Bonjour,
Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling
2 339 vuesUne fois n’est pas coutume, je vous propose un instant d’écologie.
Allons, l’âme légère, observer la nature. Ce monde où, à l’exception des vaches qui pètent et trouent la couche d’ozone, tout n’est que calme, bonheur et volupté.
Mon père, en 1955, a bâti une maison sur un terrain en l’état de garrigue. Quelques chênes rabougris, du romarin, des ronces, pas d’eau, des merles et des grives à la saison, de rares tortues, des lézards et des scorpions.
La trace ancienne de l’homme, d’une culture de la vigne en terrasse, murs et plans de vignes sous forme de simples vestiges, et des amandiers. Important les amandiers. Certains, greffés, donnant de délicieuses amandes, d’autres, sauvages, ne produisant que des amandes amères. Tous, magnifique éclosion de fleurs en Février et Mars.
Entreprenant, mon père a défriché et planté, ses voisins ont fait de même.
L’eau a jailli, par milliers de mètres cubes, du débordement des fosses septiques. Pins sylvestres et autres résineux, plantes d’agrément, et même gazon pour les plus optimistes, se sont substitués à la garrigue. C’est vert, c’est beau, c’est riche.
Le monde animal a suivi l’évolution. Sont arrivés, entre autres, les pies, les palombes sédentaires, les chenilles processionnelles et les écureuils.
Devant la fenêtre de ma salle de séjour un amandier greffé, au delà une dizaine de pins formant une mini forêt.
Cet amandier donne des “Princesses”, délicieuses, plusieurs kilos par an, que nous dégustions avec un immense plaisir tout au long de l’année, d’abord fraîches puis plus tard sèches.
La mini forêt a accueilli plusieurs familles d’écureuils.
Les premières années qui ont suivi leur arrivée nous avons partagé, à notre corps défendant, la récolte d’amandes. Puis, ils ont commencé leur récolte alors que les amandes, pas encore mures, n’étaient que gélatine, amputant la notre ne laissant que les amandes les moins accessibles.
Flattés et rassurés sans doute par notre mine béate face à leur beauté et à leur ballets aériens dans notre mini forêt, ils ne sont plus farouches, ou nettement moins. Au point, l’année dernière, d’avoir récolté prématurément toutes les amandes, ne nous en laissant que quatre.
Cette année, c’est le pompon. Au moment où j’écris ce billet, les écureuils ont dévoré toutes les fleurs, ne laissant même pas à l’amandier le temps de produire un semblant d’amande. Une véritable catastrophe écologique, vous en conviendrez.
Nous n’aurons pas d’amande, mais eux non plus. Ah, la nature…. Quel bordel.
Bercy est une immense cage à écureuil.
La beauté physique et aérienne en moins, les agents de Bercy sont des écureuils. Ils n’hésitent pas à dévorer les fleurs de l’arbre économique avant même que celui-ci ait pu donner des fruits.
Bercy est à l’état de nature, Bercy est animal, la réflexion de l’homme n’a pas plus cours à Bercy que dans mon amandier.
Quand je pense que l’écureuil est le symbole de la banque chérie des français… Je rêve.
En France
Comme chez moi, chez nous tous la récente transformation de l’état de misère naturel, endémique, des siècles passés en richesse globale, grâce au travail de quelques-uns, a généré l’avènement généralisé de l’homme-écureuil.
La France, comme le reste du monde, n’avait connu au cours des siècles passés que vie difficile, travail, abnégation, maladies et morts prématurées. Puis, soudain, une réussite incroyable a complètement transformé notre vie.
Quelle est la part de hasard et la part de mérite dans ce résultat ? C’est assez difficile à dire.
Mais, ce qui est certain, c’est que ce changement de notre environnement a profondément modifié la psychologie de la majorité des habitants de ce pays. La plus grande part s’est indéniablement transformée en écureuils dévastateurs, certes au charme ravageur, mais dévastateurs.
Nous n’aurons plus d’amande, plus de fleur, notre avenir sera fait de branches nues et pathétiques, jusqu’à ce que la misère reprenne le dessus, chassant vers d’autres cieux, vers d’autres paradis, les écureuils, ne nous laissant que la gestion du sinistre dont ils portent la responsabilité : “Pourtant que la montagne est belle, comment peut-on s’imaginer…”
Bien cordialement. H. Dumas
3 267 vuesTous ceux qui ont eu à affronter un contrôle fiscal savent qu’il se déroule à l’intérieur d’une zone de non droit.
Ils savent aussi que ce contrôle les a propulsés dans un monde de souffrance et de malheur injuste, démesuré, hors de toute humanité.
Face à cette situation chacun choisit sa réponse.
– Certains se soumettent et perdent tout avenir, tout espoir.
– D’autres fuient, loin de ce pays de tortures fiscales.
– D’autres encore se suicident.
Pour ma part, j’ai décidé de témoigner et de lutter avec les armes de la loi, tel que l’ont fait les dissidents russes en leur temps.
Cela n’est pas facile, la justice n’est pas vraiment prédisposée à choisir l’équité plutôt que la loi.
Or, la loi fiscale est établie en vue de l’oppression fiscale et non de l’équité. Donc problème. Mais bon, la persévérance donne au temps les moyens du regroupement des victimes et de la pression sur les bourreaux.
Dans cette optique, j’ai saisi l’AJE (Agent Judiciaire de l’Etat). La saisine est accessible avec ce lien : LINK
En l’état de la loi, cette saisine est impossible, elle devait donc être accompagnée d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité, que je reproduis intégralement ci-dessous.
Ainsi, le législateur pourra, en toute connaissance de cause, se prononcer sur l’illégalité actuelle des contrôles fiscaux.
S’il modifie la loi, ce sera un grand pas vers l’équité et la justice. S’il refuse, la fuite s’imposera.
La Q.P.C. :
“A Madame ou Monsieur le magistrat
chargé de la mise en état
RG N° 15/01409
CONCLUSIONS A L’APPUI DE DEUX
QUESTIONS PRIORITAIRES DE CONSTITUTIONNALITE
POUR :
Monsieur Henri Dumas, Architecte,
Né le 2 Août 1944 à Gaillac (81600). Marié, de nationalité française, architecte
Madame Micheline DUMAS,
Née le 14 juillet 1948 à Rochefort sur Mer (17), mariée, de nationalité française, sans profession
Demeurant ensemble à Sète (34200), 634 Chemin de La Mogeire
Ayant pour avocat :
Demandeur à la question prioritaire de constitutionnalité
CONTRE :
L’agent Judiciaire de l’Etat, domicilié au Ministère de l’économie et des finances,
6 rue Louise Weiss à Paris – 75703 PARIS CEDEX 13 –
Ayant pour avocat :
Me Fabienne DELECROIX
Avocat au Barreau de Paris
11 rue Roquépine 75008 Pairs
Vestiaire : R229
PLAISE AU CONSEILLER DE LA MISE EN ETAT
En application des dispositions de l’article 61-1 de la Constitution et de la loi organique
n° 2009-1523 du 10 décembre 2009, codifiée sous les articles 126-1 et suivants du Code de procédure civile, le demandeur à l’honneur de soulever les deux questions prioritaires de constitutionnalité ci-après exposées :
La première relative à la constitutionnalité des textes régissant les contrôles fiscaux découlant des lois annuelles de finances, exprimés dans le Livre des Procédures Fiscales aux articles L55, L57 et L61-B.
La deuxième relative à la constitutionnalité des textes régissant la saisine obligatoire de l’Agent Judiciaire de l’Etat, article 38 de la loi n° 55-366 du 3 Avril 1955.
1er constat :
L’évaluation de la fraude fiscale oscille entre 40 (sénat) et 160 (SFP) milliards d’Euros par an. Ces montants annoncés ne sont accompagnés d’aucune méthode de calcul. Il s’agit de projections qui font l’objet de communiqués de presse, informations globalement reprise et considérée comme exactes par la population.
2ème constat :
La maitrise des dépenses de l’état s’avère difficile, voire impossible. En effet, l’état ne parvient pas à ramener son déficit dans la tranche des 3% de son PIB, comme le lui demande la Communauté Européenne, en dépit de ses engagements. Par ailleurs, la Cour des Comptes établit chaque année un rapport dénonçant les dérives des dépenses de l’Etat.
Les conséquences :
Les rehaussements fiscaux sont devenus l’une des variables d’ajustement du budget de l’Etat. En effet, chaque année, le Ministre des Finances établit un objectif de répression fiscale, dont le but est notamment d’ajuster le montant des sanctions liées aux contrôles fiscaux aux besoins non maitrisés du budget de l’Etat.
Pris entre une propagande cherchant à justifier un budget en déséquilibre et une répression musclée à qui il est donné libre cours, accompagnée d’objectifs chiffrés sans réelle justification, les français sont exposés à de nombreuses dérives.
Il est aisé de comprendre que, face à une situation pouvant rapidement dériver vers un sur-impôt arbitraire, le législateur démocratique à le devoir de veiller à ce que la répression fiscale — ainsi instrumentalisée — soit particulièrement encadrée par la loi.
Or, le contribuable est loin de disposer de garanties suffisantes.
Première question de constitutionnalité : Le droit à une justice équitable
La France a signé la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.
Il ressort des articles 41, 47, 48 et 49 de cette charte, que “Tout accusé est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie” mais aussi : “le droit de toute personne d’être entendue avant qu’une mesure individuelle qui l’affecterait défavorablement ne soit prise à son encontre” et enfin : “Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement, et dans un délai raisonnable par un tribunal indépendant et impartial”.
L’article 66 de la Constitution dispose, sans équivoque possible, que l’Autorité Judiciaire est la gardienne des libertés individuelles, alors que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, visée par la Constitution, en son article 4 donne la dimension des libertés individuelles, qui ne sont limitées que par celles des autres, qui incluent indéniablement le droit au travail et aux activités commerciales et comptables.
Ce droit constitutionnel à une justice équitable dans la gestion des libertés fondamentales, incluant les activités professionnelles, est entravé par les articles L55, L57 et L61B du Livre des Procédures Fiscales.
En effet, lorsqu’à l’issue d’une procédure de contrôle fiscal, l’Administration Fiscale pense détecter une erreur ou une fraude, elle émet directement — conformément aux textes visés du Livre des Procédures Fiscales — une proposition de rectification qui peut être considérée comme : “une mesure individuelle qui affecte directement le citoyen contribuable”, puisqu’elle l’autorise à émettre ensuite un titre exécutoire, à savoir l’avis d’imposition.
En procédant ainsi, l’Administration est en infraction puisque le contribuable est contraint de régler une dette, sans avoir pu bénéficier d’une décision de justice préalable provenant d’une juridiction indépendante et publique.
En ne permettant pas que le contribuable soit, avant tout titre exécutoire émis à son encontre, présenté publiquement devant un juge, les articles cités du Livre des Procédures Fiscales s’avèrent anticonstitutionnels.
Deuxième question de constitutionnalité : Le droit à l’égalité
L’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen dispose : “Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.”
Ce droit implique que lorsqu’un citoyen se trouve contraint d’engager la responsabilité d’une personne, ses droits soient les mêmes pour tous.
Or, la saisine de l’Agent Judiciaire de l’Etat, recours octroyé au citoyen en cas de litige avec l’Etat, est exclue en matière d’impôt et de douane.
En effet, l’article de la loi n° 55-366 du 3 Avril 1955 précise : “Toute action portée devant les tribunaux de l’ordre judiciaire et tendant à faire déclarer l’Etat créancier ou débiteur pour des causes étrangères à l’impôt et au domaine doit, sauf exception prévue par la loi, être intentée à peine de nullité par ou contre l’agent judiciaire du Trésor public,” est, de ce fait, non conforme à la constitution.
II – DISPOSITIONS LEGISLATIVES FAISANT L’OBJET DES DEUX QUESTIONS PRIORITAIRES DE CONSTITUTIONNALITE
La première question vise le déroulement des contrôles fiscaux pour lesquels, à l’issue du contrôle, le contribuable devrait pouvoir présenter publiquement ses arguments devant une Autorité judiciaire indépendante, avant que ne puisse être émis contre lui un titre exécutoire.
Sont particulièrement visés, pour inconstitutionnalité, les articles L55, L57 et L61B du Livre des Procédures Fiscales, issus de la Loi de finances.
La deuxième question vise l’inégalité devant la loi générée par la nouvelle rédaction restrictive de l’Article 38 de la loi 55-366 du 3 Avril 1955, et son inconstitutionnalité.
III – DISCUSSION
1) L’article 61-1 de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose :
« Lorsque, à l’occasion d’une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de cette question sur renvoi du Conseil d’État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé ».
2) L’article 23-2 de l’ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel modifiée par la loi organique n° 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative à l’application de l’article 61-1 de la Constitution prévoit que la juridiction saisie d’une question prioritaire de constitutionnalité statue « sans délai par une décision motivée » sur sa transmission au Conseil d’Etat ou à la Cour de cassation. Il est procédé à cette transmission si les conditions suivantes sont remplies :
« 1° La disposition contestée est applicable au litige ou à la procédure, ou constitue le fondement des poursuites ;
2° Elle n’a pas déjà été déclarée conforme à la Constitution dans les motifs et le dispositif d’une décision du Conseil constitutionnel, sauf changement des circonstances ;
3° La question n’est pas dépourvue de caractère sérieux. »
Les trois conditions précitées sont remplies et justifient de transmettre les deux questions prioritaires de constitutionnalité à la Cour de cassation.
