Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Hier soir j’ai vu passer le train de satellites lancé par Elon Musk. Impressionnant.
Quel coup de pub !!!
Petit bras quand même le Elon. Au lieu de les installer bêtement en ligne, ils auraient pu dessiner dans le ciel “ELON MUSK”, ça c’était la classe.
Le mec qui fait des étoiles, des constellations, que les peuples simples de la terre auraient suivi dans l’espoir de découvrir l’homme-Dieu ou le Dieu devenu homme….
Enfin, tout le tsoin-tsoin attaché aux cieux, au cosmos. D’un autre côté, le cosmos d’Elon c’est 500 Km, c’est pas des milliards d’années-lumière non plus.
Donc, ramené à sa réalité c’est bien ce que je dis : un coup de pub. En même temps c’est comme ça que le Vatican a commencé ses activités…. les rois mages, etc…
La question qui m’est venue à l’esprit devant ce spectacle de rue de haute volée : “c’est quoi la lucidité ?”
Oui, c’est quoi ?
Direction Wikipédia, pas d’explication, juste le roman de José Saramago. Le Larousse une ligne : “Qualité de quelqu’un, de quelque chose de lucide : Regarder les choses avec lucidité”
Pas grand-chose. Quel manque de lucidité. En gros lucide ou lucidité n’inspire pas nos encyclopédies en ligne. Et vous ?
En ce qui me concerne il me semble qu’il y aurait deux lucidités : la lucidité de l’absolu et la lucidité du possible.
La question que je me pose : la lucidité peut-elle être collective ou n’est-elle par essence qu’individuelle ?
Je vous propose d’en parler dans un premier temps en vidéo, parce que c’est Dimanche, jours de repos et que c’est plus facile de parler devant la caméra que d’écrire.
Bien à vous. H. Dumas
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En confinement dans le dé-confinement, j’écoutais en voiture à la radio une interview d’un journaliste subventionné en devers un syndicaliste subventionné aussi.
Vous infliger cette litanie du collectivisme qui dure près de 10 minutes est un gage que rien ne va décidément changer dans le dé-confinement jusqu’à l’explosion …
Mes commentaires
Le régime du financement du chômage explose en déficit, mais Mr Berger se réjouit qu’il y ait des amortisseurs sociaux non financés, sauf par la dette ou le plus d’impôts. Il compte ainsi sur le dernier payeur, la BCE, et « la redistribution des richesses et la contribution des uns et autres à la solidarité ». Les boucs émissaires sont déjà désignés, les GAFAs qui fuient les enfers fiscaux, car d’autres pays ne voient pas le terrain avec les lunettes de Bercy.
Mr Berger s’insurge contre la logique budgétaire sur le système des soins. Normal, c’est Open Bar par rapport aux non-soignants qui empêchent les soignants de soigner … Je passe sur l’exemple des résultats obtenus face au Covid-19 par l’Allemagne en mode privé – en grande majorité – des soins, en regard des statistiques présentées par Mr Salomon chaque soir et il n’y a pas photo ! Nec plus ultra, l’Allemagne déjà en avance sur nous dans bien des domaines, va redémarrer plus vite que nous, et par là creuser le canyon qui la sépare de ses francs cousins.
Mr Berger encore : « On voit bien qu’il ne faut pas taxer le travail ou la consommation, au sortir de cette crise qui est à la fois une crise de l’offre et de la demande, on peut aller plus loin sur la taxation du capital car cela ne pénalise pas la reprise de l’économie. »
Là, vous avez de facto, l’imbécillité prégnante d’un apparatchik qui ne comprend rien à l’économie sauf à protéger son cul, comme tant d’autres parmi le Pouvoir et ses courtisans.
Le capital, comme l’a tant exprimé, Mr Dumas, c’est le carburant du capitalisme, la chose essentielle qu’il faut préserver, pour créer, développer. Les banques le savent évidemment et agissent ainsi en tant qu’assureurs. Pourquoi financer un canard boiteux ? Pourquoi financer un projet d’avenir sans se garantir ?
Mr Berger insiste encore sur le fait que les GAFAs nous permettent de communiquer entre nous : «Mais ce n’est pas anormal qu’ils contribuent au bien commun dans les pays où se créent de la richesse ». C’est un oxymore, dans le sens où ils créent de la richesse avec des services dédiés, dans des pays où se créent de la richesse. Mr Berger n’a même pas à l’esprit la valeur ajoutée proposée par ces GAFAS à tous ses confinés pour communiquer, c’est-à-dire sortir de manière virtuelle de leurs murs, ou plus clairement leur empêcher de péter les plombs.
Laurent Berger encore : « A la santé, on a vu ce que cela a donné, quant aux retraites, ce n’est peut-être pas le moment. Je crois qu’il faudra investir massivement dans le sanitaire mais aussi dans l’écologique. Avant de se poser la question de l’argent, qu’est-ce qu’on veut comme modèle de société ? »
Mais Mr Berger, il faut savoir tenir un budget comme le tient n’importe quel chef d’entreprise, non subventionné. Vous savez très bien que nous avons le budget santé alloué par multiples ponctions sur la propriété privée des revenus du travail parmi les plus percepteurs au monde, pour le résultat en l’état, ce qui démontre votre inefficience à gérer une entreprise.
Par ailleurs, votre mode écolo logique, quand les gens auront faim, volera en éclat. Et même sans avoir faim, nous avons bien compris que vos taxes écologiques ne sont que chimères pour protéger votre cul, par des règles supplémentaires, des taxes supplémentaires.
Mr Berger, vous êtes la négation du bon sens, pour l’intelligence qui vous sert, car vous avez compris vos intérêts qui ne servent que vous-même et vos affiliés que vous cherchez à multiplier.
Vous et vos maîtres sont au pouvoir actuellement, mais nous espérerons renverser la table, ici-bas. Et nous nous en donnerons les moyens bientôt, quoiqu’il nous en coûte ! Que vous débarrassiez de notre horizon !
Bien à vous
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Une fois vaincu le coronavirus, la France se trouvera dévastée au plan économique et toujours pourvue du système maléfique qui l’a laissée sans défense face au péril infectieux : la prédominance du fonctionnaire.
Il n’y a plus grand monde dans notre pays pour contester les méfaits d’un système fondé sur une dépense publique de 57 % du PIB et ce qui va avec : 6 millions de fonctionnaires, dont la principale occupation consiste à empêcher les autres de travailler.
Le problème n’est pas nouveau, puisque Clemenceau, il y a plus d’un siècle, pouvait dire que « la France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts ».
En ce début de vingtième siècle, l’excès de la plantation a fini par paralyser le pays. Celui-ci ne se relèvera pas de la catastrophe du virus en maintenant une organisation identique.
Seul un référendum peut changer la donne. Encore faut-il lui donner un contenu susceptible de convaincre une majorité de Français. Il me paraît que l’argument le meilleur consiste à se demander pourquoi on doit être fonctionnaire pour exercer un métier que d’autres exercent avec un statut privé. Pourquoi faut-il être fonctionnaire pour enseigner quand il y a des enseignants dans le secteur privé ? Pourquoi faut-il être fonctionnaire pour exercer un emploi de bureau dans une administration quand il y a des millions d’emplois de bureau dans le secteur privé ? Pourquoi faut-il être fonctionnaire pour être médecin ou infirmière à l’hôpital quand le même métier est exercé dans des centaines de cliniques privées ?
Si bien que la question à poser au référendum devrait être : « Approuvez-vous la disposition stipulant que peuvent seules bénéficier du statut de fonctionnaire les personnes exerçant un métier que nul n’exerce avec un statut privé ? »
La réponse à cette question dépend du simple bon sens, même si certains s’efforceront évidemment de la politiser. Mais après la terrible épreuve du coronavirus et les ravages que l’Etat et ses fonctionnaires ont laissé se perpétrer, le moment est propice pour opérer un changement vital pour la France.
Il se trouve que j’ai eu l’occasion de tester cette interrogation dans un débat télévisé avec des représentants de syndicats de fonctionnaires. Ceux-ci s’attendaient à tout sauf à cela. Au point qu’ils restèrent un long moment muets, avant qu’un des leurs, blanchi sous le harnois, ne me lançât : « Monsieur, vous êtes un provocateur ! », ce qui d’après lui devait mettre un terme à tout débat. Bien entendu ses collègues présents sur le plateau ne sortirent que péniblement de leur trouble, se disant sans doute qu’ils vivaient un mauvais rêve.
L’emploi à vie est certes une aspiration de beaucoup de Français. Mais au nom de quoi les autres devraient-ils avoir un emploi susceptible de ne pas les accompagner au fil des décennies ? L’égalité ne figure-t-elle pas dans la devise de la République ?
Il ya quelques années, constatant que les députés n étaient imposés que sur les onze vingtièmes de leur rémunération, j’avais mené avec succès une campagne pour l’extension de cette disposition à tous les contribuables sur le thème « Tous parlementaires ». Les députés s’employèrent ensuite à rétablir d’une façon moins voyante leur privilège supprimé, et il ne se trouva personne dans le monde politique pour s’y opposer. Il n’en reste pas moins que la notion d’égalité est redoutable pour tous ceux dont les mérites ne sont pas évidents.
« Entre la liberté et lui, il y a toujours un papier qui manque », a écrit Félicien Marceau. C’est ce papier manquant qui fait la différence entre une tyrannie administrative et la démocratie. Nous devons, par un vote, rétablir nos droits de citoyens !
Claude Reichman
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Ce qui se dit sur les réseaux et dans la presse c’est que les hommes de l’Etat auraient commandé des milliers de respirateurs artificiels. Cette commande serait assurée par un pool de nos entreprises françaises. Double satisfaction, le gouvernement fait preuve d’énergie, il favorise l’industrie locale.
Las, la profession médicale s’étouffe, malgré ou à cause de ces respirateurs.
Leur technologie date de vingt ans, ils sont mécaniques, peut-être encore utiles dans l’urgence mais nuisibles dans la continuité. Or un malade du covid-19 doit être aidé continuellement. Donc incompatibilité entre l’appareil et la pandémie.
Tout le monde se gosse, ces énarques sont vraiment des cons, des incapables…
Il me semble que la situation est beaucoup plus grave.
Certes, les fonctionnaires qui ont capté, à titre exclusif, le pouvoir que nous leur avons confié imprudemment ne sont pas des décideurs. Sans quoi ils ne seraient pas fonctionnaires. Cette crise en fait la démonstration grand public.
Les initiés l’ont constaté depuis longtemps, et depuis le même temps ils se demandaient comment le faire comprendre à la population, c’est donc fait. On y voit plus clair.
Mais ce qui n’apparait pas c’est l’écrasante responsabilité d’une partie des acteurs économiques face à cette situation de dictature au profit des fonctionnaires sur le pays.
Cette histoire de respirateurs en apporte la preuve absolue.
Les industriels fabriquant ces respirateurs ont en leur sein des ingénieurs de haut niveau qui ne peuvent pas ignorer que ces respirateurs sont inaptes à l’usage pour lequel ils sont achetés. Et ils les fabriquent quand même !!!
Depuis quand un industriel qui se respecte fabrique et vend à un client — même à petit prix, même gratuitement — un produit dont il sait qu’il ne remplira pas la fonction que l’on attend de lui ?
Depuis que l’économie de connivence lie pouvoir politique et entrepreneurs cyniques.
La responsabilité des entrepreneurs peu scrupuleux est écrasante dans le maintien de la dictature des fonctionnaires, ainsi que dans son établissement.
Dans mon activité personnelle, je suis peut-être le seul en France à refuser les diktats débiles des fonctionnaires des services d’urbanisme. Il y a longtemps que j’ai fait une croix sur l’idée d’obtenir un permis de construire. La plus grande part de mes confrères s’incline et vend à leurs clients des produits dévalorisés dès le départ par les exigences des fonctionnaires, des services techniques des mairies.
L’acteur économique, qu’il soit industriel, commercial ou prestataire de service, doit remplir un besoin, mais de la façon la plus correcte et la plus efficace possible, c’est ce qui justifie sa marge dont la limite ne peut être dictée que par l’acte d’achat volontaire du consommateur. Toute action économique dont le gain est l’unique moteur, qui ne remplit pas correctement un besoin, est contraire à l’économie, car irrespectueuse du consommateur.
Or fonctionnaires et entrepreneurs multiplient à l’envie les actes commerciaux à but unique de gain, au détriment des consommateurs, au seul bénéfice de l’achat de voix pour les fonctionnaires au pouvoir, de la création de richesses personnelles indues pour les acteurs économiques.
C’est l’enterrement de l’économie, le génocide des entrepreneurs sincères, un crime économique contre la France, avec à la manœuvre évidemment Bercy qui devra payer.
Je vous propose, dans la vidéo qui suit, de parler du livre de Didier Picot : “Vendons les Parisiens”.
Ce livre est extraordinaire.
