Laurent Berger, le berger du collectivisme

Introduction

En confinement dans le dé-confinement, j’écoutais en voiture à la radio une interview d’un journaliste subventionné en devers un syndicaliste subventionné aussi.

L’invité de RTL, le 22 avril dernier avec l’interviewer Thomas Sotto : https://www.rtl.fr/actu/politique/le-coronavirus-maladie-professionnelle-laurent-berger-cfdt-7800432266

Vous infliger cette litanie du collectivisme qui dure près de 10 minutes est un gage que rien ne va décidément changer dans le dé-confinement jusqu’à l’explosion …

Mes commentaires

Le régime du financement du chômage explose en déficit, mais Mr Berger se réjouit qu’il y ait des amortisseurs sociaux non financés, sauf par la dette ou le plus d’impôts. Il compte ainsi sur le dernier payeur, la BCE, et « la redistribution des richesses et la contribution des uns et autres à la solidarité ». Les boucs émissaires sont déjà désignés, les GAFAs qui fuient les enfers fiscaux, car d’autres pays ne voient pas le terrain avec les lunettes de Bercy.

Mr Berger s’insurge contre la logique budgétaire sur le système des soins. Normal, c’est Open Bar par rapport aux non-soignants qui empêchent les soignants de soigner … Je passe sur l’exemple des résultats obtenus face au Covid-19 par l’Allemagne en mode privé – en grande majorité – des soins, en regard des statistiques présentées par Mr Salomon chaque soir et il n’y a pas photo ! Nec plus ultra, l’Allemagne déjà en avance sur nous dans bien des domaines, va redémarrer plus vite que nous, et par là creuser le canyon qui la sépare de ses francs cousins.

Mr Berger encore : « On voit bien qu’il ne faut pas taxer le travail ou la consommation, au sortir de cette crise qui est à la fois une crise de l’offre et de la demande, on peut aller plus loin sur la taxation du capital car cela ne pénalise pas la reprise de l’économie. »

Là, vous avez de facto, l’imbécillité prégnante d’un apparatchik qui ne comprend rien à l’économie sauf à protéger son cul, comme tant d’autres parmi le Pouvoir et ses courtisans.
Le capital, comme l’a tant exprimé, Mr Dumas, c’est le carburant du capitalisme, la chose essentielle qu’il faut préserver, pour créer, développer. Les banques le savent évidemment et agissent ainsi en tant qu’assureurs. Pourquoi financer un canard boiteux ? Pourquoi financer un projet d’avenir sans se garantir ?

Mr Berger insiste encore sur le fait que les GAFAs nous permettent de communiquer entre nous : «Mais ce n’est pas anormal qu’ils contribuent au bien commun dans les pays où se créent de la richesse ». C’est un oxymore, dans le sens où ils créent de la richesse avec des services dédiés, dans des pays où se créent de la richesse. Mr Berger n’a même pas à l’esprit la valeur ajoutée proposée par ces GAFAS à tous ses confinés pour communiquer, c’est-à-dire sortir de manière virtuelle de leurs murs, ou plus clairement leur empêcher de péter les plombs.

Laurent Berger encore : « A la santé, on a vu ce que cela a donné, quant aux retraites, ce n’est peut-être pas le moment. Je crois qu’il faudra investir massivement dans le sanitaire mais aussi dans l’écologique. Avant de se poser la question de l’argent, qu’est-ce qu’on veut comme modèle de société ? »

Mais Mr Berger, il faut savoir tenir un budget comme le tient n’importe quel chef d’entreprise, non subventionné. Vous savez très bien que nous avons le budget santé alloué par multiples ponctions sur la propriété privée des revenus du travail parmi les plus percepteurs au monde, pour le résultat en l’état, ce qui démontre votre inefficience à gérer une entreprise.
Par ailleurs, votre mode écolo logique, quand les gens auront faim, volera en éclat. Et même sans avoir faim, nous avons bien compris que vos taxes écologiques ne sont que chimères pour protéger votre cul, par des règles supplémentaires, des taxes supplémentaires.

Mr Berger, vous êtes la négation du bon sens, pour l’intelligence qui vous sert, car vous avez compris vos intérêts qui ne servent que vous-même et vos affiliés que vous cherchez à multiplier.

Vous et vos maîtres sont au pouvoir actuellement, mais nous espérerons renverser la table, ici-bas. Et nous nous en donnerons les moyens bientôt, quoiqu’il nous en coûte ! Que vous débarrassiez de notre horizon !

Bien à vous

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4 réflexions sur « Laurent Berger, le berger du collectivisme »

  1. Il ne fait pas oublier que cette castre spécialiste de la rhétorique, s’adresse à 80%, des français qui comprennent rien à rien; de part leurs statut, leurs niveau sociale, leurs besoins d’aide sociale, il faut se rappeler qu’au lendemain de l’intervention d’Emmanuel, indiquant la réouverture le 11 mai des écoles (soit dans 1 mois de l’intervention), ces fameux fonctionnaires de l’éducation nationale, disaient qu’ils étaient pas question de compter sur eux,…

  2. Et oui sans les GAFA on n’aurait pas pu télécharger et imprimer notre fameuse attestation dérogatoire de sortie ; j’aurais bien aimé m’en procurer une fabriquée par l’imprimerie nationale à la sous-préfecture du coin mais impossible, tout était fermé.

  3. Les syndicats ne représentent que 7 % des travailleurs dont 95% de fonctionnaires. Ils sont subventionnés comme la presse, donc ils ne sont plus crédibles mais défendent cet ETAT “TITANIC”. Ils sont avec ceux qui nous dirigent et ils appliquent la loi des 80-20 de Pareto. C’est à dire qu’il faut à nos gouvernants privilégier 20% des citoyens, des entreprises, de l’économie pour asservir les 80% restants. Et cela fonctionne depuis deux siècles, voir des siècles.

  4. Rien ne sert à s’échiner avec ces abrutis
    L’état de leurs circonvolutions pariétales est totalement désespéré puisqu’elles sont amidonnées

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