. Au contraire, il laisse les adversaires de Raoult se répandre dans les médias et dire tout le mal qu’ils pensent de son traitement. La médecine officielle, c’est-à-dire celle qui officie loin des malades dans les bureaux de la République, lance rapidement un interdit contre le traitement Raoult, au point d’empêcher les médecins généralistes de le prescrire, au mépris de leur obligation déontologique de soigner et du serment d’Hippocrate qu’ils ont tous prêté.

Le protocole de soins mis au point à l’IHU de Marseille est parfaitement cohérent avec les meilleures pratiques épidémiologiques. Il consiste à tester les patients, à les isoler s’ils sont contagieux, à rechercher et à isoler leurs contacts, et à les traiter dès que les tests sont positifs au moyen d’une association médicamenteuse faite d’un antiviral, l’hydroxychloroquine, et d’un antibiotique efficace dans les infections pulmonaires, l’azithromycine.

Les résultats de ce protocole sont régulièrement publiés par l’IHU et chacun peut les consulter. Ils démontrent que la maladie se voit rapidement stoppée par la diminution de la charge virale et que le recours à la réanimation ne concerne que les cas qu’on a laissés sans traitement initial.

Parallèlement, de nombreux médecins généralistes expérimentent des traitements à base notamment d’antibiotiques à large spectre, et obtiennent des guérisons spectaculaires qu’ils portent à la connaissance du public sur les réseaux sociaux.

L’épidémie paraît dès lors susceptible d’être rapidement maîtrisée, pour peu qu’on laisse le corps médical libre de ses traitements.

Tel n’est finalement pas le choix d’Emmanuel Macron, qui laisse se développer la campagne rétrograde de la médecine officielle, dont le résultat ne peut être que la mort de dizaines de milliers de Français laissés sans soins au moment où il aurait fallu les leur administrer, c’est-à-dire dès leur positivité avérée.

Il apparaît donc que la date du 9 avril 2020 est celle où tout pouvait basculer dans le bons sens et où celui qui avait la maîtrise des décisions n’a pas su les prendre. Le 9 avril est donc une de ces défaites qui jalonnent l’histoire de France et où nous avons été vaincus non pas un défaut de vaillance des citoyens mais par l’incompétence et l’inconsistance de leurs chefs.

La logique et la tradition voudraient qu’on remplaçât les généraux défaillants. Il n’en est pas question pour l’instant. D’autant moins qu’un providentiel état d’urgence sanitaire interdit toute manifestation publique. Mais un jour viendra où comme toutes les épidémies, celle-ci s’arrêtera d’elle-même, sa sinistre besogne accomplie, alors que la simple intelligence humaine aurait pu la vaincre. Ce jour-là, les comptes se règleront avec d’autant plus de colère que la crise économique, pour le moment contenue à force d’injection de fausse monnaie, étendra ses ravages.

Ce terrible échec de la France est celui de son régime politique et social. La Ve République a été fondée sur le principe de l’autorité de l’Etat. Mais celle-ci n’est une vertu que si elle est mise en de bonnes mains. Tel n’est pas le cas en France où tout le personnel d’autorité a le statut de fonctionnaire, qui ne le dispose en aucun cas aux grandes décisions. Quant aux autres, c’est-à-dire tous les autres, ils ont été privés de leur indépendance et de leur liberté par le statut d’assistés sociaux qu’on leur a imposé au mépris de leurs droits fondamentaux tels que les établit la Déclaration des droits de l’homme.

Nous allons vivre un grand désordre, que Didier Raoult, dès les premiers instants de l’épidémie, a justement comparé à la débâcle de juin 1940. Pour en sortir, la France aura besoin de tous ses patriotes. Par bonheur ils sont nombreux. Souhaitons-leur surtout d’être lucides.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (13 avis)
Loading...
1 509 vues

Pas d’argent européen pour la France à cause du monopole de la Sécu

M.L. P. S.
Mouvement pour la Liberté de la Protection Sociale
165, rue de Rennes 75006 PARIS

Communiqué du 7 novembre 2020

Pas d’argent européen pour la France à cause du monopole de
la Sécurité sociale

Le MLPS se félicite de la décision prise le 5 novembre 2020 par le Parlement européen et les Etats membres de conditionner le versement des fonds du plan de relance européen de 750 milliards d’euros au respect de l’Etat de droit par les pays de l’Union.

La France se retrouve ainsi prise au piège de son refus d’appliquer les dispositions européennes et nationales qui mettent en concurrence la Sécurité sociale.

Rappelons que depuis le 1er janvier 1993, en vertu des dispositions de l’article 13 du Traité de l’Acte unique européen entré en vigueur le 1er juillet 1987, l’Union européenne constitue un espace sans frontières intérieures où les marchandises, les personnes, les services et les capitaux peuvent circuler librement.

