Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Petite pierre à l’édifice de la future constitution.

C’est clair, la cinquième république est à l’agonie. Sa fin est proche, par chienlit politique ou faillite économique. Barnier a fait la preuve, en quinze jours, qu’aucune médicamentation n’est possible, aucune chirurgie envisageable, la malade est sous sédatif. Pour combien de temps ?

Je dirais, paraphrasant Fernand Raynaud : « un certain temps ». Le temps qu’il va falloir à la France pour jeter les bases d’une nouvelle constitution, d’une sixième république.

Toutes les bonnes volontés doivent apporter leurs constats et leurs idées dans le creuset où va naître cette VIe.

Alors, on y va.

Le constat

En ce qui me concerne, je l’ai déjà exprimée, mon analyse est que la cause du désordre est liée à la survenance d’un troisième pouvoir qui, non reconnu, s’exprime occultement, donc de facto est irresponsable de ses actes et favorise ainsi toutes les dérives.

Le problème est mondial. Initialement, seule la force organisait les sociétés. Puis l’arrivée de l’agriculture initia une organisation autour de la propriété privée. Plus tard et difficilement, l’industrie généra un pouvoir économique, ses acteurs désignés sous le terme de « bourgeoisie ». Ce pouvoir dû conquérir sa place, cela au détriment de celui en place : la seule force. Ce fût les révolutions, ici ou ailleurs, dont la durée a été en moyenne d’un siècle avant qu’un résultat puisse être relativement effectif. Ainsi est née la vulgarisation de la démocratie.

Aujourd’hui un nouveau pouvoir découle de l’informatique, de ses facultés stupéfiantes de calcul et d’action, récemment appelées : « intelligence artificielle », nom qui donne une idée de sa force, de sa puissance.

Ceux qui ont acquis sa maîtrise ont rapidement compris qu’ils avaient en mains un pouvoir de quasi-sorcellerie pour les non-initiés.

Les systèmes de représentativité démocratiques ne sont pas faits pour sélectionner les acteurs de ce nouveau pouvoir. Ceux-ci ont donc pris en otage les élus traditionnels, les ont suppléés, en restant dans l’anonymat, donc en faisant porter le chapeau de leurs erreurs à des élus devenus ignares des dossiers qu’ils portent.

Autour de ce nouveau pouvoir s’est constituée une masse d’acteurs professionnels tout aussi irresponsables que ceux qu’ils servent.

Par pure vanité, un peu aussi par intérêt mercantile, les élus actuels s’accommodent de leur position, récupèrent les honneurs des décisions réussies qui leur sont étrangères et fuient la responsabilité de celles qui sont ratées, qui leur sont tout aussi étrangères.

Donc le problème est structurel. Il faut changer la constitution et l’adapter à la survenance de ce nouveau pouvoir.

Une proposition

Le pouvoir de l’intelligence artificielle est irréversible. Nous le subissons tous. Nous devons donc le contrôler. Il ne doit plus pouvoir se cacher.

Pour cela, nous devons retirer le pouvoir à ceux qui aident à sa dissimulation.

Donc, suppression du pouvoir factice des élus, de l’Assemblée nationale, du parlement tel qu’il existe actuellement.

En revanche, ceux qui exercent le nouveau pouvoir à travers l’intelligence artificielle doivent être sous notre contrôle, nommés par nous et rendant des comptes devant nous.

Sans préjuger de l’organisation qui naîtra des réflexions engagées, en prenant simplement l’organisation actuelle, ce sont par exemple, le préfet, le Recteur d’académie, le Directeur de l’équipement, le Président de la Cour d’appel, le Commandant régional ou départemental de la police, de la gendarmerie, etc… qui seront élus par la population sur des programmes chiffrés, et qui seront responsables de leur exécution devant cette même population.

En clair, l’administration du pays sera élue et responsable devant les électeurs de ses résultats, alors qu’aujourd’hui elle a déjà le pouvoir, mais sans aucune responsabilité.

Rien n’empêcherait qu’une Assemblée nationale, ait en charge une réflexion philosophique sur la meilleure façon de vivre tous ensemble, mais sans prérogative de réalisation, uniquement en tant que force de proposition.

C’est exactement le cas aujourd’hui, l’Assemblée nationale n’a aucune capacité de réalisation, c’est la SB (Stasi-Bercy) qui a seule le pouvoir, au point d’imposer ses directeurs comme chefs de cabinet des Premiers Ministres… N’est-ce pas M. Fournel ?

A petits pas.

La mise en route de la VIe ne va pas se faire en huit jours. Mais peut-être plus vite qu’on le croit face aux désordres qui s’annoncent. Mieux vaut une nouvelle constitution qu’une explication violente et fatalement infructueuse dans la rue.

Bien à vous. H. Dumas

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Mon plan d’économies !

Mon plan d’économies !

Toute personne ayant l’expérience de la politique sait qu’on n’y arrivera pas. Je veux dire : à baisser nos dépenses et à rétablir nos finances. Il suffit de lire ou d’écouter les médias pour le comprendre. Si quelqu’un lance l’idée de diminuer les dépenses de l’Etat, il ne faudra que quelques secondes pour qu’une voix péremptoire vienne s’indigner et lance : « Alors vous voulez moins de policiers pour lutter contre l’insécurité ? ». Ou bien encore : « Moins de professeurs dans les écoles, moins d’infirmières dans les hôpitaux ? ». Et ainsi de suite, comme disait Tchékhov, qui parlait de l’éternelle Russie, celle qui pourtant allait finir par disparaître dans le communisme.

C’est évident, on  n’y arrivera pas. Alors il viendra un moment où la catastrophe financière sera là et où tout sera bouleversé. Mais là non plus, on n’y arrivera pas, car il faudra évacuer les ruines et essayer de reconstruire quelque chose. Bon courage ! Tout devrait donc nous conduire à prendre immédiatement les mesures qui redresseront nos finances. Et il n’y en a pas d’autres que de dépenser moins. Et de le faire sans trier les victimes de la purge. Puisque ce sont les dépenses de l’Etat qui sont en cause, c’est elles qu’il faut couper, sans distinction de ministère. Car si l’on commence à exonérer certains (en vertu des grands principes ou des bons sentiments, comme le chantait Guy Béart), on finira par exonérer tout le monde et la catastrophe se produira comme prévu.

Aucune mesure d’économie n’a pu réussir sans qu’elle soit appliquée à tous. C’est la loi du groupe. Ou la psychologie des foules, ce qui est la même chose. A celui qui aura la charge d’appliquer cette politique, on dira : « Vos mesures sont injustes. » S’il veut réussir, il devra répondre : « Oui, je le sais, et je suis aussi indigné que vous, mais je n’ai pas le choix. Il en va de la survie de la France. » Si on le chasse, un autre viendra, qui échouera. Puis un autre et un autre encore, qui finira par réussir. Ainsi va l’histoire des peuples et des nations.

Bon, alors quelles économies ? Il faudra être simple, et même simpliste. Donc faire comme le ferait la catastrophe. On fixe un pourcentage de baisse des dépenses, et on l’applique à tout le monde. Cela donne une feuille d’impôts au bas de laquelle figurera la somme « d’avant », affectée d’un chiffre précédé de la baisse appliquée, mettons par exemple : moins 10 %  du plan de sauvegarde. Le calcul est simple à faire. Nos dépenses publiques sont de 58 % de la production nationale. Celles de l’Allemagne de 48 %. Nous n’avons pas un amour immodéré de nos voisins d’Outre Rhin, mais nous avons la même monnaie et la même banque centrale. Nous ne devons pas faire plus mal qu’eux.

Pour arriver à 48 % de dépenses publiques, nous devons économiser 10 points de PIB, soit 260 milliards d’euros sur nos 1600 milliards de dépenses et arriver ainsi au chiffre requis. En moins de deux ans, l’essentiel aura été fait, c’est-à-dire que nous aurons été remis à niveau. Dans un contexte de concurrence internationale, il faudra évidemment aller plus loin, mais nous serons sortis du piège mortel où nous nous débattons et nous pourrons poursuivre nos progrès.

Est-il possible à nos politiciens de persuader la nation de faire cet effort. J’en doute. Bien entendu, l’extrême gauche hurlera comme d’habitude, mais une majorité de gens raisonnables soutiendra cet effort de sauvegarde. A condition qu’un vrai leader se dégage et prenne cette politique à son compte. Là encore, c’est la règle. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la prévalence du chef, elle s’impose encore aux peuples. Quitte à ce que le chef ne se maintienne pas trop longtemps dans sa fonction, cela reste un choix nécessaire. Alors qui ?

Des derniers présidents de la Ve République, nous n’avons pas un souvenir éblouissant. Du président actuel, non plus. Parmi les impétrants pour le prochain mandat, seul David Lisnard paraît pouvoir porter une telle solution. Mais ne fermons pas la porte, parfois quelqu’un de nouveau apparaît. L’essentiel est que d’abord un vrai débat s’ouvre dans l’opinion. La responsabilité des médias est engagée. On ne leur demande pas de parler de cela en permanence, mais d’ouvrir leurs colonnes et leurs antennes à des penseurs de bon aloi que n’aveugle pas l’idéologie. Les premiers vrais penseurs de l’humanité se sont manifestés à Milet, en Ionie, il y a vingt-six siècles. Ils n’ont pas eu de vrais successeurs, tant les religions et les idéologies  ont encombré les cerveaux. Il serait temps que nous en revenions aux leçons de la Grèce antique !

De tous les contacts que j’ai eus avec les Français au cours des dernières années, je garde un souvenir optimiste. Je n’en dirais pas autant des hommes politiques ou même des intellectuels. On a le sentiment d’une nation coupée en deux, comme le sont aujourd’hui les Etats-Unis. Dans ce dernier pays, on déménage pour n’avoir plus à supporter des gens qui vous détestent et que vous finissez vous-même,  à cause de cela, par détester. Par bonheur, la coupure français ne semble pas passer au sein du peuple, mais entre celui-ci et les élites (ou prétendues telles). La situation n’est donc pas si grave que cela. Le tout est donc de parler au peuple et non aux seules élites. On doit pouvoir y arriver !

Claude Reichman

 

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Ces grands tabous : l’argent, le sexe, la violence.

Ils sont au centre de nos vies comme la lave en fusion est au centre de notre terre. Leurs éruptions dévastent tout sur leur passage, selon un cycle immuable : tabou, délation, lynchage.

Au départ est une croyance. C’est elle qui façonne le tabou. Contrairement à ce qu’essaient de faire croire ceux qui prétendent ne pas avoir de tabou, la croyance génératrice du tabou est en chacun de nous. Elle n’est pas imposée de l’extérieur. Personne ne peut s’en libérer.

Selon un cycle immuable on retrouve toujours face au tabou : ceux qui se croient indifférents qui sont en réalité soumis, ceux qui se croient libres mais ne l’affrontent qu’en état de culpabilité et ceux qui le manipulent au détriment des autres en prétendant le gérer. Mais tout cela est faux, c’est le tabou qui commande et lui seul. Que ce soit au moment de sa création, de son expansion, de son éruption ou de son acceptation par adhésion générale, il est son seul maître.

Il est vertigineux. Il déclenche le pire, toujours dissimulé.

Personne n’est Charlie, nous sommes tous le bras armé des tabous.

Pendant que nous croyons en vaincre un, nous sommes dépendants de tous les autres qui nous sont invisibles mais actifs.

Nous vivons une époque particulièrement propice à leurs éruptions, où la délation, moteur de cette éruption, jouit d’une audience hors du commun.

Il y a donc peu de chance que nous échappions à l’explosion mortelle des tabous, à la guerre totale.

Dans le genre sexuel nous avons l’affaire de Mazon. Où, alors que la vérité reste tapie au fond de chaque protagoniste, l’accusé se flagelle sans quoi il devrait affronter un tabou de cocu, la plaignante est outrée sans quoi elle devrait affronter le tabou de la pluralité sexuelle, les participants se prétendent irresponsables sans quoi ils seraient face à une odieuse exploitation. Quant à la société, elle n’a aucune volonté d’affronter ces tabous, alors elle s’apprête à les renforcer en condamnant violemment.

Dans le genre fric, nous avons les guerres de conquêtes territoriales.

Par exemple, les Russes qui veulent effacer les Ukrainiens, qui eux effaceraient bien les Russes s’ils étaient plus nombreux qu’eux. Tout cela n’étant qu’une affaire de possession, de pouvoir et finalement de fric, habillée en patriotisme. Déjà un million de morts et une contagion probable face à des opportunités que génère le désordre créé. Pendant ce temps une usine à gaz appelée l’ONU tente d’imaginer à la situation d’autres motifs que ces tabous primaires, sans succès évidemment.

Rien n’y fait, nous fabriquons nos tabous comme nos cellules cancéreuses. Ensuite ils s’imposent à nous. Une clique de faux médecins nous fait croire que d’autres tabous, les leurs, peuvent venir à bout des nôtres.

Nous tournons en rond dans cette folle farandole, mais avec un sabre tranchant au bout de nos bras tendus.

Bien à vous. H. Dumas

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L’argent gratuit détruit tout

Mieux en avoir que pas, tout le monde aime les pauvres mais personne ne veut l’être ; tout le monde déteste les riches mais tout le monde veut le devenir !

Ainsi en est-il d’un élément essentiel de notre vie quotidienne ; je veux parler de l’argent au sens de la monnaie qui permet d’effectuer toutes les transactions nécessaires à notre train de vie, quelle que soit sa nature et quel que soit son niveau.

Car, quel meilleur indicateur de la richesse que l’argent ?

Dans l’imagerie populaire, l’argent est durement gagné, il faut se lever le matin pour aller le gagner … et il est tellement assimilé à la richesse qu’en France le riche est ce sale individu qui a plein d’argent qu’il faut lui confisquer pour faire vivre les plus pauvres et … les autres !

Curieuse conception de la propriété …faite de beaucoup de jalousie ; sentiment assez peu noble mais largement exploité par une certaine classe politique pour ne pas dire par toute la classe politique, en ce compris nos hauts fonctionnaires.

Néanmoins, une certaine frange de la classe politique nous explique, la main sur le cœur, que l’argent ne vaut rien et que de toute façon on peut en créer autant que l’on veut !

Le problème de ce type de raisonnement est qu’il émane de personnes qui visiblement n’en ont jamais manqué (il faut mépriser l’argent ; surtout … la petite monnaie) mais aussi de personnes qui visiblement ne comprennent rien au fonctionnement de l’économie.

