Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
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Le document que je vous joins, à travers ce LIEN, est bien une escroquerie en bande organisée ?
Il s’agit en quelque sorte d’une facture indélicate, qui ne correspond à aucune réalité.
La première somme 12 981 € vise une taxe foncière payée. Cette taxe, par des attributions fumeuses de la somme adressée par chèque à la bande organisée, n’a été arbitrairement comptabilisée que pour 12 449,02 €, une disparition inexpliquée de 531,98 €.
Aux 12 981 € de la taxe, et de la façon la plus déloyale qui puisse être, la bande organisée rajoute des intérêts pour paiement tardif de 1 298 €, alors que mes difficultés de paiement n’ont qu’un seul motif : La paralysie depuis vingt ans de toutes mes activités et ma ruine artificielle, liées à des redressements fiscaux véreux, inexistants, l’ensemble prouvé par les mémoires du Commissaire du gouvernement de La Cour administrative d’appel de Marseille. A la place de ces intérêts je mériterais des félicitations et une médaille pour avoir pu quand même payer cet impôt foncier.
Les deuxième et troisième sommes sont encore plus déloyales. Il s’agit d’appartements qui m’appartiennent, que j’ai construits il y a 35 ans, qui ne sont plus en état correct d’occupation. Chauffages défaillants, ouvertures déficientes, sanitaires et cuisines au bout du rouleau, etc… Ma ruine fiscale ne me permet pas d’engager les travaux nécessaires. J’ai été condamné par le TJ de Montpellier et sa Cour d’appel à ce sujet à la demande d’une locataire insatisfaite.
Et, la bande organisée me balance un impôt pour locaux vacants, sans prouver au préalable que ces locaux pourraient être occupés et sans prendre la responsabilité d’une occupation qui serait contestée par un locataire. L’ensemble pour 2182 €, quand même.
La méthode
La bande organisée est ici emmenée par François FLORY, que nous connaissons bien, qui agit en toute connaissance de cause puisqu’il est à la base des recouvrements criminels dont je suis l’objet, qui font suite aux redressements indus.
C’est lui qui vend mes biens personnels, certains familiaux, qui fait partie du corps expéditionnaire criminel qui cherche ma mort économique depuis vingt ans, qui a détruit ma vie sociale et professionnelle en me traitant faussement de fraudeur fiscal, qui m’adresse en moyenne une lettre de menace par semaine, des dizaines au moment de Noël, qui multiplie les SATD sur mes comptes plusieurs fois par an, depuis vingt ans…
Ici, il saisit les aides au loyer des deux locataires qui me restent, qui sont dans mes appartements depuis trente ans, très âgées, à qui je ne facture plus, depuis des années, les augmentations annuelles par respect pour leur grand âge, alors que je suis au centime près… Il leur montre sa puissance, sa panoplie guerrière, ses drones mortels, j’espère qu’elles ne vont pas se faire trop de souci à voir passer si près la horde.
Flory dort tranquille, il sait que la masse des profiteurs de l’Etat est pour lui, qu’elle a le pouvoir sans opposition, que la magistrature est aussi pour lui et rajoute une couche à chaque procédure pour que le pauvre couillon que je suis comprenne bien où sont les forces en présence, ne parlons pas de la force publique prête à m’embastiller à tout moment, on peut même dire impatiente de le faire. Quant à nos élus… de quoi vivraient-ils si, acteurs incontournables de cette bande organisée, ils devraient travailler au lieu de vivre à nos crochets…
En ce peut-être dernier Noël — ils vont bien finir par avoir ma peau — je vous souhaite sincèrement de bonnes fêtes. (Enfin à ceux qui lisent ce blog avec sincérité, pas à ceux qui le lisent pour mieux me terrasser).
La liberté ne consiste pas à faire ce que l’on veut, mais à accepter que les autres fassent ce qu’ils veulent.
Cela tient au fait que la liberté ne trouve à s’exprimer que dans l’organisation grégaire des êtres humains ; elle n’est pas une donnée de la vie qui, elle, n’est que dépendance. Les amoureux de la nature sont de simples idolâtres de la violence, de l’esclavage, qui y règnent en maîtres. Certes, souvent dans une grande beauté, mais quand même…
Accepter que les autres soient libres n’est envisageable que si la réciproque est scrupuleusement respectée.
Cette idée de liberté est un rêve, un fantasme, heureux. Je ne sais pas d’où nous vient historiquement cette aspiration, ni à quel moment elle est apparue sur Terre. Est-ce elle qui nous a mis debout ? Ce serait évidemment une belle histoire. Je me méfie des belles histoires.
La réalité est que la liberté, on en parle beaucoup, mais elle est un peu comme les aurores boréales : rare et éphémère, dépendante de forces que nous ne maîtrisons pas. Elle est plus souvent symbolique, un graal, que réelle.
Sa relativité et sa fragilité sont endémiques. Le hasard propulse quelques êtres humains au poste de symbole de la liberté. La masse en fait des héros, voire des dieux, sur lesquels, souvent, elle bâtit l’esclavage.
Certains prétendent que la liberté consisterait non pas à accepter que les autres soient libres, mais à faire en sorte que nous prenions à notre charge les conditions qu’ils mettraient à l’obtention de leur liberté, en fait que chacun se prive pour que tous soient libres.
C’est ainsi que se développe l’égalitarisme, cette autre grande illusion humaine, exact inverse de la liberté. La preuve de cette inversion est rapportée par le destin inexorable de l’égalitarisme, qui finit toujours par l’autocratie.
L’égalitarisme suppose la suppression du mérite dans l’organisation sociale, au profit de considérations diverses qui génèrent à sa place l’appartenance. Cette appartenance, à son tour, génère des réflexes fatalement occultes parce que sans raisons concrètes, vérifiables, à base de croyances relatives et non de faits constatés
C’est ainsi, par exemple, que Trump et Poutine, qui paniquent les égalitaristes, ne sont que les figurines avancées de l’égalitarisme, ses enfants. Il est succulent de les voir dominer l’Europe, encore empêtrée dans l’égalitarisme, qui se croit libérale et va droit vers une guerre fratricide contre eux. Ce sera la guerre des esclaves, la liberté y périra-t-elle définitivement, ou au contraire y renaîtra-t-elle ?
Zelenski est-il le porte-drapeau de la liberté ou son fossoyeur ? L’avenir nous le dira.
J’aime l’idée du chaudron garni d’or au pied d’un bel arc-en-ciel, comme j’aime l’idée de la liberté au sein d’une société parfaite. On ne se refait pas.
Les hommes de l’Etat, baudruches auto-gonflées, qui masquent les pillards de Bercy, seuls à la manœuvre, étroitement associées avec les forces de la « justice » et de « l’ordre », forment une bande organisée qui pille nos libertés.
Déposséder l’homme de ses biens est l’atteinte suprême à sa liberté ; au-dessus, il n’y a que son assassinat. Poutine, en spécialiste antilibéral, l’a bien fait comprendre aux Européens : « Ne touchez pas à mon fric déposé chez vous, sinon c’est la bombe atomique… » Le message est parfaitement passé…
Entre les égalitaristes et les autocrates, leurs enfants naturels qui ont concocté la guerre en cours, les « Bercymans » au pouvoir qui pillent la France, la soif de liberté qui agite quelques Français — très peu, il faut le dire — va les entraîner vers le pire.
Cette liberté qui n’existe peut-être pas, à un prix qui, lui, existe.
Bien à vous. H. Dumas
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On parle évidemment de la haine du mieux pour les autres. Pas tous les autres, ceux auxquels on pense pouvoir se comparer pour diverses raisons.
Parce qu’ils ont la même activité, ou qu’ils appartiennent au même village, ou qu’au contraire ils sont très différents. Les motifs ou les occasions sont multiples d’entrer en voie de comparaison et de trouver qu’alors le mieux des autres est immérité ou mensonger, qu’il doit être ramené à notre estimation.
Il est clair qu’au contraire le mieux pour soi est toujours justifié, même s’il n’est attaché à aucun mérite. Le comble étant le gros lot du loto, lorsqu’il est remporté par un voisin, une connaissance ou soi-même.
Nous connaissons tous les ravages de cette haine du mieux.
C’est elle qui ralentit le progrès de l’humanité, qui entretient les rumeurs indispensables à l’égalitarisme qui n’est que la volonté de tricher face au mieux.
Pour imager les frontières de cette tare humaine, observons le football où les spectateurs sont avides de mieux, mais exclusivement pour leur équipe, et où les joueurs, de leur côté, ramènent le problème à leur seule personne, indépendamment des équipes dont ils dépendent.
Cette haine du mieux aurait-elle un avantage, pour l’humanité ?
On pourrait prétendre qu’elle serait un filtre, un passage obligé pour le mieux, qui permettrait de le trier en rendant simplement son acceptation plus étayée.
Certains vont même jusqu’à prétendre que le mieux n’existe pas, qu’avant lui toutes choses étaient égales, qu’il ne change rien, que l’énergie qu’il demande est du temps perdu. Que donc, et c’est le paradoxe : c’était mieux avant.
En gros, les croyances visant à capter le pouvoir finissent toutes par imposer l’idée que le mieux est un péché.
Et pourtant, que ce soit pour soi ou pour les autres, le mieux n’est-il pas un idéal vital ?
N’est-ce pas lui qui, accepté, permettrait à l’humanité de progresser, de rompre ses chaînes ?
Évidemment. Donc, en réalité, la difficulté tient au fait que l’interprétation du mieux est si personnelle qu’il en existe pratiquement sept milliards sur terre.
Il n’y a donc pas de solution, la guerre des mieux est irréversible et infinie, elle s’inscrit dans le cadre sacré de la liberté de penser, sans laquelle l’homme n’est plus un homme mais un robot.
Le conflit à venir entre l’homme et le robot est-il là?
L’attentat de Sydney est terrifiant, inacceptable, révoltant, mais exemplaire.
D’un côté il révèle les tares de l’appartenance aux multiples vocables sémantiques : communautarisme, nationalisme, sectarisme, etc… De l’autre côté il confirme l’espoir que l’homme peut dépasser cette appartenance.
Nous sommes imprégnés, depuis la nuit des temps, de cette nécessité clanique issue de notre faiblesse originelle qui nous a obligé à nous regrouper pour survivre.
Cette grégarité s’applique à nous aveuglément, de la nation au clocher, de la famille aux croyances. D’avantage — qu’elle a été — elle est devenue le handicap numéro un, celui qui pourrait éradiquer l’homme de la planète.
L’homme n’est rien de plus qu’un être vivant, en cela son destin ne doit prendre en compte qu’exclusivement deux états : la vie et le néant, tout le reste n’est que fausse route et obscurantisme.
Donc l’homme ne peut que respecter le vivant dans tous ses aspects et interroger le néant scientifiquement sans lui conférer des abstractions fatalement fausses. Le néant n’étant que la limite de nos connaissances, inutile de le remplir de bobards.
A Sydney
Une communauté, vieille de 3000 ans, se rassemble sur la plage de Bondi pour une fête traditionnelle : l’Hanouka.
Représentant une autre communauté, deux hommes, au cerveau dérangé par leur dépendance communautaire, ouvrent le feu sur les participants à la fête.
Soudain, surgit un homme dans la force de l’âge, M. Ahmed al-Ahmed, australien d’origine Syrienne, musulman, qui au prix d’un risque fou désarme l’un des tireurs.
Immédiatement différentes communautés accaparent le héros, car c’en est un, encore plus grand qu’il parait.
Le constat
Dans cette horreur totale de Sydney, paroxysme des dérangements intellectuels liés aux déviances inévitables des différents communautarismes, l’action de M. Ahmed al-Ahmed apporte la preuve que, au-delà des actions réductrices de l’appartenance, le simple respect de la vie, du vivant, projette l’homme vers l’absolu, vers la beauté, vers l’honneur, vers l’universalité.
Bien à vous. H. Dumas
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J’entends bien que vous vous dites : quel rapport entre ces deux informations qui occupent notre presse ?
Il y en a un, évident, dont je peine à trouver le mot juste pour le désigner. Finalement je penche pour : le délire.
Le budget de l’Etat.
Rappelons brièvement qu’il n’est pas d’Etat. Que ce vocable ne désigne ni une personne physique, ni une personne morale, pour le simple fait que la personnalité suppose la responsabilité. Un homme déclaré irresponsable est écarté de la société, dirigé vers un asile psychiatrique où l’on tente de le soigner pour qu’il retrouve sa personnalité et donc son statut d’être responsable.
En réalité ce que l’on appelle le budget de l’Etat est une cagnotte commune. Là c’est moins mystérieux, plus facile à comprendre.
Lorsque j’avais 10 ou 11 ans, il y a donc 70 ans, j’étais un gamin plein de vie, à Sète. J’habitais à La Corniche, à l’époque sorte de lieu-dit nettement séparé de la ville, accessible par une route qui bordait la mer et arrivait en ville par la tranchée du fort Saint-Pierre aujourd’hui théâtre de la mer. Nous étions une petite bande de cornichois — sans doute aussi de cornichons –, nous avions des vélos pour aller au collège Paul Valéry en ville.
Tous les chemins de la colline de Saint Clair étaient notre terrain de jeu, ces voies pentues faisaient nos mollets. La route du bord de mer, plane, avait une vraie originalité. La mer avait creusé sous la petite falaise où la route était implantée de profondes cavernes marines qui, au gré des vagues, généraient par des petits trous d’érosion en surface des soufflements semblables à une respiration.
Nous étions souvent en train de gambader sur ces rochers, nous les cornichois. Nous avions un chef naturel, qui ne s’était pas autoproclamé, qui n’avait pas été désigné. Il s’appelait Gérard, il n’était juste pas méfiant. Il était chef naturellement, sa gentillesse et son sérieux nous allaient très bien, il était droit et intègre naturellement. Il avait juste un défaut, il choisissait toujours la mauvaise option. A cet âge-là ce défaut avait du bon, nous entraînant le plus souvent dans des situations cocasses qui alimentaient nos perpétuels fous rires.
Donc un jour le chef Gérard décide de créer un trésor et de le cacher dans les anfractuosités des rocailles de la route du bord de mer. Je fournis le contenant, une boîte vide de Formocarbine, sorte de granulés noirs qui colorait les dents façon halloween, dont mes parents étaient de grands consommateurs, et nous abondons tous au trésor. En fait des pièces en aluminium de 1 à 5 anciens francs, que nous récupérions de-ci de-là au gré des courses, achat du pain pour la maison ou autres.
Au départ la simple constitution du trésor nous réjouissait, nous allions le voir et le changer de cache tous les jours en rentrant du collège. Puis il devint conséquent, en volume, remplissant presque complètement la boite. Alors se fit jour l’idée de le dépenser, les avis divergeaient largement, le chef ne prenait pas partie.
Nous en étions là quand, un jour funeste, le trésor disparut. Nous l’avons cherché longtemps, nous avons échafaudé pour rien toutes les possibilités : emporté par la mer, oubli de la dernière cache, vol par un étranger, trahison interne.
Je ne peux pas m’empêcher, dès qu’il s’agit de participer à une cagnotte commune, de me rappeler cet épisode. Ça me coince un peu…
Donc, si l’on regarde le budget de l’Etat pour ce qu’iI est : notre cagnotte commune, la vision change.
