Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Le vernis se craquèle, on approche, on approche…

Il y a déjà fort longtemps que les « bienfaisants », qui se font appeler actuellement la gauche, nous ont mis sous la coupe réglée de leurs croyances et ont perdu de vue notre constitution dont les bases, éditées en 1789, ont protégé, éduqué et enrichi des millions de Français depuis cette date.

Pas plus cette constitution prônant la liberté — et la propriété privée sa traduction matérielle — que les lois qui en découlent ne sont en odeur de sainteté chez les « bienfaisants ».

Ils sont au-dessus de ça. Ils sont au service de leurs croyances quel qu’en soit le prix, ils sont prêts à vous piller pour les faire vivre. Car, sachez-le, ils ne pratiquent pas la « bienfaisance » avec leur argent ou avec leur patrimoine, mais avec celui des autres qu’ils récupèrent par le biais du pillage fiscal.

Ils prétendent que leur croyance étant universelle est au-dessus des lois.

C’est ainsi qu’il suffit que vous soyez déclaré « fraudeur fiscal » pour que la foule et les magistrats des tribunaux d’une même voix vous condamnent, même et surtout si vous ne devez rien aux services fiscaux, aux fermiers généraux.

La vie est très dure face à cette croyance, face aux « bienfaiteurs » qui vous tuent par grandeur d’âme.

En même temps, tout le monde comprend qu’un jour, une nuit, les caisses seront vides. Distribuer ne participe pas à leur renflouement.

Vous vous dites : quand il n’y aura plus d’argent ils cesseront de nous persécuter, de tout nous prendre, ils nous laisseront travailler, ne serait-ce que pour pouvoir ensuite nous plumer…. Eh bien non.

Observez l’actualité.

La souffrance engendrée par le pillage commence à faire réellement des dégâts.

Hélas, s’en apercevant, une partie de la population en fait porter la responsabilité non sur les « bienfaisants » mais sur une partie de ceux qui profitent de leur « bienfaits ». Plus précisément sur les étrangers. Elle légifère pour diminuer les « bienfaits » donnés aux étrangers.

Ce n’est ni malin, ni performant, puisque les étrangers ne sont qu’un petit bout du problème, qui est beaucoup plus vaste. Mais c’est ainsi. Là n’est pas le craquèlement du vernis.

Il est ici : de nombreux départements déclarent qu’ils n’appliqueront pas la loi réductrice des « bienfaits » qu’ils distribuent à longueur de journées avec l’argent et donc le travail ou le capital des autres.

Nous y sommes, nous découvrons que notre démocratie n’existe pas, que la nation est intégralement entre les mains des « bienveillants », qui se la pètent à mort.

Ils détiennent tous les pouvoirs.

Quand vous vous demandez pourquoi la justice vous donne systématiquement tort lorsque l’on vous dépossède illégalement de vos biens, de vos gains, de votre travail, vous avez enfin la réponse.

Les « bienfaisants » se foutent complètement de la loi, de la constitution. Ils sont une secte au-dessus de tout, de la liberté, de la propriété privée, du travail, du mérite, du droit, ils sont des « bienfaisants ». Il faut vous le mettre dans la tête.

Ils avancent masqués, ils peuvent s’appeler gauche ou droite, qu’importe, ils peuvent donner à Pierre, à Paul ou à Jacques qu’importe aussi, l’essentiel est qu’ils pillent pour donner. C’est à cela qu’ils croient.

Donc, sachez-le, si aujourd’hui les départements sont prêts à ne pas appliquer la loi ce n’est pas un évènement. Juste on vous le dit, vous l’apprenez, peut-être…

Mais il y a belle lurette que les « bienfaisants » pillent ce pays, la conscience tranquille, sans aucun respect pour la loi. Ils sont présents et croyants à tous les niveaux, ils se soutiennent, ils vous pillent.

Libre à vous de croire à leur fadaises, de croire que vous retirez un bénéfice à la distribution par eux de votre salaire, de vos biens… qui vous manquent peut-être à vous ou à vos enfants.

Vous faites peut-être partie des ravis qui exultent quand leur voisin, qu’ils pensent plus riche qu’eux, se fait tout piquer par les « bienveillants » ? Alors il va vous falloir encore attendre un peu pour comprendre le piège…

Ne vous inquiétez pas, ça va venir.

Si vous faites partie de ceux qui savent, qui ont compris, vous partagez sans doute mon désespoir en constatant que si les responsables des départements peuvent publiquement soutenir un tel mépris de la démocratie et de la loi, la probabilité que nous sortions autrement que par la violence de la faillite qui nous attend est nulle.

Bien à vous. H. Dumas

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La guerre est sale parce que la violence est sale.

La violence est si répandue que nous vivons dans un état de guerre pour certains, d’acceptation du spectacle de la guerre pour les autres, en tout, et cela dans une indifférence générale. C’est inacceptable.

La violence ce n’est pas d’avoir des pensées violentes, c’est de passer à l’acte.

Aujourd’hui la démonstration de la stupidité et de l’horreur de la violence nous interpelle sans concession.

Trois jeunes juifs pris en otages, évadés ou libérés du Hamas, tentent de rejoindre les leurs qui les abattent.

La boucle est bouclée à l’occasion de ce drame dont tout un chacun ressent au plus profond de lui l’horreur et l’absurdité.

J’ai des amis juifs, ils sont attachants, leur vision de la vie est séduisante et efficace, sauf sur un point : « œil pour œil, dent pour dent », la loi du talion.

Une façon de penser inconcevable pour un chrétien qui tend l’autre joue quand on le gifle et qui aime son prochain quel qu’il soit.

La loi du talion a des siècles de retard, et pourtant elle nous envahit aujourd’hui sous toutes ses formes, y compris les pires.

La liberté de penser admet que tant que les émotions sont au stade de la pensée elles sont libres de s’exprimer, mais le passage à l’acte est, lui, soumis au jugement, à la censure, à l’interdit. La violence ne doit pas échapper à cette règle.

Ainsi l’Etat Juif doit accepter d’être jugé sur son usage immodéré de la violence, tout autant que ceux qui répondent à cette violence par une violence qui tente d’être pire.

Je n’ai jamais adhéré à la pseudo fierté des Israéliens lorsqu’ils se ventent de maintenir leur pays par la violence, je n’adhère pas à la violence ultime de ceux qui s’opposent à eux, tout cela se traduit par des souffrances et des vies détruites stupidement.

Je pense la même chose de Poutine, de Mélenchon, de Le Pen, de tous ceux pour qui la violence est le moyen de conquérir. Je constate que ce moyen leur revient systématiquement en pleine figure, c’est réconfortant, c’est ce qui me maintient en vie.

Je pense évidemment à Le Maire et à sa gueule d’ange, à son coach Fournel et à ses vices profonds, deux hommes qui prônent et pratiquent à outrance la violence fiscale, alors que notre constitution parle, à juste titre, d’un impôt consenti. La différence est de taille.

Quand je les vois, eux et leurs magistrats sadiques, s’acharner sur Adjani, je les plains. Quel spectacle miteux nous donnent-ils à voir…

J’aime beaucoup Claude Reichman, certains lui reprochent sa non-violence, et pourtant il résiste depuis bien plus longtemps et bien plus fort que ceux qui un jour ou une nuit ont cassé des réverbères ou plus sans résultat. Il va gagner. La « Sécu » est en train de crever… Il est la conscience qui va permettre cette disparition sans violence. Il a tout subi et tout accepté de subir pour cela.

J’aimerais juste qu’il en soit de même pour moi face à la terreur fiscale, face à la violence prônée par Le Maire et Fournel. Ils ne méritent pas le statut d’hommes, ce sont des chiens, des animaux sans cervelle, juste avec des crocs. Ils ne savent que mordre.

Ils ne peuvent finir que dévorés.

Tous ceux qui sont du côté de la violence fiscale, de la terreur fiscale, finiront abattus par cette terreur fiscale dont ils attendent des avantages indus.

Ma sympathie va à Mme Adjani, pas à ses tortionnaires Le Maire et Fournel : courage.

Bercy tombera inéluctablement, même si moi et bien d’autres doivent crever avant.

Bien à vous. H. Dumas

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L’immigration n’est pas un problème insoluble !

L’immigration n’est pas un problème insoluble !

Il y a vraiment de quoi être inquiet ! Nous avons un président de la République, un gouvernement, 577 députés, 348 sénateurs, 175 membres du Conseil économique, social et environnemental, et une pléthore de hautes autorités, de hauts conseils, tous munis de fonctionnaires bien payés, bref nous ne sommes pas dépourvus d’hommes et de femmes chargés d’éclairer notre route et de prendre de bonnes décisions. Eh bien avec tout ce beau monde, notre pays ne sait pas quoi faire du problème de l’immigration !

Le dernier épisode de la vie parlementaire a débouché sur un refus de statuer sur le problème. Pas glorieux. Mais tout n’est pas perdu, une commission phosphore. Et pendant ce temps, tous les jours se produisent des agressions, des actes de sauvagerie, des crimes odieux. Tout cela sous l’œil éberlué des Français qui ne savent plus s’ils vivent encore dans leur pays !

Les drames ne surgissent pas par hasard. Ils arrivent tranquillement, de leur petit bonhomme de chemin, après des années d’impéritie et d’illusions. Quand ils surviennent, tout le monde se réveille et pousse des cris d’orfraie. Et puis on se rendort jusqu’au lendemain. En fait jusqu’au prochain drame. Quand arrive le drame final, c’est-à-dire quand les gens se battent entre eux dans tout le pays et que la haine est devenue le sentiment dominant, il ne reste plus qu’à attendre que la lassitude l’emporte, qu’il n’y ait plus assez de vivants pour se battre et que le pays passe sous la coupe d’un pays étranger.

Tel est l’avenir de la France. Qui va enfin pouvoir la réveiller ? Et surtout qui va enfin lui dire la vérité ? Or celle-ci est fort simple. Il suffit de monter sur la colline et de regarder ce qui se passe. Notre pays a fait un choix dramatique, qui a tout déterminé. Celui d’adopter un système social qui ruine ses entreprises, pousse à la paresse les citoyens et attire sur nos terres les habitants des pays peu développés à la recherche d’un sort plus enviable. Ruine, paresse, immigration, la recette du cocktail est simple. Le barman est tout trouvé : le président de la République quel qu’il soit depuis la disparition de Georges Pompidou, un fils d’instituteur auvergnat qui savait compter et voir les réalités.

Les joueurs de flûte qui lui ont succédé ont tous trompé les Français, en adhérant à la fiction d’un Etat social et généreux, dispensateur de gâteries à la terre entière, et en paradant devant l’univers admiratif, fiers comme Artaban d’être à la tête d’une puissance mondiale qui l’était chaque jour un peu moins. Le classement Pisa, des meilleures universités mondiales, pouvait bien devenir le classement Pizza chez nous où la nourriture est devenue une raison de vivre, comme nous l’explique si bien Le Figaro qui expertise à pages redoublées tous les lieux où l’on peut au mieux se remplir la panse ! Le Figaro ! Vous vous rendez compte ! Le seul quotidien de droite, devenu guide gastronomique !

François Fillon avait remporté la primaire de droite en proclamant sa volonté de supprimer le prétendu « modèle social français ». Dès le lendemain matin, sur le conseil du bon docteur Accoyer, qui n’en était plus à une inconséquence près, il calmait tout le monde en précisant qu’il ne s’agissait pas d’une priorité. Exit la réforme, et exit Fillon, sous les flèches d’un chasseur de têtes de la féroce tribu des Juges. Le livre de notre jungle est plein de ces histoires cruelles qui renvoient l’humanité à sa période cannibale.

Ce qui empêche la réforme en France, ce sont les médias. Ils repoussent les informations pouvant conduire à l’amélioration de la vie de tous comme le gouvernement a repoussé le traitement du professeur Raoult. Il s’agissait alors de savoir qui, dans notre société hiérarchique humaine, détiendrait l’autorité. Si Raoult parvenait à guérir le covid, il devenait un rival. Les politiciens se sont vus perdus. Et Raoult, au lieu de nous préserver d’une peste qui n’en était pas une, est devenu pestiféré ! Quant aux médias, ce n’est évidemment pas de leur propre initiative qu’ils pratiquent la censure, mais sur ordre du pouvoir à leurs propriétaires. Les réseaux sociaux ont beau vitupérer, leur crédibilité est faible de par leur médiocre contenu intellectuel.

