Tous les articles par Michel Georgel

A propos Michel Georgel

Michel Georgel, né en 1946, licence de lettres, diplômé de l’Ecole Navale, entrepreneur depuis trente cinq ans, navigateur, écrivain.

De quoi les morts sont – ils morts ?

Comment expliquer que l’ensemble des dirigeants de nos pays occidentaux s’obstinent dans des directions à l’évidence contre-productives, absurdes et mortifères ?

Servent-ils seulement, comme le pensent beaucoup, les intérêts de l’industrie pharmaceutique, qui se révèle par ailleurs une source importante de leurs financements ?

Obéissent – ils aux souhaits des hommes de Davos, qui souhaitent très officiellement réduire de manière drastique le nombre de la population mondiale, par l’instauration (y compris par le moyen de la terreur sanitaire et/ou climatique) d’un gouvernement mondial, et l’effacement des identités nationales ? Le fait que les hommes de Davos parrainent très officiellement l’organisation des « Young Leaders », et qu’Emmanuel Macron, Olivier Véran, Édouard Philippe (et beaucoup d’autres, dont Nicolas Sarkozy) soient précisément des Youngs Leader a le droit d’interpeller, sans pour autant mériter à coup sûr l’accusation de « complotisme ».

L’un de mes fils me suggérait tantôt une autre piste : « Et si ces gens détenaient des informations plus ou moins effrayantes, dont nous ignorons tout ? »

Le professeur canadien Denis Rancourt, chercheur indépendant de l’Ontario Civil Liberties Association fait remarquer dans plusieurs articles et interviews que l’épidémie de virus chinois se distingue de toutes les autres épidémies comparables observées depuis la fin de la seconde guerre mondiale sur trois points au moins, trois points qui de fait interpellent. Vous pouvez lire ou écouter cela notamment à l’aide de liens in fine, mais comme c’est toujours un peu long, je vous en propose le présent résumé.

  1. Aucune épidémie comparable ne s’est jamais développée dans nos pays de la zone tempérée nord à cette saison. Toutes les autres épidémies se sont produites au cours de la saison froide.
  2. Aucune autre épidémie n’a connu une courbe de progression aussi brutale.
  3. Toutes les autres épidémies ont touché les pays d’une même zone d’une manière strictement uniforme. Ce qui n’est absolument pas le cas ici : des pays voisins, ou même des régions voisines d’un même pays ont connu des taux de contamination radicalement différents (pouvant aller des plus élevés aux plus faibles).

Pour le professeur, une seule explication : il n’y a tout simplement pas eu d’épidémie.

Alors de quoi les morts sont – ils morts, demandez – vous ? Toujours selon le professeur, des seules politiques pratiquées. En France, le confinement, la relégation des personnes âgées, l’interdiction de prescription, notamment de l’hydroxychloroquine…

Si l’on suit le professeur, la première vague, si elle est démontrée, ce n’était pas au printemps, c’est maintenant.

Est – ce cela que « savent » nos dirigeants ?

Peut – être. Pour autant, cela justifie – t– il les mesures qu’on nous impose ?

À cette dernière question, selon que l’on s’avance masqué ou qu’on préfère dire les choses sans masque, on répondra « Bien sûr, bien sûr ! » ou l’on haussera les épaules, avec plus ou moins de lassitude. Moi, je hausse les épaules, avec lassitude.

 

Quelques sources :

https://covidinfos.net/covid19/le-covid-na-pas-provoque-de-mortalite-inhabituelle-en-france-selon-une-nouvelle-etude-du-pr-denis-rancourt/1741/

https://www.youtube.com/watch?v=SyQLVhtBCz4

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Debout les Morts !

Bon, aujourd’hui, les choses sont claires :

  • Le virus chinois a muté. Les chiffres sont sans appel : mille morts par jour au moment le plus critique de l’épidémie, comptés par dizaines aujourd’hui, et en diminution constante.
  • La carte des pays ayant refusé l’hydroxychloroquine se confond avec celle de l’importance de la mortalité et de la létalité.
  • Une létalité qui augmente avec le nombre de personnes vaccinées préalablement contre la grippe dans la période précédente.
  • Le port du masque est absolument sans effet sur la propagation du virus, comme le prouvent d’ailleurs les chiffres quotidiennement diffusés chaque jour : non seulement un masque est une passoire pour un virus, mais en outre, ce virus ne se transmet pas par voies respiratoires, mais presque uniquement par contact.
  • Les masques, mal portés, sont au contraire dangereux pour la santé.

Maintenant, la question se pose : pourquoi, malgré ces faits d’évidence, la plupart de dirigeants dans nombre de nos pays occidentaux s’obstinent – ils dans leurs erreurs ?

On peut penser qu’ils ont peur d’avoir à assumer les conséquences de confinements dont tout démontre à présent qu’ils ont été plus contre-productifs que réellement nécessaires.

Mais si c’était cela, difficile de comprendre pourquoi ces mêmes dirigeants ne se sont pas saisis de l’opportunité qu’aurait pu être pour eux la mutation virale ? « Hier, le virus était dangereux, nous avons fait ce qu’il fallait, aujourd’hui, le virus a muté, il représente un danger dix, cent fois moindre, et donc revenons à des mesures sanitaires proportionnelles à cette réalité. »

Au contraire, obstination, discours anxiogènes, mesures coercitives, ruine de l’économie… L’objectif présenté : éradiquer le virus, ce que tout le monde sait être parfaitement illusoire !

Il doit donc y avoir autre chose ! Une vaste préparation à une prochaine obligation vaccinale, source d’un magnifique enrichissement pour les petits copains de nos autorités sanitaires ? Le plaisir, pour ne pas dire la jouissance du pouvoir, une sorte de prolongation du sinistre 80 km/h ? Je sais bien que le « complotisme » n’a pas très bonne presse sur ce site, mais je note cependant que certains imaginent une oligarchie internationale, entendant mener les foules à toujours plus de servitude, par le moyen de la terreur sanitaire ?

Voulez – vous que je vous dise ? En ce qui me concerne, la réponse à ces questions ne m’intéresse absolument pas. Pour moi, peu importe.

Ce qui compte, ce qui est désormais avéré, c’est que chez nous comme ailleurs, il ne faut plus rien espérer des « forces de pouvoir », et surtout pas quelque retour à un semblant de raison. Inutile aussi d’attendre quoi que ce soit d’une improbable « alternance ».

Le salut, s’il se produit, ne viendra d’aucun homme de pouvoir. Il ne pourra venir que du peuple, aujourd’hui terrorisé, jusqu’à supporter les masques absurdes (mais bien plus par la crainte de l’amende de 135 € que de celle de la maladie elle – même) ! Le peuple qui finira peut – être par se réveiller, criant d’une seule et même voix : « Maintenant, ça suffit ! »

Masques, mais aussi politique migratoire, justice abominablement injuste, impositions lourdement confiscatoires, monstrueux gaspillages partout, confiscation de nos libertés, lois criminelles… « Maintenant, ça suffit ! »

En dehors de cela, rien à attendre !

Alors, disons — le avec force ! Debout les Morts !

Vidéos que vous devriez écouter absolument (si ce n’est pas déjà fait).

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En route pour le cauchemasque !

Donc, le professeur Raoult a été auditionné par le Sénat.

Au cours de cette audition, il a été violemment pris à partie par le sénateur socialiste Jomier.

Ce dernier a tenu à réciter un par un tous les pays ayant interdit l’usage de l’ hydroxychloroquine.

Autant de preuves, selon lui, de la perversité du professeur, qui s’obstine à défendre l’indéfendable chloroquine.

Le professeur a répondu. La liste du sénateur est une présentation socialiste, pardon, erronée de la réalité. À commencer par le fait de classer comme un fait avéré les États-Unis parmi les pays pratiquant l’interdiction.

Ou bien le sénateur est un ignorant, ou c’est un menteur (les options n’étant pas exclusives l’une de l’autre) : les États-Unis ne sont pas un état, mais une fédération, à l’intérieur de laquelle les états conservent précisément une part significative d’autonomie. En fait, un tiers des états américains interdisent en effet, tandis qu’un second tiers préconise, un dernier tiers restant dans l’expectative.

Telle a été la réponse du professeur.

Pour ma part, j’aurais aimé poser une question au sénateur (masqué) : venait – il de réciter la liste des pays ayant interdit l’hydroxychloroquine, ou celle des pays ayant compté le plus de morts par millions d’habitants ? Car, comme c’est bizarre, ces deux listes se confondent sans la moindre ambiguïté. Étrange coïncidence, non ?

Donc, plus les jours passent, et plus on nous masque. Mais plus on nous masque, plus le nombre de « cas » détectés augmente : de façon quasi vertigineuse, même, à terroriser tous les jours un peu plus nos concitoyens terrorimasqués. Toujours plus de masques, toujours plus de cas. Plus de cas ? Réponse, plus de masques.

Cela ne vous fait – il pas penser à l’histoire de cet homme qui s’étant cassé le bras, s’est soigné en prenant de l’aspirine. Comme le bras ne guérissait pas, il prenait… plus d’aspirine. Je ne me souviens pas si pour finir, le gars perd le bras ou la vie, mais je me souviens parfaitement de ses dernières paroles : « J’aurais dû prendre plus d’aspirine. »

Si les gens ne se révoltent pas (et pour l’instant, on ne voit rien venir), c’est donc bien parti pour encore plus de masques. Il faudra doubler le nombre de masques, c’est sûr. Mais comment faire ? On ne peut pas contraindre à plus de masques qu’il n’y a de porteurs de masques ! J’ai la solution : non plus un, mais deux masques par personne ! Et si ça ne marche toujours pas ? Je n’ose même pas y penser… En route pour le cauchemar !

Cauchemar, cauchemasque !

Sources :

Échange tendu entre Didier Raoult et le sénateur Jomier : https://www.youtube.com/watch?v=yUykA9NXQ48&app=desktop

Le cri d’alarme d’un médecin sur le masque obligatoire : https://www.petition-masque-obligatoire.com

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À propos du coronavirus, je dois faire amende honorable : je me suis trompé.

Je suis le coupable d’un nombre respectable de billets traitant de ce sujet. Mais dans l’un des premiers, « Coronavirus : le pavé et le filet à papillons », j’ai défendu que notre gouvernement prenait un pavé pour tuer une mouche.

Double erreur, je le reconnais aujourd’hui, pour le pavé, d’abord, ensuite pour la mouche.

Pour le pavé, ce n’est pas de pavé qu’il aurait fallu parler, mais de bombe thermonucléaire. Avec les dégâts monstrueux et collatéraux de ce genre d’armes, dégâts qu’en France nous allons seulement commencer de découvrir !

Le confinement a détruit pour longtemps nos économies. L’obligation du port du masque est en train de détruire, et pour longtemps, nombre de santés, et notamment chez les travailleurs devant fournir un effort physique nécessitant une ventilation non contrariée. La bouche et le nez ne sont pas faits pour être obstrués de manière continue. À craindre les problèmes bucco – dentaires, et pire, des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques.

Et pour la mouche ?

Et pour la mouche, ce n’est guère mieux. Plus les choses avancent, et toujours plus nombreux sont les médecins à travers le monde à le dire avec force : non, le virus chinois n’est pas très contagieux, non, il est tout compte fait beaucoup moins mortel que nombre d’autres épidémies récentes, non, ce n’est pas une maladie grave, et 99 % des sujets infectés guérissent… Il n’y a jamais eu de vraie mouche, mais seulement une petite épidémie qui aurait été sans conséquence, sans l’obstination de notre administration à interdire un médicament utilisé par la moitié de la planète.

Bien entendu, je ne prétends à aucune autorité sur ce sujet. Je me contente de lire et de lire beaucoup, de comparer les études, et d’essayer de vous en faire part.

Pour ce qui est de la dangerosité ou de la non-dangerosité de cette maladie, je vous conseille le plus vivement que je peux la lecture de cet article : « Message international de professionnels de santé aux gouvernements et aux citoyens du monde » du 11 septembre dernier. Signé par des professionnels de santé français, mais aussi belges, suisses, américains, allemands, sud – africains, camerounais, irakiens, mexicains, canadiens, péruviens et j’en oublie certainement.

Pour ce qui est de mon entêtement à parler de virus chinois, je m’en réfère à cette communication incroyablement courageuse de cette scientifique chinoise, qui entend rapporter la preuve, au péril de sa vie, que le virus est bien issu d’un laboratoire chinois, dans lequel elle a travaillé.

Pour essayer de vous faire comprendre que l’ensemble du discours officiel et un tissu de mensonges qui n’a d’autre but que de maintenir la population dans la terreur, je vous recommande entre autres cet article de Gérard Delépine : « Tout faire pour relancer la peur. »

Comprendre la stupidité des politiques suivies dans la plupart des pays occidentaux, un article fort bien tourné et documenté, et qui finit en se posant la question que tout le monde se pose : pourquoi s’obstinent – ils ainsi dans l’erreur ? Bêtise ? Refus d’admettre une erreur ? Sournoiserie (complotisme) ? L’auteur ne tranche pas. Moi non plus. Et vous ? (Covid 19, de la stupidité des politiques suivies.)

Bonne lecture.

 

Quelques sources :

Message d’alerte des professionnel de santé du monde entier : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes-politique-monde/message-dalerte-international-de-professionnels-de-sante-aux

La preuve que le virus vient de Chine : https://www.dreuz.info/2020/09/15/une-virologiste-chinoise-affirme-avoir-la-preuve-que-le-covid-19-a-ete-fabrique-dans-le-laboratoire-de-wuhan/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

Tout faire pour relancer la peur : https://ripostelaique.com/incroyable-karine-lacombe-denonce-sa-fille-laccusant-de-lavoir-contaminee.html

De la stupidité des politiques suivies : https://institutdeslibertes.org/covid19-de-la-stupidite-des-politiques-suivies/

Relancer la peur, pourquoi ? : https://www.contrepoints.org/2020/09/09/379789-pourquoi-on-vous-a-decrit-le-covid-19-comme-la-peste-noire?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=35c52499bd-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-35c52499bd-106427317&mc_cid=35c52499bd&mc_eid=32cc10f08d

Relancer la peur, comment ? : Les préfets, les nouveaux seigneurs de la guerre, d’Emanuel Bolling :  https://temoignagefiscal.com/les-prefets-les-nouveaux-seigneurs-de-guerre/

 

 

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Les masques contre la vie

Nous avons vraiment une classe dirigeante extraordinaire.

