Mon vœu pour la France : que la liberté commence. Tout de suite !

Mon vœu pour la France : que la liberté commence. Tout de suite !

Parmi tous les vœux qu’on peut former pour un pays qu’on aime par dessus tout, il en est un qui aujourd’hui l’emporte sur les autres : je souhaite à la France de retrouver la raison.

La France n’est pas folle. Mais elle est en train de le devenir. Ce ne sont pas les Français qui portent cette pathologie, mais leurs dirigeants. Je n’incrimine pas plus l’actuel président de la République et ses équipes que tous ceux qui les ont précédés depuis 46 ans, c’est-à-dire depuis l’élection de Giscard. Tous ont été atteints de cette maladie psychique qui consiste à croire qu’on est d’une essence différente des autres quand on est élu à la tête du pays. Ce mal atteint non seulement celui qui devient président de la République, mais aussi tous ceux qui participent à son pouvoir.

Il y a des présidents dans la plupart des deux cents pays que compte la planète, mais à part quelques dictateurs exotiques, aucun ne souffre du mal français. Il y a donc bien une spécificité nationale chez nous. Et le plus étonnant est qu’il n’y a aucune difficulté à l’identifier … si l’on connaît l’histoire. En fait, tout remonte à Clovis et à son baptême, qui est à l’origine du sacre de nos rois. En dépit des siècles et d’une révolution, le pouvoir, en France, est de nature divine. Quand M. Mélenchon, victime d’une perquisition, s’écrie à l’endroit d’un policier : «  Ne me touchez pas, je suis sacré ! », il ne dit rien d’autre, car candidat à la présidence il participe de l’aura du pouvoir.

L’élection du président de la République au suffrage universel n’a fait que renforcer le caractère sacré de son pouvoir. On en même arrivé à un président, l’actuel, qui se voit en Jupiter ! C’est dire si le mal est profond ! Et tout découle de ce délire. La presse ne joue pas, dans notre pays, le rôle de surveillance et de critique qu’elle exerce partout ailleurs, et même l’opposition, tout hostile qu’elle soit, reste finalement assez révérencieuse, même quand elle se réclame des révolutionnaires de 1789.

Si bien que le vrai débat sur l’action du pouvoir ne peut avoir lieu qu’au bistrot du coin, d’où la rage de M. Macron à vouloir le maintenir fermé. Mais une brève de comptoir ne remplacera jamais un tribun déterminé à faire valoir ses vues, et c’est pourquoi le pouvoir, en France, peut résider paisiblement sur un petit nuage qui flotte dans le ciel d’Ile-de-France, cette belle région aussi riche en petits nuages qu’en châteaux royaux.

Nous voilà arrivés au cœur du problème. Tout ce qui devrait changer dans notre pays ne change pas en raison du fait que le peuple, dans son ensemble, ne peut être touché par cette nécessité. Il grogne pour le changement, mais ne le formule pas. Or ce qu’il devrait faire pour être entendu, c’est le crier, et même le hurler pour que le son monte jusqu’au petit nuage. Inutile d’insister, tout est bouclé !

Le mal français, c’est l’Etat. Il a pris de telles dimensions, qu’il étouffe tout. Et pas plus que l’herbe ne repoussait sous les pieds du cheval d’Attila, l’activité économique, seule source de la prospérité d’un pays, ne renaît pas sous les semelles de plomb de l’immense troupe d’énarques et de fonctionnaires qui foule le sol national jusque dans ses moindres recoins.

C’est pure folie qu’un tel régime politique quand il a la charge d’un pays au 21e siècle. On rêve d’une nuit du 4 août et on ne la voit jamais venir. Soyons clair : sans le soulèvement du peuple, il n’ya pas de nuit du 4 août.

Alors ou peut bien se trouver la raison pour les 67 millions d’habitants de notre beau pays ? Dans la révolte évidemment, dans la révolte. Les gilets jaunes avaient montré le chemin. Sans direction, ils se sont perdus en route. Mais ce qu’ils exprimaient n’a pas disparu. Ils voulaient vivre, tout simplement. Ils n’en pouvaient plus de l’Etat, qui au lieu de les servir les opprime. Aujourd’hui, plus de vingt millions de Français sont pauvres ou ne joignent plus les deux bouts. Il faut être un élu politique pour ne pas le comprendre.

Retrouver la raison aujourd’hui, c’est abolir les privilèges de la caste qui gouverne la France et la remplacer par de vrais élus du peuple. Quand les énarques auront été réduits au silence, le peuple enfin parlera. M. Macron a signé l’arrêt de mort du régime quand il a déclaré, le 14 octobre dernier : « On s’était habitués à être une société d’individus libres. Mais nous sommes une nation de citoyens solidaires. » Non, M. Macron, nous en renoncerons jamais à être libres. Et mon vœu pour la France, c’est que la liberté commence. Tout de suite !

Claude Reichman

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3 réflexions sur « Mon vœu pour la France : que la liberté commence. Tout de suite ! »

  1. “Ce ne sont pas les Français qui portent cette pathologie, mais leurs dirigeants.”

    Pas d’accord. le problème est d’abord l’électeur, ensuite le guignol qu’il met au pouvoir.

    Ca fait 80 ans que les politiciens abreuvent les Français de la haine de l’Autre qui fait que les musulmans dont beaucoup sont antisémites ont voté pour l’ex-employé d’une banque juive après avoir donné leurs voix à un alcoolique chronique xénophobe et antisémite. Comprenne qui pourra.

  2. Bien sûr je partage vos voeux ! Je souhaite de tout mon coeur un evei car l’avenir me fait peur je ne peux pas penser à la fin de l’Humanité!

    Par contre nos dirigeants comme les autres font partir d’un complot mondial organisé par différents groupes secrets lesquels se réunissent officiellement en convention (Davos, Bildeberg,…). Les politiques avec l’aide de leurs subordonnés sont les exécuteurs des directives du Forum Économique Mondial. Macron est le meilleur et en effet les pouvoirs constitutionnels entre autres qui lui sont attribués facilitent sa tache.

  3. et ca ne date pas d’hier …

    de gaulle–>les francais sont des veaux
    pomp-pom-pidou –>Le gouvernement ne peut dépendre pour sa vie et pour
    son autorité que du peuple.
    mimi–>un dictateur n’a pas de concurent a sa taille tant que le peuple
    ne releve pas le defi
    chichi–>Quand le peuple perd l’espoir, sa colère finit toujours par s’exprimer.
    Les grands décisions ne peuvent être prises contre un peuple.
    nagye –> L’homme ne grandit pas quand la nation décline. La république, ce n’est
    pas la droite, ce n’est pas la gauche, ce sont tous les Français.
    flamby–>présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le
    président n’aime pas les pauvres «Lui, l’homme de gauche, dit en privé:
    “les sans-dents” très fier de son trait d’humour.»
    manu–>Il faut prendre un peu de distance avec la polémique et les réseaux
    sociaux. J’aime la France et les Français, n’en déplaise, et je l’aime dans
    toutes ses composantes. Je les aime, ces tribus gauloises, j’aime ce que
    nous sommes.

    quand je vous dit qu’ils s’en tapent des francais et depuis des lustres , ils ne comprennent rien a rien, seul leur importe le pouvoir

    pour résumer , veau , vache pleutre et cochon édentes..ces irréductibles gaulois ne mouchent pas et sont pas prêt de changer d’ane

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