Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Nous savions tous que le Président Macron était ce qu’on appelle un « mal élu ».
Au 1er tour de l’élection présidentielle, il n’avait fait que 20% et des poussières, son score réel.
Au 2eme tour, contre le FN un âne aurait gagné.
Notre énarque a donc, dans un fauteuil remporté le siège de Président.
Issu de l’ENA (surnommé par les connaisseurs ayant de l’humour l’Ecole des Ânes), il est dans la droite lignée de ses prédécesseurs (depuis Giscard) tous énarques.
C’est dire que nous nous enfonçons depuis ce jour dans une économie « égalitaire », sauf pour notre élite administrative ( https://www.temoignagefiscal.com/un-bercypapers/ ) et notre oligarchie à la tête de marchés de connivence.
Bref nous sommes quasiment dans un régime communiste qui ne dit pas son nom mais dont tous les symptômes sont présents.
La France vous le savez est recordman mondial des impôts et taxes. (https://www.temoignagefiscal.com/liste-des-impots-et-taxes-en-france-prenez-votre-souffle-et-votre-temps-calez-vous-bien-sur-votre-fauteuil/)
Les français sont devenus les esclaves d’une administration toute puissante et tentaculaire, sauf ceux qui ont eu la chance de s’expatrier, avec à leur tête des énarques. Ceux-ci sont partout et tiennent tous les leviers de commandes.
Symptôme évident d’un régime communiste.
Bercy dirige la France d’une main de fer grâce aux nouvelles technologies au service de sa dictature.( https://www.temoignagefiscal.com/ce-que-le-fisc-sait-de-vous/ )
Bercy pour avaliser ses abus a gangrené les tribunaux administratifs.
Facile, ils sont dirigés par des énarques et comme on ne tire pas sur son propre camp…
Grâce à sa propagande « d’infaillibilité » de ses agents assermentés et à la terreur sous-jacente qu’elle répand, elle influence de plus en plus les tribunaux civils.
Nous entrons donc de plein pied dans la réalité de Georges Orwell et de la dictature de nos élites.
Manque de bol, alors que tout allait bien pour nos énarques, qui nous tondaient sans discontinuer, à vif, sans aucune rébellion à part de vagues murmures inaudibles de leur bulle, une bête augmentation va mettre le feu aux poudres.
Le mouvement des Gilets Jaunes avaient commencé.
19 semaines que cela dure avec une répression de plus en plus violente qui s’apparente à la défense d’un régime dictatoriale avec arrestation massives et emploie d’armes causant d’énormes blessures à vie. Les chars de la gendarmerie sont même entrés dans Paris.
Nous n’avions pas vu cela depuis le putsch des généraux sous De Gaulle. Même en 68, avec des manifestations encore plus violentes que maintenant (il n’y a qu’à voir les photos qui traînent sur FB) aucun gouvernement n’avait osé.
Celui-ci ose tout. Il est prêt à tout pour garder le pouvoir et le gâteau qui va avec.
Prêt à la guerre civile, il va jusqu’à employer l’armée en espérant un dérapage qui la déclenche.
Le gouvernement, aidé par des médias à sa botte, déclare dans son enfumage perpétuel, toujours représenter la majorité du peuple et qu’il ne cédera jamais, les GJ n’étant qu’une poignée de factieux et de terroristes.
Et pour preuve il nous sort ses chiffres repris en cœur par tous ses médias. ( https://www.temoignagefiscal.com/la-cretinisation-agressive-et-exponentiel-de-certains-journalistes/ )
Nous savons tous que ce gouvernement avec son ministre de l’intérieur manipule ces chiffres pour nous désinformer, sa spécialité.
Manque de bol pour lui, il y a face book et ses véritables vidéos qui contredisent leurs mini-chiffres et rétablissent la vérité. Et comme Face Book est très regardé, l’enfumage réussit de moins en moins.
Et l’escalade de la violence de la répression ne peut plus être cachée.
Pour l’ex pays des droits de l’homme cela fait désordre mais notre gouvernement « représentant » la majorité dite silencieuse s’en moque devant à tout prix défendre son gâteau le peuple.
Grand débat : 86% des Français pour un changement de politique économique et sociale
Une majorité (62%) se dit aussi favorable à l’inscription dans la Constitution d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC).
Près de 9 Français sur 10 (86%) pensent qu’il faudra “réorienter la politique économique et sociale actuelle” à l’issue du grand débat, selon un sondage Viavoice publié ce mercredi 20 mars.
Une forte majorité se prononce également pour la rénovation des “institutions et de la démocratie” (78%) et 64% jugent souhaitable d’organiser un référendum “sur une ou plusieurs propositions issues de ce débat”, contre 23% d’un avis contraire.
Une majorité (62%) se dit aussi favorable à l’inscription dans la Constitution d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC) “permettant de convoquer un référendum si une pétition recueille un nombre suffisant de signatures”, contre 24% d’une opinion inverse, selon cette enquête pour la Fondation Jean-Jaurès et “la Revue civique”.
Mais les Français souhaitent qu’un éventuel RIC, l’une des revendications prioritaires des “gilets jaunes”, soit étroitement encadré et en particulier qu’il ne remette pas en cause “la Constitution ou les libertés fondamentales” (77%).
Pour 43% des personnes interrogées, “la démocratie française fonctionne bien”, soit 9 points de plus qu’en septembre dernier, mais 54% pensent le contraire.
Soutien aux “gilets jaunes”
Quatre mois après le début du mouvement, une majorité de Français (57%) continue par ailleurs de se dire “gilets jaunes” (10%) ou de les soutenir (47%).
Ils sont en revanche partagés sur l’impact du mouvement sur la démocratie. Pour 20% cet impact a été “plutôt positif”, pour 24% “plutôt négatif” et pour 45% “à la fois positif et négatif”.
Le grand débat pour sortir de la crise est “une bonne chose” pour 58% des personnes interrogées, contre 23% d’un avis contraire. Mais ils sont aussi nombreux (71%) à penser que le débat “est surtout un moyen de communication pour le président de la République et le gouvernement” et à juger qu’il était “nécessaire compte tenu des conflits sociaux récents”.
Seuls 20% pensent que le mouvement des “gilets jaunes” doit devenir “un mouvement politique”, contre 63% pour lesquels il doit rester “un mouvement social” et ne pas se présenter aux élections.
Etude réalisée en ligne du 6 au 7 mars auprès de 1.020 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.
Et :
“Gilets jaunes” : les violences de “l’acte 18” discréditent Castaner, selon un sondage
Plus des deux tiers des Français (68%) désavouent la réaction de l’exécutif, qui a voulu afficher sa “fermeté” en limogeant le préfet de police de Paris, son directeur de cabinet et le directeur de la sécurité publique (DSP) dans la ville. Pour eux, “c’est une mauvaise décision, car c’est le ministre de l’Intérieur et pas le préfet de police ou le DSP qui est le principal responsable de cet échec”.
76% des personnes n’ont “pas confiance” en Castaner pour restaurer l’ordre. De même, 76% des personnes interrogées n’ont “pas confiance” en Christophe Castaner pour “restaurer l’ordre public et éviter pareils débordements à l’avenir”. La volonté affichée par l’exécutif de reprendre en main le maintien de l’ordre ne profite pas non plus au Premier ministre ni au Président de la République : 67% des sondés ne font “pas confiance” à Edouard Philippe sur cette question, et 70% doutent également d’Emmanuel Macron.
Le président affecte de continuer ses réunions électorales comme si de rien n’était et pendant ce temps le pays s’enfonce dans un espèce de marasme jaune ou noir selon que l’on y voit des gilets jaunes ou des blacks blocks d’extrême droite (le gauchiste anar est de gauche quand il se contente de manifester mais devient d’extrême droite quand il casse tout !)
B Le Maire et son acolyte G Darmanin accusent à qui mieux mieux les gilets jaunes d’avoir coulé le pays avec leurs manifs à répétition et ils annoncent d’ores et déjà 200 millions de pertes pour expliquer que ça va mal. D’ailleurs, cela va si mal qu’après avoir fait voter une loi pour interdire les manifs (ou du moins certaines d’entre-elles), on va faire appel à l’armée qui … n’est pas faite pour le maintien de l’ordre. Cette option est en outre extrêmement risquée compte tenu des risques de dérapage.
Il faut dire que le préfet, révoqué (et 4 autres personnes avec lui) depuis, ne s’est apparemment pas montré assez violent lors de l’épisode XVIII alors que, curieusement, aucun casseur n’a été arrêté malgré la présence en nombre des forces de police. Faut-il y voir l’émergence de scrupules administratifs dus aux interrogations du parlement européen et de l’ONU à la suite de l’usage intensif et tout à fait excessif des LBD/LBA si controversés et d’une hiérarchie qui ne souhaite plus cautionner les dérives policières du pouvoir politique ?
Evidemment, il y a bien quelques manipulations politiques de la part de nos Dupont et Dupont de la fiscalité car, s’il y a bien des dégâts, il n’y a pas de véritable ralentissement économique. Selon l’INSEE, la France devrait faire 1.1% de croissance en 2019 pendant que l’Italie est déjà en récession et que l’Allemagne ne devrait pas faire mieux que 0.6%. Il est sur que ce n’est pas autant que les 1.7% claironnés initialement en 2018, mais dans le concert de ralentissement économique global, le chiffre de 1.1% n’est pas si mal et l’influence du mouvement des gilets jaunes n’aurait peut-être pas l’importance que l’on veut bien lui prêter !
Par ailleurs, ce que le gouvernement et ses membres éminents n’évoquent pas ce sont les dégâts que lui et ses fonctionnaires occasionnent à la France et aux français au titre de la prédation et de la spoliation fiscale ; et ces dégâts se chiffrent en centaines de milliards € tous les ans !
Le pays est en train de s’enfoncer lentement, mais sûrement, dans une espèce de crise institutionnelle que le pouvoir politique est incapable de résoudre ; bien qu’il affecte un détachement hautain et moralisateur vis-à-vis des évènements !
On le voit en particulier avec la demande de renvoi en correctionnelle de quatre collaborateurs proches ou très proches de E Macron par le sénat dans le cadre de cette ténébreuse affaire Benalla qui n’en finit plus d’empoisonner la vie de l’exécutif ; à tel point que le premier ministre a décidé de boycotter la séance de questions au gouvernement du sénat parce qu’il ne supporte pas l’application de la constitution et le contrôle démocratique d’un sénat qui joue parfaitement son rôle !
Définitivement, se faire passer pour une victime de l’exercice démocratique et régulier par le sénat de ses pouvoirs de contrôle de l’exécutif a quelque chose à la fois d’odieux et minable !
On entend aussi des déclarations quelque peu discordantes avec notamment B Le Maire qui accuse les odieux capitalistes américains (Ford) de vouloir adapter, en Gironde, leur outil industriel à la structure du marché automobile et aux normes invraisemblables qu’on est en train de leur imposer, les GAFA qui ne paieraient pas d’impôts mais aussi avec des élus LREM qui ont trouvé une nouvelle journée de solidarité (comprendre une journée de travail gratuite) pour payer la dépendance tandis que Mme Buzyn, ministre des solidarités, nous annonce un recul de l’age de la retraite à 65 ans avant de devoir battre en retraite et se désavouer, sur pression de l’Elysée ou de Matignon, en raison du risque d’explosion sociale face à une annonce aussi brutale d’une modification qui apparaît pourtant totalement inévitable compte tenu de l’évolution de l’espérance de vie, du nombre de chômeurs qui ne cotisent pas et des dettes accumulées !
Ces « idées » font suite, je vous le rappelle, à celles déjà évoquées à propos de la taxation des plus-values sur les résidences principales, des successions, du rétablissement ou non de l’ISF, de la suppression de certaines niches fiscales, de l’augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu ….
G Darmanin a reconnu sur France info que la non indexation des retraites sur l’inflation faisait économiser 2 à 3 Md€ à l’Etat et a déclaré, dans le cadre d’une passe oratoire qui mérite d’être soulignée : « Certes, on peut revenir dessus mais on prend l’argent où ? » ; ce qui laisse à penser qu’il ne peut pas le faire ! Mais il est vrai qu’il part du postulat qu’on ne peut pas réduire les dépenses (car ce serait au détriment des français) alors que, à aucun moment, il n’a parlé de réduire l’emprise de l’Etat et le nombre des fonctionnaires !
Au-delà du florilège fiscal, on sent les hésitations d’un gouvernement qui tremble, à la fois de peur et de colère, (E Macron serait à bout de nerfs …) alors qu’il voit se profiler l’échec aux prochaines élections, l’échec des réformes, l’échec de l’amélioration de la situation économique et fiscale, la décrédibilisation totale du gouvernement aux yeux des français, la désapprobation européenne quant aux déclarations inappropriées de E Macron vis-à-vis des membres de l’UE et du RU, et in fine le risque de sanctions par Bruxelles du fait de la transgression répétée des règles communes par une France complètement à la dérive !
E Macron, avec l’appui de ses technocrates de Bercy collègues de promotion à l’ENA, a cru qu’il pourrait redresser sournoisement la situation par le biais d’une augmentation de la fiscalité équivalant à une dévaluation interne (augmentation de la CSG, non revalorisation des pensions en fonction de l’inflation, fiscalité écologique) : seulement la population ne l’a pas accepté ; c’est un échec et il n’a pas de solution de rechange !
Le grand débat va s’arrêter tout en continuant encore, entre les manifs pour sauver le climat d’une planète qui serait en train de mourir, entre les manifs des fonctionnaires pour sauver la fonction publique (et surtout leurs petits avantages), et une espèce d’anarchie générale à travers une opposition entre les bobos de Paris et le reste de la population, si loin au fin fond de sa province !
Tout cela n’augure rien de bon … mais vous allez pouvoir constater avec effarement la déconnexion des élites qui croient encore pouvoir sauver leur monde avec toujours les mêmes recettes inappropriées !
Si vous tapez en rubrique de recherche sur Internet «concours Lépine de la fiscalité » vous serez surpris par le nombre d’articles qui a adopté ce titre et qui est consacré à ce sujet. Cela en dit long quant à l’opinion générale à propos de la situation du pays et de l’utilisation constante et abusive de la fiscalité pour résoudre les problèmes français !
Et pourtant, vous allez voir que cela n’arrête pas nos génies de Bercy et de Matignon puisque vient de se tenir à Bercy, ce 14 mars, un colloque destiné à établir une « nouvelle relation de confiance entre les entreprises et l’administration fiscale» dont les principales initiatives sont constituées par 7 mesures dont je vous livre la teneur et dont la mesure phare est « le partenariat fiscal et l’accompagnement fiscal personnalisé » !
Ces 7 mesures, que vous pourrez détailler par vous mêmes, sont les suivantes :
1 – L’accompagnement fiscal personnalisé pour les PME :
– la mobilisation d’experts dédiés au sein des directions régionales de la DGFiP,
– une aide au diagnostic des enjeux fiscaux associés à la croissance et l’innovation,
– une offre de sécurité juridique pour concentrer l’énergie du chef d’entreprise sur le développement de son activité.
2 – Le partenariat fiscal pour les ETI et les grandes entreprises :
– un service partenaire des entreprises distinct du contrôle,
– un dialogue contemporain sur les principales questions fiscales de l’exercice,
– une sécurisation des points fiscaux à enjeu, un allégement du contrôle,
3 – La démarche spontanée de mise en conformité :
– un cadre clair pour régulariser spontanément des questions fiscales complexes,
– un guichet unique de dépôt et traitement des demandes,
4 – L’examen de conformité fiscale par un tiers de confiance :
– une attestation de conformité délivrée par un certificateur professionnel,
– la sécurisation de points fiscaux usuels,
– des corrections sans pénalité ni intérêt de retard en cas d’erreur du certificateur.
5 – L’amélioration du dialogue et des recours dans le contrôle :
– le traitement des problématiques « de place » au sein d’une instance de dialogue,
– la publication des rappels d’intérêt général,
– un accès accéléré à l’interlocution, collégiale lorsque nécessaire,
– la mise en œuvre de la garantie fiscale,
6 – La mobilisation pour les rescrits :
– un guichet unique pour le dépôt des demandes,
– une standardisation des demandes pour assurer la complétude des dossiers,
– la publication des rescrits d’intérêt général,
7 – L’appui de nos entreprises à l’international :
– le recensement des difficultés avec les autorités fiscales étrangères,
– la mobilisation de notre administration en soutien de nos entreprises,
– le renforcement de la mission expertise juridique et économique internationale
Le tout se terminant par cette affirmation dont je vous prie d’apprécier le jargon bureaucratique : « Reposant sur la confiance, la transparence et la contemporanéité, l’objectif de cette offre nouvelle est de renforcer la sécurité juridique et la conformité fiscale des entreprises via un dialogue continu avec l’administration sur des points déterminés conjointement. »
Quand on sait que la plaquette de présentation commence par affirmer « L’administration fiscale a un rôle essentiel à jouer pour faciliter la vie économique et contribuer à la compétitivité de l’économie », on est fatalement conduit à apprécier à sa juste valeur ce chef d’œuvre de novlangue (Cf. : 1984 de G Orwell) alors que l’on sait que, parallèlement à ces déclarations dégoulinantes de bonnes intentions factices, la DGFIP a mis en service un logiciel, pour le moins opaque et posant de graves problèmes d’exercice de contrôle et des droits de la défense, de traque fiscale utilisant l’intelligence artificielle et appelé « ciblage de la fraude et valorisation des requêtes » dont d’ailleurs il semblerait qu’elle ait quelques difficultés à en exploiter les flux de datas !?!
On se situe là dans la propagande la plus absurde en affirmant que le Fisc serait votre ami, votre partenaire, celui qui va vous aider et à qui il faut faire confiance !
Il faut quand même rappeler certaines évidences : Le fisc n’est pas et n’a jamais été un ami ni un partenaire ! Un partenaire est quelqu’un qui participe à votre entreprise et qui vous aide dans votre activité. Le fisc ne vous aide pas, il n’est qu’une sangsue qui suce vos ressources et vous pompe comme un parasite sans procurer aucun avantage ni contrepartie hormis celui de vous laisser subsister ; un peu comme la mafia qui vient voir le petit commerçant pour lui expliquer qu’il a besoin de protection contre l’incendie …
Le partenariat fiscal et l’accompagnement fiscal personnalisé consistant à mobiliser des équipes d’experts de l’administration fiscale pour apporter de la sécurité juridique aux entreprises sur leurs principaux enjeux fiscaux ne sont au minimum que des vœux pieux, des formules de styles destinées à rassurer l’administration fiscale elle-même.
D’ailleurs, on atterrit rapidement en lisant la suite : « Sont éligibles les entreprises qui respectent leurs obligations déclaratives et de paiement et qui n’ont pas fait l’objet de pénalités pour manquement intentionnel au cours des trois dernières années ».
Le bâton n’est jamais loin de la carotte !
Contrairement à une idée malheureusement trop répandue en France, le véritable prédateur ce n’est pas le riche (qui aurait volé les pauvres), c’est bien l’Etat et son administration qui ne produisent rien tout en profitant de la loi pour opérer sa prédation. La seule issue raisonnable, pour résoudre nos problèmes et difficultés, est la diminution des dépenses de l’Etat qui entraînera la diminution des impôts et par voie de conséquence l’amélioration des niveaux de revenus de chacun !
On n’en prend malheureusement pas le chemin alors que, s’il y a bien une chose que l’on sait, c’est bien que c’est une pression fiscale excessive qui est la cause de la perte de compétitivité des entreprises françaises, de la dégradation des finances publiques et du chômage de masse !
Un bon système fiscal est un système simple et peu coûteux et un bon impôt est un impôt de faible montant sur une base large parce qu’il limite sa nuisance économique. Or, depuis 40 ans, nous faisons exactement l’inverse en adoptant, dans le cadre d’un système fiscal abominablement complexe, un impôt étroit et spoliateur qui décourage et fait fuir ou dissuade !
La dérive du pouvoir est totale … les français doivent se rappeler des errements lamentables de la période Hollande pour se dire qu’aujourd’hui c’est … pire !
Il ne faut pas avoir peur de le dire : la République exemplaire si chère à E Macron a sombré dans la médiocrité et le ridicule !
Bien cordialement à tous !
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Le casseur est un individu qui perpétue des actes de vandalisme contre les biens d’autrui. Il se caractérise par sa structure violente et intimidante.
Il fonctionne généralement en groupe, qui peut être asocial comme les Black blocs ou au contraire intégré à la société comme François Fleury et son groupe Bercy.
Le résultat est le même. Il détruit, pille, incendie réellement ou virtuellement, atomise les biens des autres au motif que ces biens sont nuisibles à la société pour les premiers, ont été mal acquis pour les seconds.
Tout deux se considèrent comme légitimes, ils sont portés par la croyance que ceux qu’ils pillent le méritent. Ils sont convaincus, ou font mine d’être convaincus, du fait que leur action est nécessaire et profitable à la société.
Alors qu’en réalité elle n’est profitable qu’à eux-mêmes. Ils sont comme ces prêtres qui sacrifiaient des vierges soi-disant pour le bonheur du peuple, en réalité pour assoir leur pouvoir.
Ils n’ont aucune empathie pour leurs victimes et ne se posent pas la question de la justesse de leur violence, ni de ses conséquences sur les victimes. Les Black blocs sont des fous qui n’ont rien compris au capital et à l’économie, dont pourtant ils vivent comme tout le monde, ils accusent leurs victimes de cupidité. François Flory et son groupe sont persuadés de mener une croisade nécessaire, ils se prennent pour des justiciers, ils accusent leurs victimes de fraude fiscale. Tout deux accusent pour mieux détruire.
François Flory est le responsable du pôle recouvrement de l’Hérault. Nous sommes bien placés sur ce blog pour constater le carnage humain de ces recouvrements forcés qui tuent 80% de braves gens pour 10 à 20% maximum d’escrocs à l’impôt.
François Flory me poursuit pour des sommes inventées en interprétant la réalité comptable de mes sociétés, des sommes inexistantes dans la réalité, il le sait parfaitement, cela ne l’arrête pas.
Mais ce n’est pas le fond de ce billet, ce n’est que l’installation de l’intrigue.
Non violent et légaliste je passe mon temps dans les prétoires — où l’on me prend pour un con — à essayer d’expliquer à la justice — qui s’en fout – que je n’ai jamais triché fiscalement, que les redressements dont je suis l’objet ne sont que la résultante de la zone de non droit des contrôles fiscaux et de la fraternité dans l’odieux des employés des services fiscaux.
Dans ce cadre imbécile et inadapté des tribunaux, où je n’ai d’autre issue que de perdre face à ces prédateurs, ces casseurs légaux, je tente une énième procédure dont la cible est François Flory, grand inquisiteur chargé, comme son alter ego Brabant en Charente-Maritime, de m’étouffer sans bruit et de me déposséder de tout.
Donc j’assigne Flory, voici l’assignation et la pièce n°0 dont une page manque dans l’assignation (assez long à charger)
Mon assignation terminée, je me mets en quête d’un huissier qui la signifiera à Flory pour comparution devant le JEX du TGI de Montpellier, où je vais encore en prendre plein la gueule. Mais bon….
Comprenant que la recherche de l’huissier ne va pas être aisée, je m’adresse directement au Président de La Chambre Départementale, dont je terrai le nom par souci de discrétion.
J’envoie mon assignation par mail à l’étude de l’huissier.
Quelques minutes après mon envoi, une charmante secrétaire de l’étude m’appelle pour me dire que cela ne va pas être possible… de signifier cette assignation.
Je m’étonne et commence à regimber. Elle me passe l’huissier qui était à côté d’elle craignant sans doute qu’elle dise une connerie – ce ne fut pas le cas –, qu’on appelle évidement maître. Voici la discussion :
– Bonjour Monsieur, nous ne pouvons pas signifier votre assignation.
– Ah bon, pourquoi maître ?
– Parce que M. Flory est notre plus gros client.
Alors là, pile poil dans le mille.
– Mais voyons maître, vous êtes huissier, votre charge, que vous tenez de l’Etat, vous oblige à délivrer tout acte que l’on vous demande de délivrer, vous n’avez pas le choix.