Une fois passé le titre, qui prête un peu à confusion, vous découvrirez comment la caste des fonctionnaires a pris le pouvoir, comment elle le conserve, pourquoi nos libertés se réduisent, notre paupérisation s’accélère.
Rien n’est dû au hasard. C’est une dictature qui s’est mise en place insidieusement, en quarante ans.
On trouve ce livre sur Amazon, mais comme la boutique est fermée par décision de justice – économie de connivence – voici l’adresse mail de la maison d’édition chez qui, je pense, on doit pouvoir commander cet ouvrage : contact@vendonslesparisiens.com
Bien à vous. H. Dumas
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Vous pensiez avoir touché le fond, vous vous trompez !
Ce, à quoi nous assistons aujourd’hui, c’est à la déliquescence d’un système administratif énorme, pachydermique et horriblement couteux qui a fait la preuve de sa totale incapacité.
-Incapacité à prévoir les mesures de protection de la population alors que nous savons que la forte concentration urbaine est un facteur évident de propagation des maladies,
-Incapacité à réagir aux avertissements de l’OMS puis aux évènements en se réfugiant dans le mensonge et le déni (les masques ne servent à rien, puis nous avons tous les stocks qu’il faut … sic M Véran)
Et aujourd’hui, on nous explique qu’il nous faut nous débrouiller seuls face à l’épidémie et fabriquer nos propres masques ; en gros se lancer dans le système D.
Or, il ne faut quand même pas oublier que le système étatique de santé français est l’un des plus couteux de la planète !
Dans ces conditions, il y a lieu de se demander comment un tel résultat est possible.
En fait, nous sommes face à un système à la soviétique qui contrôle tout et tout le monde mais qui finalement n’est bon à rien. La meilleure preuve, le système soviétique s’est écroulé sur lui-même, tout seul, parce qu’il était incapable de produire autre chose que des fonctionnaires surveillant la population et des armes !
Au-delà de ce constat, il faut tordre le bras à un mensonge qui se répand dans la population selon lequel, s’il y a des problèmes, c’est que l’hôpital manquerait de moyens.
Or, il faut aussi savoir que malgré l’importance des cotisations sociales collectées, l’essentiel de l’inefficacité du système étatique de santé tient au fait qu’environ 35% du personnel employé n’a aucun lien avec la santé et que ce personnel se perd complaisamment dans des normes et des procédures inutiles dont l’effet premier est de compliquer le fonctionnement de l’hopital !
Autrement dit, vos cotisations servent à payer les salaires de gens qui n’ont rien à faire dans un système de santé ou si vous préférez que 35% de vos cotisations servent à payer les salaires de gens improductifs, de parasites qui n’ont été mis là que pour lisser des statistiques du chômage désastreuses !
Vous pensiez avoir touché le fond ?
Vous vous trompez, car ce qui se passe aujourd’hui pour la santé se reproduira ensuite pour la retraite, car elle présente une caractéristique identique : c’est un système totalement étatisé et obligatoire, qu’on ne peut pas contourner et qui est pourtant mal géré.
Fatalement, aux mêmes causes, les mêmes effets, c’est à dire que ce qui se passera dans le futur, c’est qu’après vous avoir extorqué, pendant 40 années, des cotisations de retraite, on vous expliquera ensuite que de retraite, il n’y en aura pas !
Vous devrez vous débrouiller seuls !
La France est le pays du système D, pas par manque de moyens mais par incurie d’un système administratif inefficace et dispendieux !
La France est le pays du système D non pas comme débrouille mais comme désastre !
Néanmoins, on me dit que les français aiment leur administration !
Comprenne qui pourra …
Bien cordialement à tous !
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Le coronavirus tue. Plus de 20.000 morts. Nous sommes 67.064.000 habitants en France.
Donc, en dehors de ceux qui sont touchés et meurent, pour qui évidemment la pandémie est dramatique, aussi leur famille et amis proches, tous les autres oublieront vite cet épisode d’une maladie hivernale un peu plus virulente et médiatisée qu’habituellement.
Même si c’est un peu tôt, je propose de regarder la situation objectivement avec tout ce qu’elle comporte d’héroïque et de sordide.
Est héroïque, d’abord la lutte menée par les malades, puis par ceux qui sont en première ligne, même s’ils n’en sont peut-être pas complètement conscients ou si pour certains c’est le hasard qui les a placés là, cela ne diminue pas la valeur de leurs engagements, du même niveau pour tous, qu’ils aient fait ou non le choix volontaire d’être là. Finalement, tout ça c’est peu de monde.
Tout le reste est sordide, dicté par la peur. Ça fait beaucoup…. Je m’y inclus évidemment.
Le temps effacera le sordide et la peur pour ne laisser que l’héroïque, que tout le monde revendiquera.
Le collatéral
Au-delà de la maladie, de la mort, des soignants impliqués, donc peu de monde, cet événement a pris une tournure complètement disproportionnée.
Il est trop tôt pour comprendre et accuser, pour analyser la panique qui s’est emparée de nos sociétés. Mais on peut en tirer la conclusion essentielle.
C’est-à-dire : la primauté absolue du capital.
Souvenez-vous : y a qu’à redonner vie aux villages, y a qu’à revitaliser les centres villes, y a qu’à rendre les transports en commun gratuits, y a qu’à moins travailler, y a qu’à donner l’argent des riches aux pauvres, y a qu’à être tous solidaires, y a qu’à assurer les soins, la scolarité, gratuitement, y a qu’à faire confiance à l’Etat, y a qu’à défiler dans la rue, faire grève, y a qu’à cultiver bio, y a qu’à, y a qu’à, y a qu’à….
Ça c’était il y a deux mois. Incroyable, cela parait être un autre monde, d’avant…
Oui mais, entre-temps, on a confiné. Chacun chez soi. Tout s’arrête… enfin presque, mais pas tout à fait heureusement.
En réalité s’arrêtent surtout ceux qui ne foutent pas grand-chose, tout en étant convaincus qu’ils sont indispensables, les fonctionnaires ou assimilés, plus les opportunistes. Les autres restent au boulot, là aussi c’est très peu de monde.
Mais cet arrêt suffit pour bloquer la pompe à capital. Qui, particulièrement en France, s’appelle l’impôt.
L’Etat, enfin cette appellation fallacieuse utilisée par ceux qui vivent au crochet des autres, l’Etat donc n’a plus de rentrée d’argent, plus de capital, plus de trésorerie.
L’Etat fait immédiatement faillite. C’est fait au moment où j’écris ces lignes.
Alors ? Que fait l’Etat ? De la fausse monnaie.
Pas mal. Trop fort.
Je vais vous faire un aveu, je suis ravi.
Non pas que ce qui se passe va m’être profitable, mais parce que voir mes bourreaux dans l’exacte situation dans laquelle ils m’ont mis et voir la populace sur le cul, me comblent.
Il n’y a aucune différence entre le coronavirus et Martino – à ceux qui arrivent je précise que Martino a été l’un des contrôleurs fiscaux qui m’ont ruiné, le plus drôle, enfin le plus décalé plutôt –, ils arrivent par hasard, ils rendent terriblement malade, ils détruisent votre capital, puis ils s’en vont, indifférents et sûr d’eux, jusqu’à la prochaine saison des contrôles fiscaux.
Vous vous retrouvez agonisant, malade et ruiné, plus de trésorerie, plus de capital et tout le monde s’accorde à dire et penser que tout est votre faute.
Mais vous…. vous ne pouvez pas fabriquer de la fausse monnaie, vous ne pouvez qu’accumuler les dettes pour tenter de survivre, en espérant ne jamais avoir à les payer… fol espoir.
Oui, je vous le confirme, je suis ravi. Ravi de voir ces fumiers de Bercy en faillite, qui probablement jouent leur vie, professionnelle mais aussi physique si ça tourne mal, ce qui n’est pas à exclure.
Ravi de voir tous ces biens pensants — qui m’ont accusé sans savoir de “fraude fiscale” uniquement pour me ruiner à leur profit — les deux pieds dans la merde et pas prêts à revoir la queue d’un radis.
Bien à vous. H. Dumas
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L’extraordinaire est toujours là, très proche et néanmoins très mystérieux.
Figurez-vous que je partage avec le Général de Gaulle, qui pourtant n’était pas très partageur, une date clef. Il a été condamné à mort par le régime de vichy un 2 Août, je suis né — et j’ai été condamné à mort dans la foulée par le régime de Bercy — le même jour, un 2 Août. Étrange, n’est-il pas ?
De la même façon, nous partageons peut-être vous et moi le même destin funeste d’être nés à Crazy Land, et d’y mourir à petit feu en tant que minorité mise en esclavage.
Vous avez évidemment remarqué que Crazy, Vichy et Bercy finissent par un y !!! Mystérieux aussi, non ? C’est toujours la fin qui est mystérieuse.
Parlons un peu de Crazy Land.
Un morceau de planète infinitésimal, que le hasard a situé dans l’univers autour d’un point appelé Paris. Montagnes, plaines et fleuves s’y développent harmonieusement, limités par l’eau ou les sommets enneigés, plus rarement sur une carte par un trait dont l’origine est incertaine.
Depuis quelques temps, peu de temps par rapport au temps, le fait de naitre à Crazy Land peut limiter votre liberté d’être humain, isolé dans le cosmos, à des règles — fixées par “on ne sait trop quelle autorité” — qu’une bande d’abrutis prétendent vous imposer par la contrainte morale, voire la force physique. Ces escrocs appellent ça la volonté populaire, la démocratie, la nation, la majorité, le peuple, etc… du vent.
La combine est la suivante.
Une majorité se la coule douce. Une minorité, dont je fais partie et vous aussi peut-être, est mise en esclavage dans ce qu’ils appellent “la roue-cage de la fortune”. Cette roue-gage tourne sans fin.
Au prix d’un effort surhumain, les esclaves qui y sont enfermés, pour se maintenir debout et vivant, doivent constamment s’agiter, courir sans interruption. Alors tombent sur eux, du sommet de la roue-cage, des petits morceaux de papier qu’ils peuvent échanger contre de la nourriture, mais dont la plus grande partie leur échappe et tombe sous la roue-cage, où ceux qui se la coulent douce n’ont plus qu’à se baisser pour les ramasser.
Ceux qui se la coulent douce piaillent sans arrêt. IIs réclament toujours davantage de petits morceaux de papiers.
Pour les créer, la roue-cage doit tourner de plus en plus vite et sans arrêt. A cet effet ils font fouetter, jusqu’à ce que mort s’en suive, ceux qui ont la malchance d’être dans la roue-cage, par des sauvages qu’ils appellent “les légions de Bercy”.
Il s’agit d’humanoïdes primitifs, au front bas et aux sourcils épais, souvent négligés et malodorants, parlant peu et par éructations, des brutes sans sentiment, qui harcèlent et tuent les esclaves de la roue-cage de la fortune, sans pitié, sans discernement.
Plus ou moins grandes, il y a des roues-cages de la fortune partout à Crazy Land et, en dessous, toujours une multitude qui se la coule douce.
En revanche, les organisateurs du système sont tous à Paris. C’est de là qu’ils donnent les ordres aux légions de Bercy et tirent les ficelles. C’est là aussi là qu’est récupérée la plus grande partie des petits morceaux de papier que les esclaves extraient du néant en courant indéfiniment dans les roues-cages de la fortune.
On appelle cette organisation le néolibéralisme.
“Libéralisme” désignant la situation des esclaves qui font tourner les roues-cages et “néo” étant un préfixe ironique qui peut se traduire par “gag” ou, en langage vulgaire, par “pauvres cons”.
Ceux qui se la coulent douce obéissent aveuglément à leur dirigeant qui, de Paris, tirent toutes les ficelles. Enfin, qui croient tirer les ficelles mais qui en réalité les embrouillent et passent leur temps à tenter de dénouer les nœuds que leur incompétence génère spontanément.
Une affaire en cours est exemplaire à ce sujet.
Un prédateur invisible, mais très méchant, c’est attaqué récemment à Crazy Land. Il rend malade et tue éventuellement et majoritairement les plus faibles de ceux qui se la coulent douce, mais aussi parfois des esclaves des roues-cages de la fortune.
Cette attaque terrorise les élites parisiennes de ceux qui se la coulent douce qui elles-mêmes ne sont pas très vaillantes et comptent exclusivement sur les esclaves pour assurer leur pitance et leur train de vie.
Pour protéger les esclaves des roues-cages de la fortune sans lesquels ils seraient obligés de travailler — ce qu’ils ne savent pas faire, depuis le temps –… ils ont arrêté les roues-cages de la fortune. Mais, comme ils ont peur des esclaves, ils les laissent enfermés et ont décidé de se battre seuls contre le prédateur, ce qu’ils ne savent pas faire non plus.
D’où l’incroyable situation suivante :
D’abord, plus de petit morceau de papier du fait de l’arrêt des roues-cages de la fortune. Ce qui amène l’élite parisienne à fabriquer de faux morceaux de papier, sans savoir s’ils vont permettre d’acheter tout ce que l’on veut comme ceux qui sont extraits durement par les esclaves.