La réforme sociale aurait eu lieu depuis longtemps en France si notre haute administration n’avait corrompu ses homologues de la commission européenne. Avec la bénédiction des politiciens français, trop heureux de sauver, fût-ce provisoirement, le monopole de la sécurité sociale. La seule fois où un homme politique français, Frédéric Lefebvre, est entré dans la partie, c’est-à-dire dans le combat pour le respect de la loi, les résultats sont été immédiatement favorables. C’est donc bien qu’il s’agit d’un problème politique. Depuis, il est rentré dans le rang et la loi aussi.

Pourtant, j’ai la conviction que tout va basculer bientôt dans le bon sens. Parce que le mensonge ne peut tenir éternellement. Et que la France n’a pas perdu toute raison. Les tordus sont certes partout, et notamment à l’Assemblée nationale, dans les médias et les réseaux, mais on peut les calmer aisément : par un peu de fermeté. Est-ce vraiment trop demander à nos compatriotes ? Je suis persuadé du contraire : ils ont une folle envie de « claquer le beignet à tous ces connards », comme me le disait un intellectuel de haut niveau touché par la grâce !

Claude Reichman

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On commence à voir ce que pourrait-être la fin. Et ce n’est pas un baiser…

Poutine, c’est net, se sent mieux.

Il avait démarré en Ukraine, sur les chapeaux de roues — à l’aide d’un faux nez d’opération de maintien de l’ordre — une confrontation avec l’Occident qu’il déteste dans sa globalité. Un peu parce que la notion de démocratie et ses contraintes ne l’inspirent pas, beaucoup parce qu’il se sent humilié par la superbe des Américains.

Il s’est fracassé sur la réaction imprévue des Ukrainiens, mais l’inertie de sa masse et la lâcheté de l’Occident vont lui permettre probablement de passer cet obstacle.

A l’issue d’un sacrifice inutile les Ukrainiens vont sans doute disparaître en tant que nation.

Cet échec de Poutine, qui est sur le point de se transformer en victoire, lui aura permis de prendre la tête de la révolte anti-occidentale.

Tous ceux qui fonctionnent comme lui vont suivre son étendard. Ils sont nombreux et, même s’ils sont largement disparates, leur masse est rédhibitoire pour nous.

La valse est à quatre temps.

Premier temps, l’effort de résistance couplé avec l’inévitable repli nationaliste généré par la violence des affrontements un peu partout dans le monde, parachève la ruine de l’économie occidentale mondialisée, déjà fortement diminuée par les prélèvements fiscaux liés à la mascarade égalitariste. L’Euro et le Dollar s’effondrent alors.

Deuxième temps, du fait de cet effondrement, l’équilibre politique intérieur des démocraties vole en éclat. Manifestations en tout genre, déstructuration industrielle et commerciale, pillages, voire guerres civiles, gangrènent l’Occident. La démocratie ne survit pas.

Troisième temps, la bande à Poutine dirige les migrations vers les frontières de l’Europe pendant que les Américains, armés, explosent leur fédération, s’enferment dans des Etats indépendants qui ne se font pas de cadeau. L’Etat fédéral et ses moyens disparaissent.

Quatrième temps, la bande à Poutine vient remettre de l’ordre, comme en Ukraine.

La boucle est bouclée, notre civilisation occidentale n’est plus.

Certains ne sont pas d’accord ? Effectivement, c’est bien ce que je dis, les désaccords sont profond entre nous, sur tout, alors que pour nos adversaires la logique est unanime et simple, elle se résume en un mot : Pillage.

Ce mot magique réunit, cimente, verrouille, regardez la puissance de Bercy. Ce sera la même à l’échelle du monde contre nous.

Alors peut-être ces milliers de pages que j’ai noircies pour expliquer la responsabilité première de Bercy dans notre malheur à venir auront un sens pour ceux qui les liront, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Peut-être regrettera-t-on le capital détruit par démagogie, sans résultat sauf celui de soupoudrer généreusement les pilleurs au passage ?

Peut-être que je ne serai plus là. Ouf…

Bien à vous. H. Dumas

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D’abord la chienlit, puis la violence et enfin la terreur et la guerre.

La guerre peut venir d’une invasion, mais aussi d’un dérèglement interne de la société qui ne trouve plus alors comme solution que la violence aboutissant à la dictature, voire à la guerre civile.

Au départ est un refus des règles qui sous-tendent la société, diffus ou contraint, au point de ne pas trouver de solution par l’échange.

Cela peut venir de la résistance du système en place, comme de l’incohérence des changements souhaités :

*            les femmes et les hommes ne sont pas différents, c’est la société qui les différencie arbitrairement. Oui, oui.

*            Tous comme les bons élèves les cancres doivent avoir le bac, car il n’y a pas de cancre, il n’y a que des élèves mal motivés, mal encadrés. Oui, oui.

*            La prime au risque est inégalitaire. Ceux qui en prennent n’ont aucune raison d’en retirer un bénéfice. Oui, oui.

*            Le bénéfice en général doit être également réparti, sans liaison avec l’engagement participatif. Oui, oui.

*            Le respect doit être attaché à la fonction pas à la personnalité ou aux actions entreprises. Oui, oui.

*            L’érudition compte plus que l’expérience. Oui, oui.

*            Toute notoriété est bonne à prendre. Oui, oui.

*            Les riches sont des voleurs, les miséreux des malchanceux, personne n’est responsable de son état. Oui, oui.

*            D’ailleurs personne n’est responsable de façon générale. Oui, oui.

*            L’homme ne doit pas son existence à une lutte acharnée contre la nature qui lui est hostile. Oui, oui.

*            En revenant à l’état de nature l’homme progressera. Oui, oui.

*            L’univers connu doit l’absence de vie que l’on y constate aux Mercedes diesel. Oui, oui.

*            La laïcité n’est pas une simple croyance découlant du refus des religions, elle n’inclue pas elle-même mille autres croyances. Oui, oui.

*            Le climat linéaire au cours des siècles s’est mis brusquement à changer il y a peu. Oui, oui.

*            Les cultures ou les croyances étant superficielles, il n’y a pas de différence entre les hommes. Oui, oui.

*            Chacun est naturellement bon, ce sont les autres qui nous rendent mauvais, car le plus souvent ils le sont eux-mêmes. Oui, oui.

*            Pour avoir une bonne médecine il suffit d’augmenter le nombre de médecins. Oui, oui.

*            Pour avoir une bonne justice, il suffit d’augmenter le nombre de magistrats. Oui, oui.

*            Identique en tout, la qualité est une question de nombre. Oui, oui.

*            Aucun mystère ne peut résister aux algorithmes qui peuvent tout expliquer. Oui, oui.

*            Les hommes doivent se mettre au service de l’Etat, et non le contraire. Oui, oui….

Cette liste est sans fin.

Chaque paragraphe justifie des regroupements qui éructent, défilent, drapés dans leurs certitudes, prêts à aller jusqu’au coup de poing.

Pas de consensus possible.

« Et par-dessus tout ça, on vous donne en étrennes,

Le fric qui se promène et qui n’en finit pas ».

Il n’y a pas d’issue.

Bien à vous.

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Une France clanique, corporatiste, corrompue jusqu’à l’os.

Nous avons tous une sensation de malaise, un mal-être indéfinissable, dès qu’il s’agit d’user de nos droits naturels, pourtant listés et défendus par notre constitution à travers son préambule « la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ».

L’introduction de celle-ci commence ainsi «…considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements… »

Puis elle liste en 17 articles ce qu’elle considère comme étant ces droits de l’homme.

Ils sont :

  • l’égalité en droit, naturelle, inaliénable, même par la hiérarchie sociale qui, elle,  ne peut dépendre que du mérite face à l’intérêt commun.
  • L’espace des politiques y est limité à la défense de la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
  • La liberté de chacun est bornée uniquement par celle des autres.
  • Quant aux interdits de la loi ils doivent être limités aux actes nuisibles à la société.
  • La hiérarchie sociale ne peut être construite que sur le talent et les vertus de chacun.
  • Parlant de la justice, l’arbitraire y est condamné et l’innocence s’impose avant toute condamnation. En gros le « mur des cons » c’est grave.
  • Évidemment la liberté de pensée, d’opinion, y est sanctifiée, y compris dans ses différents type d’expression vers les autres.
  • La fonction publique est acceptée, nécessaire, mais «…pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée… » !!!
  • Chacun à le droit de vérifier le coût de la dépense publique et chaque membre de la fonction publique est responsable de ses actes devant tous.
  • En fin, l’article 17 clos ainsi cette Déclaration : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. »

Nous avons tous été élevés selon ces principes. On nous a même fait croire qu’ils doivent être notre fierté car ayant déterminé le monde d’aujourd’hui.

Ce n’est pas tout à fait vrai car cent ans plutôt l’Angleterre s’était déjà organisée sur leur modèle et, pendant que nous nous entretuons à leur sujet, l’Amérique était la première à les mettre vraiment en application démocratiquement dans sa constitution.

Mais il est vrai que le monde occidental a prospéré et conquis la planète en appliquant ces principes.

Sont-ils obsolètes aujourd’hui, comme en leur temps ceux de la chevalerie?

Ceux qui comme moi y croient encore sont-ils les nouveaux « Ingénieux Noble Don Quichotte de la Manche » ?

C’est possible, je n’ai pas de blocage à ce sujet. Mais je suis en revanche convaincu que le corporatisme, le clanisme, et la corruption qui les accompagnent, ne peuvent pas servir de base au grand remplacement de ces principes. Je suis convaincu que la présence de ces dérives dans le diagnostic d’une société annonce sa mort et non son renouveau.

Comme Saint Thomas je ne crois que ce que je vois. Et… malheureusement… j’ai vu…

Je vous raconte régulièrement ici ce que j’ai vu et ce que je vois chaque jour. Cela ne met pas encore ma vie en danger physiquement, mais cela a détruit ma vie sociale et matérielle et je ne suis pas optimiste pour la suite.

À m’approcher trop près des nouveaux fermiers généraux basés à Bercy j’y ai laissé mon énergie, ma joie de vivre et le fruit de ma vie de travail. Ce sont des brutes tortionnaires, des vicieux qui aiment tuer, qui ont ruiné le pays, ils sucent les derniers euros des Français avant faillite. Ils ne comptent plus.

Aujourd’hui, allons plus loin encore, je vais vous donner un exemple de l’état de la magistrature, plus globalement de l’institution judiciaire et de ses satellites que je ne qualifierai pas sous peine de me voir interné immédiatement, ce que je ne souhaite pas évidemment.

Donc traité indûment de « fraudeur fiscal », j’ai vu cette néfaste image constamment et sans vergogne confirmée par la justice au mépris de tous les faits et vérités qu’elle a volontairement écartés pour complaire à Bercy, aux hommes de l’Etat, au mépris du droit et de la simple justice.

Cette image a détruit ma réalité professionnelle qui pendant 40 ans a été d’une droiture que je prétends exemplaire. Je n’ai accepté aucun  “don” de l’Etat, je n’ai couvert aucune connivence, participé à aucune corruption, dans un métier très exposé. Elle a déchainé contre moi les rapaces, les pillards de toutes sortes, les délateurs, les colporteurs de rumeur, les fumiers de lapin inclus dans toute société.

Je me suis ainsi retrouvé sur le «Mur des cons », qui existe bel et bien et sert de code procédural à bien des magistrats. C’est pour eux plus rapide et plus confortable pour leur carrière.

Voici l’affaire :

Mis sous l’eau par le fisc, j’ai dû me résoudre à ne pas pouvoir payer certaines charges pour garder les moyens de me battre, pour ne pas finir clochard, dans la rue.

Les charges de copropriété, intégralement payées depuis, en firent partie.