– Certes Monsieur mais la déontologie m’interdit d’instrumentaliser contre mes propres clients.
– Voyons maître, ne seriez-vous pas en train de confondre déontologie et connivence ou corruption ? Je suis moi-même fils d’huissier, je n’ai jamais vu mon père refuser un acte. J’ai de mon côté de bonnes relations avec certains huissiers, cela ne les empêche pas de me délivrer s’il le faut des actes qui ne me font pas spécialement plaisir. Je ne les en blâme pas.
– Désolé Monsieur, je ne peux pas signifier contre M. Flory.
– Seriez-vous maître en train de me dire que M. Flory pourrait se venger sur votre étude d’avoir rempli votre mission en lui délivrant une assignation ? Ne peut-on donc pas signifier une assignation à M. Flory ? Est-il si important ? Si dangereux ?
– Inutile d’insister Monsieur, je ne signifierai pas votre assignation.
– Vous êtes conscient que votre refus est illégal.
– La déontologie….
– Vous m’avez déjà expliqué.
– Ecoutez Monsieur, cherchez une autre étude, si vous n’en trouvez pas, revenez vers moi – Président de la Chambre – j’en nommerai une d’office….
Là, on touche le fond, on prend conscience de la bête immonde, des complicités, des connivences qui étouffent cette société, des intrigues, des rapports de force hors toutes règles qui président au fonctionnement de ce pays de merde.
Ce ne peut être que la guerre, casseurs contre casseurs, ils sont si surs d’eux, si identiques, si peu regardant de la loi, de la justice, de l’humanité, de la liberté, de l’équité. Ce sont des fumiers, des pillards, des assassins. Hélas tous.
Bien à vous. H. Dumas
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Nos politiques et nos économistes n’en finissent pas de nous consulter tout en nous espionnant. Nous sommes profilés par les gros commerçants et industriels, mis sur écoute et sondés journellement par nos politiques. Une armée d’analystes produit force courbes et rapports découlant de toutes ces données.
A partir de là, les deux ou trois couillons qui croient accéder au pouvoir économique ou politique absolu — par le vice en tordant le cou à cette pauvre démocratie qui se croyait imparable et qui n’en peut plus — imaginent que possédant ces informations ils n’ont pas à se soucier des individus, juste à leur raconter des histoires à dormir debout, à leur faire des promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent et à œuvrer en connivence pour se partager la gamelle.
Ils se voient en maîtres des foules.
Et puis, patatras, Mulliez malgré ses profilages perd 1,5 milliards. Il n’a pas vu venir le coup. Ses clients fichés, en laisse informatique, foutent le camp.
Re-patatras, Macron va faire le beau à La Mongie – pas à Courchevel – sur les conseils de ses espions pour faire la démonstration de sa modestie et de sa sérénité face aux Gilets Jaunes qu’il croit agonisants. Manque de pot pour lui, Paris brûle, il est obligé de rentrer fissa, sans calculer le coût carbone de ce retour épique. Quel dommage…. pour ce jeune homme et sa légitime camarade de classe.
Je trouve tout cela réconfortant
Ainsi nous ne sommes pas prévisibles, quelle bonne nouvelle. Nous existons donc en tant qu’individus libres, non calculables, deuxième bonne nouvelle.
Tout n’est pas perdu.
Expliquons cela à nos amis les Gilets Jaunes : nous ne souhaitons pas davantage d’espionnage, davantage de profilage, davantage d’Etat, nous voulons juste plus de respect et plus de liberté.
Car enfin, ces amis Gilets Jaunes qui les convaincra que leur misère ne vient pas de leurs compagnons de galère sur terre, plus ou moins riches qu’eux, mais bien de ces profiteurs qui se font appeler l’Etat. Qui ne sont qu’une machine à fabriquer des balivernes.
Une des raisons du raccourcissement de Louis XVI tient au fait que lorsqu’il levait 100 balles d’impôt il n’en percevait que 20, car 80 disparaissaient dans la nature, s’envolaient. A vrai dire on ne sait pas trop où, même si les imprudents et trop visibles fermiers généraux ont été désignés responsables.
Aujourd’hui il en est de même. A la louche le budget de l’Etat est de 300 Md€ et sa raison d’être, l’armée, la justice et ses fermiers généraux – Bercy –, nous coûtent 60 Md€, pile-poil 20%. Le reste part en fumée.
La différence apparente entre Macron et Louis XVI serait que l’évaporation de pognon par Macron arroserait le plus grand nombre, profiterait aux plus humbles, serait égalitaire.
Hélas ce n’est même pas le cas. Tout le monde perçoit que rien de ce dont s’occupe l’Etat ne marche correctement, que plus l’impôt augmente moins ceux qui en ont besoin reçoivent. Les pauvres souffrent de plus en plus, les pseudos riches sont sacrifiés pour rien.
Une grande perdante notre liberté individuelle, un seul gagnant les hommes de l’Etat et leurs controuveurs.
Ce serait dommage
Que toute cette lutte, cette énergie dépensée, ces blessures morales et physiques aboutissent à davantage d’Etat, encore moins de liberté, en une orgie de haine et de délation contre le capital qui en lui-même n’a pas vocation à être l’ennemi de qui que ce soit puisqu’il n’est que le substrat, collectif par destination, de l’économie nécessaire à tous.
Donc d’un côté la satisfaction de voir que pas plus que l’enfichage de la Stasi le Big data informatique ne peut réduire l’homme en une masse indistincte malléable à la volonté des opérateurs économiques ou politiques.
De l’autre la crainte que cette démonstration ulcère les fous de pouvoir actuels – Macron — ou à venir – une émanation des Gilets Jaunes — et qu’ils éradiquent la liberté par la force ne pouvant le faire par l’espionnage.
Parce que la force, la contrainte, par la privation de liberté, de biens ou carrément de la vie, personne ne peut y résister.
Attendons, regardons, observons et espérons.
Bien à vous. H. Dumas
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CC nous dit “Ceux qui disent comprendre la violence sont complices”. On peut supposer qu’il vise les journalistes, internautes, blogueurs ou autres commentateurs de l’actualité qui sans l’accepter comprennent la violence des Gilets Jaunes en réponse à la violence de l’Etat qu’ils subissent journellement.
On peut aussi supposer que l’humiliation actuellement ressentie par les hommes de l’Etat autoproclamés organisateurs et responsables de notre bonheur va les amener à pondre une nouvelle loi visant à condamner ceux qu’ils dénoncent ainsi.
Donc une loi puis une vague répressive vont s’abattre sur tous ceux qui pensent et expriment – donc comprennent — que la souffrance infligée aux français par les hommes de l’Etat et leur cohorte de profiteurs explique la violence qui s’exprime dans la rue.
J’attends cette issue avec impatience.
En effet elle va ouvrir la possibilité de poursuivre tout personne “disant comprendre” toute violence. Enfin, cela devrait être ainsi puisque l’égalité devant la loi est la règle.
Et alors là, suivez-moi bien.
Le fisc et tout particulièrement les contrôles fiscaux sont une zone de non droit d’une violence hors du commun.
Le contrôle fiscal est une arme par destination dont nous avons, depuis fort longtemps, fait la démonstration de sa violence, de son iniquité, comparables aux lettres de cachet.
Contribuables présumés coupables, enquêteurs prononçant des condamnations sans intervention d’un juge libre lors d’une audience publique, mise en œuvre des condamnations avant tout recours, etc… c’est cela et pire les contrôles fiscaux, vice et sadisme inclus.
Les conséquences de cette violence sont incalculables.
Pour prendre mon exemple personnel, je vous confirme que, voir un magistrat du plus haut niveau écrire dans son arrêt que 20 ans de persécution fiscale de la part du fisc ayant pour base des faux grossiers n’est qu’un “désaccord d’estimation” qui ne justifie aucune indemnité alors qu’il entérine dans le même arrêt le fait qu’il n’y avait effectivement pas lieu à redressement, est d’une violence destructrice.
Ou encore que, subir des redressements mortels sans fondement pour couvrir les agissements précédemment cités donc tenter volontairement de tuer le contribuable avant qu’il ait eu le temps – vingt ans – de pouvoir démontrer la malhonnêteté perverse du fisc, est d’une violence destructrice.
Ou si vous voulez que, voir sa vie professionnelle brisée, sa vieillesse côtoyer la misère, ses biens vendus aux enchères pour des dettes imaginaires, après une vie de travail et de création où l’intégrité a été la base et l’axe de référence, est d’une violence destructrice.
Et pourtant
Nombreux sont ceux qui “comprennent” et souhaitent cette violence.
A partir de demain, lorsque CC aura peaufiné ses outils réglementaires pour condamner ceux qui “comprennent” la violence, nous pourrons poursuivre en justice tous ceux qui réclament plus de violence fiscale, plus de contrôles fiscaux, plus d’incendies comptables fiscaux chez les français possédants. Car ils ne sont violents évidemment qu’avec les biens des autres.
Personnellement je pourrai poursuivre tous ces magistrats, ces responsables fiscaux de haut niveau qui à longueur de pages de conclusions ou de jugements “comprennent” et absolvent les violences fiscales dont je suis inutilement l’objet.
Et… je suis loin d’être le seul dans ce cas, nous sommes des centaines de milliers. Sans compter que le fisc n’est pas l’unique foyer de violence de l’Etat. Il y a aussi les charges sociales, la route, les surabondantes réglementations, etc… en fait la plus grande partie des activités de l’Etat qui sont en majorité imposées par la force, qui donc sous-tendent l’usage de la violence. Je me demande si CC a bien conscience d’être le maître de cette force, de cette violence….
Il n’est pas douteux que l’Etat est violent par rapport à ses administrés et que nombreux sont ceux qui “comprennent” cette violence.
Grace à CC ils vont être passibles de poursuites judiciaires.
Quel bonheur d’imaginer cet avenir radieux où nos bourreaux et ceux qui les “comprennent” vont déguster, les condamnations vont pleuvoir contre tous ces haineux qui véhiculent le souhait de la violence fiscale, de son extension exponentielle.
Quoique…
Arrivant à la fin de ce billet, je me demande si je ne me laisse pas emporter par l’idée d’une loi applicable à tous. Je suis peut-être un peu optimiste, trop confiant en la justice, comprenant difficilement ce que “comprendre” veut dire dans la bouche de CC. En réalité le problème tient au fait que chacun a sa façon de “comprendre”…
N’est ce pas justement cela la liberté de penser, cher CC ?
Bien à vous. H. Dumas
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Quand on parle avec la population des revendications des gilets jaunes, il apparaît qu’elle en veut à une caste qu’elle qualifie de profiteurs dans laquelle elle place certes certaines grandes fortunes mais surtout les politiciens et les hauts fonctionnaires (qui sont souvent les mêmes) ainsi que les journalistes (surtout de l’audio visuel) que la proximité avec le pouvoir rend nécessairement suspects.
Ces français expriment le sentiment intuitif qu’il y aurait une connivence entre différentes personnes qu’ils assimilent à des nantis et des profiteurs du système ; c’est à dire des personnes qui bénéficieraient d’avantages dérogatoires considérables par rapport à la moyenne de la population. Et, dans leur esprit, il incombe logiquement d’abord à ces profiteurs du système de faire les efforts que l’on leur demande, à eux, de faire !
Entre ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas, on aurait donc affaire à un système informel, puissant et dissimulé qui nourrit fatalement les thèses complotistes !
Or, il se trouve que cette notion intuitive a été théorisée par le professeur canadien Peter Dale Scott sous l’appellation de Deep State (qu’on peut traduire par Etat profond) et qui reviendrait à un gouvernement de l’ombre.
A quoi correspond le Deep State ?
Selon Scott, il s’agit d’un ou plusieurs groupes de personnes, au sein d’une entité informelle représentant une certaine communauté d’intérêts, qui, à travers un jeu complexe de relations (de lobbying selon l’expression anglo-saxonne), influencent ou tentent d’influencer secrètement le pouvoir décisionnel de l’État, au-delà du pouvoir légal ; c’est à dire d’orienter le pouvoir décisionnaire de l’administration (la bureaucratie) et des politiciens.
Ce ou ces groupes comprennent des représentants ou des membres de différents cercles d’influence, qui peuvent être liés à la finance, l’armée, l’industrie (militaire notamment), les télécoms, la religion, les syndicats ou même à des communautés ethniques.
Cet « État profond » n’est pas une institution ayant pignon sur rue mais ce n’est pas non plus une société secrète ni un ensemble organisé. C’est plutôt un ensemble de cercles de contacts de haut niveau, souvent personnels, entre des gens qui défendent des intérêts divers et dont la plupart se connaît un minimum sans nécessairement avoir les mêmes intérêts et qui cherchent à influencer le pouvoir politique en vue d’en retirer des avantages financiers, sociaux, politiques ou même religieux.
A s’en tenir à une vision complotiste, on pourrait affirmer que c’est la composante la plus restreinte, la plus agissante et la plus secrète de l’establishment, de l’élite; celle des gens secrets et infiltrés, qui « tirent les ficelles dans l’ombre ».
Seulement, ce n’est pas un concept conspirationniste, même si ses détracteurs le désignent comme tel ; c’est une réalité occultée du fonctionnement général du pouvoir. Les travaux de Scott ont d’ailleurs démontré que les Etats-Unis, parangon des démocraties libérales occidentales, censé garantir les libertés publiques fondamentales et censé être doté de contre-pouvoirs efficaces, d’une presse pluraliste et d’un état de droit authentique, ont été peu à peu minés et dévoyés par l’État profond américain.
Ce système peut même aller bien plus loin que la simple influence et on l’a vu en URSS avec les apparatchiks et le complexe militaro-industriel (ce que Soljenitsyne appelait « le premier cercle » du pouvoir) mais aussi aux USA, pendant la deuxième guerre du golfe, dite guerre d’Irak (2003-2006), à l’occasion de laquelle ont été évoqués les liens étroits et troubles entre l’administration américaine et certaines sociétés spécialisées qu’elles soient pétrolières (Halliburton), ou des sociétés militaires privées (Dyncorp et Blackwater).
Clairement, on peut parler d’Etat informel dans l’Etat officiel dont l’action se situe au delà du discours public officiel. Curieusement, ces notions, qui sont largement développées dans les pays anglo-saxons, sont quasiment inexistantes en France … ce qui ne veut bien sûr pas dire que cela n’existe pas chez nous !
L’Etat profond en France :
On a compris que le Deep state ne recouvre pas une seule catégorie de groupes d’influence mais qu’il est lui-même un assemblage hétérogène de plusieurs cercles d’influence ; lesquels peuvent prendre des formes très diverses, avec toujours le même but : défendre certains intérêts considérés comme importants par ces groupes ou plus vulgairement d’en retirer des avantages matériels.
L’élection de 2017 a démontré qu’une certaine oligarchie, bien avant le scrutin présidentiel, avait fait son choix et avait adoubé E Macron ; l’homme qui ne remettrait pas en cause le système. Ce choix a été entériné par les électeurs à la suite d’une opération évidente de manipulation de l’opinion et de « dézinguage » du seul concurrent sérieux (F Fillon) dans le cadre d’une action coordonnée tout à fait évidente relevant du complot !
Si, aux USA, ces groupes d’influence sont le plus souvent en relation avec les milieux d’affaires, en France, ce Deep State recouvre surtout les rentiers de la République c’est à dire tous ceux qui vivent, à des degrés divers, des largesses de l’Etat.
Le premier de ces cercles d’influence est bien connu : ce sont les anciens élèves de nos grandes écoles, au premier rang desquels il faut ranger l’ENA (mais aussi l’X – Polytechnique) qui fédère des intérêts au-delà des clivages politiques ; cette école de c(r)apacité et du pouvoir, pour des hauts fonctionnaires qui s’auto désignent comme l’élite, qui a fini par totalement prendre le contrôle du pays et dont les membres estiment qu’ils sont les seuls aptes à décider pour le peuple ignare.
En fait, en y regardant de plus près, on s’aperçoit que tout le système est faussé dès le départ et que, notamment, si vous ne naissez pas dans un certain milieu social, vos chances d’arriver en haut sont infimes car le parcours républicain et la promotion sociale pour tous ne sont qu’une fable, un roman pour les naïfs qui ignorent les règles de l’élitisme républicain !
Mais, ces cercles s’agrandissent aussi à bon nombre de profiteurs du système au sein desquels il faut placer les syndicats de la fonction publique, les partis politiques et leurs élus, mais aussi certaines organisations écologistes qui vivent directement au sein de l’Etat ainsi que différents clubs et cercles de réflexion (think tank en anglais), les réseaux francs maçons dont on sait qu’ils sont très répandus en politique avec de possibles croisements et imbrications entre les uns et les autres.
Les effets collatéraux du Deep state
La « France des réseaux ».
Le problème est que cette main mise d’une caste sur tous les rouages du pays a des effets collatéraux qui sont bien connus : pantouflage, conflits d’intérêts en toute impunité, incompétence provoquant des catastrophes industrielles (on ne compte plus tous ces énarques qui ont mis dans l’ornière de grandes entreprises (Crédit Lyonnais, SNCF, AREVA, Air France), allers et retours entre privé et administration, entre postes politiques et administration dans un complet mélange des genres, tout en conservant une progression automatique de carrière dans l’administration avec à la clé une retraite plus que confortable !
Lors des remaniements ministériels ou des alternances électorales, contrairement aux USA où tout le monde retourne dans le privé, ici les gouvernements passent mais l’administration reste et au pire chacun retourne dans son administration d’origine ou alors on recase les partants dans des maroquins républicains du type CESE (anciennement conseil économique et social) , ou par des nominations au tour extérieur à la discrétion du pouvoir, dans le cadre d’un véritable fait du prince, à des postes pour lesquels ils n’ont aucune compétence ; voire même au Conseil Constitutionnel comme on vient de le voir à travers un exercice indécent de chaises musicales et ce même si « l’élu » est un repris de justice.
L’Etat se trouve alors complètement noyauté et son organisation administrative sert à recaser des copains dans le cadre d’un système endogamique à la fois malsain et dispendieux.
Par ailleurs, notre système électoral favorise la main mise par une minorité et son maintien au pouvoir en faisant croire que les élections sont l’expression du peuple et le résultat de la volonté populaire. On peut être président de la République avec 23% des voix exprimées ou député avec moins de 15% du corps électoral.
Par ailleurs, on ne compte plus tous ces textes de lois préparés dans le secret des ministères, par des personnes inconnues, non élues, qui ne rendent aucun compte, et qui sont votés ensuite par des députés sans même avoir été lus ni compris et encore moins discutés !
Cette élite contrôle aussi indirectement la presse par le biais d’un système élaboré de subventions quand ce n’est pas carrément de la presse d’Etat. La presse audio visuelle française n’a d’équivalent qu’en … Chine communiste ; ce qui n’est pas un hasard !
On sait même que la haute fonction publique, qui se scinde elle-même en promotions, est en mesure d’opposer une résistance non seulement à toute transparence mais aussi à tout changement qui serait de nature à porter atteinte à son statut hégémonique.
Il peut exister différents stades d’évolution d’un tel système, le plus « développé » aboutissant à la main mise d’une caste sur presque tous les domaines de l’économie qui sont plus ou moins sous son contrôle. Toute l’économie du pays se trouve sous le contrôle d’une caste bureaucratique sans laquelle aucune entreprise ne peut fonctionner normalement. Le système bureaucratique devient incontournable et l’administration réglemente les entreprises alors que personne ne réglemente l’administration.
En France, on appelle ça le colbertisme (ce qui en fait remonter l’origine au 17°s) ; ailleurs, on appelle ça le dirigisme technocratique, l’économie planifiée !
L’ordre républicain au service de l’élite
Cette caste se voit évidemment dans le camp du bien ; ce sont les défenseurs de la morale et de l’ordre républicain. Cela lui permet de défendre énergiquement ses privilèges en utilisant les moyens les plus répressifs ; en particulier lorsqu’ils sont contestés par les gilets jaunes : 8400 interpellations, 1796 condamnations, des milliers de blessés dont au moins une centaine de blessés graves, 20 éborgnés du fait de l’utilisation massive (13.000 projectiles tirés) d’armes appelées improprement LBD (lanceurs de balles de défense) alors que ce sont en réalité des LBA (lanceurs de balles d’attaque) dont le but est clairement de casser les manifs au prix du sang !
Et ce contrôle de la société augmente sans cesse avec l’enchaînement perpétuel de lois contre les terroristes, les casseurs, les contestataires, les usagers des voitures …
La France est devenue l’un des pires Etats d’Europe en matière de droits de l’homme et de respect de l’individu à tel point que ces violences ont entraîné des réactions inquiètes de l’ONU et du parlement européen.
Ces dernières ont été balayées d’un revers de main méprisant à la fois par le premier ministre qui a répondu qu’on n’avait pas attendu les protestations étrangères pour faire des enquêtes sur les violences policières (lesquelles curieusement n’ont connu pour l’instant aucune suite) et par le président qui a, pour sa part affirmé, qu’il ne pouvait pas y avoir (forcément) de violences policières dans un Etat de droit (comme la France) ! Qu’aurait-on dit de Poutine s’il avait envoyé ses zomons effectuer semblable répression avec de tels résultats ?
Un pognon de dingues
Autre effet collatéral d’un système qui fonctionne sans aucun contrôle ni contre pouvoir : la dépense publique n’est absolument pas maîtrisée et les gabegies sont légions sans aucun effort de redressement. Il suffit de lire le rapport annuel de la Cour des comptes pour se rendre compte du gaspillage qui règne au sein des élites et des rentiers de la République.
La dégradation continue de la situation française ne peut pas s’expliquer autrement que par la main mise d’une caste sur le pays qui en contrôle tous les rouages et qui bloque toute possibilité de réforme : cette fameuse aristocratie d’Etat identifiée par les français comme des profiteurs et qui ne prend aucun risque, qui bénéficie d’un emploi à vie bien qu’elle ne produise rien, et qui vit très bien aux crochets de la société.
Cette prédation était peu visible lorsque la croissance économique était suffisamment importante pour en masquer les effets délétères ; mais ceux-ci deviennent désormais flagrants dans un pays sans croissance, avec un chômage de masse incompressible, une dette en expansion constante.
Or, le pouvoir d’achat chute ou stagne en France depuis dix ans du fait de l’envolée des prélèvements de toutes sortes et du ralentissement économique parce que la caste bureaucratique n’obéit pas aux impératifs économiques de rentabilité et d’optimisation des ressources puisqu’elle vit de la spoliation fiscale exercée à son profit.
La réalité du pouvoir est désormais exercée par des cyniques qui n’auront aucun scrupule à ruiner les français du moment qu’eux-mêmes s’en tirent bien ! Et le comble est que ces prédateurs se font passer pour les bienfaiteurs de la population qu’ils exploitent. Nous nous situons clairement dans un système immoral qui pratique la prédation par l’impôt au nom d’un prétendu intérêt général !
Le gros problème c’est que nous en sommes arrivés à un stade où rien ne peut plus désormais faire changer le système qui s’auto contrôle ; même un réformateur ne peut plus rien y changer et tout cela ne pourra finir que lorsque ce système se fracassera sur le mur de la réalité !
Bien cordialement à tous !
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« Pour anesthésier un patient, nous utilisons trois sortes de produits : les hypnotiques, qui donnent une perte de conscience, les morphiniques, qui sont de très puissants antidouleurs, et enfin les curares, qui n’ont aucun effet sur la conscience, mais bloque la transmission de l’information entre les nerfs et les muscles, de sorte que le patient est paralysé. Les curares ne sont pas toujours nécessaires, cela dépend des interventions, alors que les hypnotiques et les morphiniques sont toujours utilisés. »
Pour anesthésier un contribuable, Bercy utilise trois sortes de produits :
– Les hypnotiques qui imposent des règles et des taxes qui s’imposent comme pour un lapin pris dans les phares d’un véhicule qui trace sa route ;
– Les morphiniques qui nous récitent que déshabiller Pierre au profit de Paul, c’est la voie lactée pour la survie et la pérennité de notre société ;
– Les curares, via les envoyés de Bercy et de l’URSAFF, sont les « Gestapos » afin d’empêcher de nuire, ou de réduire à néant.
