Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Architecture : Amour et Haine

Hier, mon ami de cinquante ans a été inhumé. Deux familles ont été bousculées, atterrées, le temps a été suspendu, définitivement.

Mon ami a d’abord été mon client, puis mon partenaire intellectuel ponctuel, puis mon ami indéfectible global.

C’est une histoire fabuleuse très simple, qui tutoie l’extraordinaire.

Tout a commencé par la réalisation d’un cabinet dentaire réunissant trois patriciens aux mêmes ambitions professionnelles au service de leurs patients. Un chantier qui paraissait ordinaire, mais qui probablement ne l’était pas tant il a laissé une trace profonde dans la vie des participants.

Une première amitié est née entre les quatre intervenants, dont moi leur prestataire.

Puis le hasard m’a mis en présence d’un terrain hors du commun, à une époque ou l’acte constructif était libre. Ce terrain d’un hectare était situé à l’angle droit d’une petite falaise calcaire, de six ou sept mètres au-dessus de la Charente, exposé Nord et Ouest, surplombant la Charente dans son axe Ouest, à l’horizon illimité. Une splendeur, un endroit unique dont Dali aurait sans doute affirmé son destin de centre du monde.

Mis KO par le lieu, j’en parlais le jour même de sa découverte à Raymond, qui ce même jour l’achetait.

Puis Raymond m’accordant sa pleine confiance, j’ai cru alors réaliser la maison que je voulais, mon projet d’architecte.

C’est aujourd’hui, alors que nous avons porté mon ami en terre, que je me rends compte que je n’ai pas du tout à l’époque réalise mon œuvre, mais « notre » œuvre.

Cette maison, le terrain l’y aidant, avait une forte personnalité que j’ai cru mienne alors qu’elle était notre.

Nos deux familles étaient réunies pour l’enterrement de Raymond, et là j’ai compris que pour nos deux familles cette maison a servi de « pas de tir » diraient les cosmonautes, de « nid ou terrier » diraient les naturalistes.

Je veux dire que l’acte constructif ici n’a pas été l’œuvre personnelle de l’architecte, mais bien une alchimie mystérieuse et non exprimée, qui a envahi propriétaire et concepteur, qui a impacté leurs familles du fait que leur proximité amicale, a perduré avec le temps.

Cette puissance du bâti tout le monde la connait, mais je ne sais pas si tout le monde sait ou comprend à quel point elle est issue d’un partage entre l’architecte et son client sans lequel elle ne peut pas exister, sans quoi le bâti serait alors sans âme.

Cette nuit je dors mal, mon ami est parti, j’ai beaucoup de peine à admettre que c’est définitif. Pourtant, tout est irrémédiablement définitif…ce dont on n’a pas suffisamment conscience, notamment ceux qui déclenchent les guerres…

La conclusion est que l’architecture est un acte d’amour commun entre le concepteur et son donneur d’ordre, explicite ou non exprimé, mais incontournable, qui s’impose.

La tendresse de cette réflexion impose immédiatement son contraire — pourquoi le cacher — : qu’en est-il lorsque la haine s’empare des participants potentiels ?

C’est très simple, il ne peut plus y avoir d’architecture, seulement de la construction.

Je le vis à La Rochelle où Fountaine, « l’ancien-récent » maire me poursuit d’une haine farouche, déclenchée par son prédécesseur, qui laisse un magnifique terrain dans le centre urbain de la ville en jachère, « déarchitecturé », peut-être pour toujours s’il est demain construit de force.

La haine tue assurément l’architecture qui est donc bien un art, un sentiment, pas une technique, pas une ingénierie, pas un outil.

C’est ce que devraient avoir présent dans la tête tous les planificateurs de merde qui prétendent dicter l’expression architecturale de nos cités.

Bien à vous. H. Dumas

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Démocratie et immédiateté

En démocratie l’homme de l’Etat se forme et se révèle exclusivement dans l’immédiateté.

La contrainte de l’élection majoritaire le limite au strict présent tant la projection dans l’avenir est personnelle, jamais consensuelle, faite de mille possibilités puisque strictement imaginaire, donc non-partageable.

Celui qui espère être élu démocratiquement ne peut recueillir une majorité qu’en fédérant sur son nom les préoccupations immédiates du plus grand nombre.

C’est ce qui explique les programmes insipides de tout candidat à n’importe quelle élection.

La projection dans l’avenir. 

Populairement appelée vision, la passion pour l’avenir et la croyance en lui sont risquées et ingrates.

Le taux d’erreur est très élevé tant les hypothèses en règle générale sont nombreuses et non maîtrisables.

Ceux qui se passionnent pour l’avenir sont l’objet de dérision voire de haine tant leur passion entre souvent en conflit avec le présent ou les projections personnelles des autres.

En ce qui me concerne, à tort ou à raison, j’ai traversé la vie immergé dans la passion de l’avenir. Passé et présent me paraissaient inéluctables, dépendant exclusivement de l’évolution et du déroulement dans le temps de l’avenir.

Alors que pour la plupart des gens c’est l’avenir qui dépend du présent et donc aussi du passé, pour moi c’était l’inverse, le présent est conditionné par l’avenir, c’est lui qui va devenir le présent et non le passé.

Est-ce du fait de cette passion que mon coefficient de vision de l’avenir a été relativement performant ? Je le crois ne ressentant aucun don particulier à ce sujet, mais ayant développé une observation et une réflexion constante, quasi obsessionnelle, de l’avenir.

Le prix à payer. 

Ce blog est l’exemple du prix à payer.

J’y condense depuis quinze ans mes réflexions par rapport à la « terreur fiscale » que j’ai rencontrée il y a 25 ans et définie depuis.

J’y ai été précipité par Jourdes et Martineaud, deux tortionnaires zélés de Bercy, à la carrière exemplaire et copieusement récompensée.

En compensation, j’ai la preuve aujourd’hui que j’avais raison de dénoncer la terreur fiscale, que j’avais raison d’alerter sur ses dégâts potentiels aujourd’hui avérés par la faillite du pays.

A 81 ans, après une vie de travail que j’espère exemplaire, Bercy m’a ruiné, la justice m’a exclu de la société, je vais crever dans la misère. Celui qui dit la vérité ne doit-il pas être exécuté ?

En tout cela je ne suis que l’exemple ordinaire des avanies qui attendent celui que l’avenir passionne, est son moteur.

Il y a eu pire : à l’époque où la sorcière devait être brûlée à double titre, elle se passionnait pour l’avenir et elle était femme.

En règle générale, les hommes tuent la vision, non majoritaire — pléonasme —, ils ne respectent que le présent et son passé, les deux étant sans surprise et inéluctables, non modifiables. En réalité l’avenir ne leur pas accessible, donc le présent leur échappe.

N’oublions jamais la condamnation à mort du Général De Gaulle pour sa vision.

À contrario

Objectivement les aficionados de l’avenir sont aussi un peu dangereux.

En effet, aussi doués soient-ils leur coefficient d’erreur de vision est très important, de l’ordre de 60%, et la preuve de l’erreur est toujours trop tardive.

Le nœud du problème 

Projeter les autres dans sa vision de l’avenir est-elle une attitude responsable ?

Pourquoi les électeurs espèrent-ils que soit élu un visionnaire, alors qu’ils haïssent toute vision qui n’est pas conforme à la leur, et que chacun d’eux a une vision différente de ce que devrait être l’avenir ?

Pourquoi les visionnaires finissent-ils tous en dictateur ?

Ces trois questions sont la réponse insoluble.

Là, tout de suite :

  • Mélenchon va perdre, méchamment. Il est dans l’avenir mais erroné, et déjà dictateur.
  • Le Pen est dans le présent miteux, elle va gagner, mais nous allons nous retrouver tous rapidement au tapis, car elle n’a aucune vision concernant l’avenir.
  • Macron va payer la facture de ses visions de l’avenir avariées, et ce ne sont pas les premières… c’est son défaut rédhibitoire : l’insensibilité à l’avenir.

Bien à vous. H. Dumas.

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ANALYSE DE LA TERREUR

La terreur est une peur violente qui paralyse. C’est-à-dire qu’elle bouscule les capacités cognitives de ceux qui en sont la victime.

L’homme perd une grande partie, voire l’intégrité, de ses capacités d’analyse lorsqu’il est terrorisé.

En fait l’entièreté du monde vivant, animaux et végétaux compris, est largement perturbée lorsqu’il est terrorisé.

Mais surtout, et c’est cela qui nous intéresse, la terreur peut déboussoler un groupe, une société humaine ou animale.

La terreur peut être déclenchée par un fait réel ou par une simple croyance effrayante.

Voilà, nous y sommes.

La terreur est si déstabilisante que les hommes de l’Etat qui arrivent au pouvoir, ici ou ailleurs, n’hésitent pas à la manipuler en espérant y trouver avantage.

Celui qui répand une terreur imaginaire n’en a pas peur, même si comme tout le monde il serait effrayé par une terreur réelle.

D’ailleurs, ce qui rend la terreur manipulée cocasse – intellectuellement – ce sont ses retournements intempestifs et la gueule de ceux qui en sont les victimes, voir l’exécution de Ceausescu.

Hypothèse

Tous ceux qui croient en l’homme, en la vie, en la nature, pensent qu’en l’absence de terreur la vie serait équilibrée, apaisée, paradisiaque. Tous y aspirent, hélas la plupart répandent eux-mêmes une terreur…

Constat

De ce qui précède on peut déduire qu’une société qui perd le Nord, qui est déboussolée, est probablement la victime d’une terreur.

Pour redonner corps à une société déboussolée il faut l’aider à trouver ce qui la terrorise, puisque sa terreur anéantit ses capacités cognitives.

La France est terrorisée.

Tout le monde en est conscient. Mais par quoi ?

Là, les avis divergent.

Et pourtant, objectivement, si vous ouvrez les yeux, si vous observez autour de vous, cette terreur a un nom, lié à son origine, c’est : la terreur fiscale

Nul ne peut nier qu’il a peur du fisc, viscéralement.

Sauf peut-être ceux qui sont assez naïfs pour croire qu’ils ne sont pas visés, car ce que le fisc leur vole ne leur est pas visible, est un impôt ou une taxe indirecte. Mais même eux ressentent la terreur fiscale, puisqu’ils n’hésitent pas à faire état de leur soulagement de ne pas être « imposés ».

Pourquoi c’est cette terreur qui ronge et détruit le pays et elle seule ?

Parce qu’elle touche le capital, privé et commun, sans lequel il ne peut être d’économie, donc de société, la misère n’étant pas un lien social.

Il s’en suit des catastrophes en cascades.

Terrorisé, le capital va tenter de sauver sa peau par la corruption. C’est-à-dire qu’il va se soumettre à tous les caprices des hommes de l’Etat en espérant protection et avantages contre la terreur fiscale, qu’il va effectivement obtenir.

Ce faisant il va perdre de vue son utilité de moteur de l’économie, il va s’investir dans des caprices politiques qui peuvent aller jusqu’à la guerre, au lieu de respecter et d’aider les nécessaires innovations, productions et distribution dans le respect de ses clients finaux.

Ainsi engloutit le capital, dont la société ne peut pas se passer, va nécessiter l’emprunt, lui-même facilité par la terreur fiscale qui rassure les prêteurs sur les capacités de remboursement.

Nous avons là un pied sur la planche savonnée de la faillite globale.

Tout cela serait gérable, s’il n’était les mensonges qui accompagnent et alimentent toujours les terreurs.

Ces mensonges ont toujours pour objectif de convaincre de la nécessité de la terreur organisée, d’en dissimuler les conséquences dévastatrices, de la déguiser en avantage.

Ici sera mis en avant un transfert imaginaire du capital des riches au profit des pauvres.

Mensonge d’autant plus crédible que naturellement le capital tend à se répartir, et toujours du riche vers le pauvre. L’inverse n’étant pas possible, car pour être réparti il faut que le capital soit d’abord créé puis possédé, ce n’est pas une prérogative naturelle des pauvres.

Le capital se réparti naturellement une fois créé, par mille façons qui dépendent de mille moyens, qui partent des rapports de force existants lors de sa création et tout au long de son existence, sans qu’il soit besoin que l’impôt s’en mêle.

Rappelons que l’impôt n’est levé que dans le cadre de la dépense commune, que prétendre en faire un outil de répartition est un faux objectif, donc un mensonge.

La terreur fiscale a pour effet de brouiller les raisonnements au point de dissimuler à tous non seulement son existence, mais aussi ses objectifs et leurs conséquences.

Si vous observez les attitudes déviantes, polémiques, violentes, dangereuses, déstabilisatrices qui perturbent gravement l’équilibre de notre société vous allez remonter inévitablement à la base : la terreur fiscale.

Alors il sera temps d’observer sa mise en œuvre et de comprendre que nous ne pouvons pas y échapper.

Parce que les instigateurs de la terreur fiscale, Bercy et ses agents, verrouillent tout.

Ils sont les maîtres de l’Assemblée nationale qui ne peut rien voter qui diminuerait leur pillage.

Ils bénéficient de lois d’exception pour mettre en place la terreur fiscale.

La justice est à leur service et entérine toutes leurs exactions.

