Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

L’effarante corruption politique de notre nation.

Peut-être que le spectacle affligeant de nos politiques, mis à nu par la dissolution, est de nature à faire apparaître aux crédules le niveau actuel, encore jamais atteint dans notre pays, de la corruption politique.

En 1982 et 1983, les lois de décentralisation voulues par Mitterrand et portées par Defferre, ont donné aux élus le pouvoir de décision et de financement, alors que précédemment ces pouvoirs étaient du ressort de l’administration, même si celle -ci respectait souvent les souhaits des élus qui portaient, tant bien que mal, l’avis de la population.

Évidemment, les élus de la majorité au pouvoir étaient mieux servis par les préfets, grands ordonnateurs de tout le bastringue, que ceux de l’opposition .

Mitterrand, si longtemps dans l’opposition, vouait une haine tenace aux préfets pour avoir subi leur pouvoir

Ils furent ses cibles à l’occasion de la décentralisation.

Mais ce que n’avait pas envisagé Mitterrand — du moins je l’espère — c’est que les élus ont rapidement perçu à quel point ce nouveau pouvoir leur permettait d’acheter des voix plutôt que d’avoir à les séduire ou à les convaincre.

Aujourd’hui nous constatons que les élus, tous les élus, n’ont pour seul objectif que d’être mis aux manettes, avec pour seul projet une surenchère de primes pour leurs supporters. Aucun n’a un discours visant à l’équilibre politique nécessaire à une vie pour tous, en bonne intelligence, dans notre pays.

Cette corruption politique emporte tout.

Le drame se double du progrès technique incroyable qu’est internet.

Ainsi le mensonge politique entre en abondance dans chaque foyer en y portant toutes les escroqueries politiques possibles, jusqu’à plus soif.

C’est surréaliste.

Surtout que dans le même temps, le même progrès est utilisé en économie où, au contraire, il assainit le milieu. La vente se porte moralement mieux depuis qu’Internet permet la comparaison, moteur de la concurrence.

Il faut dire que l’économie vend des objets qui ont une réalité pendant que les politiques vendent du rêve qui n’en a pas.

En ce qui concerne les politiques il n’est pas imaginable de croire qu’ils pourraient abandonner la corruption électorale.

La seule solution est de leur couper les vivres.

Macron va être obligé de redonner le pouvoir aux préfets, si nous voulons que s’arrête cette corruption politique dangereusement ruineuse.

Ce pouvoir sera probablement différent de celui qu’ils avaient, plus souple, plus prés de la population, mais incontournable.

Plus vite ce sera fait, plus vite nous pourrons réparer la boutique.

Bien à vous. H. Dumas

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Que va faire Macron ?

C’est la question que nous nous posons tous. La prudence est de ne pas chercher la réponse, d’attendre. Il n’y en a plus pour longtemps, paraît-il.

OK, mais ce n’est pas drôle.

Alors, allons- y d’un petit pronostic. Que risque-t-on ?

Le bide. Pas grave.

D’abord Macron, c’est qui ? C’est quoi ?

C’est l’élite de la technocratie, c’est l’exemplaire type des hommes de l’Etat disposant du pouvoir depuis la décennie 1970.

Avec ses condisciples, il utilise et roule dans la farine : les élus non technocrates… il en reste, et les partis politiques avec leurs adhérents. En gros : les Français qui y croient.

Par la dissolution il a atomisé les politiques, pourquoi les remettrait-il en selle ?

Donc les consultations sont du pipeau, à leur terme il nous annoncera, catastrophé, que les politiques ne sont pas en mesure de former un gouvernement.

Il sortira de son chapeau un technocrate — qui y est déjà sans doute tout rabougri et tout fripé — qu’il déploiera triomphalement en ventant ses compétences techniques en même temps que son absence d’engagement politicien. Et même, ce sera peut-être vrai…

La population acclamera l’artiste et ne verra que du feu au numéro du magicien.

L’Assemblée Nationale votera comme un seul homme les textes de ce gouvernement robotisé à l’algorithme et aux plans. Les opposants passeront pour des ignares.

Mais, contrairement à ce qu’il croit , Macron fera, en agissant ainsi, la démonstration que bureaucratie et politique ne sont pas interchangeables. Il échouera.

La politique reprendra ses droits, pendant que la technocratie remise alors à sa place pourra enfin espérer recevoir l’estime qui lui est due. Cela sans doute sous l’égide d’un mouvement libéral de droite.

Tout cela en supposant qu’une catastrophe de type faillite ou guerre ne vienne pas tout casser et nous jeter dans l’inconnu sans aucune préparation.

Voilà pour le pari sur l’avenir.

Bien à vous. H. Dumas

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Et moi, je n’accepte pas la dictature !

Et moi, je n’accepte pas la dictature !

A la fin de la IVe République, il y eut le même sentiment d’impuissance politique qu’aujourd’hui. Puis l’Algérie vint faire exploser le couvercle. Quel évènement viendra-t-il faire exploser la Ve République ? On est tenté de dire n’importe lequel, tant le régime semble fragile. En réalité, ce qui le tient debout, c’est le système de retraite et ses 17 millions de pensionnés. Ils sont le noyau électoral de cette république finissante. Tant qu’ils tiennent – et tant qu’on les tient par le versement de leur retraite – le président tiendra, car la constitution le lui permet. Avec ou sans majorité, il est inamovible.

On ne peut qu’être amusé de voir Macron s’amuser à exaspérer son monde. Tandis que les partis politiques s’agitent et ne savent plus que faire pour le contraindre à leur laisser un pouvoir qu’ils n’ont en réalité pas conquis faute d’électeurs, il fait du bateau au large de Brégançon, expose son torse menu et fait des chatouilles à ses gardes du corps. La belle vie ! Bien sûr, il va finir pare faire quelque chose. C’est-à-dire n’importe quoi, car il n’a en tête aucune solution sérieuse. Il n’a pas été fabriqué pour cela. Lui, son truc, c’est de faire joujou avec les taxes et de prononcer sempiternellement le même discours en bombant le torse.

Les peuples aiment bien les révolutions, mais surtout ils détestent le changement. C’est la barbe de changer d’habitudes. Chacun de nous emprunte chaque jour le même trajet pour se rendre au lieu où il travaille – ou à son club de bridge – et son premier réflexe quand un évènement l’en empêche est de pester contre cette incongruité. Ensuite, on se reprend, mais en attendant, on ne pousse pas au changement. C’est pour cela que les révolutions ont autant de mal à se déclencher et sont le plus souvent le fait de la jeunesse, qui n’est pas encore pétrie d’habitudes. Mais quand l’exaspération monte, il vient un moment où l’être humain ne se contient plus et passe à l’acte. C’est ainsi que se fait l’histoire.

Donc l’histoire va finir par se faire. Mais au profit de qui ? Certainement pas de ceux qui vivent bien et veulent vivre encore mieux. Ils n’ont pas à se révolter et donc ne le font pas. Alors ce sera les autres. Le problème, c’est qu’ils sont nombreux dans notre pays. Il s’agit des laissés pour compte et des déclassés. Le système social a attiré tant de bénéficiaires, français ou étrangers, qu’il a massacré les entreprises et l’emploi et fini par ruiner la corne d’abondance. Chateaubriand demandait qu’on soit « économe de son mépris étant donné le nombre des nécessiteux », on peut en dire autant des assistés de tous genre. Le moment est proche où ils vont ressembler à ces deux vieillards de Beckett serrés côte à côte dans leur poubelle et criant « ma bouillie ! ».

Le désespoir heureux est la marque de fabrique de l’univers occidental soumis à l’omniprésence des régimes sociaux. Il n’y a rien à espérer sauf la bouillie. Comment s’en débarrasser (encore un titre de théâtre : Ionesco) ? En espérant l’effondrement de ce régime débilitant, car l’abattre ferait trop de mécontents. Ce qu’il y a de terrible dans ce genre de système politique, c’est qu’il anéantit les défenses naturelles de l’organisme. La dernière manifestation de dignité d’un de nos dirigeants politiques est la claque administrée par Bayrou à un gamin qui lui faisait les poches. C’était en 2002 à Strasbourg. Bayrou était candidat à la présidentielle. En 1944, Leclerc et sa 2e DB libérait la ville. Il avait fallu attendre 58 ans pour une nouvelle action d’éclat en Alsace, et ce n’était pas la même !

Donc, l’effondrement. Il va se produire. Car ce régime d’assistance a été révoqué par les Etats européens. La mise en œuvre de cette décision est difficile. Certains Etats l’ont fait, mais incomplètement. D’autres, comme la France, s’en sont défendus comme de la peste. Enfin, des résistants, en France, ont combattu sans relâche pour libérer notre pays et finalement ont réussi. La liberté n’est plus qu’une question de semaines. Un des plus célèbres avocats français m’a dit un jour : « Je n’y crois pas, à votre truc ! ». Mon « truc » va pourtant sauver la France. Pas des nazis, mais de la décadence. Ce n’est déjà pas mal. Le plus étonnant, pour ceux qui ne connaissent pas la psychologie humaine, est le temps qu’il a fallu pour imposer enfin l’application de la loi. « L’art est long et le temps est court », disait Baudelaire, vingt-cinq siècles après Hippocrate.

Quand j’ai prononcé, au seuil de ma carrière, le serment d’Hippocrate, je ne me doutais pas du tout qu’il s’appliquerait à une toute autre matière que l’art de soigner. Mais après tout, n’est-ce pas aussi à soigner la société que je me suis également consacré ? Certains me diront qu’ils ne demandaient pas à être guéris. Je leur répondrai que dans la mesure où l’homme aime vivre en société, il doit accepter les mesures qui le permettent. Car certains ont pour opinion que leur dictature est le seul remède. Et moi, voyez-vous, je n’accepte pas la dictature. Un de mes amis qui a fait de grandes réformes dans son pays, m’a adressé il y a peu ce message : « Vive la liberté ! ». Trois mots qui disent tout !

Claude Reichman

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La nomenklatura française

Nous avons vu que la haute fonction publique tenait le pays et qu’elle n’était pas près de céder son pouvoir et ce d’autant moins qu’elle en est arrivée à se permettre à peu près n’importe quoi.

Elle tient tellement bien le pays qu’elle est en train de faire l’éclatante démonstration que la France n’a pas besoin de gouvernement puisque tout est décidé entre l’Elysée et les hauts fonctionnaires des grands ministères.

Elle présente en outre des caractéristiques tout à fait spécifiques qu’on pourrait même qualifier d’uniques dans le monde occidental.

Elle est inamovible, collectiviste, anti libérale, anti capitaliste et se rapproche furieusement de la nomenklatura soviétique.

Elle est inamovible et incontournable

Le statut de la fonction publique permet aux hauts fonctionnaires de bénéficier d’un emploi à vie ; ce qui est aujourd’hui une pure anomalie dont l’origine remonte au 19°s. Il en résulte une rigidité incompatible avec le marché du travail dont on nous répète qu’il doit être flexible ; l’Etat ne peut pas gérer ses effectifs ce qui l’amène à recruter toujours plus pour remplir de nouvelles missions.

Ce système est en outre complété par le fait que les hauts fonctionnaires qui se « lancent » en politique peuvent être mis en disponibilité ou en détachement tout en continuant à bénéfice d’une progression de carrière dans la fonction publique !?!

Quel est l’intérêt ?

-d’une part ils peuvent retourner dans leur corps d’origine en cas d’échec électoral ou de souhait personnel

-d’autre part la retraite bien sûr car son montant est calculé à partir du point d’indice et ce dernier progresse, même si le haut fonctionnaire n’occupe pas son poste. C’est donc tout bénéfice si l’on peut dire !

Nos hauts fonctionnaires sont donc assurés, quoiqu’il arrive, d’une carrière linéaire totalement dépourvue de risque, certes sans flamboiement mais certaine, avec une rémunération qui tombe, sans souci, tous les mois avec, à la fin, une confortable retraite. Le bonus ce sont les postes ministériels avec des avantages supplémentaires réservés pour ceux qui auront eu assez d’entregent pour se faufiler dans le marigot politique. Cela leur permet de cumuler des avantages à la fois du côté de leur corps d’origine et d’autre part du côté des autres missions ou fonctions exercées.

Toutefois, il ne faut pas croire que cette haute fonction publique est sortie de nulle part en 1946 et que cette manie du contrôle date de 1974.

Elle existait déjà sous le régime de Vichy, elle en était même le principal élément et c’est à cette époque qu’elle a commencé à prendre de l’ampleur ; ce qui l’a amenée à des postures pour le moins compromettantes dans la mesure où, sous couvert de souveraineté, et surtout de contrôle, elle a clairement aidé l’Allemagne nazie à occuper et piller le pays.

Cela prouve qu’en cas de problème grave, il ne faut pas comptez sur elle, elle cherchera d’abord à se protéger elle-même !

Son influence était telle qu’elle n’en a rendu aucun compte à la libération en 1944. On s’est juste contenté d’écrêter les têtes des plus compromises. De Gaulle en était parfaitement conscient mais il a estimé qu’il ne pouvait pas se passer de l’administration pour faire fonctionner le pays !

Elle se déclare de gauche mais est surtout collectiviste

Les hauts fonctionnaires sont essentiellement de gauche, bien entendu. Mais c’est surtout par conformisme social parce qu’il faut être de gauche si l’on veut réussir car cela prouve que l’on a de l’empathie et qu’on veut partager avec les plus pauvres.

Nos hauts fonctionnaires sont de mauvais gestionnaires mais ils sont de gauche ; comme si cela pouvait tout excuser et comme si le fait de distribuer sans compter l’argent qu’on n’a pas pouvait être considéré comme un bienfait !

Mais, ne nous trompons pas, ce tropisme de gauche et pseudo social n’est qu’un biais intellectuel  leur permettant de prospérer sur le dos des pauvres français qui n’y voient que du feu !

Car, nos hauts fonctionnaires ne sont pas de gauche, ils sont juste collectivistes ; ce qui est tout à fait différent !

Et qu’est-ce que le collectivisme si ce n’est mettre les biens autres à votre disposition car il est toujours préférable d’être collectiviste avec les affaires des autres ; c’est tellement plus commode !