Les histoires de cagnottes communes sont inépuisables. Muriel Robin a exploité avec bonheur son équivalence avec le partage de l’addition commune d’un repas collectif.
Mais bien peu sont arrivés à l’invraisemblable pièce de théâtre d’improvisation dont nous gratifie en ce moment notre Assemblée Nationale. Dans laquelle ceux qui crient le plus sont ceux qui donnent le moins. C’est du délire.
Si les règles simples des cagnottes communes, soit : celui qui dépense le plus donne le plus, celui qui dépense le moins est le plus discret et remercie le plus, etc… s’appliquaient à cette assemblée, tout irait mieux, non ?
En ce qui me concerne je n’ai pratiquement jamais pris à la cagnotte commune, qui elle n’hésite pas à tout me prendre. Si nous avions dix ans, ces tricheurs recevraient une bonne branlée à la récré.
Sarkozy et la prison
Je n’ai pas lu encore son livre, je vais le lire.
J’ignore si Sarkozy est coupable. Ce que je sais : le pouvoir génère facilement la corruption. Pour qu’il y ait corruption il faut deux intervenants, un corrupteur et un corrompu. Mais il faut aussi qu’il y ait un passage à l’acte.
Tout homme politique de haut niveau est au contact de la corruption, il doit donc la comprendre. Il est fatalement obligé de rencontrer les corrupteurs, ne serait-ce que pour savoir s’ils le sont. La seule question qui se pose est de savoir s’il est passé à l’acte. Le reste n’a aucun intérêt.
Il semblerait que la justice n’ait pas pu faire la preuve que Sarkozy serait passé à l’acte.
Je n’ai pas d’opinion tranchée.
C’est dans ce contexte que je regarde distraitement une émission (lien) sur BFMTV et je vois M. Patrick COHEN, journaliste, dire “Je pense qu’il a pratiquement abdiqué l’espoir de gagner sur le plan judiciaire avec ce qu’il écrit de son dossier dans son livre”. Ensuite il étaye son propos en expliquant que Sarkozy étant critique dans son livre sur les magistrats aurait froissé leur susceptibilité et verrait de ce fait sa condamnation probablement confirmée en appel. Ça alors !!!
Ainsi à la télévision française, un journaliste, n’hésiterait pas à déclarer, voire pontifier, que la justice serait rendue en fonction des susceptibilités des magistrats et non de la loi ? Je rêve. Oui, je rêve et pourtant je vis cela tous les jours.
Ce scandale est donc normal. C’est du délire.
Bien à vous H. Dumas
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Bien, alors voici mon mail explicatif. Que va-t-il advenir ????
A L’ATTENTION DE M. Patrick ANDRE, rue des Bains de mer.
(Lettre ouverte)
Je m’appelle Henri Dumas, c’est moi-même et mon épouse qui sommes concernés par les constats de vos services N° 846 2025 du 10/10/2025 et N° 913 2025 du 27/11/2025, en pièces jointes.
D’abord un peu d’histoire
En 1963, j’avais 19 ans et ma famille estimait que je devais — face à mes résultats scolaires décevants – reprendre l’entreprise de récupération, gérée alors par ma Grand’mère, créée en 1880 à Rochefort sur mer par mon arrière-grand’mère, qui avait enrichi notre famille, mais qui en 1963 battait sérieusement de l’aile du fait qu’à cette époque : on ne récupérait plus, on jetait.
Pendant un an, j’ai donc été récupérateur.
Concernant les cartons, à cette époque les sans domicile fixe, qui vivaient dans la rue, que l’on appelait « les clochards », ramassaient le matin les cartons que particuliers ou commerçants laissaient devant leur porte. Puis ils les apportaient à l’entreprise de ma Grand’mère, qui les leur payait. Ensuite, avec une presse spéciale, elle faisait des balles de ce carton et le vendait à des usines qui en refaisaient du carton neuf.
A cette occasion, j’ai connu les SDF qui, pour la plupart, étaient de braves types fauchés par un accident de la vie, que ce ramassage matinal motivait car la concurrence était vive et c’était alors le seul moyen pour eux de gagner de quoi payer les 7 à 10 litres de vin qu’ils buvaient tous les jours. Leur espérance de vie était de trois à cinq ans.
L’économie du processus était équitablement partagée dans une filière ou chacun respectait l’autre.
Le carton était le niveau le plus bas de cette récupération. La ferraille et surtout les métaux en étant les points nobles. De ceux-ci, il s’en trouvait aussi un peu dans les poubelles, mais c’étaient les ramasseurs des camions d’enlèvement qui s’en partageaient le plus souvent le bénéfice.
Aujourd’hui
Nous payons une taxe d’ordure ménagère d’un montant significatif. Les cartons font partie de ces ordures ménagères. Leur cheminement a beaucoup changé.
Leur valeur de recyclage est intacte, mais la répartition du travail et du bénéfice est bien différente.
Donc à l’issue du règlement de la taxe d’ordure ménagère, les cartons nous restent sur les bras. Plus de SDF pour y trouver un petit moyen de subsistance. Plus moyen d’aller chez le ferrailleur, il n’en n’est plus. Ou du moins il ne porte plus le même nom. Il est devenu un maître de l’environnement, centralisé, déshumanisé. Pour lequel nous travaillons bénévolement en plus de notre taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
Nous lui apportons le carton trié, sous la forme qui lui convient, avec une prime pour lui si la forme trop volumineuse nous impose de le lui amener à sa déchèterie.
La valeur de ces déchets étant occultée par les vocables de « déchets » ou « ordures ménagères », il n’est pas question de nous les payer, mais aussi peu importe que des indélicatesses de propriété se produisent lors des acheminements de ces déchets… grand bien à ceux qui en profitent, ma grand’mère et son entreprise ne sont plus là pour mettre de l’ordre…
Les faits reprochés, aspect juridique.
Rien ne vous permet d’accuser le propriétaire du véhicule d’être l’auteur des faits que vous prétendez avoir constatés.
Je ne vais pas m’appesantir sur cet aspect rédhibitoire du sujet, puisque j’ai fait le choix de passer aux aveux.
Les faits reprochés, leur relativité et la responsabilité de la commune
Les constats joints sont partiaux et biaisés. Pourquoi l’agent observateur ne précise-t-il pas qu’une pleine voiture de cartons et autres déchets recyclables ont été mis dans les bacs prévus à cet effet au même moment par les intervenants ?
Quant à prétendre que le carton de 0.03 m3 et celui de 0.06 m3 auraient été déposés dans une zone interdite ou naturelle, ce n’est évidemment pas le cas puisque nous sommes à un point de dépose de déchets. Une infraction au règlement peut-elle être mise en avant ? Encore faudrait-il que ce règlement soit affiché sur place, ce qui ne nous a pas paru être le cas.
L’observateur assermenté n’a pas pu ne pas remarquer que les deux auteurs du reproche ont 80 ans. Qu’à cet âge, c’est déjà un bel effort de descendre ses déchets aussi loin et d’engager la gymnastique consistant à faire passer les cartons par le trou étroit qui est imposé pour leur dépose. A cet âge, et vu le montant astronomique de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, on serait en droit de penser qu’un préposé municipal devrait être présent pour aider les personnes âgés à la dépose.
Enfin, avec le grossissement, probablement du niveau des outils de la NASA, des caméras municipales, l’observateur assermenté aurait pu constater que le carton de 0.06 m3 était trop épais pour être réduit à la taille du trou d’évacuation, et que le carton de 0.03 m3 contenait un fer à repasser en état de marche, pas très ancien, que les déposants ont mis en évidence en espérant qu’il ferait le bonheur de quelqu’un. Ce qu’il a peut-être fait ?…
Conclusions :
Autres temps autres mœurs, on ne peut pas dire que cela va en s’arrangeant.
Avec tout le respect que nous vous devons, M. l’Adjoint aux ordures à l’environnement de M. Le maire de Sète.
Partager la publication "“Demain c’est pour nous…” : le thrilleur sétois."
Il est clair que certains de mes billets aujourd’hui n’ont qu’un rapport lointain avec l’objectif initial de ce blog. Dois-je m’en excuser ?
Je ne sais pas, mais je souhaite m’en expliquer.
Débuté en 2010, ce blog était une réponse, vitale pour moi, à l’incroyable agression de notre Etat pillard, violeur et harceleur, une question de survie. Il s’agissait d’éviter le suicide, voire le délire potentiel de réactions violentes, incontrôlables, générées par l’agression fiscale qui me visait dans l’indifférence la plus totale et avec la complicité prouvée de la justice.
Quinze ans plus tard que reste-t-il de cette ignominie fiscale ?
Tout et rien. Tout parce que je suis ruiné, parce qu’il y a vingt ans que je suis discrédité par le faux qualificatif de « fraudeur fiscal », que ces vingt ans ont été stériles pour moi, alors que j’avais tant à donner à la société, mes dossiers paralysés, bloqués, en témoignent ; rien parce que le bourreau est agonisant, les Français savent aujourd’hui, sans exception, qu’ils sont en faillite, qu’ils vont en payer le prix, que c’est exclusivement la faute de Bercy.
Face à l’inéluctable, à la folie de Bercy agonisant, il a bien fallu que j’admette ma mort sociale. C’est fait.
Comme cette mort n’a pas été instantanée — ma lutte de tous les jours a repoussé l’échéance – j’ai eu le temps – comme dans toute mort – de voir repasser ma vie, de réfléchir à mon destin et à son intégration dans notre communauté d’hommes.
J’ai couché mes réflexions sur le papier. Je vous rassure, je n’ai aucune prétention de découvreur, je sais que tout ce que j’écris a déjà été dit ou pensé ; je respecte ceux qui ont pris le temps d’assimiler les connaissances sur ce sujet, y compris Chat GPT qui peut le faire en quelques fractions de secondes, je ne me place pas en concurrence avec eux, je veux simplement témoigner de ce que j’ai compris et des émotions que cela a entrainé chez moi. C’est peut-être sans intérêt ? c’est possible… mais cela me fait du bien, j’espère juste que ça ne fait de mal à personne.
Cela dit, j’ai été bousculé hier par l’idée des liaisons entre l’envie et le besoin, des perspectives que cela a évoquées en moi.
L’envie précède le besoin. L’envie nous appartient intégralement, nous avons la main sur elle.
Le besoin s’impose à nous, il est souvent vital.
Par exemple nous avons envie de manger, cette envie, dans une société prospère, cache le besoin vital de se nourrir. Si cette envie se dérègle, par exemple chez l’anorexique, le besoin de manger prend le relais, si l’envie déréglée garde le commandement, le besoin s’intensifie et ses conséquences engendrent la mort, qui est alors inexorable.
Adapté à une réflexion collective, on peut par exemple accepter l’idée que l’envie d’égalité soit légitime ; mais il est indéniable qu’une collectivité a besoin pour survivre de champions dans tous les domaines où ils sont nécessaires. Si l’envie d’égalité éradique tous les champions d’un groupe, celui-ci sera dissous ou inexistant parce que totalement dominé. L’égalité est une envie mortelle.
Je trouve ce constat bouleversant.
J’ai été élevé, comme beaucoup, dans la méfiance de l’envie. Est-ce la réponse adaptée à cette pulsion si déterminante pour la gestion de nos besoins ?
Je ne le crois pas, l’envie n’est pas un vice mais un avertisseur précoce de nos futurs besoins.
Il est clair que l’erreur d’envie peut-être catastrophique, son absence ne permet pas d’anticiper les besoins, qui lorsqu’ils arrivent brusquement peuvent être rapidement ingérables.
La conclusion de tout cela est qu’une bonne gestion des envies est nécessaire et indispensable à la vie.
Nos hommes de l’Etat feraient mieux de s’attacher à raisonner avec nous à partir de nos envies, qui sont exclusivement liées à nos décisions, plutôt que nous faire croire qu’iIs sont capables de répondre à nos besoins, dont le sort n’est en réalité que la conséquence de leurs envies.
Nos besoins doivent être satisfaits, c’est vital. Nos envies, pulsions personnelles et maitrisables, ne doivent pas perturber le déroulement de nos besoins qui sont indépendants de notre volonté.
Vu sous cet angle, beaucoup de faux problèmes se découvrent, les terribles catastrophes qu’ils engendrent apparaissent clairement.
Qu’en pensez-vous ?
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Le piège est dans nos envies."
Je vous laisse le soin de définir, selon votre ressenti personnel ou à l’aide d’encyclopédies papier ou numériques, ce qu’est une secte. Je suppose que rapidement, si ce n’était déjà fait, vous allez prendre conscience que nous vivons dans une secte, qui nous est imposée, que nous ne percevons pas cette réalité, ce qui est le propre de toute secte : paraître naturelle, incontournable et nécessaire à ses membres.
Cela étant, essayons de jeter un œil hors de la caverne de Platon dans laquelle nous tient la Bureaucrature, notre secte bien-aimée.
Toute secte fonctionne à partir d’un gourou, et à l’aide d’un trésorier, de gardiens de la pensée et de gardiens de l’ordre. Les membres se divisent en deux, les actifs et les passifs. Reste enfin les non adhérents dont l’avenir n’a que deux issues : rejoindre la secte ou disparaître.
Le gourou
Dans les petites sectes, le gourou est souvent un individu. Mais dans une grande secte aux prétentions hégémoniques, le gourou est une pensée, divine ou non, révélée à certains qui sont les initiés et agissent comme autant de gourous, au nom de cette pensée affublée ou non d’un nom et d’une personnalisation.
Notre secte la Bureaucrature est ainsi faite. Une liste non exhaustive inclurait la tête de l’Etat politique, de la fonction publique et ses représentants par catégorie et par division territoriale.
Le trésorier
Ne perdons pas de vue que dans une secte un des buts est l’asservissement des membres par leur dépossession de tous biens au profit de la secte. C’est, en pratique, la réalité ultime de la secte : s’enrichir sans limite au détriment de ses membres.
Notre Bureaucrature est sur ce point particulièrement performante. Bercy est en effet un trésorier aux compétences de prédation hors du commun.
A ce niveau de résultat, on peut parler de compétence sportives. D’ailleurs, l’élite du pays participe activement à la compétition. On peut aller jusqu’à dire que la trésorerie est la colonne vertébrale et la garantie de pérennité de la bureaucrature.
Les gardiens de la pensée et de l’ordre
Ils sont en compétition, boostés par la pensée sectaire, ils ne font pas dans la dentelle et ne se font pas de cadeau. Ce sont les magistrats pour la face intellectuelle et morale, les forces de l’ordre pour la face physique et pratique.
Les premiers, les magistrats, appliquent les ordres, détaillés et omniprésents de la Bureaucrature, avec rigidité et de façon drastique, sauf pour les gourous ou faisant office, qui en sont dispensés en grande partie.
Les seconds, les forces de l’ordre, le bras armé de notre secte, font de même.
Tous deux sont si puissants, si sûrs de cette puissance, qu’ils n’hésitent pas, au travers de l’impunité que leur procure cette besogne essentielle à la secte, mais bien peu glorieuse, à la pimenter pour l’imaginer moins minable de coups de griffes mutuels, qui ne sont que des amuses-ballots.
