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Liberté de soins et prospérité économique

Rendez-nous la Liberté de soins.

Liberté de soins et prospérité économique

 

Conférence du Dr Patrick de Casanove lors du 11ème Weekend de la liberté « Rendez-nous la liberté! ».

 

Les Droits Naturels Individuels Universels, Liberté, Propriété, Personnalité, appartiennent aux individus, pas à l’État. Il ne peut pas nous donner quelque chose qui ne lui appartient pas. Il ne peut que nous rendre ce qu’il nous a confisqué.

Liberté

La liberté est la valeur suprême. Elle ne peut se diviser, ni se fractionner. Elle ne peut être vendue en morceaux à l’encan, dans les foires à l’achat de voix que sont en France les élections.

La fin ne justifie pas les moyens.

La liberté ne peut pas servir à justifier une atteinte à la liberté.

La liberté rempart contre le chaos et l’arbitraire

La destruction d’une liberté ne peut pas servir à justifier une autre destruction de liberté.

La liberté doit exister dans la vie privée comme dans la vie professionnelle ou publique. Elle doit se manifester dans tous les domaines, économique, politique, social, culturel, spirituel.

La liberté consiste à jouir de ses droits naturels pour mener à bien son projet de vie, tout en respectant les droits naturels d’autrui. Cela entraîne « l’harmonie économique », la justice, et la paix.

La Liberté c’est être propriétaire de soi. (Pascal Salin) Cette définition synthétise la fusion des droits naturels Liberté, Propriété, Personnalité. C’est aussi faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. (Henri Lepage)

La santé

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Constitution de l’OMS.

La liberté de soins détruite.

Le fait générateur

En 1945 la Sécurité sociale a été crée à partir d’un programme du Conseil National de la Résistance « Les jours heureux », pour protéger les gens contre tous les risques sociaux. Le versant santé devait garantir que personne ne renoncerait à des soins pour des questions d’argent.

Le secteur sanitaire et social était soustrait au marché. Il devenait un monopole d’État. Tous les problèmes depuis cette date sont liés à l’étatisme et non pas au marché.

Régenter la vie des gens

Avoir accepté que l’État régente la santé revenait à l’autoriser à régenter jusqu’au plus intime de la vie des gens. Cela revenait à légitimer le contrôle de la vie des individus parce que la vie de chacun à des conséquences sur la collectivité par les dépenses qu’elle induit. Qui paie commande. La collectivité avait trouvé une justification pour intervenir. La vie privée disparaissait, tout devenait politique.

Contrôler les populations

En 1945, l’État accapare le secteur sanitaire et social parce que c’est un moyen puissant et complet pour contrôler les populations. Le confinement et le QR code ont constitué une apothéose. Confisquer le secteur sanitaire et social permet d’utiliser la peur. Peur de ne pas être soigné, d’être abandonné. Cela permet à l’État de justifier son utilité comme seul « protecteur » des populations contre les aléas de la vie.

Déresponsabiliser les personnes

Les individus sont considérés comme des irresponsables, incapables de prendre en charge leur santé. Cette infantilisation rejette les personnes apeurées dans les bras de maman Sécu, et de papa État. Or dans l’imaginaire infantile papa et maman ne peuvent pas vouloir de mal à leur progéniture. Quoi qu’ils décident c’est pour son bien.

Cela s’est vu lors des COVID. Beaucoup de Français ne pouvaient concevoir que l’État menait une politique délibérément malveillante à leur égard.

Les COVID

Totalitarisme

L’énorme épreuve que le gouvernement a imposé aux Français dans le domaine du soin ces deux dernières années est sa gestion catastrophiques des COVID. Nous avons vécu quelque chose de terrible qui était impensable auparavant. Les Français l’ont subi avec très peu de résistance.

Nous vivons depuis deux ans le gouvernement par la peur et un comité secret : la coercition sociale, l’enfermement de toute une population, la chosification de l’être humain, la manipulation des foules, la croyance, l’idéologie et le scientisme remplaçant la science, les traitements interdits, les pratiques médicales contrôlées, la vaccination de masse comme du bétail, la censure des débats, la fin de la liberté d’expression, la mise à l’arrêt de toute l’économie pour des raisons politiques, les sanctions économiques prises par le gouvernement contre sa propre population.