Le parallélisme le plus proche est d’imaginer que vous louez (leasing) une belle et grosse voiture dont tous les loyers et frais sont payés par … votre voisin !

Bien pratique n’est-ce pas ?

Le collectivisme est ce qui permet de justifier sa prédation sur la richesse produite par les autres, alors que notre haute fonction publique ne produit rien ; notamment par le biais abondamment utilisé de la solidarité et de la redistribution. Mais exclusivement sous contrôle de l’administration et en particulier parce que, s’étant immiscée au milieu de tout et se mêlant de tout, elle est devenue un intervenant incontournable des mouvements financiers au niveau du pays tout en prélevant discrètement sa dime au passage !

Il ne vous a pas échappé que le monde de l’entreprise et de l’argent, désigné sous le vocable à connotation négative « pouvoir capitaliste », « pouvoir de l’argent » ou « ultralibéralisme », constitue un totem du pouvoir parce qu’il n’est qu’un concurrent qu’il faut éliminer ou tout au moins garder sous contrôle.

Notre haute fonction publique a parfaitement réussi à le faire grâce à des normes et des directives (notamment sociales) qui ont littéralement laminé l’industrie française avec un succès « retentissant » au niveau de l’emploi.

Et, de fait, le grand capitalisme n’existe pratiquement pas en France à part 3 ou 4 familles puisque la plupart des grandes entreprises sont sous le contrôle indirect de l’administration parce qu’elles sont dirigées par des hauts fonctionnaires !

On est bien loin du mythe des 200 familles qui tiendraient le pays !

Le pire c’est que les français n’en ont même pas conscience surtout qu’on les a élevés dans la détestation du grand capital, du libéralisme, des entrepreneurs voleurs, fraudeurs, exploiteurs grâce à une classe politique issue pour l’essentiel de la haute fonction publique gavée d’argent public et qui donc n’a absolument aucun intérêt à ce que les choses changent !

C’est une nomenklatura de type soviétique

Nos hauts fonctionnaires sont de gauche mais il ne faut pas se tromper, c’est juste une posture pour masquer des situations personnelles particulièrement confortables (travail peu pénible, nombreux congés, absences injustifiées tolérées, rémunérations très largement au-dessus de la moyenne, avantages multiples et notamment accès aux crédits sponsorisés par l’Etat, accès aux fonds de pensions interdits aux salariés du privé, retraite confortable calculée sur les 6 derniers mois au lieu des 25 dernières années pour le privé, pour certains un appartement de fonction …. et j’en oublie)

Un ami m’a raconté qu’il connaissait un administrateur civil (bas de l’échelle des hauts fonctionnaires) qui travaillait une heure par semaine tout en percevant 5.000€ par mois. Le reste du temps, il faisait l’agent immobilier au noir sur Paris …

A ce compte-là, on est forcément un collectiviste forcené !

Rappelons-nous aussi ces retraites plantureuses de 35.000€ par mois allouées à certains alors que le niveau moyen de pension est de 1.200€ (Chirac, Hollande, Ayrault, Giscard pour ne citer que ceux qui me viennent à l’esprit) ; surtout que, ne l’oublions pas, ces retraites sont payées avec vos impôts !

Je ne pourrai pas vous communiquer le montant des retraites versées aux hauts fonctionnaires du Trésor à Bercy car cela relève du secret d’Etat ! Il fut même un temps où même le ministre du budget n’y avait pas accès !?!

N’oublions pas non plus cette haute fonction publique qui a prospéré sous F Mitterrand et qui s’est littéralement gavée au point d’être surnommée « gauche caviar » !

En URSS, une clique technocratique avait pris le contrôle ; il en est de même en France, le goulag en moins !

En outre, quand un groupe social prend le contrôle c’est toujours avec de bons arguments (sécurité, solidarité, …) mais c’est d’abord à son propre avantage !

N’ayons pas peur des mots … la haute fonction publique est un chancre social qui prospère sur le dos de la société civile et qui élimine ses concurrents réels ou seulement potentiels !

Le problème c’est qu’il n’y a jamais loin du contrôle total à la tyrannie …

Bien cordialement à tous !

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Les technocards

Quels que soient les rapports humains nécessaires, individuels ou collectifs, ils ne peuvent pas exister sans que les parties soient honnêtes.

Si l’honnêteté est universelle, elle n’est pas pour autant si facile à détecter et à appliquer. Elle demande une connaissance minimum du sujet pour lequel on a besoin d’elle.

Par exemple, il est très difficile pour un malade de définir le bon médecin, qui en réalité devra être un médecin tout simplement honnête. C’est-à-dire qui maîtrise ses compétences et ne va pas au-delà dans ses prestations, qui évidemment n’est pas corrompu par la cupidité ou par des croyances aveugles.

Très vite il apparait que seuls les autres médecins ont les connaissances nécessaires pour déterminer si un des leurs est un honnête médecin. Pour les patients… c’est un peu la loterie…

Finalement ce n’est pas si facile de détecter les professionnels à la fois honnêtes et compétents.

Et pourtant, une sagesse populaire y arrive avec le temps, elle a même créé le suffixe : « ard » pour designer ceux qui ne sont pas d’équerre, qu’elle préfère marquer ironiquement plutôt que contrer inlassablement et inutilement.

Ainsi l’homme politique indélicat et cupide sera appelé un « politicard ». L’homme d’affaire identique un « combinard ».

La sagesse populaire sait bien qu’elle ne peut pas éradiquer tous les « tocards ». Les qualifier et les marginaliser lui suffisent.

Une catégorie, que nous connaissons bien, les technocrates, échappent pourtant à toute qualification péjorative. Alors que leurs défauts, nombreux et graves, n’échappent, eux, à personne, notamment leur indélicatesse et le niveau stratosphérique de leur corruption morale, et même économique.

Alors, en cet été bizarre, où l’atmosphère général est insaisissable, c’est peut-être le moment de qualifier les technocrates crapuleux pour les différencier de leurs collègues honnêtes – si, si, je vous assure, il en est…–

Je propose les TECHNOCARDS… (si cela n’existe pas déjà…)

Mais toute autre proposition est possible, l’essentiel étant de pouvoir les qualifier. Car je sens — en tant que victime des technocards — que très rapidement cela va devenir vital pour nous tous de les repérer et de les qualifier.

Bien à vous. H. Dumas

PS, Chat GPT : Le suffixe “-ard” peut ajouter une nuance de mépris ou de dénigrement, marquant une distance avec le comportement ou la personne ainsi qualifiée.

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Il faut étendre la zone libre à tout le pays !

Il faut étendre la zone libre à tout le pays !

Les Jeux olympiques n’auront été qu’une grande fête réussie. Y voir un signe d’amélioration de la situation française est faire preuve d’aveuglement. Le pouvoir était évidemment à la recherche de manifestations encourageantes. Il les a eues, mais n’en tirera qu’un bénéfice passager. Les problèmes demeurent.

Si vous mettez la capitale du pays en état de siège pour assurer la sécurité et que vous sommez la France entière de regarder le spectacle, vous avez une quinzaine magique où tout paraît aller bien et où les gens s’aiment et sont heureux. Tant mieux. Les bons moments sont toujours à prendre. La leçon peut être interprétée dans le sens inverse : ce qui a bien marché est précisément ce qui, en temps ordinaire, ne marche pas. On sait très bien que la sécurité n’est pas assurée en France, que la vie économique n’est en rien un déroulement harmonieux, et que la société est secouée par la contestation fondamentale, de la part de certains de ses membres, des principes qui l’ont bâtie et qu’elle respecte en majorité. Autrement dit, la France est en danger.

La leçon majeure qu’on peut tirer de cette quinzaine réussie est que la France dispose d’une administration exécutive efficace, mais que la conception de notre politique souffre d’une totale inadaptation aux évolutions du monde moderne. Qui conçoit la politique ? Les penseurs et les élus. En France, les penseurs sont fonctionnaires car professeurs d’université. Quant aux élus, ils sont sous la coupe de directions constituées d’énarques, c’est-à-dire de fonctionnaires. Il est aisé de comprendre que rien de nouveau ne peut naître de ces gens-là. Ajoutons que les médias sont la propriété soit de l’Etat, soit d’industriels travaillant avec l’Etat.

Ce blocage doit absolument être levé si nous ne voulons pas que notre pays sombre au plus profond de l’abîme historique. On peut rêver d’une révolution pacifique qui ouvrirait la porte des responsabilités au peuple. La chose est plus facile à dire qu’à faire. Car l’organisation de l’Etat est si complexe que seuls des individus formés à ce type de fonctionnement peuvent l’assumer. Il en résulte que la seule façon d’obtenir un changement consiste à changer le périmètre de l’Etat, afin de rendre à la société civile, autrement dit aux particuliers, nombre de prérogatives détenues par l’Etat.

Je ne cesse de répéter que nous avons une chance historique de réussir cette transformation en rendant la protection sociale aux particuliers. Cette révolution a été voulue et organisée par les Etats membres de l’Union européenne. La France a signé les traités qui l’établissent et transposé les directives qui la mettent en œuvre. Mais notre pays a mis toute son énergie à torpiller ce qu’elle avait contribué à construire. Elle n’y est pas parvenue parce que nous nous y sommes opposés efficacement en organisant le passage à la liberté, comme on passait de la zone occupée à la zone libre pendant la guerre.  Il faut maintenant étendre la zone libre à tout le pays.

Cette véritable révolution aura l’immense mérite de transformer les millions d’assurés sociaux en hommes libres. Et leur donnera le goût d’entreprendre, d’innover, et surtout de remettre en cause des habitudes délétères fondées sur l’irresponsabilité. La politique  ressentira aussitôt les bienfaits de ce changement radical des mentalités. Elle redeviendra le champ du possible, au lieu de n’être qu’une morne plaine à l’horizon bouché.

La chance française est dans cette évolution. Nous savons que notre peuple a d’immenses capacités qui ne demandent qu’à s’épanouir. Elles ont été méthodiquement bridées par l’organisation administrative du pays afin de se réserver le pouvoir. On voit le résultat. Il est catastrophique. L’espoir a déserté notre pays et ne renaît que par brefs et illusoires épisodes, comme ces Jeux olympique qu’on a trop présentés comme un évènement mondial, alors qu’ils n’étaient qu’un grand spectacle de plus pour les télévisions.

Les êtres humains aspirent tous à la liberté, et une petite fraction d’entre eux n’aspire qu’à commander. Il faut les tenir en respect, non par goût de l’anarchie mais par prudence, car le chef a souvent tôt fait de se transformer en tyran. Les Français qui ont rédigé la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen avaient réfléchi depuis longtemps à cette révolution qu’ils portaient en eux. Ils l’ont faite et aussitôt perdue. Mais elle vit toujours dans nos esprits. Et ne demande qu’à se réaliser enfin.

L’Etat français n’est pas sans mérites. Il a su réaliser la fusion de nos provinces et l’unité de nos institutions. Mais il n’a pas su prendre conscience des évolutions de la société. Aujourd’hui, l’Etat est devenu l’adversaire des citoyens. Il faut le rendre à sa véritable mission, qui est de protéger la nation. Le reste, restituons-le aux Français. Ils sauront parfaitement ce qu’ils ont à faire. En résumé, être libres et heureux !

Claude Reichman

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France, un véritable effondrement démocratique !

On sait que la démocratie représentative moderne est le plus mauvais des régimes politiques à l’exception de tous les autres (selon les propos W Churchill).

C’est pour cela qu’il est nécessaire d’organiser un équilibre entre les pouvoirs constitutionnels pour qu’ils se contrôlent les uns les autres afin qu’il n’y ait pas un pouvoir qui prenne l’ascendant sur les autres et que ce pouvoir ne dérive pas en abus de pouvoir !

Car, selon le mot de Lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » !

C’est la voie suivie par le Royaume Uni et les Etats Unis ; pays qui détestent les dictateurs.

Pas en France !

Celle-ci présente en effet une situation très particulière à cet égard puisque d’une part la Vème a organisé un déséquilibre des pouvoirs qui a été voulu par le Général de Gaulle et d’autre part parce que le véritable pouvoir n’est pas inscrit dans la Constitution et que celui-là ne rend de comptes à personne !

Les 3 pouvoirs traditionnels sont le législatif, l’exécutif et le judiciaire.

Or, en France, aux termes du titre 8 de la constitution le pouvoir judiciaire n’est pas un pouvoir. C’est une simple autorité sous l’autorité du président de la république. Du coup, il n’a aucun autre pouvoir que de poursuivre le simple citoyen puisque, rappelons-le, l‘Etat et son administration relèvent exclusivement de la justice administrative dont les juges sont issus eux-mêmes de … l’administration !

Le législatif, qui est normalement le véritable lieu du pouvoir dans une démocratie représentative, c’est là que siègent les représentants du peuple, est totalement inféodé à l’exécutif qui reste maitre de son ordre du jour.

Enfin, le gouvernement n’est rien puisque la réalité du pouvoir se situe à l’Elysée mais seul le gouvernement est responsable devant le parlement tandis que le président, qui est tout, ne rend de comptes à personne ; ce qui est à tout le moins un peu surprenant !

La France vit en monarchie autocratique sans même en avoir conscience !

Toutefois, le véritable pouvoir est ailleurs …

Quelle différence y a-t-il entre E Macron, E Philippe, Giscard, Chirac, F Hollande, Juppé, Fabius, Royal,  M Aubry, M Rocard, L Jospin, D de Villepin, J Castex hormis leurs traits de caractère personnels ?

Aucune, ils sont tous issus du même moule énarchique et ont tous fait la même chose : augmenter l’interventionnisme étatique, le nombre des fonctionnaires, les dépenses publiques et la dette !

Et cette coterie technocratique est toujours là, quel que soit le résultat des élections !

Malgré le résultat calamiteux de sa gestion, elle domine la vie publique française depuis au moins 50 ans … sans jamais rendre de comptes alors que son bilan s’établit quand même à 3.200 milliards € de dettes et « consacre » la faillite généralisée de l’Etat !

Elle a totalement pris le contrôle du pays en passant d’une mission d’exécution administrative au pouvoir politique décisionnaire, en mélangeant, sans aucun complexe, la nature de son action, au mépris du conflit d’intérêt voire même du droit ; sans que personne trouve à y redire !