Pour anesthésier le quidam devant sa fenêtre virtuelle, les canaux de télévision et de radio « Main Stream » utilisent trois sortes de produits :
– Les hypnotiques par la distraction – du pain, des jeux, de l’émotion ;
– Les morphiniques : Des débats de sociétés configurés avec les templiers de la Matrice ;
– Les curares : Empêcher toute intelligence contre la doxa ;
Pour anesthésier l’information « Underground » :
– Les hypnotiques : Ce qui sort des « Main Stream » est « Fake News » ;
– Les morphiniques : Le Dark Net n’est que perversion ;
– Les curares : Les « Vigilantes » en service commandé qui tracent ;
Pour anesthésier la révolte d’un peuple qui gronde :
– Les hypnotiques : les « Gilets jaunes » sont pour partie des casseurs ;
– Les morphiniques : Un grand débat cadré selon des « enjeux essentiels de société », dixit les anesthésiants ;
– Les curares : Réprimer et ficher tous les déviants, peu ou prou.
Je n’ai aucune illusion de l’issue du mouvement des « Gilets Jaunes », pour la simple et unique raison qu’ils n’ont pas encore faim. Mais ça vient …
Vous avez probablement entendu parler de ce cercle de réflexion allemand qui a produit une étude tendant à démontrer que les Français se seraient appauvris en moyenne de 56 000 €/français depuis l’avènement de l’€ en 1999. Pour les italiens, ce serait encore pire avec 73 000 €/italien.
Evidemment, les anti € et les anti Européens sont aux anges puisque les conclusions de cette étude vont dans leur sens !
Au-delà du biais de comportement qui fait que chaque individu a tendance à accréditer, consciemment ou non, tous les arguments avec lesquels il se sent en adéquation ou qui sont susceptibles de donner du poids à ses propres raisonnements et allégations, et au-delà du coté spectaculaire d’une « information » relayée, sans réflexion ni esprit critique, par une presse se vautrant dans l’argument susceptible de faire le buzz, il s’avère que cette affirmation, délivrée tel quel, est fausse !
D’après ce que j’ai compris, elle consisterait à évaluer l’évolution du PIB de la France si elle avait gardé le Franc ; ce qui relève d’opérations extrêmement complexes dont certaines relèvent de décisions politiques qui, par définition, ne peuvent pas entrer dans une équation mathématique. Cela rend fatalement la « démonstration » hasardeuse surtout que le chiffre n’est qu’une moyenne qui ne tient pas compte des situations particulières.
Le principal risque de distorsion se situe notamment dans le fait, qu’avant l’€, l’inflation était beaucoup plus forte et qu’après l’€, les gouvernements n’ont plus pu pratiquer, comme avant, des politiques de dévaluation répétées de la monnaie pour corriger les effets négatifs de leur mauvaise gestion budgétaire.
Rien ne dit d’ailleurs que ces dévaluations répétées étaient une bonne chose pour l’économie, puisqu’une dévaluation se traduit toujours par l’appauvrissement de la population (les revenus, salaires notamment, diminuent dans les mêmes proportions que la dévaluation).
Par ailleurs,
– l’effet réel de la dévaluation est décalé dans le temps et ne se fait sentir que quelques semaines à quelques mois plus tard ; notamment en ce qui concerne l’évolution des produits importés, surtout ceux de consommation courante (Télévisions, smart phones, ordinateurs, automobiles ….), mais aussi ceux des produits intermédiaires importés et qui entrent dans la fabrication de produits finis assemblés en France,
– les économies étaient, en 1999, moins internationalisées ; ce qui fait que l’on ressentait moins l’effet négatif de la dévaluation sur le pouvoir d’achat qui est surtout le résultat d’une comparaison avec les revenus des habitants des pays limitrophes,
Je ne connais pas les conditions dans lesquelles cette étude a été conduite mais les conclusions produites m’apparaissent extrêmement suspectes car depuis 20 ans nous avons connu une période de croissance, faible il est vrai, mais de croissance. Le niveau de vie a donc progressé, même faiblement, même de manière inégalitaire, mais il a progressé en moyenne ; ce qui exclut a priori une perte, surtout à hauteur du montant indiqué.
Toutefois, et vous allez être surpris, cette étude n’a pas complètement tord si l’on se penche sur le montant des déficits budgétaires accumulés par la France depuis l’an 2000.
En effet, lorsque l’on reprend le tableau des soldes budgétaires depuis l’an 2000, on s’aperçoit que le total des déficits accumulés s’élève à 1.418 Md €.
2000
58,9 %
−1,3 %
−870,6
−19,5
2001
58,9 %
−1,4 %
−897,4
−22,1
2002
60,3 %
−3,2 %
−956,8
−50,2
2003
64,4 %
−4,0 %
−1 050,4
−65,5
2004
65,9 %
−3,6 %
−1 123,6
−61,2
2005
67,4 %
−3,4 %
−1 189,9
−59,3
2006
64,6 %
−2,4 %
−1 194,1
−45,2
2007
64,5 %
−2,6 %
−1 252,9
−51,2
2008
68,8 %
−3,3 %
−1 370,3
−65,0
2009
83,0 %
−7,2 %
−1 607,9
−138,9
2010
85,3 %
−6,9 %
−1 701,1
−137,4
2011
87,8 %
−5,2 %
−1 807,9
−106,1
2012
90,6 %
−5,0 %
−1 892,5
−104,0
2013
93,4 %
−4,1 %
−1 977,7
−86,5
2014
94,9 %
−3,9 %
−2 039,9
−83,9
2015
95,6 %
−3,6 %
−2 101,3
−79,7
2016
96,6 %
−3,4 %
−2 152,5
−75,9
2017
96,8 %
−2,6 %
−2 218,4
−59,5
2018 (PLF 2018)
99,3 %
?
–2 322,0
-107
2019 (PLF 2019)
98,6 %
−2,8 %
?
Ce qui représente tout de même la somme de 21.000 € par français (1418/65).
Cela permet de rappeler deux points importants :
– Les dettes accumulées sont, sans aucune ambiguïté, un appauvrissement lorsqu’elles ne sont pas contrebalancées par des actifs tangibles, et c’est ici le cas puisqu’il s’est agi seulement de financer notre modèle social à crédit, (ce n’est pas le cas lorsque vous achetez une maison avec un crédit – la dette du crédit est contrebalancée par l’immeuble qui est un actif réel),
– Les dettes accumulées sont fatalement les impôts de demain (ou pour nous, ceux des deux prochaines générations),
On peut donc en conclure effectivement que si les français ne se sont pas appauvris individuellement, stricto sensu, la France, elle, c’est à dire les français pris dans leur ensemble collectivement, s’est bien appauvrie à concurrence de ce montant qui représente 21.000 €/français.
Il faut toutefois formuler ici une précision et elle est d’importance : c’est que ce résultat n’est ni la faute de l’€ ni la faute de l’Europe !
La cause de ces déficits est exclusivement de la responsabilité des gouvernements français qui ont délibérément fait voter, à des fins de clientélisme électoral, des budgets déficitaires ; car, si la politique monétaire ressort de la BCE de Frankfort, la politique budgétaire et fiscale ressort, elle, bien de la seule responsabilité des gouvernements nationaux !
Dépenser plus que ne l’on gagne n’est jamais la faute du voisin !
Cela méritait d’être précisé pour … éviter toute ambiguïté car, quitte à rechercher des responsables, autant désigner les bons !
Bien cordialement à tous !
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Emmanuel Macron a été élu pour réformer la France. Il n’en a rien fait. Il a suivi la même voie que ces prédécesseur depuis 1974, c’est à dire endetter, taxer et réglementer. Il affirmait « en même temps » être « en marche » pour réformer en profondeur, baisser les prélèvements et sortir le pays des difficultés. Perdu dans les limbes du « sauver la planète » il sacrifiait ceux que les socialistes considèrent comme des pions incapables d’avoir un projet, des rouages interchangeables de la mécanique sociale : les Français. Cette déconnexion du monde réel, cette insensibilisé à la souffrance des gens conduits au sacrifice, cette discordance entre les annonces et la réalité a fini par faire craquer l’édifice. Emmanuel Macron a réussi à déclencher une fronde inédite appelée « Gilets jaunes ».
L’objectif de tout individu, entreprise ou association est de survivre. Il n’en va pas différemment pour un politicien. Emmanuel Macron n’échappe pas à la règle. Pris au dépourvu, sans plan de secours, il a perdu pied. Puis il a fait ce qu’on toujours fait les politiciens : acheter le calme, laisser filer les dépenses publiques. Il n’y a aucune remise en question là dedans. Nous sommes dans la plus pure logique étatiste.
Il lui fallait rebondir
Emmanuel Macron devait rebondir. « Quand on veut enterrer un problème, il suffit de créer une commission » disait Georges Clemenceau. Formaté à l’ENA il lança donc le Grand débat national. Il n’y a aucune volonté de changer en profondeur notre système social. L’objectif est de sauver le « modèle social français » (survivre). La preuve en est sa « Lettre aux Français ». « Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir. » écrit Emmanuel Macron. Les prétendues grandes questions ne portent que sur quelques paramètres de notre organisation politique, économique et sociale. Si les Français suivent cette trame il en ressortira logiquement des modifications paramétriques mais aucune réforme digne de ce nom. Il faut remarquer que même ceux qui veulent débattre « de tout » restent cantonnés dans les cadres de référence de notre société et ne demandent que des changement de détails. Une organisation qui relève du Centralisme démocratique verrouille le tout.
À l’évidence ce conformisme ne peut pas aboutir à une réforme profonde qui concernerait les fondamentaux de l’organisation sociale française.
Il est construit pour qu’à l’issue le gouvernement propose de modifier quelques éléments techniques. C’est à dire de déplacer le curseur de la « spoliation légale ». Il présentera et vendra le tout comme les réformes radicales, voulues par la population et qui sauveront la France. Par conséquent aucun des problèmes qui ont jeté les Français dans les rues et sur les ronds-points ne sera réglé. Emmanuel Macron aura sauvé son pouvoir, la situation continuera à se dégrader et, il est à craindre que dans quelques temps l’explosion soit bien plus violente.
Les solutions existent :
Pourtant les solutions pour remettre la France sur les rails existent et sont connues au moins depuis le XIXème siècle. Il suffit de se pencher, entre autres, sur l’œuvre de Frédéric Bastiat pour les découvrir. Les écrits de cet économistes français, né à Bayonne, sont d’une étonnante actualité. Si Emmanuel Macron veut savoir ce qu’il doit faire et qu’il n’a pas appris à l’ENA, tout est dans Bastiat. Pour aider notre Président, s’il veut aller boire à la source, les textes d’où sont extraites les propositions sont en italique en dessous du titre du paragraphe.
La base de la pensée de Bastiat est le respect des Droits naturels individuels qui sont : Liberté, Propriété, Personnalité. Ce qui implique le libre choix et la Responsabilité individuelle.
Par conséquent les réformes fondamentales doivent revenir sur les ordonnances de 45 et les lois de 46 qui les ont complétées . Cela veut dire la fin des monopoles publics. Le Service public et les services privés seront soumis au libre choix des gens. Cela comprend la suppression de l’ENA, crée en 45, dont le but n’est pas de « démocratiser l’accès à la haute fonction publique de l’État. » comme il est écrit dans Wikipédia, mais de pérenniser le système en favorisant le conformisme, la reproduction de la classe dirigeante et la défense de ce prétendu « modèle social Français » mis en place à la Libération.
Réformer la France, Bastiat 2017-2022
1 Les Principes :
La loi (1850), Services privés, service public (1850).
– La cause de tout nos maux vient de ce que Bastiat appelle la « spoliation légale ». C’est à dire le vol légal. Le fait qu’il soit légal est, pour Bastiat, une circonstance aggravante. C’est une injustice qui porte en germe la discorde sociale et la guerre civile. Pour en sortir Bastiat répond à la question jamais tranchée en France : qui fait quoi ? Il précise ce qui appartient à l’État, et ce qui appartient aux gens. L’État ne se disperse pas. Il se concentre sur ses fonctions régaliennes : sécurité intérieure, extérieure, justice. Il réprime les atteintes à la Liberté, à la Propriété, à la Personnalité. Il garantit un « filet de sécurité » aux personnes démunies.
2 Les ressources des gens :
La loi (1850), Justice et Fraternité (1848), Paix et Liberté. Le budget républicain (1849).
Pour que les gens puissent choisir librement ils doivent rester maîtres de leur ressources. D’où :
– La libre disposition de l’intégralité des revenus pour tous.
Pour le salarié il s ‘agit du salaire complet. Pour le non salarié c’est le chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de la profession. Pour le pensionné c’est l’intégralité de ses pensions.
– Une fiscalité simple, un seul impôt faible, strictement proportionnel aux revenus. C’est « contre-intuitif » mais c’est par la baisse des impôts et taxes qu’il faut commencer.
3 La prévoyance et la solidarité :
Des salaires (1850), Justice et fraternité (1848).
– La Prévoyance personnelle et défiscalisée pour permettre de s’assurer auprès de l’assurance de son choix contre la maladie, pour préparer sa retraite ou se prémunir en cas de coup dur comme le chômage par exemple
– Un filet de sécurité : une seule aide à la personne les remplaçant toutes. Le chèque assurance-santé pour les personnes démunies. Le chèque scolaire pour rendre aux parents la liberté de choisir l’éducation donnée à leurs enfants. Le chèque logement pour les personnes en difficultés etc. Grâce à cela les personnes pauvres conservent leur libre arbitre et leur dignité. Être pauvre n’est pas synonyme d’être incapable de décider et choisir.
4 La liberté économique et de la vie privée :
La loi (1850), Propriété et loi (1848), Association pour la liberté des échanges (1846) , L’échange (1850), À MM. Les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever (1846),
– L’autonomie des établissements d’enseignement.
– La non intervention de l’État dans la vie des entreprises et dans les échanges producteurs consommateurs.
– La liberté des relations propriétaires-locataires.
– L’autorisation de construire reposant sur le droit de Propriété, avec comme seul critère l’absence de nuisance au voisinage.
– La liberté religieuse dans le respect des Droits naturels individuels.
– La démocratie directe. Bastiat n’a pas été un partisan du suffrage dit « universel » et qui ne l’est jamais. Ni du scrutin majoritaire qui n’est que la loi d’une majorité électorale. La véritable démocratie est celle qui résulte des choix libres, quotidiens, de chaque individu au travers de ses actes ou de ses achats. Cela dit aujourd’hui l’adoption d’une réelle « démocratie directe » comme en Suisse ne peut être que positive pour réformer un pays aussi ossifié que la France. Elle constitue de plus un contre pouvoir.
5 La sécurité intérieure et extérieure, la Justice, la Paix :
La Loi (1850), l’État (1848), Le licenciement (1850), Le percepteur (1848), Les armements en Angleterre (1848), Paix et liberté ou le budget républicain (1849), Services privés, service public (1850)
– Les citoyens partie prenante de leur sécurité, la légitime défense redéfinie.
– L’armée : puissante, respectée, bien équipée, bien entraînée. « si vis pacem para bellum »
– La police et la Justice débarrassées des faux délits engendrés par les faux droits, concentrées sur la protection des biens et des personnes, impartiales, égalitaires. Elles bénéficient de moyens matériels, humains et législatifs suffisants.
– Le libre échange à l’intérieur du pays comme à l’extérieur. C’est l’anti spoliation légale et donc la condition sine qua non de la Paix, à l’intérieur comme à l’extérieur.
– L’amnistie pour ceux qui ont fui la spoliation légale d’une manière ou d’une autre et l’absence de poursuites pour ceux qui ont initié, construit et développé la « spoliation légale » et conduit le pays à la ruine. Les compteurs sont remis à zéro et on repart du bon pied.
Conclusion :
Écouter et suivre Bastiat serait révolutionnaire dans la France d’aujourd’hui. Ce serait une révolution aussi pacifique que radicale.
Pacifique parce que « La morale libérale est une morale altruiste : elle enseigne le respect de la liberté de l’autre. Vouloir qu’un individu soit libre, c’est s’interdire d’obtenir quoi que ce soit de lui par la tromperie, le vol ou la coercition. S’il veut rallier quelqu’un à ses idées, le libéral n’utilise pas d’autres moyens que l’exemple ou la discussion. S’il veut obtenir d’un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti. » Jacques de Guenin. Logique du libéralisme.
Radicale parce que c’est un changement complet de paradigme avec la fin de la « spoliation légale. »
Patrick de Casanove
Président du Cercle Frédéric Bastiat
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Lorsqu’il y a dix ans j’ai créé ce blog je n’avais pas d’objectif précis, sauf celui de témoigner de ce qui m’arrivait depuis une dizaine d’années, que je ne comprenais pas.
Architecte intégré au monde économique depuis 1965, j’avais derrière moi 45 ans d’activité. Pendant toutes ces années je me suis contraint à une éthique absolue, que ce soit quant à la qualité esthétique et technique de mes réalisations ou à mes rapports à l’économie en refusant tout gain illicite ou de complaisance, toute connivence avec les maîtres d’ouvrages ou les entrepreneurs.
J’ai vu ce comportement qui faisait ma réputation et ma clientèle, d’essentiel devenir marginal pour cette dernière. Aujourd’hui l’autorisation délivrée par un technocrate est plus importante que la chaine d’intégrité des intervenants.
Puis, cerise sur le gâteau, le fisc à qui je payais scrupuleusement ce que je devais, est venu me fouiller et me piller, me ruiner.
Les dix ans de réflexions partagées sur ce blog ont abouti à la conclusion que je n’ai pas su m’adapter au changement de paradigme de la société.
L’aurais-je voulu je crois que je n’aurais pas pu. En effet je suis convaincu que les modifications sociétales dont je suis la victime sont inappropriées, qu’elles portent en elles le germe de l’effondrement de notre société.
Je suis aussi conscient qu’il pourrait être mal venu de la part d’un homme de 75 ans en fin de course de prétendre que tout était mieux avant et que tout va s’effondrer après. Ce serait une erreur de me faire ce procès car bien que je tire mes réflexions de ma condition — d’où partent mes observations — je ne m’implique pas personnellement dans mes conclusions.
Ces conclusions sont les suivantes : des croyances se sont installées en lieu et place des réalités, notamment sur trois sujets essentiels, le capital, la monnaie, l’égalité.
Ces croyances sont porteuses pour notre société d’aveuglement, d’incompréhension dans un premier temps, puis d’échec et de conflits à venir, pendant que d’autres systèmes sociaux ailleurs mieux lotis progressent — fatalement à notre détriment — entrainant l’inévitable départ de nos jeunes. Si j’avais vingt ans je partirais.
Le capital
Ce fut ma première analyse, le capital est essentiel en tout à tout progrès.
Capitaliser c’est accumuler et transmettre, une activité que de l’ensemble du monde vivant seuls les hommes sont capables. C’est ce qui explique leur développement fulgurant dans la chaine du vivant.
La science, la culture, la pensée, la médecine pour ne prendre que ces exemples sont la résultante de leur capital attaché.
Pas de culture sans bibliothèque qui ne sont que l’expression du capital culturel, que les livres conservés soient lus ou non. Pas de science sans l’enseignement dans cette discipline des connaissances acquises qui sont le capital scientifique. Evidemment il en est de même en économie.
Chaque invention ou compréhension nouvelle vient immédiatement augmenter le capital collectif auquel elle est liée, quelque soit son propriétaire du moment, quel qu’en soit l’usage qui en est fait. Le capital est constitué de choses utilisées et de choses non utilisées. Il n’est pas de capital dormant ou de capital actif, le capital est global.
Ce qui permet de dire que le capital est la chose la plus utile qui soit, qu’il doit être impérativement protégée car toute atteinte à celui-ci met en péril l’activité qui en dépend.
Mais aussi que le capital – dans sa spécialité — est immédiatement commun à toute l’humanité quel qu’en soit son propriétaire.
Le capital est donc une accumulation de biens globale sans hiérarchie d’utilité, collectif par destination indépendamment de son possesseur.
Ceci posé, il n’est pas besoin d’être un fin observateur pour constater que toutes les sociétés qui ont soit détruit, soit oppressé et limité leur capital économique, ont vu leur économie périr.
Mais aussi que notre société croit globalement nécessaire de détruire son capital économique au motif qu’il faudrait l’éparpiller, le partager artificiellement, le redistribuer. C’est la première faute lourde que j’ai constatée. C’est la première des croyances qui tuent.
La monnaie
Souvent confondue avec la richesse la monnaie n’est qu’une convention.
Son utilité économique est réduite à la simple transition. Elle est une garantie de continuité en permettant entre deux ou plusieurs actes économiques de garder intact la valeur générée par ces actes.
Sa crédibilité dépend de sa stabilité. Pour que la monnaie existe il faut que ceux qui en ont besoin s’accordent à lui conférer la valeur qu’ils attendent d’elle.
En réalité la monnaie devrait être indépendante, garantie, à valeur fixe ou au moins prévisible. Sans quoi sa mission n’est pas remplie et elle devient un élément instable des transactions.
De ce point de vue, je n’ai jamais connu de monnaie remplissant les conditions essentielles à la réalité de son existence.
Les Etats se sont attribués l’exclusivité de sa production, alors que le marché aurait certainement était plus apte par la concurrence à créer une monnaie garantie et stable. Mais le phénomène est mondial.
Je n’ai connu que monnaie trafiquée, je suis atterré quand je vois qu’une majorité se dégage pour la trafiquer davantage.
Le crédit excessif qui accroît la masse monétaire au-delà de sa nécessité, qui permet d’accéder au résultat avant l’acte économique devant le générer, est un risque systémique d’une imprudence folle. Ajoutons à cela le fantasme de richesse accolé à la monnaie qui finit par en pervertir l’utilité, tout est de travers pour elle.
Je ne sais pas ce qu’il en serait autrement, si elle était limitée à son rôle, cette situation n’est plus d’actualité depuis presque un siècle.
Notons que la monnaie — s’il n’était des préteurs indélicats — ne permet pas par elle-même de trahir l’économie ou la société. Donc pas d’affaire véreuse sans préteurs véreux, pas de guerre sans préteurs véreux. La monnaie simple garantie temporelle de valeur est neutre, ne représentant momentanément que la valeur ajoutée ou retranchée à une transaction.
Les croyances qui affectent la monnaie sont multiples et profondes. On la pense acteur économique, richesse, initiée par l’Etat qui n’est que son garant, indépendante de l’économie, distribuable comme au Monopoly. Rien à voir avec sa réalité.
C’est la deuxième des croyances qui tuent.
L’égalité
Je m’en suis expliqué dans le billet précédent.
Les hommes naissent égaux, cette égalité fondamentale, indiscutable, est une donnée personnelle. Chacun de nous ressent cette égalité indépendamment de son statut social qui n’est qu’apparence.
Mandela se pensait l’égal de ses geôliers, il l’était même s’il était le seul à ressentir ainsi sa position de prisonnier. Contrairement, beaucoup de puissants sociaux qui se ressentent inférieurs compensent cette sensation par un déchaînement de pouvoir.
La question n’est donc pas “comment rendre égale l’apparence sociale ?” mais plutôt “comment vivre mon égalité d’homme dans un monde inégal ?“.
L’égalitarisme qui prône l’égalité apparente par la redistribution ne fait qu’ouvrir la porte à l’arbitraire et au pouvoir mis au service des croyants à ce système.
Il engendre le vol et son apparente légalité couverte par la légitimité affirmée de la redistribution, sans apporter le ressenti d’égalité personnel.
L’égalitarisme est une croyance qui bouleverse la nature humaine au point de faire d’une émotion personnelle une obligation collective.
Ainsi le sentiment d’égalité et son corollaire le sentiment d’injustice, émotions profondément personnelles, se transforment par le biais de l’égalitarisme en données collectives, évidemment sans solution malgré les contraintes insupportables qu’elles génèrent.
Il s’agit ici de la troisième croyance mortelle parce qu’annihilant le devoir de se connaître soi-même, de s’apprécier en tant qu’homme, indépendamment de sa réussite sociale.
