Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Maréchal, les revoilà.

Nul ne peut prendre à l’homme plus que sa vie, hélas nombreuses sont les théories fumeuses ou les croyances vermoulues qui le tentent, voire l’exigent.

Pour moi cela reste le plus grand de tout les mystères. Quelle pensée peut justifier une telle finalité ? Comment ceux qui l’envisagent peuvent-ils imaginer y échapper eux-mêmes ?

Et pourtant, autour de nous, ce ne sont que sentences de mort pour un oui ou pour un non, décrétées à l’emporte-pièce, comme si la mort des autres était quantité négligeable.

Enfermer, ruiner et in fine tuer, ils n’ont que ça à la bouche. Tous les motifs sont bons.

Touche pas à mon fric, mon pétrole, mes femmes, mon air, mon eau, sinon t’es mort. Pense comme moi, crois comme moi, donne ton fric, ta bagnole, ta maison, sinon t’es mort. Trie tes déchets, mange et pète bio, te chauffe plus, t’éclaire plus, régresse, n’aie plus ou pas d’ambition, retourne à la campagne, mange pas de viande, sinon t’es mort. Casse ta bagnole, marche à pied, prends le bus, sinon t’es mort. Sors ton drapeau, défile, pleure, rie, chante quand on te le dit, sinon t’es mort. M’emmerde pas et donne moi tes affaires, sinon t’es mort. Ferme la, sinon t’es mort. Et surtout, te casse pas, sinon t’es mort.

Où est le trou de souris où sont massés ceux qui envisagent de résister ? Donnez-moi l’adresse, ça urge.

Ce matin le ciel était bleu, la mer plate comme ma main, pas de vent, pas froid, un miracle quoi. Sur mon vélo je pensais au Maréchal.

Je me disais, voilà un mec qui a expédié des milliers d’autres mecs se faire trouer la peau à Verdun, peut-être ça l’a marqué. Alors, en 1940, il signe la paix. Mais en réalité, la vie des autres, il continue à s’en foutre. C’est les juifs qu’il expédie maintenant ad patres, il a juste changé de cible. Mais attention, c’était un démocrate, il a agi avec l’accord de la majorité du pays. Trop fort. Y en a qui l’aiment encore. Les revoilà.

Ce goût pour le sang des autres me débecte.

Aussitôt une question s’impose : peut-on résister sans tuer à son tour ? C’est difficile à affirmer et sans doute encore plus difficile à mettre en œuvre.

Clausewitz pensait que la guerre ne peut avoir pour finalité que l’élimination totale de l’adversaire. Je suppose qu’il parlait de toutes les guerres, militaires évidemment, mais aussi économiques, philosophiques, religieuses, politiques. Sacré programme.

En fait l’idée de guerre, le mot même guerre, devraient être bannis de l’humanité. Pas facile.

Une chose importante.

Pour qu’il y ait une guerre, il faut être au moins deux. En dehors des schizophrènes, qui ont justement à affronter une guerre interne entre leurs multi-personnalités, les hommes se font rarement la guerre à eux-mêmes.

Nous avons là un début de piste.

Si l’un des combattants refuse le combat, plus de guerre possible. Oui mais, celui-là ne gagnera que sa disparition sans combattre, car que peut-il face à celui qui l’agresse ?

Y a un mec, isolé au départ, qui a dit : “tends l’autre joue”.

C’était pas con, mais il y a laissé la peau. Pour lui, pas grave il est ressuscité, mais pour nous rien n’est moins sûr.

Le problème reste donc entier.

Quand le ton monte, quand les clairons s’entrainent, quand les tribuns se la pètent, quand les drapeaux sortent, la guerre n’est pas loin.

Quand la guerre éclate, il s’agit avant tout d’une énorme coupure collective d’imagination.

Car, entendons-nous bien, il n’y a que la mort des autres qui indiffère, chacun par ailleurs est très attentif à la sienne, prêt à tout pour épargner sa propre vie.

Donc, il faut à un moment que l’imagination collective arrive à se convaincre qu’elle pourra tuer les autres sans qu’elle-même soit susceptible de passer de vie à trépas, alors que l’histoire prouve que cette hallucination est irréaliste, que la guerre tue aveuglément des deux côtés. Nous avons bien là une imagination en panne totale.

Il y a donc une piste

Il s’agit d’éviter la panne collective d’imagination. Il faut donc éradiquer les drogues qui portent atteinte à l’intégrité de l’imagination, ou qui ralentissent son fonctionnement.

La principale, évidemment, est la propagande et le déficit d’immunité — qui lui permet de se répandre telle une épidémie mortelle — que provoquent la naïveté et la confiance.

L’urgence est donc de promulguer une loi anti-propagande.

Mais oui, mais oui, c’est possible. Je ne sais pas trop comment, mais en y réfléchissant on trouvera la solution.

Il n’y a pas de guerre sans que préalablement la propagande ait motivé les belligérants. Je ne crois pas à la violence naturelle des hommes, mais je crois à la possibilité d’attiser cette violence par le mensonge et la propagande, jusqu’à son stade ultime qui est la guerre.

Une société de paix serait une société qui interdirait et sanctionnerait la propagande fauteuse de guerre.

Par exemple :

Affirmer à un auditoire ignare de la question que des sauvages tuent et assassinent sans raison, mais que ce n’est pas grave, que l’on va s’en débarrasser juste en les bombardant, qu’ils seront morts et nous RAS : c’est de la propagande.

C’est l’engrenage de la guerre.

Dans ma société, où la propagande serait interdite, ceux qui rependraient cette propagande seraient gravement punis.

Vous dites ? Ce n’est pas demain la veille. Ouais, peut-être.

Bien cordialement. H. Dumas

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Affaire Tapie, la mort l’emporte sur la vie : requiem

Oui, Tapie a probablement dopé ses coureurs cyclistes, acheté des matchs à l’OM, et fait encore bien pire dans ses affaires.

Tapie est un gros mal élevé, mais Tapie est la vie, la vraie vie avec sa dose incontournable de vulgarité.

Nul ne doute de son énergie, de sa capacité à entraîner des hommes de qualité dans son sillage, de son imagination à la fois fertile et pragmatique dont l’affaire Adidas fut le point culminant.

Tapie s’affiche en requin, mais il n’aurait pas pu réaliser tout ce qu’il a réalisé sans d’abord donner, donc Tapie est généreux.

Tapie a perdu, lourdement, définitivement, l’époque n’est pas à la vie.

Le Crédit Lyonnais c’est la mort. C’est l’oligarchie dans toute sa splendeur. Pas de place pour l’imagination, pour la passion, pour l’idéal. Tout au Crédit Lyonnais n’était que combinaisons froides, apparence, obéissance aveugle aux ordres politiques, les faveurs en guise de mérite.

Le Crédit Lyonnais a coûté des milliards aux français, ils le préfèrent à Tapie qui ne leur a rien coûté et les a régalés gratuitement.

Oui mais Tapie est mal élevé, le Crédit Lyonnais si bien élevé.

Les français sont sûrs que Tapie est malhonnête, alors que pour eux le Crédit Lyonnais ne peut qu’être vertueux, ils lui confiaient leurs sous qu’ils n’auraient jamais confiés à Tapie.

La messe est dite.

Le choix de la France est celui de la mort, de l’apparence de la sérénité, du repos éternel, du silence définitif.

Tapie disparaît, avec lui la vie et son cortège d’excès, de vulgarité, qui accompagne l’exubérance de la jungle.

La France ne se veut pas l’Amazonie qu’elle prétend protéger, elle se veut le cimetière d’Omaha Beach que pourtant elle visite rarement.

Ainsi va la France, morbide, perverse, le dos à l’avenir, honteuse de son ancien amour pour la liberté, de sa tolérance pour ses faux pirates ses vrais explorateurs. Aujourd’hui, elle se veut froide, distante, bourgeoise, cultivée, hautaine, alors qu’elle n’est qu’injuste et en faillite, comme le Crédit Lyonnais.

Bien amicalement. H. Dumas

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La parole est aux victimes 1 (vidéo)

Bonjour,

Cette vidéo inaugure un cycle de vidéos qui donneront la parole aux victimes. Nous mettrons en place l’année prochaine un numéro vert qui vous permettra de nous signaler votre situation. Nous viendrons chez vous faire une vidéo si votre cas s’inscrit dans la vague de terreur que Bercy fait volontairement déferler sur notre pays.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Le socialisme c’est tout con, pas compliqué.

Inutile de se prendre la tête, rien n’est plus simple, plus naturel, plus ordinaire que le socialisme.

Tout tourne autour de l’idée de responsabilité.

Chacune des situations dans laquelle l’homme se trouve est la suite implacable d’évènements dont quelque chose ou quelqu’un est responsable.

La difficulté tient au fait que cette responsabilité, bien que toujours existante, ne peut pas, la plupart du temps, être attribuée.  Ici certains placent le hasard, Dieu ou les Dieux, ou toute autre solution visant à donner une explication à une responsabilité indéfinissable, inconnue, et à la maîtriser.

Il n’en reste pas moins qu’une part de cette responsabilité, même si elle est infime — disons 20% pour donner un chiffre, mais sans doute moins — peut être parfaitement attribuée, dépend directement d’une décision humaine.

C’est cette part de responsabilité définissable qui fait la grandeur de l’homme, qui induit la morale, qui inspire l’idée du bien et du mal, en un mot qui structure la vie de l’homme sur terre, sa liberté de choix, donc sa liberté tout court.

Parallèlement, l’énorme part de la responsabilité non attribuable a, du fait de son volume, des incidences beaucoup plus conséquentes sur les hommes que celle qui découle de leurs actions volontaires, de leur responsabilité attribuable.

Ces conséquences sont évidemment acceptées quand elles sont favorables, inversement elles ne sont pas souhaitées quand elles sont défavorables.

Or, elles sont souvent défavorables.

Aussi, depuis la nuit des temps, il se lève des escrocs qui prétendent pouvoir gérer, par la soumission de l’esprit ou par l’organisation matérielle, le rythme et le résultat des évènements à responsabilité inconnue.

Le préalable qu’ils exigent systématiquement à leur prétention de gérer l’impondérable et ses responsabilités est que nous leur confions la gestion de l’intégralité de nos actions, y compris celles qui seraient normalement de notre propre ressort.

En réalité le marchandage est le suivant : “Le groupe auquel nous vous conseillons – ou nous vous imposons — d’adhérer sera en mesure de faire en sorte que les évènements dont vous n’avez pas la maîtrise, dont vous ne connaissez même pas l’origine, soient maîtrisés par nous et de ce fait vous épargnent, ne vous soient pas hostiles. En échange de quoi, vous nous confiez la maîtrise de votre libre arbitre, de votre parcelle de pouvoir personnel. Alors, pour vous, la vie ne sera que plaisir et absence totale de responsabilité.”

Le socialisme n’est que le énième avatar de ce marché de dupe, où l’individu est dépossédé de son libre choix au motif fumeux avancé de la maîtrise de la part de notre humanité qu’en réalité personne ne peut maîtriser.  Rien de bien nouveau.

Les conséquences du socialisme

Une fois que l’homme a perdu son libre arbitre pour ne pas avoir à assumer les responsabilités qu’il ne saurait gérer, il s’aperçoit de deux choses :

– L’ingérable reste ingérable, sa vie a toujours sa part de mystère, ses hasards catastrophiques ou heureux.

– La perte de son libre arbitre — même s’il était infime — enlève tout sens à sa vie.

C’est ce deuxième point qui ronge toute société socialiste, qui ronge notre société au socialisme bivalent. Socialisme de droite et de gauche puisque les deux vendent la même chose : “donnez-nous votre liberté, nous vous garantissons le bonheur”.

Tout le monde le comprend, l’objectif unique de ces escrocs de l’émotion est le pouvoir qui leur est confié à l’occasion de ce marché de dupe.

Il y a ceux qui sont conscients de cette situation, qui n’avaient pas naturellement envie de gérer leur part de libre arbitre, qui pensent faire une bonne affaire en l’abandonnant contre la sécurité collective qui leur est promise. Siècle après siècle ils courent de déception en déception. Mais, comme il s’agit de générations différentes l’oubli fait son œuvre, et ils sont toujours gaillards pour se ramasser une nouvelle fois.

Il y a ceux qui n’ont pas compris la combine et qui croient posséder encore leur liberté. Ce sont ceux-là qui souffrent le plus. Ils s’imaginent libres de leur petit espace de choix personnel, ils pètent un câble lorsqu’ils comprennent le piège.

La plupart du temps, ensuite, la résignation prend le dessus jusqu’à ce que l’ambiance globale se déstabilise. Alors là, ils deviennent dangereux.

Ils composent une foule qui, finalement, n’a jamais eu l’occasion de tester les conséquences d’agir au titre de son libre choix, qui est incapable de concevoir ce qu’est une responsabilité, qui ne différencie plus le bien du mal.

Le socialisme, qui a pris le pouvoir total, leur a fabriqué une liste de “libres choix imposés” qui leur sert d’ersatz de personnalité. Cela va de la préservation du climat à celle des patois ou des faux défavorisés – parce que s’occuper des vrais c’est évidemment plus compliqué et plus contraignant – jusqu’au prosélytisme le plus primaire qui fait d’eux de bons petits soldats uni-penseurs.