Croyez-vous que les autres copropriétaires aient eu de l’empathie pour moi, aient été compréhensifs et patients ?

Non évidemment, les raisons en sont simples :

  • la majorité des humains aiment la délation et le lynchage et sont des naufrageurs qui guettent la misère des autres pour en profiter.
  • Structurellement les copropriétaires ont été, par la loi, dépossédés de leur prérogatives par les syndics et les juristes, qui la plupart du temps sont aussi agents immobiliers, donc en situation évidente de conflits d’intérêts. Qui leur concoctent des charges du double de ce qu’elles devraient être. Ils sont les otages des syndics.

C’est dans ces conditions qu’un huissier s’est permis de saisir mes loyers pour des montants inexistants. Soient qu’ils aient déjà été versés au syndic, soit qu’ils concernent sa facture personnelle qu’il refuse de faire vérifier comme le prévoit légitimement la loi.

J’ai donc saisi la justice.

J’ai reçu hier le jugement, le voici : LIEN. Il faisait suite à ma saisine du juge : LIEN, aux conclusion bizarrement du syndic et non de l’huissier LIEN et à ma réponse à ces conclusions LIEN.

Pas mal, non ?

La magistrate a tout compris, c’est ça le pire.

Délibérément, et son jugement n’est pas élégant, elle utilise une argutie visant à prétendre que l’objet du litige porte sur plus de 10.000€, ce qui rendrait l’avocat obligatoire — entre parenthèse : corporatisme et entrave au libre accès à la justice au seul profit des avocats et des magistrats —, alors que les deux parties affirment qu’il ne porte que sur un peu plus de 4.000€.

En réalité l’objet de ma saisie du juge était la poursuite invraisemblable par l’huissier d’une somme indue de 10.000€, payée, et non du solde dû, d’environ 4.000€ sous réserve de sa vérification légale.

Cette somme de 10.000€ est inexistante puisque non due, fait non contesté par les parties en présence, elle ne peut pas reprendre vie uniquement pour les besoins d’une annulation de procédure.

Il s’agissait  de juger le fait de saisir des loyers directement pour l’huissier, sans demande préalable, juste par sadisme « huissieral », et pour une somme indue. Quand même…

Aussi de l’image pour moi que cette saisie véhicule….

Mais, laissons la suite de cela à La Cour d’appel puis à La Cour de cassation.

Il y a plus grave.

La magistrate émet une opinion personnelle, basée sur rien de crédible, non motivée, comme quoi je chercherais à nuire à la copropriété en poursuivant un huissier qui me saisit pour des sommes que je ne dois pas. Et, elle me colle plusieurs milliers d’€ de condamnation.

Ça, c’est l’effet « mur des cons ».

Oui, notre société est clanique, corporatiste et corrompue, au cœur profond de sa conscience.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand Pascal Praud hurle à la mort !

Quand Pascal Praud hurle à la mort !

L’intelligence artificielle va-t-elle transformer le monde ?  Il est permis d’en douter quand on sait ce qui anime l’homme. Et qu’on voit les pires instincts se déchaîner à l’occasion d’un conflit de civilisation. Homo sapiens a conquis le monde. Il veut maintenant conquérir les astres. Ce qu’il devrait plutôt c’est conquérir la maîtrise de lui-même. Les Grecs l’avaient bien compris, qui repoussaient l’hubris comme une plaie mortelle.

Le sage n’a pour ambition que de se maîtriser. Il y faut une force d’âme peu commune. Ne pas refuser les plaisirs du monde tout en n’en devenant pas esclave est un beau défi. Auquel celui qui ne prétend pas être sage mais seulement raisonnable est confronté tous les jours de sa vie. Au plus haut degré, le défi est celui de conduire la nation. On entre alors dans le domaine des hommes d’Etat. Le citoyen sait d’instinct les reconnaître. Ce sont des hommes qui ne se préfèrent pas aux autres et qui aiment ceux qu’ils sont amenés à diriger.

Ces considérations ont été exprimées dans une émission de télévision française, alors même que celle-ci s’est fait une spécialité de ne jamais rien dire d’important. Celui qui les a tenus, Charles Gave, est un économiste et un financier qui a brillamment réussi dans la vie et qui, au soir de celle-ci, s’efforce de faire bénéficier autrui de ses lumières. De ce fait, rares sont les médias audiovisuels qui l’invitent à s’exprimer. Ce simple fait est de nature à inquiéter. Car quand on a en France un vrai penseur, on doit se précipiter pour l’entendre, vu le nombre d’histrions qui peuplent les plateaux et les inondent de leurs sottises. Mais non. Charles Gave n’est presque jamais invité.

Pascal Praud a voulu faire exception. Qu’il en soit félicité. Mais il a raté son interview. Qu’il en soit blâmé. Car il n’est pas difficile de réussir une interview de Charles Gave. J’en ai fait l’expérience. Avec lui, la règle s’exprime ainsi : « Laisse aller, c’est une valse », comme le disent tous les accordéonistes du monde. Au lieu de céder la place à la musique, Pascal Praud a voulu jouer la sienne et cela a suffi à nous priver de l’essentiel du message de Charles Gave. A la fin de son émission, Praud aurait dû faire l’annonce traditionnelle : « Mesdames et Messieurs, la pièce que nous venons d’interpréter a pour titre “Le mal français”. Elle est à l’affiche de tous les médias nationaux. Et n’a aucun succès nulle part ». Et chacun serait reparti de son côté en grommelant. Comme d’habitude.

Ce que Pascal Praud et ses commensaux n’ont pas voulu entendre de la bouche de Charles Gave, c’est que Macron n’est pas intelligent et n’aime pas les Français. On peut évidemment en discuter. Mais pourquoi hurler à la mort quand on entend de tels propos ? S’ils sont exacts, ils appellent à une réaction du peuple, visant peut-être à se donner un autre chef. Mais c’est précisément cela qui ne doit pas être dit ni entendu à la ronde. Car la France a oublié qu’elle fut un pays de liberté. Elle n’est plus qu’une vague dictature qui fait honte à son passé.

Ne nous y trompons pas. Le mensonge n’est pas éternel. Pas plus que les dictatures. Mais les dictatures et le mensonge font que le temps passe lentement. La dictature tsariste était moins féroce que la dictature communiste, mais Tchekhov en a admirablement peint l’ambiance lourde et l’interminable lenteur dans ses œuvres. Le Tchekhov français est encore inconnu. Sans doute se désespère-t-il, au fond de sa province, de ne pas voir son génie reconnu.

J’ai voyagé en Tchécoslovaquie pendant le printemps de Prague. Un jour, vers midi, nous avons fait halte devant une auberge. La salle était emplie de convives silencieux qui mangeaient des boulettes. Nous nous somme assis et avons demandé des boulettes. Il n’y avait d’ailleurs que cela. A un moment, un homme s’est levé de sa place et s’est adressé à nous en français : « Soyez les bienvenus chez nous. La France est le pays de la liberté, nous l’aimons et nous l’admirons. » Il avait les larmes aux yeux. J’y suis moi-même allé de ma larme. Il est parti vers son destin, qui malgré l’éphémère printemps de Prague, était menaçant.

Voilà la France. Voilà ce qu’elle est pour le monde. Alors quand Pascal Praud recevra à nouveau Charles Gave, dans un siècle ou deux, il pourra peut-être lui demander s’il a changé d’avis sur Macron et si les évènements dramatiques que la France a connus au fil des décennies l’ont surpris. Connaissant Charles Gave, je sais qu’il ne se défilera pas et dira avec force : « Je l’ai toujours dit, Macron n’a rien compris à la France ». Et étant un homme de culture il ajoutera : « Mais comme le disait Paul Valéry, de toutes façons on s’en fout ! »

Claude Reichman

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L’arrogance, ce poison social

L’arrogance est la compagne inséparable du pouvoir, que l’on possède ou que l’on croit posséder.

Elle est le moteur du pouvoir et l’adrénaline qui fait le convoiter d’abord, le capter ensuite.

C’est elle que les tortionnaires cherchent à éradiquer de toutes sortes de façons, qui peuvent aller de la simple humiliation jusqu’à la torture physique en fonction du niveau de civilisation d’une société ou de sa situation ponctuelle.

L’arrogance touche les individus aussi bien que les groupes.

La plupart du temps elle s’abrite derrière la force et l’impunité.

C’est contre elle que se battent, avec un certain succès, les femmes aujourd’hui qui connaissent bien l’arrogance millénaire des hommes à leur encontre.

En tant que signe essentiel du pouvoir il est classique de voir des oppositions arrogantes, elles espèrent faire ainsi la démonstration de leur capacité à accéder au pouvoir qu’elles convoitent.

Aussi est-il succulent de voir Mélenchon, qui s’efforce à longueur de journées de paraître arrogant pour légitimer ses prétentions d’homme de pouvoir, reprocher à un Larcher énervé de laisser soudain apparaître son arrogance que jusque là il dissimulait astucieusement sous couvert d’une façade de faux-cul particulièrement sophistiquée.

L’arrogance n’a ni limite sociale ni le sens du ridicule. Elle est inconsciente des dangers qu’elle génère pour ceux qu’elle envahit.

Ainsi, sur la route, les automobilistes sûrs de leur pouvoir étaient arrogants face aux piétons. Ils ne risquaient pas grand chose. Le législateur a donné le pouvoir aux piétons. Ils sont devenus arrogants par rapport aux automobilistes, ils les défient. Mais ils risquent gros.

En réalité l’arrogance ne se maîtrise pas. Nul n’y échappe sur tel ou tel point de sa personnalité, sauf à lutter contre elle volontairement après y avoir beaucoup réfléchi, et encore… Sans cela l’arrogance est instinctive.

Que penser d’une société comme la nôtre qui la traque en certains endroits et qui la vénère dans d’autres ?

Qu’elle ne peut que se noyer dans une injustice qui va particulièrement toucher ses membres évidemment hypersensibles aux jeux de l’arrogance.

Le seul antidote à l’arrogance est l’humour. On ne peut pas dire que notre société en ait beaucoup, si comme il se doit on ne confond pas humour avec rire gras.

Ce n’est pas Fournel qui me contredira sur ce billet.

Bien à vous. H. Dumas.

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Petite pensée face au tsunami de l’image et des réseaux sociaux.

Nous sommes nombreux à penser — ou à avoir pensé – que notre vison de l’environnement, nos doutes, nos questions, pourraient trouver des réponses, des solutions, en regardant assidument les explications des spécialistes — ou de leurs opposants – largement répandues sur tout ce qui peut se regarder ou s’écouter.

Quelques temps plus tard, force est de constater que non seulement ce n’est pas le cas mais, qui plus est, plus on regarde, plus on écoute, plus ce qui était relativement simple devient horriblement compliqué.

Allons bon. Où est le problème ?

Sommes-nous collectivement complètement abrutis ? Incapables soudain de comprendre notre environnement, nos alter egos : les hommes ? Notre destin est-il de rester bouche bée devant des explications savantes de tout et de n’importe quoi ? De perdre toute confiance en nous et de nous contenter de croire tout ce qui nous est raconté, en l’assimilant plus ou moins bien ?

Ma petite pensée

Il s’agit d’une simple question. Que nous devons nous poser constamment.

Celui qui se produit en public est-il passionné par ce qu’il explique ou par l’idée de se produire en public ?

Dans le premier cas il mérite d’être écouté, même en cas de désaccord avec son discours.

Dans le deuxième cas il ne mérite rien et surtout pas que l’on continue à le regarder, à l’écouter ou à le lire.

Oui me direz-vous, mais comment savoir s’il est passionné par ses idées ou agité d’une soif de notoriété inextensible ?

Eh oui, c’est le problème et il n’est pas simple. D’autant qu’il est rare que le vrai passionné accepte de perde son temps à faire le pitre pour partager sa passion.

Force est d’admettre que la plus grande majorité de ceux qui se produisent sur les supports publics ne sont pas sincères.

Conclusion : ils sont prêts à raconter n’importe quoi pour augmenter leur notoriété, y compris à mentir — ou à broder sur toute contrevérité — uniquement pour être reconnus.

