Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

La peur meilleur argument politique des démocraties ?

Nos démocraties occidentales fonctionnent selon le mode représentatif, c’est à dire que la réalité du pouvoir est exercée par quelques uns au nom et pour le compte des autres qui les ont élus à cet effet.

On sait que ce système est très imparfait et qu’il fait l’objet de nombreuses dérives telles que abus de pouvoir, prévarications en tous genres, corruption, enrichissement indu, fraudes et la (très) longue liste des politiciens condamnés est là (ici) pour en attester.

Winston Churchill avait résumé de manière définitive la question : « la démocratie est le plus mauvais des régimes politiques à l’exclusion de tous les autres » ! Et, pour ce qui concerne le RU, qui a tout de même inventé ce mode d’exercice du pouvoir, cela tient lieu de prophétie lorsque l’on voit ce pays s’engluer dans les affres d’un Brexit sans fin, sans but, sans solution.

Si l’on fait abstraction de ces aspects, la question qui se pose de manière constante aux politiciens élus mais aussi à tous ceux qui ont pour ambition d’imposer leur volonté aux autres est la suivante : comment obtenir l’assentiment si ce n’est le consentement des populations quant aux décisions qui ont été prises par eux ?

Il y a un premier moyen qui a été largement, pour ne pas dire abusivement, utilisé en France :

La distribution de revenus sous forme de réduction d’impôts ou d’aides sociales.

Il s’agit clairement d’une pratique clientéliste dont le but est d’acheter des voix aux frais de l’Etat en vue d’obtenir l’assentiment de populations dont on veut s’assurer la fidélité.

Le discours des politiciens quant à la lutte contre la pauvreté et les inégalités ressort exactement de cette pratique. Or, il n’est en fait qu’une supercherie de nature clientéliste et électoraliste car le but réel, dans nos démocraties électives, est, pour une catégorie de gens dévorés d’ambition, de récupérer les voix des populations les plus défavorisées afin d’obtenir pour eux-mêmes un statut favorable (J-L Mélenchon, gauchiste sénateur pendant 20 ans rémunéré 12.000 € par mois, est un exemple typique du profiteur cynique de ce système).

Comme l’Etat n’est qu’une fiction, il s’agit clairement d’acheter des voix avec … l’argent des autres ; ce qui est quand même plus commode que de les payer avec son argent propre. Il ne s’agit donc que d’une forme différente de l’évergétisme pratiqué sous l’Empire Romain (ici).

Ce procédé a été très largement utilisé jusqu’ici mais on sait désormais qu’il présente plusieurs inconvénients majeurs :

– il nécessite de cibler les populations qui vont bénéficier de ces largesses, il ne peut donc pas avoir un effet général,

– les bénéficiaires prennent de mauvaises habitudes car on ne peut plus ensuite leur supprimer ces aides qu’ils considèrent comme faisant partie intégrante de leurs revenus.

– il met à mal les finances publiques car les dépenses sociales deviennent vite incontrôlables,

– enfin, cette technique se heurte à la versatilité des populations qui apparaissent bien peu reconnaissantes ; ce qui limite fatalement l’efficacité de cette pratique dans le temps ! Il faut donc sans cesse augmenter les distributions et pour cela augmenter sans cesse les prélèvements sur ceux qui peuvent payer !

Compte tenu du fait qu’on a probablement atteint (au moins en France) les limites du supportable avec cette première technique, il existe un autre argument beaucoup moins coûteux et qui sera probablement de plus en plus utilisé à l’avenir:

La peur !

Cet « argument » présente un immense avantage : il ne coûte presque rien et il s’avère d’autant plus efficace, pour un pouvoir relativement fragile électoralement, qu’il permet à la fois de toucher indistinctement l’ensemble de la population et de prendre des mesures qui seront d’autant mieux acceptées par des populations anxieuses que ces dernières se trouveront pratiquement en position de demande quant à ces mesures.

On se situe là dans le cadre d’une manipulation au moyen d’un mécanisme complètement irrationnel qui permet de surveiller et de contrôler, à bon compte, toute une population en prétextant que c’est « pour sa sécurité » que l’on prend des mesures liberticides et contraignantes. La légalité n’est même plus un problème puisque c’est pour votre bien qu’on vous bride, qu’on vous surveille, qu’on vous oblige … et qu’on vous spolie. Toutes les lois intrusives votées ces dernières années par un parlement aux ordres à propos du terrorisme et de la fraude fiscale ressortent de cette catégorie.

E Macron a parfaitement saisi toute l’opportunité et les avantages qu’il pourrait en retirer puisqu’il enchaîne délibérément les propos anxiogènes les uns après les autres ; sans aucun complexe :

Comme en 1919 et 1944, nous sommes à l’orée, si nous n’y prenons pas garde, d’un temps de guerre…

Cette économie de marché dans laquelle nous vivons est de moins en moins sociale…

La démocratie ne vous protège plus contre les inégalités de ce capitalisme devenu fou…

Sans oublier ses déclarations à propos de l’urgence climatique et sa posture martiale ayant abouti à la création d’un conseil de défense écologique à l’utilité plus que marginale… ou encore lorsqu’il exhorte les français, lors de l’hommage aux victimes de l’attentat islamiste de la préfecture de Paris, à une société de vigilance et de dénonciation !

Or, il faut être conscient qu’il s’agit là d’une politique purement opportuniste dont la dérive autoritaire n’a échappé à personne et qui dépasse les clivages idéologiques droite/gauche.

Après cela, la presse bien pensante peut bien se demander si E Macron ne serait pas en train de se « droitiser». Il ne fait que ratisser l’électorat dans le seul but de consolider un pouvoir assez fragile après avoir constaté, par des retours du terrain, que l’électorat « de gauche » grâce auquel il a été élu serait très mécontent et probablement perdu pour 2022 …

Toutefois, il y a un inconvénient à cette pratique : A force d’user et d’abuser de la peur et d’augmenter sans cesse les contraintes, tout cela ne peut finir que par l’axiome « pour votre sécurité nous avons aboli toutes vos libertés » comme dans … tous les régimes totalitaires !

Quel résultat ?

 Nous évoluons désormais dans un monde de peur et de dénonciation : Peur climatique, peur du gendarme, des radars, du terroriste, de l’autorité, de l’étranger, de la fin du monde, de l’inconnu, de la science (principe de précaution), de l’avenir, de la mondialisation, de la Chine, de la surpopulation, du CO2 …

Et ce phénomène tend à s’emballer car nombre d’organisations (ONG, groupes de pression, entreprises, syndicats) utilisent aussi ce procédé d’instrumentalisation de la peur pour influencer des populations crédules ou seulement mal informées avec pour effet de développer la peur des vaccins, des pesticides, des OGM, de l’agriculture qui empoisonnerait les populations, des centrales nucléaires !

On pousse même la perversion jusqu’à enrôler des enfants qui se précipitent alors dans les rues pour exhorter des adultes irresponsables, voire criminels, à sauver la planète !

La menace de la fin du monde est d’ailleurs un discours récurrent du pouvoir. Au moyen age, c’était une sanction divine (l’homme a commis des fautes pour lesquelles il doit être puni par Dieu) et l’église catholique a abusé clairement de cette technique. Des années 50 à la chute du rideau de fer, la fin du monde était nucléaire avec la menace, selon les opinions de chacun et le camp dans lequel on se trouvait, des abominables américains ou des terribles soviétiques. Désormais la fin du monde est climatique avec l’avantage de permettre de mettre en cause l’ensemble de l’humanité, au-delà de tout clivage politique ; laquelle sera punie pour ses excès de consommation de biens matériels, avec toutefois une petite préférence pour la stigmatisation des abominables multinationales, sans foi ni loi, qui pillent la planète pour remplir les caisses de leurs actionnaires !

Ces manipulateurs jouent sur le ressort irrationnel des populations hors de tout raisonnement. Il n’y a plus aucune réflexion, juste des slogans qui sont lancés à la face du monde et auxquels la population est censée croire en acceptant des vérités révélées. Cette instrumentalisation de la peur de la mort et de l’avenir prend désormais des proportions complètement insensées et ridicules.

Seulement, il ne faut pas se leurrer, l’argument peut devenir inefficace et les populations peuvent devenir rétives à cette pression car les individus sont susceptibles de s’organiser au sein de groupes de nature différente en vue de s’opposer à ce type de contraintes.

On l’a vu avec les gilets jaunes, peu sensibles à la hausse des températures (réchauffement climatique) mais très sensibles à la hausse de la fiscalité sur le carburant, qui ont résisté à une violente répression policière. E Macron, ayant pris conscience qu’il était face à une situation insoluble qui pouvait dégénérer, a préféré en revenir à la première technique et a lâché du lest en accordant, par le biais d’un creusement du déficit public, 12 milliards € d’aides sociales et de réductions fiscales en tous genres !

On le voit à nouveau avec la grève sauvage des cheminots ; lesquels ont saisi l’occasion d’un accident entre un camion et un TER pour bloquer nombre de lignes dans le but (inavoué) de faire pression sur le gouvernement à propos de la « future » réforme des retraites dont ils ont bien compris qu’elle pourrait porter atteinte à leurs privilèges. Le préavis de grève illimitée déposé par les salariés du secteur public pour le 05 décembre montre, sans aucune ambiguïté, qu’il existe une capacité de résistance de certains groupes à toute tentative de réforme ou de remise en cause de leurs avantages et privilèges.

Et le pouvoir a beau menacer, rien n’y fait !

Ne reste alors que l’impuissance ou la matraque (avec le désormais fameux LBD lanceur de balles de défense appelé aussi flash-ball) !

La résistance des populations à l’action des gouvernements fait qu’on se trouve désormais engagés dans un mécanisme d’antagonismes multiples entre groupes et le développement de ce type de relation non consensuel ne peut évidemment aboutir qu’à la colère et à des conflits de plus en plus violents.

La presse mainstream (Le Point) met le développement de ces conflits sur le compte du fait que les populations seraient « fatiguées du libéralisme ».

On croit rêver …

Cette affirmation est tout simplement risible car il n’y a pas plus illibéral que la France avec son système étatiste et dirigiste entièrement placé sous la férule de son administration toute puissante, irréformable, inefficace et coûteuse ; à l’opposé d’un pays qui fait peu parler de lui avec son approche très consensuelle des problèmes : la Suisse ; ce pays sans chômage, sans dettes, sans grèves et sans hommes politiques narcissiques ….

On peut néanmoins se poser la question de savoir si ce discours anxiogène ne finira pas un jour par se heurter au mur des réalités, car l’argument a beau être adapté et recyclé, annoncer une fin du monde qui … ne vient pas tout en confiscant toujours plus la liberté et les revenus de la population constitue un discours qui finit tôt ou tard par n’avoir plus aucune crédibilité ; surtout quand l’évènement prophétisé n’arrive pas !

A la fin, il ne reste alors plus que la colère et la violence !

Bien cordialement à tous !

Toute reprise de cet article vaut acceptation de la licence suivante : La reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le rependre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.

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Capitalisme d’Etat, centralisme et misère

Tout se bouscule. Émeutes un peu partout. Délires sectaires, fausses utopies. Difficile de prendre juste un peu de plaisir à vivre.

L’angoisse est en expansion, la violence qui est sa résultante se propage. L’idée que tout pourrait ou devrait exploser fait son chemin.

Face à cette pagaille, posons quelques bases de réflexion.

Premièrement, toute activité humaine ne peut exister qu’autant qu’elle est économiquement réalisable, que son coût est couvert par elle-même ou par des apports économiques extérieurs à elle.

Deuxièmement, il n’est que deux façons d’organiser les activités humaines, la centralisation ou son contraire la décentralisation. L’économie n’échappe pas à ces deux paradigmes.

Ces constats établis, il saute aux yeux que la centralisation ne peut pas respecter les personnes, puisqu’elle est justement l’opposée de la personnalisation ou décentralisation. Or chacun souhaite être respecté, quand bien même il ne ferait pas l’effort de respecter les autres. Le groupe et l’individu sont donc naturellement en conflit ouvert ou latent.

Toutes ces bases simples n’ont pas droit de cité, elles sont justement trop simples et mettraient chacun face à ses responsabilités, situation considérée comme inhumaine pour beaucoup, qui préfèrent se rêver que se connaître.

Retournons à l’économie.

Elle peut donc, comme toute chose organisée par l’homme, être centralisée ou au contraire décentralisée.

Dans le premier cas, c’est l’Etat — enfin ceux qui prétendent le représenter — qui centralisent l’économie, mais aussi les monopoles pourtant souvent issus d’une organisation initialement décentralisée.

Mais, et il est utile de le répéter, tout est avant tout économie, inévitablement.

Staline se pensait en grand économiste. Il croyait, peut-être sincèrement, que la centralisation lui permettrait des résultats spectaculaires. Macron n’est pas différent. Mark Zuckerberg non plus.

Leur particularité commune est de vouloir faire croire aux autres, chacun pour de bonnes raisons, que leur moteur serait autre que l’économie, ce qui est un “mendacium horribile”.

Ce mensonge est en général dissimulé derrière l’idée qu’en lieu et place d’économie ils répandraient le bien sur la planète. Les “gogos” le croient et la plupart du temps en redemandent, font du zèle.

Pourtant, la centralisation n’a que des inconvénients par rapport à la liberté personnelle, notamment en économie ne serait-ce que parce qu’elle ne permet pas de détecter et de donner vie aux opportunités. Cela est rédhibitoire, tant l’économie ne peut que coller à la réalité ou s’étioler.

Il n’est pas utile de lister tous les travers de la centralisation en économie, celui-là seul suffit à discréditer définitivement le centralisme, à comprendre qu’entre le centralisme et les opportunités économiques le gouffre est sidéral, vertigineux, mortel.

La conséquence inéluctable est la misère. Le capitalisme d’Etat et les monopoles, outils terribles de la centralisation, ne peuvent que générer la misère, au-delà même de leur nocivité sur le lien social.

Toute philosophie sociétale qui prétend avoir besoin d’une centralisation fondatrice ne peut être qu’un échec économique cinglant, donc une escroquerie. Evidemment je pense aux “écolos”, derniers avatars de la combine.

Dans le deuxième cas, ce sont les décisions personnelles des individus qui créent l’économie, de façon libérale, par les milliards de connections qui se cumulent librement pour la faire vivre.

Un minimum d’organisation sera nécessaire, naturelle ou encadrée, ce n’est pas l’essentiel.

Lorsque des centaines de milliers d’individus recherchent des opportunités économiques, c’est-à-dire la rencontre entre un produit, un service, et un consommateur, leurs chances d’aboutir sont autrement plus concrètes que lorsqu’un individu et quelques complices poursuivent seuls le même but. Dans les deux cas, l’organisation est secondaire. L’histoire de l’économie est là pour apporter la preuve de ce théorème ordinaire, accessible à tous.