Pendant ce temps, les réfractaires sont à l’état sauvage.

Les sauvageons que nous abritons en banlieue ou ailleurs ne sont pas le fruit unique d’une religion, ni plus ni moins con qu’une autre, ils sont d’abord passés par le néant, l’éradication, de leur libre choix en 18 ans d’Education Nationale Socialiste.

N’ayant pas adhéré, pour diverse raisons, aux “libres choix imposés”, leur propre libre choix est en friche. Rien ni personne de responsable autour d’eux pour étalonner leur propre sens des responsabilités.

Le drame

Malheureusement, le socialisme ne génère pas que ces sauvageons, somme toute marginaux, il génère plus globalement l’idée que son échec pourrait n’être qu’un simple problème de personne ou d’obédience, mais que le principe d’abandonner la maîtrise difficile de son libre arbitre reste possible, qu’obtenir en échange un bonheur tranquille est réalisable. Qu’il suffit, tout en gardant le même principe, de changer les hommes ou les incantations.

C’est ainsi que le socialisme est le seul initiateur,  en plus des sauvageons, du Front National. Un exploit dont nous paierons la facture. Front National = socialisme puissance dix.

Car, hélas, ce n’est pas demain que le libéralisme, qui implique l’acceptation pour chacun de son libre arbitre et de ses conséquences, verra le jour.

L’ambiance actuelle ne permet pas de penser que la société puisse prendre le chemin de la liberté et de son corolaire la responsabilité.

Au contraire, elle s’engage, à fond la caisse, vers celui de l’aliénation, de la dépendance, de l’échec pour tous, avec simplement un renouvellement des cadres escrocs.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les trois sœurs Gorgones

Le passé de l’univers va bien au delà de ce que nous en connaissons.

Il est probable qu’il inclut une dimension de l’humanité que nous ignorons complètement, dont il nous reste simplement des traces véhiculées par les légendes.

C’est ainsi que la mythologie nous rapporte l’histoire des trois sœurs Gorgones.

Ce sont des monstres terrifiants, pas tout à fait finis puisqu’elles sont obligées de se partager un seul œil et une seule dent pour trois.

L’une d’elle, Méduse, tue d’un simple regard, les deux autres ne sont pas mortelles mais cependant gravement toxiques du côté gauche.

Indéniablement, les trois sœurs Gorgones sont la preuve que dans un passé lointain, dont nous n’avons que ce souvenir imprécis, Bercy, la Sécurité Sociale et l’Education Nationale ont déjà existé.

Car la ressemblance entre les sœurs Gorgones et ces trois administrations est frappante. Elles aussi nous regardent d’un sale œil et ont une dent contre nous.

Bercy-Méduse a le regard qui scrute et qui tue. Les deux autres sont toxiques du côté gauche, évidemment.

Par exemple, au hasard, l’Education Nationale

Chaque jour qui passe nous donne à contempler le carnage issu de l’Education Nationale, qui se traduit par la désorientation d’une partie importante de notre jeunesse.

Je vais vous dire une chose que je vous remercie de ne pas répéter à mes petits enfants : à l’école j’étais ce que l’on appelle un cancre, affublé d’une incapacité à subir la discipline bête et méchante de l’époque. A-t-elle changé ?

De ce fait, j’étais systématiquement exclu des cours, dès leur début. Il m’est resté de cette période une inadaptation à l’orthographe – la science des ânes parait-il – qui farcit de perles mes billets, malgré la grande attention que je porte au sujet.

Ce détail clos, admettons que l’Education Nationale ait une mission spirituelle consistant à nous apprendre à lire, à écrire, à compter, voire plus si affinité.

Pourquoi cette mission au service de l’esprit s’est-elle transformée, avec le temps, en une puissance temporelle qui régente toute la société ?

Acceptons l’idée que l’Education Nationale sache détecter ceux qui ont une grande mémoire, une force de travail et de soumission supérieure. Cela est-il suffisant pour avoir le culot, avec ces simples outils, de prétendre à l’exclusivité de l’organisation sociale ?

Remarquons qu’il manque quelques traits de caractère que l’Education Nationale ne peut pas quantifier et non des moindres : l’imagination, la créativité, l’honnêteté, la vision, l’équilibre, la compassion, le don, l’esprit de sacrifice, le courage et bien d’autres indispensables à la sélection qui rend acceptable la pyramide sociale sans laquelle la société n’a pas de squelette.

Je reprends bêtement mon exemple personnel.

Au sortir d’humanités laborieuses, je m’installe agent immobilier, activité alors libre, aujourd’hui adossée à un diplôme. Mon propos n’est pas de dévaloriser cette profession, mais, entre nous, un diplôme pour classer des clefs et faire visiter des maisons, est-ce utile ? En ce qui me concerne, j’ai appris cette activité en deux mois malgré mes compétences scolaires limitées.

Puis, passionné par le miracle de l’acte constructif, j’ai fait œuvre d’architecte sans le titre, qui à l’époque n’était pas obligatoire. J’ai construit des milliers de mètres carrés pour mon plus grand plaisir et, globalement, à la satisfaction de mes clients. Aujourd’hui, il faut un diplôme pour cette activité purement artistique, qui demande des qualités que l’Education Nationale est incapable de détecter, il s’en suit un carnage chez les architectes.

Une seule activité échappe au dictat de l’Education Nationale, à son filtrage “diplomesque”, c’est l’informatique. Curieusement c’est cette activité qui est la plus vivante, la plus dynamique, la plus innovante, la plus riche.

J’affirme donc que l’Education Nationale, en enfermant la jeunesse jusqu’à 18 ans dans ses filets, en imposant ensuite à cette dernière une place exclusivement liée aux diplômes qu’elle délivre, détruit une partie importante de cette jeunesse.

L’Education Nationale n’a aucune légitimité à prétendre au pouvoir exclusif de classer les hommes et les femmes de ce pays. Ceux qu’elle exclut de son classement subissent une sanction inhumaine, injuste, qui induit une révolte proportionnelle à cette injustice.

Elle ferait mieux de laisser libres ceux qui très tôt n’imaginent pas leur vie de façon scolaire, plus ils commenceront rapidement mieux ils se connaîtront et réussiront dans le domaine qu’ils auront choisi librement.

Elle ferait mieux aussi de se faire discrète, d’enseigner ce qu’elle sait, de se limiter à cela, et de ne pas installer des barrages artificiels contre les hommes libres. L’inculture n’est pas synonyme de bêtise et peut se combler à tout moment, pour beaucoup le moment est plus tardif que l’adolescence.

Les autres sœurs Gorgones.

Passons rapidement sur la Sécurité Sociale, le sujet est connu de tous, la toxicité de celle-là est fameuse. Simple assurance elle s’est transformée par prétention, comme la grenouille voulant imiter le bœuf, en une usine du père Noël en direction de quémandeurs dont la masse augmente exponentiellement, pendant que ses revenus baissent inexorablement.

Elle survit en exploitant ses médecins esclaves et en diminuant drastiquement ses prestations. Le temps n’est pas loin où sa justification ne sera qu’elle-même, exclusivement.

Evidemment la plus dangereuse est Bercy-Méduse.

Celle dont le simple regard tue.

Ici, il faut se rappeler comment Persée a vaincu les Gorgones. En plus d’avoir des chaussons ailés, il était malin Persée. Il est entré dans l’antre des Gorgones avec un bouclier miroir et une épée offerte par Hermès – vous imaginez le prix –, ainsi le regard mortel de Méduse n’a pas pu l’atteindre, il lui a coupé la tête et l’a mise dans un sac. Point final.

Donc, pour se débarrasser des Gorgones, il faut attaquer Méduse, la plus méchante, et lui couper la tête.

Formidable, on est en plein dans la saison pour abattre Bercy-Méduse, en coupant sa tête et en la fourrant dans un sac.

Regardez autour de vous, il n’est pas un hypermarché qui n’a pas son stand de Noël où il se coupe des sapins que l’on fourre dans des sacs. Cela ne vous dit rien ?

Bien cordialement. H. Dumas

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Meurtre fiscal (vidéo)

Bonjour,

La vidéo ci-dessous parle du livre-testament de Maître Scillipiti, ce dernier s’est donné récemment la mort.

Le lien pour prendre connaissance de son livre-testament : le lien. 

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La violence appelle la violence

Les derniers événements amènent à un constat implacable, la violence envahit notre société à un tel niveau qu’unanimement les responsables politiques, toutes tendances confondues, parlent de guerre.

Sauf à être complètement ignare et inconséquent, nous savons tous que lorsque la guerre se déclare elle ne se termine que par son propre épuisement, indépendamment de la volonté des parties.

Il est probable que le drame qui nous touche nous engage pour de nombreuses années de malheur et de sang.

Le propre de la guerre est sa subjectivité qui fait que chaque belligérant se croit tour à tour plus fort que son ennemi, pour peu qu’il vienne de mener une attaque qu’il imagine toujours déterminante. Ainsi, d’escalade en escalade, l’objectif final de la guerre se précise : c’est la disparition totale de l’autre, c’est l’inhumanité absolue.

D’un désaccord fâcheux, ou d’un conflit de pouvoir, nous passons, par la guerre, au meurtre illimité.

Daech, qui n’est que la résultante actuellement la plus apparente d’une pensée de masse qui touche des millions d’hommes, croit probablement que sa force est profonde et légitime, même si ses moyens barbares nous paraissent fous alors que dans leur contexte local ils ne sont que banals. Quand bien même Daech disparaitrait, aussitôt cette pensée réapparaitrait sous une autre nomination.

Au-delà de ces généralités, force est de constater que des soldats actifs de cette guerre sont parmi nous, permettant l’importation du conflit et la riposte maladroite et présomptueuse de nos élus qui alimente l’engrenage fatal.

Comment en est-on arrivé là ?

L’histoire, faite de l’analyse des opinions, le dira. Aidons-la, modestement, en exprimant notre opinion parmi l’océan des autres.

Un des ressorts de la violence, individuelle ou de masse, est le constat que les choses ne se passent pas comme cela avait été promis ou désiré. La frustration générée par un tel constat débouche immanquablement sur la violence.

Je ne suis pas assez compétent pour analyser les ressorts de la frustration qui, au Moyen Orient, ont abouti à Daech, ni quelle est notre part de responsabilité dans ce processus.

Par contre, en ce qui concerne les soldats de Daech présents chez nous, j’ai mon idée.

Depuis de nombreuses années nos hommes de l’Etat, de tout bord, pratiquent la promesse démagogique. Les champions étant incontestablement les socialistes.

D’un homme de l’Etat on devrait pouvoir attendre la vérité, et un encouragement pour l’affronter puisque c’est le destin des hommes sur la terre. Au lieu de cela, nous avons été abreuvés de fausses promesses et de visions de la société idylliques, irresponsables et irréelles — Notons au passage que les “promettants” se sont personnellement largement servis —

C’est ici que les graines de la violence ont été semées, sur l’utopie, leur engrais a été le mensonge.

L’édifice social ainsi créé abrite en son sein la violence et la destruction.

Dès le départ.

Pour donner une illusion de vérité, l’utopiste socialiste doit employer la violence. Il est tenu de contraindre tous ceux qui perçoivent ses falsifications et tous ceux dont il vole l’énergie pour faire naître l’illusion.

Nos socialistes ont donc adopté la violence :

– en stigmatisant par la parole ou les écrits tous ceux qui osent dénoncer leurs mensonges.

– en pillant par l’impôt ceux qui, ne croyant pas à leur fumisterie, travaillent et économisent avec l’idée de sécuriser leur passage matériel sur terre.

Malgré cela.

Ou, à cause de cela, le fantasme socialiste rencontre fatalement un jour la réalité.

Ce jour là, ceux qui ont cru en ses promesses sont totalement dépourvus, désarmés devant le mur de la réalité. Ne sachant le franchir, ils trépignent, se montent la tête entre eux, refusent de voir leur propre impuissance liée à leur inaction.

Une immense frustration s’empare de certains, ils sont murs pour la violence.

On aurait pu espérer.

Face à ce résultat, somme toute ordinaire, les fautifs pourraient faire amende honorable.

On pourrait rêver que, Hollande en tête, les socialistes acceptent l’échec de leurs promesses irréelles, donnent leur démission, avoue la supercherie et confie le pouvoir à des “hommes intègres” qui mettraient alors chacun face à ses responsabilités.

Outre le fait que ces “hommes intègres”, à l’heure actuelle, ne se sont pas fait connaître, ce n’est pas le choix d’Hollande et des siens.

La violence entraine la violence.

Pour le socialiste, nourri de la violence dès le début, elle est une nécessité naturelle.

C’est donc sans aucune retenue que les socialistes vont porter au Moyen Orient la violence aveugle des bombardements intensifs.

En dehors de se rassurer sur leur virilité, espèrent-ils ainsi casser le cycle de la violence ? Sont-ils suffisamment sots pour ne pas percevoir qu’ils vont atteindre le but exactement inverse ? Croient-ils vraiment éradiquer à coup de bombes la frustration de ces millions de personnes ?

Hélas, toujours bercés par la mélodie du mensonge socialiste nous allons devoir subir maintenant la violence dans un pays cadenassé, où la perspective d’attentats à intervalles réguliers sera notre lot de tous les jours.