Les membres actifs
Croient-ils en la secte ou tout simplement en profitent-ils ? C’est une question sans réponse, qui finalement n’a aucune importance.
Ils servent la secte, adhèrent totalement à ses principes et à ses actes, c’est-à-dire à l’idée d’universalisme de son organisation et à la légitimité de la dépossession morale et matérielle des membres de la secte, à son bénéfice. Ils sont donc, dans la pratique, contre la liberté de penser autrement que comme pense la secte, contre la liberté de posséder, voire de disposer de quoi que ce soit, hors les autorisations de la secte qui possède tout.
Les membres passifs
Ce sont exactement les mêmes que les membres actifs, en plus fainéants et plus lâches.
Les non-adhérents
Leur problème tient au fait que leur grande majorité n’a pas synthétisé leur situation de non-adhérent à la secte.
Formés depuis des siècles à vivre en marge d’une secte dominante, ils ont créé un espace de légendes, du type David et Goliath, qui leur fait croire à un destin possible face à ce qu’ils croient être des injustices, qui ne seraient que passagères.
Ils n’ont pas conscience que la secte les dévore et va dévorer leurs enfants de pensée, sans qu’il y ait un sens à ce massacre.
La secte ne connait pas le mal, puisqu’elle est le bien. Comment pourrait-elle prendre en compte le mal qu’elle fait aux non-adhérents ? Ils rêvent en croyant qu’une vie peut exister en dehors de la secte.
Ils appellent leur rêve la démocratie, quelle absurdité…
Il n’y a que deux façons de se débarrasser d’une secte : l’épuisement de ses ressources, sa faillite, ou son éviction par la force. Dans les deux cas, le résultat n’est pas assuré car l’expérience et l’histoire tendent à démontrer que : éliminée, la secte en place est remplacée par une autre.
Et les droits de l’homme alors ?
Vous pouvez répéter la question ?
Bien à vous. H. Dumas
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Un article intéressant qui évoque enfin le fond du problème de la déchéance économique de l’Occident.
L’image de la corruption, pour la majorité, est l’enveloppe donnée à celui qui décide pour influencer son choix en faveur du donneur.
Cela n’est qu’une caricature, une curiosité folklorique, bien peu de chose. La corruption qui nous ronge est bien plus sournoise, déguisée en bonne conscience.
L’honnêteté qui est le barrage naturel à la corruption n’est pas acquise à la naissance, elle n’est pas une fonction biologique. Elle est la résultante d’une éducation et des conditionnements sociaux imposés par les règles sociétales.
Ces règles sont elles-mêmes issues des conflits naturels que toute société tente de juguler. Parce que oui, la nature, c’est la loi du plus fort, la jungle, si belle, paraît-il, quand ce sont les animaux qui s’estourbissent et se dévorent, si laide quand les hommes font de même.
Initialement, deux pouvoirs se sont violemment volés dans les plumes : le savoir et la croyance. Les religions et la science. Aujourd’hui, un peu partout ils ont, sinon fait la paix, du moins trouvé une entente qui leur permet de vivre ensemble sans s’étriper chaque jour qui passe.
En revanche deux autres pouvoirs sont apparus, la politique et l’économie. Ceux-là, en pleine maturité, sont au stade de l’affrontement mortel.
Pour limiter cet affrontement la religion judéo-chrétienne a inventé le respect du prochain. Un peu plus tard, les révolutions du 18ème siècle ont mis en forme les lois protégeant les biens de chacun, en fait : la propriété privée pour tous.
L’honnête homme issu de ces règles respecte son voisin et sa propriété, donc inévitablement il n’est pas accessible à la corruption.
Mais, chaque jour qui passe l’honnête homme est moqué, isolé, réduit au silence. Il n’ose même plus avouer qu’il est honnête tant ses croyances sont prétendues castrantes.
Aujourd’hui la politique pratique l’abus de pouvoir, l’économie aussi. Les politiques négligent le respect de l’autre et de ses biens, qu’ils caricaturent par des privilèges accordés aux leurs, à ceux de leur obédience, quitte à les voler chez les autres. Les économistes de leur côté croient pouvoir tout acheter, y compris le cœur et l’âme des autres, pour lesquels ils n’ont aucun respect, ils pourraient si cela était rentable les élever en batterie et les vendre à la découpe.
Ces deux pouvoirs, récents, arriveront-ils à un apaisement, du type de celui des croyants et des scientifiques, et combien faudra-t-il d’injustices, de désastres pour y arriver.
L’honnête homme peut-il revenir sur Terre, comment et où ?
C’est la vraie question, car il n’y a que lui qui pourrait faire disparaître la corruption matérielle et morale qui gangrène tout.
Objectivement, je ne vois pas le plus petit bout d’espoir ou de territoire d’épanouissement pour l’honnête homme sur cette Terre.
Peut-être est-ce à l’honnête homme d’inventer, une fois encore, les règles de la survie collective ?
Qui pourrait ne pas applaudir ? Le sujet est consensuel, le risque faible. D’autant que son discours reste dans le registre émouvant, sans s’aventurer dans le réel global.
Car la vraie question n’est pas d’éradiquer seulement un type harcèlement àl’école — même si celui qu’elle dénonce est véritablement grave — mais de dénoncer la globalité du harcèlement.
En réalité aujourd’hui,le harcèlement : c’est l’école.
Du moins telle qu’elle est organisée par l’Éducation nationale, dont le point culminant est évidemment Parcoursup et ses angoisses inutiles pour l’élève, toutes dues aux failles de l’Education Nationale, le harceleur.
L’instruction, elle, devrait être un bien commun, accessible à tout moment, selon les besoins et les capacités de chacun : un espace libre. Ce que l’informatique rend possible à grande échelle, comme l’imprimerie l’avait permis à plus petite.
Transformer ce bien commun en concours permanent — version agricole « du plus beau taureau » — est un non-sens.
En faire la clef de voûte de la pyramide sociale est pire encore.
L’école m’a appris ceci : faire sagement ce que demande la hiérarchie ne garantit ni la tranquillité ni le bonheur.
Cela forme seulement à se faire entuber en souriant et en étant gentil… ou, si l’on est de nature méchante, à entuber les autres avec le même sourire.
J’ai vu aussi la vengeance des derniers sur les premiers — ils le paieront plus tard — et le harcèlement gratuit des bornés sur les faibles, moins fréquent mais le plus émouvant. C’est ce dernier dont Brigitte Macron parle : le plus télégénique.
Mais à propos de harcèlement…
Le discours enflammé de Brigitte est fort à propos face à un harcèlement beaucoup plus massif qu’elle ne nomme jamais : le harcèlement de Bercy.
Le harcèlement n’est pas un sport réservé aux cours d’école. Il repose toujours sur trois piliers : violence, répétitivité, isolement.
Qu’est-ce qui coche mieux ces cases que le fisc ?
Avec en prime une dimension dont personne ne parle : l’indifférence, voire l’acquiescement, des spectateurs.
Car il faut le dire : il n’y a pas de harcèlement sans spectateur. Le harceleur a besoin d’être vu.
Et là, Bercy est champion toutes catégories.
Non seulement il assume ses harcèlements, mais il en tire la justification de son existence. C’est le comble : persuader le pays entier qu’on ne harcèle pas, qu’on « sert » le peuple, que ce harcèlement est la justice même.
Comme quand les cancres persuadent la classe que harceler les premiers serait « bon » pour tout le monde.
Les harcèlements de Bercy touchent pourtant tout le pays, au moins par leurs conséquences. Et, tout le monde fait mine de ne rien voir.
Dernière tocade : taxer toujours plus les successions, au prétexte qu’elles seraient immorales.
Argumentation stupéfiante : ceux qui ont accumulé 3 000 milliards de dettes reprochent aux Français d’avoir 9 000 milliards de capital.
C’est pourtant la démonstration parfaite de l’incompétence de l’Etat en matière de gestion patrimoniale.
Donc ce capital privé, qu’ils veulent transférer à l’État par l’impôt ? Il disparaîtra évidemment. Ils le reconnaissent eux-mêmes en exposant leurs propres chiffres.
On passe pudiquement sur la nécessité du capital en économie et sur le fait que l’État ne peut emprunter que parce que ce capital privé existe… capital qu’il se fait fort de mobiliser à tout moment grâce à la peur et au harcèlement fiscal, domaine où il est champion mondial.
Alors, le harcèlement et Madame Macron ? Qu’elle m’appelle : je lui expliquerai.
Pour ma part, je dois au harcèlement fiscal la misère en fin de vie, un casier judiciaire pour m’être révolté, et une solide désillusion.
La question devient : les tribunaux accorderont-ils demain l’euthanasie aux désespérés fiscaux qui viendront la demander ? Tant l’absurdité du harcèlement fiscal empoisonne notre société.
Le retour à l’impôt constitutionnel, avec ses limites, est une urgence.
Il ne semble pas que Brigitte en ait pris la mesure, alors que son engagement contre le harcèlement aurait dû l’y conduire naturellement.
Mais suis-je bête : Brigitte est dépendante des harceleurs fiscaux. Évidemment.
Bien à vous.
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Il y a quatre ans il fallait avoir l’esprit obscurci pour ne pas voir que Poutine était une poupée animée par Xi Jinping lorsqu’il a envahi l’Ukraine.
En effet, le 4 février 2022, à Pékin où il était reçu, Poutine cosignait avec Xi Jinping une déclaration commune.
En voici le texte intégral, que personne en Occident n’a voulu lire pour ce qu’il est : un acte programmatique, un manifeste idéologique, une feuille de route stratégique. Il suffit pourtant d’ouvrir les yeux :
« La Fédération de Russie et la République populaire de Chine, ci-après dénommées les parties, déclarent ce qui suit :
Aujourd’hui, le monde connaît des changements considérables et l’humanité entre dans une nouvelle ère de développement rapide et de transformation profonde. Elle voit se développer des processus et des phénomènes tels que la multipolarité, la mondialisation de l’économie, l’avènement de la société de l’information, la diversité culturelle, la transformation de l’architecture de la gouvernance mondiale et de l’ordre mondial ; l’interrelation et l’interdépendance entre les États s’accroissent ; une tendance à la redistribution du pouvoir dans le monde se dessine ; et la communauté internationale manifeste une demande croissante de leadership visant un développement graduel et pacifique. Dans le même temps, alors que la pandémie du nouveau coronavirus se poursuit, la situation en matière de sécurité internationale et régionale se complique et le nombre de défis et de menaces planétaires augmente de jour en jour. Certains acteurs, qui ne représentent qu’une minorité à l’échelle internationale, continuent de préconiser des approches unilatérales pour traiter les questions internationales, et de recourir à la force ; ils s’immiscent dans les affaires intérieures d’autres États, portant atteinte à leurs droits et intérêts légitimes, et incitent aux contradictions, aux discordances et à la confrontation, entravant ainsi le développement et le progrès de l’humanité, contre l’opposition de la communauté internationale.
Les parties appellent tous les États à rechercher le bien-être pour tous et, à ces fins, à instaurer le dialogue et la confiance mutuelle, à renforcer la compréhension mutuelle, à défendre des valeurs humaines universelles telles que la paix, le développement, l’égalité, la justice, la démocratie et la liberté, à respecter le droit des peuples à déterminer de manière indépendante les voies de développement de leur pays, ainsi que la souveraineté et les intérêts des États en matière de sécurité et de développement, à protéger l’architecture internationale pilotée par les Nations-Unies et l’ordre mondial fondé sur le droit international, à rechercher une véritable multipolarité, les Nations-Unies et le Conseil de sécurité jouant un rôle central et de coordination, à promouvoir des relations internationales plus démocratiques et à garantir la paix, la stabilité et le développement durable dans le monde.
Les parties partagent l’idée que la démocratie est une valeur humaine universelle, plutôt qu’un privilège d’un nombre limité d’États, et que sa promotion et sa protection sont une responsabilité commune de la communauté mondiale tout entière.
Les parties estiment que la démocratie est un moyen de faire participer les citoyens au gouvernement de leur pays en vue d’améliorer le bien-être de la population et de mettre en œuvre le principe du gouvernement populaire. La démocratie s’exerce dans toutes les sphères de la vie publique dans le cadre d’un processus à l’échelle nationale et reflète les intérêts de l’ensemble du peuple, sa volonté, garantit ses droits, répond à ses besoins et protège ses intérêts. Il n’existe pas de modèle unique pour guider les pays dans l’instauration de la démocratie. Une nation peut choisir les formes et les méthodes de mise en œuvre de la démocratie qui conviennent le mieux à son état particulier, sur la base de son système social et politique, de son contexte historique, de ses traditions et de ses caractéristiques culturelles uniques. C’est uniquement au peuple du pays de décider si son État est démocratique.
Les parties notent que la Russie et la Chine, en tant que puissances mondiales dotées d’un riche patrimoine culturel et historique, ont de longues traditions démocratiques, qui reposent sur une expérience millénaire du développement, un large soutien populaire et la prise en compte des besoins et des intérêts des citoyens. La Russie et la Chine garantissent à leur population le droit de participer par divers moyens et sous diverses formes à l’administration de l’État et à la vie publique, conformément à la loi. Les peuples des deux pays sont certains de la voie qu’ils ont choisie et respectent les systèmes et traditions démocratiques des autres États.
Les parties constatent que les principes démocratiques sont mis en œuvre à un niveau global, ainsi que dans l’administration de l’État. Les tentatives de certains États d’imposer leurs propres « normes démocratiques » à d’autres pays, de monopoliser le droit d’évaluer le niveau de conformité aux critères démocratiques, de tracer des lignes de démarcation fondées sur des motifs idéologiques, notamment en établissant des blocs exclusifs et des alliances de complaisance, s’avèrent n’être rien d’autre qu’une négation de la démocratie et vont à l’encontre de l’esprit et des véritables valeurs de la démocratie. De telles tentatives d’hégémonie constituent de graves menaces pour la paix et la stabilité mondiales et régionales et compromettent la stabilité de l’ordre mondial.
Les parties estiment que la défense de la démocratie et des droits de l’homme ne doit pas être utilisée pour faire pression sur d’autres pays. Elles s’opposent à l’abus des valeurs démocratiques et à l’ingérence dans les affaires intérieures d’États souverains sous le prétexte de protéger la démocratie et les droits de l’homme, ainsi qu’à toute tentative d’inciter à la division et à la confrontation dans le monde. Les parties appellent la communauté internationale à respecter la diversité culturelle et civilisationnelle et les droits des peuples de différents pays à l’autodétermination. Elles sont prêtes à travailler ensemble avec tous les partenaires intéressés pour promouvoir une véritable démocratie.
