Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

LA PEUR (JUSTIFIÉE) du CONTRÔLE FISCAL et du TRIBUNAL ADMINISTRATIF.

 

 De temps en temps, je jette un œil sur Google Analytique de notre site, rubrique « en temps réel ».
Je suis étonné de constater que vous êtes très nombreux à consulter 3 des vieux articles que j’ai pondu  début 2014.
4 février 2014 « L’inquisition au service du fisc »
3 mai 2014 « Le règne de la terreur (fiscale)
3 juin 2014 « Super, j’ai reçu un avis de contrôle fiscal »

Cela démontre  votre préoccupation (légitime) face au contrôle fiscal et à sa suite logique si vous le contestez, le Tribunal Administratif.

Vous avez raison de chercher à savoir ce qui vous attend lorsque vous recevrez ce joli petit papier, soi-disant anodin, vous avertissant de la visite programmée
d’un contrôleur « assermenté ».
Déjà, avec ce terme « assermenté », vous devez comprendre que c’est lui qui aura le dernier mot dans votre futur redressement.
Votre parole (qui vaut moins qu’un pet de lapin dans le monde fiscal) et vos preuves de votre bonne foi, dans la majorité des cas susciteront un sourire légèrement méprisant de la part de tous les représentants du fisc.
Du bas au plus haut de leur hiérarchie.
Ne vous y trompez pas, vous avez 3 solutions :
1) vous payez (si vous en avez les moyens), et tout va bien.
2) vous négociez (si vous en avez les moyens), et vous sauverez malgré tout votre peau.
3) vous contestez (comme moi) et vous vous exposez à un long chemin de croix, car le fisc a de nombreux moyens à sa disposition pour vous mener la vie dure. Je sais de quoi je parle !
La machine à broyer est bien rodée depuis des décennies.
Etant accusateur et juge en même temps (ça c’est plutôt cool, non ?) il va vous faire les pires « méchancetés ».
Imaginez-vous que le flic qui vous arrête ait le droit de vous juger en même temps. Il n’y aurait plus grand monde dans les rues…

 

Donc entre la justice civile et la justice administrative en matière fiscale, c’est la même différence qu’entre le jour et la nuit, l’eau et le feu…
Bref, on se retrouve un peu comme sous l’ancien régime, sauf que les lettres de cachet sont délivrées à la chaîne par Bercy.
Le roi était plus regardant.

Début 2014, je décrivais ce que j’avais vécu.
De mon expérience personnelle, de mon vécu, je n’avais que mon intime conviction (et mes preuves qui ne servaient à rien) qui me disait que j’avais subi un redressement fiscal totalement abusif.

Même le jugement du Tribunal Correctionnel en ma faveur était relégué dans une oubliette.

Bref, tout cela ne menait pas loin.
Par hasard, courant 2014, je tombe sur le livre de Bernard Zimmern ( fondateur de l’Ifrap) « Contrôle Fiscal : Le Piège »
Il décrit comment fonctionne Bercy, ses méthodes, ses objectifs et le comportement de ses agents « assermentés ».
C’était tout ce que j’avais vécu et surtout le « pourquoi du comment ».
Cette enquête livre les clés du fonctionnement de Bercy.
Enfin la vérité.
Malgré tout incomplète, car il n’avait pas obtenu de témoignage direct d’un seul inspecteur du fisc. Il avait obtenu ses informations de ceux-ci, mais « off the record ».
Son livre ne sera bien sûr pas attaqué par Bercy…

L’omerta sera enfin rompue sur notre blog par Francis le Poizat (Contribuables sensibles : s’abstenir. Et ses articles), ancien inspecteur principal des impôts.
Ses déclarations (qui font froid dans le dos) confirme le livre de Bernard Zimmern et mes convictions.

 

Si, malgré notre combat, qui s’appuie sur la réalité fiscale en France, rien ne change, vous avez raison d’avoir peur du contrôle fiscal et du Tribunal Administratif.

Notre combat sera long mais nous sommes persuadés de finir par le gagner.
Les régimes d’exception finissent toujours par s’écrouler quand tous les gens qui croyaient être à l’abri de celui-ci ne le sont plus.

Dans la situation financière actuelle de la France, du gaspillage de nos élus et de leur besoin d’argent pour le financer, la pression fiscale et ses abus n’épargneront bientôt plus personne.

Good Luck, les Amis.

Emmanuel Bolling

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L’écœurante compassion spectacle

On n’arrive pas à mon âge sans avoir traversé d’énormes chagrins, sans avoir côtoyé le malheur. Il y a trente ans, nous avons perdu un fils de dix huit ans dans un accident de moto, dans lequel sa responsabilité n’était pas engagée puisqu’il était passager.

Je n’ai rien à dire sur la violence de l’ouragan qui vous détruit ce jour là. Ce n’est pas racontable. Mais je peux parler de la compassion, de l’invasion des autres alors que l’on a besoin que de solitude.

A cette époque j’étais en pleine ascension. Au service de la famille que j’avais créée, je m’efforçais de trouver un espace valorisant et sécurisant pour elle.

Le jour de l’enterrement, le prêtre, mon ancien aumônier de lycée, a cru bon de dire publiquement que les choses matérielles d’ici bas ne pouvaient pas servir de protection contre les dessins du seigneur. En réalité, il profitait de ce drame pour oser un parallèle entre ce qu’il croyait être chez moi de la cupidité et l’aveuglement du hasard. Je n’ai rien dit mais je l’ai haï, et je n’ai pas changé d’esprit depuis. Sa compassion artificielle et publique cachait une âme jalouse, odieuse.

Ce même jour, la cérémonie attira une foule dans laquelle se trouvaient probablement des personnes sincères que je ne connaissais pas, mais il y en avait aussi bien d’autres que je connaissais suffisamment pour pouvoir être sûr que leur compassion était feinte. Leur présence fût un poids supplémentaire à mon chagrin, un irrespect pour moi et pour mon fils. Je n’ai pas oublié cette épouvantable émotion.

Alors, quand je vois les pantins qui nous servent d’hommes d’Etat abuser comme aujourd’hui de la compassion spectacle, je me dis qu’ils ne respectent pas les victimes, qu’ils ne nous respectent pas, qu’ils ne respectent rien.

S’ils nous respectaient, s’ils respectaient les victimes et leurs proches, ils auraient à cœur que leur compassion soit discrète, sincère mais invisible, laissant aux proches le calme nécessaire pour faire face à un tel déchainement de chagrin.

Que dire de ministres qui survolent les lieux du drame en hélicoptère ?

Que dire d’un Président de la République, en déplacement dans un pays qui voit mourir le long de ses côtes des milliers d’hommes et de femmes désespérés, qui prend son air de grande compassion pour mettre en première ligne un accident de la circulation ? Aussi épouvantable qu’il soit, il n’est pas à l’échelle des malheurs politiques de la planète.

Que dire de ces radios qui débitent en continu du vent en prenant l’air effondré, alors qu’elles ne font que viser leur audimat ?

Que dire enfin de tous ces sauveteurs, qui n’ont rien à sauver puisque malheureusement tout le monde est mort, qui arrivent en surnombre ?

Au terme de tout cela, saurons-nous seulement qui est vraiment responsable de ce carnage ? Pourquoi il existe encore ces routes secondaires mortifères ? Comment deux réservoirs de fuel ont pu s’embraser aussi rapidement et aussi violemment ?

Toutes ces choses que la compassion spectacle a pour but de dissimuler.

C’est le moment de le dire : “Trop c’est trop”.

Bien cordialement. H. Dumas

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Putain de banlieu

Hollande se fait siffler en banlieue, France Info dégaine “Tartempion” le célèbre maire de Sarcelles.

Cet “élu-charmant-de-gauche” y va de son gros soupir sur les ondes : “Quelle ingratitude” dit-il. “Nous avons tout refait en banlieue, les rues, les immeubles, les écoles, les crèches, etc…, c’est magnifique. Pensez-donc, plus de vingt milliards dépensés… Et ce n’est pas fini, nous préparons la prochaine couche. “ Il rajoute : “Malheureusement, les gens ne s’en aperçoivent pas, c’est de la faute à l’ambiance répandue qui leur fait croire qu’ils sont malheureux”

Traduction en langage réel :

On a dépensé des milliards, on s’est gavés, les entrepreneurs, les bureaux d’études et nos administrations locales. Et ces connards ne sont pas contents ?

Il faut les rééduquer globalement pour qu’ils applaudissent au lieu de dénigrer. Qu’ils oublient de penser à leur petit problème de chômage personnel pendant qu’on transforme leur zone en Versailles. C’est quoi ce bordel ?

Et oui, c’est le bordel, le terminus du voyage socialiste, les limites du collectivement correct, de l’urbanisme sociétal et de sa grave maladie “la perte du respect individuel, de la propriété privée”

Le collectivisme égalitariste broie l’individu, celui-ci souffre et gueule. Quoi de plus normal ?

Alors qu’est-ce qu’on fait ? On le rééduque l’individu ? Façon Rosanvallon ? 

On lui fait bien comprendre qu’il est égal, dans un environnement égal et beau, refait par nous, avec le fric de ceux qui certes auraient pu peut-être l’embaucher, mais en échange de quoi ? D’un salaire qui aurait enrichi ces salauds d’employeurs ? Pas de ça chez nous.

N’est-il pas mieux ici, à rien foutre, au milieu de ce luxe mis à sa disposition par nos soins et grâce à nos copains ?

Qu’il ne s’inquiète pas l’individu, nous allons bientôt l’embaucher, lui et sa famille. Juste on fait encore un peu de fausse monnaie et le tour est joué. Patience.

En attendant, qu’il jouisse de son égalité, qu’il aime ses voisins, qu’il se mélange dans un ensemble harmonieux.

Qu’il nous pompe pas l’air avec son trafic de hachich et ses grosses voitures qui polluent, et que même c’est pas bien la pollution des grosses voitures, allemandes en plus.

Il a des ambitions personnelles l’individu ? Non, mais je rêve.

Pour quoi faire ? Pour être un homme ? Alors là, ça me troue le cul.

Etre un homme, ce n’est pas possible, il faut un peu penser aux autres. Nous sommes tous pareils et nous devons rester tous pareils.

Ils comprennent pas ça en banlieue ? L’égalité ils s’en foutent ? Ils disent qu’elle nous profite parce qu’on a le pouvoir ? Alors là, qu’ils nous emmerdent pas.

Nous on leur fout la paix, ils font leur petit trafic peinards, leurs grands mariages avec toutes leurs bagnoles, leurs épiceries de nuit et toutti quanti. On ferme les yeux, c’est pas si mal pour l’épanouissement individuel.

Pour le reste : égalité, égalité, égalité, rien d’autre pour eux, qu’ils commencent par apprendre l’histoire de France.

Enfin merde quoi. Tout le monde ne peut pas être supérieur partout, ou alors c’est le bazar.

Ils parlent de libéralisme ? C’est quoi ce mot ?

D’abord ils l’ont trouvé où ? Ils ont pas fait HEC quand même ? C’est un mot qui n’existe pas dans les manuels scolaires.

C’est encore une embrouille politique. C’est quand même pas Mélanchon ?

Ils disent qu’à être rien, égaux, ils préfèrent être musulmans, que c’est plus rigolo, que ça fait peur aux connards qui les emmerdent toute la journée : les planqués de notre système.

Bon, peut-être, mais de là à être libéraux, impossible, ils peuvent pas.

Pourtant, ils disent que s’ils sont capables de vendre du hachich, ils peuvent aussi bien vendre autre chose si on leur lâche la grappe et qu’on leur laisse leur fric. Ils disent que c’est pas plus mal de faire son premier fric avec le hach qu’avec les sites pornos.

Non là, faut arrêter, ça part en vrille. On peut pas leur laisser dire ça.

Il faut qu’ils comprennent que le vice et ses gains c’est monopole d’Etat : drogue, jeu, guerre, fusils, racket, pillage, etc…

Et l’Etat c’est nous, c’est pas eux. Eux ils sont égaux, un point c’est tout.

Bon, on arrête là. Leurs revendications sont incohérentes, la liberté ça ne peut pas exister, surtout en banlieue, ce serait le bordel.

Ça l’est déjà ? Ça le serait peut-être moins si chacun pouvait espérer être lui-même, un individu à part entière, pas juste un égal ?

Peut-être. On ne sait pas.

Ce qu’on sait ? Ben c’est que ce n’est pas comme ça qu’il faut penser, voilà, un point c’est tout.

Cordialement. H. Dumas

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Le poison et l’antidote (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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L’histoire et la vérité

Jeune, j’ai conduit des “Renault Dauphine”, des “Simca 1000”, des “Simca Aronde”, des “Opel”, autant de véhicules comme tous les autres qui n’en faisaient qu’à leur tête. Cela sur des routes qui actuellement seraient fermées à la circulation, ou limitées à 50 Km/h. La maîtrise de ces engins demandait un savoir faire qui ne pouvait pas s’improviser.

Ces voitures, lâchées aujourd’hui à 130 Km/h sur autoroute et à 90 Km/h sur route, aux mains des conducteurs actuels, ce serait un massacre.

Et pourtant, la pensée commune ne retient, comme cause de la baisse de la mortalité routière entre l’époque dont je vous parle et aujourd’hui — soit 10.000 morts par an –, que la limitation de vitesse. Alors que le seul mérite à reconnaitre à la limitation de vitesse est celui d’avoir canalisé, voir éradiqué, les courses stupides entre automobilistes, qui n’étaient qu’un phénomène relativement marginal.

Pour le reste, pour la plus grande partie des automobilistes, c’est le progrès qui a sauvé leurs vies. Le progrès technique des véhicules dû aux constructeurs, le progrès des voies de circulation dû aux ingénieurs des TP.

Je ne plaide pas pour libérer la vitesse, je n’en vois pas l’intérêt, mais pour que la vérité soit dite et pour que soit attribué le progrès à ses initiateurs et non à des imposteurs.

Je crains beaucoup les imposteurs.

La situation est exactement la même en politique.

Après plusieurs siècles d’asservissement les hommes découvrirent, péniblement, qu’ils avaient tous une identité personnelle.

Au prix d’une révolution et de ses soubresauts, ils comprirent que seul le droit à la propriété privée de leurs biens, de leur corps et de leur pensée permet l’accès à cette identité personnelle et sa conservation.

On peut considérer qu’il s’agit là de la base du libéralisme, inventé par l’Occident, très peu contesté pendant une grande partie du XIXème siècle.

Dans le même temps, ainsi que pendant la première moitié du XXème siècle, survenait l’avènement de l’industrie moderne qui devait transformer les rapports humains en instaurant la division du travail.

Cet ensemble d’évènements produisit une richesse jusqu’alors inconnue.

Face à cette situation inespérée, il se trouve que la conscience individuelle, libérale, non collective, permis un partage de cette richesse. Ce partage ne fut pas toujours facile, mais il fut et résista à toutes les tentatives de captation par la force, par la politique.

Ainsi, les occidentaux inventèrent le partage direct, sans intermédiaire de droit divin ou du droit des castes. On appelle cela la démocratie capitaliste libérale.

Chacun pour ce partage dû s’organiser, se regrouper, dialoguer, montrer éventuellement sa force, mais le fait que le partage ait eu lieu est bien à mettre au bénéfice du libéralisme, de la place prioritaire que le libéralisme reconnaît à l’individu.

Or, comme pour la sécurité routière, la pensée commune isole un élément secondaire : les alliances ponctuelles d’équilibre des forces, et tend à faire croire que seul cet élément est à la base du partage.

En gros, les socialistes prétendent que c’est uniquement leur égalitarisme collectiviste, leur capacité à agir en groupe, en peuple, qui serait à l’origine du partage actuel des richesses.

Ce sont des imposteurs.

Car il n’en est rien. La richesse peut émaner d’un groupe ou d’un individu, le partage aussi. Cela est affaire d’équilibre, du poids de chacun pour cet équilibre.

Mais une chose est sûre, pour qu’il y ait partage, il faut d’abord qu’il y ait une chose à partager, ensuite une acceptation par l’autre de sa part légitime.

Ces deux conditions ne peuvent s’appréhender que dans une société libérale où l’individu a, à la fois, la liberté de créer lui-même des richesses et celle d’estimer la part qui lui revient des richesses qui sont créés par d’autres.

Le partage des richesses, de toutes les richesses, matérielles mais aussi morales ou affectives, est un problème strictement personnel, même s’il peut arriver qu’il faille se regrouper pour faire valoir ses droits.

Quoiqu’en disent les imposteurs les fondements du libéralisme, le respect de l’individu et de ce qui le construit — ses biens et sa personne — sont les seuls outils d’un partage juste.

Les imposteurs égalitaristes, lorsqu’ils prennent le pouvoir par la force, finissent, ils l’ont démontré, par ne partager que la misère, mais… toujours par la force.

Bien cordialement. H. Dumas

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LA CHASSE AUX RICHES EST OUVERTE!

Depuis quelques années la pensée unique domine la France.
Dans celle-ci, être riche est devenu une tare à éradiquer.
Le riche est un salaud d’égoïste, qui ne pense qu’à frauder le fisc et à mettre son blé à gauche dans des paradis fiscaux.
Il ne veut pas participer assez au pot commun.
En deux mots, c’est un anti-républicain, et comme tel le gouvernement doit lui faire rendre gorge.
Le tondre est un devoir citoyen.

Au départ, ce salopard d’entrepreneur (nous ne parlerons que de ceux-ci), qui veut devenir riche a une idée, mais pas un sous devant lui.
Bien sûr, aujourd’hui comme hier, les banques ne l’aideront pas. Il n’a pas le sous, donc il n’a rien à leur donner en caution.
Rien de nouveau sous le soleil.
Il réussira, malgré tout à monter son affaire. Petitement, mais il l’a montera.
Il travaillera 70 à 80 heures par semaine. Il ne comptera pas celles-ci.
Déjà on peut constater son non-respect de la réglementation des 35 heures.