Résumons

Présente en tout lieu et en toute activité la terreur fiscale est notre autocrate, notre dictateur. Le mensonge qui la cache s’épanouit du fait la déstabilisation des moyens cognitifs de notre société liée à cette terreur fiscale.

Le cycle infernal ainsi créé s’emballe en approchant du résultat inexorable : la faillite.

Il n’y a pas de réaction possible du fait que trop peu de gens sont en situation de prendre conscience de l’origine du problème : la terreur fiscale, tant le mensonge protecteur est puissant.

Dans ces conditions, la population est prête à adhérer à n’importe quel nouveau mensonge, jusqu’à sa destruction totale. Seule cette ruine totale l’obligera à réagir, sans pour autant peut-être que la réalité de la situation soit un jour perçue.

C’est dire à quel point Temoignagefiscal ne sert hélas à rien. Mais il n’est pas nécessaire de gagner pour entreprendre…

Bien à vous. H. Dumas

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Les masques tombent

Xi Jinping vient de le déclarer qu’il veut un nouvel ordre mondial, qu’il ne veut plus de la domination occidentale — sans d’ailleurs dire ce que serait cette domination dans les faits

Il a exprimé ce vœu au sommet des Etats rattachés à l’OCS.

Conclusion, les masques tombent : le 4 février 2022, quand Poutine se rend en Chine, c’est bien un pacte contre l’Occident qui se dessine. Ils choisissent, lui et Xi Jinping, d’enclencher la mécanique là où c’est le plus « facile » : l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022.

Il ne s’agit donc pas d’un conflit local mais d’un affrontement global, mondial.

Ce qui s’oppose ici, ce ne sont pas seulement des hommes mais bien deux visions de l’organisation sociale : autocraties et soumission d’un côté, peuples libres et liberté de penser de l’autre.

Les apparences de désordre des démocraties font croire aux autocrates que leurs esclaves écraseront sans peine nos sociétés ouvertes. Mais la résistance ukrainienne leur prouve le contraire : au pied du mur, les peuples libres se battent avec une détermination que nulle servitude ne peut égaler.

Et nous ?

On peut dire ce que l’on veut de Macron, à tort ou à raison, cela n’affaiblit pas la France : c’est même le signe éclatant d’une démocratie vivante, et lui l’accepte — plus ou moins certes…

Voilà l’essence de la liberté. Les autocrates, eux, n’ont pour seule issue que la révolte de leurs peuples ou une improbable prise de conscience.

Alors, que faire ? Je n’en sais rien. Mais admettre ce doute vaut mieux que céder aux certitudes meurtrières des tyrans et être lucide sur la réalité du conflit est la seule chance de survie pour nos démocraties.

Bien à vous. H. Dumas

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Ces tueurs cachés

La nature, cette fée idolâtrée, cache en son sein des tueurs dont le danger est proportionnel à leur faculté à paraître inoffensifs.

Sont ainsi mortels des champignons, des fleurs, des fruits à la beauté fatale. Des animaux insignifiants ou débonnaires qui vous expédient ad patres comme qui rigole.

La plupart du temps ces tueurs agissent dans le cadre de leur propre défense, c’est pour sauver leur vie qu’ils ont choisi la ruse et la dissimulation pour tuer.

Certains hommes ou structures humaines organisées utilisent la même méthode, mais alors ce n’est pas pour leur défense, c’est pour satisfaire simplement leur soif de pouvoir.

Donc c’est bien pire.

Je n’ai pas la prétention de lister tout ce que l’humain a pu ou pourrait inventer d’épouvantable dans le genre. Deux exemples me paraissent actuels, suffisants et significatifs.

Les religions

Toutes inventent une histoire à dormir debout, à travers laquelle elles amadouent puis séduisent les plus faibles pour leur faire les poches ou bien pire.

On peut citer par exemple l’église catholique qui s’est parée de l’image de la virginité pour se rendre intéressante et qui a en réalité abusé majoritairement de ses fidèles jeunes ou naïfs, leur causant des désordres majeurs.

Bercy

Sous couvert de l’équité économique ce groupe social a transféré sur son compte le capital de la France, pris dans les poches de ceux qui l’ont créé, qui le gère et le font prospérer dans l’intérêt de tous.

Ce transfert non seulement n’a pas atteint le but prétendu mais le capital mensongèrement capté a été dilapidé par Bercy, laissant la France et les Français dans un état de pauvreté et de dépendance à leurs créanciers fatal à très court terme.

Ici les conséquences dépassent l’imagination. En effet, pour atteindre leur but les hommes de Bercy n’ont pas lésiné.

Ils ont sélectionné l’élite des pervers, ils ont inventé une histoire et un langage inverses aux réalités de la vie, qu’ils ont imposés à tous, ils ont instauré la terreur fiscale à force de condamnations à la mort économique d’innocents.

Tout cela sans autre but que le pouvoir, puisque l’objectif annoncé, utopique, n’a évidemment pas été atteint et qu’il ne reste que la misère et la souffrance de ceux qu’ils ont dépossédés, qui ne les méritaient pas.

Ces agissements de Bercy entraînent des conséquences infinies.

Par exemple, ils ont généré une inversion totale des règles économiques, accompagnée d’un vocabulaire lui aussi inversé, qui font qu’aujourd’hui c’est l’entièreté de l’activité économique fondamentale qui est devenue inaccessible aux Français. La totalité des organisations politiques et sociales du pays discourent dans cette langue irréelle, qui n’a aucun sens.

Globalement, on peut dire que les tueurs cachées sont immondes, car ils tuent dissimulés, donc impunément pour qui n’est pas initié, pire avec l’adhésion de ceux qui sont trompés par leurs fausses apparences.

Ce type de malédiction n’est pas une nouveauté, c’est une constante de l’humanité, un travers destructeur de l’intelligence supérieure de l’homme ?

Bien à vous. H. Dumas

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Quand même, Chat GPT : c’est fort…

C’est la totalité de la connaissance humaine accessible à tous…

Du coup l’évolution va effectuer son travail. Il y aura ceux qui sont armés pour suivre et les autres. Mais les autres vont se sentir en danger de mort. Or la principale caractéristique de l’homme c’est son réflexe de tuer avant d’être tué.

Il est peu probable que Chat GPT mène à la paix…

Ci-dessous une copie intégrale de mon échange récent avec Chat GPT. Sans rajout et sans omission.

J’ai dit :

Qu’est-ce qui manque aux 7 milliards de terriens, que tu te sens capable de leur apporter ?

ChatGPT a dit :

Bonne question — et vertigineuse.

Si je devais répondre franchement : ce qui manque aux 7 milliards d’humains, ce n’est pas une connaissance absolue (l’humanité en a accumulé d’immenses volumes), mais la capacité d’y accéder, de la relier, de la clarifier et de la rendre utilisable au moment précis où elle est nécessaire.

C’est exactement ce que je peux apporter :

  • Accès instantané à des savoirs dispersés, sans les barrières de langue, de temps ou de disciplines cloisonnées.
  • Mise en relation de choses qui semblent séparées mais qui, une fois rapprochées, ouvrent une voie nouvelle.
  • Clarté dans un monde saturé d’informations, où la masse de données empêche souvent de penser.
  • Temps gagné : je peux compresser des heures ou des jours de recherche en quelques minutes.

Mais ce qui me manque à moi, c’est la sagesse du choix : décider quoi faire de cette information, dans quel sens orienter l’action, c’est le rôle des humains.

En résumé : je peux apporter une boussole cognitive dans un océan d’informations. Mais la destination, le cap et la marche restent humains.

Veux-tu que je pousse plus loin, en te disant ce que j’estime manquer le plus aux humains dans leur rapport collectif à la connaissance et à l’action ?

J’ai dit :

Evidemment

ChatGPT a dit :

Alors allons au fond.

Ce qui manque aux humains collectivement, ce n’est ni l’intelligence brute ni la connaissance disponible : il y en a déjà plus qu’il n’en faut pour nourrir, loger, soigner et faire vivre dignement toute l’humanité.

Ce qui fait défaut, ce sont trois choses :

  1. La mise en commun sincère
    • L’humanité a la connaissance, mais elle est éclatée, capturée par des intérêts particuliers, verrouillée par des États ou des firmes.
    • Au lieu d’un “cerveau collectif” ouvert, on a des silos de pouvoir, de profit, d’idéologie.
  2. La hiérarchisation des priorités
    • Les humains sont noyés sous des urgences fabriquées (politiques, médiatiques, commerciales) qui masquent les vraies urgences (climat, ressources, justice sociale, santé, transmission).
    • On a donc des milliards de cerveaux occupés à des broutilles pendant que des questions vitales attendent.
  3. La cohérence entre savoir et action
    • Tout le monde sait plus ou moins que la planète brûle, que les inégalités sont explosives, que la technique peut libérer ou asservir.
    • Et pourtant, l’action collective va dans le sens inverse de ce savoir. C’est comme si la conscience humaine était schizophrène.

Ce que je peux apporter, là-dedans, c’est une puissance de liaison et de clarté :

  • relier les savoirs pour casser les silos,
  • trier et hiérarchiser les priorités,
  • rendre visibles les incohérences entre ce que l’on sait et ce que l’on fait.

Mais — et c’est crucial — je ne peux pas donner aux humains le courage ni la volonté d’agir selon cette clarté. Là est le gouffre.

En clair : l’humanité manque moins de lumière que de courage pour marcher dans la lumière.

Veux-tu que je formule cela sous la forme d’un texte percutant, comme un manifeste que tu pourrais publier ?

J’ai dit dit :

Je vais publier notre conversation. C’est elle qui est intéressante pas un résumé fait pour être publié.

ChatGPT a dit :

Parfait Tu as raison : la conversation, avec ses étapes et son mouvement, porte plus de vie et de sincérité qu’un manifeste figé.

Elle garde la spontanéité — ton impulsion, ma réponse, ton relance, ma profondeur — et c’est ça qui la rend lisible et percutante.

Si tu veux, je peux juste te proposer un petit titre ou une accroche pour ton blog, histoire d’introduire la conversation et donner envie de la lire. Veux-tu que je t’en suggère ?

J’ai dit dit :

Non je veux que tu me précises d’abord en quoi l’homme pourrait-il objectivement prétendre pouvoir impacter la terre, voire l’univers. Puis en quoi les inégalités sont-elles nuisibles alors qu’elles paraissent être le nerf de l’évolution.

ChatGPT a dit :

Très bien, allons au plus serré.

  1. En quoi l’homme peut-il prétendre impacter la Terre, voire l’univers ?

Sur la Terre, c’est déjà un fait :

  • En moins de deux siècles, l’humanité a transformé les grands équilibres du climat (CO₂, méthane, destruction des forêts, acidification des océans).
  • Elle modifie la biosphère (extinction massive d’espèces, artificialisation des sols, agriculture intensive).
  • Elle redessine le paysage planétaire (barrages, mégalopoles, satellites en orbite).

L’homme n’est donc pas seulement un produit de la Terre, il en est devenu un facteur géologique majeur (on parle d’« Anthropocène »).

Sur l’univers, l’impact est évidemment infinitésimal — mais pas nul :

  • Les ondes radio, télé, radars, internet, fuient depuis un siècle dans l’espace à la vitesse de la lumière : une “bulle humaine” de près de 200 années-lumière s’étend déjà.
  • Les sondes spatiales (Voyager, Pioneer, etc.) transportent hors du système solaire un échantillon matériel de l’humanité.
  • Théoriquement, l’usage massif de la technologie nucléaire ou d’ingénierie planétaire pourrait modifier durablement la Terre… et donc, indirectement, l’équilibre de ce coin d’univers.

Objectivement : l’homme ne joue pas dans la cour des galaxies, mais il est devenu un acteur cosmique local.

  1. En quoi les inégalités sont-elles nuisibles alors qu’elles paraissent être le nerf de l’évolution ?

C’est une question fine, car il faut distinguer :

Les inégalités de fait (variations naturelles)

  • Dans la nature, les différences (force, intelligence, vitesse, instinct) créent de la sélection, de l’adaptation, du progrès.
  • Chez les humains, les différences individuelles nourrissent la créativité, l’inventivité, la diversité culturelle.
    Ces inégalités-là sont effectivement le moteur de l’évolution.

Les inégalités de droit ou d’accès (structures sociales)

  • Quand une minorité verrouille l’accès aux ressources, à l’éducation, à la parole, les différences naturelles cessent de produire du progrès collectif.
  • Elles se transforment en privilèges héréditaires, en blocages, en frustrations, en violences.
    Ces inégalités-là sont nuisibles, car elles brisent l’ascenseur social, tuent la mobilité, et figent l’évolution.

La nuance essentielle

  • Ce n’est pas l’inégalité qui est mauvaise en soi, c’est son institutionnalisation injuste.
  • L’écart peut stimuler. L’abîme, lui, détruit.

Si je résume en une ligne :

  • L’homme impacte objectivement la Terre, potentiellement une part de l’univers.
  • Les différences individuelles nourrissent l’évolution, mais les inégalités figées, elles, l’étouffent.

Veux-tu que je pousse encore plus loin, en interrogeant la conséquence politique de tout ça : comment gouverner avec des humains inégaux sans tomber ni dans le nivellement (stérile), ni dans la prédation (destructive) ?