Nous avons perdu la sécurité, nous allons gagner un Etat policier.

Certes, pour l’instant, il cible une catégorie bien particulière de citoyens que l’on nous décrit marginaux. Mais, demain, à la suite de son échec annoncé, cet Etat policier sera tentaculaire. Ceux qui se réjouissent aujourd’hui de la poigne policière, pleureront demain sur leur infortune, leur liberté disparue.

Tel est le devenir du mensonge, de l’illusion, du refus de voir la vie telle quelle est avec son cortège d’injustice et de douleur, de difficulté et de potentialité d’échec.

Au terme de cette guerre, comme d’habitude – car ce n’est pas la première fois –, le socialisme disparaîtra, il ne sera même pas là pour contempler les décombres de son utopie, ni pour assister ceux qui vont en être les victimes.

Et pourtant ils sont intelligents les socialistes, mais ils se la pètent tellement…. Surs qu’ils sont de détenir la vérité et d’avoir pour mission de l’imposer aux autres.

Bien cordialement. H. Dumas

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La barbarie : quelle barbarie ?

Sans vouloir plonger dans les racines de l’histoire de l’humanité, il est possible de faire appel au simple souvenir de ceux qui sont encore bien vivants.

En 1940, les allemands ont atteint aisément les sommets de la barbarie, sommets que l’on croyait ne jamais pouvoir être dépassés. Aujourd’hui, ils sont nos plus proches amis.

Cela mérite réflexion.

Oublions ceux qui sont assez obtus pour imaginer que la folie d’un groupe peut être le fait d’un seul individu. Hitler était un pauvre type qui n’a fait que s’approprier une pensée alors commune à l’époque chez les allemands — et pas que — … : “Nous n’avons pas ce que nous méritons, nous les allemands, cela tient au fait que les juifs nous le volent et que, par ailleurs, des sous-hommes inefficaces exploitent des territoires qui nous reviennent de droit”.

Pour résumer la situation de l’époque : un groupe, une frustration, des boucs émissaires, et vogue la galère le dérapage est incontrôlable.

Partout et toujours la barbarie est à fleur de peau, la civilisation n’est qu’un vernis.

Continuons la réflexion

Il n’y a que deux manières d’organiser un groupe humain :

            – La priorité au groupe,

            – La priorité à l’individu.

On remarque que l’Allemagne nazi était nationale-socialiste, elle avait choisi la priorité au groupe. On pourrait aussi citer l’URSS, la Chine etc… Evidemment, les organisations religieuses en règle générale – pas les croyances qui sont de l’ordre du privé –, dont l’islamisme, qui toutes donnent la priorité au groupe.

Lorsque la priorité est donnée au groupe tout peut arriver, les conséquences sont toujours dramatiques pour l’individu qui n’est alors ni respecté ni protégé s’il ne fait pas partie des zélotes de la pensée majoritaire du groupe qui est au pouvoir.

Les socialistes sont une organisation qui donne la priorité au groupe.

Ils se parent d’humanisme, mais c’est un faux-nez, ils méprisent ceux qui ne pensent pas comme eux.

Comme tout groupe, il leur faut un ciment, un bouc émissaire, c’est évidemment celui qu’ils jalousent : le riche. Ils le torturent sans remord, avec jubilation.

Quand soudain, les voilà face à une autre organisation qui privilégie aussi le groupe. Cette organisation, l’islamisme, les prend comme boucs émissaires, ils n’en reviennent pas, ils ne comprennent pas que leur propre système leur soit soudain appliqué. Ils s’agitent, cherchent une explication, mais il n’y en a pas.

Ceux qui rejoignent le groupe islamiste partagent une conviction, la même que les socialistes : priorité au groupe.

Il n’y a pas de modérés, de bons ou de mauvais islamistes, il y a des hommes qui pensent ou croient que la priorité doit être donnée au groupe. A partir de cet axiome il n’y a aucune limite, pas plus pour l’islamisme que pour le socialisme ou quelque collectivisme que ce soit.

C’est assez troublant de voir ces deux monstres en venir aux mains.

Ce sera sans fin du fait qu’ils n’ont aucune sensibilité individuelle et que pour eux seul compte le groupe auquel ils appartiennent, les autres étant indistinctement l’ennemi, l’individu n’a pas sa place dans leurs schémas.

Alors que,

La seule société possible est celle où la priorité est donnée à l’individu. Où celui-ci et ses biens sont sacrés, respectés.

Ce type de société ne peut pas déraper, mais il peut en décevoir certains. En effet, il implique la responsabilité, le résultat lié à ses propres capacités, l’acceptation des autres, de leur personnalité toujours si différente.

La priorité donnée à l’individu suppose que celui-ci connait ses droits et ses obligations, qu’il les applique à chaque instant de sa vie.

C’est un peu compliqué et frustrant pour les nuls qui préfèrent, au nom de l’intérêt du groupe, voler ou tuer ceux qui leur sont désignés.

Les socialistes sont si embrigadés, si sectaires, qu’ils ne perçoivent même pas l’analogie qu’il y a entre eux et Daech.

Ils envoient des bombes sur leur miroir, se pensant largement au dessus de ces hommes qu’ils prennent pour des fous ou des sadiques, alors qu’ils ne sont que de pauvres gens à qui l’on a fait croire que le groupe, leur groupe, prime sur tout et que l’Occident, leur bouc émissaire, entrave leur marche victorieuse vers le bonheur absolu. Pourquoi tant de connerie ?

Comment chaque matin des hommes peuvent se lever en ayant le culot de privilégier le groupe, de soumettre à leur folie d’autres hommes qui ne demandent qu’à vivre à leur guise et en paix.

Je hais ces individus qui prétendent me dicter ce qui est bon pour moi, alors qu’en réalité ils se foutent de moi et agissent ainsi uniquement parce qu’ils pensent que c’est bon pour eux.

Jusqu’ici ils me volaient simplement, aujourd’hui ils m’entrainent dans leur guerre.

Pourquoi n’ont-ils pas vu plus tôt que l’Orient est majoritairement acquis à l’idée que la priorité doit être donnée au groupe, indépendamment de leur programme particulier ? Parce qu’ils ont le même principe d’organisation.

Existe-t-il sur terre un seul endroit où l’individu est respecté et où, évidemment, il respecte les autres ? Rien n’est moins sûr aujourd’hui.

Dans ces conditions, l’avenir s’annonce terrible, parce que telle qu’elle se présente personne ne gagnera cette guerre, parce que personne n’est sincère ni respectueux de l’individu.

Ben cordialement. H. Dumas

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René Girard et le terrorisme

J’aime beaucoup René Girard. En même temps sa trouvaille du “désir mimétique” me fait largement sourire. J’ai tendance à l’apprécier comme une découverte purement sémantique. En ce qui me concerne je ne vois pas trop la différence entre le “désir mimétique” et la “jalousie, l’envie”.

Sur ce thème, le livre “L’envie : une histoire du mal” de Helmut SCHOECK, me parait beaucoup plus complet, plus franc, plus efficace, moins convenu, moins faux-cul.

Par contre, la théorie du bouc émissaire de René Girard me séduit totalement. Nous, les “redressés fiscaux”, sommes particulièrement bien placés pour comprendre les mécanismes de cette théorie, nous la vivons dans notre chair.

Dans ce cadre, je crois qu’effectivement le christianisme a été un apport déterminant. Il me parait probable que sa légende du sacrifié, qui est en fait Dieu s’étant projeté en homme pour subir le sacrifice en lieu et place des boucs émissaires habituels, est un vrai progrès, un progrès fondamental.

A partir de cette hypothèse, tout homme, tout bouc émissaire, étant une part de Dieu fait homme, devient objectivement intouchable. Là est le progrès.

Mais là est aussi la limite du système.

Revenons à la “jalousie” ou au “désir mimétique”, il s’agit d’un sentiment lié à l’animalité de l’homme qu’il faut accepter — sans elle l’homme n’est plus, il devient un objet –, qui est pour partie le moteur de l’humanité, mais aussi son démon mortifère.

Au départ, l’envie de posséder autant que celui qui possède plus est un moteur sain d’émulation, de progrès. En fait, c’est même la base de l’évolution de l’humanité, du moins dans ce que cette évolution a de conscient, de volontaire.

Mais il se trouve que passé un certain cap d’intensité, ce moteur devient terriblement négatif, il se transforme en un frein redoutable.

Car, de moteur l’envie se change soudain en arme de destruction massive. Il n’est plus question de posséder – matériellement, affectivement, intellectuellement… — autant que celui qui a plus, mais tout simplement de l’empêcher d’avoir plus, de lui interdire de posséder ce que l’on ne peut pas posséder, voire de le lui voler, de l’en déposséder.

Sans exutoire physique, puisque la destruction aveugle du bouc émissaire n’est plus possible, la société judéo-chrétienne découvre “l’égalité” qui va lui permettre de sacrifier ses boucs émissaires.

Cette “égalité-sacrifice” se résume, in fine, à obtenir la destruction du bouc émissaire par la simple dépossession légale de ses biens, donc de lui-même puisque l’homme n’existe que par ses possessions. C’est la différence existant entre “l’homme-libre” qui possède et “l’esclave-objet” qui n’a pas le droit de posséder.

René Girard n’a pas perçu, ou du moins je ne l’ai pas analysé ainsi, que le rejet de sa disparition physique par sacrifice mortel n’a pas fait disparaître la fonction du bouc émissaire. Que la barbarie générée par les dérives de la jalousie ou du “désir mimétique” ne s’est pas éteinte avec l’astucieux avènement du sacrifice divin, mais s’est transformée en une forme de sacrifice du bouc émissaire plus sophistiquée, moins visible, mais tout aussi redoutable : l’égalité, qui permet la destruction des biens du jalousé, ou du bouc émissaire, en lieu et place de sa vie.

Quel rapport me direz-vous avec le terrorisme ?

Mais tout, tout. Ce n’est qu’un problème d’échelle. Le monde occidental est plus riche que le reste de la planète. Est-ce mérité ou usurpé ? Je ne saurais le dire, mais le fait est là.

A ce titre, il éveille la jalousie ou le désir mimétique de peuples moins bien lotis. Il se trouve que ces derniers, n’étant pas passés par la case judéo-chrétienne, ont encore une idée du bouc émissaire classique, physique.

Pour des raisons vraies ou fausses mais existantes, notamment parce qu’ils ont eu l’impression que payer leur pétrole à une poignée de nomades en laissant le reste des populations dans la misère était une faute qu’il y avait lieu de nous imputer, nous sommes devenus leurs boucs émissaires.

Notre sacrifice est leur salut. Ils n’ont pas découverts la notion d’égalité comme régulateur de leur désir mimétique. Ils tuent, tout bêtement, comme le veut leur tradition, leur religion. Leur Dieu ne s’est pas sacrifié en devenant homme.

Nous avons beaucoup de mal à concevoir leur vision, peuvent-ils en changer ?

Rien n’est moins sûr.

Il nous a fallu presque deux mille ans après la légende de Jésus-Christ pour qu’un homme, René Girard, échafaude la théorie du bouc émissaire, sans même percevoir que ce dernier n’est pas éradiqué mais simplement transféré hors la vue du sang.

Il est peu probable que ceux que nous nommons terroristes puissent comprendre qu’ils ne sont que les victimes d’un dérapage de leur “envie collective”.

Dans le même temps, notre incompréhension nous fait imaginer que la discussion serait possible alors qu’elle ne l’est pas, et nous fait largement sous-estimer le problème, nous envoyant même vers des solutions utopiques.

L’avenir est le plus sombre possible, d’autant que l’ont peut imaginer une alliance des deux types de sacrifices : violence et égalité, au détriment des boucs émissaires, dont la vie sera alors impossible. Qui seront-ils ces boucs émissaires ? La question reste posée.

Bien cordialement. H. Dumas

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Devons-nous nous y faire ?

Il fut une époque où le maillage des banques privées permettait à chaque entrepreneur d’évoquer ses problèmes de trésorerie avec un “patron-banquier” responsable.

Or, en économie, quoi de plus intime, de plus personnel, de plus original que la trésorerie d’une entreprise ?

Aujourd’hui, conséquence des rachats et des regroupements, il ne reste qu’une poignée de banque et partout les “patrons-banquiers” ont été remplacés par des “guichetiers”.

Au départ, cela parut un avantage. Economies d’échelle, masse monétaire colossale à la disposition des patrons des nouvelles structures, succursales somptueuses, jeunes “cadres-guichetiers” enthousiastes.

Puis, patatras, le lien psychologique, ténu mais vital, entre l’entrepreneur et sa banque s’est rompu. Son originalité a disparu au profit du “PROTOCOLE”.

Ah, le protocole.

Ce truc qui nous transforme en objet, qui supprime l’originalité de chaque homme, de chaque situation. Ce fœtus du collectivisme. Cette trisomie de l’économie.

Conséquence : la connexion entre l’entreprise et la banque s’est tellement détériorée que l’on peut considérer qu’elle a pratiquement disparu et que ce qui en reste est complètement parasité. C’est un coup fatal porté à l’économie et au libéralisme, qui ne pourra pas se réparer d’un coup de baguette magique.