Les parties notent que la Charte des Nations-Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme fixent de nobles objectifs dans le domaine des droits de l’homme universels, énoncent des principes fondamentaux que tous les États doivent respecter et observer dans les faits. En même temps, comme chaque nation a ses propres caractéristiques nationales, son histoire, sa culture, son système social et son niveau de développement social et économique, la nature universelle des droits de l’homme doit être vue à travers le prisme de la situation réelle de chaque pays particulier, et les droits de l’homme doivent être protégés en fonction de la situation spécifique de chaque pays et des besoins de sa population. La promotion et la protection des droits de l’homme sont une responsabilité partagée de la communauté internationale. Les États doivent accorder la même priorité à toutes les catégories de droits de l’homme et les promouvoir de manière systémique. La coopération internationale en matière de droits de l’homme doit être menée comme un dialogue d’égal à égal impliquant tous les pays. Tous les États doivent avoir un accès égal au droit au développement. L’interaction et la coopération en matière de droits de l’homme doivent être fondées sur le principe de l’égalité de tous les pays et du respect mutuel, afin de renforcer l’architecture internationale des droits de l’homme.
Les parties estiment que la paix, le développement et la coopération sont au cœur du système international moderne. Le développement est un moteur essentiel pour assurer la prospérité des nations. La pandémie actuelle avec la nouvelle infection du coronavirus constitue un sérieux défi pour la réalisation du programme de développement durable des Nations-Unies à l’horizon 2030. Il est essentiel de renforcer les relations de partenariat dans l’intérêt du développement mondial et de veiller à ce que la nouvelle étape du développement mondial soit définie par l’équilibre, l’harmonie et l’inclusion.
Les parties cherchent à faire avancer leurs travaux pour relier les plans de développement de l’Union économique eurasienne (UEE) et l’initiative « la Ceinture et la Route » en vue d’intensifier la coopération pratique entre l’UEE et la Chine dans divers domaines et de promouvoir une plus grande interconnexion entre les régions Asie-Pacifique et Eurasie. Les parties réaffirment l’importance qu’elles accordent à la construction du Grand partenariat eurasiatique, parallèlement et en coordination avec la construction de « la Ceinture et la Route », afin de favoriser le développement des associations régionales ainsi que les processus d’intégration bilatérale et multilatérale au profit des peuples du continent eurasiatique.
Les parties sont convenues de continuer à intensifier de manière cohérente la coopération pratique pour le développement durable de l’Arctique.
Les parties renforceront la coopération au sein des mécanismes multilatéraux, notamment les Nations-Unies, et encourageront la communauté internationale à donner la priorité aux questions de développement dans la coordination macro-politique mondiale. Elles appellent les pays développés à mettre en œuvre de bonne foi leurs engagements formels en matière d’aide au développement, à fournir davantage de ressources aux pays en développement, à s’attaquer au développement inégal des États, à œuvrer pour compenser ces déséquilibres au sein des États et à faire progresser la coopération mondiale et internationale en matière de développement. La partie russe confirme qu’elle est prête à continuer à travailler sur l’Initiative mondiale pour le développement proposée par la Chine, notamment en participant aux activités du Groupe des amis de l’Initiative mondiale pour le développement sous les auspices des Nations-Unies. Afin d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations-Unies pour le développement durable, les parties appellent la communauté internationale à prendre des mesures concrètes dans les domaines clés de la coopération tels que la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, les vaccins et le contrôle des épidémies, le financement du développement, le changement climatique, le développement durable, y compris le développement vert, l’industrialisation, l’économie numérique et la connectivité des infrastructures.
Les parties appellent la communauté internationale à créer des conditions ouvertes, égales, justes et non discriminatoires pour le développement scientifique et technologique, à intensifier la mise en œuvre pratique des avancées scientifiques et technologiques afin d’identifier les nouveaux moteurs de la croissance économique.
Les parties appellent tous les pays à renforcer la coopération dans le domaine des transports durables, à établir activement des contacts et à partager les connaissances dans la construction d’installations de transport, y compris les transports intelligents et les transports durables, le développement et l’utilisation des routes arctiques, ainsi qu’à développer d’autres domaines pour soutenir la reprise post-épidémique mondiale.
Les parties prennent des mesures sérieuses et apportent une contribution importante à la lutte contre le changement climatique. Célébrant conjointement le 30e anniversaire de l’adoption de la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, elles réaffirment leur attachement à cette convention ainsi qu’aux objectifs, principes et dispositions de l’accord de Paris, y compris le principe des responsabilités communes mais différenciées. Les parties travaillent ensemble pour assurer la mise en œuvre complète et effective de l’accord de Paris, restent déterminées à remplir les obligations qu’elles ont contractées et attendent des pays développés qu’ils assurent effectivement la mise à disposition annuelle de 100 milliards de dollars de financement climatique aux États en développement. Les parties s’opposent à la mise en place de nouvelles barrières dans le commerce international sous le prétexte de lutter contre le changement climatique.
Les parties soutiennent fermement le développement de la coopération et des échanges internationaux dans le domaine de la diversité biologique, en participant activement au processus de gouvernance mondiale correspondant, et ont l’intention de promouvoir conjointement le développement harmonieux de l’humanité et de la nature ainsi que la transformation verte pour assurer un développement mondial durable.
Les chefs d’État évaluent positivement l’interaction efficace entre la Russie et la Chine dans les formats bilatéraux et multilatéraux axés sur la lutte contre la pandémie de COVID-19, la protection de la vie et de la santé de la population des deux pays et des peuples du monde. Elles renforceront leur coopération dans le développement et la fabrication de vaccins contre la nouvelle infection du coronavirus, ainsi que des médicaments pour son traitement, et amélioreront leur collaboration en matière de santé publique et de médecine moderne. Les parties prévoient de renforcer la coordination des mesures épidémiologiques afin de garantir une solide protection de la santé, de la sécurité et de l’ordre dans les contacts entre les citoyens des deux pays. Les parties ont salué le travail des autorités compétentes et des régions des deux pays pour la mise en œuvre de mesures de quarantaine dans les zones frontalières et pour assurer le fonctionnement stable des points de passage frontaliers, et ont l’intention d’envisager la création d’un mécanisme conjoint de contrôle et de prévention des épidémies dans les zones frontalières afin de planifier conjointement les mesures anti-épidémiques à prendre aux points de contrôle frontaliers, de partager les informations, de construire des infrastructures et d’améliorer l’efficacité du dédouanement des marchandises.
Les parties soulignent que la détermination de l’origine de la nouvelle infection par le coronavirus est une question de science. La recherche sur ce sujet doit se fonder sur des connaissances mondiales, ce qui nécessite une coopération entre les scientifiques du monde entier. Les parties s’opposent à la politisation de cette question. La Russie se félicite des travaux menés conjointement par la Chine et l’OMS pour identifier la source de la nouvelle infection à coronavirus et soutient le rapport conjoint Chine-OMS sur la question. Les parties appellent la communauté mondiale à promouvoir conjointement une approche scientifique sérieuse pour l’étude de l’origine du coronavirus.
La partie russe est favorable à ce que la Chine accueille avec succès les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver à Pékin en 2022.
Les parties apprécient hautement le niveau de la coopération bilatérale dans le domaine des sports et du mouvement olympique et se déclarent prêtes à contribuer à son développement progressif.
Les parties sont gravement préoccupées par les graves problèmes de sécurité internationale et estiment que les destins de toutes les nations sont liés. Aucun État ne peut ni ne doit assurer sa propre sécurité indépendamment de la sécurité du reste du monde et au détriment de la sécurité des autres États. La communauté internationale doit s’engager activement dans la gouvernance mondiale pour assurer une sécurité universelle, globale, indivisible et durable.
Les parties réaffirment leur ferme soutien mutuel à la protection de leurs intérêts fondamentaux, de la souveraineté des États et de leur intégrité territoriale, et s’opposent à l’ingérence de forces extérieures dans leurs affaires intérieures.
La partie russe réaffirme son soutien au principe d’une seule Chine, confirme que Taïwan est une partie inaliénable de la Chine et s’oppose à toute forme d’indépendance de Taïwan.
La Russie et la Chine s’opposent aux tentatives des forces extérieures de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité dans leurs régions communes adjacentes, ont l’intention de contrer l’ingérence des forces extérieures dans les affaires intérieures des pays souverains sous quelque prétexte que ce soit, s’opposent aux révolutions de couleur et renforceront leur coopération dans les domaines susmentionnés.
Les parties condamnent le terrorisme dans toutes ses manifestations, promeuvent l’idée de créer un front mondial unique de lutte contre le terrorisme, les Nations-Unies jouant un rôle central, préconisent une coordination politique plus forte et un engagement constructif dans les efforts multilatéraux de lutte contre le terrorisme. Les parties s’opposent à la politisation des questions de lutte contre le terrorisme et à leur utilisation comme instruments d’une politique de deux poids, deux mesures, condamnent la pratique de l’ingérence dans les affaires intérieures d’autres États à des fins géopolitiques par le biais de groupes terroristes et extrémistes ainsi que sous couvert de lutte contre le terrorisme international et l’extrémisme.
Les parties estiment que certains États, certaines alliances et coalitions militaires et politiques cherchent à obtenir, directement ou indirectement, des avantages militaires unilatéraux au détriment de la sécurité des autres, notamment en recourant à des pratiques de concurrence déloyale, intensifient la rivalité géopolitique, alimentent l’antagonisme et la confrontation et portent gravement atteinte à l’ordre de sécurité international et à la stabilité stratégique mondiale. Les parties s’opposent à un nouvel élargissement de l’OTAN et demandent à l’Alliance de l’Atlantique Nord d’abandonner ses approches idéologisées de la guerre froide, de respecter la souveraineté, la sécurité et les intérêts des autres pays, la diversité de leurs contextes civilisationnels, culturels et historiques, et d’adopter une attitude juste et objective à l’égard du développement pacifique des autres États. Les parties s’opposent à la formation de structures de blocs fermés et de camps opposés dans la région Asie-Pacifique et restent très vigilantes quant à l’impact négatif de la stratégie indo-pacifique des États-Unis sur la paix et la stabilité dans la région. La Russie et la Chine ont déployé des efforts constants pour construire un système de sécurité équitable, ouvert et inclusif dans la région Asie-Pacifique (APR) qui ne soit pas dirigé contre des pays tiers et qui favorise la paix, la stabilité et la prospérité.
Les parties se félicitent de la déclaration commune des dirigeants des cinq États dotés d’armes nucléaires sur la prévention de la guerre nucléaire et la prévention des courses aux armements et estiment que tous les États dotés d’armes nucléaires devraient abandonner la mentalité de la guerre froide et les jeux à somme nulle, réduire le rôle des armes nucléaires dans leurs politiques de sécurité nationale, retirer les armes nucléaires déployées à l’étranger, mettre fin au développement sans restriction du système mondial de défense contre les missiles balistiques (ABM) et prendre des mesures efficaces pour réduire les risques de guerre nucléaire et de tout conflit armé entre les pays dotés de capacités nucléaires militaires.
Les parties réaffirment que le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires est la pierre angulaire du système international de désarmement et de non-prolifération nucléaire, un élément important du système de sécurité international d’après-guerre, et qu’il joue un rôle indispensable dans la paix et le développement du monde. La communauté internationale devrait promouvoir la mise en œuvre équilibrée des trois piliers du traité et travailler ensemble pour protéger la crédibilité, l’efficacité et la nature universelle de l’instrument.
Les parties sont gravement préoccupées par le partenariat de sécurité trilatéral entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni (AUKUS), qui prévoit une coopération approfondie entre ses membres dans des domaines impliquant la stabilité stratégique, et notamment par leur décision d’entamer une coopération dans le domaine des sous-marins à propulsion nucléaire. La Russie et la Chine estiment que de telles actions sont contraires aux objectifs de sécurité et de développement durable de la région Asie-Pacifique, augmentent le danger d’une course aux armements dans la région et posent de sérieux risques de prolifération nucléaire. Les parties condamnent fermement de telles actions et appellent les participants à l’AUKUS à respecter de bonne foi leurs engagements en matière de non-prolifération nucléaire et de missiles, et à travailler ensemble pour préserver la paix, la stabilité et le développement dans la région.
Les parties sont profondément préoccupées par les projets du Japon de rejeter dans l’océan l’eau contaminée par des substances nucléaires provenant de la centrale nucléaire détruite de Fukushima et par l’impact environnemental potentiel de ces actions. Les parties soulignent que l’élimination de l’eau contaminée par des substances nucléaires doit être gérée de manière responsable et effectuée de façon appropriée sur la base d’arrangements entre la partie japonaise et les États voisins, les autres parties intéressées et les agences internationales compétentes, tout en garantissant la transparence, le raisonnement scientifique et le respect du droit international.
Les parties estiment que le retrait des États-Unis du traité sur l’élimination des missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée, l’accélération de la recherche et du développement de missiles terrestres à portée intermédiaire et à plus courte portée et le désir de les déployer dans les régions Asie-Pacifique et Europe, ainsi que leur transfert aux alliés, entraînent une augmentation de la tension et de la méfiance, accroissent les risques pour la sécurité internationale et régionale, conduisent à l’affaiblissement du système international de non-prolifération et de contrôle des armements et sapent la stabilité stratégique mondiale. Les parties appellent les États-Unis à répondre positivement à l’initiative russe et à abandonner leurs plans de déploiement de missiles terrestres à portée intermédiaire et à plus courte portée dans la région Asie-Pacifique et en Europe. Les parties continueront à entretenir des contacts et à renforcer la coordination sur cette question.
La partie chinoise comprend et soutient les propositions avancées par la Fédération de Russie pour créer des garanties de sécurité à long terme juridiquement contraignantes en Europe.
Les parties notent que la dénonciation par les États-Unis d’un certain nombre d’importants accords internationaux de contrôle des armements a un impact extrêmement négatif sur la sécurité et la stabilité internationales et régionales. Les parties expriment leur inquiétude quant à l’avancement des plans américains visant à développer une défense antimissile mondiale et à déployer ses éléments dans diverses régions du monde, combinés au renforcement des capacités des armes non nucléaires de haute précision pour des frappes de désarmement et d’autres objectifs stratégiques. Les parties soulignent l’importance des utilisations pacifiques de l’espace, soutiennent fermement le rôle central du Comité des Nations-Unies sur les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique dans la promotion de la coopération internationale, le maintien et le développement du droit international de l’espace et la réglementation dans le domaine des activités spatiales. La Russie et la Chine continueront à accroître leur coopération sur des questions d’intérêt mutuel telles que la durabilité à long terme des activités spatiales et le développement et l’utilisation des ressources spatiales. Les parties s’opposent aux tentatives de certains États de transformer l’espace en une arène de confrontation armée et réitèrent leur intention de faire tous les efforts nécessaires pour empêcher l’arsenalisation de l’espace et une course aux armements dans l’espace. Elles s’opposeront aux activités visant à obtenir une supériorité militaire dans l’espace et à l’utiliser pour des opérations de combat. Les parties affirment la nécessité de lancer rapidement des négociations en vue de conclure un instrument multilatéral juridiquement contraignant basé sur le projet de traité russo-chinois relatif à la prévention du placement d’armes dans l’espace et de l’emploi ou de la menace de la force contre des objets spatiaux, qui offrirait des garanties fondamentales et fiables contre une course aux armements et l’arsenalisation de l’espace.
La Russie et la Chine soulignent que des mesures appropriées de transparence et de confiance, y compris une initiative internationale / engagement politique de ne pas être le premier à placer des armes dans l’espace, peuvent également contribuer à l’objectif de prévention d’une course aux armements dans l’espace, mais que ces mesures devraient compléter et non remplacer le régime efficace juridiquement contraignant régissant les activités spatiales.