Cette ouverture des frontières intérieures de l’Union européenne s’est accompagnée, en 1992, de directives relatives à l’assurance qui autorisent tout citoyen européen à contracter librement pour sa protection sociale des assurances auprès de sociétés européennes.

La République française a l’obligation de respecter ces dispositions en vertu de l’article 55 de la Constitution qui dispose :
« Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie. »

En ne respectant pas ces dispositions, la France s’est fermé l’accès aux subsides du plan de relance européen. Elle n’a désormais plus d’autre choix que d’ouvrir la Sécurité sociale à la concurrence.

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (12 avis)
Loading...
1 771 vues

M. Macron doit rétablir le droit complet de prescription des médecins 

M.L. P. S.
Mouvement pour la Liberté de la Protection Sociale
165, rue de Rennes 75006 PARIS

Communiqué du 31 octobre 2020

M. Macron doit rétablir le droit complet de prescription des médecins 

Le MLPS prend acte de la déclaration télévisée du 28 octobre 2020 du président de la République relative à l’épidémie de Covid-19.

M. Macron a déclaré : « « Les soignants à l’hôpital jouent évidement dans ce contexte un rôle essentiel, mais nous avons besoin des médecins de ville, des infirmiers, des pharmaciens, de tous les acteurs du médicosocial, de tous les professionnels de santé de ville pour assurer une prise en charge précoce des patients dès les premiers symptômes pour éviter que ne se développent des formes complexes. »

En recommandant « une prise en charge précoce des patients », M. Macron prend le contre-pied de la doctrine officielle, qui préconisait d’attendre les difficultés respiratoires pour faire appel aux SAMU, et se rallie donc à la stratégie du Pr Didier Raoult, qui a fait ses preuves à l’IHU de Marseille.

Il n’en demeure pas moins que les médecins généralistes restent privés, au mépris de leur déontologie, du droit de prescrire le traitement hydroxychloquine-azithromycine qui a pourtant fait la preuve de son innocuité, en dépit des manœuvres qui ont tenté de le discréditer, et dont les publications de l’IHU de Marseille ont établi l’efficacité.

Le MLPS demande au président de la République de rétablir immédiatement le droit de tout médecin de prescrire, sous sa propre responsabilité, tout médicament qu’il juge bénéfique à la santé de son patient, conformément au serment d’Hippocrate que les médecins prêtent depuis vingt-quatre siècles.

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (12 avis)
Loading...
1 160 vues

Il y a un remède au désastre français !

Il y a un remède au désastre français !

Toutes les histoires importantes remontent à loin.

Le drame affreux de l’enseignant décapité remonte à 1976, quand Giscard et Chirac instaurent le regroupement familial et ouvrent ainsi la porte de l’immigration massive.

Le couvre-feu institué le 17 octobre remonte à 1958 quand le général de Gaulle crée la Ve République pour rétablir la toute puissance de l’Etat.

Le drame sanitaire créé par le coronavirus remonte à 1945, quand la IVe République crée la Sécurité sociale, qui va réduire à néant la liberté médicale.

Les lamentations d’aujourd’hui sont dérisoires, car elles ne s’accompagnent d’aucun projet de réforme. Elles ressortissent à la célèbre formule de Bossuet, pour qui « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

Face au désastre français, on peut se dire, comme Fellini le disait de Rome, que « Paris est le plus bel endroit pour attendre la fin du monde ». On peut aussi allumer un cierge pour que survienne un homme providentiel. Mais on peut aussi s’accrocher à une idée que l’on croit capable de tout changer.

Cette idée, c’est la fin du monopole de la Sécurité sociale. Elle ne m’est pas venue par une illumination soudaine, mais quand, au terme de plus de vingt années de défense des libertés médicales et d’échecs répétés du fait de la résistance acharnée de l’Etat et de la lâcheté de nos confrères, l’Europe prit un virage décisif en ouvrant toutes ses frontières intérieures, ce qui ne pouvait que s’accompagner de la fin des monopoles publics.

C’est en 1986 que l’Europe prit cette décision, par un traité appelé l’Acte unique. Aujourd’hui, 34 ans plus tard, le monopole de la sécurité sociale est mort dans les lois mais survit encore dans les faits en France, tel un fantôme dictant sa loi aux vivants.

Là encore, c’est la lâcheté des hommes qu’il faut incriminer, tout autant que la bêtise à front bas des politiciens. La liberté avait un boulevard, que nous avons ouvert. Les fonctionnaires qui dirigent la France l’ont encombré de mille obstacles, que leurs alliés dans la société civile se sont bien gardés de dégager. Nous avons donc été laissés seuls face au Minotaure et si le monstre agonise aujourd’hui, c’est que nous avons fait nôtre cette phrase de Clemenceau : « Dans la guerre comme dans la paix, le dernier mot est à celui qui ne se rend jamais. »

La Sécurité sociale, bien plus qu’une institution, est une idéologie. Elle a perverti les mentalités plus encore que l’économie et la politique. Elle est la source de tous les comportements déviants de notre société, au regard de l’histoire de l’humanité. La fin de son monopole la ramènera au rang de ces vieilleries qui encombrent les rayons des vieilles boutiques, qu’on appelle des rossignols et dont la seule nuisance n’est plus que le ridicule.