Distribuant à tour de milliards des milliards qu’elle ne possède pas et qui d’ailleurs n’existent pas à des gogos chantant à l’unisson « et moi, et moi ! », elle continue de combattre avec une constance qui force l’admiration une pandémie sans morts et/ou une épidémie… sans malades !

Quel tour de force ! Après avoir en moins de deux mois durablement ruiné notre économie en imposant un confinement totalement inutile, on vient nous parler d’un « plan de relance économique » qui ne comporte… aucune économie de quoi que ce soit, précisément !

Mais le sublime, c’est maintenant : pour combattre cette pandémie sans décès et/ou cette épidémie sans malades, on impose le port d’un masque à trous béants quand il s’agit de virus, à tout le monde, presque partout, y compris dans nos campagnes et nos usines, et le plus extraordinaire, c’est que cela marche : tout le monde aux abris, tout le monde masqué, y compris dans nos campagnes et nos usines !

Et la bobocratie de réciter à l’envi le chapelet des inepties : le masque, pour se protéger, le masque pour protéger les autres !

La bobocratie, qui ne manque pas d’air, n’hésite pas à imposer le masque, y compris aux travailleurs manuels, et tant pis pour ces derniers, qui vont bien sûr et très vite manquer d’oxygène. Bien sûr, un bobocrate, le travail manuel, il ne connaît pas. Toujours de gauche, même son ménage, il le fait faire. Je voudrais bien suggérer que pour moi, travailleur manuel, le masque et mon métier, c’est seulement incompatible, mais un travailleur manuel, qui l’écouterait ?

Les travailleurs manuels, ça reste le bas du panier. Les ceux qui ne sont rien. Personne ne les écoute, personne ne les entend.

Personne ne les écoute, personne ne les entend, et donc personne ne sait ce qu’ils pensent entre eux, ce qu’ils se disent entre eux. Pas un bobocrate pour même se douter de cette réalité, dont moi, à ma place, je suis le témoin quotidien : le peuple de ceux qui ne sont rien ne croit plus rien. Absolument plus rien. Il y a longtemps qu’il se le murmure de plus en plus fort sous le manteau : le covid est le plus gros mensonge de tous les temps. Il n’a été (plus ou moins) mortel que dans les pays (dont le nôtre) où la corruption l’emporte sur la plus élémentaire humanité, sur le plus élémentaire bon sens, où donc l’on a fait le choix délibéré des bénéfices potentiels fantastiques d’hypothétiques vaccins plutôt qu’un traitement quasi gratuit pris en tout début de symptômes. Non, il n’y a pas plus de malades, car il n’y a plus de malades ; mais seulement plus de tests dont tout démontre une fiabilité plus qu’incertaine.

Ce qui se dit encore : le masque, imposé maintenant envers et contre tout bon sens n’a d’autre utilité que de maintenir la population dans un état de sujétion proche de l’esclavage. Il faut écouler les stocks, pensent les bobobrates. Ils veulent écouler les stocks se répètent ceux qui ne sont rien, mais qui doivent malgré tout porter leur muselière.

La marmite bout, mais personne ne le sait, personne ne l’écoute, personne de l’entend.

Et pourtant, elle bout.

 

Quelque sources (mais à quoi bon ?)

Les tests Covid ne sont pas fiables, mais ils fondent notre politique : pourquoi ?

Allemagne, Paris, Londres : manifestations contre le port du masque, « la tyrannie médicale »

Il n’y a pas du tout de deuxième vague

 

 

 

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Le masque et la plume : mémoires d’un masquoseptique…

Depuis mon dernier article (Quand le monde s’est enrhumé !), j’ai découvert ceci : voilà qu’en plus d’être un vieux climatosceptique parfaitement indécrottable, je me découvre, et au moins tout autant, un véritable masquoseptique ! Bon ! Allez, après de pareilles tares, prétendre briller dans les salons, ou tout au moins vous faire accepter par la plupart des sociétés humaines !

Climatoseptique ? Hé oui ! J’aime trop les histoires de Viking pour oublier que certains d’entre eux ont cultivé du blé et même élevé des vaches sur les rivages du Groenland, il n’y a pas si longtemps que cela. Et tant d’autres anecdotes, que je m’épargne car elles ne sont pas mon sujet du jour.

Masquoseptique ? Il semble bien qu’il y ait encore aujourd’hui des personnes sensées à ne pas avoir compris cela : il y a le même rapport de taille entre une nanoparticule (les virus sont des nanoparticules) et les « mailles » de vos filtres que celui qui existe entre un moustique et un grillage. Et c’est un fait acquis que les grillages ne sont pas vraiment des moyens de protection efficace contre les moustiques…

Masquoseptique ? Bien sûr ! si les virus se rient des masques, ce n’est pas du tout le cas des microbes, beaucoup plus volumineux, qui y restent prisonniers. C’est donc qu’un masque est une véritable culture microbienne en ébullition, un risque réel pour son porteur inconscient !

Masquoseptique ? Encore oui, puisque pour le moment, l’épidémie est suspendue, et le virus quasiment inoffensif. Voilà la vérité, tout le reste n’est que propagande.

Et si cette situation venait à changer, la preuve est faite, le traitement existe : le combat des braves gens ne devrait pas être de se soumettre complaisamment aux diktats de nos dictateurs, mais de contraindre ces derniers à lever les interdictions stupides qu’ils maintiennent contre tout bon sens, de l’usage raisonné de la chloroquine.

Bon, tant pis si je vous fâche, masquoseptique je suis, masquoseptique j’entends rester, et ne porte ce déguisement ridicule qu’à contrecœur, contraint et forcé par une tyrannie que je trouve chaque jour un peu plus insupportable.

C’est qu’en fait, je le confesse, ma situation est aggravée par le fait qu’en plus d’être masquoseptique, je suis naturellement masquophobe.

En effet, dans un monde de masques, je me trouve projeté en grande solitude : parfaitement sourd à de nombreuses fréquences sonores, et pas si doué que cela pour les autres, je viens de découvrir à quel point j’ai pris l’habitude de lire sur les lèvres ! Dans une conversation, le plus souvent, ma surdité ne se remarque pas (par moi, y compris). En revanche, si vous me parlez masqué, je ne comprends à peu près rien de ce que vous me dites. Horrible !

Et puisque j’en suis à vous confier mes misères physiques, en voici une autre : je suis sujet à des crises d’asthme qui peuvent me laisser à genoux. Je pense que tous les asthmatiques en conviendront avec moi : le masque et l’asthme ne font pas bon ménage. En tout cas pas pour moi. Je ne porte pas le masque depuis trois minutes que je commence à me sentir très inconfortable.

Dans un autre article prémonitoire, à propos du virus que je m’obstine à qualifier de chinois, j’avais d’ailleurs noté : « Confinement : en sortirai–je vivant ? »

Eh bien, pour tout vous dire, dans un monde de masques privé de chloroquine, j’en suis de moins en moins sûr… Et vous, qu’en pensez – vous ?

 

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Quand le monde s’est enrhumé !

Plus le temps passe, et plus la réalité devient difficile à nier.

(Toutes les affirmations de ce billet se trouvent soutenues par des références données in fine)

Commençons par le début : le coronavirus est un rhume. Ça ne veut pas dire qu’il ne peut pas se révéler mortel : et d’ailleurs, n’importe quel rhume peut dégénérer, gagner bronches et poumons et devenir mortel.

On pourra reprocher aux Chinois de nous avoir expédié le coronavirus, on ne pourra pas leur reprocher de nous l’avoir expédié sans son « mode d’emploi », son traitement, si vous préférez. Traitement repris et normé par le professeur Raoult, et dont il devient de plus en plus difficile de nier la très bonne efficacité, à condition bien sûr d’en respecter (comme pour tout traitement) le protocole. C’est ainsi que partout où l’on utilise l’hydroxychloroquine, on observe des taux de mortalité inférieurs à 0,5 %.

À noter ce paradoxe : parmi les quelque cent cinquante vaccins à l’étude (les promesses de gains aiguisent les appétits), l’un d’entre eux utiliserait les propriétés de l’hydroxychloroquine.

La dangerosité de ce rhume a été très grandement exagérée : comme le rappelle Alexandra Henrion-Caude, la tuberculose, dont personne ne parle, tue chaque année 1,5 millions de personnes (contre 600 000 pour le covid).

L’épidémie est terminée en France et dans de nombreux pays, et se trouve dans sa phase descendante partout dans le monde (Didier Raoult, Nicole Delépine, Gérard Delépine, Alexandra Henrion-Caude, Jean-François Toussaint…).

Les rares cas ne concernent plus que les populations jeunes, qui ne développent pas ou développent peu la maladie.

La litanie des « cas » remplace désormais celle des morts. Dans les rangs des politiques et des journalistes, personne ne s’étonne du changement majeur de l’objectif des mesures imposées passant d’« aplatir la courbe », à « éradiquer Sars-Cov-2 », une entreprise qu’aucun scientifique ne peut juger crédible.

Pour ce qui est le cas de la France, Alexandra Henrion-Caude, mais aussi beaucoup d’autres (par exemple Nicole Delépine, Jean-François Toussaint…) dénoncent l’absurdité et même la dangerosité du port du masque (en dehors de certaines circonstances bien délimitées).

Il devient évident qu’une immense majorité de personnes ont été victimes d’une « panique collective » : c’est en tout cas ce que suggère Thierry Gourvenec (et beaucoup d’autres avec lui).

Panique collective, délire collectif : un phénomène parfaitement observé et décrit en son temps par Edgard Morin s’appuyant sur un épisode historique dit la « rumeur d’Orléans » : en 1968, la croyance s’est installée de la disparition de femmes enlevées à des fins de prostitution, une croyance qui s’est révélée n’être assise sur aucune réalité.

Si panique il y a eu, nous ne sommes sortis d’affaire. Ses études ont en effet montré à Thierry Gouvernec que si les personnes moyennement ou peu instruites acceptent assez facilement reconnaître s’être ou avoir été trompées, ce n’est pas le cas de celles dont le niveau d’instruction est plus élevé : ces dernières se montrent au contraire incapables d’une telle prise de conscience.

Pourquoi, sachant cela, prendre la peine de ce billet ? Parfois les gouttes d’eau…

Question de fond : jusqu’à quel niveau de responsabilité la panique peut-elle expliquer les (catastrophiques) décisions prises ? Jusqu’à quel niveau faut-il remonter pour trouver les menteurs ? C’est-à-dire ceux qui savaient et ont menti par intérêt ?

Des dirigeants politiques, pour mieux asseoir leur pouvoir, des hommes des médias, par souci de plaire à leurs maîtres et financiers, les hommes des laboratoires pharmaceutiques et leurs complices rémunérés, par souci d’enrichissement…

Si l’on suit Gourvenec, la panique expliquerait tout, jusqu’au plus haut niveau.

Personnellement, je n’en crois rien.

Gourvenec est un grand savant, mais je suppose qu’il ignore ce qu’on appelle « l’économie comportementale ». J’ai longuement étudié ce qu’était l’économie comportementale dans un article dont je donne le lien ci-dessous.

Pour les hommes de l’économie comportementale, on peut facilement conduire les populations à adopter des comportements souhaités par l’utilisation de ce qu’ils appellent des « nudges ». Le nudge (coup de coude) est une information, une image, un slogan, bien choisi, au bon moment. Peu importe que le nudge soit vrai ou un gros mensonge, il faut seulement qu’il soit bien choisi.

À savoir : quand un homme de l’économie comportementale se trouve peu ou prou démasqué, il s’en sort par une pirouette ! Il dénonce un « complotisme ».

Si je vous dis qu’il faut absolument vous faire vacciner contre un rhume, vous allez hésiter. SI je vous l’impose, vous pourriez bien vous rebeller. Mais si je parviens à vous persuader que ledit rhume met en péril la vie de la moitié de la planète, et par conséquent la vôtre aussi, et celle de votre grand-maman, plus besoin de rien imposer, vous accepterez tout, confinement, masques… et de vous-même vous vous battrez pour vous faire vacciner avant tout le monde.

Le coronavirus est peut-être bien le plus gros nudge de tous les temps. Et nous n’avons pas fini d’en payer les conséquences.

 

Sources :

À propos de l’économie comportementale, de la manipulation de foules et des nudges : http://michel-georgel.com/cestadire/2015/09/09/il-nous-reste-au-moins-une-liberte-celle-de-ne-pas-etre-dupes/

Au sujet des masques :

Sur la probabilité d’un « délire collectif » :

Il s’agit d’une vidéo, passionnante à suivre, mais un peu longue. On pourra préférer ces synthèses :

Manipulation de l’opinion :

Point sur l’hydroxycholoquine :

Inconvénients des vaccins : https://reseauinternational.net/les-big-tech-veillent-a-ce-que-les-gens-nentendent-pas-parler-des-inconvenients-mortels-des-vaccins/

Sur le fait qu’il existe un projet mondialiste de manipulation de l’opinion, voir le texte Le Grand Reset, de Charles Sannat : https://ripostelaique.com/apres-covid-les-hommes-de-davos-exigent-la-grande-reinitialisation.html

Et de toute façon, même si vous n’êtes d’accord avec rien de ce qui constitue le présent article, vous devez cependant absolument prendre la peine d’écouter Alexandra Henrion-Caude, généticienne équilibrée et sincère, dont les propos, au minimum vous interpelleront : https://www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=c3V6DxmOy8o&feature=emb_logo

 

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L’état contre la société, encore, toujours.