Les deux questions prioritaires de constitutionnalité posées sont d’une application directe au litige dont le TGI de Paris est saisi et imposent pour ce motif qu’elles soient transmises sans délai à la Cour de Cassation afin que le Conseil constitutionnel en soit saisi.
Les dispositions contestées n’ont pas fait l’objet d’une décision du Conseil constitutionnel les déclarant conformes à la Constitution dans les motifs et le dispositif d’une des décisions qu’il a rendues à ce jour. Elles peuvent donc être soumises au Conseil constitutionnel pour qu’il se prononce sur leur constitutionnalité.
Le lien entre les principes constitutionnels invoqués et les dispositions législatives contestées a été établi dans le présent mémoire, le caractère substantiel des questions de constitutionnalité posées est évident, de leur appréciation dépendra inévitablement le jugement que rendra le TGI dans l’instance qui lui est soumise.
PAR CES MOTIFS,
Il est demandé au Tribunal de :
– prendre acte des questions prioritaires de constitutionnalité portant sur les dispositions des articles L55, L57 et L61B du Livre de Procédures Fiscales et de l’article 38 de la loi 55-366 du 3 Avril 2955 pour violation des principes constitutionnels auxquels il est porté atteinte,
– constater que les questions soulevées constituent le fondement des poursuites dont est saisi le TGI de Paris.
– constater que les questions soulevées portent sur des dispositions qui n’ont pas déjà été déclarées conformes à la Constitution dans les motifs et le dispositif d’une décision du Conseil constitutionnel dans des circonstances identiques,
– constater que les questions soulevées présentent un caractère sérieux,
– transmettre à la Cour de Cassation sans délai les questions prioritaires de constitutionnalité soulevées afin que celle-ci procède à l’examen qui lui incombe en vue de sa transmission au Conseil constitutionnel pour qu’il relève l’inconstitutionnalité des dispositions contestées, prononce leur abrogation et fasse procéder à la publication qui en résultera.”
Bien cordialement. H. Dumas
4 139 vuesMadame,
J’accuse réception de votre lettre, envoyée recommandée avec accusé de réception, datée du 2 Mars 2015, reçue le 5 Mars 2015.
Je reproduis ci-dessous son intégralité
Ainsi donc, vous me mettez en demeure d’avoir à vous payer 429 598 €, que vous rattachez, sans plus de précision, à l’IR de 2008 (rôle 91101). J’en déduis qu’il s’agit du redressement issu du contrôle fiscal de la SCI Mirabeau, sans que j’en sois formellement sûr, tant le pillage de mes entreprises et de ma vie par votre organisation est intense et multiple.
Or vous ne pouvez pas ignorer :
-1- Que ce contrôle fiscal fait l’objet d’un pourvoi devant le Conseil d’Etat.
-2- Que les conditions dans lesquelles il s’est déroulé sont indécentes.
-3- Que vos contrôleurs ont abusivement, après avoir refusé mes droits à la preuve au cours du débat oral et contradictoire, interprété à leur façon mes décisions de chef d’entreprise en refusant une dépréciation de stock parfaitement justifiée, qui s’avère avoir été tout à fait opportune en son temps et correspondre aujourd’hui à la réalité du marché.
-4- Que donc, ce redressement ne correspond à aucune autre réalité que celle d’être un sur-impôt, abusif et discrétionnaire.
-5- Que dans les mêmes conditions votre organisation a levé d’autres sur-impôts, tout aussi iniques et injustifiés, à l’encontre de moi-même ou de mes entreprises. Chaque fois le schéma est le même : en l’absence de toute fraude fiscale, le contrôleur invente une vision personnelle de l’économie de l’entreprise, à partir de cette invention il calcule un bénéfice imaginaire, qu’il taxe alors d’un impôt complémentaire tout à fait réel.
-6- Que l’ensemble des sommes qui me sont ainsi réclamées par votre organisation est non seulement dénué de tout fondement, mais dépasse largement la totalité de mes biens, après cinquante ans de travail dont la qualité et l’intégrité n’ont jamais été mises en doute par qui que ce soit.
-7- Que, par contre, les faux et les perversions de vos agents ont été largement mis à jour, sans hélas que les Tribunaux Administratifs, justice stalinienne, n’en fassent cas, vous donnant raison, systématiquement, contre toute logique de droit ou de justice.
Tout cela mérite réflexion et combat.
Réflexion
Je suis en train de lire un livre, que je vous recommande. Le titre en est “HITLER” l’auteur est M. Ian KERSHAW.
Cet ouvrage est fabuleux pour qui souhaite comprendre comment une société peut être prise de folie et détruire alors aveuglément certains de ses membres qui non seulement ne lui ont rien fait de mal mais qui plus est lui étaient utiles.
On découvre dans cet ouvrage qu’Hitler, “l’homme providentiel”, était un pauvre type qui ne pouvait pas se coucher avant une heure ou deux du matin, qui dormait jusqu’à 13H, qui ne pouvait pas se concentrer plus de quelques minutes sur un dossier. De ce fait, il ne participait pas à la gouvernance de son pays.
Il n’avait comme “qualité” que la force de hurler indéfiniment et en boucle que l’Allemagne était un grand pays, composé de grands hommes, qui avait droit à un grand espace et que, si ce n’était pas le cas, la faute en revenait aux juifs, à leur organisation mondiale.
Il se trouve que ce discours simpliste a convaincu, au départ une minorité, puis, plus tard, la grande majorité des allemands.
Ce discours, de 1930 à la nuit de cristal du 9 Novembre 1938, a été largement public. Les juifs étaient alors pris à partie par les allemands dans leur dimension économique plus que dans une optique raciale.
C’est dire que tant qu’il a été question de pillage, cela fut possible publiquement, c’est devant le regard de tous que les juifs ont été dépossédés de leurs biens et de leur droit au travail.
Hitler n’a pas eu à faire preuve d’un grand génie d’organisation — qu’il n’avait pas – en cette affaire. Des hommes peu scrupuleux se sont levés en son nom pour piller les juifs et s’approprier leurs biens.
Deux choses sont à noter :
– Le pillage n’est pas une source de revenu pérenne, une fois lancé sur cette piste le peuple allemand a été contraint de piller ses voisins pour se dissimuler sa faillite.
– Lorsque la folie d’Hitler l’a amené à aller au-delà du simple pillage des juifs, à leur génocide, il n’a pas pu continuer à le faire publiquement, il a dû dissimuler son action.
Comme quoi, le pillage peut-être accepté par la population, voire encouragé, mais pas la mise à mort, car nous entrons alors dans le sacré de la vie.
Vous-même, aujourd’hui, allez entamer ma mise à mort. Vous vous apprêtez à vendre mes biens personnels, meubles et un terrain, pour recouvrir une dette que vous avez inventée et qui est strictement liée à mes activités professionnelles.
En me propulsant sciemment dans la misère, à 71 ans, vous me tuez sciemment.
Vous allez être obligée de le faire discrètement. Tout à coup, vous êtes au-delà du simple pillage. Vous franchissez la ligne.
Combat
Hélas, je n’ai aucun moyen matériel de vous combattre. Je n’ai que ma plume et l’attention que veulent bien me porter mes lecteurs.
Mais, ne sous-estimez pas la force du témoignage.
Vous aurez à répondre devant la justice, où je vous poursuivrai pour pillage dès que vous allez mettre en route votre machine infernale. Certes, je suis bien conscient que mes chances d’obtenir gain de cause sont infimes, mais c’est cela qui fait tout le charme de la vie et de l’histoire des hommes.
Vous êtes face à vos responsabilités, ceux qui vocifèrent exigeant le pillage au nom du partage et du droit au confort pour eux, se reposent sur l’adhésion à leur thèse d’une bureaucratie sans âme. Plus tard, face au désastre, ils diront que ce n’est pas eux, qu’ils ne sont pas responsables, que c’est vous. Le droit de désobéissance existe, pensez-y.
A bientôt donc. Salutations. H. Dumas
7 301 vuesTout commence en chacun de nous, très tôt, dès que notre prise de conscience individuelle nous permet de comprendre notre présent et d’envisager notre avenir.
Alors, ce que nous pensons de nous, ce que nous en espérons, va se trouver confronté au regard immédiat des autres et à ce que, eux, perçoivent de nous et de notre avenir.
C’est à cet endroit que les choses se passent, c’est là que prend ou ne prend pas le ciment social, le bloc de béton social.
Pour certains, pas de problème, ils vont facilement réussir à adapter, au présent et au futur, leur vision personnelle d’eux-mêmes à la perception que les autres ont d’eux. Ils s’intègrent naturellement au groupe.
Sont-ils très nombreux dans ce cas ? J’en doute, mais … peut-être.
Pour les autres, deux cas de figure :
-1- Ils s’estiment plus que ce que les autres leur accordent.
Leur présent va être difficile. Leur avenir demandera une énergie hors du commun pour rattraper le retard. Est-ce souhaitable ? Quoiqu’il en soit, peu y arrivent.
Le plus souvent pour eux, la jalousie sera en embuscade. A tout moment elle trouvera à s’exprimer, empoisonnant leur rapport aux autres.
Ils sont les soldats de la contestation perpétuelle, les mal-baisés en boucle, les abonnés aux surenchères cyniques des politiques peu scrupuleux, qui savent que ce ne sont pas les promesses qu’ils font qui leur attirent cette clientèle mais son malaise personnel.
Ils arrivent assez facilement au point de non retour. Cet endroit où l’homme peut préférer la chute des autres — quitte à en payer le prix — à l’idée que ceux-ci lui sont — ou pensent lui être — supérieurs.
-2- Ils s’estiment moins que ce que les autres leur accordent.
La aussi la situation est difficile. La crainte de ne pas “être à la hauteur” va les hanter. Leur rêve va se limiter au trou de souris, paradis inaccessible.
Evidemment, les autres ne cessent de les mettre en avant, proportionnellement à l’idée qu’ils se font d’eux, ce qui les panique.
Le plus souvent pour eux, c’est la contrition qui est en embuscade. Ils ne cessent de renier leur réalité, se dévalorisant, mais dévalorisant aussi tous ceux qui sont comme eux : beaux, riches, intelligents, bien nés, etc…
Ils sont particulièrement dangereux, et aussi la proie des politiciens véreux qui voient en eux des complices exemplaires justifiant l’idée de rabaisser l’élite.
Tout à leur trouble, ils peuvent aller jusqu’à renier complètement leur réalité pour détruire leur image dont ils ne se sentent pas dignes. Mais aussi, ils peuvent exiger le même sacrifice de ceux qui ont la même image qu’eux.
Peu nombreux, ils sont particulièrement recherchés par les hommes politiques qui les exposent comme des bêtes de foire. Ils sont la caution qui justifie la traque de l’élite par les jaloux.
Dans les deux cas
L’harmonie collective va se trouver rompue. Pour qu’un groupe fonctionne correctement, il est nécessaire que chacun soit à la place qu’il mérite, mais aussi à celle qu’il souhaite.
Cette place peut dépendre de l’idée de justice du groupe, de sa capacité à répondre à cette problématique, mais lorsque son accès est parasité par une déviance individuelle, les choses se compliquent.
Le cynisme
Soyons objectifs, les deux cas de figure exposés ci dessus touchent une grande majorité d’hommes. Ils sont plus la norme que l’exception.
Or, globalement, nos hommes politiques, dont le cynisme est légendaire, font leurs choux gras de ces disfonctionnements personnels, les intensifiant au besoin.
Il n’est pas de jour sans que la propagande politique flatte la jalousie ou la contrition, pas de jour sans que ceux qui soufrent de ces désordres ne soient retournés sur le grill de leur souffrance, pour le seul bénéfice des politiques qui se moquent des conséquences générales ou individuelles de leurs manipulations.
Le cynisme est roi.
Alors que l’antidote est pourtant simple, il se nomme : la sincérité.
Un mot et une attitude qui n’ont plus court. Dommage.
Ceux dont je vous parle, chair à canon de nos politiques, qui cherchent simplement à se calibrer par rapport aux autres, finalement à se connaître pour mieux vivre, n’ont besoin, face à cette recherche, que de sincérité.
Elle seule leur permettrait, pas à pas, de s’intégrer à leur juste valeur dans le groupe social. Cette intégration réussie est le vrai lien social. Ce n’est pas un problème d’argent ou de consommation, juste un problème humain.
Jamais les propagandes politiques destructrices ne seront assez haïes pour le mal qu’elles font à ceux, si nombreux, qui tout simplement se cherchent, cherchent la cohésion entre leurs rêves personnels et leur réalité gérée par les autres.
La sincérité sociale et politique est la clef nécessaire à la bonne marche d’une démocratie.
Il resterait toujours les indécrottables présomptueux, les prétentieux et les orgueilleux jamais satisfaits de leur sort, aussi les sournois qui dissimulent sous une fausse modestie leurs ambitions, mais tout ceux-là sont une minorité, si visible qu’elle en est risible. Oublions-les.
Bien cordialement. H. Dumas
2 144 vuesL’Etat, qui nous est présenté systématiquement comme salvateur, est bien souvent un vecteur de mort. Que ce soit de façon volontaire, lorsque par exemple il déclare la guerre, ou que ce soit de façon accidentelle à l’occasion d’une de ses bévues régulières les plus évidentes, telle que le sang contaminé, les maladies nosocomiales, etc…
Evidemment, en pareil cas, l’Etat se déclare systématiquement irresponsable.
Dans la réalité, l’Etat est donc bien loin de l’image de sécurité et de justice qu’il nous impose de lui par la loi, la force et la propagande.
