Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Les jours se suivent et se ressemblent

Voyons, un texte de loi précise que les agents de police ont le pouvoir d’apprécier une situation immédiatement dangereuse pour eux – ce que l’on peut comprendre – mais aussi a terme pour une personne X, du fait d’un individu qui n’obéit pas à leurs injonctions.

L’article L435-1 du Code de la Sécurité Intérieure inclut les phrases suivantes : « … Les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale peuvent…  Faire usage de leurs armes en cas d’absolue nécessité et de manière strictement proportionnée…. Lorsqu’ils ne peuvent immobiliser, autrement que par l’usage des armes, des véhicules…  dont les conducteurs n’obtempèrent pas à l’ordre d’arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui… »

Donc les agents de police ont la possibilité légale d’observer une situation, de la juger et de donner la mort…

Mon épouse a été mise en joue par un énergumène de la police, nuitamment, ce n’est pas rassurant. On comprend vite que le jugement du fonctionnaire pourrait être sans appel, on n’a pas l’impression que ses méninges et les informations qu’il croit alors posséder sont à la hauteur de la situation…

Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter. On nous le répète à longueur de journées, nos forces de l’ordre sont exclusivement constituées de personnes d’une intégrité, d’une intelligence, d’une sagacité hors du commun. Cela ne prête pas à discussion.

Ils ne sont jamais sanctionnés préventivement, tout simplement parce qu’ils sont parfaits.

Ne parlons pas de leur chef, le sieur Darmanin. Il les drive avec fougue, les rassure chaque jour en vantant leur perfection. Qui oserait en douter ? Certainement pas les syndicats de la Police…

Bien qu’élevé dans la religion catholique, Darmanin ne va pas jusqu’à conseiller aux fonctionnaires dont il a la responsabilité de « tendre l’autre joue quand on leur fout une baffe ». Il devrait peut-être…

Mais ce n’est pas tout.

Notre Police n’est pas la seule catégorie de nos fonctionnaires au-dessus de tout soupçon. Il y a encore mieux.

Les agents du fisc. Pour de multiples raisons.

D’abord, parce que ce qu’ils dérobent aux français qui ont le malheur de tomber sous le coup de la torture fiscale est considéré comme une bonne action, chacun espérant en bénéficier pour partie.

Ensuite, parce que tout ce qui ruine le voisin est bien fait pour sa gueule… Non ?

Donc les agents du fisc sont encore plus infaillibles que les policiers, mais de plus ils bénéficient de l’assentiment général, sans aucune exception.

Et pourtant

Eux aussi possèdent le droit de tirer à vue, de condamner sans jugement et d’exécuter la condamnation directement.

La pièce ci-dessous est tirée d’une Saisie Administrative à Tiers Détenteur (SATD).Une sorte de mine à fragmentation. Elle est pratiquée directement sur votre compte en banque, sans que vous en soyez avisé préalablement, elle bloque immédiatement tous les avoirs que vous avez sur ce compte. J’en reçois plusieurs dizaines par an…

Celle-ci est intéressante.

Il ne s’agit pas d’un impôt dû, mais de majorations pour paiements tardifs. La somme n’est pas importante 2 299,62€, mais elle ne représente pas la réalité.

Le 19/09/2022 j’ai versé au fisc 43 037€ représentant les impôts fonciers des années 2018, 2021 et 2022 de la société Mirabeau. Je n’avais pas pu payer plus tôt ces impôts du fait du blocage de tous mes comptes depuis plus de vingt ans par le fisc pour des redressements indus, ce qui rend ma trésorerie pas facile à gérer.

J’ai donc demandé au fisc de me dégréver des majorations puisque mes retards de paiement n’étaient pas de mon fait mais du sien. Refus…

Bien plus, la majoration pour retard de paiement sur le foncier de 2021 est de 1298 €, et le fisc me facture 2299,62 €.

Les comptes sont faux.

Enfin disons que les comptes sont transformés par le fisc, à sa sauce. Ils ne représentent plus la vérité. Mais du fait que c’est le fisc qui les édite, ils sont vrais.

Fournel et Darmanin sont d’accord, leurs fonctionnaires ont toujours raison, évidemment… ils sont des surhommes parfaits. Ce ne sont pas leurs syndicats qui diront le contraire…

Donc le fisc s’est permis d’attribuer mes versements à d’autres paiements que ceux que j’ai expressément désignés. Sans aucune gêne il pratique une SATD mortelle, non pour un impôt dû mais pour une majoration objectivement indue et abusive, qui dans un monde normal aurait dû faire l’objet d’un dégrèvement…

Cela uniquement pour donner du crédit à un meurtre économique qui dure depuis plus de vingt ans, pour le faire perdurer, par sadisme et abus de pouvoir, contre toute raison et intérêts humanistes et sociaux….

Pourtant les fonctionnaires de Bercy savent que leurs collègues chargés des retraites m’ont taxé pendant quarante ans en me promettant une retraite radieuse… qu’ils me versent 450€ par mois… ce n’est pas vraiment la richesse. Ainsi je ne dois pas grand chose à la collectivité… à qui j’ai pourtant beaucoup donné.

Enfin, tout cela n’est pas bien grave, nous touchons le bout. Hélas pour nous, il est incandescent…

Bien à vous. H. Dumas

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Arras puis Nanterre

C’est dans cet ordre-là que les évènements se sont déroulés.

Dans toutes les sociétés les guerres sont larvées, prêtes à se déclencher. La guerre c’est l’ordre de celui qui se croit le plus puissant imposé par la force, visant à dominer.

Dans la pratique cela se traduit par le meurtre, le viol, le pillage et la destruction.

Il est très rare que l’ordre souhaité par le plus puissant soit juste.

Face à ces constats les penseurs des lumières ont posé les bases d’une solution qui se traduit simplement et génialement par trois acceptations : premièrement nous sommes tous égaux en droit, deuxièmement tout pouvoir doit être équilibré par un contre-pouvoir, troisièmement nos vies et nos biens sont sacrés.

C’est simple, ce serait efficace, ce n’est nulle part en place.

Tous les hommes de l’Etat, ici ou ailleurs, prétendent être animés par cette volonté, mais en réalité ce n’est qu’un faux nez derrière lequel ils agissent uniquement dans le cadre de leurs profits personnels et de ceux de leurs affidés, en prenant soin de diviser et d’émietter, voire d’interdire et de poursuivre, toute opposition ou contre-pouvoir.

Nanterre

Un gamin de 17 ans est tué froidement par un agent de la police. La France se divise, les uns pensent qu’il faut donner libre cours aux forces de police pour stopper la délinquance – entendez le trafic de drogue qui enrichit les marchands et détruit les utilisateurs – qui perturbe la bonne marche de notre société exemplaire…. Les autres trouvent que, quand même, si la police juge et sanctionne sur le tas… où allons-nous ?

Qui arrive à nier qu’une société qui abat un jeune de 17 ans pour rien, sans jugement, est gravement malade ? Peut-on réinstaller la peine de mort et la confier directement à la police, à l’armée, à des milices ?…

Mais oui, mais oui. Que pensez-vous qu’il va arriver ?… Imaginez juste l’inverse et comparez… Voyez ce qui se dit autour de vous concernant l’Ukraine…

Un point positif : le débat est largement ouvert, pour une bonne semaine…

Arras

C’était avant-hier. J’étais seul, face à un Tribunal secret où tout enregistrement de ce qui se dit est interdit, où donc toute argumentation n’a aucune existence, seul subsistera le jugement, acquis ici bien avant l’audience.

A Arras je luttais contre le pillage du fisc lors des contrôles fiscaux, contre le droit du fisc de nous détruire avant tout jugement, par hypothèque légale, ATD, et autres saisies.

Je luttais contre les dérives fiscales meurtrières, contre le pillage fiscal qui nous tue et va avoir raison de notre société. Pillage qui est un acte de guerre, comme l’a très bien expliqué le Ministre Le Maire.

Pillage qui a tué deux fois à Bullecourt — village qui dépend du Tribunal d’Arras – sans que le parquet n’engage une enquête pour éclaircir les faits.

Contrairement à la Police, le fisc peut piller et tuer impunément, tous les jours, sans que personne ne s’en émeuve.

J’apporte toutes les preuves à ce sujet, je récolte exigence de condamnation et diffamations de la part de M. Fournel, le Directeur national des Services Fiscaux, qui n‘hésite pas à la barre du Tribunal à me traiter de diffamateur au simple fait que je dénonce des « fonctionnaires », de comploteur au simple fait que je dénonce la terreur fiscale installée volontairement pour permettre à nos élus de continuer à emprunter comme des malades…

Pas de mouvement de foule, pas de soutien, je suis seul, je resterai seul dans mon acte de résistance, c’est ainsi… pourquoi ? je ne sais pas.

Dès réception des jugements d’Arras, je publierai les conclusions des parties et les jugements qui auront suivi. Vous pourrez vous faire votre opinion.

J’ai fait appel, j’irai ensuite en cassation, puis en Europe, si la vie m’en donne la force.

Bien à vous. H. Dumas

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Partons à la recherche de l’inconnu !

Partons à la recherche de l’inconnu !

La France est le plus beau pays du monde. Y vivre devient de plus en plus difficile. Le signe le plus évident de ce mal-être est le nombre de personnes qui ne s’en sortent plus : vingt-cinq millions. Sur une population de soixante-sept millions. Soit près du tiers des Français. Pour qui la fin du mois commence le premier. Cette insécurité profonde est intolérable dans un pays riche. C’est la raison pour laquelle de nombreux esprits primaires clament que la solution est de faire payer les riches.

Je me souviens d’un débat télévisé où j’avais affronté le secrétaire général du parti communiste. Je lui avais demandé s’il était toujours favorable à la nationalisation des entreprises. Il m’avait machinalement répondu par l’affirmative. A quoi j’avais rétorqué que la confiscation des grandes entreprises françaises ne paierait pas plus de huit mois de retraite aux Français. Il s’ensuivit un long moment de silence qui, dans un média audiovisuel, paraît un siècle.

Faire payer les riches n’a jamais été, où que ce soit, la solution. Sauf pour ce qui concerne la satisfaction d’un des pires instincts de l’homme qui consiste à agresser son semblable. Jared Diamond raconte qu’en exploration en Nouvelle Guinée, marchant dans la jungle avec deux habitants d’un village qui l’avait accueilli, ils tombèrent sur deux habitants d’un village voisin que ses accompagnateurs voulurent massacrer. Parce que c’est ainsi. Parce que quand on ne se connaît pas, on se tue.

Méconnaître les particularités de l’homme est une des tares de notre époque. Car c’est le propre de tous les doctrinaires. Il faut admettre que le sujet est ardu. Découvrir en l’homme des stigmates préhistoriques, voire paléontologiques, est difficile à faire, et encore plus à dire. Car on vous accusera volontiers d’insulter votre prochain. Vous aurez beau vous défendre, et dire « mon prochain, c’est moi », la colère de votre interlocuteur ne s’apaisera pas et il vous accusera volontiers, à son tour, de l’avoir traité de primitif. Bref, on tient là une de ces querelles qui, à peine exagérées, sont un aliment bien connu des films comiques.

Mais la situation actuelle de la France n’est pas comique du tout. Le risque d’une guerre civile est réel. Et l’on cherche en vain les sages qui pourraient l’empêcher. Non qu’il n’en existe pas. Mais la plupart ont renoncé à se faire entendre, tant la confusion des esprits est grande et rend impossible toute discussion sérieuse. A quoi s’ajoute évidemment la médiocrité des médias, qui tient moins à celle des journalistes qu’aux propriétaires de ces organes d’information, qui ne sont pour leurs détenteurs que des organes d’influence.

La France contemporaine a fait sienne la formule de G.B.Shaw disant à une voisine de table trop entreprenante à son gré : « Madame, assez d’actes, des paroles ! » On en est là en France. Je veux parler surtout des milieux libéraux conservateurs, qui sont seuls à prendre en considération, les autres ne brillant que par l’insanité de leurs prédications. Un libéral, dans la France d’aujourd’hui, est quelqu’un qui parle encore à ses amis ou qui écrit quelques articles, mais qui hoche la tête en permanence, non par l’effet de quelque maladie neurologique, mais par tristesse face au spectacle d’un pays qui se noie. Et qui, en toute hypothèse, ne participe à aucune action susceptible de changer le cours des choses. Il est en quelque sorte « désintéressé », comme Don Cesare, le personnage de « La loi ». A ceci près – et au contraire de son modèle – qu’il n’a jamais, en France, détenu le moindre pouvoir. La France est depuis trois quarts de siècle un pays communiste et le reste en dépit des changements du monde.

Nous touchons là la véritable nature du mal français. Le communisme est venu s’y marier avec l’étatisme, et le résultat est une véritable catastrophe historique. Qui culmine avec la présidence Macron. Cet homme encore jeune est en fait un comédien, qui ne rêve que discours et attitudes incroyables, et qui, la même semaine, s’en va boire une bouteille de bière au goulot avec les rugbymen de Toulouse er réunit le monde en conférence pour venir en aide au Sud de la planète. The show must go on !

Pourtant, les choses vont changer. Parce qu’elles ne peuvent plus durer. L’esclavage a longtemps régi l’humanité, et il se perpétue sous sa forme modernisée qu’est l’Etat providence, mais il est menacé sans cesse par l’avion et le bateau porte-conteneurs qui mettent les individus et les productions en contact permanent. C’est toujours le contact qui a fait changer les hommes. Et c’est même pour cela, peut-être même sans le savoir, qu’ils ont toujours eu l’obsession de marcher vers l’horizon afin d’y découvrir l’inconnu.

Pour nous, Français, l’inconnu, c’est une société qui respectera la liberté et la propriété et qui laissera sa chance à chacun de ceux qui voudront la tenter. Cet inconnu-là est à notre portée. Il nous suffit d’un peu de détermination. Alors les amis, on y va ?

Claude Reichman

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Révoltez-vous, il va vite être trop tard.

Le ruminant domestique — veau, vache, mouton… — sait-il que les protections dont il fait l’objet, le confort de sa vie, ont pour terme l’abattoir ?