Mais, qui contrôle l’administration qui n’est pas un pouvoir constitutionnel ?

La Cour des Comptes ? Composée de fonctionnaires, elle n’a aucun pouvoir de sanction et ses avis sont très rarement suivis d’effet.

Les Tribunaux Administratifs ? Ce sont des fonctionnaires et à 98% donnent toujours raison à l’administration. En outre, quand il y a sanction, c’est toujours a posteriori bien après la commission des faits délictueux qui ont porté préjudice.

Le Conseil Constitutionnel ? Ce sont d’anciens premiers ministres ou des hauts fonctionnaires qui y voient le couronnement de leur « carrière » et qui répugnent à sanctionner l’action de leurs amis et collègues !

Finalement, personne !

Et que fait une organisation dominante qui agit sans contrôle ?

Par instinct, mais aussi par réflexe, elle continue d’accroitre son pouvoir et se permet même de ne pas respecter les règles de droit qu’elle impose à la population !

Nous en avons une démonstration flagrante avec G Attal, ancien Premier ministre démissionnaire, mais devenu député lors des dernières élections, qui continue d’assurer les fonctions de son ancienne charge et notamment la préparation du budget. Plusieurs ministres, eux aussi devenus députés, sont toujours à leur poste ministériel y compris le ministre de l’Intérieur.

Or, il s’agit là d’une violation de l’article 23 de la Constitution selon lequel : « Les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire ».

Cela veut notamment dire que tous les textes (lois, décrets et arrêtés) signés par ces personnes postérieurement à leur élection sont désormais entachés d’illégalité et susceptibles d’être annulés !

On est en plein dans la confusion des pouvoirs, en pleine violation constitutionnelle !

Mais qui s’en préoccupe et qui s’en offusque ?

Personne !

Des sanctions ?

Vous n’y pensez quand même pas !

On découvre avec effarement que la Constitution ne sert à rien, à part maintenir la population sous contrôle en conférant une justification juridique à ceux qui se sont attribué l’autorité !

Tout cela est proprement sidérant ; la haute fonction publique ne cherche même plus à donner un semblant de légalité à sa domination sur le pays !

On en voit le résultat aujourd’hui : elle contrôle à peu près totalement le pays sauf que son action n’apparait pas véritablement efficace eu égard à la dégradation significative de la qualité des services publics et de l’action publique !

Et quelle est la solution qu’elle préconise pour remédier à une situation particulièrement compromise ?

Augmenter encore les impôts et les contrôles en utilisant toujours les mêmes recettes qui ne fonctionnent pas ; preuve s’il en est que non seulement elle n’a rien compris mais qu’elle n’est absolument pas prête à renoncer à sa suprématie !

Cela interpelle quand même quant à sa compréhension de la nature des problèmes posés et des solutions alternatives qui ne sont jamais examinées !

Clairement il s’agit d’un échec magistral ; mais la haute fonction publique n’apparaît visiblement pas en mesure d’en tirer les conséquences et préfère se cantonner dans ses recettes habituelles qui ne font qu’aggraver la situation !

Dans un autre monde, on parlerait d’incompétence et on aurait rapidement licencié tout ce petit monde !

Pas en France …pays malade de son administration !

Le mépris pour les règles de droit de notre « démocratie » atteint désormais des sommets et on peut légitimement parler « d’effondrement démocratique » !

Tout cela est très inquiétant …

Bien cordialement à tous !

 

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Le jour est venu où l’on va mettre les cons en orbite !

Le jour est venu où l’on va mettre les cons en orbite !

L’enthousiasme des Français pour leurs champions sportifs fait plaisir à voir et rend triste. C’est évidemment une joie d’applaudir les exploits accomplis face aux meilleurs athlètes du monde. Et en même temps on se dit que les réjouissances ne peuvent durer quand la situation du pays a tout pour inquiéter. Si encore il y avait une prise de conscience des acteurs politiques ! Mais non. Ils continuent, pour la gauche, à jouer la comédie de l’antifascisme, et pour la droite traditionnelle celle du bon gestionnaire. Quant à la droite nationale, elle est muette de stupéfaction tant elle sent qu’on lui refuse sa place au banquet républicain pour des fausses raisons qu’elle ne sait pas éloigner d’elle.

La France va mal. Et l’on sait bien pourquoi. Voilà un demi-siècle tout rond que, telle Diogène, elle cherche un homme. Oh, il ne s’agit pas de l’homme providentiel, mais tout simplement d’un homme capable de diriger le pays. On a vu se succéder à la présidence des personnes assez variées mais toutes finalement peu sérieuses car n’ayant jamais vécu la vie d’un Français ordinaire. Nos six cavaliers du désespoir n’ont jamais pensé que politique. Et leur ratatouille n’a jamais eu la moindre saveur. La faute en revient à notre Constitution, qui fait du président un monarque. La tentation de devenir roi est si forte chez les élus qu’elle leur fait perdre toute raison. Que voulez-vous, nous sommes des grands singes qui veulent tous être le mâle dominant.

On a beaucoup brodé sur la théorie de Francis Fukuyama qui croyait venue « la fin de l’histoire ». Ce qu’il voulait dire c’est que, le communisme vaincu, le monde célébrerait à jamais la civilisation de liberté que l’Occident avait réussi à construire. Il était évidemment tentant de le penser, tant le combat avait été terrible contre le totalitarisme soviétique. Mais c’était faire bon marché de la faculté d’oubli de l’homme. Après chaque grande échéance civilisationnelle, il est comme l’enfant qui vient de naître. Et tout peut recommencer !

Et en effet tout recommence. Il suffit de trouver un individu quelconque doté d’un bel organe, et le voilà prêt à entamer « une carrière de dictateur », comme le disait le général de Gaulle. En France, nous en avons deux ou trois sous la main et rien ne dit qu’ils ne finiront pas en lider maximo, comme on aime à le dire et à le voir en Amérique latine. La guerre est ouverte entre les gens éclairés et les obscurantistes. Pour gagner, les gens éclairés doivent avoir leurs idées bien calées dans leur cerveau et dans leur cœur. S’ils fléchissent dans leur conviction, l’adversaire le sentira aussitôt et les balayera.

J’ai beau chercher, je ne vois pas en France d’homme politique bardé de certitudes libérales. Il y a bien, ici ou là, quelques hommes libres dans leur expression, mais aucun à ma connaissance n’a franchi l’épreuve du passage à l’acte politique. Notre société étatique dort donc sur ses deux oreilles et ne voit pas de raison pour que cela change un jour. Et pourtant, cela va changer. Et tanguer fortement.

Ce qui va bouleverser la donne, c’est une idée simple, celle de la liberté. Il ne s’agit pas ici de cette grande idée qu’on peut brandir paisiblement ou passionnément dans les défilés avant de rentrer sagement à la maison. Non. Il s’agit de la liberté qu’on peut mettre en œuvre dans la vie de tous les jours. Le meilleur exemple est celui du travail. Pour les anciens Grecs, l’oisiveté était le bien suprême. Cohérents avec eux-mêmes ils avaient des esclaves. Les siècles ont passé. On a alors inventé le salariat. Et ce qui allait avec, la Sécurité sociale. Les salariés sont devenus les esclaves de la Sécurité sociale. Esclaves heureux, car choyés de dons et de privilèges, mais esclaves quand même, car condamnés à une vie médiocre et sans liberté.

Les socialistes qui ont eu l’idée de l’Europe ont eu une illumination inattendue. Ils ont compris que la liberté de l’assurance n’était rien d’autre que la liberté de l’homme. Et ils l’ont mise en œuvre. Mais la pilule passe mal dans le gosier étatiste français. Alors il faut se battre pour faire appliquer la loi. C’est ce que nous faisons. La victoire est là, avec l’aveu de la Cour de cassation rendant obligatoire l’application des dispositions européennes. Mais que de temps perdu, que de retraites gâchées par l’impécuniosité du dispositif français, que de marasme provoqué par la bêtise !

« Le jour où l’on mettra les cons en orbite, t’as pas fini de tourner ! », fait dire Audiard à Jean Gabin. En effet. Les joies de l’espace s’ouvrent à nous. Il va y avoir du spectacle !

Claude Reichman

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Bientôt le vampirisme fiscal

Vous êtes français, vous travaillez , vivez tranquillement à l’étranger et n’avez que de lointains contacts avec votre pays de naissance.

Soudain, Nosferafisc, le vampire de Bercy, entre chez vous subrepticement, vous attrape à la gorge et vous saigne à blanc.

C’est fini, vous êtes mort !

Enfin, ça c’est que l’on essaie de vous faire croire et c’est surtout la dernière idée du NFP, et plus particulièrement de notre futur possible premier ministre Lucie Castets, pour solutionner le problème des dettes que la France ne peut plus rembourser !

Et Madame Castets, qui est une haut fonctionnaire ayant œuvré à Tracfin, organisme chargé de traquer implacablement le fraudeur fiscal ou présumé tel, déborde visiblement d’idées en matière fiscale et surtout en matière de spoliation fiscale violente !

En gros, l’idée ce serait de faire comme les Etats Unis, c’est à dire  de percevoir l’impôt sur le revenu sur ses ressortissants ; quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde !

Et la presse commence à agiter cette idée avec une gourmandise évidente ; histoire de bien flanquer la trouille aux personnes qui auraient des idées d’expatriation pour le cas où elles voudraient échapper à une dictature mélenchoniste et à une probable prédation financière !

D’ores et déjà, il faut savoir que le système américain n’est pas aussi efficace qu’on pourrait le croire car j’ai connu des américains expatriés qui échappaient au radar de l’IRS dont la puissance et la rapacité n’a d’ailleurs rien à envier à notre Bercy national !

C’est, avant tout, un fantasme de haut fonctionnaire qui se croit tout puissant partout sur toute la planète !

Ego, quand tu nous tiens !

Mais, il est vrai que, s’il y a un domaine où l’administration française prospère, c’est bien dans l’action de terroriser le contribuable ; d’autant qu’en France, il est hors de question de diminuer les dépenses donc … on n’a pas le choix, il faut  impérativement augmenter toujours plus les recettes et, désormais eu égard aux grosses boulettes commises depuis 50 ans, de manière considérable.

Vous connaissez l’aphorisme d’Audiard : A quoi reconnait-on un con ?

C’est qu’un con ça ose tout !

A quoi reconnait-on un haut fonctionnaire ?

C’est qu’il est capable de tout pour échapper à ses responsabilités et maintenir son statut de privilégié vivant de la prédation qu’il exerce sur la richesse créée par les autres !

Car, dans leur esprit, les hauts fonctionnaires sont les dignes représentants de l’Etat et sont, de ce fait, irresponsables et intouchables. Ils feront donc tout pour sauver le système en omettant bien sûr de préciser qu’il s’agit d’abord du système qui leur procure tant d’avantages !

Donc, il n’y a qu’une seule solution, il faut taxer plus, tous azimuts !

C’est clairement l’annonce de la poursuite et de l’amplification de la folie fiscale française et d’un probable bon coup de matraque sur la nuque de certains notamment avec le rétablissement de l’ISF souhaité à la fois par le RN et par le NFP.

On a bien compris que cette idée est évidemment une manière de camoufler l’immense responsabilité de la haute administration française dans le désastre qui se profile et de rejeter le fardeau des dettes françaises sur les autres !

La réalité oblige à revenir vers plus de réalisme …

Le matraquage fiscal va inévitablement se heurter à l’effet Laffer ; c’est à dire que tout agent économique confronté à une spoliation fiscale va rechercher une stratégie de contournement ou d’évitement, voire de fuite ; ce qui aboutira à l’effet inverse et à la diminution de la collecte fiscale.

En outre, pensez-vous sincèrement que taxer les français expatriés va boucher le gigantesque trou financier français ; surtout que, si l’on se renseigne un peu, on s’aperçoit que ces expatriés ne bénéficient pas du régime social français dont les dépenses constituent l’essentiel des dettes françaises ?

Sérieusement ?

On savait déjà, selon la version officielle diffusée par Bercy et complaisamment relayée par une presse aux ordres, que seuls les fraudeurs fiscaux étaient responsables des déficits budgétaires. On y ajoutera désormais les mauvais français qui se sont expatriés et qui ne paient pas leur obole obligatoire. Ils seront donc ajoutés à la liste des personnes déjà clouées au pilori fiscal !

Il devient de plus en plus évident que la haute fonction publique française est juste une organisation qui, sous couvert de lois votées par des gens qui en sont les premiers bénéficiaires et donc les complices objectifs, exerce, de plus en plus violemment, le racket fiscal en bande organisée dans le cadre du territoire qu’elle contrôle !

Seulement, il faut être conscient que, s’il est relativement facile de traquer les pauvres français coincés dans les frontières de l’hexagone, grâce aux nombreux fichiers interconnectés en toute illégalité auxquels les agents du fisc ont accès, c’est une autre paire de manches que d’aller traquer l’expatrié à l’étranger !

L’Etat français n’a en effet aucun moyen d’action à l’étranger et sa toute-puissance s’arrête à la frontière !

En outre, cette idée de racket fiscal mondial se heurte au problème des conventions fiscales internationales existantes ; lesquelles ont pour but d’éviter une double imposition et qu’il faudrait renégocier … ce qui prendrait des années !

Cette idée n’est finalement qu’une forme de communisme fiscal, un infect succédané de l’abominable système léniniste qui n’a eu de cesse de spolier les « possédants » afin de s’attribuer leur patrimoine, aussi faible soit-il, au prix, si nécessaire, de leur vie !

Les candidats à l’exil n’auront pas d’autre solution que de liquider tout ce qu’ils possèdent en France (immeubles, comptes bancaires), absolument tout, de façon à ne laisser, sans esprit de retour, aucun moyen d’action ou d’emprise au fisc français !

Et, à la fin, ils abandonneront la nationalité française … sans aucun bénéfice pour l’Etat !

Bien cordialement à tous !

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Un monde idéal

Que veulent les gens ordinaires si ce n’est travailler librement, gagner leur vie, épargner et dépenser comme ils l’entendent !