Quelques années et beaucoup d’insomnies plus tard, malgré une multitude de réglementations concoctées par nos énarques et  mis en musique par nos élus, il aura réussi, grâce à sa persévérance à franchir tous les pièges mis sur son chemin.
Il sera devenu riche.
C’est louche, très louche pensent les incorruptibles de Bercy.
Ayons-le à l’œil.
Rira bien qui rira le dernier…

Que va faire cet entrepreneur de sa richesse ?
D’abord il va réinvestir les trois quart de ses bénéfices dans son outil de travail.
Acheter du matériel, aménager ses locaux etc…
Il va embaucher du monde.
Dès qu’il le pourra il se versera un bon, voir très bon salaire.
Et le pire, c’est qu’il n’en aura pas honte. Il considérera qu’il le mérite.
Grosse erreur ! Quelle inconscience !
Il sera atteint du syndrome du capitaliste heureux en pensant que son argent est à lui et qu’il est libre d’en faire ce qu’il veut : acheter une grosse voiture, meubler « cher » sa maison ou appart, aller dans les bons restaurants. Ski, l’hiver et les îles l’été. Peut-être aussi des week end, par-ci par-là  à New York ou à Miami.
Bercy guette. Heureusement.

Bien sûr, il aura participé à l’économie de la France en rapportant des tonnes de TVA, en créant des emplois et en payant des taxes innombrables.
Il aura même participé à l’économie en dépensant son salaire pour lui.
Il est apprécié des marchands de voitures, de meubles, des artisans, des voyagistes, des restaurateurs, des hôteliers etc… car son argent circule et crée de la richesse chez ceux-ci.
Eux lui sont reconnaissants. Ils en souhaiteraient plus des comme lui pour leur CA.
Pour ceux-ci, son argent, loin d’être maudit, contribue à faire fonctionner leur affaire, à garder leurs employés (peut-être à embaucher) et à maintenir leurs salaires de dirigeants (qu’ils pensent eux aussi mériter).
Ces dirigeants, à leur tour,  dépensent leur argent en voitures, voyages…
La boucle est bouclée.

Bref l’argent circule et tout le monde en profite.

Tout irait pour le mieux, si Bercy n’avait comme postulat absolu, que chaque entrepreneur est un fraudeur non démasqué.
Et puis il faut remplir les objectifs de redressements définis aux étages supérieurs.
Le Fisc va donc lancer ses contrôleurs « assermentés » sur lui, fumier de lapin de riche. Chaque contrôleur a son CA à atteindre. Et il sera atteint !
Et s’il se rebelle, il sera dépecé vivant.
Ils savent faire, leur méthode a fait ses preuves. Elle est bien rodée.

 

Question : Et quand il n’y aura plus de riches en France ?

 

Emmanuel Bolling

 

PS : Sur 100 entrepreneurs qui se lancent, combien arrivent, 1,2 ?
       Et tous ceux qui se ruinent en cours de route !

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La France souffre d’une absence de liberté économique

La situation de la France aujourd’hui est le fruit de politiques inadaptées qui ont dégradé les libertés économiques.

Prison (Crédits Jrm Llvr, licence Creative Commons)

Chacun le sait, la France se délabre et va à la catastrophe économique et sociale. Ceux qui ne veulent rien voir dénonceront le « French bashing » oubliant que ce terme s’applique à une critique destructrice systématique et infondée. Malheureusement en ce qui concerne la France ce n’est pas le cas.

L’effondrement de notre pays est lent mais certain. Il suffit de constater : 5 ou 6 millions de chômeurs toutes catégories, aucun budget équilibré depuis 1974, plus de 2000 milliards de dette visible, les régimes de protection sociale santé, retraite, en faillite, les tensions sociales, l’égalitarisme forcené (confondu avec la Justice), les fonctions régaliennes en ruine, l’insécurité juridique, l’insécurité des personnes et des biens, la montée de la haine de l’Autre et de l’injustice etc. C’est un effondrement économique, culturel et moral, fruit du déclassement que vit la France en matière de liberté économique, comme nous l’avons analysé dans notre précédent article. Le tissu social et économique se délite. C’est la conséquence inévitable de tout système socialiste.

La France a pris les mauvaises décisions

Pour les politiciens français, la solution à n’importe quel problème est une taxe et/ou une réglementation. C’est-à-dire l’accroissement de la spoliation légale.

La crise est endogène : la crise que nous vivons n’est pas mondiale. Les pays les plus économiquement libres s’en sortent mieux que nous, voire ignorent la crise. L’analyse sur le long terme des différents Index montre que les pays qui ont le moins « relancé » sont ceux qui s’en sortent le mieux. La crise en France est liée à des facteurs endogènes dont le principal est l’absence de liberté économique.

image: http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2015/09/image-11.jpg

image 11L’économie se rétracte quand les dépenses de l’État s’accroissent (image 1). L’extension des dépenses de l’État ne peut se faire qu’aux dépens du privé. Quand la coercition de l’État s’élève au-delà de ce qui est nécessaire à la protection des libertés individuelles, il devient dangereux pour la liberté et nocif pour tous. La liberté économique est la plus facile à attaquer au nom de la justice sociale. Tout au long de l’histoire, les gouvernements ont imposé nombre de contraintes sur l’activité économique. Or ces contraintes distordent et diminuent la production, la distribution, l’utilisation de biens et de services (y compris bien entendu les services du travail).

La fuite dans la dette est vouée à l’échec et entraîne inéluctablement la faillite (image 2). Non seulement parce que la dette arrivera un jour à être impossible à rembourser, mais aussi parce que la dette même est un facteur de ralentissement économique. Cela tord le cou à une autre légende qui veut qu’il faudrait de la dette et qu’il y aurait une « bonne dette publique » favorable à la prospérité économique.

image: http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2015/09/image-12.jpg

image 12Or l’État français a choisi le cercle vicieux de laisser courir la dette, de ne pas réduire les dépenses publiques, de conserver un budget en déficit, d’augmenter les impôts, taxes et prélèvements sociaux. Or les faits démontrent que l’augmentation des prélèvements est nocive à la prospérité (Image13).

image: http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2015/09/image-13.jpg

image 13Aucun gouvernement n’a choisi la réduction du périmètre de l’État et la restitution du pouvoir de décision aux individus grâce à la liberté économique. La liberté économique est accusée de tous les maux, or elle n’a aucun effet néfaste.

image: http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2015/09/image-14.jpg

image 14Comme si cela ne suffisait pas, aux contraintes intérieures s’ajoutent celles de la politique étrangère. Par exemple les sanctions économiques à l’égard d’un pays portent atteinte au libre échange et aggravent les difficultés françaises. Les agriculteurs, par exemple, en font chaque jour l’amère expérience.

La situation de la France aujourd’hui est bien le fruit des politiques inadaptées mises en œuvre par les politiciens français.

« Que faut-il donc, faire ?
Voici ma pensée. Je la formule dans toute sa naïveté, au risque de faire dresser les cheveux sur la tête à tous les financiers et praticiens.

Diminuer les impôts. — Diminuer les dépenses dans une proportion plus forte encore.
Et, pour revêtir cette pensée financière de sa formule politique, j’ajoute :
Liberté au dedans. — Paix au dehors. » – Frédéric Bastiat, Paix et liberté, le budget républicain.

Choisir cette politique ne dépend que du gouvernement français.

La liberté économique est sociale

image: http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2015/09/jungle-économique-rené-le-honzec-235×280.jpg

jungle économique rené le honzecAu XIXème siècle, on appelait « économiste » quelqu’un qui croyait en l’économie de marché et « socialiste » quelqu’un qui n’y croyait pas. Un « économiste socialiste » était un oxymore.
Aujourd’hui, il paraît que la France a pris un virage « social libéral ». Cette fois ce n’est pas un oxymore c’est un pléonasme. Le libéralisme classique est social par essence parce qu’il respecte les Droits naturels individuels. Il est donc juste. Le socialisme est totalitaire par essence parce qu’il détruit les Droits naturels individuels. Il est donc injuste1. Le totalitarisme n’a rien de social. Le socialisme est basé sur la spoliation légale. Il n’est pas possible de construire une société juste sur le vol même légal. Le vol n’a rien de social.Malheureusement en France, « social-libéral » veut dire « socialiste avec un chouia de moins de spoliation légale ». Simple changement de réglementation et non de paradigme, le social-libéral reste socialiste. Or capitalisme et socialisme sont incompatibles.

« L’économie de marché doit être strictement différenciée du deuxième système pensable, bien que non réalisable, de coopération sociale dans la division du travail : le système de propriété gouvernementale ou sociale des moyens de production. Ce deuxième système est communément appelé socialisme, communisme, économie planifiée ou capitalisme d’État. L’économie de marché ou capitalisme, comme on l’appelle habituellement, et l’économie socialiste s’excluent mutuellement. Aucun mélange des deux systèmes n’est possible ou pensable ; il n’existe rien qui soit une économie mixte, un système qui serait en partie capitaliste et en partie socialiste. La production est dirigée soit par le marché, soit par un tsar de la production ou un comité de tsars de la production. » – Ludwig von Mises, L’action humaine, traité d’économie.

La solution est dans la liberté économique

Bien sûr les bonnes âmes peuvent dénoncer la société de consommation. Elles occultent que s’il n’y a pas consommation il y a rationnement, s’il n’y a pas abondance il y a pénurie, s’il n’y a pas liberté il y a asservissement. Elles occultent que la misère est alors subie. Dans une société d’abondance, chacun a le choix de consommer ou non, de vivre une vie de « patachon » matérialiste ou de spiritualité et d’ascétisme.

« Le libéralisme n’est pas neutre quant aux valeurs et aux fins ultimes recherchées par l’action (…) Il présuppose que les gens préfèrent la vie à la mort, la santé à la maladie, l’alimentation à la famine, l’abondance à la pauvreté. Il enseigne à l’Homme comment agir en fonction de ces évaluations. » – Ludwig von Mises, L’action humaine, traité d’économie.

Bien sûr n’importe qui peut contester la pertinence de l’indice de liberté économique et préférer par exemple celui du Bonheur National Brut2

Bien sûr on peut trouver des quantités d’études, courbes, graphiques, statistiques qui contrediront cet article. On peut en faire des pavés de mille pages bourrés de mathématiques, vendus à des centaines de milliers d’exemplaires. Ce qu’ils racontent ne correspond pas à ce qui existe. Ce ne sont que des tentatives pour justifier des constructions artificielles déconnectées de la réalité. Aucune de ces constructions artificielles n’est cohérente avec le réel. Dès que ces constructions artificielles sont confrontées à la vie, elles font beaucoup de dégâts puis elles s’effondrent. Cela n’empêche pas leur succès parce qu’elles flattent les politiciens et les caressent dans le sens du poil. Elles justifient leur interventionnisme et leur politique de spoliation légale. Elles justifient leur rôle et leur existence même. Il faut des constructions artificielles savantes pour éblouir le commun des mortels et le convaincre que l’économie politique est une chose trop sérieuse pour être laissée à l’initiative de chacun.

La politique, aujourd’hui en France, consiste à intervenir dans la vie des individus pour faire à leur place ce qu’ils pourraient très bien faire eux-mêmes. Ou bien à les contraindre à agir dans le sens souhaité par le politicien. Les politiciens détournent l’attention des individus en mettant en avant des problèmes « sociétaux ». Cela revient à : « Dites-nous ce qu’il vous faut, nous vous distrairons pour ne plus y penser. » Ils ne peuvent admettre que chaque personne soit libre de sa vie, ni que leur pouvoir soit non seulement inutile mais dangereux.

La liberté économique chasse la politique de la vie des gens qui s’en portent mieux et très bien. La politique est réduite à la portion congrue mais essentielle : garantir les Droits naturels individuels.

Quand Frédéric Bastiat parle de l’économie politique il écrit : « l’économie politique est une science toute d’observation et d’exposition. » Comme les autres économistes libéraux, il n’élabore pas de constructions artificielles pour construire un Homme Nouveau. Il n’invente pas de théorie fumeuse garantie pur math. Il observe l’Homme tel qu’il est et se comporte. Il s’attache à découvrir un certain nombre de lois « naturelles », aussi exactes que les lois de la physique, valables tant que l’Homme est l’Homme. C’est ce que fait l’Index of Economic Freedom, il observe et déduit. Il a le mérite d’exister depuis plus de 20 ans et d’analyser les performances des pays selon des critères invariables, ce qui lui donne une solide fiabilité. Le capitalisme, dont la liberté économique fait partie, est parfaitement cohérent et conforme au réel.

Conclusion

Le progrès dans les niveaux de vie résulte du comportement des individus et des millions d’interactions spontanées qu’ils ont les uns avec les autres. C’est la liberté économique. L’État doit veiller à ce que ces interactions se fassent en toute liberté, sans violence ni spoliation. Il doit « laissez faire » ! Dès que L’État intervient dans ces interactions autrement que pour garantir les Droits naturels individuels, il les complique, les retarde, en augmente le coût, quelquefois à un point tel qu’il les décourage.

« La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté » – Frédéric Bastiat, Propriété et loi.

« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » – Frédéric Bastiat, La Loi.

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Moins de liberté économique, plus dure sera la chute

L’Index of Economic Freedom a été créé en 1995 par The Heritage Foundation et le Wall Street Journal. Il mesure le niveau de liberté économique d’un pays. Il mesure par conséquent aussi le degré de spoliation légale, c’est-à-dire le socialisme d’un pays.

Ce qu’est la liberté économique

C’est la partie de la liberté qui concerne l’autonomie matérielle de l’individu. Un individu est économiquement libre quand il peut utiliser comme il l’entend son travail et sa propriété. La liberté économique est la liberté de produire, échanger, distribuer, consommer des biens et des services, contracter avec des tiers. La forme la plus élevée de liberté économique implique un droit de propriété absolu, la liberté du travail, du capital, la libre circulation des biens, des services et des gens ainsi qu’une absence totale de coercition de l’État, en dehors de celle qui est nécessaire pour garantir à chaque personne le respect de ses Droits naturels. En d’autres termes, dans un régime de liberté économique, les individus sont libres de travailler, produire, consommer et investir de n’importe qu’elle manière qui leur plaît, sans intervention de l’État et cette liberté est protégée par l’État. La protection des libertés individuelles concerne aussi bien les atteintes que pourraient se porter les individus entre eux, que les atteintes que les États pourraient porter aux individus. Cela met fin à l’arbitraire d’où qu’il vienne. D’une plus grande liberté sort une plus grande justice et ce n’est pas accidentel.

Les individus réussissent ou échouent uniquement grâce à leurs qualités propres, à leurs talents et à leurs efforts. Il n’existe pas de discrimination en fonction de la couleur de peau, de la religion, de la race, de la nationalité, du sexe, des inclinaisons sexuelles, des goûts, de la catégorie sociale, de la proximité avec le pouvoir politique etc. Cela participe à la lutte contre les « inégalités » plus que n’importe quel interventionnisme économique, discrimination positive ou quota. Plus le pays est économiquement libre moins il y a de corruption. Ce n’est pas parce que l’Homme y est meilleur. La raison en est que, moins il y a de règlements et de faux droits, moins il y a de passe-droits à acheter et moins il y a de personnes à corrompre pour mener à bien ses projets. Nul besoin de réseau de soutien politique, il n’y a plus d’inégalités entre ceux qui savent, qui ont des relations et les autres. Tous les gens sont égaux en droits.

Le classement

L’Index classe les pays selon 10 critères répartis en 4 catégories :

  • The Rule of law1 : droits de propriété, absence de corruption.
  • La taille de l’État : liberté fiscale, dépenses publiques.
  • L’efficacité législative : liberté des affaires, liberté du travail, liberté monétaire.
  • Ouverture du marché : liberté commerciale, liberté d’investissement, liberté financière.

Chaque critère est noté sur 100 qui est la meilleure note possible. L’indice final est le fruit de la synthèse de ces 10 critères qui ont un poids équivalent afin de ne pas le biaiser en le faisant pencher dans telle ou telle direction. Ces facteurs ont tous leur importance pour définir la liberté économique et il serait arbitraire de vouloir en favoriser un au détriment d’un autre.

Quand on se réfère à l’Index of economic freedom paru en 2015 on constate que la France, avec une moyenne de 62,5, se situe au 73ème rang mondial en termes de liberté économique, entre l’Afrique du Sud et le Koweït.

C’est une chute. Sa moyenne perd un point en un an, deux points depuis 2011, en particulier à cause des atteintes à la liberté du travail et à la mauvaise gestion des dépenses publiques. (C’est le « poids de l’État »).

En France le poids de l’État noté à 2,5 sur 100 est écrasant. C’est une très mauvaise note. Seuls en Europe le Danemark, noté 1,8 et la Grèce notée 0, font moins bien. Il faut immédiatement remarquer que le Danemark a une moyenne de liberté économique à 76,3 soit le 11ème rang mondial. La Grèce avec une moyenne de 54 se retrouve au 130ème rang mondial. Dans le reste du monde Cuba, le Kiribati, le Lesotho, la Corée du Nord, la Slovénie et le Timor-Est, tous notés 0, font moins bien que nous. Donc sur la planète entière seulement 8 pays sur 165 pays classés et 8 non classés ont un État dont le poids est plus lourd que l’État français.

La France est en dessous de la moyenne pour la liberté fiscale notée 47,52, en baisse, et pour la liberté du travail notée 43,53 en baisse aussi.

La France est 33ème sur 43 pays en Europe. La moyenne européenne est de 67. La moyenne mondiale est de 60,4. La moyenne des pays économiquement libres, qui sont ceux dont la note est supérieure à 80 (Hong Kong, Singapour, Nouvelle-Zélande, Australie, Suisse), est de 84,6.

Cela révèle plusieurs choses :

1. La France n’est pas un pays « néo-libéral »

Depuis 20 ans que l’Index existe, le score de la France a toujours été celui d’un pays économiquement très modérément libre. Son meilleur score était 64,6 en 2011. La déduction logique est que la France est un pays de forte spoliation légale, donc « socialiste ». Notre économie est une économie dirigée. Donc le libéralisme n’est pour rien dans l’effondrement du pays. Sa déliquescence est entièrement due aux idées socialistes au pouvoir en France depuis des dizaines d’années. Les gouvernements et l’intelligentsia trompent les Français.