A l’abattoir les opérateurs pensent que oui, en conséquence ils n’ont aucun respect pour sa vie, pour lui.

Depuis toujours des « hommes de l’Etat » se lèvent pour faire de leurs congénères des ruminants domestiques qui finissent à l’abattoir de leurs libertés, payant alors de leur vie le prix de leur soumission.

L’expérience nous a appris que l’outil de la liberté s’appelle : la propriété privée.

Nos ancêtres ont effectivement payé le prix fort pour la définir lors de la révolution, article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789) :  » La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. »

L’église et les nobles possédaient alors tout, eux ne possédaient rien. Ils pensaient que c’était un déterminisme divin. C’était cette croyance qui cimentait leur prison.

Aujourd’hui Bercy et sa bureaucratie sont sur le point d’éradiquer la propriété privée, de tout posséder au nom du collectivisme égalitaire. C’est un recul de plus de deux siècles qui nous ramène vers la misère. La population croit qu’il s’agit d’un déterminisme écologique. Alors que ce n’est qu’une nouvelle croyance de domination.

Pour sauver nos libertés il suffit de sauver la propriété privée, dont un des piliers est le nid, la tanière… notre habitation.

Ce pilier est en grand danger.

Lors des années 60, la France flamboyante visait l’extension de la propriété privée, des logements acquis par le plus grand nombre. Les outils étaient l’avantage fiscal et le Crédit Foncier. Ce fut une réussite jusqu’en 1980.

Mais, revers de la médaille, le propriétaire de son nid se sent pousser des ailes et entend disposer de la liberté d’expression que confère la possession.

Il devient réfractaire à la soumission aux hommes de l’Etat.

Donc, machine arrière toute.

La propriété privée est combattue par ces derniers, à partir de cinq points :

  • Sa mise en œuvre est filtrée par les lois sur l’urbanisme, contrôlée par les zélotes du collectivisme.
  • Sa fiscalité est assommée, pendant que le locataire se voit dispensé de sa taxe d’habitation.
  • Le transfert familial est entravé par la fiscalité sur les successions
  • La préemption nuit gravement au libre échange des propriétés privées.
  • Le statut de locataire au profit des hommes de l’Etat — dépendance ultime — est privilégié.

Le législateur et Bercy sont à la manœuvre.

Au moment où j’écris ces lignes le secteur privé alimentant la propriété privée est à l’agonie. Plans d’urbanisme, quotas d’HLM obligatoires et fiscalité ont eu raison de lui.

Il reste les richissimes sociétés d’HLM, futur locatif de la population qui aura ainsi perdu la propriété de ses nids, donc une grande partie de sa liberté.

Les sociétés d’HLM, en complicité avec les hommes de l’Etat, obtiennent facilement leurs autorisations de construire après avoir bénéficié des règles sur l’urbanisme pour dévaloriser leurs fonciers d’assise.

Elles n’ont même plus à construire elles-mêmes, de nouveaux prestataires, se baptisant promoteurs, le font exclusivement pour elles.

Leurs locataires sont triés et la plus grande partie de leurs loyers sont garantis par des structures d’aides au logement.

Elles ne paient pas d’impôt et n’ont pas de contrôles fiscaux.

Elles s’engagent vers le haut de gamme, pour loger les apparatchiks.

Les hommes de l’Etat cherchent à faire de nous leurs locataires.

Ce n’est qu’un des points où ils combattent la propriété privée, outil de nos libertés, hantise de leur soif de domination.

Il agissent pareillement, à travers le contrôle des banques, sur notre argent. Aussi, par la fiscalité, sur nos revenus, nos entreprises, etc…

Je vous le redis : il est grand temps de se révolter.

La collectivisation, base du fascisme, n’est plus rampante, elle est galopante.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté sauvera l’homme !

La liberté sauvera l’homme !

Et voilà Macron à la tête d’un nouveau concept, celui de « décivilisation ». C’est à Jérôme Fourquet, un sondeur, qu’il l’a emprunté. Ce mot peu usité est une façon de tourner autour du pot. C’est « ensauvagement » qu’il aurait fallu dire. Là, tout le monde comprend. Il suffit d’ouvrir la télévision pour voir se dérouler la litanie des horreurs commises par des hommes à l’égard d’autres hommes.

Cet ensauvagement – pour ne parler que de la France – a pour cause première l’extinction progressive de la religion dominante. Il reste des catholiques, mais ils n’ont plus guère d’influence sur la société, parce que celle-ci a fini par faire sienne l’idée de l’évolution, qui rend incroyable l’idée de la création de l’homme par acte divin. Certains y croient encore, moins par conviction que par fidélité à leur religion. Et l’on peut parier sans risque de se tromper qu’il en sera de même pour les autres religions du Livre. L’humanité voit donc poindre devant elle des décennies, ou même des siècles, de remise en cause d’un dogme sous l’égide duquel s’est constituée la civilisation occidentale, la plus évoluée du monde.

Dans un monde sans barrières morales et donc sans interdits, tout peut arriver, surtout le pire. Car l’homme, tout civilisé qu’il soit, reste un animal aux pulsions sauvages plus ou moins maîtrisées. On assiste en ce moment à des tentatives de création de nouvelles religions à base d’humanisme mal compris et de sectarisme affiché. Elles ont en commun le fanatisme, qui est un dérivé pervers de toute croyance. Les individus modérés vivent mal cette intrusion dans leur monde. Mais ils n’y peuvent rien. Fouché, le ministre de la police de Napoléon, avait bien résumé le problème. « N’attaquez pas les sots, disait-il, en période de crise, ils sont tout puissants. »

L’enjeu de l’époque est donc bien l’évolution de notre civilisation, voire son remplacement par une autre. Ce qui rend dérisoires les débats des plateaux télévisés et même la plupart des articles plus ou moins savants qui meublent les journaux. Je n’ai plus la moindre illusion sur l’utilité des débats télévisés, mais j’avoue qu’il m’arrive encore d’ouvrir une revue en espérant y trouver une pensée utile à notre avenir. La déception est hélas fréquente.

L’attitude raisonnable est donc de désespérer de tout et de se replier sur sa vie intime. Mais même celle-ci est en permanence agressée par la folie du temps. Alors il ne reste plus qu’à se battre. Non pas avec des armes, contre les fous, mais avec des arguments issus de la culture qu’on a reçue et que les siècles ont forgés. Se référer aux anciens Grecs est à cet égard une méthode recommandée, tout comme à nos meilleurs penseurs français, dont le message n’a rien perdu de sa fraîcheur intellectuelle et de sa vigueur.

Si l’on doit s’accrocher à un concept et à un seul, c’est celui de liberté qu’il faut choisir. Il est consubstantiel au développement humain. Nous n’avons pu dominer notre état d’australopithèque pour devenir d’étapes en étapes homo sapiens que grâce à l’instinct de liberté. Il ne s’agissait pas à l’époque – il y a donc plus de trois millions d’années – d’une idée exprimée mais d’une attitude spontanée, maintenue sans défaillance à l’égard d’autrui. Et elle a été victorieuse. C’est le plus bel exemple de développement civilisationnel qui soit. Qu’on imagine un pauvre petit australopithèque échappant à la surveillance de la tribu pour aller voir ce qui se passe à l’horizon. C’était l’ancêtre de Christophe Colomb, c’était le père de la civilisation occidentale. Notre parent éloigné !

Ce concept de liberté doit nous permettre de juger notre civilisation et de lui assigner des perspectives. Nous devons impitoyablement traquer tout attentat à notre liberté. Ils sont légion en France, où sévit un régime communiste qui ne dit pas son nom mais pratique la chose. Qu’on songe aux méthodes de recouvrement des cotisations de sécurité sociale. Elles voient se succéder mises en demeure, contraintes, saisies, amendes, prison. Tout cela pour notre bien ! ll suffit de parcourir les allées de la société pour tomber à chaque pas sur un viol de notre liberté, et donc sur une atteinte à notre civilisation. J’ai écrit un livre intitulé « Les sauvages », qui peignait notre société sous un œil venu d’une autre civilisation.

La liberté sauvera l’homme. Car elle seule peut lui offrir des perspectives. Et parce qu’elle est le seul concept qui peut s’opposer victorieusement à tous les autres. Ce n’est pas pour rien qu’elle est le premier droit naturel et imprescriptible que cite la Déclaration des droits de l’homme. Qui est le faîte de notre Constitution. Face à lui, chacun, en France, devrait s’incliner. Comme devant notre drapeau !

Claude Reichman

 

 

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Incroyable

Une photo falsifiée du pape François, ou de Rimbaud, toutes deux aussi vraies que nature, nous conduisent à admirer les merveilles de la technologie connue sous le nom d’intelligence artificielle et désormais d’IA. Il n’y en a plus que pour elle, nouveau Janus de la civilisation numérique.

On la prie ou on l’exècre, on la révère ou on la craint, souvent les deux à la fois. Parce qu’elle nous échappe.

Et pourtant elle n’est qu’un moyen. Certes infiniment plus rapide que n’importe quelle intelligence humaine mais elle n’est pourtant qu’un produit de cette intelligence dont elle ne possède et ne possèdera jamais ni le pouvoir émotif, ni le pouvoir créatif.

C’est insulter l’esprit que de la comparer. L’intelligence humaine est incroyable au sens premier du terme. Elle plonge au plus profond de ce qui nous est et nous restera inconnu,  dans le mystère des origines et de l’avenir de la création.

Qui n’avait jamais vu la roue, a inventé la roue. En établissant un rapport entre ce qui est rond et qui peut rouler et ce qui n’est pas rond mais que l’on peut faire rouler. C’est ce rapport nouveau qui constitue la pensée créatrice. Ce n’est pas la connaissance acquise, c’est l’observation.

L’intelligence artificielle n’est pas incroyable. Elle, n’est qu’extraordinaire. Seulement à raison de la vitesse à laquelle elle fournit les résultats de l’intelligence humaine faite d’observations et d’émotions, pour en délivrer une somme, des pastiches ou des contrefaçons.

Il faut bien sûr saisir cette formidable avancée technologique pour permettre à l’homme d’accélérer ses facultés créatrices et d’élargir le domaine de ses connaissances.

Il n’y a pas de place dans une telle aventure pour les esprits chagrin. Mais il faut rester lucide et vigilant. Les escrocs sont partout.

L’intelligence artificielle fait déjà partie de notre quotidien. Il suffit donc de la domestiquer, de lui imposer des règles et d’empêcher les faussaires d’abuser les non-initiés, c’est-à-dire presque tout le monde. Paradoxalement, à considérer le degré de sophistication auquel les chercheurs sont déjà parvenus, il n’est pas sûr que nous y parvenions sans l’aide de l’IA.

Parmi les connaissances qu’elle ingurgite, les règles éthiques peuvent être assimilées par l’IA. Elles ne sont que le produit de nos exigences humaines. L’utilisation de l’IA peut ainsi favoriser non seulement la création mais aussi l’éthique.

C’est donc la faculté créatrice de notre cerveau qu’il va falloir doper – l’expérience a déjà été entreprise – pour déjouer les pièges tendus par les utilisateurs de l’IA.

Fournir à notre cerveau de quoi aller aussi vite que l’IA pour nous permettre, dans le respect de l’éthique, d’établir les rapports capables de déclencher nos facultés créatrices.

Dopée par l’intelligence artificielle, l’intelligence humaine va bientôt devenir sans limite.

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BRUNO LE MAIRE, L’ ADEMAÏ CONTEMPORAIN.

Paul Colline est un chansonnier, acteur, dramaturge, scénariste, et réalisateur français, né le 22/09/1895 à Paris, décédé en 1991, qui a inventé le personnage d’Ademaï, étrange portrait prémonitoire de Bruno Le Maire.

Le personnage d’Ademaï eut une carrière cinématographique dans les années 1930, dont le point d’orgue a été le film « Ademaï aviateur » avec Fernandel et Noel-Noel.

Je ne vous en dis pas plus, vous trouverez le reste sur le net ou dans les bibliothèques et cinémathèques appropriées.

Vous verrez, la similitude entre les deux héros, Ademaï et Bruno, est confondante, leur naïveté est à la fois subie et utilisée, presque maitrisée, mais… pas tout à fait.

Il y a cependant une différence — et elle est de taille — les traits de caractère attachés à ces personnalités font rire avec le premier, font peur, terrorisent, avec le second.

L’écologie : escroquerie occidentale pour bloquer l’essor des pays émergeants ?

Nous nous doutions bien que l’écologie n’est pas si nette et si sincère qu’elle le prétend. De nombreuses exagérations éveillent les soupçons, mais la propagande noie toute objectivité, toute contestation.

Le poids économique de l’écologie telle qu’elle nous est aujourd’hui imposée, sans les amortisseurs des découvertes à venir, exclusivement basée sur des techniques qui lui sont en partie contraires, est insupportable. Il terrasse effectivement les pays pauvres que nous nous contentons de faire semblant d’aider.

Ces mensonges écologistes étaient jusqu’à aujourd’hui parfaitement maîtrisés, le langage employé bien rodé. Tout roulait pour rouler les émergeants, dont la Chine évidemment.

Mais après tout : « Tel est pris qui croyait prendre », la Chine et autres ambitieux ne se privent pas de faire semblant, de tricher, pour s’approprier des marchés. Dans cette ambiance de camelots — indigne d’une morale propre de l’économie — le monde entier s’est engouffré. La chevalerie économique, le respect du concurrent et du client, de la parole donnée, tout cela est depuis longtemps aux oubliettes de l’histoire.

Quand soudain arrive Bruno, avec son regard fixe mais profond — enfin disons : qui fixe les profondeurs… sans que l’on puisse vraiment saisir lesquelles –, son air martial, ses costumes à la taille irréprochable, son col roulé et ses remarques sidérantes qui nous laissent hébétés.