La chute de l’URSS et l’écrasante richesse de l’Occident n’en sont que la résultante. Au-delà des apparents problèmes de société, dont on nous abreuve à longueur de propagande, qui sont bien peu de chose par rapport à une crise économique hélas en devenir chez nous, le centralisme est le cancer économique de la France.

Evidemment, Bercy est le bras armé, le virus responsable de cette maladie mortelle.

Bien à vous. H. Dumas

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L’amande amère

Tous les entrepreneurs le savent, et désormais aussi, beaucoup de particuliers : la France est le pays de la pression fiscale.

Mais ce qui se sait moins, c’est que cette pression prend aussi des voies plus détournées.

Je viens d’en faire l’expérience personnelle, à l’occasion d’une faute très grave, je le reconnais publiquement, que j’ai commise l’autre jour. Et puisque cette très grave infraction m’a valu une contravention, autant reprendre les mots de l’administration pour décrire mon péché : « stationnement très gênant sur un emplacement réservé aux véhicules portant une carte de stationnement pour personnes handicapées ».

Prendre une place réservée aux personnes handicapées, quelle honte n’est-ce pas ?

Maintenant, voyons les faits.

L’heure : aucun doute, elle est notée sur la contravention, 19 h 28.

Pas plus de doute sur le lieu : 76, rue du château des rentiers, Paris.

Il faisait nuit, donc. Il pleuvait. Le 76 de la rue du château des rentiers donne sur une supérette. J’avais à y récupérer un sac de courses, qui m’attendait à la caisse.

Le temps d’aller et de revenir, mes feux de détresse en action, et ma porte laissée ouverte. Si quelque handicapé par un hasard extraordinaire s’était trouvé passant par là, il aurait eu au plus à m’attendre un peu moins de trois minutes ! D’ailleurs, il n’aurait pas eu besoin de m’attendre du tout : deux autres places pour handicapés, vides, moins de 10 m devant moi, lui tendaient les bras, ainsi que deux places de livraison, disponibles à cette heure tardive.

Aucun handicapé à m’attendre, chargé de mes paquets, mais une voiture de police, arrêtée à ma hauteur. À l’intérieur, trois ou quatre agents, manifestement jeunes gens au mieux de leur forme physique, n’ont manifestement pas quitté leur siège confortable. Ce qui sottement, m’a rassuré ! Je ne savais pas encore, qu’en France, on pouvait verbaliser, sans même mettre pied-à-terre…

Et j’ai pensé : « bien sûr, ils ne me verbalisent pas, ils voient bien que je ne suis plus tout jeune, et qu’aujourd’hui, freiné par une mauvaise sciatique, je peine à avancer… »

Non, j’avais rêvé. Aucune humanité à attendre du côté de ces messieurs. Ils chassaient, passe un pigeon, ils tirent.

Ah, j’oubliais : le montant de ma punition ! 135 € ! Ce qui vous met tout de même la minute à 45 €…

Ce que je trouve le plus insupportable, ce n’est pas le montant disproportionné de l’amende, mais la dose de moraline dont prétend s’entourer ce qui n’est qu’une taxe ou un impôt le plus.

Je me consolerais peut-être, si je pouvais penser que tout l’argent qu’on me prend permet d’équilibrer les comptes publics, en l’occurrence ceux de la Ville de Paris. Mais ce n’est même pas le cas ! Ce qu’ils nous prennent ne leur suffit pas, il faut en plus qu’ils nous endettent, lourdement ! Voilà pourquoi j’ai l’amande amère…

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Vivement la faillite qui éliminera cancrelats et collabos

Il est malheureux d’en arriver à souhaiter la faillite de son pays, j’en conviens.

Mais y a-t-il une autre solution pour arrêter la folie destructrice, le vol, la délation et la terreur organisés par Bercy au profit d’une secte d’illuminés de l’égalitarisme ?

Tout cela est mis en œuvre à l’aide d’une majorité naïve achetée en flattant ses défauts jusqu’à lui faire croire qu’elle aurait un intérêt à éliminer les forces vives minoritaires qui créent la richesse et entretiennent le capital, sans lesquelles pourtant il ne peut exister d’économie et règne la misère.

Je n’ai pas d’autre réponse que l’abrègement de nos souffrances par l’euthanasie sociale face à cette étrange obsession d’éliminer les porteurs du capital économique. Obsession strictement limitée à l’économie pendant que la même majorité naïve respecte, à juste titre, tous les autres porteurs de capital : intellectuel, scientifique, philosophique, culturel, etc… Toutes activités où personne n’attend l’égalité, où les meilleurs sont légitimement reconnus et couverts de médailles, où donc le progrès est avéré, constant, accompagné du respect naturel dû aux spécialistes qualifiés.

A une époque lointaine la censure jouait, en certaines de ces activités, le rôle tenu aujourd’hui par Bercy en économie : l’éradication perversement sélective, c’était aussi au nom d’une morale et porté par la même majorité naïve.

Heureusement, le zèle de Bercy devrait abréger nos souffrances, les dernières tontes avant la faillite générale sont en cours….

A cet effet, la nouvelle combine des escrocs de Bercy est la suivante.

Cela me revient de contribuables terrorisés, actuellement en contrôles fiscaux.

Depuis Octobre 2018, la “fraude fiscale” est pénalisée au-delà de 100.000€.

Sur ce blog j’avais espéré que cette pénalisation mettrait la “fraude fiscale” au même niveau que les autres délits, que donc les enquêteurs fiscaux s’arrêteraient à la porte des tribunaux. Que l’accusé serait réputé innocent jusqu’à ce que la justice, à l’occasion d’une audience publique où l’accusé aurait pu présenter sa défense librement, le condamne ou l’affranchisse, tel que le prévoient les droits de l’homme.

Non seulement ce n’est pas le cas, non seulement les contrôleurs fiscaux sont toujours à la manœuvre pour prononcer la sanction de leur contrôle, ce qui est anticonstitutionnel, mais ces tortionnaires s’arrangent pour que le montant de redressement soit inférieur au seuil fatidique de 100.000€, mais que les pénalités pour mauvaise foi — qu’ils gèrent à leur guise — fassent dépasser cette somme pour l’ensemble du redressement.

Ainsi le contribuable vérifié arrive à la discussion de sa proposition de redressement avec la perspective de se retrouver au pénal avec une condamnation déjà au compteur, donc présumé coupable.

Pas facile la discussion dans ces conditions de menace.

Tout cela est un déni de justice hors du commun. Comment un pays peut-il être ainsi pris en otage, comment ses forces économiques peuvent-elles être sans cesse menacées par des escrocs, en faillite, qui les pillent sans vergogne, en se donnant même le beau rôle ?

Quel mystère, quel échec, quel drame.

Rien à l’horizon ne laisse supposer que ces gangsters paieront un jour la facture, tout au contraire tend à ce que leur impunité soit renforcée.

Les magistrats, seul espoir, ont fait faux bond, ils participent au carnage, ils rajoutent une couche.

Je confirme : vivement la faillite. Qu’ils crèvent tous. Nous saurons bien nous relever, nous n’avons pas besoin de ces cancrelats.

Bien à vous. H. Dumas

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Petites incivilités égoïstes (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H. Dumas

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Faut-il investir au capital de la Française des Jeux ?

Le gouvernement va prochainement mettre en vente 80% des actions qu’il détient dans le capital de la Française des Jeux (FDJ).

Selon les propos de Bruno Le Maire, ministre des finances, l’opération devrait être très intéressante pour les investisseurs car il est prévu d’attribuer une action gratuite pour 10 achetées à condition de conserver les titres au moins 18 mois. ADP (Aéroport de Paris) devrait faire l’objet d’une procédure identique dans les prochains mois si cette première introduction sur le marché rencontre le succès.

Les motivations du gouvernement

Pour autant, il ne semble pas que nous en soyions revenus à la vague de privatisations qui avait été opérée sous les gouvernements Chirac puis Balladur pour un grand nombre d’entreprises publiques (Paribas, St Gobain, Elf-Aquitaine, Seita …) et qui avait permis l’émergence d’un capitalisme populaire (les français devenaient propriétaires des entreprises françaises).

Malheureusement, ce capitalisme populaire a très vite été laminé par Bercy notamment en raison d’une fiscalité sur le capital de plus en plus pesante (imposition des plus values, CSG). En outre, certains investissements se sont avérés être hasardeux (Eurotunnel, EDF qui a perdu 70% de sa valeur d’introduction, Natixis qui a perdu 90% de sa valeur).

Car l’investissement en actions reste un pari sur l’avenir et la rentabilité future d’une entreprise. Il y a donc toujours le risque de perdre tout ou partie de son capital investi !

De plus, les gouvernements postérieurs n’ont rien fait pour favoriser les investissements en bourse, bien au contraire, notamment parce qu’ils cherchaient essentiellement à canaliser l’épargne des français vers la dette publique (OAT du Trésor ou assurance-vie) au détriment des investissements des entreprises privées.

Les français ont donc préféré retourner à leurs placements préférés (la pierre et les contrats d’assurance vie à capital garanti).

De ce fait, en France, la détention d’actions est extrêmement faible ; à la grande différence des USA où tout le monde possède des actions ; notamment parce que leur système de retraites est assis sur la bourse et les fonds de pensions alors qu’en France nous sommes sous le régime étatique et monopolistique de la répartition.

Néanmoins, il ne faut pas se leurrer quant aux raisons profondes sur lesquelles est fondée cette volonté de mettre en vente une partie des actions d’une entreprise publique.

Alors que, dans les années 1990, il s’agissait de désengager l’Etat de secteurs de l’économie où il n’avait rien à y faire, ici il s’agit d’une simple ouverture du capital, et non d’une privatisation, afin d’obtenir du cash (estimé entre un et deux milliards €) pour essayer de parer aux insuffisances d’un budget gravement déficitaire. Autrement dit, les fonds obtenus serviront à boucher quelques trous !

La Française des Jeux cash machine du gouvernement ?

Il peut apparaître singulier que l’Etat cherche à se séparer de son patrimoine (la Française des Jeux est actuellement détenue à 72% par l’Etat) ; surtout qu’il s’agit d’une entreprise générant des revenus réguliers et constants : 15 milliards € de CA pour 185 millions de bénéfices compte non tenu des taxes fiscales et des redevances sur les jeux lesquelles représentent 3,5 milliards € l’an.

Alors, opportunité ou piège ?

Les caractéristiques de l’opération sont assez mal connues.

La répartition du capital serait, après mise sur le marché : 20% pour le public, 20% pour l’Etat, 5% pour le personnel et les buralistes ; le reste (55%) étant réservé aux zinzins (investisseurs institutionnels de type Caisse des Dépôts et Consignations, compagnies d’assurances, banques). Tout ce que l’on sait c’est que l’Etat va conserver une minorité de blocage et, de ce fait, le contrôle effectif de cette société.

Or, la règle de principe de tout investisseur avisé est qu’il ne faut jamais acheter des titres de sociétés qui sont sous le contrôle direct ou indirect de l’Etat car alors entrent en jeu des considérations politiques qui n’ont rien à voir avec la bonne gestion d’une entreprise ; quelle qu’elle soit !

Par contre, on sait que la Française des Jeux est rentable et qu’elle est basée sur l’addiction des classes populaires pour le jeu (loto, jeux de grattage). Le chiffre d’affaires demeurera donc au minimum constant.

L’autre intérêt est que la Française des Jeux détient le monopole des jeux de loterie et de loto sportif en France métropolitaine et d’outre mer. Les risques de perte en capital sont donc limités car la FDJ ne se situe ni sur le marché spéculatif ni sur le marché concurrentiel. Elle ne risque donc pas, du moins pour le moment, d’entrer en concurrence avec des entreprises privées plus performantes !

Par ailleurs, il faut tenir compte de trois tendances récentes :

– la fiscalité sur le capital a baissé depuis que E Macron a mis en place une flat tax à 30% même si cette taxe n’est pas vraiment flat. L’investissement en actions redevient donc intéressant.

– la fiscalité sur l’immobilier va connaître dans les prochaines années une évolution sensible à … la hausse car il faudra bien dégager des moyens financiers pour permettre aux collectivités locales de fonctionner.

– les taux d’intérêts étant à zéro, le rendement des contrats d’assurance-vie est en train de chuter et va probablement arriver, sous 2 ans, à … zéro ! Les nouveaux contrats des compagnies d’assurances sont d’ailleurs exclusivement proposés en unités de compte ; c’est à dire en actions !

D’un autre côté, l’Etat ayant un besoin chronique de revenus, il poussera toujours à la distribution de dividendes lesquels représentent 150 millions € par an. La distribution de dividendes est donc assurée. L’Etat a même tendance à se livrer au pillage systématique des sociétés qu’il détient et ce bien souvent au détriment des investissements ; l’exemple d’EDF est à cet égard symptomatique !

Par contre, s’il se prive, avec cette opération, d’une partie des dividendes, il garde le pouvoir de régulation interne (minorité de blocage) et externe (par le biais de la législation sur les jeux). Car le problème principal des entreprises qui restent sous le contrôle de l’Etat est qu’elles obéissent d’abord à l’Etat et à son administration et ensuite, éventuellement, aux règles économiques du marché. Cela a été particulièrement le cas pour EDF qui a dû procéder à des investissements non rentables dans les ENR ainsi que dans le développement d’une nouvelle technologie pour les centrales nucléaires de type EPR dont on s’est aperçu qu’elle était loin d’être au point (Flamanville). Le cours de l’action EDF a chuté de 70% depuis son introduction et l’opération s’est donc avérée catastrophique pour l’investisseur.

Enfin, le risque principal est que l’entreprise subisse des aléas qui sont actuellement imprévisibles (désaffection pour les jeux du fait de l’irruption d’une nouvelle forme de jeu par le biais d’Internet) et qui seraient susceptibles d’affecter la rentabilité de la FDJ et le cours de l’action. Néanmoins, en l’espèce, ce risque apparaît pour l’instant peu probable.

Il faudra aussi faire attention à ce que le titre ne soit pas trop valorisé lors de son introduction ; mais ici encore cela apparaît peu probable car il s’agit ici pour l’Etat d’une opération test et un échec compromettrait forcément les mises sur le marché des autres sociétés.

Par contre, une flambée du cours de l’action apparaît tout aussi peu probable. Il ne faudra donc pas escompter pouvoir réaliser des plus values rapides et conséquentes.

Conclusion

Au-delà du fait qu’en France on n’aime pas les capitalistes et qu’on se méfie de la Bourse, on peut donc investir et escompter des dividendes réguliers qui seront de toute façon supérieurs au taux de la plupart des placements qui tangentent actuellement avec le zéro (Livret A compris).

Néanmoins, le Fisc, toujours à la recherche du dernier € taxable, pourra toujours remettre ultérieurement en cause les conditions de détention de ces titres au gré de la fiscalité ; le pire du pire ayant été atteint sous la présidence de F Hollande avec une véritable confiscation fiscale des revenus du patrimoine.