Les parties réaffirment leur conviction que la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction (BWC) est un pilier essentiel de la paix et de la sécurité internationales. La Russie et la Chine soulignent leur détermination à préserver la crédibilité et l’efficacité de la convention.
Les parties affirment la nécessité de respecter pleinement et de renforcer encore la Convention sur l’Interdiction des Armes Biologiques (CIAB), notamment en l’institutionnalisant, en renforçant ses mécanismes et en adoptant un protocole juridiquement contraignant à la convention, assorti d’un mécanisme de vérification efficace, ainsi que par le biais de consultations et d’une coopération régulières pour traiter toute question liée à la mise en œuvre de la convention.
Les parties soulignent que les activités nationales et étrangères des États-Unis et de leurs alliés en matière d’armes biologiques suscitent de graves préoccupations et questions de la part de la communauté internationale quant à leur respect de la CIAB. Les parties partagent le point de vue selon lequel ces activités constituent une menace sérieuse pour la sécurité nationale de la Fédération de Russie et de la Chine et sont préjudiciables à la sécurité des régions respectives. Les parties appellent les États-Unis et leurs alliés à agir de manière ouverte, transparente et responsable en rendant compte de manière appropriée de leurs activités biologiques militaires menées à l’étranger et sur leur territoire national, et en soutenant la reprise des négociations sur un protocole à la Convention sur les armes biologiques juridiquement contraignant, assorti d’un mécanisme de vérification efficace.
Les parties, réaffirmant leur attachement à l’objectif d’un monde exempt d’armes chimiques, appellent toutes les parties à la convention sur les armes chimiques à travailler ensemble pour préserver sa crédibilité et son efficacité. La Russie et la Chine sont profondément préoccupées par la politisation de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et appellent tous ses membres à renforcer la solidarité et la coopération et à protéger la tradition de la prise de décision consensuelle. La Russie et la Chine insistent pour que les États-Unis, en tant que seul État partie à la convention qui n’a pas encore achevé le processus d’élimination des armes chimiques, accélèrent l’élimination de leurs stocks d’armes chimiques. Les parties soulignent l’importance de trouver un équilibre entre les obligations des États en matière de non-prolifération et les intérêts d’une coopération internationale légitime dans l’utilisation des technologies avancées et des matériaux et équipements connexes à des fins pacifiques. Les parties prennent note de la résolution intitulée « Promouvoir la coopération internationale en matière d’utilisations pacifiques dans le contexte de la sécurité internationale », adoptée lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies à l’initiative de la Chine et coparrainée par la Russie, et attendent avec intérêt sa mise en œuvre cohérente conformément aux objectifs qui y sont énoncés.
Les parties attachent une grande importance aux questions de gouvernance dans le domaine de l’intelligence artificielle. Les parties sont prêtes à renforcer le dialogue et les contacts sur l’intelligence artificielle.
Les parties réaffirment leur volonté d’approfondir la coopération dans le domaine de la sécurité internationale de l’information et de contribuer à la mise en place d’un environnement Technologies Information et Communication (TIC) ouvert, sûr, durable et accessible. Les parties soulignent que les principes de non-recours à la force, de respect de la souveraineté nationale et des droits de l’homme et libertés fondamentales, et de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres États, tels qu’ils sont consacrés par la Charte des Nations-Unies, sont applicables à l’espace d’information. La Russie et la Chine réaffirment le rôle clé de l’ONU dans la réponse aux menaces pesant sur la sécurité internationale de l’information et expriment leur soutien à l’Organisation dans l’élaboration de nouvelles normes de conduite des États dans ce domaine.
Les parties se félicitent de la mise en œuvre du processus de négociation mondial sur la sécurité de l’information internationale au sein d’un mécanisme unique et soutiennent dans ce contexte les travaux du Groupe de travail à composition non limitée des Nations-Unies sur la sécurité des technologies de l’information et de la communication (TIC) 2021-2025 (GTCNU) et expriment leur volonté de parler d’une seule voix en son sein. Les parties considèrent qu’il est nécessaire de consolider les efforts de la communauté internationale pour élaborer de nouvelles normes de comportement responsable des États, y compris sur le plan juridique, ainsi qu’un instrument juridique international universel réglementant les activités des États dans le domaine des TIC. Les parties estiment que l’initiative mondiale sur la sécurité des données, proposée par la partie chinoise et soutenue, en principe, par la partie russe, constitue une base pour que le groupe de travail discute et élabore des réponses aux menaces pour la sécurité des données et aux autres menaces pour la sécurité internationale de l’information.
Les parties réitèrent leur soutien aux résolutions 74/247 et 75/282 de l’Assemblée générale des Nations-Unies, soutiennent les travaux du comité spécial d’experts gouvernementaux compétent, facilitent les négociations au sein des Nations-Unies en vue de l’élaboration d’une convention internationale sur la lutte contre l’utilisation des TIC à des fins criminelles. Les parties encouragent la participation constructive de toutes les parties aux négociations afin de convenir dès que possible d’une convention crédible, universelle et globale et de la présenter à l’Assemblée générale des Nations-Unies lors de sa 78e session, dans le strict respect de la résolution 75/282. À ces fins, la Russie et la Chine ont présenté un projet commun de convention qui servira de base aux négociations.
Les parties soutiennent l’internationalisation de la gouvernance de l’Internet, prônent l’égalité des droits à sa gouvernance, estiment que toute tentative de limiter leur droit souverain de réglementer les segments nationaux de l’Internet et d’en assurer la sécurité est inacceptable, sont intéressées par une plus grande participation de l’Union internationale des télécommunications au traitement de ces questions.
Les parties ont l’intention d’approfondir la coopération bilatérale en matière de sécurité internationale de l’information sur la base de l’accord intergouvernemental pertinent de 2015. À cette fin, les parties sont convenues d’adopter dans un avenir proche un plan de coopération entre la Russie et la Chine dans ce domaine.
Les parties soulignent que la Russie et la Chine, en tant que puissances mondiales et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies, ont l’intention d’adhérer fermement aux principes éthiques et d’assumer leurs responsabilités, de défendre fermement le système international avec le rôle central de coordination des Nations-Unies dans les affaires internationales, de défendre l’ordre mondial fondé sur le droit international, y compris les buts et principes de la Charte des Nations-Unies, de faire progresser la multipolarité et de promouvoir la démocratisation des relations internationales, de créer ensemble un monde encore plus prospère, stable et juste, de construire conjointement des relations internationales d’un nouveau type.
La partie russe note l’importance du concept de construction d’une « communauté de destin commun pour l’humanité » proposé par la partie chinoise pour assurer une plus grande solidarité de la communauté internationale et la consolidation des efforts pour répondre aux défis communs. La partie chinoise note l’importance des efforts entrepris par la partie russe pour établir un système multipolaire juste de relations internationales.
Les parties ont l’intention de défendre fermement les aboutissements de la Seconde Guerre mondiale et l’ordre mondial existant post-conflit, de défendre l’autorité des Nations-Unies et la justice dans les relations internationales, de résister aux tentatives de nier, de déformer et de falsifier l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Afin d’empêcher que la tragédie de la guerre mondiale ne se reproduise, les parties condamneront fermement les actions visant à nier la responsabilité des atrocités commises par les agresseurs nazis, les envahisseurs militaristes et leurs complices, à salir et à ternir l’honneur des pays victorieux.
Les parties appellent à l’établissement d’un nouveau type de relations entre les puissances mondiales sur la base du respect mutuel, de la coexistence pacifique et de la coopération mutuellement bénéfique. Elles réaffirment que les nouvelles relations interétatiques entre la Russie et la Chine sont supérieures aux alliances politiques et militaires de l’époque de la guerre froide. L’amitié entre les deux États n’a pas de limites, il n’y a pas de domaines de coopération « interdits », le renforcement de la coopération stratégique bilatérale n’est ni dirigé contre des pays tiers ni affecté par l’évolution de l’environnement international et les changements circonstanciels dans les pays tiers.
Les parties réitèrent la nécessité de consolider et non de diviser la communauté internationale, la nécessité de coopérer et non de se confronter. Les parties s’opposent au retour des relations internationales à l’état de confrontation entre grandes puissances, lorsque le faible devient la proie du fort. Les parties entendent résister aux tentatives de substituer des formats et des mécanismes universellement reconnus et conformes au droit international à des règles élaborées en privé par certaines nations ou certains blocs de nations ; elles s’opposent à ce que les problèmes internationaux soient abordés de manière indirecte et sans consensus ; elles s’opposent aux rapports de force, aux humiliations, aux sanctions unilatérales et à l’application extraterritoriale du droit, ainsi qu’à l’abus des politiques de contrôle des exportations ; elles soutiennent la facilitation des échanges conformément aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les parties ont réaffirmé leur intention de renforcer leur coordination de politique étrangère, de poursuivre un véritable multilatéralisme, de renforcer la coopération sur les plateformes multilatérales, de défendre les intérêts communs, de soutenir l’équilibre international et régional des pouvoirs et d’améliorer la gouvernance mondiale.
Les parties soutiennent et défendent le système commercial multilatéral fondé sur le rôle central de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), prennent une part active à la réforme de l’OMC et s’opposent aux approches unilatérales et au protectionnisme. Les parties sont prêtes à renforcer le dialogue entre partenaires et à coordonner les positions sur les questions commerciales et économiques d’intérêt commun, à contribuer à assurer le fonctionnement durable et stable des chaînes de valeur mondiales et régionales, à promouvoir un système de règles commerciales et économiques internationales plus ouvert, inclusif, transparent et non discriminatoire.
Les parties soutiennent le format du G20 en tant que forum important pour discuter des questions de coopération économique internationale et des mesures de réponse à la crise, encouragent conjointement l’esprit de solidarité et de coopération revigoré au sein du G20, soutiennent le rôle de premier plan de l’association dans des domaines tels que la lutte internationale contre les épidémies, la reprise économique mondiale, le développement durable inclusif, l’amélioration du système de gouvernance économique mondiale de manière équitable et rationnelle afin de relever collectivement les défis mondiaux.
Les parties soutiennent l’approfondissement du partenariat stratégique au sein des BRICS, encouragent l’élargissement de la coopération dans trois domaines principaux : la politique et la sécurité, l’économie et la finance, et les échanges humanitaires. En particulier, la Russie et la Chine entendent encourager l’interaction dans les domaines de la santé publique, de l’économie numérique, de la science, de l’innovation et de la technologie, y compris les technologies d’intelligence artificielle, ainsi que la coordination accrue entre les pays des BRICS sur les plateformes internationales. Les parties s’efforcent de renforcer davantage le format BRICS Plus/Outreach en tant que mécanisme efficace de dialogue avec les associations et organisations d’intégration régionale des pays en développement et des États aux marchés émergents.
La partie russe soutiendra pleinement la partie chinoise qui présidera l’association en 2022, et contribuera à la tenue fructueuse du XIVe sommet des BRICS.
La Russie et la Chine entendent renforcer globalement l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et accroître encore son rôle dans l’élaboration d’un ordre mondial polycentrique fondé sur les principes universellement reconnus du droit international, du multilatéralisme, de la sécurité égale, conjointe, indivisible, globale et durable.
Elles considèrent qu’il est important de mettre en œuvre de manière cohérente les accords relatifs à l’amélioration des mécanismes de lutte contre les défis et les menaces pour la sécurité des États membres de l’OCS et, dans le cadre de cette tâche, elles préconisent d’élargir la fonctionnalité de la structure régionale antiterroriste de l’OCS.
Les parties contribueront à conférer une nouvelle qualité et une nouvelle dynamique à l’interaction économique entre les États membres de l’OCS dans les domaines du commerce, de l’industrie manufacturière, des transports, de l’énergie, des finances, des investissements, de l’agriculture, des douanes, des télécommunications, de l’innovation et d’autres domaines d’intérêt mutuel, notamment par l’utilisation de technologies avancées, économes en ressources, efficaces sur le plan énergétique et « vertes ».
Les parties prennent note de l’interaction fructueuse au sein de l’OCS dans le cadre de l’accord de 2009 entre les gouvernements des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai sur la coopération dans le domaine de la sécurité internationale de l’information, ainsi qu’au sein du groupe d’experts spécialisé. Dans ce contexte, ils se félicitent de l’adoption du plan d’action conjoint de l’OCS sur la garantie de la sécurité internationale de l’information pour 2022-2023 par le Conseil des chefs d’État des États membres de l’OCS le 17 septembre 2021 à Douchanbé.
La Russie et la Chine procèdent de l’importance toujours croissante de la coopération culturelle et humanitaire pour le développement progressif de l’OCS. Afin de renforcer la compréhension mutuelle entre les peuples des États membres de l’OCS, elles continueront à favoriser efficacement l’interaction dans des domaines tels que les liens culturels, l’éducation, la science et la technologie, les soins de santé, la protection de l’environnement, le tourisme, les contacts entre les peuples, les sports.
La Russie et la Chine continueront à œuvrer au renforcement du rôle de l’APEC en tant que principale plateforme de dialogue multilatéral sur les questions économiques dans la région Asie-Pacifique. Les parties ont l’intention d’intensifier leur action coordonnée pour mettre en œuvre avec succès les « lignes directrices de Putrajaya pour le développement de l’APEC jusqu’en 2040 », en mettant l’accent sur la création d’un environnement commercial et d’investissement libre, ouvert, équitable, non discriminatoire, transparent et prévisible dans la région. Un accent particulier sera mis sur la lutte contre la pandémie d’infection par le nouveau coronavirus et la reprise économique, la numérisation d’un large éventail de sphères de vie différentes, la croissance économique dans les territoires éloignés et l’établissement d’une interaction entre l’APEC et d’autres associations multilatérales régionales ayant un programme similaire.
Les parties ont l’intention de développer la coopération dans le cadre du format « Russie-Inde-Chine », ainsi que de renforcer l’interaction dans des lieux tels que le sommet de l’Asie de l’Est, le forum régional de l’ASEAN sur la sécurité, la réunion des ministres de la défense des États membres de l’ASEAN et les partenaires de dialogue. La Russie et la Chine soutiennent le rôle central de l’ASEAN dans le développement de la coopération en Asie de l’Est, continuent d’accroître la coordination de la coopération approfondie avec l’ASEAN et encouragent conjointement la coopération dans les domaines de la santé publique, du développement durable, de la lutte contre le terrorisme et de la lutte contre la criminalité transnationale. Les parties ont l’intention de continuer à travailler dans l’intérêt d’un renforcement du rôle de l’ASEAN en tant qu’élément clé de l’architecture régionale. (traduction Deepl révisée)
Tout est écrit dans cette déclaration, pas de secret, c’est clair. Et le 24 février 2022, vingt jours plus tard, Poutine envahit l’Ukraine.
Aujourd’hui, LA CHINE GAGNE.
Poutine n’est rien par rapport à La Chine, juste un prince assis sur un stock de matières premières, peu différent des royautés du Moyen-Orient.
La guerre en Ukraine, où son extension à l’échelle internationale, est bien la concrétisation en devenir d’une vision du monde que la Chine a décidé d’imposer.
Elle en a les moyens.