La dernière est époustouflante. Il s’agit d’opposer aux ambitions commerciales de la Chine, en matière d’automobile, non pas des droits de douanes interdits par les contrats de libre circulation commerciale, mais un succédané sous la forme de normes écologistes…

Bruno a déclaré, selon la revue l’Argus : « Il y a une chose qui n’est pas possible en Europe (en raison de la réglementation, NDLR), c’est de privilégier le contenu européen. […] Nous avons donc choisi la voie normative, qui consiste à fixer des exigences environnementales suffisamment fortes pour que les aides soient de facto réservées aux véhicules produits en France ou en Europe dans des conditions environnementales plus satisfaisantes que les véhicules produits en Chine », dixit Bruno Le Maire. « Nous voulons, je ne le cache pas, utiliser toutes les normes environnementales pour valoriser, protéger et défendre notre industrie nationale »

En clair, il avoue, en tant que patron de Bercy :

  • Que son pouvoir est total, que ce sont bien lui et sa boutique Bercy les vrais patrons de la France.
  • Qu’à ce titre il peut manipuler les textes sur l’écologie avec pour seul but de compliquer le commerce pour la Chine, contrairement aux accords que sa boutique a signés à l’échelle mondiale.

Le voilà, souriant et fier de lui, en plein mercantilisme environnemental…

Trop fort.

Quand je vous dis qu’il est la doublure d’Ademaï, je ne vous mens pas. Peut-on de façon aussi naïve avouer une combine aussi triviale ? Avoir pour l’écologie aussi peu de respect ? Tout cela le plus sérieusement du monde.

Sacré Bruno, les auteurs comiques les plus connus ne pourraient pas l’inventer tant il est énorme dans ses gags. Vivement qu’il se présente à l’élection présidentielle, cela va nous faire des soirées comiques en abondance, et on en a bien besoin….

Bien à vous. H. Dumas

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Le peuple est prêt à reprendre le pouvoir !

Le peuple est prêt à reprendre le pouvoir !

Le président de la République et son épouse ont reçu, à la préfecture d’Annecy, les acteurs du drame qui a vu un migrant poignarder de jeunes enfants, suscitant l’horreur des Français. Etrange cérémonie, empreinte de recueillement et d’amitié, étrange discours du président félicitant tout le monde d’avoir fait son devoir avec professionnalisme, étrange moment où la France semble unie dans l’épreuve et prête à affronter les difficultés et les malheurs du temps présent.

Comme on aimerait que cela soit vrai. Certes notre pays est parfois bien équipé en services de secours, et parfois aussi dispose-t-il dans ses profondeurs d’âmes bien nées, aptes à affronter l’adversité avec courage et détermination. Mais ce tableau d’une nation debout, sereine dans ses devoirs, et où règne une bienveillance réciproque qui assure la paix civile, n’est qu’un rêve éveillé. Et comme tout rêve, il se dissipe et ne laisse au réveil qu’un souvenir émerveillé et nostalgique. Qui se transforme bientôt en tristesse.

Oui, on aimerait que cela soit la France. Si l’on connaît l’histoire, on sait que nous avons fait mourir près d’un million et demi de jeunes hommes pendant la première guerre mondiale, et que cette saignée a compromis notre avenir pour toujours, que nous avons été vaincus dès l’entame de la deuxième guerre mondiale parce que nous nous étions consacrés aux joies bien méritées des congés payés tandis que l’adversaire construisait une armada de blindés et d’avions, que nous étions si fiers de nos colonies qu’il ne nous était pas venu à l’esprit qu’elles pussent vouloir se séparer de nous, que nous nous sommes redressés à force de courage et d’efforts au lendemain de la Libération mais que quelques mauvais présidents ont suffi pour nous faire à nouveau plonger dans la mal-gouvernance et les conflits internes.

Que d’erreurs, que de drames, que de morts inutiles ! C’est donc cela la civilisation ? A dérouler tant d’évènements malheureux, on est pris de vertige. Comme si nous n’étions que des fétus de pailles emportés par la tempête et voués à une destruction certaine. Envolées nos traditions, envolés nos us et coutumes, envolé l’esprit français, envolée la galanterie qui faisait de nos femmes des reines, envolé le panache, qui n’est plus qu’un bouquet de plumes flétries. Mort Cyrano, mort le Cid, mort Hugo qu’un cortège de millions de Français accompagna au tombeau. Mort, mort, il n’y a plus que des morts dans notre vie. Et ressusciter nous paraît un songe creux.

De temps à autre dans notre histoire, surgit un grand roi ou un homme exceptionnel. Tel fut De Gaulle. Il fut critiqué plus que tout autre, et la providence le protégea d’être assassiné. L’histoire jugera son œuvre constitutionnelle. La Ve république tient depuis soixante-cinq ans. Et rien dans sa structure ne l’oblige à disparaître. Sauf ce qui n’avait pas été prévu par ses rédacteurs : la médiocrité du président. Doté d’un pouvoir plus large qu’aucun de ses pairs dans le monde, il parvient à se maintenir contre vents et marées. La crise en résulte forcément. Et l’échange d’arguments sur la légitimité du souverain ne cesse d’affaiblir le pouvoir. Aujourd’hui, le président n’a plus de majorité, et cela ne l’empêche pas de parader dans des avenues désertes. Le pouvoir n’est plus qu’une illusion, sauf pour ceux qu’il parvient à frapper par vengeance. Mœurs de bas-empire !

C’était une jeune femme du peuple. Elle tenait un petit restaurant. Une idée bizarre poussa un journaliste de télévision à l’interviewer. « On est sortis pour le foot, déclara-t-elle, on est sortis pour Johny, maintenant il faut qu’on sorte pour nous. » Comme elle avait raison. Quand l’histoire le réclame, le peuple doit sortir de ses foyers et se montrer au grand jour. Faire sentir sa force, briller de tout son bon droit. Pour remettre l’histoire d’aplomb, pour que tout recommence. Cela ne se fait pas sur ordre, ni sur convocation. Cela se fait par alchimie. Par mystère compris de tous.

Un élément, au cœur de la machinerie du pouvoir, va lâcher. Tout ce système s’enrayera. Ce n’est pas une intuition, c’est une certitude, née de l’intime connaissance de cette étrange mécanique constituée au fil des décennies et qui a oublié jusqu’au sens de sa construction. Six à sept décennies suffisent à la durée de vie de ce type d’édifice. Ils meurent alors d’usure, et d’une petite blessure envenimée. Après tout, c’est la durée d’une vie d’homme.

Ce qui rassure, c’est que le peuple est prêt. Il s’est préparé en silence et sa tranquillité dit bien sa force. L’autre jour, un accident s’est produit devant chez moi. Un motard gisait au sol. En quelques secondes des passants réglèrent la circulation, dispersèrent l’attroupement qui empêchait les secours et firent place aussitôt que les pompiers furent sur place. C’est ce qu’on appelle la démocratie !

Claude Reichman

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Kakhovka : le mensonge absolu.

Qui a fait sauter le barrage de Kakhovka ?

Les Russes accusent les Ukrainiens qui en retour les accusent. L’un des deux est un menteur.

Les commentateurs disent : « c’est la guerre donc le mensonge est inévitable ».

Alors que le mensonge n’est pas une conséquence de la guerre mais sa cause, sa base, son origine.

C’est le mensonge qui rend toute discussion impossible au point que la guerre finit par s’imposer lors d’un désaccord.

Mais, ici, le mensonge implique un peuple. Ce sont des hommes de l’Etat qui le profèrent. Il engage les acteurs du sabotage, toute une chaîne d’hommes, puis tout un peuple à qui il est imposé, peut-être par la force, peut-être par la croyance, donc sous la contrainte ou dans le partage volontaire.

C’est effrayant, tant ce mensonge est vrai. Ses dégâts sont universels, largement plus conséquents pour l’humanité que l’inondation provoquée.

Implacablement le mensonge tue, mais le mensonge d’Etat tue industriellement, sans retenue.

Le mensonge est enivrant, il est facile pour celui qui le profère et séduisant pour celui qui l’écoute.

Il est aujourd’hui le fond de commerce de nos hommes de l’Etat, qui apprennent à le manier dans de prestigieuses écoles, qui en sont arrivés à transformer notre vocabulaire en inventant des mots pour le rendre plus performant mensongèrement.

Il y a deux façons de faire accepter le mensonge : la force et la croyance.

Nous avons l’incomparable privilège de subir les deux.

Dans certains pays la force se traduit directement en fusils, chez nous elle se présente sous la forme de lois et décrets liberticides, dont la multiplicité et le pervers usage qu’en fait la magistrature ne laissent aucune place à la vérité non autorisée, donc à la vérité tout court.

Quant à la croyance, notre société a un entraînement multimillénaire à ce sujet. Nos penseurs politiques, nos philosophes, nos prédicateurs mentent comme des arracheurs de dents, à qui mieux mieux.

Tout le monde comprend cela, tout le monde préfèrerait la vérité sans doute, mais sa recherche est si difficile et si ingrate que tout le monde en arrive finalement à traiter celui qui dénonce le mensonge et cherche la vérité d’auto-victimisation.

La victimisation est le qualificatif utilisé par les menteurs pour dévaloriser ceux qui subissent et dénoncent leurs mensonges, et ça marche.

La vérité imposerait que chaque monument aux morts dans le monde voit écrit : « En souvenir des victimes du mensonge »

Oui mais quelle vérité débusquerait le mensonge ?

La votre, la mienne, celle de tartempion ?

Sans doute celle de l’univers, du vide spatial et des trous noirs…dans laquelle nous nous retrouvons tous un jour…

Tout cela ne vaut pas une guerre, évidemment. Place donc à vous à moi, aux morts solitaires qui ponctuent discrètement les mensonges collectifs et soudent ceux qui les croient.

Bien à vous.

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Les limites de la démocratie

Que peut la démocratie quand les pillards sont majoritaires ?

Quand ils accusent les tensions liées au pillage de « décivilisation ».

Quand ils veulent un ordre fort, voire aveugle, pour que la jeunesse, déjà pillée par les dettes générées pour leur confort, se taise et travaille en silence pour payer la facture.

Ce sont ceux-là mêmes qui collent une dette sur le dos de leurs enfants qui paraissent scandalisés par le travail de ces mêmes enfants dans les pays pauvres, qu’ils vont nous amener à rejoindre.

Ils sèment la misère et ils réclament l’ordre. Est-il plus con ?

Ils reproduisent, à la virgule près, les affres de l’Allemagne de 1933.

C’est incroyable de bêtise.

Et pourtant, que de suffisance, que de prétention, chez ces pillards qui se drapent dans leur dignité, qui se cachent derrière quelques largesses ciblées pour dissimuler leur forfaiture.

Gagner eux-mêmes ce qu’ils dépensent ou accumulent ? Ils ne l’envisagent pas.

Ils veulent un État fort qui pille pour eux et leur redistribue le montant du pillage selon des règles qu’ils maîtrisent seuls. Ils appellent cela le « socialisme ». Ils veulent faire croire qu’il s’agirait d’une charité mieux organisée au lieu du simple pillage qu’ils pratiquent sous ce couvert.

Tout cela est à vomir.

En ce qui concerne les pillés qui continuent, on se demande bien pourquoi, à travailler, à capitaliser, à faire marcher l’économie, leurs jours, voire leurs heures, sont comptés.

Soit ils vont perdre tout, soit ils fuient, soit ils se suicident socialement ou même physiquement. Ils n’ont aucune autre alternative.

Il faut avoir fait face à la prétention des magistrats, qui sont l’arme absolue des pillards, pour constater que non seulement ils ne comprennent rien, mais surtout qu’ils ne veulent rien comprendre.

Vous pouvez avoir eu une vie économiquement exemplaire, ils vous transformeront en délinquant récidiviste de la fraude fiscale dans un premier temps, alors qu’ils ne comprennent rien à votre comptabilité et réfutent toute possibilité d’explication, qu’ils trouvent normal que le doute profite aux pillards, qu’ils n’ont aucun respect pour votre travail et votre entreprise, bien au contraire ils vous haïssent, cela se voit dans leurs yeux.

Dans un deuxième temps, si vous résistez, ils vous transforment en diffamateur, par petites touches. Au terme d’une dizaine de condamnations injustifiées de mille balles, vous devenez mathématiquement un dangereux récidiviste, dont le cerveau est probablement dérangé, qu’il va falloir éloigner de la bonne société des pillards. Quoi de mieux pour cela que la ruine totale par pillage labellisé « justice » ?

En définitive, la démocratie comme le reste nait, prospère, puis meurt. Vit le cycle normal de toutes les vies.

Nous assistons à la fin de la notre, pas de chance.

Les enfants d’aujourd’hui auront à fabriquer la leur s’ils ne veulent pas se retrouver simplement esclaves de plus forts qu’eux.

Qu’ils n’oublient pas que pour pouvoir être « civilisé » il faut d’abord être riche. L’éducation ne pousse pas sur la misère.

Il n’y a pas de démocratie sans civilisation, il n’y a que la jungle.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté et ses quatre piliers.

On ne sort pas intact du livre de Mikhaïl Chichkine « La paix ou la guerre ».

Ce livre expose crument la souffrance engendrée par la dictature, les motifs qui amènent les hommes à l’accepter, voire à la réclamer.

On y comprend l’attachement aux racines, aux lieux, ici dénommé « Patrie » ; on perçoit que les sensibilités humaines sont toutes les mêmes partout, que leur moteur dépend des structures qui se sont imposées qui sélectionnent un type de décideur et ceux qui vont composer son outil de décision ; deviennent alors évidentes les émotions ou réactions personnelles générées.

Tout cela dit avec une sensibilité à fleur de peau, sans filtre ; c’est du lourd, du très lourd dans le contexte actuel. Chacun y trouvera sa place. Beaucoup ne le liront pas, ne le finiront pas, ou se persuaderont qu’il n’y a rien qui les concerne, alors que tout nous concerne tous dans cet ouvrage.

Depuis quelques temps l’idée de liberté, finalement si prégnante chez moi qu’elle aura ruiné mon intégration — pourtant bien commencée — dans notre société d’esclaves, s’impose de plus en plus intellectuellement.

Dans la pratique c’est mon moteur depuis l’âge de cinq ans où, révolté par une injustice ressentie à la maternelle, j’ai donné sans succès des coups de pied vengeurs dans la soutane de la bonne sœur qui me raccompagnait chez moi avant l’heure prévue. Car oui, la liberté suppose aussi la justice, sans quoi elle pourrait s’obtenir aux détriments des autres. Inadmissible évidemment.