La monnaie a été inventée dans l’antiquité en Asie mineure et ce n’est pas un hasard. Elle correspondait à un besoin afin de permettre la facilitation des échanges économiques tout en permettant de sortir du système archaïque et rigide du troc.

La monnaie, qui à l’époque était métallique c’est à dire d’or, d’argent mais plus souvent de bronze, sert d’indicateur à la valeur des choses que l’on souhaite acheter ou vendre et, avec le temps, elle est devenue une unité de compte, une réserve de valeur et un intermédiaire nécessaire dans les échanges économiques.

Seulement, si l’argent ne vaut rien, plus rien n’a de valeur ou plus exactement on ne peut pas fixer de valeur aux choses puisque l’argent est l’étalon qui permet de mesurer la valeur des choses et des biens et d’accumuler cette valeur !

Or, l’Etat et ses acteurs, au mépris des règles économiques les plus élémentaires, ont multiplié les sources d’argent gratuit au profit d’une multitude d’acteurs économiques publics et privés :

-Les subventions de tous types notamment aux associations en tous genres, mais aussi aux particuliers (la voiture électrique qui fausse le marché), les entreprises, essentiellement publiques,

-les fonctionnaires qui occupent des emplois sans tâche définie dans toute une série d’organismes et de comités inutiles mais couteux !

-Les aides sociales qui financent le train de vie de gens qui ne travaillent pas,

-Les niches fiscales qui permettent à certaines personnes de bénéficier d’exonérations fiscales (œuvres d’art, investissement dans l’immobilier, personnel de maison)

-Le koikilenkoute qui a été appliqué par E Macron et qui a permis à beaucoup d’entreprises en difficulté de survivre jusqu’à ce que l’argent gratuit s’arrête et qu’elles finissent par faire faillite parce que, de toute façon, elles auraient fait faillite !

-et enfin, l’ultime stade, la planche à billets c’est à dire l’inflation provoquée par l’Etat parce qu’il finance ses dépenses par le biais de l’émission monétaire pour compenser l’insuffisance de ressources essentiellement fiscales. Toutefois, depuis l’€, ce rôle est dévolu à la BCE de Frankfort ; ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas lieu, notamment ces dernières années, avec des injections massives de liquidités pour « sauver »  essentiellement des pays surendettés !

Les conséquences sont bien connues et ressemblent étrangement à la situation actuelle de la France : fiscalité lourde voire confiscatoire, dettes énormes et inflation.

Une part importante de ces dépenses a, en outre, été financée de manière irresponsable au moyen d’emprunts faits sur les marchés et dans ce cas l’argent n’est gratuit que jusqu’au moment où il faut le … rembourser.

Les conséquences sont bien connues …

Dépenses inappropriées, excessives, gaspillages en tous genres, destruction du système de création de richesses car, à quoi cela sert il de travailler et de faire des efforts si l’argent est gratuit !

Conséquence inéluctable : l’argent gratuit fausse le fonctionnement naturel du marché en instituant des faux prix voire même pas de prix du tout !

Du coup, l’étalon de valeur devient invalide et, à la fin, l’argent n’a plus de valeur et … tout le monde souhaite s’en débarrasser car la valeur de l’argent est un élément de confiance essentiel dans la crédibilité d’un modèle économique !

On sait d’ailleurs qu’un pays qui a une mauvaise monnaie est un état en difficulté.

Seulement, contrairement à ce que certains aiment croire et faire croire, la vie ce n’est pas une longue série d’amusements, de plaisirs, de vacances, de dépenses financées par de l’argent gratuit dont on ne veut surtout pas connaître la provenance.

La folie, ce serait évidemment de continuer …

Mais, que pensez-vous que vont faire les dirigeants de la France ?

Bien évidemment, et malgré une situation extrêmement compromise, ils vont continuer à distribuer de l’argent gratuit parce qu’ils estiment qu’ils n’ont pas le choix et parce qu’ils pensent pouvoir bénéficier, en dernier ressort, à la fois du bouclier de l’€, monnaie commune, et de l’assurance en dernier de ressort que la BCE « épongera » leurs erreurs !

Et ils persisteront à le faire jusqu’à la faillite finale parce que la distribution d’argent gratuit se termine toujours par la faillite !

Ce qui doit arriver finit toujours par arriver !

Bien cordialement à tous !

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La comédie continue… Caché, coucou…

Je me permets de reproduire, ci-dessous, l’article paru dans LE PARISIEN, j’espère que ce journal ne m’en voudra pas d’augmenter — peut-être — son tirage.

“Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts

Article de Pauline Théveniaud, Olivier Beaumont, Alexandre Sulzer

  En réunion de groupe Ensemble pour la République ce mardi, à l’Assemblée, Gérald Darmanin a pris la parole et raconté son entretien avec le Premier ministre, samedi après-midi. « Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmentera les impôts », a dévoilé le ministre de l’Intérieur démissionnaire. « On ne connaît pas qui, on ne connaît pas sa politique ni son budget, et on doit y aller ? Est-ce que Michel Barnier peut venir nous voir pour nous parler du fond avant son discours de politique générale », poursuit Gérald Darmanin.

Selon nos informations, Michel Barnier a aussi évoqué cette hypothèse d’augmenter les impôts auprès d’autres interlocuteurs qu’il a consultés ce week-end, « Michel Barnier est très tenté d’aller chercher des pistes d’économies en allant sur l’impôt sur les sociétés », confie cette source. Par ailleurs, autour de Michel Barnier, certains élus LR proches plaident pour le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF) jugeant que c’est une mesure populaire plébiscitée par les Français. Et qu’une telle mesure permettrait aussi d’envoyer un signal à la gauche qui plaide pour le retour de l’ISF.

« Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur »

Mais toucher les impôts et les augmenter constitue une ligne rouge pour les Républicains qui l’ont très clairement évoquée à plusieurs reprises auprès de Michel Barnier. En réunion de groupe Droite Républicaine, ce mardi matin, Laurent Wauquiez est lui aussi revenu, à l’occasion d’une discussion sur le projet de loi de finances (PLF) et sans lien direct avec ses récents entretiens avec Michel Barnier, sur la situation financière et le niveau d’imposition. « Wauquiez nous a dit que cela n’avait aucun sens d’augmenter les prélèvements, que l’on est déjà en haut du tableau. En revanche, il nous a dit que l’on dépense mal et que les recettes sont là, dans les dépenses », relate un participant.

Le président du groupe DR a rappelé qu’il fallait que « le travail paie » plus et qu’il fallait revenir sur les droits de succession. « Michel Barnier est favorable à une taxe sur les sur-profits et les plus riches », ajoute une source LR. « Barnier considère que depuis Macron il y avait eu un enrichissement sans précédent des plus riches en France », poursuit cette source. « Chez nous aussi, c’est une ligne rouge ! » martèle un cadre Ensemble pour la République ; Emmanuel Macron ayant toujours souhaité que le nouveau Premier ministre ne détricote pas la politique menée depuis sept ans. Et pour le RN aussi qui justifierait alors de déclencher une motion de censure.

Si l’augmentation des impôts revient dans le débat c’est aussi à cause de la situation catastrophique des comptes publics. Dans nos colonnes, le 7 septembre le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici estimait que « le débat fiscal ne doit et ne peut pas être tabou ». En privé, le Premier ministre Michel Barnier ne se prive pas d’étriller le bilan de Bruno Le Maire à Bercy dont il a peu goûté les leçons distillées dans son discours de remerciements : « Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur mais je dois le faire parce que la gestion est catastrophique », selon des propos du Premier ministre rapportés par ses interlocuteurs.

« Les informations que vous partagez sont uniquement basées sur des on-dit, réagit Matignon auprès du Parisien-Aujourd’hui en France. La seule chose dite par le Premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation. »

C’est un véritable gag, et il faudrait faire comme si on ne voyait rien…

Je rappelle que le pouvoir est entre les mains des fonctionnaires, que les politiques ne sont que de simples potiches servant de fusibles aux tenants du pouvoir, les technocrates. Leur technicité n’est pas mise en cause, mais elle ne légitime pas cette prise de pouvoir occulte, parfaitement anticonstitutionnelle.

Je vous accorde que le mot “fonctionnaire” manque de précision car, parait-il, certains seraient parfaitement honnêtes, serviraient leur pays avant eux, respecteraient les usagers ou assujettis que nous sommes. Pourquoi pas ? Dans le fond, il suffirait qu’ils se désignent et nous expliquent tout cela pour que nous les respections.

Mais revenons à la norme.

Le Maire, aujourd’hui vilipendé, a pourtant été une belle potiche, d’abord esthétique, puis modèle dans son expression publique. Jeté à la rue, il faut en plus qu’ils le dénoncent pour ce qu’il serait… ou aurait-été…

Peu importe. Le pouvoir à Bercy : c’était FOURNEL, le Directeur. Et Bercy c’est à la fois la cassette des fonctionnaires et assimilés, et leur armée pour nous soumettre.

Le Parisien n’en parle pas. D’accord le sujet de l’article est : les confidences de Darmanin. Mais Darmanin qu’est-il de plus que Le Maire dans le genre potiche ? Nos journaux ne nous parlent que des potiches. Ce sont de vraies jardineries.

Evidemment, le podium de la potiche sera Barnier. Il est l’aboutissement du pouvoir de Bercy, cassette des fonctionnaires, on lui colle FOURNEL comme Directeur de Cabinet.

La ficelle est grosse. Le Parisien n’en dit rien. Il fait comme si Le Maire, Darmanin, Barnier avaient en main le pouvoir, les rennes du pays… Pantalonnade.

Et on va tous se foutre sur la gueule pour ces charlots… Pauvre France.

Bien à vous. H. Dumas

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Fournel : modèle de l’escroquerie qui tue la démocratie.

Chat GPT dit ceci : « En droit, l’escroquerie se distingue du vol, car elle repose sur la manipulation et la tromperie plutôt que sur la prise directe de biens. Par exemple, faire croire à une personne qu’elle investit dans une entreprise fictive ou vendre un produit inexistant constitue une forme d’escroquerie. »

En quelques mots : l’irresponsable de ses promesses est un escroc en devenir, rarement sanctionné lorsqu’il est avéré que ses promesses étaient fausses.

Donc, toute promesse ou acte dont leurs auteurs n’assument pas la responsabilité est une escroquerie en devenir, que ce soit intentionnellement ou non, volontairement, par négligence ou incompétence.

On y voit plus clair, non ?

On peut donc dire que toute décision impliquant des conséquences matérielles non assumées est une escroquerie.

Les américains, qui fabriquent de la fausse monnaie et font porter ainsi leurs pertes par le reste du monde, sont des escrocs.

Et pourtant, ils représentent la démocratie, ils en sont le symbole.

Comme il n’est pas d’exemple d’escroquerie qui perdure, il est urgent de comprendre ce qui se passe. Le cas “Fournel” va nous y aider.

Toute organisation d’un groupe, privée ou publique, implique une structure d’analyse et d’exécution, que l’on appelle populairement la bureaucrate.

L’importance de ce rouage est tel qu’il est impératif qu’il rende des comptes, qu’il assume la responsabilité de ses actes, sous peine de lourdes dérives. En fait, d’escroquerie de sa part.

Or, dans certaines démocraties, dont la notre, cette bureaucratie est composée de fonctionnaires statutairement irresponsables.

Qui plus est, leur responsabilité est frauduleusement reportée sur les élus qui se prétendent décideurs à leur place en échange des honneurs et avantages qu’ils récupèrent.

Par exemple, “Fournel” a dépensé sans compter — en tant que Directeur Général de Bercy — sans retour donc sans succès, le capital de la France en faisant porter le chapeau à Le Maire. Aujourd’hui il va étrangler ce qu’il reste de ce même capital — en tant que chef de cabinet du Premier Ministre —  par l’augmentation de l’impôt, pour payer ses gabegies passées, c’est Barnier qui portera le chapeau.

On remarque au passage combien Le Maire ou Barnier ont naturellement une tête altière à chapeau…

Nous sommes là au cœur de la dérive mortelle de nos démocraties. Les hommes politiques portent une énorme responsabilité, tous sans exception, en continuant à faire croire qu’ils sont les animateurs responsables de l’économie du pays donc de son organisation, alors qu’elle est entre les mains de “Fournels”, irresponsables devant les élus et devant les Français.

L’escroquerie est statutaire, mortelle.

C’est elle qui détruit la démocratie. Que remplace alors souvent l’autocratie, dans laquelle cette bureaucratie n’est plus libre. Soumise à l’autocrate, elle lui rend des comptes. Mais le peuple est alors aussi grugé… par l’autocrate. Hélas, il le constate toujours trop tard. A titre de réconfort, il est constant que les autocrates finissent par perdre aussi… mais plus tard.

En réalité, la responsabilité ne peut être que personnelle. Elle doit être assumée par chacun, pour chacun de ses actes.

Symboliquement, Barnier a fait son premier déplacement dans un hôpital. Là où le clivage est net. D’un côté l’hôpital dont l’administration est au service d’elle même, indépendamment de l’activité des médecins. De l’autre les cliniques, dont l’administration est dépendante de l’activité des médecins et donc naturellement à leur service. Le différentiel de résultat est spectaculaire.

De la solution de ce problème, de l’éradication de nos “Fournels”, décideurs irresponsables, dépend notre survie en tant que démocratie.

Rendons la responsabilité du pouvoir bureaucratique, incontournable, nécessaire, aux préfets, à l’administration, sous notre surveillance directe, éventuellement déléguée par mandat aux élus.

Nous rendrons ainsi leur honneur à nos fonctionnaires. Mais ils répondront de leurs actions directement  devant nous. Ils seront responsables de leurs actes. Et les politiques seront à leur vraie place, discrète et si peu utile.

C’est la seule solution. Leur pouvoir actuel, occulte, est une escroquerie qui va entrainer notre disparition… et la leur…

Modifions la loi dans ce sens avant de nous étriper les uns les autres…

Bien à vous. H. Dumas.

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Et si l’on essayait d’y voir clair ?

Et si l’on essayait d’y voir clair ?

Le rêve de Macron ? Ne jamais en finir avec les Jeux olympiques. Pendant cette période bénie, les Français ont oublié de le détester. Un jour férié va s’insérer dans le calendrier républicain pour commémorer l’évènement. La Saint-Macron va venir s’ajouter à la liste de nos saints, saint laïque certes, mais en ces temps où la religion s’efface, c’est tout de même mieux que rien.