Signe des temps, marqueur du collectivisme, le protocole s’installe partout en lieu et place du raisonnement d’espèce, de la recherche de solution pour chaque homme et pour chaque situation.

Il en est ainsi à l’hôpital, tout particulièrement pour les vieux. Alors que cette population d’une grande fragilité aurait justement un besoin impératif de solution personnalisée et non de protocole.

C’est aussi le cas pour la justice. Même si magistrats, avocats et autres acteurs des “représentations-spectacle” de la justice font semblant de se pencher indépendamment sur chaque dossier, en réalité il n’en est rien. Tous sont pris dans les protocoles qui s’imposent à eux, les verdicts n’étant que la résultante du protocole qu’ils pensent devoir appliquer, sans analyse possible des particularités.

Comment notre société a-t-elle pu ainsi se scléroser, se collectiviser, au point d’effacer les problématiques individuelles et de leur substituer des protocoles déshumanisés ?

La réponse bateau.

La pensée majoritaire est que cette situation serait liée à notre surnombre. Celui-ci imposerait une pensée globale, engloutirait en quelque sorte l’idée individuelle, il ne serait pas possible d’échapper à cette situation, le protocole serait la seule voie pour vivre ensemble.

Je n’y crois pas.

Je pense sincèrement que, quelque soit le nombre, observer chaque situation et chaque individu est possible, aussi bien pour un banquier, un juge, un médecin que pour tout autre acteur social.  Par contre, comprendre la situation observée est une autre paire de manches. C’est là que réside le problème.

Comment détecter et mettre en place, dans chaque activité, celui qui pourrait en comprendre toutes les facettes au point de pouvoir y être positivement actif sans s’appuyer sur un protocole, mais au contraire en tenant compte de chaque situation, de chaque acteur.

La recherche de celui-ci ne peut être qu’empirique, diversifiée et libre.

Tout le contraire de notre organisation sociale.

Je veux dire que la connaissance n’est pas suffisante pour donner à un responsable l’humanisme nécessaire à la parfaite compréhension des arcanes humaines de telle ou telle activité.

Conclusion

Vous l’avez compris, je crois que la responsabilité de la “protocolomanie” qui nous dévore, nous ramène au rang d’objets, cannibalise notre humanité, est l’Education Nationale.

Ce monstre a l’incroyable prétention d’être le seul à pouvoir décider de ceux qui, uniquement armés du savoir qu’ils ont absorbé, seraient compétents pour être les acteurs et les décideurs de notre société. Alors que, la plupart du temps, leurs outils se limitent aux protocoles qu’ils ont appris par cœur. Les autres, ceux qui auraient naturellement les sensibilités nécessaires à une vision humaine, sont éliminés.

Le niveau supérieur de cette organisation hémiplégique est l’ENA.

Bien cordialement. H. Dumas

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Grace à Louis Martino, Temoignagefiscal obtient une jurisprudence essentielle pour le net

Il s’agit de l’arrêt de La Cour d’Appel de Paris N• 15/00430 du 22 Octobre 2015 favorable à la liberté d’expression. Le lien

Merci et félicitations aux magistrats qui l’ont rendu.

Voici les faits

Le célèbre contrôleur fiscal Louis Martino poursuit de sa vindicte moi-même et notre blog. Il me reproche principalement de dénoncer ses méthodes de pilleur mercenaire de Bercy avec lesquelles il m’a totalement ruiné.

Dans ce cadre, après avoir menacé mon premier hébergeur qui s’est immédiatement dégonflé et m’a foutu dehors — tout en me proposant de prendre un site personnel, ce que j’ai fait — l’inspecteur du fisc Martino a déposé une plainte en diffamation contre un billet du blog paru le 29 Juin 2011, intitulé :” La preuve par trois”.

Sa plainte était basée sur le fait que, dans ce billet, j’avais introduit un lien qui ramenait à un autre billet paru sur le blog le 26 Mai 2010 qu’il jugeait diffamatoire.

Les blogs sont régis par la loi sur la presse et les actions en diffamation doivent être introduites dans les trois mois de la première parution des faits prétendument diffamatoires. Cet élément est essentiel pour garantir la liberté d’expression, sans cela tout écrit serait un jour attaquable ce qui ne manquerait pas de paralyser cette liberté fondamentale.

En matière de diffusion sur le net, le délai de prescription court à partir de la première publication. C’est ainsi que voient les choses l’Europe et les principaux analystes du droit de la presse.

Pas Louis Martino. Il prétend que le fait de mettre sur un billet un lien vers un autre billet antérieur vaut nouvelle publication de ce dernier et donc ferait démarrer une nouvelle prescription avant le terme de laquelle cet ancien billet pourrait être poursuivi pour diffamation.

En fait, la prescription selon cette hypothèse disparait, la liberté d’expression est gravement compromise par des possibilités sans fin de plaintes pour diffamation. Alors qu’il tombe sous le sens qu’un lien n’est que l’ouverture d’un ouvrage existant dans la bibliothèque mondiale qu’est le net, et que la lecture d’un livre en bibliothèque ne vaut pas nouvelle édition.

Oui mais, il s’agit de Bercy.

Car, il ne faut pas l’ignorer, Louis Martino défend les droits exorbitants de Bercy. Ses procédures sont payées par Bercy, c’est Bercy qui parle à travers sa bouche et qui défend les exactions de ses agents et souhaite évidemment empêcher la populace que nous sommes de les dénoncer.

La formidable pression de Bercy sur notre société a amené les premiers juges à donner raison à Louis Martino.

Ce jugement m’avait effondré. Je me sentais en partie responsable de cette atteinte intolérable à la liberté d’expression qui soudain se dressait devant les internautes. Tout lien ramenant à un ancien écrit valait alors nouvelle édition et exposait l’auteur initial à de nouvelles procédures.

J’ai fait appel.

Soit que les magistrats de La Cour d’Appel aient été désireux de protéger la liberté de la presse, soit qu’ils aient été effrayés à l’idée de la montagne de nouveaux dossiers que n’allait pas manquer de provoquer la position prise par les premiers juges, toujours est-il qu’ils ont infirmé ce premier jugement.

Recevons avec joie cette victoire, ne boudons pas notre plaisir, ce n’est pas tous les jours que la liberté est respectée.

En ce qui concerne Bercy et Louis Martino c’est la tronche et la vengeance. Bercy finance un pourvoi dont le but est évidemment uniquement liberticide.

Quant à Louis Martino il cherche à tuer. Il me fait signifier, le 3 Novembre 2015, un arrêt de La Cour de Cassation en date du 15 Janvier 2015, qui au motif suivant :”…rien ne justifie que le visage du fonctionnaire de l’administration des impôts procédant à un contrôle fiscal soit diffusé et soumis à la curiosité du public, sans son consentement, hors le cas où il viendrait illustrer avec pertinence soit un évènement d’actualité, ce que n’est pas un tel contrôle, qui procède d’une pratique courante, soit un débat d’intérêt général, dans la définition duquel n’entre pas l’opposition d’un contribuable à sa réalisation…” me condamne pour avoir publié mon débat oral et contradictoire avec Louis Martino, filmé, ce que Bercy refuse avec force, laissant le contribuable sans preuve de ce débat.

Pour refuser cette preuve au contribuable, Bercy se retranche derrière la protection de l’image de ses tueurs à gage financiers.

Le lecteur appréciera la désinvolture de La Cour de Cassation sur le phénomène de société que sont actuellement les contrôles fiscaux.

Dans la foulée de la signification, Louis Martino me réclame sa petite prime complémentaire à celle déjà perçue pour son bon et loyal redressement sur mon dos, cette fois octroyée par la justice française.

Près de 6.000 €, pour lesquels il va faire vendre mes meubles.

Cmdt 3.400€

Cmdt 2.300€

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je ne devrais pas me plaindre, je vois déjà poindre la plainte de Louis Martino pour diffamation….

Bien cordialement. H. Dumas

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La folie inquisitoire

Une crise de folie collective inquisitoire se développe à partir de causes apparemment ordinaires.

D’abord une hypothèse simple présentée comme une vérité à laquelle tout le monde doit souscrire. Cette hypothèse doit engager la vie ou la croyance profonde de chacun de façon à paraître incontournable, indiscutable, susceptible de déterminer la vie et la mort.

Ce peut-être le risque de voir le ciel nous tomber sur la tête, les dieux en grande colère, la peste ravager l’humanité, le péché nous condamner à l’enfer, ou, comme aujourd’hui, le progrès engageant la disparition à terme de l’humanité par asphyxie et épuisement de la terre nourricière.

Cette projection hypothétique va laisser dubitative la grande majorité, mais l’activisme des minorités au pouvoir s’en empare et, interdisant toute opinion contraire, va en faire la vérité officielle.

Nous y sommes, le dérapage inquisitoire est en vue, avec ses cohortes de folies et d’excès destructeurs.

Sous le joug de l’écologie inquisitoire.

François Hollande se rapproche du Président chinois pour convaincre la planète de limiter le CO2, parfait.

En clair, François Hollande demande l’aide du concurrent industriel de l’Occident pour mettre en place l’Inquisition écologique qui prône justement la disparition de l’industrie occidentale au motif de son inadéquation à la vérité écologique imposée.

Évidemment, il trouve en ce dernier, qui lui-même n’envisage pas de rendre des comptes par rapport à un dogme écologique qui l’indiffère, un allié zélé. Tout affaiblissement économique de l’Occident est une aubaine pour la Chine qui veut prendre sa place.

Entièrement absorbé par la mise en œuvre des verrous qui vont lui permettre, lui et ses amis qui sont au pouvoir ou qui le guignent, d’installer l’Inquisition écologique qui soumettra à sa dictature sa population, Hollande  ne semble pas percevoir qu’il s’associe avec le diable.

Ne voit-il pas les dégâts de ce dogme ?

A qui pense-t-il va bénéficier la mise à mort écologique de VW par exemple ?

Ou encore à terme celle de l’ensemble de l’industrie automobile enfermée dans des normes abstraites impossibles à respecter ?

Est-il conscient qu’en paralysant les transports, tout particulièrement leur fonctionnement individuel et libéral, il tue l’économie dont ils sont le moteur?

Il semblerait que non.

Finalement, il n’est pas impossible que cet homme soit un sot, infatué de sa personne, juste animé par la jouissance du pouvoir immédiat quel qu’en soit le prix à payer ultérieurement.

Les jeunes hommes et femmes qui arrivent sauront-ils se protéger des deux inquisitions qui tentent de les enfermer : l’écologie et l’égalitarisme?

Rien n’est moins sur, car ce sera très dur.

Ils ont pour le moment encore un outil : c’est internet.

Mais ils sont une minorité intelligente contre une minorité imbécile. Hélas, la masse qui finalement décide est le plus souvent séduite par l’imbécilité championne du maniement du mensonge si séducteur.

Bien cordialement. H Dumas

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Bachar el-Assad et François Hollande

Dis grand-père, comment c’est fait un despote ?

Voilà une question qui n’est pas évidente tant la perception de la souffrance parait en être une composante essentielle. En effet, à quel moment les entraves à la liberté découlant des manœuvres des hommes du pouvoir provoquent-elles des souffrances si évidentes que ceux-ci sont alors naturellement qualifiés de despotes ?

Pour tout dire je ne sais pas. Je me demande si la relativité peut ici entrer en jeu.

Car, par ailleurs, les méthodes despotiques, si l’on exclut l’échelle de la souffrance, sont en réalité toutes les mêmes.

Le cas Bachar el-Assad peut servir de référence.

Homme d’une minorité Alaouite, branche du chiisme, il se maintient au pouvoir en Syrie, majoritairement sunnite, par un népotisme élargi à sa secte.

Evidemment, la majorité de sa population conteste cet état de fait, ce qui interdit toute élection transparente et sincère. Donc pas de démocratie possible.

La légitimité supposée de Bachar el-Assad va découler de l’hypothèse que sans lui ce serait le chaos.

Pour démontrer cette hypothèse, il doit rapporter la preuve d’un état potentiel de subversion. Il laisse à cet effet libre cours à une répression si injuste des opposants qu’elle alimente en réaction une radicalisation de ceux-ci faisant office de subversion.

La société va être artificiellement privée de sa multiplicité et réduite à une équation binaire limitée aux activistes, laissant de côté l’écrasante majorité qui ne souhaite pas prendre parti.

Finalement, il ne subsiste que, d’un côté les hommes du pouvoir et leurs affidés, de l’autre une opposition réduite à ses éléments violents, bagarreurs et primaires, les seuls qui affrontent le risque.

Tout cela n’est possible qu’avec l’aval des puissants du monde. Ici se seront les opérateurs mondiaux du pétrole qui préfèrent traiter avec une minorité d’interlocuteurs, fussent-ils des despotes, plutôt qu’avec une multitude plus difficile à manœuvrer.

Ce fonctionnement bien rodé a été mis en difficulté par l’explosion de l’information due à l’arrivée d’internet. Ayant accès à la parole de façon géographiquement illimitée, les opposants à Bachar el-Assad finirent par culpabiliser le monde démocratique au point de voir celui-ci faire mine de leur venir en aide.

Cet apport leur donnant du courage, ils manifestèrent publiquement leur désaccord à l’omniprésence de Bachar et de ses sbires. Celui-ci reste alors dans son scénario initial, il augmente la répression, accroit la violence. Il va jusqu’à qualifier l’opposition de terroriste.