Après ce constat, nous ne sommes pas beaucoup avancés.

En effet, c’est comme dans la vraie vie, donner sa confiance est problématique. La voir trahie rend malheureux, la placer avec bonheur est valorisant. Le mieux restant d’être méfiant, de bien réfléchir avant de l’accorder, d’essayer de juger plus celui qui s’adresse à nous que les situations sur lesquelles il va s’appuyer, pour lesquelles nous n’avons pas toutes les données et un fort risque de mal interpréter.

En ce qui me concerne je trouve la position de spectateur difficile et celle d’acteur, pour toute ces raisons, ingrate.

Et pourtant quelle passion de la population tant pour paraitre sur les réseaux sociaux ou autres moyens modernes de communication que pour les regarder.

Nos rapports humains vont-ils être impactés durement par cette situation ? Peut-être, particulièrement le jour où les prises de position de chacun engageront sa vie, comme c’est toujours le cas lors d’une guerre.

Bien à vous. H. Dumas

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Petit Pays

Il n’est ici question ni du Rwanda ni du roman de Gaël Faye, mais de la France.

En dépit des rodomontades de ceux qui évoquent la grandeur de notre pays comme s’ils étaient à la tête de l’Empire, ou de ceux qui se prévalent de la médiocrité des masses pour se croire puissants,  il est grand temps – sauf à accepter d’être humiliés par les faits – de nous situer à notre juste taille.

Ce n’est pas facile. Nous mesurerons peut-être ce que nos amis Belges ont pu éprouver lorsqu’on leur a fait sentir, volontairement ou pas, qu’ils n’étaient décidément pas à notre niveau. Tout simplement parce que, plus petits que nous, ils devaient nécessairement être inférieurs à nous.

C’est ce jugement sans nuances que portent crument sur notre pays tous nos grands partenaires.

Sans humour lorsqu’il s’agit des États-Unis – et ce sera bien pire si Trump revient à la Maison Blanche – avec cruauté, lorsqu’il s’agit de la Chine, mépris lorsqu’il s’agit de la Russie, politesse condescendante, lorsqu’il s’agit de l’Inde, mais aussi ressentiment et parfois haine lorsqu’il s’agit de tout le Continent Africain.

Il faut nous y faire. Car ce n’est pas près de s’arrêter.

Mais s’habituer à être un petit pays lorsque l’Histoire nous avait conviés au banquet des grands exige humilité, travail et lucidité. Le seul moyen de s’en sortir.

C’est d’ailleurs ce que les Belges ont fait vis-à-vis de nous avec le succès que l’on sait.

Peut-on employer la même stratégie vis-à-vis des super puissants ?

Sans doute, à condition de se donner les moyens de les convertir.

Et pour cela, il faut tout reprendre à la base.

À commencer par l’arrogance dont nous faisons preuve. Ce sera le plus difficile puisqu’il paraît que le monde entier envierait ce que nous sommes… Si seulement c’était vrai !

Mais si c’est exagéré, il faudra :

Devenir tolérants,  se forcer à écouter les autres.

Devenir riches. Car ce sont les riches qui font les rapports de force. Ce sera aussi difficile, sinon davantage que de devenir humbles. Car on ne devient pas riche en jouant au loto – ce que l’on tente tous les jours de nous faire croire – mais en réussissant dans les affaires. C’est d’ores et déjà l’enjeu de l’intelligence artificielle. Et les géants sont déjà largement devant nous.

Redevenir performants à savoir générer les meilleurs cerveaux grâce à une éducation nationale remise en ordre de bataille. Et ce n’est pas gagné si l’on en croit les derniers résultats du classement PISA.

Devenir compétitifs, à savoir remettre en état notre système de production non pas conte mais en collaboration avec le monde du travail dans son ensemble.

Alors plutôt que de faire les farauds, il vaut mieux accepter d’être un petit pays.

Et faire les efforts nécessaires pour redevenir un grand pays.

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Nous sommes sur la bonne voie

Nous prétendons, ici sur ce blog, que régler le problème des dépenses inconsidérées des hommes de l’Etat qui ruinent notre pays — et nous tous par la même occasion — ne passe pas en priorité par l’analyse des dépenses mais par la justice des recettes, par la suppression de la terreur fiscale, de la propagande qui accuse d’avantages fiscaux, voire de fraude fiscale, des Français innocents, souvent moteurs économiques du pays, pour pouvoir les piller avec l’approbation de la population.

Nous affirmons que les dégâts humains liés à cette politique sont incommensurables.

Nous sommes dans le vrai, la preuve : Lien

Il n’y a rien à rajouter.

Bien à vous. H. Dumas

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Seule compte l’action des patriotes !

Seule compte l’action des patriotes !

Il est très difficile de faire vivre les gens ensemble. Voyez comme on se dispute bien en famille. Et pourtant on est de la même origine et de la même religion. Oui, mais voilà, il y a les vexations, les fâcheries, les injustices – ou ce qu’on prend pour telles – les réussites des uns, les échecs des autres, et tous ces évènements de la vie qu’on ressent et que le plus souvent on refoule. Jusqu’à ce qu’ils ressurgissent, des décennies plus tard, et que la colère se déchaîne. Sous nos latitudes, après des siècles de christianisme et après quatre siècles de lumières, nous avons à peu près réussi à dominer nos pulsions. Il n’en est pas de même dans toutes les contrées. Alors quand vous vous mettez en tête d’importer chez vous des populations étrangères, issues d’autres civilisations, vous commettez une imprudence.

C’est exactement ce que nous avons fait en France, et dans la plupart des pays européens. Nous sommes en train d’en régler l’addition. Le jeune Thomas, 16 ans, n’a pas vécu les décennies précédentes et n’avait certainement pas d’idées très précises sur l’évolution des civilisations et le mélange des peuples. Mais il en savait assez pour ne pas se laisser importuner par de jeunes immigrés qui ne se sentaient pas assez français pour éviter d’aller « planter du blanc », comme on les a entendus le dire. Oui mais voilà, il y a à Gaza des Palestiniens qui sont allés planter du juif en Israël et qui ont pu servir d’exemple – de très mauvais exemple. Ainsi va l’humanité, de meurtres en meurtres, de crises en crises, de souffrances en souffrances, d’inguérissables malheurs en inguérissables malheurs.

Le rôle d’un homme d’Etat, c’est de savoir cela, de l’expliquer au peuple et de l’organiser pour que de tels drames ne se produisent pas. A certaines époques, les peuples ont de la chance. Un homme d’Etat naît en son sein, le peuple sait le reconnaître et lui confie le pouvoir. Tous n’ont pas cette chance. La France l’a eue parfois. Aujourd’hui, elle ne l’a plus. Mais tout n’est pas dit. Nous ne sommes qu’au début du drame. Qui sait si quelqu’un ou quelqu’une ne surgira pas.

Ce dont on peut être sûr, c’est que les actuels politiciens feront tout pour empêcher la venue d’une personnalité destinée à les remplacer. Quand ils en soupçonnent une, ils deviennent électriques. L’amour du pouvoir est la plus puissante des drogues. On n’y peut rien, c’est dans les gènes de l’humanité, dont les sociétés sont hiérarchiques, tout comme celles des chimpanzés ou des gorilles. Ou des loups. Ou de bien d’autres animaux. On se demande même si, chez les saints, il n’y a pas de bagarre pour être à la droite du Père.

Je ne pense pas qu’il suffira de prier pour que la Providence se penche sur la France et lui apporte un bon docteur pour la guérir de ses malheurs. Il est préférable que les hommes de bonne volonté s’organisent au cas où la destinée hésiterait à s’engager en faveur d’un peuple assez calamiteux pour avoir oublié jusqu’aux principes que ses aïeux avaient forgés de haute lutte. N’en prenons qu’un : le droit de propriété. Nos juges l’ont si allègrement violé que de toute part des étrangers pensent qu’en France ce que je prends est à moi et viennent joyeusement illustrer ce nouveau principe.

Les principaux adversaires des hommes de liberté et de devoir ne sont pas les politiciens mais les médias. Les politiciens ne viennent qu’en second, car ils vivent couchés devant les médias. Or les médias ne sont que quatre ou cinq personnes : leurs propriétaires. C’est à eux qu’il faut s’adresser. Avec l’énergie que donne l’imminence du péril. Pour un Bolloré qui a compris le danger pour la France (mais qui pourrait veiller un peu mieux aux invités de sa télévision et de sa radio), il y a une famille Dassault qui a fait de son Figaro un robinet d’eau tiède, un Bouygues ou un Drahi qui ont si peur d’être inconvenants qu’ils sont convenus.

La maire de Romans, Marie-Hélène Thoraval, avait mal commencé quand on a appris le meurtre de Thomas. Mais elle s’est reprise et dit la vérité sur la situation dans sa commune. On doit la féliciter et la soutenir, d’autant qu’elle est menacée de décapitation. C’est une femme, Geneviève, qui résiste à Paris aux Huns d’Attila, c’est une femme, Jeanne, qui vole au secours du roi de France et le rétablit sur son trône, c’est une femme … Oui, gloire à nos compagnes, souvent plus courageuses que nous ! Mais si c’est un homme qui se révèle au milieu des Français, on lui souhaitera d’être bien accompagné.

En 2005, le jour où j’ai lancé la Révolution bleue, il y avait foule à Saint-Germain des Près. Rapidement, Sarkozy  a revêtu l’écharpe bleue … pour n’en rien faire. Il nous faut remettre l’ouvrage sur le métier. L’écharpe bleue est un beau symbole. Pendant des mois, des Français l’ont revêtue et ont clamé leur amour de leur pays. Mais peu importe la couleur : quand il s’agit de la France, seule compte l’action des patriotes !

Claude Reichman

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Bruno, faut qu’on discute…

Je propose que l’on passe direct au tutoiement, on partage tellement de choses ensemble – enfin, c’est surtout toi qui partages mes affaires –.

D’abord, saches que j’ai une certaine admiration pour toi. Tu m’impressionnes avec tes affirmations complètement invraisemblables, que tu assènes avec cet air abruti qui te disculpe immédiatement. Que ce soit naturel ou travaillé, c’est fort.

Par exemple, quand tu affirmes que tu vas ruiner la Russie, alors que tu es en faillite et que Poutine est pété de tunes. L’intention est bonne, mais tu ne te vois pas comme tu es, dommage, surtout pour nous.

Quand même, toi et tes potes, vous êtes prétentieux comme des poux et si peu compétents. C’est à peine croyable.

Tu as eu le culot de me jeter en prison pour rien, alors qu’il est probable que tu vas y finir tes jours et pour des motifs réels.

Car, ne te trompes pas, les Français vont s’apercevoir, rapidement maintenant, que tu les as volés, trompés, ruinés, pour rien.

Par exemple, tu devrais faire le total du coût de tous les transports en commun, trains et bus locaux, rapportés à la part de personnes transportées, et tu verrais qu’il y a un sacré problème. Que tu pourrais mettre en balance avec l’absence d’investissements sérieux dans les infrastructures routières.

Inutile de te rappeler que nous avons le système de santé le plus couteux du monde et qu’aujourd’hui il n’est pas rare d’attendre un an pour un rendez-vous chez un spécialiste, sans compter les dysfonctionnements des hôpitaux.

Ne parlons pas de l’éducation nationale, de sa facture et des 35 à 75% d’illettrés après le bac, selon les zones d’éducation.

Notre armée, notre police, rien ne marche.

Et notre justice. Alors là, c’est le pompon. Les petits juges — pas par la taille, par le QI — ont pris le pouvoir. Ils se moquent de la loi, de la constitution. Ils obéissent à leur religion, à leurs croyances, c’est énorme.

Tout ça c’est de ta faute. Tu es le responsable de toute cette chienlit, puisque tu pilles le pays pour eux, pour leur permettre de s’épanouir, de se multiplier, sans contrainte et sans limite.

Alors je vais te dire, l’an prochain j’ai 80 ans.