La France s’est donc consacrée pendant près de deux mois à la fête olympique. C’est-à-dire à rien d’utile. Nous pouvions nous le permettre dans un pays prospère, sans pauvres ni dette, et qui brille dans l’univers par son sens de la fête comme le dit un film à succès. Fellini le disait déjà de Rome, « l’endroit idéal pour attendre la fin du monde ». Paris, Rome, même combat. L’empire romain nous a créés, restons ensemble dans le désastre.

Il y a quelque chose de fascinant dans cette course à l’abîme que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter. J’ai vu une scène étrange sur BFM. Vers six heures du matin, l’économiste maison Nicolas Doze expliquait à l’auditoire que le système de retraite par répartition allait s’effondrer. Ayant parlé, il se tut. Un lourd silence s’établit. Les animateurs de l’émission, tous journalistes, restaient cois. Ce moment dura quelques secondes. Un siècle !

On peut lire dans les journaux que certains Américains ont choisi de fixer leur domicile sur un de ces paquebots de croisière qui sillonnent les mers du sud. Pourquoi se fatiguer à rentrer chez soi et payer le chauffage de sa maison quand le soleil brille toute l’année ailleurs ? J’avais écrit il y a quelques années un court récit qui mettait en scène précisément un  paquebot de croisière où des passagers américains sommeillaient voluptueusement sur des transats, tandis que de zélés matelots s’affairaient à passer le pont à la serpillère. Ces matelots étaient tous âgés. Un des passagers américains eut la curiosité d’interroger l’un d’eux. Ce dernier lui expliqua que le personnel d’entretien de ce navire n’était composé que de Français sexagénaires, contraints, malgré leur âge, à travailler dur pour pouvoir survivre à l’effondrement de leur retraite par répartition, ravagée par la disparition de ses cotisants.

Je me souviens également d’une conférence que je donnais, il y a une dizaine d’années,  à l’invitation d’un cercle d’investisseurs, et où j’expliquais ce qui allait se produire pour les retraites des Français. Mes auditeurs étaient pour la plupart des personnes d’âge mûr. A un moment, je vis un homme très digne dans son costume gris foncé se pencher vers son épouse et lui dire avec assurance, parlant de moi : « Il est fou ! » Bien entendu, je me gardai de lui reprocher son propos, sachant fort bien qu’on est toujours le fou de quelqu’un et surtout que dans un pays soumis, comme la France, à une dissimulation permanente des vérités économiques les plus élémentaires, il est au dessus des forces humaines de tenter de les révéler.

Le hasard des ondes m’a fait entendre il y a quelques jours l’économiste Marc Fiorentino tenir des propos semblables aux miens sur le plateau de « L’Heure des Pros ». « Comment, s’exclamait Pascal Praud, j’ai soixante ans et vous me dites que je ne toucherai pas de retraite ? » Fiorentino fit preuve de la gentillesse qu’on a envers les gens qui souffrent et répondit : « Non, pour vous ça ira. » J’ignore si Praud a été rassuré.

Macron n’aura été finalement que l’envoyé de Lucifer, chargé de distraire la population pendant que le venin du socialisme finissait d’envahir ses veines et la faisait glisser dans la mort. Celle-ci ne frappera pas tout le monde. Certains sont partis à temps vers des rivages libéraux où chacun travaille pour s’assurer des jours heureux, d’autres se sont bouché les oreilles et ont vécu dans une sorte d’innocence qui a préservé leur âme et l’a rendue insensible au venin, d’autres enfin vivent dans un état de révolte permanente où le bouillonnement de leur sang emporte au loin toutes les saloperies qui circulent dans le pays. Au moment de compter les morts, la pitié s’empare des âmes bien nées. Qu’a fait notre malheureux pays pour que tant de malheur s’abatte sur lui ? Quel crime a-t-il commis ? Quelle folie l’a-t-elle envahi ? La réponse est hélas simple : il a laissé l’Etat s’emparer de la vie de tous. L’Etat a tué tout le monde pour faire leur bien. On ne peut rien lui reprocher. C’est sa nature, comme disait le scorpion qui a tué la grenouille.

Il y a certes eu des hommes de l’Etat qui ont manipulé tout ça. On pourra toujours les juger et même les condamner. Mais cela ne ressuscitera personne. La seule issue acceptable pour les Français restés en vie, c’est la garantie que cela ne recommencera pas avec de nouveaux gouvernants. Pour cela, il faut ramener l’Etat au tiers de la production intérieure. Et surtout l’obliger à rester à cet étiage. C’est une simple affaire de loi à respecter. On sait que l’appétit des dévoreurs de richesse est sans limite. On ne doit faire confiance qu’à la réduction chirurgicale de leur estomac. Bon, il nous reste encore des médecins sachant opérer.

Claude Reichman

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Tentative de solution

Même si l’observation de la situation actuelle paraît désespérante, il n’y a pas de raison objective de ne pas croire à l’émancipation et aux progrès à venir de l’humanité.

Pour cela il faut s’affranchir des conséquences pour réfléchir aux causes, oublier ses propres problèmes pour penser globalement.

Initialement les hommes ont dû trouver la force physique. C’est son organisation qui leur a permis de survivre, de maîtriser la nature, l’environnement, qui leur étaient hostiles. Un peu partout sur terre ce fut la sélection des plus forts, et une organisation pyramidale accompagnée de croyances divines pour faire avaler la pilule aux plus faibles.

Puis vint le commerce, l’échange, qui nécessitèrent une nouvelle organisation où la force ne fut plus musculaire mais raisonnée, tout en maintenant l’idée de compétition, de lutte pour la vie. La transition entre ces deux organisations fut souvent sanglante.

Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une troisième étape, qui va tout emporter. L’intelligence artificielle rend la force et l’économie obsolètes. Elle sait gérer les deux sans problème.

L’avenir de l’humanité est : « comment vivre tous en harmonie ?»

C’est un défi extraordinaire, majeur, que nous n’avons aucune raison de ne pas réussir.

La question est donc : quelle organisation pour vivre tous en harmonie?

La réponse tombe sous le sens : il faut que libertés individuelles et nécessités collectives vivent en bonne intelligence.

Est-ce possible ? Assurément.

Premier axiome : l’acceptation de l’autre. De tous les autres, quelles que puissent être leurs tares ou leurs qualités.

Deuxième axiome : le refus du mensonge, qui est un poison social. La recherche constante de la vérité qui ne peut être que ponctuelle et non définitivement révélée.

Troisième axiome : l’éradication des pouvoirs, qui sont toujours nocifs. Leur remplacement par le dialogue et l’acceptation.

Personnellement il me paraît que ces trois conditions suffisent comme bases solides de l’organisation du vivre tous en harmonie qui va s’imposer. Les accepter éviterait bien des souffrances.

Nous devons réfléchir aux quelques recettes qui, comme en son temps la déclaration des droits de l’homme et du citoyens, permettront, après l’explosion qui marquera la fin du passé et le début de l’avenir, d’avoir un fil d’Ariane pour construire le nouveau monde.

Entre la déclaration des droits de l’homme et sa traduction en démocratie il s’est écoulé un siècle.

Alors, si vous le voulez bien, commençons modestement à poser les bases de quelques recettes d’organisation assises sur ces trois points.

Pour ce billet je propose un seul et premier sujet : une langue commune mondiale unique.

Je n’ai pas de peine à imaginer que la discussion va être mouvementée.

Bien à vous. H. Dumas

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Que peut faire Michel Barnier pour augmenter le niveau de vie des français ?

C’est la question que s’est posée un journal en ligne.

Question simple mais réponse complexe surtout que la question est mal formulée dans la mesure où elle présuppose que le pouvoir politique créé des revenus qu’il serait susceptible de distribuer !

Cette idée est évidemment séduisante ; surtout qu’elle a un but racoleur vis-à-vis d’une population qui a des fins de mois difficiles et qui serait tentée de croire à la capacité d’action des politiques et des hauts fonctionnaires.

Seulement, la réalité est toute différente.

Doit-on y voir un parti pris idéologique ou un manque de culture économique de l’auteur de l’article ?

Car l’Etat, s’il distribue de l’argent, c’est que cet argent a été pris à quelqu’un !

Il faut en effet rappeler, encore une fois, que le pouvoir politique ne créé pas de revenus, c’est même l’inverse. Il taxe les revenus pour alimenter son train de vie et éventuellement en redistribuer une partie à ceux qu’il estime, de manière totalement arbitraire, en avoir besoin ou le mériter.

Ce qui est évidemment tout à fait différent !

Rappelons qu’un Etat n’a que 3 moyens d’action : taxer, subventionner, interdire … et en France, le pouvoir ne se prive pas de ces moyens d’action !

La richesse est exclusivement créée par les entreprises privées dont il faut bien dire qu’en France elles ne sont pas les favorites d’un pouvoir largement détenu par une caste de hauts fonctionnaires qui perçoit le capitalisme industriel au minimum comme une pompe à fric inépuisable et au maximum comme un concurrent qu’il faut maintenir sous le boisseau.

Néanmoins, le gouvernement n’est pas sans moyens d’action ; le tout étant évidemment de savoir lesquels sont idéologiquement acceptables pour lui et ceux qui restent possibles dans le cadre d’un contexte politique particulièrement délicat et une situation financière désastreuse.

-le contexte politique

Le gouvernement est dans une situation politique très délicate puisqu’il n’a pas de majorité à l’assemblée nationale.

De ce fait, tous les textes législatifs, en particulier le projet de loi de finances pour 2025, vont devoir faire l’objet d’intenses négociations en vue d’obtenir, de manière ponctuelle, des majorités permettant de les faire voter.

Nul ne doute, dans cette configuration, que certains groupes parlementaires (LFI, RN) vont faire monter les enchères ou même se placer en embuscade dans l’attente d’une motion de censure qui fera chuter le gouvernement comme au bon vieux temps de la IVème république.

-la situation financière

Le nouveau premier ministre doit évidemment composer avec la situation qu’il a trouvé en arrivant à Matignon et, malheureusement, celle-ci n’est pas fameuse …

En fait, elle est carrément catastrophique puisque tous les voyants économiques et fiscaux sont dans le rouge avec des perspectives cataclysmiques …

En clair, la France est en phase de glissade budgétaire et d’aggravation de ses déficits ; en totale contradiction avec ses engagements européens de modération.

Cette situation résulte pour une large part de plus de 50 ans de mauvaise gestion par la haute fonction publique ; laquelle a placé le pays dans un « corner » dont celui-ci ne peut aujourd’hui plus sortir !

-les hypothèses d’action

Bien sûr, un libéral prendrait les décisions suivantes : diminuer les dépenses de l’Etat pour pouvoir dégager des marges de manœuvre puis diminuer les recettes de l’Etat, principalement la charge fiscale et sociale, pour augmenter corrélativement les revenus des agents économiques (particuliers et entreprises).

I-diminuer les dépenses de l’Etat

Il s’agirait notamment de :

-supprimer des postes de fonctionnaires (plusieurs centaines de milliers) mais, pour cela, il faut modifier le statut de la fonction publique,

-supprimer massivement les subventions versées aux particuliers, associations, entreprises, comités Théodule … avec pour corollaire une grogne généralisée,

-diminuer les prestations sociales dont beaucoup ne sont que des allocations de confort (prime de noël, …) allouées dans le cadre d’un clientélisme électoral avec des risques d’explosion sociale.

-accessoirement réduire les contraintes administratives qui pèsent sur les entreprises afin de faciliter leur activité.

II-diminuer les recettes de l’Etat

Il s’agirait essentiellement de diminuer la pression fiscale et sociale afin de dégager des marges de manœuvre ; cette diminution provoquant immédiatement une augmentation corrélative des revenus des agents économiques après impôts.

Cela permettrait bien évidemment de relancer l’activité économique du secteur privé qui, en améliorant ses marges et sa compétitivité, pourrait se développer et embaucher.

Seulement, prendre de telles mesures présente des inconvénients majeurs.

Elles auraient nécessairement, dans un premier temps, un effet récessif comme cela avait été le cas lorsque Mme Thatcher était arrivée au pouvoir au Royaume Uni en 1979 et avait taillé à la serpe dans les administrations et les subventions qui sclérosaient totalement l’économie britannique.

En effet, la subvention publique disparaissant, les bénéficiaires (entreprises et particuliers) se retrouvent confrontés fatalement à une diminution de leurs ressources … ce qui va entrainer une diminution de l’activité économique.

C’est le prix à payer pour espérer un retour à une économie de production animée par le secteur privé.

Le corolaire est évidemment que cette démarche entrainerait une réduction symétrique de la sphère d’influence du secteur public et il semble assez peu probable que ce schéma puisse être considéré comme acceptable par une haute fonction publique qui détient actuellement tous les pouvoirs !

En fait, la phase récessive de l’économie est le piège, avec toute sa perversité, d’une économie massivement subventionnée par la dette comme l’est la France…. car dès que l’on stoppe les subventions, tout le système s’écroule; c’est la récession et elle peut être violente !

Et c’est bien le problème de la France dont une grosse partie du système économique  (basé sur la consommation) repose sur des subventions à hauteur, en moyenne, de 64 Mds € par an (3.200 Mds€/50 ans).

Or, on sait que ce modèle économique n’est pas viable puisqu’on ne peut pas s’endetter indéfiniment.

Mais nos hauts fonctionnaires en charge des affaires de l’Etat sont incapables de changer de modèle parce que d’une part ils en sont les premiers bénéficiaires mais aussi et surtout parce qu’ils ont peur des conséquences.

En France, la révolte sociale n’est jamais loin et l’esprit de sacrifice est à peu près inexistant à la fois parce que la population bénéficiaire des aides estime désormais que c’est un dû (elle y a droit) et qu’elle a sous les yeux le mauvais exemple d’une haute fonction publique et d’élus qui cumulent tous les avantages.

Néanmoins, m’est avis que Michel Barnier ne fera rien de tout cela parce que ce n’est pas dans ses convictions et que, de toute façon, il n’en aura pas les moyens.

Ce n’est pas un libéral et surtout, dans les cercles du pouvoir, on craint par-dessus tout la récession et les revendications sociales.

La conclusion inéluctable est qu’il sera hors de question de réduire les dépenses publiques !

Le gouvernement est donc coincé.

Sa seule option sera de … ne rien faire et il ne fera d’autant plus rien qu’il n’a aucune majorité et qu’il est donc à la merci d’une motion de censure qui interviendra tôt ou tard !

Du coup, Michel Barnier se limitera à gérer les affaires courantes en naviguant entre deux eaux pour n’agacer personne et faire durer une situation par essence instable !