Certains, les uns avec espoir, les autres avec panique, ont imaginé un futur politique au professeur Raoult. Je n’y ai personnellement jamais cru.

Raoult, Péronne, le couple Delépine, et tant d’autres, ils dénoncent, courageusement, et assez seuls face à l’immense peuplade des docteurs doliprane, les interminables mensonges de l’état ; mais n’espérez rien de plus ! Pour courageux qu’ils soient, tous plus ou moins nourris à la même mamelle publique, ils ne veulent pas détruire un système mortifère, ils veulent qu’il se réforme.

C’est leur erreur : un système qui n’est pas réformable, c’est aussi simple que cela. Paraphrasant Pascal Salin quand il parlait de la monnaie[1], affirmons que l’état faisant tout mal, c’était tout simplement folie que de le laisser s’emparer de notre système de santé. Comme dit la chanson, « ça ne pouvait rien faire de bon ! »[2]

Bon, que les morts se consolent, les dictatures sanitaires n’ont pas tué que chez nous. Au contraire, partout où elles sont au pouvoir, il a fallu commander les cercueils en nombre.

Si vrai et si criant qu’à peu près partout dans le monde des voix se rassemblent, qui réclament des comptes. En Angleterre, des chercheurs montrent que les chiffres du nombre de décès dus au coronavirus sont faux et surestimés et c’en est au point que le ministre de la santé se voit contraint d’ordonner une enquête[3].

Le gouvernement néerlandais a affirmé le 31 juillet dernier que rien ne montrait quelque efficacité au port des masques[4].

Aux États-Unis, un médecin et sénateur révèle avoir été poussé à déclarer mortes du Covid–19 des personnes non testées[5].

En Allemagne un collectif d’enquête internationale regroupant 2 000 médecins et experts a été constitué à Stuttgart (en Allemagne), avec plus de 5 000 membres, qui veut dénoncer l’inanité et la criminalité des décisions gouvernementales[6] : confinement, interdiction de la chloroquine, assassinats en masse des personnes âgées, et maintenant cette absurde obligation de port du masque[7].

Des mouvements similaires apparaissent en Espagne[8], aux États-Unis[9]

Pendant ce temps, en France, Véran utilise la technique Philippe : déléguer aux préfets et aux maires les décisions impopulaires. Hier, la limitation à 80 km/h, aujourd’hui, le port du masque.

Et dans les deux cas, maires et préfets se sentent pousser des âmes de dictateurs. Un peu partout en France, interdiction de respirer, même en plein air.

La principale caractéristique des états est leur capacité mensongère, qui les conduit à pouvoir nier même les évidences : comment ne pas reconnaître que dans tous les endroits où l’on utilise la chloroquine (les deux tiers de la planète à peu près), le virus chinois se montre très peu létal[10]. Seul un homme d’état peut encore aujourd’hui ne pas s’incliner devant ce qui est une évidence statistique !

Une fois encore, et comme toujours, l’état contre la société[11]. SI la société ne vient pas à bout de l’état, n’en doutez pas, l’état viendra à bout de la société ! Dès l’automne ou l’entrée de l’hiver, ce virus ou un autre fera son retour, et sans traitement enfin autorisé, les hommes de l’état pourront, satisfaits, recommencer de compter, non plus les cas, mais les morts.

Avec cette fois, une économie en ruine, et bien au-delà de ce qu’on nous dit du bout des lèvres [12]!

L’état contre la société. Plus que jamais. En attendant, profitons de qu’ils veulent bien nous laisser de notre mois d’août !

Notes :

[1] La vérité sur la monnaie, https://www.amazon.fr/vérité-sur-monnaie-Pascal-Salin/dp/2738100988

[2] Refrain de la chanson Marie Dominique de Pierre Mac Orlan, https://www.youtube.com/watch?v=wltZOiUWfsM

[3] https://covidinfos.net/covid19/le-nombre-de-deces-du-au-covid-en-angleterre-serait-faux-et-surestime-le-ministre-de-la-sante-ordonne-une-enquete/1437/

[4] https://covidinfos.net/covid19/lefficacite-des-masques-nest-pas-prouvee-selon-le-gouvernement-neerlandais-qui-nimposera-leur-usage-au-public/1412/

[5] https://covidinfos.net/covid19/un-medecin-et-senateur-americain-revele-avoir-recu-des-directives-lenjoignant-a-declarer-mortes-du-covid-19-des-personnes-non-testees/62/

[6] https://acu2020.org, https://youtu.be/vTlhSgU3ims

[7] https://ripostelaique.com/des-medecins-parlent-mensonges-covid-assassinats-de-vieux-masques-inutiles.html

[8] https://vk.com/feed?z=video511468106_456239138%2Fa5f57a4fa65d91e358%2Fpl_post_511468106_2034 ou COMPLETA Rueda de prensa MÉDICOS POR LA VERDAD

[9] https://www.meerodrop.com/fr/drop/cb3e5685-5cb3-4d4a-a1d7-80f3676f7e44

[10] Efficacité de l’hydroxichloroquine, https://www.youtube.com/watch?v=og7doP37AI8

[11] Michel Georgel : https://temoignagefiscal.com/letat-contre-la-societe/

[12] http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/07/31/effondrement-economique-tsunami-social-mais-l-heure-des-comp-6254874.html

 

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En attendant, la masquarade continue

D’abord, on leur a dit qu’il fallait limiter la vitesse à 80 km/h ; ils ont un peu ronchonné, mais finalement, ils ont obéi. Mâtés. Le début du dressage.

Plus tard, on leur a dit qu’il ne fallait surtout pas porter de masque. Rassérénés, ils n’en ont pas cherché.

Puis on leur a ordonné de ne plus sortir de chez eux et d’y rester confinés comme rats en chambre. Que ça n’avait aucune importance, l’état prenait toutes les dépenses à sa charge, salaires, loyers, remboursements des emprunts…. Rassurés, ils sont pieusement restés chez eux.

Les docteurs doliprane ont prescrit du doliprane pour tous et du redemsivir pour les vieilles personnes consignées dans les maisons de retraite surchargées. Le doliprane, comme toujours, n’a réellement soigné personne, mais le redemsivir en revanche a très bien fonctionné, et les maisons de retraite sont désormais vides.

On leur a quotidiennement récité le compte des morts, mais personne n’a posé de question.

On leur dit maintenant que les masques, c’est bien, et même indispensable. Et ils vont tous masqués, les hommes comme les femmes, en un instant, tous plus intégristes que les plus intégristes.

Ceux qui résistent  ? En grand danger de lynchage !

Si tu tentes quelque chose comme : « les endroits où l’on n’a pas confinés comptent moins de morts par millions d’habitants que ceux où l’on a pratiqué le confinement », ou « dans les pays qui autorisent l’usage de la chloroquine, les gens guérissent », ou « les masques sont impuissants à freiner la propagation des nanoparticules, et donc des virus », tu es socialement mort ! Au mieux, tu passes pour un illuminé, au pire, pour un complotiste assassin. Dans les deux cas, fin de partie pour toi.

On nous le répète : la guerre contre le virus n’est pas gagnée ! Ça, c’est sûr ! Sans chloroquine et asphyxiés par nos masques, les chances ne sont pas de notre côté. Le veran est dans le fruit.

Au fait, le masque, jusqu’à quand ? Pas de souci, jusqu’au vaccin.

Le masque ou le vaccin, il faudra choisir, simple n’est-ce pas ! Devinez ce qui sera choisi…

Devinez qui va payer, devinez qui va s’enrichir… devinez qui seront les dindons de la farce !

En attendant Godot… oh, pardon, en attendant le vaccin… en attendant, la masquarade continue !

Quelques sources (pour en agacer quelques–uns) :

 

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Ce que nous disent les masques (et autres gestes barrières)

Je viens soudain de comprendre ce qui pour moi était toujours resté un mystère : pourquoi tant de croyances perdurent, alors même que les faits viennent démontrer de façon indiscutable qu’elles étaient fausses ?

Commençons par le Darwinisme. Le problème du Darwinisme est bien connu : ce sont les chaînons manquants, si nombreux et tellement la règle, qu’il est tout simplement impossible de croire sérieusement que l’évolution se soit réellement produite comme l’a décrit Darwin. De toute évidence, Darwin a entrevu une parcelle de vérité, mais une parcelle seulement. Il faut bien que d’autres mécanismes soient intervenus, d’une façon ou d’une autre. Mais cela, il est tout simplement impossible de le dire à des Darwinistes convaincus, qui sont peut-être quatre-vingt-dix pour cent de nos contemporains.

Le réchauffement climatique. Vous pensez ce que vous voulez du réchauffement climatique, mais ce qui est incontestable, c’est qu’aucune des prévisions catastrophiques qu’on nous martèle depuis quarante ans, je dis bien aucune, ne s’est finalement produite.

Mieux que cela, le réchauffement, s’il a eu lieu, et l’augmentation de la teneur en gaz carbonique dans notre atmosphère, qui s’est effectivement produite, se sont finalement révélés une chance extraordinaire pour notre humanité, permettant, par une croissance inouïe de la production agricole d’absorber sans le moindre problème une croissance non moins inouïe de la population mondiale.

Mais rien n’y fait, la terreur climatique ne faiblit en rien, permettant aux gouvernements d’engager sans vergogne les dépenses les plus folles.

L’immigration. Le dogme : une chance pour la France. La réalité… Mais qu’importe la réalité, le dogme reste le dogme. Ne dites à personne que l’insécurité est désormais au-delà du supportable, que dans près d’un millier d’endroits, les femmes ne peuvent aller comme elles l’entendent, que… désormais, vous parlez à des murs.

La soi-disant pandémie chinoise obéit aux mêmes règles. Pendant toute la durée du confinement, les solitaires qui par-devers eux sentaient les mesures imposées absurdes enduraient l’insupportable en imaginant la colère des gens, quand tôt ou tard, ils viendraient à comprendre qu’on s’était moqué d’eux. Formidable erreur, nous savons maintenant que ce moment ne viendra jamais. La meilleure preuve par les « masques » et autres « gestes barrière » qu’une immense majorité continue de respecter, y compris dans les circonstances les plus improbables. L’épidémie est terminée, à ce point que les semeurs de terreur en sont réduits à compter, non plus les morts, mais « les cas » et le plus désolant, c’est que pour finir, les « cas », cela marche tout aussi bien que les morts. Oui, c’est désormais l’évidence, la « prise de conscience » n’aura pas lieu, et les peuples, ou en tout cas le nôtre, vont marcher jusqu’à la fin du monde aussi docilement que souhaitable, à la baguette magique des informations les plus farfelues et les plus contradictoires.

Mais revenons à ma question : pourquoi les « croyances » ne meurent jamais, même quand la « suite de l’histoire » devrait prouver à tout un chacun qu’elles étaient infondées ?

Dans un très récent article relayé par le journal « France soir », le docteur Delépine apporte un très intéressant élément de réponse, faisant référence aux travaux de « Festinger », psychosociologue américain du siècle dernier (1919 – 1989), inventeur du concept de la « dissonance cognitive », et qui a identifié « cinq conditions nécessaires à rassembler pour que les membres d’une secte se confortent dans leurs croyances tout en évitant toute dissonance cognitive.

  1. L’existence d’une certitude.
  2. Un engagement personnel dans cette certitude.
  3. Cette certitude doit être suffisamment malléable pour résister à tout discrédit définitif.
  4. Ce discrédit sans équivoque doit avoir lieu.
  5. Un soutien des croyants doit être disponible à la suite de ce discrédit incontestable. »

Et le docteur Delépine de prolonger la réflexion :

« Les cinq conditions de Festinger, et le comportement des membres de la secte correspondent aux scénarios du Brexit, du réchauffement climatique et du Covid-19 : une prophétie catastrophe est annoncée, les croyants s’y investissent personnellement en temps, en argent et en réputation, puis la prophétie ne se réalise pas et les croyants n’en deviennent que plus fervents ».

Hier, les croyants fervents portaient des cierges dans les églises. Aujourd’hui, ils portent des masques au sein de queues parfois immenses à l’entrée et à l’intérieur des magasins. Hier, ils se signaient. Aujourd’hui, ils refusent de vous serrer la main. Vous pouvez penser ce que vous voulez des cierges, des masques, et d’autres gestes.  Mais inutile de le dire à voix haute : ce serait peine perdue. Les dictatures, religieuses hier, sanitaires aujourd’hui, ont de beaux jours devant elles.

De beaux jours ? Pour les peuples sous leur joug, c’est moins sûr. Mais après tout, le joug, on le leur aura moins imposé qu’ils ne l’ont eux-mêmes choisi et voulu. Finalement, Étienne de la Boétie (1576) avait raison : la servitude est toujours volontaire.

Quelques sources :

Article du docteur Delépine (France soir) : http://www.francesoir.fr/politique-monde/les-mysteres-du-masque-entre-deraison-soumission-panique-et-contagion

Dissonance cognitive de Léon Festinger https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive

Discours de la servitude volontaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire

Un autre avis sur les masques : https://fr.sott.net/article/35687-La-science-est-concluante-les-masques-n-empechent-PAS-la-transmission-des-virus

 

Quelques articles sur le même thème :

 

 

 

 

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Au secours, les Occidentaux sont tous devenus fous !

Pour tout vous dire, policiers, gendarmes, douaniers et autres « forces de l’ordre », pas vraiment ma tasse de thé.