S’il fallait des preuves supplémentaires les 57,1% de prélèvements obligatoires4, les 360 impôts, 400.000 normes, 10.500 lois, 73 codes qui régissent la vie privée et professionnelle des gens démontrent l’emprise totale de l’État sur leur vie. Leurs Droits individuels naturels (Personnalité, Liberté, Propriété) sont bafoués5. C’est ce que Frédéric Bastiat appelle la « spoliation légale6 ».

« C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres ; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières ; de là une multitude infinie de plans d’organisation : tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » (La Loi.)

2. La liberté économique engendre la prospérité

L’Index prouve l’efficacité et la justice des échanges libres entre les hommes. Il prouve que quand les institutions protègent les libertés individuelles et laissent les personnes poursuivre leurs propres objectifs il en résulte une plus grande prospérité pour l’ensemble des membres de la société. C’est ce que Bastiat appelle Les harmonies économiques.

« Tous les intérêts légitimes sont harmoniques. Tous ceux qui adopteront ce point de départ : les intérêts sont harmoniques, seront aussi d’accord sur la solution pratique du problème social : s’abstenir de les contrarier et de déplacer les intérêts. Il ne faut pas étendre artificiellement la solidarité de manière à détruire la responsabilité ; en d’autres termes, il faut respecter la liberté. » (Frédéric Bastiat, À la jeunesse française)

Plus le pays obtient une note élevée en matière de liberté économique mieux il se porte. Les niveaux de vie sont les plus élevés là où il y a le plus de liberté économique. L’accroissement de niveau de vie est plus que proportionnel à l’accroissement de l’indice. Il suffit d’un petit gain en liberté économique pour avoir un résultat très important en matière de prospérité. (image 1)

Image 1

Lutter contre la pauvreté ne consiste pas à appauvrir les riches mais à enrichir les pauvres. Pour un collectiviste adepte de la lutte des classes et de l’économie dirigée c’est au mieux une gageure. Pourtant les faits montrent que seule la liberté économique permet cela. La liberté économique et la prospérité induite entraînent une diminution de la pauvreté.

Les revenus disponibles par habitants sont plus élevés dans les pays les plus économiquement libres (image1). Les habitants les plus pauvres de ces pays ont des revenus beaucoup plus importants que leurs homologues des pays non libres. Le revenu des pauvres des pays libres n’est pas très éloigné du revenu moyen des individus habitant dans les pays modérément libres et très nettement supérieur au revenu moyen des habitants de pays non libres ou réprimés. Autrement dit, il vaut mieux être quelqu’un de pauvre dans un pays économiquement libre que quelqu’un moyen dans un pays qui ne l’est pas. (image 2)

image 2

Plus le pays est libre économiquement plus le nombre de pauvres diminue. (Images 3 et 4) Comme le nombre de riches augmente aussi, il est permis de conclure que plus il y a de riches, moins il y a de pauvres. Ce qui prend à contre-pied la théorie de la lutte des classes. Comme l’écrit Bernard Zimmernn, « les riches sont la solution pas le problème »7 . Ce qui contredit également l’assertion qui dit que « les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ». La réalité est que dans les sociétés économiquement libres, si « les riches » sont de plus en plus riches, « les pauvres » sont de moins en moins pauvres, mais surtout qu’il y a une grande fluidité sociale. Personne ne reste riche sans le mériter, tout pauvre peut devenir riche. Au fil du temps les individus riches et les individus pauvres ne sont jamais les mêmes. Chacun peut, dans sa vie, passer d’une catégorie à l’autre, parfois plusieurs fois. La société libre est vivante. Comme quoi l’accroissement des inégalités ne veut pas dire grand-chose et les inégalités n’ont rien à voir avec l’injustice.

image 3

image 4

La prospérité économique réduit la pauvreté et les « inégalités » bien plus efficacement que les politiques étatiques de spoliation légale qui ne consistent qu’à déshabiller Pierre pour habiller Paul en prenant une pièce de vêtement au passage.

La liberté économique et la prospérité qui en découle entraînent une diminution du chômage, grand drame de la France. Les faits invalident la lutte contre le chômage par les emplois aidés, la réglementation économique, en particulier du travail et les prélèvements obligatoires massifs. Les faits valident le plein emploi par la liberté économique (Image 5).

image 5

Les pays économiquement libres ont la monnaie la plus stable (Image 6).

image 6

Le taux d’inflation est en moyenne 15 fois supérieur dans les pays du 5e quintile par rapport à ceux du premier quintile. Nous assistons aujourd’hui à une réhabilitation de l’inflation et en particulier de la « relance » par la planche à billets. Les faits invalident ces politiques économiques. Les pays à la plus forte inflation sont les plus pauvres (Image 6).

3. La prospérité entraîne une meilleure qualité de vie

Dans les pays économiquement libres les habitants ont de bien meilleurs standards de vie. Un des alibis du socialisme est de remettre « l’homme au centre du système » (comme le citron est au centre du presse-citron). La réalité est que pour masquer ou justifier leurs échecs économiques et l’accroissement du nombre de « miséreux » qui en résulte, le socialisme cherche à convaincre les gens qu’il y a autre chose dans la vie que le bien-être matériel (celui qui connaît le matérialisme du socialisme appréciera l’humour). Moyennant quoi il supprime toute liberté, initiative et responsabilité individuelles. Il confie la gestion de la vie des gens, décrétés incapables, à une soi-disant élite éclairée. Que cette prétendue élite se voit confier le pouvoir à l’issue d’un vote ne change rien au problème. Le résultat est, à un niveau variable, la pénurie, la misère, l’oppression et les passe-droits.

En regardant l’Index, on constatera aussi que les pays économiquement libres sont ceux où le développement humain (selon les critères de l’ONU : l’espérance de vie, l’alphabétisation, l’éducation et les standards de vie) est le meilleur (Image 7). Seule la liberté économique, parce qu’elle restitue à l’Homme, considéré comme être agissant et capable, la responsabilité de sa vie et de ses choix, en lui donnant les moyens matériels de les décider et de les assumer, met la personne humaine au centre du système.

image 7

Dans une société économiquement libre chacun peut poursuivre ses rêves.

4. La liberté économique et la prospérité préservent l’environnement

La qualité de l’environnement est meilleure dans les pays économiquement libres (Images 8 et 10). Les conséquences sur la santé humaine des « caprices de la nature » sont plus faibles et la vitalité des écosystèmes est plus élevée au sein des pays les plus libres.

Or la grande mode est de vouloir sauver la planète, toujours de manière dirigiste… demain ou après-demain, voire après-après-demain, pour nos arrières-petits-enfants, parce que « nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. » Que la population actuelle crève sous les impôts, le chômage, les contraintes et les règlements, que les politiques suivies laissent à nos enfants et petits enfants, dès avant leur naissance, des dizaines de milliers d’euros de dette par tête et un avenir de misère et de chômage ne pèse rien pour les gouvernants. Il faut mourir aujourd’hui pour mieux vivre demain… Donc il faut sauver la planète, fusse aux dépens de ses habitants, pour une date lointaine et incertaine où les politiciens qui nous entraînent à la catastrophe auront tous disparus. Ils ne subiront pas les conséquences de leurs politiques ineptes.

Quant à la fameuse économie verte et ses milliers d’emplois Potemkine, elle n’existe et ne survit que parce qu’elle bénéficie d’une affectation massive du butin de la spoliation légale. Que cela entraîne une mauvaise affectation des ressources, des gaspillages, des difficultés économiques et sociales et des catastrophes environnementales aujourd’hui, est de peu de poids face à l’intérêt bien compris des politiciens. Sauver la planète est pour eux un moyen de contrôler davantage la vie des gens et d’accroître leur pouvoir.

image 8

La liberté économique est la meilleure solution pour une production d’énergie adaptée et une consommation sans gaspillage (Image 9). Les « Grenelle de l’environnement » et les sommets divers sur le réchauffement climatique, COP21 et les autres, n’ont pour but réel que de fournir les alibis pour augmenter la mainmise des États sur les personnes et la réorientation de l’affectation du fruit de la spoliation légale vers le « vert. »

image 9

image 10

La dégradation environnementale par rapport à la liberté économique suit une courbe de Kuznets comme les « inégalités ». Au début, le développement de l’activité humaine dégrade l’environnement. Les préoccupations sont orientées vers la survie et l’amélioration des conditions de vie. Puis quand les populations ont atteint un certain niveau de prospérité, l’environnement s’améliore. Parce qu’elles le désirent pour leur qualité de vie, parce qu’elles ont du temps libre pour la culture et les loisirs, la nature est vue différemment. Mais aussi parce qu’elles ont les moyens financiers grâce à la prospérité et matériels grâce aux innovations technologiques de la réparer et de la préserver.

5. Le retour en arrière

La France est très bas située parmi les pays dits « industriels » ou « développés ». Elle se place au niveau des pays en voie de développement dont beaucoup lui passent devant le nez. La France partant de la situation de pays « industriel développé » est en voie de « dé-développement ». C’est plus grave qu’une simple désindustrialisation ou une récession. La liberté et la propriété sont mises à mal, la prospérité disparaît comme le lien social.

La France se trouve dans une situation où elle perd les bienfaits du capitalisme. Les Français ont oublié que c’est le capitalisme qui a sorti l’humanité de la misère.

« Essayerai-je de peindre l’état de misère, de dénuement et d’ignorance où, sans la faculté d’échange, l’espèce humaine aurait croupi éternellement, si même elle n’eût disparu du globe ? » – Frédéric Bastiat, Harmonies économiques. L’échange.

« Dans la nature règnent des conflits d’intérêt irréconciliables. Les moyens de subsistance sont rares. La prolifération tend à dépasser la subsistance. Seuls les plantes et les animaux les mieux adaptés survivent. L’antagonisme entre un animal qui meurt de faim et un autre qui lui arrache sa nourriture est implacable.

La coopération sociale dans la division du travail élimine de tels antagonismes. Elle substitue l’association et la mutualisation à l’hostilité. Les membres de la société sont unis dans une entreprise commune. » – Ludwig von Mises, L’action humaine, traité d’économie.

« Le capitalisme a sorti l’Europe de la misère au XIXe siècle. Il a nourri, vêtu, logé des centaines de millions de gens. Il leur a donné du temps libre, des loisirs, a amélioré leur vie et leurs conditions de travail. Le décollage économique des pays émergents est dû à la liberté économique. Grâce à elle, et donc au marché, des centaines de millions de gens sont sortis de la misère. Dans la nature, seuls les plus forts survivent : c’est la sélection naturelle. Pendant longtemps l’homme y fut soumis. Grâce à ses efforts, à son travail, les plus faibles survivent désormais et apportent leur pierre à l’édification de la civilisation. L’humanité est passée d’une société de rareté à une société d’abondance grâce à l’ingéniosité humaine.

La somme des services rendus est incommensurablement supérieure à ce qu’un individu seul n’aurait jamais pu obtenir. Proportionnellement, le gain est plus fort pour les plus faibles d’entre nous dans une société libre, par rapport à une qui ne l’est pas. Parce que, pour en arriver là, l’homme a eu une véritable activité de création. Il a multiplié les richesses. La société qui n’est pas libre ne crée rien, ou peu, ou mal. Elle distribue jusqu’à épuisement des stocks ! Une faible partie seulement parvient aux plus démunis. Seule la société libre permet à la création de s’épanouir, à l’offre de biens et de services de se multiplier. Les plus humbles en bénéficient pleinement. » – Patrick de Casanove, Libres 1, Personne ne reste sur le carreau8.

Dans un prochain article, nous montrerons pourquoi il est important que la France se préoccupe des libertés économiques

En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2015/09/28/223495-moins-de-liberte-economique-plus-dure-sera-la-chute#xj8JJp3ZS2qfuVQo.99

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Un exemple significatif

Un lecteur m’a adressé un courrier que je souhaite partager avec vous, car il résume les méthodes de Bercy.

Il s’agit d’un redressement qui prend pour base une transformation de la réalité factuelle, qui prouve que, pour Bercy, le contribuable est : présumé coupable”.

Bercy considère que ce professionnel n’est pas allé en Afrique, pendant 35 ans, pour créer un marché, mais pour “truander le fisc”.

Un objectif qui, s’il était vrai, serait terrifiant. Car, comment imaginer que ce seul motif soit assez puissant pour expédier sur les routes de l’Afrique, pendant 35 ans, un être raisonnable. Ce serait un type d’immigration désespérée que seule une imposition délirante pourrait justifier. Bercy est-elle convaincue que ses impositions sont délirantes à ce point ? Sans doute.

En réalité, les choses sont beaucoup plus simples. Ce contribuable a gagné honnêtement sa vie, en ouvrant ce marché, il a payé les impôts dus sur ce type de travail international. Arrivé à la retraite il est pillé par Bercy. Rien que de plus normal pour Bercy.

C’est une constante pour cette administration d’inventer une situation irréelle et de taxer les agents économiques en fin de vie professionnelle où ils ont, en principe, un petit capital et aucun moyen de fuite ou défense puissants.

Voici ce courrier :

“Je ne sais pas si mon dossier peut vous intéresser, à tout hasard je vous en livre l’essentiel.

Pendant près de 35 ans j’ai vendu des vins fins en Afrique, sur la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Cameroun et le Congo Brazzaville.

D’une part je faisais exporter en tant qu’agent de marques les vins vers ces destinations mais d’autre part je vendais également à des clients expatriés des vins que mes fournisseurs leur livraient en France pour constituer leur cave ou pour la consommation de leurs congés.

Depuis huit ans je suis harcelé par l’administration fiscale qui me réclame plus d’un million d’euros, ayant remonté 5 ans en arrière (jusqu’à 2002) car elle considère que je pratiquais en France une activité occulte donc 3 ans de contrôle supplémentaire et en plus 80%de pénalités. Elle m’attribue des locaux commerciaux de 225 m2 à mon domicile alors que c’est la surface totale de ma maison et que ces locaux n’existent pas. Il suffit pour ça de venir et de constater. Ce que je leur ai demandé de faire mais ils se sont abstenus.

J’avais un registre du commerce en Côte d’Ivoire et j’y payais des impôts, peu, certes ce qui a vraisemblablement déplu fortement à l’administration. J’ai fourni ces feuilles d’impôt, ma carte de résident et ma carte consulaire, mes quittances de loyer, le récépissé de mon inscription au registre de commerce, la photocopie de centaines de cartes de visite de mes clients avec leur adresse en Afrique.

L’administration n’en a tenu aucun compte.  Ma grosse erreur a été de transmettre mes commandes aux fournisseurs avec des bons de commande affichant mon adresse française, ceci pour recevoir les factures en France car le courrier n’était pas très fiable avec la Côte d’Ivoire et d’avoir émis des fax à mes fournisseurs avec mon fax français ce qui a fait considérer à l’administration que mon domicile français était un établissement stable. Au tribunal Administratif j’ai été condamné à payer, idem en appel. Il me reste le Conseil d’état et éventuellement la Cour Européenne des droits de l’homme.

Je l’affirme, je n’ai jamais proposé des vins lors de mes séjours en France.   Autour de chez moi il y a des restaurateurs dont certains sont des amis. Nous parlons avec passion du vin mais à aucun moment pendant toute ma carrière je ne leur en ai proposé.

J’ai demandé à l’administration d’écrire aux restaurateurs elle ne l’a pas fait. Je lui ai demandé d’écrire à mes clients  ce qui a été fait au début il y a 8 ans, tous ceux qui ont répondu ont dit que je les visitais en Afrique.

D’ailleurs les endroits de livraison en France sont dans toutes les régions car je vois mes clients en Afrique et ils habitent forcément dans toutes les régions.

J’ai demandé à mes clients de me faire des attestations disant que je les visite en Afrique et à mes amis français d’attester que je ne leur ai jamais proposé d’acheter du vin. Il n’en a été tenu aucun compte.

Je suis allé voir le Maire actuel des Avenières qui m’a délivré une attestation, j’ai également vu l’ancien Maire que je connais bien et qui n’a jamais entendu dire que je vendais des vins en France, il m’a également délivré une attestation. Je me suis rendu à la Gendarmerie pour leur demander une attestation, ils m’ont répondu qu’ils ne pouvaient me la délivrer mais que si les impôts leur demandaient une enquête sur moi ils la feraient.

J’ai donc demandé à l’administration de demander une enquête par la Gendarmerie, apparemment ça n’a pas été fait.

Au mois d’avril dernier j’ai été victime d’un AVC et j’en porte de nombreuses séquelles, perte totale de la vision avec l’œil gauche, perte du goût, paralysie partielle du côté droit en cours de rééducation. Je vis avec une grande fatigue et mon affaire fiscale me pèse lourdement sur le moral. Si vous pouvez quelque chose pour moi je dois avant tout vous affirmer que je n’ai jamais proposé de vins en France et c’est ce que l’administration est incapable de prouver mais pourtant les tribunaux lui donnent raison.

Aujourd’hui après ma maladie je ne possède aucune économie. Je possède ma maison maintenant payée mais qui avait été financée par un prêt de la Caisse d’Epargne. J’ai également deux maisons à côté de chez moi. Chacune comprend deux logements et chaque logement est loué.  Les loyers servent à payer le financement de ces maisons, également par la Caisse d’Epargne.   Mon patrimoine est inférieur à 1 million d’euros. Je perçois une  retraite française de 162 € car j’ai cotisé 12 ans en France avant de partir en Afrique.

Si les jugements sont exécutés je serai à la rue et je devrai encore de l’argent après 50 ans de travail (j’ai commencé à 16 ans). Belle justice.

Si vous pouvez quelque chose pour moi ou si vous pouvez m’indiquer un média qui peut m’aider je vous en remercie bien vivement. Vous pouvez imaginer mon état d’esprit, pas remis de mon AVC je dois affronter cette administration fiscale impitoyable et effrayante. Je suis également très inquiet pour mon épouse qui est désespérée.

Sincères salutations.”

Cette lettre pourrait émaner de milliers de français qui affrontent ce type de pillage où la réalité est transformée par Bercy, et où le mensonge de Bercy est ensuite crédibilisé par la justice administrative.

Au bout de cette double trahison il y a la ruine et le déshonneur pour le contribuable, c’est très très dur.

Bien cordialement. H. Dumas

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Beaucoup de liberté économique vaut mieux que beaucoup d’impôts.