La liberté a quatre piliers : la lutte contre la nature, la propriété privée, le capital, la loi.

La lutte contre la nature, à ne pas confondre avec la destruction de la nature.

L’homme sous sa forme la plus primitive serait apparu il y aurait 800 000 ans, un peu plus élaborée il y aurait 300 000 ans, mais ce n’est qu’il y a 30 000 ans que l’homo sapiens que nous sommes aurait éradiqué ses concurrents pour se retrouver seul aujourd’hui.

Pendant tout ce temps le principal ennemi de l’homme a été la nature contre laquelle il était bien peu armé.

Qui lui a donné l’idée de développer son cerveau plutôt que ses muscles, des ailes ou les capacités physiques des grands prédateurs ? Nul ne le sait.

Toujours est-il que ce cerveau lui a permis d’éviter les pièges ou les forces qui le dominaient largement dans son environnement naturel. Et cela de façon spectaculaire par rapport à la concurrence.

Mais ce même cerveau lui joue des tours, car certains de ses congénères l’utilisent contre lui, pour le dominer, le ramener au rôle d’esclave. Ce qui tend à annihiler une grande partie de l’évolution, n’en déplaise à Bercy que je vise, qui se pose au contraire en émancipateur…

La propriété privée a été son premier refuge. Il est celui de toutes les formes de vie, c’est le nid. Nous savons que l’homme a immédiatement décoré, avec un certain goût, son habitat, y laissant même des peintures évoquant son environnement.

La propriété est inévitablement privée car — sous quelque forme que ce soit — elle finit  par être possédée par quelqu’un, elle a toujours servi de base de repli ou de conquête, de lieu de réflexion, de reproduction, etc…

L’homme et la propriété sont indissociables.

Le capital a toujours été l’outil de l’évolution, du progrès, déterminant en tout. Accumuler et transmettre, donc capitaliser, est le moyen qui a probablement permis à l’homme de développer son cerveau et, évidemment, d’augmenter ses connaissances jusqu’au niveau spectaculaire d’aujourd’hui.

Les contestations du capital en économie, qui sont à la mode aujourd’hui, ne concernent qu’une infime partie de l’humanité, privilégiée, qui se croit en capacité de s’en passer et donc de le diviser au bénéfice de ceux qui ne rêvent que de le dépenser, le détruire. Ils en paieront seuls le prix, cela ne touchera pas le reste de l’humanité.

La loi, sans qui rien n’est possible.

C’est là que le livre de Chichkine est troublant. Il démontre que la Russie n’a toujours connu que la loi du plus fort, que cela explique sa violence, ses mensonges, la sélection de ses hommes de l’Etat, sa voyoucratie.

C’est là aussi que la comparaison avec l’évolution de notre société est effrayante. Des paragraphes entiers de l’ouvrage sont à prendre tels quels, il suffit de remplacer le KGB par Bercy, l’émotion est alors d’une rare violence.

Terrible conclusion

Chichkine pense que les lumières, la démocratie qui en a résulté, sont la seule solution pour vivre sur terre autrement que comme esclavagiste ou esclave.

La question est la suivante : La démocratie et les lumières sont-elles un progrès rationnel et linéaire, où au contraire un accident de l’humanité n’ayant aucune chance de se reproduire ?

Car, nous sommes bien placés pour savoir que la seule dénomination de « démocratie » ne garantit rien.

Nous sommes soi-disant en démocratie, mais le mensonge, la justice, la sélection des hommes de l’Etat, la mise à sac de la propriété privée, du capital, la propagande, ne sont guère différents que dans la Russie actuelle…

Alors, la liberté, la dignité de l’homme : Chimère ? Accident ? Où but naturel incontournable au prix de quelques sacrifices pour causes d’accidents ?

Bien à vous. H. Dumas

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Le mystère qui prive la France d’un chef !

Le mystère qui prive la France d’un chef !

Une vague de stupidités déferle sur la France. « L’enfer est vide, tous les démons sont ici », disait Shakespeare. On dirait que 67 millions de Français ont perdu la raison. Il n’en est rien. Ceux qui sont devenus fous, ce sont ceux qui sont autorisés à s’exprimer. D’autres se sont donné à eux-mêmes cette autorisation et en usent sur les réseaux sociaux. Où la même épidémie sévit.

Manifestement, quelque chose manque à la France. Ce sont les vrais penseurs, dont notre pays a pourtant été prodigue tout au long de son histoire. Pourquoi ont-ils disparu ? Parce qu’on ne les écoutait plus. Certains ont conservé une petite chapelle, d’autres se sont réfugiés dans la recherche, où règne le silence de l’étude, d’autres enfin tentent une ultime incursion médiatique qui n’intéresse personne car personne n’est au courant de ce qui se passe dans le monde des idées. Et je ne parle pas de quelques-uns qui sont morts de maladie ou d’ennui.

Contrairement à une idée reçue, les vrais penseurs ne sont pas que des intellectuels. Ils aiment le plus souvent l’action, car elle seule est à même de donner corps à leurs idées. Mais là, ils se heurtent au phénomène français du vingtième siècle, la capture de l’Etat par une coterie de hauts fonctionnaires. C’est l’œuvre de Michel Debré, en 1945, sous l’autorité du général de Gaulle. Debré pensait que le dévouement à la chose publique des hauts fonctionnaires les maintiendrait au cœur de leur mission et que leur vertu rejaillirait sur la nation. Il se trompait évidemment sur la nature humaine.

J’ignore si Michel Debré s’était intéressé à la primatologie. J’en doute, car cette discipline n’a émergé que dans la deuxième moitié du vingtième siècle, alors que le mal était fait chez nous. S’il lui avait été donné de s’y plonger, il aurait compris que l’homme est un grand singe qui a de nombreux points communs avec d’autres espèces voisines de primates, et notamment avec les chimpanzés. Ces derniers constituent des sociétés très hiérarchisées, qui ne sont en paix qu’une fois que l’autorité d’un mâle dominant a pu s’affirmer. Quand ce n’est pas le cas, le plus grand désordre règne, avec son cortège d’affrontements et de violences. Bref, c’est la France.

Vous avez donc le culte du chef ? me demanderont certains. Evidemment pas. Mais dire qu’un chef est nécessaire dans une société humaine n’est pas lui vouer un culte. D’ailleurs là où existe un chef, à condition qu’il ne se soit pas imposé par l’arbitraire, la société vit en paix. Ainsi donc notre réflexion nous a amenés à poser le diagnostic du mal français. Et nous nous sommes arrêtés à l’idée que c’est le manque d’une autorité reconnue qui a mis la France en folie.

Reste à résoudre le mystère du processus qui nous a privés de chef. Là encore, la sociologie et la politique devraient nous amener à la solution. La France est un pays où l’Etat accapare les deux tiers de ce qui y est produit. Ce qui signifie que vous ne pouvez pas faire un pas sans que l’Etat ne se manifeste, et c’est le plus souvent pour vous empêcher d’agir. Aucun groupe de pensée et d’action ne peut donc se constituer, sauf pour applaudir et soutenir les actions de l’Etat. Dans le cas contraire, le groupe n’arrive à rien et végète. Ses membres se découragent et se dispersent, tandis que certains d’entre eux se remettent à l’ouvrage pour constituer un nouveau groupe qui échouera pareillement.

Tel ne serait pas le cas si l’Etat ne régnait pas sur plus du tiers de la production, comme d’ailleurs le recommandait le général de Gaulle. Dans ce cas, certains groupes pourraient prospérer et proposer des alternatives qui feraient progresser le débat. Et naturellement des chefs se dégageraient qui entreraient en compétition pour le pouvoir. L’existence de tels groupes ne laisserait pas de place aux divagations que nous connaissons actuellement, car celles-ci n’intéresseraient personne.

Des réflexions qui précèdent se dégage, à mon sens, la nécessité civique de faire baisser d’un tiers le poids de l’Etat. Cette nécessité m’a fait prendre la résolution de porter le fer sur la protection sociale, qui pèse à elle seule pèse plus de la moitié des dépenses publiques. Une opportunité historique s’est présentée, la décision de l’Union européenne de mettre en concurrence les régimes de sécurité sociale avec les sociétés d’assurance et les mutuelles. Dès lors, la stratégie du salut national passait par la suppression du monopole de la sécurité sociale, désormais illégal et que rien au demeurant ne justifiait plus dans une économie mondialisée.

Tel est le sens du combat que j’ai dû mener contre les gouvernants de mon pays, qui auraient dû me remercier de les aider à redresser celui-ci, quitte à perdre le pouvoir pour la bonne cause. Mais en bons chimpanzés qu’ils sont, ils ont préféré leur pouvoir plutôt que de donner raison, dans les faits, à un autre chimpanzé que la hiérarchie ne préoccupait pas mais seulement le sort de toute la tribu.

Assez parlé de singes. Luttons ensemble contre la folie française. Cela fera du bien à tout le monde.

Claude Reichman

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Paradoxe, délire ou incroyable lucidité d’une escroquerie d’Etat.

Bercy, puisque entendons-nous bien c’est uniquement de Bercy qu’il s’agit, nous propose un scénario hors du commun.

Oui Bercy, parce que chacun de nous connait les limites techniques de ses élus. Qu’iIs soient de braves gens, il en est, ou de fieffées crapules, il en est aussi, en dehors de courir les marchés et les inaugurations, les cages d’escalier et les tractages de prospectus, les intrigues de leurs partis respectifs, ils n’ont ni la compétence ni le temps de gérer les problématiques pour lesquelles ils nous ont demandés notre confiance.

Avec disons-le notre accord tacite, ils ont confié la gestion de notre collectivité à une technostructure dont la tête, l’élite, issue de la botte de l’ENA, se trouve à Bercy qui est le siège du commandement.

Bercy les a achetés en prétendant gérer l’avenir tout en dépensant dans le présent, pour s’assurer leur docilité, bien plus que le pays ne le pouvait .

Passons sur les sommes ou privilèges que Bercy dans sa prodigalité a assurés à la technostructure globale complice, ce serait mesquin et ce n’est même pas utile aujourd’hui tant la situation est énorme.

Donc Bercy a dit en gros ceci : « Acceptez de nous faire confiance, donnez-nous 90% des revenus que vous générez par votre travail, et nous prenons en charge toutes les lourdes contraintes de votre vie : votre santé, celle de votre famille, votre sécurité en tout lieu et à toute heure, votre éducation et celle de vos enfants, votre vieillesse et ses handicaps. Vous n’aurez plus qu’à turbiner 35 heures par semaine et à vous amuser le reste du temps. Fini le lourd poids de vos responsabilités d’homme »

L’équivalant de Faust et de son pacte avec le diable. Car effectivement Bercy est le diable.

La preuve

Bercy a bien encaissé les 90% des revenus du travail des Français, et bien plus si l’on y rajoute les pillages des soi-disant contrôles fiscaux.

Mais rien ne marche comme prévu. Inutile de se répandre là-dessus tout le monde en a conscience et tout le monde se débrouille pour pallier les manquements aux promesses non tenues.

Mais il en est une qui touche particulièrement le pays. C’est la pire de toutes ces escroqueries. C’est l’idée de retraite.

Chacun sait que la misère tue, chacun sait aussi que la vieillesse diminue la capacité de travailler jusqu’à l’annihiler complètement un jour, donc chacun tente de se protéger en accumulant des réserves en vue de ces jours difficiles, pour éviter la misère.

C’est là que Bercy, prenant les choses en mains, a prétendu s’occuper de tout, chacun alors pouvant dépenser le peu de revenus que Bercy lui laissait, puisque la retraite était assurée… par Bercy.

Vous l’aurez compris je dis Bercy bien qu’au début l’initiative put paraître issue de la société civile, mais en réalité ce furent toujours les comptables de l’ENA, ou autre grande école, qui produisirent des comptes mensongers pour valider une idée de retraite par répartition impossible, dont le seul but était d’entraver la nécessité de capitaliser pour chacun de nous risquant de devenir un outil de liberté.

La révolte

Dépossédés des revenus de leur travail, les Français, qui ont fait le dos rond pour toutes les promesses non tenues, ne le font pas pour leur retraite.

Le fait d’avoir cru à l’escroquerie montée par Bercy sur le sujet ne suffit pas à calmer leur colère liée à la peur de la misère pour leur vieillesse.

Ils ont raison et tort.

Raison parce qu’effectivement Bercy les a couillonnés gravement, tort parce que l’issue est fatale. Ils feraient mieux de se mettre à capitaliser et à refuser les prélèvements indus de Bercy qui devraient être ramenés à 30% de leur revenus au maximum, leur laissant ainsi les marges de manœuvre nécessaires pour la prise en main personnelle de leurs responsabilités d’hommes.

Le paradoxe

Face à leur révolte, Bercy prétend que celle-ci n’est constitutionnellement pas possible, car elle créerait une charge supplémentaire, ce que la constitution n’autorise pas !!!

Incroyable. C’est le voleur qui refuse l’amande au prétexte qu’elle est supérieure au résultat de son vol et lui crée donc un préjudice.

C’est lunaire…

Bercy vole les Français au motif de leur créer une retraite qu’il est incapable d’assumer. Quand le vol est découvert, le même Bercy prétend que ce sont les volés qui sont les responsables de la situation alors qu’ils réclament simplement ce qui leur a été promis par Bercy en échange des ponctions bel et bien réalisées sur les revenus de leur travail.

Certes les Français ont été bien naïfs et inconséquents, ils sont définitivement bernés. Mais Bercy… c’est énorme.

Dans cet Océan de crapulerie de Bercy… une vaguelette

Aujourd’hui, à 13h30, j’étais convoqué devant la 17ème chambre au TJ de Paris pour une audience vitale pour moi. Vitale pour contrer les escroqueries de Bercy que j’ai prises de plein fouet, pour contrer la terreur fiscale, ses harcèlements, ses tortures : le lien pour lire mes conclusions.

J’ai appris hier, qu’à l’audience d’aujourd’hui : pas de plaidoirie, juste des reports…

Je n’irai pas plus loin. J’en ai marre. Juste, je vous conseille de lire « La paix ou la guerre » de Mikhaïl CHICHKINE. Tout y est…

Bien à vous. H. Dumas

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Macron a dit une vérité ! Si ! Si !

