Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Le poison et l’antidote (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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L’histoire et la vérité

Jeune, j’ai conduit des “Renault Dauphine”, des “Simca 1000”, des “Simca Aronde”, des “Opel”, autant de véhicules comme tous les autres qui n’en faisaient qu’à leur tête. Cela sur des routes qui actuellement seraient fermées à la circulation, ou limitées à 50 Km/h. La maîtrise de ces engins demandait un savoir faire qui ne pouvait pas s’improviser.

Ces voitures, lâchées aujourd’hui à 130 Km/h sur autoroute et à 90 Km/h sur route, aux mains des conducteurs actuels, ce serait un massacre.

Et pourtant, la pensée commune ne retient, comme cause de la baisse de la mortalité routière entre l’époque dont je vous parle et aujourd’hui — soit 10.000 morts par an –, que la limitation de vitesse. Alors que le seul mérite à reconnaitre à la limitation de vitesse est celui d’avoir canalisé, voir éradiqué, les courses stupides entre automobilistes, qui n’étaient qu’un phénomène relativement marginal.

Pour le reste, pour la plus grande partie des automobilistes, c’est le progrès qui a sauvé leurs vies. Le progrès technique des véhicules dû aux constructeurs, le progrès des voies de circulation dû aux ingénieurs des TP.

Je ne plaide pas pour libérer la vitesse, je n’en vois pas l’intérêt, mais pour que la vérité soit dite et pour que soit attribué le progrès à ses initiateurs et non à des imposteurs.

Je crains beaucoup les imposteurs.

La situation est exactement la même en politique.

Après plusieurs siècles d’asservissement les hommes découvrirent, péniblement, qu’ils avaient tous une identité personnelle.

Au prix d’une révolution et de ses soubresauts, ils comprirent que seul le droit à la propriété privée de leurs biens, de leur corps et de leur pensée permet l’accès à cette identité personnelle et sa conservation.

On peut considérer qu’il s’agit là de la base du libéralisme, inventé par l’Occident, très peu contesté pendant une grande partie du XIXème siècle.

Dans le même temps, ainsi que pendant la première moitié du XXème siècle, survenait l’avènement de l’industrie moderne qui devait transformer les rapports humains en instaurant la division du travail.

Cet ensemble d’évènements produisit une richesse jusqu’alors inconnue.

Face à cette situation inespérée, il se trouve que la conscience individuelle, libérale, non collective, permis un partage de cette richesse. Ce partage ne fut pas toujours facile, mais il fut et résista à toutes les tentatives de captation par la force, par la politique.

Ainsi, les occidentaux inventèrent le partage direct, sans intermédiaire de droit divin ou du droit des castes. On appelle cela la démocratie capitaliste libérale.

Chacun pour ce partage dû s’organiser, se regrouper, dialoguer, montrer éventuellement sa force, mais le fait que le partage ait eu lieu est bien à mettre au bénéfice du libéralisme, de la place prioritaire que le libéralisme reconnaît à l’individu.

Or, comme pour la sécurité routière, la pensée commune isole un élément secondaire : les alliances ponctuelles d’équilibre des forces, et tend à faire croire que seul cet élément est à la base du partage.

En gros, les socialistes prétendent que c’est uniquement leur égalitarisme collectiviste, leur capacité à agir en groupe, en peuple, qui serait à l’origine du partage actuel des richesses.

Ce sont des imposteurs.

Car il n’en est rien. La richesse peut émaner d’un groupe ou d’un individu, le partage aussi. Cela est affaire d’équilibre, du poids de chacun pour cet équilibre.

Mais une chose est sûre, pour qu’il y ait partage, il faut d’abord qu’il y ait une chose à partager, ensuite une acceptation par l’autre de sa part légitime.

Ces deux conditions ne peuvent s’appréhender que dans une société libérale où l’individu a, à la fois, la liberté de créer lui-même des richesses et celle d’estimer la part qui lui revient des richesses qui sont créés par d’autres.

Le partage des richesses, de toutes les richesses, matérielles mais aussi morales ou affectives, est un problème strictement personnel, même s’il peut arriver qu’il faille se regrouper pour faire valoir ses droits.

Quoiqu’en disent les imposteurs les fondements du libéralisme, le respect de l’individu et de ce qui le construit — ses biens et sa personne — sont les seuls outils d’un partage juste.

Les imposteurs égalitaristes, lorsqu’ils prennent le pouvoir par la force, finissent, ils l’ont démontré, par ne partager que la misère, mais… toujours par la force.

Bien cordialement. H. Dumas

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Un exemple significatif

Un lecteur m’a adressé un courrier que je souhaite partager avec vous, car il résume les méthodes de Bercy.

Il s’agit d’un redressement qui prend pour base une transformation de la réalité factuelle, qui prouve que, pour Bercy, le contribuable est : présumé coupable”.

Bercy considère que ce professionnel n’est pas allé en Afrique, pendant 35 ans, pour créer un marché, mais pour “truander le fisc”.

Un objectif qui, s’il était vrai, serait terrifiant. Car, comment imaginer que ce seul motif soit assez puissant pour expédier sur les routes de l’Afrique, pendant 35 ans, un être raisonnable. Ce serait un type d’immigration désespérée que seule une imposition délirante pourrait justifier. Bercy est-elle convaincue que ses impositions sont délirantes à ce point ? Sans doute.

En réalité, les choses sont beaucoup plus simples. Ce contribuable a gagné honnêtement sa vie, en ouvrant ce marché, il a payé les impôts dus sur ce type de travail international. Arrivé à la retraite il est pillé par Bercy. Rien que de plus normal pour Bercy.

C’est une constante pour cette administration d’inventer une situation irréelle et de taxer les agents économiques en fin de vie professionnelle où ils ont, en principe, un petit capital et aucun moyen de fuite ou défense puissants.

Voici ce courrier :

“Je ne sais pas si mon dossier peut vous intéresser, à tout hasard je vous en livre l’essentiel.

Pendant près de 35 ans j’ai vendu des vins fins en Afrique, sur la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Cameroun et le Congo Brazzaville.

D’une part je faisais exporter en tant qu’agent de marques les vins vers ces destinations mais d’autre part je vendais également à des clients expatriés des vins que mes fournisseurs leur livraient en France pour constituer leur cave ou pour la consommation de leurs congés.

Depuis huit ans je suis harcelé par l’administration fiscale qui me réclame plus d’un million d’euros, ayant remonté 5 ans en arrière (jusqu’à 2002) car elle considère que je pratiquais en France une activité occulte donc 3 ans de contrôle supplémentaire et en plus 80%de pénalités. Elle m’attribue des locaux commerciaux de 225 m2 à mon domicile alors que c’est la surface totale de ma maison et que ces locaux n’existent pas. Il suffit pour ça de venir et de constater. Ce que je leur ai demandé de faire mais ils se sont abstenus.

J’avais un registre du commerce en Côte d’Ivoire et j’y payais des impôts, peu, certes ce qui a vraisemblablement déplu fortement à l’administration. J’ai fourni ces feuilles d’impôt, ma carte de résident et ma carte consulaire, mes quittances de loyer, le récépissé de mon inscription au registre de commerce, la photocopie de centaines de cartes de visite de mes clients avec leur adresse en Afrique.

L’administration n’en a tenu aucun compte.  Ma grosse erreur a été de transmettre mes commandes aux fournisseurs avec des bons de commande affichant mon adresse française, ceci pour recevoir les factures en France car le courrier n’était pas très fiable avec la Côte d’Ivoire et d’avoir émis des fax à mes fournisseurs avec mon fax français ce qui a fait considérer à l’administration que mon domicile français était un établissement stable. Au tribunal Administratif j’ai été condamné à payer, idem en appel. Il me reste le Conseil d’état et éventuellement la Cour Européenne des droits de l’homme.

Je l’affirme, je n’ai jamais proposé des vins lors de mes séjours en France.   Autour de chez moi il y a des restaurateurs dont certains sont des amis. Nous parlons avec passion du vin mais à aucun moment pendant toute ma carrière je ne leur en ai proposé.

J’ai demandé à l’administration d’écrire aux restaurateurs elle ne l’a pas fait. Je lui ai demandé d’écrire à mes clients  ce qui a été fait au début il y a 8 ans, tous ceux qui ont répondu ont dit que je les visitais en Afrique.

D’ailleurs les endroits de livraison en France sont dans toutes les régions car je vois mes clients en Afrique et ils habitent forcément dans toutes les régions.

J’ai demandé à mes clients de me faire des attestations disant que je les visite en Afrique et à mes amis français d’attester que je ne leur ai jamais proposé d’acheter du vin. Il n’en a été tenu aucun compte.

Je suis allé voir le Maire actuel des Avenières qui m’a délivré une attestation, j’ai également vu l’ancien Maire que je connais bien et qui n’a jamais entendu dire que je vendais des vins en France, il m’a également délivré une attestation. Je me suis rendu à la Gendarmerie pour leur demander une attestation, ils m’ont répondu qu’ils ne pouvaient me la délivrer mais que si les impôts leur demandaient une enquête sur moi ils la feraient.

J’ai donc demandé à l’administration de demander une enquête par la Gendarmerie, apparemment ça n’a pas été fait.

Au mois d’avril dernier j’ai été victime d’un AVC et j’en porte de nombreuses séquelles, perte totale de la vision avec l’œil gauche, perte du goût, paralysie partielle du côté droit en cours de rééducation. Je vis avec une grande fatigue et mon affaire fiscale me pèse lourdement sur le moral. Si vous pouvez quelque chose pour moi je dois avant tout vous affirmer que je n’ai jamais proposé de vins en France et c’est ce que l’administration est incapable de prouver mais pourtant les tribunaux lui donnent raison.

Aujourd’hui après ma maladie je ne possède aucune économie. Je possède ma maison maintenant payée mais qui avait été financée par un prêt de la Caisse d’Epargne. J’ai également deux maisons à côté de chez moi. Chacune comprend deux logements et chaque logement est loué.  Les loyers servent à payer le financement de ces maisons, également par la Caisse d’Epargne.   Mon patrimoine est inférieur à 1 million d’euros. Je perçois une  retraite française de 162 € car j’ai cotisé 12 ans en France avant de partir en Afrique.

Si les jugements sont exécutés je serai à la rue et je devrai encore de l’argent après 50 ans de travail (j’ai commencé à 16 ans). Belle justice.

Si vous pouvez quelque chose pour moi ou si vous pouvez m’indiquer un média qui peut m’aider je vous en remercie bien vivement. Vous pouvez imaginer mon état d’esprit, pas remis de mon AVC je dois affronter cette administration fiscale impitoyable et effrayante. Je suis également très inquiet pour mon épouse qui est désespérée.

Sincères salutations.”

Cette lettre pourrait émaner de milliers de français qui affrontent ce type de pillage où la réalité est transformée par Bercy, et où le mensonge de Bercy est ensuite crédibilisé par la justice administrative.

Au bout de cette double trahison il y a la ruine et le déshonneur pour le contribuable, c’est très très dur.

Bien cordialement. H. Dumas

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Interview Bernard Zimmern (vidéo)

Bonjour,

Le Cercle Frédéric Bastiat est animé à Dax par Patrick De Casanove qui en est le Président. Il fait un travail remarquable pour le libéralisme, en respectant la pensée de Frédéric Bastiat.

Dans ce cadre, il a reçu Samedi 10 Octobre 2015 Bernard Zimmern, et il a eu l’extrême gentillesse de nous permettre de converser avec celui-ci, en tête à tête, avant le colloque.

Bernard Zimmern est un français polytechnicien, énarque, fondateur de l’IFRAP, cofondateur de Contribuables Associés, industriel et inventeur de renommée mondiale.

Il a lutté sans interruption pour la maîtrise des dépenses de l’Etat, pour le respect des entrepreneurs, pour la préservation du capital et de ses possesseurs qui sont indispensables à l’économie.

Aujourd’hui, à un moment ou tout le monde veut se débarrasser des retraités ou à minima les infantiliser dans des activités exclusivement ludiques,  il milite à travers  l’IRDEME pour que les anciens entrepreneurs retraités s’engagent dans son think-tank et aident à la réflexion sociétale et politique.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Une nouvelle constitution

Dans son ouvrage “Les derniers jours de Louis XIV”, Alexandre Maral cite un pamphlétaire qui, en cette époque où Colbert au service du roi conseillait de “plumer” le peuple avec délicatesse, avait commis ceci :

“Ci-gît le maître des impôts

Qui mourut de la gangrène

Il en mérita bien la peine

Ayant rongé le bon peuple jusqu’à l’os

 

Ci-gît le maître des impôts

Disons-lui des patenôtres

S’il est en haut pour son repos

Il y est aussi pour le nôtre”

Ce n’est donc pas d’aujourd’hui que les hommes de l’Etat pillent, hier leurs sujets et maintenant leurs administrés, qu’ainsi l’argent vient à manquer.