Quand on se réfère à l’“Index of economic freedom” paru en 2015 on constate que la France se situe au 73ème rang mondial en termes de liberté économique, entre l’Afrique du Sud et le Koweït. La France perd un point de moyenne en un an, deux points depuis 2011, en particulier à cause des atteintes à la liberté du travail et à la mauvaise gestion des dépenses publiques. (C’est le « poids de l’État »).

L’Index classe les pays selon plusieurs critères, notés sur 100, qui est la meilleure note possible. En France le poids de l’État est écrasant noté à 2,5 sur 100. C’est une très mauvaise note. Seuls en Europe le Danemark, noté1,8 et la Grèce notée 0, font moins bien. Il faut immédiatement remarquer que le Danemark a une moyenne de liberté économique à 76,3 soit le11ème rang mondial, contre 62,5 pour la France au 73ème rang mondial. La Grèce avec une moyenne de 54 se retrouve au 130ème rang mondial. Dans le reste du monde Cuba, le Kiribati, le Lesotho, la Corée du Nord, la Slovénie et le Timor Est, tous notés 0, font moins bien que nous. Donc sur la planète entière seulement 8 pays sur 165 pays classés et 8 non classés ont un État dont le poids est plus lourd que l’État français.

Le symbole de cette toute puissance publique c’est Bercy.

Pour beaucoup de Français c’est l’endroit où tout se décide pour le bien commun. C’est le service vertueux qui travaille pour l’intérêt général. Il permet à la France d’avoir des routes en bon état, un système de santé performant, une éducation qui marche, une justice qui fonctionne, une police efficace, une armée puissante etc… Bercy traque les fraudeurs, mauvais citoyens qui portent atteinte à la cohésion nationale et manquent à leur devoir de solidarité envers leurs concitoyens, tout en profitant des bienfaits de la république. Bercy est l’épine dorsale de la démocratie française, le pilier de la liberté réelle, de l’égalité et de la justice sociale dans ce pays.

Pour d’autres Français Bercy est l’incarnation de l’État spoliateur.

En France l’État a assigné plusieurs rôles à l’impôt. Primitivement il devait couvrir les dépenses communes. Malheureusement comme l’État s’étend sans cesse, le domaine des dépenses communes s’étend de la même manière. Il suffit qu’une majorité parlementaire vote cette extension. L’État français a également donné à l’impôt un rôle de régulation de l’économie. Dans ce cas les politiciens et les bureaucrates ont un pouvoir qui n’est limité que par leur bon vouloir. Tout à leurs constructions artificielles ils modèlent l’économie en taxant et réglementant plus ou moins les secteurs selon que leur caprice veut les favoriser ou les défavoriser. Enfin les hommes de l’État prétendent que l’impôt à un rôle d’équité à remplir. Ils en font un instrument de la justice sociale. Dans leur esprit l’impôt ne doit pas frapper tout le monde de la même manière. L’impôt doit être redistributif, de ceux « qui ont le plus » vers ceux « qui ont le moins ». L’impôt est soumis à l’arbitraire de celui qui détient le pouvoir. Il favorise ou défavorise telle ou telle catégorie sociale selon que le pouvoir en attend des voix ou pas. Tout ceci est bien la spoliation légale. Son instrument, à la fois concepteur et exécuteur des hautes œuvres est Bercy.

Frédéric Bastiat a lutté toute sa vie contre la spoliation légale. En France, où il est admis qu’il « faut des impôts », il est présenté comme un adepte de l’État minimal. Il écrit :
« Si l’impôt n’est pas nécessairement une perte, encore moins est-il nécessairement une spoliation. Sans doute, dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle. Nous le verrons plus tard; c’est une des causes les plus actives entre toutes celles qui troublent l’équivalence des services et l’harmonie des intérêts. Mais le meilleur moyen de combattre et de détruire les abus de l’impôt, c’est de se préserver de cette exagération qui le représente comme spoliateur par essence ». “Services privés service public”

Les communautés n’agissent que par les individus qui les composent. C’est l’action humaine. Pour que l’impôt ne soit pas spoliateur il ne doit pas, comme il le fait aujourd’hui, faire fi de l’action humaine et détruire les incitations. Frapper « les riches » plus que « les pauvres » peut consoler ces derniers mais cela ne doit pas faire illusion. Les incitations des uns et des autres sont détruites et tout le monde paie les pots cassés. Les pauvres plus que les riches. « Quand les gros maigrissent, les maigres meurent » est une citation attribuée à Lao-Tseu. C’est la conséquence inévitable de l’économie dirigée.

Or depuis plus de 20 ans que l’“Index of economic freedom” existe, il est constant d’observer que les pays les plus prospères sont ceux qui obtiennent l’indice de liberté économique le plus élevé.
La fin de l’impôt spoliateur passe donc par la liberté économique et l’économie de marché. « L’économie de marché est essentiellement caractérisée comme un système social ou règne un désir incessant d’amélioration. Les individus les plus prévoyants et les plus entreprenants sont poussés à réaliser un profit en ajustant en permanence l’organisation des activités de production afin de satisfaire de la meilleure façon possible les besoins des consommateurs, à la fois les besoins dont les consommateurs eux-mêmes sont déjà conscients et les besoins latents à la satisfaction desquels ils n’ont pas encore pensé eux-mêmes » Ludwig von Mises “L’action humaine, traité d’économie”.

Cette justice impersonnelle du marché rend à chacun le sien. Le libre choix des individus remplace l’arbitraire de l’État.

« Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche.
En dehors de cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l’activité privée, sous l’œil de l’autorité publique, qui ne doit avoir qu’une mission de surveillance et de répression. » Frédéric Bastiat “Profession de foi électorale de 1848”.

Patrick de Casanove
Président du Cercle Frédéric Bastiat

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Interview Bernard Zimmern (vidéo)

Bonjour,

Le Cercle Frédéric Bastiat est animé à Dax par Patrick De Casanove qui en est le Président. Il fait un travail remarquable pour le libéralisme, en respectant la pensée de Frédéric Bastiat.

Dans ce cadre, il a reçu Samedi 10 Octobre 2015 Bernard Zimmern, et il a eu l’extrême gentillesse de nous permettre de converser avec celui-ci, en tête à tête, avant le colloque.

Bernard Zimmern est un français polytechnicien, énarque, fondateur de l’IFRAP, cofondateur de Contribuables Associés, industriel et inventeur de renommée mondiale.

Il a lutté sans interruption pour la maîtrise des dépenses de l’Etat, pour le respect des entrepreneurs, pour la préservation du capital et de ses possesseurs qui sont indispensables à l’économie.

Aujourd’hui, à un moment ou tout le monde veut se débarrasser des retraités ou à minima les infantiliser dans des activités exclusivement ludiques,  il milite à travers  l’IRDEME pour que les anciens entrepreneurs retraités s’engagent dans son think-tank et aident à la réflexion sociétale et politique.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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En France, la liberté économique continue de chuter

Aujourd’hui,  je vous propose un billet avec un peu moins de chatons et de petites vignettes animées, mais que j’espère néanmoins intéressant. En effet, tous les ans, grâce aux travaux de l’Institut Fraser, on dispose d’un classement de la liberté économique des pays du monde. Tous les ans, on peut donc comparer la liberté économique de son pays avec celle des voisins. Parfois, cela picote.

Comme je sais que certains ne se payent pas de mots et veulent des chiffres, des statistiques, des tableaux volumineux, je signale que l’intégralité du rapport se trouve ici et les fichiers de données, sous ce lien-là.

Comme l’indique clairement l’Institut Fraser, l’indice de Liberté Économique qu’il publie mesure à quel point les politiques mises en place par les institutions d’un pays permettent de soutenir la liberté économique, définie par la possibilité de faire des choix individuels, d’échanger sans contraintes, la possibilité d’entrer sur un marché et d’y commercer sans entraves, et la sécurité des personnes et des propriétés privées. L’indice est construit à l’aide d’une batterie de plus d’une quarantaine de points précis et permet de mesurer cinq grandes caractéristiques économiques d’un pays : la taille de son gouvernement (dépenses, impôts), la liberté et la sécurité offerte par la structure légale en place, l’accès aux capitaux, la possibilité de commercer à l’extérieur des frontières, et enfin la régulation du crédit, du travail et du monde des affaires.

On le comprend : l’indice n’est pas un rapide bricolage de quelques valeurs jetées au hasard, mais bien le résultat d’une étude sérieuse de paramètres économiques pertinents. Cela donne une bonne solidité aux conclusions que cet indice permet de brosser.

Et parlant de conclusions, quelques unes fort éclairantes se trouvent dans les premières pages du rapport.

De façon générale, et sans grande surprise, on peut affirmer qu’il vaut mieux être pauvre dans les pays où l’indice est plus élevé qu’ailleurs. En pratique, le revenu par habitant est semble-t-il assez directement corrélé, et de façon apparemment exponentielle, avec l’indice de liberté économique : plus un pays est libre économiquement, plus le premier décile (les 10% les plus pauvres) accèdent facilement à des biens et services, et plus ses revenus sont élevés.

economic freedom and income of the poorestPlus intéressant, on remarque cette année encore la forte corrélation entre la liberté économique et les libertés civiles : lorsqu’un État lâche la bride à ses citoyens sur le plan des libertés civiles, il semble en profiter pour le faire aussi sur le plan économique ou, plus prosaïquement, on peut raisonnablement penser au vu des chiffres que la liberté économique découle assez facilement des libertés civiles habituelles (liberté de mouvements, d’installation, d’opinion, de religion, de contracter).
economic freedom and political rights and civil libertiesAu passage, on ne sera pas franchement surpris de trouver en bas de tableau les pays aux libertés fondamentales les plus bafouées, et on ne pourra s’empêcher de noter que ces pays, quand ils ne sont pas carrément sous dictature ou en pleine guerre civile (Libye, Syrie), se revendiquent tous ultra-libérraaah bah non, ils crient tous leur amour du socialisme ou du communisme (Argentine, Venezuela, Zimbabwe, RDC, …). Troublante coïncidence qui est confirmée par l’ultra-turbolibéralisme débridé des États en haut de tableau, parfois revendiqué mais en tout cas toujours présent. Cette coïncidence n’empêchera nullement les trolls collectivistes de continuer à réclamer l’avènement d’une redistribution toujours plus importante, un État toujours plus fort et plus présent, même devant la réalité qui leur donne tort, encore et encore, de façon constante depuis 1917. Mais après tout, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, même devant les faits.

Enfin, pour terminer la série des petits tableaux colorés, on ne peut passer sous silence la corrélation évidente entre l’indice de liberté économique et l’espérance de vie : plus un pays est libre économiquement, plus il est libre politiquement (ou l’inverse), mais en tout cas, plus l’espérance de vie de ses habitants est grande.
economic freedom and life expectancyAutrement dit, non seulement, la liberté économique se traduit par une liberté politique et civile, mais plus important encore, cela se traduit par une vie plus longue. En somme, moins un pays est libre économiquement, plus l’espérance de vie y est courte. Dès lors, restreindre la liberté des gens à produire, à établir des relations économiques avec les autres individus, veut très concrètement dire les empêcher de vivre et revient à les faire mourir plus vite. Là encore, difficile de ne pas corréler cette simple remarque avec les joyeux pays du dernier quartile, savant panachage de dictatures, de pays en guerre civile, en déconfiture globale, dont les dirigeants sont tendrement adorateurs du collectivisme, et pour lesquels les habitants ont plus souvent qu’ailleurs une mort anticipée.

Dans tous ces chiffres, il serait dommage de ne pas observer la situation particulière de la France. Peut-être certains lecteurs (moins habitués au ton général de ces colonnes) seront surpris de la trouver dans le second quartile. Oui, oui, vous avez bien lu : pas le premier, mais bien le second. Apparemment, la patrie des Droits de l’Homme, ce phare qui doit illuminer le monde de sa sagesse et qui récolte 7.12 points n’est pas franchement dans le haut du tableau. Elle se fait damer le pion par (notamment) l’Uruguay (7.18) , la Hongrie (oui, oui, et sans mal, même, à 7.25), le Pérou (7.34),le Rwanda (7.43) ou le Chili (7.77).

La déception continue si l’on observe la tendance générale pour le pays : la France baisse. Pour rappel, les chiffres sont ceux calculés sur les indicateurs de 2013, ce qui signifie donc qu’on peut s’attendre à ce que ça baisse encore en 2014 et 2015. Voilà qui est vraiment réjouissant, non ?
indice liberté économique de la FranceEt lorsqu’on regarde les pays en haut du tableau, on se rend alors compte de l’écart de la France avec ceux qui récoltent les meilleurs scores. On pourra pleurnicher tout ce qu’on veut, mais force est en effet de constater que non, une plus grande liberté économique ne veut pas dire casse sociale, absence de couverture maladie ou chômage galopant. Que du contraire, même.

indice de liberté économique - top 10Et en lien avec l’actualité, notez que ce sont dans les pays en haut du tableau que les flux de populations se dirigent en priorité. On parle actuellement beaucoup de migrants, et la sortie de cet indice est l’occasion de se rappeler que s’ils migrent, ils le font d’abord vers des pays qui représentent pour eux le meilleur espoir de s’en sortir, y compris sur le plan économique. Comme par hasard, c’est donc plutôt vers des pays comme la Nouvelle-Zélande, la Suisse, l’Angleterre, Singapour ou la Jordanie qu’ils se tournent, que vers la France qu’ils boudent. Eh oui : à sa 70ème place (oui, 70ème – 58ème en 2012 et 40ème en 2011) la France peine à attirer les talents …

Le message est clair : à mesure qu’on diminue la liberté d’entreprendre et qu’on met tous les jours un peu plus de bâtons dans les roues de ceux qui veulent, simplement, commercer et développer une activité, à mesure qu’on sabote doucement la liberté économique du pays au prétexte d’augmenter l’égalité de traitement et d’accès aux richesses des individus, on diminue aussi la liberté tout court, la richesse du pays, des individus, et, incidemment, leur espérance de vie. Pire : on finit par ne plus pouvoir garder chez soi ceux qui fournissent la plus grande productivité, ou les plus innovants. Et on n’arrive plus à attirer ceux qui, à l’extérieur, ont un potentiel créatif, intellectuel ou artistique.

Il est donc plutôt effrayant de constater que les Français réclament plus d’État, et par corrélation moins de liberté économique…

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Une nouvelle constitution

Dans son ouvrage “Les derniers jours de Louis XIV”, Alexandre Maral cite un pamphlétaire qui, en cette époque où Colbert au service du roi conseillait de “plumer” le peuple avec délicatesse, avait commis ceci :

“Ci-gît le maître des impôts

Qui mourut de la gangrène

Il en mérita bien la peine

Ayant rongé le bon peuple jusqu’à l’os

 

Ci-gît le maître des impôts

Disons-lui des patenôtres

S’il est en haut pour son repos

Il y est aussi pour le nôtre”

Ce n’est donc pas d’aujourd’hui que les hommes de l’Etat pillent, hier leurs sujets et maintenant leurs administrés, qu’ainsi l’argent vient à manquer.

Face à ce constat il y a deux attitudes possibles.

La première consiste à invectiver ceux que l’on croit coupables selon sa propre position dans la société, les fonctionnaires dépensiers pour les entrepreneurs, les entrepreneurs tricheurs pour les fonctionnaires. A ceux-là nous devons rajouter les fainéants que sont toujours les autres et évidemment les mangeurs de pain que sont les étrangers. Plus, pour faire bonne mesure, les vieux gâteux inutiles et les jeunes irresponsables qui se la coulent douce. Les pistes sont nombreuses pour s’étriper en cœur chacun étant persuadé d’être dans son droit, un génie politique ou un dénonciateur d’exception.

La deuxième consiste à se demander si une telle constance ne présuppose pas une responsabilité commune et une faille dans l’organisation de notre société.

Car enfin, si nos rois en leur temps, puis maintenant nos élus, sont si généreux avec l’argent public, sommes-nous surs que leur moteur ne serait qu’une cupidité personnelle ?

Personnellement, je ne le crois pas.

J’ose imaginer que les rois souhaitaient, au moins certains, l’amour et le bonheur de leurs sujets. Je suis convaincu, pour les avoir suffisamment côtoyés, que nombre d’élus cherchent à être aimés et reconnus par leurs administrés pour les avoir rendus heureux.

Je pense que c’est ce désir de plaire qui les amène à dépenser plus que de raison l’argent public, dont, ne l’oublions pas, la plupart de ceux qui les dénoncent profitent ou ont profité largement. Car, ceux qui dénoncent sont bien souvent les mêmes qui profitent ou ont profité de ces largesses reprochées.

Depuis plusieurs siècles nous assistons à ce cycle infernal : “on s’aime tu payes, plus on s’aime plus tu payes”. Le point de rupture est toujours le même, l’incompréhension, la colère, la rue, la violence, la casse, avant le retour à la case départ. Ne peut-on pas imaginer une autre issue ?

Le constat que nous pouvons tous faire, d’instinct ou en réfléchissant : il est invraisemblable de confier à la même personne le pouvoir d’organiser notre société et celui d’en payer le coût avec notre argent.

Autant confier les clefs et la garde des caves de Laffitte Rothschild à une équipe d’alcooliques. Les alcooliques sont en dépendance par rapport au vin, la première des choses à faire pour eux est de leur en limiter drastiquement ou totalement l’accès.

Les hommes de l’Etat sont en dépendance par rapport à l’argent public, il faut donc, si l’on veut les conserver en bon état, leur en interdire l’accès ou leur en limiter gravement cet accès.

Je veux bien accepter l’idée que cette réflexion est simple, très proche du fil à couper le beurre, et que si rien n’est fait en ce sens c’est qu’il y a probablement de bonnes raisons.

Je ne m’étendrai pas sur ce point, je risquerais de devenir désobligeant tant ceux qui pensent ainsi sont impliqués.

Restons simples.

Notre constitution prévoit deux chambres, l’Assemblée Nationale et le Sénat. Initialement, il s’agissait d’avoir deux niveaux sociaux de raisonnement législatif. Cet objectif est totalement dépassé. Oublions-le.

Conservons deux chambres.