L’Union Européenne n’est pas en reste en matière de coercition. Avec la gestion Européenne des COVID où l’Europe s’est comportée en Autorité Centrale dirigiste alors que ce n’est pas dans son domaine de compétence. (Vaccination obligatoire, passe sanitaire, passe vaccinal, coercition etc…) L’Europe a détruit des libertés. Ce n’est pas fini l’UE nous prépare un hiver totalitaire entre les COVID (vaccination de masse, vaccination des enfants, retour du passe sanitaire, lutte contre la « désinformation » etc …) et les sanctions économiques.

La logique de 1945

Cette gestion politique des COVID est l’aboutissement logique du système fondé en 1945.

La liberté de soins était régulièrement rognée. Avec la gestion politique des COVID ce qui a changé c’est la brutalité et l’accélération de la destruction de cette liberté.

Au début l’État se mêlait peu de médecine. Puis pour des raisons d’économies il est de plus en plus intervenu, jusqu’à se mêler des prescriptions et stratégies thérapeutiques. Au final, l’Autorité centrale a décidé de se substituer aux médecins, de gérer l’épidémie, d’en exclure les médecins de première ligne. Ce fut patent lors de la première épidémie. Plus discret lors des autres, mais tout aussi réel.

Cela donne raison à Bastiat pour qui « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir ». Profession de foi électorale de 1846 et à Hayek dans La route de la servitude, pour qui l’État a une dynamique expansionniste intrinsèque, à cause de laquelle il ne peut ni s’arrêter, ni revenir en arrière. Cela s’achève avec la planification totale, et pour finir, l’État se substitue directement aux acteurs économiques, ici les médecins.

La trahison des idéaux de la Sécu

L’État s’est permis d’interdire à la population d’accéder à un soin existant. Lors de la première épidémie de COVID il fut interdit d’aller consulter son médecin, mais demandé d’appeler le 15 à l’apparition d’essoufflement. Trop tard. Les traitements précoces et sans danger, tels que l’hydroxychloroquine furent, interdits un moment, puis systématiquement dénigrés avec un acharnement aussi féroce qu’injustifié, à seule fin que les médecins ne les utilisent pas,que l’épidémie soit présentée comme grave et sans traitement, pour que le prétendu vaccin puisse être présenté comme la seule solution et puisse bénéficier d’une AMM conditionnelle.

Un passe sanitaire était nécessaire pour accéder aux soins hospitaliers non urgents.

Les professionnels non vaccinés ont été suspendus par une loi scélérate spécifique. Ils ont été privés de tout revenu. Cela va à l’encontre des objectifs qui ont prévalu à la création de la Sécu, qui étaient de permettre à tout le monde d’être soigné sans condition, mais aussi de garantir « à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes » C’est l’État lui même qui prive ses citoyens de moyens de subsistance.

Soigner ne fait pas partie de la stratégie gouvernementale.

« Tester, alerter, protéger : comprendre la stratégie pour stopper l’épidémie

La stratégie pour limiter la propagation du virus s’appuie sur le repérage précoce des symptômes, la réalisation de tests et l’isolement des malades ainsi que des personnes ayant été en contact avec eux. Les médecins et l’Assurance Maladie sont en première ligne pour assurer ce repérage. »

Il saute immédiatement aux yeux que « soigner » ne fait pas partie de la stratégie. C’est très significatif. La liberté de soins a été annihilée. Tout bon sens disparaît. (Si l’on est malade on va se faire soigner). Il est faux de dire que l’on ne savait rien. Le gouvernement n’a pas tenu compte de toutes les connaissances acquises pendants des siècles. (Pasteur, Koch, Semmelweis et d’autres)

Nous n’oublierons pas l’Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences, Sanitaires, l’EPRUS créé en 2007 et dissous en 2016.