Face à ce constat il y a deux attitudes possibles.

La première consiste à invectiver ceux que l’on croit coupables selon sa propre position dans la société, les fonctionnaires dépensiers pour les entrepreneurs, les entrepreneurs tricheurs pour les fonctionnaires. A ceux-là nous devons rajouter les fainéants que sont toujours les autres et évidemment les mangeurs de pain que sont les étrangers. Plus, pour faire bonne mesure, les vieux gâteux inutiles et les jeunes irresponsables qui se la coulent douce. Les pistes sont nombreuses pour s’étriper en cœur chacun étant persuadé d’être dans son droit, un génie politique ou un dénonciateur d’exception.

La deuxième consiste à se demander si une telle constance ne présuppose pas une responsabilité commune et une faille dans l’organisation de notre société.

Car enfin, si nos rois en leur temps, puis maintenant nos élus, sont si généreux avec l’argent public, sommes-nous surs que leur moteur ne serait qu’une cupidité personnelle ?

Personnellement, je ne le crois pas.

J’ose imaginer que les rois souhaitaient, au moins certains, l’amour et le bonheur de leurs sujets. Je suis convaincu, pour les avoir suffisamment côtoyés, que nombre d’élus cherchent à être aimés et reconnus par leurs administrés pour les avoir rendus heureux.

Je pense que c’est ce désir de plaire qui les amène à dépenser plus que de raison l’argent public, dont, ne l’oublions pas, la plupart de ceux qui les dénoncent profitent ou ont profité largement. Car, ceux qui dénoncent sont bien souvent les mêmes qui profitent ou ont profité de ces largesses reprochées.

Depuis plusieurs siècles nous assistons à ce cycle infernal : “on s’aime tu payes, plus on s’aime plus tu payes”. Le point de rupture est toujours le même, l’incompréhension, la colère, la rue, la violence, la casse, avant le retour à la case départ. Ne peut-on pas imaginer une autre issue ?

Le constat que nous pouvons tous faire, d’instinct ou en réfléchissant : il est invraisemblable de confier à la même personne le pouvoir d’organiser notre société et celui d’en payer le coût avec notre argent.

Autant confier les clefs et la garde des caves de Laffitte Rothschild à une équipe d’alcooliques. Les alcooliques sont en dépendance par rapport au vin, la première des choses à faire pour eux est de leur en limiter drastiquement ou totalement l’accès.

Les hommes de l’Etat sont en dépendance par rapport à l’argent public, il faut donc, si l’on veut les conserver en bon état, leur en interdire l’accès ou leur en limiter gravement cet accès.

Je veux bien accepter l’idée que cette réflexion est simple, très proche du fil à couper le beurre, et que si rien n’est fait en ce sens c’est qu’il y a probablement de bonnes raisons.

Je ne m’étendrai pas sur ce point, je risquerais de devenir désobligeant tant ceux qui pensent ainsi sont impliqués.

Restons simples.

Notre constitution prévoit deux chambres, l’Assemblée Nationale et le Sénat. Initialement, il s’agissait d’avoir deux niveaux sociaux de raisonnement législatif. Cet objectif est totalement dépassé. Oublions-le.

Conservons deux chambres.

L’une s’appellerait la Chambre Nationale. Elle serait composée de députés, mettons entre 200 et 300, élus évidemment au suffrage universel. Ils seraient chargés de légiférer, tout comme maintenant. Mais ils n’auraient aucun accès au financement public, à notre argent.

L’autre s’appellerait la Chambre des Comptes. Elle remplacerait le Sénat, elle serait elle aussi composée de députés, également entre 200 et 300, élus au suffrage universel le même jour et pour la même durée que ceux de la Chambre Nationale. Ceux-ci seraient chargés de la collecte et de la dépense de l’argent public, à l’exclusion de tout autre chose. Ils ne pourraient notamment éditer aucune loi autre que celles régissant les finances publiques.

Ainsi, ces deux chambres auraient nécessairement besoin l’une de l’autre, mais ce sont nous, les électeurs, qui maitriserions, par des représentants élus différemment, d’un côté la production de la loi et de l’autre son financement.

Objectivement, une révision de la constitution s’impose dans ce sens.

Bien cordialement. H. Dumas

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Réglementation et objectif commun : l’affaire VW

La réglementation peut-être la source de tous nos maux, comme elle peut être, au contraire, l’outil de notre épanouissement. Tout dépend de l’objectif commun que nous nous fixons, qui l’inspire et la contraint.

La réglementation et les sanctions qui l’accompagnent doivent avoir pour unique but de faire appliquer à tous la règle du jeu social qu’ils se sont fixés.  Ceci posé les complications arrivent au galop.

Qui décide et à qui s’applique la règle du jeu social ?

Là est l’enjeu initial. Immédiatement, un défaut majeur des sociétés humaines saute aux yeux : nul n’a la liberté de choisir la règle du jeu qu’il souhaiterait.

En effet, celle-ci ne suit pas la volonté des hommes. Elle leur est imposée, d’une part en fonction du groupe ou du territoire qui les inclut, sans qu’il leur soit facilement possible d’en changer, d’autre part en fonction des choix des plus forts, sans qu’il leur soit facilement possible de s’y opposer.

 ce stade de la réflexion, il apparaît que l’idéal serait que chacun ait le droit de choisir librement le type d’organisation sociale dans laquelle il souhaite vivre. Qu’il n’y ait ni frontière ni hiérarchie, que la liberté pour chacun soit de décider où il veut vivre, comment et avec qui.

En clair, que soit pris comme référence d’organisation le respect absolu de la liberté individuelle dont la réalité n’est pas l’anarchie, mais la possibilité pour chacun de choisir librement les contraintes collectives qu’il est prêt à accepter.

Qu’elle devrait être cette règle du jeu ?

La loi naturelle, dite “loi de la jungle”, est la loi du pillage par le plus fort ou le plus malin. Force est de constater que l’homme, cet animal qui se prend pour un Dieu, n’est que très rarement et très ponctuellement capable d’enfanter une organisation sociale différente de la “loi de la jungle”, c’est-à-dire une organisation sociale qui respecterait les droits et les libertés de chacun.

Bien qu’il soit, paradoxalement, tout à fait capable d’en imaginer la réalité pour ses propres libertés, il bute sur l’idée de laisser à celles des autres la même possibilité.

La plupart du temps, la finalité des sociétés humaines n’aboutit qu’à une application de la “loi de la jungle”, juste plus perverse et plus sophistiquée que dans la jungle.

En ce qui me concerne, dans l’absolu, je rejoins ceux qui pensent que c’est le respect de la propriété privée matérielle et morale de chaque homme qui seul permet d’entrevoir ce que pourrait être une organisation sociale de justice et d’épanouissement, dans la réalité par contre, je suis bien obligé d’admettre que cette solution bute constamment sur le fait qu’un grand nombre, pour diverses raisons, n’est pas en mesure d’accéder à la propriété privée matérielle ou morale.

Cependant, il me parait incontestable que la propriété privée a cet énorme avantage d’organiser un espace, aussi infime soit-il, à l’intérieur duquel chaque homme est libre de ses choix, donc de ses règlements personnels. Que donc, la règle du jeu collectif doit prendre en compte la protection absolue et illimitée de cet espace.

Dans ces conditions, comment accorder les règlements internes de chacun et les règlements collectifs qui s’imposent à tous ?

C’est ce que tente de faire le libéralisme en affirmant la liberté de chacun, le droit à la propriété privée, face à la responsabilité devant tous.

Travaux pratiques : l’affaire VW.

La protection de l’environnement, l’industrie et le commerce doivent-ils être régis par des lois collectives, ou les règles individuelles de chacun, juxtaposées, pourraient-elles suffire ?

La difficulté pour répondre à cette question tient au fait que l’expérimentation des deux solutions, dans les mêmes conditions de lieu et de temps, n’est jamais possible. Ainsi le débat est cantonné aux hypothèses et aux convictions, ce qui n’est pas très scientifique.

Pour autant, posons le débat :

Dans l’affaire VW, les tenants de la règlementation collective prennent pour hypothèse que l’homme n’a aucun égard pour son environnement, que sa cupidité est illimitée, que sa passion est la délinquance.

En clair, ils prennent les autres pour des cons, incapables de savoir, de comparer puis de décider. Je ne pense pas qu’il en soit ainsi.

Par contre, je crois que ceux qui ont la prétention de diriger laissent volontairement les autres dans l’ignorance, ce qui ne leur permet pas, de ce fait, de comparer, puis de juger et enfin de décider, cette situation peut leur donner l’air con. Ce n’est qu’une apparence.

A qui pourrait-on faire croire qu’aujourd’hui, informés de l’importance de l’environnement sur leur santé, les automobilistes achèteraient une voiture qui dégagerait d’énormes panaches de fumée noire ?

Or, c’est ce que prétendent ceux qui établissent des règlements pour interdire les fumées noires d’échappement. De quel côté est la bêtise ?

En règlementant les rejets des automobiles, ils maintiennent dans l’ignorance sur sujet la grande masse des automobilistes, dont ils réclament la confiance. Cette opacité protège les constructeurs qui ne sont plus face à leurs millions de clients, mais face au seul éditeur de règlement.

Inversement, imaginons une société libérale dont les contraintes sont dictées par les droits de chacun. Dans cette société, la publicité comparative, qui n’est qu’un droit à l’information, existerait inévitablement.

Dans cette société où le principe de protection de l’environnement serait présent et donc un argument de vente, les constructeurs baseraient leur publicité sur des comparatifs visant à faire la preuve de leurs performances à ce sujet.

Il est certain que les tests qu’ils feraient passer aux voitures de leurs concurrents seraient sans concession et que VW ne se serait pas amusé à courir le risque de tricher.

Cette affaire VW est révélatrice non de la perfidie des industriels, mais de l’impuissance de la règlementation mise au service d’un objectif erroné.

Ici cet objectif est l’ambition “politico-collectiviste” de ceux qui espèrent prendre ou conserver le pouvoir par la maîtrise de l’information et l’organisation de l’ignorance du plus grand nombre sous un fatras de règlements “écrans de fumée”.

Conclusion

Face à la règlementation, nous devons être sans concession.

Toute règlementation, tendant à organiser notre société autour d’un objectif collectif suppléant ce qu’aurait pu faire des initiatives personnelles, doit être regardée comme un outil de désinformation des hommes ordinaires que nous sommes au profit des hommes du pouvoir et donc au détriment de nos libertés.

Cette réglementation doit être impérativement combattue. Gageons qu’il s’agit de 90% de la règlementation qui nous est imposée.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’écologie : le boulet qui nous tue

Pourquoi faut-il que les hommes s’amourachent cycliquement de personnages ou de théories qui provoqueront inéluctablement leur anéantissement, pourtant parfaitement prévisible ?

Karl Marx et Hitler ont fait fort, mais ce n’est rien par rapport au carton que va faire l’écologie.

Pour comprendre les dégâts sociaux de l’écologique on peut :

Voir le problème au niveau du détail :

Par exemple, Dimanche dernier était le dernier jour de présence sur les plages des “paillotes”. Il s’agit d’établissements qui offrent matelas et restauration. Ils sont tolérés sur les plages d’Avril à Septembre.

Certains trouvent qu’il s’agit d’une privatisation des plages qui n’est pas acceptable alors que chacun devrait avoir le droit d’y saucissonner librement, à tout moment et en tout point. Pourquoi pas ?

D’autres pensent que ces établissements gâchent le paysage et que la plage ne se comprend que vierge de toute présence, sauf la leur évidemment, tout particulièrement s’ils sont les heureux propriétaires d’un camping-car. Pourquoi pas ?

Enfin, tous ceux qui n’ont pas les moyens de fréquenter ces établissements s’accordent à dire que n’y vont que d’épouvantables prétentieux, riches qui plus est, qui doivent être éradiqués généralement en ce compris les fameuses “paillotes”.

On le sent, peu d’affection en général pour la “paillote”.

Deux points positifs seulement : la minorité qui les fréquente y trouve du plaisir et elles sont, à n’en pas douter, un vecteur économique créateur d’activité et donc d’emplois.

Un conflit latent, permanent, s’est donc établi entre les “paillotes” et les “anti-paillotes”. La guerre sur les plages est totale à ce sujet.