Par ta faute je suis obligé de travailler pour vivre. La société, à qui j’ai beaucoup donné, n’envisage pas de me renvoyer l’ascenseur, qu’importe…

Mais, et c’est plus grave, depuis vingt ans ta boutique non seulement me pille, mais fait tout pour que je ne puisse pas travailler, pour que seuls ses amis se partagent le boulot en exclusivité.

De tout côté ce ne sont que copinage, corporatisme, corruption…comment comptes-tu t’en sortir. Quand la faillite va être prononcée, demain, tu vas sauter, loin et longtemps…

En ce qui me concerne, un rapide tour d’horizon.

Quand, il y a vingt ans, ta boutique m’a qualifié de « fraudeur fiscal », elle l’a fait déloyalement, mensongèrement. Mais ce mal fait, rien n’a pu le guérir.

J’ai donc subi l’indicible…

Je me suis battu, sans succès. Les juges étaient vendus, je l’ai compris trop tard.

Le temps a passé, tu m’as obligé à disloquer mon capital, celui que j’aurais aimé transmettre à ma famille pour que mes enfants, qui sont courageux et travailleurs, puissent partir de plus haut et arriver plus loin, pour eux mais aussi pour le pays.

Une fois ce capital perdu, tu continues, tu me harcèles. Chaque jour qui passe tu ponds une loi qui avantage les inutiles — que tu câlines continuellement dans le sens du poil – qui me complique la vie, qui réduit mes revenus.

Pour tout te dire, j’en ai marre.

Notamment j’en ai marre des complications artificielles que tu accumules pour m’obliger à te déclarer mes maigres revenus selon des systèmes comptables hermétiques et sans rapport avec la modestie de ma comptabilité.

Je t’explique. A 80 ans, soit on vit au crochet des autres, soit on gère, à son rythme, ses propres affaires, ce qui est mon cas.

En gros, malgré tout ce que tu m’as pris indument, il me reste quelques biens, acquis depuis plus de trente ans, donc hors plus-value.

Situés dans des copropriétés, ils sont d’un rapport ridicule et sans valeur parce que loués. Il y a déjà longtemps qu’en complicité avec les syndics tu as fait de leur métier une machine à ruiner les copropriétés. Puis qu’avec les élus locaux tu as parachevé ces ruines par un délire fiscal foncier.

Mais je n’ai plus que ça pour vivre. Le « ça » se résume en une comptabilité de ménagère. Tant de loyer et tant de factures d’entretien, un point c’est tout.

Or ta boutique me demande une comptabilité équivalente à celle d’une multinationale du CAC 40.

Mais tu n’auras que ma comptabilité de ménagère chaque année, juste, mais simplifiée. Je refuse de payer l’expert-comptable, ton complice, pour te refiler des pages de chiffres irréels, juste destinés à assoir tes futurs contrôles fiscaux bidons, mensongers.

La vie c’est simple Bruno.

Toi et tes potes vous avez la grosse tête, vous voulez laisser une trace dans le firmament de l’humanité. C’est con.

Regarde les dégâts de l’affaire COVID. Là vous y avez cru, vous vous êtes pris pour les sauveurs de l’humanité : Pasteur découvrant la rage.

Pas de pot, c’est le fiasco, et ce n’est qu’un début. Là aussi tu vas devoir rendre des comptes. Tu n’as pas fini, Bruno…

Bon je te laisse Bruno. Ce n’est pas que je m’ennuie avec toi, au contraire tu me fais marrer, mais j’ai du boulot, moi…

Sans rancune. A la 17ème. Bien à toi. H. Dumas

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Bonjour misère

Comment dire ? J’ai conscience de ne pas avoir la légitimité pour philosopher ou pontifier. Aussi, pour tenter de convaincre, j’accumule des preuves, des faits, des vérités avec l’espoir de partager ainsi une réalité. Hélas, je ne convaincs pas.

Cette réalité c’est le poids du pillage d’une partie de ce pays par l’autre. C’est une guerre où le règne du plus fort, des plus nombreux, se fout de la morale, de la vérité et de l’humanisme. C’est grave.

Il me semble que chacun devrait être lucide sur la chance que nous avons que nos ainés aient, à grand peine, instauré : la démocratie — c’est à dire la faiblesse du pouvoir, ramené au minimum nécessaire –, la propriété privée — qui nous protège de l’arbitraire et de sa violence –, la liberté de penser — dont la garantie tient essentiellement à la laïcité qui protège des croyances religieuses aveugles, tout en les laissant exister pour ceux qui en ont besoin –, le droit à l’échange libre — qui permet en toutes choses de capitaliser, donc de progresser par l’accumulation des biens et des connaissances –. Or, ce n’est pas le cas.

Alors je vous propose de lire le livre ci-dessous :

Normalement à l’issue de cette lecture, on acquiert une vision objective et raisonnée des notions de pouvoir, de domination, d’environnement de vie, on se vaccine de toutes les idées de complot, de forces occultes, de surhommes, etc…

On voit très bien que l’organisation des groupes humains est naturelle, elle répond à des stimuli simples, dont la grandeur de l’homme serait de les maitriser, la folie de croire pouvoir les modifier.

Si la sagesse vous aborde à la suite de cette lecture, alors je vous propose de lire ces deux documents :

  • Le premier est ma requête déposée devant le TA de Montpellier. Je la crois simple, vraie, compréhensible facilement, accompagnée du temps nécessaire à l’analyse objective des évènements.
  • Le deuxième est le jugement rendu par le TA de Montpellier. Il est Stalinien. Totalement insensible à la vérité, à la réalité humaine décrite et vécue. Il évite d’affronter l’ignominie, il se contente de débiter des arguties pretentieuses à l’air savantes pour couvrir les pillards et le pillage.

En réalité, le monde occidental est en train de se mutiler lui-même, il court à la ruine en clamant haut et fort qu’il est fier de piller ceux qui le portent économiquement, les enfants de ceux qui ont tant souffert pour le mettre au monde.

Les Etats-Unis sont en faillite, la plus grande partie de l’Europe aussi, vidés de leur capital et de leur énergie par des pillards internes à eux-mêmes.

C’est complètement démoralisant. Quel gâchis. Quelle bêtise. Illimités.

Bien à vous. H. Dumas

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Le pouvoir tient les Français pour l’ennemi !

Le pouvoir tient les Français pour l’ennemi !

La France, c’est bien connu, n’autorise pas les statistiques ethniques. Ce qui n’a pas empêché l’Insee de publier un rapport indiquant que le nombre total d’immigrants et de descendants d’immigrants en France se monte à 19 millions. C’est-à-dire à près de 30 % de la population. La plupart de ces personnes sont de sensibilité musulmane. Ce que ne nous dit pas l’Insee, c’est combien d’entre elles sont bien intégrées à la société française. A voir la situation de nos banlieues, on peut supposer qu’un fort contingent d’immigrants et de descendants d’immigrants ne se sentent pas français. Ces chiffres n’apprendront rien à nos gouvernants. Ils sont parfaitement au courant.

Ils sont même au courant depuis longtemps des risques qu’une immigration importante fait peser sur une société. Qu’on me permette un témoignage personnel. Ayant créé un syndicat médical libéral pour lutter contre la dérive socialiste des dirigeants de notre profession, nous fûmes reçus au ministère par le directeur de cabinet. Celui-ci, un énarque fort aimable nous expliqua qu’il nous fallait atteindre 10 % de l’effectif professionnel pour compter et qu’à 20 % nous serions incontournables, car on ne pourrait pas faire sans nous. Cet énarque eut une belle carrière, puisqu’il devint ministre des affaires étrangères. Ce qu’il nous avait dit, tous ses collègues et tous les ministres de la République le savaient.

Ces chiffres n’étaient pas propres à la population médicale, mais à toute population. Il s’agit en effet des règles bien connues de la constitution et de l’influence des foules. S’agissant d’une foule allogène, on ne peut la laisser croître sans prévoir les effets produits sur la population originelle. Les responsables politiques français ont donc laissé se développer la population musulmane immigrée en France en sachant pertinemment que cela produirait de graves effets dans le pays. Nous y sommes.

Si la grande majorité de la foule musulmane avait pu être intégrée, puis assimilée, il n’y aurait pas eu de crise grave. Mais pour cela il aurait fallu qu’on ne cassât pas de façon irresponsable tous les mécanismes d’intégration, en premier lieu l’école, le service militaire et le travail. Or l’école fut abandonnée aux syndicats enseignants et à leur corporatisme aveugle, le service militaire fut supprimé, et le travail détruit par le monopole de la sécurité sociale qui renchérissait tout les coûts de l’entreprise. Bref le modèle social français fit son œuvre !

Nous en sommes au point où de grandes décisions vont devoir être prises. La première est évidemment le rétablissement de l’ordre dans les banlieues et même maintenant dans les villes, où les troubles s’étendent. Cela ne suffira pas. Il faut d’urgence rétablir la compétitivité de notre économie, qui aujourd’hui ne crée que de faux emplois, pour la plupart subventionnés. Et ce n’est pas un service civil bidon qui remplacera un vrai service militaire où l’on apprend la discipline et à aimer son pays. Ce programme doit être celui de tout homme politique se présentant aux suffrages des Français. Sa réalisation n’est pas au dessus des forces de notre pays. Il n’y faut que de l’intelligence et de la détermination.

L’actuel président de la République se révèle chaque jour un peu plus incapable de conduire le pays. Le plus utile, serait qu’il démissionne et qu’une nouvelle élection ait lieu. Elle serait l’occasion d’un vrai débat et d’un profond renouvellement de la classe politique. La première condition à ce grand sursaut consiste dans le renouvellement de l’offre médiatique. Nous avons bien assez de chaînes de radio et de télévision pour que soient honnêtement offerts aux Français les données de la grande réforme qui s’impose. La raison peut l’emporter. Ayons confiance en nous !

La France est un pays corseté de règlements et d’injonctions contradictoires. La plus grave erreur de ceux qui l’ont gouverné depuis la naissance de la Ve République est d’avoir laissé l’administration s’emparer de toutes les commandes. Une administration ne sait pas réformer. Elle ne sait que s’obstiner. Voyez où nous en sommes : on nous conseille la meilleure façon de consommer et de réparer nos chaussettes tandis qu’on nous entraîne dans le puits sans fond de la décarbonatation. Au fou ! Et pas un humoriste pour le crier. Ils sont plus mauvais les uns que les autres. Que voulez-vous, ils sont nés dans un pays sur-administré et ne savent se moquer que des hommes libres.

Il a fallu envoyer le GIGN pour arrêter les voyous qui ont assassiné le jeune Thomas. Certains crient qu’il faut envoyer l’armée. C’est fait. Et après ? Faudra-t-il envoyer les blindés Centaure contre les délinquants des banlieues ou les retourner contre ceux qui réclament le rétablissement de l’ordre ? Le jeune Thomas a eu droit à un beau service religieux, mais pas à la présence d’un représentant de l’Etat. C’est bien que le pouvoir tient les Français pour l’ennemi. Un tel retournement de situation est le prélude d’une crise plus que grave. Mortelle. Ressaisissons-nous avant qu’il soit trop tard !

Claude Reichman

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Une contravention ordinaire

Ma lettre à l’Officier du Ministère Public

CONTRAVENTION 6635221784

Sète le 24/11/2023

Bonjour,

Ce courrier est destiné chez vous à aller directement à la poubelle, il est destiné chez moi à aller sur mon blog.

La contravention est payée, donc mon droit de contestation est clos, pas mon droit de discussion lié à l’article 15 de la convention des droits de l’homme et du citoyen : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. »

Les faits sont les suivants :

Je suis convoqué au Tribunal Judiciaire de Montpellier, place Pierre FLOTTE, le 06/11/2023 à 9H.

A 80 ans bientôt et quelques problèmes cardiaques, je souhaite m’approcher le plus près possible du TJ, pour éviter une marche de plus de 100 mètres. Je pourrais sans doute avoir une carte d’handicapé, mais par principe je ne souhaite pas solliciter la collectivité si je peux l’éviter, et je peux encore l’éviter.