Dans ce billet, nous allons observer, avec la plus grande objectivité possible, la façon dont l’Etat inocule la misère et la mort économique à l’occasion des contrôles fiscaux.
Au préalable il y a lieu de définir trois choses :
– La fraude fiscale. Sauf dans les milieux très restreints de la délinquance pure et dure, la fraude fiscale est marginale. Elle est tout particulièrement entravée par la raréfaction de l’argent liquide au profit des moyens de paiement virtuels (carte bleue, internet). Par ailleurs, tout comme l’automobiliste respecte majoritairement les limitations de vitesse, les contribuables respectent majoritairement leurs obligations fiscales.
– L’optimisation fiscale. Ici la situation est plus trouble et permet toutes les interprétations. L’Etat, à travers les niches fiscales incitatives, voudrait être le seul ordonnateur de l’optimisation fiscale, qu’il utilise abondamment. Jaloux de cette prérogative auto-attribuée, il traque ceux qui, avec les mêmes outils que lui, font des choix personnels d’optimisation. Sur ce sujet, l’Etat est, la plupart du temps, en abus de position dominante, c’est un des points incontournable de friction fiscale.
– L’impôt. Il n’est que deux économies possibles.
L’économie d’Etat, où les prix et les objectifs sont décidés par l’Etat. Dans ce cas, l’impôt n’aurait pas lieu d’être puisque l’Etat est le maître de l’économie, que donc ce qu’il redistribue est libre de charges. Toutes les tentatives faites dans le monde pour implanter ce type d’organisation sociale ont échoué.
L’économie de marché, où les prix et les objectifs sont décidés par le marché. Dans ce cas, le marché finance l’impôt que l’Etat exige en compensation des prestations qu’il impose. L’impôt est donc inclus dans le prix final et toujours à la charge du consommateur. Ainsi, ceux qui croient benoitement ne pas payer d’impôt sont des imbéciles qui, quoiqu’ils pensent, sont les payeurs en dernier ressort dès qu’ils consomment. L’impôt, quel qu’il soit, est inclus dans le prix final payé par le consommateur, sans quoi l’entrepreneur travaillerait à perte et ferait faillite.
Le contrôle fiscal
Par les miracles cumulés de la sémantique, de la statistique économique étatisée, de la comptabilité publique et de la boulimie dépensière incontrôlée de l’Etat, le contrôle fiscal est devenu la variable d’ajustement du budget de l’Etat dans sa propagande vers ses partenaires et ses administrés.
Il est présenté comme un acte noble, de justice sociale et d’équité dans la répartition des richesses.
Dans la réalité, il est un sur-impôt qui tombe sur l’entrepreneur à l’improviste. Il touche une période passée de la vie de l’entreprise, il n’a donc pas été inclus dans les prix de revient de l’entreprise à l’époque considérée. Il ne correspond à aucune réserve de trésorerie.
Pour sa plus grande part, il est issu d’une lecture tendancieuse des résultats de l’entreprise par le contrôleur et non d’une fraude avérée ou prouvée.
Dans ces conditions, le redressement – ce sur-impôt imprévisible — ne peut pas être assumé par l’entreprise et va entrainer, plus ou moins rapidement, la misère de celle-ci et sa disparition.
L’extraordinaire
Cette introduction de la misère chez l’entrepreneur par le contrôle fiscal et ses conséquences sont visibles de tous journellement. Et, personne ne se dresse contre cette folie, bien au contraire.
Est-il venu à l’idée de quelqu’un de s’enthousiasmer lorsqu’à la faveur du sang contaminé l’Etat a disséminé le sida ? Non, évidemment.
Alors, pourquoi la majorité saute-t-elle de joie à l’idée de la misère et de la mort répandues par les contrôles fiscaux ? Pour moi, c’est un mystère, une folie collective.
La propagande est sans doute l’élément essentiel qui génère cette réaction irrationnelle de la majorité, peut-être aussi son ignorance des choses de l’économie.
Mais, plus que tout, la prospérité de ce comportement tient au fait qu’il a pour base et pour levier : la jalousie.
La jalousie est la force émotionnelle résultante du différentiel entre ce que l’homme croit valoir et ce que la société lui reconnait en moins. Plus ce différentiel est grand, plus la jalousie sera importante.
En période de difficulté collective ce différentiel prend des proportions susceptibles de mettre en péril le lien social. Nous y sommes.
Sur ce terreau, la propagande politique, qui utilise le contrôle fiscal comme variable d’ajustement du budget de l’Etat, et ses conséquences sur les entrepreneurs sont des actes graves, aux conséquences dévastatrices.
Les hommes politiques qui sont, depuis plus de quarante ans, les instigateurs de cette propagande devront un jour en répondre, ainsi que les services (Bercy) qui les ont accompagnés dans cette sinistre besogne qui répand la mort économique, dont nos enfants connaîtront malheureusement les conséquences dans leur chair.
Bien cordialement. H. Dumas
2 815 vuesAujourd’hui, Mercredi 25 Février 2015, l’affaire Bertinchant venait devant le Tribunal Correctionnel de Montpellier, pour l’audience de consignation.
Rappel des faits :
Madame Bertinchant est la Présidente du Tribunal Administratif de Montpellier devant laquelle j’avais plaidé, le 20 Février 2014, une requête en nullité d’un contrôle fiscal.
Cette requête faisait suite au refus par les agents Garcia et Giugler — initiateurs d’un contrôle fiscal de ma société SCI Mirabeau — de contrôler la comptabilité de cette société — pourtant mise à leur disposition — au motif que je souhaitais enregistrer le débat oral et contradictoire.
Ils avaient alors édité un procès verbal d’opposition à contrôle fiscal, avec toutes les conséquences que cela impliquait pour ma société.
C’est dire que la requête formulée devant la Présidente Bertinchant était essentielle pour moi, mais aussi pour tous les contrôlés fiscaux qui se heurtent à l’absence totale de preuve du débat oral et contradictoire, alors que ce débat est considéré comme essentiel par les Services Fiscaux.
Ainsi, cette pièce maitresse du contrôle fiscal n’est rapportée que par la notification des contrôleurs, vouloir en obtenir la preuve réelle par l’enregistrement parait parfaitement naturel et conforme au droit français et aux directives européennes pour une justice équilibrée.
Le 13 Mars 2014 — malgré la précision, sur ce sujet de l’enregistrement du débat oral et contradictoire, de mon mémoire, de ma plaidoirie, puis de ma note en délibéré et enfin de ma requête en omission de statuer – la Présidente Bertinchant rendait définitivement un jugement qui omettait totalement cette question fondamentale. Tout simplement, elle ne répondait pas à la question qui lui était posée.
Après avoir saisi sans succès Le Conseil Supérieur de la Magistrature, puis la Mission d’Inspection des Juridictions Administratives, il m’apparaissait que le déni de justice était patent.
La citation directe
La voie de la citation directe était la bonne, le délit de déni de justice soumis au TGI n’impliquait aucune enquête, les faits étant parfaitement connus.
Le premier problème a été l’huissier, qui n’a pas voulu délivrer la citation sans passer d’abord par une nomination d’office. Intéressant non ?
Ces huissiers qui viennent, menaçants et gros bras, chez les contribuables, prêts à saisir leurs dernières chaussettes trouées, sont en réalité des péteux… c’est bon de le savoir.
Le deuxième problème a été d’obtenir une date d’audience de consignation. Le procureur de La République a fait rétention de la citation plusieurs mois. Il était clair que la motivation lui manquait terriblement. Le fait que le contribuable ne puisse pas obtenir une preuve enregistrée de son débat oral et contradictoire avec le fisc le laissait de marbre, cet homme pour qui la preuve est un souci professionnel journalier….
Le troisième problème c’est l’audience de consignation d’aujourd’hui.
Je vais essayer de vous la conter le plus fidèlement possible. Elle vaut son pesant de cacahuètes.
Madame Bertinchant est là, accompagnée d’un homme de son âge, simple auditeur, et de son avocate. Je suis seul, avec mon épouse.
Nous sommes appelés à la barre en début d’audience, c’est la tradition pour les audiences de consignation qui sont très courtes.
Le Président de l’audience est entouré de deux assesseurs. Je le sens nerveux, limite agressif. Il triture, ouvre et ferme son code pénal.
Puis, il me demande si je suis sûr de la réalité de mon accusation. Il m’indique que, de son côté, il en doute vraiment, qu’il se réserve le droit de refuser ma citation.
Je lui réponds que c’est lui le juge, que c’est donc son problème, pas le mien. J’ajoute ceci : “Je n’ignore pas que Madame Bertinchant est un personnage considérable et que moi-même je ne suis qu’une crotte de mouche”.
Immédiatement, il me répond : “Faites attention à ce que vous dites”.
Je m’attends à ce qu’il refuse le dossier.
Pas du tout, il donne la parole au Procureur de La République, à Monsieur “preuve”.
Celui-ci va la jouer paternaliste : “Monsieur Dumas peut encore être raisonnable et annuler la procédure en se désistant…”
Le ton est donné, l’ambiance est établie, les menaces à peine voilées ont été lâchées. Ce sera tant pis pour moi.
Le Président, qui donc a décidé de ne pas refuser le dossier, doit maintenant fixer la consignation et une date de plaidoirie.
La consignation
Elle doit prendre en compte mes revenus. Je n’en n’ai pas depuis cinq ans. J’ai donné au Tribunal les documents en justifiant.
Dans les affaires où les Services Fiscaux me poursuivent en diffamation — face à des vérités sur mon blog qui les dérangent — ils sont soumis à consignation. Celle-ci est systématiquement fixée à 750 €.
Contre toute équité, la consignation, qui doit être fixée en fonction des revenus de l’accusation, qui est habituellement de 750 €, va être fixée par notre pétillant Président à : 5.000 €.
Cinq mille euros !!!!
C’est clair, il s’agit d’une entrave volontaire au libre accès à la justice.
Ce qui me trouble, c’est que cette entrave financière vient en lieu et place d’un refus de recevoir la citation qui était annoncé par Le Président, qu’il n’a bizarrement pas mis en œuvre.
Etait-il si sûr de pouvoir le faire ? N’aurait-il pas tout simplement lancé une menace irréelle, infondée ?
Tout ça laisse présager — à la date fixée du 2 Septembre 2015 — une audience de plaidoirie difficile, où la parole me sera comptée, où je serai probablement souvent interrompu, pendant que l’avocat adverse pourra prendre toutes ses aises.
Le genre d’audiences auxquelles je suis habitué, tard le soir, quand il n’y a plus personne. Audiences publiques en si petit comité qu’elles sont en réalité des huis clos. Juste le fisc et moi. Audiences où j’en prends plein la gueule, comme tout bouc émissaire qui se respecte. Audiences où la justice est aux abonnés absents, où seules comptent la force et le pouvoir.
Hélas, 5.000 €, je ne les ai pas, il est peu probable que je puisse les avoir d’ici le 25 Mars 2015, date à laquelle je devrai avoir justifié du paiement.
Dommage. Il n’y aura donc pas d’audience le 2 Septembre 2015.
Epilogue
En sortant, je suis passé devant l’auditeur qui accompagnait Madame Bertinchant, je lui ai dit “Très bien, bien joué”.
Il a bondi tel un diable, m’a rejoint à la porte, menaçant, prêt au coup de poing : “Répétez ce que vous avez dit”. J’ai répété. “Ah bon a-t-il dit, j’avais mal entendu”. Qu’avait-il pu entendre ?
Non seulement ils sont imbus de leur puissance, mais ils contrôlent mal leur force.
Tout leur est permis. Grand bien leur fasse.
Bien cordialement. H. Dumas
3 167 vuesUn sondage — extrêmement sérieux, dont les questions ne sont absolument pas tendancieuses et ont été bien comprises de tous les sondés — nous apporte la preuve de l’équilibre psychologique de notre pays.
En effet, au terme du sondage, plus de 83% des français sont contre les propos haineux sur internet. Sachant que seulement 80% des français sont raccordés au net les 20% qui ne le sont pas ont répondu à un problème qui ne les concerne pas, mais c’est un détail.
On peut supposer que cette écrasante majorité évite elle-même tout propos haineux.
Mais alors, qui sont ceux qui remplissent les forums ou commentaires de ces délicats propos visant indistinctement mais lourdement : les arabes, les riches, les profiteurs, les fainéants, les juifs, les catholiques, les musulmans, les femmes voilées, les francs maçons, les fraudeurs fiscaux, les communistes, les écologistes, les lepénistes, les centristes, les libéraux, les curés, les militaires, les profs, les cons, les énarques, les politiques, les prostituées, leurs clients, les libertins, les homosexuels, les violents, les pédophiles, les terroristes, les fous, les maniaques, etc…, autant d’hommes dont ils ne partagent pas les opinons ou les pulsions, au point de les considérer comme non humain, au point de trouver légitime de les haïr.
Plus loin dans ce sondage, dans leur grande sagesse, les français s’accordent à penser que celui qui tient des propos haineux, ou qu’ils considèrent comme haineux, devrait être immédiatement déconnecté et condamné à une amende. Rien que ça.
Toute cette clairvoyance fait rêver en ce doux pays, patrie de la liberté d’expression, pour laquelle ils défilent par milliers (les mêmes ?).
Cependant, n’exagérons rien, tout n’est pas mauvais.
Imaginons que les propos haineux soient effectivement interdits et sanctionnés.
C’est Bercy qui ferait la tronche.