Il fallait bien ramener la paix. Cela aurait pu se faire par l’interdiction totale des paillotes au nom de la volonté du plus grand nombre ou au contraire par leur autorisation au nom de la liberté de chacun.

Dans le premier cas toutes les plages restaient vierges, dans le deuxième elles s’équipaient librement en fonction de la clientèle potentielle de la plage, populaire ou élitiste. Ce n’est aucune de ces deux solutions qui a été choisie.

Une solution “écologique” a été mise en place.

Les “paillotes” sont autorisées six mois par an !!!

C’est-à-dire que pendant les six mois où — comme tout le monde – les écologistes “anti-paillotes” vont à la plage : ils se heurtent aux “paillotes”, et pendant les six mois où — toujours comme tout le monde — ils n’y vont pas : elles n’y sont plus. Comprenne qui pourra.

Deux choses sont cependant claires :

– Ces implantations provisoires donnent lieu à d’innombrables demandes d’autorisations, accompagnées évidemment des outils de surveillance qui vont avec, le tout sur fond de favoritisme ou carrément de pots-de-vin. Chaude ambiance autour des “paillotes” dont chaque nouvelle attribution donne du travail aux tribunaux. Ce n’est un régal que pour les presses locales et les amateurs de scandales.

– Ces implantations provisoires ont un coût. Il s’exprime directement par le travail de montage et de démontage annuel. Mais surtout, et plus lourdement, par le fait que l’amortissement de l’établissement doit s’inscrire dans les six mois d’ouverture. Alors que pendant le reste de l’année de nombreuses “paillotes” pourraient servir une clientèle existante et ainsi mieux répartir les amortissements. Il en résulterait des prix de vente plus accessibles au plus grand nombre.

Ainsi, ceux-là même qui font reproche aux “paillotes” de renchérir la fréquentation des plages ont mis en place un système qui ne permet plus aux “paillotes” de pratiquer, comme cela se faisait par le passé, des prix populaires par une activité à l’année.

Résultat

Les “paillotes” sont un conflit humain classique de territoire, qui n’a aucune incidence sur la planète, qui n’a rien à voir avec l’écologie.

Force est de constater que, face à ce problème inexistant, cette abstraction qu’est l’idée que chacun se fait de ce que devrait être l’organisation d’une plage, l’écologie trouve sa raison d’être, son épanouissement.

On peut aussi voir le problème en grand, avec VW :

VW trafique ses moteurs pour un bilan écologique ridicule, puisque il est acquis que la pollution planétaire n’est dépendante que pour 25% de la circulation, que dans ces 25% les plus gros pollueurs sont les camions, c’est dire que le différentiel des moteurs VW c’est peanuts.

Cependant, le scandale VW est bien pire que ce négligeable aspect écologique. Sans ces tests truqués les voitures de VW auraient parfaitement pu prendre la route, simplement elles se seraient moins bien vendues.

VW ne serait pas le premier constructeur mondial.

C’est donc de la concurrence déloyale. C’est une sorte de dopage économique par le mensonge, une trahison de l’honneur industriel au détriment des consommateurs et de la concurrence. Un détournement de clientèle. Un vrai scandale.

Mais, personne ne s’en soucie tant l’hologramme écologique étend son ombre sur le monde.

Seul le faux drame écologique est visible tant les perversions économiques — du fait de l’intervention “écolo-législative” des Etats — restent cachées  aux consommateurs.

L’écologie est un écran de fumée qui favorise le capitalisme de connivence et fait perdre de vue l’intégrité nécessaire à l’économie.

On pourrait voir le problème en plus grand encore :

Avec la folie des éoliennes qui massacrent pour rien le paysage, tout en affichant des résultats ridicules.

Elles nous laisserons dans quelques années une fourniture électrique déficiente et hors de prix, pendant que les industriels qui en vivent se seront enrichis honteusement, de façon encore plus indigne que VW.

Actuellement, leur bilan est largement aussi truqué que celui les moteurs des VW et personne n’y trouve à redire.

En réalité

L’écologie décrète des vérités évanescentes, elle en tire des solutions imbéciles que tout le monde  respecte parce qu’elles sont “écologiques”.

L’absurdité du système, ses conséquences nuisibles quant aux libertés fondamentales, les incidences économiques, tout cela passe à la trappe en générant une perte des repères essentiels au profit de repères artificiels — “écologiques” — qui déstabilisent la morale économique.

La société est soudain frappée d’un autisme avancé dès que le mot “écologie” est prononcé.

L’écologie, nouvelle inquisition, tuera plus d’homme que les précédentes folies. Toujours plus, c’est hélas le sens du progrès.

Nous y reviendrons bien sûr.

Bien cordialement. H. Dumas

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Révolution culturelle et autocritique à la suisse

A la suite de la vidéo où nous avons effleuré le problème du rapatriement des fonds placés en Suisse, j’ai été stupéfait par les retours qui supposaient que les détenteurs de fonds en Suisse les ramenaient volontairement en France.

Bon sang, mais c’est…bien sûr.

Sapin la gueule enfarinée, larmoyant de bonheur, qui annonce que les fonds récupérés vont améliorer l’ordinaire des petites gens. Une chance et une aubaine d’équité. Un peu comme s’il remerciait de généreux donateurs.

La presse officielle qui en rajoute, la larme à l’œil, qui s’esbaudit sur cette prise de conscience de ceux qui jusqu’ici étaient d’irréductibles fraudeurs. Pensez donc, 44.000 français qui cette année, soudain socialistes en diable, se précipitent et font la queue dans des bureaux bondés, ouverts à la va-vite par Bercy débordé par tant d’amour du pays. Bercy qui n’en revient pas.

C’est vrai que tout ça prêtait à confusion.

Bien que, il faut l’avouer, il manque deux ou trois séances d’autocritiques publiques.

Mais que font les enfants de ces “rapatrieurs” de fonds, pourquoi ne les dénoncent-ils pas à leurs professeurs d’économie ? Pourquoi  n’incitent-ils pas ces derniers à obliger les parents à confesser leur faute et à exprimer publiquement la joie et le soulagement que leur procure ce retour en France de leurs fonds ?

Quel dommage de passer à côté de l’émotion que susciterait la prise de conscience fraternelle, et pécuniaire, de ces pêcheurs repentis. Quelle chorale sublime les voix de ces 44.000 hommes et femmes à l’unisson chantant leur joie de rapatrier leurs sous et d’en abandonner 30% au passage. Plus fort que les messes du Pape.

Oui mais voilà.

Cet argent en Suisse, rien ne dit qu’il n’était pas propre d’impôt. Souvent déposé il y a fort longtemps, il était là-bas… en sécurité. Aussi bien, il aurait pu être investi en or ou en œuvre d’art.

On peut espérer que s’il était sale, le seul fait de le ramener ne le rendrait pas propre, où alors ce serait à désespérer de la probité de notre Etat.

Que dire d’un Etat qui accepterait comme argent comptant par exemple les bénéfices de la drogue sous prétexte qu’ils seraient rapatriés de Suisse et paieraient une taxe de 30% ? Non soyons en sûr, cet argent est propre, il a payé l’impôt avant de partir.

Alors, que s’est-il passé ?

Ce qui s’est passé n’est pas joli-joli. Les suisses ont été violés par les ricains. Les banquiers suisses ont dû piétiner leur réputation de sérieux, trahir leur culte du secret bancaire, sous la menace de rétorsions américaines.

Le gouvernement suisse a légiféré, les banquiers ont dû dénoncer les comptes de leurs clients, de tous leurs clients.

Je ne voudrais pas être à la place de ces banquiers à qui — après une telle trahison — il ne reste plus qu’à ouvrir une épicerie de nuit. Ils n’ont plus rien à faire dans la banque.

N’oublions pas que ce sont eux qui, depuis des générations, persuadent tout le monde que si l’on veut mettre son argent à l’abri des pillages en tout genre la seule adresse c’est eux : la Suisse.

Pays fort, ou chaque habitant est un guerrier en arme chez lui, où les avions de chasse sont déguisés en vaches et les tanks en crémières.

“Pays-coffre” en quelque sorte, prêt à se sacrifier pour défendre le patrimoine qui lui est confié. Enfin ça, c’était la publicité avant. L’image d’Epinal qu’ils ne sont pas prêts de retrouver.

Car les voilà qui balancent tous leurs clients. Entre nous, c’est plus grave et plus dévastateur que l’affaire VW.

Vous imaginez, vous avez un compte en Suisse parce que votre famille craint les pillards. Elle a été directement touchée par les Nazis. Constamment menacée, par les communistes d’abord, puis aujourd’hui par les socialistes qui lui font savoir que tout ce qu’elle possède leur appartient du fait de l’égalité qui s’impose.

On peut comprendre que le grand-père, ou un autre responsable familial, ait pris la précaution, sans le crier sur les toits, de placer une partie des économies familiales en Suisse, après avoir payé l’impôt.

Peut-être en avait-il un peu marre de l’immobilier, de ses taxes délirantes et de ces locataires pas toujours délicats mais toujours protégés ? Peut-être avait-il peur que son capital mis dans des tableaux parte en fumée en cas d’incendie de sa maison ? Ou tout simplement d’être saucissonné s’il le gardait chez lui ? Dans tous les cas on peut comprendre qu’il se méfiait des banques françaises.

Mais quand-même, ce n’est pas de pot que sa méfiance des banquiers n’ait pas englobé les banquiers suisses. Pas vrai ?

Toujours est-il que 44.000 français, pour l’instant, probablement majoritairement ordinaires, dénoncés par ceux à qui ils avaient fait confiance, ont eu le choix suivant : ils se dénonçaient eux-mêmes ou leurs économies repérées ils devenaient d’authentiques malfrats dont le syndicat de la magistrature allait rapidement s’occuper.

Ils ont foncé acheter l’étoile à  mettre sur leurs économies, qui les critiquera ?

Mais de là à sortir les violons, les trémolos de la citoyenneté, les vertus de l’égalité, il y a un pas que la décence interdit de franchir.

Contrairement à ce qu’apprend aux enfants le catéchisme socialiste, le capital n’est pas sale, ceux qui tentent de protéger le leur des pillards ne sont pas des gangsters, même si le discours et la loi socialiste les mettent hors la loi. D’autant que…ce n’est pas définitif, enfin… il faut l’espérer.

Bien cordialement. H. Dumas

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Retour fiscal : info ou intox (vidéo)

Bonjour,

Petit détail : le micro d’Emmanuel n’était pas branché, tendez l’oreille, merci.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La France gangrenée de ses deux jambes

La gangrène est une maladie horrible qui peut survenir à la suite d’une blessure paraissant initialement minime. Elle tue.

Deux exemples de blessures paraissant minimes, visant notre pays.

Gangrène de la jambe droite

En périphérie de Bordeaux sur la route de Paris il y a, à Saint Eulalie je crois, un Centre Leclerc. Cet établissement se trouve sur ma route à un point où, en règle générale, mon réservoir d’essence est pratiquement vide. J’y fais donc souvent le plein.

La station service de ce magasin a une spécificité que je n’ai jamais trouvée ailleurs. Une partie des pompes est équipée d’un terminal automatique de carte bleue, l’autre est en self-service. Jusque là rien que de très banal. La particularité tient au fait que si vous utilisez la partie en self-service vous devez payer, IMPERATIVEMENT, en liquide ou en chèque dont l’ordre est rempli par le préposé !!!

La semaine dernière, distrait, j’ai fait le plein dans la partie self-service. Arrivé à la guitoune de péage, j’ai présenté ma carte bleue au préposé. Il l’a refusée, m’indiquant que des panneaux visibles m’avaient informé des conditions de règlement, ce qui est exact.

N’ayant pas d’autre moyen de paiement, j’ai insisté pour payer avec ma carte. Les choses se sont envenimées au point que soudain je me suis demandé quel motif pouvait bien être à la base d’une telle organisation.

Habituellement il y a en effet deux pistes, une à carte bleue automatique et l’autre en self-service, mais dans la seconde tous les moyens de paiement sont acceptés.

Ici, du liquide, rien que du liquide, tiens donc…

Je me suis fait insistant sans succès. Devant l’entêtement du préposé, je suis parti me garer sur le parking général et je me suis rendu à l’accueil du magasin, pendant que de son côté il alertait les vigiles.

Je n’ai pas croisé les vigiles, bien m’en a pris sans doute….

Arrivé à l’accueil, j’étais remonté comme une pendule, mais j’avais aussi réfléchi en cours de route.