Premier problème, le TJ a été construit sans parking. Enfin ce n’est pas tout à fait juste, il y a bien un parking, mais strictement réservé aux jeunes et fringants magistrats et au personnel du TJ. Absolument rien pour les justiciables…

Les rues adjacentes en revanche ne sont pas très encombrées et jusqu’à ce jour on arrivait, plus ou moins bien, à se garer à proximité du TJ.

Mais le 6/11/2023, la principale rue d’accès, la rue Clapies, est fermée, en travaux dont l’objectif est, clairement, de supprimer les possibilités de stationnement dans cette rue.

Je suis à l’heure, mais pas au point de partir contourner cette rue barrée et d’aller je ne sais où pour trouver un stationnement proche, probablement inexistant.

Donc je me gare sur un espace inutilisé, face aux barrières du chantier, baptisé pompeusement « Place Giral », qui n’est pas une place, mais un simple délaissé ni trottoir ni lieu de passage ou de promenade, où je ne gène personne. Il est 8h55.

A 9h04, l’agent verbalisateur N° 49309, m’épingle. Il était donc caché derrière un arbre du Pérou, dans l’attente du gibier. Un piège excellent. Félicitations…

Mais quand même. Quelle pantalonnade !!!

Jusqu’où ira le pillage des braves gens par les hommes de l’Etat et leurs complices. Ici la liaison est nette entre eux et les magistrats. Ailleurs elle est identique, implacable et constante.

Monsieur l’Officier du Ministère Public, votre fonction est pleine d’humour, finalement même carrément comique, les sommes en jeu étant modestes.

Les mêmes principes de pillage, avec les mêmes acteurs, en d’autres lieux et d’autres sommes, ne prêtent pas à rire ou à sourire, car ils tuent.

Portez-vous bien M. l’Officier.

Respectueusement.  H. Dumas

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Les Argentins vont-ils sortir de la caverne de Platon ?

C’est la grande question.

Ils ont élu Javier Milei, sur un programme qui, d’après ce que l’on nous dit, est d’une grande simplicité et désarmant de logique. Il s’agit de remettre l’activité économique au centre du débat, de terrasser l’hydre égalitariste et ses thuriféraires. De récompenser la valeur, le risque et le travail. De dégager les fainéants et les allumés en tout genre. En clair de redonner le goût de la vie aux honnêtes gens et de remettre à leur vraie place les pillards.

Oui mais voilà,

Les pillards du monde sont à la manœuvre. Les esclavagistes ont plus d’un tour dans leur sac pour déposséder ceux qui accèdent à la propriété économique et à son aventure pleine d’aléas, qui font marcher la machine, qui les font vivre.

Par un invraisemblable tour de passe-passe, les pillards ont réussi à répandre mondialement une idéologie qui tend à prouver que celui qui gagne doit donner son gain à celui qui ne gagne pas, comme si gagner dans la vie était une simple loterie et non le résultat d’un travail et d’un engagement total.

Evidemment ce retournement des valeurs n’existe qu’en économie, pas question de donner sa place de meilleur de la classe, de grand footballeur, de belle gueule ou de bau parleur.

Les Argentins en avaient mare de se faire piller. Pas par leurs voisins, pas par des envahisseurs, pas par des barbares. Non, par les membres de leur communauté.

Par leurs faibles, leurs lâches, leurs fainéants, par tous ceux qui ne veulent prendre aucun risque, qui multiplient les faux emplois, les fausses hiérarchies, les fausses valeurs, qui vivent largement au-dessus de leurs moyens et ont le culot de le faire payer à leur voisin, qui plus est en le diffamant, en le traitant de « fraudeur fiscal » s’il ne veut pas donner tout ce qu’il a gagné à la sueur de son front.

Face à la faillite induite, les Argentins ont fait le ménage. Enfin disons qu’ils pensent avoir fait le ménage.

Ce n’est pas vraiment le cas encore. Pourront-ils le faire ?

Rien n’est moins sûr.

L’amicale mondiale des pillards est à la manœuvre. Elle commence à répandre son venin.

Ainsi apprenons-nous que cet homme, M. Milei, que nous ne connaissons pas, serait un psychopathe. Un fasciste d’extrême droite, alors qu’objectivement son programme parait être totalement à l’inverse du fascisme dont la doxa est l’Etat.

C’est un peu l’église qui, du poids de ses usurpations morales, condamnait et faisait tuer les protestants, qui ne voulaient qu’un peu de raison et d’honnêteté dans la croyance en Dieu.

Les pillards s’enflamment, les nôtres en premier. Ils sont démocrates comme je suis pape. Peu leur importe que les Argentins aient voté, ils ne respectent rien, surtout pas la propriété privée donc le vote qui est un des éléments moral de cette propriété.

Tous les pillards du monde — et ils sont nombreux, démocrates ou assujettis à une dictature — vont évidemment s’ingérer dans la politique argentine. Ils vont tenter de paralyser les actions du nouveau président.

Il ne manquerait plus qu’il réussisse à redresser le pays, à rendre les Argentins heureux.

Milei aura de la chance s’ils ne l’assassinent pas, tout simplement.

Les pillards sont au taquet, nous allons avoir à la fois la danse des canards et le bal des maudits, le spectacle va être total d’insincérité, d’inversion des valeurs et du vocabulaire. Qui pourra garder son flegme, sa raison ?

N’allez pas croire que l’Argentine va s’en sortir, la croyance égalitariste et son cortège de catastrophes, sa faillite chronique et les malheurs qu’elle induit, est une croyance aussi tenace que celle qui fait vivre l’église depuis deux mille ans.

Précisions 

Je ne parle pas de Dieu, ni du respect dû à tout être humain ou à la nature, je parle des usurpateurs, de ces « hommes de… » qui prétendent nous dresser les uns contre les autres, nous abuser en affirmant avoir compris ce que personne ne comprend, mais qui en réalité ne visent qu’à nous contraindre, à faire de nous leurs esclaves, à assouvir à n’importe quel prix pour nous leur goût du pouvoir.

Alors les Argentins

Face à cette pression, je ne sais pas si leur nouveau Président aura les épaules, mais je sais qu’il va être seul et eux aussi.

Je leur souhaite de réussir.

Bien à vous. H. Dumas

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Nous ne sommes plus un pays normal !

Nous ne sommes plus un pays normal !

Dans un pays normal, Mme Hidalgo aurait démissionné pour avoir déguisé des vacances privées en mission municipale. Dans un pays normal, Macron aurait provoqué des élections législatives ou un référendum pour vérifier s’il avait encore la confiance du peuple. Ou bien, persuadé du contraire, il aurait démissionné. Dans un pays normal, les juges appliqueraient les lois et donneraient raison à ceux qui estiment avoir le droit de s’assurer librement pour leur protection sociale. Dans un pays normal, la décision d’arrêter l’immigration serait prise à l’unanimité face au déferlement de populations jeunes venues chercher meilleure fortune et non pour se protéger de quelque mauvais traitement dans leur pays d’origine. Dans un pays normal …Mais sommes-nous un pays normal ?

Nous étions un pays normal, mais nous ne le sommes plus. Tant que l’histoire se résumait à un affrontement entre les nations, nous avions besoin d’un Etat fort pour conduire les guerres, qu’elles fussent militaires ou économiques. Mais la mondialisation a tout changé. Nous sommes en compétition avec toutes les nations de l’univers, même quand nous ne nous en doutons pas. Quand vous allez vous acheter une chemise au magasin du coin, vous mettez en œuvre des mécanismes complexes qui font qu’une ouvrière asiatique travaille à recouvrir votre poitrine sans vous connaître. Cette intimité à des milliers de kilomètres de distance est radicalement nouvelle dans l’histoire de l’humanité. A défaut de s’y adapter, on court le risque de payer sa chemise beaucoup plus cher, ce qui n’est pas très grave en soi, mais surtout de mettre au chômage des compatriotes qui sont sur un mauvais créneau, ou sur un créneau dirigé par de mauvais entrepreneurs, ou encore sur un créneau dirigé par les hommes de l’Etat qui ne savent rien fabriquer mais savent tout réglementer.

La France devait impérativement se réformer quand la mondialisation s’est imposée comme le système dominant. On pouvait évidemment la refuser et se transformer en la Corée du Nord, le Venezuela ou Cuba. Un certain nombre de nos dirigeants politiques y étaient prêts. Je ne parle pas des communistes et de leurs alliés, mais des énarques avides d’un pouvoir total. On se demande pourquoi ils ne sont pas allés au bout de leur dérive totalitaire. Ce ne sont pas les principes démocratiques qui les ont arrêtés. Ils s’en moquent éperdument, tout comme les juges français. Non, ce qui les a arrêtés, c’est leur manque génétique d’audace. Ils n’ont pas été choisis ni dressés pour combattre, mais pour commander sans risque. Dès qu’il y a un risque à prendre, ils reculent. Mais reviennent aussitôt à la charge par des chemins de traverse. Où le peuple ne les attend pas et finit par se voir vaincu.

La France a raté l’occasion de se réformer sous ses trois derniers présidents. Sarkozy et Hollande n’avaient pas la carrure de réformateurs. Macron est un réformateur en paroles, mais il ne sait que parler. Et de toute façon ses réformes sont toutes étatiques. Donc inadaptées. Il faudrait à la France un véritable homme d’Etat rompu aux disciplines modernes. Pour l’instant, on le cherche. A défaut de le trouver, on pourrait former des groupes de citoyens décidés à agir. Les seuls qui existent actuellement sont des ennemis de l’économie libre, qui cherchent toute occasion d’envoyer les patrons en prison. Ce qui n’est pas très difficile avec les juges français, dont aucun n’a jamais dirigé une entreprise, pas plus qu’il n’y a travaillé. Bref, on est mal !

Les Gilets jaunes ont failli réussir. Ils voulaient libérer la France des énarques. Mais ils ont été repris en main par des gauchistes qui ne voulaient que traquer les riches. L’échec était inévitable. Depuis, la contestation se borne à des vitupérations privées contre Macron, qui est unanimement détesté, sauf par les retraités craignant à juste titre pour leur pension qui ne leur est versée que par l’endettement généralisé de l’Etat accepté par Macron pour sauver son pouvoir.

N’importe quel analyste indépendant vous dira que la situation de la France ne peut déboucher que sur une crise violente, les processus démocratiques étant paralysés. Mais chacun se réveille le matin étonné que rien ne se soit passé pendant la nuit. Et reprend son train-train comme d’habitude. La seule certitude est pourtant qu’il va se passer quelque chose. L’imagination n’étant pas la capacité la plus répandue dans les populations tenues sous le boisseau, on est en panne, en France, de scénarios. Le plus probable est qu’une grosse manifestation menacera les lieux de pouvoir et que les énarques prendront la fuite. Là se jouera la partie entre les émeutiers et les hommes d’ordre. Pour connaître les vainqueurs faites confiance à votre raison. Personnellement je suis persuadé que l’ordre l’emportera. A condition que les bonnes personnes ne se dégonflent pas. Sinon, ce sera la chienlit. Tel est l’enjeu des prochains mois en France.

A Saint-Malo, le rocher où repose Chateaubriand est menacé par le flot. Mais sa phrase résiste aux éléments : « Un de ces hommes qui jaillissent des événements et qui sont les enfants spontanés du péril ». Les événements et le péril sont là. Il ne manque que cet homme !

Claude Reichman

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Truqué !

J’éprouve ce matin un sentiment étrange. Pourtant je suis blindé. Ou, en tout cas, je devrais l’être, depuis 60 ans. C’était le 4 décembre 1967 lors de ma prestation de serment d’avocat. Alors, je croyais en la justice. J’y ai cru assez longtemps. Jusqu’à ce que je m’aperçoive, bien plus tard, qu’elle n’était qu’un théâtre d’ombres, qu’un leurre, que tout se jouait ailleurs, dans des conciliabules à jamais inconnus des parties. « Ils se parlent » entre eux, bien sûr. Après, c’est l’omerta. La loi des mafias.