L’une s’appellerait la Chambre Nationale. Elle serait composée de députés, mettons entre 200 et 300, élus évidemment au suffrage universel. Ils seraient chargés de légiférer, tout comme maintenant. Mais ils n’auraient aucun accès au financement public, à notre argent.

L’autre s’appellerait la Chambre des Comptes. Elle remplacerait le Sénat, elle serait elle aussi composée de députés, également entre 200 et 300, élus au suffrage universel le même jour et pour la même durée que ceux de la Chambre Nationale. Ceux-ci seraient chargés de la collecte et de la dépense de l’argent public, à l’exclusion de tout autre chose. Ils ne pourraient notamment éditer aucune loi autre que celles régissant les finances publiques.

Ainsi, ces deux chambres auraient nécessairement besoin l’une de l’autre, mais ce sont nous, les électeurs, qui maitriserions, par des représentants élus différemment, d’un côté la production de la loi et de l’autre son financement.

Objectivement, une révision de la constitution s’impose dans ce sens.

Bien cordialement. H. Dumas

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NOS TRES “CHER” FONCTIONNAIRES.

La fonction publique, en France, compte environ 5.600.000 fonctionnaires pour 60.000.000 de français.
Pas mal, non?
C’est le seul secteur qui ne connaît pas la crise et  c’est le seul secteur, qui tous les ans recrute.
Formidable, non ?
Alors que le secteur privé se casse la gueule, que des milliers d’entreprises ferment et licencient à tour de bras, que le chômage explose, le secteur public affiche une santé insolente !
Au 31 décembre 2012, un Français sur cinq travaillait pour l’État, les collectivités locales ou l’hôpital. La France figure en  effet parmi les pays de l’OCDE qui emploient le plus de fonctionnaires. Cocorico !
« Nous avons le plus grand pourcentage 24 %) de fonctionnaires (avec statut) par rapport à la population active de tous les pays membres de l’OCDE (en moyenne, 15 %). En France, il y a 90 fonctionnaires pour 1000 habitants alors qu’il y en a seulement 50 pour 1000 en Allemagne !
Nous arrivons en 5eme positi,on au niveau mondial, juste derrière les pays du nord de l’Europe, style Suède.
Les rémunérations des seuls fonctionnaires représentent 13% du PIB et un tiers du budget de l’Etat. Or un fonctionnaire représente une dépense rigide de très long terme : le contribuable doit payer son salaire et sa retraite. Le poids de l’emploi public s’explique également, comme le montre la note de l’INSEE, par la multiplication des échelons administratifs : départements, régions, communes, intercommunalités … à chaque niveau cela suppose des agents (pour la sécurité, l’entretien, le secrétariat, le suivi des dossiers). » Source Atlantico : Dégraisser le mamouth publié le 25 avril 2014.
Tous les pays du monde, pour réduire leur dette et équilibrer leur budget dégraissent le « mamouth. Nous grâce à l’exception culturelle française (que le monde nous envie) nous continuons à l’engraisser.
Nos élites, de droite comme de gauche, refusent de s’y attaquer. Ils en ont peur.
Une peur viscérale qu’ils essayent de cacher sous une langue de bois énarchique.

Il ne faut pas sortir de polytechnique pour comprendre que 5,6 millions de fonctionnaires représentent autant de bulletins de vote.

Le courage et le sens de l’Etat n’étant pas les vertus premières de nos professionnels de la politique, dont  d’ailleurs une très large majorité fait partie de cet animal préhistorique, nos élites ou élus ne voulant pas risquer de perdre leur gamelle de caviar ne cherchent surtout pas à améliorer les finances de la France par des mesures
réellement efficaces.

Leur sens des responsabilités s’étant depuis longtemps évaporé au vu des désastres économiques qu’ils ont créés et dont ils n’ont jamais subi aucune conséquence personnelle, ils continuent à jouer entre eux avec notre argent, assuré de leur impunité quasi-totale.
Avez-vous vu un haut fonctionnaire subir un contrôle fiscal ?
Les loups ne se mangent pas entre eux.

Etre fonctionnaire en France, c’est le top du top !
Voici selon la fondation IFRAP les 7 péchés capitaux que vous leur offrez avec votre argent.

  • Statut.
    C’est la protection maximale. Quelque 80% des agents des trois grandes fonctions publiques ont le statut de fonctionnaire à vie. Les cas de licenciements – même pour faute grave – sont extrêmement rares (seul chiffre connu: 52 en 2002). Lorsqu’un service ferme, les agents sont automatiquement reclassés: il n’y a pas de «licenciement économique». Cependant, 16,5% des agents (875.000 personnes) sont non titulaires. Ils bénéficient d’un CDD ou d’un CDI de droit public ou sont vacataires. Les contrats précaires peuvent être de trois ans renouvelables une fois, soit six ans maximum, alors qu’on ne peut dépasser dix-huit mois dans le privé.

 

  • Rémunérations.
    Contrairement à certaines idées reçues, les salaires sont globalement plus élevés dans le public que dans le privé. Seule exception, la fonction publique territoriale, où le salaire moyen est en dessous de ceux du privé en raison de la moindre qualification des agents. Par rapport au privé, l’État et l’hôpital font travailler un plus grand nombre de cadres diplômés (enseignants, chercheurs, praticiens hospitaliers…), ce qui relève les statistiques. Notons au passage que le cliché d’une fonction publique qui ne sait pas garder ses cerveaux est mis à mal. D’autant que dans le haut de l’échelle, où la fonction publique est moins rémunératrice que le privé, l’écart est très faible (52 euros net par mois en défaveur des cadres publics hors enseignants), selon les chiffres de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP). En outre, les salaires du public augmentent en moyenne plus vite que ceux du privé. Selon les chiffres de Bercy, ils ont progressé de 3,7% par an en moyenne en euros courants entre 1995 et 2008, contre 2% pour le privé.

 

  • Temps de travail.
    C’est Eurostat qui le dit: on travaille moins dans le public que dans le privé (37 heures hebdomadaires contre 38,5). Facteur aggravant, l’écart s’est creusé depuis 2009: + 20 minutes par semaine. Non seulement parce que les salariés du privé ont été plus sollicités, mais aussi parce que le temps de travail des personnels du secteur public a reculé.

 

  • Absentéisme.
    L’absentéisme, c’est-à-dire les arrêts maladie, est de 2 à 4 jours plus élevé dans la fonction publique que dans le privé. Pas tant au sein de l’Etat, où il est quasiment le même (8 jours par an) et a diminué de 1 jour en six ans, que dans la fonction publique territoriale, où il bat des records! Selon la Direction générale des collectivités locales (DGCL), il est de 22,3 jours par an pour les titulaires. Pis, l’absentéisme s’est accru de 1,5 jour depuis 2001. Officiellement, cette dérive s’expliquerait par l’âge moyen élevé des agents, souvent malades… Une explication peu convaincante eu égard à la très faible différence entre le poids des plus de 50 ans dans la fonction publique d’Etat (32,3% fin 2009) et dans la territoriale (32,6%). C’est même l’inverse quand on prend les plus de 55 ans: 16,9% et 15,4%. Il faut plutôt voir dans cet absentéisme local élevé le résultat d’une absence de gestion – et donc de contrôle – des arrêts maladie par les collectivités, alors que l’État, lui, a commencé à prendre la question au sérieux .

 

  • Aides familiales.
    En France, toutes les familles reçoivent, quels que soient leurs revenus et statut, des allocations familiales en fonction du nombre d’enfants du foyer à partir du 2e enfant. En plus de ces allocations, les agents payés par l’Etat – fonctionnaires et non-titulaires – perçoivent un «supplément familial de traitement» en fonction du nombre d’enfants à charge, et ce, dès le premier enfant. Cerise sur le gâteau: il est en partie proportionnel au traitement! Même plafonné (281,57€/mois pour 3 enfants), ce mécanisme avantage indubitablement les hautes rémunérations de la fonction publique… Coût du dispositif: 1,3 milliard d’euros, selon la Cour des comptes, qui a demandé à plusieurs reprises que le dispositif soit, au minimum, recalibré.De surcroît, les agents de l’État bénéficient de chèques emploi service universels (Cesu) préfinancés par leur employeur (l’Etat) pour financer la garde de leurs enfants jusqu’à l’âge de six ans. Cette aide peut atteindre 655€ par an et par enfant au maximum. Les agents hospitaliers en bénéficient également. A l’automne dernier, entre deux salves de hausses d’impôts, le gouvernement Fillon a revalorisé cette aide de près de 9 % avec effet rétroactif au 1er janvier 2011.

 

  • Logement.
    L’État loge une partie de ses agents dont la présence sur le lieu de travail est indispensable (127.400 logements gratuits) ou utile (9000 à loyer modeste). Là où le bât blesse, c’est que l’État défiscalise largement cet avantage en nature lorsqu’il est réintroduit dans le revenu imposable des agents. Bref, c’est fromage ET dessert! En outre, la sphère publique est surreprésentée dans les logements sociaux réservés: elle occupe 15% du parc HLM par le biais des contingents communaux, réserve préfectorale et autres mécanismes. A côté, le privé – qui emploie les trois quarts des actifs – n’a que 20% du parc qui lui sont «réservés» par le biais du 1% logement. (Le reste est attribué aux éligibles de droit commun sur liste d’attente.)

 

• Retraite.
Le régime des fonctionnaires est plus avantageux que celui du privé dans son mode de calcul: 6 derniers mois pris en compte, par opposition aux 25 meilleures années dans le privé. Réversion en cas de veuvage sans conditions de ressources, etc. En 2010, pour payer les retraites de ses fonctionnaires, l’Etat a versé 28 milliards d’euros, soit, comme employeur, un taux de cotisation de 62,14%. En comparaison, dans le secteur privé, ce taux employeur n’est que de 15%. Un écart qui mesure concrètement les avantages dont bénéficient les agents publics titulaires mais qui, pour Bercy, s’explique notamment par l’assiette de cotisations plus faible (elle ne comprend pas les primes)
Tous cela c’est vous qui le payez avec vos impôts et  innombrables taxes.
(https://www.temoignagefiscal.com/au-championnat-du-monde-des-prelevements-la-france-a-enfin-la-medaille-dor/)

 

Bien sûr nos hauts fonctionnaires et ministres cumulent différentes fonctions et donc cumules différents salaires et avantages hors normes.
Hors normes, en fonction, de leurs résultats.
Quand je pense qu’un Monsieur Sapin nous déjà a coûté 19.000.000€. (
https://www.temoignagefiscal.com/michel-sapin-et-les-autres-combien-ca-nous-coute/)

A vous, à moi.
Mais chut, si je le dis, je suis un sale populiste, un sale démago…
Pour les entrepreneurs c’est la tonte intégrale avec au bout, bien souvent un petit contrôle fiscal aux petits oignons qui vous ruinera. Pour le bien commun…

Mes Amis, un conseil, devenez fonctionnaire!

Très « cher » fonctionnaires, et hauts fonctionnaires merci pour tout ce que vous avez fait pour vous nous.

 

Emmanuel Bolling

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Réglementation et objectif commun : l’affaire VW

La réglementation peut-être la source de tous nos maux, comme elle peut être, au contraire, l’outil de notre épanouissement. Tout dépend de l’objectif commun que nous nous fixons, qui l’inspire et la contraint.

La réglementation et les sanctions qui l’accompagnent doivent avoir pour unique but de faire appliquer à tous la règle du jeu social qu’ils se sont fixés.  Ceci posé les complications arrivent au galop.

Qui décide et à qui s’applique la règle du jeu social ?

Là est l’enjeu initial. Immédiatement, un défaut majeur des sociétés humaines saute aux yeux : nul n’a la liberté de choisir la règle du jeu qu’il souhaiterait.

En effet, celle-ci ne suit pas la volonté des hommes. Elle leur est imposée, d’une part en fonction du groupe ou du territoire qui les inclut, sans qu’il leur soit facilement possible d’en changer, d’autre part en fonction des choix des plus forts, sans qu’il leur soit facilement possible de s’y opposer.

 ce stade de la réflexion, il apparaît que l’idéal serait que chacun ait le droit de choisir librement le type d’organisation sociale dans laquelle il souhaite vivre. Qu’il n’y ait ni frontière ni hiérarchie, que la liberté pour chacun soit de décider où il veut vivre, comment et avec qui.

En clair, que soit pris comme référence d’organisation le respect absolu de la liberté individuelle dont la réalité n’est pas l’anarchie, mais la possibilité pour chacun de choisir librement les contraintes collectives qu’il est prêt à accepter.

Qu’elle devrait être cette règle du jeu ?

La loi naturelle, dite “loi de la jungle”, est la loi du pillage par le plus fort ou le plus malin. Force est de constater que l’homme, cet animal qui se prend pour un Dieu, n’est que très rarement et très ponctuellement capable d’enfanter une organisation sociale différente de la “loi de la jungle”, c’est-à-dire une organisation sociale qui respecterait les droits et les libertés de chacun.

Bien qu’il soit, paradoxalement, tout à fait capable d’en imaginer la réalité pour ses propres libertés, il bute sur l’idée de laisser à celles des autres la même possibilité.

La plupart du temps, la finalité des sociétés humaines n’aboutit qu’à une application de la “loi de la jungle”, juste plus perverse et plus sophistiquée que dans la jungle.

En ce qui me concerne, dans l’absolu, je rejoins ceux qui pensent que c’est le respect de la propriété privée matérielle et morale de chaque homme qui seul permet d’entrevoir ce que pourrait être une organisation sociale de justice et d’épanouissement, dans la réalité par contre, je suis bien obligé d’admettre que cette solution bute constamment sur le fait qu’un grand nombre, pour diverses raisons, n’est pas en mesure d’accéder à la propriété privée matérielle ou morale.

Cependant, il me parait incontestable que la propriété privée a cet énorme avantage d’organiser un espace, aussi infime soit-il, à l’intérieur duquel chaque homme est libre de ses choix, donc de ses règlements personnels. Que donc, la règle du jeu collectif doit prendre en compte la protection absolue et illimitée de cet espace.

Dans ces conditions, comment accorder les règlements internes de chacun et les règlements collectifs qui s’imposent à tous ?

C’est ce que tente de faire le libéralisme en affirmant la liberté de chacun, le droit à la propriété privée, face à la responsabilité devant tous.

Travaux pratiques : l’affaire VW.

La protection de l’environnement, l’industrie et le commerce doivent-ils être régis par des lois collectives, ou les règles individuelles de chacun, juxtaposées, pourraient-elles suffire ?

La difficulté pour répondre à cette question tient au fait que l’expérimentation des deux solutions, dans les mêmes conditions de lieu et de temps, n’est jamais possible. Ainsi le débat est cantonné aux hypothèses et aux convictions, ce qui n’est pas très scientifique.

Pour autant, posons le débat :

Dans l’affaire VW, les tenants de la règlementation collective prennent pour hypothèse que l’homme n’a aucun égard pour son environnement, que sa cupidité est illimitée, que sa passion est la délinquance.

En clair, ils prennent les autres pour des cons, incapables de savoir, de comparer puis de décider. Je ne pense pas qu’il en soit ainsi.

Par contre, je crois que ceux qui ont la prétention de diriger laissent volontairement les autres dans l’ignorance, ce qui ne leur permet pas, de ce fait, de comparer, puis de juger et enfin de décider, cette situation peut leur donner l’air con. Ce n’est qu’une apparence.

A qui pourrait-on faire croire qu’aujourd’hui, informés de l’importance de l’environnement sur leur santé, les automobilistes achèteraient une voiture qui dégagerait d’énormes panaches de fumée noire ?

Or, c’est ce que prétendent ceux qui établissent des règlements pour interdire les fumées noires d’échappement. De quel côté est la bêtise ?

En règlementant les rejets des automobiles, ils maintiennent dans l’ignorance sur sujet la grande masse des automobilistes, dont ils réclament la confiance. Cette opacité protège les constructeurs qui ne sont plus face à leurs millions de clients, mais face au seul éditeur de règlement.

Inversement, imaginons une société libérale dont les contraintes sont dictées par les droits de chacun. Dans cette société, la publicité comparative, qui n’est qu’un droit à l’information, existerait inévitablement.

Dans cette société où le principe de protection de l’environnement serait présent et donc un argument de vente, les constructeurs baseraient leur publicité sur des comparatifs visant à faire la preuve de leurs performances à ce sujet.

Il est certain que les tests qu’ils feraient passer aux voitures de leurs concurrents seraient sans concession et que VW ne se serait pas amusé à courir le risque de tricher.

Cette affaire VW est révélatrice non de la perfidie des industriels, mais de l’impuissance de la règlementation mise au service d’un objectif erroné.

Ici cet objectif est l’ambition “politico-collectiviste” de ceux qui espèrent prendre ou conserver le pouvoir par la maîtrise de l’information et l’organisation de l’ignorance du plus grand nombre sous un fatras de règlements “écrans de fumée”.

Conclusion

Face à la règlementation, nous devons être sans concession.

Toute règlementation, tendant à organiser notre société autour d’un objectif collectif suppléant ce qu’aurait pu faire des initiatives personnelles, doit être regardée comme un outil de désinformation des hommes ordinaires que nous sommes au profit des hommes du pouvoir et donc au détriment de nos libertés.

Cette réglementation doit être impérativement combattue. Gageons qu’il s’agit de 90% de la règlementation qui nous est imposée.

Bien cordialement. H. Dumas

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ARTICLE SUPPRIME

 

 

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L’écologie : le boulet qui nous tue

Pourquoi faut-il que les hommes s’amourachent cycliquement de personnages ou de théories qui provoqueront inéluctablement leur anéantissement, pourtant parfaitement prévisible ?

Karl Marx et Hitler ont fait fort, mais ce n’est rien par rapport au carton que va faire l’écologie.

Pour comprendre les dégâts sociaux de l’écologique on peut :

Voir le problème au niveau du détail :

Par exemple, Dimanche dernier était le dernier jour de présence sur les plages des “paillotes”. Il s’agit d’établissements qui offrent matelas et restauration. Ils sont tolérés sur les plages d’Avril à Septembre.

Certains trouvent qu’il s’agit d’une privatisation des plages qui n’est pas acceptable alors que chacun devrait avoir le droit d’y saucissonner librement, à tout moment et en tout point. Pourquoi pas ?