À hôpital de Vendôme fin avril, Macron était venu contempler l’état du chaos médical, et tient précisément ces propos : «  on est dans une période où on refonde, on est en train de réinventer un modèle. C’est plus dur de le réinventer quand tout n’a pas été détruit ».

Ça a du faire plaisir à ses interlocuteurs qui avaient à comprendre qu’ils étaient bons pour la poubelle, constituants par eux-mêmes d’un système obsolète.

Entre l’anéantissement du service de santé précédent et la finalisation de la mise en œuvre du nouveau, qui ne tiendra pas du coup de baguette magique, on soigne comment ?

Certes, dans tout domaine, les connaissances, la technologie et les pratiques évoluent très vite, et en médecine tout particulièrement. Donc il faut forcément évoluer pour être plus efficace, et rendre le meilleur service.

Les professionnels de santé sont tellement insatisfaits des évolutions des dernières décennies, en particulier en France, que dans leur grande majorité, ils ne sont certainement pas opposés à changer leurs conditions d’exercice.

Mais quand on parle de changement dans un secteur aussi complexe que la santé publique, il faut avoir l’esprit très clair sur les objectifs et s’exprimer avec franchise et honnêteté. Que peut avoir en tête Macron en tant que « nouveau modèle » ?

Il ne le dit pas, mais c’est très facile de deviner. On a pu observer son parfait déploiement avec le Covid et c’est l’influence devenue contrainte sur les pays occidentaux, de l’OMS, elle-même jouet des Big Pharma et de Bill Gates, qui donnent les ordres. L’idée est de « rationaliser » : un modèle d’humain, diagnostic par robot médical à domicile, analyse par intelligence artificielle, comparaison aux épidémies en cours, livraison rapide des médicaments approuvés par l’OMS donc rentables pour les Big Pharma, ambulance si complications, Rivotril si pronostic défavorable, inutile de dépenser du fric pour une agonie de trois mois.

Voilà, comme cela, on squize les généralistes qui prescrivent comme ça leur chante. La liberté de prescription, c’est pas possible dans un monde moderne et cartésien ! Les ordinateurs feront très bien le boulot des médecins. Même en chirurgie, les robots seront capables de beaucoup de choses.

Le modèle de la pandémie est parfait pour nos génies sans diplômes de médecine. On interdit les anciens médicaments éprouvés, on enferme tout le monde, on libère ceux qui prennent le nouveau médicament tout neuf forcément issu des dernières technologies et efficace à 95% (d’après la pub).

Le but est de conditionner l’esprit jusqu’à ce qu’il ne réagisse plus à partir de sa volonté libre ou d’une base rationnelle, mais comme une réponse à des impulsions implantées depuis le dehors.

Bill Gates en 2017 : «  une attaque aux armes biologiques se prépare et ce n’est qu’une question de temps. Nous devons nous préparer aux épidémies comme l’armée se prépare à la guerre ».

Ce monde est l’œuvre de grands paranoïaques. Le problème, pour eux aussi, c’est que la gestion du covid par ce « NOUVEAU MODÈLE » a été totalement inefficace et désastreuse par les décès évitables, les effets secondaires très nombreux et souvent graves, les conséquences économiques et sociales.

Le bilan est catastrophique mais les responsables qui normalement devraient s’en rendre compte et remettre en cause ce qu’ils ont fait ne le font pas, malgré des milliers de résultats scientifiques attestant leurs mauvais choix et l’avis des grands noms de la médecine indépendante des labos.
D’un autre côté, reconnaître ses erreurs en l’occurrence les rend directement responsables de crimes. Il est facile de comprendre qu’ils s’accrochent désespérément à leur vision. Les « dominants » ont été beaucoup trop loin pour se dédire. Ils se divisent en deux catégories : ceux qui sont assez puissants, riches et égotiques pour se croire invulnérables, et ceux qui se rendent compte qu’ils pourraient avoir un jour à justifier de leurs actes devant un tribunal du peuple.

Il ne faut pas croire que les politiques de santé sont déterminées par de savants médecins compétents, expérimentés et pragmatiques. Ceux-là, on les fait taire, on les traite de charlatans, on les harcèle, on les détruit socialement, on les attaque juridiquement, on les démissionne. On fait discrètement disparaître du web les contenus trop peu conformes à la doxa. Un rien semble menacer la sécurité publique. Il n’en a jamais fallu si peu pour devenir un quasi-terroriste. La logique semble figurer désormais au nombre des délits. La dictature s’autorise le plus complet dogmatisme chaque fois que s’offre l’occasion de lyncher l’indocile.

Ce qui se passe, c’est l’utopie de nouveaux traitements révolutionnaires pensés par des chercheurs qui ne lèvent pas le nez de leurs éprouvettes et qui disent à leur patron qu’ils ont trouvé la solution. Comme le patron n’y connait rien, il met en place le business plan, la publicité, les contrats toujours secrets avec des politiciens élus ou pas, la distribution, la récupération et la mise à l’abri du fric. Et vogue la galère, jusqu’à ce que le monde entier constate que ces « vaccins » sont de la merde et que Albert Bourla, PDG de Pfizer, finisse par avouer publiquement qu’il s’était laissé persuadé par ses chercheurs, et que la technique de l’ARN messager n’était pas mature. Mais il s’en fout, car il a pris bien soin de refiler toute responsabilité quant aux effets secondaires aux acheteurs du pseudo-vaccin, dans des contrats que le citoyen européen ou ses représentants n’ont jamais eu l’honneur d’analyser. Ursula fait son marché à 71 milliards entre copains et hors toute procédure démocratique. Vous comprenez, il faut sauver d’urgence les peuples européens du méchant coronavirus qui tue 0,4% de la population à un âge médian de 84 ans, sans influence notable sur les statistiques démographiques. Si après ce feuilleton cauchemardesque, les citoyens ne conviennent pas de l’évidence de la décomposition cérébrale avancée des gouvernants qui jouent aux chefs suprêmes sauveurs de leurs peuples, il faut consulter et retrouver le mode d’emploi des neurones.

En fait, ils savaient depuis le départ que c’était de la merde. C’est pour cela qu’ils ont voulu garder secret le rapport d’essai clinique visant l’autorisation de mise sur le marché, et que l’OMS a attendu 5 jours quand même pour donner l’AMM conditionnelle, qui deux ans et demi et 13 milliard de doses après, reste conditionnelle, puisque les labos ne peuvent établir un rapport final d’essai de phase trois qui ne ressemble pas à une condamnation.

La faille monstrueuse de la pensée médicale de l’OMS, des labos et consorts, est de considérer l’homme, et on peut le dire de n’importe quelle espèce vivante, comme une copie conforme à son prochain. Alors bien sûr, il y a suffisamment de caractéristiques communes, liées au génome, pour que la reproduction soit possible. Mais au delà de cela, les variations sont infinies. Déjà, si vous regardez un Massaï, un suédois, un pygmée, un esquimau, un papou, on pourrait se poser la question de leur capacité à se reproduire ensemble, et pourtant c’est le cas. Ces différences anatomiques vont de pair avec une adaptation à l’alimentation disponible. Est-ce qu’un mangeur de mygales ou de vers blancs peut devenir mangeur exclusif de riz ou de phoques ? Question difficile. Mais ce n’est rien encore par rapport à la variabilité immunitaire, où chaque individu s’adapte et souvent s’immunise contre les pathogènes de son environnement, mais sera très exposé à des pathogènes d’autres contrées. Le sujet est trop vaste pour l’approfondir ici, mais pour en montrer un exemple dans les mémoires, il suffit de se refaire l’historique du SARS-COV-2, que la majorité de la population pouvait porter sans symptômes, une petite part présentait les symptômes, 200/100000 (sans vaccins, 400/100000 avec vaccins : données d’Ecosse) pouvaient être hospitalisés, et 0,4 % maxi pouvait en mourrir, en général en association avec des cofacteurs : diabète, obésité, insuffisances diverses. Dans ces conditions qui étaient parfaitement connues avant l’arrivée des pseudo-vaccins, comment justifier de traiter « quel qu’en soit le prix », toute la population de la même façon, y compris les enfants absolument pas concernés, les femmes enceintes sans études tératologiques, et tous les citoyens de moins de 50 ans qui n’avaient pas de risque significatif de Covid.

L’expérience médicale réelle part du principe que chaque personne est unique et doit être considérée comme telle. Les recettes thérapeutiques ne sont pas à rejeter bien sûr mais il faut toujours avoir à l’esprit que cela ne marche pas à tous les coups. L’idéal serait qu’un médecin généraliste puisse « suivre » en moyenne 700 personnes, avec des chances de les connaître suffisamment pour tenir compte des « variantes ». Cela n’empêche pas de développer toutes les possibilités nouvelles de diagnostic et d’information sur les évènements médicaux en cours, dans un format pratique compatible avec l’exercice de praticiens souvent trop sollicités, parfois pour des conneries. L’important est que la rédaction soit proposée par un conseil de thérapeutes réels et de scientifiques indépendants, et non pas par des fonctionnaires hors sol et des représentants de BIG PHARMA.

Cet opposition radicale dans les principes aboutit à la guerre civile occidentale. Big Pharma ne veut pas lâcher le morceau qui représente 1280 milliards $ en 2021, et continue d’arroser l’OMS, l’EMA, l’ANSM, et des milliers de bureaucrates, de politiques et de pseudo-scientifiques de plateau TV à conflits d’intérêt pour accentuer la pression mentale sur les populations. En France, les forces en présence sont une nomenclatura d’environ 1500 personnes, 35000 CRS disposant de fusils d’assaut, des centaines de blindés urbains, contre 56 millions (85%) de Français qui ont compris qu’on les traitaient comme du bétail. Je ne ferai pas de pari.

Au niveau de l’OMS, la pression est actuellement forte pour lui attribuer la capacité de décider des stratégies à appliquer obligatoirement en cas d’épidémie. Les nations occidentales n’auront plus à discuter de décisions prises par une organisation payée et infiltré par Big Pharma, sans recours démocratique, mais pour « le bien des peuples » ! Ceci prouve l’absence absolue de complexe de la caste des manipulateurs.

Tout cela passe aussi par le mépris de la liberté de traitement médical de tout citoyen, de la liberté d’opinion, de la liberté d’expression, des bonnes pratiques scientifiques, de la vérité en général. Mais il y a aussi assez de références pour évoquer des épidémies peut-être provoquées (gains de fonction artificiels, fuite improbable d’un labo P4, diffusion initiale dans un lieu idéal), avec de forts relents d’eugénisme.

Tout finalement est une question de valeurs. Elles sont déjà connues. Les droits de l’homme ne doivent pas être remis en cause. Tous les grands pactes internationaux qui en sont la formalisation sont un cadre pour vivre ensemble qui doit être absolument respecté. Sinon, c’est la guerre, comme dirait l’autre !







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La stratégie du beau-frère a gagné !

La stratégie du beau-frère a gagné !

Notre civilisation est fondée sur le droit de propriété. Il est celui dont tout découle. A commencer par la liberté. Et ce n’est pas par hasard que tous les ennemis de cette civilisation s’attaquent en priorité au droit de propriété. Le meilleur exemple en est le communisme, où l’individu n’est propriétaire de rien. Mais le socialisme, qui n’en est que la version légèrement atténuée, n’est pas en reste. Le meilleur exemple en est la France, qui depuis 1945, a perdu l’essentiel de ce droit au profit d’organismes institués par l’Etat et que jamais la représentation nationale n’a remis en cause.

La situation désolante de notre pays actuellement n’a rien de surprenant. Elle est la conséquence logique du massacre de la propriété. Une personne très avisée mais un peu troublée par l’avancée sans frein de la prédation étatique me demandait récemment : « Mais pourquoi les gens ne se révoltent-ils pas ? ». Je lui répondis simplement : « Parce qu’ils ont été privés de l’essentiel de leur propriété. A commencer par celle de leur rémunération. »  Je laissai mon interlocutrice dans un trouble que ma réponse n’avait pas levé. Je n’en fus pas surpris. Les Français les plus éclairés n’ont toujours pas compris ce qu’il leur est arrivé.

J’aime les Français. C’est le peuple le plus sympathique de la terre. Je souffre de ce qu’on lui a fait. On l’a privé de sa plus belle vertu : l’indiscipline. C’est elle qui le sauve des dictatures. Mais cette fois, cela n’a pas fonctionné. L’adversaire a été le plus malin. Il a usé d’un truc vieux comme le monde, mais bien amélioré. Il a mis la carotte au bout de son bâton, mais l’a donné à manger par petits bouts à la monture qui tirait sa carriole. Le résultat n’a  pas manqué : celui qui tirait la charrette n’a jamais plus rué dans les brancards, heureux d’avoir à manger.

Et la fête continue. Nous arrivons au stade ultime de la confiscation. On va nous prendre nos demeures, impropres à la lute contre le carbone, et même les terrains dont nous avions pu rester propriétaires vont passer dans la poche de l’Etat, dont nous deviendrons les locataires. Ne pensez surtout pas qu’il s’agit de projets farfelus. Vous n’imaginez pas la célérité de nos dirigeants quand ils élaborent un projet à leur avantage. C’est fait avant même d’être acté !

Alors me direz-vous, puisque c’est fait, à quoi bon se battre ? Pour une raison simple. Parce que qui est fait peut être défait. Le tout est de choisir le bon terrain d’affrontement. C’est le propre de tous les généraux victorieux. J’entendais récemment un universitaire prophétiser qu’un jour prochain quelqu’un se lèverait et appellerait à la lutte pour la liberté. J’en accepte l’augure. Même si je n’y crois pas. Car l’appel à la liberté retentit aux oreilles des peuples maltraités, mais non des peuples repus. En France, il y a 25 millions de personnes qui ne s’en tirent pas, mais qu’on calme à coup d’allocations. Le reste est fait de retraités, d’enfants, et de membres des classes moyennes se regardant tomber le long de l’échelle de la société. L’unique ambition de la classe dirigeante est de conserver le pouvoir. Dût le pays s’effondrer.