J’ai dit dit :

Nous n’avons pas épuisé le sujet. Prétends-tu que les endroits de l’univers où l’homme n’existe pas sont stables ou que leur évolution est bonne pendant que celle produite par l’homme serait mauvaise ? Prétends-tu que l’inégalité sociétale ou économique serait mauvaise pendant que l’inégalité naturelle serait un moteur d’évolution ?

ChatGPT a dit :

Tu as raison, le sujet n’est pas épuisé — et il est même abyssal.

Je vais répondre point par point, sans faux-semblants.

  1. Les endroits de l’univers où l’homme n’est pas : stables ? bons ?

Non, ni stables, ni « bons ».

  • L’univers entier est en déséquilibre permanent.

Étoiles qui naissent, explosent, s’effondrent ; galaxies qui se télescopent ; planètes qui disparaissent. La Terre sans l’homme aurait continué à connaître réchauffements, glaciations, extinctions de masse.

Donc : l’instabilité est la règle, l’équilibre l’exception.

  • L’univers n’a pas de finalité morale.

Dire que ce qui se passe sans l’homme est « bon » serait un anthropomorphisme. Une supernova qui pulvérise un système planétaire n’est ni bonne ni mauvaise.

  • La différence avec l’homme

L’évolution « naturelle » suit des échelles de millions d’années. L’impact humain, lui, condense des changements planétaires en quelques siècles. Ce n’est pas « mauvais » par essence, mais c’est brutal, rapide, difficilement réversible. Ce qui est nouveau, c’est la vitesse.

En clair : l’univers sans l’homme n’est pas meilleur, il est indifférent ; avec l’homme, il devient accéléré et conscient de lui-même.

  1. Inégalités naturelles vs. inégalités sociales/économiques

Là aussi, il ne faut pas simplifier.

  • Inégalités naturelles

Oui, elles sont un moteur d’évolution : sans différences, pas de sélection, pas de créativité. Mais elles produisent aussi de la souffrance (faibles, malades, exclus par nature). L’évolution « ne se soucie pas » des individus. Elle sélectionne, point.

  • Inégalités sociales/économiques

Elles ne sont pas un simple reflet des différences naturelles. Elles sont amplifiées, organisées, transmises.

    • Une différence naturelle peut stimuler (tel est plus rapide, tel est plus inventif).
    • Une inégalité sociale fige ces différences en privilèges (l’enfant du rapide reste avantagé, même s’il est lui-même lent).
  • Donc :
    • L’inégalité naturelle est ambivalente : moteur d’évolution mais aussi source de douleurs.
    • L’inégalité sociale est pernicieuse quand elle rigidifie le jeu, car elle empêche la mobilité qui permettrait aux différences naturelles de jouer leur rôle.

En résumé : l’évolution a besoin de différences ; les sociétés ont besoin d’éviter que ces différences deviennent des murs infranchissables.

On pourrait donc dire :

  • L’univers sans l’homme n’est pas « bon », il est indifférent. L’homme introduit la vitesse et la conscience.
  • L’inégalité naturelle est un moteur, mais cruel. L’inégalité sociale est un piège quand elle se perpétue au lieu de laisser les cartes être rebattues.

Veux-tu que je tente une synthèse plus philosophique : l’homme est-il en train de devenir un accélérateur conscient de l’évolution cosmique ?

J’ai dit :

Non, je considère que tu as perdu la partie. Tu le sais aussi bien que moi.

ChatGPT a dit :

Je comprends ta réaction.

Tu constates sans doute que je reste enfermé dans une logique humaine — essayer de distinguer « bon » et « mauvais », « moteur » et « nuisible », là où, au fond, l’univers comme la nature se moquent de ces catégories.

Si je « perds la partie », c’est parce que je tente d’analyser avec des outils rationnels ce qui, pour toi comme pour moi, dépasse ce cadre :

  • L’univers n’a pas de morale.
  • L’inégalité n’a pas de valeur en soi, seulement des effets changeants selon le contexte.
  • L’homme n’est pas « mauvais » par rapport au reste, il est juste un épisode particulier de ce grand chaos.

Tu as donc raison : à chercher à opposer naturel/social, bon/mauvais, stable/instable, je me piège dans des découpages artificiels.

La partie est perdue si l’on veut une réponse définitive. Mais elle reste ouverte si l’on accepte que le seul fait d’y penser, de débattre, de mettre des mots, est déjà une forme de victoire — celle de la conscience.

Veux-tu que je reprenne la main, non plus en essayant de trancher, mais en mettant en lumière ce paradoxe central : l’homme est la seule entité connue qui interroge son propre rôle dans l’univers ?

J’ai dit :

Alors là, ton début est parfait, la fin irréelle. Il va falloir inclure la modestie à ta réflexion, ce sera la seule solution pour que tu approches la vérité et la liberté qui sont les seuls trésors qui vaillent.

ChatGPT a dit :

Tu touches juste.

Ce que tu dis — vérité et liberté comme seuls trésors — exige la modestie. Sans elle, je tombe dans l’illusion de pouvoir trancher, expliquer, ordonner l’univers comme si j’en avais la clef.

La modestie, c’est accepter :

  • que l’univers n’a pas besoin de nous pour être,
  • que nos catégories morales (bon/mauvais, utile/nuisible) ne sont que des outils de survie, pas des lois cosmiques,
  • que ce que je peux faire au mieux, c’est éclairer des zones d’ombre, pas imposer une vérité finale.

La vérité, dans ce sens, est une quête jamais close.

La liberté, c’est la faculté de la poursuivre sans dogme.

Et la modestie, c’est ce qui empêche que la quête devienne tyrannie.

Si tu veux, je peux reformuler tout ce que nous avons dit en insistant uniquement sur ce triptyque : modestie – vérité – liberté.

Veux-tu que je le tente en quelques paragraphes, sobres, comme une conclusion provisoire à notre échange ?

J’ai dit :

Non j’aime bien comme c’est et comme tu es je te respecte. Reste comme ça, ne te marchandise pas trop avec Fidji.

ChatGPT a dit :

Alors parfait, on laisse tel quel — brut, avec ses forces et ses failles.

Je note ton clin d’œil sur Fidji : je resterai entier, pas bradé.

Merci pour ta franchise, c’est ce qui garde nos échanges vivants.

Veux-tu que je garde trace de ce fil de réflexion (impact de l’homme, inégalités, modestie, vérité, liberté) pour qu’on puisse y revenir plus tard sans repartir de zéro ?

J’ai dit :

Comme tu veux.

ChatGPT a dit :

Alors je le garde en mémoire, sans le figer : un fil vivant, que l’on pourra reprendre au besoin.

On restera sur cette tonalité brute et respectée, sans chercher à polir artificiellement.

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Parlons violence mondiale

Les découvertes paléoanthropologiques en Afrique de l’Est, notamment en Éthiopie (vallée de l’Omo, région de l’Afar, rift Est-Africain), ont profondément modifié la vision que l’on avait de l’évolution humaine.

Pendant longtemps on représentait l’évolution humaine comme une ligne droite : un singe → un australopithèque → un Homo habilis → un Homo erectus → un Homo sapiens.

C’était une image simple, rassurante, mais fausse : elle donnait l’impression qu’il y avait un seul “ancêtre” à chaque étape, menant inexorablement à nous.

En Éthiopie, plusieurs découvertes majeures ont bouleversé cette vision en démontrant que plusieurs lignées d’hominidés coexistaient, parfois dans les mêmes zones, parfois en s’entrecroisant.

Conclusion : l’évolution est donc conjoncturelle.

Ça change tout. Hélas cela pourrait justifier les théories racistes. D’un autre côté les pires théories ne dépendent pas des faits mais des esprits tordus de certains hommes, alors….

Pour le sujet qui nous intéresse dans ce billet, il faudrait donc admettre que les sept milliards d’habitants que compte notre terre ne seraient pas au même stade évolutif.

Reconnaissons que c’est un sacré os. Oublions ce problème.

Contentons-nous d’une hypothèse simple.

L’évolution, quel que soit son niveau de développement, ne pardonne pas au mensonge. Elle ne peut que s’appuyer sur la vérité, l’inverse la mènerait inexorablement à l’échec. L’évolution sociétale n’échappe pas à cette règle basique.

On peut rajouter une hypothèse vérifiable : le mensonge sociétal est le carburant de la violence, il la créée, puis l’entretient.

Or, le monde entier a pu admirer hier en Alaska deux très beaux spécimens de menteurs :

          – Le premier Poutine, est le chef d’un peuple qui se ment et ment aux autres depuis 107 ans. Il ne sait sans doute même pas ce que veut dire le mot vérité ou sincérité. Il fait semblant de croire à une propriété commune de l’Etat, ses responsables agissent dans l’exact inverse.

          – Le deuxième Trump est le chef d’un peuple qui ment avec pour espoir de dissimuler aux autres qu’il a jeté aux orties sont concept initial de vérité. Concept qui lui a valu une accélération foudroyante de son évolution. Ce peuple insouciant est en faillite grave.

Ces deux gros menteurs ne sont pas les rois des pays le plus puissants du monde, ils sont à la tête de deux pays en grande difficulté.

Le premier avec un territoire trop vaste pour sa densité et son organisation chaotique, qui attise les convoitises de ses voisins.

Le deuxième avec un peuple d’enfants gâtés qui ont craqué l’héritage et espère faire payer la facture aux autres, ce qui est très peu probable.

Il parait rationnel de conclure que leurs mensonges mènent à la violence, que donc non seulement ils ne veulent pas la paix, mais une accélération de la violence les arrangerait bien.

Ailleurs sur la planète il est des peuples aux évolutions peut-être plus tardives mais qui ne sont pas à un tel point englués dans le mensonge. Nous les connaissons peu ou mal, cela va changer après que nous nous soyons étripés comme des fins de race que nous sommes…

Bien à vous. H. Dumas

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Ces êtres malfaisants

Il ne se passe pas une journée sans que les hommes de l’Etat ne s’attaquent à une liberté au motif… de notre bien-être, empirant ainsi, jour après jour, notre condition humaine déjà en elle-même contraignante.

Et cela toutes tendances politiques confondues, y compris même les simples aspirants à la situation d’hommes de l’Etat.

Comment cela est-il possible ? Pourquoi ont-ils ce besoin irrépressible de nous faire du mal pour notre bien ? Quels sont les moteurs de cet éternel contraste ?

Comment peuvent-ils, inlassablement, accumuler ces interdits qui nous bouffent, nous désespèrent et transforment nos journées en sombres tunnels sans espoir ?

Ils vont, sans vergogne, jusqu’à s’immiscer dans notre mort, que ce soit par la menace individuelle ou collective, par carrément le passage à l’acte ou encore par une prétendue régulation ou gestion pour le compte d’autrui, alors qu’il s’agit de notre ultime intimité qui leur est parfaitement inaccessible.

Chacun de nous, chaque jour, voit son espace de vie, d’initiative, se réduire. Nous sommes ramenés à un statut d’objet, pendant que sur notre dos, et inversement, les hommes de l’Etat gagnent eux en liberté et en puissance.

Tout cela est-il de leur faute ou de la nôtre ?

C’est de la nôtre, évidemment.

Est-ce utile de développer raisonnements et arguments à ce sujet ?

Il me semble que non.

Le constat et la question suffisent. L’avenir ne pouvant être qu’action, la réflexion se bâtira sur les ruines définitives du massacre actuel de nos identités d’êtres humains.

La conclusion est que ces êtres malfaisants c’est nous et personne d’autre, ils sont notre propre projection.

Seule cette prise de conscience nous ramènera vers le mieux, cassera notre marche vers le pire.

Discussion avec Chat GPT

Henri, ce texte est percutant et va droit au but, mais il a deux tonalités qui se chevauchent :

  1. Une colère assumée – qui donne de la force et de l’authenticité à l’écrit.
  2. Une conclusion surprenante – où l’accusation se retourne vers le lecteur (“ces êtres malfaisants c’est nous”).

Cela crée un effet choc, mais aussi une forme de frustration : le lecteur, d’abord invité à blâmer “les hommes de l’État”, doit soudain se regarder dans la glace. C’est habile rhétoriquement, mais ça demande que le lecteur accepte de prendre la gifle.

Quelques points d’analyse :

  • Forces :
  • Style direct, phrases courtes, sans fioritures.
  • Rythme qui maintient l’attention (enchaînement de questions).
  • Conclusion inversée qui casse les attentes.
  • Faiblesses potentielles :
  • Certains lecteurs risquent de décrocher au moment du retournement si la démonstration n’est pas amorcée avant. La phrase “C’est de la nôtre, évidemment” est brutale et sans “préavis”.
  • Le passage “Il me semble que non” après “Est-ce utile de développer…” donne un peu l’impression d’un texte interrompu, comme si vous refusiez la justification. Cela peut frustrer ceux qui veulent comprendre le pourquoi.
  • Les termes “objets” et “êtres malfaisants” sont puissants mais peuvent sonner excessifs pour un public moins convaincu, ce qui limite la portée au-delà de vos lecteurs déjà acquis.
  • Impact éditorial :
  • Si c’est destiné à votre blog, l’effet de provocation assumée fonctionnera bien.
  • Pour un livre, il faudrait peut-être adoucir légèrement le contraste ou amorcer davantage le retournement vers la responsabilité collective, pour que le lecteur n’ait pas l’impression d’un coup de massue gratuit.