Ensuite, les esclaves au repos réfléchissent et parlent entre eux, ce qui terrorise ceux qui se la coulent douce, qui demandent à leur élite au moins de continuer à taper sur les esclaves — si possible plus fort — pendant qu’ils sont immobilisés, pour qu’iIs ne gambergent pas trop.
Il est possible que cette violence gratuite aboutisse à la disparition totale des esclaves et donc aussi à celle de ceux qui se la coulent douce, qui dépendent d’eux pour les petits morceaux de papier.
La situation est grave.
Des appels sont lancés en boucle par l’élite pour renouveler le stock d’esclaves, il semblerait qu’ils n’obtiennent pas un grand succès.
Bien pire, il paraîtrait que, secrètement, quelques esclaves lucides préparent une révolution, avec pour but d’éradiquer violemment les légions de Bercy de sinistre réputation, et de juger les délateurs et profiteurs qui se la coulent douce.
Conclusion
Il ne fait pas bon de naître et vivre à Crazy Land. C’est une grande malchance d’arriver sur la planète à cet endroit précis, qui pourrait être paradisiaque sans cette multitude qui se la coule douce et vous transforme en esclave.
Nous vivons une de ces périodes bizarres, déjà vécues, dont les témoins ont disparu, dont le corps social n’a pas gardé la trace.
Tout comme chacun de nous, avant d’être malade le corps social se porte bien. La période de contamination, ses effets, ses émotions, puis la maladie elle-même ne laissent pas de trace probante. Seuls les faits sont rapportés, pas tous et la plupart du temps après transformation en fonction de l’issue de la crise ou des croyances de chacun.
C’est ainsi qu’il y a bien peu de traces réalistes, ordinaires, de l’ambiance qui a précédé la guerre de 1914 ou celle de 1939, jusqu’à se demander comment les choses ont pu s’enclencher pour en arriver là, les hypothèses étant multiples, souvent opposées.
Quant au phénomène le plus intense que la France ait connu, la révolution, les débats ne cessent pas et ne cesseront sans doute jamais sur le qui, le pourquoi et le comment.
Cela me parait être la démonstration absolue que la notion de collectivité, d’Etat, est une hypothèse absconse, une réalité inexistante, une abstraction.
S’il n’y a pas d’explication, de ressenti fiable, de ces grands troubles collectifs, c’est parce qu’ils sont vécus individuellement, de façon personnelle, autonome. Ces vécus ne peuvent pas être additionnés pour obtenir une somme probante, parce que trop différents.
C’est ce qui m’amène à penser qu’en réalité l’univers n’existe qu’à travers chacun de nous, que chacun de nous est la complétude de l’univers. Car l’homme est effectivement seul face à ses choix dit Sartre, mais il est aussi seul face à ses ressentis.
Cependant ces individualités trouvent intérêt à se regrouper pour accéder à des objectifs inaccessibles à chacun isolément.
C’est pourquoi je suis libéral, c’est-à-dire individualiste, sauf nécessité…
C’est ici que les problèmes commencent, à “sauf nécessité…”
Les deux crises cumulées que nous traversons, matérialiste et charnelle, touchant l’économie et la santé, sont chacune vitale et interdépendante. Si elles nous impactent individuellement, les solutions proposées, voire imposées, sont exclusivement collectives. Je crois sincèrement que là est le problème du fiasco qui s’annonce à un niveau qui peut faire peur.
En réalité, la modélisation collective de la réponse actuelle à ces deux crises ne fait que reprendre une méthode erronée en vigueur depuis si longtemps qu’elle s’est imposée naturellement : le collectivisme total, dans sa version la plus irréaliste l’égalitarisme.
Ce n’est pas la première crise économique que nous traversons, ni la première grippe qui nous percute, nul ne peut se prétendre surpris. Voir cet article du Figaro de Janvier 2017.
Évitons nous le procès des faits et des acteurs des faits, contentons-nous de prendre conscience que derrière la façade qui nous est vendue une lutte violente, à mort, est en cours entre les tenants du collectivisme et ceux de la liberté individuelle. Lutte stérile puisque les deux organisations ont leur utilité en fonction des problématiques rencontrées.
Il est donc temps, avant dérapage irrattrapable, de changer de paradigme, d’organisation politique, de constitution.
C’est ici que se joue la grandeur du Président Macron par rapport à l’histoire.
Sera-t-il l’homme de la situation, ou l’homme du gouffre ?
En l’état, il n’est pas besoin d’être grand clair, de lire dans le marre de café ou dans les algorithmes, pour deviner que nous allons dans le mur.
En ce qui me concerne, mais ce n’est que mon humble avis, je crois que la cause est à attribuer : à la multiplicité de spécialistes trop souvent éclairés comme des vessies dans des lanternes, à l’irresponsabilité des décideurs que sont les fonctionnaires – décision et irresponsabilité sont incompatibles comme l’affirme Didier Picot –, à l’usage excessif du crédit, à la castration de l’initiative individuelle au profit du consensus collectif hypocrite, etc…
Tant de causes que chacun déterminera en fonction de sa personnalité et de ses intérêts.
Conclusion
Il y a urgence à établir les temps sociaux où l’individu doit être libre et ceux où il doit agir groupé. Puis la façon dont doivent être organisées les actions groupées.
C’est ce que doit contenir une constitution, c’est-à-dire un contrat collectif, qui ne peut avoir de légitimité qu’approuvé par une majorité démocratique et confortable.
Sans un mandat de ce type, clair, les hommes de l’Etat ne peuvent que se perdre et nous perdre par la même occasion.
Donc le Président Macron doit organiser des élections en Octobre 2020.
Ces élections, à but unique, devront élire un parlement provisoire, pour une durée d’un trimestre, dont le but exclusif sera d’établir une constitution qui sera soumise à la population par référendum.
Ce n’est qu’après ce référendum que la vie politique pourra reprendre un cours normal, sur les nouvelles bases éditées par lui.
L’objet même de ces élections d’Octobre obligera les candidats à se regrouper en tendance et à présenter à la population leur projet de constitution.
Hors cette voie démocratique, sans contrat collectif commun légitime, Macron et nous-mêmes allons au-devant du pire.
Je savais sans savoir. La réalité de demain, qui a déjà commencé hier, c’est 1984 puissance 10. C’est la mort programmée de ce qui nous reste de liberté.
Moi, j’ai connu la vraie liberté!
La liberté sera une “urban légende”…
J’ai deux ados. Eux, ils sont foutus.
Ils seront esclaves ou ils mourront par notre faute de n’avoir pas voulu résister suffisamment quand nous le pouvions encore. Par notre laxisme nous les avons programmé pour l’esclavage. Pourront ils nous pardonner?
Ce reportage est long mais il faut absolument le voir, le partager. Dire je ne savais pas ne sera pas une excuse pour nos enfants que nous avons condamnés sans combattre.
La question qui va se poser, dans les prochains mois à l’Etat fonctionnaire, sera celle de trouver les moyens d’assurer sa solvabilité budgétaire ou plus prosaïquement d’assurer les fins de mois avec une dette qui aura considérablement augmenté à la suite du blocage de l’économie depuis le 17 mars.
Quelle sera la capacité, sa crédibilité à faire face à ses engagements car, bien évidemment, n’importe quel financier de base sait faire un ratio entre le montant de la dette et le montant des impôts collectés pour en déterminer le risque ; en ne perdant pas de vue qu’au plus fort de la crise grecque, le risque de défaillance ayant été estimé très élevé (et finalement avéré), les taux d’intérêts sont montés à 40% pour la dette à 10 ans ?
Il y a tout lieu d’être inquiet pour la suite car la France est ressortie passablement affaiblie de la crise de 2008, avec une explosion de l’endettement que rien n’a pu enrayer et il apparaît douteux, les mêmes causes produisant les mêmes effets, que la crise de 2020 puisse être mieux surmontée …
L’Etat fonctionnaire est littéralement drogué à la dette et il faut rappeler que cette dette, qui ne fait que s’ajouter à celle, déjà considérable, accumulée en toute irresponsabilité depuis 45 ans, devrait culminer aux alentours de 120% du PIB à la fin de l’année 2020.
A terme, c’est tout simplement la question de la soutenabilité de la dette qui se posera ; c’est à dire la capacité de l’Etat fonctionnaire à faire face à cette dette qui va finir par absorber une part continuellement croissante du budget jusqu’à, à la fin, en confisquer l’essentiel !
Car, qui dit dette, dit remboursement et la France est un très gros client sur le marché des emprunts d’Etat (225 Md € d’émissions d’OAT en 2018 avec une maturation de 8 ans).
Or, le problème des dettes qui s’accumulent, c’est qu’à la fin on n’arrive plus à les rembourser ; surtout que la France présente une structure macro-économique particulière avec un secteur public et une dépense publique majoritaire (57% du PIB).
Cela signifie que le poids de la dette pèse exclusivement sur l’économie productive ; c’est à dire sur les 43% du secteur économique privé. Et c’est encore lui qui va devoir faire les efforts nécessaires pour supporter le poids supplémentaire de la nouvelle dette alors que beaucoup de PME et d’entrepreneurs individuels auront purement et simplement disparu ; liquidés par des dettes accumulés du fait d’une fermeture contrainte pendant plusieurs mois !
Les hommes de l’Etat tiennent des propos rassurants ; mais pourront-ils les tenir longtemps ?
Car il pourrait arriver un jour où le gouvernement devra dire la vérité, la vraie, celle des mesures qu’il va falloir prendre dans 6 ou 8 mois parce que la situation se sera encore dégradée … alors que le confinement et le blocage de l’économie ne sont que les conséquences d’une mauvaise appréciation du risque et de l’incapacité de fournir, en temps utile, les matériels de protection. Le système de l’Etat fonctionnaire a prouvé, de manière magistrale, son inefficacité et il doit être considéré comme le vrai responsable des dégâts économiques (et ils vont être nombreux) qui vont en résulter !
En fait, le gouvernement, et avec lui tout la haute fonction publique dont il n’est que l’émanation, pourrait bien se retrouver rapidement au pied du mur et il va donc alors lui falloir trouver des moyens de sauver la situation … alors que la réduction des dépenses n’est toujours pas à l’ordre du jour !
Il a, à sa disposition, des moyens conventionnels et des moyens non conventionnels, bien plus violents et dangereux.
I-les moyens conventionnels
La nature humaine étant, de manière constante, dans la tentation de la recherche de la facilité, les dirigeants de l’Etat fonctionnaire vont donc opter naturellement d’abord pour cette voie.
A-La facilité temporaire : la monétisation
La première stratégie, et la plus facile, est la monétisation permanente de la dette ; c’est à dire l’émission constante de monnaie. Très pratique, elle évite la remontée des taux d’intérêts et … des impôts qui sont d’autant plus impopulaires qu’ils ont déjà atteints des sommets inégalés !
Cela permet aussi de contourner le fait que le blocage de l’économie va faire chuter le PIB et donc les recettes fiscales ; l’augmentation des dépenses publiques s’accompagnant d’une chute du niveau d’activité qui ne peut qu’aggraver les choses.
La monétisation est une technique classique de financement des Etats pendant les guerres avec une constante : une très forte dévalorisation de la monnaie et des périodes de forte inflation. Cela signifie notamment que, eu égard au montant des dettes accumulées et à la chute du PIB, si nous n’avions pas intégré la zone €, notre position actuelle serait intenable et obligerait à une très forte dévaluation de la monnaie avec un appauvrissement symétrique de la population.
Pour l’instant, le gouvernement affiche un satisfecit de façade : « la dette explose mais les taux d’intérêt baissent » car la puissance de la BCE permet de maintenir les taux bas et empêche la spéculation sur les monnaies !
Toutefois, le gouvernement français ne fait pas vraiment ce qu’il veut car, depuis l’adoption de l’€, c’est la BCE qui contrôle le processus de l’émission monétaire en jouant, avec cette émission, le rôle d’assureur et de garant des dépenses des Etats sous forme de prêts.
On est bien loin d’avoir fait les comptes de la crise au niveau économique et financier, mais on sait que la seule solution est la neutralisation ultérieure, dans le bilan de la BCE, de la dette résultant de cette émission monétaire. En effet, l’Etat français sera totalement incapable de rembourser la BCE et il est exclu que cette dernière le pousse à la faillite.
Néanmoins, ce n’est qu’une partie du problème car le programme d’aide de la BCE ne couvre pas, loin s’en faut, toutes les dépenses de l’Etat français et, au-delà du risque d’inflation, ce qui est plus grave encore, c’est qu’il va inévitablement devenir « accro » à la morphine monétaire ; il ne pourra plus s’en passer.
Vous pensez, c’est tellement pratique !
Seulement, créer de la monnaie, ce n’est pas créer de la richesse, car avec cette « nouvelle monnaie » l’Etat ne produit rien et cette pratique, bien connue des années 80, avait propulsé l’inflation aux alentours de 14% l’an.