Après avoir expliqué la situation à la préposée, lui avoir redit mon souhait de payer mon plein de mazout avec ma carte bleue, et après qu’elle m’ait eu réitéré la “loi leclerienne” de l’établissement, je lui ai demandé si elle ne me prenait pas pour un con.

Je lui ai donc fait part de mes conclusions : que je n’avais jamais vu une telle machine à “fabriquer du black” et que je me proposais, de ce pas, d’aller en parler à la répression des fraudes.

Après de timides dénégations et prenant un air outré, elle a cependant immédiatement trouvé le moyen de pouvoir encaisser ma carte bleue. Formidable non ?

Comme je suppose que le responsable de cet établissement n’est pas de gauche, que ma réflexion est probablement fondée, j’attribue ce début de gangrène à la jambe droite de notre pays.

Gangrène de la jambe gauche

Une jeune fille, très proche, entre cette année en seconde. Dès son premier cours d’économie, sa professeur a expliqué à la classe que l’imposition est salutaire pour l’économie, tout particulièrement la tranche à 75% qui n’est que justice sociale et garantie d’efficacité nationale. Bon.

Cette jeune fille, plutôt plus intelligente que la moyenne, n’est pas politisée. Cependant, elle a fait remarquer à cette professeur que 75% c’est peut-être beaucoup. Elle a été félicitée d’ouvrir le débat, qui s’est donc ouvert.

Une profession a été choisie comme exemple, au hasard : chirurgien.

La professeur a donc expliqué aux élèves que le chirurgien, qui peut gagner jusqu’à 15.000 € par mois, doit légitimement en restituer 75%, tout particulièrement du fait que c’est l’Etat qui lui a payé ses études. Un Etat évidemment paré pour cette professeur de toutes les vertus, ce qu’elle se croit autorisée à déclamer dans le cadre de son enseignement.

Un tour de classe a ensuite permis de recueillir d’adhésion de tous les élèves à cette théorie, qui va ensuite faire l’objet d’une interrogation écrite où la bonne parole devra être reproduite. Trop fort.

On reste pantois devant tant de connerie.

Que ce type de pensée économique existe, nul n’en doute. Que de jeunes étudiants en soient informés, normal. Mais, qu’un professeur ne sélectionne et n’enseigne que ce type de pensée en occultant toutes les autres, tout en prétendant enseigner l’économie, est un manquement grave à sa fonction.

Que dirait ce même professeur, dans un domaine qu’il connait contrairement à celui qu’il enseigne, si par exemple on lui proposait d’enlever 75% aux notes de ses meilleurs élèves pour les imputer à celles de ses cancres ?

Que dire de la noblesse de son métier qui consiste évidemment à apprendre à lire et à compter à tous — en seconde cela devrait être fait depuis longtemps — mais aussi à repérer et motiver ceux qui seront l’élite de demain. Ici la motivation n’est pas au rendez-vous, c’est le moins que l’on puisse dire.

Et enfin, comment peut-on proférer de tels mensonges. Ce professeur ne sait-il pas que non seulement les chirurgiens ne voient pas leurs études payées par l’Etat, mais qu’ils sont rançonnés par lui tout au long de ces études ? Ils sont la chair à pâté pratiquement gratuite des hôpitaux, taillables et corvéables à merci quand ils sont de faibles étudiants externes ou internes, c’est-à-dire pendant dix ans. Alors que, dès le départ de cette exploitation ils sont déjà au niveau de bac+4. L’exemple était mal choisi.

Il ne s’agissait donc pas d’un cours d’économie donné à de jeunes gens. Un tel manque de déontologie, de respect pour la diversité, s’apparente à une grossière propagande.

Il faut que l’Education Nationale soit tombée bien bas pour se prêter à une si sinistre besogne. Où vont-ils pêcher leurs professeurs d’économie ?

Je dirais que nous sommes ici face à la gangrène de la jambe gauche de notre pays.

Conclusion.

Un corps bipède qui choppe la gangrène à ses deux jambes ne peut pas aller bien loin.  La France est un bipède en grand danger.

Bien cordialement. H. Dumas

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Ce qu’il fallait démontrer

L’extrait ci-dessous est repris d’un livre que vous reconnaîtrez, j’ai changé quatre mots vous les détecterez.

“Il faudra vous habituer à vivre sans obtenir de résultats et sans espoir. Vous travaillerez un bout de temps, vous paierez l’impôt, vous serez redressés et vous mourrez. Ce sont les seuls résultats que vous verrez jamais. Il n’y a aucune possibilité pour qu’un changement perceptible ait lieu pendant la durée de notre existence. Nous sommes des morts. Notre seule vie réelle est dans l’avenir. Nous prendrons part à cet avenir sous forme de poignées de poussières et d’esquilles d’os. Mais à quelle distance de nous peut être ce futur, il est impossible de le savoir. Ce peut être un millier d’années. Actuellement rien n’est possible, sauf d’étendre petit à petit la surface du jugement sain. Nous ne pouvons agir de concert. Nous pouvons seulement diffuser nos connaissances d’individu à individu, de génération en génération. En face de Bercy, il n’y a pas d’autre voie.”

Si vous avez trouvé, vous gagnez…. ma sympathie, je ne peux donner plus, je reconnais que c’est bien peu.

Une occasion se présente “d’étendre la surface du jugement sain”.

Les hommes de l’Etat — qui prétendent œuvrer pour les plus humbles — sont en train de contraindre les échanges gratuits sur le net, échanges qui pourtant sont majoritairement utilisés justement par les plus humbles.

D’aucuns pensent qu’il s’agirait d’une pression exercée par le corporatisme de certaines professions. Je n’y crois pas. Il y a bien longtemps qu’un individualisme forcené, irrespectueux du groupe quel qu’il soit, interdit tout corporatisme. De ce côté-là au moins nous sommes tranquilles. Cela n’exclut pas les ententes, les connivences et autres malhonnêtetés, engendrées par la cupidité qui tient lieu de religion économique, au mépris de tout honneur et de toute éthique.

Non, la démarche de nos politiques castreurs n’a qu’un motif : l’impôt, qu’un ordonnateur : Bercy.

C’est cela qui est formidable, c’est une sacrée bonne nouvelle.

Je m’explique.

Il y a des années que des hommes de qualité, tel que par exemple Pascal Salin, expliquent que l’impôt — qui est une charge — ne peut être, finalement, payé que par le consommateur du fait que les entreprises, qui ne peuvent pas travailler à perte sauf à faire faillite, sont amenées à l’inclure, quel qu’il soit, dans leur prix de vente.

Dans le même temps, Bercy prétend que l’impôt est payé par les riches, que les plus humbles en sont dispensés et que, de cette façon, ils accèdent à toutes sortes de services gratuitement.

Relayée par la presse et les partis politiques, la pensée “Bercyenne”, devenue propagande nationale, s’imposait jusqu’à ce jour à tous les français, et même plus loin puisque le Pape lui-même y adhère.

Quand patatras

Les véritables contribuables — les français les plus humbles, ceux qui se réjouissent de l’emblématique fiscalité soi-disant réservée aux riches — par le plus grand des hasards — la survenance d’internet et des services qu’il peut procurer – échappent à l’impôt et se précipitent avec délectation sur le net. Sans même avoir conscience d’où vient leur plaisir, qui se résume ainsi : ils échappent à l’impôt.

Les payeurs finaux ne payent plus.

Panique au pays des escrocs. Sénateurs et activistes de la ponction fiscale sont en alerte. Bercy leur ordonne de mettre de l’ordre.

Echanger sur le net pour le petit peuple, certes, mais en payant alors l’impôt.

La vérité apparait toute nue, ce sont bien les français les plus humbles qui doivent payer l’impôt. Sauf, qu’aujourd’hui, par manque d’organisation, les entreprises du net ont omis de cacher cette évidence, omis de récolter l’impôt sur le dos des humbles, en faisant ensuite croire que ce sont elles, les riches, qui le paient.

Pas content Bercy. Grosse colère.

Peut-on imaginer profiter de cette colère pour expliquer aux français à quel point ils sont rincés par Bercy ? Eux et pas ces hypothétiques milliardaires que l’on prétend faire payer à leur place. Vaste fumisterie et jeu de glaces.

Peut-on espérer qu’ils vont ouvrir les yeux sur l’escroquerie qui les tue ?

Qu’ils vont enfin comprendre que les hommes de l’Etat ne veulent pas leur bonheur mais leur argent, que moins d’Etat serait synonyme pour eux de plus d’argent personnel, de plus de liberté pour l’utiliser à leur guise. C.Q.F.D.

Le temps est compté pour cette démonstration

La connivence entre les entreprises du net et Bercy est pour tout à l’heure. Celles-ci, comme avant, vont rapidement collecter l’impôt pour l’Etat. Le plaisir commercial du net sera largement moindre, mais qui se révoltera ?

Peut-être ceux qui auront compris, alors expliquons, expliquons, vite.

Bien cordialement. H. Dumas

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Une société qui délire (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Vie d’un contribuable ordinaire.

De Catherine Hoffmann, qui tient une maison d’hôte à Fréjus, j’ai reçu ce témoignage. Je le trouve suffisamment éloquent pour vous le communiquer.

“Bonjour,

Je ne suis pas très douée en rédaction pour témoigner de mon ras le bol fiscal, cependant je peux vous en donner une version à remodeler ET ENSUITE à diffuser largement.

A mon degré de persécution, je n’ai aucune crainte à le faire.

Je suis en ce moment  face à deux alternatives 

             1° Soit partir, fuir, vivre zen AILLEURS, vivre de moins de choses de presque rien avec mon petit capital (maison vendue), avec ma petite  retraite 645€/mois  …et de ce que nous offre la nature avec des gens de paix. J’aimerai aussi faire un sketch.

            2° Soit essayer de me battre, au moins aux travers des réseaux sociaux car  les médias sont frileux, ils  attendent qu’il y ait des morts pour éventuellement réagir. Si c’était possible d’atteindre la télé les radios pourquoi pas. Hélas, je comprends qu’eux aussi sont comme la plupart des contribuables, ils préfèrent se taire et subir.

Voici ma première histoire

En 2004, j’étais encore mariée mais séparée depuis 10 ans et domiciliée, seule, dans une maison à moi. Je faisais donc une déclaration individuelle de mes revenus. J’avais une part en plus pour avoir élevé ma fille majeure, ou une demi je sais plus.

J’étais salariée, directrice de crèche dans une association

Je dépendais d’une autre agglomération fiscale. J’ai revendu cette maison.

C’est à ce moment qu’a commencé la  folie fiscale.

Après l’achat d’une autre  maison, plus grande, à crédit dans une autre commune…  Achat que je n’ai pu faire qu’en indivision avec une autre personne (un HOMME, je précise).

Je suis majoritaire dans l’indivision avec 68% des parts, l’autre personne en a 31%

Cela nous a permis d’avoir de l’espace, de partager les charges (en ouvrant pour cela un compte commun). Cette maison nous permet  d’avoir chacun ses pièces  privées,  mais les pièces communes en copartage, comme des colocataires. C’est un beau projet.

Aux impôts et au TA  ils n’ont pas compris notre copropriété partagée. Ils n’ont RIEN COMPRIS. Ce n’était pas les mœurs à l’époque, POURTANT aujourd’hui on y vient…

Pour Moi, cet investissement c’était aussi  pour ma retraite, pour avoir un complément  de revenus  plus tard, en louant des chambres d’hôtes …

Pour l’administration fiscale mes projets de vie, leur réalité, n’a aucun intérêt.

Elle s’est donc permise de réinventer ma réalité au profit exclusif et sans vergogne de son intérêt.

Pour elle nous étions  un couple, puisque nous vivions à la même adresse, nous avions un compte commun et la même taxe d’habitation…

Tout cela pour enlever sur ma déclaration la part de ma fille majeure, jusqu’à affirmer d’autorité que je vivais maritalement avec mon copropriétaire colocataire, ce qui était totalement faux. Et alors que pourtant nous avons eu d’autres colocataires dans notre copropriété et chacun menait sa vie.

Je n’ai rien pu faire. J’ai payé le redressement, mais j’en ai été très affectée par ces mensonges du fisc.  Ils touchent à notre vie privée, notre espace intime.

Après le procès au TA j’ai tout détruit pour faire le deuil de ce cauchemar. Quatre ans d’ennuis. Je  FUIS  depuis LE FACTEUR.

Ce contrôleur fiscal ne me lâche pas, mais il a enfin compris que je ne vis pas maritalement  avec mon copropriétaire. Trop tard  j’ai payé.

C’est effrayant de voir ainsi la réalité desa vie privée transformée mensongèrement.