Le problème est qu’on ne sait pas comment va évoluer la législation sur les jeux de hasard eu égard aux directives européennes visant à l’ouverture du marché ; étant entendu que la Française des Jeux restera toujours sous le contrôle de l’Etat et de ses fonctionnaires et on sait qu’il faut … se méfier de la gestion étatique même si certains persistent à vouloir nous vanter les mérites de l’Etat stratège.

Bien cordialement à tous !

 

Toute reprise de cet article vaut acceptation de la licence suivante : La reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le rependre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.

 

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Isabelle DESPLANCHES, la bravache.

Je suis de bonne humeur aujourd’hui, capable de sourire de ma misère profonde.

Comme chacun le sait le fisc me tue, à petit feu, depuis vingt ans maintenant. C’est formidable, je vise la canonisation fiscale.

Le premier redressement, le géniteur des suivants — de plus en plus autistes et difformes, des gnomes fiscaux — le premier donc est un échec pour la maison “Bercylienne”, cette abominable bâtisse hantée par les revenants de tous les meurtres fiscaux qui y ont été commis, où aucune personne honnête ne peut vivre sans étouffer et être prise de vertiges épouvantables.

Ce premier redressement se termina en échec pour les bourreaux, sans que j’en sois dédommagé. Je ne vais pas tarder à engager une procédure pour régler les comptes à ce sujet.

Cependant, La Cour d’Appel de Montpellier, dans sa grande bonté, m’a octroyé 3.000€ au titre de l’article 700, c’est à dire pour les frais de justice.

Je me suis empressé de dire à mon avocate, qui a travaillé pour moi sans honoraire, de toucher ces 3.000€, que le fisc paraissait impatient de verser, me relançant systématiquement —  ce que, je ne vous cache pas, je trouve louche –.

Et bien figurez-vous que cela n’a pas été possible. Isabelle Desplanches, dans sa grande rigueur formaliste, celle avec laquelle elle tue sans émotion les “fraudeurs fiscaux”, n’a pas voulu lui donner les 3.000 balles, elle a demandé que je fasse une lettre.

“Maître,

Si M DUMAS souhaite que les frais irrépétibles vous soient directement versés, il doit en faire la demande par courrier, daté et signé de sa part, adressé à :

DDFIP HERAULT
Division des Affaires Juridiques
à l’attention de Mme DESPLANCHES

Centre Administratif Chaptal
BP 70001
34953 MONTPELLIER CEDEX 2

Je vous prie d’agréer, Maître, mes respectueuses salutations.”

Je l’ai faite :

Bien à vous. H. Dumas

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Droits de succession, art de dépouiller (suite)

Le terme « Droit » me pose un véritable problème. La succession testamentaire ou naturelle est inscrite dans le Code Civil, afin de protéger la propriété privée et sa transmission.

De nouvelles règles ont été mise en place par nos législateurs pour orienter d’abord ce droit. Le principe de prévalence en direction d’une filiation directe. L’enfant doit hériter avec une réserve incompressible, devant les cousins, les nièces voir les oncles ou encore la pièce rapportée, un nouveau mariage. Pourquoi ? L’enfant serait-il meilleur pour succéder au(x) défunt(s) que l’un de ses cousins, l’une de ses nièces ou qui que ce soit ?

Il y a déjà un vice légiféré dans le consentement du défunt.

Cette orientation est conduite par la recherche d’une spoliation plus ou moins importante du patrimoine du défunt par des « droits de successions » en regard de ses choix ou non-choix au profit du ou des destinataires de ses œuvres.

Mais quand bien même, dans le favoritisme de la filiation directe du père ou de la mère vis-à-vis de son ou de ses enfants, il y a un aussi un droit de succéder qui doit se payer au profit d’une suprastructure qui nous l’impose. Comme si celle-ci était capable de comprendre une transmission de témoins entre générations, qui ont les pieds dans la glaise.

Mais il nous faudra rendre comptes à cet inquisiteur, cette pieuvre administrative, cette Matrice. Ce sera un inventaire du patrimoine successoral, susceptible d’être retoqué par ladite administration selon ses propres règles du jeu auxquelles elle nous force, pour éventuellement nous poursuivre vers la réduction du fruit du travail, issu d’une génération antérieure, pour réduire encore le potentiel d’une génération future.

« Droit de succéder » ? Les seuls qui peuvent me dire si j’ai le droit de leur succéder sont ceux qui ont confiance en moi. Et quand des illustres se sont acharnés à créer de la richesse et de la réussite, ils ont évidemment un quelconque discernement pour adouber leur(s) successeur(s).

Peu importe pour les collabos de l’administration en place, l’artefact du soviétisme à la mode Orwell : « Tu paies ce tu nous dois ou alors on te raye de la carte ! »

Nous l’avons bien compris et rasons les murs, mais pour combien de temps encore ? Car la rage monte crescendo en nous et cela se paiera, et cette fois pour vous, les collabos, les courtisans, les affiliés !

Bien à vous

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LA PERQUISITION, UN VIOL NECESSAIRE?

La perquisition est le viol intégral de son intimité.
En plus des dégâts occasionnés par ces violeurs, portes fracturées ou défoncées, coffre fort éventré, le tout sans remord et même avec une certaine jouissance, plusieurs  objets peuvent disparaître pendant celle-ci.
N’esperez pas un mot d’excuse s’ils font choux blanc.
On ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs disent-ils.
Disent-ils…

Belle opération pour le soi-disant Xavier.
Cela fait toujours plaisir de retrouver son appart dévasté par les chaussures à clous.

Mon vécu:
…Le 12 octobre 1995, alors que je dors du sommeil, dit du juste, dans mon appart, à 6 heures du matin, la sonnerie de ma porte se met à retentir d’une façon pour le moins impérative.
J’émerge difficilement, m’étant couché vers les 4 heures.
La sonnerie est accompagnée de coups « appuyés » pas vraiment discret sur ma porte d’entrée.
Je passe une robe de chambre en quatrième vitesse, me demandant qui peut bien venir m’emmerder à cette heure chez moi.
Je regarde par l’œilleton et je vois un couple genre témoin de Jehova.
Celui-ci ayant les oreilles performantes a dû m’entendre arriver et l’homme dit d’une voix forte et pas joviale du tout: Police, ouvrez !
Ouaou, c’est la police et pas des Jehova’s boys.
Bon français discipliné à l’autorité, j’ouvre donc.
Le mec se présente : Lieutenant Trucmuche de la police judiciaire et inspectrice Machepro de la DNEF. Nous avons un mandat de perquisition.
Veuillez nous laissez entrer, et il me fout un papelard sous le nez en l’agitant. Ce doit être son mandat que je n’ai même pas le temps de le lire, ils me poussent et  entrent chez moi.
Qu’est-ce qui m’arrive encore ? Ma voiture doit être mal garée ? Non je plaisante. Une perquise,  je dois au moins avoir tué quelqu’un.
Ils n’ont pas l’air d’être du style causant, ils doivent avoir vu trop de films gestapistes.
Je les emmène au salon et, toujours poli je leur offre un café. Ils refusent sèchement. Ce ne sont pas des souriants. Ils ne doivent pas apprendre l’amabilité à l’école de police. Tant pis pour eux. Ils doivent penser que j’essaye de les corrompre à la tasse de café Senséo…
Moi, il m’en faut un. Je vais donc le faire à la cuisine. Le lieutenant Trucmuche m’accompagne d’un air soupçonneux, il me colle au train comme une sangsue, des fois que je planque ou détruise des « preuves » ou pire, que je tente de m’enfuir en sautant par la fenêtre. Il n’a pas dû réaliser que nous étions au 3eme étage.
Je suis toujours un peu dans le colletard, et surtout je n’ai toujours pas compris ce qu’ils espéraient trouver chez moi. De la drogue, des armes, de l’argent…
Je n’ai aucune idée de ce que veut dire DNEF. Pour moi, à cet instant précis, je présume que c’est un service quelconque de la police judiciaire.
Je retourne avec mon café au salon suivi comme mon ombre de mon « alter égo ».
On s’assoit tous les deux, pendant que sa collègue farfouille avec une ardeur accrue par le faîte qu’elle ne trouve apparemment rien à se mettre sous la dent dans mon appart.
Poliment, car je n’ai pas envie de prendre un coup de bottin sur la tête, je demande à ce lieutenant ce qu’ils viennent faire chez moi.
Il m’apprend que DNEF signifie Direction Nationale des Enquêtes Fiscales et que c’est la DNEF qui mène le bal.
Lui n’est là que pour constater que les droits du perquisitionné, donc moi, en l’occurrence, sont bien respectés. Et il le dit sans rire. Ce doit être un flic pince sans rire, une rareté dans cette profession.
Quelle blague. Il a plutôt l’air d’être là pour m’enfoncer que pour me défendre.
D’ailleurs, ayant mon permis de conduire entre les mains, celui-ci doit lui sembler plus que louche car il téléphone à un service quelconque pour qu’on lui confirme que je ne l’ai pas volé.
Mierda, mon permis était vrai. Je l’ai échappé belle. Il était prêt à me passer les menottes. Loupé ! Il m’aurait bien embarqué à 6 heures du mat pour faux document officiel !
Une heure après, vers sept heures et des brouettes, la visite guidée de mon appart se termine. Bien sûr, ils ne remettent rien en place. Il ne faut pas les confondre avec des femmes de ménage.
Les adieux sont plutôt froids.
La représentante de la DNEF parait vraiment déçue. Elle qui devait s’attendre à embarquer des tonnes de documents, ne repart qu’avec deux ou trois vieilles factures  Darty et un carnet de chèques entamé. Rien de sérieux à se mettre sous la dent. Ca ne valait pas le coup de se lever à l’aube pour une récolte si squelettique.
Elle m’annonce en partant, d’un air vengeur, que ses collègues sont en train de perquisitionner en ce moment à la Loco.
Et paf, prend toi ça dans les dents !

Je m’habille vitesse TGV et en vingt minutes, j’arrive à la Loco.
Là, ça à l’air vraiment  sérieux. Trois ou quatre voitures sont garées devant, dans la voie des bus et la porte de la discothèque est entrouverte. Un mec de la DNEF, genre Stasi, la garde.
Je me fais connaître et il me laisse passer. Un autre, du même tonneau, m’escorte jusqu’au bureau.
En montant les escaliers, je m’aperçois qu’il y a des agents de la DNEF dans tous les coins. Ca grouille dans tous les coins.
Ça monte, ça descend, ça va à droite ou à gauche,  genre je n’ai pas « une seconde à moi, je suis vachement occupé à tout renifler ». Une vraie ruche. On me conduit à leur reine.
Arrivé dans mon bureau, mon escorte boy disparaît en m’annonçant à la personne qui est assis pénardos dans mon fauteuil, derrière mon bureau.
Dans celui-ci, c’est l’usine. Ca bourdonne sec.
Le bureau fait environ 10/12 m2 à tout casser. Ils sont quatre à farfouiller dans nos tiroirs, dans nos dossiers, même sous les cendriers, chaque centimètre carré est scanné. En plus des 4 mecs à tête chercheuse, celui qui est à ma place dans mon fauteuil  m’accueille, fort courtoisement, il faut le dire.
Déjà chez lui, il m’invite donc à m’assoir dans la chaise en face de mon bureau. C’est bien aimable de sa part.
Il se présente, malheureusement je n’ai pas retenu son nom, mais c’est le big chief de cette armée de chiens truffiers.
Il me montre sa commission rogatoire autorisant sa perquise et me présente l’OPJ qui est, selon la formule consacrée et que maintenant je connais, chargé de vérifier que tout se fait dans les règles. C’est le pendant du lieutenant Trucmuche de tout à l’heure, mais celui là a l’air moins coincé.
Ah, ah, les règles, quelles règles ? Les leurs, je présume.
Bref, l’ambiance est cordiale mais studieuse.
En montrant notre gros coffre-fort qui trône majestueusement le long du mur,  il me demande fort aimablement, si par hasard je n’aurais pas la clé et la combinaison ?
Mais si, mais si, bien sûr, Monsieur l’agent, j’ai tout ça dans ma poche. Je fais la combinaison et tourne la clé.
Putain, à peine ouvert le coffre, un incorruptible bondit, m’écarte fermement et se précipite sur son contenu. Il devait penser que je pouvais tout faire disparaître d’un seul coup de mon regard laser.
Ils devaient espérer trouver le Saint Graal ou son équivalent fiscal.
Pas de grosses liasses bien épaisses de billets de 500 et pas non plus le moindre gramme de poudre. Même pas de quoi se rouler un petit pétard. Même pas un vieux Popper. Rien, que dalle, le zéro absolu.
Ce foutu coffre ne contient que les fonds de caisse des bars et de l’entrée. Comme papiers compromettants il n’y a que notre licence d’alcool et notre fameuse autorisation de nuit, plus divers autres papiers tout aussi passionnants.
Ce « trésor », apparemment ne fait pas leur affaire.
C’est la grosse déception, je les sens près des larmes. J’ai presque envie de les consoler. De m’excuser de ne pas avoir mis un kilo de coke dedans mais, ils ne m’avaient pas averti de leur visite.
Je plaisante maintenant mais sur le moment je n’étais pas à la fête.
Je vais être collé à mon inconfortable chaise  jusqu’à 21 heures, heure de leur départ.
Je ne pourrai la quitter uniquement que pour aller aux toilettes, escorté bien sûr de mon OPJ, où à la demande d’Eliot Ness, lorsque ses agents venaient lui faire des messes basses, ou lui porter des papiers « ultra confidentiels » ou s’il devait passer des coups de fils «top secrets ». A ces moments-là, on me mettait au coin. J’allais faire antichambre au bar américain, avec mon OPJ, attendant qu’Eliot daigne nous rappeler. Celui-ci, d’ailleurs n’était pas désagréable. Il avait même beaucoup d’humour. Je parle de l’OPJ. Cela me changeait de la porte de prison qui était venu fouiller chez moi.