Les gens ordinaires souhaitent vivre dans un monde où personne ne profite de personne, où il n’y a pas d’assistés sociaux, où l’administration n’est là que pour rendre des services à la collectivité ; un monde où l’entrepreneur peut se lancer sans avoir à craindre d’être assailli par une administration omniprésente avec ses règles impossibles !

Un monde où la fiscalité est raisonnable et où il est possible de réussir en travaillant sans se voir confisquer l’essentiel de ses gains pour alimenter un Etat mal géré et dispendieux !

Un monde où les politiciens ne peuvent rien contrôler et surtout pas en matière économique parce qu’ils sont … nuls en économie ; surtout que politique et économie n’ont jamais fait bon ménage !

Un monde où les politiciens ne sont plus abreuvés d’argent public c’est à dire de l’argent gratuit des impôts extorqués aux autres !

Un Etat qui se concentre sur ses missions régaliennes (sécurité, armée, justice)

Un monde où l’administration ne dirige pas les plus grandes entreprises françaises parce que les fonctionnaires ne sont pas faits pour ça !

Malheureusement …

Nous sommes bien loin de ce monde idéal et il semblerait d’ailleurs qu’on s’en éloigne de plus en plus !

La France est la championne de l’étatisme ; étatisme de surcroit inefficace puisque l’économie française stagne depuis des décennies et que nous ne faisons que régresser dans les classements internationaux !

En outre, il est devenu évident que l’action de nos politiciens et fonctionnaires est la plupart du temps … négative c’est à dire que, quoiqu’ils fassent, c’est en général une mauvaise décision dont nous devons malheureusement subir les conséquences !

Contrairement à ce qu’ils essaient de nous faire accroire, les politiciens ne créent pas d’emplois, ne créent pas d’entreprise, ne facilitent pas la vie des gens ordinaires ; ce sont juste des prédateurs qui rançonnent les entreprises et les gens qui travaillent et qui vivent en prélevant leur dime sur la richesse créée par les autres !

Il ne faut jamais perdre de vue qu’un gouvernement n’a que 3 moyens d’action : interdire, règlementer, subventionner et que l’argent qu’il dépense est toujours l’argent qu’il a extorqué aux contribuables !

Nous n’aurons malheureusement pas la chance de voir ce monde idéal (mais pas nécessairement parfait) car les dernières élections ont montré que des candidats sans imagination, enfermés dans une routine stérile, ne proposaient que toujours plus d’étatisme, toujours plus d’impôts pour les autres et toujours plus de redistribution de l’argent gratuit que nous n’avons pas !

Il faut dire aussi que, par instinct de survie, ces politiciens n’ont pas de meilleur option que de proposer ce que les électeurs veulent entendre ; ces derniers ayant démontré, par leur vote, qu’ils voulaient encore plus d’Etat, encore plus d’argent gratuit, encore plus d’aides …

On en a un excellent exemple avec Lucie Castets, énarque, premier ministre NFP auto proclamé, qui prévoit notamment de ne pas respecter les règles européennes en matière de déficit budgétaire, de rétablir la retraite à 60 ans, d’allonger la durée d’indemnisation des chômeurs, d’augmenter le nombre d’emplois aidés, de mettre en place la semaine de 32 heures, d’augmenter les aides sociales, mais aussi d’augmenter les impôts de ceux qui travaillent et d’imposer beaucoup plus lourdement le patrimoine avec, à la fin, l’issue inévitable de la faillite !

Encore plus fort dans la surenchère démagogique que Sandrine Rousseau, l’égérie écolo radicalisée, professeur de fac d’économie, au programme complètement délirant !

C’est surtout l’archétype de fonctionnaires déconnectés des réalités économiques qui se perçoivent dans un monde qui … n’existe pas et c’est toujours la même antienne de la spoliation de ceux qui ont travaillé pour réussir au profit de ceux qui ne veulent rien faire.

L’image qui me vient c’est : des aveugles dirigés par des fous !

On notera que, par un paradoxe propre à la France, ceux qui finalement s’en tirent le mieux, ce sont ceux qui vivent de la prédation qu’ils exercent sur les autres. Ce sont évidemment des collectivistes assumés parce que c’est le moyen de justifier leur prédation et s’affichent donc clairement à gauche. Mais s’afficher de gauche quand on gagne plus (voire beaucoup plus) de 5.000€ par mois, c’est juste du confort moral dans un cadre social car le portefeuille, lui, reste bien à droite !

Le problème soigneusement occulté est que nous touchons la fin de l’ère de l’argent gratuit et que maintenant, comme la cigale de la fable, nous n’allons pas tarder à danser sur … un volcan de dettes !

Du coup, les jeunes les plus diplômés qui ne veulent pas se contenter de vivre d’aides sociales et qui, surtout, ne veulent pas faire l’objet d’une confiscation de l’essentiel de leurs revenus, partent à l’étranger parce que leurs espérances de travail et de réussite ne sont plus en France !

Il faut être conscient qu’au regard des dispositions fiscales françaises, sur l’Europe des 27, les 26 autres sont des paradis fiscaux ; ce qui devrait à tout le moins interpeller ceux qui dirigent ce pays (à sa perte) !

La France avait tout pour réussir … ce sera juste un enfer fiscal !

Dommage.

Bien cordialement à tous !

 

 

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En France, le pouvoir a perdu la tête !

En France, le pouvoir a perdu la tête !

La première semaine olympique aura été une parenthèse enchantée pour la France. Tout à la joie de voir leurs sportifs gagner et de pouvoir se proclamer les meilleurs du monde, les Français ont oublié pendant un court moment qu’ils sont profondément divisés sur la façon de gouverner leur pays. La seconde semaine des Jeux, dédiée à l’athlétisme les fera revenir sur terre et les déposera en plein milieu du mois d’août dans le mécontentement, le doute et l’inquiétude qui sont leur lot commun depuis un demi-siècle.

Les Français se répartissent en trois tiers. L’un veut faire payer les riches, un autre veut chasser les étrangers, et le troisième pense que puisque les choses vont à peu près bien pour lui il doit en être de même pour tous les autres. Qu’on me pardonne de penser que ces trois tiers se trompent, même s’ils ont d’excellentes raisons de se tromper.

L’humanité a fait une immense conquête au Ve siècle avant notre ère : celle du raisonnement. Ce processus est le seul remède connu contre les passions malsaines qui détruisent les sociétés. Un bon raisonnement remet les données d’un problème en ordre et finit le plus souvent par résoudre celui-ci. Mais il ne le résout pas pour toujours et d’autres problèmes ne tardent pas à surgir qui réclament à leur tour la discipline intellectuelle qui est à la base du raisonnement.

L’ère des lumières a fini par donner naissance à l’obscurantisme, parce que le déchaînement révolutionnaire des passions a tout emporté. Nous ne sommes toujours pas guéris des idéologies nées au 19e siècle dans le tumulte de l’industrialisation. Pas plus que l’idée de couper la tête aux rois n’a su s’apaiser ailleurs que chez les vikings assagis du nord de l’Europe. Mais ceux-ci ont quand même su inventer l’inspection aérienne du territoire pour détecter les piscines non déclarées. Personne n’est parfait !

En France, le pouvoir a vraiment perdu la tête, puisque son rôle, qui était de ramener les trois tiers plus haut décrits à la raison et à l’intérêt général n’est plus rempli du tout par des politiciens qui ne raisonnent qu’en termes de communication et donc d’images. Voir Macron guetter les vainqueurs français des Jeux pour se faire photographier avec eux est un supplice pour les démocrates, qui recherchent chez leurs élus la dignité qui sied à l’élection. Tels Diogène, ils cherchent un homme et ne le trouvent pas.

La solution du problème français n’est pas dans la politique, mais dans l’économie (même si celle-ci est également politique). Hayek a parfaitement expliqué  que la mise sous tutelle étatique de l’activité d’un pays condamne celui-ci à la dictature. Quand le simple fait de s’emparer des commandes de l’Etat vous donne tout pouvoir, on est en permanence menacé par les factions. Et il est bien rare que ces menaces ne se concrétisent pas. On l’a vu quand l’Allemagne est devenue nazie, alors qu’elle était un pays d’intelligence et de culture. En France, on voit bien que Macron se moque du peuple et de ses représentants, qu’il défie avec insolence en ne tenant pas le moindre compte des usages politiques et des convenances de la démocratie. La dictature n’est pas loin.

Pour ramener la France sur les chemins de la démocratie et du progrès, il faut diminuer drastiquement le poids de l’Etat. Le seul domaine où l’on peut le faire est la protection sociale, car on ne peut trancher dans les missions régaliennes sans faire prendre des risques au peuple. Le social est essentiellement constitué d’activités d’assurance que des entreprises privées peuvent parfaitement et mieux exercer. Il faut leur rendre ce champ d’activité. Du même coup on ramènera le poids de l’Etat à la proportion qu’il avait quand le général de Gaulle a quitté le pouvoir. On ne souvient pas que cette époque ait été marquée par la misère et la déréliction.

Le seul obstacle à cette évolution – qui est en fait une révolution – est non seulement le poids de l’habitude, mais surtout l’idéologie communiste, qui imprègne la France officielle après des décennies de propagande. En témoigne le fait qu’aucun homme politique ne défend la liberté, sauf en de vaines paroles. L’arrivée de nouveaux hommes politiques sera à la fois la cause et la conséquence de la révolution sociale, qui n’est en fait qu’une révolution de la liberté. Quand elle sera faite, chacun se demandera pourquoi il a été aussi difficile et long de la faire. La nature humaine est telle que tout changement est difficile à admettre. Il n’y a pas d’autre explication vraiment convaincante.

Je ne vois pas d’autre image réaliste de la France actuelle que celle de la société dépeinte par Andersen dans son conte « Les habits neufs de l’empereur ». Il a fallu qu’un enfant s’écrie « Le roi est nu » pour que tout le monde s’en aperçoive. L’image de l’enfant a été bien choisie parce qu’il n’est pas chargé d’idées accumulées et le plus souvent fausses. D’habitude, les sociétés confient à des penseurs visionnaires le soin de les guérir de leurs erreurs. Mais en France, les écrivains ne peuvent être visionnaires car ils sont professeurs et payés par l’Etat. Ou parce qu’ils aspirent à l’être. Chacun pourra citer quelques exemples du contraire. Mais tout le monde citera les mêmes. Qui ne pensent plus depuis longtemps. Parce qu’ils sont morts, d’une façon ou d’une autre. Pourtant la vie continue. C’est ce qui doit nous rassurer.

Claude Reichman

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Mélenchon mon pote, puis- je te parler librement ?

Te dire ce que je pense — Attention ce n’est que mon avis, mon émotion, le fruit de ce que j’ai vécu, appris et étudié, dans cet ordre —

Tu parles constamment de partage, d’égalité, tu te fais fort de prendre à ceux qui ont pour donner à ceux qui n’ont pas.

Mais un truc me gêne, quel est vraiment l’objet de ton partage ? Y as-tu réfléchi ?

J’ai bien peur que non, que tu aies un bon siècle de retard, comme ceux que tu admires qui ont décapité un roi cent ans trop tard.

Il eut peut-être été performant de décapiter Louis XIV. Il représentait le pouvoir de la terre, privilège de la noblesse et du clergé, il n’envisageait pas de le partager.

Mais Louis XVI… il ne représentait plus rien.

La bourgeoisie commerciale et industrielle étaient en conquête des nouveaux privilèges. Elle a même pris partie pour les révolutionnaires d’opérette, elle leur a facilité la tâche pour mieux assoir son pouvoir. Ce qui a été immédiat.

Aujourd’hui, tel Don Quichotte tu attaques des illusions : les hiérarchies de l’économie industrielle et commerciale.

Tu es très en retard, tes cibles sont à l’agonie, comme l’était Louis XVI.

Le privilège aujourd’hui est donné à celui qui nage dans l’informatique comme un poisson dans l’eau.

Dès l’âge de 7 ou 8 ans les dès sont jetés.

Il y a ceux dont l’intelligence est compatible avec internet — et toutes les programmations qui sont derrière — et les autres.

Devenus adolescents les premiers vont se mesurer, d’abord à travers des jeux, avec leurs alter égaux du monde entier. Puis, jeunes adultes ce sont eux qui vont mettre en œuvre toutes les productions robotisées qui sont notre avenir.

Ils sont les privilégiés en devenir… immédiat.

Que peux-tu contre eux ?

Rien, pas plus que tous les révolutionnaires qui ont toujours eu un train de retard et ont systématiquement servi la soupe aux privilégiés à venir en massacrant ceux qui étaient sur le déclin. L’égalité est à la fois leur chimère et leur guillotine.

L’égalité qu’ils disent servir n’existe pas, n’a jamais existé. Ce n’est pas sur elle que s’est bâtie l’humanité, bien au contraire. Juste, ou injuste ? Non, simplement la vie.

Les révolutionnaires sont seulement des tueurs. Comme toi. Rien de plus.

Ta copine Lucie Castets et toi allez encore tuer pour rien. Massacrer les économes dont on a tous besoin, écraser de charges les Français, amputer gravement leur liberté, les faire souffrir au prétexte de l’égalité, alors qu’en réalité vous allez faire le lit des futurs privilégiés, leur dégager le terrain.

Vous allez semer la désolation et le malheur pour rien. Juste pour ton égo et une petite ristourne qui te sera versée naturellement par les nouveaux privilégiés que tu vas favoriser.

Cela vaut-il toute la haine que tu vas exciter, que tu excuses et abrites déjà ?

Je te laisse y réfléchir bonhomme.

Salut à toi. H. Dumas

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Il faut arrêter de croire au père noël communiste !

La société française est faite de redistribution, c’est à dire d’aides sociales en tous genres pour « aider » les plus pauvres !

Le mot utilisé officiellement est la solidarité ; mot valise qui masque en fait plusieurs comportements et notamment la charité envers les nécessiteux, le clientélisme politique, la pacification des masses (afin d’éviter les émeutes).

En fait, la solidarité est surtout un moyen d’action politique et les bénéficiaires en sont les agents involontaires !