Finies les accusations haineuses, sans preuve, d’une “fraude fiscale” dont l’estimation augmente au rythme de l’augmentation de sa sanction.
Plus les Services Fiscaux traquent la “fraude fiscale”, annoncent des résultats de performances à deux chiffres, plus son estimation s’envole. Plus Bercy traque, plus la fraude augmente.
Heureusement que plus la police se déploie, plus la délinquance recule. Si elle fonctionnait comme Bercy, vous imaginez la problématique ? Délinquance et police feraient péter les statistiques.
Imaginons : la haine est interdite.
Alors, les propos haineux du Ministre des Finances contre les “fraudeurs fiscaux” tomberaient sous le coup de la loi, ils seraient irrémédiablement condamnables. Hollande ne pourrait plus dire qu’il n’aime pas les riches, qu’il hait la richesse.
Mais la presse, que ferait-elle ? Elle qui, article après article, nourrit une haine institutionnelle contre les “fraudeurs fiscaux”, serait obligée de se replier sur un sujet d’amour, de bonté, d’ouverture vers tous, vers les mal-aimés.
Peut-être verrait-on de sa part le début d’une compréhension de la “fraude fiscale” ? Un pardon ? Un encouragement ? Des amnisties lors des présidentielles ? Allez savoir.
Vraiment, 80% des français sont-ils prêts à ne pas tenir de propos haineux envers les “fraudeurs fiscaux” ?
Et les lanceurs de haine, que l’on appelle les lanceurs d’alerte, vont-ils tomber sous le coup de la loi anti haine ? Ou devront-ils remplir leur mission pleins de compassion envers ceux qu’ils dénonceront, au lieu de la haine qui les habite actuellement ?
Et les contrôleurs fiscaux, vont-ils venir chez nous débordant d’amour, la larme à l’œil, le cœur en berne ?
Ou alors, la haine ne serait interdite que sur le net, ailleurs chacun pourrait s’exprimer en sortant sa kalachnikov, comme à Marseille.
Parce que la haine, de deux choses l’une, soit elle existe soit elle n’existe pas.
Pour ma part, je la subis, je peux affirmer qu’elle existe envers ceux que l’on nomme les “fraudeurs fiscaux”. Et elle ne s’embarrasse pas de la vérité avant de s’exprimer, elle y va direct. C’est la vraie, la bonne haine.
J’avoue que, la subissant, je préfère largement la voir s’étaler sur le net, je peux ainsi la surveiller. Je n’aimerais pas qu’elle me saute dessus par surprise, alors que je ne l’aurais pas décelée.
Cacher la haine, c’est comme casser le thermomètre en espérant ainsi ne pas avoir la fièvre.
La haine c’est comme la poutre et la paille, on la discerne dans les propos des autres mais jamais dans les siens.
Tout cela n’est pas sérieux. Ceux qui sont haïs ont tout intérêt à le savoir. Ceux qui haïssent sont moins dangereux sur le net — où ils peuvent abandonner une partie de cette haine à bon compte — que dans la prison de leur pauvre tête, dont on ne sait jamais par quelle folie elle sortira.
Je crois que le net est plus un exutoire salutaire qu’un outil de prosélytisme.
La vérité est que le net découvre les secrets les mieux gardés, que cela ne fait pas, mais alors pas du tout, les affaires de nos élus ou hommes d’influence divers, dont la puissance est directement liée à l’aura de secret dont ils s’entourent.
Et, 83% de français ne comprennent pas ça ?
Ah, l’Education Nationale… quel gâchis, tous ces gens (83%) en déshérence intellectuelle, qui ont le bac à 90%, quel dommage.
Bien cordialement. H. Dumas
2 011 vuesVingt centimètres de saucisse de Toulouse, une vraie purée de vraies pommes de terre, un Gaillac de propriétaire, TSF Jazz et un Hoyo de Monterrey (épicure n°2), chez moi, face à la mer, c’est mon idée du bonheur.
C’est de cela que le fisc, “leur escadron de la mort”, veut me déposséder.
Le reste c’est déjà fait, ils me l’ont pris.
Une journée en mer, sans terre à l’horizon, pas une vague, le soleil s’est levé d’abord sous la forme d’une ventouse refusant de quitter l’horizon, rouge de colère, puis disque de feu sévère et tout puissant. Deux cannes à l’eau, le broyeur de sardines en activité, le thon va peut-être mordre, une fois ou deux dans la saison, alors il tirera 100 ou 200 mètres de fil, la lutte durera une petite heure, il se rendra, peut-être, splendide, héros vaincu mais noble, d’une beauté utile fracassante. En attendant cet obus des mers, un cassoulet partagé avec deux ou trois amis sur une table de camping dressée dans le cockpit du modeste bateau Boston Whaler
Une Jaguar huit cylindres de 420 CV. Une tenue de route exceptionnelle, des reprises de folie, 250 Km à l’heure en un clin d’œil. Une beauté emblématique, un confort à damner. Un jeu de pneus arrière tous les 20.000 Kms. Un PV par mois.
Des fêtes avec des amis, d’enfance ou ultérieurs, débordantes de rire et de bonheur, accompagnées d’un gigot à la broche, au barbecue, avec un capucin à remontée mécanique, et une assiette de haricots frais de Pont l’Abbé, un petit Bordeaux. Peut-être des tranches de thon frais, juste péché, crues ou à peine cuites, bleues.
Tout ça c’est du passé, volé à tout jamais.
Ces salopards du fisc m’ont tout pris, tout.
Il me reste l’amour que je porte à mon épouse depuis bientôt cinquante ans, nous avons tout vécu ensemble. Aussi l’amour que je porte à mes enfants depuis toujours, qu’ils ont la bonté de me rendre au centuple.
Pourtant, je peux l’affirmer, je n’avais rien volé, ni à mes clients pour qui je me suis donné totalement, que j’ai servi et enrichi consciencieusement, ni à l’Etat à qui j’ai payé mon dû sans faillir et sans jamais tricher.
Où était le problème ? Je me le demande encore tous les jours. Je n’ai rien vu venir.
Et pourtant ils ont débarqué chez moi. Ils étaient sept, en plusieurs vagues.
Ils ont menti, triché, ils m’ont tout pris, me laissant ruiné, miséreux, indigent, à la charge morale de mes enfants, qui de leur côté, malgré un parcours studieux et un travail harassant, ne peuvent ni vivre correctement, ni évidemment envisager de m’aider à finir ma vie décemment. Un carnage.
Alors que j’avais accumulé un petit capital pour ne pas dépendre des autres, ils me l’ont pris intégralement. Ce sont des fumiers de lapin.
Voilà leurs arguments:
– Je dépeuplais la mer
– Je trouais la couche d’ozone
– Je ne donnais pas assez aux pauvres qui les élisent. Eux ne peuvent pas, leurs frais personnels dépassent largement ce qu’ils collectent légalement. Il leur faut plus pour conserver ces votes. Ils appellent ce racket la lutte contre la “fraude fiscale”, alors qu’il ne s’agit que d’un racket mafieux ordinaire, perpétré à l’aide de la force de l’Etat que nous avons eu la bêtise de leur confier pour “nous protéger”.
J’étais un accroc dans leur propagande d’une apparence égalitaire pour calmer ceux qu’ils maintiennent en esclavage, en dépendance, sans autre espoir pour eux que leur devoir leur vie : les “pauvres” des banlieues ou d’ailleurs.
Peu porté à dénoncer les autres, je me suis longtemps demandé en quoi j’étais responsable de la situation. Après quinze ans de lutte et de réflexion profonde, la réponse est claire : en rien.
Je suis une, parmi tant d’autres, des victimes de la folie communiste d’une société qui a perdu tout ses repères, qui va se jeter, comme l’Allemagne en 1930, dans les bras du premier fou venu, parce qu’elle-même est devenue folle.
Ce qui me tue, ce n’est pas l’activisme des quelques cinglés qui croient encore à cette utopie, ou qui, machiavéliques, savent en réalité son inconsistance, son irréalité, mais qui s’activent simplement pour prendre le pouvoir et en profiter.
Ce qui me tue, c’est de voir qu’une majorité, dite silencieuse, par lâcheté et par égoïsme, croit pouvoir tirer son épingle du jeu de cette organisation sociale.
Leur jalousie chronique les aveugle au point d’imaginer que ce qui est pris à d’autres leur sera donné à eux, ou qu’ils pourront subrepticement le prendre. Ils sont comme ces boutiquiers qui, en leur temps, pensaient faire une affaire en dénonçant leurs concurrents juifs.
J’ai mal à notre collectivité nationale, une souffrance qui va bien au-delà de mes propres douleurs.
Ils détruisent consciencieusement le capital, tout le capital, même infime comme l’était le mien. Lorsque cela sera fait, d’autres qui pendant ce temps l’auront fait fructifier leur apprendront, à leur dépens, combien le capital est indispensable. Combien le détruire, par jalousie morbide ou par inconséquence prodigue, est suicidaire pour l’économie du groupe social.
Bercy et ses kapos ne paieront jamais assez cher, s’ils paient un jour, pour s’être prêtés à ces manœuvres, en plus avec joie et zèle.
Bien cordialement. H. Dumas
2 212 vuesLes affaires DSK et Bettencourt sont deux procès phares où les procureurs respectent deux règles fondamentales.
La première est que le droit et la morale médiatique ne sont pas indissociables, contrairement à ce que l’on peut malheureusement constater tous les jours. La morale médiatique est influencée par l’émotion, fille de la propagande, le droit ne devrait pas l’être.
La seconde est que le mandat est sacré. Celui qui l’accepte ne peut en aucun cas le trahir sans engager lourdement sa responsabilité et avoir à payer le prix de la trahison.
Vus par le justiciable ordinaire que je suis, ces deux procureurs font partie de mes rêves et non de ma réalité
Les procureurs que je rencontre lors de mes tribulations juridiques auraient condamné DSK — sans doute jaloux de sa liberté sexuelle — et blanchi Barnier et de Maistre au motif que les Bettencourt sont riches, tout simplement.
Je peux témoigner du fait que ces deux procureurs sont des extraterrestres judiciaires.
Peut-on imaginer, dans mes affaires fiscales, un procureur qui réclamerait la condamnation de l’Etat au motif de la trahison de son mandat qui l’oblige à garantir ma liberté individuelle et ma propriété, alors qu’il m’oppresse et me dépouille ?
Non, c’est inimaginable.
Les agents fiscaux Jourdes, Jean Pierre, Prieuret, Blazy, Martino, Garcia, Giugler, Wolf ont menti, falsifié la réalité de mes biens, la comptabilité de mes entreprises, depuis plus de dix ans, sans qu’aucun procureur n’y trouve rien à redire.
Bien au contraire, ils ont été félicités pour leur pillage de mes biens.
Ils ont même été récompensés, recevant chacun plusieurs milliers d’euros qui ont sanctionné ma témérité à avoir porté devant la justice leurs prédations en bande organisée, comme aurait pu être qualifiée leur attitude par un procureur style Bettencourt.
Pour moi, la morale médiatique s’est toujours imposée face au droit.
Elle consiste à prétendre que l’entrepreneur qui possède ne peut qu’avoir triché et qu’il doit donc donner ce qu’il a acquis à celui qui n’a rien, lui qui, justement parce qu’il n’a rien, est moralement insoupçonnable.
Inutile de fournir dossiers et preuves, la morale médiatique condamne le capital, d’où qu’il vienne, quelque soit son importance. Le capital est le mal absolu, son unique destin est d’être redistribué à ceux qui n’en n’ont pas.
Ne vous amusez pas à insinuer que les indigents auraient peut-être une part de responsabilité dans leur situation, alors qu’on vous explique à longueur de journée que c’est uniquement ce que vous avez gagné qui leur manque.
Ne vous amusez pas non plus à prétendre que vous méritez ce que vous possédez. Ni que votre capital est votre outil de travail. Vous êtes bouchés ou quoi ?
Où a-t-on déniché ces deux procureurs exceptionnels qui, à Lille et à Bordeaux, sont respectueux du droit, des hommes, de leur dignité, de leurs biens ?
Pendant que tous ceux que nous rencontrons, nous les contribuables stigmatisés, les bannis de la société, les procureurs ordinaires qui remplissent nos tribunaux, ne connaissent que la morale médiatique, méprisent le droit.
C’est sans état d’âme qu’au motif bien pensant du partage, de l’assistance à la misère, ils nous précipitent, nous, dans la misère.
Pour ces procureurs là, il y a deux misères bien distinctes.
L’une, celle de la sélection naturelle, qu’ils ont hâte d’éradiquer en transférant nos biens vers elle.
L’autre, celle dont ils nous gratifient, dans laquelle ils nous précipitent sans émotion, qui leur paraît hautement méritée.
Quelle prétention et quelle responsabilité pour eux de distribuer ainsi le droit de vie ou de mort — car c’est de cela que l’on parle quand on parle de misère, chacun le sait — de se substituer à la vie, au travail, aux droits fondamentaux qui sont censés nous gouverner : la liberté et la propriété privée.
Oui mais voilà, ces procureurs ordinaires n’appliquent pas le droit, ils appliquent la morale médiatique que la propagande socialo-communiste déverse sur nous depuis des décennies.
J’en meurs, vous en mourrez, ils en mourront aussi, ce n’est qu’une question de temps. N’imaginez pas qu’ils pourraient avoir à répondre de leurs actes autrement que par le temps, ce rêve vous est interdit, nous ne sommes ni DSK, ni Bettencourt.
