Macron et le coronavirus

Si j’ai bien compris, le coronavirus, maintenant sous son nom anglais COVID-19, est une sorte de grippe contre laquelle nous ne sommes pas vaccinés. Il n’y a pas encore de vaccin.

Une maladie qui tue modérément, 2% des malades. Sauf chez les vieux, entre 10 et 15%.

Normalement les maladies sont du ressort de la profession médicale.

Sauf en Chine, où le médecin qui l’a repérée le premier a été directement en tôle pour la peine. Il portait atteinte à la bonne santé des chinois qui est décrétée par le parti communiste, pas par les médecins. Qu’on se le dise.

Ce pauvre homme en plus est mort, il parait qu’on ne sait pas trop comment, il était en effet jeune et en bonne santé.

Le président du parti communiste chinois a finalement déclaré que cette maladie existe, ce qui a permis à cette dernière de prospérer sur place munie de cette autorisation du parti communiste. Quant au président du parti communiste, défiant personnellement et courageusement la maladie, il a construit des hôpitaux par dizaines, à la quinzaine.

Des médecins chinois, nous n’avons plus de nouvelle, notre presse n’en parle plus, pourtant ils doivent bien avoir une idée de la situation.

On peut supposer que le monde médical se préoccupe de la question, cherche à endiguer la maladie et à lui trouver des remèdes, mais nous manquons cruellement d’information à ce sujet.

En revanche, nous avons Macron sur tous les fronts.

Il est à la manœuvre. Tout comme le président chinois, il prend les choses en main. Il alerte les hôpitaux qui sans lui n’auraient sans doute pas su que cette maladie existe, puisqu’ils ont oublié de prescrire des analyses aux premiers patients malades.

Il conseille, prévoit, on sent bien que c’est lui le patron, pas les médecins qui se contentent de demander plus de moyens – entendez plus de fric —

Macron est partout, on sent que c’est son affaire.

Car, en effet, c’est son affaire. Suivez-moi bien.

Si l’épidémie explose, il est probable qu’un nombre important de soignants va se faire porter pâle. Vaut-il la peine de perdre la vie pour les autres ? Est-ce bien la philosophie du fonctionnaire d’aujourd’hui, hospitalier ou autre ?

Cela fait penser à la débâcle de notre armée vénérée en 1940, dès le début de la guerre, que tout le monde sauf elle voyait venir.

Mais si les hôpitaux se vident de leurs figurants, ils ne seront plus que des vaisseaux fantômes. Vous imaginez ça ?

Macron ça lui fait peur.

Pas que vous ne soyez pas soigné. Non, ce qui lui fait peur c’est que vos yeux s’ouvrent sur la réalité de la solidarité, sur l’abnégation du prochain risquant sa vie pour sauver la vôtre.

Que tout d’un coup vous perceviez que la solidarité tant vantée par Macron ne serait qu’un leurre pour vous piller et que, quand ça merde pour de bon, plus personne n’est là.

Eh bien oui, tout cet argent que l’on vous pompe au nom de la solidarité, c’est autant qui n’est pas investi dans la rationalisation. Ici dans le respect des médecins, dans le respect de leurs outils de travail, dans le respect de leur avis professionnel, finalement dans le respect de notre santé.

L’Etat acteur monopolistique de la santé, on va peut-être, malheureusement, le voir à l’œuvre grandeur nature. Jusqu’à présent son incapacité se faisait discrète, les échecs étant individuels les foules s’en désintéressaient.

Mais là, peut-être 500.000 malades d’un coup, le bordel ambiant va se voir. Je sens l’URSSAF inquiète.

Comment alors continuer à taxer au nom de la solidarité. Evidemment moins efficace que la compétence, la responsabilité, la liberté d’organisation.

Même combat pour Macron et pour Xi Jinping.

Deux dictateurs. L’un s’assume, il est le patron du parti communiste, l’autre se planque il est le patron de la dictature technocratique, plus fine, plus manipulatrice.

Mais finie peut-être, la planque. Dommage pour les sacrifiés, ceux que le virus va éliminer. Enfin notez, des vieux, c’est bon pour les caisses de retraite.

La débâcle de la solidarité, quatre vingts ans pile après celle de l’armée, c’est bien nous ça.

En attendant, attendons….

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

8 réflexions sur « Macron et le coronavirus »

  1. Le voile de fumée se dissipe…et la réalité se perçoit mieux !
    Déjà des masques recommencent à manquer ..les achats se multplient et certaines pharmacies sont en rupture..et encore beaucoup de gens ne portent pas.encore de masques….si le tocsin médical se fait entendre imaginez la panique…et les conséquences désastreuses qui s’en suivront…la solidarité risque d’en prendre un coup……
    On nous rassurera alors par des mots,;,des suppositions diverses..un confinement sélectif….mais le Dr Raoult sera toujours considéré comme un pestiféré incompétent et dangereux pour les malades….les médecins ne pourront toujours pas soigner librement…sauf décision du monarque!.
    La fine équipe de conseillers du Président et des responsable de la santé veilleront sur nous.;..alors vous ne risquerez presque rien …ils vous le diront sur tous les tons!
    Un doute? un gros doute?
    Bien pire que cela….

  2. Merci pour ce que vous osez dénoncer; afin d’ouvrir les yeux de la population. Encore faudrait il qu’elle s’intéresse à sa situation, le lavage de cerveau a bien fonctionné.

  3. Une bande organisée de hauts fonctionnaires à régime très spécial et privilèges indus ruine le pays depuis des décennies : ce ne sont que des escrocs incompétents, inefficaces et fainéants, sans valeur ajoutée, sans principes et sans honneur.
    Vivement un entrepreneur pour diriger le pays qui ne nous volera plus au nom des valeurs de la république et d’une solidarité dévoyée.

  4. Merci et bravo pour cette analyse, que je partage complètement. J’irais plus loin : ces maladies servent tellement les intérêts des hommes de l’état, qu’on pourrait presque se poser des questions. Mais c’est vrai qu’on se ferait alors taxer de complotisme…
    Bravo aussi pour votre courage !

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