En fait le salut viendra de la stratégie du beau-frère, dont j’ai l’honneur d’être l’auteur. La scène se déroule un dimanche à midi. Deux couples déjeunent, deux sœurs et leurs maris. L’une des deux jeunes femmes dit qu’au travail son époux vient d’être augmenté de 30 %. Comment ça ? s’écrie l’autre couple. Très simple, expliquent les bénéficiaires de l’augmentation, on s’est assuré dans le privé au lieu de la Sécu. Après quelques simples explications, l’autre épouse regarde son mari et lui lance, plutôt furieuse : « Tu vas faire pareil. Tu n’est quand même pas plus con que ton beau-frère ! ».

L’affaire est bouclée. Les Français viennent de retrouver la liberté. Parce qu’ils ont retrouvé la propriété, celle de leur rémunération. Rien de plus simple, mais surtout de plus révolutionnaire. Un peuple captif qui se libère, c’est toute l’histoire de l’humanité. Avec ses succès et ses échecs. Mais là le succès est garanti. Parce que l’action de libération s’inscrit dans la loi. Certains me demandent pourquoi cela ne s’est pas fait plus tôt. Je leur réponds : « Parce que vous ne m’avez pas aidé ». C’est un peu méchant, car l’interlocuteur n’était peut-être pas en situation d’agir, mais c’est collectivement mérité.

J’ai fait pendant plus de cinq ans le tour de France, à raison d’une ou deux réunions publiques par semaine où j’expliquais à mes nombreux auditoires la nouvelle donne juridique qui leur permet de se libérer. A chacune de ces réunions, des huissiers protégés par des gendarmes en tenue de combat tentaient de nous impressionner. Le système faisait plus que se défendre : il était prêt à tuer. C’est dire l’importance de l’enjeu. Eh oui ! Le pouvoir a tant d’attrait qu’on est prêt à tout pour le conserver !

De telles scènes sont inimaginables dans un pays démocratique. Elles ne le sont pas dans une dictature. Mais la victoire revient toujours à ceux qui sont prêts à mourir pour leur liberté. Celle de la France et des Français valait bien cette guerre. Même si un peu de lucidité aurait pu nous en épargner. Mais comme disait Kipling, « ceci est une autre histoire. »

Claude Reichman

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Le fossé

Les émotions collectives sont identiques aux émotions individuelles, sauf qu’elles sont collectives.

Cette tautologie est, comme il se doit, incontournable.

Il suffit d’observer les réactions footbalistiques d’un stade de 80 000 personnes et celles d’un voisin seul devant sa télévision à l’occasion du même match pour s’en convaincre.

Or, le voisin seul ou le tifosi noyé dans la foule sont tout deux persuadés de l’indépendance de leurs réactions, alors qu’ils participent tous les deux à des émotions collectives, évidemment. Ce ne sont pas les accoutrements ou positions spatiales particuliers qui peuvent changer ce constat.

Il est remarquable que les hommes de pouvoir soient friands de ces situations où la foule réagit comme un seul homme, en fait c’est leur rêve, leur but ultime pour lequel ils sont prêts à tout.

De son côté, la schizophrénie est un dérèglement émotionnel défini ainsi : « Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c’est-à-dire que la personne ne se considère pas comme réellement malade ou considère qu’il n’est pas nécessaire qu’elle soit soignée au long cours, ce qui rend difficile l’adhésion et l’observance médicamenteuse[4].

Les premiers symptômes repérés par l’entourage concernent l’altération du processus sensoriel (hallucinations pouvant se manifester dans tous les domaines sensoriels) et du fonctionnement de la pensée (délire ou idées délirantes, par exemple des idées de référence, de grandeur, de persécution, etc., ou une désorganisation de la pensée), souvent accompagnés par des troubles du comportement. La personne peut entendre des voix qui la critiquent ou qui commentent ses actions (hallucinations auditives). Elle peut voir des objets ou des entités en réalité absents (hallucinations visuelles). Elle peut accorder à des éléments de l’environnement des significations excentriques ou croire qu’ils ciblent sa personne, hors de tout lien logique. Typiquement, la personne schizophrène a l’impression d’être contrôlée par une force extérieure, de ne plus être maîtresse de sa pensée ou d’être la cible d’un complot à la finalité mal circonscrite. » (Wikipedia)

Notre société est schizophrène.

Nous sommes tous victimes de cette pathologie.

La guerre en Ukraine est le développement ultime de notre maladie. Comment peut-on, à quelques kilomètres de distance, d’un côté souffrir l’indicible horreur de la guerre totale et de l’autre tirer des conclusions soi-disant politiques dans une indifférence de spectateur, voire même jouer à la guerre factice sur les réseaux sociaux.

Cet exemple pourrait être qualifié d’extrême, il ne l’est pas puisque cette attitude est la même en tout.

En économie, en environnement, en éducation, en sexualité, en santé, en organisation sociale, etc… partout le constat est le même : la réalité cède le pas au délire. C’est grave.

Ce type de maladie lorsqu’elle est individuelle amène au suicide, l’issue ne change pas lorsqu’elle est collective.

Nous assistons, impuissants à l’échelle individuelle, au suicide de notre société qui se traduit aujourd’hui par une inversion totale des valeurs et de leurs réalités, demain par la misère et l’asservissement.

Hélas la démocratie est non seulement incapable de soigner notre schizophrène collective mais elle l’amplifie tant le mensonge électoraliste est son fondement aujourd’hui, contrairement à ce qu’était l’objet de sa création.

Le fossé entre la raison et notre folie collective se creuse jour après jour.

C’est un constat désespérant, j’en conviens, j’aimerais me tromper…

Bien à vous. H. Dumas

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Respirons à nouveau l’air de la France !

Respirons à nouveau l’air de la France !

« J’ai des principes dans la vie, mais si vous ne les aimez pas, j’en ai d’autres. » Groucho Marx, l’auteur de cette belle maxime, n’était pas français mais il aurait mérité de l’être, d’autant que son père était originaire d’Alsace. Son cynisme grinçant faisait merveille dans le spectacle américain. Le spectateur riait d’autant plus qu’il se disait qu’un tel comportement était impossible dans la vie courante. Il se trompait. Groucho existe. En France.

Il existe même à quelques dizaines d’exemplaires. Il s’agit des participants aux débats politiques des radios et des télévisions. Peu d’entre eux ont la moustache de Groucho, mais presque tous, à l’exception des femmes, sont hirsutes et plus ou moins barbus. Et à longueur de temps ils tiennent des propos confus et péremptoires dont il ne ressort vraiment rien, sauf qu’ils sont contents d’eux. Quant aux femmes, elles sont de vraies harpies et vous déchireraient à crocs raccourcis si vous aviez la mauvaise idée de les croiser au coin d’un bois.

Bref, la démocratie se porte bien en France. En fait, c’est le music-hall qui se porte bien. Car ces émissions de débat ne participent pas de la vie politique, mais du spectacle. Ils sont montés comme de véritables shows, avec une distribution garantissant de divertissantes altercations et faisant craindre à intervalles réguliers des menaces de quitter le plateau ou d’en être exclu. Heureusement, cela n’arrive jamais. La dernière sortie de ce genre fut celle de Maurice Clavel le 13 décembre 1971, agrémentée de la célèbre formule « Messieurs les censeurs, bonsoir ! ».

Nous venons de vivre en France un long épisode de manifestations à propos de la réforme des retraites. On aurait aussi bien pu en inverser l’intitulé en adoptant celui de la retraite des réformes. Puisqu’il est acquis que sous le règne de Macron plus aucune réforme sérieuse ne pourra avoir lieu en raison du rejet du président et de son absence de majorité au parlement. Mais la cause principale de cette paralysie est l’impossibilité d’ouvrir un vrai débat en France. L’opinion ne peut donc pas se former et la confusion des idées finit par provoquer une fuite dans la violence.

Prenons l’exemple des retraites. Il est impossible de poser dans un débat médiatique la seule question qui vaille : le régime français est-il viable ? Toute question à ce sujet est impitoyablement chassée des plateaux où l’on n’a le droit de dire que ce que l’on vous a demandé de dire. En cas de refus de votre part, vous n’êtes plus invité, et condamné à aller ruminer vos arguments tout seul dans votre coin. Le spectacle public n’est pas écrit pour de mauvais acteurs comme vous, qui ne songez qu’à gâcher la représentation.

« Et ainsi de suite », aimait à dire Anton Tchékhov, parfait illustrateur de l’âme russe perdue dans l’immuabilité des temps. Et ainsi de suite, peut gémir le citoyen français d’aujourd’hui, qui ne voit jamais venir l’ombre d’une réforme, ni le chuchotement d’un espoir. Seule la morne plaine conduisant à l’abîme s’offre à son regard noyé dans le vide et prêt à se révulser. Le spectacle politique et médiatique ne vaut plus la peine d’être regardé, ni même qu’on s’en moque. L’ennui gagne peu à peu les esprits, en même temps que l’envie d’agir les quitte. Est-ce grave, docteur ?

Oui, c’est grave. Un certain général de Gaulle avait une formule pour qualifier cet état d’esprit. Il disait : « Le peuple s’abandonne. » C’était bien vu. Mais si De Gaulle était marqué par la défaite de 1940, les Français d’aujourd’hui le sont par une déroute qui n’a rien de militaire. Il s’agit de celle que subit la France jour après jour dans la compétition internationale. Et que les dirigeants successifs du pays s’efforcent de masquer sans y parvenir, car tous les canaux d’information sont ouverts, au contraire des débats. Il suffit de lire un journal occidental pour apprendre que l’avenir se fait sans nous. Dans tous les classements mondiaux, nous ne cessons de reculer. Il ne nous reste plus que le football et le rugby pour nous réjouir un peu. Mais le sélectionneur du foot, Didier Deschamps, se met à parler comme un premier ministre, et celui du rugby, Fabien Galthié, comme un philosophe à l’esprit embrumé. Bref, tout va mal, rien ne s’arrange, et ainsi de suite …

Pourtant il va se passer quelque chose qui est de l’ordre de l’imprévu. Un beau matin, nous tous, Français, attendant le grand soir du redressement national, allons nous réveiller dans la stupéfaction. Nous nous étions endormis dans l’attente du grand soir, et il avait eu lieu sans nous, pendant notre sommeil. Il va falloir que nous le découvrions, sous toutes ses facettes. Il y aura du bon, il y aura du mauvais, mais il y aura quelque chose. Enfin.

Dans une autre vie, le Français était courageux et entreprenant. Voilà que de lointains souvenirs, de lointains réflexes remontent en lui. Et cet air qu’il hume ? Mais oui, c’est l’air de la France. Quel bonheur de le respirer à nouveau !

Claude Reichman

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Retour d’Arras

Une semaine passée à Arras pour un méditerranéen, qui ne connaît le Nord de la France que pour avoir été quelques fois à Amiens et une seule fois à Lille précédemment, est un choc culturel, très positif.

D’abord la puissance du terroir. Des champs à perte de vue, maîtrisés, à la production puissante se traduisant par une impression de force et de rigueur. Une herbe foisonnante, d’un vert profond et ordonné. Des villages propres mais austères.

Puis des villes impressionnantes, à l’architecture lourde dont il émane une richesse plutôt passée mais significative.

L’ensemble sous un ciel gris et une atmosphère pluvieuse évoquant la durée salutaire et non la violence éphémère et destructrice des pluies de ma Méditerranée.

Et puis les gens : ouverts à la conversation, accueillants à l’extrême, fiables, respectueux, avec les yeux qui brillent quand on leur dit « Méditerranée ». Un bonheur.

Et enfin la cuisine, si particulière, spécifique mais rationnelle, puisant dans les ressources locales, riche et goûteuse. Mille variétés de pommes de terre et mille frites si identiques et si différentes à l’arrivée.

Mais l’omniprésence de la guerre de 14-18, particulièrement inquiétante aujourd’hui alors que la même fait rage en Ukraine.

Venu en voiture — mille kilomètres — le choc culturel s’est imposé au détour des routes rectilignes et plates dès l’arrivée, puis ce fut les deux places d’Arras, un symbole.

Vous le savez, je n’allais pas à Arras pour faire du tourisme. J’y allais pour les audiences de consignation des deux citations que vous connaissez. La première, la deuxième.

Rien à dire à ce sujet. Le TJ a été neutre et professionnel, ce qui pour moi est inhabituel tant j’ai vécu des consignations pré-punitives…

J’allais aussi près d’Arras, à Bullecourt, pour enquêter sur le suicide de Sandy Theron, brocanteur meurtrier d’un agent du fisc. Dont on ne connaît rien contrairement à d’autres meurtriers type Nordahl Lelandais ou Michel Fournier dont la vie et les motivations s’étalent sur Wikipédia.

Hélas toutes les personnes proches de ce drame m’ont dit avoir été « briefées » par la gendarmerie et « interdits » de l’évoquer…

Je n’ai pu placer que quelques jalons en espérant des résultats à mon prochain voyage sur place fin Juin.

La censure d’Etat s’impose sur ce drame, nous finirons bien par la contourner et par connaître la vérité.

Bien à vous. H. Dumas

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  La dictature française va cesser de nuire !

La dictature française va cesser de nuire !

Encore un petit effort et l’Etat confisquera la totalité de leurs revenus et de leurs biens aux Français. Chaque jour qui passe voit paraître une mesure qui va dans ce sens. Parfois elle est le fait de la Commission européenne, mais les gouvernements nationaux en sont les vrais responsables. De façon générale le fait de plumer le citoyen est une sorte de croisade pour son bien. En tout cas à écouter ses promoteurs.

Comme il n’y a pas de hasard dans l’art, ce maléfique état d’esprit n’est rien d’autre que le communisme recyclé. L’Europe ne s’est jamais remise d’avoir été le berceau du socialisme et du communisme, ce dernier n’étant que le socialisme en plus violent. La Révolution française a été un hymne à la liberté et à la propriété, et partout les gouvernements se sont acharnés à les faire disparaître. Aujourd’hui leur succès est complet. L’homme est bien devenu le singe nu que certains auteurs se plaisent à décrire.