J’ai vu cette troisième croyance s’amplifier jusqu’à devenir un poison paralysant pour notre société.
Conclusion
Tout cela ne m’intéresse plus, ce billet est une sorte de testament intellectuel.
J’ai compris qu’avoir raison ne sert à rien, n’est que souffrance. La raison est mise en échec par le temps. Elle est instantanée, lui s’étire comme bon lui semble.
En 1973 je me suis insurgé contre la loi Royer. J’expliquais alors qu’en mettant la grande distribution en position de monopole on ne rendait service à personne. Pas aux consommateurs évidemment, mais pas non plus aux distributeurs qui allaient s’engraisser dans la facilité au détriment de leur efficacité à venir. Nous y sommes, ces gros pleins de soupe n’ont pas vu arriver les évolutions commerciales du monde, ils sont en train de se fracasser…. partout.
En ce qui me concerne je n’ai aucune chance d’échapper aux vols fiscaux dont je suis l’objet, qui sont la conséquence, le bras armé, des croyances mortelles qui se sont emparées de notre société, dont nous venons de faire le tour, qui vont anéantir ce pays. Je coulerai avec le Titanic-France.
Ces croyances stupides pour survivre ont dû inventer un langage, les mensonges colportés par ce langage me désespèrent et ferment la porte à tout retour en arrière, à toute prise de conscience. Seule la faillite pourra clore cette dérive. Dans quel état allons-nous y arriver ?
Je remercie sincèrement ceux qui ont eu la gentillesse de suivre ce blog et les pénibles avancées de ma pensée. Hélas tout ça pour aucun résultat tangible.
Un lecteur qui se reconnaîtra m’a demandé de regarder dans ma boule de cristal et de prédire l’avenir économique et fiscal de la France !
Bien évidemment, l’art de la prédiction est un exercice difficile et la constante de toutes les prédictions qui ont pu être faites est qu’elles se sont toutes trompées !
Néanmoins, je pense qu’on peux faire objectivement un constat et à partir de celui-ci imaginer ce qui peut se passer ; le tout en essayant de rester le plus objectif possible et sans tomber dans le complotisme ou le catastrophisme.
Quel est le constat objectif de la situation de la France ?
Le budget de l’Etat est d’environ 400 Mds € par an alors que la dette accumulée s’élève à 2.350 Md€ ! La France est donc très endettée et les recettes de l’Etat sont d’ores et déjà obérées pour plusieurs générations puisque nous savons que les dettes d’aujourd’hui sont les impôts de demain. Elle enregistre d’ailleurs un plus haut niveau d’endettement de son histoire en dehors des périodes de guerre avec une dette désormais de 100% du PIB.
Côté recettes, la marge fiscale est faible voire nulle ; ce qui n’a rien d’étonnant puisque nous avons le taux record de pression fiscale et sociale de tous les pays développés ! La solution habituelle de l’augmentation de la pression fiscale a fini par connaître ses limites conformément au principe de Laffer !
Côté dépenses, et bien que tous les comptes soient dans le rouge, la marge est tout aussi faible puisque le gouvernement ne peut pas diminuer les aides sociales après avoir distribué 10 Md en décembre pour calmer une population en colère. La population se révolterait tant ces aides sociales sont assimilées à un revenu. Il ne peut pas non plus diminuer ses frais de fonctionnement (ses fonctionnaires) parce qu’il se trouverait face à un mouvement social qui le bloquerait (il est devenu l’otage de son administration).
J’ai aussi expliqué dans un article en deux parties (ici) et (là) ce qu’il faudrait prélever par ménage de 4 personnes pour rembourser la dette de la France sur 40 ans ; ce qui permet de constater, sans aucune ambiguïté, que notre niveau d’endettement excède désormais notre potentiel fiscal.
Le gouvernement, qui n’a même pas pu revenir à une politique budgétaire restrictive lorsqu’il y avait un peu de croissance, en est réduit à naviguer à vue, sans vision prospective ou d’avenir, avec la crainte permanente d’une révolte. Malgré les déclarations et les attitudes de E Macron, celui-ci et son gouvernement subissent les évènements et ne font que gagner du temps, sans autre but.
En fait, le gouvernement, qui n’a plus aucune marge d’action, est contraint de « gérer » une dette hors de contrôle, dans un fragile équilibre entre faillite du système et soulèvement de la population qui s’accroche à l’illusion d’un modèle social protecteur ; lequel a définitivement pris le pas sur le modèle économique. Plus aucune réforme n’est désormais possible ; le pays est bloqué ; ce qui permet à certains d’affirmer qu’il est devenu irréformable.
Les causes de cette situation
Cette situation est le résultat de 40 années de laxisme budgétaire pratiqué par tous les gouvernements ; lesquels, dans un mouvement unanime, ont poursuivi une politique irresponsable de développement de la dépense publique, avec un recours systématique au déficit public (et donc d’accroissement de la dette) dans le cadre de ce qu’on appelle désormais l’Etat providence.
La population était d’ailleurs demanderesse des largesses de l’Etat ; lesquelles étaient réputées être, à tort, gratuites ; alors que l’on sait que la progression constante des dépenses publiques et du niveau d’endettement a nécessairement un effet négatif sur l’économie ! La lâcheté des élus et des politiciens, ainsi que le clientélisme électoral, ont fait que l’on a poussé le modèle trop loin et qu’un retour en arrière apparaît pour l’instant impossible.
L’avenir
On ne peut pas évoquer la situation française sans se placer dans le contexte à la fois européen et mondial qui est dominé lui aussi par un même problème général de dettes publiques excessives (250.000 Md$ à ce jour) ; lequel contient, en germe, un risque de solvabilité. Pour l’instant le système apparaît stable mais ce n’est peut-être qu’une illusion car, à terme et même sans évènement fortuit accidentel, se posera inévitablement un jour le problème de la soutenabilité d’une dette qui enfle sans cesse.
Du fait de notre appartenance à la zone €, alors que la politique budgétaire relève bien des Etats membres, la politique monétaire dépend désormais exclusivement de la banque centrale (BCE) qui fixe le loyer de l’argent et en fin de compte sa valeur et son abondance dans le but de favoriser l’économie et l’emploi (enfin en principe).
En 2009, on a cru sauver la planète avec l’émission monétaire massive des QE mais on n’a fait que reculer dans le temps un problème qui n’a trouvé à ce jour aucune solution. La crise de 2012, en Europe, était bien une crise de la dette (excessive) des Etats qui n’a pu être évitée que par le QE de la BCE qui a pris fin en décembre 2018.
Or, compte tenu du niveau d’endettement de la plupart des Etats membres de la zone €, (la moyenne de l’endettement s’établit à 110% du PIB), la BCE ne peut pas faire autrement que de continuer à maintenir des taux bas pour éviter une crise de solvabilité des Etats membres. En effet, la défaillance d’un Etat aurait, compte tenu des sommes en jeu, de l’interpénétration des économies, des conséquences incalculables.
En fait, dans un monde sans croissance, on en est arrivé au point où la BCE ne peut plus ni diminuer les taux pour soutenir l’activité (ils sont déjà à zéro depuis 10 ans) ni les augmenter (avec une politique monétaire restrictive) pour revenir à la normale ; et il n’y a plus aucune solution de rechange hormis l’émission de toujours plus de monnaie !
L’inflation n’est même plus une solution puisque si l’inflation augmente, la dette, qui est déjà trop élevée, va s’emballer avec l’augmentation corrélative des taux d’intérêts et c’est alors tout le système qui s’écroule. Et si la BCE tentait de maintenir des taux nuls avec une forte inflation, il se produirait alors une fuite devant la monnaie.
Compte tenu du ralentissement désormais visible de l’activité économique en Europe, la BCE vient d’annoncer qu’elle va renforcer son soutien à l’économie en lançant une troisième vague de grande ampleur, de prêts pour les banques, à échéance de deux ans à des conditions très favorables dits TLTRO (Targeted longer-term refinancing operations) au taux négatif de -0,4% ; avec pour but de relancer les prêts aux entreprises.
Cela signifie sans ambiguïté qu’on ne peut plus sortir des techniques monétaires non conventionnelles ; alors que, dans le passé, dans les périodes d’expansion, la politique budgétaire redevenait suffisamment restrictive pour que la solvabilité budgétaire soit rétablie (suppression des déficits) et la politique monétaire pouvait donc en conséquence être normalement contra cyclique (avec augmentation des taux).
On voit très clairement qu’aujourd’hui la politique budgétaire ne rétablit pas la solvabilité budgétaire et que celle-ci n’est plus assurée que par des taux d’intérêt anormalement bas associés à une politique monétaire fortement expansionniste
Le bilan de la BCE, enfle et s’alourdit de milliers de milliards € de créances sur les Etats et les banques de la zone € ; créances dont on ne peut même pas être certain qu’elles pourront un jour être remboursées !
Evidemment, ce genre de situation comporte des risques de distorsions économiques qui sont pour l’instant difficilement mesurables bien que l’on puisse d’ors et déjà discerner certains effets induits qui sont loin d’être tous favorables.
– Parce que les taux d’intérêts sont faibles, les banques de détail n’arrivent plus à gagner d’argent autrement qu’en se lançant dans la spéculation boursière (ou en prélevant des frais bancaires). Elles sont donc indirectement fragilisées (leurs cours ont été divisés par deux en 10 ans) et il n’est pas sûr que les prêts de la BCE soient suffisants pour leur permettre de redresser la situation.
– avec des taux à zéro, les rendements obligataires sont nuls. Les caisses de retraite et les fonds de pensions ne peuvent plus faire fructifier leurs avoirs et les sociétés d’assurance ne peuvent plus verser de dividendes sur les contrats d’assurance vie.
– Désormais, la période bénie des placements à 3 ou 4% d’intérêts par an net d’impôt est terminée pour une durée non évaluable pour l’instant mais qui peut s’avérer (très) longue ; ce qui veut dire que désormais ce n’est plus combien vous gagnez avec un placement mais combien vous perdez ! Le meilleur placement n’est plus celui qui vous fait gagner le plus mais celui qui vous fait perdre le moins, ce qui n’est une démarche ni logique ni saine ! Nous sommes entrés dans une phase d’euthanasie lente de l’épargnant pour une durée pour l’instant indéfinie …. Et il ne faut pas s’attendre à une diminution de la fiscalité puisqu’on ne peut pas réduire les dépenses.
– Des placements tels que l’assurance vie, ce placement préféré des français (pour des raisons essentiellement fiscales) basé pour l’essentiel sur des placements obligataires (OAT de l’Etat), deviendront fatalement à un moment ou un autre des placements à risque puisqu’ils sont basés sur la dette de l’Etat et que celle-ci est à terme compromise. De plus, ces contrats ne rapportent désormais plus que 1,5% d’intérêts bruts l’an ; desquels il faut décompter 1.5 à 2% d’inflation l’an et des prélèvements sociaux (CSG) et fiscaux au taux de 30%. Le rendement est donc désormais largement négatif.
– du fait d’une absence de rémunération et d’une forte fiscalité, votre épargne sera inéluctablement laminée … lentement ; ce qui amènera à se poser la question de l’intérêt d’épargner alors que se profile un laminage identique des pensions de retraites (du fait du manque de cotisants et du vieillissement de la population). Il apparaît évident que cette évolution de la situation nous forcera, enfin pour ceux qui le pourront, à constituer une épargne, même non rémunérée et érodée par une inflation d’1 à 2% l’an, pour pouvoir disposer d’une masse d’argent suffisante permettant de conserver, à la retraite, un train de vie correct et éviter de passer de 2.000 € de revenus par mois à 800 !
– Evidemment, les placements financiers, du fait de leur manque de rendement, risquent à terme d’être boudés au profit de placements réels (maison ou or) mais on ne peut même pas être sûr de la pertinence de ces derniers dans le temps car l’Etat peut très bien interdire la détention d’or, comme ce fut le cas aux USA dans les années 30, ou encore les taxer lourdement ; l’Etat s’appropriant toute plus value potentielle.
– Les marchés actions, qui restent très volatiles et très spéculatifs, sont actuellement essentiellement dopés par les perspectives d’argent gratuit déversé par la BCE ou la FED américaine. Compte tenu du caractère artificiel, pour ne pas dire irréaliste de l’évolution des cours boursiers, personne ne sait ce qu’il en sera dans six mois alors qu’on s’attend à une correction brutale du fait du ralentissement économique et des mauvais indices d’activité !
– Reste à compléter ce tableau avec les risques d’un conflit politique, d’une guerre, d’un crack boursier ou bancaire, d’une subite pénurie de matières premières (pétrole) de nature à provoquer une violente remontée des taux, une atteinte à la solvabilité de l’Etat. Mis en défaut, il n’aurait alors pas d’autre solution que d’exercer une prédation fiscale ultime (prélèvement sur les comptes bancaires) précédée ou suivie d’une suppression des espèces pour empêcher toute échappatoire !
On aura compris qu’à notre niveau de pays moyen, largement décrédibilisé avec nos mauvais comptes et nos gros déficits, sans influence économique notable, nous n’avons aucune emprise sur les évènements ; nous ne pourrons que les subir !
L’hypothèse la plus probable est que nous sommes entrés dans une phase de long et lent déclin avec une paupérisation progressive de la population ; une espèce de japonisation du pays, avec une population qui vieillit, une croissance très faible ou nulle (sauf coup de chance d’une croissance mondiale tirée soit par les USA soit par la Chine), la poursuite d’un endettement inexorable (le Japon en est à 240% du PIB avec des taux à 0 depuis 30 ans).
L’économie ne fonctionne plus normalement, mais, tout ce que l’on peut faire c’est juste espérer que le système dure le plus longtemps possible alors que certains en appellent à un jubilée ; c’est à dire à une annulation générale des dettes qui remettrait les compteurs à zéro. Seulement, il ne faut pas oublier que ce scénario, improbable et totalement inédit, aboutirait à ruiner complètement la moitié de la population mondiale avec le cortège de désordres que l’on peut imaginer puisque cette issue ne pourrait intervenir qu’au détriment des créanciers dont vous faites tous partie !
Bien cordialement à tous !
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Gros problème d’une banque systémique pour assurer toutes ses fonctions clients pendant quelques heures, quelques jours ….
Les prémices d’un monde réel qui est poussé vers un autre virtuel en lequel bien de nos quidams ne comprennent pour la plupart rien.
Faut-il s’en réjouir ? C’est ainsi et selon que nous pouvons-nous rejoindre entre nous, inconnus et à distance sans nous connaître physiquement … Je ne converserais jamais, sauf à l’occasion d’un voisinage d’affaire ou de rencontre avec Henri Dumas sans Internet.
A l’origine le WWW était pour les particuliers un espace ouvert à partir d’un réseau militaire fermé. Une fois ouverte la boîte de pandore, les Matrices qui nous gouvernent ont entrepris de prendre la main sur ce qui leur échappait de ce soudain « Far West ».
Quoique nous disions dorénavant en plus simple conversation sur ce blog entre nous est tracé et pourra être retenu contre nous lors d’inquisitions futures contre les déviants que nous sommes.
Alors trois questions :
– Nous faut-il garder un pied dans le réel en dehors de ce WWW ? Assurément oui par le Black Work entre nous et la Black Money, le cash, entre nous ;
– Nous faut-il faire confiance au WWW ? Oui, mais avec beaucoup de précautions pour limiter les possibilités de traçage via un Darknet et un peu d’éducation en réseaux informatiques ;
– Nous faut-il garder une conversation entre nous ? Bien sûr !
Un film m’avait interpellé : « Divergent ». L’héroïne est un couteau suisse qui finalement va verser vers les audacieux. Nous sommes des audacieux et nous allons nous battre contre ce collectivisme qui nous détruit par ses métastases telles des cancers …
Malraux a dit “Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas”, je partage cette opinion.
Ce siècle se désengagera des croyances par l’esprit ou il signera la fin de l’humanité, tant la puissance acquise par la technique des hommes les expose à la folie de leurs croyances.
Jésus confie l’église à Pierre dont il connait déjà la trahison, aujourd’hui consommée. On peut en conclure que depuis toujours on sait au fond de nous que nos pensées profondes sont inexorablement le socle de structures qui les trahiront. Que nos croyances nous amènent à accepter l’inacceptable de la part de ceux qui nous affirment les comprendre, les représenter, en être les initiés et les régulateurs.
Comment ne pas être effrayé par les affirmations en une croyance assumée de la part de ces femmes évadées de Daech ?
Comment rester insensible aux dérives sexuelles de l’église catholique et à l’effondrement moral du Primat des Gaules, le Cardinal Barbarin, qui a agi croyait-il en toute bonne foi ? Sa désespérance au vu de tous interroge.
En clair
La pensée de Dieu s’impose à tous les hommes, y compris évidemment à ceux qui justement se croient obligés de ne pas y croire.
Il est ainsi des pensées qui sont communes à l’humanité toute entière, dont la force est si puissante que l’homme se croit contraint de les externaliser par une représentation sociétale, alors qu’elles n’existent qu’au fond de lui, qu’elles ne peuvent pas exister ailleurs.
Ce besoin pour l’homme de représenter hors de lui le plus profond de son âme pour l’apaiser, ouvre la porte à toutes les escroqueries.
Le problème tient au fait que ces pensées strictement personnelles sont la cause d’immenses souffrances par leur seul questionnement. Celui-ci, incontournable, perturbe gravement l’esprit. La réponse la plus simple consiste à tenter d’externaliser le combat interne qu’elles génèrent. S’en déresponsabiliser.
Dieu — en fait la mort — par la croyance cesse d’être une question intime insoluble, dont la suppression vaut bien une soumission tant la souffrance du questionnement est ainsi allégée. C’est ce que savent les dominés et les dominants de ce sujet, les faux crédules et les vrais escrocs.
Il en est de même pour l’égalité.
Ce sentiment strictement personnel, interne à chacun de nous, est abusivement utilisé par des charlatans pour dominer des populations.
L’égalité est un sentiment qui génère à l’intérieur de chacun de nous une souffrance terrible s’il vient à manquer. Cette souffrance est l’injustice.
Le sentiment d’injustice permet de réclamer aux autres l’égalité.
Alors que la question est exclusivement personnelle, totalement relative, elle ne devrait jamais se poser des autres vers nous, mais au contraire de nous vers les autres.
La question n’est pas : “Les autres me traitent-ils d’égal ?” mais “Est-ce que je me sens l’égal des autres ?”
Les autres ne peuvent pas connaître mon sentiment sur ce sujet. Je suis le seul à savoir si je me sens l’égal du roi — que je suis en tant qu’homme — ou si au contraire je me sens inférieur à lui.
Cette question fondamentale empoisonne la vie de chacun de nous, aussi violemment que l’idée de la mort.
Les vautours se sont emparés de cette idée strictement personnelle d’égalité. En son nom ils tuent et dominent sans vergogne. Ils ont trouvé le joli mot de “redistribution” pour dissimuler leurs turpitudes.
L’Inadéquation de ce mot est pourtant évidente. La redistribution matérielle ne peut intervenir que de deux façons, soit on redistribue ce qu’on a gagné, soit on redistribue ce qu’on a volé. La première méthode s’appelle l’échange, le marché, la deuxième s’appelle l’égalitarisme.
Dans tous les cas ce palliatif matérialiste ne peut pas répondre au questionnement profond de l’égalité, qui ne se résume pas au partage de biens matériels mais à une émotion existentielle personnelle, aussi propre à chacun de nous que notre ADN.
Les vautours en simplifiant le problème ne peuvent évidemment pas le résoudre, puisqu’il n’est pas soluble. Mais ils peuvent prendre le pouvoir et piller.
C’est ce qu’ils font. Au nom de la redistribution ils pillent cent pour redistribuer vingt, quand tout va bien. Encore moins quand les pillés épuisés rendent l’âme. Plus du tout ensuite. In fine arrive la guerre, la violence, la mort pour tous.
Et les hommes restent chacun envahi par l’idée d’égalité qui taraude leur esprit comme celle de la mort, de Dieu.
Nous assistons en direct à l’effondrement du catholicisme, croyance autour de l’émotion personnelle face à la mort, mais bien d’autres croyances sur ce sujet ont encore cours en ce monde.
Nous assistons en direct à l’avènement de l’égalitarisme, nouvelle croyance qui gagne petit à petit le monde et dont l’effondrement n’est pas pour demain.
Je ne verrai pas les tribunaux condamner pour harcèlement les agents du fisc, certains de ceux-ci faire part à la presse des abus dont ils sont les témoins privilégiés, l’institution fiscale regretter le mal qu’elle fait, s’excuser. Ce sera peut-être dans mille ans….
Je ne dois pas être très malin pour avoir mis soixante-quinze ans à comprendre que le poison de l’humanité n’est que le fruit de l’exploitation par des gens peu scrupuleux de nos émotions intimes, qui dès qu’elles sortent de notre intimité se répandent largement en devenant incontrôlables et vénéneuses puisque irrationnelles, sans assise réaliste, pures abstractions.
Projeter sur les autres nos questionnements personnels dans l’espoir de les régler est folie. C’est par son propre esprit et en lui que chacun de nous les réglera ou ce sera la fin. Malraux avait raison.
Les Gilets Jaunes devraient y réfléchir. Supprimer les escrocs oui, les remplacer par d’autres, non.
Bien à vous. H. Dumas
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MONSIEUR Emmanuel MACRON Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
PALAIS de L’Elysée ; 55 Rue du Faubourg Saint Honoré ; 75008 PARIS Téléphone : 01 42 92 81 00 Copie = 1er Ministre, Ministre du Budget, Ministre des Finances , Ministre de la Justice , Mon député Madame Cathy RACON-BOUZON , LREM , INHESJ
Je fais suite à mon dernier courriel du 5 février 2021 et sur le site (Validation message au Président ,no-reply@elysee.fr ), mais surtout votre courrier du 2 juillet 2019 dont Vos Références A025681 : Référence à rappeler PDR/CP/BCP/BR/A02568 : cliquez sur le lien : http://injustice.blog.free.fr/public/reponse_Presidence_Emmanuel_MACRON_le_2_juillet_2019.pdf et le courrier de l’I.G.F. Inspection Générale de la Justice Française du 9 juin 2020 Réf ML 2019 00144 = http://injustice.blog.free.fr/public/Courrier_de_reponse_de_l_I_G_J__NRef__ML_2019_00144_9_JUIN_2020.pdf ( Rappel de mon courriel mis à jour à Monsieur le Président de la République sur son site internet; Et informations, suite à la pandémie de coronavirus et le confinement des audiences ont été refixées pour être plaidées, 1)Recours indemnitaire devant la Chambre 1-3 de la Cour d’appel , l’audience collégiale a eu lieu le 14 octobre 2020 à 14h salle G, Palais de Verdun Aix en Provence, et le délibéré rendu le 26 novembre 2020 m’est défavorable, aucun de mes arguments et preuves irréfragables n’ont été pris en compte, Je vous invite donc à lire un résumé de 25 ans de combat judiciaire en 11 PJ = Cliquez sur le lien = https://temoignagefiscal.com/o-epimenon-nika-celui-qui-persiste-vaincra/
2) aussi le recours en révision déposé en novembre 2019 Cour de Révision et de Réexamen Commission d’instruction, 5 quai de l’Horloge TSA 99203, 75055 Paris Cedex 01, pour des procédures anciennes, la plaidoirie a été réalisée le 17 septembre 2020 à 14h, délibéré rendu le 15 octobre 2020, ex 1ere chambre du TGI: laCour de Révisionn° 19REV132 , Chambre Criminelle de la cour de Cassation, Palais de justice 6 Boulevard du Palais 75001 PARIS ) un jugement inique, un véritable déni de justice, une forfaiture,
cliquez sur le lien pour lire le délibéré avec mes commentaire irréfragables dans la marge que je vous invite à lire , En effet la cour donne une argumentation fausse car elle affirme que je n’aurais pas déclaré 50% du CA, cela est impossible, car je ne payais pas la TVA avec accord du TPG de 1993 à 1996 dans l’attente d’accord avec les Banques, je n’avais donc aucun intérêt à réduire le chiffre d’affaire, car Brigitte SLAWIK Directeur départemental des impôts et tous les contrôles effectués suite au soutien du TPG l’auraient signalé et de plus Brigitte SLAWIK Directeur départemental des impôts ne serait pas venu donner son témoignage et je n’aurais pas eu le soutien aux investissements ( 5 millions d’€) de20% (soit un million d’€ de l’état) si mon chiffre d’affaire avait été réduit de moitié, soyons sérieux = http://injustice.blog.free.fr/public/Delibere_Cassation_du_15_octobre_2020_n_19_REV_132_Richard_ARMENANTE.pdf )
Je vous remercie de votre réponse mais la gravité de la situation des dysfonctionnements judiciaires en France m’oblige à solliciter à nouveau votre haute bienveillante attention afin que vous m’accordiez une audience, car Là où se trouve une volonté , il y a un chemin. Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin.