La chine est une autocratie, qui se prétend communiste, qui en réalité est capitaliste et organisée en économie extractive. Comme dans toutes les autocraties, les hommes de l’Etat agissant en économie extractive disposent de la totalité de l’économie et du capital qui va avec. La Chine n’est qu’une vaste usine d’ouvriers exploités par les membres du parti au pouvoir, le capital est centralisé, ceux qui dérogent à cette loi ne font pas long feu. Les hommes de l’Etat Chinois disposent de capitaux vertigineux.
Alors que l’Occident, emmené par les Etats-Unis, est composé d’Etat organisés en économie inclusive, où celle-ci est accessible à tous. Dans cette économie inclusive, le poids du décideur est relatif, la démagogie électoraliste pousse à l’émiettement du capital, qui apparait comme la félicité de la liberté. Cet émiettement favorise la consommation, dont certains rêveurs irresponsables pensent qu’elle peut être le moteur de l’économie, alors qu’elle n’est que le carburant de la dette.
Donc, d’un côté une Chine aux dirigeants totalitaire maîtrisant un capital colossal, de l’autre un occident libéral et démocrate dont les électeurs exigent l’émiettement du capital à leur profit, capital sacrifié au veau gras de la consommation.
Quatre ans ont passé. La Chine a gagné.
Trump à la tête d’un pays endetté à mort, notamment auprès de La Chine, a cru pouvoir renverser la situation à l’aide des droits de douane, toujours la consommation en maîtresse…, c’est raté. Il n’a plus les moyens de financer la résistance en Ukraine.
Conclusion : il va signer l’armistice de la honte en Ukraine.
Tous ces morts pour rien, plus tous ceux à venir si l’idée venait aux pays libres de défendre leur liberté. C’est terrible, désespérant, insupportable, honteux.
Combien sont ceux qui vont prendre conscience de leur responsabilité dans cet avenir apocalyptique qui est à notre porte ? Une chose est sure, il n’y en a aucun parmi ceux qui composent notre assemblée nationale, notre presse, nos partis politiques, la majorité de ce pays.
Que faire ? Ce billet, lu par personne ou presque ? Ou rien ?
Peut-être pisser dans un violon ? Je ne sais pas….
Bien à vous. H. Dumas
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Nous sommes tous stupéfaits par le spectacle donné par l’Assemblée nationale, par ceux que la presse dans son ensemble appelle le « personnel politique ». Que nous nommons ici « les hommes de l’État ».
Les explications ne manquent pas à l’extérieur ou à l’intérieur du Palais-Bourbon. Toutes s’alignent sur une ou plusieurs des thèses portées par les différentes obédiences constituant l’Assemblée nationale. Comme si ce désordre avait pour origine l’une ou l’autre de ces thèses ou croyances, leurs oppositions ou leurs complémentarités.
Alors que le problème — pourtant d’une grande simplicité — est escamoté. Et pourtant, il y a probablement deux cent mille ans qu’il est lié à l’homme.
Il s’appelle : l’esclavage.
L’esclavage commence par la perte partielle ou totale de l’usage exclusif de son corps ou de ses biens. Il ne doit pas être confondu avec la croyance, qui est la perte de l’usage exclusif de sa pensée. Même si les deux vont souvent de concert.
Ces pertes d’usage peuvent dépendre de la force imposée par une organisation extérieure ou d’un dérèglement personnel intérieur.
L’esclavage suppose au moins deux intervenants : le maître et l’esclave, même s’il arrive que les deux soient regroupés en une seule personne.
Ceci accepté,
il est alors possible de poser un regard lucide sur la pagaille de l’Assemblée nationale et d’imaginer la suite.
Premier constat : L’Assemblée nationale est exclusivement composée de maîtres dont nous sommes les esclaves. Ces maîtres, membres de cette Assemblée, agissent au Palais-Bourbon pour leur bénéfice et pour celui de leurs affidés. Une sorte de démocratie à la grecque.
Ils pratiquent un esclavage moderne, à travers différentes promesses ou actions dont toutes ont pour objectif d’annihiler nos libertés fondamentales, nos conditions d’homme, de nous soumettre intégralement à leur service, à leurs croyances.
Hormis quelques farouches résistants, pas toujours conscients de leur résistance, souvent caricaturés et marginalisés par les maîtres qui les accusent d’inconséquence, la grande majorité des esclaves ne se révolte pas, tant que les maîtres paient.
La problématique, c’est que les maîtres paient avec l’argent des esclaves. C’est la splendeur de l’esclavage de notre époque.
Hélas, les maîtres ont été débordés par l’enthousiasme que leur procure leur statut — venu du hasard d’un dimanche d’élection, ce qui ne diffère pas beaucoup des hasards héréditaires des maîtres des siècles passés — ils ont fait exploser la caisse.
Deuxième constat : La pagaille à l’Assemblée découle du fait que les maîtres ne sont pas d’accord sur la façon de reconstituer la caisse pour continuer à corrompre et à maîtriser leurs esclaves.
Certains craignent que les esclaves se révoltent : il y a des exemples dans l’histoire de l’humanité.
D’autres pensent qu’au contraire, plus l’esclave est contraint, plus il se terre et s’écrase.
L’affrontement de ces deux positions est vital pour les maîtres : s’ils se trompent, ils risquent gros. Le courage n’étant pas leur vertu première, la pétoche en fait des singes hurleurs.
Nous en sommes là. Que dire de plus ?
Peut-être essayer de transmettre l’idée que le statut d’esclave, même sans réel danger physique, gâche notre passage sur terre.
Que la seule antidote à ce statut est la propriété : la propriété d’abord de notre corps qui comprend notre libre pensée, puis de nos biens qui nous protègent modérément des agressions matérielles de la vie et évidemment de celles des maîtres que cette propriété arrête à sa porte.
Apporter à cela un bémol, titre de ce billet : briser les chaînes ne suffit pas.
La liberté n’est pas donnée par l’abolition des chaînes ; elle exige une réappropriation intérieure, personnelle, responsable — autrement dit, la propriété de soi.
Ce ne sont pas les femmes, qui au prix fort ont pu se libérer récemment de leur esclavagisme sociétal, qui me contrediront sur la difficulté de l’après pour l’ancien esclave.
La Révolution française, qui a fait sauter le poids de l’esclavage par ses maîtres, a tué d’abord puis retrouvé vaguement ses fondements intellectuels un siècle plus tard, pour les reperdre aujourd’hui.
Regardons avec joie, et non avec angoisse ou terreur, nos maîtres actuels se crêper le chignon à l’Assemblée nationale — jusqu’à ce que mort s’ensuive, il faut l’espérer —, ne prenons pas parti pour leurs problèmes de manque de fonds de corruption, et essayons de ne pas être totalement assourdis par l’explosion monumentale et prévisible de leur esclavagisme.
Vivela liberté et les responsabilités qu’elle va nous procurer.
Bien à vous.
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Les trois fondamentaux de la vie sont les suivants : création, gestion, démolition.
Cette trilogie est rarement accessible en une seule personnalité. De ce fait, chaque être humain est prédisposé pour l’une de ces composantes. Nous serons donc des créateurs, des gestionnaires ou des démolisseurs, sans qu’il y ait lieu de privilégier l’une de ces compétences, et rarement deux ou trois de ces fondamentaux en une seule personne.
Ce constat se vérifie pour toute activité du vivant, tout particulièrement chez l’homme, qui en est au sommet.
Une problématique est invariable : le temps.
On comprend que chacune de ces étapes a son temps, et que tout télescopage dans leur déroulement entraîne fatalement un désordre nuisible à la vie.
Pour imager mon propos, je vais prendre un exemple que je connais pour l’avoir vécu : l’avènement des Leclerc.
Édouard Leclerc était un créateur. Il a imaginé, en son temps, un système simple de cooptation et d’attitudes qui lui faisait confier son panonceau à des compagnons de combat épousant ses idées, d’une façon qui paraissait irrationnelle pour tout observateur extérieur, mais qui générait une appartenance et une confiance particulièrement efficaces.
Ceci posé, vint ensuite la gestion, largement indépendante de sa personne, qui fit de son panonceau un champion.
Ayant perdu de vue cette aventure, j’ignore si la démolition est en route aujourd’hui, mais je sais qu’elle le sera un jour.
Ce schéma commande l’économie, évidemment, mais aussi toutes les autres activités de la vie, qu’elles soient scientifiques, culturelles ou physiques.
Les soubresauts et les dangers de la vie sont toujours liés à un télescopage, dans le temps, de ces trois états.
Il est clair qu’en ce moment notre nation s’est pris les pieds dans le tapis.
Elle a confié démocratiquement le pouvoir à des gestionnaires, certes de qualité, formés par de grandes écoles dont la compétence n’est pas critiquable. Or nous sommes en phase naturelle de démolition du passé, face aux écrasantes nouveautés de l’humanité : le pouvoir devrait être confié à des créateurs.
Mais il n’y a pas d’école de créateurs : ils ne sont détectables qu’en fonction de leur réussite. Cela rend leur cooptation particulièrement difficile et dangereuse. Il n’y a donc pas lieu de jeter la pierre à la démocratie, mais plutôt de réfléchir à son adaptation à la situation pour l’aider à peaufiner ses choix. C’est un problème de constitution, que nous avons déjà effleuré, dont nous reparlerons.
Les traits de caractère qui prédisposent à l’une des trois catégories sont probablement connus des spécialistes. Je n’ai pas la prétention d’en faire partie.
Mais, juste comme ça, pour imager mon propos, je dirais :
Le créateur doit être principalement intuitif, mais doté d’une intuition réaliste.
Le gestionnaire doit être méthodique, juste et honnête.
Le démolisseur, conscient, efficace et tout en maîtrise.
La vraie question est : qui est le mieux placé pour connaître le destin que le hasard lui a donné : chacun de nous, ou les autres ?
Une fois ce constat fait, auquel nous adhérons tous, se pose immédiatement la question des excès de la liberté.
En réalité la liberté à deux volets : sa conquête et son usage.
L’un et l’autre roulent de concert mortellement enlacés.
Prenons une activité humaine fondamentale, à laquelle personne n’échappe, qui n’a pas de frontière, que ceux de mon âge ont forcément vécu tant elle a été bouleversée après la dernière guerre mondiale : la liberté sexuelle.
Dans les sociétés avancées et riches la pilule contraceptive et l’avortement ont effacé la contrainte lourde de l’activité sexuelle que représentaient les naissances non désirées.
Le profit immédiatement attendu de ces deux événements scientifiques s’est retrouvé en conflit direct avec les interdits sexuels de l’époque dont l’objet était de limiter les conséquences incontrôlables de la sexualité.
Notons que précédemment la technique avait aussi laissé croire qu’elle était capable de juguler les maladies sexuellement transmissibles.
Sur ces bases, on peut dire qu’à partir des années 70, ceux qui l’ont souhaité ont pu vivre une liberté sexuelle quasiment illimitée.
Il n’est pas extravagant de dire aujourd’hui que le résultat n’a pas été spectaculaire : la sexualité n’est pas devenue après acquisition d’une liberté totale — inimaginable peu de temps avant — un espace de calme, un nirvâna continu et euphorique.
Parallèlement à la liberté sexuelle sont apparus des situations nouvelles ingérables. Citons : la réaction intense de ceux qui ne voulaient ou ne pouvaient pas accéder à cette liberté; la violence des nouvelles maladies sexuellement transmissibles qui renvoyaient à la culpabilité si ancrée dans les esprits; la chute du nombre des naissances jusqu’à un point de non renouvellement pour certaines sociétés; la modification profonde des rapports entre les femmes et les hommes qui étaient calés précédemment sur les hasards de l’enfantement; etc…
Conclusion, non seulement la liberté n’est pas l’exemption de contrainte, mais elle est aussi génératrice d’entraves nouvelles.
Plus on la conquiert, plus elle se tortille pour vous entraver.
La conquête de la liberté n’a pas de fin, obligeant ceux qui deviennent malgré eux les otages de la liberté des autres à sans cesse générer des révolutions pour secouer et rompre les entraves qui les touchent.
Nous en sommes là pour la sexualité, mais aussi pour l’économie, qui touche également tout le monde, même si le plus grand nombre ne s’imagine pas concerné, ce qui est une erreur.
La liberté économique postérieure à la dernière guerre mondiale a généré une foultitude d’entraves à la liberté économique, dont la technobureaucratie, qui nous précipitent vers une révolution inévitable.
Or l’imagination étant sur ce sujet totalement absente, il n’apparaît que des recettes éculées, donc la solution va passer par l’erreur, qui conduit à la violence.
Moralité : quand la liberté a elle-même fermé les issues la situation est compliquée, car il n’y a qu’elle qui peut les rouvrir.
Bien à vous. H. Dumas
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Il faut le lire pour le croire. Extraits de déclarations d’Olivier Faure parues dans la presse, donc vraies :
“la 251e fortune française manque de patriotisme”…
“Ce n’est pas 12 millions de plus. Ou alors cela veut dire qu’il ne paye pas du tout d’impôt et donc qu’il a tellement optimisé que c’est un scandale absolu“…
“la 251e fortune française fait preuve d’un “manque de patriotisme”en expliquant“qu’il ne peut pas payer et qu’il s’expatriera si on lui demande quoi que ce soit“…
“C’est quand même dingue d’avoir des gens qui sont aussi riches et qui disent « Je ne peux pas payer» …
“on ne veut pas le spolier, on veut simplement qu’il s’enrichisse un peu moins vite et faire en sorte que l’argent qu’il ne paye pas aujourd’hui, d’autres n’aient pas à le payer”…
On devrait tous ensemble se dire« Qu’est-ce que je peux faire pour servir mon pays et qu’est-ce que je peux faire pour ceux qui n’ont rien ? »
Voilà donc les déclarations de M. Olivier Faure, patron du parti socialiste, rapportées par M. Paul Louis, dans BFM Business du 31/10/2025.
Aucune différence entre M. Faure et M. Mélenchon.
Le socialisme n’est pas un type d’organisation de société. Il n’existe pas de type d’organisation de société qui puisse négliger et ignorer l’économie et son substrat : le capital.
Pour ses meneurs le socialisme est une escroquerie à la misère, au malheur ; pour ses groupies une croyance obtuse et non discutable. Le socialisme prétend être au-dessus de l’économie en proposant que chacun dispose selon ses besoins – ou ses envies – et non en fonction de son mérite.
La vie du socialisme se déroule inexorablement de la façon suivante :
Refus total des réalités économiques
Parasitage d’une société riche, qui s’est avant souciée d’économie et a capitalisé
Dans un premier temps exigences diverses et économiquement irresponsables, mais acceptées puisque prises sur une société riche.
Puis assèchement du capital de la société support
Alors vient le temps de la délation
Puis celui du pillage
Enfin celui du meurtre pour dissimuler le pillage.
In fine…engloutissement et disparition de la société socialiste.
Hélas, tout autre cheminement du socialisme génère encore plus de violence, voire la guerre civile, quel que soit le nom qu’on lui donne.
Qui peut expliquer à M. Faure et à ses potes qu’il n’existe pas de fortune improductive, de capital dormant.