Lors de ces périodes « frigidaire », je constatais que le trafic des allées et venues des Gmen de la DNEF était vraiment intense et leur nombre important. Je n’ai jamais su combien ils étaient. Ils bougeaient trop vite. Une véritable autoroute. Comme je le faisais remarquer à mon OPJ, celui-ci m’apprit que  parallèlement à la perquise à la discothèque il y en avait une dans nos bureaux, cité Véron. Et comme on pouvait quasiment passer de l’un à l’autre sans sortir dans la rue, cela expliquait l’intensité du trafic. Un week end du mois d’août sur l’autoroute…
Je passais donc ma journée à répondre au feu roulant des  questions d’Eliot Ness. Je ne sais si j’étais en garde à vue, mais je ne pouvais apparemment pas me barrer. Ce devait être une garde à vue « confidentielle » avec un interrogatoire lui aussi confidentiel.
Certainement pour me faire « craquer », il me déclara qu’il y avait aussi un paquet  perquisitions dans nos autres discothèques et chez certains de nos collaborateurs.
Le pauvre, j’avais presque pitié de lui et de son équipe qui se tapaient la tête contre les murs à la recherche certainement d’une preuve de notre culpabilité.
Culpabilité dans quelle turpitude ? Ils ne me l’ont pas dit mais apparemment ils faisaient choux blanc sur toute la ligne et cela, plus les heures passaient, moins cela les rendaient joyeux à mon égard.
D’après ce que je pouvais appréhender malgré leur mine de comploteurs, c’est qu’ils ne rencontraient pas plus de réussite dans leurs autres perquisitions.
Il y en avait, je l’appris plus tard, 18 simultanées dans toute la France.
J’étais sidéré par l’ampleur des moyens et des hommes dévolus à cette chasse à je ne sais quoi.
Rien n’avait été épargné. Discothèques, collaborateurs, résidences principales et secondaires pour nous trois.
Plus de 150 hommes, au bas mot, avaient été mobilisé pour cette magnifique opération style « Escobar ».
Ils avaient même rendu visite à ma banque, la Scalbert.
Muni de leur fameuse commission rogatoire, ils avaient interrogé Pascal Bondareff. Celui-ci avait remplacé Lantin à la tête de la succursale. Nos relations étaient très cordiales, ce qui fait qu’en buvant un verre au café en face de sa banque, il me raconta leur visite chez lui.
Ils l’avaient interrogé et lorsque Bondareff leur appris que nous possédions un coffre dans son sous-sol, ils auraient presque trépigné de joie. Ils ne se tenaient plus d’impatience en attendant son ouverture.  Ils frétillaient, ils se voyaient, certainement en train de nous passer les bracelets et faire l’ouverture du JT de 20h.
Titre : « Les patrons de la Loco étaient des gros trafiquants ! »
Succès assuré.
Ils devaient penser trouver, au moins,  le trésor des templiers ou tout au moins des preuves accablantes de nos divers rackets.
L’ouverture de la porte leur fut un grand moment de solitude. Il n’y avait que quelques vieilles enveloppes kraft vides, quelques ganses et élastiques qui se battaient en duel. Pas le moindre petit sous ni gramme de sniff et aucun papier « compromettant »,  car pas un seul papier.

Le coffre était plein de vide. Leur déception fut à la hauteur de leur espoir. Immense. Ils se seraient roulés par terre de frustration et de colère.
L’ambiance était définitivement cassée à la banque.
Ils n’ont pas traîné et sont repartis sans faire de bruit, en catimini, une main devant et une derrière.

A part avoir démoli les portes de nos maisons de campagnes et mon
coffre-fort mural dans la mienne, ils n’ont rien trouvé à se mettre sous la dent. Et pourtant, dans ma maison de campagne, ils étaient arrivés en force, accompagnés de maîtres chiens,  alors qu’ils savaient pertinemment que j’étais à Paris et que ma maison était vide d’occupant, à part mes chiens, deux molosses, des Mâtin de Naples, une centaine de kilos de muscles chacun. Ils ont malgré tout bloqué les abords, pistolets mitrailleurs au poing (nous sommes en 1996). Mon voisin Gérard, 20 ans plus tard, s’en souvient encore et, me connaissant, ne peut s’empêcher de plaisanter en me racontant leur « descente », style repaire de Daesh.
Ils m’ont pété 5 ou 6  portes que je fermais en partant et
ils ont certainement dû retourner chaque caillou…
Au sujet de mon petit coffre, je ne peux résister à vous raconter cette amusante conversation.
Pendant mon interrogatoire, car c’en était un, le big boss, qui répondait au téléphone  me tendit celui-ci.
« Monsieur Bolling, notre agent qui se trouve dans votre maison de campagne veut vous parler.
-Monsieur Bolling, nous avons trouvé votre coffre mural, pour nous éviter de le forcer, pourriez-vous nous dire où se trouve la clé ?
– A votre avis ? Je l’ai avec moi. Cela m’est difficile de vous la donner, là sur l’instant.
-Nous allons donc le forcer. Pourriez-vous me dire ce qu’il contient ?
-Rien d’important. Des photos de classe, mes bulletins scolaires et mon livret militaire de 1969.
-Rien d’autre ?
-Ah si, un revolver.
-Un revolver ?
-Oui, un revolver.
-Pouvez-vous me dire comment vous l’avez eu ?
-Écoutez, je pense que vous allez le saisir et qu’il y aura une enquête ?
-oui.
Alors je le dirai à ce moment-là, à ces enquêteurs. »
Ils ont donc trouvé mes bulletins scolaires, mon livret militaire et mon revolver. Belles découvertes.
Concernant cette perquisition, deux armes que je possédais ont « disparues ». Une winchester 30/30 et un Space 12, fusil rare en France (fusil à pompe) canon court à 12 cartouches utilisé par Arnold Schwarzenegger dans le 1er Terminator).
Ces deux armes, bien en vue dans ma chambre, se seraient donc évaporées toutes seules pendant la perquisition, sans laisser de trace…
Je ne les ai pas retrouvées dans la procédure écrite de la perquisition.
Ces deux armes étant « détenues »illégalement, je ne pouvais aller me plaindre qu’on me les avait barbotées. Et par des gendarmes en plus.
J’aurais été bien accueilli.
Au moins il y en a un ou deux qui ne se sont pas déplacés pour rien !
Pour finir avec l’histoire de mon revolver, un 357 magnum, j’ai été convoqué un ou deux mois plus tard au commissariat. Il l’avait passé à la balistique et au laser. Les numéros qui avaient été effacés avaient réapparus mais comme il était neuf et surtout clean, ils s’en foutaient un peu. Sur sa provenance, je leur ai dit que je l’avais acheté dans un bar à Barbés. L’histoire classique que tout le monde leur sort. Ils ont souri en me regardant d’un air entendu, mais n’ont pas insisté. Ça ne les intéressait pas du tout.
Affaire classée pour eux.
Un an plus tard, je suis passé au tribunal.
Comme ma maison était vraiment isolée au fin fond de la pampa, le juge n’a demandé que la confiscation de l’arme. Fin de l’histoire.
Bien sûr, les portes défoncées et mon coffre forcé, ce fut pour ma pomme

Revenons à ma garde à vue à la Loco dans mon bureau où tout le monde tourne un peu en rond. Tout ces gentlemen commencent à s’ennuyer ferme, surtout moi, fatigué de faire le poireau et de répondre à des questions sans fin.
Voulant embarquer des tas de billets usagers, plusieurs milliers, sans doute pour les vérifier (bon courage les gars), je leur fourni deux gros sacs de sport. Je ne les reverrai jamais. C’était de beaux sacs, ce qui explique peut-être que je ne les ai jamais récupérés, comme les cigarettes avec les douanes.
Ma billetterie non plus, d’ailleurs, mais ça je m’en foutais complètement, ça me libérait de la place.

L’histoire de la vérification de notre billetterie qu’ils avaient embarquée dans mes deux beaux sacs de sport, qui ont connus le même sort que les 2 armes chez moi, vaut aussi son pesant de crottin de cheval.
Je vais vous la raconter avant de l’oublier.
Frédéric, gérant en titre de la Loco est convoqué, quelques mois plus tard, à l’ouverture des deux sacs contenant les billets d’entrée. Ces sacs étaient soi-disant scellés. Je reviendrai sur ces scellés « inviolables » plus tard, puisque ce sont eux qui ont la pince.
Ils peuvent sans aucun problème, s’il leur venait à l’idée de tricher, casser les scellés et les refaire derrière. Ni vu ni connu, j’ t’embrouille.
Bien sûr, là je suis mauvaise langue. Ces gens là sont aussi assermentés.
Vous pigez l’astuce du gendarme…
Il faut savoir qu’un billet d’entrée se compose obligatoirement (exigence du fisc) de 3 parties : une  partie souche, une pour le contrôleur et une  pour la boisson que vous donnez au bar. Ces 3 parties ont le même numéro.
A la fin de la nuit la totalité de ces 3 parties sont enfermées dans 3 enveloppes différentes pour chaque bar, avec la date inscrites sur chacune d’elles.
Comme nous avons l’obligation de les garder (10 ans) on les stock, d’abord au bureau puis après avoir vérifié qu’il ne manque pas une nuit, et tous les mois environ on les entasse dans un petit local à la cave.
Donc Frédéric, ponctuel comme il se doit se rend à 9heures pétant dans les bureaux de la DNEF (ou de la DGI ).
On le conduit dans une grande pièce où sont assis autour d’une très longue table, un agent avec un ordi et quatre autres bonhommes le long au côté opposé où s’est assis Frédéric. Sur la table trônent nos deux défunts sacs.
Après les formules de politesse d’usage entre gens de bonne compagnie, un agent lui fait son cinéma en lui présentant les sacs et les scellés soi-disant jamais brisés. Au sujet des scellés, la vérité est  vous vous en doutez toute autre mais je ne la connaitrai que bien des années plus tard.
Ils étalent les centaines d’enveloppes, toujours soi-disant non ouvertes,  sur la longue table.
Ils classent celles-ci par date et les ouvrent jour après jour et se lancent dans un boulot digne des fourmis.
Ils veulent reconstituer les 3 parties de chaque billet. Bonjour le boulot ! Il est digne d’être le treizième des travaux d’Hercule.
Et en plus je ne vous parle pas de l’état des billets qui servent aux boissons.
Il y en a qui sont chiffonnés ou déchirés, d’autres sont encore poisseux d’une douche de coca. Pour certains le numéro a disparu, dissout par de la vodka orange. C’est un peu comme faire des poubelles. Sacré job.
A chaque fois qu’ils ont un numéro, ils l’annoncent à celui qui est à l’ordi pour qu’il l’inscrive dans une de leurs 3 colonnes. Ils feront le rapprochement à la fin.
Ils passent toute la journée à énoncer les chiffres et l’autre nouille à l’ordi les inscrit. Travail des plus intéressant s’il en est.
Frédéric est là, à titre d’enfumage, pour constater qu’ils ne trichent pas…
S’il avait su il aurait emmené avec lui des mots fléchés car il s’emmerde un max.
Vers 19h, tout  le monde est sur les rotules, surtout eux.
Ils n’ont plus de voix. Ils marchent au ralenti.
Lorsque le dernier numéro est enfin énoncé, leur soulagement est palpable. C’est la fin du calvaire. Du leur.
Le chef ( ?) dit en souriant à l’homme à l’ordi :
« C’est bon, c’est fini, tout est dans la boîte. Bravo les gars. C’est bon pour toi Michel (Michel, c’est le mec à l’ordi) ?
Suit un long silence.
L’homme ne répond pas. Le malaise flottait grave dans la pièce m’a dit Frédéric.
Je ne comprends pas, dit-il, tout s’est effacé. Il n’y a plus rien.
Tu n’avais pas sauvegardé ?
Et l’autre, d’une voix de petite fille,
Non. »
Voila ce qui arrive quant on n’a pas de tête.
Ils ne l’ont pas lynché car Frédéric était là.
Tout le monde s’est dit au revoir sans faire aucun commentaire.
Nous n’avons jamais été re-convoqué, c’est dire l’importance de la billetterie !
Le fisc, c’est comme les douanes, même combat.
De toutes les façons, ils avaient grave triché, vous verrez plus loin, mais leur tricherie ne leur avait servi à rien à cause de la nouille à l’ordi.
Voilà comment les meilleurs plans tombent à l’eau, à cause d’un grain de sable. Ici en l’occurrence une nouille dans leur équipe.
Ce n’était pas une bonne journée pour eux.
C’est vrai que lorsque Frédéric nous a raconté, à sa manière,  sa journée et le bouquet final, nous avons éclaté de rire, de longues minutes d’un fou rire à se tenir les côtes.
Tout cela était bidon, de la mise en scène à l’état pur, mais nous ne le savions pas à cette époque.
Nous étions dans la nasse mais, naïfs, nous ne nous en doutions pas.
18 perquisitions, 150 hommes, là-haut, il leur fallait des résultats.
Nous avions vécu les prémices, sans nous en douter, d’un cataclysme qui allait tout emporter, La Loco et nous trois.

Retour à mon équipe de bras cassés, vers 20h, elle  décide enfin d’arrêter la perquisition, de lever le camp et de quitter la Loco.
Elle entasse des milliers de papiers (factures, lettres, bouts de papiers etc…) dans des sacs, pose leurs scellés bidons avec leur pince (qu’ils peuvent changer à leur convenance puisque c’est eux qui la garde) me font signer un papier disant que tout s’est super bien passé.
J’ai signé, ne sachant rien de ce qu’ils avaient le droit de faire ou pas.
Nous reviendrons plus tard sur ce petit papier, mais ce ne sera pas facile.
Heureusement que j’étais tombé sur un OPJ honnête.
Ce fait est assez rare pour que je le signale, car dans cette vie j’en ai vu des vertes et des pas mûres côté gens « assermentés ».
Bref, à 23h, comme s’il ne s’était rien passé, nous ouvrons les portes de la discothèque au public.

La suite dans mon livre “La Locomotive ou la fin des années rock”
https://editions-sydney-laurent.fr/livre/la-locomotive-ou-la-fin-des-annees-rock/
ou Amazon.

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Xavier Dupont de Ligonnès : une affaire d’Etat

La police écossaise arrête Xavier Dupont de Ligonnès, elle vérifie grossièrement ses empreintes digitales, trouve une  correspondance, en déduit qu’il voyage avec un faux passeport.

L’appréhendé est probablement sidéré donc peu loquace, dans le déni pour les flics locaux. Il ressemble si peu à lui-même que ce ne peut qu’être lui, génialement modifié bien sûr, ce qui explique l’échec des recherches policières pendant tant d’années.

Quelle est la première personne avertie de cet énorme gag ? Castaner, évidemment.

Lequel s’enflamme tel l’étoupe.

Il saisit ses relais presse, la justice. Il n’est pas à un coup foireux près le lascar, prêt à tout pour redorer son blason.

La presse imbécile mort â l’hameçon, la justice servile n’en fait pas moins.

C’est ainsi que la première se ridiculise pour un bon moment, que la seconde commet un acte inacceptable que les hommes de l’Etat devraient payer très cher, si nous n’étions pas dans une société d’opérette.

Perquisitionner le domicile d’un innocent sous la pression du ministre de la justice est un scandale d’Etat hors du commun, dont la sanction devrait être implacable.

Mais qui se soucie de justice dans ce pays tout occupé à voler ceux qui capitalisent pour la belle vie des insouciants, à traquer ceux qui travaillent au profit de ce qui ne foutent rien, à terroriser la population au motif cabalistique d’un climat imprévisible.

Ce pays où chacun rêve d’être remarqué à tout prix, célèbre ne serait-ce qu’un instant, seule valeur reconnue face à toutes les autres écroulées depuis si longtemps.

Mon Dieu que l’agonie est longue.

Quand donc ce merdier finira-t-il ?

Comment finira-t-il ?

Ce sont les deux seules questions qui vaillent.

Quant à ce fumier de Ligonnès, il est mort depuis longtemps. Qui, et comment, pourrait survivre à une telle horreur ?

Notre société fait-elle un concours de folie avec ce triste sire ? C’est l’impression qui ressort de l’ambiance actuelle.