Je viens donc vers vous à nouveau afin de satisfaire votre curiosité et sagacité sur mon combat pour obtenir justice mais pas seulement . En effet je souhaite vous faire part de la réalité vécu d’un Homme d’expérience pour le progrès de la France. Il faut plus de courage de dire ce que tu penses que de te taire et Si vous me dites , j’ai confiance en la justice française , c’est que vous avez beaucoup d’humour . Il n’y a pas le pouvoir , mais l’abus de pouvoir !
Les politiques du passé disaient que la terre était Platte et ils emprisonnaient ceux qui disaient qu’elle était ronde , rien n’a changé encore, mais espérons. En France le fascisme et la dictature sont sournois , l’injustice est un métier. Tant que l’on n’ouvre pas une huitre l’on croit que c’est un caillou. Mais Monter c’est SURMONTER !
” Si vous ne pouvez pas éliminer l’injustice, au moins racontez-la à tous disait, Ali Shariati, sociologue iranien (1933-1977). C’est ce que je fais et pour être un phare, je dois être assez fort pour résister à toute forme de tempête, à toutes sortes de solitude et je dois avoir une lumière puissante en moi ! Ceux qui pensent que c’est impossible, sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
Mon interview cash du 3 novembre 2020 par Etiknews, 25 années de combat judiciaire épuisant la colère génère un besoin de justice , cliquez pour écouter, “ETIKEMENT PARLANT CECI N’EST PAS UNE FICTION LES AMIS! L’HISTOIRE INCROYABLE DE RICHARD ARMENANTE SON COMBAT CONTRE LE FISC ET LA JUSTICE.”= https://www.facebook.com/Etiknews.fr/videos/1786190424871657/
ET Détails ci-dessous= La vérité ne peut plus être enfermée, elle nous rend libre , elle est sans pitié , j’ai ainsi publié des vérités irréfragables, des dysfonctionnements judiciaires ( des tricheries, des abus de pouvoir…etc, ) que j’aie dus subir, elles sont détaillées ici, cliquez : O EPIMENON NIKA “CELUI QUI PERSISTE VAINCRA !”
Je vous invite donc à RELire ci-dessous, un résumé de 25 ans de combat judiciaire en 11 PJ MAJ= Cliquez sur le lien = https://temoignagefiscal.com/o-epimenon-nika-celui-qui-persiste-vaincra/
La culture en France c’est ce qui manque le plus et Jean Rostand se posait la question : Qu’est-ce que la culture ? =
car La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.( J.Rostand 1968) . Je crois qu’elle manque beaucoup en France !
Blaise PASCAL disait (Pensées)= Il est juste que ce qui est juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants ; la force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour faire cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste.
Ma colère nécessite encore un besoin de justice car une injustice faite ne fût-ce qu’à une seule personne est une menace pour nous tous. Devant les faits irréfragables vous ne pouvez pas et plus être neutre en situation d’injustice sinon vous choisissez le côté de l’oppresseur. Devant les faits les arguments des escrocs sont sans valeur. Monsieur le Président de la République vous êtes le garant du bon fonctionnement des administrations et de la justice en tout particulier. La loi vous permet d’intervenir dans des dysfonctionnements avérés ce qui est le cas de mon dossier. Pour ma part je sais par ma famille des résistants de 1940 (des noms de rues et avenue témoignent du sacrifice) que Les Batailles de la vie , ne sont pas gagnées par les plus forts , ni par les plus rapides , mais par ceux qui n’abandonnent jamais. Dois-je faire comme ma famille en 1944, appliquer la loi du talion contre les collabos ? J’y suis prêt !
La vérité ne peut plus être enfermée, elle nous rend libre , elle est sans pitié , j’ai ainsi publié ce courrier ou des vérités irréfragables des dysfonctionnements judiciaires que j’ai dû subir, sont détaillées « Monsieur le Président de la République Accordez moi une audience » Vous pouvez lire la suite de cette supplique à l’adresse suivante: https://www.temoignagefiscal.com/monsieur-le-president-de-la-republique-accordez-moi-une-audience-2-sur-2/
Un problème se pose donc toujours à moi et ma famille mais pas seulement : OBÉIR – DÉSOBÉIR – DES LOIS – UNE CONSCIENCE= « Comme disait le CNR, “résister c’est créer ! » Avoir un pouvoir policier et l’utiliser à bon escient, quitte à faire tomber ses propres chefs quand ils sont plus corrompus que ceux qu’ils ordonnent d’interpeller et deviennent donc dangereux pour la paix publique, être un vrai régulateur de la société, voici la plus belle fonction du monde. Enfin je vous rappelle que j’ai décidé de me déclarer en désobéissance jusqu’à ce que mon pays redevienne un état de droit , qui sera retrouvé toute sa souveraineté car une démocratie qui n’évolue pas est soumise à la médiocrité des Hommes : le pouvoir du peuple , pour le peuple , par le peuple . Quand le gouvernement , les administrations violent les droits du peuple , l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs « Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen ».(Droits de l’Homme que La France ne respecte plus cliquez = http://injustice.blog.free.fr/public/Droits_de_l__Homme.pdf ).
En conclusion la France est devenue peu à peu un pandémonium et ce n’est pas un euphémisme, Face à l’irresponsabilité des administrations françaises, deux manières de résoudre les problèmes en France, car la colère génère un besoin de justice = -On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un révolver, qu’avec un mot gentil tout seul. Al Capone
-Le plus grand mal , à part l’injustice, serait que l’auteur de l’injustice ne paie pas sa faute. PLATON
Pour ma part j’ai choisi la 1ere solution celle que ma famille a utilisée pendant la résistance de 1940 à 1945! Ma famille des résistants de la 1ere heure, décoré en particulier de la Grand-croix de la légion d’Honneur des noms de rues et avenue témoignent du sacrifice, m’ont appris que si quelqu’un te jette une pierre , jette lui une fleur…. Mais n’oublies pas le pot avec ! On peut pardonner, mais oublier non !
Je me souviens d’une anecdote, du vécu, ma Maman, qui a reçu la Grand-Croix de la légion d’Honneur après l’assassinat par la GUESTAPO de son 1er époux (un grand Résistant, des noms de rues et avenue témoignent du sacrifice et du courage de la résistance de ma famille), avait interpellé par courrier le Général De Gaulle pour un abus de pouvoir d’une administration qui lui avait supprimé sa pension de veuve de guerre sans justification. Et bien Le Général De Gaulle lui avait répondue dans les 2 semaines suivantes par un mot manuscrit : » Chère Madame cela est rétablie ! ».
Mais qui maintenant est capable de faire régner la justice dans ce pays à la dérive. En fait l’esprit de collaboration a repris le pouvoir peu à peu depuis 1970 et Jacques Chaban Delmas ami de ma famille de la résistance me l’avait indiqué en 1987 l’or de l’inauguration du centre culturel Gaston Defferre à Haiffa et m’avait conseillé de m’engager pour lutter, ce qui m’a conduit à un engagement citoyen. Il faut donc maintenant plus que jamais agir pour changer cet état d’esprit pour retrouver le goût de l’absolu et du risque.
Je vous remercie de l’attention bienveillante que vous porterez à ces informations .
Dans l’attente , que vous m’accordiez une audience dans les meilleurs délais , de vous lire , de votre appel ,de vous rencontrer , je vous prie de recevoir , Monsieur Le Président de la République, L’expression de ma plus Haute considération Amicale.
Richard ARMENANTE / Association de Défense de la Famille ARMENANTE /
Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits et des droits de l’Homme, et corruption en France= Mon Blog: cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr
PS= Deux Très grands journalistes disaient= -« Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie » Albert Londres
-« Il n’est pas un crime, pas un truc, pas un sale coup, pas une escroquerie, pas un vice qui ne perdure sans le secret qui l’entoure. Exposez ces faits au grand jour, décrivez-les, attaquez-les, ridiculisez-les dans la presse et, tôt ou tard, l’opinion publique les chassera. Informer n’est peut-être pas la seule chose nécessaire mais c’est une chose sans laquelle toutes les autres démarches resteront vaines »Joseph Pulitzer
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MONSIEUR Emmanuel MACRON Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
PALAIS de L’Elysée ; 55 Rue du Faubourg Saint Honoré ; 75008 PARIS Téléphone : 01 42 92 81 00 Copie = 1er Ministre, Ministre du Budget, Ministre des Finances , Ministre de la Justice , Mon député Madame Cathy RACON-BOUZON , LREM , INHESJ
Objet = Je sollicite à nouveau votre haute bienveillante attention afin que vous m’accordiez une audience (2/2) suite du courrier n°1 = Vous pouvez lire ce courrier n°1 à l’adresse suivante : https://www.temoignagefiscal.com/monsieur-le-president-de-la-republique-accordez-moi-une-audience-1-sur-2/
Rappel donc courrier et courriel Le 8 janvier 2020 Courriel à la Présidence de la République, Confirmation par LRAR le 20 janvier 2020 n° 1A 073 370 2777 9 ( Ainsi Rappel de mon courriel mis à jour à Monsieur le Président de la République sur son site internet; Et informations, suite à la pandémie de coronavirus et le confinement des audiences ont été refixées pour être plaidées, 1)Recours indemnitaire devant la Chambre 1-3 de la Cour d’appel , l’audience collégiale a eu lieu le 14 octobre 2020 à 14h salle G, Palais de Verdun Aix en Provence, et le délibéré rendu le le 26 novembre 2020 m’est défavorable, aucun de mes arguments et preuves irréfragables n’ont été pris en compte, Je vous invite donc à lire un résumé de 25 ans de combat judiciaire en 11 PJ = Cliquez sur le lien = https://temoignagefiscal.com/o-epimenon-nika-celui-qui-persiste-vaincra/ 2) aussi le recours en révision déposé en novembre 2019 Cour de Révision et de Réexamen Commission d’instruction, 5 quai de l’Horloge TSA 99203, 75055 Paris Cedex 01, pour des procédures anciennes, la plaidoirie a été réalisée le 17 septembre 2020 à 14h, délibéré rendu le 15 octobre 2020, ex 1ere chambre du TGI: laCour de Révisionn° 19REV132 , Chambre Criminelle de la cour de Cassation, Palais de justice 6 Boulevard du Palais 75001 PARIS ) un jugement inique, un véritable déni de justice, une forfaiture, cliquez sur le lien pour lire le délibéré avec mes commentaire irréfragables dans la marge que je vous invite à lire , En effet la cour donne une argumentation fausse car elle affirme que je n’aurais pas déclaré 50% du CA, cela est impossible, car je ne payais pas la TVA avec accord du TPG de 1993 à 1996 dans l’attente d’accord avec les Banques, je n’avais donc aucun intérêt à réduire le chiffre d’affaire, car Brigitte SLAWIK Directeur départemental des impôts et tous les contrôles effectués suite au soutien du TPG l’auraient signalé et de plus Brigitte SLAWIK Directeur départemental des impôts ne serait pas venu donner son témoignage et je n’aurais pas eu le soutien aux investissements ( 5 millions d’€) de20% (soit un million d’€ de l’état) si mon chiffre d’affaire avait été réduit de moitié, soyons sérieux = http://injustice.blog.free.fr/public/Delibere_Cassation_du_15_octobre_2020_n_19_REV_132_Richard_ARMENANTE.pdf
Bonjour ! Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, au 5 février 2021 , Je sollicite à nouveau votre haute bienveillante attention afin que vous m’accordiez une audience, car Là où se trouve une volonté , il y a un chemin. La vie et surtout mon combat judiciaire ont mis des pierres sur ma route. J’ai décidé d’en faire des ponts mais certains veulent en faire ou des murs.
Je viens donc vers vous à nouveau afin de satisfaire votre curiosité et sagacité sur mon combat pour obtenir justice mais pas seulement . En effet je souhaite vous faire part de la réalité vécu d’un Homme d’expérience pour le progrès de la France.. Je fais suite non seulement à mes suppliques , en particulier le courrier LRAR 12 octobre 2017 mais mon dernier courriel du 8 novembre 2020 sur le site et votre boîte (Validation message au Président ,no-reply@elysee.fr, Dimanche 8 Novembre 2020).
Je vous prie de trouver donc ci-dessous des arguments qui me semblent les plus percutants qui non seulement répondent aux interrogations de la cour de Cassation du 21 février 2019 et qui seront développés à la future audience du Tribunal d’Appel d’Aix en Provence Recours indemnitaire ARMENANTE / MARIANI MMA mais qui me semble aussi très utile pour le recours en révision de ma condamnation de 2002 après ma relaxe de 2001 qui devrait être déposé me semble-t-il au préalable de l’ audience indemnitaire de la cour d’appel d’Aix en Provence.
Au préalable de l’appel Maître Thomas LYON-CAEN a exigé des avocats de Guy MARIANI et L’assurance MMA de me régler dans les plus brefs délais la condamnation de 3000€, ce qui a été fait fin avril 2019.
Je vous invite aussi à Lire les Pièces Jointes qui sont un bon résumé de 25 ans de combat en 12 liens dont liste en fin de ce courriel. A la lecture de ce post vous comprendrez à nouveau , je l’espère les raisons de ma colère. Ma Colère est le résultat d’un besoin de justice ! Cette justice française qui a couvert les mensonges, les tricheries, les faux usages de faux, non seulement de l’escroc notoire le sieur Guy MARIANI Administrateur Judiciaire (que j’ai fait condamné en 2012 et 2011 non sans mal, à 7 ans de prison ferme, pour faux, usage de faux, escroquerie..etc, un milliard d’€ détourné en 30 ans, + de 20 ans de procédure, c’est honteux, et de + avec les excuses de la Présidente du Tribunal Correctionnel que j’avais exigées ), mais des services fiscaux qui ont menti à la barre de la justice française. Mais au préalable pour votre curiosité Le Relevé explosif des documents de l’instruction plainte D99 0001 Parquet 98/19912 c/Guy MARIANI au 20 juin 2011 dans laquelle j’étais partie civile, ma plainte ayant été jointe à celle-ci : Cliquez pour lire = http://injustice.blog.free.fr/public/Releve_des_documents_de_l__instruction_de_la_plainte.pdf
Peu sont conscients de ce que j’ai dû subir pendant 25 années face à un escroc comme Guy MARIANI soutenu par les autorités judiciaires, Administratives et Politiques. J’ai vécu ce que mes parents, ma famille des résistants de la 1ere heure de 1940 à 1945 (des noms de rues et avenue témoignent du sacrifice de ma famille) ont subi , torture, mensonges, corruption, harcèlement, denis de justice, jugements iniques forfaitures etc.
J’ai eu de grandes difficultés non seulement pour financer ma défense mais pour trouver des avocats prêts à se battre contre un système judiciaire corrompu. Des citoyens ont eu le courage de m’apporter leur soutien et leurs témoignages (lire en fin de courriel). Ma Famille a créé une association de défense pour me venir en aide. Ma vie de famille a été très difficile. J’ai été ruiné par des jugements iniques, des dénis de justice et des forfaitures . Par exemple Un juge d’instruction de ma plainte de 1999 , Jean Baptiste Colombani non seulement m’a convoqué à une audition suite à une intervention auprès des autorités judiciaire en 2008 mais a détruit mon PV d’audition du 4 février 2008. Je n’ai jamais rencontré de Magistrat ou de juge d’instruction dans les plaintes que j’ai eu contre moi aucun contradictoire. Mes droits et les droits de l’Homme ont été bafoués, piétinés, une honte pour ce pays qui donne des leçons au monde entier. Si vous me dites , j’ai confiance en la justice française , c’est que vous avez beaucoup d’humour .
Cela fait + de 20 ans que je subis des administrations concernées des injustices et je ne suis pas malheureusement un cas isolé. Comme disait Mr Nelson MANDELA que j’ai rencontré :”Je ne perds jamais. Soit je gagne , soit j’apprends” et j’ai beaucoup appris. La Société française est devenue si malhonnête que la vérité offense réellement certains citoyens mais pas les politiques du passé et surtout pas la presse . car Le vrai désordre en France c’est la justice . Il faut une nouvelle politique , et l’espoir de justice, la vraie justice. Syndrome auto-immune , corporatisme, esprit partisan, connivences , arrangements entre amis, … etc, sont trop souvent de mise . Soyons donc des Battants ou mourons lentement!
1) La Justice Française une justice classé par le CEPEJ 37eme/43 » derrière l’Arménie et l’Azerbaïdjan= Je suis entre autre auditeur diplômé de l’INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice qui dépend du 1ER Ministre) , et j’ai dénoncé la médiocrité judiciaire qui nuit au développement économique et à la démocratie, par le manque de moyen un fonctionnement qui permet tous les abus de pouvoir, La France à 3 à 4 fois moins de Juge et Magistrat que l’Allemagne et la moitié du budget Allemand alloué à la justice. Tout est dit ! Une justice sans contrôle est soumise à la médiocrité des hommes. La vérité est donc dans les injustices, cette vérité là est la seule qui compte, elle est même à l’origine du mot Avocat « ad vocatus – Au secours ! », elle en est le moyen « ad vocare- parler pour ! ». La vérité judiciaire n’existe pas, car la justice n’a pas pour but de dire la vérité, la justice doit seulement la rechercher. Mais faute de moyens trop peu de fois les services judiciaires, l’administration recherchent la vérité . Enfin, un grand avocat et un grand journaliste ne vont pas à la facilité, ils cherchent la vérité non l’intérêt, quand le malade est grave le médecin est grand. »
Richard ARMENANTE grâce à sa formation et diplôme d’état INHESJ (institut national des Hautes études de la sécurité et de la justice) , a réalisé des investigations et a déposé plainte en 1999 , pour faire éclater la vérité et en particulier sur comment un Administrateur judiciaire a-t-il pu être nommé alors qu’il était un escroc multirécidivistes, poursuivi par les services judiciaires depuis 1970, condamné pénalement en 1985 (information caché par la justice française). Résultat de la plainte de 1999: 15 ans après 1996, Guy MARIANI est à nouveau condamné pénalement en 1ere instance en juin 2011 à 7 ans de prison ferme,750.000€ d’amendes …etc. De plus La Magistrat Présidente du TC Mme Dominique JAUBERT a présenté ses excuses aux parties civiles à l’ouverture des débats le 20 juin 2011 1ere instance, pour la lenteur judiciaire, des manquements aux contrôles de Guy MARIANI, du manque de moyen qui pénalisent les citoyens, pour tous les manquements judiciaires et que Guy MARIANI a eu l’habilité et le savoir-faire de tricher pour nuire et atteindre des citoyens comme Richard ARMENANTE (lire témoignage de Frédéric TESSIER dans les conclusions). Guy Mariani avait osé affirmer en 2011 être un une blanche colombe.
D’autre part , Le Magistrat , Président Olivier COLENO a indiqué à l’audience d’appel du 26 septembre 2012 que Guy MARIANI avait été condamné une 1ere fois en 1985 (Lire Témoignage de Mr Félix VERDI dans les conclusions) , ce qu’a confirmé l’avocat de Guy MARIANI , Olivier COLENO a précisé que cette information avait été cachée par les services judiciaires , il savait pourquoi mais là n’était pas le sujet du jour d’autant que Guy MARIANI avait accepté sa condamnation. Guy MARIANI en 30 ans a détourné de l’économie française un milliard d’€ , dans des paradis fiscaux en particulier ( identifiés par le SRPJ et les enquêteurs judiciaires).
Richard ARMENANTE a interpellé Le Ministre du Budget en 2009 et 2010 pour dénoncer ces agissements délictueux et aucune enquête, ni plainte n’ont été diligentées, curieusement, pour récupérer les centaines de millions détournés dans les paradis fiscaux identifier par la Police Judiciaire. Etonnant? Celui qui profite de l’ignorance de l’autre pour lui porter préjudice, commet une fraude et Il faut plus de courage de dire ce que tu penses que de te taire. Avec Humour ?= Un élève en droit pendant son examen oral : qu’est-ce qu’une fraude ? =
> Réponse de l’élève : C’est ce que vous êtes en train de faire, Monsieur…
> Le professeur intrigué : Comment cela ? expliquez-vous……
> L’élève dit : Selon le Code Pénal, celui qui profite de l’ignorance de l’autre pour lui porter préjudice, commet une fraude. La Justice en France donne des fruits mais pas des fleurs .
2) Certains justiciables se sont suicidés à cause de Guy MARIANI et Guy MARIANI a dépensé beaucoup d’énergie pour me nuire= Guy MARIANI un Administrateur judiciaire condamné à 7 ans de prison ferme en 2012 qui avait détourné directement et indirectement de l’économie un milliard d’€ en + de 30 ans . Cet administrateur n’a pas pu réaliser ces forfaits sans des complicités judiciaires. Enfin des justiciables se sont suicidés à cause de ce sulfureux personnage et de la médiocrité judiciaire , les familles étaient parties civiles . C’est pour cette raison qu’en 2005 avec des Amis nous avions décidé de créer le Journal TOP ALERTE pour dénoncer les dysfonctionnements de toutes sortes que subissent les citoyens français qu’aucune presse ne dénonce.
En 1996 l’affaire SPMP Riviera est «dépaysée» de façon illégale de Marseille à Aix pour des motifs qu’un magistrat (Alain SERIEYX dont témoignage dans les conclusions, magistrat honoraire à la Cour des Comptes, ancien Président de la Chambre Régionale des comptes PACA) expliquera en relatant la conversation qu’il a eu en avec un autre haut magistrat , Président du Tribunal de Commerce de Marseille M. Jean AUBERT : “Nous avons décidé de faire dépayser son dossier à Aix-en-Provence où nous avons un accord avec Guy Mariani, un vrai requin, pour qu’ARMENANTE y laisse sa chemise (…) Nous le faisons souvent pour ceux qui, comme ARMENANTE, se sont attirés des ennemis puissants .Un tel témoignage de la part d’un magistrat mériterait enquêtes et investigations dans tout système judiciaire digne de ce nom. Dans le cas présent rien n’est mis en œuvre. Cette terrible accusation ne suscite que mépris et oubli de la part de l’administration judiciaire et de l’administration. Personnellement j’ai toujours été convaincu que mes difficultés et le contrat qui a été posé sur ma tête provenaient de mes fonctions d’élus, en effet en 1994 j’ai participé à une campagne d’affichage politique pour notre réélection à la mairie de Marseille qui a déchaîné curieusement les banquiers contre moi et les banquiers m’ont supprimé les financements des investissement qu’ils m’avaient accordés par écrit quelques mois auparavant. J’avais assigné le banquier pilote le CEPME sur ce sujet en 1995 mais curieusement l’audience sera fixé deux ans après 1997 sous l’autorité de Guy MARIANI qui n’a pas fourni les preuves de la signature du contrat de prêt, le tribunal de commerce d’Aix en Provence jugera cette assignation contre les intérêt de SPMP Riviera. Avec le soutien de Mr Le TPG nous avons essayé de convaincre les Banquiers de 1993 à 1996 sans succès. Il n’est pas inutile de rappeler que Guy MARIANI a aussi menacé en 1996 et 1997 mon avocate Maître Geneviève MAILLET qui a été récemment la Bâtonnière du Barreau de Marseille en lui disant de cesser de me défendre si non elle perdrait tous ses procès au Tribunal de commerce cela a contribué a déstabilisé ma défense. ( voir témoignage de Laurent DELBES et Bruno STASSI). Les escroc mafieux comme Guy MARIANI ça ose tout c’est même à cela qu’on les reconnait.