Il existe un capital, constitué de ce qui est accumulé et transmis par les générations qui nous ont précédés. En tout, et bien sûr aussi en économie. Sans ce capital rien n’existe.
Lorsque ce capital est actif, en réalité il prend des risques, il s’expose, assez souvent il perd et disparait. Il doit donc constamment être équilibré par un capital qui ne s’expose pas. C’est cette sécurité que ces socialistes abrutis convoitent pour leur simple plaisir, même si perversement ce plaisir se résume à porter haut et fort les habits avantageux du donateur sans avoir fait l’effort d’acquérir avant de donner.
Que penseraient-ils ces socialistes de jeter les ouvrages de la Grande Bibliothèque que personne ne consulte, ramenant la culture aux seuls romans de gare qui s’échangent intensément ? C’est absurde.
Les dires de M. Faure sont confondants. Il demande à un acteur important de l’économie de se poser la question de ce qu’il peut faire pour son pays.
Je rêve. On est au bout du bout. Il fait quoi M. Faure pour son pays, en dehors de son activité de père Noël avec l’argent qu’il pique aux autres ?
On aimerait bien avoir ses explications à ce sujet.
Pour conclure avec cet humour “Faurien”, au 18ème degré, il a quand même l’avantage de nous éclairer sur la réalité du socialisme dans tous ses spectres, y compris les plus apparemment doux…
Bien à vous. H. Dumas
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J’aime bien l’hebdomadaire Le Point. Enfin, je n’en suis pas non plus un groupie. Je m’en méfie un peu, comme il se doit. Mais j’aime bien.
Il n’empêche que, tout à l’heure, j’ai failli m’étouffer en lisant, signé de M. Eric Campos, le billet intitulé : « Quand les marchés misent sur la mort de la pensée critique ».
Ce billet c’est stupéfaction à chaque ligne. L’auteur vit dans un pays que je ne connais pas. L’IA lui fait peur, une peur panique, ou peut-être une inquiétude raisonnée du risque de la perte du pouvoir pour ceux qui se prennent pour l’élite.
Je vous fais partager ma stupéfaction.
L’article évoque l’excellence du « monde démocratique tel que la modernité l’a construit… » il redoute sa disparition par « la mort de la pensée critique, la fin de la souveraineté démocratique, la disparition de l’économie politique au profit de l’économie de l’information… » dont il rend responsable l’IA
On évoque la perte de quel monde ? Dans celui dans lequel je vis, la modernité c’est la manipulation totale de la démocratie, par la maitrise absolue de l’information, c’est la censure de la critique, puis l’ingérence de la politique dans l’économie et la corruption que nous vivons à tous les étages de cette fameuse démocratie moderne. C’est de perdre cela dont parle ce bel article ?
Puis l’article nous dit que « l’humanité a externalisé sa mémoire dans Google, ses relations sociales dans Facebook, son orientation spatiale dans les GPS. » Ah bon ? Les encyclopédies de milliers de pages qui donnent le tournis, les Rotarys clubs, les clubs de supporters, de belotte, les partis politiques seraient nettement supérieurs et plus ouverts que Google et Facebook ? Les cartes Michelin plus envoutantes que Waze ?
Puis on nous parle de la souveraineté monétaire des Etats et des Banques centrales dont la perte serait catastrophique. Quelle perte de souveraineté ? Celle de la fausse monnaie éditée par les Etats, celle des engagements délirants des banques par rapport à leurs fonds propres ? Celle de couvrir toutes ces gabegies et de nous en faire payer le prix à l’aide de la terreur fiscale qui fait de nous des esclaves de l’élite et de ses affidés ?
Tout ça à cause de l’AI
Alors, M. Le Point, un peu de pudeur et de modestie. L’IA ne nous fait pas peur, elle nous rassure. Elle nous informe, elle ne nous cache rien. Il nous reste à devenir ce que nous aurions dû être depuis longtemps s’il n’était pas tant de menteurs et de bluffeurs qui profitent de la gentillesse de la population pour lui faire avaler les couleuvres que l’IA va permettre de démasquer. Il nous reste en bonus ce que nous seuls maitrisons : la création, l’imagination, l’intuition, que l’IA ne possèdera jamais.
Et ne nous parlez pas de « la liberté collective », c’est un oxymore, la liberté ne peut-être qu’individuelle. Revoyez votre copie M. Le Point.
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Pour moi et pour ce billet, donc très relativement je l’avoue, voici mon émotion à son sujet.
Elle n’est pas la contrariété de ne pas pouvoir acheter tout ce dont j’ai envie, ni celle de constater qu’autour de moi certains, qu’objectivement je trouve ordinaires, sont beaucoup plus riches, plus beaux, plus intelligents, ou du moins le prétendent ou en ont la réputation.
Non, la misère c’est ce qui nous tombe dessus et nous broie, tous, à un moment ou à un autre. C’est la maladie, la pauvreté ultime, la faim, le chagrin, la douleur, la mort, toutes ces choses que tout le monde rencontre un jour, quelle que soit sa fortune, sa position sociale.
La misère écrase certains qui ont eu l’imprudence de la défier, mais aussi beaucoup qui se sont trouvés bousculés par elle sans le vouloir ou sans en comprendre les raisons.
Il y a une liaison entre la misère d’une société et celle des individus qui la composent. Eviter la misère demande plus d’énergie dans un environnement dégradé que dans un environnement confortable, si l’on n’observe que la misère matérielle. Ce n’est pas la même chose en ce qui concerne la misère psychologique.
En clair la misère est là, toujours, sous des formes parfois difficiles à cerner, mais elle est là. Son principal signe de présence est la souffrance, ce qui génère des hypocondriaques de la misère et évidemment des charlatans et des profiteurs prétendant la terrasser.
Dans l’histoire occidentale tout ramène à l’Eglise. Née de la résistance aux puissants, des souffrances qu’ils répandaient autour d’eux pour assoir et user de leur pouvoir, elle s’est avérée très rapidement pire que le mal qu’elle prétendait contrer, plus riche que les riches qu’elle a remplacés, plus dure, plus contraignante, plus violente, plus menteuse, plus hypocrite…
D’autres exemples sur terre pourraient conforter la démonstration qu’il n’a jamais existé de modération durable de la misère de la part de ceux qui avait la prétention justement de la modérer, voire de l’éradiquer.
La raison en est fort simple, celui qui vit de son engagement contre la misère a un intérêt évident à ce qu’elle perdure, sans quoi il n’a plus de raison d’être.
Ainsi donc le socialisme, terme poli pour désigner le communisme égalitariste, est-il par essence un vecteur de misère inévitable, conscient ou inconscient de cette finalité.
Le socialisme ne peut aboutir qu’au remplacement des bourreaux dispendeurs de misère, par des socialistes faiseurs de misère pur sucre. Tout alors n’est qu’un problème de vocabulaire.
Le piège est terrible. Il marche à chaque fois tant le discours parait imparable. Alors que la réalité de la misère ne va se concrétiser que dans un temps long, tricotée par les intérêts sous-jacents, puissants mais niés et invisibles.
Le socialisme vit sur la misère dont il a nécessité.
Ainsi M. Gabriel Zucman est-il sous couvert de réguler la misère son accélérateur subsonique.
Outre qu’il fait mine de n’avoir rien compris à la capitalisation globale par accumulation et transfert — qui a permis à l’homme de sortir des cavernes où, comme bien de ses collègues êtres vivants sur terre, il pourrait être, sans elle, encore au plus profond — il accuse les fortunes d’être un moteur de misère par injustice de répartition.
Laissons de côté la bêtise d’une telle affirmation, constatons simplement que la misère n’a que deux façons de s’abattre sur les individus : la force ou le hasard.
L’économie, ne doit rien à la force, sauf perversion.
Donc en économie, si les politiques ne viennent pas s’en mêler, c’est la négociation qui impose les rapports, que ce soit entre patronat et salariés ou entre producteurs et consommateurs. La négociation par essence doit être équitable si elle veut être pérenne, elle ne doit pas avoir recours à la force. Elle a donc très peu de chance, dans le temps, d’être un vecteur de misère. Et elle ne l’est pas.
Les socialistes ont d’autres idées magistrales pour entretenir la misère.
Par exemple, ils l’inoculent. Il est vrai que l’environnement est un puissant accélérateur de misère par la désespérance qu’il peut entrainer en donnant une impression d’inéluctable face à des signes appuyés de misère.
Alors les socialistes greffent des points de misère dans des lieux et des quartiers où elle avait été précédemment éradiquée.
Bien pire, ces spécialistes de la culture de la misère, de son développement sur lequel ils fleurissent et prolifèrent, sont aujourd’hui à la manœuvre, à fond, à l’Assemblée nationale.
Qui nous protège de la misère qu’ils nous préparent ?
Je ne vois pas grand monde nous parler d’avenir, de plaisir de vivre et de travailler, de progrès, d’espoir, de réussite, voire même de richesse. C’est dur.
Bien à vous. H. Dumas
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Le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, s’abuse-t-il ou nous abuse-t-il quand il prétend à « l’indépendance des magistrats » ?
Ne pourrions-nous pas — sur ce sujet si essentiel — être tout simplement objectifs, sincères, honnêtes quoi ?
L’indépendance des magistrats
Pourquoi existerait-elle ? Quel être vivant est indépendant ?
Nous serions bien imbus de notre personne si nous prétendions à l’indépendance alors que nous dépendons tous de tous et de tout, évidemment de notre environnement et, bien plus, de notre statut insignifiant d’être humain.
Alors, quelle prétention d’évoquer l’indépendance des magistrats…
Les magistrats ne sont ni indépendants ni libres puisque, pour eux comme pour nous, être libre ne consiste qu’à choisir ses dépendances au lieu de les voir nous être imposées par d’autres.
Alors un peu de pudeur M. Heitz, limitez votre propos au possible.
Contentez-vous d’espérer que les magistrats ne s’imaginent pas avoir – au nom de cette indépendance qui leur est comme à nous inaccessible – un droit à l’impunité.
Rappelez-leur que l’impunité constitue un délit. Que son souhait, particulièrement pour celui qui à la prétention de rendre la justice, est une faute grave, qui devrait être sanctionnée immédiatement et sans exception.
L’impunité des magistrats
L’impunité consiste à être absout de ses fautes ou de ses erreurs, à être exclu du champ des responsabilités.
Toute structure qui assure l’impunité concourt évidemment à l’injustice. Comment se peut-il que le sommet de la magistrature puisse prétendre que l’absence de critique ou de contestation des décisions judiciaires participerait à l’indépendance des magistrats, alors que la réalité est exactement le contraire ?
Seule la responsabilité ouvre la voie, si tant est que ce soit possible, à l’indépendance.
Or, les magistrats exigent l’irresponsabilité personnelle pour toutes leurs décisions, voire l’absence de contestation. On peut les comprendre tant l’idée de juger les autres est anachronique pour un être humain.
Et pourtant, toute organisation a la nécessité d’exclure de ses rangs ceux ou celles qui souhaitent la désorganiser. Nous sommes capables de comprendre cela M. Heitz, il n’est pas utile de nous raconter des salades.
La question est : que souhaitons nous comme organisation, voire qui est légitime à nous imposer une organisation ?
Ce n’est qu’après la résolution de cette question que des magistrats pourraient, en toute dépendance, nous imposer les lois de l’organisation retenue.
Mais ce n’est certainement pas la magistrature qui aurait une légitimité, en toute pseudo-indépendance, pour nous embastiller selon des règles qu’elle aurait elle-même inventées ou se serait donnée.
Un peu de recul sur ce sujet crucial éviterait aux différentes magistratures de s’encanailler maintenant, avant ou plus tard, ici ou ailleurs dans le monde, avec des régimes politiques inhumains.
En résumé.
La justice, donc la magistrature, qu’elle se prétende divine ou humaine, à le devoir d’être humble, d’avoir conscience de sa relativité, d’accepter d’être responsable de ses jugements, de fuir l’impunité.
Oui, je l’entends, le magistrat serait alors une sorte de surhomme et ce n’est pas raisonnablement possible ? En effet.
Alors un peu de pudeur et de discrétion de leur part nous permettrait, M. Heitz, de les comprendre, d’accepter la difficulté de leur tâche, voire quelques fois son impossibilité.
Car il n’est pas rare que rendre la justice soit impossible, c’est alors que : « ceux qui comprennent sa relativité doivent refuser de jeter la première pierre, que demande pourtant avec insistance la populace » et les magistrats devraient être à leur côté au lieu de se draper dans une dignité fictive.
Bien à vous. H. Dumas
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La situation est rocambolesque. C’est la chenille qui accélère et recapote.
Lecornu me fait penser à Jean Lefebvre sans lequel Les tontons flingueurs, Les gendarmes de Saint Tropez et La septième compagnie n’existeraient pas.
Hélas, Macron ne me fait pas penser à Michel Audiard mais plutôt à Jean Luc Godard, le génie dont on se demande de quelle lampe il a bien pu sortir pour mériter ce qualificatif.
Lecornu promène son air étonné avec des éclairs de compréhension de façade, jamais explicités, qui ne sont qu’à lui, qu’il garde pour lui, qu’il ne partage pas. C’est le principe du comique troupier.
Mais il est Le premier ministre d’un pays en crise politique profonde. C’est là que ça coince.
Son rôle est-il adapté aux dysfonctionnements qui secouent le pays ? N’y a-t-il pas une lourde erreur de casting ?
Car enfin, le parti des fonctionnaires — de ces bureaucrates dont la multiplication, l’apathie et la prétention, particulièrement prégnantes à Bercy, dans l’Education nationale, dans La magistrature et Les collectivités locales, rongent le corps social et détruisent l’économie, sous des dehors d’empathie, d’égalitarisme et de protection de la planète — le Parti socialiste qui ne représente rien devient le parolier scénariste de l’acteur Lecornu.
On peut prédire le bide, le contre-emploi pour notre comique troupier.
Le Parti socialiste qui exige des retraites à rallonge pendant que ses clients sont les moins bien placés pour cela, tant ils sont majoritairement planqués, hors de toute pénibilité qui justifierait une retraite pas trop tardive.
Et Lecornu qui flingue le salaire des apprentis pour équilibrer la facture, ainsi que le capital déjà exsangue ou corrompu, incapable d’accompagner la production et la création économique qui manquent tant à notre pays.
Où allons-nous ?
Plus le pays se couche face aux vents violents qui parsèment le mauvais cap qu’il a pris, plus le risque de faire un tonneau devient majeur, ou alors un redressement potentiel soudain qui sera si violent qu’il le laissera hébété.
Hélas ou heureusement — mais cela ne concerne peut-être que moi — dès que je vois Lecornu le fou rire me prend. Désolé.
Il y a dans le mot consentement quelque chose de sacré. C’est peut-être le dernier refuge de la liberté. Là où il disparaît, la dignité s’effondre, et l’homme redevient chose.
Passer outre le consentement, c’est pénétrer la zone où commence la servitude. Qu’il s’agisse du corps, du bien ou de la pensée, c’est toujours le même viol : celui de la volonté.
Dans la sphère privée, tout le monde comprend cela. On s’indigne — à juste titre — quand un individu impose sa loi à un autre, quand le plus fort ou le plus rusé prend ce que le plus faible refuse. Là, le mot “consentement” fait consensus. Il émeut, il scandalise, il mobilise.