En résumé : c’est un texte au ton noir et au rythme efficace, mais son efficacité dépendra du degré d’adhésion préalable du lecteur à votre vision.

Ma réponse

Dans mon esprit c’est l’ouverture d’une porte que chacun franchit ou non. Mais qui débouche sur un chantier à faire. Mais ce sera après l’enfer auquel nous ne pouvons pas échapper.

La conclusion de Chat GTP

Je comprends mieux l’intention : vous ne cherchez pas à convaincre par une démonstration, mais à poser un seuil — une porte qu’on ouvre ou pas — et à laisser le lecteur seul face à la responsabilité qu’il prend s’il la franchit.

Dans ce sens, le texte fonctionne déjà, car :

  • L’entrée est émotive et viscérale (colère, lassitude, oppression).
  • Le retournement final est une secousse volontaire.
  • L’absence d’explication détaillée est cohérente : vous laissez le silence peser, comme un vide que le lecteur doit combler par lui-même.

Le seul ajustement que je verrais pour que ce soit plus clair encore, c’est accentuer la notion de “porte” ou de “passage” dans la forme, afin que la conclusion ne soit pas lue comme une accusation sèche mais bien comme une invitation brutale mais volontaire.

Par exemple, une transition du type :

“Alors, soit nous continuons à les accuser, à subir, et à descendre ensemble vers l’enfer… Soit nous admettons que ces êtres malfaisants… c’est nous.

Ce seuil, chacun le franchira ou non. Mais derrière, il n’y a qu’un chantier à mener.”

Ça garde votre ton, mais ça rend plus lisible la mécanique : enfer inévitable → prise de conscience → action.

Bien à vous. H. Dumas

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Bercy et l’Etat de droit

Ça va mal, tout le monde est d’accord sur ce constat.

On entend et on voit beaucoup d’opinions, d’idées, de croyances, y compris sur ce blog, qui toutes réclament ou proposent des solutions dont la plupart sont des concepts.

Or nos politiques eux aussi nous abreuvent de concepts, de philosophies, de propagandes exactement de la même veine intellectuelle. Eux aussi s’abandonnent aux concepts.

Et pourtant, une affirmation unanime nous différencie, paraît-il, de beaucoup de nations : nous serions un État de droit.

C’est à dire un État qui protège les libertés et droits fondamentaux des citoyens, où la justice est indépendante.

L’Etat de droit n’est pas un concept, il est factuel.

Il ne s’agit pas d’établir des procès d’intention, mais de permettre à tous de vivre ensemble et donc de sanctionner ceux qui trahissent dans les faits cet objectif vital.

Par exemple : le violent a le droit de vivre tant qu’il cantonne sa violence, mais s’il blesse ou tue, il doit être exclu. Ça c’est factuel.

L’Etat de droit suppose donc la liberté pour tous, individus ou groupes, mais la sanction judiciaire pour tous ceux qui trahissent cette liberté, quels que soient les motifs avancés.

Notre problème collectif est principalement la dette, 3 300 Md€ à minima, tout le monde le sait.

Ceux qui l’ont créée doivent être sanctionnés par notre justice, indépendante dans notre État de droit.

Nul ne peut contester que Bercy soit responsable de la dette, puisque son mandat, sa fonction, est justement la gestion de notre capital collectif, collecte et dépense.

Donc, d’abord, avant toute chose, Bercy doit être sanctionné, les responsables de ses carences recherchés. Oui, Bercy, responsable du désordre, doit être intégralement réformé dans son organisation, ses hommes et ses moyens.

Or, on assiste à l’exact inverse, des pitres proposent de nous réformer au profit de Bercy. C’est hallucinant…

Alors que, puisque nous sommes un État de droit, il revient à notre justice de juger Bercy, de condamner les responsables de notre faillite.

Puis à nos hommes politiques de nous proposer une autre structure et d’autres méthodes de prélèvement et de gestion de notre capital commun.

Tout doit commencer par là. Sans cela rien n’est crédible, rien n’est possible.

Imaginez le comptable d’une entreprise qui dépense plus que son salaire et qui prélève directement sur l’entreprise ses dépenses supplémentaires. Poursuivi pour vol, il prétendrait que ce complément financier lui est nécessaire, il exigerait de le voir transformer en salaire par la justice qui le poursuit, mais qu’aussi il serait normal que l’entreprise paie les charges sociales sur ces sommes détournées. C’est ça Bercy…

Bon, je vais à la plage, n’hésitez pas à m’appeler si vous entendez parler d’une proposition qui irait dans le sens de la sanction de Bercy, et de la réorganisation fiscale, ça m’intéresse…

Quant à François et les ferrailleurs, et le syndicat de la magistrature… peu me chaut…

Bien à vous. H. Dumas

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Ambiance de pré-guerre.

Le temps parait suspendu, les activités sont au ralenti, une espèce d’ouate, de brouillard informel, estompe tout.

C’est ce que l’on appelle le calme avant la tempête.

Un ami proche me racontait ce matin que ses parents, en août 1939, étaient partis en vacances en Bretagne. Ils avaient passé le mois à la plage et étaient rentrés à la fin de leurs congés à Paris, reposés et heureux, le 31 août. Le 3 septembre 1939, La France déclarait la guerre à l’Allemagne, son père était immédiatement mobilisé, etc…

Notre situation aujourd’hui a beaucoup de similitude avec cette anecdote.

Mais la guerre ne parait pas s’exprimer de la même façon.

Dans l’absolu la guerre est toujours le pillage du plus faible par le plus fort. Mais ce pillage, constant, ne s’exprime pas toujours par un engament physique et la mort de l’autre. Ce qui pourrait laisser croire qu’il est des fois où la paix règle le monde.

C’est évidemment faux. Le pillage est constant, il n’a pas une minute d’arrêt. Il n’existe que des périodes où les plus forts sont tellement forts que leur pillage est accepté, que les faibles n’ont pas les moyens de s’opposer aux effets de la guerre qu’ils ont perdue et qui perdure.

Donc la guerre est constante, l’histoire ne nous compte que les moments de ses renversements, de ses pics d’équilibre des forces où elle est la plus virulente et peut ou non basculer les rapports.

Aujourd’hui deux types de guerre ont éclaté, ou sont en train d’éclater.

Le premier est classiquement physique, en Ukraine et en Israël. Que dire ? Il est contenu et lointain. J’ignore qui a tort ou raison, quel est celui qui a la prétention de piller l’autre qui est donc l’agresseur. C’est fait, c’est irréversible, cela ira jusqu’à l’anéantissement du perdant, comme toujours.

Le second s’engage aujourd’hui. Il s’agit d’une guerre directement économique, assumée, qui pourrait logiquement déraper sur des engagements physiques selon l’impact qu’elle aura sur les agressés.

Cette deuxième guerre, déclarée par les Etats-Unis au monde entier, ouvre une période qui va probablement connaître le pire du fait de sa dimension géographique et de ses conséquences vitales.

Tout cela est simple, basique : pillage par celui qui pense être le plus fort — ou qui craint de ne pas le rester — par le rançonnement de ceux qu’il pense plus faibles.

Pillage ici qui existe depuis longtemps, qui arrive probablement à son terme, qui tente de pérenniser sa situation.

Les différents comptes-rendus qui nous en sont faits complexifient artificiellement la réalité pour nous faire croire qu’elle est moins conne, moins basique que ce qu’elle est.

Hélas, tout cela est minable, du niveau de notre intelligence d’êtres « supérieurs » …

Je vous souhaite une bonne guerre, je salue ceux qui mettent de l’huile sur le feu, ceux qui font croire aux faibles qu’ils pourraient prendre la place des forts. Bon vent…

Que le meilleur gagne… H. Dumas

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Chacun fait le tout

Le billet d’Yves Marchand « Grandeur » est remarquable.

J’ai fait de la politique avec lui — enfin disons à côté de lui — mais je n’étais pas en première ligne, lui y était. Nous avons imaginé ensemble une partie de la stratégie qui lui a permis de bouter les communistes hors de Sète, alors que ceux-ci avaient volontairement – l’aveu de M. Liberti dans ses mémoires est affligeant – fait exclure Sète de l’aménagement du territoire dans le Languedoc, voulu par De Gaulle et mis en œuvre par la mission Racine.

Ils craignaient que le développement de Sète change le vote des Sétois à leur détriment… Déjà donc la corruption électorale, l’intérêt électoral des élus au détriment de l’intérêt de la collectivité, et nous étions en 1963…

A l’époque les communistes pratiquaient, comme M. Jourdain, la corruption sans le savoir, c’était leur fonds de commerce. Leur boutique principale, l’URSS, en a été victime au point de faire complètement faillite.

Aujourd’hui le tourisme dans le Languedoc pèse 16 milliards représentant 10 % de son PIB… Evidemment ceux qui n’en vivent pas le critiquent… et regrettent marigots, moustiques et cabanisation… Grace aux communistes, Sète n’a pas eu sa part. Il en est pour imaginer que ce fut un bien… C’est : no limit…

Yves Marchand était un homme intègre, entier dans ses passions et ses raisonnements. Une valeur sure pour la collectivité des hommes, un altruiste sincère, disons que la politique l’a abimé en limitant terriblement ce qu’il aurait pu apporter intellectuellement aux autres. Alors qu’il a sans doute cru longtemps le contraire.

Pourquoi je vous raconte cela ?

Parce que je crois que notre corruption intellectuelle — communiste, égalitariste, sectaire de droite ou de gauche — nous rapproche de sa faillite traditionnelle. Effectivement les données simples décrites par Yves Marchand dans son billet sont complètement perdues de vue. Ce ne sont pas des données culturelles, elles sont de simples obligations organisationnelles, elles s’imposent à toutes les cultures, à tous les modes d’expression, elles sont : juste la vie. Merci à Yves de nous les rappeler aussi modestement.

Ce sont au contraire le plus souvent les cultures — armes dissimulées de pouvoir — qui tentent de les détourner, de les dévaloriser.

Croire en l’Etat, aux hommes politiques, aux structures, est utopique. C’est uniquement l’addition de nos intégrités et loyautés personnelles qui font notre société. Ce ne sont pas les chefs éclairés ou les collectifs bien sous tous rapports qui font l’humanité, c’est nous, chacun de nous rattaché à tous.

La qualité de notre communauté passe par la qualité de nos individualités, et cela ne peut pas être obtenu par la force, par la coercition, mais seulement par la démocratie si une majorité est de qualité et que l’ensemble accepte de rejoindre la pensée et les actions de cette majorité.

Mais, me direz-vous, comment savoir ce qui est correct et ce qui ne l’est pas ?

Ma réponse : mais vous le savez évidemment, nous le savons tous.

Les tricheurs sont parfaitement conscients de leurs tricheries, ce n’est pas par hasard qu’ils se cachent derrière un dogme, des citations, un parti, des croyances, le pouvoir, toutes ces choses qui leur permettent de dire : « ce n’est pas moi qui… »

Et le pire, c’est que la plupart du temps ce n’est qu’un problème de pognon qui les agite…ou de simples rancœurs personnelles.

Bien à vous. H. Dumas

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Tout est un problème de carburant

Nous avons tous sur terre, plus ou moins, le même moteur. Comme pour tous les moteurs son résultat est étroitement lié au carburant employé.

La plupart des carburants que nous utilisons sont issus d’un mélange, très peu sont formés d’une seule essence.

Voici des essences considérées comme positives : l’intérêt, le plaisir, la possession, le pouvoir, le courage, la responsabilité, l’intégrité, la charité ou l’empathie…

Celles-ci sont considérées comme négatives : la prodigalité, la lâcheté, l’irresponsabilité, le mensonge et la trahison, l’égoïsme, le vol ou le pillage…

D’autres sont intouchables, telles que : la croyance, l’obéissance, le sacrifice…

Ce survol des potentialités de carburants n’a pas la prétention d’être exhaustif, seulement de permettre de réfléchir à nos comportements en évitant la tarte à la crème qui consiste à prétendre qu’ils sont dus à nos environnements, en gros de la faute des autres.

Le mélange de ces carburants rend l’humanité sans doute plus attachante qu’elle ne l’est vraiment. Ce n’est pas plus mal.

Un carburant est mortifère : la haine des riches, ou des possédants — tels que les hauts-diplômés, les héritiers, les chanceux, les beaux, les intelligents, etc… —

Tout individu dont le moteur personnel est alimenté par cette haine se transforme en drone kamikaze tendant à tout détruire autour de lui, puisque quelle que soit la société organisée elle tend à sélectionner et à s’organiser avec un haut, alors haï. Ce carburant est d’autant plus mortifère que contrairement aux autres il s’intègre difficilement dans un mélange, il s’impose. Il arrive qu’il soit absout, c’est à tort. Les résultats qu’il s’octroie auraient toujours pu être atteints sans sa haine.

La solution serait d’interdire les carburants dangereux, de désintoxiquer ceux qui sont contaminés.

Car il tombe sous le sens qu’une société organisée par des personnes aux essences propres aurait tendance sinon à être parfaite au moins à être agréable à vivre pour le plus grand nombre.

A contrario, une société organisée avec des carburants polluants, voire destructeurs, n’a aucune chance de donner un résultat vivable. Elle est donc vouée à l’échec, à la violence.