Il faut rappeler que de 1996 à 1999 Guy MARIANI après m’avoir exclu de la société avec la complicité du tribunal de commerce, a tout fait pour me discréditer auprès des salariés et des syndicats mais pas seulement qui ont pris ses propos à mon encontre comme une parole d’évangile. N’oublions pas les faux usages de faux réalisés avec la complicité du tribunal de commerce d’Aix en Provence qui ont été découvert par la suite.
Guy MARIANI est allé jusqu’à supprimer mes droits sociaux alors qu’il ne pouvait pas le faire étant toujours le Président du conseil d’administration malgré mon exclusion de la société SPMP Riviera. En effet il m’a supprimé habilement illégalement de l’effectif réduisant ainsi ma couverture sociale Mutuelle et ma retraite. Je n’ai jamais reçu de lettre de licenciement de Guy Mariani comme il l’a fait pour les salariés, car en fait seule une AG pouvait me démettre de mes fonction et me supprimer mes droits sociaux. Je dois aussi précisé que je n’avais pas de parachute doré comme certains le font , j’ai tout donné à cette entreprise en sacrifiant ma vie personnelle pour le développement collectif.
L’étonnant dans cette affaire est que la justice a toujours œuvré à charge contre Richard ARMENANTE, a toujours tergiversé pour donner droit à Richard ARMENANTE. Guy MARIANI administrateur judiciaire a eu l’habilité et le savoir-faire d’un voyou, mafieux, d’utilisé la faiblesse de la justice . Des plaintes de Guy MARIANI à mon encontre classées après interrogatoire à la PJ sur le passif car l’actif était supérieur au passif , un audit avait été diligenté par le TPG réalisé par Mr Jacques KALPAC expert-comptable expert à la cour d’appel ( voir conclusions sur ce sujet) , sur la plainte du rachat d’action heureusement que j’avais gardé toutes les preuves et copie des chèques, l’affaire a été classée.
Il restait le fiscal et Guy a non seulement caché des informations à l’administrations fiscale mais a falsifié les informations. En effet La SPMP Riviera ne payait pas la TVA avec ACCORD de 1993 à 1996 du TPG et son adjointe Brigitte SLAWIK (dont témoignage dans les conclusions et pj preuves de cet accord de non-paiement de la TVA) . Cet accord avait été fait pour soutenir SPMP Riviera dans l’attente de trouver un accord avec les Banques qui avaient supprimé un accord de financement alors qu’elles l’avaient accordé par écrit le financement en 1993 et 1994, après que l’ETAT avait financé et payé les 20% de ces investissements d’un montant 30 millions de francs à cette période. Le Financement était ainsi = 20% ETAT, 30% SPMP Riviera, 50% Banques. Ayant eu l’accord écrit SPMP Riviera a financé sur sa trésorerie les investissements dans la l’attente du refinancement par les banques. Les Banques refusant de financé Richard ARMENANTE a pensé en 1994 de déposer le bilan, mais après avoir discuté avec le TPG celui-ci lui a demandé de ne pas le faire. Le TPG a décider pour soutenir SPMP Riviera d’accorder le non-paiement de la TVA et certaines taxes et impôts , bien entendu des contrôles ont été effectué par les services de la trésorerie générale de 1994 à 1996. Il est donc étonnant que le fisc est caché à la justice le fait que je ne payais pas la TVA et le soutien du TPG, en expliquant que j’avais triché pour obtenir de la trésorerie, aux juges et magistrats qui m’ont condamné en appel en 2002 refusant d’entendre mon témoin capital présente à l’audience et dûment convoqué Mme Brigitte SLAWIK Directeur département du trésor adjointe du TPG, après ma relaxe un an plus tôt en 2001 suite au témoignage de Mme Brigitte SLAWIK Directeur département du trésor adjointe du TPG. En effet ce témoin était très important car je n’avais pas les preuves papiers à ce moment-là . Le Fisc est donc complice de l’injustice que je subis depuis + de 20 années et je l’ai dénoncé aussi auprès de vous Mr Le Président Emmanuel MACRON, et de vos Ministres ces derniers mois voir copie LRAR 12 octobre 2017 et réponse du Ministre du BUDGET 17 octobre 2017 et autres interventions= – Rappel de mon Interview Résumé du combat de » Richard ARMENANTE » sur youtube Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits et des droits de l’Homme, et corruption en France= cliquez pour écouter la suite = https://www.youtube.com/watch?v=nbwPLB7a0Zs&feature=youtu.be
– Courrier à Mr Le Président de la République Emmanuel MACRON le 12 octobre 2017 , Lien cliquez ici= http://injustice.blog.free.fr/public/President_Republique_12_octobre_2017.pdf – Courrier à la Comptable Public Helene CESTER DGFIP 12 octobre 2017, Lien cliquez ici= http://injustice.blog.free.fr/public/Comptable_Public_Helene_CESTER_DGFIP__12_octobre_2017.pdf – Réponse au courrier à Mr Le Président de la République du Ministre du Budget Gérald DARMANIN le 17 octobre 2017 , Lien cliquez ici= http://injustice.blog.free.fr/public/Gerald_Darmanin_Ministre_du_Budget_reponse_17_octobre_2017.pdf – Rappel RDV du 26 mars 2010 avec la D.G. des Impôts Marseille RDV avec Le Directeur Mr Michel GIUSTI et Mme Michèle DANESI de la DGFIP ; 3 place Sadicarnot 13002 Marseille (pour la Mainlevée du 26 mars 2010 des poursuites et retenus financières) , DIRECTION GENERALE DES FINANCES PUBLIQUES ; DIRECTION DES SERVICES FISCAUX ;DES BOUCHES DU RHONE MARSEILLE . Un ami était présent à ce RDV. J’ai eu enfin un excellent accueil de 15h30 à 17h30 et une écoute très attentive de la DGFIP= vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante = http://injustice.blog.free.fr/public/Intervention_La_colere_de_Richard_ARMENANTE_aupres_de_La_DGFIP.pdf
– Rappel =Trouvez ci-dessous courrier et courriel adressé au Ministre du BUDGET en 2010 et des informations jointes sur le complot en bande organisée contre Richard ARMENANTE dont communiqué de presse explicatif . Rappel aussi de la conversation du 25 mars 2010 avec Le cabinet du nouveau Ministre du Budget M. François BAROIN Courrier RAR et Email (Envoyés samedi 27 février 2010 13:28); De Richard ARMENANTE: Attente de RDV MINISTRE DU BUDGET, Des Comptes Public et Fonction Publique Monsieur Eric WOERTH 139 rue de Bercy ; 5ème étage, 75572 PARIS cedex 12 ; Le Secrétariat Particulier de M. Eric WOERTH = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante: http://injustice.blog.free.fr/public/Courriet_et_courriel_du_1er_mars_2010_au_Ministre__du_Budget.pdf N’ayant reçu aucune réponse de l’administration suite au courrier du Ministre du Budget du 17 octobre 2017 je peux légitimement constater que Le silence gardé pendant deux mois par l’administration sur une demande vaut décision d’acceptation.(Code des relations entre le public et l’administration – Article L231-1)Article L100-3 Créé par ORDONNANCE n°2015-1341 du 23 octobre 2015 – art….Au sens du présent code et sauf disposition contraire de celui-ci, on entend par : 1° Administration : les administrations de l’État, les collectivités territoriales, leurs établissements publics administratifs et les organismes et personnes de droit public et de droit privé chargés d’une mission de service public administratif, y compris les organismes de sécurité sociale ; 2° Public : a) Toute personne physique ; b) Toute personne morale de droit privé, à l’exception de celles qui sont chargées d’une mission de service public lorsqu’est en cause l’exercice de cette mission
La réalité de la justice pour les amis et connivences = Mr Alexandre Benmakhlouf, était un ancien conseiller de Mr J. Chirac , Avocat Général de la cour de Cassation , il est intervenu afin d’annuler une condamnation de Guy MARIANI en juin 1996 (Document que j’ai trouvé dans les pièces du juge de l’instruction et en PJ , l’article 40 aurait dû être activé ? ), Cliquez ici pour lire la suite sur ce document= http://injustice.blog.free.fr/public/Courrier_de_Guy_MARIANI__A_son_Avocat_Mtre_CAVALLINI.pdf Mais pour mieux illustrer ce qu’est ce sulfureux personnage Guy MARIANI qui a su utiliser non seulement les faiblesses de la justice mais la réalité sombre de certains, je vous invite à lire deux messages reçus = A) De JEAN Message du 2 novembre 2018 = Je vous plains et vous admire de votre opiniâtreté…..j’ ai, moi-même, été victime de cette « racaillerie » à la fin des années 80….le gros Guy MARIANI qui était soutenu par un ancien Dr de la BNP (qu’ est-il devenu celui-là ?), son ami Gérard Nicolas qui vendait des armes avec lui, le président du tribunal de commerce D’ Aix qui venait prendre ses ordres dans le cabinet de la bête, et j’ en passe !!!….sans oublier le délicat Guy MARIANI qui baissait sa braguette en disant « dès que je la baisse tous les magistrats de Toulon viennent me pomper…je les paye tous ! « …l’ horreur absolue….J’ ai foutu le camp à l’ étranger, loin de ce pays pourri et ne suis pas prêt d’ y revenir !
Cordialement B) Pour votre curiosité = Email témoignage de JP MERCIER : Envoyé : lundi 30 mars 2015 12:06 À : richard.armenante@aliceadsl.fr Objet : Votre Entreprise SPMP Riviera
Bonjour Mr. Armenante, J’ai découvert par hasard votre blog et je tenais à vous communiquer quelques informations qui pourraient vous intéresser. J’ai travaillé pour la société MPMP de 1999 à 2000 comme responsable export pendant que Dominique Richard s’occupait de la vente sur la France. J’ai été recruté par Christian Balansino, Renato Refinetti et Rigas faisant alors office de pourvoyeur de fonds. J’étais très proche de Balansino, étant même “obligé” de résider dans son château Le Barreau (le bien nommé) à Chemilly-sur-Yonne. Le comptable de Balansino s’appelait Pierre-Emmanuel Lesavre, installé à Auxerre comme plombier et membre éminent du Rotary club local. C’est lui qui s’occupait des transactions avec Mariani et je me souviens l’avoir entendu discuter plusieurs fois de vous. De même, il se rendait très régulièrement au Cours Mirabeau à Aix pour en discuter. Peut-être cela vaudrait la peine de l’interroger. Je pense que vous saviez déjà tout cela mais je tenais à vous dire que j’ai eu beaucoup de fierté à vendre les produits MPMP et Riviera. Leur renommée et leur qualité m’ont ouvert beaucoup de portes à l’époque.
Bonne chance pour votre combat contre les pourris. JP Mercier – /Suisse »
3) RÉSUMÉ SYNTHÉTIQUE Comme Elu Adjoint au Maire de Marseille Délégué à l’économie DES CHANGEMENTS OU CREATION DE 1989 À 1995=
Je suis un ancien élu adjoint au Maire à l’économie de 1989 à 1995 avec Mr Robert Paul VIGOUROUX Maire de Marseille. Le Maire Mr Robert Paul VIGOUROUX a voulu rassembler en 1987 dans son équipe d’élus des citoyens venant de tous les horizons comme Mr Emmanuel Macron Président de la République l’a fait. J’ai accepté après réflexions sur les conseils avisés de Mr Jacques Chaban-Delmas (ami comme Gaston Defferre de ma Famille des résistants de 1940 à 1945) . J’étais issu de société civile sans esprit partisan, et, nous avons redressé non seulement les comptes et la gestion de la ville mais réduit les déficits sans augmenter les taxes (c’est possible).
Projet Euro méditerranée, création Direction Economique CPEM, aide aux créateurs TPE et Micro entreprises, Intégration des Thésards en PME, Rencontre suivi et développement Partenariat avec la ville de LYON, Développement International et en particulier Canada, Afrique du Sud (rencontre avec Nelson MANDELA et Frédéric DECLERC) et Asie , Australie, rencontre au plus haut niveau pour aider les PME et vendre les savoir-faire Marseillais, Création Communauté de commune (18). Politique d’Aide au développement d’Initiative, Redressement des finances de la ville en particulier réduction de la masse salariale (moins 3000 personnes en 6 ans(nos successeurs se sont empressés de les augmentés de 5000 et les augmentations de taxes ont suivi) , redressement des finances des sociétés d ‘économie mixte. Développement de projet structurant tant sur le plan économique que sur la sécurité ; comme le Centre de BIOTHIQUE, EUROMEDITERANEE, WORLDMED, GRAND LITTORAL, Grande Bibliothèque Euro-Méditerranéenne (dont le projet a été réduit au régional par nos successeurs) , Plan de rénovation urbain de tous les immeubles à restaurer( Joliette, Noailles..etc), CHATEAU GOMBERT(nouvelles technologies de l’information), Crié Saumaty Pêche informatisé …….etc, En conclusion un Témoignage de la Société d’économie mixte SOMIMAR pour illustrer mes propos cliquez sur le lien pour lire = http://injustice.blog.free.fr/public/SOMIMAR_remerciement_1995_.pdf.pdf Il nous a fallu avec Mr Robert Paul VIGOUROUX plus de courage de dire ce que nous pensions que de se taire. Grâce Mr Robert Paul VIGOUROUX et son équipe d’élus , Marseille aurait dû être un exemple de ce qu’il fallait faire pour la FRANCE
Un rappel = Donc quoi que tu rêves d’entreprendre, commences-le, l’audace a du génie, du pouvoir, de la magie, car tu ne sais jamais à quel point tu es fort , jusqu’au jour ou être fort reste la seule option . Et si tu as l’impression d’être trop petit pour pouvoir changer les choses , essayes donc de dormir avec un moustique et tu verras lequel des deux empêche l’autre de dormir. “Les Batailles de la vie , ne sont pas gagnées par les plus forts , ni par les plus rapides , mais par ceux qui n’abandonnent jamais.” Communiqué de la Présidence de La République– Décès de Robert VIGOUROUX Publié le 10 juillet 2017 = cliquez pour lire la suite=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2017/07/10/communique-deces-de-robert-vigouroux?fbclid=IwAR3JjvM_6PB6dZs82IETC3o7TD6SpoeZllir1tibhy3usWzn8NBUBw8obQ0 Un Regard technique et scientifique sur mon affaire en PJ et en Lien cliquez ici= http://injustice.blog.free.fr/public/Un_regard_technique_et_scientifique_sur_mon_affaire.pdf J’ai toujours été convaincu que mes difficultés provenaient de mes fonctions d’élus, en PJ et en Lien cliquez ici= http://injustice.blog.free.fr/public/J_ai_toujours_ete_convaincu_que_mes_difficultes_provenaient_de_mes_fonctions_d_elus.pdf
RÉSUMÉ SYNTHÉTIQUE Comme Chef D’entreprise DE L’EVOLUTION DE L’ACTIVITÉ DU GROUPE SPMP DE 1982 À 1996 =
Développement export 5% à 20% Service export Service marketing Service communication Service design Service Etude et Recherche Contrôle des comptes par la banque de France. Planification, Gestion de projet De la Mécanographie à l’informatique : Développement informatique 3 terminaux passif en 1982 à 120 terminaux actifs en 1997.
Innovation : économie d’eau de 20l d’eau à 3l d’eau, bac à réserve d’eau empilable, création Sté aux USA, Canada, Australie 120 brevets déposé
Création centre design PACA (institution)
DPO : direction par objectif Formation permanente Rencontre du PDG de la Sté KHOLER M.KHOLER à Chicago n°1 mondial du sanitaire et création du mécanisme de WC »AUSTRA »pour les pays Anglo-Saxon en coopération. Produits vendus de1982 à 1995 : Riviera de 300.000 à 1.900.000.MPMP de 1.50.000 à 1.500.000 Création Normes Européenne du Mécanisme de WC, Présidence de la commission Européenne de l’économie d’eau .
Actionnariat : cession de M.ARMENANTE aux salariés pour 100frs de 28 Millions de Francs d’actif pour l’actionnariat du personnel, dans le cadre de la loi créée par Le Général DE GAULLE. Limitation du salaire du PDG donc de Richard ARMENANTE à 7 fois le plus bas salaire de la société SPMP Riviera.
APM association du progrès du Management Adjt au Maire et délégués à l’économie de la ville de Marseille Membre de l’union patronale Vice-Président du syndicat de la transformation de matière plastique PACA Participation à la loi sur la Grande Distribution, par des réunions avec le Ministre concerné……………..etc Un Regard technique et scientifique sur mon affaire en PJ et en Lien cliquez ici= http://injustice.blog.free.fr/public/Un_regard_technique_et_scientifique_sur_mon_affaire.pdf Ceux qui sont neutres en situation d’injustice alors ils ont choisi le côté de l’oppresseur . Quel Gâchis !
Je vous remercie de l’attention bienveillante que vous porterez à ces informations .
En résumé la France est devenue peu à peu un pandémonium et ce n’est pas un euphémisme,.
Il est juste que ce qui est juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants ; la force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour faire cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste. Blaise PASCAL (Pensées)
Dans l’attente, que vous m’accordiez une audience dans les meilleurs délais , de vous lire, de votre appel ,de vous rencontrer ,
je vous prie de recevoir, Monsieur Le Président de la République, L’expression de ma plus Haute considération Amicale. Richard ARMENANTE / Association de Défense de la Famille ARMENANTE /
Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits et des droits de l’Homme, et corruption en France= Mon Blog: cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr
Post Scriptum =
Deux Très grands journalistes disaient=
-« Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie » Albert Londres
-« Il n’est pas un crime, pas un truc, pas un sale coup, pas une escroquerie, pas un vice qui ne perdure sans le secret qui l’entoure. Exposez ces faits au grand jour, décrivez-les, attaquez-les, ridiculisez-les dans la presse et, tôt ou tard, l’opinion publique les chassera. Informer n’est peut-être pas la seule chose nécessaire mais c’est une chose sans laquelle toutes les autres démarches resteront vaines »Joseph Pulitzer
La culture en France c’est ce qui manque le plus et Jean Rostand se posait la question – Qu’est-ce que la culture ?= La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.( J.Rostand 1968)
Nous avons très souvent des lecteurs qui témoignent de l’usage abusif des ATD – Avis à Tiers Détenteur – par les Services Fiscaux.
Cet acte barbare qui vous prive de votre salaire, de vos fonds en banque, qui ruine votre réputation, dont l’information vous est facturée 120€ par le banquier, est utilisé par le fisc à titre de menace, sans nuance et sans respect de ses caractéristiques.
Normalement vous devriez être averti par le fisc avant que l’ATD soit mis en œuvre ce qui n’est jamais le cas, même pas après. Un lien concret doit exister entre l’entité qui doit la somme et celle qui va subir l’ATD.
De nombreux lecteurs nous signalent avoir été victimes d’ATD sur des comptes ou des salaires sans rapport avec la dette fiscale prétendant le justifier.
Tout cela m’a toujours étonné. Eh bien figurez-vous que je viens d’être personnellement la victime de ce bombardement ATD aveugle.
Dès réception de cette absurdité, qui consistait à prélever sur ma retraite personnelle — de 480€ mensuels — des sommes liées à une société indépendante, j’ai adressé un mail à l’adresse figurant sur l’ATD :
Madame,
En pièce jointe l’ATD que je reçois ce jour.
Avant que j’engage une action visant cet ATD, pouvez-vous me préciser en vertu de quelles dispositions vous pratiquez un ATD sur une retraite personnelle de 480€ concernant une dette de société ?
Un prompt retour m’obligerait.
Respectueusement. H. Dumas
J’ai aussitôt reçu la réponse suivante :
Le 5 mars 2019 à 09:48, dolores.criard <dolores.criard@dgfip.finances.gouv.fr> a écrit :
Bonjour Monsieur Dumas
Cette poursuite a été annulée par l’envoi d’une mainlevée.
De mon côté, j’attends vos propositions afin de régler la somme de 17587,55 € au titre des taxes foncières 2015 à 2018 sur cette SCI.
Cordialement
Dolorès Criard
Adjointe CFP Ile de Ré
Ce à quoi j’ai répondu :
Expéditeur: Henri Dumas <sete@groupe-henri-dumas.com>
J’espère une mainlevée du JEX demain qui me permettrait de vendre une maison et de vous payer immédiatement
N’oubliez pas que mon insolvabilité est exclusivement due aux abus de vos contrôleurs fiscaux.
Bien à vous.
Il est clair que j’ai eu de la chance, enfin si l’on peut trouver acceptable l’idée que je ne peux pas payer un impôt que je dois parce que le fisc paralyse tout mon stock au motif d’un impôt que je ne dois pas, inventé de toute pièce par des contrôleurs fiscaux fous et vicieux.
Est-ce la chef supposée de Le Diaure Sandrine, Madame Dolores Criard, qui est particulièrement correcte et réactive ? Est-ce la publication à venir évidente de cet événement qui a radouci les mœurs ? Nous ne le saurons jamais.
Mais une chose est sûre, c’est la première fois que je vois ce repère d’escrocs que sont les Services Fiscaux reconnaître une erreur et la modifier instantanément.
Vous imaginez le choc pour moi qui suis habitué à les voir se complaire dans le mensonge et l’abus de droit pendant des décennies.
Je pense à tous ceux qui nous écrivent et qui n’ont jamais eu la chance de rencontrer ce type de correction.
Je n’ose pas espérer que cette correction pourrait devenir la norme, je pense plutôt que Madame Criard est une sainte qui un jour témoignera, comme d’autres saintes, des atrocités qu’elle doit constater tous les jours.
Bien à vous. H. Dumas
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C’est ainsi que le journal Le Monde titre son article commentant le film — signé par entre autres Eric Quintin — sur la sexualité débridée du clergé. Je n’ai pas vu ce film n’ayant pas la télévision.
Je n’ai aucune peine à imaginer la situation générée par cette folie de l’église d’avoir eu l’orgueil démesuré d’éradiquer les pulsions sexuelles de l’homme en son sein, au lieu de les accompagner et de les réguler. Prétention étendue à tous les fidèles par le biais de la confession.
Il n’est pas besoin d’être sexologue pour imaginer la violence du passage à l’acte pour les prêtres et les bonnes sœurs face à de tels interdits. Nous sommes loin d’une petite galipette dans les toilettes d’un avion de ligne. C’est la Rolls de l’intensité sexuelle.
Nous avons donc d’un côté les acteurs initiés, évidemment globalement lucides, y compris les bonnes sœurs, qui perçoivent des émotions XXL, mais au prix d’un déni qui les culpabilise et leur empoisonne la vie tout en les initiant. Le piège total.
De l’autre ceux qui vivent la chose par procuration, la masse qui partage l’émotion en se voilant la face, en faisant semblant de ne rien voir, tout en acceptant l’idée que cela puisse exister. Ces centaines de milliers de lecteurs de “50 nuances de Grey” ou encore ceux qui sourient à la lecture du titre de ce billet que j’ai recopié du journal le Monde.
C’est ainsi que l’église fut une jouissance collective, qui a duré deux mille ans.
Que des millions de malheureux ou de malheureuses aient été pris dans ce tourbillon émotionnel, soient les sacrifiés de la fête, n’a pas gêné la foule. Leurs souffrances au contraire était une garantie du sérieux et du gigantesque de l’émotion.
Et Dieu dans tout ça ? Bof…. n’est-il pas justement l’émotion ?
L’égalitarisme fonctionne sur le même processus.
D’un côté les initiés qui prennent un panard terrible à fouiller la vie et l’intimité des français. Il faut avoir vue la Jourdes, cette salope, chez moi, montrer la mer que tous les sétois y compris les plus humbles voient tous les jours, me disant pour couvrir ses falsifications occasionnant un redressement inique : “c’est cette vue que vous payez”.
Il faut avoir compris l’intensité des émotions de Martineau et de Garcia, mes contrôleurs tortionnaires, à me voir gigoter comme un con au bout le leur ligne depuis 15 ans et attendre probablement mon agonie comme satisfaction suprême, sous la forme de la vente en cours de tous mes biens.