Et pendant ce temps, E Macron comptera les points …

On est en fait en pleine crise institutionnelle et «l’œuvre » du général De Gaulle (la constitution de 1958 et son système semi présidentiel très dirigiste et plutôt antiparlementaire) se trouve bien amoindrie !

Quelle issue pour faire face à des déficits qui mettent en péril la solvabilité du pays ?

Pour l’instant, la seule solution qui s’offre à Michel Barnier c’est, à part quelques coups de rabot budgétaire à l’effet limité, d’augmenter les recettes fiscales et donc les impôts pour faire face aux échéances et aux injonctions de Bruxelles de revenir « dans les clous ».

Dans la grande tradition fiscale française, il s’agira donc d’augmenter faiblement toute une série d’impôts afin d’obtenir une masse fiscale suffisante pour « éponger » les déficits ; ou tout au moins de faire croire à Bruxelles qu’on va le faire (ce qui a d’ailleurs été l’essentiel de la politique fiscale française vis-à-vis des autorités européennes ces dernières années).

Evidemment, il faudra longuement expliquer aux français que ce tour de vis fiscal est nécessaire par solidarité, pour lutter contre les inégalités et pour améliorer la justice sociale.

Seraient d’ores et déjà envisagés : la désindexation des retraites (qui seront du coup taxées par l’inflation qui va rogner les pensions 12 Mds € d’économies), une hausse du taux de CSG (1 point 50 Mds€ de recettes) voire une hausse du taux de TVA, et pour les entreprises une hausse de l’impôt sur les sociétés !

A bien y regarder, il faut bien se rendre à l’évidence que ces mesures ne sont pas de nature à augmenter le pouvoir d’achat des français …

C’est en fait l’inverse !

Finalement, rien de neuf

Bien cordialement à tous !

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On est pas loin du jackpot avec Fournel…

Le vieux monsieur Barnier est la surprise du chef. Un peu comme un quignon de pain rassis qui serait servi en amuse-bouche chez Pierre Gagnaire. Surprise, surprise…

Porté par le passé qui a construit notre présent — dont plus personne ne veut — Barnier s’affère le jour même de son intronisation à construire l’équipe de fer qui va tout bousculer sur son passage et faire échec aux ahurissantes propositions des extrêmes majoritaires.

L’habité Macron a réfléchi 50 jours. Quand même. Cinquante jours de solitude, d’introspection probablement, mais aussi des confessions de tout ce que la France compte de pauvres pécheurs politiques, de repentis ou de devins, de bonimenteurs patentés. Et, au terme de cette intensité… Michel Barnier !!!

Quelle hardiesse, quelle rupture, quel coup de fouet, quelle audace…

Il parait qu’il y a une quarantaine d’année il se serait mis les homosexuels à dos. Ce n’est pas très malin, mais il était jeune. Depuis il a muri et progressé, il sera sans doute en mesure de se faire pardonner.

Bref, cet accident politique mis de côté, il va prendre la France à bras le corps. Macron peut partir bronzer aux Seychelles, la boutique va être repeinte à neuf par Barnier, en profondeur. C’est son truc.

Il n’y a qu’à voir comment il a remis les pêcheurs Anglais à leur place à l’occasion du Brexit, comment il a géré les chutes de neige lors des Jeux Olympiques d’Albertville.

Il faut dire qu’il commence fort.

Directeur de cabinet, immédiatement nommé, choix personnel de Barnier dit la presse officielle : Jerome Fournel.

Jerome Fournel ? Mais on le connait. Bien. Très bien.

C’est ce Monsieur, hyper efficace, Directeur Général de Bercy, depuis mai 2019 jusqu’à janvier 2024 où il est carrément devenu le chef de cabinet de son ministre M. Le Maire. C’est ce Monsieur qui a abondé sans limite le trou du budget de la France.

Et le voilà qui prend tout le pays en main en devenant le chef de cabinet de M. Barnier.

Mais il y a pire. C’est le bourreau personnel des contribuables, le Robespierre de la terreur fiscale par laquelle il a conquis le pays sabre au clair.

Il me connait personnellement et surveille avec minutie les pièges destinés à me tuer, à me ruiner, parce que j’ai osé expliquer que la fiscalité tue, est anticonstitutionnelle, fait de nous des esclaves.

Oui, bientôt le jackpot.

Car enfin, il serait irrespectueux de prétendre que M. Fournel serait un simple combinard, pickpocket de luxe pour grands de ce monde.

Non, M. Fournel croit en sa vocation. Il croit dur comme fer qu‘il est normal que les hommes politiques disposent de sommes, que nous n’avons pas, pour acheter leurs voix à chaque élection.

Il croit que le capital est fait pour être distribué, que ceux qui le possèdent l’ont, comme eux, piqué à d’autres, que donc il est naturel de le leur prendre.

Il n‘imagine pas un seul instant que capitaliser est la seule solution pour progresser en tout, y compris en économie. Que tout le monde ne sait pas le faire ou n’y est pas apte. Que ceux qui savent le faire sont la richesse d’un pays et non sa tare.

Il croit à la terreur fiscale, aux troupes d’humanoïdes sélectionnées comme des troupes de choc de l’armée pour ratisser large dans le capital des Français, sans émotion, sans pitié et surtout sans compréhension de la réalité de l’économie.

Il est tout cela et plus encore Jerome Fournel. Il compte là-dessus pour rembourser les dettes qu’il a signées. Il répand la peur pour pouvoir moissonner sans résistance.

En ce qui me concerne, inutile de dire que ça sent le sapin. Bien que sur un sujet justement économique, que je n’ai encore jamais évoqué ici, je suis curieux de voir ce qu’il va décider…

Mais en ce qui concerne tout le monde, la France dans son entièreté ?

Objectivement, peut-on imaginer que cet homme se renie au point de détruire ce qu’il a construit, qui nous a amené à la ruine ? Ce serait un évènements stupéfiant, historique…

Honnêtement, comment sortir de son piège ce pays en employant les hommes et les méthodes qui l’y ont plongé ?

Alors, franchement, M. Barnier et M. Macron, vous n’êtes pas des gens sérieux. Même si pourtant vous faites tout pour en avoir l’air, sachez-le : c’est raté.

Bien à vous. H. Dumas

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Barnier en tenue de croque-mort !

Barnier en tenue de croque-mort !

La Ve République est paralysée. Rien n’exprime mieux cette idée que la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre. Vieux cheval de retour mais encore fringant grâce à l’air de Savoie, Barnier arrive à un moment où son parti a disparu. Des trois millions d’électeurs de LR, la moitié est partie avec Ciotti pour rejoindre le Rassemblement national, et l’autre moitié est, pour l’instant, restée dans son camp, mais pour combien de temps ? Et c’est avec ces survivants mal en point que Macron veut sauver son régime !

Barnier a fait disparaître son site internet qui portait notamment ses propositions en matière d’immigration, que n’aurait pas désavouées Marine Le Pen. C’est dire qu’il va non pas mettre de l’eau dans son vin, mais ne pas mettre de vin du tout. C’est la malédiction de la Ve République qui, après plus de six décennies d’existence, ne sait même plus proposer de solutions aux problèmes du pays. Les régimes vieillis meurent tous ainsi. Qu’on se rappelle l’URSS finissante. Elle n’avait plus que des vieillards à sa tête, et quand ceux-ci ont installé un homme plus jeune aux commandes, il a liquidé le régime pour avoir cru pouvoir le moderniser. L’arrivée de Macron en 2017 a signifié que la Ve était morte, ou au mieux qu’elle allait mourir. C’est en train de se faire.

De quoi le régime créé par le général de Gaulle est-il mort ? De son administration. Ce n’était pas le vœu de son créateur. Il voulait limiter les moyens de l’Etat au tiers de la production du pays. C’était raisonnable et conforme à ce que font les pays qui réussissent le mieux. Mais de Gaulle, tout empreint de la France et de son histoire, avait oublié dans quel pays il se trouvait. Un pays flanqué d’un roi depuis des siècles et d’un Etat monarchique à qui tout devait céder. Même après que le roi eut été raccourci, rien ne changea dans l’Etat. Et rien, à ce jour, n’a changé. L’Etat prélève plus des deux tiers de la production et a fait disparaître les usines du pays, pour n’y laisser que des grandes surfaces d’alimentation et des fonctionnaires. Tel est aujourd’hui l’état de la France, tel est aujourd’hui son destin : manger et disparaître.

Macron pouvait nommer David Lisnard à Matignon. Il avait autant de chances que Barnier de n’être pas censuré. Mais un libéral aux commandes, vous n’y songez pas ! Vite, vite, un étatiste bon teint ! Ne gâchez pas les obsèques. Lisnard n’aurait sans doute pas réussi, car le tout-Etat lui aurait à coup sûr savonné la pente. Mais du moins aurait-il pu faire savoir aux Français qu’il y a d’autres solutions que celles qui ont conduit le pays à la ruine. Il ne reste plus à ceux que l’idéologie étatiste n’a pas pervertis à retrousser leurs manches et à entreprendre la reconquête de leur patrie.

Le coup d’envoi du combat sonnera bientôt. La durée de l’agonie ne peut qu’être brève dans un environnement que les engagements européens du pays rendent pressant. Barnier a choisi le directeur de cabinet de Le Maire pour diriger le sien. Un signe de plus de la mortifère continuité de l’Etat. Ce n’est pas qu’il faudrait un dépensier à Bercy. Mais un homme neuf, avec un nouveau regard. Là comme ailleurs dans les hautes sphères en France, il faut du renouveau. Pour faire des économies, il faut supprimer des prestations, des subventions, des administrations et des comités. Sans cela, les dépenses restent les mêmes, et pire ne peuvent qu’augmenter.

La table rase n’existe pas dans le monde moderne. Sauf quand le peuple rompt toutes les barrières et jette à bas le régime politique. Rien ne dit que cela n’arrivera pas en France. On ne doit cependant pas le souhaiter, car le redressement n’en est que plus lent et plus incertain. Mieux vaut un nouveau président le plus vite possible, et bien sûr un président libéral. David Lisnard fait partie des prétendants légitimes à cet égard. Il peut y en avoir d’autres. L’histoire humaine a ceci de fascinant qu’elle rend soudain possible ce qui ne l’était pas le jour d’avant.

Homo sapiens s’est développé à la vitesse de l’éclair, si l’on considère les 4,6 milliards d’années qu’avait duré la planète avant son apparition. Il a suffi que les conditions d’existence  des australopithèques soient bouleversées par un changement de la végétation africaine. Le singe s’est redressé pour mieux voir devant lui, son crâne a plus que triplé de volume, et il est devenu un homme. Pour le meilleur et pour le pire, car avec un cerveau aussi volumineux, il a pu concevoir à la fois des merveilles et des folies. Notre enjeu est aujourd’hui le même. L’étatisme est une folie. La liberté une merveille.

Notre meilleur garant reste la conscience du bien, qui nous habite depuis l’origine, et dont beaucoup d’animaux sont également dotés si l’on en croit des études récentes. Ce qui l’illustre bien, c’est la permanence de la vertu dans l’esprit des Français, malgré tant de déboires et de crises de la société. Voilà pourquoi nous pouvons avoir confiance dans l’avenir. Non pas une confiance béate, mais raisonnée et déterminée. Le succès n’est pas certain. Il est possible et cela doit éclairer notre route.

Claude Reichman

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Nouveau premier ministre, un non évènement

Michel Barnier vient d’être nommé premier ministre.

Est-ce important ?

Non, évidemment car la nomination du premier ministre est l’archétype du non évènement dont la presse fait ses choux gras ; histoire de faire de l’audience en s’imaginant que les français vont être passionnés !

En fait, cela n’intéresse personne ; hormis la petite clique des spécialistes du microcosme politique et des politiciens professionnels qui essaient d’exister aux yeux des français !

-les français s’en moquent, ils savent que ça ne changera rien à leur vie quotidienne,

-tout le monde sait que la réalité du pouvoir, sous la Vème République, est à l’Elysée ; entre les mains d’un monarque élu capricieux, égocentrique …mais aussi entre les mains d’une haute fonction publique qui agit à sa guise sans jamais rendre de comptes à quiconque !

Pour le reste, Michel Barnier est un étatiste pur jus ; même s’il n’est pas issu de la haute fonction publique.

C’est un pourfendeur de « l’ultralibéralisme », un véritable crocodile du marigot politique qui cumule 51 années de politique professionnelle.

J’avais commencé à lire son livre sur le Brexit, puisqu’il était à l’époque commissaire européen chargé des négociations avec le Royaume Uni. Je n’ai pas pu le finir dans la mesure où je ne partage absolument sa vision étatiste du monde.

Le seul avantage, si l’on peut dire, est qu’il connait à fond les arcanes du microcosme politique et qu’il saura déjouer les pièges de la politique politicienne.

Mais est-ce que cela sera suffisant pour faire une politique qui sorte la France de l’ornière ?

Permettez-moi d’en douter …

Rien ne changera, on continuera à faire « comme avant » jusqu’au krach final parce que d’une part il n’est pas un réformateur ni un libéral et qu’il va persister à utiliser les vieilles recettes qui ne marchent pas et que d’autre part il va très vite se heurter à la fois au potentat de l’Elysée et aux motions de censure qui vont forcément être déposées par les groupes RN et NFP.

Par ailleurs, il faut être lucide, sous la Vème République le premier ministre ne sert à rien, il n’est qu’un fusible pour permettre au président de se protéger de la colère populaire.

A preuve, la plupart du temps, même les ministres du gouvernement sont choisis par … l’Elysée !

On est donc en plein dans la comédie du pouvoir avec ses faux semblants !

Le pouvoir présidentiel est l’unique pouvoir et le gouvernement n’est qu’une simple courroie de transmission ou d’exécution. C’est la lettre de cette Constitution voulue par De Gaulle parce que celui-ci ne voulait pas avoir à rendre de comptes vis-à-vis de députés et sénateurs qu’il méprisait !?!

Le premier ministre n’est finalement, en France, qu’une illusion de démocratie, un paravent pour masquer que le véritable détenteur du pouvoir est à l’Elysée et que son occupant est irresponsable politiquement.

L’illusion démocratique n’est qu’une illusion et, bien qu’électif, c’est un système monarchique avec sa cour et … ses courtisans. C’est bien là le problème de la Vème République : le président ne fait face à aucun contre-pouvoir et n’est pas responsable politiquement !

Autrement dit, il peut faire à peu près n’importe quoi sans encourir la moindre sanction ; ce qui est évidement l’inverse de la démocratie !