Au Tribunal Administratif (TA) le rapporteur public dans son réquisitoire, d’une voie laconique réinventait ma vie. Il n’hésitait pas à prétendre qu’ayant un bien en indivision, un compte en commun pour gérer ce bien, nous vivions donc maritalement….

Il se glorifiait de savoir, mieux que moi, avec des textes de L du  R xx du code de machin truc, que l’indivision avec cette personne indiquait  parfaitement avec qui je vivais !!! Une horreur.

Un TA ou j’étais dans la fosse aux lions, eux perchés sur l’estrade. Où je n’ai presque rien entendu et surtout pas compris grand-chose. La justice suffisante…nous en bas, eux en haut.

Je pense que cela aurait était moins compliqué si j’avais réalisé mon projet avec une femme, il n’y avait pas encore le mariage pour tous

Fort de sa toute puissance notre avide contrôleur a continué DE PLUS BELLE et il a même ennuyé sans arrêt mon associé colocataire sur 2 points de déductions fiscales :

            – Aide à sa mère âgée, encore toute une histoire qui l’a conduit  à payer au final.

            – Et sur les frais réels de déplacement  travail /maison. Procédure toujours en cours, actuellement au TA (évidemment perdue d’avance pour lui)

Tout cela accompagné d’un harcèlement pénible et d’une indifférence de malade  à tous les papiers et justificatifs qu’il a du fournir (certificat de travail, attestation de présence de son proviseur, etc…)

Par exemple, un proviseur attestant la présence d’un professeur n’atteste pas le déplacement travail domicile …il fait 100 km a pied peut être ou dort au Lycée ?

Ou encore, l’état des frais d’essence ? Incomplet prétend le contrôleur fiscal. La carte grise ? Les frais du véhicule ?  Le contrôle technique  attestant le Kilométrage ? Etc… La liste est longue, les arguments et les preuves accablants. Et pourtant, c’est toujours “niet, niet, niet” vous devez payer. REJET, REJET. 

Même si l’administration fiscale ne doit pas abuser de demandes de preuves, dixit une circulaire, pour ce contrôleur ce n’est jamais satisfaisant, rien ne lui prouve, à ses yeux,  que mon copropriétaire est allé à son travail, toujours en se déplaçant avec son véhicule, 4 fois par semaine hors vacances scolaires. Alors que, curieusement, l’administration fiscale n’a rien dit pendant les 20 ans précédant concernant ces frais réels de déplacements.

C’est toute une histoire entre l’utilisation du barème donné par eux  pour le calcul des frais et les justificatifs réels des mêmes frais. Il faut  que ceux-ci  correspondent au calcul en fonction du barème. C’est le chat qui se mord la queue. C’est l’arbitraire qui s’impose, même si leur barème est faux.

Même chose si vous grimpez dans la hiérarchie pour donner vos preuves, c’est un clan tous endoctrinés par les gourous de Bercy.

A force d’insistance, le dernier directeur du clan lui a quant même écrit à mon colocataire : “oui  vous pouvez déduire vos frais réels mais que sur une année et que 40 KM maxi par jour”.  Il fait  sa propre loi.

Ils sont insensibles, totalement. Quand ils expriment un peu d’empathie : DANGER c’est pour mieux TE MANGER mon enfant. A Vomir

Il y a aussi l’histoire de l’aide à sa vieille  maman. Là il  faut avoir la santé …il a payé. Alors, comme il paye, ils continuent…

A présent  la suite

Les faits se passent en 2009. J’ai été licencié économique à 58 ans parce que je coûtais trop cher comme directrice de crèche, après 25 ans de travail.

Dés 2011, j’ai retrouvé un emploi de conseiller en réinsertion grâce à une énorme volonté du travail et beaucoup de courage.

Un licenciement c’est d’une violence extrême. Il faut pouvoir se remettre, s’accrocher à la valeur travail. Comme on me le dit même aux impôts : je suis une battante, JE ME SUIS BATTUE

Pour m’aider à mon domicile en hiver de temps en temps, pour mon ménage, jardin, petit bricolage, j’ai embauché et déclaré en CESU des personnes — au chômage — en 2011, 2012, 2013.  Peu d’heures, avec contrats, tâches précises, etc…).

Je travaillais beaucoup et j’avais peu de temps pour ma grande maison que j’ai acheté en indivis en système de partage collaboratif. J’ai toujours à rembourser un crédit sur cette maison.

J’avais aussi besoin d’aide de personnes compétentes pour comprendre les outils informatiques. Ce qui d’ailleurs devrait être une cause nationale pour des personnes prenant de l’âge  (l’internet,  le mobile, le vocabulaire, les clics, les  réseaux sociaux, les sites, jusqu’au POKE …) Pour mémoire, ici on se souvient de l’histoire de la souris de CHIRAC. Je ne suis toujours pas très douée, mais bon …

Je démarrais par ailleurs, depuis juillet 2009 (travaux), une activité de chambres d’hôtes, car j’allais bientôt être en retraite (en 2015), je prévoyais par ce biais un complément de retraite.

Je savais que cette retraite allait être très faible car je n’avais pas assez de trimestres. J’avais fait de longues études  et élevé ma fille quelques années sans travailler. Au final cette retraite est de 645 € /MOIS à ce jour, retraite que j’ai depuis janvier 2015.

Pour ce projet de chambres d’hôtes ou chambre chez l’habitant — Cherchez la nuance, on ne sait pas — je suis passée par d’innombrables étapes. Alors qu’à l’époque une simple déclaration en mairie devait suffire, aux dires de gîtes de France.

En réalité, rapidement  je me suis vu exigé, par ce contrôleur toujours à mes basques, une obligation de déclarer cette activité au registre des entreprises. J’ai choisi la fiscalité en micro BIC, en forfaitaire à 71 % d’abattement.

J’ai un statut de NON PROFESSIONNEL. Si ça c’est non pro, mais alors c’est quoi pro?

Je dégage un REVENU entre 11000 à 15000 € par an, pas de quoi prendre du personnel. Ce n’est pas la fortune.

Cependant, immédiatement les problèmes fiscaux ont suivi….

J’ai eu à me débattre sur un  litige pour la CFE alors que je payais déjà la taxe habitation, il voulait me faire faire une séparation de fiscalité entre ma maison d’habitation, mes chambres et mon copropriétaire. Ce n’est pas chambres chez l’habitant, alors ???

J’ai eu à faire des aménagements compliqués, un site a faire évoluer très rapidement. Des inscriptions sur des sites, faire face à la nébuleuse internet, faire face à ces mangeurs de commissions des start-ups non fiscalisées en France, se dire qu’un label c’est mieux, l’obtenir pour  au final l’abandonner car on le paye ET CHER…

Cette activité fonctionne toujours mais principalement qu’en été.

Je ne voulais pas  être une assistée, je voulais travailler, mais — après tout ce qui m’est arrivée comme ennui avec les Impôts — j’aurais mieux fait de garder ma prime de licenciement, 50000 € quant même, ne pas investir toutes mes économies dans des locations, ne pas RETROUVER DU TRAVAIL, surtout ne pas prendre des employées à domicile en les déclarant mais  au NOIR COMME CEUX DE LA JUSTICE FRANCAISE qui, on vient de l’apprendre, ne déclare pas son personnel.

Un conseil : En France, surtout ne pas chercher à créer de l’Emploi ou créer votre emploi. On vous empêche tout.

Contentez vous de voir simplement les Ministres changer.

Je n’aurais  pas du chercher à améliorer ma retraite, attendre tout de l’assistance …

ou peut-être faire du collaboratif (location chez l’habitant) c’est encore flou ….et surtout ne pas déclarer les personnes qui vous aide vous chez VOUS, les faire travailler au noir, ou pourquoi pas aider des clandestins.

J’aurai du  rester au chômage, percevoir mes indemnités, tranquille jusqu’à ma retraite. NE PAS RETRAVAILLER et surtout ne pas ouvrir ces chambres d’hôtes, pas comme cela. Ce n’est pas que l’activité soit déplaisante, bien au contraire je me régale, j’aime bien ces rencontres ces échanges …

Ce que je déplore c’est que l’administration fiscale n’a cessé de me mettre des bâtons dans les roues tous les 2 mois au départ, maintenant je reçois d’eux un courrier chaque semaine

Jusqu’à me refuser la déduction sur les emplois en CESU pour les affecter à l’activité de mes chambres d’hôtes, car NON PROFESSIONNELLE. Bilan : 11000€ de chiffres d’affaires,  moins les cesu = déficit de l’activité …

Autant dire que je ne prendrais plus ce genre de contrat, mais comment  se faire aider chez soi pour soi, si le seul fait de louer des chambres l’interdit.

Au lieu de vous aider à vous en sortir on vous enfonce.

On ne va pas demander des comptes a un “booking-com” qui encaisse des sommes pharaoniques sans payer d’impôts, ni a des sociétés multi nationales basées à l’étranger.

Je n’ai pas cherché à m’enrichir ni à tricher, j’ai au contraire créé de l’emploi, mais ils attaquent les plus faibles car ils ont peur des plus forts.

J’ai fait des recours TOUS LES RECOURS possibles. J’ai perdu mon temps, au lieu de pouvoir mieux louer mes chambres. Mais c’était un combat que je pensais juste, lié à mon émotion et à ma détresse

En Janvier 2015, après ma mise en retraite, j’ai vu une assistante sociale car je ne pouvais pas payer une telle somme, elle m’a répondu de vendre la maison. Vivrait-elle avec 645 € /mois ?

Je ne pouvais pas me  payer un avocat, c’est 2000€…

J’ai fait un recours gracieux. Il m’a été refusé en bloc, sans motifs de refus.

ON M’A DIT DE ME TAIRE ET DE PAYER, dans une lettre qui prétend que j’ai été insultante, discourtoise à l’égard d’employés du fisc, que je risquais une forte amende de 7500€, ou des sanctions pénales.  

On laisse repartir du tribunal des récidivistes dangereux en leur disant soyez sages, alors que moi, qui ai créé des emplois avec l’aide d’exonérations pour l’emploi de chômeurs, je les insulte quand je viens réclamer mes droits, me battre contre l’arbitraire.

Dans  cette histoire, à mon avis, ce qui m’est reproché, c’est de vendre à mes clients une prestation que je ferais faire par une personne que je payerais en CESU .

Le CESU étant une prestation aidée, d’usage très encadré. Mais, dans la réalité, ce n’était pas le cas. L’aide en  l’informatique que j’ai reçu de ces jeunes chômeurs c’était pour moi, vraiment pour moi, c’était dans ma maison, en Hiver période ou il n’y avait  pas de location. Un comble.

Au Final, le pire, je viens même de me faire saisir mes 6 mois de retraite perçue d’un coup soit 445.18 €  x 6 MOIS de la CARSAT et  197.62 de la complémentaire, sans même me  laisser mes 6 mois de minimum social (RSA)  DE CETTE RETRAITE SOIT 523€ /mois. Si je les avait perçus mois par mois ils n’auraient pas pu me les saisir.

La loi vient de passer les caisses de retraite ne devront  pas attendre pour payer et devront faire des avances retraite.

La banque m’a même écrit que cette somme, prise dans le cadre d’un avis à tiers détenteur sur mon compte, était saisissable car  je l’ai perçue antérieurement à la date de l’avis à tiers détenteur.

J’ai attendu 6 mois sans rien percevoir comme revenu, de Janvier à Juillet, et quand j’ai reçu ma retraite, ils me l’ont prise  en totalité. La banque est dans  la combine.

J’ai galéré en attendant sans rien,  heureusement qu’il y a la famille, l’aide de ma fille.

J’ai fait un recours gracieux en invoquant que ma situation avait changé depuis 2011,

 Il a été refusé sans motif.

C’est ce qui me fait penser que c’est grave, très grave, puisque ça peut aller jusqu’à saisir une retraite de 445.18€ de la sécurité sociale + 197€ de complémentaire, reçus sur 6 mois.

Tout cela m’a profondément atteint dans ma dignité de travailleur.  Mes premiers mois de  retraite de misère  saisis pour avoir créer de l’emploi et pour vouloir créer de l’emploi.

Comment payer un avocat  qui, quand on va juste le voir, vous fait une facture de 250€, que je n’ai pas payée d’ailleurs.

Je comprends que des systèmes parallèles se mettent en place, copartage collaboratif, coopératif, quo voiture, il y a encore  de la souplesse, de la liberté.