Cela révèle que le fait que les gens soient soignés n’est pas son problème, qu’ils soient bien soignés encore moins. Le coût (vies humaines, mal investissent, gaspillages, faillites) a peu d’importance. C’est le « quoi qu’il en coûte ». Ce qu’il défend c’est son intérêt.

 

La liberté de soins comprend plusieurs éléments.

La liberté de recourir à un soin

C’est pour le malade la liberté de recourir à un soin existant, sans contrainte autre que de consulter un professionnel compétent.

La liberté de proposer un soin

C’est pour le professionnel de santé compétent, la liberté de proposer un soin à un patient sans contrainte autre que « d’abord ne pas nuire ».

L’obligation du soin

Il est évident que l’obligation de soin détruit la liberté de soin.

L’existence du soin

Si un soin n’existe pas la liberté de le choisir n’existe pas.

Ce soin peut ne pas exister parce que la technologie, la science, ne permettent pas son existence ou sa mise en œuvre. (Antibiotiques avant le XXème siècle)

Certains soins peuvent exister dans certains pays et pas dans d’autres.

La disponibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin existe, mais n’est pas disponible :

Le soin n’est pas offert au libre choix parce que l’État interdit d’y avoir recours.

Le soin n’est pas offert au libre choix parce qu’il y a pénurie. Il existe, mais dans certains lieux, à certaines heures, certains jours il n’est pas disponible. Il n’est pas en quantité suffisante. Il est rationné.

Le soin peut être disponible dans certains pays et pas dans d’autres.

L’accessibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin n’est pas accessible :

Il y a accessibilité matérielle. Le soin peut être trop lointain en temps d’attente où en temps de trajet pour y parvenir.

Il y a l’accessibilité financière. Il ne devrait pas être possible de renoncer à un soin pour des raisons financières.

Il y a l’accessibilité légale. Par exemple la nécessité de fournir un passe pour accéder à l’hôpital. La possibilité de ne pas rembourser les non vaccinés atteints par la COVID a été mise sur la table.

Liberté de soins et capitalisme

Le capitalisme a commencé à sortir l’Europe de la misère au XIX siècle. C’est la célèbre « Révolution industrielle ». Il a nourri, vêtu, logé des centaines de millions de gens. Il a amélioré leur vie et leurs conditions de travail. Il leur a donné du temps libre, des loisirs. Des centaines de millions de gens sont sortis de la misère.

Pour en arriver là l’Homme a eu une véritable activité de création et de multiplication des richesses. L’humanité est passée d’une société de rareté à une société d’abondance.

Dans la nature seuls les plus forts survivent. Grâce à l’amélioration des conditions de vie et de travail, grâce au progrès technique et technologique, grâce aux progrès médicaux, les plus faibles survivent désormais et apportent leur pierre à l’édification de la civilisation.

Cette révolution industrielle a été possible grâce à une énergie fiable, abondante et bon marché : le charbon. Puis le relai a été pris par d’autres énergies abondantes et bon marché : le pétrole, le gaz, l’électricité. Libre échange aidant, la prospérité s’est accrue et l’Humanité s’en est encore mieux portée puisque au XXème siècle des centaines de millions de personnes ont continué à sortir de la misère. N’en déplaise à Piketty.

Prospérité, santé et accès aux soins

L’existence et la disponibilité du soin sont premières. Pour les soins comme pour le reste, pour qu’une assurance soit mise en place il faut qu’il y ait quelque chose à assurer. L’existence des possibilités thérapeutiques dépend de la prospérité, du développement économique, social et technologique. Il ne faut pas oublier l’hygiène qui croît avec la prospérité du pays.

Un soin peut être gratuit ou remboursé mais ne pas exister ou ne pas être disponible. Les français peuvent avoir cotisé toute leur vie et au final ne pas soignés (si effondrement économique) quand ils sont malades, voire euthanasiés.

Restreindre les problèmes de l’accès aux soins à leur remboursement, c’est ne voir que la partie émergée de l’iceberg. Comme l’écrit Frédéric Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ».

On ne voit pas que c’est cette extraordinaire amélioration des conditions de vie qui a entraîné l’apparition de soins médicaux qui n’existaient pas.