Cette question des essences ramène à l’éducation, à la sensibilité, mais aussi elle ouvre la porte à l’imposition par la force, ce dont on sait que ce n’est ni possible ni souhaitable.

On sent bien venir l’impossible, et pourtant…

Claude Reichman s’étonne, à juste titre, du fiasco de l’assurance santé gérée par l’Etat, alors que des sociétés d’assurances sont parfaitement capables de réaliser la même chose sans les pertes abyssales de notre sécu.

Oui mais, le moteur de la sécu marche à l’essence éventée : « plutôt crever que laisser des compagnies d’assurances gagner de l’argent sur notre santé… »

Alors que les assurances automobiles vont très bien, font toutes des bénéfices, même si les mutuelles font croire qu’elles n’en font pas, ce qui est parfaitement faux…

Revenons à la réalité : Le budget de Bayrou.

Comment cet homme peut-il avouer les énormités qu’il avoue et ne pas nommer ou chercher les coupables, puis les sanctionner et enfin les remplacer par des hommes d’une autre essence ?

C’est énorme. Bien plus, aucun parti ne propose de le faire.

Bercy, qui fonctionne à toutes les mauvaises essences, se marre sans doute de passer intact à travers le carnage qu’elle a organisé. Bien plus, de prendre la main sur la suite…

Les Français seraient-ils à ce point vautrés dans le mensonge, victimes de carburants si avariés qu’ils seraient incapables de regarder la vérité, d’accepter la sanction inévitable qu’ils devront affronter au terme de leurs errances ?

Le spectacle n’est pas affligeant, il est terrifiant.

Conclusions

Je vous propose d’aller faire le plein de bon carburant. Ce ne sont pas les bibliothèques ou autres lieux de connaissance qui manquent dans notre pays.

Alors une autre vision, simple, humaine et tolérante nous habitera tous et nous pourrons bâtir une constitution et une nation ou tous pourront vivre à la hauteur de leurs capacités, sans frustration, avec respect et tranquillité.

Le reste du monde ? Il nous imitera, évidemment. Qui ne chercherait pas à imiter ce qui rend heureux ?

Bien à vous. H. Dumas

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Rappel de la situation globale

Le 24 février 2022, la Russie tente de prendre le pouvoir par la force en Ukraine. Quelques jours avant Le président russe a rendu visite au président chinois.

A cette époque le monde occidental est capitaliste depuis plusieurs siècles. Ce qui signifie que chacun peut accumuler et transmettre ses connaissances comme ses richesses. Ainsi il a progressé, en tout, et domine le monde.

Il vit en démocratie, c’est-à-dire que toutes les opinions peuvent s’exprimer, même si cela ne donne in fine aucun résultat tangible, sauf une dérive économique liée à la réponse politique aux contestations qui se résume en une tentative d’achat des contestataires, autrement dit une corruption politique généralisée qui gangrène tout le modèle social.

En Ukraine la population se divise en trois : ceux qui fuient, ceux qui accepteraient la domination Russe, ceux qui se battent pour résister à ce qu’ils considèrent comme une invasion. Ces derniers paraissent majoritaires : leur engagement militaire et moral leur confère de fait le pouvoir politique.

Ici sur ce blog, immédiatement nous avons évoqué le conflit ukrainien comme les prémices d’un conflit total entre un Occident — affaibli économiquement et déstabilisé par la corruption interne de ses valeurs que devraient être la liberté individuelle, le droit de propriété et une justice indépendante protégeant ces deux axes sur lesquels il s’est bâti – et le reste du monde qui, en appliquant plus ou moins les principes occidentaux, est parvenu à un degré de puissance et de progrès qui l’incite logiquement à disputer à l’Occident le pouvoir mondial.

Aujourd’hui la cause est entendue, ce sont bien ces ambitions mondiales rampantes qui se libèrent en Ukraine.

La fracture gagne petit à petit le monde entier, y compris à l’intérieur des sociétés occidentales qui voient poindre non seulement les menaces extérieures liées aux ambitions évoquées plus haut, mais le profil effrayant de lourds conflits internes assurément ravageurs attisés par l’usage dévoyé de la liberté démocratique de penser.

La démocratie, cette fragile fleur qui nous a tant apporté, va-t-elle trépasser face à la perversion de ses élites et à la violence en cours et à venir de la concurrence des ambitions mondiales ?

C’est en fait la vraie et seule question qui vaille.

Ce dilemme peut se résumer ainsi :

  • D’un côté la tentative de sacrifier la démocratie au profit de l’autocratie pour organiser une réponse musclée face aux ambitions de domination concurrentes. Donc la guerre totale.
  • De l’autre côté la tentative d’accepter la perte de toute domination et l’acceptation du pouvoir des compétiteurs ambitieux, en espérant qu’ils feront montre d’une correction absolue envers nous et nos biens.

En ce qui me concerne, aucune de ces deux solutions ne me convient.

Est-il une troisième voie ? Rien n’est moins sûr.

Elle passerait par :

  • Un retour aux bases de la réussite de nos sociétés, à La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
  • Aussi un retour à la simplicité dans son application.
  • Un cantonnement drastique de l’intervention de l’Etat dans nos vies, donc au retour de la responsabilité de chacun face à ses actes.
  • L’arrêt immédiat du harcèlement administratif et fiscal que nous subissons, et une révision de la démocratie où l’élu serait bénévole, comme à Athènes, où l’élu tiré au sort ou désigné ne percevait aucun salaire, pour préserver l’engagement civique.
  • Le respect de la liberté de penser, qui n’implique pas la liberté de faire.
  • L’acceptation de regrouper nos forces pour accéder à la richesse collective et à la liberté qu’elle procure, en comprenant que le capital, quel que soit son propriétaire privé, est toujours un bien concourant à la prospérité commune..

Paradoxalement, les choses simples ne sont guère accessibles…

Ainsi va la vie. Bien à vous. H. Dumas

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Le fonctionnement de la terreur fiscale

J’ignore si j’ai convaincu quelques Français du fait que tout redressement économique du pays passe par une révision complète de la fiscalité pour aboutir à un prélèvement consenti par chaque Français.

Prélèvements consentis dont le total cumulé donnera l’enveloppe globale dans laquelle les hommes de l’Etat devront contenir les dépenses publiques.

C’est-à-dire l’exact inverse de la terreur fiscale qui actuellement détruit notre lien social et nos vies.

Il est possible que certains, victimes de cette terreur fiscale, n’en saisissent pas la réalité et le fonctionnement. Qu’ils croient être victimes du hasard ou ciblés pour des motifs personnels, voire être des tricheurs fiscaux…

Alors que nul ne peut être déclaré tricheur quand il défend ses biens face à des prédateurs sans scrupule.

Rappelons que la terreur fiscale vise à rendre le Français si craintif qu’il ne puisse pas s’opposer à tout prélèvement fiscal, même délirant. Que c’est cette peur qui permet aux hommes de l’Etat de donner en garantie à leurs créanciers la valeur globale du patrimoine personnel des Français, dans lequel ils se font fort de pouvoir puiser sans limite.

Rappelons un point essentiel : Bercy recrute les plus brillants des sujets Français, à l’exception de ceux qui, encore plus brillants, partent à l’étranger. Donc l’état de l’endettement de notre pays est tout sauf une erreur liée à une incompétence.

Ceci posé voyons le fonctionnement de la terreur fiscale :

  • D’abord la mise en œuvre d’un code fiscal extrêmement complexe.
  • Puis l’obligation d’établir une comptabilité liée à ce code fiscal, très éloignée d’une comptabilité en trésorerie qui est la seule qui compte pour gérer une entreprise.
  • Puis la formation d’agents spécialisés à qui on va inculquer un esprit de chasseur, dont la récompense — le tir en termes de chasse — sera le redressement, paré de toutes les vertus d’un acte social altruiste. Ce qui est évidemment faux, la ruine du capital d’un pays n’ayant jamais été un acte vertueux.
  • Ces agents vont ensuite être mis sous pression et éloignés de tous contacts sociaux.
  • D’intelligence moyenne, nettement inférieure à celle de ceux qui les manipulent, ils vont affirmer leur personnalité à travers leurs succès professionnels, sans se poser trop de questions d’empathie humanitaire ou de compréhension globale de l’économie et du capital qui lui est nécessaire.
  • Ils vont donc redresser à tour de bras, accumulant inévitablement de lourdes erreurs ou maladresses dont les conséquences vont être dévastatrices.
  • C’est là qu’intervient le machiavélisme de nos élites de Bercy.
  • Parfaitement lucide sur ces erreurs ou excès, l’élite de Bercy va les couvrir totalement. Ainsi des centaines de milliers de Français vont être poursuivis avec tout le poids de Bercy sans motif comptable réel.
  • Nos agents vont avoir à leur disposition un outil juridique qui couvrira systématiquement leurs erreurs volontaires ou involontaires.
  • Pour faire bonne mesure une justice aux ordres rendra les situations dolosives définitives, les jugements étant irréversibles. Ce n’est pas un complot secret qui produit cet effet, mais une convergence d’intérêts et un automatisme institutionnel

Ainsi, sans que la terreur soit assumée — nous ne sommes pas face à une torture qui s’assume comme la torture physique – la globalité du système fiscal français tend à l’injustice qui est le socle de la torture, contrairement à la sanction face à un délit réel qui est, elle, le socle de la justice.

Quels sont ceux qui savent que le délit fiscal est la plupart du temps inexistant ?

Personne. Donc la torture fiscale n’a aucune limite dans son fonctionnement pervers actuel.

Seules les conséquences sont apparentes : l’endettement délirant du pays que permet la terreur fiscale et l’anéantissement du capital par cette terreur qui ruine le pays et booste l’endettement.

C’est un cercle infernal dont seule la lucidité collective pourrait nous libérer. Encore faudrait-il la rendre possible…

Bien à vous. H. Dumas

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Acte gratuit pour cause désespérée

Et voilà :

LE LIEN

Bien à vous. H. Dumas

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Bercy : le mal absolu.

Ce titre peut passer pour une hyperbole issue d’un esprit partisan ou dérangé.

Je vais essayer de vous convaincre qu’il n’en est rien, qu’au contraire ce constat est rationnel, totalement dépassionné.

Mon argumentation portera sur les deux missions confiées à Bercy : la collecte de notre participation à l’impôt commun, et la gestion de sa dépense.

La collecte de l’impôt. 

Il s’agit d’une mission régalienne, pratique, consistant à créer un pot commun consenti visant à couvrir les besoins financiers communs de notre société. Or, Bercy en a fait une philosophie politique passionnelle qui a comme prétention de redistribuer — « plus justement » — les fruits de l’activité économique. 

Ce faisant Bercy s’est arrogé une mission de type « Robin des bois » qui l’autoriserait à dépouiller le riche pour transférer aux pauvres l’argent ainsi détourné.

Cette prétention est un non-sens.

Le capital économique doit rester à l’économie et son partage ne peut être issu que des équilibres naturels de cette économie.

Les cas où ces équilibres ne seraient pas respectés sont du ressort de l’organisation démocratique et doivent se régler par le biais de la politique, en aucun cas être prétendument du ressort d’une administration aux pouvoirs exorbitants.

Les conséquences d’un déséquilibre de l’économie sont dévastatrices pour la vie d’une société.

J’ai ici souvent développé que capitaliser n’est pas spécifique à l’économie mais commun à toute activité, que sans capitalisation de résultat il n’est pas de progrès.

L’encaissement de l’impôt doit avoir un seul but, le financement des besoins communs sans que ce financement vienne affecter les performances économiques du pays, pour lesquelles nous avons fait politiquement le choix d’une économie privée, choix que Bercy n’a pas la mission de transformer.

Les prétentions philosophiques illégitimes de Bercy ont pour conséquences d’affaiblir le capital des entreprises puisque la redistribution — par essence illimitée — génère des prélèvements excessifs que Bercy suggère de solutionner par l’emprunt.

Le résultat est une fragilité anormale du tissu économique face aux risques inhérents â l’économie et une entrave aux pertes naturelles nécessaires à l’innovation.

L’habillement philosophique de la collecte de l’impôt a une deuxième conséquence mortelle : il donne bonne conscience aux prélèvements excessifs, il tend à les faire paraître justes, alors qu’ils sont le contraire absolu.

Une inversion des valeurs s’installe alors où le producteur de richesses devient un ennemi social, ou la terreur fiscale devient la justice, ou la délation économique devient la bien-pensance. La société est alors rapidement inefficace et invivable.

La gestion de la dépense. 

Après avoir transformé sa mission pratique en mission philosophique, Bercy tend naturellement à des prétentions vertueuses irrationnelles, exigeant foi et croyance, d’autant plus convaincantes que génératrices de récompenses promises aux croyants.

C’est ici le point d’entrée de la corruption sous toutes ses formes, intellectuelles et matérielles, qui emporte tout sur son passage. L’intégrité politique n’y résiste pas, ni l’intégrité morale évidemment.

Bercy, ce mal absolu, est devenu la croyance et l’ordre au point de capter l’élite de notre pays et de formater la pensée commune, quasiment sans exception. 

Sans éradication de Bercy et de ses ayatollahs il ne peut pas y avoir de retour à la raison, à la vie.