Nous vivons bien l’ère des dictateurs. Tout chef d’Etat actuellement en est un, même contre son gré. Laisser les hommes se gouverner seuls est une proposition si scandaleuse que personne n’ose plus la formuler. Nous n’avons le choix qu’entre une dictature molle et une dictature féroce. Et pourtant les peuples pensent tous que la liberté est ce qu’il ya de meilleur pour eux. Mais vous chercherez en vain en France un auteur patenté qui le dise. Pour ne pas parler des hommes politiques, dont la carrière serait instantanément ruinée par une telle formulation.

Alors que faire ? Le jour où j’ai vu mon premier patient dans mon cabinet libéral, et qu’il m’a tendu une feuille de sécurité sociale, j’ai compris que je n’étais plus dans un colloque singulier, selon la formule traditionnelle, mais que nous étions trois. La présence d’un intrus dans mon exercice professionnel a toujours été une blessure intime. Né dans une famille médicale, je n’étais pas préparé à cette violation de nos principes. Toute ma vie a été guidée par la volonté de les rétablir. Non par égoïsme professionnel, mais parce que ces principes sont consubstantiels à la démocratie.

J’avais aussitôt compris que l’arme par laquelle la dictature allait s’infiltrer dans la société, puis la dominer, était la Sécurité sociale. Aujourd’hui, c’est une évidence pour tout le monde. La Sécurité sociale règne sur la société. Mais ceux qui n’ont pas le courage de lutter pour la liberté – et ils sont de loin les plus nombreux – invoquent l’avantage d’être soigné quoi qu’il arrive et de toucher une pension de retraite. Ils oublient de dire que cet avantage, c’est eux qui le paient. L’escroquerie de base est là : faire croire aux individus qu’ils se rendent esclaves pour leur bien.

Nous en sommes arrivés au point où, en France, la protection sociale mobilise les deux tiers des dépenses publiques. Autrement dit, la Sécu, nouvel Attila, dévore tout sur son passage, sur lequel l’herbe ne repousse pas, comme en témoignent la disparition ou le départ de nos entreprises. Bien entendu, tout le monde gémit, mais personne ne fait rien, pas plus qu’on n’ose remettre en cause le barbare envahisseur. Heureusement nous n’avons jamais abandonné le combat de notre jeunesse. Qui est devenu le combat d’une vie. Combat purement patriotique, évidemment. Et plus encore philosophique, tant ce sont les idées qui mènent le monde.

En 1986, la France a signé, conjointement avec les autres Etats de la Communauté européenne, un traité qui supprime toutes les frontières entre ces derniers. La concurrence devient la règle en Europe. Dans le même temps, la majorité de droite ayant remporté les élections législatives prend une ordonnance « relative à la liberté des prix et de la concurrence ». Le monopole de la sécurité sociale est donc supprimé. Mais le Premier ministre, Edouard Balladur, fait retirer subrepticement par le Sénat la Sécurité sociale des organismes concernés. Cette trahison dure donc depuis trente-sept ans !

Et depuis, nous n’avons cessé de nous battre pour rendre leur liberté et leur prospérité aux Français. Ce combat touche à sa fin et va être victorieux. Le maintien du monopole est contraire non seulement aux dispositions européennes, mais aussi aux lois françaises, qui les ont intégralement transposées. La messe est dite depuis 2001. Mais les officiants étaient insincères et ils n’ont cessé depuis d’attenter à leur foi supposée. Les flammes de l’enfer leur sont promises. Ils les auront bien méritées !

Les Français stupéfaits vont soudain devenir riches. Ils l’étaient déjà sur le papier. Ils le seront sur leur compte en banque. Les conséquences de cette révolution tranquille seront immenses. Tout un peuple va redécouvrir le pouvoir dont on l’a privé, celui de décider de sa vie. Finalement, où que ce soit, les seuls vrais ennemis du communisme ont été des dissidents. En France, on a respecté la règle !

Claude Reichman

 

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Gabriel Attal, le Dmitri Medvedev de Macron.

Outrance et grossière propagande sont les missions de Gabriel Attal, dont il s’acquitte avec zèle et célérité, comme son alter égo Russe.

Au service du plus dispendieux des États du monde, recordman des prélèvements, il ne vient pas à l’idée d’Attal de protéger sa population de cette situation exceptionnelle.

Il ne cherche pas à faire comprendre à cette population que sa misère tient au fait qu’elle ne perçoit que 10 à 20% des fruits de son travail, que le reste lui est volé par une clique qui prétend la servir ou la représenter.

Non, M. Attal annonce qu’il va taper plus haut et plus fort.

Au fond de lui il pense que si les Français touchaient la majorité des fruits de leur travail, mettons 70%, laissant au titre de l’impôt 30% — le SMIG représenterait alors environ 5 000€ — nous serions trop cons pour utiliser intelligemment ces revenus. Pendant que lui…

Alors il annonce la couleur.

À ceux qui rêvent de liberté économique, de propriété privée, de création de capital familial ou entrepreneurial — de notre constitution en quelque sorte — il confirme qu’il nous considère, du plus petit au plus gros d’entre nous, comme des fraudeurs assumés ou en devenir.

A la tête de la plus puissante inquisition fiscale du monde il annonce son renforcement.

Pauvre de nous.

Je ne peux pas m’empêcher de m’esclaffer à l’annonce de brigades spéciales pour gros poissons fiscaux, j’ai tellement donné à ce sujet.

Je rappelle que l’élite de ces « bad boys », de ces tortionnaires, est venue depuis Paris, en avion, à deux, avec à sa tête le célèbre Martino appelé plus tard à un destin fiscal prestigieux en reconnaissance de ses bons et loyaux services, dans mon entreprise, au chiffre d’affaires vertigineux de 50 000€ par an, procéder à un faux redressement uniquement destiné à venger Bercy de l’échec cuisant de ses mensonges liés au redressement de la succession de ma mère.

Le résultat a été, après une lutte de vingt ans, la destruction de cette petite entreprise, avec cérémonie et cantiques ordonnés par la « justice » de notre pays.

Il me reste le droit de m’esclaffer, de rire fort et haut, jusqu’à peut-être indisposer Attal au point que de la garde à vue il me fera passer à la case prison ou à l’hôpital psychiatrique, tout comme le fait Medvedev avec ceux qu’il fait rire contre leur gré tant il les offusque.

Après le rire nerveux, la sidération.

Jusqu’où Attal peut-il aller ?

Jusqu’à quand pourra-t-il garantir l’impunité à ses troupes et répandre la terreur fiscale ?

Jusqu’à quand pourra-t-il instrumentaliser la justice et abuser des lettres de cachet fiscales qui n’ont rien à envier à leurs ancêtres royales  ?

Jusqu’à quand pourra-t-il inventer des diktats qu’il n’hésite pas à appeler « lois fiscales » qu’en plus il trahit et interprète toujours à son avantage, pour toujours plus de pillage ?

Jusqu’à quand la population ne comprendra pas que la justice fiscale ne peut passer que par la suppression de l’inquisition fiscale, la protection des français contre les abus des contrôles fiscaux ? C’est la priorité sans laquelle rien n’arrêtera l’appétit gargantuesque de Bercy, qui dévore allègrement l’économie du pays, du plus riche au plus pauvre.

Malheureusement, il n’y a pas de limite. Ni politique ni matérielle. Personne ne se lève pour proposer la raison. Pour lutter contre les abus des contrôles fiscaux. Au contraire, tout le monde en redemande…

Il faudra aller jusqu’à l’anéantissement complet de notre nation.

Mais après le néant est-il autre chose que le néant ?

Bien à vous. H. Dumas.

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Le ciel se couvre grave

L’intelligence, la beauté ou la richesse sont à la fois atouts et handicaps.

Ces états opposés peuvent évidemment être le fait de leurs possesseurs qui se trompent sur leur réalité, mais le plus souvent ils découlent de leur confrontation avec la masse de la vie.

Car la vie, si elle est une aventure strictement individuelle, n’existe en réalité que par sa masse.

Être intelligent au milieu d’une masse de cons ne sert à rien, pas plus qu’être beau au milieu d’une masse de laiderons ou riche au milieu d’une masse de misérables, bien pire : ce sont des expositions mortelles.

Inutile de penser paix face à une foule guerrière ou d’envisager en terme de patrimoine ou d’économie face à une masse de pillards.

Les choses se déroulent inexorablement telles que les souhaite la masse.

Aujourd’hui que constate-t-on ?

Un égoïsme élevé au rang de religion face à une surpopulation frénétique qui imposerait l’inverse.

Une haine du capital, résultante naturelle de l’égoïsme accouplé à l’irresponsabilité et aux rêves de jouissance illimités, qui se cache derrière un égalitarisme de façade.

Deux incohérences qui imposent leurs lois.

Inutile d’expliquer que le capital est — en tout — le fondement de la vie, et du progrès qui lui est indispensable, face aux incendiaires des bibliothèques qui réfutent le progrès culturel en brûlant son capital.

Inutile d’expliquer que le capital financier est le carburant de l’économie aux pillards qui s’activent en criant au juste partage.

Je ne sais pas ce qu’il en est dans les autres civilisations que je ne connais pas, mais en ce qui concerne l’Occident, que je pratique depuis si longtemps, je peux affirmer que égoïsme et haine du capital vont rapidement aboutir à un désordre auquel nous ne survivrons pas.

La faute de tout cela est imputable au mensonge et à la vanité qu’il ne cesse de flatter.

Tout est fait pour nous faire croire que notre intelligence serait l’initiatrice de notre histoire, alors qu’elle ne peut que, péniblement et avec beaucoup de retard, nous permettre de l’analyser sans pour autant obtenir à tout coup la bonne réponse.

Ainsi hier notre révolution en 1789, ressentie comme une volonté populaire, n’a été en réalité que l’effondrement structurel d’un ordre agricole face à un nouvel ordre industriel que les contemporains ont subi dans l’ignorance totale de sa réalité. Cette ignorance les a tués en grand nombre.

Aujourd’hui, l’organisation sociale industrielle s’effondre, l’organisation sociale tertiaire tente de se mettre en place accompagnée de l’intelligence artificielle qu’elle a inventée.

Mais l’égoïsme s’efforce de préserver les situations du passé et la haine du capital affaiblit économiquement les outils de conversion.

Le transfert se fera inévitablement, par sa masse, mais au prix d’un séisme guerrier en lieu et place d’une transition paisible.

Dommage.

Bien à vous. H. Dumas

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Les Français rêvent de sauver la France !

Les Français rêvent de sauver la France !

Si vous avez envie de récolter des asperges et de gagner 2000 euros par mois, rendez vous dans les Landes, où les producteurs vous accueilleront à bras ouverts. En vous attendant, ils sont contraints d’aller chercher leurs employés en Amérique du Sud.

Si vous avez besoin d’une pommade oculaire, armez-vous de patience, les pharmaciens sont en rupture de stock. Si vous avez besoin de renouveler votre carte d’identité, armez-vous également de patience. On ne vous la délivrera pas avant plusieurs mois. Et si vous voulez acheter un timbre rouge pour que votre lettre arrive le lendemain, là ce n’est plus la patience qui vous est recommandée, mais le regret, car le timbre rouge a disparu. Heureusement, il nous reste 78 000 facteurs, encore fonctionnaires pour la plupart, et qui amènent un peu de vie dans nos provinces retirées où s’est installé le désert français.

Mais le pire est à venir. Car si vous avez besoin de vérité, n’attendez aucune révélation. Vous ne la saurez jamais. Car le mensonge règne partout en France. Et surtout chez le personnel politique. Mais ne l’accablons pas. Les journalistes mentent aussi à tour de bras. Surtout par omission. Comme si la vérité sur la situation du pays ne devait être connue à aucun prix. Et comme le disait Coluche, « à la télé ils ne peuvent pas dire la vérité, il y a trop de gens qui regardent. »

Les Français regardent la télévision quatre heures par jour. Mais pas les jeunes gens. Ils ne la regardent plus du tout, préférant les plateformes et les réseaux. « Et tout ça, ça fait d’excellents Français », comme le chantait Maurice Chevalier à la veille de la guerre. Quelques mois après, les Français visitaient la France en tirant des charrettes où s’entassaient leurs meubles. La débâcle. Sommes-nous à la veille d’une nouvelle déroute ?

La réponse est oui. Elle sera différente de celle de juin 1940, parce que bien des choses ont changé depuis, sauf une : l’inconséquence de nos dirigeants. A cet égard, nous battons des records sous Macron. Notre président s’écoute parler, ses ministres nous disent tout le bien qu’il faut penser de leur action, les médias en rajoutent plusieurs couches, et le peuple grogne dans son coin en rêvant d’en venir aux mains. Tout cela pour dire qu’il ne se passe rien. Sauf la dette qui grossit comme un manteau de neige sur la montagne et qui se voit déjà en avalanche.

Il y a quelques années, j’avais été reçu par une association de très grandes entreprises françaises, qui souhaitait m’entendre afin de prendre connaissance de notre action visant à introduire la liberté dans la protection sociale. Je fus écouté avec attention et chaleureusement remercié. En me raccompagnant, le président me dit qu’en fait ces entreprises ne se désintéressaient pas de la situation du pays mais ne se sentaient pas concernées, leur siège et l’essentiel de leur activité se situant en Europe et dans le monde.

Le monde se fait sans nous. Non que les Français soient incapables d’y jouer un grand rôle, mais parce que nous sommes lestés de boulets de fonte dont on nous dit qu’ils sont la plus glorieuse des décorations et que personne dans l’univers ne peut arborer les mêmes. Et de nous asséner le mot qui chasse toute critique : solidarité. On ne peut s’empêcher de penser que le même mot a illustré la révolte polonaise contre le communisme et apporté la liberté au peuple. Triste comparaison pour nous, qui sommes pourtant les enfants de la liberté, celle que la Déclaration des droits de l’homme a proclamée à la face de l’univers.

Les Français sont d’accord sur un constat : plus rien ne marche dans notre pays. C’est le signe évident d’une paralysie de notre système démocratique. Face à un président de la République dont la seule ambition est de se maintenir en fonction contre vents et marées, les citoyens n’ont plus d’autre issue que de le renverser afin d’ouvrir à nouveau la porte de l’espoir pour la France. Chaque jour est devenu difficile à porter dans le malaise pesant qui règne sur notre pays. Les stupidités que profèrent les politiciens aggravent encore la situation, en fermant la porte aux bonnes décisions. Et la colère qui ne cesse de monter est grosse de déchirements et de folie.