Pour reprendre une publicité déjà ancienne, la Vème République est à la démocratie ce que le canada dry est à l’alcool !

De Gaulle avait bien compris qu’en se plaçant au-dessus de la mêlée politicienne et de la gestion au jour le jour des affaires de l’Etat, il échappait à la colère populaire en apparaissant comme une figure tutélaire, le deus ex machina au-dessus de la piétaille politicienne tout en tirant discrètement les ficelles de la marionette de Matignon !

Seulement, tous les présidents depuis Giscard n’ont eu de cesse de jouer de leur pouvoir et d’augmenter leur interventionnisme au quotidien ; avec pour conséquence de se mettre au premier plan.

Ces présidents n’ont pas respecté l’esprit dans lequel avait été construite cette République si particulière et N Sarkozy, qui avait déclaré que le premier ministre n’est qu’un collaborateur, en a été un exemple flagrant jusqu’à sa détestation, et son éviction, par les français !

La fonction présidentielle, devenue par la pratique de ces présidents, centre de tout, est devenue, en s’exposant inconsidérément, le totem, la tête de turc, l’exutoire d’un mécontentement populaire de plus en plus vif.

Le piège tendu à tous ces présidents tient en une seule formule : tout pouvoir sans contrepouvoir conduit à l’abus de pouvoir et ils y ont tous sauté à pieds joints par un phénomène que l’on peut définir comme « l’ivresse du pouvoir » !

E Macron en est d’ailleurs devenu une véritable caricature !

Le paradoxe est que cette surpuissance présidentielle, à la fois omnipotente et irresponsable, a débouché à la longue sur tout le contraire de ce qu’elle était censée apporter, à savoir l’efficacité, avec un régime constitutionnel en crise permanente !

Alors, quelle sera l’action de M Barnier dont il faut souligner qu’il n’a pas été choisi par les français mais sélectionné par E Macron à la suite de calculs politiciens que l’on soupçonne particulièrement tortueux ?

Celle qui sera décidée par E Macron et s’il s’oppose à lui, il sera … démissionné d’office car c’est la règle constitutionnelle de la Vème … s’il n’est pas renversé avant par une motion de censure dont la probabilité de survenance est absolument certaine !

E Macron risque-t-il quelque chose dans l’affaire ?

Non, bien évidemment ; il se retranchera derrière la Constitution pour s’agripper à son pouvoir, jusqu’à la fin de son mandat !

Si Michel Barnier échoue, il nommera un nouveau premier ministre …

On l’a bien vu avec G Attal qui a payé pour l’impopularité du président et qui a été dégagé au bout de 8 mois, sans aucun état d’âme alors qu’il ne s’y attendait même pas !

Toutefois, il n’est pas sûr que tout cela soit suffisant …

Fin de l’épisode et du non évènement !

Bien cordialement à tous !

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Peut-on tout dire ?

En écrivant sur ce blog j’ai la conviction de ne dire que des vérités, de ne jamais tricher, mais au contraire de dénoncer justement les tricheries que je rencontre.

Et pourtant, je suis régulièrement cité devant les juges et je perds toujours, sans exception.

Il y a donc un problème, qui m’interpelle tant il paraît immuable. Il se résume au titre de ce billet : peut-on tout dire ?

Ce questionnement est vertigineux. Il amène, avec le temps de la réflexion — une vie en ce qui me concerne — à la conclusion suivante : on peut tout dire mais on ne peut pas tout entendre, on peut tout regarder mais on ne peut pas tout voir, on peut tout penser mais on ne peut pas tout faire.

Malin, le christianisme a prévu que son Dieu pouvait tout entendre, tout voir et tout pardonner. C’était futé, mais les curés ont tout foutu en l’air en limitant le droit de penser. Dommage.

Tous les individus affrontent cette problématique. Certains n’ont aucune hésitation à se limiter — pour eux évidemment, mais la plupart du temps pour les autres aussi — à ce qu’ils peuvent entendre, voir ou faire. Évidemment ils exigent les mêmes limites des autres. C’est là que vivre en société se complique. Que se pose la question des limites fondamentales, ou si vous préférez des droits fondamentaux.

À quel moment la société est-elle légitime à limiter ce que l’on peut dire, regarder ou penser ? Jamais, évidemment. Nous sommes là au cœur de la liberté individuelle.

C’est plus compliqué lorsque l’on passe de la liberté individuelle à la possibilité, voire la nécessité, de vivre en groupe. Soudain il paraît illégitime d’imposer ce qu’ils ne peuvent pas entendre, voir ou faire à des êtres humains, aux autres. C’est une atteinte évidente à leur personne, à leur humanité, à leur vie.

Alors ? Solution ?

Il n’y en a pas, sans quoi depuis que les hommes la cherchent ils l’auraient trouvée.

L’absence de solution n’implique pas d’oublier la problématique. Disons qu’au contraire chacun de nous doit l’avoir en tête afin de parvenir, au coup par coup, à la solution la plus équitable dans le respect de la liberté individuelle et des contraintes du groupe.

Il s’agit donc d’une réflexion constante, sans cesse renouvelable pour chaque situation. Qui impose sensibilité, tolérance, empathie et un soupçon d’intelligence, accompagnées de beaucoup d’éducation.

Ceux qui pensent être en mesure de diriger notre société devraient être préalablement obligés de nous expliquer comment ils comptent affronter cette problématique.

Bien à vous.

PS : Quelqu’un a dit Michel Barnier ? Ah bon…

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Il faut à la France un président qui lui redonne l’espoir !

Il faut à la France un président qui lui redonne l’espoir !

La seule chose que Macron n’ait pas encore essayée, c’est de se nommer lui-même au poste de premier ministre. Curieusement, il semble que cela ne soit pas interdit par la Constitution. Il est vrai que ceux qui l’ont rédigée ne se doutaient pas que les élus deviendraient fous dans notre beau pays de France. A vrai dire, cela fait longtemps qu’ils sont fous. Au moins un demi-siècle. Le premier à avoir inauguré la nouvelle ère fut Giscard. Il se prenait pour un aristocrate alors qu’il n’était qu’un bourgeois et n’avait pas compris qu’un pays qui avait guillotiné son roi  n’était pas près de remettre la noblesse au pouvoir.

En fait, c’était bien, avec Giscard, une nouvelle noblesse qui accédait à l’Elysée. Celle de la haute fonction publique issue de l’Ecole nationale d’administration. Depuis, elle n’a jamais lâché le pouvoir, que le président fût des siens ou non. On en est là. La crise actuelle est bien une crise de pouvoir. L’échec de la Ve République est d’avoir ruiné l’Etat et appauvri les classes populaires. Normalement, on ne fait pas les deux. C’est ou l’un ou l’autre. Mais les énarques ne font jamais rien à moitié.

Au point où l’on en est, la seule solution est de confier à un nouveau président le soin de réformer l’Etat. La condition est évidemment que cela soit son programme. S’il ne veut que « faire président », cela ne servira à rien. Le plus vexant pour le général de Gaulle est qu’il voulait un Etat fort et modeste : pas plus du tiers du Pib. On en est au double ! Mais la faute en revient aussi à De Gaulle, qui était convaincu que les hauts fonctionnaires resteraient au service de l’Etat et non pas d’eux-mêmes. Fatale erreur. Donner le pouvoir à qui que ce soit, c’est se mettre entre ses mains, sauf à avoir formé de solides garanties. On appelle cela l’état de droit. Le violer vous exclut du pouvoir. En Occident, c’est plus ou moins la règle et cela fonctionne plutôt bien. En tout cas, on n’y a pas de dictateurs.

Mais en France, on n’est pas en Occident, on est en monarchie. Les Français aiment abattre les rois, c’est pour cela qu’ils ne peuvent pas s’en passer. Macron est donc une sorte de roi, plutôt caricatural d’ailleurs. Et ceux qui lorgnent son poste ne voient pas pourquoi ils ne seraient pas rois à leur tour. C’est comme à la cantine de l’école primaire. Les aînés confisquent les desserts des plus jeunes. Qui, devenus aînés à leur tour, procèdent au même rituel. Le directeur de l’école laisse faire. Comme cela, il a la paix. Le drame, c’est quand les parents se révoltent. Tout le système s’enraye alors. Nous y sommes.

Bien entendu, ce que réclame le peuple français, ce n’est pas sa part de dessert. C’est le minimum de démocratie, qui permette à chacun de vivre dignement. Depuis longtemps, ce n’est plus le cas en France. Le pays est mis en coupe réglée par l’administration, qui en plus ne remplit pas son devoir. Qui peut dire que les hôpitaux, les écoles, les finances, la sécurité fonctionnent au mieux dans notre pays ? Et quand le pouvoir se met en tête de relancer l’économie, il augmente les impôts, c’est-à-dire qu’il détruit l’économie. Bref, tout va mal, sauf les Jeux olympiques. Maigre satisfaction !

En fait, on se retrouve dans la situation de la IVe République, minée par une guerre coloniale et par la sécession de son armée. Le changement de régime était devenu inévitable. La situation est à peu près la même aujourd’hui. Le nouveau régime qui est devenu nécessaire devra en revenir à des prélèvements diminués d’un tiers et à un système électoral propre à assurer une majorité au pouvoir. Quelques mesures de bon sens mettront la République à l’abri des médias en ne les laissant pas aux mains des plus puissants industriels du pays. Pour le reste, faisons confiance au peuple. Quand il est traité honnêtement, il est le meilleur gardien des institutions.

Il faut un leader à une révolution. Même si on est hostile à l’idée d’un homme providentiel, on doit reconnaître que tout combat demande un chef. Même Jésus, tout pacifique qu’il fût, se disait fils de David. L’onction vient à celui qui la suscite par sa conduite. Les Francs l’avaient bien compris en élevant le chef sur le pavois afin que tous le reconnaissent. Il va forcément venir un moment où quelqu’un parlera. Malgré le brouhaha, on le reconnaîtra. Et l’écoute du peuple ira croissant, jusqu’à le désigner comme chef. C’est le mystère de l’élection, qui est jouée bien avant le suffrage.

Cette désignation n’a pas même commencé. Il suffit de voir l’incongruité des candidats possibles au poste de premier ministre pour constater le grand vide de la vie publique. Mais la nécessité finit toujours par faire son œuvre. Ayons confiance dans le peuple de France. Il saura bien trouver celui ou celle qu’il mérite.

Claude Reichman

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On ne peut pas continuer comme ça.

Il faut l’avouer, la période est inspirante.

Ce n’est pas tous les jours que les prétentieux que le pouvoir habille se retrouvent à tourner au fond du bocal, attirés là par les honneurs et le lucre comme la guêpe par le miel.

Les voir rugir et se débattre vainement est un bonheur rare.

Apaisé par ce spectacle, les douleurs que ces connards m’infligent depuis vingt ans, trouvent un répit. Certes il va être bref et au sortir du bocal leur vice et leur méchanceté seront sans doute décuplés. Profitons donc de cet espace de bonheur sans nous prendre la tête.

Au détour d’une sympathique insomnie, l’évidence me frappe : nous n’avons dans nos calendriers aucune journée annuelle officielle commémorative des trucs les plus cons du monde. Une sorte de fête de la Saint Con.

Je propose de réparer immédiatement ce manque.

Le 2 août me paraît une bonne date pour fêter la journée nationale de la connerie.

D’abord c’est ma date de naissance et je considérerais comme un honneur d’aider mes frères humains à se souvenir que nous sommes tous un jour le con d’un autre ou de nous-même.

Et puis, c’est le jour où la France, à travers sa somptueuse magistrature, a condamné à mort, par contumace, de Gaulle. Et, plus con que ça, tu meurs. Cela mérite un hommage.

Les bases sont jetées, il nous reste presqu’un an pour peaufiner les festivités de la Saint Con 2025.

Je suis à votre écoute pour monter l’association ad hoc, trouver les sponsors et organiser la première fête des cons le 2 aout 2025. Nul doute que cela sera un chantier considéré comme prioritaire par le prochain Premier Ministre, si nous sommes prêts à temps.

Le parvis de Bercy pourrait être le site de l’acte créatif de cette journée commémorative. J’en demande la disponibilité à la mairie de Paris, dans le même temps que je propose, par la présente, à Madame Hidalgo de parrainer cette première journée le 02/08/2025.

Pour l’inclusion aux jeux olympiques, attendons un peu, il ne s’agit pas de pêcher par trop d’optimisme…

Courage et à bientôt.

Bien à vous. H. Dumas

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La politique chez nous : c’est du tonnerre.

En image ça donne ceci : près de chez vous est un traiteur pas vraiment organisé et pas vraiment honnête, qui vous vend des plats qui, pour diverses raisons, vous rendent systématiquement malade. Mais il vous cajole, vous fait rêver, vous flatte et parait vous considérer, il rajoute des remises sur ses prix qui vous tentent. In fine, vous n’allez donc acheter vos repas que chez lui. Conséquence : vous êtes malade régulièrement.

Vous privilégiez vos affinités avec cet homme, au détriment de la qualité des produits que vous achetez, et vous en payez cash la facture sur votre santé et votre confort.

Ne serait-ce pas un peu con ? … Bien sûr que si, d’ailleurs en réalité vous n’agissez pas ainsi pour vos achats comestibles.

Et pourtant, en politique, c’est exactement ainsi qu’agissent les Français.

Ils aiment ou n’aiment pas, tel ou tel homme ou femme politique, indépendamment de leurs actes, liés à eux exclusivement par l’image qu’ils ont d’eux.

Ainsi rien à leurs yeux ne saurait avoir grâce dans les actes de ceux qu’ils n’aiment pas, alors qu’ils sont prêts à tout pardonner à ceux qu’ils aiment, sans à aucun moment se poser la question des conséquences de ces attachements sur leur propre vie ou sur celle du pays.

Ainsi Macron, alors qu’il fournit des efforts constants pour être aimé arrive à la situation contraire de détestation, liée probablement à sa suffisance, vestige de sa formation par l’Education Nationale…

Je n’adhérais à aucune de ses initiatives, soit qu’elles aient été impuissantes par manque de courage, soit qu’elles aient été contraires à l’intérêt du pays car mues par un désir de plaire déplacé dans sa fonction.

Mais je ne vois pas pourquoi, en cas de bonne initiative de sa part, je me priverais d’adhérer ou de le féliciter.

Or, la dissolution de l’Assemblée nationale est la meilleure initiative politique prise, depuis des lustres.

Et pourtant, unanimement, elle est dénoncée comme une erreur catastrophique.