On se situe alors dans l’aléa moral car il faut être conscient qu’il va y avoir, à un moment ou un autre, un conflit entre la progression des dépenses publiques, la réduction des recettes fiscales et l’arrêt de la morphine monétaire. Pour l’instant, tout va bien (si l’on peut dire), la BCE paie en émettant de la monnaie mais il est évident que, sur la durée, cette stratégie n’est pas tenable car elle va provoquer des déséquilibres financiers qui pourraient faire basculer l’ensemble de la zone monétaire et les pays du nord s’opposeront à cette dérive car … personne n’a envie de faire faillite à cause des autres !
On ne sait donc pas combien de temps la BCE va accepter de jouer ce rôle, mais on peut être certain que le gouvernement français, tout comme l’italien, sauront jouer du chantage (le spectre de la faillite car on est « à l’os ») pour essayer d’obtenir, le plus longtemps possible, cette morphine monétaire …
En tout cas, pour l’instant l’Etat fonctionnaire en profite, c’est le moins qu’on puisse dire, et il annonce mesures sur mesures (de dépenses) ; la dernière en date étant une prime de 1.000 € pour 400.000 fonctionnaires … c’est à dire une petite dépense supplémentaire de 400 millions € !
Or, le spectre de l’arrêt de la morphine monétaire pose inéluctablement la question de la gestion de cette dette ; et il n’est pas sûr que les investisseurs acceptent de se substituer à la BCE pour acheter de la dette française ; ce qui va inéluctablement entrainer une hausse des taux d’intérêts avec pour résultat d’aggraver la détresse fiscale !
C’est pour cela que certains suggèrent, au-delà de toute raison et de toute indécence, de pousser cette monétisation jusqu’à obtenir le retour de l’inflation et pourquoi pas de l’hyper inflation ; alors que l’on sait que cette dernière est dangereuse. D’abord, elle ne se décrète pas et, ensuite, lorsque le processus est engagé, il devient alors incontrôlable avec pour résultat de ruiner la population et de détruire l’économie ; ce qui pourrait être porteur d’époques troublées… la République de Weimar de 1923 est là pour en attester.
B-la solution impossible : le retour à une forte croissance
Certains espèrent une croissance forte qui permettrait d’éponger la dette sur la durée et de redresser la situation. Il ne faut pas y compter pour quatre raisons :
La croissance ne peut être que industrielle. Or, l’Etat fonctionnaire a toujours méprisé l’industrie et a finalement tout fait pour la matraquer avec pour résultat un ratio PIB/industrie le plus faible d’Europe avec la Grèce !
L’endettement excessif de l’Etat fait que tous les gouvernements, depuis une bonne trentaine d’années, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour capter l’épargne des français afin d’alimenter la dette publique. Le secteur privé (et le marché des actions et obligations) étant perçu comme un concurrent, l’Etat fonctionnaire a utilisé des moyens de coercition, que n’ont pas les entreprises, pour les éliminer des marchés financiers !
La réindustrialisation ne se décrète pas ; surtout que l’époque est plutôt à une réduction de l’activité industrielle du fait de la saturation générale et du ralentissement économique général qui avait commencé en 2019. Il n’est qu’à voir les difficultés de l’industrie allemande…
On nous parle de relocalisations mais celles-ci ne seront possibles que si l’environnement économique et fiscal s’y prête et rien ne permet de penser, pour l’instant, qu’on peut espérer quelque chose sur ce plan ! En effet, il faut que les produits fabriqués localement soient compétitifs en qualité et en prix par rapport à ceux importés sinon, c’est perdu d’avance !
La dette publique n’a fait qu’augmenter depuis 1974, y compris pendant les périodes où la croissance a été assez forte. Il n’y a donc aucune raison que l’Etat fonctionnaire change son « logiciel » sur ce plan ! Or, cette dette pèse sur l’économie et on sait que plus elle est élevée plus elle affaiblit l’économie et la croissance potentielle.
C-Le recours classique à l’impôt.
Cette stratégie, classique en France, n’est pas sans risque car l’augmentation de la pression fiscale peut être mal acceptée par la population. Les gilets jaunes sont encore dans toutes les mémoires …
Les promesses antérieures de réduction de la pression fiscale vont évidemment être oubliées et la voie fiscale pourrait consister en une majoration de l’impôt sur le revenu sur les hauts revenus, une taxe spéciale sur les immeubles, un impôt spécial « coronavirus », un retour de l’ISF, une augmentation de la TVA, de la CSG ou plus probablement une combinaison de l’ensemble ; la « meilleure solution » étant de ne frapper que la partie de la population qui ne pourra pas se plaindre ou qui ne risque pas de descendre dans la rue.
Cette dernière idée commence d’ores et déjà faire son chemin puisqu’on commence à parler d’un impôt sur la « fortune pour tous » qui serait plutôt un impôt sur le patrimoine ; impôt qui présenterait l’inconvénient de frapper même ceux qui n’ont pas de revenus et exonérerait ceux qui ont de gros revenus mais pas de patrimoine (parce qu’ils dépensent tout) et qui poserait aussi le problème de l’évaluation des patrimoines avec des contestations à n’en plus finir !
Néanmoins, on sait que l’exigence du rendement fiscal laisse souvent de côté la question de l’équité …
Evidemment, ne seraient assujettis que ceux qui paient un impôt sur le revenu et ceux qui sont propriétaires d’un immeuble (maison ou appartement).
Ce système aurait fatalement des effets indésirables et notamment pour principal défaut de faire payer aux victimes et à des gens qui n’y sont absolument pour rien, les conséquences d’un désastre imputable à la seule haute fonction publique ; laquelle continuera imperturbablement à percevoir son (gros) salaire après avoir décidé, sous couvert de la fiction d’une loi fiscale, de dépenser sans compter l’argent qu’on n’avait pas !
En outre, certains (entrepreneurs, commerçants), qui ne vont ne rien toucher ou presque au titre des aides promises, ne seront pas forcément dans de bonnes dispositions à ce propos. Il se peut même, s’ils sont ruinés, qu’ils ne soient pas en mesure de payer quoique ce soit … avec un risque de décalage dans le temps entre des données patrimoniales datant d’il y a deux ans …fatalement totalement périmées en 2021.
Enfin, une pression fiscale trop lourde ferait fuir les plus riches avec un effet induit sur l’emploi qui devrait, de toute façon, connaître des heures sombres car … ce ne sont ni les pauvres ni les fonctionnaires qui créent des emplois !
En résumé : Une dette énorme en forte progression, une marge fiscale réduite, une croissance nulle ou presque, une inflation faible ; la situation est mal engagée et la haute fonction publique va vite arriver au constat, si la situation empire, qu’il n’y a aucun moyen de réduire, voire même tout simplement de contenir la dette par les moyens conventionnels.
Lorsque la BCE stoppera ses émissions, si la situation ne se redresse pas, il ne restera alors plus que les solutions non conventionnelles que nous verrons, dans un prochain article.
Bien cordialement à tous !
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Dans son ouvrage “Le cygne noir”, Nassim Nicholas Taleb expose très clairement la survenance du cygne noir qu’il définit comme l’imprévisible devenant réel, générant la ruine de l’inutile prétention des prévisions mathématiques, quel que soit le modèle d’algorithme utilisé.
Le coronavirus est le cygne noir absolu. Il explose toutes les prévisions mathématiques.
Or la prévision est l’arme du pouvoir.
Dans les tribus primitives le sorcier est plus influant que le chef, dans nos sociétés le prévisionniste est plus important que l’élu.
Notre société vit sous la coupe des mathématiciens, ces théoriciens de l’algorithme qui entrent dans des formules — dont la crédibilité est directement liée à la complexité et au nombre de paramètres – notre vie d’aujourd’hui pour prévoir celle de demain.
Ils ont éradiqué le bon sens, la sagesse, la prudence et surtout l’humilité. Ils ont mis au panthéon de nos sociétés leur vanité.
Ils ont terrassé l’imagination, cette forme de l’émotivité qui permet à quelques-uns de subodorer l’avenir à partir des émotions du présent. Ils ont fait passer pour une fumisterie, voire un défaut, cette qualité de vision fondamentale, qui a fait dire au Général de Gaulle : “La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre” alors que mathématiquement la défaite était largement consommée, ce que constatait objectivement le Maréchal Pétain.
Les hommes aiment à la folie les prévisionnistes, c’est humain. Mais l’inverse est aussi vrai, ils peuvent les haïr à la folie lorsqu’ils se trompent.
C’est en cela que la place du sorcier n’est pas particulièrement enviée dans les sociétés primitives où la violence a souvent libre court.
Pour se protéger, le sorcier ou les prévisionnistes profitent de leur situation pour distiller la peur en même temps que leurs prévisions. Ils inquiètent pour faire peur, ils anticipent sur leurs incertitudes, font en sorte que dans leurs messages la peur soit plus importante que la prévision, de telle sorte que ce soit elle qui prime lors du bilan final.
La prévision ne s’accomplit pas ? Il reste la peur ancrée dans les esprits. Nous observons tous les jours cette attitude chez les écologistes qui cherchent à s’emparer du pouvoir par la prédiction apocalyptique.
Si les pouvoirs en place tentent de contrôler l’information c’est pour que les prévisions qu’ils élaborent pour justifier leur pouvoir soient plus fines que toutes les autres, car mathématique ou émotive la prévision est toujours une émanation du présent.
Alors que reste-t-il aujourd’hui, après le cygne noir, des prévisions de ceux qui sont au pouvoir, chez nous ou ailleurs ?
Pas grand-chose il faut bien le reconnaître.
En premier : la durée de vie.
Il y a peu l’homme caressait l’idée de devenir éternel. Tout un foin très récent a secoué la France, il concernait la retraite et notamment les contraintes liées au vieillissement augmenté de la population. On peut dire que le coronavirus modifie significativement les algorithmes et le nombre de places disponibles dans les EHPAD.
En second : la densification
La règle est le regroupement de la multitude que ce soit dans son nid, son activité ou ses déplacements. Les consignes des gouvernants sont l’entassement dans l’habitat, au travail et dans les transports collectifs, au motif réel du coût, au motif simulé de la solidarité.
Or, tout comme virus ou bactéries déciment les élevages de poulets en batterie, de saumons en élevage, le coronavirus décime l’être humain mis en batterie par les hommes de l’Etat.
Comme le poulet de Bresse l’homme a besoin d’un espace vital personnel important pour vivre, n’en déplaise aux écolos et à leur gourou Anne Hidalgo.
En troisième : la disparition programmée des élites actuelles
L’interview d’Emmanuel Macron dans le point du 15 et 17 Avril est pathétique.
“Le président de la République, dans un étonnant costume trois pièces en flanelle, est, de fatigue, affalé dans un fauteuil en cuir noir, face à la porte-fenêtre de son bureau qui donne sur les jardins”
L’homme est effondré, son système prévisionnel a explosé, il se sent impuissant et inutile, illégitime. Il ne sait pas penser autrement, l’avenir pour lui n’est que mathématique, l’émotion, l’imaginaire, il ne connait pas, ce n’est pas son éducation scolaire.
“Il craint un choc post-traumatique, qui pourrait se manifester à la sortie du confinement et peut-être même un déchaînement des passions”
Evidemment, il voit bien que sa sorcellerie va exploser, que le pouvoir lié lui échappe, que la haine va suivre la crédulité.
Le mal empire, son équilibre intellectuel est si fragilisé qu’il perd le sens des réalités, il oublie l’objectivité de Louis XIV constatant : “L’Etat c’est moi”, il est dans la confusion.
” Il se trouve que j’ai toujours cru en l’État, indique-t-il. Certains me le reprochent d’ailleurs beaucoup. On voit aujourd’hui l’État dans ce qu’il a de plus fort, et on le voit aussi dans certaines de ses faiblesses.”
Il ne peut ignorer à la place qu’il occupe qu’il n’y a pas d’Etat, qu’il n’y a que des hommes de l’Etat, dont il est le chef.
Ici, il nous dit qu’il a toujours eu confiance en lui — ce dont nous ne doutons pas – mais que ce n’est plus le cas et qu’il sait que tout le monde le perçoit, ce qui est vrai aussi.
Effectivement les chances qu’il soit emporté sont réelles. Il accumule les erreurs. Son salut ne pourrait passer que par la vérité, avouer la supercherie de la notion d’Etat, redonner la liberté aux individus et organiser ensuite une lutte collective contre le signe noir, au terme de laquelle chacun, cette liberté reconquise, pourra s’épanouir.
Il ne prend pas ce chemin. Trop vaniteux sans doute.
En quatrième : la mort de l’économie actuelle
N’en parlons pas. C’est à la fois la grande perdante et la grande responsable.
C’est son interprétation erronée du fait de la cupidité des hommes de l’Etat qui n’a pas permis d’organiser une réponse à ce cygne noir répertorié, sa compromission dans l’égalitarisme et dans la corruption qui ne vont pas lui permettre de rebondir.