Bien cordialement. H. Dumas
1 933 vuesPromis je n’ai pas changé. Enfin je veux dire à l’intérieur, ou plutôt dans ma pensée, non en réalité je devrais dire que je n’ai pas l’impression d’avoir changé.
Je suis toujours le même être, fait de joie de vivre, d’ouverture, de curiosité, animé par la confiance en les autres et en la vie.
Bon, avec un catalogue aussi alléchant, comment ai-je pu en arriver à mon blog ?
“Mais qu’est-ce qui s’est passé, mais qu’est ce qui c’est passé ?” comme le disent Tournesol et le Docteur à l’Ami 6 propulsés à travers la voiture au bas des escaliers, dans “Les bijoux de la Castafiore”.
Pour le point de départ : peu de témoins.
Mais, heureusement, j’ai des repères irréfutables.
Les voici :Donc récapitulons :
– Prix de gentillesse, de lecture, d’écriture et de coloriage pour ma première année de scolarité.
– Prix de courtoisie et de dessin la deuxième année.
Jusque là tout va bien.
Hélas, dès la troisième année, je perds la trace de mes compétences, je rentre probablement dans le rang.
Rapidement l’Education Nationale s’empare de mon sort et décide de me contraindre, de m’intégrer au moule, ce qui s’avèrera au dessus de ses capacités et de ses compétences.
Entre elle et moi la rupture sera longue et pénible. Une salle histoire.
La garce cherchera à se venger très longtemps, propageant sur mon compte de fausses rumeurs d’absence de sérieux, de dilettantisme, voir de mauvais esprit, qui auraient pu entamer ma confiance en moi, si mes qualités intrinsèques n’avaient pas été reconnues dès ma première et ma deuxième année de scolarité.
J’imagine que mon cas n’est pas unique. Combien d’enfants adorables, prédisposés à un avenir de joie et de simplicité, ont été irrémédiablement flingués par les agressions égalitaires de l’Education Nationale.
Celle-ci, prétendant former l’élite, s’avère incapable de laisser s’épanouir la liberté et la joie de vivre. Pour elle, il n’est d’élite que constipée, coincée à mort, à la fantaisie en berne, à qui la mémoire tient lieu d’intelligence.
J’exagère évidemment, mais pas trop.
La seule chose qui vaille d’être apprise le plus tôt possible c’est la liberté et les devoirs qu’elle impose pour chacun de nous et par rapport aux autres.
L’éducation Nationale essaie de nous convaincre de l’exact contraire.
Pour elle, l’épanouissement se trouverait dans le groupe et ses contraintes. Elle et moi, nous sommes fâchés définitivement.
A vrai dire, elle a pris le pouvoir, et ceux qui, comme moi, sont sa cible, sont aussi la cible de l’organisation sociale qu’elle a finie par instaurer.
Je ne l’aime pas cette salope. Enfin là, j’exagère encore. En réalité, elle me fascine.
Pourtant je n’en suis ni amoureux, ni admiratif, mais ce pouvoir total qu’elle a acquis, c’est impressionnant.
Hélas pour elle, je crois qu’elle va en mourir. Je ne la plaindrai pas. Mais il est probable que je la regretterai. Son rabot social était bien pratique, il laissait le champ libre à ceux qui échappaient à son hégémonie.
Les barbares, ceux qu’elle pensait maîtriser, éduquer, polir, deviennent légion, ils ne vont pas tarder à la déborder et à déborder ses prétentions d’organisation sociale.
Finalement, je regarde cette vieille dame, qui m’a snobé, se mettre en quatre pour séduire le pire, c’est émouvant. Elle n’échappera pas au viol.
Elle n’aurait pas dû décapiter les personnalités “différentes”, ce sont elles qui faisaient la force de son environnement et l’attrait de ceux qu’elle soumettait. Seuls ils sont impuissants. Dommage.
Bien cordialement. H. Dumas
1 981 vuesJe veux vous parler d’une époque où la télévision n’existait pas. Où Citroën fabriquait des “tractions avant” et Peugeot des “203”. Où le luxe s’appelait “Facel Vega”. Où les Ponts et Chaussées goudronnaient à tout va, tout en prenant le temps de construire d’innombrables ponts. Où les gardes-barrières surveillaient les passages à niveau, faisant en sorte que trains et voitures se heurtent le moins souvent possible.
A cette époque, la minorité d’automobilistes ne se posait pas de question sur son activité dominicale.
La question n’était pas : qu’est ce qu’on fait Dimanche ? Mais : où va-t-on ? Tous montaient systématiquement dans leur voiture pour une promenade dont le but n’était pas l’essentiel.
L’essentiel se résumait à jouir intensément de la liberté incroyable pour eux, précédemment impensable, attachée au miracle du déplacement individuel en automobile.
L’automobile paraissait un privilège extraordinaire, son arrivée dans une famille était un aboutissement, une plénitude.
Puis, accompagnant la démocratisation, vint la quantité, le temps des bouchons, de l’hécatombe, qui a eu raison de l’émerveillement sans pour autant terrasser l’attirance.
Enfin vint aujourd’hui, le temps de la haine, où l’automobile est synonyme de délinquance sociale, de pollution. Où les successeurs des Ponts et Chaussées ne pensent que ralentisseurs, rétrécissements des voies, chicanes, limitations de vitesse, radars, circulations alternées, etc…
Tous, sauf les “justes-arrivants”, ont honte de leur automobile, sont indifférents à ses avantages dont ils profitent toujours, mais plus difficilement et liés à de lourdes contraintes qui finissent par les leur masquer.
Ainsi, alors que tous ont une automobile, cette multiplication, elle seule, a transformé le charme en nuisance, la liberté en contrainte.
Pour retrouver les émotions initiales, il suffit de prendre la route un Dimanche matin d’hiver ordinaire, vers 9H, hors vacances scolaires, pour revivre la liberté attachée aux déplacements en automobile sans la contrainte des autres.
Cet exemple n’est pas unique, au contraire, il est global et s’applique à toutes nos activités, à tout notre environnement.
Ce constat global est-il une vue de l’esprit ou une réalité ? Est-il une aigreur passagère attachée à une génération en voie de disparition, ou correspond-il à une réalité profonde et intemporelle ?
Dans le premier cas, rien de bien grave, il suffit d’attendre. On peut même penser que les lois sur l’euthanasie accélèreront le règlement du problème.
Dans le deuxième cas, c’est une autre affaire. Si TOUS est la source globale de l’insatisfaction, la contrainte indésirable rendant le plaisir inaccessible, on a du souci à se faire.
La recherche du plaisir est le moteur de l’humanité. Sa puissance donne la vie, c’est dire sa force.
Si le nombre est une entrave au plaisir, ce n’est pas ce dernier qui disparaîtra, c’est le nombre qui sera vaincu par lui.
Ne l’oublions pas : le plaisir donne la vie pendant que l’ennui précède la mort. L’humanité ne peut pas s’ennuyer, elle disparaîtrait.
N’est-ce pas justement le nombre qui pourrait être à l’origine de l’ambiance crépusculaire dans laquelle nous vivons depuis quelques années ?
Le nombre qui entrainerait l’humanité vers des raccourcis bien connus pour s’auto-diminuer, et qu’ainsi le plaisir reprenne ses droits. Le nombre en quelque sorte manipulé par le plaisir, par l’égoïsme.
Les barbares, les faiseurs de guerre, pourraient-ils être au service du plaisir caché, égoïste, honteux, de l’humanité souhaitant se débarrasser du nombre sans le montrer, sans le dire ?
Bien des postures trouveraient alors une explication.
Car, si chacun y va de sa petite théorie, tout le monde a bien conscience que la planète est actuellement une poudrière.
Evidemment, chaque faction essaie de faire porter sur les autres la responsabilité de cette ambiance mortifère. Peut-on être dupe ?
En ce qui me concerne, je crois que la responsabilité de la catastrophe qui nous attend est totalement collective. Je crains qu’elle soit liée au nombre.
Je trouve cela parfaitement regrettable à une époque où nous sommes justement en mesure de réguler ce nombre avant l’apparition de la vie, ce qui me parait plus humain qu’après.
Par ailleurs, j’ai bien retenu tout ce que l’on m’a appris sur le sujet : la reproduction doit être naturelle et illimitée. Oui, mais…
Si le prix à payer est la déstabilisation par le nombre au point que la sortie ne puisse se traduire qu’en carnages, je ne suis pas preneur.
J’accepte l’idée que l’on puisse me reprocher dans ce billet de m’éloigner du sujet que je connais : le pillage fiscal. Mais ce serait une erreur.
Il est probable que le nombre augmente exponentiellement la frustration, donc exacerbe l’idée de pillage en la généralisant et aboutit à l’inacceptable : à la guerre.
Ce n’est pas qu’il en ait manqué tout au long de ma vie, mais, personnellement, je n’ai jamais connu la guerre. L’idée qu’elle se rapproche n’éveille en aucune manière ma curiosité.
Bien cordialement. H. Dumas
2 238 vuesAu XVIIIème siècle, en même temps que les puissances européennes prennent la mesure des immenses territoires à leur portée en Amérique du Nord, leurs élites entrevoient l’idée de liberté individuelle.
Cette idée va trouver à s’épanouir naturellement à l’occasion de l’organisation de la société vierge qui va conquérir l’Amérique du Nord.
Les choses seront plus complexes dans la vieille Europe entravée par une tradition millénaire de soumission des individus.
Notamment en France où la conquête de l’idée de liberté individuelle, portée par exemple par le milliardaire Lafayette, dut passer par l’échec cuisant de la révolution pour n’aboutir que bien plus tard, au cours du XIXème et au début du XXème siècle.
Aujourd’hui, que reste-t-il de cette notion de liberté individuelle ? Pas grand chose, il faut bien l’avouer.
La question existentielle qu’elle pose est la suivante : la liberté individuelle est-elle le foyer de la délinquance, sa matrice ?
Hélas, pour la plus grande majorité la réponse est oui.
C’est ainsi que la masse des personnes défilant derrière Hollande à l’issue du terrible drame de Charlie Hebdo ne défilait pas réellement pour la liberté individuelle mais pour que soit contrainte celle des futurs assassins, tels qu’ils les imaginent dans leurs fantasmes.
De la même façon, de nombreux économistes pensent que c’est la liberté économique individuelle qui génère les escrocs, banquiers notamment.
La pensée commune est d’affirmer que toute déviance découle d’une trop grande liberté individuelle, et que restreindre celle-ci résoudra le problème. Cela est totalement faux.
D’abord dans la pratique,
Toutes les sociétés liberticides génèrent une organisation massive de la délinquance, qui en leur sein s’officialise.
Alors que ce constat est exposé aux yeux de tous dans le monde, la majorité fait mine de ne rien voir.
Ensuite dans la théorie,
Il est clair que ce n’est pas la liberté individuelle qui engendre la délinquance mais bien elle qui en est la première victime.
C’est la difficulté de défendre la liberté individuelle qui permet à la délinquance de voir le jour, pour finalement finir par prendre le pouvoir en participant à la réduction de la liberté qu’elle accuse d’initier ses propres turpitudes.
Pourquoi, contre toute réalité, en est-il ainsi ?
Parce que le pouvoir parait indispensable à l’organisation sociale et qu’il est l’ennemi naturel de la liberté individuelle.
Ainsi, plus l’homme de pouvoir aura la prétention d’organiser la société, au motif de la protection des individus, plus il sera liberticide et arrivera à l’exact inverse.
Il n’est pas de bon berger pour celui qui ne souhaite pas vivre en troupeau.
Alors que la liberté individuelle, ce bien précieux, d’une grande fragilité, est au fronton de tous les partis politiques, en réalité ils n’ont de cesse de la restreindre tant elle est incompatible avec leur objet.
C’est ainsi que pour chaque déviance mise à jour — et c’est quotidien — qui pourtant découle d’une carence de la protection de la liberté individuelle dont l’Etat prétend se charger, nous sommes immédiatement soumis à une restriction de liberté, approuvée parait-il par la masse silencieuse et votée comme un seul homme par nos députés.
Objectivement, ce constat est désespérant.
En quoi les hommes épris de liberté individuelle ont-ils leur part de responsabilité dans ce fiasco de leur ambition ?
En rien, contrairement à ce que l’on veut leur faire croire.
Car, si l’homme libre se prend à imposer sa liberté il accède au pouvoir et, de facto, il édicte des règles qui, enfreintes, vont jeter les bases de la délinquance qui elle même engagera la glissade liberticide.
Conclusion
La liberté individuelle est bien un mythe. Comme Icare, l’homme se brûle en tentant de s’en approcher.
Après le capitalisme, Internet fut un formidable rêve de liberté individuelle, les deux sont en voie de digestion par le collectivisme qui colle aux basques de l’homme, cet animal grégaire.
Bien cordialement. H. Dumas
2 616 vuesImaginons que le monde arabe se lasse de la suprématie ultra minoritaire des monarchies du golfe. Que, pour des raisons de pression populaire interne, par exemple écologiste ou moraliste, les Etats Unis soient obligés de lâcher leurs alliés, qui ont indéniablement des responsabilités dans l’épouvantable aventure intégriste.
Les chiites et leurs affidés, seraient alors la nouvelle minorité qui prendrait le pouvoir au Moyen Orient, Iran en tête. Les russes se trouveraient bien placés, l’ensemble représenterait un poids suffisant pour refuser que le pétrole leur soit payé en dollars.
Oui, mais qu’elle monnaie de référence les satisferait ?