Mais étrangement, dans la sphère publique, le consentement ne vaut plus rien. L’État s’en exonère avec la même désinvolture qu’un seigneur d’Ancien Régime. Il décide, prélève, interdit, oblige.
Il nous prend notre argent — c’est l’impôt ; notre temps — c’est la réglementation ; parfois même notre vie — c’est la guerre.
Tout cela sans jamais nous demander notre avis, sinon par le biais de bulletins de vote dont le sens se perd dès le lendemain.
Les hommes de l’État appellent cela la loi. Ils y voient l’expression de la volonté générale. Mais qui l’a vraiment voulue, cette volonté-là ? Qui a consenti à être ligoté au nom du collectif ?
L’illusion démocratique consiste à croire que le consentement donné une fois, un jour d’élection, vaut pour tout, pour toujours. C’est le consentement perpétuel, irrévocable, le viol institutionnel.
Alors que l’on traque l’absence de consentement dans l’intime, on la glorifie dans le public. Nous punissons sévèrement celui qui force un individu, mais nous décorons celui qui force un peuple.
C’est le même geste pourtant : celui de celui qui impose, au nom d’un bien supérieur.
Et il est vrai que les intentions diffèrent. L’un agit par pulsion, l’autre par conviction. Mais le résultat est identique : une volonté brisée.
Le vrai progrès serait d’unifier notre morale : de comprendre que le consentement, ce n’est pas un privilège sexuel, c’est une exigence universelle.
Une société adulte ne demande pas seulement à chacun de respecter le corps de l’autre, mais aussi sa liberté de dire non à l’État, à la norme, à la foule.
C’est cela, le contrat social véritable : non pas une abdication collective, mais une entente révisable, où chacun reste libre tant qu’il veut l’être.
Quand ce jour viendra, peut-être que la démocratie cessera d’être un décor et redeviendra un échange.
Mussolini avait pour devise : “Tout par l’Etat, tout pour l’Etat, rien en dehors de l’Etat”, je propose comme devise pour la France : “Rien qui ne soit consenti.”
Le consentement n’est pas une formalité morale : c’est la frontière vivante entre le citoyen et le sujet, entre la civilisation et l’esclavage.
La France va-t-elle mal ? Voilà une question qui recueillerait probablement 99% de OUI, si un référendum était lancé ainsi formulé.
Face à ce constat, donc unanime, les explications ne manquent pas.
D’abord celles des professionnels, les hommes de l’Etat, élus de tout poil. Chacun d’eux a une explication, nous n’en ferons pas l’inventaire, c’est une histoire à se fâcher… Malheureusement les conclusions de leurs explications, quelles que soient leurs formes, sont uniformes : il suffit d’appliquer leurs recettes de pouvoir, et le tour est joué. Non pas tout à fait, en plus il faut payer pour voir. Encore…
Celles des amateurs, ils sont un peu plus de soixante millions. Là, c’est le grand désordre et la multiplication exponentielle. Cela part de la faute du fonctionnaire, du commerçant, de l’immigré, du riche, du pauvre, du fanatique de la discipline, de l’anarchiste, du politisé, de l’abstentionniste, du syndicaliste, du patronat, etc…
Impossible de s’y retrouver, chacun a ses journaux, ses supporteurs et ses champions qui se tirent la bourre à longueur de jours, de livres, de communiqués et de rassemblements.
Celles des scientifiques, sommités tout aussi divergentes que les autres intervenants, mais dont les explications sont enrobées dans des citations ou exemplarités puisées dans l’histoire. Il faut le dire ce formalisme conforte leur vision, mais uniquement chez leurs affidés déjà convaincus…
Vous imaginez que, pris dans cette diarrhée intellectuelle et interventionnelle, il est particulièrement délicat de donner une opinion, surtout quand celle-ci vous parait d’une simplicité navrante, et peut se résumer en quelques lignes. Que sont quelques lignes face à cet Himalaya d’avis et de compétences…
On est le 10 octobre 2025, c’est la fin des beaux-jours, grâce au réchauffement climatique il fait aussi bon et beau sur la Méditerranée que le même jour en 1984, la prudence m’abandonne, je vous donne mon avis.
La France va mal parce que les Français refusent d’affronter toute difficulté.
En fait, finalement, c’était juste une ligne !!!
C’est mon expérience et mon opinion. La vie n’est faite que de difficultés à franchir. C’est à la fois le défi, le problème et le bien être ou le mal être selon le résultat du franchissement.
Comment un pays peut-il, face aux difficultés, détourner le regard, faire confiance aux charlatans et escrocs divers qui se précipitent systématiquement au chevet des peureux pour leur faire croire qu’ils vont leur éviter les raisons d’avoir peur, et continuer à faire semblant d’être insouciant alors que tout montre que le pire approche ?
Et que… personne ne moufte pour réveiller la belle au bois dormant…
Conclusion
La France meurt du déni. Ce qu’elle aura à affronter, quand la vérité va la terrasser, dépassera tout ce qui peut s’imaginer.
C’est peut-être cette fois qu’elle va carrément disparaître…
Certains ont crié à la panique, d’autres à la manœuvre. Et si Macron, au fond, avait simplement agi en avance sur son temps ?
Lorsque le 9 juin 2024, Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale, il prend une décision logique. A ce moment-là, il n’a que 250 sièges acquis, alors que la majorité en demande 289. Donc le pays est ingouvernable, en tout cas pour sa stratégie. Et en plus, le FN, qui est sa hantise, s’est vu pousser des ailes aux européennes.
Donc Macron pense : il y a maldonne entre vous les Français et moi dont vous connaissez les options. Logique. Il dissout.
Mais de la consultation qui suit la dissolution sort une chambre pire pour lui. Ce qui en soi n’aurait aucune importance, puisque la cohabitation est faite pour cela.
Mais la particularité de cette chambre est qu’elle est ingouvernable, par qui que ce soit.
Dans ces conditions, Macron devait-il abandonner le pays aux plus gueulards ? C’est ce que les gueulards demandaient. Il ne l’a pas fait, pourquoi le blâmerait-on ?
La réalité c’est que les Français, abusés ou lucides nul ne le sait, se sont donnés la pire assemblée qui soit.
Quel pouvait être l’attitude de Macron à partir de la réalité de la situation ? Gouverner ? Impossible. Ce faire la malle et abandonner le pays en pleine dérive ? C’était tirer un trait mortel sur son passage dans l’histoire. Il ne l’a pas fait.
Donc il a patienté le temps que ce ne soit plus lui qui décide la dissolution, mais ses ennemis qui la demandent.
Pour être sûr de son fait il a, au dernier moment, utilisé l’idiot utile de service, dont il connaissait parfaitement la capacité à déclencher un tsunami politique. Bercy et ses responsables ne peuvent pas dissimuler leur responsabilité dans la situation périlleuse de la France, tout le monde en est conscient, tout le monde attend le moment de présenter la facture à ces escrocs.
Alors quand le plus en vue d’entre eux pointe son nez, c’est : haro sur le baudet.
L’effet prévu est acté, la totalité du pays demande la dissolution. Celle-là, personne ne la reprochera à Macron.
Je suppose donc qu’elle va avoir lieu, rapidement.
Et, soit il sortira une chambre gouvernable pour Macron, peu probable, soit une chambre gouvernable pour x, alors Macron entrera en cohabitation et son passage pourra rester neutre dans l’histoire de France.
Evidemment, je peux me tromper…
Bien à vous. H. Dumas
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Dans le cadre de la campagne des élections municipales, les écologistes — dont la tête de file n’est pas encore connue pour Paris — ont décidé de frapper fort.
De marquer leur différence en même temps que leur cohérence.
Fidèles à la réintroduction de la faune sauvage, dont ils sont l’âme et le bras politique, ils ont déjà à leur actif des opérations aux symboles forts.
Les plus connus sont évidemment les lâchés d’ours dans les Pyrénées et de loups dans les Alpes. Lâchés qui, en dehors des moutons — choqués mais électoralement totalement marginalisés, donc politiquement insignifiants — ne concernent que quelques promeneurs à qui l’on apprend le self-control : ne pas bouger face à un ours ou à une meute de loups, se laisser renifler par eux, qui finissent toujours par se lasser face à l’homme immobile, qu’ils ne confondent jamais avec l’homme-sandwich.
Moins connu, mais très efficace, on peut aussi rappeler le marais de Tasdon à La Rochelle, qui a permis de ramener en centre-ville toute la faune des marais — qui jusqu’alors se contentait d’occuper les milliers d’hectares entourant la ville — et notamment, à cette occasion, le moustique tigre.
Partant du principe que le jardin du Luxembourg inclut déjà, à son extrémité nord, un élevage de crocodiles célèbre, qu’à l’époque de Lutèce il fourmillait de vipères, et avant qu’il ne devienne un site de dresseurs de cobras, les écologistes parisiens pensent qu’il est judicieux, dans le cadre de la réconciliation entre l’homme et l’animal, de réintroduire la vipère au jardin du Luxembourg.
Aux esprits chagrins qui rappellent que la vipère est dotée d’un venin mortel, les écologistes rétorquent qu’elle ne mord jamais si on ne lui marche pas dessus, et que son venin n’est pas systématiquement mortel.
Que ce sont toujours les mêmes libéro-capitalistes, qui ne supportent que le goudron, le béton et l’air climatisé, qui sont à la manœuvre pour critiquer les écologistes luttant pour sauver la planète — lutte incluant évidemment ce symbolique lâché de vipères.
Les personnalités présentes se sont congratulées, dont la maire de Paris, aperçue vêtue d’un ensemble en peau de serpent signé d’une grande maison, avec sac et santiags assortis.
Article paru dans le Figalu du 1er avril 2026.
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Je respecte les religions, c’est-à-dire ceux qui croient, dont je suis, qu’au-delà de notre vision la vie existe, qu’elle est dotée d’une morale, ou d’un Dieu, qui lui donne un sens, que nous ne comprenons pas toujours.
Mais ces croyances ont un problème, elles se structurent en église ou autre organisation dont le but est de recruter, par la force ou la ruse, des êtres simples qui, aussitôt recrutés, sont transformés en esclaves intellectuels au service des organisateurs de la structure.
Finalement, ces croyances, différenciées à la base, finissent toutes avec la même organisation défaillante, agglomérant l’intelligence manipulatrice et la bêtise naïve, sans exception.
Alors que l’on pourrait imaginer que les siècles passés sous la coupe des curés, qui étaient insensibles par vœux à la sexualité, insensibles à l’ivresse de la richesse, dont le chef suprême – et eux par ruissellement – était infaillible, nous auraient vaccinés, eh bien non, ce n’est pas le cas.
Même la laïcité, cette liberté devenue aujourd’hui une nouvelle religion, nous impose ses curés.
Les voix se lèvent, dont Juppé, quand même, pour prétendre que juger de l’intégrité, du professionnalisme, de l’équité des magistrats serait un blasphème condamnable, quels que soient les jugements rendus par ces magistrats, quelles que soient les preuves fournies. Où va-t-on ?
Qu’on se le dise : le magistrat est infaillible. Ne pas être d’accord avec cela est un péché de démocratie, passible de sévères condamnations. Il en va de la survie de la démocratie… car cette infaillibilité est consubstantielle à la démocratie, prétendent les moralisateurs.
Conclusion :
La démocratie n’est plus un espace de liberté, une organisation ouverte à tous pour permettre de vivre ensemble, chacun étant lui-même.
La démocratie est une religion, dont les juges, acteurs suprêmes, ont toujours raison, sont au-dessus de tout soupçon.
C’est absurde, vous en conviendrez.
Alors, où est le problème ?
En fait, il est très simple : le vote de tous, essence de la démocratie, ne peut pas être délégué.
Sans quoi on aboutit inexorablement à une séduction perverse de ceux qui ont l’intelligence du pouvoir au détriment de ceux qui ne l’ont pas.
On est alors face à une nuée de prétendants visant à représenter le plus grand nombre possible d’andouilles.
Pour accéder au volume gagnant d’andouilles, les prétendants n’hésitent pas, par le mensonge, à fabriquer de faux andouilles qui ne le seraient pas si on ne leur mentait pas, mais qui, hélas, n’ont pas accès aux informations qu’il leur faudrait pour trier entre mensonge et vérité.
La solution ?
Pas plus compliquée, et déjà exprimée ici : l’Assemblée nationale ne vote pas les lois.
Elle les prépare et les soumet mensuellement à toute la population du pays, qui vote électroniquement.
La démocratie directe s’exprime alors par ce vote mensuel. Cela exige des informations vraies et claires, que tous les votants vont exiger. Vérité et sincérité vont alors inévitablement s’exprimer, et ça change tout.
Ce sera enfin la démocratie, à laquelle personnellement je crois…
Bien à vous.
Partager la publication "L’association du mal et de l’incompétence : un cocktail explosif"
Objectivement, pour une personne normale, responsable, réaliste, la France est devenue un drôle d’espace.
Il y a un fossé gigantesque entre, le modèle qu’on nous rabâche, qui découlerait de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, dont nous devrions être fiers, qui défendrait nos libertés individuelles, qui nous protégerait nous et nos biens grâce à une justice juste, et la réalité que nous vivons au jour le jour.
Cette réalité est terriblement injuste. Nous sommes harcelés à longueur de journées par des individus et des structures qui prétendent organiser la société au seul bénéfice des incompétents et des escrocs. À cet effet, ils n’ont de cesse de nous piller, de nous harceler, de nous dénoncer, de nous culpabiliser.
Ils nous dénient la différence économique et nous saoulent de leur différence politique et culturelle, qu’ils estiment être d’une supériorité évidente.
Franchement, en plus d’être des tocards insignifiants entièrement à notre charge, leurs exigences et leurs prétentions dépassent les bornes, qu’ils soient écologistes, égalitaristes ou comploteurs…
Ils sont assez cons pour s’allier moralement et bientôt matériellement avec des systèmes étrangers qui ne connaissent pas l’empathie, qui ne connaissent que la force, pour laquelle ils sont particulièrement mal outillés.
Malheureusement, ils sont de droite ou de gauche, mais majoritaires.
Donc aucun espoir de retrouver une société normale. La dictature des connards est en marche pour très, très longtemps.
Se pose alors légitimement la question de fuir ce pays avant que ceux qui le gouvernent ne mettent en place un de ces fameux murs de rétention qui leur sont chers. D’abord administratif : impossibilité de sortir son argent et ses biens ; puis physique : impossible de sortir soi-même.
Hélas, pour la majorité des lucides, la fuite n’est pas possible.
Pour les autres, elle est très difficile : ailleurs, personne ne nous attend ; le demandeur d’asile n’est souhaité nulle part.
Il nous reste le rêve et le chagrin.
Le rêve de partir, qui s’empare de nous la nuit à la moindre insomnie.
Le chagrin de rester, qui entoure tout de sa brume, estompe les bruits et les émotions, nous tient dans un état similaire au romantisme.
Car la révolte et la lutte, face à tant de bêtise, n’ont aucun sens.
Bien à vous.
Partager la publication "Ces cocus de la France qui rêvent de la quitter"
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