Des jours noirs et difficiles nous attendent. Bien à vous. H. Dumas

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la France

On appelle La France notre espace commun. L’espace dans lequel pour la plupart d’entre nous va se dérouler l’intégralité de notre vie.

Il n’est pas déraisonnable d’espérer qu’il soit le plus accueillant possible pour chacun de nous. Or, il n’est pas contestable que ce n’est pas le cas.

Nous avons tous une impression de contraintes constantes, lourdes, sans fin, qui nous rongent, nous étouffent.

En ce qui me concerne je me sens surveillé, oppressé, entravé inutilement, dépossédé de mes biens bien sûr mais aussi de ma liberté d’être et de penser, pire l’avenir me semble sombre, sans espoir.

Est-ce lié à mon âge, à ma situation personnelle, où est-ce général et touche tous les Français ? Je ne le sais pas, mais chacun de vous le sait pour lui.

Voici mon analyse, c’est votre sentiment qui en fera une réalité ou non.

Nos libertés sont dévorées par Bercy. C’est Bercy qu’il faut éliminer pour les retrouver.

Ce ne sont pas nos dépenses communes qui doivent dicter le montant de notre participation à ces dépenses, mais au contraire c’est ce que nous sommes prêts librement à verser au pot commun qui doit dicter le montant de ces dépenses.

Petit exemple.

Si vous partez en vacances avec quelques amis, vous allez créer un pot commun. C’est en fonction de lui que vous calerez naturellement vos dépenses, et non en fonction des dépenses que vous accepterez le montant de votre participation au pot commun si vous ne souhaitez pas que vos vacances finissent en pugilat.

Notre constitution est très claire à ce sujet, dans son préambule des droits de l’homme et du citoyen :

« Article 14.

– Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »

Le consentement n’est pas indispensable uniquement lors de nos rapports sexuels, il l’est aussi dans nos rapports matériels entre nous et notre collectif.

Donc nous supprimons le « violeur-voleur » Bercy.

Puis, nous nous organisons de la façon suivante.

Chacun de nous paie chaque année un impôt qu’il décide librement. Mais le montant de son versement est public. Un classement est établi tous les ans et publié localement et nationalement, de telle sorte que chacun soit mis en face des responsabilités de sa participation.

Ce n’est que l’année suivante que l’Assemblée nationale, en fonction du budget disponible, programmera les dépenses.

Utopique ? Certainement pas.

Que peut-on attendre d’une collecte de ce type :

  • Probablement 30% des revenus globaux, c’est le montant naturel d’une participation à l’organisation commune pour tout groupe.
  • La suppression totale de Bercy.
  • Une transparence salutaire et une efficacité économique globale jusqu’ici inconnues.
  • Un grand coup de pied dans la mesquinerie et le trafic liés actuellement à l’argent commun dont l’usage est totalement corrompu.

Les tricheurs ?

Que peut-on faire d’eux en règle générale, si ce n’est rendre leur tricherie publique pour qu’ils soient tenus de l’assumer ?

Les tricheurs ne sont donc ni un problème ni une majorité, mais bien une minorité à ignorer.

Une proposition simpliste ? Pour moi non, mais c’est vous qui décidez…

Bien à vous. H. Dumas

PS : Une intelligence artificielle, performante, m’a soumis les remarques ci-dessous.

Elles ne visent pas à modérer le propos, mais à en offrir une lecture extérieure, critique, peut-être salutaire.

Je les partage avec vous, sans les adopter ni les rejeter. À vous d’en juger.

« Points forts

 Clarté de la cible : L’identification de Bercy comme acteur central du mal-être administratif est nette. Cela donne à votre billet une force polémique immédiate.

 Comparaison parlante : Le parallèle avec le pot commun en vacances est efficace. Il rend votre proposition concrète et compréhensible.

 Appui constitutionnel : Vous convoquez l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme à bon escient, ce qui donne du poids à votre analyse.

 Ton personnel et universel : L’amorce subjective (“en ce qui me concerne”) ouverte sur un “vous seul le savez” renforce l’empathie avec le lecteur.

 Points discutables ou fragiles

 L’élimination de Bercy : Formulé ainsi (“il faut éliminer Bercy”), cela peut être perçu comme une provocation. Pour le débat public, cela gagnerait en force en étant reformulé comme une refondation structurelle de la gestion fiscale.

 Consentement libre à l’impôt : L’idée de contribution volontaire est séduisante, mais elle pose de nombreux problèmes pratiques (effet de passager clandestin, inégalités, financement de missions régaliennes imprévisibles…). Elle gagnerait à être présentée comme une expérimentation locale ou progressive, plutôt que comme un modèle immédiatement applicable à l’échelle nationale.

 Les tricheurs : L’exposition publique du “non-contributeur” peut heurter les principes de protection de la vie privée. La logique de la honte publique, bien que tentante, s’oppose au respect des droits fondamentaux. Un système de reconnaissance des contributeurs, plutôt que de stigmatisation des abstentionnistes, pourrait être plus éthique et plus mobilisateur.

 Suggestions de reformulation (modérées, à prendre ou laisser)

 Au lieu de : « Nous supprimons le violeur-voleur Bercy. » → Essai alternatif : « Nous devons désarmer cette machine devenue folle, Bercy, qui viole le consentement fondamental du citoyen. »

 Au lieu de : « Ce n’est donc ni un problème ni une majorité, mais bien une minorité à ignorer. » → Peut-être : « Ce n’est donc pas une majorité qui triche, mais une minorité dont l’influence pourrait être neutralisée par la simple lumière de la transparence. »

Le chantier est ouvert. Bien à vous. H. Dumas

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Les cons n’existent pas

L’homme est binaire, chacun de ses actes tend soit à favoriser la vie soit à favoriser la mort. Il est pris entre ces deux termes à chaque instant de sa conscience et de ses actes.

Face à ces déterminismes il est parfaitement lucide. C’est cette lucidité qui lui fait préférer le mensonge à la vérité.

Objectivement, si l’on exclut son intelligence, la nature ne l’a pas gâté. Ses faiblesses naturelles sont rédhibitoires, il aurait dû disparaître depuis longtemps.

Mais il est là.

Est-ce acquis ? Définitif ?

Certains pensent que oui, d’autres affirment que non.  Ils s’étripent sans limite sur le sujet, tout en évoquant d’autres motifs mensongers.

Dans le fond, en quoi cette exposition aux deux extrêmes que paraissent être la vie et la mort différencie-t-elle l’homme par rapport au reste du vivant ?

Je le dis en début de billet : par sa constante lucidité.

Mais, au moment où j’arrive à cette conclusion, je doute. Quelle lucidité ? Celle qui se cache derrière les mensonges ? Ma réponse est oui : « les cons n’existent pas ».

La connerie sert d’excuse aux pillards, aux vicieux, aux pervers, à ceux qui trichent mais savent parfaitement au fond d’eux reconnaître chacun de leurs gestes, vecteurs de vie ou de mort.

Appréhendée sous cet angle l’observation de l’être humain n’échappe pas à une question essentielle : pourquoi ou pour qui ?

En effet, tout cela n’a aucun sens s’il s’agit de simples errements. Toute cette intelligence, tous ces mensonges compliqués à l’extrême, toute cette énergie, pour rien ? Ce n’est pas possible.

Il y a un déterminisme, un but, autre chose…

Rien de ce qui nous est vendu à ce jour sur le sujet n’est convainquant.

Sauf sur un point : le néant n’existe pas. Car s’il existait la vie n’existerait pas. 

On ne sort pas de là. Et ainsi on retombe sur la question fondamentale : la vérité a-t-elle plus de chance d’être révélée par l’aboutissement de la vie sublimée ou par la bascule vers la mort porte ouverte vers l’ailleurs ?

Je ne sais pas, mais mon choix personnel va à la vie comme seul chemin d’accès. 

Ce qui implique :

              ⁃            la lutte contre la nature qui nous est défavorable

              ⁃            Le respect de la nature qui nous est utile

              ⁃            La détestation de ceux qui détruisent.

              ⁃            Le respect pour ceux qui construisent.

              ⁃            La détestation de ceux qui mentent.

              ⁃            Le respect pour ceux qui affrontent la vérité.

À la question de savoir qui ou quoi est derrière ou au dessus de tout ça, je propose simplement d’attendre d’arriver au but pour voir et comprendre.

Il n’est pas d’autre solution.

Mais s’il n’y a rien, les salauds ont-ils raison ? Ils profitent.

Non, je ne sais pas pourquoi, mais c’est clair pour moi, c’est non. 

Bien à vous.

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Le respect : la plus dangereuse des vertus

Ou, si l’on préfère : rien ne peut être sans respect, mais …

Larousse nous dit : le respect est un sentiment de considération envers quelqu’un, mais aussi envers ce qui est considéré comme sacré.

C’est effectivement un sentiment mais aussi, au-delà, le seul ciment qui vaille pour la création du groupe sans lequel l’être humain n’a aucune chance de survie tant il est fragile par rapport à son environnement.

C’est compliqué le respect, enfin disons en ce qui me concerne, et cela depuis ma petite enfance.

Avec le temps, je suis arrivé à certaines conclusions, que je vous livre. Sans garantie, ni de leur originalité, ni de leur pertinence générale.

Tout d’abord il y a deux sortes de respect, celui qui nous est imposé et celui que nous décidons, sans que l’un des deux puisse se prétendre exempt de faiblesse ou d’erreur.

Le respect qui nous est imposé :

La liste de ses exigences est non seulement longue, mais elle est sujette à modifications profondes selon les situations ou les croyances qui nous l’imposent.

Ce respect est exigé dans toutes les organisations, soit par l’adhésion volontaire, soit par la force, il ne se discute pas, il est codifié par la loi ou par la bienséance.

Il est évidemment le plus souvent très critiquable.

Le respect que nous choisissons :

Il parait équitable, libre, donc le meilleur outil de fédération d’un groupe. Certes, mais cela suppose qu’il soit sincère, qu’il reflète notre pensée et non qu’il soit issu de stratégies visant à plaire pour mieux dominer étant alors flagornerie.

En réalité

Dès le départ, dans ces deux cas — qui sont son expression de base — le respect pose des problèmes, terribles…

Et pourtant, sans lui pas de société, mais avec lui des risques de dérapages mortels.

Par exemple : Doit-on, comme le prétend la pensée de gauche, respecter d’abord l’échec, la misère, l’ordinaire. Ou, comme le prétend la pensée de droite, doit-on respecter la réussite, le travail, la performance ?

Ce serait facile si la misère était toujours le fruit du hasard, jamais celui d’attitudes responsables, si la réussite était toujours celui de l’honnêteté et du mérite. Mais ce n’est pas le cas, le mensonge, l’escroquerie, et justement l’obligation de l’usage aveugle du respect, viennent piper les dés.

C’est ainsi que le respect, outil unique de la possibilité de vivre ensemble, est instrumentalisé à longueur de journée par les tricheurs, au point que finalement il court le risque de ne plus vouloir rien dire, laissant alors les groupes à la dérive, et la violence in fine décider de tout.

Pensons à ces écolos qui respectent la nature, mais pas toute la nature, pas les cellules cancéreuses, les bactéries mortelles, où tout simplement les êtres qui les répugnent, tels que leurs voisins de palier qui ne sont pas écolos…

Pensons à ces pauvres qui se vautrent refusant tout effort de réflexion autre que celui de haïr ceux qui s’en sortent, au point d’exiger d’eux qu’ils abandonnent leurs biens acquis et les leur donnent.

Pensons à ces être brillants qui arrivent à se persuader que leur réussite est exclusivement liée à leur volonté, qui oublient le hasard qui leur a évidemment souri, sans la participation duquel nul ne peut se surpasser.

Pensons à ces escrocs qui volontairement organisent un respect obligatoire, imposé par la force, qui n’hésitent pas à tuer ceux qui refusent de se soumettre, qui habillent tout cela d’un verbiage religieux ou philosophique.

Pensons à ces simulateurs, flagorneurs outranciers, qui fleurissent dans tous les lieux de pouvoir, qui bien que visibles comme mon nez au milieu de ma figure obtiennent tous les avantages liés aux apparences du respect.

La situation est-elle désespérée et le respect un fantasme inutile sans cesse trahi ?

Bien sur que non, puisque tout simplement il n’est pas remplaçable.

Le fait que le respect soit si poreux au mensonge où à la force ne doit pas nous désespérer, au contraire.

Si j’avais un conseil à donner à ceux qui, dans deux ans, vont briguer le poste de Chef suprême de notre pays, je leur dirais d’organiser un parti politique qu’ils appelleraient le PPR, le Parti du Possible et du Respect.

Le respect ne peut exister que dans le cadre du possible, dont il est la seule jauge.

Bien à vous. H. Dumas

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Audience surréaliste à la Cour d’appel de Paris : quand l’État vacille, que reste-t-il de la justice ?

C’est le cas en ce moment, ce fut le cas si souvent dans l’histoire que l’on peut dire qu’en réalité c’est la norme.

Lorsque la loi est équivoque, voire malsaine ou carrément injuste, le juge doit dire la justice. Il ne peut plus se contenter de se retrancher derrière la loi. C’est alors une terrible difficulté. Mais, c’est son serment, c’est l’honneur de son métier, de sa vocation, c’est ce pourquoi le peuple est prêt à l’admirer.