Depuis le 17 mars 2020, la France a cessé de travailler. Depuis le 17 octobre 2020, elle a cessé de circuler. Gageons qu’il ne faudra plus très longtemps pour que l’Etat enjoigne les citoyens de cesser de se nourrir pour ne pas empiéter sur les réserves alimentaires destinées aux fonctionnaires. Car enfin, que deviendrions-nous si nous ne les avions pas pour veiller sur nous ?

Avec l’âge, les traits s’accusent et l’on finit par ressembler à ce que l’on est. La France vieillit mal et finit par ressembler à une vieille sorcière. Mais elle a toujours su renaître sous des traits juvéniles, que l’on aime passionnément. Tendons-lui les bras. Vous verrez, elle ne nous décevra pas !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,85 sur 5 (13 avis)
Loading...
1 215 vues

L’argent ne rentre plus dans les caisses sociales !

L’argent ne rentre plus dans les caisses sociales !

Alors qu’il a été incapable de faire face à l’épidémie du coronavirus, l’Etat français ne cesse de multiplier les contraintes qu’il impose à la population. Et chacune de celles-ci aggrave la situation.

L’économie est sinistrée. Qu’importe : on va punir les restaurants et les bars. Chacun sait que ce sont les centenaires qui vont dans les bars après 22 heures. Il faut donc fermer ces lieux de débauche afin de protéger nos vieillards. Au fond, ce qui nous manque, c’est un Ionesco, pour tourner en dérision l’attitude des gouvernants.

Cette pandémie, si on la compare aux précédentes infections respiratoires, a fait jusqu’à présent moitié moins de morts. Mais elle « bénéficie » d’une couverture médiatique exceptionnelle. C’est d’ailleurs la première fois que tous les médias du monde n’ont pas d’autre sujet que cette maladie. De même, c’est la première fois depuis que l’homme existe que tous les membres de cette espèce cessent ensemble leur activité. Comment qualifier un tel phénomène, sinon d’hystérie collective ?

Selon un principe bien établi, l’homme finit toujours par se servir des armes qu’il a forgées. Nous avons créé Internet. Cette magnifique invention, qui permet à chacun de nous de communiquer instantanément avec n’importe qui à l’autre bout du monde, commence à montrer ses effets pervers. Non seulement elle est en train de détruire la démocratie en permettant à n’importe quel individu de colporter les pires insanités sur les réseaux sociaux, mais encore elle peut faire d’un évènement ordinaire un drame planétaire. C‘est ce qui s’est produit avec le Covid-19.

Le monde finira par se remettre de la pandémie. Mais pas chaque pays de la planète. La France est parmi les plus touchées en nombre de victimes, elle le sera aussi en termes institutionnels. L’organisation de notre pays repose sur une martingale qu’il croyait infaillible : on ne cesse d’augmenter les prélèvements sur le fruit du travail pour accroître indéfiniment le bonheur populaire.

La première erreur est de croire que le bonheur populaire réside dans la distribution de subsides. En fait, ce procédé détruit la joie de vivre, qui tient pour l’essentiel dans la satisfaction que donne le sentiment du devoir accompli et la fierté de ne dépendre de personne.

La deuxième erreur consiste à croire qu’un tel système peut durer toujours. Arracher au citoyen le fruit de son effort crée un climat malsain dans l’opinion, où plus personne ne se sait protégé des prédations de la collectivité. Ce qui stérilise la capacité d’entreprendre de la nation. Elle régresse économiquement et la prédation, devenue moins fructueuse, tourne à la cruauté, détruisant l’harmonie sociale et politique.

Jusqu’au jour où un évènement se produit qui met à bas cet invraisemblable édifice. Il n’était pas difficile de prévoir que l’évènement en question serait, dans le cas de la France, de l’ordre naturel et non politique, tant le système était verrouillé. Mais un virus ne connaît pas la répression sociale.

Et voilà qu’en empêchant les Français de travailler pour les protéger du virus, le gouvernement détruit la poutre maîtresse du système politique, à savoir la Sécurité sociale. Depuis sept mois, l’argent ne rentre plus dans les caisses sociales, et le pouvoir sait que cela va durer encore longtemps, puisqu’il reporte à deux ans au moins toutes les échéances des entreprises, tout en faisant semblant de les maintenir.