En France ce n’est pas qu’il n’y pas de travail, c’est qu’on empêche le travail …

Je voudrais être aidée pour médiatiser mon histoire avant de vendre ma maison et arrêter d’aimer ce travail, pour voir ailleurs dans ce monde et en profiter sans me prendre la tête.

Sincèrement”

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La fuite toujours

Mohed Altrad est né à Racca, en Syrie. Le 6 Juin 2015 il a été désigné “Entrepreneur Mondial 2015”. Il est le numéro un de la bétonnière, de la brouette et de l’échafaudage. Il est arrivé en France vers 1967, après avoir été élevé par sa famille nomade en Syrie jusqu’à l’âge de 17 ans.

Racca, sa ville de naissance et de jeunesse, est la capitale de Daech.

S’il avait 17 ans aujourd’hui  serait-il écrasé entre les barbelés hongrois et la foule de ses frères de fuite ? Ou un résistant à Daech en danger de mort ? Ou un membre actif  du pouvoir de Daech ? Ou un spectateur local éberlué par la tournure des événements dans son pays et tentant d’y survivre ?

Nul ne le sait, même pas lui sans doute.

La situation actuelle de la Syrie rend sa trajectoire vertigineuse pour un observateur ordinaire, à qui ne peut échapper le poids de l’environnement sur le destin de cet homme.

Je ne connais pas M. Altrad, même pas de vue, bien, qu’habitant Montpellier, il soit mon voisin. Mais je pense à lui.

J’essaie d’imaginer son émotion à la vue des drames auxquels nous assistons et de leur traitement médiatique ou populaire. Il n’est pas douteux que mes pensées ne peuvent pas se substituer aux siennes, qu’indéniablement elles ont de grandes chances d’être fausses.

Par contre, ce que je peux observer avec justesse, sans parti-pris, c’est le poids général des systèmes dont il est un remarquable exemple.

Le seul fait d’en avoir changé à 17 ans a complètement modifié sa vie, dans des proportions spectaculaires pour lui. Il faut savoir, qu’à l’intensité près, cela est identique pour tous les hommes.

Mon propos n’est pas d’opposer la réussite personnelle de M. Altrad dans notre système de société à l’échec supposé du même Altrad qui serait resté à Racca. Bien que cela paraisse évident — ou parce que cela l’est — je trouve que c’est secondaire.

Ce que je voudrais mettre en exergue c’est le fait que l’organisation structurelle du groupe construit la vie de chacun de nous.

Certes, les amplitudes des conséquences sont la plupart du temps moins visibles, mais néanmoins ce sont elles qui nous construisent.

Une fois intégrée cette réalité, chacun comprend la terreur qui devrait s’emparer de ceux qui proclament les lois tant elles vont engager la vie de ceux qui les subissent. Or, nous assistons tous les jours à une diarrhée législative irresponsable d’élus complètement hermétiques aux conséquences de leur hyperproduction. Bien plus, nous devons subir une surenchère populaire dans laquelle chacun aspire à une loi complémentaire pour emmerder son prochain.

Le déchaînement des contraintes sociologiques — telles que les vivent les syriens — jettent physiquement les hommes sur les routes, où ils risquent leur vie et leur âme.

Beaucoup de ceux qui regardent atterrés ou craintifs, ou encore critiques, voire censeurs, cette débâcle pensent qu’elle touche un peuple qui n’est ni malin ni prévoyant, en gros qui le mérite.

Ceux-là sont aveugles et stupides.

La solitude et le rejet dont sont victimes ces syriens, hommes et femmes fuyant le poids de la folie prétentieuse de leurs dirigeants, existent aussi ici, en France.

Cela est moins spectaculaire, peut-être moins intense — bien que ce ne soit pas sûr — certainement plus sélectif, moins global.

Il est clair que la folie législative française, tout particulièrement fiscale, jette nombre de français dans une débâcle matérielle et morale qui, si elle ne se traduit pas immédiatement par un transfert massif de population, n’en est pas moins destructrice et mortifère pour eux.

Il y a ceux qui le vivent et ceux qui croient y échapper. Les premiers souffrent au delà de l’imaginable, les second se trompent lourdement ils finiront sur la route.

A un certain point de pression le poids du système jette les hommes dans la débâcle.

Chaque parcelle de pression supplémentaire, que celle-ci paraisse légitime ou non, rapproche le peuple qui la subit du point de bascule irréversible après lequel il ne reste que la fuite.

L’Etat est le plus grand meurtrier, depuis toujours et sans exception.

Cela est visible en Syrie, mais identique bien que moins visible en France.

Ceux qui fuient sont seuls, ils sont dénoncés et chassés de toutes parts, dans toutes les circonstances, présentes, passées et à venir.

Il n’est qu’une parade à cet état des choses : le moins d’Etat possible.

Le libéralisme, cet éternel mal compris, est la seule solution.

Il implique peu d’Etat et beaucoup de liberté, donc : pas de frontière. Si la propriété privée est respectée, il n’y a pas besoin de frontière.

C’est dire que l’avènement du libéralisme n’est pas pour demain. Demain, ce sera la fuite pour tous.

Bien cordialement. H. Dumas.

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Etre un homme ou un humain, un collectiviste ou un libéral

Chercher à comprendre puis donner à connaitre ce que l’on a trouvé n’est ni de la prétention ni de l’impudeur.

Pourquoi ce qui est possible au bar du commerce, ou habillé d’un peu de musique sous forme d’une chanson, devrait-il devenir un cours magistral de philosophie lorsqu’il s’agit simplement de le coucher sur une feuille de papier blanc ?

A vrai dire je l’ignore et vous avez sans doute déjà remarqué que je m’en tape grave. Ce me parait un problème largement secondaire.

Ce qui agite mes neurones aujourd’hui est la différence de perception entre l’homme et l’humain.

L’élément déclencheur fut ma visite hier à la mère de mon épouse, décédée Samedi que l’on inhume Jeudi. Sur son lit de mort le visage apaisé de cette dame de 88 ans est d’une beauté à couper le souffle. Alors que, frappée par la maladie d’Alzheimer, il exprimait quelques jours plus tôt toute la laideur d’une immense souffrance.

Plus globalement, cette dame fut gratifiée par le hasard de la vie d’un capital inestimable : sa beauté. Ce capital fut aussi son enfer, du fait des autres. Pourtant, il reste intact in fine.

Force est de conclure que la puissance de l’esprit laisse des marques qui modifient profondément notre corps, inerte sans lui. L’esprit est donc une réalité visible, palpable, et non une abstraction.

Mon questionnement fut alors le suivant : pourquoi les autres ont-ils un tel impact sur chacun de nous ?

Après réflexion, je crois la question mal posée.

Ce n’est pas l’esprit des autres qui nous martyrise, c’est le notre qui s’enferme et nous occulte l’extraordinaire privilège d’être un humain. Je veux dire que la majorité d’entre nous pense en homme, à travers et pour eux-mêmes, au lieu de penser en humain — simple partie d’un ensemble — qu’ils sont en réalité.

Revenons au thème de ce blog.

Le libéralisme est-il ce qu’en dit la majorité, un système égoïste où le plus fort réclame la liberté pour se servir outrageusement au détriment des autres ?

Ici aussi la question est mal posée. En fait elle découle de cette pensée commune : “La liberté de chacun finit où commence celle des autres”, qui est une pensée d’homme. La réalité du libéralisme, vu à l’échelle humaine, est l’exact contraire : “La liberté de chacun commence où finit celle des autres”.

C’est à dire que le libéralisme à l’échelle de l’homme parait être un système égoïste, alors qu’à l’échelle humaine il se soucie d’abord de la liberté des autres.

Sartre se trompait, l’enfer ce n’est pas les autres, c’était lui qui ne les percevait qu’à travers son propre prisme.

On n’est jamais l’esclave de l’humanité, on n’est l’esclave de la réduction que l’on s’impose ou que l’on accepte de sa propre part d’humanité.

Ainsi, pour les collectivistes la question est mal posée lorsqu’ils nous imposent un devoir d’égalité qui ne correspond qu’à leur vision d’homme, à l’environnent  matériel qu’ils imaginent comme limite à leur propre humanité.

A l’échelle humaine l’égalité n’a aucun sens. La diversité et l’absolu sont les seuls moteurs qui comptent. Ils n’excluent pas la compassion et la charité.

J’ai voulu dire dans ce billet que les difficultés que chacun de nous rencontre ne viennent pas des autres dans leur humanité, mais bien de notre propre pensée limitée à notre enveloppe d’homme,  ou de celles des autres elles-mêmes limitées à eux.

C’est l’homme réduit à sa propre pensée et non l’humanité qui est un enfer.

Le pire exemple et le pire danger en étant les écologistes.

J’aime me sentir être une petite part de l’humanité, essayer de dépasser l’enveloppe qui me sert de résidence momentanée.

Merde alors, tout d’un coup je pense à Martino, pourquoi faut-il que des barreaux viennent toujours défigurer notre horizon ? Je pensais humanité et je retombe sur la case “retournez à votre médiocrité personnelle d’homme”

Bien cordialement. H. Dumas

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Masse, peuple, individus : une histoire de sémantique ?

Au fil de mes lectures, je rencontre très souvent le mot : “Peuple”. Je crois comprendre, par exemple chez Bakounine ou aujourd’hui chez Rosanvallon, que ce mot servirait à désigner la masse des hommes indifférenciés, mais une masse naturellement d’une exceptionnelle qualité, douée de capacités intellectuelles et morales sans faille auxquelles il suffirait de laisser libre court pour que le monde soit parfait.

Jamais ce type de penseurs n’emploie le mot : “Masse”. Peut-être craignent-ils qu’à l’évocation de ce mot l’émotion soit différente ? Que s’associent naturellement à “Masse” les adjectifs d’abrutie, de lourde, d’aveugle, d’écrasante, d’angoissante, d’injuste, de cupide, de lâche, d’insouciante, de dangereuse et tant d’autres peu engageants.

Par ailleurs, ceux-là, qui utilisent à longueur de pages et de démonstrations le mot “Peuple”, n’emploient pratiquement jamais le mot “Individu”.

L’affaire me trouble, j’ai du mal à imaginer que l’on puisse oublier que le peuple ou la masse sont évidemment exclusivement composés d’individus, sans lesquels ils n’existeraient pas.

Un groupe “Masse-peuple” ou “Peuple-masse” a-t-il une intelligence, une sensibilité, des projets, des émotions, lui appartenant en propre, tournés vers le bien ou vers le mal, vers la réussite ou vers l’échec, a-t-il en fait une identité propre ?

La réponse est évidemment non, sans quoi cela se saurait. Tel ou tel peuple ou masse pourrait être défini, répertorié, sa personnalité serait établie et stable.

Peut-on imaginer une intelligence cyclique, par exemple : Einstein aurait-il pu être intelligent dix ans, puis abruti dix ans, encore intelligent dix ans, puis de nouveau abruti les dix années suivantes ? Non bien sûr, il était intelligent, il l’est resté toute sa vie.

Or les masses, ou peuples, ont des destins historiquement cycliques, elles n’ont donc aucune personnalité propre, seulement des résonnances conjoncturelles.

Si le peuple ou la masse n’ont pas de personnalité, il est indéniable qu’ils existent.

Pour parler de ces ensembles d’hommes, définitivement je choisis le mot “Masse”, ne serait-ce que pour essayer d’être objectif, de reconnaître leur réalité, leur force et leur faiblesse, pour en parler librement, sans convention préétablie.

Les rapports à la masse

La masse est une force, un poids, uniquement cela. Cette force, ce poids sont quelquefois utiles aux hommes, quelquefois néfastes aux mêmes hommes.

La masse peut être une alliée, comme elle peut être un oppresseur. Elle n’est jamais neutre par rapport aux individus qui la composent, là est toute la difficulté.

La masse ne pense pas, n’a pas d’intelligence propre, et pourtant elle agit.

En fait, elle suit les propositions de quelques-uns, ceux qui ont le pouvoir de la diriger. Ce pouvoir peut-être issu d’une organisation existante ou d’une organisation circonstancielle.

Nous arrivons à nos penseurs, à leur langage, à leurs mots. Tous sont parfaitement conscients que la masse n’a pas de personnalité, mais ils souhaitent la séduire pour utiliser sa force au service de leur idéal.

Les flatteurs ou “enfumeurs”

Ceux-là, de type Bakounine ou Rosanvallon, flattent la masse en lui laissant croire qu’elle aurait du génie. Que ce génie serait malheureusement entravé par ceux qui la dirigent, qu’il suffirait de les remplacer, par eux ou par des amis à eux, pour qu’alors la masse puisse jouir de son propre génie.