Bien à vous.

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L’affaire Dupont de Ligonnès

Préambule

Je me suis naturellement intéressé à cette affaire car j’étais à l’époque Nantais et connaissais parfaitement le quartier de la maison du lieu du crime ou plutôt des crimes …

Je passais aussi très souvent devant l’église où madame Dupont de Ligonnès avait une activité par ses offices religieuses.

Enfin

Le monstre est arrêté, nous souligne une source de l’AFP, à l’aéroport de Glasgow, une ville que je connais aussi, car j’y ai séjourné, il n’y pas plus d’un mois – je vous recommande d’ailleurs de visiter l’Ecosse, mais c’est un autre sujet.

J’ai pris la précaution de télécharger toutes les Unes des journaux sise France sur cette arrestation du fugitif tant recherché, devenue actée aux aurores de ce samedi 12 octobre. J’ai recensé 21 Quotidiens régionaux qui ouvraient sans ambiguïté sur la fin de cavale dudit fugitif.

Les chaînes d’info Main Stream de bonne heure ce même samedi 12 octobre, embrayent sur cette affaire enfin réglée et à rendre comptes …

Rétropédalage

Des voisins proches du domicile de l’interpellé émettaient déjà très tôt des doutes quant aux perquisitions orchestrées sur cet autre voisin, qui avait une histoire avec eux.

Notre police a fait son travail pour comprendre si c’était bien Mr De Ligonnès. Et ce n’était pas le cas. Pas de problème pour nos journalistes qui ont pignon sur rue : Finalement, par A+B, l’interpellé n’était pas Mr De Ligonnès.

L’état de notre Presse

Nous avons des journalistes qui doivent nous informer sur ce qu’il se passe autour de nous. En toute objectivité et avec des sources vérifiées.

Cet épisode de l’arrestation du supposé Mr De Ligonnès est parfaitement symptomatique des couleuvres de notre presse Main Stream ; Le sensationnel ! L’émotion ! L’instant !

L’AFP est pour grande partie leur source. Autant nous en abreuver pour en faire les gros titres de propagande calibrée pour nos lectures.

Vous le savez peut-être ou pas mais le flux d’informations via l’AFP n’est pas gratuit mais se paie pour toutes nos offices de presse, avec nos trébuchantes qui les subventionnent, bien entendu.

Bref, nous avons ce capitalisme de connivence qui tourne en rond par ces élites auto–proclamées pour nous réciter que le rouge devient vert, ou que le bleu vire au rose.

Et le plus grave parmi ces omnipotents du soi-disant savoir, est qu’ils ne supportent pas la contradiction.

Conclusion

Nous avons face à cette annonce d’un homme en cavale en ouverture de nos principaux journaux, le témoin d’une presse Main Stream qui ne fait pas son travail : Vérifier la source avant de diffuser. Et quand ces journaleux se sentent menacés par la foule qui s’en méfie, il n’y a qu’un pas pour comprendre que l’on ne peut décidément pas leur faire confiance …

Bien à vous

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Matthieu Orphelin : un élu qui fait le poids

Matthieu Orphelin, ce n’est pas n’importe qui.

C’est un centralien provincial, de Nantes, qui se déclare homosexuel et mène bien sa barque. Vice-Président du conseil régional (3.000€ par mois), fonctionnaire de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (6.000€ par mois), il est aussi conseiller de la fondation de Nicolas Hulot (2.000€ par mois), il est aujourd’hui député, issu du raz de marée “En marche”, (7.000€ par mois), parti présidentiel qu’il s’est empressé de quitter.

Tout cela ne se chevauchant pas fatalement, mais quand même : a-t-il produit pour ce qu’il a reçu ? Peu importe là n’est pas notre sujet.

Sa gloire, c’est l’invention géniale de l’impôt au poids.

Comment Bercy a pu ne pas y penser plus tôt ? Orphelin propose que les voitures soient taxées au poids.

La corrélation entre le poids de la voiture et la taxe qui la toucherait est évidente. Mais pas que… Ne dit-on pas d’une personne riche : elle pèse lourd ?

Le champ d’application de ce type de taxe est infini et juste.

L’obésité, grave problème de société, serait sans nul doute combattue avec succès avec l’imposition au poids.

L’immobilier, qui peine à sortir du béton, serait révolutionné par une imposition au poids qui verrait fleurir les immeubles en balsa et taffetas

Le commerce, la restauration, l’artisanat taxés au poids, feraient des miracles, les inventions se succéderaient et l’empreinte de l’homme serait évidemment moins lourde sur la planète.

La légèreté, féminine ou de l’être, serait enfin récompensée, quand les lourdauds seraient évidemment taxés.

Que du bonheur cette taxation au poids.

Dommage que les martiens n’aient pas connu Matthieu Orphelin.

On apprend en effet qu’il y avait de la vie sur Mars il y a quelques milliards d’années – une paille pour l’univers–. Nous savons pourquoi aujourd’hui elle a disparu.

Il est hautement probable que, bien avant nous, les martiens inventèrent les Mercedes Diesel, l’air conditionné, l’agriculture intensive, les bouteilles plastiques jetables, les Airbus à réaction, les vacances lointaines, les échanges mondiaux, toutes ces choses qu’ils négligèrent de taxer au poids et qui prospérèrent “à l’infini sur une planète Mars finie”.

Et, patatras, le surpoids les a soudain empêchés de respirer, et hop, leur planète est devenue inhabitable. Pas dur…c’est clair, limpide.

Il est possible que leur punition ait été pire. Dans leur folie, leur fringale de progrès, on pense qu’ils ont cherché à conquérir d’autres planètes.

Ce pourrait être ainsi qu’ils débarquèrent sur la Terre, sur l’île de Pâques ou ailleurs, puis leurs ordinateurs tombant en panne, et leur planète agonisant, ils durent tout recommencer à zéro, carrément par la cueillette.

Vous connaissez la suite.

Sacré Orphelin, il nous tire d’un drôle de mauvais pas. Grace à lui : la terre ne sera jamais Mars….

Bien à vous. H. Dumas

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Ces étonnants étonnements….

La maison “poulaga” n’en revient pas, dans la presse, d’avoir élevé en son sein le meurtrier fanatique de quatre des siens.

Force est d’admettre que ce massacre est injuste, révoltant, mais beaucoup moins étonnant que les responsables de cette administration veulent le faire croire.

Aujourd’hui, soudainement, on entend dire qu’une organisation va être mise en place pour dénoncer les déviances internes éventuelles du personnel de cette grande administration qu’est la police.

De quelles déviances s’agit-il ? La radicalisation religieuse ?

Quelle radicalisation religieuse, quelles croyances seront visées ? La musulmane, la catholique, la communiste, l’égalitariste, l’écologique, etc… ?

Je cherche à comprendre, j’ai du mal.

Car, ce que je vois est la chose suivante :

Les administrations fonctionnent par la cooptation et l’appartenance et non par le mérite ou le résultat. De ce fait une fois admis dans l’une d’elle l’impunité est totale, le groupe qu’elle constitue protège tous ses membres, sans distinction de qualité ou de moralité.

Tout le système va dans ce sens, y compris la justice qui respecte ce principe.

Par exemple

Dénoncez au tribunal le comportement déplacé d’un flic ou d’un contrôleur des impôts, ses abus de pouvoir, sa partialité, son sadisme, même sa folie, ses croyances, cela va mal se passer pour vous.

En revanche

Dénoncez au tribunal un commerçant, un industriel, un acteur économique, cela se passera très bien, vous serez un héros, quand bien même vos accusations feraient, in fine, chou blanc.

Comment dans ces conditions la maison “poulaga” pourrait-elle objectivement séparer le bon grain de l’ivraie en ce qui concerne son personnel interdit de critique ?

Ce drame n’est que le revers d’une organisation qui gangrène notre pays.

La responsabilité ayant disparue, l’appartenance étant la seule règle, nous sommes dans une société collectiviste de privilèges octroyés et non dans une société libérale de privilèges conquis.

Les seconds sont constamment remis en question, sous surveillance de la concurrence, pendant que les premiers ouvrent un droit à l’impunité qui génère tous les abus.

Nous sommes bien placés ici pour comprendre la différence.

Tous ceux qui sont tombés sur un contrôleur fiscal meurtrier de leur entreprise, de leurs biens, de leur famille, qui ont osé le poursuivre, savent ce que je veux dire.

Toutes nos administrations abritent inévitablement en leur sein des fous, des dérangés de la croyance, qui y prospèrent librement, à l’abri de toute remise en question, protégés par la force du groupe qui se prétend parfait, indépendamment des individualités qu’il abrite.

Ce grand n’importe quoi c’est quatre morts aujourd’hui à l’intérieur du système, c’est triste. Mais c’est aussi tous les jours des morts – passant inaperçus — à cause du système, mais chez les autres, chez ceux de l’extérieur, alors….

A bientôt pour les médailles, discours et autres colifichets, mais pas pour une remise en question, hélas….

Bien à vous.

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La fonction publique en train de craquer

La situation

Dans les domaines de la santé, de l’enseignement, de la sécurité pour ne citer qu’eux, les conditions de travail se détériorent : Surcharge de travail, manque de moyens pour assurer les missions, décrépitude des infrastructures. Une litanie que l’on entend par des événements d’actualité : Grèves des urgentistes, suicides d’une directrice d’école et plus en série parmi les forces de l’ordre ….

On pourrait surenchérir avec l’état de nos armées, ou les files d’attentes devant les guichets de nos offices habituelles : CAF, Pôle Emploi, Justice. Ou encore par le constat du domaniale tel notre réseau routier secondaire, et nos divers monuments qui manquent aussi de ressources. Bref, on peut faire un inventaire à la Prévert ….

Malgré nos prouesses en matière médicale, car le génie français existe encore, nous avons en résultante le désert de pouvoir consulter dans bien des localités de notre territoire.

Malgré nos prouesses dans la formation de nos élites, reconnues à travers le monde, nous dégringolons dans les classements PISA.

Malgré nos hautes technologies en termes de défense et de guerre très avancées, nous peinons à régler notre diplomatie et à vendre nos rafales ou d’autres de nos fleurons.

Cette situation va-t-elle s’améliorer ?

Prolongements

Pour répondre à de tels désastres, nos politiques ne comprennent décidemment rien ou alors ils le comprennent très bien, car après tout, ils ne sont pas sots. Et dans ce dernier cas, c’est pire.

Mais que faire quand nous sommes déjà les champions du monde des prélèvements obligatoires ? Qu’ils se déclinent sur quiconque qui bosse, possède une propriété ou réalise n’importe quelle transaction. Mais cela ne leur suffit pas, il faut légiférer encore pour nous ralentir un peu plus par de nouvelles normes, d’autres impôts déguisés.

Cela leur permet-ils de répondre aux désordres des services publics énoncés plus haut ? Ce pognon de dingue qui est prélevé sur toutes les forces agissantes de notre pays, qui se manifestent de plus en plus devant la qualité de service à rendre.

L’entonnoir se rétrécie …

Fin de partie

Nos fonctionnaires malnutris de tant ce qui nous est prélevé vont continuer à crever parce qu’on ne pourra pas nous en prendre beaucoup plus, sauf à risquer une rébellion ou une nouvelle révolution.

Et comme, vous l’avez compris, diriger une administration n’a rien à rien à voir avec une gestion d’entreprise en concurrence. Devant les fondamentaux de recettes, de gestion des effectifs et de dépenses de nos administrations, il y a tout à revoir. Et ce serait pour le bien des fonctionnaires volontaires : Moins d’effectifs et plus de moyens ! Exit toutes les tâches subalternes qui passeraient en mode privé.

Les réfractaires passeraient tout simplement en mode privé, et comprendraient ainsi l’autre monde, et pour ne pas crever, s’y adapteraient et peut-être pourquoi pas y penseraient : « Comment ne l’ai-je pas fait plus tôt ? »

Mais je pense que nos élites élues ou plus sûrement non-élues, ont un coup d’avance, et pas pour notre bien. Tout se met en place pour un Reset et peu importe la casse qui va subvenir.

Bien à vous

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France : Ce pays est foutu !

La France est un pays où il fait bon vivre, à condition de ne pas y travailler et de n’y avoir ni revenu ni patrimoine !

On connaît bien ses problèmes : surendettée, sur imposée, noyée dans une réglementation dirigiste abusive sous la houlette d’une administration omniprésente, elle apparaît irréformable et sombre lentement.

Quelles solutions nous sont proposées ?

Certains économistes et politiciens, ont trouvé un responsable à cette situation – l’€ – (ils estiment que la zone € n’est pas/plus viable, que cette monnaie pénalise l’économie) et une solution (il faut revenir aux monnaies nationales afin de permettre aux pays surendettés de récupérer la compétitivité perdue du fait de la monnaie unique).

On nous explique doctement qu’avant l’€, comme la productivité du travail était plus élevée et le coût du capital plus bas en Allemagne, pour que les entrepreneurs français s’en sortent, il fallait que le FF dévalue de temps en temps pour compenser cet avantage concurrentiel. Le problème est que ce constat n’aborde pas les causes de cette situation.

De fait, ces personnes nous expliquent que la nation est le cadre indispensable et incontournable de l’activité économique car seul un pays, dans son cadre national, peut gérer utilement sa monnaie.

Il faut savoir que la nation est un concept intellectuel remontant à la révolution française et que, pas plus que la notion de peuple, elle ne recouvre aucune réalité tangible (ni économique, ni juridique). Il s’agit essentiellement de concepts identitaires réflexes chez des populations craintives devant les « menaces mondiales qui s’accumulent » et agitées par des groupes de pression politiques ou économiques sachant en tirer profit !

Les tenants de la nation et de « l’Europe des patries » sont avant tout des anti européens et la nation n’est que le porte-drapeau d’une union disparate de « patriotes » agglomérés contre de nouveaux grands ennemis avec au choix : le capitalisme, la Chine, le sionisme, la mondialisation, l’Allemagne trop puissante, le grand remplacement, l’Union Européenne technocratique, etc

Comme en matière climatique où il faut sauver la planète, ici il faut sauver les peuples menacés par un complot émanant d’une puissance occulte, d’un capitalisme apatride mondialisé (avant on y ajoutait juif) et, histoire d’enfoncer le clou dans le cercueil, on n’hésite pas à présenter l’Union Européenne comme une organisation totalitaire !

D’autres, proposent une variante consistant à ce que l’Allemagne sorte de l’€ pour ne laisser que les pays du Club Med avec un € faible ou encore une scission entre les pays du nord riches et les pays du sud pauvres ; mais ce n’est en fait qu’un préalable à la dissolution de l’€ !

Ce sont les mêmes qui applaudissent au Brexit dont on voudra bien m’expliquer quels avantages les britanniques vont pouvoir retirer d’une situation où l’on sait que tout sera plus complexe et plus cher !

La dévaluation compétitive : credo des anti€

L’argument principal est qu’une fois sortis de la zone €, on pourrait ajuster les parités monétaires afin de regagner des marges de compétitivité.