Ce sera la grande perdante qui va permettre à la misère de s’installer durablement, et aux libertés de disparaître pour longtemps.
La patronne de la BCE, Mme Lagarde, nous présente le vélo comme un progrès, alors qu’il s’agit du moyen de déplacement des sociétés en état d’extrême pauvreté, c’est tout dire.
PS : Dans la vidéo je m’explique sur le billet Johnny Hallyday mal compris.
Bien à vous. H. Dumas
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Impôt sur le revenu : le calendrier de la déclaration en 2020
Un certain nombre de nos lecteurs ayant été mis en défaut à l’occasion de la mise en place du Prélèvement à la Source, je rappelle à tous que la déclaration de revenus (cette année 2020 sur les revenus de 2019) est obligatoire même si vous n’êtes pas imposable. Elle sert à ajuster le prélèvement à la source en cours avec vos revenus réels (avec une régularisation possible à la hausse comme à la baisse) et à contrôler aussi la nature et l’importance de vos revenus même si le fisc connait pour l’essentiel ceux-ci.
Le défaut de déclaration entraine l’application de sanctions fiscales.
En raison de la crise sanitaire actuelle, le calendrier de dépôt de la déclaration de revenus a été adapté cette année. Présentation du calendrier complet de la déclaration 2020 des revenus 2019.
Nouveautés 2020
Les usagers qui ont déclaré leurs revenus en ligne en 2019 ne recevront plus de déclaration papier. Ils recevront un courriel les informant de l’ouverture du service.
Les départements 50 à 54 font désormais partie de la zone 2.
Déclaration en ligne : date d’ouverture du service le 20 avril 2020
Le service de déclaration en ligne sera ouvert à compter du lundi 20 avril 2020 et jusqu’aux dates limites établies par département et par zone. Pour déclarer vos revenus simplement, il vous suffira de vous rendre dans votre espace particulier sur impots.gouv.fr et de vous laisser guider.
Les dates limites de déclaration pour les trois zones
Vous résidez dans le département numéroté :
La date limite de déclaration en ligne est fixée au :
départements n°01 à 19 (zone 1) et non-résidents
jeudi 4 juin 2020 à 23h59
départements n°20 à 54 (zone 2)
lundi 8 juin 2020 à 23h59
départements n°55 à 974/976 (zone 3)
jeudi 11 juin 2020 à 23h59
Déclaration papier : en cas d’impossibilité à la faire en ligne
Cette année, seuls les contribuables ayant déclaré leurs revenus en papier en 2019, recevront une déclaration papier à partir du 20 avril 2020 et ce jusqu’à mi-mai. La date limite de dépôt des déclarations est fixée au vendredi 12 juin à 23h59 (y compris pour les français résident à l’étranger), le cachet de la Poste faisant foi.
Vous pouvez déclarer vos revenus sur formulaire papier si vous remplissez l’une des conditions suivantes :
votre résidence principale n’est pas équipée d’un accès à internet
elle est équipée d’un accès à un internet mais vous n’êtes pas en mesure de faire votre déclaration en ligne.
Dans les circonstances particulières de la crise sanitaire actuelle, la Direction générale des finances publiques invite tous les usagers qui le peuvent à déclarer leurs revenus en ligne.
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Johnny Hallyday quitte la France en 2007, il devient résident Suisse. Il n’a pas tort, que ne l’a-t-il pas fait plus tôt…
Il faut se rappeler que le 27 Février 2012, le candidat Hollande fera le buzz électoral et sera élu en proposant de taxer les hauts revenus à 75%, voire 100% au-dessus d’un million d’Euros. Sacré ambiance…
Donc résident Suisse, Hallyday est un étranger fiscal, au même titre qu’Elton John ou Mick Jagger.
A ce titre il confit les droits liés à son activité, à son image et à sa notoriété à une société fiscalisée à l’étranger. Puis il prépare une tournée “M’arrêter là” en 2009 et 2010.
La société organisatrice de la tournée achète les droits concernant Johnny Hallyday à la société qui les possède, comme elle l’eut fait pour tout artiste étranger. Ces droits ne sont pas taxables en France.
Le conseiller fiscal de Johnny a été consulté, il a répondu : “tout est parfait, mais le fisc – cette enflure malhonnête, qui ne recule devant rien* — pourrait, en prétendant ceci ou cela, vous accuser d’abus de droit”.
La tournée a lieu. La société détentrice des droits de Johnny est payée, sa facture est considérée comme une charge, au même titre que les locations de salles, les installations scéniques, les ristournes des vendeurs de billets, etc…
Tout le monde est content, organisateurs et public.
Oui, mais pas le fisc qui contrôle tout ça en 2011. C’est peut-être “mon Martino” qui est chargé du contrôle. C’est certainement la DNVSF qui s’y colle. 2011, nous sommes juste un an avant la déclaration d’Hollande…. Chaude ambiance.
Alors le fisc sort son arme fatale, la présomption de fraude sans preuve
Cette présomption de fraude ne se base pas sur une réalité juridique. Le dossier est correct, pas de faille.
Le fisc va perquisitionner chez les conseils de Johnny Hallyday et trouve le courrier de l’avocat fiscaliste et son appréciation.
Alors : “Tout à fait” dit le fisc en reprenant à son compte le commentaire de l’avocat et en concluant : “La preuve que vous êtes des tricheurs c’est que vous dites qu’on pourrait le prétendre… alors on le prétend”.
Et voilà, “circulez, il n’y a rien à voir” disent depuis tous les tribunaux.
Conclusions
Le fisc, donc les hommes de l’Etat, nie le droit pour Johnny Hallyday de valoriser sa personne, sa notoriété, sans leur refiler d’abord une ristourne, qu’iIs appellent l’impôt, qu’ils lèvent au nom de la solidarité et de la qualité de l’Etat qu’ils prétendent représenter, bon… passons…
Telle la Stasi, ils lui reprochent sans preuve d’être un mauvais français, un fraudeur. Ils basent leur reproche sur une remarque d’un conseiller, dont ils ont violé la porte en le perquisitionnant.
Du bon pain pour le populisme et la presse à scandale.
Mais en réalité
Johnny Hallyday a payé sa part d’assistance à la population par sa seule présence dans son espace affectif. La population l’aime.
Lorsqu’elle en fait la démonstration lors de son enterrement, les hommes de l’Etat présents, bien en vue, ont-ils payés leur taxe à Johnny, ses honoraires dus.
C’est bien sa notoriété dont ils sont venus prendre une part gratos, cette notoriété dont ils n’acceptent pas la liberté de déplacement, de lieu d’installation.
Après l’avoir volé vivant, ils l’ont volé lors de son enterrement, ils continuent à la voler à titre posthume…. Ce sont bien eux… les hommes de l’Etat. Ne comptez pas leur échapper, leur vol s’adapte à vos moyens, grands ou petits.
* rajout personnel non inclus dans les conseils imprudents de l’avocat fiscaliste, bien trop malin pour dire ce qu’il pense vraiment.
Bien à vous. H. Dumas
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Faisons le point du jour, 20/4/2020, sur la guerre contre le coronavirus, après la brillante intervention de notre premier ministre et de la professeuse d’infectiologie de Lyon qui apportait tout son savoir conforme aux prescriptions politiques, ce qui ne l’a pas empêché de façon totalement déplacée vues les circonstances, de rire au début de son intervention, tellement fière de parler à la télévision probablement.
Avant d’essayer d’interpréter ce qui s’y est dit, voyons quelques chiffres actualisés :
– à l’institut méditerranée infection, 2970 cas traités, 12 décès, taux de mortalité : 4 pour mille;
– dans les hôpitaux du reste de la France, 109636 cas, 12061 décès, taux : 110 pour mille, 27 fois plus;
– dans le monde, 2403253 cas covid+, 165788 décès, taux : 69 pour mille;
Donc en France, on fait deux fois moins bien que la moyenne des pays.
Si l’approche thérapeutique du Pr Raoult avaient été mise en oeuvre depuis sa première proposition, en appliquant les taux ci-dessus, nous aurions eu 443 morts en France au lieu de 12061 dans les hôpitaux (hors Ephad), et 10000 au lieu de 165788 pour le monde entier.
Bien sûr, ces statistiques ne tiennent pas compte de l’absence de connaissance du traitement au début de l’épidémie, et de bien d’autres facteurs qui modifieraient plus ou moins les chiffres. Par exemple, le risque de mourrir du covid19 n’est pas de 27 fois plus important si vous vous faites traiter ailleurs qu’à IHU de Marseille. Il peut être d’un facteur de 25 ou de 30 fois plus important par exemple. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas « photo », pas de doute, pas de débat, pas de discussion possible.
Alors comment le discours « officiel » donné par le premier ministre, le ministre de la « maladie et de la mort », et l’infectiologue loufoque de service, peut-il continuer à être complètement à coté de la plaque ?
Évidemment, ce rebelle de Raoult manque aux convenances de la « haute ». Il observe et décrit les dysfonctionnements et l’inefficacité des « Hautes Autorités », des « Hautes commissions », de tous ces guignols bien planqués qui ne savent plus rien, sont complètement dépassés, ont peur de tout et surtout d’agir, et se mettent en « Hauteur » en espérant qu’on ne viennent pas trop les asticoter. Tout ce microcosme, comme disait Raymond Barre, se vexe des critiques et se disent qu’ils vont prendre leur revanche sur ce vilain méchant de Raoult. Ces gros boudeurs niveau maternelle nous envoient donc leurs mensonges et erreurs par média esclaves interposés :
– il n’y a toujours pas de traitement « validé »; (voir ci-dessus, )
– faire croire au manque de sérieux de Raoult en laissant supposer que ses propos ne sont pas intéressants ou même crédibles;
– le seul traitement efficace serait un vaccin , en cours d’étude (prêt dans un an, peut-être, mais ce sera alors un autre virus);
– l’hydroxychloroquine est dangereuse (pourquoi alors était-elle en vente sans ordonnance il y a 3 mois, il y a certes des contre-indications à respecter comme la plupart des médicaments et il faut un contrôle médical);
– l’hydroxychloroquine est en cours de test dans l’étude européenne Discovery (appelée aussi « too late »), oui mais sans azythromycine et avec des symptômes trop avancés;
– les publications chinoises sur les résultats avec l’hydroxychloroquine ne sont pas valides (ah bon, ils ne sont pas assez intelligents, ce n’est pas l’avis de tous);
– le seul moyen d’arrêter l’épidémie est le confinement ( valable pour les personnes vulnérables, bien trop tard pour les autres et inutile avec le traitement de Raoult);
– les masques sont inefficaces, non, en fait, efficaces, (mais inefficaces quand même; en regardant la télé, je crois que je n’ai vu que deux personnes, sur des centaines, qui portaient correctement leurs masques);
– appeler le samu seulement si vous avez des symptômes graves ( c’est-à-dire quand vous avez perdu les meilleures chances de vous en sortir et qu’il faut bien occuper tous les services de réanimation).
Nos « gouvernants » nous apportent la preuve indiscutable qu’ils préfèrent donner raison à leur « microcosme obéissant» que de préserver la santé des français en général et sauver la vie de milliers d’entre eux.
Mais la question qui se pose n’est pas de savoir si les français sont suffisamment bien informés, car globalement, il est sûr qu’ils sont bien DÉSinformés. La question est de savoir s’ils étaient normalement informés, est-ce qu’ils réagiraient avec une vigueur en rapport avec ces crimes institutionnalisés. Question qui rejoint les propos de Claude Reichman.
L’épidémie de coronavirus qui frappe la France (et tous les autres pays) donne aux citoyens français l’occasion de constater la tragique inefficacité de leurs gouvernants. Les décisions stupides se succèdent, aussitôt démenties par leurs auteurs puis maintenues avant d’être à nouveau rapportées. Et les Français meurent par dizaines de milliers.
« Ce n’est pas possible, murmure le citoyen effondré, ils le font exprès ! » En réalité les gouvernants français souffrent du syndrome du tailleur de Fernand Raynaud, mais à l’envers. « Je voudrais faire un défaut, disait l’homme de l’art, que je ne pourrais pas. » « Je voudrais prendre une bonne décision que je ne pourrais pas », s’écrie le gouvernant français. Et pour cause.
Pour être un gouvernant français, il faut être issu de l’administration. Ce n’est écrit nulle part, mais c’est strictement appliqué. Tout vient du général de Gaulle, qui revenu au pouvoir en 1958, met en œuvre sa doctrine de l’Etat fort. L’Etat de la IVe République est en effet déliquescent et a bien failli s’effondrer sous les coups d’une sédition militaire. Malheureusement le général, pour exécuter sa réforme, choisit de s’appuyer sur les hauts fonctionnaires formés par l’Ecole nationale d’administration.
Le général n’attend de ces présumés « grands serviteurs de l’Etat » qu’obéissance, dévouement et neutralité politique. Bien entendu, c’est le contraire qui se produit. Face à des élus de moindre consistance que le général, ils s’enhardissent et finissent par prendre le pouvoir, tout le pouvoir. Si bien qu’aujourd’hui aucun grand mandat, aucun grand poste ne leur échappe. La France est gouvernée par ses fonctionnaires.