Il faut imaginer leur partage de ces émotions entre collègues de Bercy, comme à la curie romaine entre collègues du Vatican, dans le silence et la complicité.
Ici aussi la masse, qui sait parfaitement qu’elle ne retire aucun avantage direct à ces viols matériels, fait semblant de croire que tout ce système est fait pour elle. Elle trouve à cette croyance le plaisir du partage de la fouille et de la destruction par procuration.
Les politiques qui organisent tout le bazar y voient le moyen d’asseoir leur pouvoir, de faire en sorte que nul ne puisse le contester, et aussi les retours initiatiques d’informations à la suite des fouilles.
Et l’égalité dans tous ça ? Bof… elle n’est comme Dieu qu’un concept qui sous-tend l’émotion.
L’égalitarisme est une jouissance collective, qui pourra peut-être durer deux mille ans.
Les souffrances générées ? Ceux qui sont dépossédés de leur biens, de leur travail, jetés dans la misère au nom sacré de “la fraude fiscale”, qu’en est-il d’eux ?
Aujourd’hui ils crèvent sans que la moindre parcelle d’émotion soit détectée. Demain il en sera de même.
J’ai écrit à Qintin :
“J’ai été très attentif au film que vous avez réalisé sur les couvents.
Dans la mesure où vous en êtes bien l’auteur, où je ne m’adresserais pas accidentellement à un homonyme, je vous remercie de prendre connaissance du papier suivant : https://www.temoignagefiscal.com/les-besoins-le-service-le-pouvoir/
Depuis des siècles le clergé est un vecteur d’abus sexuels en tout genre du fait de son orgueil à prétendre juguler les pulsions sexuelles de l’homme, les terribles souffrances induites commencent juste â paraître, objectivement dans l’indifférence générale sauf en ce qui concerne le coté croustillant de la chose.
L’autre terrible orgueil de notre société s’appelle l’égalitarisme. En son nom de nombreux français sont dépossédés de leurs biens, violés dans leur intimité morale et matérielle.
Avec pour Bercy la même approbation de la population que pour les prêtres dans le passé.
Êtes-vous suffisamment avancé dans la compréhension des hommes et de leurs pulsions pour que nous en parlions ?”
Bien à vous. H. Dumas
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Vous en avez évidemment entendu parler : L’Etat néerlandais vient de rafler, en bourse, 14% du capital d’Air France-KLM ; se plaçant de facto à parité avec l’Etat français lui-même actionnaire à hauteur de 14% !
La réaction française
Nos grands dirigeants ont fait savoir qu’ils n’étaient pas contents !
Spécialement, ont réagi vivement Bruno Le Maire, ce ministre de l’économie grand partisan du libéralisme sous la férule stricte de la haute administration et favorable au développement de l’impôt tous azimuts, et Michel Sapin, cet ancien ministre de l’économie de F Hollande, grand spécialiste du matraquage fiscal et du budget truqué !
Que du lourd, de l’efficace et du méchant !
Et ils sont scandalisés. L’Etat néerlandais n’a pas prévenu Paris au préalable et, cette action est considérée à Paris comme inamicale ; à tel point que même les services de Bercy ne comprennent pas car, selon eux, la stratégie du nouveau Pdg « ne remet pas en cause les intérêts néerlandais » !
C’est dire si l’heure est grave !
Il est vrai que cette méthode est plutôt inhabituelle de la part de l’Etat néerlandais ; les Pays Bas étant une nation de commerçants (Compagnie des Indes Orientales) depuis la fin du moyen age dont les pratiques sont à l’opposé du socialisme franchouillard et dirigiste pratiqué chez nous !
Selon Michel Sapin, « ce qui est frappant, choquant, violent, c’est la méthode.C’est une méthode hostile et boursière », entraînant « une détérioration très forte entre les autorités françaises et néerlandaises » et donnant une mauvaise image de l’Europe ! Car « l’Europe doit être en capacité de créer et de conforter de grandes entreprises mondiales ».
Bercy enfonce le clou et invoque une « forme de duplicité du gouvernement hollandais » et lui reproche de se comporter « comme un fond activiste».
Dans le français tel qu’il est pratiqué par notre haute administration « méthode hostile et boursière » et « fond activiste » font référence aux Hedge funds américains « sans foi ni loi » qui ne respecteraient rien ni personne ! Vous savez, ces « fonds vautours anglo-saxons», la pire engeance de la planète financière qui agissent sous contrôle de la SEC (autorité des marchés financiers US) et qui ont gagné tous leurs procès à l’époque bénie de l’Argentine socialiste de Mme Kirchner qui a ruiné sa population avant d’essayer ensuite de tordre le bras à ses créanciers pour ne pas payer ses dettes !
En langage diplomatique, « inamicale » veut dire qu’on considère à Paris que l’Etat néerlandais s’est comporté comme un bandit !
C’est dire si à Paris on n’est pas content !
D’ailleurs, le ministre de l’Économie des Pays-Bas est fermement attendu à Paris pour venir s’expliquer car il est en effet à la fois inconcevable et incongru qu’un État étranger puisse ainsi faire intrusion dans le capital d’un « groupe privé français» fleuron du capitalisme d’Etat !
L’Etat français dispose-t-il d’une sorte de propriété morale inattaquable, peut-on parler d’un crime de lèse-majesté ?
Le capitalisme d’Etat à la française
On savait la haute administration française capable de toutes les arrogances mais on restera quand même surpris par cette réaction car il apparaît un peu surprenant que l’Etat français puisse s’indigner que d’autres Etats puissent utiliser les mêmes méthodes que lui !
Il dispose pourtant d’une certaine expérience en la matière puisqu’il est actionnaire, majoritaire ou non, d’environ 1800 sociétés au nombre desquelles EDF, la SNCF, PSA, Renault, ADP (aéroport de Paris), Engie, Areva, Thales ; et il n’hésite d’ailleurs pas à brandir régulièrement l’arme de la nationalisation ou encore la désormais fameuse loi Florange de 2014 qui lui permet de faire irruption dans le capital des entreprises par le biais du droit de vote double !
Il faut se rappeler que l’attribution de droits de vote double lui conférant le contrôle au sein du capital de Renault, a été obtenue de force en 2015, malgré l’opposition de Carlos Ghosn ; et que cette façon d’agir inquiète beaucoup Nissan, l’entreprise japonaise détenue par Renault à hauteur de 45% de son capital. De facto, Nissan se trouve être la propriété de l’Etat français !
En effet, dans certains pays, on n’aime pas le mélange des genres … surtout que l’Etat français, eu égard à l’interventionnisme forcené qu’il a toujours pratiqué, est bien loin d’être un parangon de vertu :
– Comme tous les Etats, il obéit à des considérations politiques qui interfèrent nécessairement avec la bonne gestion de toute entreprise détenue par lui ; que ce soit au niveau de ses dirigeants (on nomme les copains … énarques forcément) ou au niveau de la politique industrielle (on oblige l’entreprise sous contrôle à se lancer dans des opérations rentables politiquement, pour le pouvoir, mais ruineuses pour elle),
– Particulièrement désargenté, il a aussi la détestable manie de pomper les entreprises dont il est actionnaire par le biais de la distribution de dividendes ; au détriment bien entendu des investissements ! En fait, l’Etat français a tendance à se comporter avec les sociétés dont il est actionnaire, comme en matière fiscale, tel un vampire !
La situation d’Air francce-KLM
La création d’Air France-KLM remonte à 2004, lorsque Air France a pris le contrôle de KLM.
Les principaux actionnaires sont l’Etat français (qui, en tant qu’actionnaire historique d’Air France, dispose d’un droit de vote double), l’américain Delta Air lines (1ère compagnie mondiale) et le chinois China Eastern qui détiennent chacun 8,8% (et qui disposeront aussi à compter de septembre prochain, d’un droit de vote double comme le permet la réglementation pour les actions détenues nominativement depuis au moins deux ans).
Le reste du capital se répartit entre 3,9% pour le personnel et 50% de « flottant » (petits actionnaires privés).
Avec cette acquisition, l’Etat hollandais vient en fait contester le contrôle qu’exerçait l’Etat français avec seulement 14% des actions sur une société au capital très dispersé et notre haute administration vient subitement de réaliser avec effroi que cela pourrait être l’opportunité pour un raid boursier.
En effet, une alliance capitalistique entre l’Etat néerlandais et l’américain Delta pourrait renverser le pouvoir au sein d’Air France-KLM dont le capital ne serait finalement peut-être pas aussi bien verrouillé que prévu ! A eux deux, ils représenteraient 23% du capital, et pas loin du double en droit de vote le jour où, dans deux ans, les droits hollandais vaudront le double.
En fait, au-delà des déclarations ridicules appelant au patriotisme économique pour sauver un « fleuron des entreprises françaises », la réaction française trahit surtout la surprise d’une haute administration, pleine de morgue et de suffisance, qui se plait à penser que les raids boursiers ne sont qu’une perversion du capitalisme sauvage tel qu’il est pratiqué aux USA et qui n’imaginait pas qu’un autre Etat puisse utiliser les mêmes méthodes qu’elle.
Rappelons nous quand même :
– le raid infructueux lancé par l’Etat français en 1988 sur la Société Générale, privatisée sous Balladur, à l’initiative de F Mitterrand, fraîchement réélu, à travers et sous couvert d’un pool d’entreprises publiques et privées.
– le raid lancé par EDF, filiale à 85% de l’Etat français, sur le producteur italien d’électricité Edison.
Autrement dit, la haute administration française est prise à son propre jeu ; celui qu’elle aime jouer avec ses règles à elle ; celles du capitalisme de connivence avec les copains et de la prédation avec les autres !
Or, il faut rappeler qu’Air France-KLM va mal et perd des parts de marché. Il y a aussi de grosses tensions entre Air-France et sa filiale KLM pour au moins trois raisons :
– la situation d’origine s’est retournée puisque, aujourd’hui, le pole de bénéfices se situe désormais chez KLM. Air France a bien du mal à faire face à la fois à la concurrence des compagnies low cost et à l’opposition des syndicats maison qui ont bloqué le développement des filiales Hop et Joon ! En 2018, le bénéfice d’exploitation de 1 milliard € a été réalisé près de 80% par KLM.
– Ben Smith, le PDG canadien (qui, exceptionnellement, n’est pas un énarque parce que les énarques se sont montrés …bien incapables de redresser la situation) a été nommé par l’Etat français ; apparemment sans concertation ni avec les salariés d’Air France ni avec les dirigeants de KLM !
– le personnel et les dirigeants de KLM ont été scandalisés par les grèves à répétition qui ont fragilisé Air France alors qu’il s’agit d’un personnel aux salaires … plus que confortables. On évoque aussi l’existence de féodalités sociales rendant le groupe difficilement gouvernable.
L’Etat hollandais a donc décidé de se mêler des affaires de sa compagnie aérienne nationale parce qu’il ne voudrait pas que KLM fasse les frais des errances d’Air France.
Evidemment, l’affaire n’en n’est qu’à ses débuts car, au-delà du conflit de personnes qui existerait entre le Pdg du groupe et Pieter Elbers, le Pdg de KLM, cette intrusion de l’Etat hollandais n’a pas été faite juste pour faire de la figuration mais bien pour défendre des vues qui ne seront pas nécessairement en accord avec celles de Paris !
Il y a donc bien des désaccords entre la gouvernance d’Air France et l’Etat hollandais ; désaccords qu’il faudra éclaircir même s’ils sont niés par notre haute administration.
Les aspects politiques
A ces considérations purement économiques, s’ajoutent des considérations politiques. E Macron est très affaibli en France mais tout aussi faible en Europe dans la mesure où, du fait de ses attitudes et ses déclarations pas toujours très heureuses, il s’est brouillé avec quasiment tout le monde (les allemands, les britanniques, les hollandais, les baltes, les hongrois, les italiens, les polonais, les USA, …) !
Et, bien qu’E Macron se perçoive encore comme le leader de l’Europe ( !?!), plus personne n’a confiance en la France dont la situation économique et financière se dégrade à grande vitesse ; alors même que notre haute administration, rançon inévitable de sa mainmise sur tous les secteurs du pays, se trouve sur tous les fronts et ne sait plus où donner de la tête !
On ne peut donc pas s’étonner que les néerlandais n’aient pas confiance non plus !
En conclusion
Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’Etat français, qui ère entre naïveté et arrogance, et qui demande aujourd’hui à l’Etat hollandais de faire marche arrière, veut bien des actionnaires mais seulement des sleeping partners, des actionnaires dormants et passifs pour que nos élites puissent n’en faire qu’à leur tête !
Pour nos hauts fonctionnaires, le capitalisme d’Etat ne peut être rien que français …et, pour faire quoique ce soit, il faut leur demander leur autorisation préalable !?! Car, comme l’a si bien dit Michel Sapin : « l’Europe doit être en capacité de créer et de conforter de grandes entreprises mondiales » mais … sous la direction de la France !
On peut toujours rêver !
Bien cordialement à tous !
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Nous sommes passés de la 3eme puissance économique à, officiellement, la 7eme. Et ce n’est pas fini. La France ne compte plus dans le monde. Même la Hollande ne se préoccupe plus de notre avis pour prendre une participation dans Air France-KLM. C’est un signe flagrant que notre pays ne compte plus puisque notre puissance économique est nulle. Notre pays tient aussi une « digne » place dans les pays corrompus (https://www.sudouest.fr/2018/02/22/classement-de-la-corruption-dans-le-monde-la-france-stagne-au-23e-rang-4222490-4803.php) ce qui est inhérent avec l’oligarchie quinous dirige et qui donc crée une économie de connivence. Pour défendre notre « démocratie » nous employons des armes dignes d’une dictature. Nous sommes les seuls à les employer en Europe contre les avis de l’ONU et Droits de l’Homme. Nos forces de l’ordre sont d’une violence inouïe (voir de vraies vidéos en direct ou autre sur FB). Nous nous rapprochons petit à petit dans la méthode de défense du pouvoir d’un Maduro ou d’un Bouteflika que nous avons l’outrecuidance de critiquer.
Nous nous enfonçons chaque jour un peu plus dans un trou sans fond. Ce trou sans fond est à l’identique du tonneau des Danaïdes où disparait, pas pour tout lemonde (https://www.temoignagefiscal.com/un-bercypapers/), nos impôts et taxes. Je ne parle pas de la dette qui va bientôt exploser.
Merci qui ?
E.Bolling
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J’ai suivi, avec quelque intérêt, les péripéties de la famille GAVE tout en vous avouant que je n’ai pas compris l’engagement en politique de Charles Gave aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan (NDA).
Je ne suis pas du tout d’accord avec les idées de Charles Gave qui est un souverainiste, un partisan de l’Etat nation et un anti-européen, anti € ; ce en quoi on pourrait penser qu’il est en adéquation avec les idées de NDA.
Néanmoins, j’aime bien lire ses écrits sur son site (institut des libertés) ou regarder ses vidéos (sur le site Business Bourse). Il possède une espèce de pensée magique qui lui permet d’éclairer nombre de situations ; notamment en ce qui concerne le pouvoir, l’exercice du pouvoir et ceux qui le détiennent (qu’il appelle les ODS – les oints du seigneur) …
Néanmoins, ce n’est pas un naïf, c’est un financier (sans y voir la connotation négative qu’on y attache en France) qui a fait fortune sur les marchés actions/obligations/monnaies.
On aimerait donc comprendre … au-delà du règlement de comptes qu’il essaie d’organiser par le biais d’Internet et des réseaux sociaux.
Donner une explication des faits est une chose mais dire la vérité c’est mieux …
Et la vérité est à mon avis toute simple et légèrement différente …
Son dernier billet racontant sa mésaventure, qui est en l’occurrence celle ratée du lancement de sa fille en politique, m’a fait sourire car j’y ai vu une bonne dose de naïveté !
Il y raconte, par le menu, que les propos de sa fille, tenus en diverses circonstances, ont amené à son éviction pure et simple par un NDA subitement devenu bien soucieux de morale et de politiquement correct !
Ces propos, aussi insignifiants soient-ils, racistes ou pas, ont été tenus et développés par elle sur les réseaux sociaux dont il faut souligner le danger (tout ce que vous pourrez y dire sera retenu contre vous pour l’éternité) et Emmanuelle Gave, qui est avocate, devrait le savoir.
Sortis de leur contexte, ils ont été exploités par les tenants du politiquement correct, du bien, les moralisateurs … et NDA a pris peur !
Charles Gave n’avait probablement pas envie ni n’a jamais eu l’idée, à 75 ans, de se lancer dans la politique mais il est aussi un père et en l’occurrence celui de sa fille Emmanuelle qui, me semble-t-il, avait, elle, très envie de se lancer en politique et cherchait une place sur une liste.
Mais pas n’importe quelle place ; une place lui permettant d’être élue à coup sûr !
Député européen est une sinécure ; une vraie, avec de grosses indemnités et de nombreux avantages !
Cela valait bien quelques petites compromissions …
Mon explication est donc qu’Emmanuelle Gave a voulu se lancer en politique, qu’elle eu l’occasion de rencontrer NDA et que celui-ci lui a proposé une place en position éligible (numéro 2 ou 3) sur sa liste anti-européenne et souverainiste.
Le ticket d’entrée a été fixé à deux millions d’€ !
Ce point est d’ailleurs confirmé par Charles Gave lui-même dans son dernier billet ; sans être toutefois dit clairement.
Lui-même n’était pas en position éligible.
Il avait donc conclu un petit marché et avait donc tout simplement accepté de financer l’entrée en politique de sa fille Emmanuelle … ou, si l’on veut voir les choses de manière cynique, d’acheter une place de député européen pour sa fille …
Finalement, ce sont les petits « à côtés de la politique », dont évidemment on ne parle pas à l’électeur, … qui font les ressorts de la politique !
Pour le reste, NDA n’est qu’un petit monsieur, un professionnel de la politique, un rentier et un profiteur du système, un petit chef à l’ego délirant et dont l’image publique n’est qu’une façade. Il est de ce modèle d’homme que l’on rencontre sans cesse en politique, avec toutes ses forfanteries et toutes ses lâchetés !
Je rappelle qu’il a fait alliance, avec un opportunisme indécent, avec Marine Le Pen lors des dernières élections présidentielles lorsqu’il a vu que la droite (Fillon) avait été torpillée et que les jeux semblaient ouverts !
Enarque (administrateur civil), maire d’Yerres (Essonne) jusqu’en 2017, député depuis juin 2017, étatiste bon teint, il est le tenant d’idées pour moi soit complètement dépassées (la nation et le souverainisme) soit complètement idiotes pour ne pas dire criminelles (faire financer la dette de l’Etat par la Banque de France c’est à dire faire marcher la planche à billets – ce qu’on appelle la monétisation de la dette – qui nous entraînerait dans l’hyper inflation et la ruine – il n’est qu’à regarder le Venezuela).
Je suis sûr que Charles Gave, qui sait tout ça, n’a que mépris pour un individu comme NDA, qui a créé sa petite entreprise (Debout la France) et qui survit confortablement grâce à ses indemnités parlementaires (payées par nos impôts), depuis de longues années, sur son petit créneau politique.
Mais, il serait mieux inspiré de ne pas se faire passer pour une victime.
Raconter les faits c’est bien mais dire la vérité c’est mieux
Bien cordialement à tous !
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Les lecteurs de Témoignage fiscal ne doivent pas être nombreux à ne pas connaître Charles Gave.
Personnellement, je fais partie de ceux qui apprécient beaucoup ses écrits, qu’il s’agisse de ses livres ou des articles qu’il publie régulièrement sur le site « Institut des libertés » (https://institutdeslibertes.org/category/auteurs/charles-gave/).
Pensée décapante, clairvoyance, originalité des points de vue… le lire ou l’écouter, toujours un vrai moment de bonheur.
Ce qui ne veut pas dire que je sois complètement d’accord avec lui. En fait, je ne suis même pas du tout d’accord avec lui.
Monsieur Gave pense, comme moi, que nous avons trop d’état. Mais la différence est que Monsieur Gave, s’il veut moins d’état, veut quand même un état, limité aux « tâches régaliennes ».
Moi, je m’en tiens à la sublime démonstration de David Friedman, notamment dans son ouvrage majeur, « Vers une société sans état » (https://www.amazon.fr/Vers-une-société-sans-Etat/dp/2251410058) : un peu d’état, cela ne peut tout simplement pas exister. Tout pouvoir, toute administration fonctionne comme un cancer, et ne savent faire qu’une chose, proliférer.
Ou comme vient de le dire Monsieur Dumas dans un récent billet intitulé « Pouvoir et Service » : « Pour moi l’État n’existe pas, les hommes de l’État non plus, le pouvoir est une pulsion individuelle pas un besoin collectif. » (https://www.temoignagefiscal.com/pouvoir-et-service/)
Mais bon, revenons à Monsieur Gave : peut-être avez-vous été aussi surpris que moi d’apprendre que celui-ci, accompagné de sa fille, avait rejoint une liste de Monsieur Dupont-Aignan pour les prochaines Européennes. Comme moi, vous vous êtes sans doute demandé : mais que vont faire les Gave dans la galère Dupont-Aignan ? La carpe et lapin ! Comme dit la chanson, « ça ne pouvait rien faire de bon ! »
Ça n’a rien fait du tout, la galère a coulé, ou tout au moins, elle a rapidement débarqué les Gave ! Un véritable travail d’artiste : des petits bouts de tweet collés n’importe comment et hors tout contexte ont fait dire à Madame Gave fille des choses qu’elle n’avait même jamais pensées, la horde médiatique a fait le tambour qu’il faut, l’affaire était jouée.
Bien sûr, si Monsieur Dupont-Aignan, avait été l’homme que les Gave avaient voulu croire, il aurait accordé à ces tweets l’importance que méritent les tweets, c’est à dire strictement aucune, et aurait accordé au tambour l’attention que méritent les tambours, c’est à dire, là encore, aucune.
Mais voilà, Monsieur Dupont-Aignan, quoiqu’il veuille paraître, est un homme du système, énarque comme les autres énarques, politique comme les autres politiques. Il ne veut pas détruire le système si bien défendu par les hommes du pouvoir, il veut seulement prendre leur place.
Remercions Monsieur Gave et sa fille : ils ont, comme dit le Neveu, fait « jaillir la vérité », et pour eux, mais aussi ceux qui comme eux étaient prêts à se faire abuser, montrer sans doute possible qui est réellement Monsieur Dupont-Aignan.
Vient maintenant ma façon de les remercier pour cette bonne action.
Monsieur Gave a, comme à son ordinaire, fort bien relaté tout cela dans un article dans sa manière, « Réflexions sur un assassinat médiatique» (https://institutdeslibertes.org/reflexions-sur-un-assassinat-mediatique/), précédé de cet en-tête : « Je ne crois pas vous avoir jamais demandé de rediffuser autant que vous le pouviez l’un de mes articles. C’est ce que je vous demande aujourd’hui. »
Pour ce qui me concerne, c’est fait.
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Tout être vivant a des besoins. Lorsque le lion a faim il attaque une gazelle et la mange. Lorsque le lion est faible, qu’il ne peut plus attraper de gazelles, il ne mange plus, c’est à son tour d’être mangé par les hyènes.
Comme le lion, initialement les hommes se procuraient sur place le nécessaire à leurs besoins, la planète et quelques efforts y pourvoyaient.
Le système était largement limitatif.
Gagnant en intelligence, pour des raisons que personne ne connait vraiment, l’homme s’est organisé collectivement pour accéder à ses besoins.
Le service
Dans cette organisation collective, d’autres hommes apportent des réponses aux besoins de chacun. Jusqu’à un point irréversible où la spécialisation rend chaque homme dépendant des autres. C’est ici que la notion d’échange apparaît.
Arrivé à ce stade où l’homme reste encore capable de pourvoir seul à ses besoins ou de décider de charger autrui d’en assumer une partie, l’échange naturel se crée.
Cet échange revient à un service qui peut soit être négocié soit être capté par la force. D’un côté on parle d’économie, de l’autre de politique.