Cette rhétorique sociale masque une réalité un peu moins idéaliste : s’il est vrai qu’une partie notable des bénéficiaires sont les victimes des erreurs répétées de nos politiciens/fonctionnaires qui ont enchainé les mauvaises décisions en matière économique et fiscale dont l’un des principaux effets a été la destruction du secteur industriel, il n’en demeure pas moins que beaucoup de gens sont des assistés ; c’est à dire que, par un effet d’aubaine, ils se contentent de vivre, modestement certes, aux dépens des autres et qu’ils ne recherchent pas vraiment de travail.

Cela tient au fait que, ces 50 dernières années, le raisonnement de nos dirigeants a été de manière constante le suivant : Les entreprises ferment, il y a plus de chômeurs ; qu’à cela ne tienne on recrute des fonctionnaires et on distribue des aides sociales et le tout sera financé par une hausse des impôts et si on n’a pas assez d’argent on empruntera sur les marchés !

De fait, il est souvent dit que la France est aujourd’hui le dernier pays communiste d’Europe en ce qu’il ressemble à l’URSS par sa bureaucratie omniprésente et sa nomenklatura énarchique qui, elle, n’a jamais subi les effets de la crise dont une grande part lui est pourtant imputable !

N’oublions pas non plus que la France a été, de longue date, infiltrée par des agents à la solde de Moscou, qu’il a longtemps existé en France un tropisme pro russe et anti américain.

Le CNR (conseil national de la résistance) de 1944-1946 était pour une large part acquis aux idéaux communistes et bolcheviks surtout que certains de ses membres étaient rien moins que des agents du renseignement soviétique. Ainsi, Pierre Villon était un agent du Gépéou soviétique autre nom du KGB (Thierry Wolton le grand remplacement Ed Grasset 1993)

Fermement soutenu par les élites françaises (Sartre, Aragon, Simone de Beauvoir et consorts …et par une bonne partie de la presse, qui se souvient de Geneviève Tabouis, surnommée l’encrier de Staline), il n’y a pas eu de Nuremberg du communisme pour dire que celui-ci n’a été qu’un système criminel.

Fatalement, cela n’a pas été sans influences ni conséquences quant aux options politiques et économiques du pays dont on voit encore aujourd’hui les effets ; et notamment de maintenir contre vents et marées la croyance d’une possible redistribution de l’argent gratuit des autres.

Or, cette « politique de redistribution » coute très cher à la collectivité notamment parce qu’il s’agit essentiellement de clientélisme électoral de la part d’une élite qui a pris le pouvoir et qui se contente de redistribuer de l’argent qui … n’est pas le sien !

Et comme ce n’est pas le sien, il n’y a aucune raison de se priver ; d’autant que, être populaire en distribuant l’argent des autres, c’est quand même quelque chose de formidable !

N’oublions pas quand même que, sous couvert de ces aides généreuses, cette élite se sert la première et procède d’abord à une spoliation à son propre profit en vue de se procurer de confortables revenus et autres avantages par le biais d’une fiscalité qui a atteint des niveaux inégalés en temps de paix.

Tout en haut du palmarès européen et même mondial !

Quand on a les doigts dans le pot de confiture, il est bien difficile de s’arrêter !!!

Seulement, entretenir une cohorte de gens à ne rien faire a un cout exorbitant dont nous allons devoir, un jour ou l’autre payer la facture surtout qu’il devient de plus en plus évident que cette « politique » ne fonctionne pas puisque. Nous accumulons des dettes dont on sait aujourd’hui que nous ne pouvons pas les rembourser ; sans que cela ait fait progresser le niveau de vie puisque, comparativement à nos voisins, nous dégringolons lentement dans les classements internationaux.

Nous allons être confrontés, à un moment ou à un autre, à une crise de la dette, à la grecque, avec toutes les conséquences qui en découleront parce qu’il n’y a aucune raison que ce qui est arrivé aux grecs ne nous arrive pas puisque nous faisons exactement la même chose !

Cette situation résulte essentiellement de la lâcheté et, n’ayons pas peur des mots, de la nullité de politiciens/fonctionnaires qui pensent qu’ils pourront toujours faire la même chose sans que cela ait une quelconque incidence à la fois sur leur carrière, leur situation personnelle et accessoirement celle du pays !

Il faut donc que les français prennent conscience que les promesses électorales de dépenses délirantes qui leur ont été faites récemment n’ont aucune réalité et n’ont aucune chance de se produire. Il s’agit de mensonges électoraux dont on devrait d’ailleurs punir leurs auteurs !

La seule solution c’est le travail, justement rémunéré ; mais malheureusement, en France, le travail est mal payé parce que le salaire brut est amputé de cotisations sociales très élevées qui vont dans un tronc commun dont personne ne sait ce qu’il en advient !

La réalité, largement occultée, c’est que ces sommes colossales sont mal gérées et qu’il en résulte une gabegie insensée, au nom de la fameuse solidarité, dont nous en payons inconsciemment le prix. Qui sait que le système des retraites des fonctionnaires accuse un déficit annuel de 30 à 50 milliards € dont le trou est bouché par l’impôt et ces mêmes cotisations ?

Il faudra aussi que les français acceptent l’idée essentielle que le collectivisme, quelle que soit sa forme, ça ne fonctionne pas ! On ne peut pas espérer une société performante et  promettre la spoliation des « riches » à partir de 3.500€ par mois parce qu’il faut « aider » une partie de plus en plus importante de la population qui préfère, pour tout un tas de raisons, vivre dans l’assistanat !

Il est irresponsable d’entretenir la population dans le fantasme de l’argent gratuit permettant de satisfaire ses envies ; cela ne fait que favoriser sa victimisation  selon un schéma bien connu et entretenu par des politiciens en mal de clientèle selon lequel si elle est pauvre c’est que c’est la faute au libéralisme, à la mondialisation, aux patrons voleurs exploiteurs et fraudeurs, au racisme « des autres » …).

Laisser croire qu’il est possible de vivre gratuitement aux dépens des autres est juste criminel car ce n’est pas une option réaliste même si certains politiciens de la gauche populiste ont invoqué le « droit à la paresse » ; ce qui n’est rien moins qu’une transposition inconsciente de la situation qui prévalait avant la Révolution Française avec une noblesse oisive qui avait effectivement le droit à la paresse tout en vivant sur le dos du tiers Etat !

Toute la difficulté tient au fait que, dans un pays qui a eu recours systématiquement et abusivement à l’arme fiscale pour « redresser » les comptes publics, il faut arriver à convaincre d’une part les hauts fonctionnaires que la folie fiscale doit cesser et d’autre part une population qui est persuadée que les coups de matraque fiscale seront toujours reçus par les autres désignés par le terme générique de « riches » (sans que l’on sache très bien qui cela concerne).

C’est pour cela qu’il ne faut pas croire les promesses du NFP, et spécialement celles de Madame Castets, énarque adjoint à la maire de Paris et auto proclamée future premier ministre qui prévoit d’augmenter la pression fiscale rien moins que de 150 Mds€ ou encore celles de Jean-Luc Mélenchon, notre Joseph Staline national; promesses qui ne font qu’exploiter la crédulité et l’ignorance, mais aussi les sentiments les plus obscurs de l’individu, notamment la jalousie et la cupidité.

Il n’y a pas d’argent gratuit. Si vous recevez de l’argent c’est qu’il a nécessairement été pris à quelqu’un d’autre et l’expérience a prouvé, notamment au Venezuela, que la distribution généralisée d’argent gratuit aboutit inéluctablement à la ruine généralisée de la population (hormis bien entendu pour les apparatchiks du régime).

La prétendue révolution qui va tous nous rendre riches est une tromperie utilisée par des manipulateurs qui espèrent en tirer le principal profit, bien souvent au détriment des populations.

L’utopie communiste n’est qu’une utopie et elle n’a abouti qu’à des régimes criminels, à des dictatures abominables et des massacres de masse. Même la Révolution Française a terminé dans le sang avec la terreur instaurée par Robespierre et son comité de salut public (un certain Carrier noyait les opposants dans la Loire à Nantes pendant que l’on dirait au canon dans la foule contestataire à Lyon, sans oublier les colonnes infernales et le génocide vendéen et la guillotine qui tournait à plein régime).

Le communisme n’a jamais marché, nulle part, et l’URSS a connu dès 1921 une terrible famine dont elle n’a été sauvée, ainsi que le régime criminel de Lénine, que par l’aide internationale des … pays capitalistes dont les Etats Unis !

L’effondrement de l’URSS n’a permis que la substitution d’une dictature, collectiviste et bureaucratique, par une autre, mafieuse ; celle de Poutine !

La seule réalité, c’est que du fait de l’accumulation des dettes et de l’échec des politiques économiques, sociales et fiscales de ces 50 dernières années, Bruxelles a d’ores et déjà engagé une procédure de sanction pour déficits excessifs à l’encontre d’une France  entrée en récession.

Clairement et définitivement, Il faut arrêter de croire au père noël communiste !

Bien cordialement à tous !

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La responsabilité des victimes

La croyance est un confort illusoire qui peut déchainer des synergies dévastatrices. Elle éteint le doute, essentiel mais vertigineux.

La croyance a l’apparence du confort ouateux de la nappe des nuages sous le fuselage du long courrier, qui ne résiste pas au réalisme de la pesanteur.

Qui du prédicateur de croyance et qui du croyant est responsable de la survenance de la croyance et de son cortège de carnages inévitables ?

Ce sont les questions que je me pose quand je vois les contorsions de nos politiques et celles de leurs électeurs dont ma vie dépend contre mon gré.

Mélenchon croit-il à la rhéthorique dans laquelle il a engagé une gauche mortifère, qui sème depuis des siècles un égalitarisme dont l’unique moyen est l’inquisition qui assoit le pouvoir de quelques-uns au détriment de la liberté de tous ?

Le profil de Lucie Castets fait peur. Son discours et sa posture de grand inquisiteur fiscal, du tout par et pour l’Etat, ramènent aux sombres heures du National Socialisme, version extrême de la croyance de gauche, synonyme de pouvoir et de violences aveugles.

Et pourtant, il est probable que les 30% de croyants à cette folie, plus les activistes violents qui y trouvent le débouché dont ils rêvent pour leur violence, vont arriver à mettre en place ce délire.

Il est évident que les futures victimes que nous sommes portent une responsabilité considérable, déterminante, dans l’installation de ce processus.

Lire dans l’histoire la mise en place de ce type d’avatar est une chose, le voir s’installer sous nos yeux et dans nos vies en est une autre.

Que faire ? Rien.

Résister ? Évidemment, mais comment ? Il n’y a pas de QR Code pour ouvrir le mode d’emploi de la résistance.

Comme le lapin pris dans les phares de la voiture je suis tétanisé et conscient des dégâts que va m’occasionner le nouveau bolide qui m’arrive dessus, identique mais en pire à celui qui m’a déjà percuté il y a 25 ans, dont les dégâts sont encore très actifs.

Le doute m’habite depuis toujours, la phobie qu’en ont les croyants ne cesse de m’étonner. C’est leurs certitudes qui, contrairement à eux, me paniquent.

Est-ce eux qui sont la norme ? Ils sont si nombreux.

Une chose est sûre : demain quand ils seront les victimes de leurs croyances, ils en porteront la totale responsabilité. Il ne faudra pas l’oublier face à la puissance alors de leurs gémissements, si nous sommes toujours en vie, si leur lâcheté ne nous a pas tués.

Bien à vous. H. Dumas.

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Où va Macron ?

En gros c’est la question que relaie journalièrement, jusqu’à plus soif, la presse sous toutes ses formes.

Cette question est absconse en la forme. Elle devrait être : où peut aller Macron ? Que peut-il faire ? Là, la réponse est claire : rien.

Macron ment depuis le début, aux Français et peut-être à lui-même. Il n’a jamais eu de majorité pour gouverner notre démocratie, il n’a jamais proposé un programme qui aurait emporté l’adhésion d’une majorité.

Il a trafiqué par le mensonge les élections pour accéder au pouvoir, alors que la démocratie est justement une organisation faite pour éviter de donner le pouvoir. Pour que le peuple le conserve, pour que la nation soit administrée à partir d’un concept collectif majoritaire, mis en œuvre par des mandataires élus sur ce concept.

Depuis sa propre élection, Macron est dans la position qu’il reproche à l’Assemblée nationale à la suite des élections qu’il a provoquées par la dissolution : il est impuissant. Il n’a pas de majorité, pas de mandat clair.

Macron est le dernier rouage d’un mensonge — généré par Bercy depuis Giscard, donc depuis 50 ans, un demi-siècle — prétendant que le but de la nation serait principalement une plus juste répartition du capital par la force des fusils, de la loi fiscale imposée.

En réalité, il s’agit du pillage de la partie active et responsable du pays par une autre partie passive et irresponsable. Ce pillage arrive à son terme.

La suite ne peut être que violente, tel que l’a définitivement décrit Balzac : « après le vol vient le meurtre ».

Tous les acteurs politiques, depuis 50 ans, sont les seuls responsables de la situation actuelle de notre nation.

Le concept du pillage est le seul qui a pignon sur rue, ses cercles de réflexion, ses philosophes, ses groupes de pression, ses péroreurs.

La nation s’est abandonnée avec délice au pillage du capital — toujours commun quel qu’en soit le détenteur, ce que les Français n’ont pas compris — tout à la joie qu’elle est de craquer le fric de ceux qui l’ont gagné.

A ce sujet, il pète le feu Macron. Quand ça coince, il accélère les dépenses, vaste spectacle sur la Seine… on ne compte pas… C’est vrai qu’il a un côté “légende de Néron”.

Mais nous, notre nation ? Quel avenir ? Aucun, semble-t-il, dans le registre du pillage.

Pourrait-il en être autrement ?

Il y a bien les Américains qui ont conquis et pillé un continent. Ce qui laisserait supposer que le pillage du voisin peut être bénéfique.

Ce n’est pas notre situation, nous sommes face à un pillage interne à la nation.

Bon alors disons la révolution, qui fut bien le pillage de la noblesse terrienne au profit du reste de la population. En effet. Sommes-nous le produit de ce pillage ? Ce n’est que la légende que propage les aficionados du pillage.