Comme beaucoup, j’ai souvent été exaspéré de me trouver « verbalisé » pour quelques kilomètres-heure de trop, une ceinture non attachée, un téléphone portable et que sais-je encore, quand je constate que les mêmes qui me pourrissent la vie se gardent soigneusement d’agir là où il serait pourtant nécessaire de le faire, pour empêcher de vraies infractions avec de vrais délinquants.

Les récents mois de confinement total n’ont rien eu pour changer mon état d’esprit, bien au contraire ! J’ai raconté dans un billet récent comment les policiers se sont succédé, presque chaque jour, dans mon petit atelier, pour m’interdire d’exercer une activité, autorisée pourtant de l’autre côté du périphérique, et en dépit d’une petite douzaine de courriels émanant d’une petite douzaine de préfets…[1] Emmerder à cinq ou six un septuagénaire inoffensif, et faire semblant de ne pas voir, à trois pas de là, divers rassemblements totalement insouciants de toute distanciation ou autres « gestes barrières », est-ce bien raisonnable ?

Il n’empêche ! Tout le tralala contemporain au sujet de brutalités policières dictées par d’improbables sentiments racistes relève de la plus grande forfaiture intellectuelle !

Deux interpellations, l’une en France, l’autre aux États-Unis, sont érigées en symboles ! En commun dans les deux cas, le décès de l’interpellé, et sa couleur noire. Cela, tout le monde l’a noté.

Mais ce que l’on voit beaucoup moins rappelé, c’est cet autre point commun : dans les deux cas, rien d’une interpellation « ordinaire » !

Interpellation « ordinaire », disons normale : l’interpellé s’en tient aux injonctions des forces de l’ordre ! Il se laisse menotter, si l’on veut le menotter. Il embarque dans les véhicules des forces de l’ordre, si c’est ce qu’on lui demande. Il ne s’enfuit pas, si on lui demande de s’arrêter ou de montrer ses papiers.

S’en tenir aux injonctions des forces de l’ordre, c’est avoir droit, face à ce qui est le monopole de la violence de l’état, à un traitement que l’on pourrait qualifier de traitement de temps de paix. Toute éventuelle brutalité, en de telles circonstances, serait une grave entorse au droit naturel et devrait être en effet dénoncée comme telle.

Pas du tout le cas, ni du Français, ni de l’Américain ! Loin de se soumettre, l’un et l’autre ont manifesté toute la résistance dont ils étaient capables ; et c’est là un point essentiel ! En effet, résister ou tenter de résister par force en de telles circonstances, cela revient à sortir de toute logique de temps de paix, et choisir d’entrer dans une sorte de logique de guerre.

C’est donc en fait le choix des risques inhérents et naturels à toute logique de guerre. C’est un fait : si le dernier mot ne revient pas aux forces de l’ordre, il n’y a plus de forces de l’ordre. Dit autrement, quoiqu’il arrive, le dernier mot doit revenir à la loi.

En clair, résister n’est pas seulement un acte inutile et imbécile, c’est à l’évidence un acte dangereux, comme est dangereux tout choix d’affrontement physique. Parce qu’il n’y a pas de manière « douce », ni de manière « sans risque » de conduire un affrontement physique !

Un affrontement, faut-il le rappeler, que n’ont pas choisi ou voulu policiers ou gendarmes, un affrontement qu’ils subissent et auquel ils ont le devoir de faire face. Que ceux-ci soient « racistes » ou pas n’est absolument pas le sujet et n’a même rien à voir à l’affaire. Leur devoir, leur mission, ce pour quoi nous les payons, c’est de sortir gagnants de l’affrontement, un affrontement, redisons-le encore, qui est le choix de l’interpellé et de lui seul.

De chaque côté de l’Atlantique, les manifestants oublient ou font semblant d’oublier qu’il ne saurait y avoir d’état de droit sans le respect collectif de l’autorité. On ne peut pas en même temps refuser cette autorité et prétendre continuer de jouir des avantages et du confort de l’état de droit. Il faut choisir !

 

 

[1] https://temoignagefiscal.com/nayez-pas-peur/

 

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Comme ça, en passant…

On entend beaucoup (trop ?) parler le professeur Raoult ces derniers temps. À ce qu’on peut voir ou entendre, tout paraît assez simple : les uns l’adorent, d’autres le honnissent.

Mieux que de l’indifférence ?

Plusieurs véritables « bombes », pourtant, parmi tant de propos. Des bombes que personne ne semble avoir relevées, en tant que « bombes », j’entends bien. Comme personne ne l’a fait, je m’en charge.

Celle-ci : 30 à 70 % de la population se trouverait immunisés par avance contre le virus chinois. 30 à 70 % c’est une fourchette bien large, j’en conviens. Il n’est pas déraisonnable de penser que la vérité doit se cacher entre ces deux extrêmes, autour de 50 % par conséquent.

Avec de plus une répartition selon les âges qui est tout, sauf homogène : plus on avance, plus rares sont les immunisés. Avec cette réciproque : dès que l’on passe en dessous de 60 ans, le pourcentage des immunisés « naturels » est très élevé.

Soit, mais alors le confinement pour tous, et l’arrêt total (et mortel) des économies, quelle utilité réelle ?

Et pourtant, lors d’un interview récent, à la question : « le gouvernement a-t-il eu raison de confiner ? », le professeur répond fermement : « Oui ! »

Il fallait éviter, explique-t-il, la panique de toute une population ! Et d’évoquer cette autre panique, celle de tout un peuple fuyant devant l’invasion allemande.

Et vous, croyez-vous vraiment qu’en l’absence de confinement, les routes de France se seraient trouvées encombrées de fuyards terrorisés ?

Si vous répondez non à cette question, c’est clair : le confinement ne présentait aucune sorte d’utilité médicale ou sanitaire. Et n’en présente toujours pas.

Et donc il faut se résoudre à penser que le professeur, à sa façon, entend finalement ménager, au moins un peu, les hommes de l’état…

J’ai noté dans un précédent billet toute l’admiration que je portais pour l’admirable élan de solidarité dont ont fait preuve nos provinces à l’égard des habitants de la capitale, à l’occasion de la crise du virus chinois : les Parisiens qui ont pu s’enfuir, magnifiquement accueillis, qui par les voisins de résidences secondaires, qui par des amis, qui par des enfants ! Admirable, surtout quand on apprend, après coup, que c’est finalement à Paris que l’on trouve une très forte de densité de décès par million d’habitants ! Parmi l’une des plus fortes au monde ! Quand j’y pense, moi, vieux confiné parisien, j’en ai froid dans le dos…

Sans doute, mais sans confinement, les conséquences auraient été bien plus graves, nous répètent gravement les hommes de l’état. Sans confinement, où en serions-nous ?

Il se trouve qu’on a une assez bonne idée de la réponse à cette question : en observant les régions où l’on n’a pas confiné. Et pour cela inutile de se rendre jusqu’en Suède, ou je ne sais où : un simple petit détour par la Seine Saint-Denis est bien suffisant !

La nouveauté est que les hommes de l’état semblent prendre conscience de ce que les Cassandres de ma façon préviennent depuis le début : la catastrophe économique, inévitable conséquence du confinement ; ils voudraient bien remettre le plus de monde possible au travail.

Un petit séjour en Province vient de me convaincre que c’est là fort loin d’être partie gagnée. Le virus chinois a de fait terrorisé une partie des Parisiens. Mais dans ma naïveté, j’imaginais qu’il s’agissait là d’un phénomène strictement parisien, et je faisais confiance au bon sens provincial pour remettre la panique à sa place ! Erreur totale : les provinciaux, pourtant très peu touchés dans leur ensemble, se montrent encore plus effrayés que les Parisiens, au point qu’on voit par exemple des masques à peu près partout, dans les bois, les champs, les plages, et même les voitures…

Des masques, tant qu’on a cru que le vilain virus se cachait dans les crachats, cela se concevait. Mais maintenant que l’on sait que non, et que l’on peut trouver du virus dans n’importe quel air confiné ? De fait, un masque qui interdirait le passage viral condamnerait à mourir étouffé ! Nombreux sont pourtant les spécialistes à le répéter : bas les masques, ils ne servent à rien ! Mais qui les entend ?

Le plus rigolo est que désormais, les hommes de l’état sont de plus en plus embêtés. Oui, ils voudraient bien remettre très vite le plus de monde possible au travail. Mais tout en conservant les avantages (pour eux) des règles du confinement, interdisant par exemple les manifestations à coloration gilets jaunes…

Avec cette nuance nouvelle : les manifestations restent interdites, sauf celles suscitées par une émotion forte ! Certains défendront qu’on ne manifeste jamais que sous le coup de l’émotion. Il faut donc se résoudre à le comprendre, du moins de vue de l’émotion, en France, certains sont plus égaux que les autres !

 

 

 

 

 

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N’ayez pas peur !

Chaque jour qui passe le démontre un peu plus : aucun rapport entre la panique mondiale occasionnée par l’épidémie en cours, et sa réalité. Les enfants ne risquaient rien, les adultes de moins de soixante ans, pas grand-chose. Le nombre de personnes atteintes relativement limité. Le risque réel circoncis à de courtes catégories de personnes, qu’il eût été facile de mettre sous surveillance et de protéger.

On n’a pas pris un pavé pour tuer une mouche, mais des armées de rouleaux compresseurs pour écraser un virus. Comme toujours en pareil cas, la cible court toujours. Mais ce que les rouleaux compresseurs vont laisser derrière eux, on commence tout juste à le découvrir.

La faute à qui ? demandera-t-on demain. Nos dirigeants, voudront dire les peuples. Henri Dumas, dans un billet récent (Le tribunal. Le petit Macron.) le démontre parfaitement, si les peuples n’avaient pas à ce point cédé à la panique…

Puis, il pose cette question : « Et vous, avez-vous paniqué, où êtes-vous restés lucides et sereins, spectateurs effondrés de la débâcle ? »

J’ai l’intuition que les personnes restées lucides et qui n’ont pas cédé à la panique sont plus nombreuses qu’on ne pense. Mais je pense que, comme pour moi, elles se sont trouvées totalement muselées.

Oui, dès le départ, j’ai pensé que le coronavirus me menaçait personnellement, mais uniquement parce que je suis vieux et malade. Mais même dans mon cas, la probabilité penchait nettement en ma faveur… Un risque relativement raisonnable, qui ne nécessitait en aucun cas de pourrir ma vie et moins encore celle d’autrui.

Mais tellement seul de mon avis !

Si ceux qui ont pensé comme moi ont connu le même isolement, pas étonnant qu’on ait entendu que la version « officielle ».

Je dirige depuis trente-cinq ans un centre de formation professionnelle, qui utilise pour certains apprentissages pratiques, un atelier, fonctionnant sur un mode le plus proche possible de la réalité économique, et qui propose à ce titre des prestations à une clientèle.

Sitôt le début du confinement, nous avons renvoyé les stagiaires chez eux : notre projet ? Remplacer les cours pratiques par des vidéos-conférences. Et donc maintenir à l’atelier une petite activité, à l’aide d’un ou deux formateurs, activité que nous voulions donc filmer et diffuser en « direct », pour utiliser l’expression consacrée.

Un plan simple, semble-t-il. Mais non, rien ne s’est exactement passé comme cela, c’est le moins que l’on puisse dire…

D’abord, intense et furieuse pression de l’entourage : famille proche ou lointaine, amis, relations, tout le monde s’y est mis ! Inconscient, je mettais en péril la vie d’au moins la moitié de la population française… Puis sont venues des indications plus claires sur les mesures de confinement. Lecture faite, exactement ce que nous pratiquions : nos clients n’entraient pas dans l’atelier, la négociation commerciale avait lieu à l’extérieur… mais non, tel n’a pas été l’avis de messieurs les policiers, aimablement invités par des voisins tout pleins de bonnes intentions ! J’ai pourtant argumenté : plusieurs autorités préfectorales avaient confirmé par écrit que des activités comme la nôtre pouvaient s’exercer, ou mieux, devaient continuer d’être pratiquées ! Rien à faire, confinement confinement, pas le droit de travailler ! Et croyez-le ou non, pas de trace d’humour ou même d’humanité ! Seul un vraisemblable gradé m’a discrètement conseillé d’écrire au commissariat. Ce que j’ai fait, en pure perte, on s’en doute.

Finalement, de guerre lasse, et pour éviter d’éventuels soucis à mes collaborateurs, j’ai décidé de ne plus les faire venir, et de cesser l’activité de l’atelier, que j’ai transformé en studio vidéo, animant des conférences interactives en direct avec nos étudiants.

Et bien même cela, on a essayé de me l’interdire : dans notre atelier, je suis seul, assis à une table, devant un écran d’ordinateur. Entrée soudaine et sans ménagement de trois policiers particulièrement vindicatifs. J’explique que je suis en entretien avec une bonne trentaine de personnes, et que cet entretien prend fin dans quinze minutes.

– Nous n’en avons rien à faire. Vous mettez fin immédiatement à votre conférence !

Abus de pouvoir ? Je n’ai pas pu faire autrement que d’éteindre mon ordinateur. Mais j’ai prévenu mes interlocuteurs : je continuerai mes conférences !

– Alors, faites ça chez vous, à votre domicile !

– Chez moi ? Pas la place, pas les équipements, pas le matériel.

J’ai continué mes conférences journalières. Des policiers sont passés devant mon local, pratiquement tous les jours. Mais ils ne sont plus entrés.

Aujourd’hui, pour qui veut ouvrir les yeux, les choses sont claires.

  1. Le confinement s’est bien révélé la plus mortelle des solutions.
  2. Les hommes qui nous y ont conduits et ceux qui nous l’ont imposé se sont tous trompés.
  3. Ce qu’ils ne reconnaîtront jamais.

Le peuple n’a pas le choix. Ou il subit, et l’on continuera de le conduire au pire. Ou il s’insurge.

« N’ayez pas peur ! » est une injonction que l’on retrouve plus de trois cents fois dans les Saintes Écritures, Bible et Nouveau Testament. « N’ayez pas peur ! » a répété Jean–Paul II pour inaugurer son pontificat.