Ce serait la monnaie d’un pays politiquement stable, doté d’une armée forte, crédible, et de réserves garantissant la stabilité de la dite monnaie. Un pays en excédent et non en déficit. Ce pays n’aurait pas besoin d’être gigantesque.
Ce pourrait être l’Europe du nord regroupée autour du deutschemark, après disparition de l’Euro, le Yen adossé à un ensemble de monnaies asiatiques, le franc suisse temporairement. Peut-être d’autres solutions que seuls les initiés connaissent ou envisagent.
Quoiqu’il en soit, ce revirement placerait les Etats Unis face aux conséquences réelles de leur fabrication constante de fausse monnaie.
Ils feraient probablement défaut au niveau de leurs bonds du trésor.
Tel le Zimbabwe, leur monnaie n’aurait plus cours qu’à l’intérieur de leurs frontières, tous leurs achats extérieurs, produits finis ou matières premières, les obligeraient à convertir leur dollar à sa valeur réelle par rapport à la nouvelle monnaie de référence.
La dévalorisation du dollar créerait aux Etats Unis une inflation à peine imaginable, brisant toute possibilité d’organisation sociale.
L’armée américaine serait soudainement en faillite, son matériel abandonné ça et là, probablement auto saboté.
Les Etats Unis seraient sur le marché de l’emprunt, accompagnés d’une note catastrophique gérant un taux de plus de 10%.
Ils seraient, du fait de leur position géographique, à l’abri d’une invasion.
Mais leur organisation politique ne saurait résister au plongeon économique qu’engendrerait leur faillite monétaire, à la paupérisation immédiate de la plus grande partie de leur population.
Le désordre interne les obligerait à un repli instantané et probablement durable. Leur influence politique et spirituelle sur le monde serait anéantie. Ils se doteraient probablement d’une structure autoritaire du type dictatorial.
En très peu de temps nous serions confrontés à des organisations sociétales inconnues de nous.
En effet, de quoi j’me mêle ? Cette vision qui me parait logique, l’est-elle ?
Les milliers de pages de calculs économiques et statistiques, les théories innombrables justifiant la répartition des richesses et le partage du capital, les doctes analyses des budgets publics et de leur nécessité, les philosophies affirmant la préséance de l’homme sur l’économie, tout cela tendrait à prouver qu’un raisonnement comme le mien est simpliste. J’en conviens et je ne réfute pas l’idée que ce soit le cas.
Mais, si tout bonnement un sou est un sou, si la cigale qui a chanté tout l’été doit se peler l’hiver venu, si la fuite en avant rencontre inévitablement un jour le mur, si nul ne peut voler son voisin sans en payer le coût, si rien ne peut se posséder sans motif, si le meilleur finit toujours par l’emporter sur le plus fort, alors mon approche simpliste de la réalité n’est peut-être pas si ridicule qu’il y parait.
Parce que, entre nous, la situation actuelle est si invraisemblable qu’il n’y a aucune raison objective d’imaginer qu’elle puisse perdurer.
Que deviendrions-nous dans le bordel qui serait généré ?
Pas grand-chose, je le crains. Nous avons perdu de vue, depuis longtemps, la réalité des contraintes économiques. Nous sommes plus américains que les américains, sans posséder leur avantage géographique. Nous sommes nus. Nous leur devons tout. Nous vivons à crédit, dans l’opulence qu’ils nous accordent.
Si demain la vraie vie économique, et les vrais méchants qui vont avec, reprennent le pouvoir sur cette planète, nos mignardises ne nous protègerons pas, notre souffrance sera immense, à la hauteur de notre actuelle insouciance.
Pour finir ce billet, je fais mienne la sagesse populaire qui dit : “On verra bien”.
Bien cordialement. H. Dumas
2 095 vuesLa première Rochefort sur mer (17)
Dans les années 1970, le maire Frot a souscrit à un projet démagogique de Giscard, le contrat “ville moyenne”.
Il a englouti dans ce projet toutes les forces économiques de la ville pour rénover un bâtiment historique, patrimoine sans retour économique, dont le sauvetage aurait dû, éventuellement, être pris en charge par l’Etat mais certainement pas par le budget d’une petite ville de 30.000 habitants.
Ainsi, lorsque l’armée, qui était le fond de commerce de cette cité, l’abandonna, elle ne fut pas en mesure de racheter le bâtiment et le parc prestigieux qu’était l’hôpital de la Marine, passant ainsi à côté de l’opportunité de faire de sa station thermale une des plus attirantes de France, à une époque où cette activité économique était en pleine croissance. Aujourd’hui cette ville se meurt.
La deuxième Sète (34)
En 2004 l’Etat décide de se débarrasser de la gestion de ses ports. Le maire de Sète, Commeinhes, laisse la région, qui lui est politiquement opposée, s’emparer du port.
Ce faisant, il perd la maîtrise de tous les plans d’eau étroitement imbriqués dans sa cité. Ils sont son seul capital économique.
La région, répondant à des stimuli strictement politiques, a mis en œuvre une vaste opération de réhabilitation du port, sans prendre en compte les intérêts futur de la cité.
C’est ainsi qu’aujourd’hui — alors que le pouvoir régional n’est plus dans la ville voisine de Montpellier mais à Toulouse — le port de plaisance, qui aurait dû naître à Sète et favoriser l’éclosion de l’industrie touristique, est un fiasco total dont la ville ne se remettra pas.
La troisième La Rochelle (17)
Ici la ville est en concurrence avec ses voisines Niort et Poitiers pour prendre le leadership régional.
Le hasard fait qu’un terrain de 100 hectares en centre ville permettrait à la fois de développer un projet régional “commercialo-ludique”, un parking de dissuasion libérant le centre historique, une zone d’habitat durable et un transport urbain par câble futuriste.
Le maire Bono et son successeur Fountaine s’opposent farouchement à ce projet, au point de sacrifier cette zone vitale pour l’avenir de la cité en la qualifiant d’agricole dans les documents d’urbanisme, ce qui est notoirement ridicule. Les conséquences à moyen et long terme seront désastreuses.
Quels sont les points communs de ces trois suicides économiques ?
Premier point
Un excès de pouvoir économique des élus à travers le dévoiement des règles d’urbanisme.
Faites initialement pour harmoniser le développement, elles sont devenues, avec la complicité des tribunaux administratifs, le bras armé du pouvoir économique absolu exercé par les administrations municipales, dont les élus sont les otages, voire les complices.
C’est le collectivisme total des économies locales, puisqu’il n’est pas d’économie sans bâti.
Deuxième point.
L’incompétence économique vertigineuse des élus.
La démocratie, telle que nous la connaissons, n’accorde aucune place à la compétence économique des candidats.
Au contraire, pour ces trois exemples, et alors qu’ils ont terriblement appauvri leur collectivité, les élus responsables ont enrichi leur trajectoire politique.
Troisième point
Ces errements ne sont pas détectables autrement que par une connaissance microéconomie des cités en cause. C’est dire qu’il n’existe aucune solution de tutelle imaginable dans le cadre de la décentralisation.
Seule l’obligation pour les candidats de présenter lors des élections un projet économique dont ils seraient ensuite responsables serait de nature à changer les choses.
Sans quoi, comme c’est le cas aujourd’hui, ils sont les jouets des groupes d’influences corporatistes, largement occultes, indifférents à l’intérêt général, seulement intéressés par leurs privilèges catégoriels ou sectaires.
Quatrième point
Les conséquences de cette médiocrité, de ces absences de vision économique se traduisent en pression fiscale.
Puis, lorsque celle-ci devient insupportable, en recherche de bouc émissaire vite trouvé : le riche, si possible “fraudeur fiscal”. Sinon, comment serait-il riche ?
En réalité
Je connais intimement ces trois villes. J’en connaîtrais pareillement dix, cent ou mille, je suis convaincu que je pourrais en chacune relever les mêmes problèmes.
Ce pays se meurt plus de l’incompétence de ses élus locaux, des trafics d’influence qui les entourent, que de l’obésité de son État.
Bien cordialement. H. Dumas
2 081 vuesMonsieur,
J’ai lu avec attention votre ouvrage ” Le capital au XXIe siècle”.
Il n’est pas téméraire d’affirmer que vous êtes un homme intelligent, un redoutable et prudent débatteur, mais aussi que vous êtes totalement partial, probablement collectiviste-socialiste.
Vous ignorez volontairement les réalités de l’entreprise. Ce faisant, vous n’avez pas commis un livre d’économie, mais hélas un roman de gare démagogue et larmoyant à souhait, bien écrit.
Celui qui s’adresse à vous, qu’évidemment vous ne lirez jamais alors qu’il vous a lu, a subi une avanie largement égale aux dégâts d’une guerre tels que vous les décrivez : “…Quelqu’un qui a 60 ans en 1940, qui perd tout son patrimoine dans un bombardement, une expropriation ou une faillite a peu de chance de s’en remettre… A l’inverse, une personne qui a 30 ans en 1940 et qui perd tous ses avoirs – sans doute peu de chose – a encore largement le temps d’accumuler un patrimoine après la guerre “
Votre description donne une vague idée de ce que représente un pillage fiscal tel que je l’ai vécu, justement à 60 ans, et dont vous réclamez la généralisation.
Première falsification de votre ouvrage
Le capital n’est considéré par vous que dans sa dimension consumériste.
Or, cette dimension du capital n’est qu’un épiphénomène lié à l’actuelle culture socialiste de la civilisation occidentale finissante.
En réalité, le capital, est l’outil essentiel de l’entrepreneur, le socle de l’économie, il n’est que cela, mais en cela il est essentiel à la vie et au progrès des sociétés.
Une seule fois, sur 949 page, vous en faites état : ” …le capital joue toujours aujourd’hui un rôle central dans les processus de production, et donc dans la vie sociale. On a toujours besoin avant de commencer à produire de pouvoir avancer des fonds, pour payer des bureaux ou des équipements, pour financer des investissements matériels et immatériels de toutes natures….”
Le reste du temps vous nous ramenez à Balzac, auteur de génie, impécunieux par négligence, veulerie et gout du luxe, alors qu’exactement à la même époque Frédéric Bastiat posait les fondements d’un raisonnement économique inégalé, encore parfaitement valide aujourd’hui.
Deuxième falsification de votre ouvrage
Vous sous-entendez, sans jamais en apporter la preuve — l’auriez-vous pu ? que les hommes politiques seraient plus aptes à gérer le capital que ne le sont ceux qui le possèdent, que ce soit d’eux-mêmes ou par héritage.
Or l’histoire de l’humanité fait la démonstration du contraire, ce qui aurait dû vous rendre prudent sur ce sujet.
Troisième falsification de votre ouvrage
Ici il y a lieu de reconnaître votre prudence affichée.
Vos chiffres paraissent tirés, dans leur plus grande partie, de statistiques fiscales, avec tout ce que cela comporte de falsifications et de manipulations de la part des ministères des finances, quels qu’ils soient.
Sur vos courbes, les années les plus égalitaires sont les années de guerre.
Vous ne pouvez dissimuler que la richesse est liée à la puissance économique d’un pays et que sa diminution impacte directement la vie de ses citoyens.
Vous évoquez la surimposition des USA, sans la lier à leur déclin, que vous attribuez à la montée en puissance du Japon et de l’Europe, votre explication est contraire aux faits.
Heureusement pour vous, la cupidité des banquiers vous sert de canevas, mais avez-vous réfléchi au fait qu’elle est en réalité un avatar du socialisme, en ce qu’elle consiste à faire gérer des sommes énormes issues du mutualisme — fonds de pension, assurances, etc… — par des opérateurs qui n’en sont ni propriétaires ni responsables.
Vous ne paraissez pas surpris que les époques de dettes démesurées au cours des siècles précédents aient été provoquées par des cataclysmes du type guerre ou révolution, pendant qu’aujourd’hui nos seuls politiques et leur vénalité, hypocritement appelée socialisme, en réalité corruption acquisitive de voix, aient pu arriver au même résultat : un endettement surréaliste.
Pour vaincre le mal, vous proposez d’en augmenter la cause : l’impôt. Est-ce vraiment sérieux de la part d’un économiste ?
Vous ne pouvez pas ignorer la logique simple de Von Mises : l’économie libérale est la seule vraie démocratie puisque c’est le consommateur, donc la base, qui commande. Où qu’il soit pris, l’impôt, in fine, se retrouve inclus dans le prix des choses, donc à la charge du consommateur, du citoyen.
Conclusion
Vous êtes un homme dangereux, parce qu’enseignant. Votre registre n’est pas celui de Karl Marx qui ne s’adressait qu’à des chercheurs, à des intellectuels, vous vous adressez à nos jeunes et au grand public. En cela votre responsabilité dans la ruine à venir est colossale.
Vous n’avez pas compris ce qu’est un entrepreneur. En lui offrant un avenir limité par des taxes à 90% s’il atteint le niveau des 0,1% des plus riches, vous anéantissez sa raison de vivre. Il sait qu’il n’a probablement aucune chance d’y arriver, mais il a besoin que cela existe pour espérer et prendre les risques insensés qu’il doit nécessairement prendre. L’homme, ici ou ailleurs, a besoin d’infini.
N’enlevez pas le gros lot aux joueurs de Loto, ils ne joueront plus.
Tout homme politique a la nécessité de croire qu’il pourrait accéder au poste suprême, alors que tout connaisseur de la politique sait qu’en réalité ce poste n’existe pas, il n’est qu’apparence.