En fait rien n’est moins sûr. La stabilité et les richesses que notre nation a pu produire depuis la révolution ne sont pas liées aux pillages de cette dernière — qui en fait la handicapèrent terriblement dans son avance vers le progrès — mais exclusivement aux modifications structurelles, dites des lumières, de la démocratie.

Conclusions

Macron ne peut rien faire, il n’a aucun concept à proposer. Pas de lumière, quels que soient les étages…

L’urgence est donc de s’entendre sur une ligne de conduite pour notre nation. Or, nous n’avons aucun choix. Nous sommes intoxiqués par les arguments des pillards dans le même temps qu’ils ont en main tous les leviers du pouvoir par l’intermédiaire de Bercy.

La résurrection de la nation France passe par la conquête de Bercy, comme elle est passée antérieurement par la conquête de La Bastille.

C’est cet acteur emblématique du pillage qu’il faut mettre à terre.

Courage, c’est possible. Bercy est aujourd’hui bien chancelant. Il faut exiger les comptes et ramener son pouvoir à ce qu’il n’aurait jamais dû dépasser : la gestion de notre capital commun et non la prétention de la redistribution.

Il y a d’autres moyens que la force brute et la terreur pour répartir équitablement les fruits du travail. Nous y reviendrons.

Bien à vous. H. Dumas

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Les termites attaquent la SNCF !

Les termites attaquent la SNCF !

L’offensive ferroviaire des termites survenait au pire moment : celui des départs en vacances. La vie du pays était suspendue deux mois durant par une sorte de trêve de Dieu. Il était admis qu’aucun problème ne pouvait trouver de solution, aucune décision irrévocable être prise pendant cette période. L’attention des citoyens était en effet tout entière requise par le choix des dates de leurs déplacements, et des moyens utilisés à cette fin. Ils n’attachaient que peu d’importance à leur villégiature elle-même, qui le plus souvent était banale et chargée d’ennui pour la plupart, mais la manière d’en gagner le lieu les passionnait et faisait l’objet de débats enflammés entre les tenants des divers modes de transport, entre les adeptes des heures traditionnelles et ceux qui prônaient les départs à l’aube ou les routes de nuit.

Pour le moment, seule la ligne ferroviaire de l’ouest était coupée, mais nul ne doutait que d’autres destinations cardinales ne fussent bientôt touchées. La compagnie avait très vite avoué son impuissance. Les termites avançaient plus rapidement que les équipes chargées de remplacer les traverses. Pire même : les insectes n’hésitaient pas à revenir sur les lieux de leurs premiers méfaits et attaquaient les parties remplacées avec une fureur qu’on eût dite décuplée par la volonté d’ôter tout espoir à l’adversaire.

Des équipes de la compagnie circulaient à pied le long des voies encore indemnes, guettant le moindre signe d’envahissement des traverses, mais cette garde avait quelque chose de désespérant car on savait bien que les pièces attaquées paraîtraient indemnes au regard jusqu’au moment où, brusquement, elles seraient réduites en poussière.

Même les sondages faits au hasard ne rassuraient pas quand ils étaient négatifs, car les termites avançaient avec une vitesse foudroyante.

Certains repensaient à la situation qu’avait vécu le pays quand les blindés germains, bien des décennies auparavant, s’étaient soudain rués à l’assaut, perçant toutes les lignes de défense, prenant les défenseurs de vitesse. « Chez nous, disaient-ils, on est toujours surpris. On se prépare sérieusement à la guerre, mais c’est à celle d’avant ». Le propos n’était pas original, mais il ne manquait pas de force. Car on ne pouvait employer d’autre terme que celui de guerre pour qualifier l’invasion du pays par les termites. Et cette guerre, à l’évidence, était d’un type nouveau. L’adversaire était-il celui qui agissait ou quelque puissance dont il s’était fait l’instrument ? On l’ignorait. De plus on n’avait nullement prévu les moyens de défense contre ce type d’agression. Tout avait changé d’échelle. Le termite, depuis des siècles, était un hôte connu de nos demeures. Il faisait en, quelque sorte partie de la collectivité nationale. Lorsque sa concentration en un endroit menaçait de rompre l’équilibre, soit on le combattait par des moyens chimiques qui avaient une efficacité certaine à condition d’être utilisés en quantité suffisante, et pendant le temps qu’il fallait, soit on leur abandonnait les lieux. On n’avait jamais imaginé que ces communautés somme toute paisibles pussent soudain être prises de frénésie et se lancer à la conquête du pays. On n’avait donc pas pris la précaution d’accumuler en des lieux sûrs et bien répartis des stocks d’armes chimiques destinées à les combattre. Et quand bien même les aurait-on eues, notre victoire n’eût pas été assurée, car les spécialistes aptes à manier ces armes étaient trop peu nombreux pour se porter sur tous les fronts d’une offensive généralisée. Pour répondre à un défi de cette ampleur, il aurait fallu une mobilisation totale et permanente. Ce qui supposait d’une part que, bien à l’avance, on eût défini la menace et évalué les forces adverses, et d’autre part suscité dans le pays un sursaut civique et patriotique. On n’avait fait ni l’un ni l’autre, et c’était trop tard. Force était de s’en remettre à la providence, qui jusqu’’alors n’avait pas ménagé ses faveurs au pays, mais dont il avait peut-être, à force de veulerie et d’impéritie, épuisé les derniers élans de bienveillance.

Claude Reichman
« La révolution des termites » (1990).

 

 

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 Il faut gagner la guerre idéologique !

 Il faut gagner la guerre idéologique !

Au Ve siècle avant JC, à Athènes, Hérodote et Thucydide ont inventé l’histoire. Pour la première fois, l’humanité ne s’est plus contentée de raconter des faits, mais a cherché à en comprendre les causes. Au 21e siècle, en France, on a tout oublié des leçons des historiens grecs. On se jette des insultes à la figure, et ces insultes n’ont aucune trace de vérité. Simplement, elles ont pour but de discréditer des adversaires politiques.

Les plus insultants sont ceux qui se déclarent « insoumis », sans qu’on sache précisément la soumission qu’ils rejettent, même si tout le monde a compris qu’ils veulent abattre les riches afin d’enrichir les pauvres. En résumé, ce dont ils ne veulent plus, c’est une société libérale, telle qu’elle s’est développée depuis plusieurs siècles en Occident et qui se caractérise par la liberté politique, l’égalité des droits, la propriété et la liberté d’entreprendre.

L’action des « insoumis » est une complète régression de notre civilisation. Elle  n’est pas la première dans l’histoire à vouloir créer une dictature collectiviste. Mais il faut noter que l’échec n’a jamais découragé les tenants de cette doctrine. Au contraire, il les encourage à persévérer au motif que l’échec n’est dû qu’à une insuffisance de mesures dictatoriales.

On n’a jamais trouvé un meilleur moyen d’annihiler ces gens qu’en les combattant avec détermination et en faisant en sorte que la société libérale donne satisfaction au plus grand nombre et, pourquoi pas, à tout le monde. Là où les choses se gâtent, c’est quand la société libérale s’enraye et aboutit à une société d’exclusion pour la majorité du  peuple. C’est le cas en France aujourd’hui.

La société française s’est enrayée parce que les représentants politiques de la liberté ont cessé de défendre celle-ci, au profit d’une gestion étatique des problèmes. Ils ont été dominés intellectuellement et moralement par les collectivistes, car ceux-ci se sont emparés des moyens d’expression, qu’il s’agisse des journaux et des médias audiovisuels, et n’ont cessé de déverser sur le pays des idées économiques insensées et des informations dénaturées. La liberté est devenue une doctrine inacceptable en France, et seul compte l’Etat qui doit se charger de tout. On remarquera que cette soumission de la société à l’Etat est très exactement la doctrine fasciste que Mussolini exprimait ainsi : « L’individu n’existe qu’autant qu’il fait partie de l’Etat et qu’il demeure subordonné aux nécessités de l’Etat. »

On remarquera que l’épithète de « fasciste » que l’extrême gauche accole aux représentants de la droite nationale n’a aucun sens puisque celle-ci a fondé son développement sur le refus de la domination étatique. De même le qualificatif de « raciste » qui vise les mêmes est tout aussi dépourvu de sens, car le fait de vouloir réduire l’immigration repose sur la nécessité de préserver l’équilibre de la société, qui est très perturbé par l’insécurité et la violence qui résultent d’immigrés non intégrés.

En fait, nous sommes plongés dans une guerre idéologique qui n’a aucun rapport avec le bien de la population, et qui peut se résumer à la volonté de l’extrême gauche de prendre le pouvoir et de l’exercer de façon dictatoriale. Ce constat implique, de la part des partisans de la liberté, une révision complète de leurs méthodes. A commencer par le remplacement de leurs représentants habituels que la propagande gauchiste a complètement décérébrés.

Le renouvellement des générations va faire son œuvre. Les jeunes gens d’une vingtaine d’années ne réagissent pas comme leurs aînés. Ils sont pragmatiques, mais hélas peu préparés au combat, tant on les a bercés de chansons douces ou assourdis de hurlements métalliques censés être de la musique. Mais ils ne refusent pas les réalités, au contraire de leurs parents qui ont cru que l’Etat les ferait vivre à crédit et paierait leur retraite. La découverte de leurs droits, qu’ils tiennent de la construction européenne, sera pour eux une révélation, et ils ne tarderont pas à s’en emparer tant ils ont besoin de liberté et d’avenir.

La France va passer de sales moments, mais elle se ressaisira. Parce qu’il n’y a rien d’irrémédiable dans les conséquences d’une mauvaise gestion. Cela demande seulement du courage et des sacrifices matériels. Notre pays a perdu un million et demi de ses jeunes gens pendant la guerre de 14-18, et elle a été en partie détruite. Le redressement a été très difficile, mais un siècle plus tard, la France est toujours debout, même si elle est affligée de troubles qu’il faut soigner d’urgence. Un bon gouvernement aidera à la guérison. Nous allons aussi y contribuer en libérant les actifs de la tyrannie sociale.

J’aime entendre la Marseillaise au début des matchs de rugby. Un stade entier se sent français. Et ce n’est pas une illusion. Ce que nous, Français, avons en commun, c’est ce qui unit les citoyens de tout pays : l’appartenance. Vivons la nôtre avec joie et courage. Il n’est pas de meilleur viatique que ce sentiment. C’est lui qui nous maintient debout !

Claude Reichman

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Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

Les résultats des élections sont connus, le premier ministre a présenté sa démission, qui a été acceptée par le président et comme on pouvait s’y attendre il n’en ressort rien !

E Macron a-t-il voulu provoquer un électrochoc au sein de l’électorat, en tout cas le président show man omniprésent sur les écrans se fait désormais plus discret ? Sans doute attend-il que la situation politique qu’il a provoquée se décante ou … s’aggrave pour apparaître comme le sauveur !?!

Tous les partis prétendaient avoir gagné mais en réalité personne n’a gagné puisqu’il n’y a aucune majorité ; même si le leader de LFI a prétendu, dès le soir du deuxième tour, pouvoir prendre le pouvoir alors que les élus de son parti sont ultra minoritaires.

En fait, la situation politique résultant des élections est complètement bloquée !

LR 69 sièges,

RN 143 sièges,

NFP 178 sièges,

Majorité présidentielle 162 sièges.

Aucun groupe n’a donc la majorité alors que l’assemblée nationale compte 577 députés et que la majorité se situe donc à 289 sièges.

Une coalition peut-elle se former comme c’est souvent le cas en Allemagne alors que cette pratique est inconnue sous la Vème République ?

Aucune combinaison ne fonctionne LR+RN ou LR+MAJ P. La seule majorité envisageable est une improbable alliance RN+NFP.

L’investiture d’un premier ministre « de consensus » va donc faire l’objet d’interminables négociations qui ne sont pas dans la culture française qui fonctionne par majorité alors que les négociations sont d’ores et déjà mal engagées avec une Sophia Chikirou, collègue LFI de Mélenchon, qui a insulté F Hollande en le traitant de « chef des punaises de lit » et que Faure, premier secrétaire du PS, et Mélenchon, ont hurlé à la fraude et au déni démocratique lorsque la macroniste Yael Braun-Pivet a été réélue, au 3ème tour, présidente de l’Assemblée Nationale.

Il apparaît dès lors évident que le NFP, qui détient le plus de sièges, n’a aucune réalité concrète et n’est qu’une alliance opportuniste entre des personnes qui se détestent !

Faute de majorité, aucune décision ne pourra donc être prise et nous allons donc tomber dans une phase de paralysie de l’exécutif qui est tout à fait inhabituelle dans la Vème République ; sauf à négocier au coup par coup des coalitions ou des alliances de circonstance. Seulement, à la première difficulté, une motion de censure sera votée provoquant la chute du gouvernement ou une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale.

Or,  il est à la fois nécessaire et urgent de prendre les mesures qui s’imposent alors que la situation économique et financière de la France est fragile et se dégrade constamment avec une dette publique colossale, une fiscalité sur l’épargne, sur les successions, sur les entreprises les plus lourdes d’Europe.

La France est d’ores et déjà entrée en récession alors que les marges de manœuvre sont extrêmement faibles et les français ne vont pas tarder à le découvrir à leur grande stupeur après 45 ans de discours lénifiants de la part d’une classe politique et de hauts fonctionnaires totalement irresponsables ; au sens propre comme au figuré !

En France, l’activité économique est financée traditionnellement et artificiellement par la dette ; ce qui n’est rien moins qu’une technique pour améliorer le niveau de vie des français parce que la création de richesses, par le seul travail, est insuffisante.

Seulement, cela nous a amené à accumuler une dette de plus 115% de PIB, de 3.200 Milliards € (détenue à 57% par des prêteurs étrangers) dont on n’a aucune idée de la façon dont on pourra la rembourser …

Le constat est simple : La France est surendettée et vit au-dessus de ses moyens !

Or, que proposent les partis politiques candidats : encore plus de dépenses et de dettes !

Et personne ne se pose d’ailleurs la question : qui va payer ?

Parce que, dans la doxa française et l’imaginaire collectif, c’est : Personne bien sûr !