Le comble est qu’en agissant ainsi il déchaine un cycle qui effectivement devient si violent qu’à l’intérieur même de cette violence apparaît une minorité hyper-violente qui se prétend l’opposition.

Bachar el-Assad a alors beau jeu de déclarer qu’elle est effectivement l’opposition et de tuer largement en affirmant la viser, alors que c’est lui et lui seul qui a engendrer sa présence.

Chaque société comprend son quota de fous sanguinaires que les despotes sont habitués à exciter pour justifier leur despotisme.

Evidemment, ici, il s’agit de vie et de mort directement physiques. Peut-on aussi appeler despotisme la même attitude lorsqu’elle s’exprime dans un cadre destructif qui n’implique pas directement la vie physique ? C’est ce qui est épineux.

François Hollande est-il un despote ?

Homme d’une minorité socialiste, branche du collectivisme, il se maintient au pouvoir en France, pays majoritairement libéral depuis 1789, par un népotisme énarque élargi à l’écolo-gauchisme variante du communisme.

Evidemment, la majorité conteste cet état de fait. Il faut faire en sorte qu’elle ne puisse pas s’exprimer lors des élections.

La légitimité supposée d’Hollande découle de l’idée que sans lui la justice sociale serait bafouée, la répartition des richesses injuste. Pour démontrer cette hypothèse, il doit rapporter la preuve d’un dysfonctionnement dans l’échelle des richesses.

A cet effet, il laisse libre cours à une répression fiscale aveugle, dont il se vente à travers son ministre des finances Michel Sapin.

Terrorisée et culpabilisée la majorité silencieuse s’exclut du débat.

Les oppressés fuient ou se cachent. Ce qui reste d’opposition se crispe laissant une place inconsidérée à la pensée simplifiée de la contestation pure et simple, sans dimension sociétale, sans réalisme.

Cette fuite et cette crispation sont expliqués par Hollande non pas bien sûr comme une conséquence naturelle à son oppression fiscale caricaturant l’égalité, mais comme la légitimité de cette oppression, comme la preuve de la nécessité de lutter contre de pseudos capteurs de richesse, pour leur éradication.

C’est une attitude typiquement despotique que de prétendre agir pour le bien commun contre un danger que l’on a en réalité fomenté.

Se faisant Hollande divise en deux son opposition, d’un côté ceux qui se noient en acceptant son faux discours, de l’autre ceux qui se discréditent en le simplifiant. Il peut objectivement espérer conserver le pouvoir de la même façon qu’il l’a conquis, c’est-à-dire en étant minoritaire, tant il a cassé volontairement, par l’oppression fiscale, la sérénité nécessaire à la démocratie.

Les dégâts sont considérables.

D’abord intellectuellement et globalement le pays est castré.

Ensuite, individuellement, les dégâts sont extrêmes pour ceux qui sont les victimes de cette oppression tactique. Ils sont anéantis même s’ils ne sont pas immédiatement tués. Leurs jours sont comptés tant l’agression fiscale dont ils sont l’objet est destructrice.

L’idée pernicieuse d’une égalité possible par la force va empoisonner le débat en lieu et place d’un partage naturel accepté, légitime et efficace.

Le drame est que l’on ne sort pas du despotisme, façon Bachar el-Assad ou façon François Hollande, autrement que par la force.

Dans les deux cas l’oppression aveugle d’une partie de la société au motif de son danger sociétal — qui en réalité n’existe que dans la tête du despote – va entrainer une réaction primaire qui, laissant penser au despote qu’il est dans son bon droit, va lui permettre d’amplifier son oppression.

Face à cela l’opposition va se raidir jusqu’à inclure en son sein les plus violents, l’explosion n’est pas loin, elle est incontournable.

Dans ces conditions, bien que le sang, pour l’instant, ne soit pas directement versé, je crois que l’on peut dire qu’Hollande est un despote qui nous expose gravement.

Cordialement. H. Dumas

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La répression fiscale marqueur de la société

L’impôt est la jauge de la liberté économique et politique d’une société, la répression fiscale son marqueur le plus fiable.

Souvenons-nous que la révolution de 1789 a été la conséquence d’un esclavage de la population imposé par la force des armes, de la justice d’Etat, de la politique, dont le moyen final était l’impôt.

C’est ainsi que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 dit ceci en son article 20 : ” Nulle contribution ne peut être établie que pour l’utilité générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir à l’établissement des contributions, d’en surveiller l’emploi, et de s’en faire rendre compte.”

A côté de la propriété privée, une fiscalité juste paraissait aux hommes des lumières un élément essentiel de la liberté.

A contrario, une fiscalité oppressante est une entrave évidente, quels que soient les motifs avancés, à la liberté des hommes.

Dans ce cadre, la répression fiscale est le marqueur de la liberté. Aujourd’hui, quand M. Sapin en fait son cheval de bataille il avoue implicitement qu’il est un oppresseur, puisque le système auquel il adhère est basé sur l’oppression fiscale.

Voyons les choses librement, en penseur libéral.

Qu’est-ce qui empêche que l’impôt soit laissé à la discrétion des contribuables ? Que chacun paie ce qu’il pense devoir et pouvoir payer ? Qu’ensuite l’Etat limite ses dépenses aux sommes qu’il a perçues ?

Certains diront que si les contribuables décident eux-mêmes de leurs impôts, ils décideront tout simplement de ne pas en payer.

Ce sont sans doute les mêmes qui pensaient, il y a cinquante ans, que le consommateur qui se servirait lui-même partirait sans payer, que donc un vendeur devait être présent à chaque transaction. Ceux-là n’ont pas vu arrivé la grande distribution, ils étaient aveugles à l’honnêteté de la majorité, peut-être handicapés par leur cupidité personnelle.

Quelles sont les novations qui, aujourd’hui, peuvent permettre la mise en place d’une imposition volontaire ?

Ce sont les progrès, inimaginables il y a peu, de la communication.

Première étape:

– Il n’y a aucun problème aujourd’hui pour que le jour fixé des contributions volontaires, chacun connaisse, en temps réel, la contribution versée par tous les autres. Ainsi, au lieu d’être mystérieux, l’impôt volontaire serait largement public.

Reconnaissons que dans ces conditions il serait difficile d’accumuler de la richesse sans, en contrepartie, participer à hauteur raisonnable à l’impôt volontaire. En dehors de quelques avares relevant plus du psychiatre que du contrôle fiscal, chacun serait bien obligé de payer en fonction de son train de vie.

Cependant, la participation à l’impôt étant volontaire le contribuable pourrait la faire coïncider avec sa trésorerie en choisissant le moment opportun pour lui de payer.

Celui qui tenterait de se soustraire à l’impôt volontaire en paierait le prix fort en terme d’acceptation sociale et donc de possibilité de revenus.

Deuxième étape :

–  Les hommes de l’Etat, comme pour le téléthon, seraient obligés de séduire les contribuables pour les amener à payer le plus possible cet impôt volontaire.

Notre société de jeux et de communication est parfaitement rodée à cet aspect ludique des grandes souscriptions.

Un contribuable séduit serait un contribuable heureux.

Il n’est pas douteux que, s’il n’est pas volontaire, l’impôt est l’arme de la dictature.

La première chose que fait Daech après avoir conquis un espace est d’y instaurer un impôt obligatoire. Idem pour le racket des mafias. Il en est de même, mais astucieusement et apparemment légal, moral, caché derrière la mythique redistribution, dans nos démocraties qui de ce fait n’en sont pas.

Actuellement, le seul impôt consenti est l’impôt indirect, puisque celui qui consomme ne peut ignorer que dans le coût de ce qu’il achète est inclus l’impôt indirect. Cependant là aussi nos hommes de l’Etat trichent puisqu’ils dissimulent cet impôt, alors qu’il devrait s’afficher sur chaque transaction en clair pour que chacun sache quel est la part d’impôt qu’il paie à cette occasion.

Conclusion

La bonne santé morale d’une société peut se mesurer à sa répression pénale. Il y a peu à espérer de sociétés accumulant prisons et miradors. Ce sont les signes de l’oppression morale, de la dictature, de l’esclavage intellectuel. Peu de prison, peu de condamnation sont un signe de bonne santé plus qu’un signe de faiblesse.

De la même façon, la santé économique et politique d’une société peut se mesurer  à sa répression fiscale. Il y a peu à espérer d’une société qui multiplie les contrôles fiscaux, les armées de contrôleurs fiscaux, qui met en place une justice d’exception chargée de condamner lourdement ses citoyens à des peines fiscales. Ce sont les marqueurs de l’esclavage fiscal. A contrario, une fiscalité juste serait consentie, elle correspondrait à des dépenses maîtrisées, elle n’impliquerait pas de défaillances contribuables, elle rendrait la répression inutile.

En réalité, notre pays, corrompu, est évidemment une dictature, en témoigne les scores annoncés, années après années, par Bercy face à ce que cette administration appelle la “fraude fiscale”, qui n’est en réalité que l’expression chiffrée de la dictature dans laquelle nous vivons. Plus le chiffre de la fraude fiscale est élevé, plus la dictature est forte.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’écœurante compassion spectacle

On n’arrive pas à mon âge sans avoir traversé d’énormes chagrins, sans avoir côtoyé le malheur. Il y a trente ans, nous avons perdu un fils de dix huit ans dans un accident de moto, dans lequel sa responsabilité n’était pas engagée puisqu’il était passager.

Je n’ai rien à dire sur la violence de l’ouragan qui vous détruit ce jour là. Ce n’est pas racontable. Mais je peux parler de la compassion, de l’invasion des autres alors que l’on a besoin que de solitude.

A cette époque j’étais en pleine ascension. Au service de la famille que j’avais créée, je m’efforçais de trouver un espace valorisant et sécurisant pour elle.

Le jour de l’enterrement, le prêtre, mon ancien aumônier de lycée, a cru bon de dire publiquement que les choses matérielles d’ici bas ne pouvaient pas servir de protection contre les dessins du seigneur. En réalité, il profitait de ce drame pour oser un parallèle entre ce qu’il croyait être chez moi de la cupidité et l’aveuglement du hasard. Je n’ai rien dit mais je l’ai haï, et je n’ai pas changé d’esprit depuis. Sa compassion artificielle et publique cachait une âme jalouse, odieuse.

Ce même jour, la cérémonie attira une foule dans laquelle se trouvaient probablement des personnes sincères que je ne connaissais pas, mais il y en avait aussi bien d’autres que je connaissais suffisamment pour pouvoir être sûr que leur compassion était feinte. Leur présence fût un poids supplémentaire à mon chagrin, un irrespect pour moi et pour mon fils. Je n’ai pas oublié cette épouvantable émotion.

Alors, quand je vois les pantins qui nous servent d’hommes d’Etat abuser comme aujourd’hui de la compassion spectacle, je me dis qu’ils ne respectent pas les victimes, qu’ils ne nous respectent pas, qu’ils ne respectent rien.

S’ils nous respectaient, s’ils respectaient les victimes et leurs proches, ils auraient à cœur que leur compassion soit discrète, sincère mais invisible, laissant aux proches le calme nécessaire pour faire face à un tel déchainement de chagrin.

Que dire de ministres qui survolent les lieux du drame en hélicoptère ?

Que dire d’un Président de la République, en déplacement dans un pays qui voit mourir le long de ses côtes des milliers d’hommes et de femmes désespérés, qui prend son air de grande compassion pour mettre en première ligne un accident de la circulation ? Aussi épouvantable qu’il soit, il n’est pas à l’échelle des malheurs politiques de la planète.

Que dire de ces radios qui débitent en continu du vent en prenant l’air effondré, alors qu’elles ne font que viser leur audimat ?

Que dire enfin de tous ces sauveteurs, qui n’ont rien à sauver puisque malheureusement tout le monde est mort, qui arrivent en surnombre ?

Au terme de tout cela, saurons-nous seulement qui est vraiment responsable de ce carnage ? Pourquoi il existe encore ces routes secondaires mortifères ? Comment deux réservoirs de fuel ont pu s’embraser aussi rapidement et aussi violemment ?

Toutes ces choses que la compassion spectacle a pour but de dissimuler.

C’est le moment de le dire : “Trop c’est trop”.

Bien cordialement. H. Dumas

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Putain de banlieu

Hollande se fait siffler en banlieue, France Info dégaine “Tartempion” le célèbre maire de Sarcelles.

Cet “élu-charmant-de-gauche” y va de son gros soupir sur les ondes : “Quelle ingratitude” dit-il. “Nous avons tout refait en banlieue, les rues, les immeubles, les écoles, les crèches, etc…, c’est magnifique. Pensez-donc, plus de vingt milliards dépensés… Et ce n’est pas fini, nous préparons la prochaine couche. “ Il rajoute : “Malheureusement, les gens ne s’en aperçoivent pas, c’est de la faute à l’ambiance répandue qui leur fait croire qu’ils sont malheureux”

Traduction en langage réel :

On a dépensé des milliards, on s’est gavés, les entrepreneurs, les bureaux d’études et nos administrations locales. Et ces connards ne sont pas contents ?