Votre leitmotiv, ce que vous stigmatisez, est que le capital rapporte. Or, s’il rapporte, c’est qu’il est utilisé, qu’il remplit son rôle économique. Autrement, il est dilapidé par les politiques en un Etat social, ogre dévoreur de capital financier, puis, in fine, de capital humain.
M. Piketty, dans une société efficace et libre les hommes en bonne santé sont en très bonne santé. Dans une société en difficulté et oppressante, les hommes en bonne santé le sont un peu moins. Mais, dans les deux sociétés, hélas, les malades restent les malades. Il en est de même pour la pauvreté.
Les difficultés causées aux riches ne rendent pas les pauvres moins pauvres, au contraire.
Il est dommage que votre intelligence ne soit pas mise au service du libéralisme, de la dénonciation de l’usage abusif fait par certains de la fortune qui, alliés à la force des Etats, s’éloignent de l’économie, de la créativité, de la concurrence, pour se vautrer dans les profits illicites du monopole, sous couvert de socialisme.
D’où vous vient cette haine des riches ?
Bien cordialement. H. Dumas
2 970 vuesUne société collectiviste ne peut qu’avoir une architecture uniforme et officielle.
C’est un des marqueurs fiable du niveau de la contrainte culturelle collectiviste, de la perte de liberté de création concomitante à la perte des libertés individuelles fondamentales.
Quoi de pire pour les hommes que de perdre le droit de créer son nid et son environnement à sa guise ?
Fleur Pellerin, la ministre du bulldozer culturel socialo-collectif, a annoncé sa stratégie en ce qui concerne l’architecture. Finie la poésie des maisons disparates, des quartiers typés, des fantaisies individuelles, ces “folies” personnelles qui ont fait le tissu de nos villes, de nos villages et de nos campagnes.
Revenons vite à l’époque des architectures dites “staliniennes” qui accompagnent les époques collectivistes.
Vive l’académique architecture française que notre “Fleur” exotique veut mettre en œuvre.
Demain, l’architecture sera officielle ou ne sera pas.
L’aventure architecturale française ne pouvait qu’aboutir à cette castration de la créativité que sera fatalement l’organisation qui se met en place.
En 1970, l’acte architectural était libre. Seul l’Etat avait l’obligation d’utiliser les services des architectes pour ses constructions.
C’est ainsi que la vague des barres d’immeubles aujourd’hui insalubres, verrues des paysages de banlieue, furent signées par les architectes, sans que le moins du monde cela ne leur fasse douter de leur génie.
Par ailleurs, cette époque de 1970 fut celle de l’avènement de tous les corporatismes dont crève aujourd’hui notre pays, tout particulièrement sa jeunesse.
Les architectes avaient tout pour s’intégrer à cette vague corporatiste : Un passé prestigieux, un métier mal défini mais idéalisé, qui sait s’attribuer le mérite du travail des autres.
Ainsi donc, les architectes obtinrent l’exclusivité artistique, créatrice, de l’acte constructif.
En échange de cette appartenance à une caste alors protégée, ils durent accepter d’être multipliés à l’infini dans des écoles qui leur ont dispensé une formation théorique incapable de les rendre aptes à exercer ce métier — qui n’en n’est pas vraiment un — fait de pouvoir, d’imagination, de rigueur, d’humanisme, de courage, d’intransigeance, de réalisme, de vision, autant de choses qui ne s’apprennent pas ou peu à l’école, et que seuls quelques êtres d’exception possèdent en eux.
Arrive donc sur le marché une horde d’architectes incapables d’assumer cette activité artistique particulière et surtout inutiles pour 90% des actes constructifs.
Les voilà, pour leur plus grande part, qui crèvent de faim. Premier acte.
Reste alors pour survivre la propagande collectiviste, la délation, la prétention.
Voilà nos architectes en déshérence se spécialisant dans ces attitudes et devenant les champions de la propagande visant à prétendre que sans eux l’environnement serait épouvantable, l’acte constructif si hideux que nous en aurions honte.
Tel le paon, ils se pavanent de commissions en commissions, où, à l’aide d’un verbiage indigeste et de théories fumeuses, ils initient de pauvres élus au QI rétréci qui n’en peuvent plus de parler, grâce à eux, “l’architecture” comme des initiés.
Tout ce petit monde massacre la liberté fondamentale de créer et produit la même “merde” dans tous les recoins de la France, pays dont la diversité faisait le charme avant leur survenance.
Le massacre doit être sacralisé pour éviter toute révolte, pour couper court aux questionnements que les français commençaient à poser.
Donc l’architecture devient académique, cet art, appelons la ainsi, n’aura plus d’expression personnelle, plus de liberté loufoque, plus de surprise, que de la monotonie, de l’uniformité, de l’enfermement, de la pensée unique.
Décidément, il faut que les collectivistes haïssent les individualités, la liberté de créer, l’homme en fait, pour qu’ils éprouvent le besoin de le contraindre en tout, tout particulièrement aujourd’hui dans notre cadre de vie.
Que dire des architectes qui se prêtent, pour une poignée de lentilles, à cette mascarade.
Espèrent-ils ainsi obtenir un crédit professionnel et des revenus confortables ? Ils n’auront que ce qu’ils méritent, une parenthèse dédaigneuse dans l’histoire que l’architecture écrira après eux, lorsqu’elle aura retrouvé la liberté de créer pour tous.
Décidément les collectivistes n’ont aucune limite, leur prétention n’a d’égale que leur vice et leur jalousie chronique qui en font les champions de la délation.
Malheureusement, ils proposent en tout un avenir séduisant, fait d’irresponsabilité et de succès facile pour tous, qui emporte massivement l’adhésion du plus grand nombre.
Tout comme les escrocs, ils font profession de séduire, et ils séduisent jusqu’à ce que la réalité reprenne le pouvoir au détriment de ceux qui se sont laissés bernés et qui jurent alors qu’on ne les y reprendra plus.
Jusqu’à la prochaine fois. Qui se rappelle encore de l’URSS, de Pol Pot, etc… de toutes ces souffrances liées à la perte des libertés individuelles. Pas grand monde.
L’homme “architectural” et sa pensée unique sont en route, de grandes souffrances environnementales en perspectives.
Bien cordialement. H. Dumas
2 753 vuesChacun sait, depuis Saint Luc, combien il est aisé de dénoncer la paille dans l’œil du voisin pendant que l’on ne voit pas la poutre logée dans le sien.
Le communisme, cette religion, ce dogme qui a totalement envahi notre société occidentale, pratique à longueur de journée l’attitude dénoncée par Saint Luc.
Il ne se passe pas une journée sans que je pense à Sakharov, exemple pour moi de l’intelligence et de l’humanisme broyés par la stupidité communiste.
Je pense à ces millions de morts, d’asservis par cette idéologie dont pas un humoriste n’a le courage de se moquer.
Mercredi soir, autour de la sortie du film “Le prix à payer”, il y eut un grand raout religieux, communiste, sur France Inter.Le thème en était la fraude fiscale des multinationales.
Sans frémir, sans s’interroger sur leur apport au monde, ce fut la condamnation sans appel d’Amazone, de Facebook, d’Apple, de Google, etc… que pourtant, ces délateurs utilisent sans doute, comme tout le monde, à longueur de journée, qui ont profondément amélioré leur vie.
A aucun moment les interlocuteurs de l’émission, dévorés par une jalousie consumériste, ne se sont posés les deux questions essentielles :
– Peut-il exister une économie sans capital ?
– Le capital est-il plus profitable entre les mains de l’Etat ou du secteur privé ?
S’ils s’étaient posés ces questions, ils auraient pu comparer les mérites de l’une ou de l’autre solution en comparant par exemple les performances d’Internet avec celles du Minitel.
Comment peut-on exiger la suppression du secret bancaire sans comprendre que l’entrepreneur ne peut pas exister dans son monde concurrentiel sans un minimum d’intimité bancaire ?
Que diraient ces pseudos intellectuels s’ils devaient divulguer leurs idées dès leur conception, les exposant alors au pillage de confrères indélicats ?
Comment peuvent-ils être aussi incultes du monde économique pour ne pas savoir que, comme eux, le créatif en économie à besoin de l’intimité de son outil de travail qu’est son capital, donc du secret bancaire ?
Évidemment, fut servie la tarte à la crème de l’apport des activités de l’Etat — découlant du pillage fiscal — à notre vie journalière.
C’est sans coup férir que furent pris pour exemple de réussites les cuisants échecs de nos Etats obèses, voleurs de grand chemin.
Ainsi furent vantées les routes, dont l’état est dramatique, alors que tous les autoroutes ou ouvrages importants sont payants. Puis, l’éducation dont le coût est inversement proportionnel à son échec, égal en cela à nos hôpitaux. Le catalogue fut complet.
 l’aide de l’impôt l’Occident se suicide, nos communistes trouvent probablement que cela ne va pas assez vite. Ils ont hâte de castrer leurs champions économiques, de les voir dévorés par ceux des chinois et des indiens.
Les grands inquisiteurs de Bercy n’ont aucun souci à se faire, le bon peuple redemande de la délation fiscale, de la ruine d’entrepreneur, de l’exhibition patrimoniale, de l’égalité dans la médiocrité et dans la pauvreté. Ils peuvent s’en donner à cœur joie.
La jalousie et la cupidité consuméristes sont à leur paroxysme. Sous des apparences collectivistes, une fausse empathie cache un cynisme et des égoïsmes jamais égalés dans notre société.
La somme de mensonges que ces attitudes perverses génère est telle que l’issue ne peux, hélas, qu’être la violence.
Le communiste est un homme heureux qui marche gaillardement et avec fierté vers son paradis égalitaire, pendant que son “sponsor”, le contribuable, est obligé de se cacher pour tenter d’accéder honteusement à son paradis fiscal.
L’égalité paradisiaque n’existe pas.
Bien cordialement. H. Dumas
2 190 vuesÇa et là, au gré de mes contacts, je rencontre de jeunes entrepreneurs, ambitieux et courageux, qui ont du mal à comprendre mon combat.
Ils sont en pleine créativité, en pleine ascension économique, ils s’espèrent aimés de tous comme ils le sont en règle générale de leur personnel et de leurs clients.
Ils affichent leur réussite, dont ils sont légitimement fiers, sans percevoir que cela les expose au pire.
La plupart du temps ils opposent à mes avertissements le fait qu’ils viennent de subir un contrôle fiscal qui s’est avéré plutôt sympathique et sans conséquence grave pour eux et pour l’avenir de leur entreprise.
Il ne se doute pas du pire.
L’économie est si complexe, si différenciée, si imaginative, que chaque entreprise est un cas individuel, unique. Chaque entreprise a un ADN économique particulier, qui ne ressemble à aucun autre.
Or la comptabilité fiscale se veut uniforme, elle prétend ramener la diversité de la vie économique à une mise en page unique qui lui permettrait de prélever un impôt égal pour tous. C’est une vue de l’esprit.
L’impôt sur les entreprise ne peut être ni égal ni juste. L’entreprise vit des cycles que seul le dirigeant et ses proches connaissent, ou tout simplement ressentent sans même en avoir pleinement la maîtrise.
La capacité de l’entreprise à payer l’impôt, donc à diminuer d’autant son capital — qui est son premier outil de travail — indispensable à sa croissance, dépend évidemment de sa réussite, mais aussi de ses projets. Chaque somme retirée à l’entreprise est un frein à son expansion, à son avenir.
La pression fiscale oblige souvent l’entrepreneur à remplacer sa propre disponibilité en capital par l’emprunt, et donc l’expose davantage aux aléas naturels de l’économie qu’il ne maîtrise pas.
Pour toutes ces raisons, il n’est pas possible de prélever un impôt égal et juste sur l’entreprise. Personne, en dehors peut-être du chef d’entreprise, n’étant en mesure de connaître exactement l’effort contributif possible qui n’entravera pas l’avenir de l’entreprise. Et comme ce n’est pas au chef d’entreprise que l’on demande de fixer sa contribution, ceux qui la fixent sont dans l’ignorance du montant réel qui pourrait être prélevé sans danger.
Le tour à vide
C’est pour connaître l’ADN de l’entreprise que le fisc se déplace la première fois. Il le fait dès qu’une entreprise commence à se développer.
Ce jour là, il est aimable et peu agressif, sauf si l’entrepreneur triche éhontément, ce qui est rarement le cas.
Le contrôleur est en repérage. De ce repérage va découler un dossier fiscal dans lequel seront repérées les particularités de l’entreprise et de l’entrepreneur. Tout particulièrement les points sur lesquels pourrait prospérer une estimation.
Le fisc adore les estimations. Il est peu courant que les redressements fiscaux portent sur des chiffres réels. Les contrôleurs ne découvrent pratiquement jamais de preuves tangibles des accusations qu’ils portent.
C’est ce qui explique le peu de poursuites pénales engendrées par les contrôles fiscaux, la justice pénale étant très à cheval sur les preuves réelles.
Le fisc ne s’attache pas aux preuves, il peut s’en passer puisqu’il n’a pas à obtenir ses condamnations d’une justice indépendante qui serait dans l’obligation de respecter la présomption d’innocence et donc d’exiger des preuves réelles.
Le fisc enquête, condamne et poursuit à lui tout seul, en toute quiétude. Il ne connait pas la notion de preuve.
En réalité, ce premier contrôle, qui met en confiance, est la visite qui tue.
Le point relatif de l’entreprise, celui sur lequel l’entrepreneur sera inévitablement amené à jouer dans la gestion de son aventure, que ce soit avec les banques ou avec ses partenaires, est mis en fiche lors du premier contrôle.