Eh oui, nous voyons bien aujourd’hui combien la peur est mauvaise conseillère !

Je ne sais pas comment nous allons nous sortir de la crise économique qu’on nous a inutilement fabriquée de toutes pièces, ni même si nous pourrons en sortir. Mais ce dont je suis sûr, c’est qu’il faudra commencer par cela : vaincre la peur.

J’ai dit que ne je n’ai jamais eu peur. Mais je me demande si c’est si vrai que cela. Je n’ai pas eu peur de la maladie, ni pour moi, ni pour autrui, mais si, j’ai eu peur de défendre cela à haute voix, ça, je le reconnais. Et je me dis aujourd’hui que j’ai peut-être eu tort.

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Le coronavitrouille

Une question m’a toujours interpellé : comment s’y prennent les tyrannies pour durer ?

Bien sûr, pour qu’une tyrannie fonctionne, il faut bien qu’elle ait « à sa main » police, justice et force armée. Nécessaire, c’est l’évidence. Mais suffisant ? Ne faut-il pas, en plus des « forces » que nous venons de décliner, une part importante et plus ou moins large de « complicités » ?

Les mois que nous venons de vivre ne seraient-ils pas une superbe illustration de cette réalité ?

La quasi-totalité de la population occidentale brutalement internée, pratiquement du jour au lendemain, enfants y compris, et cela sans la moindre opposition, la moindre révolte nulle part ! N’est-ce pas admirable ?

Pourtant, dès le départ, on l’a su ! L’emprisonnement des enfants en dessous de quinze ans n’avait aucun sens, aucune utilité : ni contaminants, ni contaminés ! Totalement hors-jeu pour le virus chinois. Le bon sens était de ne pas confiner les moins de quinze ans, la sagesse, de les remettre en classe le plus vite possible. Pourtant, innombrables sont les psychiatres à dénoncer les très graves effets d’un confinement prolongé à ces âges.

Pour la « population active », l’emprisonnement ne se justifie d’ailleurs pas plus ! Bien entendu, les personnes entre quinze et soixante-dix ans ne bénéficiaient pas de l’enfantine immunité, mais bon, pour eux, le risque de tomber malade restait raisonnablement faible, celui d’en mourir, infinitésimal (les décès : très exactement 0,02 % pour la population européenne, la plus atteinte au monde, à ce jour).

En tout cas, pas de quoi choisir de ruiner, pour peut-être un demi-siècle, la quasi-totalité du monde occidental.

Dès le départ, on l’a dit, on l’a su, le risque réel était circoncis à quelques catégories de populations, qu’il eut été facile de mettre soigneusement en observation (tester), d’isoler et soigner si nécessaire. Laissant les enfants continuer de s’instruire, et les actifs continuer de faire marcher l’économie.

Comment une telle catastrophe économique a-t-elle pu s’imposer à tous se demanderont demain les historiens ? On en reviendra aux policiers et à leurs amendes, voire aux juges…`

Mais nous, qui aurons vécu ces heures incroyables, nous saurons bien que juges et gendarmes n’auront pas compté tant que cela ; mieux, à bien des égards, ils étaient inutiles. La vérité est qu’une majorité ne s’est pas vue imposer le morbide confinement, ce n’est tout simplement pas vrai ; le vrai est qu’elle s’y est précipitée, engouffrée ! La preuve ? On parle — enfin — d’un début d’allègement de l’étouffant confinement ? Innombrables sont les voix qui s’élèvent pour s’en indigner ! « Pas question de renvoyer mes enfants à l’école ! Pas question de retourner au travail ! »

C’est donc bien là le secret d’une tyrannie réussie : la complicité d’une large majorité des tyrannisés.

Comment cela a-t-il pu fonctionner ? Le virus chinois aura certes épargné une immense majorité de nos concitoyens, mais son lointain cousin, le coronavitrouille, un formidable coronavitrouille, a touché le plus grand nombre ! Nul besoin de gendarmes, les contaminés, d’eux-mêmes, restaient terrés chez eux, au point que pour une part d’entre eux, il va s’avérer difficile de les en faire sortir !

On dira, pour excuser nos contemporains, que trompes et sirènes des hommes de l’état avaient tout pour affoler : récitation vespérale et quotidienne du nombre de malades et de morts… Excuse refusée, parce qu’inacceptable : un peu de bon sens individuel aurait dû conduire tout un chacun à remettre les chiffres à leur place. Bon sang, il est facile de se douter que si une population donnée jouit par exemple d’une espérance de vie de cent ans, il faut bien qu’il en meure, bon an mal an, 1 % chaque année, soit en France pour les entreprises concernées, un marché annuel d’un minimum de six cent mille cercueils…

D’autres chiffres, disponibles partout, 3 ou 4 clics sur n’importe quelle machine numérique auraient dû interpeller, notamment les Français : 34 morts par million d’habitants, dans le monde, ce qui ne fait pas de cette maladie l’épouvantable pandémie qu’on nous prétend, oui mais…, à ce jour plus de dix fois plus en France, 400 décès par million à ce jour. Ah bon ? La France n’est-elle pas pourtant le pays qui a le plus confiné ?

Décider, pour un risque aussi mince, de sa ruine, de celle de son entreprise, de son pays ! Oui, c’est exactement ce que les complices de l’état, très largement majoritaires, se sont non seulement imposés à eux-mêmes, ce qui après tout était leur droit, mais ont contribué à imposer à tous, ce qui est là le produit d’une authentique tyrannie.

Ce qui est à craindre ? Les hommes de l’état ont usé et abusé du coronavitrouille pour s’arroger tous les pouvoirs, y compris les plus extrêmes, comme de nous interdire le grand air déconfiné de nos plages et de nos parcs, au mépris de tout bon sens. Les vertiges d’un tel pouvoir, on n’y renonce pas comme cela. Après le confinement total, on passera à un déconfinement aléatoire, puis, l’inévitable catastrophe économique bien installée, on voudra nous faire entrer dans une autre sorte de confinement, financier celui-là, avec au choix ou en même temps, plus d’impôts, plus d’inflation, ou confiscations diverses et variées, l’épargne, l’immobilier… soyez–en sûr, l’imagination des hommes de Bercy tourne depuis longtemps à plein régime…

Pourront-ils conduire à terme leur sinistre tyrannie ? Tout dépendra, en fait, nous l’avons compris, de ce qu’il leur restera de complices. Combien de nos contemporains accepteront-ils qu’ils se sont fait rouler dans la farine ? Qu’il est temps non pas seulement de se déconfiner, mais de se réveiller, et redevenir, réellement et complètement, des hommes libres, capables de décider par eux-mêmes de ce qu’ils veulent faire et de ce qui est le mieux pour eux ?

La réponse dans les mois, les jours qui viennent.

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La religion Confinement

Étrange religion, étranges adeptes.

Les temps modernes ont tout changé, désormais, le prêtre dit la messe, en vidéo,

Les fidèles suivent la messe,

En vidéo.

En chaussons, en chemise, avec ou sans vêtements, mais chacun chez soi !

Messe quotidienne, en début de soirée.

Se présentent les prêtres, en costume de ville, mais avec des têtes de prêtres,

C’est la messe quotidienne, en vénération au grand saint Confinement.

Le prêtre principal, Salomon saltimbanque, commence par la récitation.

Le nombre des morts du jour !

Chaque jour, des morts.

Plus ? C’est donc qu’il faut plus de confinement.

Moins ? C’est que « ça marche », et que donc, il faut plus de confinement.

Le « confinement », le nec plus ultra de la plèbe effarouchée et des princes qui la terrorise.

J’ai peur, donc je confine disent les princes.

J’ai peur, donc ils me confinent (pour mon bien) répètent les couards.

Le confinement, on devrait pouvoir être pour, ou contre. Mais non. Parce que le confinement n’est pas un sujet de discussion, mais une religion. Une religion, ça ne se discute, ça s’applique, et c’est tout.

Mais revenons à la messe, mes frères, dont nous n’aurions pas dû nous écarter.

Le prêtre officiant officie, Salomon des temps modernes, nombre de malades, nombre de morts.

Le peuple serre les fesses (chacun chez soi, devant son petit écran soudain devenu trop petit) : tant de morts, et je n’en suis pas (pas encore ?). Merci mon Dieu, pardon, merci Saint Confinement !

Magnifique ! Pas un seul mécréant pour oser murmurer : « Tant de morts, comment le savez-vous ? »

Ceux qui meurent dans les services de réanimation, oui, on peut (sans doute) les compter.

Mais les autres qui meurent chez eux, ou au sein des maisons de retraite, comment distinguer (à l’unité près !) le nombre de ceux qui sont réellement morts du virus chinois ?

Les a-t-on testés ?

Pas assez de tests pour les vivants, alors pour les morts !

La vérité : le nombre de morts, on ne sait pas, aucun moyen de savoir. Qu’importe, le grand prêtre Salomon n’a pas besoin de compter, il sait !

Alors il récite, il énumère, et les fidèles tremblent…

Des fidèles qui semblent ignorer les cent cinq mille décès liés au cancer, ou les six cent mille décès annuels, toutes causes confondues…

Beaucoup d’autres prêtres et prêtresses du culte se succèdent pour les prêches au petit peuple terré. Tantôt, la prêtresse Muriel :  « l’état paye les salaires de plus de la moitié des salariés du secteur privé ».

Ouf, les confinés sont rassurés. Un peu moins, les entrepreneurs.

Pourtant, tout avait bien débuté ! À la fête du confinement général, ces derniers, il faut le dire, avaient commencé par se précipiter en masse…

Mais peu à peu, les doutes s’installent… qui va payer la note ? Car la prêtresse a menti !

Elle n’a rien payé du tout ! Ce sont les entreprises qui ont payé.

Oui, mais elles seront remboursées ! me dites-vous.

Quand ? Dans quelle proportion ? Selon quels critères ?

Pas de remboursements, ou des remboursements incertains, pas d’activité, pas de recette, et les dettes qui s’accumulent, dettes sociales, fiscales, les loyers, les remboursements de prêts, les remboursements de nouveaux prêts (« perte d’exploitation »), pour ceux qui feront la folie de les souscrire…

Les prêtres peuvent continuer de prêcher, mais sans un vaste et nécessaire jubilé appliqué à toutes les entreprises, une immense majorité échappera au virus chinois (à la faveur ou en dépit du confinement), mais pas à la ruine.

Nota : Jubilé « Cette année-là est une année de libération générale, les terres aliénées ou gagées devaient être rendues, les dettes remises et les esclaves libérés. » (Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jubilé)

Sur ce sujet : https://temoignagefiscal.com/edito-de-claude-reichman/

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Confinement : en sortirai–je vivant ?

Nous vivons vraiment une époque formidable !

Par exemple, il devient chaque jour plus évident, que le confinement, ça ne marche tout simplement pas, sauf si le but est de crétiniser les populations et/ou de les ruiner.

En univers libéral, quand ça ne marche pas, on essaye autre chose. En univers socialiste, quand ça ne marche pas, on double la dose. Et donc nous voilà allègrement repartis pour une prolongation de notre CDD confiné, avec promesse, pour au moins une partie de la population, de transformation de ce CDD en CDI…

Magnifiquement joué : le confinement prolongé passe comme une lettre à la poste (qui par parenthèse ne passe plus beaucoup, il faudra trouver une autre expression…). Une majorité d’accord !

Plus tard, nul doute, les historiens se demanderont comment le monde occidental a-t-il accepté ce suicide collectif pour une épidémie au demeurant mineure, seulement dangereuse pour une minorité bien identifiée, et pour laquelle on disposait de tous les moyens de lutte nécessaires, traitements, tests, masques, procédures de distanciation sociale, et donc sans aucune nécessité d’un confinement conduisant à une ruine inéluctable.

Nous ne serons plus là pour répondre à leurs questions, prenons un peu d’avance !

En fait, messieurs nos descendants, non pas, comme souvent dans les catastrophes, une cause unique, mais une conjonction de causes. Petit inventaire des trois principales.

  • La trouille : on a réussi à terroriser les populations en leur faisant croire à un danger de mort imminente pour tous, ce qui est à l’évidence complètement faux. Il n’était cependant pas difficile de faire peur, car nos populations dont une immense majorité est aujourd’hui incapable de plumer un poulet ou d’écorcher un lapin, ces populations ne supportent plus l’idée même de la mort.

« 90% de personnes favorables à un confinement qui va dévaster leur économie, face à un virus saisonnier légèrement plus virulent qu’habituellement, dénote d’une peur panique de la mort. » note Henri Dumas, dans un billet récent (La belle vie)[1].

  • Un déroutant manque de capacité d’objectivation : les hommes de l’État récitent tous les jours en litanie le nombre de morts ici ou là… Mais combien d’entre nous ont pris la peine de réfléchir au nombre de personnes qui meurent en temps « normal », chaque année, chaque mois, chaque jour ? Pourtant, trois clics sur Internet, et l’on a la réponse !

 

  • Une magnifique manipulation d’État. En gros, on a organisé un référendum avec la question suivante : sachant que de toute façon, votre choix n’aura aucune conséquence sur votre rémunération, préférez-vous l’inconvénient d’avoir à vous rendre chaque jour à votre travail, ou celui de rester bien sagement chez vous, pratiquant horaires et activités à votre guise, avec pour seule contrainte d’y rester en effet le plus possible ? Croyez-vous vraiment que la réponse à ce référendum soit une surprise ?

Époque formidable ! Par exemple, une justification des autorités au choix du confinement est que sans confinement, la pandémie chinoise connaîtrait un développement exponentiel.

Exponentiel, ça sonne bien, ça fait scientifique, et de plus c’est excellent pour la trouille. Développement exponentiel, ça semble aller de soi, n’est-ce pas ?