Et c’est alors que le drame éclate. Comme tout pays moderne, la France est confrontée à l’évolution de la civilisation et condamnée à se réformer pour s’y adapter. Or elle en est incapable. Les gouvernements se succèdent et les échecs aussi. Et quand une épreuve majeure survient, comme l’épidémie du covid-19, la carence et l’impuissance du pouvoir éclatent aux yeux de tous. Les Français s’écrient en chœur : « Nous sommes gouvernés par des crétins ! » Et ils ont raison. A ceci près que les citoyens ne comprennent pas pourquoi des individus assez intelligents pour acquérir de bons diplômes sont finalement des crétins.
La raison est aussi simple qu’accablante. Les élites françaises sont formatées à l’obéissance. En effet le moule universitaire par lequel elles passent les destine à occuper les hauts postes de la fonction publique et de l’Etat. On ne fait pas l’Ena ou polytechnique pour créer une entreprise mais pour commander aux entreprises et aux entrepreneurs. Et comme on ignore tout de leur fonctionnement – sauf en termes théoriques – on les soumet à des règles théoriques qui, bien entendu, les paralysent et les mènent à la catastrophe.
Apprendre à obéir n’est pas apprendre à commander. C’est pourtant à commander que s’occupent les fonctionnaires. Ils en sont évidemment incapables et passent pour ce qu’ils sont : des crétins. Et c’est ainsi qu’après des années de stagnation et de crise, notre pays explose sous les coups d’un virus.
L’unanimité est près de se faire en France sur la nécessité de chasser les fonctionnaires du pouvoir et de le confier à des personnalités issues de la société civile. Le problème est que les fonctionnaires n’entendent pas se laisser exclure des avantages, délices et prébendes du gouvernement et qu’ils sont prêts à tout pour les conserver, notamment à employer la force contre ceux qui les contestent. On l’a vu pendant la révolte des gilets jaunes, on le voit dans le maintien du confinement auquel personne pourtant ne s’oppose mais qui permet au pouvoir de montrer ses policiers et gendarmes au peuple à titre d’avertissement.
Cette attitude du gouvernement est très dangereuse. Elle fait rimer opposition avec révolution et ne laisse plus d’autre choix à ceux qu’indigne l’incompétence du pouvoir que de le renverser. Et l’on sait bien que ce genre d’exercice ne se fait pas sans casse.
Oui, il faut chasser les crétins du pouvoir. Oui il faut s’organiser pour y parvenir. Oui, le plus vite sera le mieux.
« La seule condition au triomphe du mal, c’est l’inertie des gens de bien », disait le grand penseur Edmund Burke. Cela fait trop longtemps que les gens de bien dorment en France. Debout !
Claude Reichman
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Ce navire a fait une excursion à Brest à la mi-mars, la ville qui l’a vu naître – je peux même vous dire que j’y ai assisté car je faisais mes footings matinaux chaque jour sur les bords de l’Arsenal de Brest quand je préparais mes futures compétitions à l’époque.
Le CDG a été rappelé, d’urgence, pour revenir vers son port d’attache à Toulon, alors qu’il avait appareillé depuis Brest pour sa mission. Des cas de Covid y ont été décelés par la médecine du bord.
Le relâchement à terre sis Brest, comme pour tous les marins qui arrivent au port, serait l’indice d’une contamination au Covid. L’enquête poursuit son chemin parmi les arcanes administratifs. Soit …
Un cas d’étude de laboratoire « In Vivo »
Apparemment il en ressort que la moitié du Staff présent sur le bâtiment serait touché par le Covid.
Il y a aussi la médecine civile et celle militaire.
Lorsque j’ai fait mon service militaire dans un RIMA proche du « Chemin des Dames », j’ai eu un problème de genoux qui m’a immobilisé un certain temps pour revenir en Bretagne. J’ai été pris en charge à l’hôpital militaire Clermont Tonnerre à Brest – Tonnerre de Brest ! – de manière parfaite, ce qui m’a permis de remporter des Cross régimentaires par la suite.
Là où je veux en venir, est que ces militaires pris en charge par les services médicaux de l’Armée ne seront pas moins bien traités, sinon mieux que pour ce qui est du civile. Et puis :
– Le personnel militaire est aguerri pour faire face à la souffrance ;
– Il est aussi en responsabilité, avec des cadres bien précis, en regard constant de ses moyens à disposition, pour s’adapter aux situations présentes et à évoluer ;
– Les citoyens pourraient s’en inspirer non pour vivre par des casernes mais comprendre un peu mieux où passe leur pognon …
Dans la cadre du CDG, face à cette infection au Covid, nous pouvons obtenir des statistiques très intéressantes :
– Pyramide d’âge du personnel ?
– Relativement à cette pyramide, qui est touché ou pas ?
– Parmi ceux qui sont touchés, examen clinique pour comprendre des pathologies sous-jacentes ?
– Comprendre le circuit des personnes touchées en vase-clos – confinées en quelque sorte ?
– Advenir des ordres de l’encadrement qui ont été faits lorsqu’il y a eu des personnels défaillants – pour les non-avertis, le document unique d’équerre à présenter à l’URSSAFF pour toute entreprise en cas de contrôle, à nos assurances en cas de problème ?
Et puis en fin de comptes, les statistiques de Mr Salomon : Combien d’infectés, combien d’hospitalisés, combien en réanimation, combien de décédés ?
Connaîtrons-nous la vérité sur le CDG ?
Les statistiques «effrayantes » qui ont permis de mettre notre économie à l’arrêt, par ce qui concerne le personnel du CDG, confiné, pourraient être très différentes.
Le Président Macron l’a probablement compris aussi pour la population civile, mais pour d’autres raisons :
– Son économie à l’arrêt pèse sur les finances de Bercy ;
– Bercy est à la peine pour suivre des voisins qui traitent différemment ce Covid, pour remettre leurs moteurs en marche au plus vite ;
– La nationalisation des salaires en chômage partiel du secteur privé par des rotatives de monnaie créée à partir de rien va durer un temps. Un Open Bar qui va se terminer vis-à-vis de la concurrence d’autres économies plus efficientes et plus particulièrement dans la Zone Euro.
Bien à vous
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Ce deuxième mois de confinement s’annonce plus tendu que le premier. Les conséquences du confinement commencent à se dessiner.
Elles sont de deux ordres :
– vacances prolongées pour les protégés du système, majorité.
– angoisses existentialistes pour les exposés du système, minorité.
C’est une situation que je connais bien.
J’ai été confiné par le fisc il y a vingt ans. C’est-à-dire que, pour un motif irréel, le fisc m’a déclaré “fraudeur fiscal” et a installé autour de moi une barrière de confinement social allant de la paralysie de ma trésorerie, d’interdictions bancaires, à une inexistence judiciaire annihilant tout recours contre mon confinement. Un vaste geste barrière en quelque sorte, m’éliminant du groupe.
Depuis j’attends en dépérissant. Ma disparition définitive prévue en Avril ou Mai est repoussée de quelques mois du fait du confinement général qui vient perturber mon confinement individuel.
Le couperet mortel va tomber pour moi, la mécanique est la même pour vous, je vous explique.
On ne prend pas vraiment conscience immédiatement de ce qu’est le confinement. C’est un isolement par rapport au groupe, souhaité par la majorité du groupe, qui vous exclut insidieusement alors que vous ne le percevez pas.
Dans le cadre du “fraudeur fiscal” inventé, le piège pour lui est d’imaginer qu’il existe une justice et une conscience globale susceptibles de le réintégrer. Magistrale erreur.
Pour vous la situation est la suivante, si vous faites partie de ceux qui croient que les choses vont s’arranger, que votre utilité va être reconnue :
Vous vous trompez de société. Vous croyez être dans une société de droit, libérale, c’est ce que l’on vous rabâche à longueur de journées. Vous avez l’impression d’être un acteur incontournable de cette société au prétexte que c’est votre énergie qui anime par votre travail son économie.
En réalité vous êtes dans une société virtuelle, nationale-socialo-communiste, qui n’imagine pas un seul instant ce qu’est l’économie. Qui croit vivre des bienfaits d’une abstraction qu’elle appelle l’Etat, représentée par un clergé païen : les hommes de l’Etat.
Les membres de cette société n’ont qu’une seule attitude, qu’ils pensent responsable – qui l’est vu de leur prisme –, c’est la soumission et l’obéissance aux hommes de l’Etat, accompagnée d’une formidable appétence pour l’irresponsabilité.
Le deuxième mois de confinement va vous liquider économiquement, d’où votre début d’angoisse. Qui arrive trop tard.
Vous imaginez encore que ceux pour qui le confinement est une période de bonheur et d’irresponsabilité majeure vont prendre conscience du fait que votre disparition va détruire leur environnement économique, vous vous mettez largement le doigt dans l’œil.
Ils pensent au contraire, fonctionnaires, salariés du public, certains salariés du privé, bénéficiaires sociaux ou tout simplement croyants du communisme, de l’étatisme ou de l’écologie, que votre disparition va dégager le terrain et permettre l’avènement, souhaité par eux, d’une société collectiviste plus pure, d’où l’individualisme “affairiste” sera enfin éradiqué.
Qu’attendre des hommes de l’Etat qui vivent de la soumission de cette foule ? Des déclarations aussi fausses que vicelardes.
Ils sont assez cons pour s’être persuadés à coup de courbes et d’algorithmes qu’ils peuvent soit se passer de vous, soit vous soumettre encore une fois. Votre extrême faiblesse les arrange, croient-ils.
Et puis, ce n’est que leur nature qui s’exprime.
Peu à peu nous prenons conscience que le confinement global ne s’imposait pas. Qu’une gestion individuellement responsable de la pandémie aurait eu les mêmes résultats, voire meilleurs.
Mais la responsabilité individuelle n’est pas dans les gènes des hommes de l’Etat, élus par une majorité qui partage leur vision.
Ce qu’ils veulent, eux et leurs électeurs — largement majoritaires si l’on additionne leur éparpillement apparent — c’est interdire, contraindre. Ils sont dans un rapport sado-maso, dominant-soumis, inexplicable mais réel.
Leur justice n’est qu’un décorum, voyez comme ils s’en affranchissent au titre du terrorisme, de la pandémie, et bientôt – c’est annoncé – de l’intérêt majeur de la nation.
Vous allez tout perdre. Vous avez bien raison de commencer à vous inquiéter. Trop tard.
Ils savent pertinemment qu’ils vous tuent, ils s’en foutent.
Faites un petit effort de mémoire : les gilets jaunes. Une affaire qui démarre avec vous et qui finit avec eux. D’abord des indépendants qui s’indignent puis une clique de collectivistes qui récupère.
Vous n’avez que deux possibilités : accepter votre disparition ou résister. Résister ne voulant surement pas dire gueuler minoritairement sabre au clair, se faire massacrer.
Nous en reparlerons probablement.
Bien à vous. H. Dumas
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Enfin, les français ont réussi à atteindre le modèle de société dont ils rêvaient !
Pour leur plan grand bonheur, l’Etat, cette entité magique qui n’existe que pour la réalisation du bonheur commun, a totalement pris en main la société, jugez-en plutôt :
Après avoir fait de gros efforts pour vous protéger contre le terrorisme en assurant une surveillance constante de la population,
Après avoir fait de gros efforts pour connaître la nature exacte de votre patrimoine à seule fin de vous permettre de faire correctement votre déclaration de revenus,
Après avoir mis en place le prélèvement à la source pour éviter le souci d’avoir à calculer le montant des sommes que vous devez payer au titre des impôts,
Après avoir décidé que la voiture à moteur thermique était mauvaise pour la santé et que seules désormais seraient admises (en ville pour commencer) les voitures électriques,
Désormais :
L’Etat vous dit si vous pouvez sortir de chez vous ou pas ; et pour l’instant il vous dit que vous ne pouvez pas !
L’Etat vous dit si vous pouvez travailler ou pas ; et pour l’instant vous ne pouvez pas !
L’Etat contrôle vos sorties grâce à votre permis de circulation dûment contrôlé par les forces de l’ordre qui ne plaisantent pas (800.000 amendes distribuées à ce jour), mais c’est pour votre sécurité que l’Etat vous demande à tous de rester à la maison,
L’Etat fixe la liste des entreprises qui doivent fermer et celles qui doivent ouvrir, car il a pris le contrôle du seul secteur économique qui échappait encore à son contrôle, le secteur dit privé et qui devenu depuis mixte ; celui dans lequel le chef d’entreprise dirige mais où c’est, fort heureusement, l’Etat qui décide à la fin,
L’Etat promet de payer les factures de tout le monde et de payer les salaires de tout le monde, il suspend les factures d’eau, de gaz, d’électricité et de loyer pour le bonheur de tous …
L’Etat prend soin de votre santé et vous explique que les masques de protection ne servent à rien, puis par un changement de doctrine à la suite d’une délibération du comité central, vous explique qu’ils vont finalement devenir obligatoires,
D’ailleurs, il a réquisitionné tous les matériels de santé pour faire face aux abominables spéculateurs et profiteurs de classes (sociales) qui auraient pu être tentés d’en profiter ; et la meilleure preuve des efforts de l’Etat c’est qu’enfin on va avoir ces masques dans 3 semaines !