Alors qu’elle nous permet de découvrir la réalité de la corruption intellectuelle de nos élus, de leur manque total de respect pour nos libertés de base, nos droits fondamentaux, de leur esprit mesquin de boutiquiers.

Doit-on en conclure que les Français préfèrent ne pas connaitre la vraie personnalité de leurs élus, préfèrent croire au Père Noël, plutôt qu’affronter la réalité ?

Est-ce un simple manque de culture politique ou un espoir de désordre propice au développement de combines douteuses que chacun imaginerait à son profit ?

Je n’ai pas la réponse à cette énigme.

En revanche, je suis convaincu que cette lâcheté collective fait le lit de la violence à venir, qui nous pend au nez.

Alors, un espoir fou ? … Que Macron soit capable d’une deuxième initiative de qualité.

Ce serait bien, mais objectivement peu probable.

Sans quoi il y a longtemps que Macron aurait mis en miette le pouvoir de Bercy qui a été, et est, le moteur et le combustible de la corruption de nos élus jusqu’au point de non-retour d’aujourd’hui.

Il est probable, en réalité, que son coup de génie soit dû au hasard, à l’énervement d’un enfant gâté, capricieux, et non une stratégie pesée et calculée au millimètre.

Mais, ne soyons pas comme ceux que nous critiquons, attendons de voir comment il va s’en sortir pour le juger…

Bien à vous. H. Dumas

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L’effarante corruption politique de notre nation.

Peut-être que le spectacle affligeant de nos politiques, mis à nu par la dissolution, est de nature à faire apparaître aux crédules le niveau actuel, encore jamais atteint dans notre pays, de la corruption politique.

En 1982 et 1983, les lois de décentralisation voulues par Mitterrand et portées par Defferre, ont donné aux élus le pouvoir de décision et de financement, alors que précédemment ces pouvoirs étaient du ressort de l’administration, même si celle -ci respectait souvent les souhaits des élus qui portaient, tant bien que mal, l’avis de la population.

Évidemment, les élus de la majorité au pouvoir étaient mieux servis par les préfets, grands ordonnateurs de tout le bastringue, que ceux de l’opposition .

Mitterrand, si longtemps dans l’opposition, vouait une haine tenace aux préfets pour avoir subi leur pouvoir

Ils furent ses cibles à l’occasion de la décentralisation.

Mais ce que n’avait pas envisagé Mitterrand — du moins je l’espère — c’est que les élus ont rapidement perçu à quel point ce nouveau pouvoir leur permettait d’acheter des voix plutôt que d’avoir à les séduire ou à les convaincre.

Aujourd’hui nous constatons que les élus, tous les élus, n’ont pour seul objectif que d’être mis aux manettes, avec pour seul projet une surenchère de primes pour leurs supporters. Aucun n’a un discours visant à l’équilibre politique nécessaire à une vie pour tous, en bonne intelligence, dans notre pays.

Cette corruption politique emporte tout.

Le drame se double du progrès technique incroyable qu’est internet.

Ainsi le mensonge politique entre en abondance dans chaque foyer en y portant toutes les escroqueries politiques possibles, jusqu’à plus soif.

C’est surréaliste.

Surtout que dans le même temps, le même progrès est utilisé en économie où, au contraire, il assainit le milieu. La vente se porte moralement mieux depuis qu’Internet permet la comparaison, moteur de la concurrence.

Il faut dire que l’économie vend des objets qui ont une réalité pendant que les politiques vendent du rêve qui n’en a pas.

En ce qui concerne les politiques il n’est pas imaginable de croire qu’ils pourraient abandonner la corruption électorale.

La seule solution est de leur couper les vivres.

Macron va être obligé de redonner le pouvoir aux préfets, si nous voulons que s’arrête cette corruption politique dangereusement ruineuse.

Ce pouvoir sera probablement différent de celui qu’ils avaient, plus souple, plus prés de la population, mais incontournable.

Plus vite ce sera fait, plus vite nous pourrons réparer la boutique.

Bien à vous. H. Dumas

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Que va faire Macron ?

C’est la question que nous nous posons tous. La prudence est de ne pas chercher la réponse, d’attendre. Il n’y en a plus pour longtemps, paraît-il.

OK, mais ce n’est pas drôle.

Alors, allons- y d’un petit pronostic. Que risque-t-on ?

Le bide. Pas grave.

D’abord Macron, c’est qui ? C’est quoi ?

C’est l’élite de la technocratie, c’est l’exemplaire type des hommes de l’Etat disposant du pouvoir depuis la décennie 1970.

Avec ses condisciples, il utilise et roule dans la farine : les élus non technocrates… il en reste, et les partis politiques avec leurs adhérents. En gros : les Français qui y croient.

Par la dissolution il a atomisé les politiques, pourquoi les remettrait-il en selle ?

Donc les consultations sont du pipeau, à leur terme il nous annoncera, catastrophé, que les politiques ne sont pas en mesure de former un gouvernement.

Il sortira de son chapeau un technocrate — qui y est déjà sans doute tout rabougri et tout fripé — qu’il déploiera triomphalement en ventant ses compétences techniques en même temps que son absence d’engagement politicien. Et même, ce sera peut-être vrai…

La population acclamera l’artiste et ne verra que du feu au numéro du magicien.

L’Assemblée Nationale votera comme un seul homme les textes de ce gouvernement robotisé à l’algorithme et aux plans. Les opposants passeront pour des ignares.

Mais, contrairement à ce qu’il croit , Macron fera, en agissant ainsi, la démonstration que bureaucratie et politique ne sont pas interchangeables. Il échouera.

La politique reprendra ses droits, pendant que la technocratie remise alors à sa place pourra enfin espérer recevoir l’estime qui lui est due. Cela sans doute sous l’égide d’un mouvement libéral de droite.

Tout cela en supposant qu’une catastrophe de type faillite ou guerre ne vienne pas tout casser et nous jeter dans l’inconnu sans aucune préparation.

Voilà pour le pari sur l’avenir.

Bien à vous. H. Dumas

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Et moi, je n’accepte pas la dictature !

Et moi, je n’accepte pas la dictature !

A la fin de la IVe République, il y eut le même sentiment d’impuissance politique qu’aujourd’hui. Puis l’Algérie vint faire exploser le couvercle. Quel évènement viendra-t-il faire exploser la Ve République ? On est tenté de dire n’importe lequel, tant le régime semble fragile. En réalité, ce qui le tient debout, c’est le système de retraite et ses 17 millions de pensionnés. Ils sont le noyau électoral de cette république finissante. Tant qu’ils tiennent – et tant qu’on les tient par le versement de leur retraite – le président tiendra, car la constitution le lui permet. Avec ou sans majorité, il est inamovible.

On ne peut qu’être amusé de voir Macron s’amuser à exaspérer son monde. Tandis que les partis politiques s’agitent et ne savent plus que faire pour le contraindre à leur laisser un pouvoir qu’ils n’ont en réalité pas conquis faute d’électeurs, il fait du bateau au large de Brégançon, expose son torse menu et fait des chatouilles à ses gardes du corps. La belle vie ! Bien sûr, il va finir pare faire quelque chose. C’est-à-dire n’importe quoi, car il n’a en tête aucune solution sérieuse. Il n’a pas été fabriqué pour cela. Lui, son truc, c’est de faire joujou avec les taxes et de prononcer sempiternellement le même discours en bombant le torse.

Les peuples aiment bien les révolutions, mais surtout ils détestent le changement. C’est la barbe de changer d’habitudes. Chacun de nous emprunte chaque jour le même trajet pour se rendre au lieu où il travaille – ou à son club de bridge – et son premier réflexe quand un évènement l’en empêche est de pester contre cette incongruité. Ensuite, on se reprend, mais en attendant, on ne pousse pas au changement. C’est pour cela que les révolutions ont autant de mal à se déclencher et sont le plus souvent le fait de la jeunesse, qui n’est pas encore pétrie d’habitudes. Mais quand l’exaspération monte, il vient un moment où l’être humain ne se contient plus et passe à l’acte. C’est ainsi que se fait l’histoire.

Donc l’histoire va finir par se faire. Mais au profit de qui ? Certainement pas de ceux qui vivent bien et veulent vivre encore mieux. Ils n’ont pas à se révolter et donc ne le font pas. Alors ce sera les autres. Le problème, c’est qu’ils sont nombreux dans notre pays. Il s’agit des laissés pour compte et des déclassés. Le système social a attiré tant de bénéficiaires, français ou étrangers, qu’il a massacré les entreprises et l’emploi et fini par ruiner la corne d’abondance. Chateaubriand demandait qu’on soit « économe de son mépris étant donné le nombre des nécessiteux », on peut en dire autant des assistés de tous genre. Le moment est proche où ils vont ressembler à ces deux vieillards de Beckett serrés côte à côte dans leur poubelle et criant « ma bouillie ! ».

Le désespoir heureux est la marque de fabrique de l’univers occidental soumis à l’omniprésence des régimes sociaux. Il n’y a rien à espérer sauf la bouillie. Comment s’en débarrasser (encore un titre de théâtre : Ionesco) ? En espérant l’effondrement de ce régime débilitant, car l’abattre ferait trop de mécontents. Ce qu’il y a de terrible dans ce genre de système politique, c’est qu’il anéantit les défenses naturelles de l’organisme. La dernière manifestation de dignité d’un de nos dirigeants politiques est la claque administrée par Bayrou à un gamin qui lui faisait les poches. C’était en 2002 à Strasbourg. Bayrou était candidat à la présidentielle. En 1944, Leclerc et sa 2e DB libérait la ville. Il avait fallu attendre 58 ans pour une nouvelle action d’éclat en Alsace, et ce n’était pas la même !

Donc, l’effondrement. Il va se produire. Car ce régime d’assistance a été révoqué par les Etats européens. La mise en œuvre de cette décision est difficile. Certains Etats l’ont fait, mais incomplètement. D’autres, comme la France, s’en sont défendus comme de la peste. Enfin, des résistants, en France, ont combattu sans relâche pour libérer notre pays et finalement ont réussi. La liberté n’est plus qu’une question de semaines. Un des plus célèbres avocats français m’a dit un jour : « Je n’y crois pas, à votre truc ! ». Mon « truc » va pourtant sauver la France. Pas des nazis, mais de la décadence. Ce n’est déjà pas mal. Le plus étonnant, pour ceux qui ne connaissent pas la psychologie humaine, est le temps qu’il a fallu pour imposer enfin l’application de la loi. « L’art est long et le temps est court », disait Baudelaire, vingt-cinq siècles après Hippocrate.

Quand j’ai prononcé, au seuil de ma carrière, le serment d’Hippocrate, je ne me doutais pas du tout qu’il s’appliquerait à une toute autre matière que l’art de soigner. Mais après tout, n’est-ce pas aussi à soigner la société que je me suis également consacré ? Certains me diront qu’ils ne demandaient pas à être guéris. Je leur répondrai que dans la mesure où l’homme aime vivre en société, il doit accepter les mesures qui le permettent. Car certains ont pour opinion que leur dictature est le seul remède. Et moi, voyez-vous, je n’accepte pas la dictature. Un de mes amis qui a fait de grandes réformes dans son pays, m’a adressé il y a peu ce message : « Vive la liberté ! ». Trois mots qui disent tout !

Claude Reichman

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La nomenklatura française

Nous avons vu que la haute fonction publique tenait le pays et qu’elle n’était pas près de céder son pouvoir et ce d’autant moins qu’elle en est arrivée à se permettre à peu près n’importe quoi.

Elle tient tellement bien le pays qu’elle est en train de faire l’éclatante démonstration que la France n’a pas besoin de gouvernement puisque tout est décidé entre l’Elysée et les hauts fonctionnaires des grands ministères.

Elle présente en outre des caractéristiques tout à fait spécifiques qu’on pourrait même qualifier d’uniques dans le monde occidental.

Elle est inamovible, collectiviste, anti libérale, anti capitaliste et se rapproche furieusement de la nomenklatura soviétique.

Elle est inamovible et incontournable

Le statut de la fonction publique permet aux hauts fonctionnaires de bénéficier d’un emploi à vie ; ce qui est aujourd’hui une pure anomalie dont l’origine remonte au 19°s. Il en résulte une rigidité incompatible avec le marché du travail dont on nous répète qu’il doit être flexible ; l’Etat ne peut pas gérer ses effectifs ce qui l’amène à recruter toujours plus pour remplir de nouvelles missions.

Ce système est en outre complété par le fait que les hauts fonctionnaires qui se « lancent » en politique peuvent être mis en disponibilité ou en détachement tout en continuant à bénéfice d’une progression de carrière dans la fonction publique !?!

Quel est l’intérêt ?

-d’une part ils peuvent retourner dans leur corps d’origine en cas d’échec électoral ou de souhait personnel

-d’autre part la retraite bien sûr car son montant est calculé à partir du point d’indice et ce dernier progresse, même si le haut fonctionnaire n’occupe pas son poste. C’est donc tout bénéfice si l’on peut dire !

Nos hauts fonctionnaires sont donc assurés, quoiqu’il arrive, d’une carrière linéaire totalement dépourvue de risque, certes sans flamboiement mais certaine, avec une rémunération qui tombe, sans souci, tous les mois avec, à la fin, une confortable retraite. Le bonus ce sont les postes ministériels avec des avantages supplémentaires réservés pour ceux qui auront eu assez d’entregent pour se faufiler dans le marigot politique. Cela leur permet de cumuler des avantages à la fois du côté de leur corps d’origine et d’autre part du côté des autres missions ou fonctions exercées.

Toutefois, il ne faut pas croire que cette haute fonction publique est sortie de nulle part en 1946 et que cette manie du contrôle date de 1974.

Elle existait déjà sous le régime de Vichy, elle en était même le principal élément et c’est à cette époque qu’elle a commencé à prendre de l’ampleur ; ce qui l’a amenée à des postures pour le moins compromettantes dans la mesure où, sous couvert de souveraineté, et surtout de contrôle, elle a clairement aidé l’Allemagne nazie à occuper et piller le pays.

Cela prouve qu’en cas de problème grave, il ne faut pas comptez sur elle, elle cherchera d’abord à se protéger elle-même !

Son influence était telle qu’elle n’en a rendu aucun compte à la libération en 1944. On s’est juste contenté d’écrêter les têtes des plus compromises. De Gaulle en était parfaitement conscient mais il a estimé qu’il ne pouvait pas se passer de l’administration pour faire fonctionner le pays !

Elle se déclare de gauche mais est surtout collectiviste

Les hauts fonctionnaires sont essentiellement de gauche, bien entendu. Mais c’est surtout par conformisme social parce qu’il faut être de gauche si l’on veut réussir car cela prouve que l’on a de l’empathie et qu’on veut partager avec les plus pauvres.