Il faut les rééduquer globalement pour qu’ils applaudissent au lieu de dénigrer. Qu’ils oublient de penser à leur petit problème de chômage personnel pendant qu’on transforme leur zone en Versailles. C’est quoi ce bordel ?

Et oui, c’est le bordel, le terminus du voyage socialiste, les limites du collectivement correct, de l’urbanisme sociétal et de sa grave maladie “la perte du respect individuel, de la propriété privée”

Le collectivisme égalitariste broie l’individu, celui-ci souffre et gueule. Quoi de plus normal ?

Alors qu’est-ce qu’on fait ? On le rééduque l’individu ? Façon Rosanvallon ? 

On lui fait bien comprendre qu’il est égal, dans un environnement égal et beau, refait par nous, avec le fric de ceux qui certes auraient pu peut-être l’embaucher, mais en échange de quoi ? D’un salaire qui aurait enrichi ces salauds d’employeurs ? Pas de ça chez nous.

N’est-il pas mieux ici, à rien foutre, au milieu de ce luxe mis à sa disposition par nos soins et grâce à nos copains ?

Qu’il ne s’inquiète pas l’individu, nous allons bientôt l’embaucher, lui et sa famille. Juste on fait encore un peu de fausse monnaie et le tour est joué. Patience.

En attendant, qu’il jouisse de son égalité, qu’il aime ses voisins, qu’il se mélange dans un ensemble harmonieux.

Qu’il nous pompe pas l’air avec son trafic de hachich et ses grosses voitures qui polluent, et que même c’est pas bien la pollution des grosses voitures, allemandes en plus.

Il a des ambitions personnelles l’individu ? Non, mais je rêve.

Pour quoi faire ? Pour être un homme ? Alors là, ça me troue le cul.

Etre un homme, ce n’est pas possible, il faut un peu penser aux autres. Nous sommes tous pareils et nous devons rester tous pareils.

Ils comprennent pas ça en banlieue ? L’égalité ils s’en foutent ? Ils disent qu’elle nous profite parce qu’on a le pouvoir ? Alors là, qu’ils nous emmerdent pas.

Nous on leur fout la paix, ils font leur petit trafic peinards, leurs grands mariages avec toutes leurs bagnoles, leurs épiceries de nuit et toutti quanti. On ferme les yeux, c’est pas si mal pour l’épanouissement individuel.

Pour le reste : égalité, égalité, égalité, rien d’autre pour eux, qu’ils commencent par apprendre l’histoire de France.

Enfin merde quoi. Tout le monde ne peut pas être supérieur partout, ou alors c’est le bazar.

Ils parlent de libéralisme ? C’est quoi ce mot ?

D’abord ils l’ont trouvé où ? Ils ont pas fait HEC quand même ? C’est un mot qui n’existe pas dans les manuels scolaires.

C’est encore une embrouille politique. C’est quand même pas Mélanchon ?

Ils disent qu’à être rien, égaux, ils préfèrent être musulmans, que c’est plus rigolo, que ça fait peur aux connards qui les emmerdent toute la journée : les planqués de notre système.

Bon, peut-être, mais de là à être libéraux, impossible, ils peuvent pas.

Pourtant, ils disent que s’ils sont capables de vendre du hachich, ils peuvent aussi bien vendre autre chose si on leur lâche la grappe et qu’on leur laisse leur fric. Ils disent que c’est pas plus mal de faire son premier fric avec le hach qu’avec les sites pornos.

Non là, faut arrêter, ça part en vrille. On peut pas leur laisser dire ça.

Il faut qu’ils comprennent que le vice et ses gains c’est monopole d’Etat : drogue, jeu, guerre, fusils, racket, pillage, etc…

Et l’Etat c’est nous, c’est pas eux. Eux ils sont égaux, un point c’est tout.

Bon, on arrête là. Leurs revendications sont incohérentes, la liberté ça ne peut pas exister, surtout en banlieue, ce serait le bordel.

Ça l’est déjà ? Ça le serait peut-être moins si chacun pouvait espérer être lui-même, un individu à part entière, pas juste un égal ?

Peut-être. On ne sait pas.

Ce qu’on sait ? Ben c’est que ce n’est pas comme ça qu’il faut penser, voilà, un point c’est tout.

Cordialement. H. Dumas

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Le poison et l’antidote (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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L’histoire et la vérité

Jeune, j’ai conduit des “Renault Dauphine”, des “Simca 1000”, des “Simca Aronde”, des “Opel”, autant de véhicules comme tous les autres qui n’en faisaient qu’à leur tête. Cela sur des routes qui actuellement seraient fermées à la circulation, ou limitées à 50 Km/h. La maîtrise de ces engins demandait un savoir faire qui ne pouvait pas s’improviser.

Ces voitures, lâchées aujourd’hui à 130 Km/h sur autoroute et à 90 Km/h sur route, aux mains des conducteurs actuels, ce serait un massacre.

Et pourtant, la pensée commune ne retient, comme cause de la baisse de la mortalité routière entre l’époque dont je vous parle et aujourd’hui — soit 10.000 morts par an –, que la limitation de vitesse. Alors que le seul mérite à reconnaitre à la limitation de vitesse est celui d’avoir canalisé, voir éradiqué, les courses stupides entre automobilistes, qui n’étaient qu’un phénomène relativement marginal.

Pour le reste, pour la plus grande partie des automobilistes, c’est le progrès qui a sauvé leurs vies. Le progrès technique des véhicules dû aux constructeurs, le progrès des voies de circulation dû aux ingénieurs des TP.

Je ne plaide pas pour libérer la vitesse, je n’en vois pas l’intérêt, mais pour que la vérité soit dite et pour que soit attribué le progrès à ses initiateurs et non à des imposteurs.

Je crains beaucoup les imposteurs.

La situation est exactement la même en politique.

Après plusieurs siècles d’asservissement les hommes découvrirent, péniblement, qu’ils avaient tous une identité personnelle.

Au prix d’une révolution et de ses soubresauts, ils comprirent que seul le droit à la propriété privée de leurs biens, de leur corps et de leur pensée permet l’accès à cette identité personnelle et sa conservation.

On peut considérer qu’il s’agit là de la base du libéralisme, inventé par l’Occident, très peu contesté pendant une grande partie du XIXème siècle.

Dans le même temps, ainsi que pendant la première moitié du XXème siècle, survenait l’avènement de l’industrie moderne qui devait transformer les rapports humains en instaurant la division du travail.

Cet ensemble d’évènements produisit une richesse jusqu’alors inconnue.

Face à cette situation inespérée, il se trouve que la conscience individuelle, libérale, non collective, permis un partage de cette richesse. Ce partage ne fut pas toujours facile, mais il fut et résista à toutes les tentatives de captation par la force, par la politique.

Ainsi, les occidentaux inventèrent le partage direct, sans intermédiaire de droit divin ou du droit des castes. On appelle cela la démocratie capitaliste libérale.

Chacun pour ce partage dû s’organiser, se regrouper, dialoguer, montrer éventuellement sa force, mais le fait que le partage ait eu lieu est bien à mettre au bénéfice du libéralisme, de la place prioritaire que le libéralisme reconnaît à l’individu.

Or, comme pour la sécurité routière, la pensée commune isole un élément secondaire : les alliances ponctuelles d’équilibre des forces, et tend à faire croire que seul cet élément est à la base du partage.

En gros, les socialistes prétendent que c’est uniquement leur égalitarisme collectiviste, leur capacité à agir en groupe, en peuple, qui serait à l’origine du partage actuel des richesses.

Ce sont des imposteurs.

Car il n’en est rien. La richesse peut émaner d’un groupe ou d’un individu, le partage aussi. Cela est affaire d’équilibre, du poids de chacun pour cet équilibre.

Mais une chose est sûre, pour qu’il y ait partage, il faut d’abord qu’il y ait une chose à partager, ensuite une acceptation par l’autre de sa part légitime.

Ces deux conditions ne peuvent s’appréhender que dans une société libérale où l’individu a, à la fois, la liberté de créer lui-même des richesses et celle d’estimer la part qui lui revient des richesses qui sont créés par d’autres.

Le partage des richesses, de toutes les richesses, matérielles mais aussi morales ou affectives, est un problème strictement personnel, même s’il peut arriver qu’il faille se regrouper pour faire valoir ses droits.

Quoiqu’en disent les imposteurs les fondements du libéralisme, le respect de l’individu et de ce qui le construit — ses biens et sa personne — sont les seuls outils d’un partage juste.

Les imposteurs égalitaristes, lorsqu’ils prennent le pouvoir par la force, finissent, ils l’ont démontré, par ne partager que la misère, mais… toujours par la force.

Bien cordialement. H. Dumas

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Un exemple significatif

Un lecteur m’a adressé un courrier que je souhaite partager avec vous, car il résume les méthodes de Bercy.

Il s’agit d’un redressement qui prend pour base une transformation de la réalité factuelle, qui prouve que, pour Bercy, le contribuable est : présumé coupable”.

Bercy considère que ce professionnel n’est pas allé en Afrique, pendant 35 ans, pour créer un marché, mais pour “truander le fisc”.

Un objectif qui, s’il était vrai, serait terrifiant. Car, comment imaginer que ce seul motif soit assez puissant pour expédier sur les routes de l’Afrique, pendant 35 ans, un être raisonnable. Ce serait un type d’immigration désespérée que seule une imposition délirante pourrait justifier. Bercy est-elle convaincue que ses impositions sont délirantes à ce point ? Sans doute.

En réalité, les choses sont beaucoup plus simples. Ce contribuable a gagné honnêtement sa vie, en ouvrant ce marché, il a payé les impôts dus sur ce type de travail international. Arrivé à la retraite il est pillé par Bercy. Rien que de plus normal pour Bercy.

C’est une constante pour cette administration d’inventer une situation irréelle et de taxer les agents économiques en fin de vie professionnelle où ils ont, en principe, un petit capital et aucun moyen de fuite ou défense puissants.

Voici ce courrier :

“Je ne sais pas si mon dossier peut vous intéresser, à tout hasard je vous en livre l’essentiel.

Pendant près de 35 ans j’ai vendu des vins fins en Afrique, sur la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Cameroun et le Congo Brazzaville.

D’une part je faisais exporter en tant qu’agent de marques les vins vers ces destinations mais d’autre part je vendais également à des clients expatriés des vins que mes fournisseurs leur livraient en France pour constituer leur cave ou pour la consommation de leurs congés.

Depuis huit ans je suis harcelé par l’administration fiscale qui me réclame plus d’un million d’euros, ayant remonté 5 ans en arrière (jusqu’à 2002) car elle considère que je pratiquais en France une activité occulte donc 3 ans de contrôle supplémentaire et en plus 80%de pénalités. Elle m’attribue des locaux commerciaux de 225 m2 à mon domicile alors que c’est la surface totale de ma maison et que ces locaux n’existent pas. Il suffit pour ça de venir et de constater. Ce que je leur ai demandé de faire mais ils se sont abstenus.

J’avais un registre du commerce en Côte d’Ivoire et j’y payais des impôts, peu, certes ce qui a vraisemblablement déplu fortement à l’administration. J’ai fourni ces feuilles d’impôt, ma carte de résident et ma carte consulaire, mes quittances de loyer, le récépissé de mon inscription au registre de commerce, la photocopie de centaines de cartes de visite de mes clients avec leur adresse en Afrique.

L’administration n’en a tenu aucun compte.  Ma grosse erreur a été de transmettre mes commandes aux fournisseurs avec des bons de commande affichant mon adresse française, ceci pour recevoir les factures en France car le courrier n’était pas très fiable avec la Côte d’Ivoire et d’avoir émis des fax à mes fournisseurs avec mon fax français ce qui a fait considérer à l’administration que mon domicile français était un établissement stable. Au tribunal Administratif j’ai été condamné à payer, idem en appel. Il me reste le Conseil d’état et éventuellement la Cour Européenne des droits de l’homme.

Je l’affirme, je n’ai jamais proposé des vins lors de mes séjours en France.   Autour de chez moi il y a des restaurateurs dont certains sont des amis. Nous parlons avec passion du vin mais à aucun moment pendant toute ma carrière je ne leur en ai proposé.

J’ai demandé à l’administration d’écrire aux restaurateurs elle ne l’a pas fait. Je lui ai demandé d’écrire à mes clients  ce qui a été fait au début il y a 8 ans, tous ceux qui ont répondu ont dit que je les visitais en Afrique.

D’ailleurs les endroits de livraison en France sont dans toutes les régions car je vois mes clients en Afrique et ils habitent forcément dans toutes les régions.

J’ai demandé à mes clients de me faire des attestations disant que je les visite en Afrique et à mes amis français d’attester que je ne leur ai jamais proposé d’acheter du vin. Il n’en a été tenu aucun compte.

Je suis allé voir le Maire actuel des Avenières qui m’a délivré une attestation, j’ai également vu l’ancien Maire que je connais bien et qui n’a jamais entendu dire que je vendais des vins en France, il m’a également délivré une attestation. Je me suis rendu à la Gendarmerie pour leur demander une attestation, ils m’ont répondu qu’ils ne pouvaient me la délivrer mais que si les impôts leur demandaient une enquête sur moi ils la feraient.

J’ai donc demandé à l’administration de demander une enquête par la Gendarmerie, apparemment ça n’a pas été fait.