La prospérité a donc participé à l’amélioration du bien-être physique, mental et social, donc de la santé.

Si les conditions qui ont entraîné la chance de profiter d’une longue vie en bonne santé disparaissaient, tout ce miracle capitaliste disparaîtrait. La société d’abondance s’effondrerait et nous retomberions dans une société de misère et de mauvaise santé. L’offre disparaissant la liberté de soins disparaîtrait.

Quand Macron a annoncé la fin de l’abondance, dont lui et ses collègues européens sont entièrement responsables, il confirmait que son régime était socialiste. Le socialisme se caractérise par la pénurie, le rationnement et la contrainte.

Santé et énergie fiable, abondante et bon marché.

La prospérité ne peut exister que si l’énergie est fiable, abondante et bon marché. Or, depuis bien avant de la guerre en Ukraine, l’Union Européenne et la France ont saboté leur production énergétique. Au prétexte de la guerre en Ukraine l’UE comme la France détruisent délibérément leur économie, précipitant ses habitants dans la pénurie et la misère.C’est un tragique retour en arrière vers la situation qui prévalait avant la révolution industrielle.

Ainsi il est faux de croire que la qualité des soins résisterait au collapsus de l’industrie, du commerce, des services , de l’agriculture etc…Collapsus qui ne manquera pas de survenir avec une énergie devenue peu fiable, rare et chère. Cela sans tenir compte du fait que le système de santé lui même, en particulier les hôpitaux, les cliniques, sont de très gros consommateurs d’énergie.

Cette politique énergétique catastrophique ne peut qu’entraîner l’effondrement du système de santé, avec le reste. Le secteur sanitaire et social ne peut être épargné, ni surnager dans un océan de désolation.

Ceux qui affirment pouvoir maintenir un système de santé performant sans énergie abondante, mais grâce à un hypothétique croissance « verte », ou « énergie verte » mentent.

Supprimer les instruments du système totalitaire.

Tous les instruments d’un système totalitaire sont en place et sont fonctionnels. L’État d’urgence sanitaire a été testé avec succès et peut être facilement remplacé par un État d’urgence énergétique ou climatique. Le Conseil de défense a été testé avec succès dans la gestion gouvernementale des COVID. Un scientisme dogmatique a remplacé la science qui repose sur le doute. La police a été détournée de sa mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, une police sanitaire a fonctionné dans les faits. Il faudra peu de choses pour instituer une « police des températures »

Tout ceci constitue des précédents dangereux et peu contestés par les Français. La jurisprudence a été créée.Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel n’invalideront ce mode de gouvernement. Ils ne l’ont pas fait pour les COVID.

Pour un système de santé performant

Face à ces dégradations du système de soins l’État ne se remet pas en cause et devient de plus en plus coercitif. Le système de soins se dégrade et abouti à des pénuries, du rationnement et de la coercition.

Si l’État intervient dans la protection sociale, « une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. » Frédéric Bastiat, Des salaires (1850)

Il faut que les individus, patients comme professionnels, recouvrent la liberté, donc responsabilité, de leurs soins. Responsabilité consubstantielle du libre choix. La population n’a aucune idée des contraintes qui pèsent sur les médecins, surtout les généralistes, et qui nuisent à la liberté de soins.

Le colloque singulier

La liberté de soins repose sur le colloque singulier qui est la relation personnelle, intime et de confiance qui unit le médecin (le soignant) et le patient (le soigné)

Malheureusement le colloque singulier a disparu en France en 1945 avec l’intrusion d’un tiers : l’État.

Le pré-requis : un écosystème économique favorable.

Les Français doivent être extrêmement vigilants et ne pas se laisser obnubiler par le seul côté Assurance maladie, c’est à dire Sécu.

Ils doivent se battre pour que les gouvernements abandonnent leur politique d’énergie peu fiable, rare et chère.

Un système de santé performant ne peut exister qu’au sein d’un écosystème économique favorable. C’est à dire une économie prospère engendrée par la liberté économique et une énergie abondante fiable et bon marché.