Sauf que non. Une maladie d’origine virale, comme le coronavirus chinois, ne se développe sur un mode exponentiel qu’en tout début de l’affaire. Ensuite, la diffusion se ralentit fortement, et cela, quelles que soient les mesures prises ou non prises, comme l’a parfaitement démontré Rémi Poix[2].

Et par conséquent, l’urgence est donc de mettre fin au confinement. Paradoxal ? Bien sûr. Mais non moins exact. C’est même si vrai que passé le premier stade, le confinement (et notamment le confinement sans tests et sans isolement des malades) n’est pas seulement inutile, mais contre-productif.

Alors pourquoi ? Comment expliquer ce magnifique unanimisme des dirigeants occidentaux à marcher dans une direction qui n’est d’aucune utilité médicale ?

Et bien le plus simplement du monde, ma bonne dame : l’argent, toujours l’argent.

J’ai joui hier de la chance d’une escapade médicale, dans Paris. Spectacle hallucinant, que je vous laisse imaginer. Mais tandis que nous longions toutes ces devantures closes, magasins, galeries, restaurants et autres bars, je me demandais : combien de ces rideaux ne se relèveront jamais ?

Le pire ne sera peut-être pas qu’ils ne se relèvent pas, mais plutôt qu’ils se relèvent encore plus vite que prévu : ce ne serait pas avec les mêmes personnes, ni dans les mêmes conditions. Les propriétaires ruinés ne pourront pas rouvrir ? La belle affaire ! Les emplacements vacants vont être rachetés dans l’instant. Les entrepreneurs d’hier seront remplacés par des statuts hybrides et surtout misérables, sur le modèle de ce qu’est déjà notre secteur agricole : endettement à vie, à la merci des rançonneurs d’état, sans espoir, sans avenir.

Racheter tout cela, qui en aurait les moyens, dites-vous ? L’état. Où l’état français trouvera-t-il l’argent ? Il n’a pas à le trouver, il l’a.

Il vient de le voler prendre, même si, semble-t-il, aucun de nos contemporains ne l’a remarqué. C’est qu’en France, comme d’ailleurs dans nombre de pays occidentaux, Charles Gave nous le démontre, à sa manière habituelle, à la fois lumineuse et joyeusement gaillarde, « nous venons de subir un coup d’Etat sans précèdent dans l’histoire depuis 1917 »[3] !

C’est ainsi que tout ce dont rêvaient les hommes de Davos, le virus chinois vient de le leur servir sur nos civières ! Je cite Gave : « ils ont décidé qu’ils payeraient ce qui est en fait une nationalisation par chaque pays de son épargne en imprimant du papier monnaie en guise de paiement pour s’approprier le stock d’épargne… »

Les états ont donc désormais les moyens de racheter ou de financer (ce qui revient au même) à l’infini, sans plus aucune limite : chômage, technique ou pas, augmentations généreuses un peu partout, promesses somptuaires… que du bonheur !

Tout cela à la plus grande satisfaction d’une très large majorité de nos concitoyens, qui, désespérément dépourvus de toute culture économique, n’ont pas compris qu’un état peut créer toute la monnaie qu’il veut, mais qu’il ne peut pas créer de richesse, même par décret. Pour être plus clair encore, tout ce que l’état paye ou prête désormais est en « monnaie de singe ». Ce qui veut dire une chose pourtant simple à comprendre : une plus grande quantité de monnaie va correspondre à une même quantité de richesse. Dit autrement, ce que tu payais hier avec 1 €, tu le payeras demain avec 1,2 €, dans le meilleur des cas, mais peut-être un 1,5 € ou plus encore. Et d’ailleurs, peu importe, une fois le processus enclenché, on ne peut plus l’arrêter : il faudra de plus en plus d’euros pour payer la même chose.

Pour qui sonne le glas de la misère à venir ? Pour les états ? Pour les « hommes de Davos » ? Pour ceux-là, rien à craindre. Le glas, il sonne pour toi, pour moi, pour nous tous, mon frère !

Je vous le disais, une époque formidable ! Comment cela finira-t-il ?

Mauvaise question. La bonne question est plutôt : cela finira-t-il ?

La peur lâche a permis aux hommes de l’état de prendre tous les pouvoirs. Ce qu’on a gagné si facilement, aucune chance qu’on ait un jour le goût de le rendre. Nul doute que le confinement va connaître d’infinies prolongations, avec mutation par glissement de la dictature sanitaire à une dictature totale, rendue nécessaire, nous dira-t-on, la main sur le cœur et des trémolos dans la voix, par une situation économique catastrophique, ce que confirmera un comité d’experts, nommé juste à point pour réciter le bon avis.

Les mêmes qui sont restés si joyeusement confinés chez eux vont avoir un drôle de réveil… On les a prévenus, pourtant : « il faudra travailler plus…

Finalement, on comprend mieux le pourquoi de l’absurde 80 km/h : une mise en jambe, un début de dressage, un premier tour de piste… pardon, de trique !

« Il faut entrer en résistance. Empêcher tant qu’il est encore temps, ce suicide collectif. Il faut défendre nos libertés et la démocratie. » conseille l’avocat Serge Touati[4].

Ça, c’est au peuple de le décider. Il n’y a plus que lui. Le fera-t-il ? Personne n’en sait rien. Mais ce dont on peut être sûr en revanche, c’est que s’il ne le fait pas, les heures « les plus sombres de notre histoire » ne sont pas derrière, mais devant nous.

Confinement : en sortirai–je vivant ? À mon âge, et avec ces menaces de prolongation, rien moins que certain. Et pour vous ? À vous de voir.

[1] (https://temoignagefiscal.com/la-belle-vie/)

[2] https://www.contrepoints.org/2020/04/10/368613-il-faut-mettre-fin-au-confinement

[3] https://institutdeslibertes.org/nous-venons-de-subir-un-coup-detat-sans-precedent-dans-lhistoire-depuis-1917-et-personne-ne-sen-est-rendu-compte/

[4] https://www.dreuz.info/2020/04/16/mon-analyse-des-declarations-de-macron-par-lavocat-sidney-touati/

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Sous le sceau du secret…

Strictement confidentiel : nous avons pu nous procurer la copie de ce qui devrait être une prochaine déclaration du chef de l’État…

« Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,

L’épidémie que nous combattons est une épreuve terrible pour notre nation.

Cela dit, je ne vous le cacherai pas, les mesures que nous avons été contraints de prendre pourraient entraîner une crise économique sans précédent.

Pour éviter un effondrement général, nous allons devoir compter sur l’effort et la solidarité de tous.

En tant que chef de l’État, j’ai décidé de montrer l’exemple.

J’annonce donc qu’à compter de ce jour et aussi longtemps qu’il sera nécessaire, je renonce à la totalité de mon salaire de Président de la République.

De même, dès maintenant et aussi longtemps que nécessaire, sont annulés tous les déplacements présidentiels, y compris, bien entendu, les déplacements vers des lieux de vacances.

Je veillerai personnellement, par ailleurs, à ce que les dépenses de l’Élysée soient réduites au strict minimum. Les dépenses liées à la fonction de la première dame sont annulées, comme toutes les réceptions. Je donnerai toutes les instructions nécessaires pour que les dépenses de personnel de l’Élysée soient également limitées au strict indispensable.

Par ailleurs, j’invite solennellement tous les grands acteurs de l’État, fonctionnaires, préfets, et l’ensemble du personnel politique, jouissant d’avantages matériels comparables au mien (logement de fonction, prise en charge complète ou partielle des dépenses courantes) à renoncer eux aussi à leur rémunération.

Je demande au gouvernement de prendre d’autres mesures, et notamment la limitation à cinq mille euros mensuels l’ensemble des rémunérations du secteur public et parapublic, comme de toutes les rémunérations financées peu ou prou par l’impôt.

Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes, j’ai parfaitement conscience que les économies ainsi réalisées seront très insuffisantes pour sauver la situation. Mais il s’agit de gestes symboliques forts, pour montrer à tous que l’ensemble des instances dirigeantes de l’État, prenant la mesure de la gravité de la situation, prend sa part du fardeau qui va s’imposer à tous. »

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Magnifique exemple de solidarité nationale

Il faut le dire, on ne le dit pas assez, l’épidémie de coronavirus a montré un aspect inattendu et non moins remarquable et encourageant de la société française : c’est sa solidarité. Solidarité géographique. Solidarité générationnelle.

Le confinement. La réalité du confinement en grande métropole n’a strictement rien à voir avec ce qu’elle peut être en province.

De fait, qu’en grande métropole, le confinement soit largement illusoire est une évidence. Les occasions de rupture de la distanciation sociale étant à l’évidence démultipliées. La rue, les magasins d’alimentation, la pharmacie, les escaliers ou l’ascenseur de l’immeuble, les passages plus ou moins obligés devant les bouches d’aération de bâtiments divers, du métro, les franchissements rétrécis, trottoirs et autres couloirs. Les enfants joyeux, à bout de confinement, qui vous courent dans les jambes. Les sans-abri, qui sont confinés… dans la rue, les mendiants qui continuent de mendier, seulement un peu plus menaçants. Un air « conditionné » dans la plupart des immeubles et lieux publics. Sans oublier certaines parties de la population qui s’exonèrent de toute forme de confinement, comme le prouvent d’innombrables vidéos à ce sujet…

Une évidence largement avalisée par l’ensemble de la population. Et notamment par les populations naturellement mieux protégées. Et qui ont accueilli avec tant de générosité et de compréhension les urbains qui ont pu ainsi se mettre à l’abri, par exemple au sein d’une résidence secondaire.

Bien entendu, le risque était faible, voire nul. Les populations citadines en mesure de prendre le large et donc disposant de moyens financiers certainement supérieurs à la moyenne n’étaient certes pas les plus « à risques ». Et si par extraordinaire elles eussent compté quelques rares porteurs sains ou non, dont la vocation était de toute façon un confinement aussi certain que provincial, quel risque pour les autochtones ?

Cela dit, on aurait pu craindre malgré tout, ici ou là, quelques réactions de « repli sur soi », de « refus de l’autre », de « manque d’ouverture ». C’est le contraire qu’on a vu. Partout, de l’île de Ré aux bords de la Méditerranée, des Alpes aux Pyrénées, la même ouverture d’esprit, le même esprit d’accueil…

Le plus admirable est du côté de ces enfants provinciaux qui se sont disputés pour accueillir leurs vieux parents parisiens ! Bon, c’est vrai, confiner en de telles circonstances de vieilles personnes en milieu urbain, des personnes par définition « à risques », c’est presque comme de vouloir hériter plus vite… Bon, ces enfants jouissent le plus souvent de vastes demeures, permettant un confinement « maison », si nécessaire. Il n’empêche, tant de bonnes volontés, c’est à souligner.

Pardon ? Comment dites-vous ? Cela ne se serait pas exactement passé comme cela ? Faudrait-il croire ce que note Henri Dumas dans un précédent billet : « 90 % de personnes favorables à un confinement qui va dévaster leur économie, face à un virus saisonnier légèrement plus virulent qu’habituellement, dénote d’une peur panique de la mort. »

Au point d’en avoir perdu le sens même de la plus élémentaire solidarité ? Je peine à le croire.

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En marche pour la dictature ?

Avez-vous remarqué que la horde furieuse des roquets étatiques qui jappe et aboie à longueur de médias, et à toutes occasions, contre le professeur Raoul ne parle jamais que de la chloroquine ?

La haine aveugle-t-elle leur sens critique ? Ou bien veulent-ils soigneusement éviter de discuter la première partie du propos raoultien ?

À savoir : la formidable absurdité du confinement qu’on nous impose.

Confiner les gens qui ne sont pas malades, à quoi cela peut-il bien servir ? Ce qu’il faut, explique le professeur, c’est détecter les malades, tous, et immédiatement, sans attendre, procéder à leur isolement. Il faut isoler les malades, et seulement les malades.

Les malades ainsi confinés, le virus se trouve pris à son propre piège, le reste de la population continue de vaquer à son travail et de faire tourner l’économie. Et de produire de la richesse pour soigner et guérir ceux qu’il faut soigner et guérir.

La voie choisie par certains pays. Mais sait-on assez que même le plus communiste des pays communistes, à savoir la Chine, a certes imposé le confinement à une très petite minorité de sa population, mais n’en a pas moins isolé les malades, construisant en quelques jours, les hôpitaux nécessaires ?

Tandis que le confinement pour tous, sans recherche des malades, c’est avec un bénéfice médical fortement douteux, un résultat économique lui, parfaitement certain : un nombre incalculable d’entreprises défaillantes, une explosion du nombre des chômeurs, et pour finir un pays durablement ruiné. Le remède à coup sûr pire que le mal : ceux que le mal épargnera, le remède lui, ne devrait pas les manquer.

Le confinement : on n’isole ni ne soigne les malades, mais seulement les très malades, les victimes qui en l’absence de toute forme de soins, ont les poumons désespérément atteints.

Pour ces derniers, le remède si décrié des étatistes, la chloroquine, ne peut plus rien, nous dit encore le professeur. C’est pourtant sur ces cas graves, et seulement sur eux, qu’on veut bien procéder à des tests… Cherchez l’erreur !

(Car c’est vrai, le professeur préconise d’isoler les malades, mais aussi de les soigner. Et pour cela d’utiliser un vieux médicament que nous sommes très nombreux à avoir déjà pris par le passé, et qui a le mérite de réduire la pression virale du coronavirus, en intensité comme en durée. D’une pierre deux coups : on soigne, et on diminue très sérieusement le potentiel de contagion.)