Après avoir ainsi flatté les individus qui composent la masse, ils espèrent pouvoir utiliser à leur profit la force qu’elle représente.

Le point d’achoppement de leur système, quand bien même leurs intentions seraient louables, est que leur flatterie de base leur impose la loi intellectuelle de la masse, puisqu’ils s’y réfèrent comme étant la vérité. Or, la masse n’ayant aucune intelligence naturelle, ils se retrouvent complètement dépourvus lorsque cette dernière dérape intellectuellement, ce qui est inévitable.

En privilégiant la masse sur l’individu, certains hommes prennent le pouvoir qui permet de conduire les masses, mais c’est pour verser avec elles dans le fossé. C’est actuellement le cas de tous nos hommes politiques, toutes tendances confondues. C’est donc le fossé qui nous attend, avec probablement beaucoup de blessés graves à venir.

Les hommes responsables

Ceux-là font la différence entre la masse et les individus qui la composent. Ils acceptent l’idée de la masse, mais ils considèrent qu’elle doit être cantonnée à l’usage de la force groupée et exclusivement en cas de nécessité vitale.

Ils donnent toute sa grandeur à l’idée d‘individu.

Le premier qui a défriché ce chemin est le Christ pour qui Dieu est en chaque homme, le rendant ainsi responsable de son destin, l’arrachant au statut d’esclave de la masse qui était le sien avant son arrivée. On se demande comment, avec un objectif aussi clair, l’église a pu atteindre les déviances qu’elle a atteintes, heureusement aujourd’hui disparues.

L’homme politique honnête doit rechercher comment permettre à chacun de s’extraire de la masse pour qu’il profite de sa propre personnalité, de sa propre vie.

Cela commence par permettre à chacun de se construire matériellement. L’outil s’appelle la propriété privée, qui doit être inviolable.

On en est fort loin, convenons-en.

J’imagine que la scène politique de notre pays, la masse qui nous inclut, vous apparait. En ce qui me concerne, elle s’accompagne d’un effroi total. Oui, nous sommes entre les mains d’aigrefins qui ont décidé de nous maintenir de force dans la masse pour leur propre confort. Nous sommes leurs esclaves.

La masse n’offre que deux perspectives raisonnables : l’utilisation de la force qu’elle procure — donc faire la guerre — ou l’idée de pouvoir la quitter par la récompense liée à son travail et à ses compétences.

Tout le reste n’est que chimère et enfumage.

Merci, après avoir lu ce billet, de regarder une photo de Hollande et de Sapin. Ont-ils l’air honnêtes ?… Je ne vous le fais pas dire.

Bien cordialement. H. Dumas

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Client ou usager, là est la question

Chaque jour qui passe, je rencontre des gens apparemment normaux, plutôt sympathiques et ouverts, qui me demandent en quoi une économie libérale apporterait une modification à leur vie de tous les jours.

Des impôts et des charges abusifs ? Certes, ils ont entendu dire que pour certains les contraintes sont lourdes, ils comprennent ce qu’ils appellent “ma contrariété” d’avoir dû subir des contrôles fiscaux injustes et mortels. Mais… ne suis-je pas un peu responsable ? Autour d’eux les choses se passent plutôt bien.

En quoi notre économie ne serait-elle pas libérale, remarquent-ils ? Les rayons des supermarchés sont garnis. Il y a abondance de voitures et le pétrole n’est pas si cher. La santé c’est super, d’ailleurs eux-mêmes se portent bien et ne vont jamais à l’hôpital, mais ils se doutent que de ce côté-là c’est parfait puisqu’ils savent que le monde entier rêve de venir se faire soigner chez nous. Le chômage, certes ils en ont entendu parler mais pour eux ça va. Ils ont de l’eau, de l’électricité, du chauffage, une maison, des vacances, pas trop de travail et beaucoup de loisirs. Leur vrai problème c’est la qualité de l’air et la fonte de la banquise.

Vu d’ici, pour eux, le libéralisme est une idée saugrenue dont la pertinence n’est pas évidente. Et puis, ces artisans ou ces paysans qui se plaignent, voire ces médecins, quand on a besoin d’eux ils sont si débordés par leur clientèle — avec le fric qu’ils ramassent qui va avec — qu’il faut poiroter des jours entiers pour s’assurer leurs services.

Alors, le libéralisme, ce n’est pas compliqué : ce serait évidemment moins bien. Une société encadrée, pas communiste mais sérieusement réglementée, comme nous : c’est l’idéal.

Petite leçon de choses

La différence fondamentale pour l’individu lambda entre une société collectiviste et une société libérale c’est que dans l’une il est un “usager” dans l’autre il est un “client”. Pour plus de théorie sur le sujet voyez Ludwig Von Mises, il a tout dit.

Pour la pratique au raz du sol, ma pomme.

Intensivement appelé à Paris, pour me présenter devant les tribunaux où la gente fiscale me convoque pour se faire un peu d’argent de poche au terme de procédures financées par la maison mère “Bercy” — toutes regroupées au même cabinet d’avocats –, il faut donc que je fasse, à mes frais, le déplacement de chez moi vers Paris régulièrement, soit 750 Kms. Je varie les plaisirs entre le TGV et ma voiture.

En TGV quand le seul rendez-vous sera le tribunal, en voiture si j’arrive à coupler le tribunal avec des rendez-vous professionnels, ce que je ne sais pas à l’avance.

Mercredi 9 Septembre je suis de service à La Cour d’Appel, initialement  rien d’autre n’est prévu. Donc, je réserve deux billets de train pour moi et mon épouse. En aller simple, car le jour de la réservation je ne connais pas encore la date de mon retour. Coût : environ 150 €.

Ce jour là, le meilleur prix était assuré par IDTGV. Inconvénient, les billets ne sont pas remboursables en cas de non utilisation mais ils sont échangeables moyennant la “modeste” somme de 12 € par billet échangé – voir la publicité –

Il se trouve qu’entre la réservation et le déplacement des rendez-vous professionnels se concrétisent, ce sera un déplacement d’une semaine donc  la voiture qui est plus économe dans ce cas.

Me voilà devant mon ordinateur pour, comme l’affirme la publicité : échanger mes billets. Là, les complications arrivent comme les obus à Gravelotte. IDTGV est en embuscade.

Déjà, sur la page IDTGV, trouver l’onglet qui permet les échanges, ce n’est pas gagné. Mais c’est possible avec un peu de ténacité, puisque je l’ai fait.

La prochaine date qui me convenait le mieux est le 9 Novembre, puisque le 10 Novembre Emmanuel Bolling est à son tour convoqué au TGI pour abonder la cagnotte personnelle d’un agent du fisc.

Surprise, le tarif billet aller du 9 Novembre est moitié moins cher que celui du 6 Septembre réservé précédemment. Formidable, je réserve deux allers-retours. Malgré cela, je perds quand même un peu. Plus, évidemment, les incontournables 24 € liés à l’échange.

Heureux comme un pape, bénissant comme il le ferait la SNCF et IDTGV, j’appuie sur “confirmer”. Rien ne se passe, absolument rien. Allons bon. Après de multiples tentatives, toutes infructueuses, je me doute qu’il y a peut-être un piège.

Je rentre en contact, par hasard, avec le personnel dédié au règlement des problèmes rencontrés par les “usagers” de la SNCF. Ceci à l’aide du service —  introuvable — de contact par SMS directs sur la page internet d’IDTGV.

Et, j’apprends que l’échange ne vaut pas en capital. C’est-à-dire que, si mon nouveau billet vaut plus cher que l’ancien je paie la différence, mais s’il vaut moins cher je perds la différence que je ne peux même pas compenser en extension de prestation telle qu’un billet supplémentaire. Qui plus est, dans tous les cas, j’ai 12 € par billet à payer en plus, même si je perds des sous. Pas mal non ?

Alors je gueule. Mais que peut obtenir un “usager” qui gueule ? Rien.

Evidemment, le préposé me fait remarquer que je n’avais qu’à lire les conditions particulières et ne pas me fier bêtement à la publicité sans prendre la précaution de les lire.

Enervé, je lui dis combien il me tarde que la SNCF perde son monopole et soit en situation de concurrence, où là je serai le client, où les échanges se feront de façon juste, comme chez Amazon par exemple. Il le prend mal et me prend carrément pour un con en m’affirmant qu’IDTGV n’est pas la SNCF.

Moralité

Les conditions d’échange imposées par IDTGV sont, à l’évidence, une “clause abusive”. Il faut être la SNCF, monopole monstrueux d’une organisation collectiviste de l’économie, pour qui le “client” ne compte pas, est ramené au rang “d’usager” voire “d’assujetti”, pour inventer de telles conditions d’échange et garder ses clients.

C’est ça la différence de tous les jours entre une société libérale dont le client est le centre et une société collectiviste dont l’usager est la cinquième roue du carrosse. Cela impacte notre vie et notre économie de façon certaine.

Vive Blablacar, tant que la SNCF ne l’aura pas racheté et dévoré tout cru avec la puissance de feu que lui confère son monopole.

Bien cordialement. H. Dumas

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Journée d’un justiciable ordinaire face à Martino.

Nous sommes le Jeudi 3 Septembre 2015, je suis convoqué à 13H30 devant La Cour d’Appel Correctionnelle de Paris, Pôle 2 Chambre 7.

Devant cette Cour, Martino, contrôleur fiscal, qui m’a ruiné sans aucun motif, se plaint du fait que je le raconte partout — notamment ici sur ce blog — et que je dénonce ses méthodes. Il confond mes accusations — parfaitement justifiées — sur les dérives de sa profession entretenues par l’impunité dont elle bénéficie et le secret qu’elle cultive, et sa propre personne que je ne connais pas et que je ne me permets pas de juger. Je crois pouvoir faire – même si cela est difficile – un distinguo entre l’homme et le fonctionnaire, entre son âme et son activité. Cela n’a pas l’air d’être son cas.

Peu importe, chacun sait que les tyrans sont fragiles. C’est d’ailleurs pour compenser leur fragilité qu’ils éprouvent le besoin d’être des tyrans.

Donc, levé 5 heures pour prendre le TGV pour Paris à 7H à Montpellier.

Arrivée à 11H30, voyage banal au milieu de passagers endormis. Quelques ralentissements proches de l’arrêt total, en pleine voie, provoquent un retard d’une dizaine de minutes, pas de quoi fouetter son chat.

A midi, légère collation dans la brasserie opportunément située en face la porte du Palais de Justice. Cette brasserie ne désemplit pas. Entre les avocats de province et leurs clients qui y adaptent leur timing, les asiatiques aux cheveux noirs de jais et les blonds scandinaves qui viennent visiter la funeste conciergerie où des milliers d’innocents ont vécu leurs dernières heures en attendant la guillotine, arme absolue de l’égalité comme chacun le sait, puisque ce qui différencie les hommes est dans la tête. Bref, c’est la foule.

A 13H30, je me présente au lieu de la convocation, j’apprends que La Cour n’a pris que deux affaires ce jour là.

Celle de M. Guaino, député en délicatesse avec le Juge Genty qui a porté plainte contre lui, et la mienne. Fichtre.

Je comprends que le défenseur de Guaino est Dupond-Moretti. Re-fichtre.

Tout naturellement, mon affaire sera prise en second. Pas de problème, je dirais même au contraire, l’idée de voir plaider Dupond-Moretti, star incontestable du barreau, n’est pas pour me déplaire.

Va donc pour l’affaire Guaino-Genty.

A l’occasion de l’exposé de l’affaire par la Présidente, nous apprenons que le député Guaino, offusqué par la mise en examen de Sarkosy ordonnée par le juge Genty, aurait publiquement fait part de son émotion et accusé Genty de dérives, que je n’ai pas toutes comprises.

Que n’avait-il dit ? Comment imaginer que l’on puisse penser publiquement qu’un juge d’instruction puisse être autre chose qu’une sorte de Sainte Vierge ignorante du mal, couplée en la même personne à un farouche guerrier du type “Jedi” opérant au laser, le tout équipé d’une intelligence, d’une bonté et d’une compréhension quasi divines.

Genty, pas content du tout d’avoir été décrit autrement par Guaino, a porté plainte. Le parquet, qui ce jour là n’avait sans doute rien à faire, les voleurs, violeurs, assassins et escrocs en tout genre observaient probablement un jour d’abstinence, s’est emparé du problème. Voilà Guaino cité à comparaître et absous en première instance. Le parquet fait appel : “à moi la légion”.

La problématique développée à l’audience était la suivante : Le député est un être au dessus des autres, il a le droit de dire ce qu’il veut.