Au mois d’avril dernier j’ai été victime d’un AVC et j’en porte de nombreuses séquelles, perte totale de la vision avec l’œil gauche, perte du goût, paralysie partielle du côté droit en cours de rééducation. Je vis avec une grande fatigue et mon affaire fiscale me pèse lourdement sur le moral. Si vous pouvez quelque chose pour moi je dois avant tout vous affirmer que je n’ai jamais proposé de vins en France et c’est ce que l’administration est incapable de prouver mais pourtant les tribunaux lui donnent raison.

Aujourd’hui après ma maladie je ne possède aucune économie. Je possède ma maison maintenant payée mais qui avait été financée par un prêt de la Caisse d’Epargne. J’ai également deux maisons à côté de chez moi. Chacune comprend deux logements et chaque logement est loué.  Les loyers servent à payer le financement de ces maisons, également par la Caisse d’Epargne.   Mon patrimoine est inférieur à 1 million d’euros. Je perçois une  retraite française de 162 € car j’ai cotisé 12 ans en France avant de partir en Afrique.

Si les jugements sont exécutés je serai à la rue et je devrai encore de l’argent après 50 ans de travail (j’ai commencé à 16 ans). Belle justice.

Si vous pouvez quelque chose pour moi ou si vous pouvez m’indiquer un média qui peut m’aider je vous en remercie bien vivement. Vous pouvez imaginer mon état d’esprit, pas remis de mon AVC je dois affronter cette administration fiscale impitoyable et effrayante. Je suis également très inquiet pour mon épouse qui est désespérée.

Sincères salutations.”

Cette lettre pourrait émaner de milliers de français qui affrontent ce type de pillage où la réalité est transformée par Bercy, et où le mensonge de Bercy est ensuite crédibilisé par la justice administrative.

Au bout de cette double trahison il y a la ruine et le déshonneur pour le contribuable, c’est très très dur.

Bien cordialement. H. Dumas

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Interview Bernard Zimmern (vidéo)

Bonjour,

Le Cercle Frédéric Bastiat est animé à Dax par Patrick De Casanove qui en est le Président. Il fait un travail remarquable pour le libéralisme, en respectant la pensée de Frédéric Bastiat.

Dans ce cadre, il a reçu Samedi 10 Octobre 2015 Bernard Zimmern, et il a eu l’extrême gentillesse de nous permettre de converser avec celui-ci, en tête à tête, avant le colloque.

Bernard Zimmern est un français polytechnicien, énarque, fondateur de l’IFRAP, cofondateur de Contribuables Associés, industriel et inventeur de renommée mondiale.

Il a lutté sans interruption pour la maîtrise des dépenses de l’Etat, pour le respect des entrepreneurs, pour la préservation du capital et de ses possesseurs qui sont indispensables à l’économie.

Aujourd’hui, à un moment ou tout le monde veut se débarrasser des retraités ou à minima les infantiliser dans des activités exclusivement ludiques,  il milite à travers  l’IRDEME pour que les anciens entrepreneurs retraités s’engagent dans son think-tank et aident à la réflexion sociétale et politique.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Une nouvelle constitution

Dans son ouvrage “Les derniers jours de Louis XIV”, Alexandre Maral cite un pamphlétaire qui, en cette époque où Colbert au service du roi conseillait de “plumer” le peuple avec délicatesse, avait commis ceci :

“Ci-gît le maître des impôts

Qui mourut de la gangrène

Il en mérita bien la peine

Ayant rongé le bon peuple jusqu’à l’os

 

Ci-gît le maître des impôts

Disons-lui des patenôtres

S’il est en haut pour son repos

Il y est aussi pour le nôtre”

Ce n’est donc pas d’aujourd’hui que les hommes de l’Etat pillent, hier leurs sujets et maintenant leurs administrés, qu’ainsi l’argent vient à manquer.

Face à ce constat il y a deux attitudes possibles.

La première consiste à invectiver ceux que l’on croit coupables selon sa propre position dans la société, les fonctionnaires dépensiers pour les entrepreneurs, les entrepreneurs tricheurs pour les fonctionnaires. A ceux-là nous devons rajouter les fainéants que sont toujours les autres et évidemment les mangeurs de pain que sont les étrangers. Plus, pour faire bonne mesure, les vieux gâteux inutiles et les jeunes irresponsables qui se la coulent douce. Les pistes sont nombreuses pour s’étriper en cœur chacun étant persuadé d’être dans son droit, un génie politique ou un dénonciateur d’exception.

La deuxième consiste à se demander si une telle constance ne présuppose pas une responsabilité commune et une faille dans l’organisation de notre société.

Car enfin, si nos rois en leur temps, puis maintenant nos élus, sont si généreux avec l’argent public, sommes-nous surs que leur moteur ne serait qu’une cupidité personnelle ?

Personnellement, je ne le crois pas.

J’ose imaginer que les rois souhaitaient, au moins certains, l’amour et le bonheur de leurs sujets. Je suis convaincu, pour les avoir suffisamment côtoyés, que nombre d’élus cherchent à être aimés et reconnus par leurs administrés pour les avoir rendus heureux.

Je pense que c’est ce désir de plaire qui les amène à dépenser plus que de raison l’argent public, dont, ne l’oublions pas, la plupart de ceux qui les dénoncent profitent ou ont profité largement. Car, ceux qui dénoncent sont bien souvent les mêmes qui profitent ou ont profité de ces largesses reprochées.

Depuis plusieurs siècles nous assistons à ce cycle infernal : “on s’aime tu payes, plus on s’aime plus tu payes”. Le point de rupture est toujours le même, l’incompréhension, la colère, la rue, la violence, la casse, avant le retour à la case départ. Ne peut-on pas imaginer une autre issue ?

Le constat que nous pouvons tous faire, d’instinct ou en réfléchissant : il est invraisemblable de confier à la même personne le pouvoir d’organiser notre société et celui d’en payer le coût avec notre argent.

Autant confier les clefs et la garde des caves de Laffitte Rothschild à une équipe d’alcooliques. Les alcooliques sont en dépendance par rapport au vin, la première des choses à faire pour eux est de leur en limiter drastiquement ou totalement l’accès.

Les hommes de l’Etat sont en dépendance par rapport à l’argent public, il faut donc, si l’on veut les conserver en bon état, leur en interdire l’accès ou leur en limiter gravement cet accès.

Je veux bien accepter l’idée que cette réflexion est simple, très proche du fil à couper le beurre, et que si rien n’est fait en ce sens c’est qu’il y a probablement de bonnes raisons.

Je ne m’étendrai pas sur ce point, je risquerais de devenir désobligeant tant ceux qui pensent ainsi sont impliqués.

Restons simples.

Notre constitution prévoit deux chambres, l’Assemblée Nationale et le Sénat. Initialement, il s’agissait d’avoir deux niveaux sociaux de raisonnement législatif. Cet objectif est totalement dépassé. Oublions-le.

Conservons deux chambres.

L’une s’appellerait la Chambre Nationale. Elle serait composée de députés, mettons entre 200 et 300, élus évidemment au suffrage universel. Ils seraient chargés de légiférer, tout comme maintenant. Mais ils n’auraient aucun accès au financement public, à notre argent.

L’autre s’appellerait la Chambre des Comptes. Elle remplacerait le Sénat, elle serait elle aussi composée de députés, également entre 200 et 300, élus au suffrage universel le même jour et pour la même durée que ceux de la Chambre Nationale. Ceux-ci seraient chargés de la collecte et de la dépense de l’argent public, à l’exclusion de tout autre chose. Ils ne pourraient notamment éditer aucune loi autre que celles régissant les finances publiques.

Ainsi, ces deux chambres auraient nécessairement besoin l’une de l’autre, mais ce sont nous, les électeurs, qui maitriserions, par des représentants élus différemment, d’un côté la production de la loi et de l’autre son financement.

Objectivement, une révision de la constitution s’impose dans ce sens.

Bien cordialement. H. Dumas

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Réglementation et objectif commun : l’affaire VW

La réglementation peut-être la source de tous nos maux, comme elle peut être, au contraire, l’outil de notre épanouissement. Tout dépend de l’objectif commun que nous nous fixons, qui l’inspire et la contraint.

La réglementation et les sanctions qui l’accompagnent doivent avoir pour unique but de faire appliquer à tous la règle du jeu social qu’ils se sont fixés.  Ceci posé les complications arrivent au galop.

Qui décide et à qui s’applique la règle du jeu social ?

Là est l’enjeu initial. Immédiatement, un défaut majeur des sociétés humaines saute aux yeux : nul n’a la liberté de choisir la règle du jeu qu’il souhaiterait.

En effet, celle-ci ne suit pas la volonté des hommes. Elle leur est imposée, d’une part en fonction du groupe ou du territoire qui les inclut, sans qu’il leur soit facilement possible d’en changer, d’autre part en fonction des choix des plus forts, sans qu’il leur soit facilement possible de s’y opposer.

 ce stade de la réflexion, il apparaît que l’idéal serait que chacun ait le droit de choisir librement le type d’organisation sociale dans laquelle il souhaite vivre. Qu’il n’y ait ni frontière ni hiérarchie, que la liberté pour chacun soit de décider où il veut vivre, comment et avec qui.

En clair, que soit pris comme référence d’organisation le respect absolu de la liberté individuelle dont la réalité n’est pas l’anarchie, mais la possibilité pour chacun de choisir librement les contraintes collectives qu’il est prêt à accepter.

Qu’elle devrait être cette règle du jeu ?

La loi naturelle, dite “loi de la jungle”, est la loi du pillage par le plus fort ou le plus malin. Force est de constater que l’homme, cet animal qui se prend pour un Dieu, n’est que très rarement et très ponctuellement capable d’enfanter une organisation sociale différente de la “loi de la jungle”, c’est-à-dire une organisation sociale qui respecterait les droits et les libertés de chacun.

Bien qu’il soit, paradoxalement, tout à fait capable d’en imaginer la réalité pour ses propres libertés, il bute sur l’idée de laisser à celles des autres la même possibilité.

La plupart du temps, la finalité des sociétés humaines n’aboutit qu’à une application de la “loi de la jungle”, juste plus perverse et plus sophistiquée que dans la jungle.

En ce qui me concerne, dans l’absolu, je rejoins ceux qui pensent que c’est le respect de la propriété privée matérielle et morale de chaque homme qui seul permet d’entrevoir ce que pourrait être une organisation sociale de justice et d’épanouissement, dans la réalité par contre, je suis bien obligé d’admettre que cette solution bute constamment sur le fait qu’un grand nombre, pour diverses raisons, n’est pas en mesure d’accéder à la propriété privée matérielle ou morale.

Cependant, il me parait incontestable que la propriété privée a cet énorme avantage d’organiser un espace, aussi infime soit-il, à l’intérieur duquel chaque homme est libre de ses choix, donc de ses règlements personnels. Que donc, la règle du jeu collectif doit prendre en compte la protection absolue et illimitée de cet espace.

Dans ces conditions, comment accorder les règlements internes de chacun et les règlements collectifs qui s’imposent à tous ?

C’est ce que tente de faire le libéralisme en affirmant la liberté de chacun, le droit à la propriété privée, face à la responsabilité devant tous.

Travaux pratiques : l’affaire VW.

La protection de l’environnement, l’industrie et le commerce doivent-ils être régis par des lois collectives, ou les règles individuelles de chacun, juxtaposées, pourraient-elles suffire ?

La difficulté pour répondre à cette question tient au fait que l’expérimentation des deux solutions, dans les mêmes conditions de lieu et de temps, n’est jamais possible. Ainsi le débat est cantonné aux hypothèses et aux convictions, ce qui n’est pas très scientifique.

Pour autant, posons le débat :

Dans l’affaire VW, les tenants de la règlementation collective prennent pour hypothèse que l’homme n’a aucun égard pour son environnement, que sa cupidité est illimitée, que sa passion est la délinquance.

En clair, ils prennent les autres pour des cons, incapables de savoir, de comparer puis de décider. Je ne pense pas qu’il en soit ainsi.

Par contre, je crois que ceux qui ont la prétention de diriger laissent volontairement les autres dans l’ignorance, ce qui ne leur permet pas, de ce fait, de comparer, puis de juger et enfin de décider, cette situation peut leur donner l’air con. Ce n’est qu’une apparence.

A qui pourrait-on faire croire qu’aujourd’hui, informés de l’importance de l’environnement sur leur santé, les automobilistes achèteraient une voiture qui dégagerait d’énormes panaches de fumée noire ?

Or, c’est ce que prétendent ceux qui établissent des règlements pour interdire les fumées noires d’échappement. De quel côté est la bêtise ?

En règlementant les rejets des automobiles, ils maintiennent dans l’ignorance sur sujet la grande masse des automobilistes, dont ils réclament la confiance. Cette opacité protège les constructeurs qui ne sont plus face à leurs millions de clients, mais face au seul éditeur de règlement.

Inversement, imaginons une société libérale dont les contraintes sont dictées par les droits de chacun. Dans cette société, la publicité comparative, qui n’est qu’un droit à l’information, existerait inévitablement.

Dans cette société où le principe de protection de l’environnement serait présent et donc un argument de vente, les constructeurs baseraient leur publicité sur des comparatifs visant à faire la preuve de leurs performances à ce sujet.