Nos hauts fonctionnaires sont de mauvais gestionnaires mais ils sont de gauche ; comme si cela pouvait tout excuser et comme si le fait de distribuer sans compter l’argent qu’on n’a pas pouvait être considéré comme un bienfait !

Mais, ne nous trompons pas, ce tropisme de gauche et pseudo social n’est qu’un biais intellectuel  leur permettant de prospérer sur le dos des pauvres français qui n’y voient que du feu !

Car, nos hauts fonctionnaires ne sont pas de gauche, ils sont juste collectivistes ; ce qui est tout à fait différent !

Et qu’est-ce que le collectivisme si ce n’est mettre les biens autres à votre disposition car il est toujours préférable d’être collectiviste avec les affaires des autres ; c’est tellement plus commode !

Le parallélisme le plus proche est d’imaginer que vous louez (leasing) une belle et grosse voiture dont tous les loyers et frais sont payés par … votre voisin !

Bien pratique n’est-ce pas ?

Le collectivisme est ce qui permet de justifier sa prédation sur la richesse produite par les autres, alors que notre haute fonction publique ne produit rien ; notamment par le biais abondamment utilisé de la solidarité et de la redistribution. Mais exclusivement sous contrôle de l’administration et en particulier parce que, s’étant immiscée au milieu de tout et se mêlant de tout, elle est devenue un intervenant incontournable des mouvements financiers au niveau du pays tout en prélevant discrètement sa dime au passage !

Il ne vous a pas échappé que le monde de l’entreprise et de l’argent, désigné sous le vocable à connotation négative « pouvoir capitaliste », « pouvoir de l’argent » ou « ultralibéralisme », constitue un totem du pouvoir parce qu’il n’est qu’un concurrent qu’il faut éliminer ou tout au moins garder sous contrôle.

Notre haute fonction publique a parfaitement réussi à le faire grâce à des normes et des directives (notamment sociales) qui ont littéralement laminé l’industrie française avec un succès « retentissant » au niveau de l’emploi.

Et, de fait, le grand capitalisme n’existe pratiquement pas en France à part 3 ou 4 familles puisque la plupart des grandes entreprises sont sous le contrôle indirect de l’administration parce qu’elles sont dirigées par des hauts fonctionnaires !

On est bien loin du mythe des 200 familles qui tiendraient le pays !

Le pire c’est que les français n’en ont même pas conscience surtout qu’on les a élevés dans la détestation du grand capital, du libéralisme, des entrepreneurs voleurs, fraudeurs, exploiteurs grâce à une classe politique issue pour l’essentiel de la haute fonction publique gavée d’argent public et qui donc n’a absolument aucun intérêt à ce que les choses changent !

C’est une nomenklatura de type soviétique

Nos hauts fonctionnaires sont de gauche mais il ne faut pas se tromper, c’est juste une posture pour masquer des situations personnelles particulièrement confortables (travail peu pénible, nombreux congés, absences injustifiées tolérées, rémunérations très largement au-dessus de la moyenne, avantages multiples et notamment accès aux crédits sponsorisés par l’Etat, accès aux fonds de pensions interdits aux salariés du privé, retraite confortable calculée sur les 6 derniers mois au lieu des 25 dernières années pour le privé, pour certains un appartement de fonction …. et j’en oublie)

Un ami m’a raconté qu’il connaissait un administrateur civil (bas de l’échelle des hauts fonctionnaires) qui travaillait une heure par semaine tout en percevant 5.000€ par mois. Le reste du temps, il faisait l’agent immobilier au noir sur Paris …

A ce compte-là, on est forcément un collectiviste forcené !

Rappelons-nous aussi ces retraites plantureuses de 35.000€ par mois allouées à certains alors que le niveau moyen de pension est de 1.200€ (Chirac, Hollande, Ayrault, Giscard pour ne citer que ceux qui me viennent à l’esprit) ; surtout que, ne l’oublions pas, ces retraites sont payées avec vos impôts !

Je ne pourrai pas vous communiquer le montant des retraites versées aux hauts fonctionnaires du Trésor à Bercy car cela relève du secret d’Etat ! Il fut même un temps où même le ministre du budget n’y avait pas accès !?!

N’oublions pas non plus cette haute fonction publique qui a prospéré sous F Mitterrand et qui s’est littéralement gavée au point d’être surnommée « gauche caviar » !

En URSS, une clique technocratique avait pris le contrôle ; il en est de même en France, le goulag en moins !

En outre, quand un groupe social prend le contrôle c’est toujours avec de bons arguments (sécurité, solidarité, …) mais c’est d’abord à son propre avantage !

N’ayons pas peur des mots … la haute fonction publique est un chancre social qui prospère sur le dos de la société civile et qui élimine ses concurrents réels ou seulement potentiels !

Le problème c’est qu’il n’y a jamais loin du contrôle total à la tyrannie …

Bien cordialement à tous !

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Les technocards

Quels que soient les rapports humains nécessaires, individuels ou collectifs, ils ne peuvent pas exister sans que les parties soient honnêtes.

Si l’honnêteté est universelle, elle n’est pas pour autant si facile à détecter et à appliquer. Elle demande une connaissance minimum du sujet pour lequel on a besoin d’elle.

Par exemple, il est très difficile pour un malade de définir le bon médecin, qui en réalité devra être un médecin tout simplement honnête. C’est-à-dire qui maîtrise ses compétences et ne va pas au-delà dans ses prestations, qui évidemment n’est pas corrompu par la cupidité ou par des croyances aveugles.

Très vite il apparait que seuls les autres médecins ont les connaissances nécessaires pour déterminer si un des leurs est un honnête médecin. Pour les patients… c’est un peu la loterie…

Finalement ce n’est pas si facile de détecter les professionnels à la fois honnêtes et compétents.

Et pourtant, une sagesse populaire y arrive avec le temps, elle a même créé le suffixe : « ard » pour designer ceux qui ne sont pas d’équerre, qu’elle préfère marquer ironiquement plutôt que contrer inlassablement et inutilement.

Ainsi l’homme politique indélicat et cupide sera appelé un « politicard ». L’homme d’affaire identique un « combinard ».

La sagesse populaire sait bien qu’elle ne peut pas éradiquer tous les « tocards ». Les qualifier et les marginaliser lui suffisent.

Une catégorie, que nous connaissons bien, les technocrates, échappent pourtant à toute qualification péjorative. Alors que leurs défauts, nombreux et graves, n’échappent, eux, à personne, notamment leur indélicatesse et le niveau stratosphérique de leur corruption morale, et même économique.

Alors, en cet été bizarre, où l’atmosphère général est insaisissable, c’est peut-être le moment de qualifier les technocrates crapuleux pour les différencier de leurs collègues honnêtes – si, si, je vous assure, il en est…–

Je propose les TECHNOCARDS… (si cela n’existe pas déjà…)

Mais toute autre proposition est possible, l’essentiel étant de pouvoir les qualifier. Car je sens — en tant que victime des technocards — que très rapidement cela va devenir vital pour nous tous de les repérer et de les qualifier.

Bien à vous. H. Dumas

PS, Chat GPT : Le suffixe “-ard” peut ajouter une nuance de mépris ou de dénigrement, marquant une distance avec le comportement ou la personne ainsi qualifiée.

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Il faut étendre la zone libre à tout le pays !

Il faut étendre la zone libre à tout le pays !

Les Jeux olympiques n’auront été qu’une grande fête réussie. Y voir un signe d’amélioration de la situation française est faire preuve d’aveuglement. Le pouvoir était évidemment à la recherche de manifestations encourageantes. Il les a eues, mais n’en tirera qu’un bénéfice passager. Les problèmes demeurent.

Si vous mettez la capitale du pays en état de siège pour assurer la sécurité et que vous sommez la France entière de regarder le spectacle, vous avez une quinzaine magique où tout paraît aller bien et où les gens s’aiment et sont heureux. Tant mieux. Les bons moments sont toujours à prendre. La leçon peut être interprétée dans le sens inverse : ce qui a bien marché est précisément ce qui, en temps ordinaire, ne marche pas. On sait très bien que la sécurité n’est pas assurée en France, que la vie économique n’est en rien un déroulement harmonieux, et que la société est secouée par la contestation fondamentale, de la part de certains de ses membres, des principes qui l’ont bâtie et qu’elle respecte en majorité. Autrement dit, la France est en danger.

La leçon majeure qu’on peut tirer de cette quinzaine réussie est que la France dispose d’une administration exécutive efficace, mais que la conception de notre politique souffre d’une totale inadaptation aux évolutions du monde moderne. Qui conçoit la politique ? Les penseurs et les élus. En France, les penseurs sont fonctionnaires car professeurs d’université. Quant aux élus, ils sont sous la coupe de directions constituées d’énarques, c’est-à-dire de fonctionnaires. Il est aisé de comprendre que rien de nouveau ne peut naître de ces gens-là. Ajoutons que les médias sont la propriété soit de l’Etat, soit d’industriels travaillant avec l’Etat.

Ce blocage doit absolument être levé si nous ne voulons pas que notre pays sombre au plus profond de l’abîme historique. On peut rêver d’une révolution pacifique qui ouvrirait la porte des responsabilités au peuple. La chose est plus facile à dire qu’à faire. Car l’organisation de l’Etat est si complexe que seuls des individus formés à ce type de fonctionnement peuvent l’assumer. Il en résulte que la seule façon d’obtenir un changement consiste à changer le périmètre de l’Etat, afin de rendre à la société civile, autrement dit aux particuliers, nombre de prérogatives détenues par l’Etat.

Je ne cesse de répéter que nous avons une chance historique de réussir cette transformation en rendant la protection sociale aux particuliers. Cette révolution a été voulue et organisée par les Etats membres de l’Union européenne. La France a signé les traités qui l’établissent et transposé les directives qui la mettent en œuvre. Mais notre pays a mis toute son énergie à torpiller ce qu’elle avait contribué à construire. Elle n’y est pas parvenue parce que nous nous y sommes opposés efficacement en organisant le passage à la liberté, comme on passait de la zone occupée à la zone libre pendant la guerre.  Il faut maintenant étendre la zone libre à tout le pays.

Cette véritable révolution aura l’immense mérite de transformer les millions d’assurés sociaux en hommes libres. Et leur donnera le goût d’entreprendre, d’innover, et surtout de remettre en cause des habitudes délétères fondées sur l’irresponsabilité. La politique  ressentira aussitôt les bienfaits de ce changement radical des mentalités. Elle redeviendra le champ du possible, au lieu de n’être qu’une morne plaine à l’horizon bouché.

La chance française est dans cette évolution. Nous savons que notre peuple a d’immenses capacités qui ne demandent qu’à s’épanouir. Elles ont été méthodiquement bridées par l’organisation administrative du pays afin de se réserver le pouvoir. On voit le résultat. Il est catastrophique. L’espoir a déserté notre pays et ne renaît que par brefs et illusoires épisodes, comme ces Jeux olympique qu’on a trop présentés comme un évènement mondial, alors qu’ils n’étaient qu’un grand spectacle de plus pour les télévisions.

Les êtres humains aspirent tous à la liberté, et une petite fraction d’entre eux n’aspire qu’à commander. Il faut les tenir en respect, non par goût de l’anarchie mais par prudence, car le chef a souvent tôt fait de se transformer en tyran. Les Français qui ont rédigé la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen avaient réfléchi depuis longtemps à cette révolution qu’ils portaient en eux. Ils l’ont faite et aussitôt perdue. Mais elle vit toujours dans nos esprits. Et ne demande qu’à se réaliser enfin.

L’Etat français n’est pas sans mérites. Il a su réaliser la fusion de nos provinces et l’unité de nos institutions. Mais il n’a pas su prendre conscience des évolutions de la société. Aujourd’hui, l’Etat est devenu l’adversaire des citoyens. Il faut le rendre à sa véritable mission, qui est de protéger la nation. Le reste, restituons-le aux Français. Ils sauront parfaitement ce qu’ils ont à faire. En résumé, être libres et heureux !

Claude Reichman

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France, un véritable effondrement démocratique !

On sait que la démocratie représentative moderne est le plus mauvais des régimes politiques à l’exception de tous les autres (selon les propos W Churchill).

C’est pour cela qu’il est nécessaire d’organiser un équilibre entre les pouvoirs constitutionnels pour qu’ils se contrôlent les uns les autres afin qu’il n’y ait pas un pouvoir qui prenne l’ascendant sur les autres et que ce pouvoir ne dérive pas en abus de pouvoir !

Car, selon le mot de Lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » !

C’est la voie suivie par le Royaume Uni et les Etats Unis ; pays qui détestent les dictateurs.

Pas en France !

Celle-ci présente en effet une situation très particulière à cet égard puisque d’une part la Vème a organisé un déséquilibre des pouvoirs qui a été voulu par le Général de Gaulle et d’autre part parce que le véritable pouvoir n’est pas inscrit dans la Constitution et que celui-là ne rend de comptes à personne !

Les 3 pouvoirs traditionnels sont le législatif, l’exécutif et le judiciaire.

Or, en France, aux termes du titre 8 de la constitution le pouvoir judiciaire n’est pas un pouvoir. C’est une simple autorité sous l’autorité du président de la république. Du coup, il n’a aucun autre pouvoir que de poursuivre le simple citoyen puisque, rappelons-le, l‘Etat et son administration relèvent exclusivement de la justice administrative dont les juges sont issus eux-mêmes de … l’administration !

Le législatif, qui est normalement le véritable lieu du pouvoir dans une démocratie représentative, c’est là que siègent les représentants du peuple, est totalement inféodé à l’exécutif qui reste maitre de son ordre du jour.

Enfin, le gouvernement n’est rien puisque la réalité du pouvoir se situe à l’Elysée mais seul le gouvernement est responsable devant le parlement tandis que le président, qui est tout, ne rend de comptes à personne ; ce qui est à tout le moins un peu surprenant !

La France vit en monarchie autocratique sans même en avoir conscience !

Toutefois, le véritable pouvoir est ailleurs …

Quelle différence y a-t-il entre E Macron, E Philippe, Giscard, Chirac, F Hollande, Juppé, Fabius, Royal,  M Aubry, M Rocard, L Jospin, D de Villepin, J Castex hormis leurs traits de caractère personnels ?

Aucune, ils sont tous issus du même moule énarchique et ont tous fait la même chose : augmenter l’interventionnisme étatique, le nombre des fonctionnaires, les dépenses publiques et la dette !