D’autres pensent que ces établissements gâchent le paysage et que la plage ne se comprend que vierge de toute présence, sauf la leur évidemment, tout particulièrement s’ils sont les heureux propriétaires d’un camping-car. Pourquoi pas ?

Enfin, tous ceux qui n’ont pas les moyens de fréquenter ces établissements s’accordent à dire que n’y vont que d’épouvantables prétentieux, riches qui plus est, qui doivent être éradiqués généralement en ce compris les fameuses “paillotes”.

On le sent, peu d’affection en général pour la “paillote”.

Deux points positifs seulement : la minorité qui les fréquente y trouve du plaisir et elles sont, à n’en pas douter, un vecteur économique créateur d’activité et donc d’emplois.

Un conflit latent, permanent, s’est donc établi entre les “paillotes” et les “anti-paillotes”. La guerre sur les plages est totale à ce sujet.

Il fallait bien ramener la paix. Cela aurait pu se faire par l’interdiction totale des paillotes au nom de la volonté du plus grand nombre ou au contraire par leur autorisation au nom de la liberté de chacun.

Dans le premier cas toutes les plages restaient vierges, dans le deuxième elles s’équipaient librement en fonction de la clientèle potentielle de la plage, populaire ou élitiste. Ce n’est aucune de ces deux solutions qui a été choisie.

Une solution “écologique” a été mise en place.

Les “paillotes” sont autorisées six mois par an !!!

C’est-à-dire que pendant les six mois où — comme tout le monde – les écologistes “anti-paillotes” vont à la plage : ils se heurtent aux “paillotes”, et pendant les six mois où — toujours comme tout le monde — ils n’y vont pas : elles n’y sont plus. Comprenne qui pourra.

Deux choses sont cependant claires :

– Ces implantations provisoires donnent lieu à d’innombrables demandes d’autorisations, accompagnées évidemment des outils de surveillance qui vont avec, le tout sur fond de favoritisme ou carrément de pots-de-vin. Chaude ambiance autour des “paillotes” dont chaque nouvelle attribution donne du travail aux tribunaux. Ce n’est un régal que pour les presses locales et les amateurs de scandales.

– Ces implantations provisoires ont un coût. Il s’exprime directement par le travail de montage et de démontage annuel. Mais surtout, et plus lourdement, par le fait que l’amortissement de l’établissement doit s’inscrire dans les six mois d’ouverture. Alors que pendant le reste de l’année de nombreuses “paillotes” pourraient servir une clientèle existante et ainsi mieux répartir les amortissements. Il en résulterait des prix de vente plus accessibles au plus grand nombre.

Ainsi, ceux-là même qui font reproche aux “paillotes” de renchérir la fréquentation des plages ont mis en place un système qui ne permet plus aux “paillotes” de pratiquer, comme cela se faisait par le passé, des prix populaires par une activité à l’année.

Résultat

Les “paillotes” sont un conflit humain classique de territoire, qui n’a aucune incidence sur la planète, qui n’a rien à voir avec l’écologie.

Force est de constater que, face à ce problème inexistant, cette abstraction qu’est l’idée que chacun se fait de ce que devrait être l’organisation d’une plage, l’écologie trouve sa raison d’être, son épanouissement.

On peut aussi voir le problème en grand, avec VW :

VW trafique ses moteurs pour un bilan écologique ridicule, puisque il est acquis que la pollution planétaire n’est dépendante que pour 25% de la circulation, que dans ces 25% les plus gros pollueurs sont les camions, c’est dire que le différentiel des moteurs VW c’est peanuts.

Cependant, le scandale VW est bien pire que ce négligeable aspect écologique. Sans ces tests truqués les voitures de VW auraient parfaitement pu prendre la route, simplement elles se seraient moins bien vendues.

VW ne serait pas le premier constructeur mondial.

C’est donc de la concurrence déloyale. C’est une sorte de dopage économique par le mensonge, une trahison de l’honneur industriel au détriment des consommateurs et de la concurrence. Un détournement de clientèle. Un vrai scandale.

Mais, personne ne s’en soucie tant l’hologramme écologique étend son ombre sur le monde.

Seul le faux drame écologique est visible tant les perversions économiques — du fait de l’intervention “écolo-législative” des Etats — restent cachées  aux consommateurs.

L’écologie est un écran de fumée qui favorise le capitalisme de connivence et fait perdre de vue l’intégrité nécessaire à l’économie.

On pourrait voir le problème en plus grand encore :

Avec la folie des éoliennes qui massacrent pour rien le paysage, tout en affichant des résultats ridicules.

Elles nous laisserons dans quelques années une fourniture électrique déficiente et hors de prix, pendant que les industriels qui en vivent se seront enrichis honteusement, de façon encore plus indigne que VW.

Actuellement, leur bilan est largement aussi truqué que celui les moteurs des VW et personne n’y trouve à redire.

En réalité

L’écologie décrète des vérités évanescentes, elle en tire des solutions imbéciles que tout le monde  respecte parce qu’elles sont “écologiques”.

L’absurdité du système, ses conséquences nuisibles quant aux libertés fondamentales, les incidences économiques, tout cela passe à la trappe en générant une perte des repères essentiels au profit de repères artificiels — “écologiques” — qui déstabilisent la morale économique.

La société est soudain frappée d’un autisme avancé dès que le mot “écologie” est prononcé.

L’écologie, nouvelle inquisition, tuera plus d’homme que les précédentes folies. Toujours plus, c’est hélas le sens du progrès.

Nous y reviendrons bien sûr.

Bien cordialement. H. Dumas

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MICHEL SAPIN ET LES AUTRES, COMBIEN CA NOUS COÛTE?

Michel Sapin : combien ça coûte ?

FIGAROVOX/ANALYSE – Alors qu’Emmanuel Macron fustige le statut des fonctionnaires, Eric Verhaeghe a évalué à 19 millions d’euros ce qu’a coûté au contribuable la carrière du haut fonctionnaire et homme politique Michel Sapin.

 


Eric Verhaeghe a été président de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) entre 2004 et 2009. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages publiés chez Jacob-Duvernet:Jusqu’ici tout va bien, Au cœur du MEDEF: chronique d’une fin annoncée, et Faut-il quitter la France?. Retrouvez ses chroniques sur son site.


Alors que Michel Sapin a annoncé son intention de postuler auprès de son ami François Hollande pour une fin de carrière confortable au Conseil Constitutionnel, une question se pose: combien la carrière de Michel Sapin a-t-elle coûté au contribuable? Pour la commodité de l’exercice, on reprendra les chiffres actualisés au tarif de 2015.

Le coût d’un normalien

Les faits d’armes de Michel Sapin commencent à l’Ecole normale supérieure où il entre en 1974, et dont il sort en 1978 pour intégrer l’ENA. Ces 4 années de scolarité donnent lieu à une rémunération (hors budget de l’Ecole qu’il faudrait ajouter à ces chiffres…) de 1 300 euros par mois nets. En quatre ans, il faut compter une rémunération nette de 62 000 euros, auxquels on ajoute une cotisation de près de 10% pour la maladie (soit 6 200 euros) et une cotisation retraite qu’on fixera à 50% en fourchette basse (les cotisations sont fluctuantes dans le public), soit 31 000 euros.

Le coût des études à Normale Sup (hors subventions à la scolarité) s’élève donc à 100 000 euros pour 4 ans, uniquement en rémunérations.

Le coût d’un énarque

Dans la foulée de Normale Sup, Michel Sapin est entré à l’ENA où il appartenait à la fameuse promotion Voltaire. Le coût de la scolarité d’un énarque est évalué aujourd’hui à 168 000 euros. En 1981, quand Michel Sapin sort de l’ENA, il a donc déjà coûté 268 000 euros au contribuable.

Le coût d’un député

De 1981 à 1991, Michel Sapin enchaîne les postes de député. Il exerce à l’Assemblée nationale diverses fonctions comme celle de vice-président ou de président de commission.

Un député coûte (c’est le produit du budget de l’Assemblée par le nombre de députés) environ 980.000 euros par an. La carrière de Michel Sapin à l’Assemblée aura donc 9 800 000 euros au contribuable. Entre 1975 et 1991, la dépense du contribuable pour Michel Sapin s’élève donc à 10 068 000 euros.

Parallèlement, Michel Sapin est conseiller régional du Centre de 1981 à 1986, soit 60 mois à 2 300 euros bruts, pour une addition finale de 138 000 euros.

De 1989 à 1994, il est conseiller municipal à Nanterre, soit une rémunération de 2 700 euros bruts annuels pendant 5 ans: 13 500 euros s’ajoutent désormais à la somme totale, soit 10 219 500 euros.

Le coût d’un ministre

Du 15 mai 1991 au 29 mars 1993, Michel Sapin occupe des fonctions ministérielles, d’abord comme ministre délégué à la justice, puis comme ministre de l’économie et des finances. Ces 22 mois et demi coûtent en moyenne 9.900 euros par mois (hors frais de réception etc.).

En 1993, Michel Sapin n’est pas réélu. Nous lui appliquons arbitrairement la règle qui veut qu’un ministre sortant perçoive son salaire ministériel pendant 6 mois de «préavis». Soit 28 mois et demi payés coûtant 9.900 euros au contribuable: 282.000 euros.

L’addition s’élève maintenant à 10.453.500 euros.

Le coût d’un président de conseil régional

En 1992 (quelques mois avant de quitter ses fonctions ministérielles), Michel Sapin devient président du conseil régional du Centre. Il occupe ce mandat jusqu’en 2000, soit 96 mois à 5.500 euros par mois. Le total des rémunérations qu’il a perçues à cette occasion s’élève à 528.000 euros.

L’addition totale s’élève désormais à 10.981.500 euros.

Le coût du maire d’Argenton-sur-Creuse

En 1995, Michel Sapin devient maire d’Argenton-sur-Creuse, fonction qu’il occupera par intermittence jusqu’en 2012. Durant cette période de dix-sept ans, il alternera entre les fonctions de maire (13 ans) et de premier adjoint (4 ans). Le maire d’Argenton coûte officiellement 25.000 euros par an, alors qu’un adjoint coûte 10.000 euros. Michel Sapin percevra donc 325.000 euros en tant que maire, et 40.000 euros comme premier adjoint.

L’addition s’élève désormais à 11.346.500 euros.

Michel Sapin est en outre adjoint au maire depuis mai 2012, soit un rajout de 35.000 euros environ.

Peu ou prou, l’ardoise s’élève désormais à 11.380.000 euros.

Le coût du conseiller général de l’Indre

De 1998 à 2004, Michel Sapin cumule ses différents mandats avec celui de conseiller général de l’Indre. Cette période de 72 mois donne lieu à une rémunération mensuelle de 1.500, soit 108.000 euros.

Nous passons 11.488.000 euros!

Le coût d’un membre du Conseil de la politique monétaire

Durant deux ans, Michel Sapin exerce cette fonction officiellement payée à la moyenne de la rémunération la plus basse et de la rémunération la plus élevée attachées au grade de conseiller d’Etat. Par commodité (aucun chiffre clair n’existant sur le sujet), on placera cette rémunération à 4.000 euros par mois, soit une somme globale de 96.000 euros perçue en 2 ans.

L’addition s’élève maintenant à 11.584.000 euros.

Le coût de son passage au gouvernement Jospin

Michel Sapin fait, entre mars 2000 et mai 2002, un nouveau passage ministériel. Ces 26 mois, auxquels nous ajoutons les 6 mois de «préavis» réglementaires, soit 30 mois, coûtent 297.000 euros.

L’ardoise est à 11.881.000 euros.

Le retour à la présidence de la région

De 2004 à 2007, Michel Sapin reprend la présidence du conseil régional du Centre. Ces 3 années à 5.500 euros coûtent 198.000 euros en rémunération. Soit, une addition qui s’élève désormais à 12.079.000 euros.

La députation de 2007 à 2012

Michel Sapin retrouve un mandat de député en 2007. Cette législature de 5 ans coûte à nouveau au contribuable la bagatelle (tous compris) de 4.900.000 euros.

Le coût actualisé de Michel Sapin s’élève désormais à 16.979.000 euros.

A nouveau ministre depuis 2012

Depuis mai 2012, Michel Sapin occupe un fauteuil ministériel à 9.900 euros par mois (hors dépenses somptuaires). Il est très probable qu’il occupe ce fauteuil jusqu’en décembre 2015, avec le préavis de 6 mois qui va bien. Le total à payer serait donc de 47 mois à 9.900 euros. Soit un total de 465.000 euros.

L’addition monte à 17.444.000 euros.

Coût d’un conseiller constitutionnel

Le coût moyen d’un conseiller constitutionnel est de 15.000 euros (frais de fonctionnement compris). Dans l’hypothèse où Michel Sapin n’occuperait plus que ce mandat à compter de mars 2016, s’ouvrirait pour lui une phase de 9 ans, soit 108 mois dont le coût individuel pour le contribuable serait de 15.000 euros.

Soit, un total pour 9 ans de 1.620.000 euros.

La carrière actualisée de Michel Sapin aura coûté, à la fin de son mandat, 19.064.000 euros.

Cette carrière totale sera de 45 ans. Le coût moyen annuel de sa carrière pour le contribuable sera de 424.000 euros, soit 35.000 euros par mois, hors frais de fonctionnement afférents aux postes de ministres ou de conseiller territorial.

En outre, ces sommes s’entendent hors du coût de sa retraite, bien entend

La jolie réponse de Michel Sapin:

 

https://youtu.be/bncBWf5Brg4

 

Monsieur Sapin nous aura, m’aura, coûté la bagatelle de 19 millions d’euros.
Si vous portez  sur cette somme un jugement positif, vous êtes un vrai démocrate.
Si celui-ci est négatif,  vous faîtes dans le populisme, avec tout ce que ce nom a de péjoratif.
Le problème n’est pas ce brave homme, qui respire la santé, la joie de vivre  et les bons restaurants (que vous et moi nous lui offrons), mais ces milliers de clones sortis des mêmes écoles et qui nous coûtent plus ou moins la même somme rondelette.
Mis bout à bout cela nous est facturé une vrai fortune.
Calculez vous-même : 19 millions d’euros multiplié par X milliers !

Je me moque que les patrons du CAC40 soient payés des millions, cela respecte la loi du marché et ne me coûte rien !
Que le patron d’une PME roule en Aston Martin ou Ferrari et dîne tous les soirs chez Lasserre ou à la Tour d’Argent, je suis content pour lui.
Je ne le jalouse surtout pas, car je sais que lui, comme les autres patrons des PME ont travaillé plus que dur pour arriver à pouvoir s’offrir tout cela.
Ils sont, en règle générale, partis de rien. Sans aucun parachute !
Ils ont monté leur affaire à la force du poignet, ont tenu bon malgré les difficultés financières qu’ils ont tous rencontré.
Ils ont fait des heures à n’en plus finir. Ils ont passé d’innombrables nuits sans sommeil à se demander s’ils pourraient honorer leurs échéances…
Beaucoup n’ont pas réussi et ont finis ruiné.
C’est la loi des affaires et nous l’avions tous accepté sans restriction.

Ceux qui réussissent,  non seulement, eux, créent des richesses, créent  des  emplois et dépensent leur argent. Tout le monde en profite. Ils font tourner l’économie.
Eux non plus ne nous coûtent rien.
Ils rapportent un max à l’Etat, TVA, charges patronales, taxes diverses et variées, impôts sociétés et personnels et j’en oublie.
Je ne parle pas des contrôles fiscaux qui s’apparentent à du racket ou du pillage lorsque votre inspecteur vérificateur n’a pas atteint son C.A., ce qui arrive plus souvent que l’on croit (voir les articles de Francis Le Poizat sur notre blog ou la vidéo « contribuables sensibles s’abstenir »).
Devant cette tonte généralisée, ayant pour cible privilégiée, les entrepreneurs, l’heure est, grâce à nos clones, à la fuite pour ceux qui le peuvent.

Ces entrepreneurs,  au lieu de coûter, rapportent à  tous les français.
Peut-on en dire autant de notre oligarchie gouvernementale (toutes tendances confondues) ?
De cette oligarchie politicienne hyper professionnelle, exonérée en grande partie d’impôts, qui se vote des parachutes dorés tous azimuts, qui se propulse dans des comités « machin truc bidule », qui se fabrique des passerelles pour passer d’une soupe de caviar à une autre…

Tout cela me, nous, coûte horriblement cher pour un résultat tellement nul.
Dans le privé, ces gens-là ne finiraient même pas leur période d’essai !
Ce qui est démago, c’est de vouloir nous faire croire que Bercy pique  aux « riches » pour donner, sous prétexte d’égalité aux « sans dents ».
Une infime partie leur arrive, le reste se perd on ne sait où.

Ce n’est certainement pas perdu pour tout le monde…

Emmanuel Bolling

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Révolution culturelle et autocritique à la suisse

A la suite de la vidéo où nous avons effleuré le problème du rapatriement des fonds placés en Suisse, j’ai été stupéfait par les retours qui supposaient que les détenteurs de fonds en Suisse les ramenaient volontairement en France.

Bon sang, mais c’est…bien sûr.

Sapin la gueule enfarinée, larmoyant de bonheur, qui annonce que les fonds récupérés vont améliorer l’ordinaire des petites gens. Une chance et une aubaine d’équité. Un peu comme s’il remerciait de généreux donateurs.

La presse officielle qui en rajoute, la larme à l’œil, qui s’esbaudit sur cette prise de conscience de ceux qui jusqu’ici étaient d’irréductibles fraudeurs. Pensez donc, 44.000 français qui cette année, soudain socialistes en diable, se précipitent et font la queue dans des bureaux bondés, ouverts à la va-vite par Bercy débordé par tant d’amour du pays. Bercy qui n’en revient pas.

C’est vrai que tout ça prêtait à confusion.

Bien que, il faut l’avouer, il manque deux ou trois séances d’autocritiques publiques.

Mais que font les enfants de ces “rapatrieurs” de fonds, pourquoi ne les dénoncent-ils pas à leurs professeurs d’économie ? Pourquoi  n’incitent-ils pas ces derniers à obliger les parents à confesser leur faute et à exprimer publiquement la joie et le soulagement que leur procure ce retour en France de leurs fonds ?