Un système de santé performant

Pour cela il faut adopter le salaire complet. Pour les non salariés c’est le chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de l’activité. Pour les pensionnés c’est l’intégralité des pensions. Pour ne pas reprendre d’une main ce que l’État rend de l’autre il faut un seul impôt faible et proportionnel.

Grâce à cela le Français pourront avoir les moyens matériels de se soigner. Le premier étage sera un compté épargne santé relayé au-delà d’un certain seuil, déterminé librement, par un système assurantiel. Ce système assurantiel reposera sur le libre choix de l’assureur, Sécu incluse. C’est aussi cela le pouvoir d’achat. La liberté d’organisation et de fonctionnement des cabinets médicaux et des équipes est indispensable. Bien entendu dans le secteur sanitaire, comme ailleurs, régnera la liberté des prix pour que chaque intervenant dispose d’informations fiables qui permettront une adaptation de l’offre et de la demande. Ce sera la fin, des déserts médicaux, de la pénurie et du rationnement.

Enfin un « filet de sécurité », pour reprendre les mots de Bastiat, prendra la forme d’un « chèque assurance soins » dont toute personne victime d’un « accident de la vie » pourra bénéficier. Grâce à lui une personne démunie pourra aussi choisir. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre que l’on est dépourvu de bons sens. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre et que l’on doit être contraint de faire une confiance aveugle à l’État, par impossibilité d’autre alternative.

Ce système existe à Singapour.

Pour plus de détails lire « Réformer le système de santé » par Patrick de Casanove


 

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Défendre nos libertés

Défendre nos libertés

Participer au Weekend de la Liberté

La Liberté

Être libre c’est être soi. C’est faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. C’est jouir de ses droits naturels, Liberté, Propriété, Personnalité en respectant les mêmes droits d’autrui. La liberté est un principe sacré qui doit être inviolable. C’est elle qui est le moteur de l’humanité, de l’initiative, des incitations productives et de l’amélioration de la Personne humaine.

« La liberté guide nos pas », notre devise, fait partie de notre mémoire collective. Le « Chant du départ », avait pour titre originel « Hymne de la Liberté ». Cette devise doit être rappelée sans cesse, surtout durant la période foncièrement liberticide que nous traversons. Elle devrait éclairer tous les Français qui veulent donner un sens à leur vie.

La nébuleuse libérale

La pensée libérale, originale et puissante, existe et mûrit depuis plusieurs siècles. Les idées libérales de Bastiat sont libres de Droits  et chacun peut s’en servir. Elles reposent sur les Droits naturels individuels universels, Liberté, Propriété, Personnalité. Elles impliquent liberté des échanges et responsabilité personnelle.

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » écrit Bastiat dans « La Loi » (1850).  Priver l’Homme de ses Droit naturels c’est lui retirer son Humanité. C’est le réduire à l’état d’animal ou à l’état d’objet, de rouage interchangeable de la mécanique sociale.

La pensée de Bastiat constitue un précieux outil pour comprendre la société humaine. Elle est une éthique de vie.

Les libéraux, et apparentés, sont éparpillés en plusieurs groupes, associations, organisations plus ou moins opérationnels dans leur domaine. Ces groupes se connaissent mais se fréquentent peu. Chacun se bat dans son coin. Il est essentiel que, peu à peu les libéraux, prennent conscience de qui ils sont, et de leur force. Le Weekend de la liberté a été développé pour permettre à des libéraux de toutes obédiences, minarchistes, utilitaristes, libertariens, anarcho capitalistes et autres de se rencontrer, tisser des liens, améliorer leur efficacité.

Ils peuvent avoir des idées différentes, ou des interprétations différentes des événements actuels. Ils peuvent avoir des conceptions différentes des limites du privé et du public. Leur philosophie de base reste néanmoins la Responsabilité personnelle et la liberté économique.