Quand le tonnerre se mettra à gronder et que les éclairs déchireront le ciel, les Français commenceront à comprendre que la crainte de nos ancêtres les Gaulois est en train de devenir réalité : le ciel va nous tomber sur la tête. Cela nous est déjà arrivé dans l’histoire, et nous n’en sommes pas morts. Je connais beaucoup de Français qui rêvent d’un tel jour, où ils pourront enfin se lever et sauver la France !

Claude Reichman

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Dans l’attente du magistrat qui n’existe pas…

Don Quichotte était un héros lucide. Enfin disons que son esprit, Cervantes, avait analysé l’indispensable nécessité de la chevalerie et dans le même temps son impossible greffe sur le cynisme naturel du temps et de la mort.

La chevalerie est la fleur éphémère qui éclot sur le cloaque de la vie, elle contient la graine de cette vie qu’elle a juste le temps de transmettre avant d’être dissoute dans la boue de l’ordinaire.

Nous aspirons à rencontrer des chevaliers, sans pouvoir nous empêcher de les prendre pour des fous, de les marginaliser. Pourrait-il en être autrement ? Sans doute que non.

À Sète, lors des fêtes de la Saint Louis, qui ont lieu fin Août, la ville tombe sous la magie des « Chevaliers de la tintaine », dont le héros est le vainqueur du tournoi des joutes du « Lundi de la Saint Louis ». Chaque région a ses emblématiques chevaliers qu’elle vénère un jour pour les oublier le reste du temps.

Paradoxalement la quête du chevalier est constante, c’est elle qui sous-tend la société, la politique, les élections, le progrès, la guerre, la vie, mais c’est toujours la crapulerie, la mort, le néant qui gagnent à la fin, jamais la chevalerie.

La magistrature n’échappe pas à cette évidence, j’aurai mis une vie à le comprendre tant le déguisement moral et matériel de la magistrature, sa mise en scène, sont dignes de celles de l’église catholique romaine qui nous a entubés 2000 ans.

Nous attendons du magistrat qu’il rende la justice, qu’il soit au dessus des contingences de la vie, une sorte de perfection intellectuelle exclusivement animée par le bien, le bon et le juste.

Rien de tout cela ne peut exister.

Le magistrat qui serait ce que nous souhaitons se verrait immédiatement rejeté par son biotope.

Le magistrat est exclusivement le représentant du pouvoir. Toute prise de pouvoir passe par la mise en œuvre de lois servant ce pouvoir, que le magistrat est chargé de faire appliquer.

Le paradoxe est impressionnant.

Le justiciable est le plus souvent en tension avec le pouvoir, donc avec la loi des hommes de l’Etat, et il vient benoîtement demander justice au magistrat qui l’a attiré dans son antre,  qui n’est autre que l’abattoir du pouvoir.

Comment ai-je pu être assez con pour ne prendre conscience de cela qu’aujourd’hui ? Au terme de plus de vingt ans pendant lesquels j’ai confié ma vie aux magistrats !!!!!!!!

(Digression : les points d’exclamations sont fortement déconseillés dans les conclusions remises à un tribunal, qui sont maintenant formalisées ou rejetées… dans tous les cas une affaire entre avocats et magistrats où le justiciable n’a plus son mot à dire… c’est le bout du bout !!!!)

Donc me voilà à la fin de ma vie, les magistrats n’ont pas été un rempart contre les pillards d’Etat que j’ai croisés comme tout le monde, mais au contraire les associés de ces pillards.

Je paie très cher le fait de ne pas l’avoir compris, d’avoir cru le discours et les apparences des magistrats. Le plus dingue est qu’eux-mêmes finissent par croire à cette apparence, et par être aveugles à leur réalité.

Pourtant l’histoire n’est faite que de leur réalité.

Comment arrivent-ils à survivre moralement ???

C’est une énigme millénaire sans solution.

Bien à vous. H. Dumas

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La vanité de nos technocrates est notre gouffre

Cette semaine, Claude Reichman signe un nouveau billet remarquable. Je suis très honoré de le voir publier régulièrement sur notre blog. Je n’ose pas faire part trop souvent de ma gratitude, je crains que cela sonne comme une flagornerie, alors qu’il ne s’agit que d’un constat parfaitement sincère.

Je trouve que ses analyses sont claires, simples, humaines. Cela me ravit, c’est si rare.

Donc j’approuve à cent pour cent l’idée que commencer par remettre l’assurance maladie à l’endroit serait un pas gigantesque tant elle participe à nos mensonges mortifères tels que : « les soins sont gratuits » …. Qui déresponsabilisent les français et marginalisent ceux qui paient la facture de cette gratuité, que ce soit en privation de leurs biens ou en excès dévalorisant de leur travail.

Pourquoi ne peut-on pas sortir de notre situation, pourquoi ne peut-on pas remettre « la bagnole sur ses roues » ?

Parce que l’accident est chronique, il n’est pas accidentel.

En fait, et Macron en est un exemple caricatural, la tête du pays se pense parfaite et croit que c’est la base qui serait médiocre. Ce qui n’est pas mieux que ce que pense la base qui elle se voit parfaite et imagine que la tête est malade…

En réalité, le haut de la pyramide de notre pays est sélectionné de telle sorte qu’il est composé de personnes intelligentes, capables de voir ce qui va mal et comment cela pourrait aller mieux.

Mais, d’une part c’est loin d’être suffisant et, d’autre part la liberté indispensable au progrès et à la richesse générale n’autorise pas une gestion hiérarchique, une vérité circulant exclusivement du haut vers le bas.

Prenons un exemple : Les marchands de sommeil.

Voilà le texte extrait d’une circulaire très récente de notre gouvernement :

« Pilier 3 : Déclarer la guerre aux marchands de sommeil en les tapant au portefeuille :

  • Sanction financières
  • Confiscation de leurs biens
  • Interdiction d’acquérir de biens pendant 10 ans
  • Dénonciation obligatoire des marchands de sommeil par les syndics et les agences »

Ces technocrates voudraient nous faire croire que le taudis n’a qu’une cause, la cupidité. Ils nous prennent vraiment pour des cons.

Sachant qu’à l’époque de « La jungle de Calais », dans ce gigantesque bidon ville étaient nées des activités commerciales, plus ou moins malsaines. Pouvait-on en déduire qu’elles étaient la seule motivation de la création de cet espace désespérant ? Non évidemment.

Il en est de même pour l’habitat insalubre. Il ne prend pas sa source chez les marchands de sommeil, mais bien dans la misère profonde.

Nos sociétés ne sont pas suffisamment riches pour pouvoir construire et entretenir un logement correct pour tous. C’est un fait. Donc il y a de l’habitat insalubre.

Je ne dis pas que les marchands de sommeil doivent prospérer sous la protection de l’Etat… bien que, quand je vois :

  • Les dossiers et garanties nécessaires pour l’octroi d’une HLM, je me dis que ce n’est pas demain que les vrais miséreux recevront un logement.
  • Les fortunes accumulées par les sociétés d’HLM en fonds propres dans leurs bilans.
  • Les impôts détournés que paient les promoteurs et leurs acquéreurs en abritant chez eux 30 à 50 % d’HLM.

Je me demande si les marchands de sommeil ne sont pas les seuls à se dépêtrer pour de vrai avec la misère, en la logeant, même violemment, au niveau de violence de la misère…

La connaissance d’une société ne va pas du haut vers le bas, mais dans le sens inverse. Les solutions aux difficultés d’une société suivent le même chemin.

A dix-huit ans, employé de ma grand-mère ferrailleuse, j’achetais du carton aux clochards. Ce n’étaient pas des monstres. Ils avaient lâché prise, ils buvaient entre 7 et 10 litres de vin par jour, ils vivaient quatre à cinq ans puis mourraient dans la rue. Rien de plus que la misère. Ils logeaient dans des carcasses de voitures.

A-t-on aujourd’hui les moyens de les loger dans des appartements individuels décents ? Pas plus qu’hier, mais bien plus que demain sans doute…

Alors, l’ordre venu d’en haut est ridicule.

Qui va être déclaré, ou dénoncé, marchand de sommeil ? Par qui ? Comment ? N’en doutons-pas le résultat sera pire qu’aujourd’hui. Les vrais marchands de sommeil sauront très vite se protéger, la misère sur laquelle ils vivent n’est pas en voie de disparition, au contraire. Les petits fonctionnaires délateurs ne lèveront que la piétaille, il faudra bien que les miséreux continuent à se loger, ce ne sont pas les offices d’HLM milliardaires qui vont s’y coller…

On voit bien ici qu’entre ce que croit comprendre les technocrates d’en haut et la population d’en bas, il y a un gouffre.

Ce gouffre c’est la vanité des technocrates d’en haut qui le crée.

Ils sont vaniteux comme l’était l’église à l’époque où elle pensait avoir tout compris et avait la prétention de nous l’expliquer par la force.

C’est ça Macron, un pape qui croit ce qu’il dit, ce qui le rend aveugle à ce qu’il voit.

Saint Camembert, priez pour nous…. Qui sommes si exposés. H. Dumas

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Chaos ou renouveau ? L’histoire est marche !

Chaos ou renouveau ? L’histoire est marche !

Pour résoudre le problème algérien, la France a dû changer de régime politique. Devra-t-elle faire de même pour résoudre le problème de son inadaptation au monde moderne ?

Tout indique qu’entre de meilleures mains, la Ve République serait parfaitement apte à prendre les décisions qui s’imposent aujourd’hui. Il n’est pas absolument nécessaire de changer nos institutions pour les rendre efficaces. Il faut simplement les mettre au service de la politique appropriée.

Mais c’est là que le bât blesse. Le processus décisionnel dans le monde moderne ne passe plus par les préaux d’école mais par les médias. Or ceux-ci sont, en France, aux mains de puissants industriels qui ont partie liée avec l’Etat et ne sont donc pas libres de leurs mouvements.

On a pu espérer qu’Internet viendrait au secours de la démocratie. Il n’en a rien été. Certes les réseaux sociaux véhiculent les opinions les plus variées, mais le pire côtoyant le meilleur, c’est le pire qui s’est imposé. Et comme le dit la loi de Gresham, la mauvaise monnaie chasse la bonne. Cette dernière est thésaurisée parce qu’elle seule a encore de la valeur. Mais elle laisse lc champ libre à la mauvaise, qui produit les ravages qu’elle cause toujours.

Nos meilleurs intellectuels réservent aujourd’hui leurs réflexions aux seuls réseaux où ils puissent encore se faire entendre, et ces pensées n’enrichissent l’esprit que d’un  petit nombre de citoyens. Il est dès lors impossible de faire basculer l’opinion vers les solutions permettant de résoudre les problèmes de notre pays.

Que peut-on donc espérer dans un tel contexte ? Je ne parle évidemment pas des solutions individuelles. Elles ont conduit plus de trois millions de Français à vivre à l’étranger. Ils sont les plus capables et ils manquent à notre pays. D’autres, dont les petites entreprises étaient étranglées par les impôts, les charges et les règlements, se sont laissé couler dans la précarité et l’assistance. Mais ces solutions, volontaires ou contraintes, n’ont pas fait progresser la France vers son salut.

Alors que reste-t-il ? Ce qu’on a appelé le miracle français et qui n’est rien d’autre que l’extraordinaire capacité de rebond de notre peuple. Bien des fois dans l’histoire, elle nous a sauvés. Mais elle ne s’est jamais produite sans qu’un individu, homme ou femme, ne l’incarne et ne la conduise.

Ce serait une erreur que de partir à la recherche d’un tel individu. Sa manifestation ne peut être que spontanée. C’est par la mystérieuse alchimie de l’âme que des forces de l’esprit naissent et produisent la geste salvatrice.

En attendant ces effets presque miraculeux, il nous reste à faire progresser les bonnes idées partout où nous le pouvons.

Personnellement, je suis convaincu que seule la liberté de la protection sociale peut nous apporter la solution à nos problèmes. Je l’ai dit à maintes reprises, les dépenses sociales de la France dépassent celles que font les Etats-Unis pour leur armée, la plus puissante du monde. Il y a là plus qu’un paradoxe : c’est l’expression d’une folie. Celle qui s’est emparée de notre pays sous la conduite et la pression du communisme. Celui-ci a eu l’habileté de déguiser ses menées sous l’habit de ce qu’ils ont appelé « le progrès social ». Et de qualifier d’infâmes, voire de « fascistes » ceux qui s’y opposaient. Il faut savoir que cette stratégie de diabolisation de l’adversaire a été édictée par le Komintern dès 1919.

L’appauvrissement général qui a résulté de la gigantesque ponction sociale sur les entreprises a fourni au communisme l’armée de réserve dont il avait besoin pour s’emparer du pays. C’est désormais chose faite, et le parti communiste a pu disparaître paisiblement, sa mission accomplie. Où que l’on aille en France, quoi que l’on fasse, on se heurte au communisme, sous l’une des multiples formes qu’il a prises.

Examinez les projets de réforme qui fleurissent chez nos gouvernants. Il s’agit toujours de combattre les méfaits du communisme. Les gouvernants ne le disent pas, parce qu’ils ne connaissent même pas l’histoire récente de notre pays. Bien entendu aucun de ces projets de réforme ne voit jamais le jour, tout simplement parce qu’on laisse en place le dispositif qui sous-tend l’ensemble, c’est-à-dire le système social.

L’histoire a une logique. Elle veut que les structures inadaptées disparaissent, même si elles mettent du temps à le faire. Il en sera ainsi pour l’Etat français. Il disparaîtra inévitablement sous sa forme actuelle. Nous sommes dans la phase ultime avant le craquement général, et nous en voyons les manifestations dans toutes les structures étatiques, qu’il s’agisse de l’hôpital, de l’école, de la sécurité etc.

La folle détermination de Macron à se maintenir au pouvoir face à l’hostilité du peuple ne durera pas. Son départ peut être le signal du renouveau, ou celui du chaos. Soyons prêts !

Claude Reichman

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