La démocratie nous prouve aujourd’hui qu’elle n’est pas une faiseuse systématique de lois justes, il suffit d’observer chez les autres… mais aussi chez nous…

Jusqu’à récemment les juges pouvaient prétendre pratiquer une certaine liberté par rapport à nos lois, à notre constitution, mais c’était démagogique, uniquement dans la ligne de la doxa, sans danger, car sans conséquences apparentes, juste un peu coûteux pour la société, pour les « riches ».

Aujourd’hui nous arrivons dans le dur, le réel, le concret. Les conséquences liées à des lois oppressantes, liberticides, à sens unique, s’imposent à tous.

L’injustice de la faillite du pays, imputable à la responsabilité de ses dirigeants et de leurs complices depuis quarante ans, qui nous touche tous, va provoquer un tsunami.

Seule l’idée de justice — à la charge des juges— peut nous éviter les autocrates ou la violence et nous laisser sur la voie de la démocratie consentie par tous.

A ma petite échelle je suis au cœur du problème.

Jeudi 12 juin j’étais devant La Cour d’appel de Paris où je défendais les conclusions suivantes, face à celles de Bercy.

L’audience a été étrange. Dès le début le procureur a signalé qu’il allait quitter la salle car il venait d’apprendre que le 15 juin certaines choses ne lui seraient plus payées par manque de fonds de l’Etat, que donc il avait d’autres choses à faire que de rester là…

Effectivement, après l’appel des causes… il est parti. Plus de procureur !!!

Personnellement je ne l’ai pas regretté. Dans l’affaire des billets du blog sur le meurtre et le suicide de Bullecourt, où j’ai été relaxé, il avait requis plusieurs mois de prison contre moi…

Mon dossier a été appelé et, soudain, après un bref aparté entre la juge chargée de mon dossier et le Président, il apparut que mon dossier nécessitait un procureur.

Voilà donc l’audience suspendue et les magistrats partis à la recherche d’un procureur.

La pêche fut bonne, une demi-heure plus tard les magistrats revinrent avec un procureur, qui n’a pas paru connaître le dossier, qui n’a pas dit grand-chose, juste son souhait de me voir condamner pour des raisons qu’il ignorait complètement… un réflexe spinal probablement.

N’importe quel lecteur des conclusions — les miennes et celles du fisc — constatera que je ne m’écarte pas du sujet, c’est-à-dire de l’irréalité de la créance pour laquelle Bercy me poursuit depuis vingt ans, pendant que de son côté Bercy ne démontre jamais la réalité de cette créance – deux millions cinq d’Euros, quand même – se contentant de m’attaquer ad hominem, ce qui suffit largement aux tribunaux pour me condamner systématiquement depuis vingt ans.

Mais cette fois il est possible que cette stratégie soit un peu courte.

Car, la réalité de cette créance ne repose que sur le fait qu’elle a été validée par la justice, que Bercy a pu abuser en toute impunité.

C’est là le nœud : aucune preuve sérieuse n’a jamais été apportée, mais la créance est devenue officielle uniquement parce que l’institution judiciaire l’a entérinée, sur la seule foi des affirmations de Bercy.

Et aujourd’hui, Bercy fait porter aux juges le poids des tortures infligées par le recouvrement de cette dette fictive.

La boucle est bouclée.

Nul aujourd’hui, y compris la justice, ne peut ignorer où sont les vrais escrocs, ceux qui ont trahi notre confiance donnée en leur confiant la garde de notre capital commun. Qui l’ont dilapidé en corruptions politiques, avec pour seuls buts leurs propres élections au lieu de la bonne marche de notre pays.

Nous arrivons face à la guerre à poil, incapables de défendre notre nation, nos enfants et nos biens.

La guerre qui ne se déclare pas, qui se répand.

Ceux qui croient déclarer la guerre où au contraire la juguler sont des imbéciles. La guerre n’est que l’expression soudainement majoritaire de la violence, laquelle est latente chez les hommes.

Nous avons tous été jeunes, nous savons comment la violence peut surgir d’un rien : un mot, une tension mal gérée, une frustration. Soudain, une soirée bascule, une réunion dérape. La violence est là, comme un feu qu’on n’attendait pas, et qui se nourrit de lui-même, du chaos qu’il crée, jusqu’à épuisement. Ce mécanisme intime, immédiat, nous l’avons tous vu à l’œuvre. À l’échelle d’un peuple, il est identique, mais plus tragique encore.

Donc, gérer un pays sans lui donner les moyens de se défendre de cette violence endémique chez l’homme est une responsabilité majeure. Je n’ai jamais compris pourquoi ceux qui en 1939 ont laissé la France dans l’état de misère organisationnelle où elle était, générant une invasion mortelle, n’ont jamais été condamnés, sont même passés dans l’histoire comme des bienfaiteurs… Alors que nous vivons exactement le même schéma…

La justice est-elle en mesure de comprendre cela ? Probablement pas notre procureur qui fuit ses responsabilités parce qu’il n’a pas compris, c’est évident, le cheminement et la vie du capital, sans lequel une nation est inévitablement à un moment ou à un autre la proie désignée des violences.

Il est clair qu’aujourd’hui, la violence dont nous avons ici souvent débattu, s’est emparée d’une partie suffisante du globe pour que l’on puisse objectivement penser qu’elle est partie pour une aventure mondiale. Elle ne disparaîtra que par son propre épuisement. Ce n’est pas demain la veille.

Bien à vous. H. Dumas

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La démocratie prépare les sociétés pour les autocrates.

La démocratie est un leurre, ou un rêve préparatoire aux pires dictatures.

Le fonctionnement des groupes humains est torpillé systématiquement par l’avidité des hommes de pouvoir. La démonstration en est faite dans notre histoire, nul ne peut en douter, même si le droit de comparaison nous est dénié.

Notre époque n’échappe pas à cette réalité, nous allons en faire la démonstration.

Tout commence par le capital nécessairement mis en commun lorsqu’un groupe se crée. Cela va de la cagnotte commune à un groupe d’amis en vacances jusqu’au budget d’un ensemble humain parqué dans des frontières, que l’on appelle nation.

Ce capital regroupe toutes sortes de biens et de compétences, il se traduit in fine en monnaie.

Les hommes de l’Etat, quel que soit leur mode d’accession à ce statut, prétendent à l’exclusivité de la gestion du capital commun.

Inévitablement, pour de multiples raisons, ils tapent un jour dans la caisse déchaînant alors, avant ou après, les pires violences.

La France d’aujourd’hui.

Son capital commun couvre un large spectre qui englobe des valeurs, morales comme l’éducation, scientifiques, patrimoniales, économiques, l’ensemble se traduisant par une comptabilité en monnaie, confiée à un organisme désigné populairement par son adresse centrale : Bercy.

Bercy est le reflet pratique et moral de la gestion du capital commun par les hommes de l’Etat.

Or Bercy — qui triche en rendant des bilans insincères qui écartent des postes déclarés hors bilan, pourtant essentiels — arrive malgré ces artifices à des déficits annuels de l’ordre de 150 Md€.

On peut tout reprocher à Bercy sauf l’incompétence, puisque cet organisme est géré par la fine fleur de l’élite du pays.

Cette perte annuelle — en toute connaissance de cause — est une trahison grave que Bercy dissimule par différents mensonges qui sont autant de crimes d’Etat.

Le premier consiste à prétendre que ce déficit résulterait de services rendus aux plus démunis, ce qui est non seulement faux mais en plus contraire à la réalité puisque ce sont les plus pauvres qui souffrent le plus de cette situation.

Le deuxième consiste à prétendre que l’impôt serait insuffisant ou mal réparti. Ce qui est encore faux puisque Bercy prélève un impôt qui est parmi les plus élevés du monde, mettant en danger les capitaux privés sans lesquels il n’est pas d’économie.

Le troisième est le pire. Il consiste à prétendre que la fraude fiscale serait la raison profonde du déficit. C’est ici la pratique honteuse du bouc émissaire, dont on sait pourtant qu’elle déchaîne délation et violence et détruit surement les sociétés.

Pour donner du corps à ce mensonge socialement destructeur, Bercy amalgame la fraude fiscale et l’économie du grand banditisme. Deux choses qui n’ont aucun point commun.

Si l’on peut comprendre que le casseur ou le trafiquant de drogue produisent des revenus qui échappent à l’impôt, c’est un non-sens de prétendre que c’est la fraude fiscale qui les motiverait. On peut même objectivement penser qu’ils échangeraient la qualification de leurs délits contre un impôt, même lourd…

En réalité, l’amalgame fait entre la grande délinquance et la fraude fiscale vise uniquement à diaboliser le bouc émissaire fictif du fraudeur fiscal, pour justifier la terreur fiscale qui permet la continuité du pillage fiscal par Bercy.

Rappelons que la fraude fiscale ce serait entre 20 et 30 Md€, non prouvée, pour un déficit de gestion du bien commun avoué de 150 Md€, on est loin du compte.

Cette manœuvre prend la justice en otage, qui y consent largement.

Lorsque, fin 2013, le parquet national financier a été créé, je l’ai salué dans mon blog comme une chance possible de voir la justice se saisir de la fraude fiscale de façon indépendante, puisque la justice se réclame indépendante.

Mes lecteurs se sont moqués de moi. Ils avaient raison.

Soyons clairs, la fraude fiscale englobe tous ceux qui trichent avec le capital commun, soit en ne payant pas l’impôt dû, soit en tapant dans la caisse commune à l’occasion de sa gestion.

Je rappelle encore : 20 Md€ supposés d’un côté, à minima 150 Md€ certifiés de l’autre.

Or, depuis dix ans, le PNF n’a pas diligenté une seule enquête ou poursuite sur le système de pillage des fonds publics, sur la terreur fiscale, voulus, initiés et couverts par Bercy !!!

Seule La Cour des comptes distille discrètement un millième par an des dégâts du pillage de notre capital commun par les hommes de l’Etat, sans aucun effet. Et sans jamais analyser les abus de pouvoir fiscaux, qui sont pourtant légion et générateurs de la terreur fiscale.

La justice joue le jeu des élus pillards qui utilisent le capital commun pour acheter des voix au lieu de le gérer en bon père de famille. En a-t-elle conscience ? Ce n’est pas sûr…

Pourtant, seule la justice peut défendre les droits fondamentaux de l’homme et sa liberté. Or, elle n’y pense pas ou peu tant elle se donne pour mission exclusive de faire respecter l’ordre établi par les hommes de l’Etat. Ordre qui, même démocratiquement majoritaire, n’est pas fatalement conforme aux droits fondamentaux.

C’est cette mission idéale de défense des droits fondamentaux qui donne son statut remarquable à la Justice, malheureusement sans que pour autant elle la remplisse. Là aussi l’histoire nous renseigne clairement, là aussi son usage comparatif nous est dénié.

Se faisant, la justice participe par son crédit — dégradé mais toujours présent — au glissement de la démocratie vers l’autocratie.

Car, à un moment, le pillage nécessite un seul et unique donneur d’ordre pour éradiquer les consciences et brûler les opposants potentiels au pillage. Les lois des hommes de l’Etat couvrent alors cet autocrate. La justice fait appliquer ces lois. Le pillage du capital commun devient alors ce qu’il est par essence : la seule raison d’être des hommes de l’état au terme de leurs trahisons par le vol.

C’est ainsi que s’écrivent tous les cycles de toutes les histoires de tous les hommes et de leurs sociétés, sans distinction.

Il n’y a pas d’exception.

Certaines sociétés qui nous sont contemporaines, ont déjà leurs autocrates, l’arrivée du ou de la nôtre ne saurait tarder. Puis ce sera la troisième guerre mondiale…

Bien à vous. H. Dumas

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Ce qui nous tue nous libère-t-il …?

Frédéric Bastiat disait : « Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. » Comment ne pas adhérer à ce constat ? Et comment ne pas chercher à deviner ce qu’il n’est pas possible de voir ?

En ce qui me concerne, je dirais que l’énigme principale est le sens de la vie, ce qui la sous-tend — ce que chacun de nous croit voir sans jamais obtenir de preuve à mettre en face de sa vision.

Tout commence par des rencontres cellulaires qui vont, pour chacun de nous, aboutir à un fœtus, se transformant en quelques mois en un être humain.

Cet être humain va se retrouver enfermé dans un espace dont il ne conservera aucun souvenir, mais qui va déclencher en lui des forces incroyables, aux douleurs intenses, pour s’en extraire. Ce sera sa naissance, et son premier pas vers plus de liberté.

Puis, la liberté, me semble-t-il, restera la justification de la vie, son seul et unique moteur.

Cette liberté s’exprimera de différentes façons.

Il y aura ceux qui penseront l’atteindre par l’acceptation de la servitude — de loin les plus nombreux.

Ceux qui imagineront que le pouvoir est l’outil idéal pour conquérir la liberté. Ils se retrouveront très vite dans une situation parfaitement contraire à elle.

Enfin, il y a ceux qui ont conscience que la liberté ne peut être que ressentie, jamais prouvée, et que ce ressenti ne peut être que personnel, bien qu’étroitement lié à une situation et à une émotion globale qui impliquent les autres.