Cette technique de subvention de l’économie française est en fait devenue un piège car comment financer le train de vie dispendieux de l’Etat, les promesses électorales sans augmenter les dettes alors que toute politique d’austérité sera rejetée par les français qui ne comprendront pas que l’on fasse le contraire de ce qui leur a été promis ; ce qui peut d’ailleurs nous amener à des mouvements de contestation violente dans la rue ?

Or, la règle de base est que l’on ne sort pas du surendettement par toujours plus de dettes !

Le risque désormais, c’est une crise de la dette que le gouvernement ne pourra pas éteindre même à grands coups de matraquage fiscal : notamment parce que nous sommes déjà au maximum de la fiscalité acceptable et qu’une violente fuite des capitaux est toujours possible !

Notre situation est d’ailleurs à peu près la même que celle de la Grèce des années 2010 qui s’est retrouvée plongée dans une grave crise de la dette parce qu’elle vivait à crédit sur les dos des autres et finançait son fonctionnement entièrement par l’emprunt.

Alexis Tsipras, le premier ministre grec, tendance Mélenchon, nouvellement élu, avait promis aux grecs qu’il résoudrait la crise sans que ceux-ci aient à en subir les conséquences ; notamment en sortant de la zone €.

Discours populiste et démagogique relevant de l’idéologie voire du discours magique s’il en est et qui ressemble beaucoup aux récentes promesses faites aux français !

Et que s’est-il passé ?

La Grèce s’est heurtée au mur de la dette et à une augmentation phénoménale des taux d’intérêts parce que les prêteurs se sont aperçus qu’elle ne pouvait plus faire face à ses engagements financiers. Du coup, aucune des promesses faites n’a été tenue parce que Tsipras ne pouvait aller à l’encontre des règles économiques de base ; sauf à ramener la Grèce et les grecs 50 ans en arrière en terme de niveau de vie, ce qui aurait été évidemment inacceptable !

Les grecs ont eu droit à la place à une violente diminution des pensions de retraite et des salaires des fonctionnaires de 30%, une réduction du nombre de fonctionnaires, des privatisations massives ; parce qu’il n’y avait pas d’autre solution. Il fallait absolument diminuer la dépense publique pour pouvoir dégager des excédents budgétaires permettant de rembourser la dette !

Or, la France risque d’être confrontée assez rapidement à une grave crise de la dette de même nature ; laquelle pourrait prendre des proportions cataclysmiques eu égard à l’importance des sommes et des intérêts en jeu.

Aujourd’hui, il n’est pas possible de prédire ce qu’il va se passer mais ce qui est sûr c’est que si le gouvernement, quel qu’il soit, ne prend pas rapidement les mesures nécessaires au redressement du pays, ce sont le FMI, la BCE et la Commission de Bruxelles qui le feront comme ils l’ont fait pour la Grèce !

Les grecs l’ont subi, ils n’ont pas apprécié.

Je pense qu’il en sera de même pour les français !

Bien cordialement à tous !

 

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Ramener l’homme au rang du loup, voire de la panthère des neiges, est une insulte à l’humanité.

Croyance et science sont incompatibles. Je ne me permettrai pas de critiquer l’ouvrage de Yuval Noah Harari « Sapiens », de remettre en cause sa théorie des croyances fédératrices ayant permis à l’homo sapiens de s’imposer. D’une part je n’ai pas les compétences nécessaires pour cela, d’autre part l’idée que la masse puisse imposer les plus lourdes erreurs ne me choque pas. Que l’homo sapiens n’était peut-être pas la meilleure solution non plus.

Ainsi, que la croyance soit la plus grave erreur possible, qu’au contraire le doute soit l’outil salvateur de l’homme, me parait la raison, le moteur de l’humanité.

La science, fille du doute, sait qu’elle ne sait pas. Que ce qui est acquis aujourd’hui peut s’avérer totalement faux demain. Le scientifique qui n’est pas pénétré par cet état d’esprit s’expose au risque d’être in fine un charlatan.

Bien sûr la nature est spectaculaire et l’humanité pas vraiment ou pas autant. Bien sûr la nature est gigantesquement puissante et l’humanité pas vraiment ou pas autant.

Il n’en reste pas moins que le parcours des hommes est hors du commun, peut-être illimité, c’est le seul défi digne d’intérêt.

Je vous sens perplexe : « Jusqu’à quand Dumas va-t-il enfoncer des portes largement ouvertes ? »  Vous avez parfaitement raison et je vous rassure, je ne quitte pas les sujets que je connais.

J’en reviens donc aux sachants et à leur mise en responsabilité, sans laquelle toutes les dérives sont possibles.

Au passage vous remarquerez que les croyances font toutes appel à des sachants, un clergé initié qui n’est responsable de rien puisque le responsable est toujours Dieu. Confortable, non ?

Donc, en ce qui concerne la science, elle aboutit normalement au progrès, qui ensuite modifie, souvent profondément, notre vie, notre biotope.

Pendant des millénaires la science, qui ne savait même pas qu’elle était la science, a imposé les conséquences de ses progrès de façon empirique, après que le temps eut classé ses résultats, conservant les utiles éliminant les inutiles.

Récemment l’humanité est devenue si puissante, si riche, qu’elle a eu les moyens de mettre en œuvre ses découvertes sans que le temps, l’histoire, aient passé et trié le bon grain de l’ivraie.

En agissant ainsi elle s’est exposée, et s’expose toujours, à subir, à grande échelle, les conséquences dommageables de découvertes scientifiques erronées, qui ne seraient donc plus que de banales croyances avec leur cortège de dégâts largement connus.

L’humanité court le risque, grave, d’être précipitée, par les sachants, dans des applications lourdes, peut-être irréversibles, de théories scientifiques qui s’avèreront trop tard complètement fausses.

Donc, et c’est l’objet de ce billet, il n’est qu’une seule solution, si nous ne voulons pas répéter à l’infini les dégâts infligés par les croyances qui tuent ou amènent la régression, c’est de tenir pour responsables les sachants de la mise en œuvre de leur savoir, quelque soit le niveau où ils le font.

Ainsi, s’ils ne sont pas des adeptes du doute salvateur, nous le mettrons dans la boucle pour eux et nous nous protégerons des folies de son absence.

Cela vaut pour tous les fonctionnaires-sachants de notre environnement, pas que pour les écolos…

Bien à vous.

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L’honneur des fonctionnaires et l’avenir de La France étroitement mêlés.

Je lis ou j’entends, à droite et à gauche, une abondance d’explications sur la situation politique du pays. Je suppose qu’il en est de même pour vous.

Chaque spécialiste ou acteur, réel ou simplement convaincu, y va de son explication. Globalement deux accusés sont mis en avant : les Français ou leurs élus.

Aux premiers il est reproché une immaturité politique qui les ferait passer à côté de la bonne croyance qui par leur faute n’est pas majoritaire, aux seconds un gout prononcé pour le mensonge et une passion pour leurs intérêts personnels, accompagnés de différentes imperfections simplement humaines mais à eux interdites.

Tout cela restant dans la pensée pure, dans un absolu, qui considère comme base de toute organisation politique la nécessité d’une croyance et la soumission à cette croyance. Sans compter les versions « complot » surabondantes.

Ce n’est pas ce que je vis chaque jour qui passe.

Je vois des Français lucides, qui savent pardonner mais s’étonnent des contraintes matérielles qui leurs sont imposées, du coût de leur participation à un fond commun qui ne génère pas les retours qu’ils pensent être en droit d’en attendre, qui regardent avec stupéfaction les farfelus qui cherchent à les entrainer dans des croyances auxquelles, avec raison, ils ne croient plus depuis longtemps.

On leur parle de quatrième, de cinquième république, et on leur assène qu’il leur faudrait une sixième république, qui en gros aurait pour mission de les voir « bien voter » !!!

On leur parle de déficit mortel, imputable à leurs voisins, proches ou lointains.

Mais : pourquoi sont-ils ruinés ? Pourquoi sont-ils frustrés ? Pourquoi sont-ils marginalisés quand il s’agit de leur collectivité ? Pourquoi celle-ci devrait-elle être inévitablement en contradiction avec leurs intérêts personnels ? Pourquoi devraient-ils vivre un conflit politique constant, alors qu’aux conflits politiques ils ont déjà donné tant de vies ? Pas de réponse satisfaisante.

Et pourtant les choses sont simples, si semblables à l’œuf de Christophe Colomb.

Les marginaux qui suivent ce discret blog savent qu’un troisième pouvoir : « les sachants », cherche sa place, ou plutôt parait se complaire dans l’effacement actuel qui lui procure le pouvoir sans responsabilité.

Hier j’ai rencontré une « sachante », aujourd’hui je vous fais part des réflexions que j’en ai tirées.

C’est la responsable de l’urbanisme d’une agglomération connue, de moyenne importance. Je souhaitais évoquer avec elle des projets d’urbanisme incohérents parce que victimes d’intérêts divergents qui les empoisonnent.

Elle a refusé de me recevoir, me disant ceci : « M. Dumas, je suis une fonctionnaire, je suis sous la dépendance des élus qui sont les seuls dont je dois recevoir des directives et à qui je dois rendre des comptes. Je ne peux pas vous rencontrer et écouter votre version des projets en cours. »

Tout les problèmes du pays sont résumés dans cette explication. C’est le nœud du drame que nous vivons.

Car enfin, cette fonctionnaire, contrairement à ce qu’elle prétend, n’est pas au service des élus, mais bien au notre. C’est nous qui la payons et elle travaille pour notre bien. Elle n’est pas une salariée des élus, elle n’est pas au service de leurs intérêts personnels, de leur réélection.

Certes elle est peut-être nommée plus par affinité politique que pour ses compétences, mais alors ce n’est pas normal. C’est un abus de pouvoir, une corruption.

La réalité est que c’est bien elle qui a le pouvoir en tant que « sachante ». Mais, son irresponsabilité statutaire fait que sa responsabilité est reportée illégitimement sur l’élu, et c’est là tout le problème.

Toutes les structures de notre pays fonctionnent sur ce principe de base : les élus sont tenus pour responsables de millions de décisions qu’ils ne contrôlent pas ou peu, prises par des fonctionnaires irresponsables.

Comment modifier une situation si l’on demande des comptes à des personnes qui n’en sont pas responsables ? Impossible.

La seule solution pour sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes est que les sachants — donc dans le cadre de notre collectivité les fonctionnaires — soient responsables de leurs actes et prennent conscience qu’ils sont à notre service, même si dans la pratique nos mandataires, les élus, peuvent leur transmettent nos souhaits, être une interface entre eux et nous.

Seule cette chaine de responsabilité est en mesure de nous sauver. Pas besoin de nouvelle république. Pas besoin de révolution, de nouvelles croyances.

Juste un changement de statut des sachants, la suppression des Tribunaux Administratifs dont l’unique but est de rendre les fonctionnaires irresponsables.

C’est peu de chose mais l’effet sera radical pour nous et largement bénéfique pour les sachants ou fonctionnaires qui passeront de l’ombre à la lumière et retrouveront ainsi leur honneur, actuellement en berne. Y compris pour l’école de leur élite : l’ENA.

Bien à vous. H. Dumas

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Pourquoi, peut-être…

Yves Marchand signe un papier qui saisit, avec une grande justesse et un humour glacial, l’invraisemblable situation de notre pays.

Cette situation est-elle une surprise, ou une simple logique inscrite depuis longtemps dans la constitution ?

Je penche pour la deuxième hypothèse.

Il me semble que la constitution de la Vème république visait – en mettant en place le scrutin majoritaire — le bipartisme, qui à l’époque paraissait la méthode la plus rationnelle pour diriger un pays, elle donnait alors satisfaction au maître du monde : les Etats-Unis.

En réalité, le centre y était masqué, mais il gérait le tempo des extrêmes qui se rangeaient derrière lui et teintaient légèrement son appartenance.

Il n’apparaissait pas alors que le bipartisme pouvait avaler le centre et mettre face à face deux extrêmes proches du point de rupture démocratique, faisant alors surgir la menace du pouvoir politique pur et dur, de l’affrontement matériel, de la guerre civile. Pourtant ce n’était que logique.

Et maintenant, réfléchissons, simples hypothèses…

Définissons les pouvoirs en présence.

Ils sont donc trois. Le pouvoir politique, c’est la force, la loi, les fusils. Le pouvoir économique, c’est le commerce et l’industrie qui fabriquent ou échangent tout ce qui est indispensable à la vie, sans lui il ne peut pas y avoir de vie. Et le petit dernier, le pouvoir de l’information, du savoir en règle générale, qui n’est plus accessible globalement par un seul individu, dont l’émiettement et la spécialisation ont multiplié les « sachants ».

Ces trois pouvoirs s’allient ou se déchirent au gré des vents du moment. Le plus puissant est le pouvoir économique, capable grâce à cette puissance de s’allier avec n’importe lequel des deux autres.

L’église catholique, qui a pris d’abord le pouvoir politique par la croyance — comme c’est toujours le cas dans le cadre du pouvoir politique – n’a atteint son apogée que lorsqu’elle a fait main basse sur le pouvoir économique, qui in fine l’a dévorée.

Il arrive la même aventure avec la croyance égalitariste, baptisée socialisme, aux multiples variantes telles que le communisme, l’écologie, le syndicalisme, etc…, qui dans certains pays a scellé le pacte du diable avec le pouvoir économique, voir la Chine, la Russie…

Sont nés de cette fusion des ensembles a vocation hégémonique, d’une puissance incontrôlable, qui risquent de tout emporter, momentanément…

Mais le pouvoir des sachants, le troisième et récent pouvoir, qui avance actuellement masqué, ne peut pas se contenter de faire figuration, alors qu’il se considère — et est peut-être – le plus puissant, le plus indispensable.

Ces conflits de titans entre pouvoirs sont la trame de tout, invisible évidemment.

Stratégie

Les pouvoirs ne sont pas maitrisables, ils n’appartiennent pas aux hommes, même si ce sont eux qui les exercent ou les subissent. Il faut donc les traiter comme des entités à part entière.

L’intérêt aujourd’hui, pour affaiblir l’alliance conjoncturelle et dangereuse entre le pouvoir économique et le pouvoir politique, est de favoriser la venue au grand jour du pouvoir des « sachants ». Ce contre quoi se battent les pays ou l’alliance politico-économique est actée, fixée solidement.

