Droits de succession, art de dépouiller (suite)

Le terme « Droit » me pose un véritable problème. La succession testamentaire ou naturelle est inscrite dans le Code Civil, afin de protéger la propriété privée et sa transmission.

De nouvelles règles ont été mise en place par nos législateurs pour orienter d’abord ce droit. Le principe de prévalence en direction d’une filiation directe. L’enfant doit hériter avec une réserve incompressible, devant les cousins, les nièces voir les oncles ou encore la pièce rapportée, un nouveau mariage. Pourquoi ? L’enfant serait-il meilleur pour succéder au(x) défunt(s) que l’un de ses cousins, l’une de ses nièces ou qui que ce soit ?

Il y a déjà un vice légiféré dans le consentement du défunt.

Cette orientation est conduite par la recherche d’une spoliation plus ou moins importante du patrimoine du défunt par des « droits de successions » en regard de ses choix ou non-choix au profit du ou des destinataires de ses œuvres.

Mais quand bien même, dans le favoritisme de la filiation directe du père ou de la mère vis-à-vis de son ou de ses enfants, il y a un aussi un droit de succéder qui doit se payer au profit d’une suprastructure qui nous l’impose. Comme si celle-ci était capable de comprendre une transmission de témoins entre générations, qui ont les pieds dans la glaise.

Mais il nous faudra rendre comptes à cet inquisiteur, cette pieuvre administrative, cette Matrice. Ce sera un inventaire du patrimoine successoral, susceptible d’être retoqué par ladite administration selon ses propres règles du jeu auxquelles elle nous force, pour éventuellement nous poursuivre vers la réduction du fruit du travail, issu d’une génération antérieure, pour réduire encore le potentiel d’une génération future.

« Droit de succéder » ? Les seuls qui peuvent me dire si j’ai le droit de leur succéder sont ceux qui ont confiance en moi. Et quand des illustres se sont acharnés à créer de la richesse et de la réussite, ils ont évidemment un quelconque discernement pour adouber leur(s) successeur(s).

Peu importe pour les collabos de l’administration en place, l’artefact du soviétisme à la mode Orwell : « Tu paies ce tu nous dois ou alors on te raye de la carte ! »

Nous l’avons bien compris et rasons les murs, mais pour combien de temps encore ? Car la rage monte crescendo en nous et cela se paiera, et cette fois pour vous, les collabos, les courtisans, les affiliés !

Bien à vous

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3 réflexions sur « Droits de succession, art de dépouiller (suite) »

  1. Puisque vous avez commenté l’affaire DE LIGONNÈS d’une part et que, d’autre part, vous mettez le doigt sur les droits de succession que pensez vous ou que savez-vous pour ce cas précis comment s’est comporté l’administration ?

    1. Curieuse question mais impossible de vous répondre en l”état.

      Disons qu’au vu de la situation financière de la famille Dupont de Ligonnès, au moment des faits, je ne pense pas que la DGFIP ait eu à gratter quoique ce soit.. Je pense même me rappeler que ladite famille était simplement locataire de la maison des horreurs.

      S’il y avait malgré tout un quelconque patrimoine, il faudrait ensuite vérifier l’éventuelle existence de dispositions testamentaires. Si celles-ci restaient dans le cadre familiale direct – épouse, enfants. autant dire que c’est mort et le droit commun des successions ‘s’applique. Si un tiers est désigné, le droit commun s’applique aussi.

      Ce serait tout autre chose si la succession ressortait d’un droit en dehors de nos frontières. C’est par exemple tout l’enjeu de la succession de feu Johnny Hallyday.

      Tout cela pour vous dire qu’en France, plus on s’éloigne de la filiation directe, plus le percepteur va passer à la caisse. Etant entendu que dans le cadre d’une filiation directe, il fait déjà largement les poches des premiers “redevables”, d’où cet article ci-dessus.

      Mais je vous en réserve d’autres encore plus croustillants. J’attends un peu avant de les publier car j’ai quelques affaires en cours avec ces gestapos et j’attends leurs factures.

      On va s’amuser …

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