On en reviendrait au système des monnaies flottantes à propos duquel on oublie de dire que certaines surnageront … pendant que d’autres couleront dans le cadre d’une ardente spéculation. Car, soyez assurés que si un tel évènement se produisait, le retour au FF s’accompagnerait d’une dévalorisation de la nouvelle monnaie rendant toutes les importations beaucoup plus chères. Et comme la France a un commerce extérieur structurellement déficitaire …. le risque n’est pas seulement éventuel il est absolument certain !

Cela signifie, à moyen terme, une diminution, voire une forte diminution de votre niveau de vie, du fait du renchérissement des biens importés (manufacturés ou matières premières au premier titre desquelles il faut compter bien évidemment le pétrole).

Evidemment, aucun politicien ne vous le dira les yeux dans les yeux, il préfèrera biaiser sur la compétitivité et la protection !

Or, cette vision des choses est fausse car ce n’est pas l’€ qui fait que l’économie de pays tels que la France et l’Italie vont mal, c’est l’inverse : c’est parce que l’économie de ces pays est mauvaise qu’ils ont des difficultés avec cette monnaie !

Ce constat est confirmé par quatre études :

La première de la banque Natixis démontre que les pays qui ont utilisé récemment l’arme monétaire pour améliorer leur compétitivité n’en tiré aucun bénéfice.

Son étude établit que les pays qui ont utilisé la dévalorisation monétaire pour essayer de retrouver de la compétitivité, tels que le Japon et le RU, n’en ont pas tiré de bénéfice et, qu’au contraire, cela avait provoqué un fort recul de la croissance car le gain en exportations sur le plan industriel a été plus que compensé par les pertes enregistrées sur le reste de l’économie du fait de la hausse des prix des importations !Toutes_les_dépréciations_importantes_du_taux_de_change_ont__t__défavorables_aux_pays_qui_les_menaient_dans_les_périodes_récentes

En fait, la dévaluation monétaire ne résout aucun problème de fond, c’est juste un ajustement temporaire, une mesure conjoncturelle qui ne peut pas masquer durablement les vices structurels et les défaillances économiques d’un pays. La hausse du prix des importations due à la dévaluation conduit aussi à une hausse des coûts de production des entreprises, ce qui réduit l’investissement et donc la compétitivité.

La France a connu 17 dévaluations depuis 1914 avec notamment une de 80% en 1928, une de 35% en 1936 sous le front populaire, et encore une de 60% le 26 décembre 1945, puis encore 80% le 25 janvier 1948, puis 22% en 1949, et 20% en 1957, et 20% en juin 1958 et encore 18% en décembre 1958, 11% le 08 août 1969, 3% le 04 octobre 1981, 5,75% le 12 juin 1982, 8% le 21 mars 1983.

Ces dévaluations ne sont que le reflet de problèmes récurrents au niveau économique et fiscal et leur persistance dans le temps montre que ces problèmes ne trouvent pas de solution.

Et encore, entre 1955 et 1973, ces dévaluations répétées ont été plus ou moins compensées par une forte croissance économique (5% l’an). Seulement, aujourd’hui nous en sommes à 1.2% … si tout va bien ! La croissance ne pourra donc en aucun cas absorber les effets négatif d’une ou plusieurs dévaluations.

Ce constat confirme la règle intangible selon laquelle un pays avec une mauvaise économie a une mauvaise monnaie ; laquelle n’est acceptée par … personne ! Le pays en question est alors obligé d’emprunter sur les marchés les devises étrangères pour financer son économie et plus il emprunte … plus les taux montent ; ce qui n’a pas lieu avec l’€ !

Une sortie de l’€ suivie d’une forte dévaluation provoquerait donc une forte hausse des taux d’intérêts avec pour conséquence une explosion de la dette publique qui pourrait de surcroît être amplifiée par une émission monétaire massive destinée à assurer les fins de mois d’un Etat impécunieux.

Vous pourriez éventuellement espérer une plus forte rémunération de votre épargne à la condition que le taux d’intérêt « offert » soit inférieur à l’inflation !!!! Car, si les taux de la zone € sont nuls, l’inflation est aussi très basse. Imaginez une situation dans laquelle les taux offerts sont de 6% mais que l’inflation soit de 10% …ou plus !

Il existe enfin une règle économique développée au 18°s par Richard Cantillon appelée « l’effet Cantillon » qui se caractérise par le fait que l’inflation monétaire profite d’abord à ceux qui en sont les premiers bénéficiaires c’est à dire à ceux qui en sont les auteurs ou les organisateurs. Ceux qui sont en bout de chaîne n’en retirent que des … inconvénients (perte de pouvoir d’achat et laminage de l’épargne).

En fait, la dévaluation n’est pas la solution car elle ne règle nullement les problèmes de pays comme la France ou l’Italie dont les difficultés viennent d’un manque de compétitivité et d’un excès d’endettement.

La deuxième émane de la TAX FONDATION qui publie un indice combinant l’impôt sur les sociétés, l’impôt sur le revenu des particuliers, les taxes à la consommation, les impôts fonciers et le traitement des bénéfices réalisés à l’étranger. Cette étude corrobore ce qui précède puisqu’elle établit, en examinant la compétitivité fiscale de 36 pays, que la France tient fermement son rang en se situant à la  36ème et dernière position. Comme l’écrit l’IREF qui publie cette étude : la France est bien la patrie des impôts et des taxes, elle en est même la championne ! C’est le pire pays sur le plan de la compétitivité fiscale (36e sur 36). Celui qui peut revendiquer les impôts (IS et IR) parmi les plus élevés (35e sur 36) et les plus belles taxes foncières (36e). C’est aussi le pays qui a élaboré la fiscalité la plus complexe et la plus changeante.indice-de-competitivite-fiscale-2019

La troisième émane de l’IFRAP. Elle montre que le budget pour 2020 fait preuve d’un total immobilisme ainsi que d’une nouvelle progression en valeur à la fois des dépenses publiques (+5 milliards €) et des prélèvements fiscaux ; la masse salariale de la fonction publique enregistrant en outre une progression de 2 milliards €.  Clairement, nous sommes en pleine dérive budgétaire.

La quatrième émane encore de la banque Natixis et montre que certains pays ont atteint un point de non retour. Natixis explique que : « la France et l’Italie ont accumulé pendant longtemps tellement de difficultés et de handicaps qu’il est devenu très difficile d’espérer aujourd’hui qu’il y ait une amélioration ? Ces handicaps, ce passif hérité du passé, concernent en particulier les finances publiques, les compétences de la population active, la modernisation des entreprises, la compétitivité-coût et la profitabilité des entreprises, le cercle vicieux du taux d’emploi et des transferts publics ». France_et_Italie___et_si_le_passif_h_rit__du_pass___tait_trop_lourd_pour_qu_on_puisse_esp_rer_une_am_lioration__

Les deux pays ont d’abord des finances publiques dégradées : le taux d’endettement public approche 100 % du PIB en France, 135 % du PIB en Italie ; compte tenu de la croissance à long terme de ces deux pays, le déficit public maximum qui évite une nouvelle hausse du taux d’endettement public est dans les deux cas de 2 % du PIB environ. Ceci montre que toute politique budgétaire expansionniste, visant à soutenir le pouvoir d’achat ou à stimuler la demande, se heurte immédiatement à la contrainte de solvabilité budgétaire.

Ils souffrent ensuite d’un problème grave d’employabilité de la population. Les compétences de la population active sont très faibles ce qui conduit à un taux d’emploi nettement plus bas que dans les autres pays de l’OCDE et un niveau faible de la production potentielle.

Ceci conduit au problème de l’« économie d’assistance ». Puisque le taux d’emploi est faible, les revenus salariaux distribués à la population sont faibles, de nombreuses personnes n’ont pas d’emploi ce qui accroît les inégalités et ceci contraint à un niveau élevé des prestations sociales, à des politiques redistributives ; ce qui dégrade les finances publiques et conduit à une dépendance forte de la population vis-à-vis des transferts publics.

France et Italie souffrent ensuite d’une faible modernisation des entreprises (robotisation), d’une recherche-développement faible ce qui contribue aux pertes de parts de marché puisque le niveau de gamme de la production est faible, que les biens et services produits sont de ce fait peu adaptés à la demande mondiale.

Enfin, depuis 20 ans en France et en Italie, les salaires réels augmentent plus vite que la productivité du travail même lorsque la compétitivité-coût est dégradée. Cette incapacité du fonctionnement du marché du travail à restaurer une compétitivité et une productivité normales conduit à une dégradation chronique de la compétitivité qui explique aussi le recul des parts de marché, et à une profitabilité faible des entreprises dont la conséquence est en Italie le sous-investissement et en France la hausse continuelle de l’endettement des entreprises.

Quels remèdes ?

On reproche à l’Allemagne de profiter de l’Europe parce qu’elle bénéficierait d’un taux de change ultra favorable. L’€ serait sous évalué pour elle et sur évalué pour nous. Quand on sait que les encours de l’Allemagne sur les autres pays de l’Union Européenne sont estimés à environ 900 milliards €, le doute est permis.

Ne serait-ce pas en fait plutôt le contraire avec des pays qui continuent d’emprunter massivement sur les marchés pour assurer leurs fins de mois et qui refusent obstinément de se réformer tout en continuant à utiliser un modèle dépensier qui, à terme, ne peut mener qu’à la catastrophe ?

Car, aujourd’hui, la France comme l’Italie (deuxième et troisième économies de l’Union Européenne) jouent le rôle de passagers clandestins de la zone € en refusant de respecter les règles communes et il arrivera un jour où la France, submergée par ses dettes, fera comme l’Italie : elle en demandera purement et simplement l’annulation ; sans aucune chance succès car personne n’a envie de payer les dettes des autres !

En fait, l’€ n’est nullement responsable de la situation dégradée de ces pays même si effectivement, à ce jour, les économies divergent et les handicaps se font de plus en plus lourds. Mais cela est dû au fait qu’ils refusent de faire des réformes qui seront rejetées par la population et l’Union Européenne n’est ni totalitaire ni anti libérale alors que la France est clairement anti libérale !

Comme l’écrit l’IREF : « Contrairement à ce soutient notre gouvernement, les taxes et les impôts ne cessent d’augmenter, pénalisant individus et entreprises. La baisse annoncée de l’IS (impôt sur les sociétés) est toujours repoussée. L’impôt à la source mis en place ne fera que peser encore plus sur les contribuables – même si on veut leur faire croire le contraire. Beaucoup de pays ont accompli avec succès des réformes fiscales d’envergure. Les Français, eux, croulent encore et toujours sous les impôts. »

Seulement, les emprunts et les dettes sont les impôts de demain et si les intérêts à zéro permettent seulement de ne pas payer d’intérêts et de diminuer la charge de la dette, ils ne permettent pas de faire n’importe quoi et de dépenser plus qu’on ne gagne ; ce que fait obstinément le gouvernement français.

La meilleure preuve est que nous avons le plus fort taux d’imposition mais aussi le déficit le plus élevé de l’Union Européenne ; ce qui veut dire que, malgré l’excès de fiscalité, la dépense publique n’est pas financée ! (La France emprunte 1 milliard € par jour en 2019). Nous sommes bien en face d’un phénomène délétère et mortifère de captation des revenus et de l’épargne par l’Etat qui doit financer coûte que coûte, au moyen d’une fiscalité abusive, ses déficits et ce au détriment du secteur privé.

Clairement, la sortie de l’€ et la dévaluation ne sont pas la solution aux problèmes structurels de la France qui n’a en fait pas d’autre solution que d’engager de grandes réformes de fond … qu’elle ne fera pas. Elle poussera donc son modèle jusqu’à la rupture ; laquelle apparaît inéluctable et avec des conséquences dont on mesure aujourd’hui difficilement l’ampleur !

Ce constat est aussi celui de la faillite d’un mode de gestion étatique basé sur une administration tentaculaire mais inefficace, une fiscalité excessive et fluctuante, une sur réglementation pesante et mortifère, une dépense publique totalement incontrôlable.

Cela veut dire aussi qu’il n’y a pas de repas gratuit et que les français paieront tôt ou tard, au prix fort, toutes ces années de gabegie et d’errance !

Pour ceux qui en ont encore la possibilité, il faut être lucide, il n’y a qu’une seule issue : la fuite ou l’exil car, contrairement à ce que pensent les tenants de la nation, l’Etat ne protège personne … en dehors de ceux qui se situent dans les premiers cercles du pouvoir !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα (de la Grèce – Preveza)

La reprise de cet article vaut acceptation de la licence suivante : La reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le rependre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.

 

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Macron, retraite, solidarité : erreur ou cynisme.

En gros, Macron est-il un gamin inexpérimenté, crédule, victime de sa formation, où une “enflure” parfaitement consciente de ce qu’il fait ?

En ce qui me concerne je n’ai pas d’opinion, pour en avoir une il faudrait que j’aie l’occasion de l’interviewer. Je fais donc partir, par le net, une demande dans ce sens à l’Elysée, accompagnée de ce billet – je m’attends à être convoqué la semaine prochaine –….

Jeudi 3 Octobre, Macron était à Rodez. Il y assumait son premier grand discours pédagogique concernant l’organisation qu’il préconise pour contrer la faillite à venir des systèmes de retraite.

La retraite

Telle quelle nous est vendue par les hommes de l’Etat la retraite est une abstraction – encore une –.

Dans la réalité il s’agit du moment ou l’être humain se retire de la vie active. Quelle que soit l’organisation sociale, ce moment particulièrement personnel arrive à tous.

Ce moment est si personnel qu’il habite chaque être humain et que la plus grande partie d’entre eux prépare à sa façon, seul ou en famille, cette exclusion de la vie active, qui en principe précède l’exclusion plus générale de la vie qu’est la mort.

Je veux dire que 80% des êtres humains s’attendent à se retirer de la vie active et savent parfaitement s’organiser à ce sujet. Encore faut-il les laisser faire.

La solidarité

Selon mes chiffres – émotionnels — il resterait néanmoins 20% d’imprévoyants où de bousculés de la vie qui oublient de s’organiser pour cette étape et doivent alors affronter subitement la misère matérielle en même temps que leur retrait de la vie active. Il est clair que ceux-là ne peuvent pas être abandonnés. Un minimum vital doit leur être fourni par la société. Cela s’appelle la solidarité.

Conclusion

Les français sont parfaitement capables, majoritairement, d’organiser la date de leur départ de la vie active et les moyens de vivre au-delà de ce départ.

Pour cela il suffit qu’ils soient libres de le faire et qu’on ne leur vole pas les moyens qu’ils ont acquis dans ce but.

Or ces conditions, simples, ne sont pas réunies. Ils ne sont pas libres d’organiser leur départ de la vie active en temps. Ils ne le sont pas non plus en capital puisque tout est fait pour qu’ils ne puissent pas capitaliser. Bien plus, ils continuent jusqu’à leur mort à être assujettis à des prélèvements d’un niveau incompatible avec un retrait de la vie active.