Chaque Homme est économiquement libre quand il peut disposer librement de sa propriété. « Dans la force du mot, l’homme naît propriétaire, parce qu’il naît avec des besoins dont la satisfaction est indispensable à la vie, avec des organes et des facultés dont l’exercice est indispensable à la satisfaction de ces besoins. Les facultés ne sont que le prolongement de la personne ; la propriété n’est que le prolongement des facultés. Séparer l’homme de ses facultés, c’est le faire mourir ; séparer l’homme du produit de ses facultés, c’est encore le faire mourir. ) »  Frédéric Bastiat, « Propriété et Loi » (1848)

L’objectif du Cercle est de faire connaître la philosophie de Frédéric Bastiat. Le Weekend de la Liberté ne pouvait donc se limiter au « microcosme » libéral.

D’autres courants d’opinion peuvent tirer profit de cette sagesse et gagner à mieux connaître qui sont vraiment les libéraux. Citons : les Gilets jaunes, les climatoréalistes , les opposants à la doxa du COVID, les souverainistes, les adversaires du wokisme, ceux qui rêvent d’un enseignement performant et qui ne laissent personne sur le carreau, ceux qui sont épuisés par l’URSSAF, ceux qui sont déçus par la Sécu, ceux qui en ont assez de se faire voler légalement, ceux qui sont fatigués de l’insécurité et de l’injustice, ceux qui doutent de la propagande officielle sur la guerre en Ukraine et qui dénoncent les sanctions contre les Français prises en son nom, ceux qui soutiennent la liberté d’expression etc.

Et puis il y a tous ceux ne sont pas constitués en courants d’opinion. Ceux qui sont sur le bord de la route, abandonnés par l’État Providence après qu’il les ai jetés dans la misère, ou exclus de la société, en accusant le libéralisme d’avoir commis ce forfait. Ce sont les mal logés, les chômeurs, les travailleurs pauvres, les pauvres et les nouveaux pauvres, les soignants, les pompiers, non vaccinés, pour ne citer qu’eux.

Bref tous ceux qui étouffent sous le carcan du politiquement correct et qui se rendent bien compte que leurs libertés sont détruites et s’effondrent par pans entier sous les coups de l’État. Tous ceux dont la vie bascule dans la difficulté et le dénuement à cause de la politique d’une infinie nocivité suivie par nos gouvernement successifs. Soit tout le monde sauf les sbires, affidés et thuriféraires de l’Autorité centrale.

Tous gagneraient à découvrir ce qu’est le libéralisme et prendre conscience qu’il constitue l’espoir pour un vieux pays malade de ses dirigeants. Les hommes de l’État ne pourraient plus leur raconter de bobards.

Le Weekend de la Liberté est un lieu de culture, de découverte, et d’échanges. Il permet à tous ces courants de pensée, à tous ces obscurs, ces sans-grade de se voir, de mieux se connaître, de nouer des relations suivies et fructueuses. Le but est de prendre conscience d’un intérêt commun et de la possibilité d’unir leurs forces pour triompher de l’obscurantisme totalitaire.

Totalitarisme

Le totalitarisme c’est quand l’État se mêle de tout, que tout est politique. Le totalitarisme progresse par le mensonge et la ruse. Il prend d’attirants et trompeurs camouflages. Il prétend  « protéger », « sauver » alors qu’il agresse, violente et détruit.

La France est extrêmement fragile. Son déclassement est continu depuis des années. La France est affaiblie sans répits par ses gouvernements successifs, les gouvernements Macron ont considérablement aggravé la situation. D’abord il y eut les mesures de coercition sociale, et la mise à l’arrêt de l’économie au prétexte de la COVID. Puis les sanctions contre les Français, et une énergie rendue artificiellement rare et chère, ce qui va provoquer un nouvel arrêt, total ou partiel,  de l’économie. Cela aura un effet désastreux. Cet effet touchera tout le tissu économique, l’industrie, le système de santé, l’enseignement, l’agriculture, le ravitaillement, les services, la sécurité intérieure et extérieure, etc.