Le seul système de santé admis est le système de l’Etat qui est le seul à avoir fait ses preuves et à être juste et parfaitement égalitaire,
Pour vous rassurer et vous éviter de vous inquiéter inutilement, l’Etat n’a pas comptabilisé les morts des EHPAD dans les statistiques de décès d’une certaine forme d’épidémie dont on a du mal à cerner les contours, mais les chercheurs cherchent- soyez-en sûr ; puis finalement le fait parce que son souci c’est juste celui de vous dire la vérité, toute la vérité !
L’Etat vous répète d’ailleurs qu’il est le seul à détenir la vérité en matière de protocole de soins de cette mystérieuse maladie ; en dépit des tentatives d’un hurluberlu marseillais de prétendre (faussement) le contraire,
L’Etat paie tout avec de la monnaie magique, la dette n’est plus un problème et les abominables capitalistes n’ont désormais plus rien à dire !
L’Etat payant désormais les salaires de toute la population, fonctionnaires et salariés du privé par le biais du chômage partiel, nul besoin de travailler pour créer des richesses et accumuler du capital, l’Etat pourvoi à tout, s’occupe de tout, avec nos fidèles fonctionnaires,
A la fin de l’année la part de la dépense publique passera probablement enfin de 57 à 70% du PIB et, avec un peu de chance, elle pourra même atteindre les 75% !
Mais, dites-vous bien que l’Etat fait tout cela exclusivement pour votre bien !
Et bientôt, l’Etat vous prendra aussi vos économies pour le bien commun car, puisqu’il paie tout, vous n’en n’aurez évidemment plus besoin !
Evidemment, pour bien suivre la ligne fixée par l’Etat, il est conseillé de regarder à la télévision le président du comité central faire ses annonces du lundi soir,
On me dit, sur ma gauche (forcément), que ce qui précède est une description du communisme !
Ah, voyez-vous, franchement, je n’y aurais vraiment pas pensé !
Alors, heureux ?
Bien cordialement à tous !
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Définition d’assumer :Prendre ses responsabilités.
Que signifie « prendre ses responsabilités » pour un fonctionnaire, petit ou haut? Cela ne veut absolument rien dire.
C’est du bourrage de mou.
Cela coupe court à tout début de polémique puisque le politique « assume ».
C’est le joker imparable et tous s’en servent à qui mieux mieux. Assumer en langage fonctionnaire n’a pas la même signification que dans le privé ou même chez vous, là, l’erreur se paye cash !
Il nous a dit :J’assume…
Ah, si vous assumez, alors c’est bon…
Mais au fait vous assumez quoi, Monsieur (madame) le politique ?
Vous reconnaissez votre erreur et vous allez démissionner ?
Pas du tout, je ne reconnais rien mais j’assume ce que vous pensez être ma mauvaise décision.
Ah, d’accord et ?
Et rien!
Voilà comment nos politiques fonctionnaires assument leurs erreurs.
Assumer pour eux est juste un élément de langage politicien qui n’engage à rien et qui doit servir à enfumer le citoyen lambda et à le rassurer.
Tu vois , dit-il à sa femme, il a plusieurs milliers de morts au compteur mais il assume, alors je lui garde ma confiance. Continuez Monsieur le ministre puisque vous assumez.
Personne ne s’excuse car s’excuser c’est s’accuser d’une erreur, et ça ce n’est pas pensable Si cela va plus loin, on criera au complot. C’est pas mal aussi le complot.
Je m’en tape le coquillard et « Circulez il n’y à rien à voir » titre du film de Patrice Leconte (1983) s’est transformé au fil des ans en « j’assume »
C’est devenu le verbe préféré de notre gouvernement, le chef de l’état en tête.
On le met à toutes les sauces.
Il bat des record de popularité depuis le Covid 19, il est vrai que l’on n’avait jamais eu une telle succession d’erreurs qui se sont avérées mortelles à la cadence d’une mitrailleuse Gatling.
Cela a assumé dans tous les coins.
Ils sont responsables de centaines de morts, mais on ne peut rien leur reprocher puisqu’ils assument. Ils auraient pu ne pas assumer.
Quelle chance d’avoir des dirigeants aussi responsables, non ?
Merci pour les masques. Et le reste.
PS : n’oubliez pas que statutairement un fonctionnaire n’est pas responsable.
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Par exemple, il devient chaque jour plus évident, que le confinement, ça ne marche tout simplement pas, sauf si le but est de crétiniser les populations et/ou de les ruiner.
En univers libéral, quand ça ne marche pas, on essaye autre chose. En univers socialiste, quand ça ne marche pas, on double la dose. Et donc nous voilà allègrement repartis pour une prolongation de notre CDD confiné, avec promesse, pour au moins une partie de la population, de transformation de ce CDD en CDI…
Magnifiquement joué : le confinement prolongé passe comme une lettre à la poste (qui par parenthèse ne passe plus beaucoup, il faudra trouver une autre expression…). Une majorité d’accord !
Plus tard, nul doute, les historiens se demanderont comment le monde occidental a-t-il accepté ce suicide collectif pour une épidémie au demeurant mineure, seulement dangereuse pour une minorité bien identifiée, et pour laquelle on disposait de tous les moyens de lutte nécessaires, traitements, tests, masques, procédures de distanciation sociale, et donc sans aucune nécessité d’un confinement conduisant à une ruine inéluctable.
Nous ne serons plus là pour répondre à leurs questions, prenons un peu d’avance !
En fait, messieurs nos descendants, non pas, comme souvent dans les catastrophes, une cause unique, mais une conjonction de causes. Petit inventaire des trois principales.
La trouille : on a réussi à terroriser les populations en leur faisant croire à un danger de mort imminente pour tous, ce qui est à l’évidence complètement faux. Il n’était cependant pas difficile de faire peur, car nos populations dont une immense majorité est aujourd’hui incapable de plumer un poulet ou d’écorcher un lapin, ces populations ne supportent plus l’idée même de la mort.
« 90% de personnes favorables à un confinement qui va dévaster leur économie, face à un virus saisonnier légèrement plus virulent qu’habituellement, dénote d’une peur panique de la mort. » note Henri Dumas, dans un billet récent (La belle vie)[1].
Un déroutant manque de capacité d’objectivation : les hommes de l’État récitent tous les jours en litanie le nombre de morts ici ou là… Mais combien d’entre nous ont pris la peine de réfléchir au nombre de personnes qui meurent en temps « normal », chaque année, chaque mois, chaque jour ? Pourtant, trois clics sur Internet, et l’on a la réponse !
Une magnifique manipulation d’État. En gros, on a organisé un référendum avec la question suivante : sachant que de toute façon, votre choix n’aura aucune conséquence sur votre rémunération, préférez-vous l’inconvénient d’avoir à vous rendre chaque jour à votre travail, ou celui de rester bien sagement chez vous, pratiquant horaires et activités à votre guise, avec pour seule contrainte d’y rester en effet le plus possible ? Croyez-vous vraiment que la réponse à ce référendum soit une surprise ?
Époque formidable ! Par exemple, une justification des autorités au choix du confinement est que sans confinement, la pandémie chinoise connaîtrait un développement exponentiel.
Exponentiel, ça sonne bien, ça fait scientifique, et de plus c’est excellent pour la trouille. Développement exponentiel, ça semble aller de soi, n’est-ce pas ?
Sauf que non. Une maladie d’origine virale, comme le coronavirus chinois, ne se développe sur un mode exponentiel qu’en tout début de l’affaire. Ensuite, la diffusion se ralentit fortement, et cela, quelles que soient les mesures prises ou non prises, comme l’a parfaitement démontré Rémi Poix[2].
Et par conséquent, l’urgence est donc de mettre fin au confinement. Paradoxal ? Bien sûr. Mais non moins exact. C’est même si vrai que passé le premier stade, le confinement (et notamment le confinement sans tests et sans isolement des malades) n’est pas seulement inutile, mais contre-productif.
Alors pourquoi ? Comment expliquer ce magnifique unanimisme des dirigeants occidentaux à marcher dans une direction qui n’est d’aucune utilité médicale ?
Et bien le plus simplement du monde, ma bonne dame : l’argent, toujours l’argent.
J’ai joui hier de la chance d’une escapade médicale, dans Paris. Spectacle hallucinant, que je vous laisse imaginer. Mais tandis que nous longions toutes ces devantures closes, magasins, galeries, restaurants et autres bars, je me demandais : combien de ces rideaux ne se relèveront jamais ?
Le pire ne sera peut-être pas qu’ils ne se relèvent pas, mais plutôt qu’ils se relèvent encore plus vite que prévu : ce ne serait pas avec les mêmes personnes, ni dans les mêmes conditions. Les propriétaires ruinés ne pourront pas rouvrir ? La belle affaire ! Les emplacements vacants vont être rachetés dans l’instant. Les entrepreneurs d’hier seront remplacés par des statuts hybrides et surtout misérables, sur le modèle de ce qu’est déjà notre secteur agricole : endettement à vie, à la merci des rançonneurs d’état, sans espoir, sans avenir.
Racheter tout cela, qui en aurait les moyens, dites-vous ? L’état. Où l’état français trouvera-t-il l’argent ? Il n’a pas à le trouver, il l’a.
Il vient de le voler prendre, même si, semble-t-il, aucun de nos contemporains ne l’a remarqué. C’est qu’en France, comme d’ailleurs dans nombre de pays occidentaux, Charles Gave nous le démontre, à sa manière habituelle, à la fois lumineuse et joyeusement gaillarde, « nous venons de subir un coup d’Etat sans précèdent dans l’histoire depuis 1917 »[3] !
C’est ainsi que tout ce dont rêvaient les hommes de Davos, le virus chinois vient de le leur servir sur nos civières ! Je cite Gave : « ils ont décidé qu’ils payeraient ce qui est en fait une nationalisation par chaque pays de son épargne en imprimant du papier monnaie en guise de paiement pour s’approprier le stock d’épargne… »
Les états ont donc désormais les moyens de racheter ou de financer (ce qui revient au même) à l’infini, sans plus aucune limite : chômage, technique ou pas, augmentations généreuses un peu partout, promesses somptuaires… que du bonheur !
Tout cela à la plus grande satisfaction d’une très large majorité de nos concitoyens, qui, désespérément dépourvus de toute culture économique, n’ont pas compris qu’un état peut créer toute la monnaie qu’il veut, mais qu’il ne peut pas créer de richesse, même par décret. Pour être plus clair encore, tout ce que l’état paye ou prête désormais est en « monnaie de singe ». Ce qui veut dire une chose pourtant simple à comprendre : une plus grande quantité de monnaie va correspondre à une même quantité de richesse. Dit autrement, ce que tu payais hier avec 1 €, tu le payeras demain avec 1,2 €, dans le meilleur des cas, mais peut-être un 1,5 € ou plus encore. Et d’ailleurs, peu importe, une fois le processus enclenché, on ne peut plus l’arrêter : il faudra de plus en plus d’euros pour payer la même chose.
Pour qui sonne le glas de la misère à venir ? Pour les états ? Pour les « hommes de Davos » ? Pour ceux-là, rien à craindre. Le glas, il sonne pour toi, pour moi, pour nous tous, mon frère !
Je vous le disais, une époque formidable ! Comment cela finira-t-il ?
Mauvaise question. La bonne question est plutôt : cela finira-t-il ?
La peur lâche a permis aux hommes de l’état de prendre tous les pouvoirs. Ce qu’on a gagné si facilement, aucune chance qu’on ait un jour le goût de le rendre. Nul doute que le confinement va connaître d’infinies prolongations, avec mutation par glissement de la dictature sanitaire à une dictature totale, rendue nécessaire, nous dira-t-on, la main sur le cœur et des trémolos dans la voix, par une situation économique catastrophique, ce que confirmera un comité d’experts, nommé juste à point pour réciter le bon avis.
Les mêmes qui sont restés si joyeusement confinés chez eux vont avoir un drôle de réveil… On les a prévenus, pourtant : « il faudra travailler plus…
Finalement, on comprend mieux le pourquoi de l’absurde 80 km/h : une mise en jambe, un début de dressage, un premier tour de piste… pardon, de trique !
« Il faut entrer en résistance. Empêcher tant qu’il est encore temps, ce suicide collectif. Il faut défendre nos libertés et la démocratie. » conseille l’avocat Serge Touati[4].
Ça, c’est au peuple de le décider. Il n’y a plus que lui. Le fera-t-il ? Personne n’en sait rien. Mais ce dont on peut être sûr en revanche, c’est que s’il ne le fait pas, les heures « les plus sombres de notre histoire » ne sont pas derrière, mais devant nous.