Depuis que le syndicat de la magistrature fait la loi, la justice n’est plus au service de la vérité mais d’une idéologie. On peut faire ce que l’on veut d’une justice adaptée aux convictions des juges. Au point que la justice a fait sienne cette idée aussi stupide que commode, pour les hypocrites, de relativité de la vérité. Relativité affichée qui n’a pour objet que de donner bonne conscience aux menteurs.

Alors oui, ce matin, en lisant les comptes-rendus du procès Dupond-Moretti à la Cour de Justice de la République, j’ai la nausée.

Pour une cabale judiciaire, il ne pouvait y avoir qu’un ministre coupable et des magistrats innocents, dévoués à leur tâche ingrate et ardue de déjouer les manœuvres d’un avocat marron devenu, contre leur gré, leur supérieur hiérarchique.

La ficelle est si grosse qu’ils n’y croient pas eux-mêmes et que le réquisitoire cinglant d’un procureur engagé échoue lamentablement dans les méandres d’une peine bâtarde à peine adaptée à réprimer un petit délinquant primaire.

Si Dupond-Moretti était coupable, la peine requise aurait dû être autrement plus sévère. Mais voilà, comme d’habitude, quand la justice utilise pour régler ses comptes l’appareil mis à sa disposition pour faire régner l’ordre social, elle est contrainte de transiger et se compromet.

Petite peine, assez significative pour flétrir, mais assez faible pour éviter l’accusation de vengeance.

C’est pourtant de cela et seulement de cela qu’il s’agit.

La défense saura le démontrer. Mais quelle importance ?

Reste à attendre la décision d’une juridiction imprévisible. Rien n’est sûr. Elle peut condamner un innocent. Rien ne rebutera les quelques parlementaires, anciens magistrats qui, dans leur vie antérieure, ont démontré leur capacité d’utiliser la justice comme arme de combat.

Si elle devait l’innocenter, on peut s’attendre à des hourvaris d’insultes contre des « parlementaires complices ».

Tout peut arriver. Ce procès est un procès politique.

Pour une fois, ce n’est pas le pouvoir qui ordonne. C’est le pouvoir occulte d’un syndicat.

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Modestes propositions face à l’effondrement du pays

Ce peut-il que la France s’écroule d’un coup ?

Que, par exemple, nous ne puissions plus retirer librement notre argent des banques, que Bercy fasse défaut sur la dette, que l’Euro rende l’âme et que nous nous trouvions seuls face à notre dette, donc face à un franc qui redeviendrait notre monnaie et ne vaudrait rien ?

Oui, je crois tout cela non seulement possible mais imminant.

Alors le chao aurait tendance à s’installer et pour le contrer les Français pourraient accepter de perdre leur liberté. Les hommes de l’Etat actuels, ou à venir, trichant comme des malades pour leur dissimuler la situation et leur faire croire qu’ils seraient incapables de sortir de ce drame sans eux… alors que ce sont eux qui l’ont provoqué.

Ce serait grave. C’est évidemment exactement le contraire qu’il faut faire.

Car il s’agirait d’une grave crise économique, de la faillite logique d’un système à bout de souffle, que seuls les Français pourraient affronter et solutionner.

Comment leur donner le pouvoir ? Très simplement en deux temps.

D’abord revoir la constitution pour qu’ils puissent se gouverner eux-mêmes

Plus de Président de la République-roi. Donc le pouvoir au parlement élu à la proportionnelle.

Organisation d’un gouvernement simplifié ne comprenant que les ministères suivants : Justice, Police, Armée, Impôt et Dépense Publique, Concurrence, Aide aux indigents.

Toutes les autres fonctions seraient privatisées, rendues aux Français.

Réorganisation du maillage administratif et politique dans le sens de la simplification et de la réduction des personnels, autour de l’idée de la commune.

Simplification de la fiscalité ne reposant que sur : un impôt, non progressif, payable par tous de l’ordre de 15%, une TVA de l’ordre de 10% et un impôt sur les sociétés de l’ordre de 10%. Aucune autre taxe ou impôt.

Donc le fonctionnement économique de la nation ne serait plus entre les mains de l’Etat mais des Français.

Il serait nécessaire de contrôler la moralité de ce fonctionnement économique, ce serait l’objectif du ministère de la concurrence.

Aucun monopole accepté, donc au minimum trois entreprises par type de service ou de production.

Une transparence de ces entreprises visible par tout consommateur indiquant chaque année : le chiffre d’affaires, le bénéfice, la distribution aux actionnaires, les investissements, spécifiquement l’investissement dans la recherche, les dons aux indigents. Aussi les produits proposés par l’entreprise et le nom d’au moins deux concurrents proposant les mêmes types de produits.

Toutes ententes ou corruptions devant être très gravement sanctionnées, recherche à la charge du ministère de la concurrence.

Les travailleurs indépendants doivent être soumis aux mêmes conditions.

Les rapports entre employeurs et salariés seraient de l’ordre du contrat privé, les deux ayant un intérêt naturel à s’entendre.

On pourrait appeler cette organisation : le libéralisme. Non ?

Il n’y a pas beaucoup d’effort d’imagination à faire pour comprendre que ça marchera.

Oui mais, que fera-t-on de tous nos tricheurs, nos planqués, nos irresponsables, nos bateleurs, nos vedettes de paille ? Rien, on les nourrira.

Le ministère des Indigents leur donnera la possibilité de vivre dignement, sans travailler, mais ils n’auront pendant ce temps plus le droit de vote et devront retourner dans leur pays s’ils ne sont pas Français.

Il va de soi que : La liberté individuelle sera sacrée ainsi que la propriété privée intellectuelle et matérielle. Ce sera le rôle de la Justice, de la Police et de l’Armée de les protéger.

Désolé si vous trouvez mes propositions simplistes. Ayant eu largement l’occasion d’aller me promener au plus haut de l’apparente complication de notre organisation politique et sociale, je peux vous affirmer qu’elle est totalement bidon.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron doit démissionner !

Macron doit démissionner !

Le 11 novembre reste un jour de recueillement officiel en France. Le 11 novembre 1918 fut un jour de joie à Paris. On fêtait la victoire, la « der des der ». L’avenir paraissait ouvert et heureux. On sait qu’il n’en fut rien. La France se donna une majorité de « front populaire » qui se consacra aux congés payés. Pendant ce temps l’Allemagne s’armait jusqu’aux dents. Tout cela se termina au mois de juin 1940. Une autre ère commença alors pour notre pays. Elle n’est pas achevée  aujourd’hui.

L’aventure coloniale, voulue par Jules Ferry, combattue par Clemenceau, nous assaille chez nous à présent. La gauche de Ferry nous dit qu’il faut encore plus d’immigrés. La droite de Clemenceau veut qu’on arrête l’immigration. Et un conflit entre Juifs et Arabes au Proche-Orient se déroule aussi chez nous, sous une forme moins violente pour l’instant, mais l’avenir promet des jours sombres en France. Le président de la République a passé commande de 90 blindés Centaure au cas où.

Les initiateurs de l’Union européenne voulaient que la guerre épargnât désormais notre continent. Ils y sont parvenus. Mais on parle toujours de la guerre d’hier, qui n’est pas celle de demain. Nous n’allons pas nous battre contre les Allemands, ni même contre les Anglais. Nous allons nous battre entre Français, ou plus exactement entre Français musulmans et Français non musulmans. Peut-on encore éviter la guerre. Oui, évidemment. Mais pas avec la majorité politique actuelle et son président. Ces gens se cachent derrière leur petit doigt. Ils n’aperçoivent pas de signe de conflit. Ou plus exactement, ils ne veulent pas le provoquer, alors qu’il faut en affronter les composantes afin de les désarmer.

Macron n’ira pas à la manifestation du 12 novembre contre l’antisémitisme. Il a peur des banlieues. Or il ne s’agit pas d’une marche contre les musulmans, même si ceux-ci sont aujourd’hui les seuls vrais antisémites. Il s’agit de dire aux Français que l’antisémitisme n’a pas sa place en France. Et que les musulmans doivent se le dire aussi, s’ils ne veulent pas à leur tout être victimes de l’anti-islamisme. C’est ainsi. La violence attise la violence, l’intolérance attise l’intolérance, et tout recommence comme tout le temps dans le monde quand la civilisation ne réussit pas à imposer son règne.

La faute d’hier se paie toujours à crédit. Et le crédit est souvent de longue durée. Nous payons non pas notre aventure coloniale, mais les années interminables – et qui durent encore – où nous n’avons pas su interrompre la politique migratoire qui allait amener un changement radical de la population française. Nous avons aujourd’hui en France près de vingt millions de personnes de civilisation musulmane. Certains sont parfaitement intégrés et occupent d’importantes fonctions officielles. Comme leurs prédécesseurs polonais, espagnols et portugais. Mais beaucoup de jeunes gens de la troisième génération détestent la France, et le montrent souvent par un comportement agressif, qui se mue parfois en émeutes.

Pourquoi n’avons-nous pas su intégrer ces jeunes gens ? Parce que nous n’avons pas pu leur offrir un emploi. Etait-ce possible ? Oui, bien sûr. Il fallait débloquer l’économie nationale, briser les monopoles et les entraves administratives, laisser les initiatives prendre leur essor. Bref, il fallait moderniser la France. Au contraire, la France s’est bloquée davantage. Parce que les hauts fonctionnaires qui la dirigent n’ont pas la moindre qualité pour établir un régime de liberté créatrice dans notre pays. Ils savent interdire et dépenser. Point final !

Puisque notre économie ne pouvait offrir un avenir aux immigrés, il ne fallait pas les laisser venir en aussi grand nombre. C’est de la simple logique. La droite et la gauche de gouvernement n’ont jamais osé prendre cette décision, paniquées et paralysées qu’elles étaient par les fulminations de l’extrême gauche, qu’une simple démonstration de fermeté aurait suffi à faire taire. Une majorité politique de droite pour une réduction de l’immigration était rendue possible par une alliance de la droite parlementaire et du Front national. Là encore la gauche et l’extrême gauche ont hurlé à cette simple idée, et ont réussi à l’empêcher grâce à la couardise de la droite. Aujourd’hui, il ne reste plus rien des gaullistes et des centristes qui naguère gouvernaient le pays. L’histoire les a jetés dans ses poubelles. Et le pays est à la recherche d’une majorité de redressement.

L’histoire est pleine des désastres provoqués par la lâcheté des élus. Sans le courage et la lucidité de De Gaulle, la France ne serait aujourd’hui qu’un dominion des Etats-Unis. Elle aurait perdu son passé, sa culture, sa civilisation. Si nous ne réagissons pas, nous serons demain un grand Liban, malmené par les guerres de religion et l’impuissance politique. Ce n’est pas l’avenir que souhaite une majorité de Français. Qu’attendent-ils pour se manifester ?

Le pire n’est jamais certain. Mais on ne l’évite pas par des fumigations de mots. Ce sont des actes que requiert la situation de notre pays. Le premier d’entre eux doit sonner le départ de Macron de son poste. La pression doit être telle qu’il décidera de lui-même de partir. Macron démission est un bon slogan. Adoptons-le en masse !

Claude Reichman

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Voici venu le temps du pillage

La possession est universelle, sa nécessité est consubstantielle à la vie pour tous les êtres vivants.

Il y a deux voies d’accès à la possession, l’échange ou la force.

On appelle la première l’économie, la seconde le pillage.

Il n’existe rien d’autre de vrai. Tout le reste n’est que faux-nez pour posséder, pour vivre, pour repousser la dépossession totale, la mort.

L’échange, qui ne peut-être que volontaire, suppose pour pouvoir le pratiquer des prédispositions naturelles qui vont permettre de créer des valeurs ajoutées qui feront que nul ne soit lésé.

Ce n’est évidemment pas le cas, bien au contraire, lorsque la possession est acquise par la force.

Jusque là tout est simple, transparent, accessible à tous les raisonnements.

Où les choses se compliquent c’est quand la possession acquise par l’échange s’allie à la force pour éliminer le risque. En effet, l’échange consenti ne se fait jamais sans risque puisqu’il s’appuie sur un bénéfice futur, or le futur, qui n’est pas maîtrisable par l’homme, est porteur d’une inconnue qui peut évidemment être négative.