Arrêtons nous un instant sur l’énergie. L’énergie c’est la vie. Lors de la « Révolution industrielle » l’Humanité est sortie de la disette, de la précarité, de la misère grâce, entre autres, à l’utilisation d’une énergie performante, abondante et bon marché : le charbon. Malheureusement, depuis des années toutes les politiques convergent pour rendre l’énergie peu fiable, rare et chère. Le prétendu « dérèglement climatique », l’opération militaire spéciale en Ukraine ont été des aubaines pour le gouvernement pour accentuer ces politiques. Quoi qu’il en dise l’objectif est la décroissance et le « great reset », et non pas une fantasmatique « croissance verte » ou « durable ». Là encore il faut constater la discordance parole/actions. Aucun gouvernement ne dira qu’il veut plonger les Français dans la misère. Pourtant la politique suivie ne peut donner un autre résultat.

À cela s’ajoutent des décennies d’une politique étrangère en dessous de tout, mais à la mode. Politique soucieuse la propagation d’une prétendue démocratie, ou d’un interventionnisme humanitaire, mais absolument pas de l’intérêt de la France, ni même des gens qui la subissent.

Il est peu probable que les Français réalisent la profondeur des ravages et le dangereux précédent que la coercition sociale, imposée par Macron et ses sbires au prétexte des COVID, a engendrés. Ce qui, dans un pays dit libre, prétendument patrie des Droits de l’Homme, était inadmissible a été admis. Ce qui était inenvisageable a été réalisé. Ce qui était une abomination est devenue la norme. La pensée magique, la peur et le mensonge sont devenus systèmes de gouvernement. La propagande a remplacé information, tout débat véritablement contradictoire est interdit de fait. La censure règne, la liberté d’expression est morte.

Tous les principes qui structuraient notre civilisation ont été mis à bas.

L’ennemi de la Liberté c’est Macron et son gouvernement. Ce sont eux qui ont enfermé les Français sans raison valable et les ont sanctionnés pour un conflit dans une région où la France n’a aucun intérêt. Ils prétendent les protéger en les traitant comme des gamins irresponsables. Là encore il y a une totale discordance parole/action, émotion/raison. Tout bons sens a été perdu. Nous nageons en plein mensonge. Macron et ses sbires osent tout, sans aucune honte.

L’Homme est une être social qui coopère naturellement, et la société humaine s’améliore sans cesse des services que chacun rend à ses semblables.

La fin ne justifie pas les moyens. Il est interdit de porter atteinte aux droits naturels d’autrui.(Par exemple enfermer un innocent au prétexte de laisser circuler quelqu’un d’autre) Il n’est pas possible d’utiliser une liberté pour combattre une liberté. (Par exemple se servir de la liberté de circulation pour porter atteinte à la liberté de recevoir qui on veut chez soi) Il n’est pas possible non plus d’utiliser une violation de la liberté pour justifier une autre violation de la liberté. (Par exemple se servir d’obligations vaccinales existantes pour en justifier une nouvelle)

Renoncer à ces principes éthiques pervertit tout, la morale, la justice, notre Humanité même. La confiance en l’autre et le libre arbitre disparaissent pour laisser place à la toute puissance de l’État régulateur et démiurge de toute vie. La société civilisée disparaît.

Les Français ne sont pas au bout de leurs peines. La catastrophe annoncée pour l’hiver a été préparée avec obstination par Macron.

Il faut que les Français réagissent pendant qu’il est encore temps. À défaut d’une adaptation en douceur, l’évolution se fera de manière violente, comme souvent en France. Ce qui fait passer les Français pour révolutionnaires dans l’âme, alors qu’ils ne le sont pas. Il suffit de regarder la soumission béate de la plupart d’entre eux, face à la coercition sociale macronienne. Les institutions françaises et le pouvoir concentré entre les mains d’une Autorité centrale ne favorisent pas les transitions douces. À un moment le carcan est tellement lourd et serré qu’il n’y a pas d’autre solution que de le faire exploser, avec effusion de sang à la clé.

Pour éviter cela le Cercle Frédéric Bastiat prêche inlassablement la liberté.

Contre le totalitarisme :

Le Cercle Frédéric Bastiat est indépendant et il y tient. Il ne reçoit aucune subvention. C’est pourquoi il peut garder son indépendance. Sa ligne est différente du politiquement correct, et de la pensé unique. Compte tenu des circonstances le Cercle a décidé que le weekend de la liberté devait avoir lieu en 2022.