Quel dommage de passer à côté de l’émotion que susciterait la prise de conscience fraternelle, et pécuniaire, de ces pêcheurs repentis. Quelle chorale sublime les voix de ces 44.000 hommes et femmes à l’unisson chantant leur joie de rapatrier leurs sous et d’en abandonner 30% au passage. Plus fort que les messes du Pape.

Oui mais voilà.

Cet argent en Suisse, rien ne dit qu’il n’était pas propre d’impôt. Souvent déposé il y a fort longtemps, il était là-bas… en sécurité. Aussi bien, il aurait pu être investi en or ou en œuvre d’art.

On peut espérer que s’il était sale, le seul fait de le ramener ne le rendrait pas propre, où alors ce serait à désespérer de la probité de notre Etat.

Que dire d’un Etat qui accepterait comme argent comptant par exemple les bénéfices de la drogue sous prétexte qu’ils seraient rapatriés de Suisse et paieraient une taxe de 30% ? Non soyons en sûr, cet argent est propre, il a payé l’impôt avant de partir.

Alors, que s’est-il passé ?

Ce qui s’est passé n’est pas joli-joli. Les suisses ont été violés par les ricains. Les banquiers suisses ont dû piétiner leur réputation de sérieux, trahir leur culte du secret bancaire, sous la menace de rétorsions américaines.

Le gouvernement suisse a légiféré, les banquiers ont dû dénoncer les comptes de leurs clients, de tous leurs clients.

Je ne voudrais pas être à la place de ces banquiers à qui — après une telle trahison — il ne reste plus qu’à ouvrir une épicerie de nuit. Ils n’ont plus rien à faire dans la banque.

N’oublions pas que ce sont eux qui, depuis des générations, persuadent tout le monde que si l’on veut mettre son argent à l’abri des pillages en tout genre la seule adresse c’est eux : la Suisse.

Pays fort, ou chaque habitant est un guerrier en arme chez lui, où les avions de chasse sont déguisés en vaches et les tanks en crémières.

“Pays-coffre” en quelque sorte, prêt à se sacrifier pour défendre le patrimoine qui lui est confié. Enfin ça, c’était la publicité avant. L’image d’Epinal qu’ils ne sont pas prêts de retrouver.

Car les voilà qui balancent tous leurs clients. Entre nous, c’est plus grave et plus dévastateur que l’affaire VW.

Vous imaginez, vous avez un compte en Suisse parce que votre famille craint les pillards. Elle a été directement touchée par les Nazis. Constamment menacée, par les communistes d’abord, puis aujourd’hui par les socialistes qui lui font savoir que tout ce qu’elle possède leur appartient du fait de l’égalité qui s’impose.

On peut comprendre que le grand-père, ou un autre responsable familial, ait pris la précaution, sans le crier sur les toits, de placer une partie des économies familiales en Suisse, après avoir payé l’impôt.

Peut-être en avait-il un peu marre de l’immobilier, de ses taxes délirantes et de ces locataires pas toujours délicats mais toujours protégés ? Peut-être avait-il peur que son capital mis dans des tableaux parte en fumée en cas d’incendie de sa maison ? Ou tout simplement d’être saucissonné s’il le gardait chez lui ? Dans tous les cas on peut comprendre qu’il se méfiait des banques françaises.

Mais quand-même, ce n’est pas de pot que sa méfiance des banquiers n’ait pas englobé les banquiers suisses. Pas vrai ?

Toujours est-il que 44.000 français, pour l’instant, probablement majoritairement ordinaires, dénoncés par ceux à qui ils avaient fait confiance, ont eu le choix suivant : ils se dénonçaient eux-mêmes ou leurs économies repérées ils devenaient d’authentiques malfrats dont le syndicat de la magistrature allait rapidement s’occuper.

Ils ont foncé acheter l’étoile à  mettre sur leurs économies, qui les critiquera ?

Mais de là à sortir les violons, les trémolos de la citoyenneté, les vertus de l’égalité, il y a un pas que la décence interdit de franchir.

Contrairement à ce qu’apprend aux enfants le catéchisme socialiste, le capital n’est pas sale, ceux qui tentent de protéger le leur des pillards ne sont pas des gangsters, même si le discours et la loi socialiste les mettent hors la loi. D’autant que…ce n’est pas définitif, enfin… il faut l’espérer.

Bien cordialement. H. Dumas

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Retour fiscal : info ou intox (vidéo)

Bonjour,

Petit détail : le micro d’Emmanuel n’était pas branché, tendez l’oreille, merci.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La France gangrenée de ses deux jambes

La gangrène est une maladie horrible qui peut survenir à la suite d’une blessure paraissant initialement minime. Elle tue.

Deux exemples de blessures paraissant minimes, visant notre pays.

Gangrène de la jambe droite

En périphérie de Bordeaux sur la route de Paris il y a, à Saint Eulalie je crois, un Centre Leclerc. Cet établissement se trouve sur ma route à un point où, en règle générale, mon réservoir d’essence est pratiquement vide. J’y fais donc souvent le plein.

La station service de ce magasin a une spécificité que je n’ai jamais trouvée ailleurs. Une partie des pompes est équipée d’un terminal automatique de carte bleue, l’autre est en self-service. Jusque là rien que de très banal. La particularité tient au fait que si vous utilisez la partie en self-service vous devez payer, IMPERATIVEMENT, en liquide ou en chèque dont l’ordre est rempli par le préposé !!!

La semaine dernière, distrait, j’ai fait le plein dans la partie self-service. Arrivé à la guitoune de péage, j’ai présenté ma carte bleue au préposé. Il l’a refusée, m’indiquant que des panneaux visibles m’avaient informé des conditions de règlement, ce qui est exact.

N’ayant pas d’autre moyen de paiement, j’ai insisté pour payer avec ma carte. Les choses se sont envenimées au point que soudain je me suis demandé quel motif pouvait bien être à la base d’une telle organisation.

Habituellement il y a en effet deux pistes, une à carte bleue automatique et l’autre en self-service, mais dans la seconde tous les moyens de paiement sont acceptés.

Ici, du liquide, rien que du liquide, tiens donc…

Je me suis fait insistant sans succès. Devant l’entêtement du préposé, je suis parti me garer sur le parking général et je me suis rendu à l’accueil du magasin, pendant que de son côté il alertait les vigiles.

Je n’ai pas croisé les vigiles, bien m’en a pris sans doute….

Arrivé à l’accueil, j’étais remonté comme une pendule, mais j’avais aussi réfléchi en cours de route.

Après avoir expliqué la situation à la préposée, lui avoir redit mon souhait de payer mon plein de mazout avec ma carte bleue, et après qu’elle m’ait eu réitéré la “loi leclerienne” de l’établissement, je lui ai demandé si elle ne me prenait pas pour un con.

Je lui ai donc fait part de mes conclusions : que je n’avais jamais vu une telle machine à “fabriquer du black” et que je me proposais, de ce pas, d’aller en parler à la répression des fraudes.

Après de timides dénégations et prenant un air outré, elle a cependant immédiatement trouvé le moyen de pouvoir encaisser ma carte bleue. Formidable non ?

Comme je suppose que le responsable de cet établissement n’est pas de gauche, que ma réflexion est probablement fondée, j’attribue ce début de gangrène à la jambe droite de notre pays.

Gangrène de la jambe gauche

Une jeune fille, très proche, entre cette année en seconde. Dès son premier cours d’économie, sa professeur a expliqué à la classe que l’imposition est salutaire pour l’économie, tout particulièrement la tranche à 75% qui n’est que justice sociale et garantie d’efficacité nationale. Bon.

Cette jeune fille, plutôt plus intelligente que la moyenne, n’est pas politisée. Cependant, elle a fait remarquer à cette professeur que 75% c’est peut-être beaucoup. Elle a été félicitée d’ouvrir le débat, qui s’est donc ouvert.

Une profession a été choisie comme exemple, au hasard : chirurgien.

La professeur a donc expliqué aux élèves que le chirurgien, qui peut gagner jusqu’à 15.000 € par mois, doit légitimement en restituer 75%, tout particulièrement du fait que c’est l’Etat qui lui a payé ses études. Un Etat évidemment paré pour cette professeur de toutes les vertus, ce qu’elle se croit autorisée à déclamer dans le cadre de son enseignement.

Un tour de classe a ensuite permis de recueillir d’adhésion de tous les élèves à cette théorie, qui va ensuite faire l’objet d’une interrogation écrite où la bonne parole devra être reproduite. Trop fort.

On reste pantois devant tant de connerie.

Que ce type de pensée économique existe, nul n’en doute. Que de jeunes étudiants en soient informés, normal. Mais, qu’un professeur ne sélectionne et n’enseigne que ce type de pensée en occultant toutes les autres, tout en prétendant enseigner l’économie, est un manquement grave à sa fonction.

Que dirait ce même professeur, dans un domaine qu’il connait contrairement à celui qu’il enseigne, si par exemple on lui proposait d’enlever 75% aux notes de ses meilleurs élèves pour les imputer à celles de ses cancres ?

Que dire de la noblesse de son métier qui consiste évidemment à apprendre à lire et à compter à tous — en seconde cela devrait être fait depuis longtemps — mais aussi à repérer et motiver ceux qui seront l’élite de demain. Ici la motivation n’est pas au rendez-vous, c’est le moins que l’on puisse dire.

Et enfin, comment peut-on proférer de tels mensonges. Ce professeur ne sait-il pas que non seulement les chirurgiens ne voient pas leurs études payées par l’Etat, mais qu’ils sont rançonnés par lui tout au long de ces études ? Ils sont la chair à pâté pratiquement gratuite des hôpitaux, taillables et corvéables à merci quand ils sont de faibles étudiants externes ou internes, c’est-à-dire pendant dix ans. Alors que, dès le départ de cette exploitation ils sont déjà au niveau de bac+4. L’exemple était mal choisi.

Il ne s’agissait donc pas d’un cours d’économie donné à de jeunes gens. Un tel manque de déontologie, de respect pour la diversité, s’apparente à une grossière propagande.

Il faut que l’Education Nationale soit tombée bien bas pour se prêter à une si sinistre besogne. Où vont-ils pêcher leurs professeurs d’économie ?

Je dirais que nous sommes ici face à la gangrène de la jambe gauche de notre pays.

Conclusion.

Un corps bipède qui choppe la gangrène à ses deux jambes ne peut pas aller bien loin.  La France est un bipède en grand danger.

Bien cordialement. H. Dumas

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Ce qu’il fallait démontrer

L’extrait ci-dessous est repris d’un livre que vous reconnaîtrez, j’ai changé quatre mots vous les détecterez.

“Il faudra vous habituer à vivre sans obtenir de résultats et sans espoir. Vous travaillerez un bout de temps, vous paierez l’impôt, vous serez redressés et vous mourrez. Ce sont les seuls résultats que vous verrez jamais. Il n’y a aucune possibilité pour qu’un changement perceptible ait lieu pendant la durée de notre existence. Nous sommes des morts. Notre seule vie réelle est dans l’avenir. Nous prendrons part à cet avenir sous forme de poignées de poussières et d’esquilles d’os. Mais à quelle distance de nous peut être ce futur, il est impossible de le savoir. Ce peut être un millier d’années. Actuellement rien n’est possible, sauf d’étendre petit à petit la surface du jugement sain. Nous ne pouvons agir de concert. Nous pouvons seulement diffuser nos connaissances d’individu à individu, de génération en génération. En face de Bercy, il n’y a pas d’autre voie.”

Si vous avez trouvé, vous gagnez…. ma sympathie, je ne peux donner plus, je reconnais que c’est bien peu.

Une occasion se présente “d’étendre la surface du jugement sain”.

Les hommes de l’Etat — qui prétendent œuvrer pour les plus humbles — sont en train de contraindre les échanges gratuits sur le net, échanges qui pourtant sont majoritairement utilisés justement par les plus humbles.

D’aucuns pensent qu’il s’agirait d’une pression exercée par le corporatisme de certaines professions. Je n’y crois pas. Il y a bien longtemps qu’un individualisme forcené, irrespectueux du groupe quel qu’il soit, interdit tout corporatisme. De ce côté-là au moins nous sommes tranquilles. Cela n’exclut pas les ententes, les connivences et autres malhonnêtetés, engendrées par la cupidité qui tient lieu de religion économique, au mépris de tout honneur et de toute éthique.

Non, la démarche de nos politiques castreurs n’a qu’un motif : l’impôt, qu’un ordonnateur : Bercy.

C’est cela qui est formidable, c’est une sacrée bonne nouvelle.

Je m’explique.

Il y a des années que des hommes de qualité, tel que par exemple Pascal Salin, expliquent que l’impôt — qui est une charge — ne peut être, finalement, payé que par le consommateur du fait que les entreprises, qui ne peuvent pas travailler à perte sauf à faire faillite, sont amenées à l’inclure, quel qu’il soit, dans leur prix de vente.

Dans le même temps, Bercy prétend que l’impôt est payé par les riches, que les plus humbles en sont dispensés et que, de cette façon, ils accèdent à toutes sortes de services gratuitement.

Relayée par la presse et les partis politiques, la pensée “Bercyenne”, devenue propagande nationale, s’imposait jusqu’à ce jour à tous les français, et même plus loin puisque le Pape lui-même y adhère.

Quand patatras

Les véritables contribuables — les français les plus humbles, ceux qui se réjouissent de l’emblématique fiscalité soi-disant réservée aux riches — par le plus grand des hasards — la survenance d’internet et des services qu’il peut procurer – échappent à l’impôt et se précipitent avec délectation sur le net. Sans même avoir conscience d’où vient leur plaisir, qui se résume ainsi : ils échappent à l’impôt.

Les payeurs finaux ne payent plus.

Panique au pays des escrocs. Sénateurs et activistes de la ponction fiscale sont en alerte. Bercy leur ordonne de mettre de l’ordre.

Echanger sur le net pour le petit peuple, certes, mais en payant alors l’impôt.

La vérité apparait toute nue, ce sont bien les français les plus humbles qui doivent payer l’impôt. Sauf, qu’aujourd’hui, par manque d’organisation, les entreprises du net ont omis de cacher cette évidence, omis de récolter l’impôt sur le dos des humbles, en faisant ensuite croire que ce sont elles, les riches, qui le paient.

Pas content Bercy. Grosse colère.

Peut-on imaginer profiter de cette colère pour expliquer aux français à quel point ils sont rincés par Bercy ? Eux et pas ces hypothétiques milliardaires que l’on prétend faire payer à leur place. Vaste fumisterie et jeu de glaces.

Peut-on espérer qu’ils vont ouvrir les yeux sur l’escroquerie qui les tue ?

Qu’ils vont enfin comprendre que les hommes de l’Etat ne veulent pas leur bonheur mais leur argent, que moins d’Etat serait synonyme pour eux de plus d’argent personnel, de plus de liberté pour l’utiliser à leur guise. C.Q.F.D.

Le temps est compté pour cette démonstration

La connivence entre les entreprises du net et Bercy est pour tout à l’heure. Celles-ci, comme avant, vont rapidement collecter l’impôt pour l’Etat. Le plaisir commercial du net sera largement moindre, mais qui se révoltera ?

Peut-être ceux qui auront compris, alors expliquons, expliquons, vite.

Bien cordialement. H. Dumas

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Une société qui délire (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Vie d’un contribuable ordinaire.

De Catherine Hoffmann, qui tient une maison d’hôte à Fréjus, j’ai reçu ce témoignage. Je le trouve suffisamment éloquent pour vous le communiquer.

“Bonjour,

Je ne suis pas très douée en rédaction pour témoigner de mon ras le bol fiscal, cependant je peux vous en donner une version à remodeler ET ENSUITE à diffuser largement.

A mon degré de persécution, je n’ai aucune crainte à le faire.

Je suis en ce moment  face à deux alternatives 

             1° Soit partir, fuir, vivre zen AILLEURS, vivre de moins de choses de presque rien avec mon petit capital (maison vendue), avec ma petite  retraite 645€/mois  …et de ce que nous offre la nature avec des gens de paix. J’aimerai aussi faire un sketch.

            2° Soit essayer de me battre, au moins aux travers des réseaux sociaux car  les médias sont frileux, ils  attendent qu’il y ait des morts pour éventuellement réagir. Si c’était possible d’atteindre la télé les radios pourquoi pas. Hélas, je comprends qu’eux aussi sont comme la plupart des contribuables, ils préfèrent se taire et subir.

Voici ma première histoire

En 2004, j’étais encore mariée mais séparée depuis 10 ans et domiciliée, seule, dans une maison à moi. Je faisais donc une déclaration individuelle de mes revenus. J’avais une part en plus pour avoir élevé ma fille majeure, ou une demi je sais plus.

J’étais salariée, directrice de crèche dans une association

Je dépendais d’une autre agglomération fiscale. J’ai revendu cette maison.

C’est à ce moment qu’a commencé la  folie fiscale.

Après l’achat d’une autre  maison, plus grande, à crédit dans une autre commune…  Achat que je n’ai pu faire qu’en indivision avec une autre personne (un HOMME, je précise).

Je suis majoritaire dans l’indivision avec 68% des parts, l’autre personne en a 31%

Cela nous a permis d’avoir de l’espace, de partager les charges (en ouvrant pour cela un compte commun). Cette maison nous permet  d’avoir chacun ses pièces  privées,  mais les pièces communes en copartage, comme des colocataires. C’est un beau projet.

Aux impôts et au TA  ils n’ont pas compris notre copropriété partagée. Ils n’ont RIEN COMPRIS. Ce n’était pas les mœurs à l’époque, POURTANT aujourd’hui on y vient…

Pour Moi, cet investissement c’était aussi  pour ma retraite, pour avoir un complément  de revenus  plus tard, en louant des chambres d’hôtes …

Pour l’administration fiscale mes projets de vie, leur réalité, n’a aucun intérêt.

Elle s’est donc permise de réinventer ma réalité au profit exclusif et sans vergogne de son intérêt.