L’entreprise va être suivie, tout particulièrement sur ce point, ce sera son dossier fiscal. Dossier que la loi permet au fisc de dissimuler à l’entrepreneur, ou du moins de ne le lui fournir qu’avec ces éléments masqués, au motif ridicule du nécessaire secret qui devrait présider à la surveillance de la fraude fiscale.
En gros, il s’agit d’une fiche de type Stasi, de ces fiches totalement interdites en démocratie.
Surveillé sur ce point relatif qui peut être le chiffre d’affaires, le stock, les achats de matière première, ses frais généraux, son train de vie, etc… l’entrepreneur est à la merci des services fiscaux qui déclencheront, quand bon leur semblera, un contrôle entièrement bouclé avant même leur venue sur place.
J’ai eu personnellement deux contrôles de ce type où, bien que n’ayant pas réalisé le contrôle, les contrôleurs ont, sans aucune difficulté, établi la notification qu’ils avaient préparée bien avant de venir chez moi.
C’est dire combien le contrôle lui-même et notamment le débat oral et contradictoire sont une vaste fumisterie.
L’élément déclencheur du contrôle
C’est ici que cette façon de faire devient particulièrement scandaleuse. Surveillée, l’entreprise est en équilibre fiscal instable. Le contrôle mortel, puisque basé sur une projection entièrement inventée par le fisc, peut être déclenché à tout moment.
Les principaux motifs sont les suivants
– Baisse de chiffre d’affaires laissant supposer au fisc que l’entreprise pourrait disparaître, il pense alors à se servir en premier.
– Conflit personnel avec un agent du fisc, qui se vengera tout simplement.
– Conflit avec un concurrent qui a le bras long ou un copain dans la citadelle fiscale.
Le plus courant :
– L’entrepreneur, tout content de sa réussite, se mêle de politique. Evidemment, il n’est pas collectiviste, pas religieusement communiste, alors, il doit mourir. Ses idées, son énergie, son aura doivent être tués dans l’œuf. Il en est de la survie du système imbécile dans lequel la bureaucratie collectiviste de Bercy nous fait vivre.
Les choses sont moins visibles que chez Poutine, dont c’est le sport préféré pour se débarrasser de ses opposants, mais elles sont absolument comparables.
Jeunes entrepreneurs, méfiez-vous du premier contrôle, c’est effectivement le signe de votre prochaine réussite, mais c’est aussi la marque de votre inscription sur la liste de Bercy la communiste, la tueuse de ceux qui ont foi en eux, en l’homme, en l’individu.
Nous devons obtenir la communication de cette partie de notre dossier fiscal, la transparence démocratique l’impose.
Bien cordialement. H. Dumas
2 263 vuesLe fait que la matrice humaine soit, initialement, quasi identique sur toute la planète me complique la compréhension de la théorie de Darwin, que par ailleurs je ne propose pas de remettre en question (qui serais-je pour cela ?).
Juste, je suis surpris qu’après 50.000 ans environ les hommes soient tous des hommes, sans réelle différenciation en fonction de leur environnement et de leur histoire.
Ce groupe “humains” avance par saccades. A chaque avancée la difficulté est certaine, laissant sur le côté de la route les moins adaptables.
Personnellement, je me sens concerné par l’avant dernière et la dernière avancée. Pour les précédentes, mes compétences historiques laissant à désirer, je ne me permets pas d’en parler.
L’avant dernière avancée.
N’en doutons pas, elle est issue de la révolution française, elle s’appelle la liberté individuelle, accompagnée des droits de penser et d’entreprendre librement.
Elle s’est traduite dans les faits par le libéralisme du XIX° siècle. Ce fut un progrès indéniable qui a apporté richesse, ouverture d’esprit et allongement de la durée de la vie pour tous.
Les frustrés de l’opération ont imaginé le communisme, son exact inverse.
Partout où celui-ci fut installé se fut la misère, l’oppression et la mort.
Malgré cela, les frustrés des sociétés libérales ont adhéré totalement, sans partage, au communisme, aveugles à sa réalité sur le terrain, l’idéalisant pour pouvoir mieux l’idolâtrer et dissimuler ainsi leur inadaptabilité.
Aujourd’hui, pratiquement éradiqué dans sa version réelle, cette disparition le renforce dans l’esprit des frustrés qui peuvent s’en recommander sans avoir à justifier ses errements, sa folie, sa réalité d’esclavagiste.
Et, cerise sur le gâteau, le communisme a pris le pouvoir dans plusieurs de nos démocraties, tout particulièrement en France.
Cependant, il reste caché, il se fait appeler la “social-démocratie” pour pouvoir continuer à sucer le sang des libéraux qui le font vivre contre leur gré.
Quand je dis “a pris le pouvoir”, je sais de quoi je parle.
Notre liberté économique, qui est essentielle, qui est le tronc de l’arbre libéral, est entre les mains des frustrés communistes.
La preuve en est rapportée par le fait incontournable que Bercy, qui régit notre liberté d’entreprendre, est entre les mains d’un syndicat unique, communiste, “Solidarité Finances Publiques”, qui, masqué, tient les rênes de ce ministère.
Pratiquement 50% des 115.000 fonctionnaires de ce ministère sont adhérents à Solidarité Finances Publiques. Cela suffit comme preuve de ce que j’affirme.
Conclusion
Aujourd’hui, cette avancé essentielle de l’humanité, le libéralisme, a finalement été réduite à néant en France, pays de sa survenance.
Les frustrés, partis échouer ailleurs, sont revenus blanchis de l’échec par la disparition dans la réalité de leur système passéisme, et ont envahi, dissimulés, notre société.
Pendant que, paradoxalement, le libéralisme a marqué définitivement l’humanité de sa force de progrès, au point que ce sont aujourd’hui d’anciennes sociétés communistes qui en profitent….
La dernière avancée
Il n’y a pas à en douter, c’est l’égalité de l’homme et de la femme. Y compris tout ce que cela implique comme difficultés dans son acceptation et sa mise en œuvre.
Les hommes et les femmes qui mettent aujourd’hui en œuvre cette égalité dans nos sociétés avancées connaissent le prix de cette mutation, ses dérapages, ses laissés pour compte, ses dégâts collatéraux qui se résoudront dans le temps.
Cette égalité est un tournant essentiel de l’humanité.
Les frustrés de cette avancée se réfugient dans un système totalement passéiste, une religion qui prétend à la gestion politique de la société et qui prône la mise sous tutelle de la femme : la religion musulmane.
L’incroyable folie de ces frustrés amène sur le terrain aux mêmes excès déjà vus avec le communisme, violence, oppression, dissémination de cette violence à tous, guerres.
Encore plus incroyable, à l’intérieur de notre société, il est quantité de frustrés qui se recommandent de cette religion passéiste pour prôner, même par la violence importée, leur opposition à l’égalité des hommes et des femmes, tout en feignant de l’ignorer, en la masquant par des discours incohérents.
La guerre d’aujourd’hui et ses extensions de demain est une guerre liée à la liberté de la femme.
Conclusion
C’est Houellebecq qui a raison. Les frustrés l’emporteront, ils reviendront dissimulés, comme les communistes, mais sporadiquement. En France certainement, ailleurs, ce n’est pas si sûr.
A l’échelle du monde, de l’humanité, cette avancée, l’égalité des hommes et des femmes, comme la précédente le libéralisme, est acquise. Simplement, là aussi, ce sont peut-être d’autres qui en profiteront, pas nous les initiateurs.
Bien cordialement. H. Dumas
2 167 vues
BILLET SUPPRIME PAR UN ARRÊT DE LA COUR D’APPEL DE PARIS
DU 15 DECEMBRE 2016
3 005 vues
Platon avait imagé, dans son allégorie de la caverne, la difficulté extrême qu’il y a à s’extraire de son environnement pour accéder à l’universel.
Les occupants de sa caverne ne pouvaient imaginer le soleil et la vie extérieure. Si par cas l’un d’entre eux sortait, il lui était très difficile de regarder et de croire à ce qu’il voyait. Bien plus, s’il revenait informer les occupants de la caverne, non seulement il n’était pas cru mais il était sanctionné pour ses dires, jusqu’à la mort.
La folie fiscale, dans laquelle est plongé tout l’occident, est une véritable caverne de Platon.
Globalement, la démocratie est passée de l’étape où elle était un rempart contre le pouvoir absolu en émiettant le dit pouvoir et en le rapprochant des individus, à son statut actuel qui est un nouveau pouvoir absolu, assis sur l’achat des voies par la corruption visant à séduire le plus grand nombre au détriment des plus actifs.
C’est-à-dire qu’une majorité est enfermée dans la caverne de l’interventionnisme et de l’assistanat au point de ne pas voir qu’il ne s’agit que d’une illusion, de croire que cette illusion serait une loi universelle.
Non seulement tout l’occident croit à cette fable, mais il guerroie contre le reste de la planète dans le but d’imposer sa “caverne fiscale”.
La démocratie, après avoir initié la liberté, enfante aujourd’hui un monstre, un tueur d’énergie et de richesse, qui ne peut apporter que misère et malheur à tous, tout particulièrement aux plus faibles, en prétendant réguler les richesses et soumettre les plus forts.
Aucune victoire, aucun progrès, jamais, ne s’est fait en privilégiant les faibles et en méprisant les forts. Ce sont les forts et non les faibles qui ont porté l’homme des grottes aux gratte-ciels.
Hors la “caverne fiscale” il y a la liberté d’entreprendre, le respect du capital, les paradis fiscaux, le secret bancaire, la limitation de l’Etat, autant de choses universelles, naturelles, que ceux que l’on enferme dans la “caverne fiscale” doivent ignorer.
Ceux qui leur refusent le droit de voir hors la caverne les menacent des pires maux s’ils venaient à sortir. Plus particulièrement, de l’injustice, de la loi du plus fort, de l’oppression par l’argent, de l’inégalité des richesses, de la misère.
Moyennant quoi ils les exposent à l’injustice administrative, à la loi du bureaucrate, à l’oppression par l’idéologie, à l’inégalité des statuts sociaux, et tout pareillement à la misère mais ici sans limite.
Bercy, les chiens de garde
Une armée “stasienne” a la charge de la propagande liée à l’objectif de la “caverne fiscale” et la coercition qui l’impose.
L’armée
Les agents des services fiscaux composent cette armée. J’entends bien les réactions par-ci par-là, plus particulièrement au sein de cette corporation, dénonçant de ma part une accusation infondée, une sorte de diffamation, tout particulièrement dans l’assimilation globale de ces agents à la Stasi.
Je vais donc vous apporter les preuves de ce que j’avance, que vous ne pouvez pas voir du fait qu’ils vous maintiennent dans la “caverne fiscale”.
La Direction Générale des Finances Publiques, plus communément appelée Bercy, comprend 115.000 fonctionnaires.
45% de ces fonctionnaires sont syndiqués, soit 51.750.
Le syndicat qui les regroupe s’appelle : “Solidarité Finances Publiques”. Le titre est clair. Ce n’est pas un syndicat des employés des finances publiques, c’est le lien de solidarité des finances publiques, de la globalité des finances publiques. Il n’est qu’un seul “syndicat” pour tous.
Ils se sont accaparés le nom même de leur administration, elle et eux ne font qu’un.
Si ce nom est explicite, les activités le sont encore plus.
Il vous suffit d’aller sur le site de ce “syndicat” pour constater de visu que, si une partie de ses activités peut être assimilée à la défense classique des salariés d’une entreprise, la plus grande part de ses activités se compose d’une incantation à la lutte contre la “fraude fiscale”, considérée comme l’objectif unique de cette administration.
Ce syndicat s’approprie cette lutte, il en fait la justification de l’existence même des finances publiques, son but primordial.
A aucun moment vous ne verrez ce syndicat proposer une vision objective de la société, de l’économie, du rôle dans celle-ci de l’entrepreneur et de l’entreprise.
L’entrepreneur n’est pas vu ici comme un élément clef de l’organisation sociale, comme un membre essentiel de notre communauté qu’il serait bon de protéger et d’encourager pour qu’il produise richesses et initiatives économiques.
Non, il est le fraudeur, celui que l’idéal exclusif en charge des finances publiques vues par ce “syndicat” — la répartition des richesses — devrait raboter à un niveau inconnu, imaginé au jour le jour par ce groupe uni, qui se prévaut d’être solidairement nos finances publiques.
La coercition
Solidairement, sans faille, comme un seul homme, les finances publiques traquent la brebis galeuse, le fraudeur fiscal qui sommeillerait en chacun de nous.
Ils nous fichent, nous espionnent, détruisant sans vergogne l’intimité nécessaire à l’éclosion de l’économie, chassant le secret bancaire, exposant aux yeux de tous le capital de chacun pour s’allier la jalousie chronique des hommes au service de leur méfait, de leur obscurantisme, de leur “caverne fiscale”.
La coercition n’est donc pas l’œuvre des seuls contrôleurs fiscaux, la lecture de la prose du syndicat unique de l’administration des finances vous apportera la preuve que les 115.000 individus qui la compose sont unanimement favorables à la “caverne fiscale”, à sa propagande, à sa violence, aux désespérances qu’elle entraine, à l’exclusion de la vraie vie qu’elle prône pour tous.
Demain la misère va augmenter, l’interdiction de sortir de la “caverne fiscale” sera physique, ceux qui seront dehors seront dénoncés et chassés. De beaux jours nous attendent.
Bien cordialement. H. Dumas
2 573 vues