Dans ce cadre, la liberté, toute la liberté, sans limite, des réseaux sociaux, de l’information par tous les canaux possible, l’exigence de la transparence, sont un devoir absolu.

Car il est une constante : le pouvoir doit-être combattu, sous toutes ses formes, c’est la seule façon de le rendre raisonnable, car quoiqu’il lui soit fait il perdure… tant il a des raisons d’être. Mais il n’en a aucune de devenir abusif, ce que pourtant il devient naturellement.

Je rappelle que la résistance est un droit constitutionnel.

Alors, faut-il une nouvelle république, une nouvelle constitution ?

Voilà une énigme affolante. Qui la ferait cette nouvelle constitution ? Pourquoi serait-elle mieux ? Ou plutôt, pour qui serait-elle mieux ?

Peut-on répondre à ces questions ?

C’est une peu : quelle est la meilleure religion ? Aucune, et ce n’est pas la question.

La question est : comment faire pour que les hommes se supportent, éprouvent du plaisir à vivre ensemble ?

La réponse est : c’est un problème personnel, que chacun doit régler avec lui-même, qui ne peut pas être régler par le voisin, aurait-il même des fusil, de la fortune ou une grande culture…

Le libéralisme est une philosophie, pas une définition économique.

Bien à vous. H. Dumas

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Carpe diem !

On se réunit, on discute, on complote, on crée des clubs, des forums, des séminaires et des rencontres, tout cela au nom du « Vivre ensemble » en République !

Résonnent alors partout les échos de leurs intrigues, dans les sérails d’experts, au café du commerce, au fil des réseaux sociaux et dans les hémicycles. Pas pour trouver la solution globale. Ce n’est pas leur objectif. Il s’agit simplement de satisfaire Gérard sans trop gêner Bruno tout en réglant leur compte à Eric et à Aurélien, pendant qu’on empêche Olivier de nuire à Jean-François tout en faisant croire à Laurent qu’il peut compter sur le Parti.

Avec l’arrivée du Rassemblement National, les prénoms changent. On a déserté le calendrier grégorien pour le calendrier « soap » tellement plus « cool » avec ses Jordan, Marine ou Steve. Mais rien ne change. Seul commande l’intérêt du parti et de ceux qui le composent.

Les Médias se gobergent. L’étalage du diagnostic psychologique présumé du Président, des déconvenues de seconds couteaux, des frustrations de courtisans délaissés, des ambitions refoulées d’ex-futurs leaders de la Macronie ou des rodomontades des matamores d’une gauche provisoirement sauvée du naufrage, sont tellement plus rentables que de savoir comment nous rembourserons nos dettes, comment nous accroîtrons nos exportations, comment nous compterons dans le bouillonnement des nouvelles technologies, comment nous modulerons l’immigration et comment nous réduirons les inégalités géographiques de l’intérieur, qu’il vaut mieux s’en tenir aux secrets d’alcôve des partis qu’à l’avenir de la nation.

Un parti, ça ne gouverne pas. Ca bavarde, ça critique, ça fustige, ça se disloque, ça diffame et ça récupère l’argent public au nom de la transparence et de la lutte contre la corruption, emplois fictifs à la clef, lorsque la loi sur le financement des partis ou des campagnes électorales devient elle-même facteur de corruption.

Il faut, d’après Jean-Luc, Mathilde et Manuel revenir à la transparence complète de la vie publique, c’est-à-dire, au régime des partis où tout est limpide comme l’eau de la source…Ils ne sont pas les seuls à l’espérer. Chaque parti, dans son for intérieur, rêve du temps béni où la proportionnelle leur offrait le pouvoir.

Le Président semble aussi convaincu que c’est avec les partis qu’il gardera la main. Il se trompe. Il l’a perdue. Seuls les partis conservent une petite chance de la prendre. Pas la France.

La IVème République est revenue en force avec son tragique destin : instabilité, paralysie, combinaisons. Tout ce que la Cinquième avait vaincu.

Mais comme on peut l’entendre ici ou là :« Tkt ! les JO sont là avec leur flamme ! Place aux jeux ! Réjouissons-nous ! On verra après. »

Les partis guettent.

Ils ne sont pas arrivés.

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Macron et Sainte-Soline

Objectivement, je n’avais pas une grande attirance pour Macron, représentant caricatural de cette troisième force — que j’appelle les « sachants » — qui possède le pouvoir en France et dans le monde occidental à travers la bureaucratie publique — populairement nommée «les fonctionnaires» —

Cette force a la prétention de se substituer à la force politique et à la force économique qui se partagent le pouvoir depuis le 18ème siècle. Ou, a minima, de les dominer.

Il faudra bien qu’un jour elle s’intègre, démocratiquement…

En attendant ce jour, cette troisième force, que l’on devine derrière la marionnette Biden à qui elle donne un semblant de vie, s’est donc exposée en première ligne en France avec Macron.

Objectivement, elle a subi un grave revers lié à son manque de connaissance et de respect pour la démocratie, et à son goût du pouvoir absolu dissimulé en deuxième ligne avec tout ce que cela suppose d’hypocrisie et de mensonges.

Est-ce une raison pour que Macron subisse « la bronca » qu’il subit ? Qui me le rend presque sympathique.

Car enfin, qu’a-t-il fait finalement ? Une photographie, un sondage vrai, du niveau politique des électeurs de ce pays.

Et ce niveau ? Une catastrophe : les Français sont immatures politiquement, incapables de discerner les mensonges les plus gros, les ficelles les plus éculées. Ils refusent de voir les choses en face et sont prêts à s’embarquer vers n’importe quelle promesse, se hâtant de courir vers l’irresponsabilité, de confier leur vie au premier prédicateur fou qui annonce qu’il suffit de dépenser pour exister.

Ils ont pillé le monde pendant des siècles, ils croient que c’est leur droit, qu’ils vont pouvoir continuer sans limite, alors que c’est l’inverse qui se profile. D’autres estiment que c’est leur tour…

Galop d’essai à Sainte-Soline.

Des zadistes, venus parait-il de partout – aux frais de qui ? –, veulent en découdre au moment des Jeux Olympiques pour profiter de la venue des caméras du monde entier.

Juste au moment où le pouvoir politique est chancelant, à cause de Macron diront certains, je dirais plutôt à cause des surenchères de Mélenchon parfaitement illégitimes, y compris mathématiquement. Mais n’est-il pas Trotskyste ?

Dans la tête de ces zadistes, je suppose que Sainte-Soline pourrait-être une mèche pour allumer la bombe révolutionnaire.

Abrités derrière une écologie particulièrement approximative ici, ils peuvent provoquer l’incident qui sera relayé et amplifié par Mélenchon et ses troupes, plus tous ceux qui penseront y trouver un avantage personnel. Jusqu’où ? C’est le problème. Nous verrons bien.

Une chose est sure, nous sommes et nous serons loin de l’intérêt de la nation, le désordre ouvrira un espace libre pour toutes les ambitions les plus malsaines, les plus personnelles ou corporatives. C’est là que le niveau zéro de maturité politique des Français nous mènera au carnage.

Et Macron ?

Espérons que son “épouse-maman” saura le consoler et l’éloigner de la scène publique, où il ne ferait — par sa seule présence — qu’aggraver la situation.

Tout cela s’intègre, sans doute naturellement, sans complot, dans un mouvement mondial visant à redistribuer les cartes des pillards et des pillés.

Car, depuis que l’homme existe, le pillage est sa principale activité. Il ne fait pas exception à cette règle naturelle, vitale aussi bien dans la jungle que dans les salons littéraires les plus huppés.

A l’inverse, ne pas piller est l’honneur le plus haut. J’ai eu cet objectif toute ma vie, mon honneur est sauf, mon porte-monnaie est en friche et les pillards me harcèlent…

Qui puis-je ? Rien, ça au moins aujourd’hui j‘en suis sûr.

Un ange passe, accompagné d’une bande de magistrats…

Bien à vous. H. Dumas

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Comment ai-je pu avoir confiance en ces gens ??

J’apprends aujourd’hui, en me déplaçant au Tribunal Judiciaire de Montpellier, que le 3 juillet 2024, c’est-à-dire mercredi dernier, j’ai été condamné, par juge unique, à six mois de prison – avec sursis – à une interdiction de fréquenter le Greffier en Chef du Tribunal Administratif de Poitiers – que je n’envisageais pas de fréquenter ni de harceler contrairement à ce que fait avec moi ce fameux tribunal et les autres – et à un stage de citoyenneté !!!

Je vous rappelle rapidement l’affaire en question : https://temoignagefiscal.com/piege-judiciaire-premedite/, dont l’article de mon blog accessible avec ce lien était en réalité ma plaidoirie, tout y est vrai.

Quand même.

Je n’en reviens pas. Depuis que je suis tout petit, enfant, on m’a donc menti. Le même coup que pour le Père Noël ?

J’ai toujours fait confiance à la justice, comme on m’a incité à le faire. En cas d’échec je me disais : « Tu t’es mal expliqué. Ils sont débordés, il faut que tu sois plus précis. L’appel sera plus réfléchi, les magistrats y sont moins débordés, plus soucieux de l’organisation sociale. Tu es mal tombé, ça va s’arranger un jour. Ils vont bien finir par voir que c’est Bercy qui te maltraite, qui te harcèle, qui est dangereux, qui mène le pays à la ruine, aux conflits sociaux, à la haine des autres, etc… ». Grave erreur…

Peut-on davantage se tromper, avec des conséquences aussi graves ?

Abasourdi je me dis : « Qui est le délinquant, moi ou eux ? »

Cette question vaut-elle la révocation de mon sursis ?

Et pourtant à 80 ans, je peux revendiquer plusieurs choses :

  • Je n’ai jamais été corrompu, je n’ai jamais touché une somme, ou reçu un avantage, qui ne soit issu de mon travail et un simple pourcentage de ce que j’avais fait gagner à mes clients.
  • Je n’ai jamais dépendu de l’Etat, j’ai toujours payé mes impôts et donné une partie de mon temps à des activités bénévoles.
  • J’ai élevé mes enfants et assumé la vieillesse de mes parents, sans aide de l’Etat.
  • J’ai cotisé 40 ans à une caisse obligatoire, qui me verse 480 € de retraite par mois…

Eux, je dis eux, je veux dire les hommes de l’Etat et leurs affidés — dans lesquels, à ma grande stupeur, je dois compter la justice, qui rend l’ordre des hommes de l’Etat et non la justice –, ils m’ont massacré, gratuitement, dans le cadre de leurs croyances — et de la terreur qui rendent ces croyances obligatoires pour tous, même si elles sont de fait incompatibles avec notre constitution — qu’ont-ils fait :

  • Ils ont inventé un redressement fiscal inexistant. Ils m’ont attribué le titre infament de « fraudeur fiscal », uniquement dans le cadre de leurs connivences corporatistes entre tenants du pouvoir, entre fonctionnaires malsains. Car ne l’oublions pas il est des fonctionnaires honnêtes, même très honnêtes, mais ils n’ont sans doute pas intérêt à se montrer, ils risqueraient gros. Vous imaginez la vie du magistrat qui prendrait ma défense ?
  • Ils cassent mes projets professionnels, pour cela ils ruinent des propriétaires et se ruinent eux-mêmes à La Rochelle dans le cadre du transfert de l’hôpital… je vous raconterai.
  • Ils me harcèlent, cherchent constamment des motifs pour me ruiner, bloquer tous mes comptes, saisir et vendre tous mes biens, y compris les plus personnels – le jardin de ma maison –,
  • Ils ont inventé un dossier de délinquance contre moi, exclusivement à base de provocations de la police routière et de qualification en diffamation de ma liberté de parole et de pensée — pourtant bien sage par rapport à ce que l’on entend tous les jours – qui dénonce les escroqueries de Bercy, administration plus sacrée que toutes les religions du monde. Ils disent que je blasphème, ou que je diffame ce qui est pareil, quand je critique cette administration, cancer mortel du pays.

Je vais devoir faire appel, quand je recevrai le jugement, mais rien ne changera, je risque juste que ce soit pire.

Quand je vois mon pays donner des leçons de civilisation au reste du monde… j’en suis baba… Quel cauchemar.

Mais il y a toujours pire, en effet, aujourd’hui, face aux trafics de voix à grande échelle, de tous bords, à la corruption morale des élus qui passe pour du génie, j’ai la nausée pour notre « démocratie »,

Vous connaissez ma consolation ? Je suis né un deux août, date qui a vu la magistrature condamner à mort, par contumace, le Général de Gaule… Résistons, résistons…

Bien à vous. H. Dumas

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C’est fait. La France est nue face à sa vérité.

Les hommes de l’Etat ont acheté la France.

Les électeurs ont avalé toutes les couleuvres que Bercy et la fonction publique leur ont présentées. Ils ont vendu leur liberté, leur responsabilité, aux plus menteurs, aux plus cyniques, aux plus corrompus. Il n’y avait aucune porte de sortie.

Et maintenant ? Que vont-ils faire ces élus et leurs électeurs ?

C’est très simple, ils vont se piller entre eux, puisqu’ils ne souhaitent et ne savent faire que ça…

Ils ont fait le plein de la moissonneuse fiscale, ce matin Bercy pète le feu, le doigt sur le démarreur. Demain les marchés vont exiger que la guillotine fiscale donne à plein. Tout est prêt. Bonjour la misère, totale et irréversible.

Vous dire que je suis déçu ? Même pas. Incrédule ? Oui, c’est certain.

Incrédule et stupéfait, mais pouvait-il en être autrement ? Non.

Oui mais, disent certains, la France est un grand pays elle a survécu à des catastrophes d’une autre ampleur, et de citer : Sedan, Verdun, la débâcle, etc…

Dire cela est aussi une escroquerie, les victimes de ces catastrophes, elles, n’ont pas survécu. On les oublie ? Elles passent en pertes et profits ? Ce n’est pas sérieux…

Non ce matin la France se réveille comme elle est : con.

De grandes souffrances nous attendent. Plus tard leurs auteurs seront absous et leurs victimes oubliées, comme d’habitude.

Le café de ce matin est amer. Bien à vous. H. Dumas

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