Je sais ce que vous allez me dire : le confinement pour tous, c’est aussi l’isolement des malades. Outre qu’isoler n’est pas soigner, le confinement, osons–le, est avant tout une formidable supercherie. C’est peut-être la solution aux confins du Larzac ou même dans les riches demeures de l’Ile de Ré ou de Megève. Mais en milieu urbain ? J’y vis, j’y suis (confiné), je passe une partie de mes journées dans mon atelier (fermé), mais qui donne sur la rue, je vois passer les passants, et je note sans cesse les impossibilités d’un confinement parfaitement imaginaire. Qu’on ne me cherche pas trop, je serais tenté d’illustrer et de prouver…

Oui, je sais, le choix du confinement, la France n’est pas la seule à l’avoir fait. Je me suis demandé pourquoi, et j’aime bien la réponse que donne à ce sujet Henri Dumas : « La technocratie mondiale formée aux mêmes écoles internationales partage les mêmes croyances et exige les mêmes statuts, elle est la nouvelle noblesse décadente. » (Son article complet ici.)

Tout cela me semble parfaitement exact, mais peut être complété : les méfaits de cette technocratie ne sont rendus possibles que du fait de la lâcheté des peuples qui subissent ces méfaits !

Bien sûr, les technocrates, avec un art consommé, répandent angoisse et peur. Quotidiennement viennent sonner à nos oreilles, en plus de puériles cacophonies en honneur des « soignants » (lesquels nous disent préférer les équipements aux casseroles), la récitation du nombre des malades et des décès du jour.

Au hasard, le Monde du 29 mars : « Le dernier bilan de l’épidémie fait état de 292 nouveaux décès à l’hôpital entre samedi et dimanche, portant le bilan à 2 606 morts depuis le début de l’épidémie ».

Très impressionnant ! Mais qui garde assez de sens critique pour se souvenir qu’il meurt en France, en dehors de quelque coronavirus que ce soit, environ 620 000 personnes bon an mal an, soit près de… 1 700 personnes chaque jour ! (Et donc au moins 100 000 en deux mois, donc depuis le début de l’épidémie ! 2 606 à comparer à 100 000 !)

« Pas de masques, pas de tests, pas assez de lits d’hôpitaux, il faut bien reconnaître qu’il ne nous reste que le confinement ! »

Qui peut croire une pareille fumisterie ? Fabriquer des masques, par exemple, ce n’est pas fabriquer des avions ou des satellites, ce qui demande en effet un certain délai. Des masques, c’est du tissu et de la couture, à la portée de combien de nos entreprises grandes ou petites ?

La vérité est que pour des masques, il fallait peut-être 24 ou 48 heures. Le problème n’est donc pas de produire des masques, mais de produire des masques « homologués » ! Et ça, c’est vrai que cela prend plus de temps…

Il en va bien sûr évidemment de même pour les tests, voire les lits d’hôpitaux ! Si l’on avait laissé faire les gens, sans les entraver de cent, de mille réglementations, interdictions, obligations, et autres normes, combien de temps aurait-il fallu pour compenser avantageusement l’imprévoyance administrative ?

Et c’est là que je commence à sérieusement m’inquiéter. La réalité, c’est que le confinement, le confinement, encore une fois, sans détection systématique des malades, n’est possible que parce que les dirigeants ont réussi à terroriser les populations. En France, mouvement des gilets jaunes, grèves contre la réforme des retraites et j’en passe, le moins qu’on puisse dire est que les hommes de l’état se voyaient quelque peu chahutés. La terreur virale les a juste à propos remis en selle ! Sans la moindre contestation, ils ont pu tout oser, y compris interner la totalité de leurs ressortissants.

Ma question : maintenant qu’ils ont tous les pouvoirs, pourquoi voulez-vous qu’ils acceptent un jour d’y renoncer ?

Aujourd’hui, les partisans des hommes de l’état nous disent : « Ce n’est pas le moment de contester, de discuter ! Il faut rester unis, on verra plus tard ! »

On ne verra pas plus tard. Demain, devant notre économie dévastée, qu’il faudra bien tenter de réparer, on nous tiendra très exactement le même discours ! Ce ne sera toujours pas le moment de contester, de discuter ! Et déjà, on nous prévient, il y faudra des mois, des années…

Des mois, des années de prolongation de l’actuelle dictature ?

Le pire n’est jamais certain. Mais si le peuple ne se réveille pas, il est malheureusement bien probable. Sans l’avoir réellement compris, serions-nous en marche vers une dictature sans issue ?

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Coronavirus : le pavé et le filet à papillons

Je me suis souvent demandé, à propos de mes articles, mais aussi de mes autres écrits, de mes livres, par exemple, comment je pouvais avoir encore des amis, des relations, y compris familiales.

Bon, je fais semblant, mais je ne me fais guère d’illusions. Tout simplement, mes relations, y compris familiales, ne lisent rien ce que j’écris. Ça ne les intéresse pas. Et donc elles ne savent pas. Quant à converser paisiblement, le seul moyen : n’aborder jamais les sujets qui fâchent.

Ce que je fais. Mais parfois, j’enrage. C’est même pour cela que j’écris, des billets comme celui-ci, ou mes autres écrits, mes livres…

Chacun le sait : on peut prendre un pavé pour tuer une mouche. D’un certain côté, les mauvais esprits vous diront que ça ne marche pas, et que la mouche s’est envolée.

Un exemple flagrant de mauvaise foi. Si ça ne marche pas, c’est certainement que le pavé n’était pas assez gros. Ou alors, qu’il aurait fallu utiliser non pas un, mais plusieurs pavés. Avec beaucoup de pavés, et un tout petit peu de chance, ou de malchance, du point de vue de la mouche, on aurait fini par avoir raison… de la mouche, précisément !

Il y a une preuve très simple de la mauvaise foi des détracteurs de la technique du pavé, c’est la tête que fait le mur après élimination de la mouche : immanquablement, ce dernier se trouve complètement démoli, irrécupérable, impossible même à reconstruire.

Finalement, la morale de cette histoire pourrait être : « qu’importe la mouche, pourvu qu’on ait cassé le mur ! »

À l’opposé de la technique du pavé, celle des chasseurs de papillons. Pas de pavé pour la chasse aux papillons, mais un simple filet, parfaitement inoffensif. Inoffensif pour le décor : allez-vous-en abîmer quoi que ce soit avec un filet à papillons !

Inoffensif également pour les papillons eux-mêmes, qui se trouvent faits prisonniers, avec un minimum d’égratignures. Le chasseur conduit les papillons capturés chez lui, les isole, et les traite individuellement de la meilleure manière qu’il puisse imaginer.

Les manières dont les pays chassent le Corona virus : c’est au choix, le pavé ou le filet à papillons.

Du côté des filets : on traque le virus, on le capture, en isolant son environnement, c’est-à-dire son porteur, auquel on peut en outre apporter tous les soins qui pourraient s’avérer nécessaires. On laisse vaquer à leurs occupations toutes les autres personnes : aucun ralentissement économique. On ferme cependant les portes de la maison, c’est-à-dire les frontières du pays, ce qui limite grandement, à l’évidence, les entrées de virus, que celui-ci ait des papiers en règle ou qu’il soit clandestin.

Minable ! Aucun effet de masse ! On soigne les (rares) malades, on a si peu de morts que c’est à peine si l’on ose en parler. Typiquement le genre de méthodes retenues dans ces ambiances délétères que sont les démocraties.

À l’opposé, les partisans du pavé. Les mouches, que l’on ne chasse pas, continuent de proliférer gaillardement, sans entrave aucune. Les porteurs de mouches, que personne n’a cherché à identifier, ne sont pas identifiés, ils contaminent tout le monde autour d’eux, sauf s’ils tombent à leur tour vraiment très malades. Ce qui est d’ailleurs assez stupide de leur part, puisque de toute façon, on n’a pas de lits pour les soigner.

Le pavé, donc, la méthode des vrais gouvernements, les gouvernements à poigne. Communistes, islamistes, Chine, ou Iran, la perfection. Juste un peu en dessous, mais pas tellement finalement, les socialistes. Espagne, Italie, France… Dans tous les cas, on ne parle pas de pavé, mais de confinement.

Ça, c’est le confinement en général. Mais il existe une variante du confinement, c’est le confinement « à la fançaise ». Dans ce système, n’est confinée qu’une partie de la population. Pour cette partie, confinement intraitable, non mais ! Amendes, menaces… Mais sont laissées grandes ouvertes les portes de la maison, c’est-à-dire les frontières. Et des étages entiers de la maison ne sont pas non plus confinés : les « quartiers difficiles », où le virus circule en toute liberté.

Cela dit, en France au moins, le pavé du confinement, finalement, ça n’a pas été si difficile que cela à imposer. Tout au contraire. Aux salariés, on a expliqué qu’ils devaient rester chez eux et continueraient d’être payés : être payé à ne rien faire, même à domicile, il y a pire !

Aux entreprises, on a fait savoir qu’il n’y avait plus que des lendemains qui chantent ! L’État prenait tout à charge, les salaires, les impôts, les dettes, les emprunts, les soucis… Disons-le nettement, il régnait mardi dernier chez les uns et les autres comme un petit air de mois d’août…

Aux entrepreneurs de mes relations, qui s’étaient hâté vers les délices du chômage technique, j’essayais timidement de glisser qu’il se pourrait peut-être que l’État ne se trouve pas en mesure d’honorer ses promesses… Aussitôt brutalement rabroué, j’ai vite compris que je faisais mieux de me taire.

C’est pourtant une évidence : notre si généreuse Unedic est conçue pour permettre l’indemnisation de quelques rares chômeurs grâce aux cotisations d’une majorité de travailleurs. Une majorité de chômeurs et quelques rares travailleurs, ça ne va pas pouvoir fonctionner !

Le pouvoir l’a d’ailleurs déjà susurré ici ou là, le chômage partiel pour tous, bon, ce n’était pas réellement à prendre à la lettre… Ah bon ?

Celui à qui on interdit de donner son avis, il ne peut plus qu’écouter. J’ai donc écouté. Oh, je vous rassure, confinement oblige, uniquement des conversations téléphoniques, cela va de soi.

« Les spécialistes sont formels ! Si on ne fait rien, si on ne confine pas, c’est au moins 40 000 morts qu’il nous faudra enterrer. »

Téléphone : je ne pouvais donc pas voir le visage de l’interlocuteur et donc deviner s’il voulait plaisanter. Mais au contexte, j’ai cru comprendre que non, il ne plaisantait pas du tout, 40 000 morts, il pensait que cela nécessitait indiscutablement de pousser à une ruine quasi certaine 60 millions d’habitants, dont lui-même.

40 000 morts, cela correspondrait à une augmentation de… 6,67 % de la mortalité sur une année. Mais en fait, beaucoup moins, car on observerait une diminution concomitante d’autres mortalités. La mortalité d’une année en serait-elle réellement augmentée ? Même pas sûr.

Bon, mon avis sur une question médicale, aucun intérêt. Par contre, l’entrepreneur que je suis ne comprend pas. Combien d’entreprises seront en mesure de supporter un mois d’inactivité ? Voir deux ? Qu’on cesse de nous raconter des salades : deux mois sans travailler, c’est 16 % de chiffre d’affaires en moins. « Les banques vont vous prêter tout l’argent qui va vous manquer ! »

Des prêts maintenant, donc des remboursements demain. Le poids de l’état fait que la plupart d’entre nous étions déjà, au mieux, en équilibre délicat. Comment pourrions-nous ajouter à nos comptes d’exploitation la charge du remboursement de l’équivalent de 16 % de notre chiffre d’affaires habituel ? Prenez le problème pour le côté que vous voudrez, pour l’immense majorité des PME, mission impossible. Surtout si l’on ajoute à cela un marché à prévoir profondément déprimé et gravement désorganisé !

Le pavé va ou ne va pas atteindre la mouche, je n’ai pas de compétence pour justifier un avis. Mais pour l’économie, c’est sûr, le pire n’est pas à craindre, il est malheureusement certain.

Et je constate que personne n’a l’air de s’en rende compte. Heureusement pour moi, mes amis, mes relations, familiales y compris, ne vont pas lire ces lignes…

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L’État contre la société

La réforme des retraites a fait couler tant d’encre et de salive… Pourtant, il y a beaucoup d’encre ou de salive que je continue de ne pas comprendre.

Par exemple.

Par exemple, certains semblent s’étonner : au petit jeu de cette « réforme », il y aurait quelques (petits) gagnants, et énormément de (gros) perdants. Ces gens-là ne savent-ils réellement pas que telle était la genèse même du projet ? Bruxelles l’avait dit : le coût global des retraites était trop élevé dans notre pays ! Vraie ou fausse, une affirmation répétée à chaque occasion par tous nos jeunes coqs oligarques, et cela depuis des mois, sinon des années. La réforme, c’est pourtant aussi cela : une réduction à prévoir toujours plus importante du « budget » global « retraites ».

Par exemple, certains font semblant de s’étonner ou s’étonnent réellement : nombre de régimes « spéciaux », que la réforme devait faire disparaître, se trouvent finalement confortés. Pourtant, comment s’étonner ? Où a-t-on vu un état combattre ses soutiens ?

Par exemple, toute une basse-cour s’indigne que cela finisse par un « 49–3 ». Pourtant, comme je m’en suis expliqué dans un précédent article, un « patron » (chef d’entreprise, chef militaire, commandant de bateau…) a certes le souci que ses décisions soient comprises et emportent l’adhésion ; ce qui le différencie fondamentalement d’un administrateur. Un administrateur administre, prend des directives auxquelles les administrés n’ont d’autre choix que de se soumettre. Chacun sait bien que nous ne sommes plus dirigés, mais administrés, et l’utilisation du « 49–3 » est un acte naturel d’administration. Que pouvait-on attendre d’autre ?