Et cette coterie technocratique est toujours là, quel que soit le résultat des élections !

Malgré le résultat calamiteux de sa gestion, elle domine la vie publique française depuis au moins 50 ans … sans jamais rendre de comptes alors que son bilan s’établit quand même à 3.200 milliards € de dettes et « consacre » la faillite généralisée de l’Etat !

Elle a totalement pris le contrôle du pays en passant d’une mission d’exécution administrative au pouvoir politique décisionnaire, en mélangeant, sans aucun complexe, la nature de son action, au mépris du conflit d’intérêt voire même du droit ; sans que personne trouve à y redire !

Mais, qui contrôle l’administration qui n’est pas un pouvoir constitutionnel ?

La Cour des Comptes ? Composée de fonctionnaires, elle n’a aucun pouvoir de sanction et ses avis sont très rarement suivis d’effet.

Les Tribunaux Administratifs ? Ce sont des fonctionnaires et à 98% donnent toujours raison à l’administration. En outre, quand il y a sanction, c’est toujours a posteriori bien après la commission des faits délictueux qui ont porté préjudice.

Le Conseil Constitutionnel ? Ce sont d’anciens premiers ministres ou des hauts fonctionnaires qui y voient le couronnement de leur « carrière » et qui répugnent à sanctionner l’action de leurs amis et collègues !

Finalement, personne !

Et que fait une organisation dominante qui agit sans contrôle ?

Par instinct, mais aussi par réflexe, elle continue d’accroitre son pouvoir et se permet même de ne pas respecter les règles de droit qu’elle impose à la population !

Nous en avons une démonstration flagrante avec G Attal, ancien Premier ministre démissionnaire, mais devenu député lors des dernières élections, qui continue d’assurer les fonctions de son ancienne charge et notamment la préparation du budget. Plusieurs ministres, eux aussi devenus députés, sont toujours à leur poste ministériel y compris le ministre de l’Intérieur.

Or, il s’agit là d’une violation de l’article 23 de la Constitution selon lequel : « Les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire ».

Cela veut notamment dire que tous les textes (lois, décrets et arrêtés) signés par ces personnes postérieurement à leur élection sont désormais entachés d’illégalité et susceptibles d’être annulés !

On est en plein dans la confusion des pouvoirs, en pleine violation constitutionnelle !

Mais qui s’en préoccupe et qui s’en offusque ?

Personne !

Des sanctions ?

Vous n’y pensez quand même pas !

On découvre avec effarement que la Constitution ne sert à rien, à part maintenir la population sous contrôle en conférant une justification juridique à ceux qui se sont attribué l’autorité !

Tout cela est proprement sidérant ; la haute fonction publique ne cherche même plus à donner un semblant de légalité à sa domination sur le pays !

On en voit le résultat aujourd’hui : elle contrôle à peu près totalement le pays sauf que son action n’apparait pas véritablement efficace eu égard à la dégradation significative de la qualité des services publics et de l’action publique !

Et quelle est la solution qu’elle préconise pour remédier à une situation particulièrement compromise ?

Augmenter encore les impôts et les contrôles en utilisant toujours les mêmes recettes qui ne fonctionnent pas ; preuve s’il en est que non seulement elle n’a rien compris mais qu’elle n’est absolument pas prête à renoncer à sa suprématie !

Cela interpelle quand même quant à sa compréhension de la nature des problèmes posés et des solutions alternatives qui ne sont jamais examinées !

Clairement il s’agit d’un échec magistral ; mais la haute fonction publique n’apparaît visiblement pas en mesure d’en tirer les conséquences et préfère se cantonner dans ses recettes habituelles qui ne font qu’aggraver la situation !

Dans un autre monde, on parlerait d’incompétence et on aurait rapidement licencié tout ce petit monde !

Pas en France …pays malade de son administration !

Le mépris pour les règles de droit de notre « démocratie » atteint désormais des sommets et on peut légitimement parler « d’effondrement démocratique » !

Tout cela est très inquiétant …

Bien cordialement à tous !

 

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Le jour est venu où l’on va mettre les cons en orbite !

Le jour est venu où l’on va mettre les cons en orbite !

L’enthousiasme des Français pour leurs champions sportifs fait plaisir à voir et rend triste. C’est évidemment une joie d’applaudir les exploits accomplis face aux meilleurs athlètes du monde. Et en même temps on se dit que les réjouissances ne peuvent durer quand la situation du pays a tout pour inquiéter. Si encore il y avait une prise de conscience des acteurs politiques ! Mais non. Ils continuent, pour la gauche, à jouer la comédie de l’antifascisme, et pour la droite traditionnelle celle du bon gestionnaire. Quant à la droite nationale, elle est muette de stupéfaction tant elle sent qu’on lui refuse sa place au banquet républicain pour des fausses raisons qu’elle ne sait pas éloigner d’elle.

La France va mal. Et l’on sait bien pourquoi. Voilà un demi-siècle tout rond que, telle Diogène, elle cherche un homme. Oh, il ne s’agit pas de l’homme providentiel, mais tout simplement d’un homme capable de diriger le pays. On a vu se succéder à la présidence des personnes assez variées mais toutes finalement peu sérieuses car n’ayant jamais vécu la vie d’un Français ordinaire. Nos six cavaliers du désespoir n’ont jamais pensé que politique. Et leur ratatouille n’a jamais eu la moindre saveur. La faute en revient à notre Constitution, qui fait du président un monarque. La tentation de devenir roi est si forte chez les élus qu’elle leur fait perdre toute raison. Que voulez-vous, nous sommes des grands singes qui veulent tous être le mâle dominant.

On a beaucoup brodé sur la théorie de Francis Fukuyama qui croyait venue « la fin de l’histoire ». Ce qu’il voulait dire c’est que, le communisme vaincu, le monde célébrerait à jamais la civilisation de liberté que l’Occident avait réussi à construire. Il était évidemment tentant de le penser, tant le combat avait été terrible contre le totalitarisme soviétique. Mais c’était faire bon marché de la faculté d’oubli de l’homme. Après chaque grande échéance civilisationnelle, il est comme l’enfant qui vient de naître. Et tout peut recommencer !

Et en effet tout recommence. Il suffit de trouver un individu quelconque doté d’un bel organe, et le voilà prêt à entamer « une carrière de dictateur », comme le disait le général de Gaulle. En France, nous en avons deux ou trois sous la main et rien ne dit qu’ils ne finiront pas en lider maximo, comme on aime à le dire et à le voir en Amérique latine. La guerre est ouverte entre les gens éclairés et les obscurantistes. Pour gagner, les gens éclairés doivent avoir leurs idées bien calées dans leur cerveau et dans leur cœur. S’ils fléchissent dans leur conviction, l’adversaire le sentira aussitôt et les balayera.

J’ai beau chercher, je ne vois pas en France d’homme politique bardé de certitudes libérales. Il y a bien, ici ou là, quelques hommes libres dans leur expression, mais aucun à ma connaissance n’a franchi l’épreuve du passage à l’acte politique. Notre société étatique dort donc sur ses deux oreilles et ne voit pas de raison pour que cela change un jour. Et pourtant, cela va changer. Et tanguer fortement.

Ce qui va bouleverser la donne, c’est une idée simple, celle de la liberté. Il ne s’agit pas ici de cette grande idée qu’on peut brandir paisiblement ou passionnément dans les défilés avant de rentrer sagement à la maison. Non. Il s’agit de la liberté qu’on peut mettre en œuvre dans la vie de tous les jours. Le meilleur exemple est celui du travail. Pour les anciens Grecs, l’oisiveté était le bien suprême. Cohérents avec eux-mêmes ils avaient des esclaves. Les siècles ont passé. On a alors inventé le salariat. Et ce qui allait avec, la Sécurité sociale. Les salariés sont devenus les esclaves de la Sécurité sociale. Esclaves heureux, car choyés de dons et de privilèges, mais esclaves quand même, car condamnés à une vie médiocre et sans liberté.

Les socialistes qui ont eu l’idée de l’Europe ont eu une illumination inattendue. Ils ont compris que la liberté de l’assurance n’était rien d’autre que la liberté de l’homme. Et ils l’ont mise en œuvre. Mais la pilule passe mal dans le gosier étatiste français. Alors il faut se battre pour faire appliquer la loi. C’est ce que nous faisons. La victoire est là, avec l’aveu de la Cour de cassation rendant obligatoire l’application des dispositions européennes. Mais que de temps perdu, que de retraites gâchées par l’impécuniosité du dispositif français, que de marasme provoqué par la bêtise !

« Le jour où l’on mettra les cons en orbite, t’as pas fini de tourner ! », fait dire Audiard à Jean Gabin. En effet. Les joies de l’espace s’ouvrent à nous. Il va y avoir du spectacle !

Claude Reichman

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Bientôt le vampirisme fiscal

Vous êtes français, vous travaillez , vivez tranquillement à l’étranger et n’avez que de lointains contacts avec votre pays de naissance.

Soudain, Nosferafisc, le vampire de Bercy, entre chez vous subrepticement, vous attrape à la gorge et vous saigne à blanc.

C’est fini, vous êtes mort !

Enfin, ça c’est que l’on essaie de vous faire croire et c’est surtout la dernière idée du NFP, et plus particulièrement de notre futur possible premier ministre Lucie Castets, pour solutionner le problème des dettes que la France ne peut plus rembourser !

Et Madame Castets, qui est une haut fonctionnaire ayant œuvré à Tracfin, organisme chargé de traquer implacablement le fraudeur fiscal ou présumé tel, déborde visiblement d’idées en matière fiscale et surtout en matière de spoliation fiscale violente !

En gros, l’idée ce serait de faire comme les Etats Unis, c’est à dire  de percevoir l’impôt sur le revenu sur ses ressortissants ; quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde !

Et la presse commence à agiter cette idée avec une gourmandise évidente ; histoire de bien flanquer la trouille aux personnes qui auraient des idées d’expatriation pour le cas où elles voudraient échapper à une dictature mélenchoniste et à une probable prédation financière !

D’ores et déjà, il faut savoir que le système américain n’est pas aussi efficace qu’on pourrait le croire car j’ai connu des américains expatriés qui échappaient au radar de l’IRS dont la puissance et la rapacité n’a d’ailleurs rien à envier à notre Bercy national !

C’est, avant tout, un fantasme de haut fonctionnaire qui se croit tout puissant partout sur toute la planète !

Ego, quand tu nous tiens !

Mais, il est vrai que, s’il y a un domaine où l’administration française prospère, c’est bien dans l’action de terroriser le contribuable ; d’autant qu’en France, il est hors de question de diminuer les dépenses donc … on n’a pas le choix, il faut  impérativement augmenter toujours plus les recettes et, désormais eu égard aux grosses boulettes commises depuis 50 ans, de manière considérable.

Vous connaissez l’aphorisme d’Audiard : A quoi reconnait-on un con ?

C’est qu’un con ça ose tout !

A quoi reconnait-on un haut fonctionnaire ?

C’est qu’il est capable de tout pour échapper à ses responsabilités et maintenir son statut de privilégié vivant de la prédation qu’il exerce sur la richesse créée par les autres !

Car, dans leur esprit, les hauts fonctionnaires sont les dignes représentants de l’Etat et sont, de ce fait, irresponsables et intouchables. Ils feront donc tout pour sauver le système en omettant bien sûr de préciser qu’il s’agit d’abord du système qui leur procure tant d’avantages !

Donc, il n’y a qu’une seule solution, il faut taxer plus, tous azimuts !

C’est clairement l’annonce de la poursuite et de l’amplification de la folie fiscale française et d’un probable bon coup de matraque sur la nuque de certains notamment avec le rétablissement de l’ISF souhaité à la fois par le RN et par le NFP.

On a bien compris que cette idée est évidemment une manière de camoufler l’immense responsabilité de la haute administration française dans le désastre qui se profile et de rejeter le fardeau des dettes françaises sur les autres !

La réalité oblige à revenir vers plus de réalisme …

Le matraquage fiscal va inévitablement se heurter à l’effet Laffer ; c’est à dire que tout agent économique confronté à une spoliation fiscale va rechercher une stratégie de contournement ou d’évitement, voire de fuite ; ce qui aboutira à l’effet inverse et à la diminution de la collecte fiscale.

En outre, pensez-vous sincèrement que taxer les français expatriés va boucher le gigantesque trou financier français ; surtout que, si l’on se renseigne un peu, on s’aperçoit que ces expatriés ne bénéficient pas du régime social français dont les dépenses constituent l’essentiel des dettes françaises ?

Sérieusement ?

On savait déjà, selon la version officielle diffusée par Bercy et complaisamment relayée par une presse aux ordres, que seuls les fraudeurs fiscaux étaient responsables des déficits budgétaires. On y ajoutera désormais les mauvais français qui se sont expatriés et qui ne paient pas leur obole obligatoire. Ils seront donc ajoutés à la liste des personnes déjà clouées au pilori fiscal !

Il devient de plus en plus évident que la haute fonction publique française est juste une organisation qui, sous couvert de lois votées par des gens qui en sont les premiers bénéficiaires et donc les complices objectifs, exerce, de plus en plus violemment, le racket fiscal en bande organisée dans le cadre du territoire qu’elle contrôle !

Seulement, il faut être conscient que, s’il est relativement facile de traquer les pauvres français coincés dans les frontières de l’hexagone, grâce aux nombreux fichiers interconnectés en toute illégalité auxquels les agents du fisc ont accès, c’est une autre paire de manches que d’aller traquer l’expatrié à l’étranger !

L’Etat français n’a en effet aucun moyen d’action à l’étranger et sa toute-puissance s’arrête à la frontière !

En outre, cette idée de racket fiscal mondial se heurte au problème des conventions fiscales internationales existantes ; lesquelles ont pour but d’éviter une double imposition et qu’il faudrait renégocier … ce qui prendrait des années !

Cette idée n’est finalement qu’une forme de communisme fiscal, un infect succédané de l’abominable système léniniste qui n’a eu de cesse de spolier les « possédants » afin de s’attribuer leur patrimoine, aussi faible soit-il, au prix, si nécessaire, de leur vie !

Les candidats à l’exil n’auront pas d’autre solution que de liquider tout ce qu’ils possèdent en France (immeubles, comptes bancaires), absolument tout, de façon à ne laisser, sans esprit de retour, aucun moyen d’action ou d’emprise au fisc français !

Et, à la fin, ils abandonneront la nationalité française … sans aucun bénéfice pour l’Etat !

Bien cordialement à tous !

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