L’escroquerie

Des hommes de l’Etat escrocs, merci de bien vouloir me pardonner ce pléonasme, n’ont pas manqué de percevoir la charge émotionnelle de la “retraite”, les contraintes liées. Ils s’y sont engouffrés, ils ont inventé une histoire à dormir debout, elle arrive aujourd’hui à son terme.

Globalement, l’histoire est la suivante : ne vous faites plus de souci en ce qui concerne le moment de votre sortie de la vie active, les autres, enfin les enfants des autres, les générations à venir, vous entretiendront, pour cela il vous suffit de verser une somme modique pour entretenir aujourd’hui ceux qui quittent la vie active. Ainsi le problème est réglé. Nous nous en occupons à votre place, vivez l’instant présent, soyez la cigale, nous serons la fourmi pour vous.

Ils ont appelé cette histoire la “solidarité intergénérationnelle”. Alors qu’il ne s’agissait que d’une conjoncture mathématique, donc sans portée morale, qui, tenant compte du nombre d’actifs par rapport au nombre de retraités et de la durée de vie de l’époque, était un bon coup financier, que les hommes de l’Etat se sont accaparés en le monopolisant au titre pompeux de la solidarité.

Les conséquences ont été et sont multiples.

A l’époque, les français ne se le sont pas fait dire deux fois, ils ont complètement oublié cette étape cruciale du retrait de la vie active, ils ont profité sans retenu de l’instant présent.

Ils ont perdu de vue tout schéma organisationnel visant leur départ de la vie active, ils sont devenus des ignorants graves à ce sujet.

Et, phénomène extraordinaire, cette fin de vie matérielle, la retraite, pire des affections juste avant la mort, est devenue le but de vie d’un très grand nombre de français.

En quelque sorte la retraite s’est transformée, pour beaucoup, en paradis sur terre, en lieu et place du paradis religieux à venir juste après.

Comment cela est-il possible ???

Surtout aujourd’hui que l’échec de cette escroquerie est patent.

Cela tient au fait que l’arnaque financière initiale était géante et que ceux qui en ont profité et en profitent encore, les hommes de l’Etat et leurs affidés, ne sont ni prêts à passer aux aveux, ni prêts à se priver de ce bon coup.

L’ignorance et l’incapacité dans laquelle a été mis le peuple de France face à cette contrainte pour tous du retrait de la vie active, de la retraite, font les affaires des hommes de l’Etat qui, responsables du fiasco, se présentent comme seuls capables de le solutionner.

Ils vont faire payer les passifs passés et à venir, dont ils portent seuls la responsabilité, à l’ensemble du pays en profitant de l’ignorance et de la déresponsabilisation dont ils ont entouré ce sujet, pourtant essentiel pour chacun de nous.

C’est très grave.

La réforme

Il ne s’agit pas de centraliser un système défaillant mais de l’éradiquer, de donner la liberté à chacun de pouvoir capitaliser pour se procurer une retraite décente, tout en assurant un minimum aux seuls imprévoyants, minoritaires.

Ce n’est pas ce que préconise Macron.

Est-il un escroc lucide ou un naïf abusé par une situation effectivement explosive, qui de toute façon explosera ?

C’est ce que je vous dirai, quand…… je l’aurai rencontré…… ce qui ne saurait tarder, évidemment.

Bien à vous. H. Dumas

PS :

 

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MON REDRESSEMENT BIDON. (Acte 3).

 



Je vais donc expérimenter la médiation vue par Bercy.
Qui aurais je comme médiateur?
L’affaire de ce redressement bidon,tellement évident, sera un test grandeur nature.
Connaissant la moralité de Bercy, j’ai des doutes.
Ne soyons pas mauvaise langue.
Wait and see, comme dit l’autre.
Je ne manquerais pas de vous tenir informé…

Les épisodes précédents:
https://temoignagefiscal.com/carine-hugotinspectrice-assermente-de-bercy/
https://temoignagefiscal.com/desole-pour-votre-atd-madame-carine-hugot-il-vous-faudra-attendre-326-ans/

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Bercy accentue la terreur… (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H.Dumas et E. Bolling

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Témoignagefiscal sur France Culture

Bonjour ce lien pour l’émission “Les pieds sur terre” de France Culture, du 19 Septembre 2019 : https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/le-fisc 

Le journaliste qui m’a interrogé n’a pas trahi ma pensée, j’ai pu m’exprimer librement, qu’ils en soient, lui et son équipe, remerciés.

Par contre je trouve énigmatique la virulence et l’acharnement de M. Remy Garnier, je n’ai pas bien perçu d’où venait sa rancœur, ni qu’elle était la tricherie qu’il dénonçait.

Si des pruneaux sont payés trop chers, le bénéfice que ce surcoût génère doit se retrouver dans la comptabilité de l’entreprise qui vend les pruneaux et être imposé.

S’il n’y est pas c’est que l’entreprise en question serait déficitaire si elle vendait ses pruneaux au vrai prix.

Les sur-payeurs ne peuvent avoir pour but que de permettre la survie de l’entreprise qui vend trop cher, je ne vois pas où est leur intérêt fiscal…. Mais bon.

Bien à vous. H. Dumas

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“C’est grave ce que vous faites…”

Hier, Lundi 30 Septembre 2019, j’étais au TGI de Montpellier devant la chambre correctionnelle où j’avais fait citer François Flory, un des tortionnaires chargés — pour le compte des hommes de l’Etat — de mettre en œuvre la terreur fiscale, que nous connaissons tous.

Poursuivi par cet homme et son administration pour des sommes indues, entérinées par la justice administrative, que je sais formellement ne pas devoir, je l’ai donc fait citer pour concussion puisqu’il agit en recouvrement contre moi, me ruinant volontairement en toute connaissance de cause.

Il s’agissait de l’audience de consignation.

La consignation est une somme, en rapport avec vos revenus de partie civile accusatrice, que vous avez l’obligation de verser avant que le tribunal regarde votre affaire.

Cette somme est comprise entre 500€ et 700€ pour les agents du fisc qui me poursuivent, la plupart du temps en diffamation.

La présidente de la formation, est une personne qui n’hésite pas à sonner lors de son entrée en scène pour que tout le monde se lève à son arrivée. Entre parenthèses, ce cérémonial ridicule, alors que nous sommes tous là à égalité humaine pour rechercher la justice, me fait penser à ces coups de sonnettes impératifs des curés pédophiles de ma jeunesse qui nous agenouillaient à la messe devant la puissance de l’Eglise au lieu de nous ouvrir l’esprit à l’idée de Dieu, à la conscience de la vie et de la mort, de l’univers.

Je suis appelé à la barre en début d’audience, comme le veut la tradition pour la fixation des consignations.

Là, la présidente fait mine de découvrir le dossier et me dit :”C’est grave ce que vous faites…”

Je crois que cette phrase restera gravée dans ma tête jusqu’à la fin de mes jours.

“C’est grave ce que vous faites…” quand tout simplement je me tourne vers la justice de mon pays après avoir accepté pour ce faire vingt ans de lutte et fait la démonstration de la terreur fiscale érigée en système de pouvoir totalitaire par les hommes de l’Etat au détriment de tous les français.

Le tortionnaire Flory, qui a refusé la citation lors de sa présentation par l’huissier, qui ne connaît donc pas le motif des poursuites que j’ai engagées contre lui, est dans la salle, la Présidente est sous contrôle.

Totalement ignorante du dossier, de la réalité des faits qu’elle essaie vainement de résumer, elle me menace : “C’est grave ce que vous faites…”

J’ai l’impression d’être le cathare poursuivi par l’inquisiteur, le résistant accusé par l’occupant, le bouc émissaire du croyant.

Il faut que cette présidente croit à la légende de l’impôt redistributeur, à l’idée d’une caste fiscale au-dessus de tout soupçon, pour me dire ” c’est grave ce que vous faites…”.

Ou qu’elle soit complice, qu’elle trouve normal que certains puissent disposer de privilèges sur le dos du travail ou de la propriété des autres.

S’ensuit une conversation entre magistrats, dont je suis totalement exclu, pour m’informer que la consignation est fixée à 5.000€, tant “c’est grave ce que vous faites…”

Soudain, prise d’un éclair de lucidité, la présidente prend conscience que, ruiné par les tortionnaires contre lesquels je me bats, je n’ai pas de revenu, or la consignation doit tenir compte de mes revenus.

Elle souligne alors ma fringale de justice en m’insinuant procédurier et m’en colle définitivement pour 4.000€ de consignation.

J’ai fait appel.

Mais quand même, ce : “c’est grave ce que vous faites…” ? N’est-ce pas celui qui dit qui y est ?

Oui, “c’est grave ce qu’elle a fait…” : condamner ainsi à priori… sanctionner avant le procès.

Conclusion, la propagande fiscale a fait des ravages, il n’y a pas de retour possible, nous sommes au bout du bout, c’est la mort de l’économie, la misère pour tous, très vite probablement, l’intoxication est à son paroxysme.

Bien à vous. H. Dumas

PS :

Cette histoire est à mettre en perspective avec celle de la citation comparable, de la même hiérarchie fiscale mais à La Rochelle, où le tribunal s’est autoproclamé incompétent ….

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L’écologie politique nouveau messie ou seulement opium du peuple ?

Entre les médias, les politiciens, les réseaux sociaux, nous subissons une véritable guerre de l’information entre des groupes de pression ou seulement d’influence défendant avant tout leurs intérêts dans le cadre d’une avalanche de déclarations qui se voudraient être des informations alors qu’elles ne sont, le plus souvent, que des prises de position idéologiques … c’est à dire ce qu’on appelait autrefois de la propagande !

Ainsi, les écolos marxistes, prônent la décroissance c’est à dire le retour à un monde présenté comme idyllique, bien qu’il n’ait jamais existé, et dont ils n’ont aucune idée. Leurs idées sont essentiellement celles de gosses de riches qui n’ont jamais manqué de quoique ce soit ; avec pour chef auto proclamé sainte Greta, partie en croisade pour bouter le capitalisme de la planète tout en morigénant les dirigeants de la planète !?!

Du haut de ses 16 ans, cette petite jeune fille, qui ne sait rien et ne connaît rien du monde et qui a toujours vécu dans un milieu ultra protégé, prétend, toute modestie mise à part, délivrer un message planétaire quant à l’avenir de l’humanité !

On se situe là dans l’irrationalité la plus ridicule ; surtout lorsque l’on s’intéresse aux personnes ainsi qu’aux groupes d’influence qui se cachent derrière elle et qui tirent les ficelles de cette marionnette !

Les faux prophètes qui agitent des peurs millénaristes de fin du monde ne sont que le paravent d’une écologie devenue, depuis la chute avérée du monde et des idées communistes, le moyen des doctrinaires et des idéologues de tous poils non seulement de renverser le capitalisme honni dont on affirme, au mépris de la vérité historique et économique, qu’il est la cause de tous les malheurs de la planète mais aussi pour mettre en place un système dirigiste, contraignant et privateur de libertés où l’idéologie l’emporte sur la science et la rationalité.

Le communisme a utilisé les mêmes techniques en faisant croire qu’on pouvait distribuer la richesse de manière idéologique et arbitraire en prenant l’argent aux riches (ou présumés tels). Seulement, bien souvent il n’y avait au bout du chemin que la misère voire la mort dans les camps (que ce soit en URSS, en Chine, au Cambodge) car le communisme n’a finalement laissé derrière lui qu’une longue traînée sanglante …

Le communisme s’est effondré parce que, bien que promettant le bonheur aux populations, il a été incapable de les satisfaire dans le cadre d’un système dirigiste et bien souvent dictatorial au sein duquel il n’y a pas de notion de prix de revient et de prix de marché. En fait, il s’est avéré incapable de concurrencer les pays dits capitalistes mais surtout libéraux.

Malheureusement, beaucoup de personnes sont désormais convaincues de l’urgence climatique ; ce qui démontre qu’une affirmation fausse assénée à longueur de journée finit par devenir LA vérité.

L’écologie politique promet un changement radical du monde tout en présentant de manière fallacieuse des évènements naturels dans le but évident d’accroître l’anxiété des populations. Car, là est le secret, il faut jouer sur les peurs des gens pour les rendre malléables et réceptifs à un discours extrémiste qui ne repose sur aucun fondement scientifique !

On s’attaque au CO2 présenté comme toxique ( ?!?), aux OGM dont il n’a jamais été démontré qu’ils présentaient un risque pour la santé mais le but est en fait de s’attaquer aux abominables multinationales apatrides sans foi ni loi prêtes, on vous l’assure, à empoisonner le monde entier pour faire des bénéfices indécents ! On nous demande de retourner à l’agriculture du 16° siècle, sans engrais ni pesticides car le salut est à ce prix … même si le prix est celui de l’effondrement des rendements agricoles et le retour de la famine !

Certains vont même jusqu’à rejeter les vaccins alors qu’ils ont permis un bon phénoménal de l’espérance de vie et l’éradication de certaines maladies (dont la variole) !

Jusqu’au 20° siècle (avant 1914), la vie était dure et l’espérance de vie faible (tout juste 40 ans). Il n’y avait ni congés payés, ni sécurité sociale. Veut-on vraiment en revenir là ?

En fait, tout cela n’est que la vision trompeuse d’un monde manichéen et simpliste !

La religion catholique a usé et abusé au moyen age de cette technique dans le but évident d’obtenir la soumission des populations à sa doctrine et à ses membres et elle y a parfaitement réussi en abusant de la crédulité d’une population ignorante. Pendant ce temps elle a accumulé une fortune colossale dont on peut encore voir les « restes » magnifiques en visitant le musée du Vatican à Rome (fermé le dimanche).

Car, là est le secret, on ne peut abuser que des populations ignorantes et crédules qui acceptent de croire à un discours dont elles ne peuvent et bien souvent ne cherchent pas à maîtriser les données !

Seulement, il faut toujours se méfier des positions et attitudes intransigeantes ; surtout que l’écologie politique n’est pas gratuite ! Son monde est pavé de taxes, d’impôts et de contraintes en tous genres absolument ridicules … sans aucun effet notable sur le climat malgré les sommes colossales dépensées !

L’écologie politique ne propose aucun progrès d’aucune sorte ; elle ne propose que la régression généralisée d’un monde de pénuries où tout sera plus cher ! Or, et c’est une constante incontournable, sans une énergie abondante, stable et bon marché, le monde s’écroule !

L’idéologie et les religions ont toujours eu un grand impact sur les populations et l’écologie politique a d’incontestables relents de religion en stigmatisant ceux qui ne sont pas de son avis ; les « climato sceptiques » étant présentés, il ne faut décidément reculer devant aucun excès, comme des criminels contre l’humanité.

Lénine a dit un jour : « la religion est l’opium du peuple » !

C’est d’ailleurs bien la seule idée que je partage avec lui !