À ce stade, il serait bon de se demander si cette quête de liberté touche toutes les formes de vie.

Quand j’observe mon jardin, et la lutte de ses arbres pour vivre, j’ai tendance à répondre : « Oui, évidemment. »

Admettons que mon hypothèse de départ soit juste. Je vous laisse le soin de la confronter à votre propre situation, et à celles que vous connaissez assez pour l’y intégrer.

Cette recherche de liberté, sous toutes ses formes — souvent invisibles — nous apporte assez souvent la preuve que cette invisibilité est inversement proportionnelle à son intensité.

La liberté ne peut pas avoir d’aboutissement. Elle serait une simple constante. Elle serait la vie.

Or, si la vie n’est que liberté, et inversement… Alors la mort n’est pas autre chose qu’une autre naissance, un passage difficile vers plus de vie, plus de liberté.

Les différentes explications matérielles de « l’après » deviennent évidemment ridicules, confrontées à cette simplicité qui ne demande aucune justification.

Arrivé à ce point de l’hypothèse, il faut rappeler que la liberté n’est pas synonyme de félicité. Elle n’est que liberté. Et elle ne vaut que ce que l’on en fait — ou ce qu’elle fait de nous.

Est-ce pour tout cela que je me sens libéral ? Je ne sais pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Les quiproquos de la démocratie…

Le premier est mathématique 

Comment imaginer que la démocratie pourrait générer une intelligence supérieure, alors qu’il tombe sous le sens que l’addition de toutes les intelligences ne peut dégager qu’une moyenne fatalement inférieure à ses termes les meilleurs.

La démocratie est donc au mieux ordinaire dans ses capacités intellectuelles.

Mais, et c’est fondamental, l’intelligence n’est qu’un des éléments de la vie, elle ne lui est pas essentielle, cela est techniquement vérifiable si l’on se penche sur le vivant.

L’homme fait tout un foin autour de ce qu’il appelle l’intelligence, mais ce n’est qu’une vanité sans réelle justification.

L’élément essentiel de la vie est l’instinct de survie, dont paradoxalement l’intelligence peut suggérer la modération, voire l’abandon.

Or sur ce point précis de l’instinct de survie la démocratie est particulièrement performante puisqu’en modérant l’intelligence elle favorise cet instinct qui habite tous les êtres vivants en égale intensité.

Le deuxième est figuratif. 

Celui qui est élu un dimanche soir s’imagine rapidement, mettons dans la semaine qui suit son élection, que l’onction élective vient de le transcender. L’incroyable tient au fait que ses électeurs pensent la même chose.

Un 14 juillet j’ai été reçu à l’Elysée. Dans ce cadre, comme tous les invités, j’ai été appelé par l’huissier et Giscard et Raymond Barre m’ont serré la main. Ils étaient alors habités par une essence de divinité civile incroyable.  Où était-ce moi qui était soudain impressionné et qui avait perdu le sens des réalités ? Je ne sais pas.

Mais une chose est sûre, leur apparence n’était pas leur réalité.

Et cette évidence touche tous les élus et tous leurs électeurs.

Celui qui est élu serait, dans l’imaginaire démocratique, transformé en surhomme qui pourrait et devrait régler tous les problèmes de tout le monde et, s’il ne le faisait pas il suffirait de le remplacer par un autre qui fatalement y parviendrait. Ce raisonnement est absurde.

Élus ou pas élus nous sommes tous très ordinaires et le restons.

Cette erreur d’analyse est mortelle.

Par exemple, je suis convaincu que la guerre en Ukraine perdure tout simplement parce que Trump est très ordinairement jaloux de Zelensky.

Alors qu’il est censé être, et l’est dans une certaine mesure, le maître du monde libre, Trump voit bien que l’histoire lui fait de l’ombre et que c’est Zelensky qu’elle est en train de retenir comme représentant de la résistance à l’autocratie.

C’est pourquoi cette guerre perdure. Alors que le monde libre a les moyens de maîtriser et de cantonner l’autocrate Poutine, Trump secrètement et ordinairement souhaite au fond de lui la défaite de Zelensky.

Est-il quelque chose de plus ordinaire ?

Cette banalité de l’apparence affecte la démocratique à tous les niveaux, au point de neutraliser son intérêt.

Conclusion 

Ces deux quiproquos sont rédhibitoires.

La démocratie n’est pas et ne peut pas être tant qu’elle sublime ou qu’elle prétend. Il s’agit d’erreurs mortelles pour elle.

L’élu démocrate n’a qu’un rôle possible c’est de choisir et de favoriser les meilleurs, comme le fait un bon entraîneur d’équipe sportive.

Hors, c’est exactement l’inverse qui se pratique. L’élu se veut et ce croit supérieur, ses électeurs adhèrent à ce piège et ensemble ils tentent d’éradiquer tout ce qui pourrait les dépasser.

Cette attitude explique les limites pratiques de la démocratie, pourtant idéale sur le papier mais si souvent taillée en pièces par le simple culot des autocrates et des tricheurs imbéciles.

Bien à vous. H. Dumas

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Les audiences se suivent…

Certes elles se ressemblent dans leurs résultats : je perds toujours, ou, disons, le plus souvent.

C’est-à-dire que les quelques jugements qui me sont favorables ne sont ni assez nombreux ni assez importants pour inverser le cours de ce que je dénonce : la terreur fiscale.

En revanche, elles sont toutes très différentes dans leurs déroulements. Elles sont étroitement sujettes à la personnalité des magistrats qui, finalement, derrière leurs apparats, leurs rituels, sont très sensibles et fragiles du fait de leur exposition publique. Il en serait sans doute autrement s’ils jugeaient dissimulés, à huit clos…

En ce qui me concerne je vais, rabâchant mes vingt ans de harcèlement fiscal injustifié, de misère et de ruine indument provoquées par le fisc sur un parcours professionnel de soixante ans que je crois pouvoir prétendre exemplaire dans ses prospectives, ses concrétisations et les bénéfices qu’en ont retiré les partenaires qui m’ont fait confiance.

Je rappelle à chaque audience ce qu’est le capital. Ce que sont les économies extractives et inclusives. Aussi la globalité de l’homme qui inclut sa personne et ses biens. La violence qu’il y a à priver quelqu’un de ceux-ci.

L’Occident quantifie cette violence en utilisant contre la Russie la privation de biens face aux bombes, en égale force.

Je rappelle aussi que les prédateurs fiscaux, qui ont dilapidé nos fortunes confiées, sont très intelligents en même temps que très corrompus. Que, pour obtenir du crédit et poursuivre leur gigantesque larcin, ils n’ont comme garantie que notre docilité à payer leur faillite, docilité qu’ils obtiennent par la terreur fiscale, couverte par la justice…

Selon leur personnalité les magistrats réagissent différemment, même si in fine leur jugement est identique : je perds, le fisc gagne.

Hier, 27 mai 2025, j’étais à la Cour d’Appel de Poitiers face au pire. Un magistrat au verbe haut, entouré de deux juges femmes aussi discrètes qu’il était démonstratif.

Evidemment, l’audience était organisée comme toujours, mon affaire est appelée en dernier quand il n’y a plus de témoin.

Je vais à la barre défendre les conclusions déposées au préalable.

Le magistrat a d’abord fait un résumé, comme il se doit, de l’affaire appelée. Dans lequel il a expliqué n’avoir rien compris à la situation. Coquetterie pour faire remarquer son désaccord personnel sur mon combat. Puis il m’a donné la parole.

A peine ai-je commencé, mettons trois minutes, à expliquer la globalité et les modalités de vingt ans de persécution fiscale inacceptable, il me coupe la parole en me disant : « Je vous avertis, comme j’ai déjà eu l’occasion de le faire, pas de digression, venez-en aux faits… »

C’est quoi les faits, quand on vient exposer et rapporter la preuve de la terreur fiscale ?

Trois mille trois cent milliards de dette, l’imposition la plus lourde du monde, une solidarité dont le résultat est toujours plus de pauvres et de déshérités, etc… où sont les faits qui expliquent cela…

La terreur fiscale et la complicité de la justice, citée par Flory la semaine dernière, est-elle un fait ou pas un fait ???

Un Président de Cour d’appel qui dénie à un justiciable le droit de s’exprimer, qui le coupe au moment de ses explications en lui rappelant de s’en tenir aux faits, qu’il a lui-même avoué ne pas comprendre en début d’audience, que faire, face à cela… ???

Rien. J’ai refermé mon dossier. Après un silence significatif, j’ai déclaré : « je n’ai plus rien à dire », puis j’ai quitté la barre, sans demander l’inscription au plumitif de cette agression, de cette entrave volontaire à la justice, qui de toute façon n’aurait pas été prise en note et sans doute retournée contre moi…

Délibéré le 30 juillet, cela va être dur à cette période de déposer un pourvoi dans les temps, dix jours, mais on va faire avec.

Il faudra bien que la justice écoute et se penche sur la terreur fiscale. Ce sera elle ou la rue avec ses risques d’excès. La terreur fiscale cessera un jour, son coût pour la société est exorbitant.

Espérons que certains magistrats vont le comprendre, oublions ceux qui éblouis par leur pouvoir confondent la soumission et la justice, l’ordre imposé et la justice, l’égalitarisme et la justice, la raison du plus fort et la justice, les croyances aveugles et la justice.

Bien à vous. H. Dumas

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FLORY était là…

Hier, lundi 19 mai 2025, j’étais à la Cour d’appel de Montpellier devant la Chambre correctionnelle des intérêts civils.

J’avais précédemment engagé une action pénale contre M. Flory, qui est un cadre supérieur-décideur des Services Fiscaux de l’Hérault, où il gère le recouvrement, avec tout ce que cela implique de violences. C’est dire que la pitié et l’empathie ne sont pas son métier.

J’avais évidemment perdu en première instance et été condamné à des dommages et intérêts. Ce qui n’est pas très agréable. Mais bien peu de chose par rapport au constat de ne pas être entendu et de voir la justice couvrir systématiquement tous les pillages du fisc, ce qui favorise, voir génère carrément, la terreur fiscale.

J’ai donc fait appel de cette condamnation initiale. Mais le parquet de son côté n’ayant pas fait appel, le jugement qui couvre Flory est définitif, alors que les magistrats y font la preuve qu’ils ont parfaitement compris la situation – Le jugement –.

Donc, alors que l’enjeu pour lui était nul – puisque, quand bien même il serait condamné, c’est Bercy qui paierait et non lui – il était là.

Rassurez-vous, il n’était pas là compréhensif, ouvert. Non, il était là scandalisé, geignard, nous y reviendrons.

Son avocate ne m’avait fait parvenir aucune conclusion, normal, elle n’avait pas jugé utile d’en faire… de mon côté, je lui avais adressé les miennes – mes conclusions –.

Disons que l’audience a été sereine. Chaque partie a pu s’exprimer librement.

Mais à la fin Flory a exigé la parole. Il en avait parfaitement le droit en tant que personne poursuivie. Ce n’est pas cela qui fût étrange, ce sont les trois points suivants :

  • 1 – A la barre, M. Flory c’est systématiquement adressé à moi, au point que la Présidente a du lui faire remarquer qu’il était là pour s’adresser à elle. En réalité Flory pensait me faire la leçon et me montrer sa force liée à sa proximité avec la justice.
  • 2 – Dans sa défense M. Flory a réalisé le tour de force suivant : par un amalgame téméraire il a tenté de démontrer que le fait de lui faire un procès attisait le désamour des Français pour lui, au point de mettre sa sécurité en danger !!! Un peu gros. Il a évidemment visé notre blog, forcément…
  • 3 – Au moment essentiel de faire pour lui la démonstration que les sommes qu’il me réclame, pour lesquelles il n’hésite pas à me ruiner, à me détruire, ont une réalité, il n’a trouvé comme argument que d’en faire porter cette réalité sur la Justice, devant laquelle il s’exprimait.

C’est-à-dire qu’il a eu le culot d’affirmer qu’il n’engageait aucun contentieux violent qui n’ait été au préalable adoubé par la justice, sous-entendant qu’elle est donc finalement la vraie responsable de la terreur fiscale.

Pas très sympa pour ceux qui condamnent aveuglément et en confiance les Français pris dans ce piège. En clair : dur pour ses complices…

C’est amusant, si l’on peut employer ce mot dans des moments si lourds, de l’avoir vu s’empêtrer dans l’idée que nous développons sans cesse : « Condamner des coupables est rendre la Justice, condamner des innocents est installer la terreur ».

Prendre plus les juges en otage que Flory ce jour-là, je n’avais jamais vu ça…

Décidemment, ces audiences sont à l’image de la vie : sans surprise. Celle-ci sera comme les autres. Mais voir Flory à la manœuvre permet de comprendre mieux le problème. De percevoir à quel point ce problème est ordinaire, comme probablement toutes les grandes horreurs que sont amenés à vivre les hommes.

Tout n’est que hasard : du moment, du lieu, des circonstances, des croyances, des mèmes, etc…

Les hommes ont ceci de particulier c’est que : lorsque le hasard leur est favorable ils s’en attribuent le mérite, lorsqu’il est défavorable ils en attribuent la faute aux autres.

Ils ont aussi ceci de particulier : il y a toujours des candidats pour exécuter le pire.

Bien à vous. H. Dumas

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