Confinement : en sortirai–je vivant ? À mon âge, et avec ces menaces de prolongation, rien moins que certain. Et pour vous ? À vous de voir.
Pour la cause, nous la connaissons très bien ici, mais quand elle n’existe pas pour une bonne partie de notre population, il reste les effets de scènes qu’on joue au théâtre.
Ces effets sont effectivement un jeu de scénarios à présenter à la plèbe. Des coursives préfabriquées pour ne pas expliquer l’explicable, et par là tenter d’être en responsabilité , avec des voies lactées, non pour les citoyens, mais plus pour leurs représentants élus et non-élus.
Le cygne noir était pourtant probablement blanc. Le blanc dans le registre du Covid qui émettait des alertes depuis de nombreux mois. Nous n’allons pas dire des années car nous savions après tout que les mœurs culinaires et de marchés parmi une partie de la culture asiatique prêtaient à des précautions sanitaires de notre part. Je dis une partie car j’exempte le Japon qui est tout sauf un bordel.
La cause et les effets
La cause pourrait être ce Covid. Dans son prolongement il fallait s’en prémunir. Sauf que nous n’avons pas compris la matière de cette cause et de surcroît comment s’en effacer. Alors quand on ne comprend pas grand chose à la cause, les effets deviennent un peu compliqués à gérer.
Ce Covid s’impose ainsi comme un « Blob », un « Gloubiboulga » qui nous déstructure dans nos rapports sociaux, nos us et coutumes, et nos échanges.
Traiter les effets ou la cause
Pour l’instant, nous ne sommes que dans le traitement des effets, mais plutôt dans la peur de l’excès d’effets.
Quand à traiter la cause, nous n’en savons encore décidément rien.
Viennent des questions
Puisque dans le néant des causalités à effets, que faire ?
Attendre de pouvoir traiter la cause, par un vaccin idoine ?
Et si ce Covid pouvait muter ? Le même vaccin ou un autre à trouver ?
Courir le risque
Nos sociétés vont devenir très vite intenables si nos activités ne reprennent pas. Peu importe la casse que fera ce Covid, mais nous devons prendre ce risque avec tous nos moyens disponibles et à venir pour reprendre nos labeurs.
Nous trouverons des actions contre ce Covid en travaillant, mais certainement pas dans le confinement et l’immobilité.
Bien à vous
Partager la publication "Aller à la cause et vers les effets"
Si, si, j’ai enfin trouvé un député qui leur assène la vérité.
Peu importe sa couleur politique.
Cela existe donc. Savourez cet instant trop rare. Vous pouvez voir et constater 2 ministres fonctionnaires qui ont l’air de bien s’amuser alors qu’on les accuse de milliers de crimes, car comme vous le savez, statutairement, ils sont irresponsables. La honte ne les étouffent pas… A faire partager. Robespierre reviens juste pour un petit ménage.
Face à cette situation fabriquez vos masques vous-même, mais n’oubliez pas l’étiquette… risque de prune.
De: Marie …
Objet: Commande de masques
Date: 17 avril 2020 à 08:25:28 UTC+2
À: Liste Médecins CME
Cc: Cellule crise covid 19
Bonjour,
Pour tous ceux qui ont passé une commande de masques entre le 13/03/2020 fin de matinée et le 16/03/2020, vous trouverez ci dessous les dernières informations concernant la livraison.
La commande globale a été passée le lundi 16/03/2020 auprès du fournisseur, pour une livraison annoncée autour du 15/04/2020.
Ne voyant pas arriver les masques cette semaine j’ai contacté le fournisseur : suite à une nouvelle réglementation d’exportation, l’ensemble de notre expédition (prête à partir) a dû retourner à l’usine pour ré-étiquetage avant envoi, ce qui a différé le départ. Notre commande doit donc arriver entre la fin de semaine prochaine et le début de la semaine suivante (semaine 18).
Dès réception, je vous enverrai un mail pour que vous puissiez retirer vos masques le plus rapidement possible.
Cordialement,
Marie … Pharmacien
Partager la publication "Ne nous masquons pas la réalité…"
Le fleuron de notre marine, notre force de frappe, rentre précocement au bercail plein pot de sa puissance inépuisable.
Il y a 50 malades “hospitalisables” à bord. Ils ont attrapé le Covid-19. Mais pas seulement, il s’avère que la moitié du vaisseau, 900 marins environ – 30% des tests ne sont pas finis –, est positive au test de cette maladie. Tous jeunes, en bonne santé, triés sur le volet. Trente hospitalisés légers, un seul en réanimation pour l’instant. Ils étaient 1.800 qui pétaient la forme au départ du périple fin Janvier. On espère zéro mort.
Avec le même ratio ce serait 33 millions de français positifs ???? Plus les vieux fatigués et les claudicants de la santé. Constatés à ce jour : 15.000 morts, 0.04 %.
Sans le confinement, avec les chiffres du Charles de Gaulle, se serait donc 1.000.000 d’hospitalisations et 330.000 malades en réanimation !!! Cherchez l’erreur.
Conclusion :
Une pandémie virale qui tue, mais peu. Une contagion spectaculaire.
Le confinement est l’arme essentielle, et jusqu’à ce jour unique dans l’absolu, ce que tous les scientifiques savent face aux virus qu’ils connaissent mais ne maîtrisent pas.
Des constations qui n’ont pas dû échapper à l’OMS. Qui ont donc dû être divulguées en temps et heure aux gouvernements de la planète.
Quoique cela n’a pas l’air d’être l’avis de Trump… Mais, l’avis de Trump… qui s’en soucie ?
Revenons en France, pays dont le monde entier envie l’organisation de la santé.
Donc les hommes de l’Etat sont informés du départ de feu en Chine par l’OMS, ils ont à mettre en œuvre la seule solution possible : le confinement.
Et là, c’est le bordel intégral.
L’alerte de l’OMS tombe sur le fax d’une sous-secrétaire attachée à ce poste, dont c’est la pause cigarette. Quand elle remonte du trottoir, où elle est partie fumer, la malchance fait qu’elle est happée par une discussion “photocopieuse” accompagnée d’une pause-café où il est question d’un voyage organisé par le comité du personnel, justement en Chine. Il s’agit d’aller visiter l’Opéra de Pékin. Certaines sont favorables, d’autres critiquent le choix d’un bâtiment réalisé par un architecte à la réputation sulfureuse depuis que le toit de Roissy s’est effondré. Elle est perplexe. L’heure tourne. Elle est obligée de partir en catastrophe chercher sa fille à la maternelle. On vient de lui téléphoner que si elle ne se magne pas elle retrouvera sa fille sur le trottoir devant la maternelle. Elle ne repasse pas par le fax.
Enfin bref, l’information de l’OMS arrive tardivement sur le bureau du sous-secrétaire d’Etat attaché aux fax. Il est en RTT.
Ce n’est que bien plus tard, et par hasard, que le Président Macron, entre les réunions de deux commissions, la grosse et la petite, sera informé discrètement, comme il se doit, par son homme de confiance.
L’une des commissions traite des élections à venir, c’est la grosse, pendant que la petite traite… aussi des élections à venir.
Le Président pressent immédiatement que l’information vise un sujet où il ne doit prendre aucune décision. Il décide donc de réunir, comme à l’habitude, une commission, voire de lancer un débat national s’il le faut. C’est ainsi qu’est convoqué le Conseil scientifique, par chance ce jour là aucun de ses membres n’est alité ou en EHPAD.
Avant la réunion on explique au Président que rien n’est prévu pour ce type de situation, pas de matériel, pas de stratégie, mais qu’il doit se méfier d’un fou maniaque du virus : le professeur Raoult.
Le conseil scientifique, qui raisonne comme une réunion d’alcooliques anonymes en phase d’échec et l’arrosant, est principalement interrogé sur les élections municipales, qui sont l’ordre du jour de toutes les commissions cette semaine-là.
Il conclut que cela ne pose aucun problème. S’en suivra la maladie de bien des acteurs politiques célèbres ou insignifiants, sans distinction. La mort de quelques-uns. Droit dans leurs bottes Président et Conseil scientifique ne regretteront rien.
Après les élections qui vont occuper tout le monde, le monde médical de base tire la tronche, les malades contaminés ont une drôle de touche et tendance à passer l’arme à gauche. Ils se multiplient exponentiellement et surtout : nos voisins ont plus de perte du fait du virus que de la mafia, ce qui surprend.
Un vent de panique circule à L’Elysée, il touche principalement les personnes âgées.
Pendant ce temps le professeur Raoult a fait provision de tests, de masques et de “Clos Roquine” un rosé Corse bien connu, il attend son heure.
Alors
Pas de test, pas de masque — les chinois exportent la maladie sans ses accessoires –, pas de gel hydroalcoolique, que du savon de Marseille, où justement le professeur Raoult…. est l’actionnaire principal de l’usine de production ont découvert les reporters de Médiapart.
Pas de place dans les hôpitaux, cellule de crise à l’Elysée. Le conseil scientifique arrive avec des fiches sur le professeur Raoult, rien concernant la pandémie.
Impossible de mettre en place un confinement sélectif, ne visant que les malades. Ce que font les Coréens, mais qui sont plus proches du robot mutant que de l’être humain selon l’avis du conseil scientifique qui n’en rate pas une.
En catastrophe Philippe, soudain et bizarrement éclairé, propose un confinement total. Il a l’accord de Castaner, ça fait marrer les flics qui seront seuls dans la rue, leur rêve.
La proposition est acceptée à mains levées, sauf pour les “rhumatismeux” qui ne peuvent pas lever la main.
C’est parti.
Les conséquences économiques et sociologiques ne sont pas discutées, ce n’est pas la bonne commission pour cela. Ce sera pour plus tard. L’heure est aux communicants. Comment Manu annoncera-t-il la nouvelle ?
Nous en sommes toujours là… Le temps s’est arrêté.
La première annonce n’a pas plu à Brigitte. Manu était trop scolaire, pas assez dans le rôle. Une deuxième séance est programmée pour le 13 Avril.
Elle n’a pas été concluante non plus, une autre est prévue pour le 11 Mai. Manu révise et bosse son sujet.
Mais pendant ce temps
Raoult lui savonne la planche. Il fait la démonstration qu’avec des tests, des masques, de l’énergie, on peut diagnostiquer tout le monde et n’isoler que les malades, et que son rosé, contrairement à ce qui est dit, ne bourre pas la gueule et rend la maladie plus supportable.
En clair Raoult fait la démonstration que la boutique de Manu merde complètement.
Ce dernier a peur que tout le monde s’en aperçoive. Bien plus, que tout le monde se rende compte que s’il n’y avait que la santé en état de collapsus ce serait un moindre mal, mais que c’est en réalité tout le système qui est en carafe grave, touché mortellement par le “fonctionavirus”.
Alors Manu file négocier chez Raoult, le conseil scientifique s’étouffe. Ils décident d’arroser ça….
Manu en profite pour draguer les infirmières de Raoult, sans succès. Raoult les avait averties…. C’est lui ou moi.
Aujourd’hui
On attend un soulèvement général pour Mai ou Septembre.
Personne n’étant en mesure de lever le confinement, surtout pas le conseil scientifique dont c’est l’heure de gloire, ni les flics qui prennent leur pied à mettre des prunes sans explication et sans témoin. La mort lente de la société va être accompagnée de soubresauts violents.
Voilà donc exposée exactement, sans far, avec des informations inédites, exclusives, la situation telle qu’elle se présente. Chacun en pense ce qu’il veut.
Sabotage, ou incapacité, difficile à dire ce qui qualifie le mieux nos élites politico-administratives. On a pu déjà voir les désastres en santé (le désert), en éducation (effondrement du niveau), en industrie (obligations de méthodes et non d’objectifs), en harcèlement bureaucratique et fiscal (fuite des cerveaux record), en apprentissage (le cauchemar des artisans), en compétitivité agricole et le reste, en emploi (embauche de polonais dans les chantiers navals), en écologie (éoliennes ruineuses), en permissions (le n’importe quoi des permis de conduire), la liste est sans fin si on voulait mentionner tout ce qui marche mal à cause des gouvernants qui ne comprennent rien à rien.
Mais avec la crise du coronavirus, le n’importe quoi du gouvernement et de l’administration atteint des sommets qui feront date par le niveau flagrant de leur incapacité et du sabotage des capacités de la nation.
Les statistiques sont terribles, même si elles ne sont pas des vérités mathématiques, il y a un moment où « ça » parle. Zone de Marseille-Nice : 10 morts, moins de 0,5 % des contaminés. Reste de la France au 16 avril : 17000 morts, plus de 7% des contaminés. 15 fois plus. Autrement dit, si le gouvernement avait appliqué les conseils du Pr Raoult, quelque chose comme 15000 décès auraient pu être évités. On appelle ça comment ? Du crime organisé ?
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