Pour elle nous étions  un couple, puisque nous vivions à la même adresse, nous avions un compte commun et la même taxe d’habitation…

Tout cela pour enlever sur ma déclaration la part de ma fille majeure, jusqu’à affirmer d’autorité que je vivais maritalement avec mon copropriétaire colocataire, ce qui était totalement faux. Et alors que pourtant nous avons eu d’autres colocataires dans notre copropriété et chacun menait sa vie.

Je n’ai rien pu faire. J’ai payé le redressement, mais j’en ai été très affectée par ces mensonges du fisc.  Ils touchent à notre vie privée, notre espace intime.

Après le procès au TA j’ai tout détruit pour faire le deuil de ce cauchemar. Quatre ans d’ennuis. Je  FUIS  depuis LE FACTEUR.

Ce contrôleur fiscal ne me lâche pas, mais il a enfin compris que je ne vis pas maritalement  avec mon copropriétaire. Trop tard  j’ai payé.

C’est effrayant de voir ainsi la réalité desa vie privée transformée mensongèrement.

Au Tribunal Administratif (TA) le rapporteur public dans son réquisitoire, d’une voie laconique réinventait ma vie. Il n’hésitait pas à prétendre qu’ayant un bien en indivision, un compte en commun pour gérer ce bien, nous vivions donc maritalement….

Il se glorifiait de savoir, mieux que moi, avec des textes de L du  R xx du code de machin truc, que l’indivision avec cette personne indiquait  parfaitement avec qui je vivais !!! Une horreur.

Un TA ou j’étais dans la fosse aux lions, eux perchés sur l’estrade. Où je n’ai presque rien entendu et surtout pas compris grand-chose. La justice suffisante…nous en bas, eux en haut.

Je pense que cela aurait était moins compliqué si j’avais réalisé mon projet avec une femme, il n’y avait pas encore le mariage pour tous

Fort de sa toute puissance notre avide contrôleur a continué DE PLUS BELLE et il a même ennuyé sans arrêt mon associé colocataire sur 2 points de déductions fiscales :

            – Aide à sa mère âgée, encore toute une histoire qui l’a conduit  à payer au final.

            – Et sur les frais réels de déplacement  travail /maison. Procédure toujours en cours, actuellement au TA (évidemment perdue d’avance pour lui)

Tout cela accompagné d’un harcèlement pénible et d’une indifférence de malade  à tous les papiers et justificatifs qu’il a du fournir (certificat de travail, attestation de présence de son proviseur, etc…)

Par exemple, un proviseur attestant la présence d’un professeur n’atteste pas le déplacement travail domicile …il fait 100 km a pied peut être ou dort au Lycée ?

Ou encore, l’état des frais d’essence ? Incomplet prétend le contrôleur fiscal. La carte grise ? Les frais du véhicule ?  Le contrôle technique  attestant le Kilométrage ? Etc… La liste est longue, les arguments et les preuves accablants. Et pourtant, c’est toujours “niet, niet, niet” vous devez payer. REJET, REJET. 

Même si l’administration fiscale ne doit pas abuser de demandes de preuves, dixit une circulaire, pour ce contrôleur ce n’est jamais satisfaisant, rien ne lui prouve, à ses yeux,  que mon copropriétaire est allé à son travail, toujours en se déplaçant avec son véhicule, 4 fois par semaine hors vacances scolaires. Alors que, curieusement, l’administration fiscale n’a rien dit pendant les 20 ans précédant concernant ces frais réels de déplacements.

C’est toute une histoire entre l’utilisation du barème donné par eux  pour le calcul des frais et les justificatifs réels des mêmes frais. Il faut  que ceux-ci  correspondent au calcul en fonction du barème. C’est le chat qui se mord la queue. C’est l’arbitraire qui s’impose, même si leur barème est faux.

Même chose si vous grimpez dans la hiérarchie pour donner vos preuves, c’est un clan tous endoctrinés par les gourous de Bercy.

A force d’insistance, le dernier directeur du clan lui a quant même écrit à mon colocataire : “oui  vous pouvez déduire vos frais réels mais que sur une année et que 40 KM maxi par jour”.  Il fait  sa propre loi.

Ils sont insensibles, totalement. Quand ils expriment un peu d’empathie : DANGER c’est pour mieux TE MANGER mon enfant. A Vomir

Il y a aussi l’histoire de l’aide à sa vieille  maman. Là il  faut avoir la santé …il a payé. Alors, comme il paye, ils continuent…

A présent  la suite

Les faits se passent en 2009. J’ai été licencié économique à 58 ans parce que je coûtais trop cher comme directrice de crèche, après 25 ans de travail.

Dés 2011, j’ai retrouvé un emploi de conseiller en réinsertion grâce à une énorme volonté du travail et beaucoup de courage.

Un licenciement c’est d’une violence extrême. Il faut pouvoir se remettre, s’accrocher à la valeur travail. Comme on me le dit même aux impôts : je suis une battante, JE ME SUIS BATTUE

Pour m’aider à mon domicile en hiver de temps en temps, pour mon ménage, jardin, petit bricolage, j’ai embauché et déclaré en CESU des personnes — au chômage — en 2011, 2012, 2013.  Peu d’heures, avec contrats, tâches précises, etc…).

Je travaillais beaucoup et j’avais peu de temps pour ma grande maison que j’ai acheté en indivis en système de partage collaboratif. J’ai toujours à rembourser un crédit sur cette maison.

J’avais aussi besoin d’aide de personnes compétentes pour comprendre les outils informatiques. Ce qui d’ailleurs devrait être une cause nationale pour des personnes prenant de l’âge  (l’internet,  le mobile, le vocabulaire, les clics, les  réseaux sociaux, les sites, jusqu’au POKE …) Pour mémoire, ici on se souvient de l’histoire de la souris de CHIRAC. Je ne suis toujours pas très douée, mais bon …

Je démarrais par ailleurs, depuis juillet 2009 (travaux), une activité de chambres d’hôtes, car j’allais bientôt être en retraite (en 2015), je prévoyais par ce biais un complément de retraite.

Je savais que cette retraite allait être très faible car je n’avais pas assez de trimestres. J’avais fait de longues études  et élevé ma fille quelques années sans travailler. Au final cette retraite est de 645 € /MOIS à ce jour, retraite que j’ai depuis janvier 2015.

Pour ce projet de chambres d’hôtes ou chambre chez l’habitant — Cherchez la nuance, on ne sait pas — je suis passée par d’innombrables étapes. Alors qu’à l’époque une simple déclaration en mairie devait suffire, aux dires de gîtes de France.

En réalité, rapidement  je me suis vu exigé, par ce contrôleur toujours à mes basques, une obligation de déclarer cette activité au registre des entreprises. J’ai choisi la fiscalité en micro BIC, en forfaitaire à 71 % d’abattement.

J’ai un statut de NON PROFESSIONNEL. Si ça c’est non pro, mais alors c’est quoi pro?

Je dégage un REVENU entre 11000 à 15000 € par an, pas de quoi prendre du personnel. Ce n’est pas la fortune.

Cependant, immédiatement les problèmes fiscaux ont suivi….

J’ai eu à me débattre sur un  litige pour la CFE alors que je payais déjà la taxe habitation, il voulait me faire faire une séparation de fiscalité entre ma maison d’habitation, mes chambres et mon copropriétaire. Ce n’est pas chambres chez l’habitant, alors ???

J’ai eu à faire des aménagements compliqués, un site a faire évoluer très rapidement. Des inscriptions sur des sites, faire face à la nébuleuse internet, faire face à ces mangeurs de commissions des start-ups non fiscalisées en France, se dire qu’un label c’est mieux, l’obtenir pour  au final l’abandonner car on le paye ET CHER…

Cette activité fonctionne toujours mais principalement qu’en été.

Je ne voulais pas  être une assistée, je voulais travailler, mais — après tout ce qui m’est arrivée comme ennui avec les Impôts — j’aurais mieux fait de garder ma prime de licenciement, 50000 € quant même, ne pas investir toutes mes économies dans des locations, ne pas RETROUVER DU TRAVAIL, surtout ne pas prendre des employées à domicile en les déclarant mais  au NOIR COMME CEUX DE LA JUSTICE FRANCAISE qui, on vient de l’apprendre, ne déclare pas son personnel.

Un conseil : En France, surtout ne pas chercher à créer de l’Emploi ou créer votre emploi. On vous empêche tout.

Contentez vous de voir simplement les Ministres changer.

Je n’aurais  pas du chercher à améliorer ma retraite, attendre tout de l’assistance …

ou peut-être faire du collaboratif (location chez l’habitant) c’est encore flou ….et surtout ne pas déclarer les personnes qui vous aide vous chez VOUS, les faire travailler au noir, ou pourquoi pas aider des clandestins.

J’aurai du  rester au chômage, percevoir mes indemnités, tranquille jusqu’à ma retraite. NE PAS RETRAVAILLER et surtout ne pas ouvrir ces chambres d’hôtes, pas comme cela. Ce n’est pas que l’activité soit déplaisante, bien au contraire je me régale, j’aime bien ces rencontres ces échanges …

Ce que je déplore c’est que l’administration fiscale n’a cessé de me mettre des bâtons dans les roues tous les 2 mois au départ, maintenant je reçois d’eux un courrier chaque semaine

Jusqu’à me refuser la déduction sur les emplois en CESU pour les affecter à l’activité de mes chambres d’hôtes, car NON PROFESSIONNELLE. Bilan : 11000€ de chiffres d’affaires,  moins les cesu = déficit de l’activité …

Autant dire que je ne prendrais plus ce genre de contrat, mais comment  se faire aider chez soi pour soi, si le seul fait de louer des chambres l’interdit.

Au lieu de vous aider à vous en sortir on vous enfonce.

On ne va pas demander des comptes a un “booking-com” qui encaisse des sommes pharaoniques sans payer d’impôts, ni a des sociétés multi nationales basées à l’étranger.

Je n’ai pas cherché à m’enrichir ni à tricher, j’ai au contraire créé de l’emploi, mais ils attaquent les plus faibles car ils ont peur des plus forts.

J’ai fait des recours TOUS LES RECOURS possibles. J’ai perdu mon temps, au lieu de pouvoir mieux louer mes chambres. Mais c’était un combat que je pensais juste, lié à mon émotion et à ma détresse

En Janvier 2015, après ma mise en retraite, j’ai vu une assistante sociale car je ne pouvais pas payer une telle somme, elle m’a répondu de vendre la maison. Vivrait-elle avec 645 € /mois ?

Je ne pouvais pas me  payer un avocat, c’est 2000€…

J’ai fait un recours gracieux. Il m’a été refusé en bloc, sans motifs de refus.

ON M’A DIT DE ME TAIRE ET DE PAYER, dans une lettre qui prétend que j’ai été insultante, discourtoise à l’égard d’employés du fisc, que je risquais une forte amende de 7500€, ou des sanctions pénales.  

On laisse repartir du tribunal des récidivistes dangereux en leur disant soyez sages, alors que moi, qui ai créé des emplois avec l’aide d’exonérations pour l’emploi de chômeurs, je les insulte quand je viens réclamer mes droits, me battre contre l’arbitraire.

Dans  cette histoire, à mon avis, ce qui m’est reproché, c’est de vendre à mes clients une prestation que je ferais faire par une personne que je payerais en CESU .

Le CESU étant une prestation aidée, d’usage très encadré. Mais, dans la réalité, ce n’était pas le cas. L’aide en  l’informatique que j’ai reçu de ces jeunes chômeurs c’était pour moi, vraiment pour moi, c’était dans ma maison, en Hiver période ou il n’y avait  pas de location. Un comble.

Au Final, le pire, je viens même de me faire saisir mes 6 mois de retraite perçue d’un coup soit 445.18 €  x 6 MOIS de la CARSAT et  197.62 de la complémentaire, sans même me  laisser mes 6 mois de minimum social (RSA)  DE CETTE RETRAITE SOIT 523€ /mois. Si je les avait perçus mois par mois ils n’auraient pas pu me les saisir.

La loi vient de passer les caisses de retraite ne devront  pas attendre pour payer et devront faire des avances retraite.

La banque m’a même écrit que cette somme, prise dans le cadre d’un avis à tiers détenteur sur mon compte, était saisissable car  je l’ai perçue antérieurement à la date de l’avis à tiers détenteur.

J’ai attendu 6 mois sans rien percevoir comme revenu, de Janvier à Juillet, et quand j’ai reçu ma retraite, ils me l’ont prise  en totalité. La banque est dans  la combine.

J’ai galéré en attendant sans rien,  heureusement qu’il y a la famille, l’aide de ma fille.

J’ai fait un recours gracieux en invoquant que ma situation avait changé depuis 2011,

 Il a été refusé sans motif.

C’est ce qui me fait penser que c’est grave, très grave, puisque ça peut aller jusqu’à saisir une retraite de 445.18€ de la sécurité sociale + 197€ de complémentaire, reçus sur 6 mois.

Tout cela m’a profondément atteint dans ma dignité de travailleur.  Mes premiers mois de  retraite de misère  saisis pour avoir créer de l’emploi et pour vouloir créer de l’emploi.

Comment payer un avocat  qui, quand on va juste le voir, vous fait une facture de 250€, que je n’ai pas payée d’ailleurs.

Je comprends que des systèmes parallèles se mettent en place, copartage collaboratif, coopératif, quo voiture, il y a encore  de la souplesse, de la liberté.

En France ce n’est pas qu’il n’y pas de travail, c’est qu’on empêche le travail …

Je voudrais être aidée pour médiatiser mon histoire avant de vendre ma maison et arrêter d’aimer ce travail, pour voir ailleurs dans ce monde et en profiter sans me prendre la tête.

Sincèrement”

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La fuite toujours

Mohed Altrad est né à Racca, en Syrie. Le 6 Juin 2015 il a été désigné “Entrepreneur Mondial 2015”. Il est le numéro un de la bétonnière, de la brouette et de l’échafaudage. Il est arrivé en France vers 1967, après avoir été élevé par sa famille nomade en Syrie jusqu’à l’âge de 17 ans.

Racca, sa ville de naissance et de jeunesse, est la capitale de Daech.

S’il avait 17 ans aujourd’hui  serait-il écrasé entre les barbelés hongrois et la foule de ses frères de fuite ? Ou un résistant à Daech en danger de mort ? Ou un membre actif  du pouvoir de Daech ? Ou un spectateur local éberlué par la tournure des événements dans son pays et tentant d’y survivre ?

Nul ne le sait, même pas lui sans doute.

La situation actuelle de la Syrie rend sa trajectoire vertigineuse pour un observateur ordinaire, à qui ne peut échapper le poids de l’environnement sur le destin de cet homme.

Je ne connais pas M. Altrad, même pas de vue, bien, qu’habitant Montpellier, il soit mon voisin. Mais je pense à lui.

J’essaie d’imaginer son émotion à la vue des drames auxquels nous assistons et de leur traitement médiatique ou populaire. Il n’est pas douteux que mes pensées ne peuvent pas se substituer aux siennes, qu’indéniablement elles ont de grandes chances d’être fausses.

Par contre, ce que je peux observer avec justesse, sans parti-pris, c’est le poids général des systèmes dont il est un remarquable exemple.

Le seul fait d’en avoir changé à 17 ans a complètement modifié sa vie, dans des proportions spectaculaires pour lui. Il faut savoir, qu’à l’intensité près, cela est identique pour tous les hommes.

Mon propos n’est pas d’opposer la réussite personnelle de M. Altrad dans notre système de société à l’échec supposé du même Altrad qui serait resté à Racca. Bien que cela paraisse évident — ou parce que cela l’est — je trouve que c’est secondaire.

Ce que je voudrais mettre en exergue c’est le fait que l’organisation structurelle du groupe construit la vie de chacun de nous.

Certes, les amplitudes des conséquences sont la plupart du temps moins visibles, mais néanmoins ce sont elles qui nous construisent.

Une fois intégrée cette réalité, chacun comprend la terreur qui devrait s’emparer de ceux qui proclament les lois tant elles vont engager la vie de ceux qui les subissent. Or, nous assistons tous les jours à une diarrhée législative irresponsable d’élus complètement hermétiques aux conséquences de leur hyperproduction. Bien plus, nous devons subir une surenchère populaire dans laquelle chacun aspire à une loi complémentaire pour emmerder son prochain.

Le déchaînement des contraintes sociologiques — telles que les vivent les syriens — jettent physiquement les hommes sur les routes, où ils risquent leur vie et leur âme.

Beaucoup de ceux qui regardent atterrés ou craintifs, ou encore critiques, voire censeurs, cette débâcle pensent qu’elle touche un peuple qui n’est ni malin ni prévoyant, en gros qui le mérite.

Ceux-là sont aveugles et stupides.

La solitude et le rejet dont sont victimes ces syriens, hommes et femmes fuyant le poids de la folie prétentieuse de leurs dirigeants, existent aussi ici, en France.

Cela est moins spectaculaire, peut-être moins intense — bien que ce ne soit pas sûr — certainement plus sélectif, moins global.

Il est clair que la folie législative française, tout particulièrement fiscale, jette nombre de français dans une débâcle matérielle et morale qui, si elle ne se traduit pas immédiatement par un transfert massif de population, n’en est pas moins destructrice et mortifère pour eux.

Il y a ceux qui le vivent et ceux qui croient y échapper. Les premiers souffrent au delà de l’imaginable, les second se trompent lourdement ils finiront sur la route.

A un certain point de pression le poids du système jette les hommes dans la débâcle.

Chaque parcelle de pression supplémentaire, que celle-ci paraisse légitime ou non, rapproche le peuple qui la subit du point de bascule irréversible après lequel il ne reste que la fuite.

L’Etat est le plus grand meurtrier, depuis toujours et sans exception.

Cela est visible en Syrie, mais identique bien que moins visible en France.

Ceux qui fuient sont seuls, ils sont dénoncés et chassés de toutes parts, dans toutes les circonstances, présentes, passées et à venir.

Il n’est qu’une parade à cet état des choses : le moins d’Etat possible.

Le libéralisme, cet éternel mal compris, est la seule solution.

Il implique peu d’Etat et beaucoup de liberté, donc : pas de frontière. Si la propriété privée est respectée, il n’y a pas besoin de frontière.

C’est dire que l’avènement du libéralisme n’est pas pour demain. Demain, ce sera la fuite pour tous.

Bien cordialement. H. Dumas.

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