Il est certain que les tests qu’ils feraient passer aux voitures de leurs concurrents seraient sans concession et que VW ne se serait pas amusé à courir le risque de tricher.

Cette affaire VW est révélatrice non de la perfidie des industriels, mais de l’impuissance de la règlementation mise au service d’un objectif erroné.

Ici cet objectif est l’ambition “politico-collectiviste” de ceux qui espèrent prendre ou conserver le pouvoir par la maîtrise de l’information et l’organisation de l’ignorance du plus grand nombre sous un fatras de règlements “écrans de fumée”.

Conclusion

Face à la règlementation, nous devons être sans concession.

Toute règlementation, tendant à organiser notre société autour d’un objectif collectif suppléant ce qu’aurait pu faire des initiatives personnelles, doit être regardée comme un outil de désinformation des hommes ordinaires que nous sommes au profit des hommes du pouvoir et donc au détriment de nos libertés.

Cette réglementation doit être impérativement combattue. Gageons qu’il s’agit de 90% de la règlementation qui nous est imposée.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’écologie : le boulet qui nous tue

Pourquoi faut-il que les hommes s’amourachent cycliquement de personnages ou de théories qui provoqueront inéluctablement leur anéantissement, pourtant parfaitement prévisible ?

Karl Marx et Hitler ont fait fort, mais ce n’est rien par rapport au carton que va faire l’écologie.

Pour comprendre les dégâts sociaux de l’écologique on peut :

Voir le problème au niveau du détail :

Par exemple, Dimanche dernier était le dernier jour de présence sur les plages des “paillotes”. Il s’agit d’établissements qui offrent matelas et restauration. Ils sont tolérés sur les plages d’Avril à Septembre.

Certains trouvent qu’il s’agit d’une privatisation des plages qui n’est pas acceptable alors que chacun devrait avoir le droit d’y saucissonner librement, à tout moment et en tout point. Pourquoi pas ?

D’autres pensent que ces établissements gâchent le paysage et que la plage ne se comprend que vierge de toute présence, sauf la leur évidemment, tout particulièrement s’ils sont les heureux propriétaires d’un camping-car. Pourquoi pas ?

Enfin, tous ceux qui n’ont pas les moyens de fréquenter ces établissements s’accordent à dire que n’y vont que d’épouvantables prétentieux, riches qui plus est, qui doivent être éradiqués généralement en ce compris les fameuses “paillotes”.

On le sent, peu d’affection en général pour la “paillote”.

Deux points positifs seulement : la minorité qui les fréquente y trouve du plaisir et elles sont, à n’en pas douter, un vecteur économique créateur d’activité et donc d’emplois.

Un conflit latent, permanent, s’est donc établi entre les “paillotes” et les “anti-paillotes”. La guerre sur les plages est totale à ce sujet.

Il fallait bien ramener la paix. Cela aurait pu se faire par l’interdiction totale des paillotes au nom de la volonté du plus grand nombre ou au contraire par leur autorisation au nom de la liberté de chacun.

Dans le premier cas toutes les plages restaient vierges, dans le deuxième elles s’équipaient librement en fonction de la clientèle potentielle de la plage, populaire ou élitiste. Ce n’est aucune de ces deux solutions qui a été choisie.

Une solution “écologique” a été mise en place.

Les “paillotes” sont autorisées six mois par an !!!

C’est-à-dire que pendant les six mois où — comme tout le monde – les écologistes “anti-paillotes” vont à la plage : ils se heurtent aux “paillotes”, et pendant les six mois où — toujours comme tout le monde — ils n’y vont pas : elles n’y sont plus. Comprenne qui pourra.

Deux choses sont cependant claires :

– Ces implantations provisoires donnent lieu à d’innombrables demandes d’autorisations, accompagnées évidemment des outils de surveillance qui vont avec, le tout sur fond de favoritisme ou carrément de pots-de-vin. Chaude ambiance autour des “paillotes” dont chaque nouvelle attribution donne du travail aux tribunaux. Ce n’est un régal que pour les presses locales et les amateurs de scandales.

– Ces implantations provisoires ont un coût. Il s’exprime directement par le travail de montage et de démontage annuel. Mais surtout, et plus lourdement, par le fait que l’amortissement de l’établissement doit s’inscrire dans les six mois d’ouverture. Alors que pendant le reste de l’année de nombreuses “paillotes” pourraient servir une clientèle existante et ainsi mieux répartir les amortissements. Il en résulterait des prix de vente plus accessibles au plus grand nombre.

Ainsi, ceux-là même qui font reproche aux “paillotes” de renchérir la fréquentation des plages ont mis en place un système qui ne permet plus aux “paillotes” de pratiquer, comme cela se faisait par le passé, des prix populaires par une activité à l’année.

Résultat

Les “paillotes” sont un conflit humain classique de territoire, qui n’a aucune incidence sur la planète, qui n’a rien à voir avec l’écologie.

Force est de constater que, face à ce problème inexistant, cette abstraction qu’est l’idée que chacun se fait de ce que devrait être l’organisation d’une plage, l’écologie trouve sa raison d’être, son épanouissement.

On peut aussi voir le problème en grand, avec VW :

VW trafique ses moteurs pour un bilan écologique ridicule, puisque il est acquis que la pollution planétaire n’est dépendante que pour 25% de la circulation, que dans ces 25% les plus gros pollueurs sont les camions, c’est dire que le différentiel des moteurs VW c’est peanuts.

Cependant, le scandale VW est bien pire que ce négligeable aspect écologique. Sans ces tests truqués les voitures de VW auraient parfaitement pu prendre la route, simplement elles se seraient moins bien vendues.

VW ne serait pas le premier constructeur mondial.

C’est donc de la concurrence déloyale. C’est une sorte de dopage économique par le mensonge, une trahison de l’honneur industriel au détriment des consommateurs et de la concurrence. Un détournement de clientèle. Un vrai scandale.

Mais, personne ne s’en soucie tant l’hologramme écologique étend son ombre sur le monde.

Seul le faux drame écologique est visible tant les perversions économiques — du fait de l’intervention “écolo-législative” des Etats — restent cachées  aux consommateurs.

L’écologie est un écran de fumée qui favorise le capitalisme de connivence et fait perdre de vue l’intégrité nécessaire à l’économie.

On pourrait voir le problème en plus grand encore :

Avec la folie des éoliennes qui massacrent pour rien le paysage, tout en affichant des résultats ridicules.

Elles nous laisserons dans quelques années une fourniture électrique déficiente et hors de prix, pendant que les industriels qui en vivent se seront enrichis honteusement, de façon encore plus indigne que VW.

Actuellement, leur bilan est largement aussi truqué que celui les moteurs des VW et personne n’y trouve à redire.

En réalité

L’écologie décrète des vérités évanescentes, elle en tire des solutions imbéciles que tout le monde  respecte parce qu’elles sont “écologiques”.

L’absurdité du système, ses conséquences nuisibles quant aux libertés fondamentales, les incidences économiques, tout cela passe à la trappe en générant une perte des repères essentiels au profit de repères artificiels — “écologiques” — qui déstabilisent la morale économique.

La société est soudain frappée d’un autisme avancé dès que le mot “écologie” est prononcé.

L’écologie, nouvelle inquisition, tuera plus d’homme que les précédentes folies. Toujours plus, c’est hélas le sens du progrès.

Nous y reviendrons bien sûr.

Bien cordialement. H. Dumas

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Révolution culturelle et autocritique à la suisse

A la suite de la vidéo où nous avons effleuré le problème du rapatriement des fonds placés en Suisse, j’ai été stupéfait par les retours qui supposaient que les détenteurs de fonds en Suisse les ramenaient volontairement en France.

Bon sang, mais c’est…bien sûr.

Sapin la gueule enfarinée, larmoyant de bonheur, qui annonce que les fonds récupérés vont améliorer l’ordinaire des petites gens. Une chance et une aubaine d’équité. Un peu comme s’il remerciait de généreux donateurs.

La presse officielle qui en rajoute, la larme à l’œil, qui s’esbaudit sur cette prise de conscience de ceux qui jusqu’ici étaient d’irréductibles fraudeurs. Pensez donc, 44.000 français qui cette année, soudain socialistes en diable, se précipitent et font la queue dans des bureaux bondés, ouverts à la va-vite par Bercy débordé par tant d’amour du pays. Bercy qui n’en revient pas.

C’est vrai que tout ça prêtait à confusion.

Bien que, il faut l’avouer, il manque deux ou trois séances d’autocritiques publiques.

Mais que font les enfants de ces “rapatrieurs” de fonds, pourquoi ne les dénoncent-ils pas à leurs professeurs d’économie ? Pourquoi  n’incitent-ils pas ces derniers à obliger les parents à confesser leur faute et à exprimer publiquement la joie et le soulagement que leur procure ce retour en France de leurs fonds ?

Quel dommage de passer à côté de l’émotion que susciterait la prise de conscience fraternelle, et pécuniaire, de ces pêcheurs repentis. Quelle chorale sublime les voix de ces 44.000 hommes et femmes à l’unisson chantant leur joie de rapatrier leurs sous et d’en abandonner 30% au passage. Plus fort que les messes du Pape.

Oui mais voilà.

Cet argent en Suisse, rien ne dit qu’il n’était pas propre d’impôt. Souvent déposé il y a fort longtemps, il était là-bas… en sécurité. Aussi bien, il aurait pu être investi en or ou en œuvre d’art.

On peut espérer que s’il était sale, le seul fait de le ramener ne le rendrait pas propre, où alors ce serait à désespérer de la probité de notre Etat.

Que dire d’un Etat qui accepterait comme argent comptant par exemple les bénéfices de la drogue sous prétexte qu’ils seraient rapatriés de Suisse et paieraient une taxe de 30% ? Non soyons en sûr, cet argent est propre, il a payé l’impôt avant de partir.

Alors, que s’est-il passé ?

Ce qui s’est passé n’est pas joli-joli. Les suisses ont été violés par les ricains. Les banquiers suisses ont dû piétiner leur réputation de sérieux, trahir leur culte du secret bancaire, sous la menace de rétorsions américaines.

Le gouvernement suisse a légiféré, les banquiers ont dû dénoncer les comptes de leurs clients, de tous leurs clients.

Je ne voudrais pas être à la place de ces banquiers à qui — après une telle trahison — il ne reste plus qu’à ouvrir une épicerie de nuit. Ils n’ont plus rien à faire dans la banque.

N’oublions pas que ce sont eux qui, depuis des générations, persuadent tout le monde que si l’on veut mettre son argent à l’abri des pillages en tout genre la seule adresse c’est eux : la Suisse.

Pays fort, ou chaque habitant est un guerrier en arme chez lui, où les avions de chasse sont déguisés en vaches et les tanks en crémières.

“Pays-coffre” en quelque sorte, prêt à se sacrifier pour défendre le patrimoine qui lui est confié. Enfin ça, c’était la publicité avant. L’image d’Epinal qu’ils ne sont pas prêts de retrouver.

Car les voilà qui balancent tous leurs clients. Entre nous, c’est plus grave et plus dévastateur que l’affaire VW.

Vous imaginez, vous avez un compte en Suisse parce que votre famille craint les pillards. Elle a été directement touchée par les Nazis. Constamment menacée, par les communistes d’abord, puis aujourd’hui par les socialistes qui lui font savoir que tout ce qu’elle possède leur appartient du fait de l’égalité qui s’impose.

On peut comprendre que le grand-père, ou un autre responsable familial, ait pris la précaution, sans le crier sur les toits, de placer une partie des économies familiales en Suisse, après avoir payé l’impôt.

Peut-être en avait-il un peu marre de l’immobilier, de ses taxes délirantes et de ces locataires pas toujours délicats mais toujours protégés ? Peut-être avait-il peur que son capital mis dans des tableaux parte en fumée en cas d’incendie de sa maison ? Ou tout simplement d’être saucissonné s’il le gardait chez lui ? Dans tous les cas on peut comprendre qu’il se méfiait des banques françaises.

Mais quand-même, ce n’est pas de pot que sa méfiance des banquiers n’ait pas englobé les banquiers suisses. Pas vrai ?

Toujours est-il que 44.000 français, pour l’instant, probablement majoritairement ordinaires, dénoncés par ceux à qui ils avaient fait confiance, ont eu le choix suivant : ils se dénonçaient eux-mêmes ou leurs économies repérées ils devenaient d’authentiques malfrats dont le syndicat de la magistrature allait rapidement s’occuper.

Ils ont foncé acheter l’étoile à  mettre sur leurs économies, qui les critiquera ?

Mais de là à sortir les violons, les trémolos de la citoyenneté, les vertus de l’égalité, il y a un pas que la décence interdit de franchir.

Contrairement à ce qu’apprend aux enfants le catéchisme socialiste, le capital n’est pas sale, ceux qui tentent de protéger le leur des pillards ne sont pas des gangsters, même si le discours et la loi socialiste les mettent hors la loi. D’autant que…ce n’est pas définitif, enfin… il faut l’espérer.

Bien cordialement. H. Dumas

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Retour fiscal : info ou intox (vidéo)

Bonjour,

Petit détail : le micro d’Emmanuel n’était pas branché, tendez l’oreille, merci.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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