Puis, l’intelligence progresse encore et arrive récemment l’industrialisation, la répartition du travail, c’est-à-dire que le service rendu n’est plus le fait d’un seul homme mais d’une multitude d’hommes qui assemblent des produits ou des idées en étant aussi interdépendants entre eux.
Il y a deux façons alors de réguler la masse des intérêts croisés générés, les mêmes qu’au stade précédent, l’économie que l’on appelle le marché ou la force qui est toujours la politique.
Le marché part du principe que chaque service doit être payé par un service égal en valeur, celui qui ne peut pas payer n’a pas de service.
La politique prétend, à l’aide de la force, permettre à tous d’accéder aux services dont ils ont besoin, sans qu’il soit nécessaire de le payer par un service égal en valeur.
Dans le cas du marché certains n’auront pas les services dont ils ont besoin, dans le cas de la politique c’est la valeur d’équilibre nécessaire à l’acquisition des services rendus qui va faire défaut.
Attention, nous sommes entre hommes se rendant ou devant se rendre des services, donc tout cela peut se discuter, s’essayer, se négocier.
L’échange de service en soi n’est pas et ne peut pas être conflictuel, il ne peut être que consensuel puisque incontournable. S’il est conflictuel ce ne peut être que ponctuellement, autrement il n’est pas. Prendre sans contrepartie s’appelle le pillage.
Le pouvoir
Mais les hommes sont des hommes, ils incluent des pulsions qu’ils n’ont jamais réussi à maîtriser durablement.
Ces pulsions sont des réactions strictement individuelles, qui n’impliquent que celui qui les vit, au détriment de celui qui les subit. Elles sont la réponse biologique aux besoins des hommes, pas toujours adaptées ou possiblement en retard sur l’évolution sociétale.
Par exemple, la pulsion sexuelle qui fut nécessaire à la multiplication devient aujourd’hui inutile face au surnombre potentiel, donc un inconvénient difficile à gérer.
La pulsion de pouvoir est aussi un reste encombrant d’époques révolues.
Elle ne doit pas être confondue avec le commandement délégué.
La pulsion de pouvoir est issue de périodes où l’humanité ne possédait pas d’outil de communication instantané. Où celui qui savait, qui était informé, devait impérativement décider, la survie du groupe était en jeu.
L’information instantanée alors n’était pas imaginable, aujourd’hui elle est acquise.
Le Président de la plus grande puissance mondiale agit au vu de tous, dans l’instant. Il n’a plus le pouvoir, il n’a qu’une délégation de commandement.
Hélas, tout comme certains hommes ont conservé des pulsions sexuelles primaires, d’autres ont conservé une pulsion de pouvoir primaire.
La première est largement contestée, la seconde est encore tolérée, voire acceptée et même demandée.
La complication
Il y a une confusion entre le commandement délégué, qui est un mandat, qui trouve sa place dans toute organisation collective démocratique et le pouvoir qui n’est qu’un instinct personnel devenu inutile dans notre société avancée, qui est assimilable à une violence intellectuelle ou physique.
La complication tient au fait que dans une société d’échange de services, il est des services qui paraissent si essentiels que celui qui les rend peut exiger en échange un pouvoir, si son tempérament personnel l’y pousse.
Par exemple un médecin peut, au-delà du service qu’il doit, prendre le pouvoir sur un malade dépendant.
Un incubateur à pouvoir.
Nous avons vu qu’il existe une variante politique de l’échange, elle consiste à fournir des services sans mettre en face des services d’égale valeur. Cette organisation politique s’appelle le socialisme.
Dans cette configuration celui qui procure le service est déterminant pour celui qui en a besoin, car sans lui ce dernier ne l’a tout simplement pas. Nous avons vu que cette organisation politique implique un déficit d’échange qui ne peut se solutionner que par la force, par l’impôt.
En conséquence celui qui apporte un service — considéré comme crucial — sans sa contrepartie va pouvoir monnayer cet apport au profit de sa pulsion personnelle de pouvoir et donc exiger ce pouvoir de ceux à qui il apporte le service.
Bien plus, en démocratie il suffit que les bénéficiaires de ce type d’organisation deviennent majoritaires pour qu’ils offrent le pouvoir non pas en récompense d’un service mais dans le seul espoir d’obtenir des services sans compensation de valeur.
Conséquemment, tout homme de pouvoir est fatalement socialiste, puisque c’est le système politique dans lequel le pouvoir est dévolu à celui qui donne sans compensation.
Dans le cas contraire nous serions en organisation économique où les services s’échangent en égalité de valeur. L’économie n’est pas propice au pouvoir, il n’y est qu’illusion.
Conclusion
La pulsion individuelle de pouvoir se concrétise, comme toutes les pulsions non maitrisées, par un poids imposé aux autres par la force et le harcèlement.
Aujourd’hui ou l’on tente de débarrasser la planète des pulsions sexuelles en les pénalisant à outrance — j’ignore s’il s’agit d’un bien ou d’un mal — il serait temps d’essayer de se débarrasser des pulsions de pouvoir qui sont du même tonneau.
Les Gilets jaunes entrevoient le problème en refusant le pouvoir, mais hélas pas la solution qui passerait par l’éradication de la cause, le socialisme.
Une société d’échange de services comme la nôtre n’a pas besoin d’hommes obsédés par le pouvoir, tout service étant négociable elle a besoin de négociateurs débarrassés de la pulsion de pouvoir.
Y en a-t-il dans la salle ? Pas sûr.
Bien à vous. H. Dumas
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Les dernières négociations salariés/patronat à propos du mécanisme de l’assurance chômage de l’UNEDIC viennent se terminer sur un échec.
Les propos vengeurs d’E Macron(Jupiter est de retour) :
E Macron y est allé de sa phrase à la fois narquoise et assassine : « On a dit aux partenaires sociaux : Trouvez-nous une solution pour le chômage, vous êtes autour de la table, vous êtes responsables, alors même que les syndicats ne financent plus le chômage, c’est le contribuable. » « On est dans un drôle de système ! Chaque jour dans le pays, on dit : “corps intermédiaires, démocratie territoriale, démocratie sociale, laissez-nous faire.” Et quand on donne la main, on dit : “mon bon monsieur, c’est dur, reprenez-la.” Et le gouvernement va devoir la reprendre, car on ne peut pas avoir un déficit cumulé sur le chômage comme on a depuis tant d’années. »
Pour E Macron, il est clair que les partenaires sociaux sont juste des incapables et, finalement, heureusement que l’Etat est là pour sauver le système !
La réponse cinglante des partenaires sociaux :
La sortie de E Macron a été peu appréciée du côté des syndicats.
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a répondu : « Et si la démocratie ne passait pas par des petites phrases polémiques ou médias interposés ? Nul doute qu’elle fonctionnerait mieux dans notre pays. » « La démocratie sociale a souvent prouvé son efficacité et sa responsabilité lorsqu’elle n’est pas soumise à des lettres de cadrage impossibles, menant sciemment une négociation dans l’impasse »« Rechercher des boucs émissaires peut être tentant à court terme mais contre-productif pour l’avenir ».
De son côté, la CGT reproche à E Macron « de se livrer à une belle opération de communication qui relève du scandale, avec une opération de destruction depuis plusieurs mois »« Macron est un menteur, en prétendant que la protection sociale n’appartient plus aux salariés, et que les syndicats sont responsables de l’échec,(…) Macron est aussi un manipulateur : il a exigé une négociation impossible pour faire des économies sur le dos des chômeurs et au passage mettre la main sur la gestion de l’assurance-chômage. Le résultat possible est une exclusion de tous les contre-pouvoirs dans l’assurance-chômage. »
Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière a ajouté : « Non, monsieur le président de la République, on ne vient pas d’avoir “une vraie négociation sociale ; la lettre de cadrage que votre gouvernement a imposée, d’une part, et certaines de vos interventions publiques durant le déroulement de la négociation, d’autre part, ne nous ont “pas donné la main” mais allaient à l’encontre de ce principe. »
Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, a complété la salve par « Le gouvernement n’a pas donné la main aux partenaires sociaux, il leur a dit de négocier en indiquant publiquement les résultats de la négociation à l’avance, y compris pendant la négociation. »
Ces critiques unanimes permettent de comprendre que les partenaires sociaux étaient libres de négocier … dans le cadre d’un schéma strictement défini par le gouvernement.
Quelle est la nature du problème ?
La situation de l’UNEDIC, qui est gérée depuis 1958 selon les principes du paritarisme, conjointement entre les syndicats patronaux et les syndicats de salariés, est particulièrement mauvaise avec un déficit de 3,4 Mds en 2017 et une dette accumulée de 35 Md€ à fin 2019 alors que le chômage touche, toutes catégories confondues, plus de 6 millions de personnes.
L’assurance chômage, pensée à l’origine dans un monde comptant peu de chômeurs et beaucoup de cotisants, doit faire face depuis 30 ans à un chômage structurel de masse (entre 9 et 10% officiels mais 24% en réalité).
Le gouvernement a donc demandé aux partenaires sociaux de se mettre d’accord sur un plan d’économies de plus d’un Milliard € chaque année durant au moins trois ans et de prévoir un mécanisme de pénalisation destiné à limiter l’usage des contrats courts.
Conscients que les économies demandées devront forcément être faites sur les allocations versées, les syndicats de salariés ont refusé d’endosser le rôle de celui qui va déterminer qui va perdre au niveau de son indemnisation (on pense que ce sera d’abord les cadres).
Le refus du Medef est fondé, quant à lui, sur le fait que la pénalisation des employeurs, par le biais d’un Bonus/malus, aboutirait à alourdir les charges de fonctionnement des entreprises et à fragiliser encore plus celles qui le sont déjà.
Le gouvernement a donc décidé de se débarrasser du paritarisme et de passer outre les résistances des partenaires sociaux afin de permettre une reprise en main par l’administration alors le nombre des créations d’emplois s’est effondré en passant de 300.000 en 2017 à 100.000 en 2018 ; ce qui n’augure rien de bon !
Le cadre fixé par le gouvernement est-il justifié ?
– concernant les économies demandées :
On sait que le système peut apparaître comme trop favorable et qu’il n’incite pas au retour à l’emploi alors qu’il accumule des déficits qui devront être bouchés à terme par les impôts. Or, les comptes publics sont très mauvais et il va falloir les redresser pour respecter les règles de l’UE.
– concernant la pénalisation du recours aux CDD
Il faut savoir que la distinction entre CDI et CDD est une spécificité française liée à l’existence d’une législation particulièrement contraignante en matière de droit du travail et à la pénalisation excessive de l’employeur lorsqu’il doit se séparer de salariés.
L’entrepreneur-employeur, s’est donc trouvé dans l’obligation de s’adapter à ces contraintes et le CDD a été le seul moyen légal trouvé pour pouvoir adapter la masse salariale (surtout dans les cas où l’activité apparaît fragile) au niveau d’activité du fait des contraintes imposées par l’Etat.
Autrement dit, l’Etat se plaint aujourd’hui de la situation qu’il a lui-même provoquée mais veut néanmoins empêcher le recours aux CDD qui deviennent effectivement la norme en matière d’embauche ! C’est donc une nouvelle fois la solution du « toujours plus de réglementation » qui, pourtant, n’a mené à rien sur les 30 dernières années, qui est à nouveau adoptée.
Le gouvernement prend le problème à l’envers et, plutôt que de favoriser l’embauche, il préfère pénaliser le licenciement en partant de l’idée qu’en empêchant les licenciements (ou les fins de CDD), le chômage ne va pas augmenter. Il n’est d’ailleurs même plus question de le diminuer puisque, en France, il est admis que le chômage structurel doit être de 9 à 10% de la population active !
Or, plutôt que d’accumuler de nouvelles règles pénalisantes, il faudrait d’abord se poser la question de savoir si l’abus de réglementation, typiquement français, peut être de nature à régler le problème ? On peut légitimement en douter lorsque l’on sait que les pays où il y a le moins de chômage sont, juste par hasard, ceux où le code du travail est réduit à sa plus simple expression voire carrément inexistant : le RU et les USA.
J’entends déjà hurler les contradicteurs : Ce sont des anglo-saxons, ils ne respectent pas les règles (on se demande bien lesquelles ?). D’accord, mais en Suisse (dont le code du travail fait 65 pages tandis que le notre dépasse les 3.300 pages) et en Allemagne (où, au moins jusqu’à 11 salariés, l’employeur dispose d’une liberté totale d’embauche et de licenciement), le taux de chômage est de 3 à 4 %.
Par ailleurs, l’expérience du marché de l’automobile permet de savoir que le principe du Bonus/malus se termine toujours en malus/malus !
Comment expliquer cette vision du monde du travail ?
La haute administration est coutumière de ces concepts à la fois douteux et inefficaces qui donnent l’impression de l’action ; mais ce n’est qu’une impression ! Par ailleurs, les hauts fonctionnaires n’ont qu’une connaissance livresque du marché du travail ; pour l’essentiel à travers les statistiques de l’Insee et les rapports de la Dares (qui dépendent la première de Bercy et la seconde du ministère du travail). Autrement dit de deux organismes administratifs !
Or, si l’entrepreneur obéit au marché et essaie de satisfaire sa clientèle, le fonctionnaire obéit à son chef, dans un cadre hiérarchique. Il n’a que faire du marché puisqu’il est payé par les impôts des autres extorqués de force ! Ne risquant dès lors jamais ni chômage ni faillite, avec son emploi à vie, il n’est donc certainement pas le mieux placé pour apprécier la situation d’une entreprise exerçant son activité dans un cadre concurrentiel !
Malheureusement, la France est un pays qui fonctionne avec une économie administrée sous contrôle de l’administration au sein de laquelle persiste une idéologie anti-entreprise ; et cette situation a des effets collatéraux particulièrement délétères. Avec un chômage structurel très important, les salariés sont tétanisés par la peur de perdre leur emploi car ils sont à peu près certains de ne jamais en retrouver un autre et qu’ils vont alors se retrouver dans un cycle dramatique de perte de revenus, de maison et de dissolution du lien familial à la fin !
En conclusion :
Contrairement à une idée trop répandue, l’abus de réglementation, dans une France déjà hyper régulée, n’a jamais créé d’emploi et pénaliser les CDD constitue seulement un pas supplémentaire vers l’interdiction pure et simple de licencier ; laquelle n’a jamais empêché le chômage !
Le durcissement de la législation ne pourra avoir qu’un effet néfaste : l’employeur s’adaptera et préfèrera ne pas embaucher en anticipant les problèmes liés à la suppression d’effectifs. Le Bonus/malus provoquera une augmentation du chômage !
Il se confirme donc qu’E Macron, qui n’envisage à aucun moment une libéralisation du marché du travail, est bien un étatiste de la tendance mussolinienne. C’est d’ailleurs une tendance lourde du quinquennat puisque cette stratégie de « reprise en main » porte sur l’ensemble des secteurs paritaires y compris l’assurance maladie et la retraite !
Mitterrand avait annoncé péremptoirement : « contre le chômage on a tout essayé ! ». Effectivement, on a tout essayé sauf … ce qui marche et on persiste dans la mauvaise voie puisque, quelle que soit la couleur politique du gouvernement, la prise de contrôle par l’administration de l’ensemble des aspects économiques continue de s’accentuer.
Seulement, résoudre le problème du chômage reste complexe car il ne suffit pas de libéraliser les règles d’embauche et de licenciement ; il faut aussi restaurer la compétitivité des entreprises en diminuant les charges sociales eu égard à leur poids excessif par rapport à la moyenne européenne ; et cela ne peut se faire qu’à travers la réduction du train de vie de l’Etat et d’une pression fiscale excessive.
Là encore ce n’est pas la voie choisi par le gouvernement puisque E Macron n’a pas l’intention de réduire les dépenses publiques et que chaque semaine connaît son idée de taxe ou d’impôt nouveau.
Or, dans tout produit ou dans tout service vendu se trouve incorporée la fiscalité exercée par l’Etat (en ce compris une fraction du salaire de tous ces fonctionnaires qui ne produisent rien) et la preuve en est que plus la dépense publique augmente et plus le chômage augmente ! Il y a là une corrélation qui devrait interpeller le gouvernement …
Il faut sortir du mensonge habituel tendant à faire croire que l’Etat permet l’emploi alors que c’est juste le contraire et la sur-administration n’est pas la solution. Ce n’est pas en transformant le droit social en champ de mines pour l’employeur qu’on sortira du problème du chômage de masse !
Bien cordialement à tous !
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Voilà ce que Brigitte Macron a osé dire à l’intention des gilets jaunes.
Qu’on défile ou pas, on a tous un gilet jaune en attente quelque part au coin du coeur, pour ne pas dire l’estomac, ne serait-ce que dans notre voiture. Je ne sais pas ce qu’en pense les autres, mais le mien de gilet n’a strictement aucune envie de discuter avec Madame Macron et ne trouve qu’une seule chose à lui dire : « Rendez l’argent ! »
Licenciez sur le champ les personnes qui travaillent pour vous, et qui sont payées avec nos impôts ! Cessez vos dépenses somptuaires ! Aménagements coûteux et rénovations à L’Elysée, nouveau mobilier, nouvelle vaisselle, nouveaux tapis et ce que vous voudrez, ça peut se concevoir quand le budget de l’état est à l’équilibre, pas quand il est honteusement déficitaire, pas quand une part aussi importante de la population ne parvient plus à joindre les deux bouts ! Votre train de vie extravagant, les membres des forces de l’ordre mobilisés pour garder votre résidence secondaire, ou pour assurer votre protection lors de vos escapades quasi hebdomadaires à la Lanterne, vous ne voyez pas comme tout cela est indécent, quand il faut rogner retraites et salaires !
Comme sont indécentes vos dépenses vestimentaires à budget illimité ! Vous répondrez que vous ne les payez pas, mais ça, nous le savons ! Mais avez-vous songé que les maisons de couture ne sont pas des maisons de bienfaisance et ce que vous ne payez, pas, d’autres le payent à votre place ! Et ne venez pas nous dire que vous jouez un quelconque rôle de mannequin de la mode française, car que cela soit dit clairement, nous sommes tous volontaires pour nous passer de vos services.
S’il est vrai que votre époux a été élu pas une petite minorité d’électeurs, en ce qui vous concerne, vous n’êtes l’élue de personne, personne n’a voté pour vous, et toutes vos dépenses sont illégitimes ! Des dépenses somptuaires illégitimes en période de disette pour tous, entendez-le bien, c’est insupportable ! Pas grand chose, sans doute, à retenir du quinquennat de Monsieur Hollande, sinon ceci : la démonstration que la République fonctionnait tout aussi bien (ou tout aussi mal) sans « première dame », et qu’il s’agit là d’une fonction et donc d’une charge dont on se passe très bien ! Dont acte !
Rien à vous dire, ou alors, seulement après ! Quand vous aurez rendu l’argent ! Et croyez-le, c’est une urgence !
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J’ai un ami avec qui j’aime échanger. J’aimerais qu’il publie sur ce blog, mais il n’est pas motivé, peut-être sommes-nous ici un peu trop intransigeants.
Appelons-le MY, sachons que c’est un homme brillant, intègre, catholique, plutôt du côté de l’ordre, mais lucide et honnête.
Notre discussion que je publie avec son autorisation porte sur le pouvoir et le service, enfin une fois les arguments avancés.
Les discussions ont ceci de magique c’est qu’elles prennent corps au fur et à mesure de leur développement. Celui qui conclut comme moi maintenant a l’avantage, mais disons que nous ne sommes pas dans une compétition et qu’il s’agit juste de faire progresser la pensée.
Notre discussion a avancé jusqu’à la logique du pouvoir et sa nécessité, un point de désaccord total entre nous, tout en respectant la vision de chacun.
Pour moi l’Etat n’existe pas, les hommes de l’Etat non plus, le pouvoir est une pulsion individuelle pas un besoin collectif.
En revanche le service public est une nécessité, il n’a pas besoin du pouvoir, je dirais même au contraire.
Prestataire de service j’ai passé ma vie à servir, la plupart du temps des hommes du pouvoir public ou privé, ce sont les mêmes.
Je n’ai jamais touché au pouvoir, j’aurais pu. Mais je n’étais pas sûr d’être capable de maîtriser cette pulsion et les conséquences possibles sur les autres me faisaient peur.
Le pouvoir est une pulsion personnelle violente, du même niveau que les pulsions sexuelles. On voit comment l’église qui a eu la prétention de maîtriser les secondes s’y est engloutie, c’est un peu le même destin qui attend ceux qui pensent pouvoir maîtriser les pulsions du pouvoir politique.
Quand on a compris cela, on a tout compris, tout s’éclaire.
Venons-en à ce qu’écrit mon ami, lors d’une de ses lettres qu’il publie régulièrement :
“Renan définissait la nation « comme une grande solidarité constituée par le sentiment des sacrifies qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore ». Ce rappel me conduit à répondre à un ami qui, à propos d’une de mes chroniques, niait la notion « d’affaire d’Etat » non pas en discutant sur les faits rapportés, mais sur l’inexistence de l’Etat au profit des seuls Français, c’est-à-dire, de la nation.
Au risque de paraître cuistre ou discutailleur, il me semble utile d’essayer de définir l’entité qui nous rassemble.
Il y en a d’abord une très concrète : le pays. Chacun sait de quoi l’on parle quand on évoque le pays. Des régions, des paysages, des frontières, naturelles ou non. C’est un ensemble géographique dans lequel nous avons le sentiment de pouvoir nous mouvoir librement, où nous sommes partout chez nous, où l’on parle la même langue. Le pays fait l’unité tangible de la nation.
La nation n’est, ni pour Renan ni pour quiconque, une réalité concrète. Elle est cependant, autant que le pays, facteur d’unité. Mais elle ne se voit pas, ne se touche pas, ne se sent pas. Elle échappe aux sens. Mais comme le disait Saint Exupéry « On ne voit bien qu’avec le cœur ». La nation se ressent. Le lien national est fait de sentiments. C’est pourquoi il est si ténu. Il peut changer, s’interpréter et devenir le sujet de polémiques inextricables et de guerres civiles.
Il y a donc une troisième entité, l’Etat, chargé par la nation de maintenir le lien national dans le pays.
Les anarchistes nient l’Etat, délégataire de cette autorité, estimant que la nation suffit à faire respecter le lien national. Les dictatures imposent un Etat contre la nation et seules les démocraties, parce qu’elles se veulent plus raisonnables, reconnaissent dans l’Etat l’autorité à laquelle elles se soumettent pour rendre lisible le lien national.
L’affaire d’Etat survient donc dans une démocratie lorsque l’Etat contrevient à cette obligation en masquant à la nation les moyens d’éclaircir une situation qui demeure incompréhensible aux yeux de tous. Ce peut être un scandale. La France en a connu beaucoup, de l’affaire Dreyfus à l’affaire Stavisky en passant par l’affaire du trafic des légions d’honneur, à l’affaire Boulin, à l’affaire Ben Bella et tant d’autres. Ce peut être aussi, à défaut de scandale, un simple mensonge, l’affaire du Rainbow Warrior, ou une pratique illégale, les écoutes de l’Elysée, etc… Dans tous les cas, il s’agit d’un cas où l’Etat, représenté par le pouvoir, s’est mis en position de distendre ou de rompre le lien national et a ainsi failli à sa mission.
Je ne crois pas qu’il faille avoir de la nation une vision aussi pessimiste que celle de Renan. La nation n’a pas que des sacrifices à accomplir en commun. Elle a aussi un destin que l’Etat est chargé de faire aboutir.”
Bon, il est possible que je sois l’anarchiste dont il est question, ou si ce n’est moi c’est donc mon frère.
Ma réponse :
“Pour le sentiment de nation je peux te suivre, d’autant que tu es très prudent.
On pourrait dire qu’il s’agit d’un partage culturel global qui inclut principalement la nation et qui nous façonne de façon indélébile. OK
Quant à l’Etat, aucune excuse pour les hommes de l’Etat qui ne représentent qu’eux-mêmes, qui oublient qu’ils n’ont qu’un mandat, et qu’une nécessité ponctuelle là où nous ne pouvons agir qu’en groupe.
Partout ailleurs ils usurpent une fonction qu’ils devraient avoir la pudeur de ne pas s’attribuer.”
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