L’écologie politique, en tant que « nouvelle religion », est aussi l’opium du peuple et celui-ci devrait s’en méfier …

Bon, rassurons-nous sainte Greta ne finira pas sur le bûcher … si ce n’est celui des vanités !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα (De la Grèce : Preveza)

 

Toute reprise de cet article vaut acceptation de la licence suivante : La reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le rependre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.

 

 

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La Cour Administrative d’Appel de Bordeaux, fossoyeuse de La Rochelle.

La Rochelle est une jolie ville, millénaire. Loin des grands axes de communication son destin est intimement lié à la mer du fait de la particularité des protections naturelles que sont pour elle les îles de Ré et d’Oléron, la défendant contre l’Océan.

Son architecture est commerciale, les arcades moyenâgeuses servaient à présenter la marchandise, une sorte d’hypermarché du moyen âge.

Objet constant de guerres, La Rochelle a su conquérir souvent son indépendance et, tout aussi souvent, la perdre rapidement. L’ensemble au gré de ses alliances avec l’ennemi anglais ou les puissants français.

Sur un coup de colère dit-on, Napoléon lui a donné le titre de préfecture en lieu et place de Saintes.

Mais la particularité de La Rochelle est sa totale dépendance à des hommes clefs qui, tout au long de son histoire, l’ont marquée profondément, sans lesquels elle ne serait sans doute qu’une bourgade de pêcheurs.

Chaque fois ces hommes lui ont permis de rebondir face à son isolement géographique et à la perte de ses marchés économiques ou de son influence morale.

C’est ainsi que, récemment, étouffée par la disparation de la grande pêche et l’isolement européen de son port de commerce, elle a été sauvée par son dernier homme providentiel : Michel Crépeau. Ce dernier lui a offert la place de leader du tourisme nautique et d’éclaireuse de l’écologie.

Aujourd’hui, La Rochelle est en pleine forme, mais hélas de nouveau très exposée.

Elle est même en grave danger du fait que ses responsables actuels sont insignifiants, incompétents, tout en s’avérant présomptueux et même prétentieux.

Rattachée soudainement à la région Grande Aquitaine, elle a perdu son statut de star du Poitou-Charentes, et se trouve isolée à l’extrême Nord de sa région face à de sérieuses concurrentes, notamment Bordeaux-Arcachon et Bayonne-Biarritz.

Urgemment La Rochelle doit se reprendre en main, gagner sa place de leader économique et moral local pour équilibrer la situation.

Hélas pas d’homme en vue pour cette tâche.

Bien plus, le maire élu actuel, Jean-François Fountaine, est sans imagination, insignifiant, démagogue et homme de réseaux occultes. L’inverse de ce qu’il faudrait à La Rochelle, qui a absolument besoin d’un élu ouvert, passionné, courageux, inventif, visionnaire.

Vient se rajouter à cela une invasion bureaucratique nationale qui impose aux collectivités locales — même lorsqu’elles n’en n’ont pas les moyens en homme — de définir dans un plan global (PLUI) les grandes options d’urbanisme des décennies à venir.

Inutile de dire que pour La Rochelle c’est une catastrophe.

Avec un personnel politique insignifiant, non seulement la tâche est ardue, mais de graves erreurs sont en route.

Tout particulièrement, des arrière-pensées cupides et des positionnements écologiques douteux surdensifient des zones à protéger impérativement et stérilisent des zones au destin constructible évident. Ces inversions vont trahir la ville, la rendre ordinaire, la donner en pâture aux promoteurs nationaux cyniques, exploser son originalité faite de bâtis et de parcs.

Pourquoi en est-on là dans cette ville, comme globalement dans toute la France ?

Il y a deux raisons :

– La dictature démocratique qui rythme notre société,

– La justice administrative qui protège cette dictature.

La dictature démocratique

La population est régulièrement consultée, mais le choix qui lui est donné est très limité, au point qu’une partie importante de cette population ne trouve pas à s’exprimer et ne vote plus.

Dans ces conditions nul élu ne peux se considérer comme ayant obtenu la majorité des inscrits. Donc, il n’est pas d’élu démocratiquement en place, puisque le principe de la démocratie serait pour l’élu de représenter la majorité du corps électoral.

Ce sont donc des élus représentant souvent moins de 20% du corps électoral qui possèdent le pouvoir de décision.

La contestation est perpétuelle dans ces conditions, c’est inévitable.

Pour s’imposer les élus non majoritaires emploient la force, la coercition, ils n’ont pas d’autre solution. Ils ont à ce sujet fait alliance avec l’outil de pression qu’est l’administration, dont tous les rouages visent à contraindre les français au profit de cette caste de faux élus démocratiques, de cette minorité qui se prétend faussement élue majoritairement.

La justice administrative qui protège cette alliance contre nature.

Il faut habiller cette escroquerie démocratique d’un vernis de respectabilité. Ce sont les Tribunaux Administratifs qui s’y collent.

C’est ainsi qu’à La Rochelle, le Tribunal Administratif de Poitiers d’abord, puis la Cour d’Appel de Bordeaux, couvrent sans état d’âme la réalisation d’un boulevard ridicule qui marquera indélébilement le paysage rochelais de sa stupidité, .

Alors que l’arrêté préfectoral autorisant sa réalisation est nul, caduque, que la préfecture a fait à ce sujet de fausses déclarations.

Rien n’arrête les tribunaux administratifs pour couvrir les élus illégitimes, c’est le principal problème de notre pays.

Une fausse démocratie, c’est notre pain de tous les jours.

Bien à vous. H. Dumas

 

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Pourquoi Macron ne peut-il pas briguer un deuxième mandat ?

Chacun de nous n’est qu’une étoile filante, une très légère trace dans le cosmos de notre univers, une trajectoire.

Cette trajectoire est faite de deux composantes :

– notre personnalité, innée et non modifiable,

– nos “pères” ou “coachs” ou “amis profonds” qui vont influencer notre trajectoire mais que nous devrons renier pour exister par nous-même.

Tout cela est extrêmement documenté — Œdipe, entre autres –, suffisamment pour pouvoir être considéré comme acquis.

Ainsi nous sommes tous, chacun à sa mesure, les “fils” ingrats d’un père renié et les “pères” abandonnés de “fils” émancipés.

C’est pourquoi la question générale n’est pas : qui a fait quoi ? Mais : qui fait qui ? Puisque c’est le “qui” qui fait le “quoi”.

Le problème tient au fait que la transparence en la matière n’est pas de mise, elle est déconseillée ou gênante, chacun s’efforçant de croire ou de faire croire qu’il est autonome, ne dépendant de rien ni de personne, libre, une trajectoire vierge à saisir.

Cela est particulièrement vrai pour les leaders dont nul ne doit connaître la vraie personnalité ni les vrais “pères”. Une traçabilité trop précise réduirait leur compatibilité — essentielle pour eux — au plus grand nombre.

C’est ainsi que personnalités et “pères” de nos présidents sont des sources inépuisables de littérature et de presse. Les plus grands seuls arrivant à en diminuer la trace face à leur action uniquement retenue — De Gaulle –, sans que l’on sache si cela est lié au hasard des événements où a leur maîtrise des informations accessibles sur eux.

Pour les autres la dissimulation de leur personnalité et la valse des pères sont la règle. Elles font la fortune des fouineurs de potins.

Macron est un cas à part.

Son “père” est son épouse — contrairement à l’apparence le problème est là et non directement dans leurs 24 ans d’écart —

Peut-il renier ce “père” et paraître disponible et autonome pour affronter une élection, pour quémander au peuple le rôle présidentiel de “père” ou de “fils” putatif pour le plus grand nombre ? Non, justement à cause des 24 ans d’écart qui, rendant une séparation choquante, ne lui permettent pas de sacrifier le “père” sur l’hôtel de sa trajectoire.

Ce “père” encombrant lui coûtera l’élection, je serais lui je ne me représenterais pas.

C’est tout cela qui explique en ce moment la montée en puissance dans la presse de la Brigitte conseillère au détriment de la Brigitte “mode malgré” et dans le coup.

Corneille reviens : le temps qui arrive est pour toi.

Bien à vous. H. Dumas

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La loco de l’écologie

Chaque jour, sur les ondes de nos radios, les canaux de nos chaînes de télévision, ou encore les rotatives d’impression de nos journaux, la doxa du réchauffement climatique passe en boucles, telle une loco qui prend de la vitesse et qui fonce à tombeau ouvert sur des rails surchauffés de la sauvegarde de notre planète.

Les aiguilleurs, c’est-à-dire ceux qui pourraient faire dévier ce train, ne sont plus écoutés, voire même écartés.

Des constats

Personne ne regarde plus l’histoire des humains pas si lointaine quand le froid pouvait figer et le chaud pouvait en faire autant.

Les dinosaures, ces géants prédateurs pour une partie d’entre eux, ont disparu – malgré les crocodiles qui sont encore là – à cause du froid ou du chaud, ou encore d’autre chose ?

Ils ont été remplacés par quoi ? Par de la vie dont nous faisons partie.

Nous humains au sommet de la chaîne alimentaire, prospérons par l’accès à l’énergie à bas coût et l’individualité fondue et émancipée dans une société conçue pour nous afin de réduire les aléas de la nature et aussi en tirer les pommes, les patates, l’énergie et à présent  les bits.

C’est tout l’essor de la civilisation occidentale qui a, quoi qu’on en dise, développé notre monde des humains, qui prospèrent en quantité mais aussi en qualité – Voir le Japon qui a épousé nos standards de production et de créativité, mais après la Chine qui s’y est collé. Voir aussi la famine de populations en croissance qui a diminué.

L’écologie a un sens quand il faut mieux respirer et donc moins polluer, moins puer par de l’hygiène plutôt que produire des parfums pour l’atténuer, moins de déchets qui seront autant que possible recyclés et pour le reste de la division, anéantis. L’écologie, c’est aussi un comportement responsable pour éviter le genre : On bouffe des fruits de mers sur la plage et on balance leurs résidus à la mer – Je l’ai vu.

Des prolongements

La Greta, qui n’est pas Garbo – qui avait, elle, un métier – du haut de ses seize ans nous récite le catéchisme du devenir de notre humanité qui ne prend pas soin d’elle, pendant que des génies du même âge travaillent dans tous les domaines pour nous faire progresser dans le plus parfait de notre évolution, sans oublier Mozart, bien plus jeune.

Ce qui m’interpelle encore par rapport à la Greta, c’est son inconsistance reçue par les pontes de nos assemblées locales ou internationales, élues pour les locales et un peu moins pour les internationales.

Mais en fait le message est clair : Le train fou s’arrête en gares de propagande pour ramasser les foules dans ses wagons et qui semblent y monter – Je vous laisse écouter « Le petit train » interprété par les Rita Mitsouko …

Ce qui se prépare sous l’écolo-culture, c’est la soviétisation complète de ce que nous sommes, c’est-à-dire le contingentement et la pénurie rationnée.
Pourquoi ? Parce que l’accès à l’énergie va devenir de plus en plus cher par rapport aux fruits de notre travail qui sont déjà bien ponctionnés dans « ce pognon de dingue » qui passe on ne sait où.

Et ce processus va continuer jusqu’à son terme, le plus tard possible, jusqu’à l’implosion …

Les inquiets du climat devraient prendre des cours de gestion et d’économie. Ils s’apercevraient alors que les fondamentaux de leur pays en regard de ce qu’ils connaissent, avec lesquels ils ont grandi,, ne vont pas disparaître avec le climat projeté à 100 ans ou plus, mais bien plus avec des hérésies de leurs écoles, de leurs journalistes et enfin de ceux sur qui ils projettent leur sort …

Bien à vous

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DESOLE POUR VOTRE ATD MADAME CARINE HUGOT, IL VOUS FAUDRA ENCORE ATTENDRE 326 ans.

Madame Carine Hugot, inspectrice assermentée de Bercy, fière de son statut de fonctionnaire qui donc, ne peut avoir tort, et qui bien sûr, a la confiance de ses chefs, a donc décidé de m’allumer avec un joli petit abus fiscal de dessous les fagots.
Ce genre d’abus fiscal, petit ou gros, fonctionne à tous les coups.
Qui aurait l’audace de mettre en doute son raisonnement ?
Elle est assermentée et donc dispose du droit quasi divin de leurs lettres de cachet c’est-à-dire de la coercition immédiate en cas de protestation du mouton.
L’histoire est on ne peut plus simple. Je ne vais pas remettre le couvert.
Je vous l’ai raconté le 16 septembre sur ce site :
https://temoignagefiscal.com/carine-hugotinspectrice-assermente-de-bercy/.

Donc, ayant demandé la médiation au Tribunal Administratif,  Madame Carine Hugot devait, en théorie et suivant la loi, annuler tambour battant l’ATD qu’elle avait lancé contre moi à ma caisse de retraite.
Je l’avais prévenu par lettre AR.
Bien sûr, connaissant Bercy et ses traditions de respect de la loi, je pensais que cette chère Madame Carine Hugot n’en ferait rien.
Peut-être me trompais-je.
Hier, de ma caisse de retraite, je reçois ce courrier :

Si je comprends bien, mais je peux encore me tromper, je constate que ma caisse aurait bien voulu faire plaisir à Madame Carine Hugot mais malheureusement elle ne peut pas.
Ma caisse a déjà un ATD du fisc de  1.128.395€ que j’ai récolté  après un dur et long combat. Procédure fiscale typique longue et coûteuse qui m’a complètement lessivé en me faisant liquider mon entreprise.
En suivant le principe bercynien que:
https://temoignagefiscal.com/le-harcelement-fiscal-lui-est-autorise/

Oubliant que j’avais versé des dizaines de millions d’€ de T.VA, crée des centaines d’emplois etc…
Je raconte ce “racket” fiscale à multiples rebondissements dans mon bouquin, que chaque futur chef d’entreprise devrait avoir comme livre de chevet sur sa table de nuit.
https://editions-sydney-laurent.fr/livre/la-locomotive-ou-la-fin-des-annees-rock/.

Il lui évitera peut-être de faire des cauchemars en cas de contrôle fiscal.
https://temoignagefiscal.com/super-jai-recu-un-avis-de-controle-fiscal/

Etant ruiné, ma femme, mes deux enfants et moi n’avons grâce à Saint Fisc, que nos yeux pour pleurer et ma retraite pour vivre.
Considérant que c’était encore beaucoup trop, car avoir tuer mon entreprise et m’avoir mis à la rue ne leur semblait pas suffisant du tout, ils m’ont collé cet ATD “immortel” de  1.128.395€.
Ils me piquent donc tous les mois plus de 40% de ma retraite et cela encore pendant 326 ans.
J’aurais fini de les « rembourser » en l’an de grâce 2345.
Désolé mais Madame Carine Hugot devra donc patienter jusque là pour remettre le couvert, si je perds au T.A sur son « redressement ».

Ma femme et mes enfants savent ce qui les attend, ce qui est rassurant.
Ils n’auront rien à se partager et donc rien à se disputer à ma mort.
Merci Bercy.

E.Bolling

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