Le Cercle Frédéric Bastiat a créé le « Weekend de la Liberté », qui est le seul congrès libéral de France, en 2009. À l’époque il s’agissait d’apporter un éclairage libéral sur les causes véritables et les conséquences de la crise de 2008, dite «  des subprimes », et la politique de « quantitative easing » qui suivit, et dont nous payons le prix.

Chaque congrès s’attache à défendre les libertés avec un thème directeur choisi en fonction de l’actualité du moment. « Rendez-nous la Liberté » était un sujet évident pour le 11ème congrès. Il a lieu dans un contexte de privation de libertés massif, qui aurait dû être inadmissible sous un régime véritablement démocratique dont « Liberté » est le premier mot de la devise.

Les Français doivent cesser de courber l’échine et combattre pour leurs libertés. Le Weekend de la Liberté est là pour les éveiller et les motiver.

Macron invite les Français à « accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs » Une chose est certaine : il va leur enlever leurs libertés et ils le paieront très cher. Si une énième vague de COVID ne survient pas fort opportunément, le précédent de « l’état d’urgence sanitaire » peut être mis à toutes les sauces. Ce pourrait être « l’état d’urgence énergétique », « l’état d’urgence climatique »… ni le Conseil d’État, ni le Conseil Constitutionnel n’y trouveront à redire.

Tout n’est pas encore joué. Beaucoup de Français sont prêts à payer le prix pour leur liberté et leurs valeurs. Les vraies…et sans lui. Sauf si, comme Saul sur le chemin de Damas, il est frappé d’une grâce particulière, et qu’il renonce à continuer à persécuter ses concitoyens pour les laisser libres, après s‘être approprié la philosophie de Bastiat. C’est très peu probable.

« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste ». Victor Hugo. Il y a urgence.

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Weekend de la Liberté. Fiche technique :

Il se déroulera du 23 septembre au déjeuner au 25 septembre au déjeuner.

La cuvée 2022 aborde les problèmes auxquels la France est confrontée. Hélas pour elle ce n’est pas ce qui manque. Les fonctions régaliennes ne sont pas oubliées.

Seront traités : l’économie, l’industrie, la monnaie, le bitcoin, l’internet, les modélisations comme outil de coercition, le fisc, la politique de santé, la COVID, l’Europe, la légitime défense, la transition énergétique, le CO2, la démocratie, le libre échange, le commerce. Chacun a un lien avec les événements que nous vivons.

Les sujets sont traités avec un éclairage libéral. Le but est de faire réfléchir les participants sur ce qui se passe en France. De leur ouvrir les yeux sur les causes de sa décadence, et sur la manière dont les difficultés peuvent être résolus, les défis relevés. Les analyses des causes et les solutions proposées ne figurent pas dans les médias « mainstream ».

Les conférenciers invités par le Cercle ne sont pas tous libéraux. Ils sont de qualité, maîtrisent leur sujet, et sont libres de s’exprimer. Certains orateurs défendent les fonctions régaliennes, sécurité intérieure, extérieure et justice, solides et bien pourvues, en concordance avec les idées de Bastiat d’État réduit.

Pendant le Weekend de la liberté se déroule une foire aux livres. Les conférenciers y dédicacent leurs livres. Les auteurs, les éditeurs, les associations, les groupes qui souhaitent découvrir le libéralisme, rencontrer des libéraux et se faire connaître peuvent venir. Un stand est mis à leur disposition sans supplément. Ils bénéficient d’une courte prise de parole. Il suffit qu’ils s’inscrivent au congrès.

Les questions de la salle sont libres. Il faut simplement respecter les règles de la courtoisie et de la politesse. Les conférences durent 45 minutes tout comme le débat qui suit.

L’ambiance est conviviale et le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est agréable et très bien équipé pour le bien-être. C’est très appréciable en ces temps de stress et d’angoisse !

Tous les renseignements, le programme

Inscription papier règlement par chèque ou par virement INSCRIPTION AU 11ème WEEKEND DE LA LIBERTÉ

Inscription par internet paiement en ligne.

Article paru dans  » Le courrier des stratèges »  

 


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