Par exemple, certains s’étonnent de tout le battage produit autour de ce fameux coronavirus. Un virus qui pour le moment n’a pourtant tué que les personnes… déjà malades d’une autre maladie. « Une maladie qui tue modérément, 2 % des malades. Sauf chez les vieux, entre 10 et 15 %. » (Henri Dumas : Macron et le coronavirus). Pourtant un enfant comprend que lorsqu’on fait trembler les foules et qu’on leur suggère qu’on pourrait les protéger, on se trouve dispensé de parler des sujets sérieux (invasion migratoire, fiscalité confiscatoire…).

Une société administrée est par nature une société soumise au despotisme administratif. Un despotisme sans mesure, sans limites, et sans états d’âme. Lors des dernières élections présidentielles, les Français ont voté pour l’Homme de Bercy. De quoi font-ils semblant de s’étonner aujourd’hui ?

Dernières élections : Dieu veuille que cette formule ne soit pas prémonitoire !

Et pour finir : certains s’étonnent ou font semblant de s’étonner que la « réforme » pille sans vergogne toutes les « caisses » excédentaires. Pourtant, qui ne sait pas que depuis toujours Bercy lorgne sur ces caisses ? Confisquer, depuis les biens des Juifs pendant l’occupation, jusqu’aux caisses de retraites aujourd’hui, en passant par tant et tant de contribuables ruinés… confisquer encore et toujours… Qui peut prétendre être surpris ?

Un article passionnant, à lire absolument, pour enrichir la réflexion : Les origines du despotisme fiscal français.

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Humanité bien mal placée

Un sujet a fait l’actualité médiatique d’un moment : l’éventualité de l’allongement du congé pour décès d’un enfant de cinq à douze jours.

Pourquoi ce sujet maintenant ?

Ma première interrogation a été celle-ci : mais pourquoi ce sujet maintenant ? La réforme des retraites, le danger présenté par l’islamisme, la menace d’une crise économique majeure, les élections municipales prochaines… Autant de thèmes dont l’urgence paraît bien plus certaine !

Par ailleurs, les épisodes douloureux de la vie sont nombreux, la perte d’un enfant est l’un des plus difficiles ; mais sur l’échelle des stress, la perte du conjoint, nous disent les spécialistes, occupe la première place. Elle ne donne cependant « droit » qu’à trois jours de congé…

Avec cette question qui pourra paraître impertinente à beaucoup : est-on si certain que cela que des congés supplémentaires soient pour tout le monde et dans tous les cas la meilleure réponse à de telles épreuves ?

Cela dit, trois jours, cinq, douze, un mois pourquoi pas… Je n’ai pas d’avis pertinent, et dans un premier temps j’ai surtout pensé qu’il devait s’agir d’un sujet de diversion, sans beaucoup d’intérêt, jusqu’au moment…

Ce qui m’a fait bondir

Jusqu’au moment où j’ai compris, ce qui m’a d’abord paru absolument incroyable, qu’il s’agissait bel et bien d’un projet de congé à la charge de… l’entreprise !

Quoi ! Ce ne sont pourtant pas les instances paritaires qui manquent dans ce pays ! Mais que je sache, aucun débat récent entre patrons et salariés sur ce sujet ! La démarche habituelle est qu’un accord négocié soit ensuite « étendu », repris par la loi.

Rien de tel ici : le législateur s’arroge le pouvoir et le droit d’imposer à l’entreprise des congés que personne n’a demandés !

Pour faire parler de soi ? Pour occuper le terrain médiatique ? Pour éviter de parler d’autre chose ?

Pour moi, la lecture de cet épisode est très simple : une atteinte de plus, une atteinte insupportable, au droit de propriété. Pour nos politiques, l’entreprise n’est plus à ses propriétaires, c’est devenu une sorte de bien public ou commun, où toutes les pioches sont permises. Sans même que soient consultés, au moins pour avis, les futurs payeurs, les entrepreneurs (et eux seulement).

Revenir au bon sens

Et si c’était le moment de remettre à plat ce qui revient à l’entreprise et ce qui devrait être pris en charge par la communauté, d’une façon ou d’une autre ?

C’est pourtant simple : l’entreprise doit pouvoir maîtriser complètement et connaître parfaitement ses prix revient.

Les congés annuels calculés sur le temps de présence au travail sont parfaitement connus, et donc prévisibles.

En revanche, les imprévus, les aléas de la vie, ne devraient pas impacter les prix de revient, précisément parce que par définition ils sont imprévisibles. Ils peuvent faire l’objet d’une prise en charge par la collectivité, une assurance, ce que vous voudrez, mais ils n’ont rien à faire dans un compte d’exploitation d’entreprise : comment puis-je calculer mon prix de revient, si je dois intégrer par exemple le risque qu’une partie de mes salariées se révélant porteuses d’heureux événements, ce dont en tant que citoyen je ne peux que me réjouir, vont me coûter en plus de leur congé de maternité, sept jours d’absence pour visite médicale, comme je l’ai dénoncé dans un billet précédent ?

Une remarque qui vaut tout autant pour les quatre jours de congé pour un mariage ou les trois jours pour le décès du conjoint, du père, de la mère, d’un frère ou d’une sœur. Des congés, certes utiles ou nécessaires, mais qu’il est impossible d’anticiper dans un calcul du prix de revient, et qui ne devraient pas conséquent pas être à la charge de l’entrepreneur.

Certes, dans les grandes entreprises, de tels coûts se trouvent plus ou moins amortis par le nombre. Ce qui n’est pas du tout le cas des petites entreprises, qui sont donc à la merci de prendre de plein fouet des coûts totalement imprévisibles.

Humanité mal placée

À propos de cette mesure, usant et abusant de sentiments faciles, on a parlé « d’humanité ».

L’humanité, c’est très bien. Mais, et je sais que mon propos va choquer, mais je l’assume, l’humanité, ce n’est pas le problème de l’entreprise. Je ne suis même pas sûr que cela soit celui de la collectivité. Mon opinion personnelle est que pour l’humanité, mieux vaut compter sur sa famille et sur ses proches. Mais bon, si vous voulez de la collectivité, je ne m’y oppose pas.

Mais parler d’humanité, au financement artificiellement imposé à l’entreprise, un acteur qui n’en peut mais, c’est plus qu’une erreur, c’est indigne.

Qui mon propos vise-t-il ? Tous ceux qui, aux plus hauts niveaux de responsabilité, se sont livrés à ce racolage facile. La liste est longue et mon article petit, je n’en dirai pas plus : suivez seulement mon regard…

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Exactement, une tyrannie !

Quelle que soit votre opinion quant à la personne qui joue en ce moment le rôle de président, je me doute bien que mes avis ont peu de chances d’y changer quoi que ce soit, dans un sens ou dans l’autre, et c’est donc fort modestement que je risque la remarque ci-après.

Monsieur Macron prend très mal, à ce qu’on dit, qu’on l’accuse de tyrannie. Monsieur Dumas dans un récent billet a très bien répondu à ce sujet (https://temoignagefiscal.com/je-nhabite-pas-sur-la-meme-planete-que-macron/). Je me permets d’y ajouter un modeste grain de sel.

Monsieur Macron croit qu’il est un dirigeant. Il ignore par conséquent cette vérité fondamentale : un dirigeant qui prend des décisions à l’encontre d’une majorité de ses « dirigés », cela n’existe tout simplement pas. Dans aucune entreprise. Dans aucun parti politique. Dans aucune armée. Nulle part.

À vrai dire, tous, dirigeants, managers, chefs de guerre, tous, la vérité est qu’ils ne décident pas. Ils fédèrent, une idée, un projet, une utopie, un idéal, une passion, ce que vous voudrez, ces hommes ne sont pas suivis parce qu’ils ordonnent, mais parce qu’ils entraînent.

Je le répète, c’est la règle, y compris, ou plus encore dans les armées. Les hasards de la vie ont fait que je n’ai pas servi longtemps sur les bateaux de guerre, mais assez cependant pour avoir repéré ceci : chaque fois que notre bateau se trouvait confronté à la nécessité d’un effort plus important de l’équipage, le Commandant ne se contentait pas d’ordonner. Théoriquement, pourtant, cela aurait suffi. Qui aurait pu, à bord, ne pas exécuter un ordre reçu ? Mais non ! D’une façon ou d’une autre, le Commandant prenait la parole et expliquait. Et les bons Commandants sont incontestablement ceux qui expliquent mieux que les autres… ceux qui donnent l’envie, mieux, la rage, de se mettre en quatre…

Cette façon de faire est universelle.

Sauf dans un seul type d’organisation humaine : les administrations. Un chef entraîne. Un administrateur administre.

Prenons l’exemple de ce que certains appellent « réforme du système des retraites ». On peut avoir l’avis que l’on veut sur cette question. Mais ce qui est indiscutable, c’est que là comme ailleurs, Monsieur Macron et l’ensemble de son équipe ne se comportent pas en leaders, mais en administrateurs. « La réforme sera conduite à son terme. Vous pourrez discuter les miettes et les marges. Mais le projet, lui, ce sera comme j’ai décidé, point à la ligne. »

La vérité est que Monsieur Macron est resté ce qu’il a toujours été, un haut fonctionnaire. Mieux, un haut fonctionnaire de l’administration fiscale, ce qu’il y a de plus emblématique en matière d’administration. Un haut fonctionnaire, ça ne concerte pas. À quoi bon ? Puisque plus intelligent, mieux formé, il sait, mieux que les autres. Un haut fonctionnaire administre, point.

Un chef se désolerait de tant de manifestations contre ses projets. Un administrateur s’en moque, complètement.

Il est d’ailleurs seulement normal qu’il en soit ainsi. Le fonctionnaire est par nature un homme de l’État. Et comme l’ont démontré tant de penseurs, à commencer par La Boétie, ou plus près de nous, Pierre Clastres, l’État n’a pas d’existence propre (ce que démontre aussi Henri Dumas) ; il n’existe que contre la société. Alors oui, un administrateur à la tête de l’État, c’est une gestion administrative du pays. L’État contre la société.

Exactement, une tyrannie.

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Quand les entreprises sont mises à contribution pour financer la natalité !

Le principe des congés payés est de gagner des jours par mois travaillé. Enfin, c’est le principe, puisqu’une entreprise peut devoir des congés, pour des périodes non travaillées. C’est le cas, par exemple, du congé de maternité : une personne en congé de maternité (congé payé par les assurances sociales) gagne des jours de congé, comme si elle travaillait.

Pour l’entreprise, c’est donc la double peine. Il faut remplacer la personne en congé, assurer sa formation, assumer son manque de formation qui se traduit par une perte de chiffre d’affaires et/ou de productivité, et finalement, payer deux fois des vacances pour le même poste, celles de la personne en congé et celles de sa remplaçante.

Des congés gagnés par un congé de maternité, pourquoi pas ? Tout ce qui peut aller dans le sens de l’aide à la maternité me convient. Mais pourquoi est-ce à l’entreprise d’en assurer le financement ? Il y a là quelque chose qui m’échappe.

Mais il y a mieux encore ! Toute femme enceinte, on le sait, a droit à sept visites (au moins) chez un gynécologue, pour accompagner sa grossesse, visites prises en charge par la sécurité sociale.

Bien entendu, on pourrait imaginer que les personnes salariées s’organisent pour faire coïncider la visite et leur jour de congé (autre que le dimanche), et c’est en effet ce que font beaucoup d’entre elles. Mais pas toutes. D’autres au contraire prennent systématiquement rendez-vous un jour de travail. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une absence autorisée… payée ! Autorisée par qui ? Par l’entreprise ? Que nenni, par le Code du travail ! Mais en ce cas payée par qui ? Aucun doute là-dessus : par l’entreprise !

Bon, mais une visite chez un gynécologue, ça ne prend pas la journée ! Et bien si, puisque c’est l’entreprise qui paye. Donc calculez, en plus du congé de maternité, ce sont sept jours de congé que doit l’entreprise à sa salariée en attente d’un heureux évènement. Sept jours ! Une semaine et deux jours, ce n’est pas rien tout de même ! Ça pèse sur le compte d’exploitation d’une très petite entreprise !

Existe–t–il un moyen très simple d’éviter de tels coûts induits ? Oui, bien entendu. À vous de deviner.

Maintenant, ne me demandez pas pourquoi tant de petits patrons et d’artisans ne veulent plus entendre parler d’embauche…

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« La réforme des retraites sera conduite à son terme ! »

C’est en gros l’essentiel des vœux de notre président.

Voulez-vous le savoir ? J’admire qu’on puisse tenir de tels propos. Et j’admire tout autant que personne n’ait paru s’étonner d’un propos aussi étonnant.

En effet, au moins en apparence, Monsieur Macron ne décide pas tout, et pas tout seul. Par exemple, quoi qu’on fasse, d’une façon ou d’une autre, la réforme des retraites, si elle doit avoir lieu, devra bien en passer par certaines étapes, dont un vote parlementaire.

Alors de deux choses l’une. Ou bien Monsieur Macron lit l’avenir, par exemple dans le marc de café. Et dans ce cas, chapeau le devin ! Ou alors il considère l’étape parlementaire comme une pure formalité, et le vote des godillots parlementaires comme acquis d’avance, à coup sûr.

En fait, c’est bien sûr la seconde hypothèse la bonne. Et de fait, le vote des godillots parlementaires lui est acquis d’avance, à coup sûr.

Mais, ce qui est incroyable, extraordinaire, ce ne sont pas les certitudes de monsieur Macron. Ce qui est incroyable, extraordinaire, en tout cas à mon avis, c’est de les affirmer ainsi, de la sorte, avec la plus désarmante candeur !

Nous avons donc un chef d’État qui vient nous dire, tranquillement, et sans le moindre état d’âme, que le peuple français entretient à grands frais un parlement aussi croupion que ruineux, quand une simple chambre d’enregistrement ferait aussi bien l’affaire, et à bien moindre coût.

Il fallait oser le dire. Monsieur Macron a osé.

Au moins, les choses sont claires. C’est bien les gens qui disent ce qu’ils pensent. Franchement. Sans prendre de gants.

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