Personne n’est dupe dans notre pays de ce petit jeu, qui ressemble étrangement à celui que joue l’aristocrate ruiné arborant la dernière tenue d’apparat qu’il lui reste. Mais chacun sait que cette comédie ne pourra durer et que l’heure de vérité est proche.

Le plus étrange dans un pays comme la France, fort de siècles d’histoire et de grandeur, et doté d’un peuple qu’on dit le plus intelligent de la terre, est que fort peu d’individus alertent leurs compatriotes. Cette paralysie collective est à elle seule le marqueur de la lobotomie infligée aux Français par le système mis en place  il y a 75 ans. Gageons que quelques cerveaux préservés retrouveront la santé nécessaire pour appeler au redressement national.

Le premier impératif, sera de se débarrasser de la caste politique qui nous a conduits au désastre. Car comme le dit Michel Audiard, « il ya des énergumènes à qui il faudrait interdire les professions honnêtes ! »

Claude Reichman

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (14 avis)
Loading...
1 020 vues

Lyssenko pas mort !

Lyssenko pas mort !

Personne ne pouvait imaginer que l’extraordinaire histoire de Lyssenko, modeste technicien agricole devenu le grand maître de la science en Union soviétique, se renouvellerait un jour, et surtout pas en France, haut lieu de la connaissance scientifique et de la liberté de pensée. Et pourtant c’est ce qui s’est produit en cette année 2020 et qui se poursuit inexorablement au rythme de l’échec des autorités à maîtriser les effets de l’épidémie de coronavirus.

Lyssenko fut le fruit d’une dictature idéologique, celle du communisme. En France, c’est une dictature du même type qui sévit, celle de l’Etat et de son administration. On n’y a aucune peine à reconnaître tous les symptômes du soviétisme triomphant, à commencer par l’existence d’une vérité officielle devant laquelle chacun doit s’incliner.

Lors du déclenchement de l’épidémie, le professeur marseillais Didier Raoult fit sensation en annonçant qu’il avait mis au point un traitement peu coûteux qui enrayait l’action du virus. Il ne fallut pas longtemps pour que se déclenchât une virulente offensive de la science officielle, organisée en hauts comités et hautes autorités, sous l’éminente direction du ministère de la santé. Raoult fut voué aux gémonies, traité de charlatan, et l’on put craindre pour lui un goulag que l’on eût créé pour la circonstance. N’oublions pas que les contradicteurs de Lyssenko furent liquidés de cette façon. La France est en retard à cet égard, mais l’on voit bien se dessiner la tendance à travers les propos officiels.

Les deux thèses en présence sont faciles à comprendre. Le Pr Raoult affirme que l’infection doit être traitée dès son début par deux médicaments associés, utilisés depuis des décennies et ne présentant aucun danger aux doses prescrites. La doctrine officielle a beaucoup varié, commençant par tenter de mettre en exergue la dangerosité imaginaire de ces médicaments, avant d’y renoncer face à la révélation des études truquées sur lesquelles elle se fondait, puis, incapable de prouver quoi que ce soit, en donnant consigne à tous les médecins de plateaux télévisés, de répéter l’antienne : « L’hydroxychloroquine ne marche pas. »

On en est toujours là. A ceci près que le confinement féroce imposé en France a retardé l’installation d’une immunité collective et que de ce fait le virus circule encore dans notre pays et qu’il fait quelques victimes chez les personnes âgées.

Les officiels se refusent à avouer leur dramatique échec et rêvent d’un nouveau confinement qui ferait taire la contestation et les accusations.

C’est ainsi que l’économie sinistrée ne parvient pas à engager son redressement et que l’Etat l’inonde de milliards empruntés qui ne manqueront pas, à terme, de ruiner définitivement notre pays.

Les mirobolants éditorialistes des plateaux de télévision ne nous livrent jamais la très banale explication de ce drame français : L’Etat, son gouvernement et son administration redoutent par-dessus tout de perdre le contrôle de la société. Cela a failli arriver avec les gilets jaunes, et c’est pour cela que Macron a choisi la force contre eux, sachant qu’une négociation signifierait la fin de la tyrannie administrative. De même, l’irruption d’un Raoult peut bouleverser le paysage politique et chasser du pouvoir la caste maléfique et prébendière qui s’en est emparé.

Pauvre Raoult, gaulliste respectueux de la démocratie, transformé en factieux par les héritiers de la défaite, jamais lassés de trahir et prêts à tous les mensonges pour tromper la colère du peuple !

La seule mesure de bon sens consisterait à autoriser enfin les 100 000 médecins généralistes à prescrire à  toute personne contaminée, sous leur responsabilité et en application du serment d’Hippocrate, le traitement qui leur paraît approprié. Gageons qu’il ne faudrait pas longtemps pour que ce maudit virus soit oublié et que la France retrouve enfin confiance dans la vie.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
853 vues