Le mariage entre l’échange et la force qui tend à éliminer l’inconnu négatif est donc en réalité un mariage entre l’économie et le pillage. Il va aboutir à une possession illégitime. Car toute possession par la force est illégitime de la possession.

Le possédant illégitime ouvre la porte à toutes les forces, des plus primaires au plus sophistiquées, pour accéder à la possession.

Par exemple, l’empathie amène naturellement à la charité, à l’aide au plus démuni, alors que la force amène à la redistribution.

L’aide et la charité sont une des équations de l’échange volontaire, de l’économie, alors que la redistribution par la force n’est qu’une facette du pillage.

La lecture de l’histoire des hommes, passée ou présente, à partir de ces réalités incontournables permet de comprendre que nous sommes entrés dans l’ère du pillage, donc de la guerre, qui ne peut être que mondiale.

En effet de façon concomitante les sociétés de l’échange arrivent au terme de leurs alliances malsaines entre libre-échange et force alors que des sociétés en devenir pensent gagner du temps en accédant à la possession par la force plutôt que par l’échange, par le pillage plutôt que par l’économie.

Rien donc ne peut entraver le temps obscur du pillage qui arrive.

Les fausses pistes, les mensonges avérés qui ont pour mission de nous dissimuler cette situation banale, animale, remplissent parfaitement leur but qui est de magnifier les morts à venir, de donner bonne conscience aux pillards.

Pauvres de nous.

Bien à vous. H. Dumas.

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Fessée

D’après les sondages, une large majorité de Français serait aujourd’hui favorable à la réhabilitation du service militaire pour tous. La conscription serait de retour, avec conseil de révision et tout le tintouin. Pour quoi faire ? À voir.

Dans le même temps, une plus large majorité de Français considère que la guerre est une affaire de professionnels. Pas question d’envoyer leurs enfants servir de chair à canon.

Ainsi donc, pour une majorité de Français, il y aurait deux sortes d’armée.

Une armée pour la guerre composée de professionnels militaires qui ont pour mission de nous défendre.

Et une « armée » pour la paix composée de jeunes ( sans précision de sexe) destinés à être « rééduqués ».

Cette deuxième « armée », à objectif civil, aurait donc plutôt les caractéristiques d’un centre de rééducation. L’idée n’est pas nouvelle. Elle a existé puis été abandonnée sous la pression d’éducateurs indulgents et de juges pour enfants laxistes.

Elle avait été à nouveau formulée en son temps par Ségolène Royal au cours de l’une de ses fameuses sorties emplies de « bravitude ».

N’empêche, quelques années plus tard, à jeun d’autorité, la France réclame l’armée pour venir à bout de ses gamins voleurs, dealers, violeurs, armés de « Kalachs » et de cocktails Molotov, exécuteurs de contrats et incendiaires de poubelles, de voitures et de quartiers.

Là où l’éducation traditionnelle suffisait, il faudrait maintenant les armes. Et, dans le droit fil de la mesure, la garde à vue et la prison.

On est en droit de se demander si la suppression de la fessée, considérée par la bienpensance et les nouveaux parents comme une maltraitance, n’est pas pour quelque chose dans cette demande de réplique implacable.

Désormais, dans le sillage de Ségolène, les politiques de tous bords s’en mêlent. Et finissent par s’emmêler les pinceaux.

Il ne faudrait pas tout confondre. L’armée existe pour nous défendre contre un agresseur extérieur. Le type d’éducation qu’elle donnait aux conscrits était conforme à l’objectif militaire d’une armée de conscription à un moment où la société ne révélait pas les défaillances qu’elle accuse aujourd’hui et où les armes n’étaient pas aussi sophistiquées.

Nos petits malfrats ne seront jamais militaires. Il y faudrait beaucoup trop de temps, trop de persévérance et trop d’argent. Autant dire un service militaire d’au moins trois ans et une formation de légionnaire. Hors de portée, hors de prix.

Soyons raisonnables. A dépenser beaucoup d’argent, mieux vaut sans doute, plutôt que d’envisager une réponse passe-partout populiste et inadaptée, créer les structures curatives adaptées à soigner le mal diagnostiqué.

Si ces jeunes ont besoin d’être repris en mains, reconnaissons qu’à défaut de leurs parents inaptes, c’est à la société civile de les reprendre en mains.

Avec des méthodes qui devront, et de loin, dépasser la fessée proscrite.

Mais, de grâce, laissons l’armée faire son métier et seulement son métier.

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Au casino

Les Américains respectent ceux qui réussissent et qui gagnent beaucoup d’argent. Ils ont le culte du triomphe et de la richesse, le complexe « Trump ».

Les Français éprouvent de l’empathie pour les ratés et les nécessiteux. Ils ont le culte de la pauvreté et de l’apitoiement, le complexe « Restos du cœur ».

Français et Américains sont les produits de deux civilisations différentes. Les premiers, héritiers de 20 siècles de tradition catholique mêlant protectionnisme ecclésiastique et pouvoir monarchique, les seconds de seulement cinq siècles de réforme protestante fondée sur l’individualisme et la liberté.

« Que Dieu vous bénisse et bénisse les États-Unis d’Amérique ! »  C’est en ces termes que tout Président des Etats-Unis termine ses discours. Ce qui sous-entend : « Et surtout que Dieu nous laisse faire ce que nous avons à faire ensemble !  »

Une sorte d’appel du grand large.

« Vive la République, vive la France » clôture les discours des Présidents de la République française. Ce qui sous-entend : « La République nourrit la France. Vous pouvez compter sur la mamelle républicaine !»

Une sorte de couvre-feu du vigile.

Ce n’est pas la référence à Dieu ou à la laïcité qui importe. C’est, pour chacun, une façon de vivre par rapport au pouvoir.

Pour les premiers, ce sont les hommes qui renforcent les États-Unis.

Pour les seconds, c’est la République qui est la mère nourricière des hommes.

Dieu est l’alibi des Américains pour aller de l’avant. Il est lointain, pas trop gênant et sollicité pour une bénédiction de passage avant de les laisser foncer.

La République, bonne fille, est l’alibi de l’incapacité des Français à se prendre en mains. Elle se veut proche, toujours présente, prête à assurer l’égalité en faveur des moins bien lotis en freinant la liberté des entreprenants.

Les laïcards français ont trouvé mieux et plus efficace que Dieu pour satisfaire leurs prières. Et ça marche. Mais les ressources de la République ne sont ni infinies ni éternelles !… L’histoire nous l’a appris.

Les parpaillots américains ont plutôt confiance dans le renouvellement des ressources des hommes. Et l’histoire, jusqu’ici, leur a donné raison.

On sait pourquoi les Américains ne serviront jamais de modèles aux Français, et inversement…

Il n’y aura qu’un seul gagnant. Faites vos jeux !

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A tous ceux qui se sont associés à nos combats !

A tous ceux qui se sont associés à nos combats !

Dans sa liste des péchés capitaux, l’Eglise en a oublié un. Qui est à l’origine de tous nos maux : le fanatisme. L’homme doit être capable de se contenir. Il n’y a pas de société ni de civilisation sans cette vertu. Le fanatique se met à l’écart de la condition humaine. Si on ne le tient pas en bride, il peut créer des désastres irréparables. Et quoi de plus irréparable pour les hommes que de mourir ?

Le fanatisme est inséparable de l’esprit religieux, quelle que soit la religion et si laïque soit-elle. Le « wokisme » qui s’étend actuellement en Amérique et en Occident est une religion. Qui se substitue à des croyances en voie d’extinction. Rien de nouveau d’ailleurs. Le « wokisme », c’est l’éveil. Bouddha, qui vécut au sixième siècle avant notre ère, signifie « l’éveillé ». « Rien de nouveau sous le soleil », dirait l’Ecclésiaste, qu’on attribue au roi Salomon. Qui vécut quatre siècles avant le Bouddha.

Ainsi les 1400 cm3 et les 85 milliards de neurones du cerveau humain sont capables de produire autant de merveilles que d’horreurs. On pourrait presque dire : l’homme, c’est un progrès, un massacre, un progrès, un massacre, et ainsi de suite … De quoi désespérer. Mais pour lutter contre le désespoir, il y a l’action. Et celle-ci obéit à des lois. La première d’entre elles est la nécessité d’un commandement. Non pas un ordre, mais un chef. Il suffit d’étudier l’histoire pour le comprendre et le vérifier. L’existence d’un chef est la condition de l’action. Sinon, il n’y a que pagaille et souvent sauvagerie.

Les chefs, ce n’est pas ce qui manque dans les sociétés humaines. Où presque chacun veut être chef. Pas forcément chef suprême, ce qui demande des qualités rares, mais chef de quelque chose. En somme, la société des petits chefs. Pas agréable à vivre. Le mieux est que chacun soit son propre chef  et fasse preuve de discipline collective si besoin. L’Occident a fondé sa culture sur ce principe. Jusqu’à présent, on n’a rien trouvé de mieux. Quant au grand chef, il vaut mieux Churchill ou De Gaulle que Gengis Khan ou Mao. Là encore, c’est l’Occident qui marque des points.

Dans les conflits qui déchirent le monde, le fanatisme joue un rôle majeur. Pour l’Occident, qui est et reste, pour nous Français, notre univers naturel, la stratégie doit être double : combattre le fanatisme chez nous, s’unir aux autres occidentaux pour le vaincre là où il cherche à s’imposer contre nous. Il ne suffit évidemment pas de proclamer ces objectifs. Il faut se rendre capable de les atteindre. Et là encore la méthode ne peut réussir que si elle s’incarne en un chef qu’on respecte et qu’on écoute. La France s’est dotée d’une constitution qui le permet. L’élection du président au suffrage universel n’a pas que des avantages, mais du moins produit-elle à chaque échéance un gouvernant suprême. Le tout est qu’il soit digne de la fonction.

Force nous est de constater – et de regretter – que ce procédé de désignation n’a produit depuis plusieurs décennies que des résultats médiocres. Nos présidents, depuis Pompidou, n’ont pas été à la hauteur du poste. Et l’actuel est encore pire, car à sa médiocrité il ajoute une prétention insoutenable, qui le conduit à faire en permanence la leçon et la morale au peuple, alors qu’il n’a rien accompli dans sa vie de ce qui forme un homme. Subissons-nous une malchance interminable ou y a-t-il d’autres causes ? En fait, la seule raison de notre incapacité à nous doter d’un bon président est le système administratif qui gouverne la France. Quand l’Etat en arrive à prélever près des deux tiers de ce que produit le pays, il détruit toute liberté d’entreprendre et de décider. Si bien que personne ne conduit vraiment les destinées de la France.

Nous avons besoin d’un programme de redressement national. Il ne nous faut ni roulements de tambour ni proclamations guerrières. Il nous faut de l’intelligence et de la détermination. Et un sincère désintéressement au profit de l’intérêt général. Ces qualités ne manquent pas aux Français. Chacun peut témoigner que dans son environnement il existe des citoyens qui ne dépareraient pas à la tête de l’Etat. Alors c’est à eux que nous devons nous intéresser, et non aux politiciens professionnels qui se voient déjà en haut de l’échelle. Plutôt que de prendre rang dans une écurie présidentielle, réunissons-nous dans des rassemblements locaux et échangeons des idées avec tous ceux, et ils sont nombreux, qui ont quelque chose à dire. C’est ainsi que la Révolution s’est faite.

L’inquiétude sur l’avenir de notre pays est réelle chez les Français. Une mobilisation doit être possible. Evidemment, certains joueront la carte du pire. Mais le patriotisme dominera, comme chaque fois qu’il en va de l’essentiel. Je lance un appel à mes amis, à mes lecteurs. Et à tous ceux qui se sont associés à nos combats pour la liberté. Le temps est venu pour chacun de vous de reprendre le combat. Certains me diront qu’ils n’ont plus l’âge. Je leur répondrai par ces mots qu’Homère met dans la bouche de Laërte, le père d’Ulysse, qui se définit ainsi : « Soldat aux cheveux gris, contraint par la nécessité ».

Claude Reichman

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