Ils avaient tous l’air d’être d’accord sur ce principe, quand-même !!! Ce qui les séparait c’était le moment et le lieu. A l’assemblée le Mercredi c’était oui, le reste du temps c’était non. Pendant trois heures, avocats et magistrats ont déployé une intense activité intellectuelle sur le sujet.

En moi-même, je me disais : qui se sent concerné par les saillies de M. Guaino et le “pince du bec” du juge Genty ? Pas grand monde à en juger par l’assistance. D’un autre côté, je suis si peu de chose. Ai-je même le droit de me poser ce type de question ?

Ces trois heures, qui ne changeront pas le destin de la France, ont été égaillées par la prestation de Dupond-Moretti. Il se présente sous la forme d’un gros ourson mal dégrossi, grognon, vouté comme ceux dont la grandeur qui les habite ploie leurs épaules dans l’espoir de moins paraître.

C’est un grand avocat. Je vais vous dire pourquoi : parce qu’il ne ment pas.

Il se bât avec les moyens qui sont en sa possession. Il le fait sincèrement. Le contraste avec ses adversaires aboyant au vent jusqu’à en perdre le fil de leur exposé était saisissant.

Sa faiblesse fut son client Guaino et sa prétention qui, en fin d’audience, l’a amené à prendre la parole pendant une demi-heure, pour un exposé insipide, convenu, sans intérêt, qui a complètement cassé l’ordre moral installé par Dupond-Moretti, qui seul aurait peut-être pu sauver de la sanction Guaino, visiblement transgresseur de la loi.

Juste avant

Un incident guignolesque anima cette longue journée décidément riche en surprises.

J’apprends que je suis aussi convoqué à la même heure, à l’étage en dessous, devant la 17ième chambre du TGI. Allons bon.

Je m’y rends. Et, là, je découvre que Martino a déposé contre moi une nouvelle citation directe en diffamation. Stakhanoviste de la citation le Martino !!!!

Si vous ne croyez pas en la justice immanente, révisez vos croyances.

Figurez-vous que nous avons à Sète un huissier qui ne délivre pas les actes qui lui sont confiés. En effet, l’étude “ABC Droit”, au lieu de venir chez vous signifier tel ou tel acte, adresse aux intéressés une lettre menaçante leur intimant l’ordre de venir retirer le document en l’étude. En fait, cet huissier vous propose de prendre à votre charge le travail pour lequel il est payé. Puis, il établit un faux déclarant qu’il est venu chez vous et vous êtes alors considéré comme ayant été informé par lui.

Parfaitement au courant, le parquet de Montpellier trouve cela tout à fait normal, la Chambre des Huissiers aussi, dont acte.

Personnellement, je ne réponds pas aux injonctions de cet huissier, je ne vais pas chercher de document chez lui, Inch Allah.

Du coup, j’ignorais cette plainte de Martino déjà passée devant le TGI pour consignation. Absent à l’audience, le Tribunal avait exigé de Martino qu’il me délivre une nouvelle citation pour, justement, le 3 Septembre 2015. Incroyable, non ?

Le plus drôle : Martino a oublié de le faire. Du coup, le TGI s’est déclaré non saisi. Trop fort.

La Cour d’Appel

Il est 17H quand mon affaire est appelée. Nous sommes entre nous. Toujours le fameux huis clos de mes dossiers fiscaux systématiquement appelés en fin d’audience, quand tout le monde est parti.

Un conseiller présente le dossier. Il s’exprime courtoisement à mon égard, ce qui est nouveau pour moi. Je ne suis pas coupable dit-il d’éditer un blog qui conteste le fonctionnement des contrôles fiscaux – encore heureux – mais je ne dois pas mettre en cause nommément les agents du fisc.

Je devrais sans doute dire “machin” m’a fait ça, ou peut-être ne rien dire du tout.

Comment exposer les choses sans parler des acteurs, comment décrire la vie sans donner son émotion ? N’aurions nous donc pas le droit de dire ce que nous croyons mal et ce que nous croyons bien, et de nommer les acteurs de ce mal ou de ce bien?

Martino a la parole. Il se présente accablé par mes billets, vivant une angoisse journalière, une peur du lendemain et de mes billets à venir qui le mine et l’amène à demander 3.000 € de compensation au terme de cette procédure, qui lui est payée par Bercy,  financée par nos impôts.

Evidemment, aucune compassion pour mon massacre financier, dont il est l’auteur.

A la question de la mise en cause de ses redressements par le rapporteur public de la CAA de Marseille, il évacue d’un haussement d’épaule au motif qu’il s’agit d’un détail technique.

Quant à la réalité des contrôles fiscaux décrite par Francis Le Poizat, il glisse en souriant au magistrat que Le Poizat est maintenant avocat fiscaliste et que donc ceci explique cela. Le pire est la connivence affichée du magistrat sur cette explication.

Il y a bien deux France, quel gâchis.

En résumé, je suis face à des magistrats qui, objectivement, ont l’air parfaitement honnêtes mais à des années lumières de la réalité de la fiscalité et des contrôles fiscaux, et qui n’ont aucunement l’ambition de réduire cette distance.

Il n’en reste pas moins que, dans cette affaire particulière, pour me condamner La Cour va devoir tordre le droit et la réalité.

Elle devra créer une jurisprudence suicidaire qui ferait que, mettre un lien vers un écrit passé qui n’est ni plus ni moins qu’un onglet vers une bibliothèque, serait considéré comme une nouvelle publication. La Cour Européenne, tenant compte des nombreux avis de penseurs du droit sur ce sujet, ne devrait pas accepter une telle jurisprudence.

La Cour devra, qui plus est, considérer que cette nouvelle publication issue d’un lien peut changer intrinsèquement la réalité du document concerné. En effet, dans cette affaire, est visé un document accusatoire d’audience, exclu par l’article 41 de la loi du 29 juillet 1881 d’action en diffamation, qui deviendrait soudain accessible à une procédure diffamatoire.

Nous en sommes là. Délibéré au 22 Octobre 2015. Retour à la maison à deux heures du matin le Vendredi 4 Septembre, dure journée.

Bien cordialement. H. Dumas

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PILE OU FACE

La partie se joue demain, Jeudi 3 Septembre 2015, à 13H30, Pole 2 Chambre 7, à La Cour d’Appel de Paris.

D’un côté Bercy, qui avance masqué derrière un de ses employés, consentant ou pris en otage. Avec pour objectif de mystifier La Cour d’Appel et de renforcer son impunité judiciaire à l’occasion des contrôles fiscaux destructeurs et iniques dont cet établissement a le secret.

Les conclusions de Bercy : LIEN

De l’autre votre serviteur, qui essaie désespérément de faire prendre conscience au pays de l’horreur qui préside aux contrôles fiscaux. De l’injustice et des meurtres sociaux que cache cette activité qui se pare des atouts séduisants de l’égalité et de la redistribution, alors qu’il ne s’agit que de jeter en pâture à la population des boucs émissaires sans défense pour dissimuler la faillite du pays dont Bercy est responsable.

Mes conclusions : LIEN

Vous pouvez engager vos pronostics, je vous ferai part du résultat au terme du délibéré, sans doute dans un mois.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le rapporteur public !!! (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Une justice aux ordres ? Même pas sûr.

La France montre facilement du doigt les pays à la justice totalitaire, stalinienne. Elle est scandalisée quand ses ressortissants, traités de trafiquants de drogue, d’espions, d’agitateurs, sont embastillés sans autre forme de procès, ailleurs dans le monde.

Bien plus, elle vitupère et dénonce les procès arrangés chez les autres, quand bien même aucun français ne serait impliqué.

La France se prend pour un pays de droit, qui aurait une justice sinon parfaite du moins sincère et respectable parce qu’elle-même respectueuse des justiciables.

Tout faux

Un simple petit test vous donnera une idée de ce que la justice pense des justiciables. Vous téléphonez au standard de votre TGI, et vous demandez, par exemple, ce qui est parfaitement votre droit, une date d’audience pour délivrer une citation directe. Puis, téléphonez-moi pour me dire le résultat.

Pour pimenter la chose, si vous êtes joueur, dites que c’est pour citer à comparaître le Préfet, ou le Trésorier Payeur Général. Puis, refaites la même expérience en disant qu’il s’agit de votre patron ou d’un promoteur. Déjà vous aurez une petite idée de l’ambiance.

Le pire est à venir.

Il parait que Poutine, et je veux bien le croire, utiliserait la justice pour faire disparaître à coup d’années d’emprisonnement ceux qui le gênent.

Effectivement, c’est très mal, mais, quelque part, on sent un motif, une raison à ces abus judiciaires. C’est presque une consolation.

En France, rien de tout cela, la justice vous ruine sans aucun motif, uniquement parce qu’elle l’a décidé, elle considère que c’est normal, que ça vous fera les pieds.

La justice chez nous est à la tête du client, même pas aux ordres du politique.

C’est tout à fait librement qu’elle s’empare de la première pensée commune venue et vous défonce la gueule grave.

La justice en France n’a nullement besoin d’ordres pour être parfaitement arbitraire,  disons qu’elle est “auto-arbitraire”.

Par exemple

Un inspecteur des impôts dopé aux résultats, motivé par ses perspectives personnelles de carrière qui sont inversement proportionnelles à votre tranquillité, se pointe chez vous.

Je passe sur son contrôle, vous connaissez. Le résultat vous ruine, alors que les motifs sont complètement fantaisistes, faux à ne pas abuser un élève de troisième en stage lycéen chez un expert-comptable.

Cependant, confiant, intoxiqué par le discours dithyrambique de nos élus sur la justice, vous ne vous inquiétez pas pensant qu’elle va passer, que cet inspecteur inconséquent, prêt à ruiner 40 ans de votre travail, va être remis à sa place. Vous rêvez, vous allez bientôt cauchemarder.

Vous voilà face à ce qui se fait de mieux en termes de “justice-canada-dry”, qui a l’air d’être de la justice, qui parle comme la justice, qui siège comme la justice, qui prétend être la justice, mais qui n’en est pas.

A l’intérieur de cette organisation tueuse d’entrepreneurs, aveugle au malheur qu’elle distille à longueur de faux jugements, à la mort économique qu’elle distribue à tour de bras, il y a le must : le rapporteur public.

Celui-là, c’est le pompon sur la pouponnette.

Chaque fois que je suis obligé de le subir je me dis que je viens d’assister au pire, et bien non, le pire est toujours à venir, la fois suivante c’est “plus pire” comme disent les enfants.

Cet homme ou cette femme — appelons les ainsi, même si les êtres humains sans aucune compassion, sans respect pour ceux qu’ils abattent froidement, mériteraient d’être appelés autrement – sont un monde à part.

Ils siègent aux Tribunaux et Cour Administratifs, alors que l’Europe a clairement exprimé son désaccord à leur sujet. Elle considère, à juste titre, qu’ils sont juges et parties.

Cette désapprobation ne les gêne absolument pas. A chaque audience ils pérorent, récitant monotonement des conclusions dont vous n’avez pas eu connaissance, qui parlent de vous, de votre affaire.

En les écoutant, si vous avez l’ouïe fine, vous tombez du cinquantième étage. Vous ne reconnaissez pas votre dossier, tant ils vont avoir transformé la réalité de votre vie, de votre entreprise, de vos comptes, pour les faire coïncider avec les délires pilleurs de l’inspecteur des impôts qui vous a redressé.

Qui leur donne l’ordre de ces bassesses, de la sacralisation juridique de pillages minables ? Personne, c’est ça le drame.

Ils sont simplement animés par l’esprit de corps, la haine du capital, la doctrine collectiviste, la folie égalitaire, pour aboutir à votre destruction, symbole pour eux de leur utilité.

Le dernier que j’ai rencontré m’a scotché, du coup je le poursuis pour faux devant le Tribunal Correctionnel, je m’attends au pire en termes de représailles.

L’avantage c’est qu’au point où j’en suis, je m’en fous. Ils m’ont tant pris, si mal traité, de façon si injuste, que je m’en fous vraiment.

En cliquant sur ce lien vous pourrez lire ma plainte en cours de formalisme : LIEN

Cordialement. H. Dumas

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El-Khazzani, soliste ou choriste

Les informations qui nous parviennent de cet événement démentiel sont sujettes à caution.

Si j’ai bien compris, le bonhomme prend le train armé jusqu’aux dents, pas loin de quinze kilos de matériel. Cela parait incontestable mais objectivement surprenant.

Son matos est complètement périmé : un pistolet Luger centenaire, une kalachnikov sans doute accompagnée de munitions incompatibles qui s’enraye au premier tir –  la police scientifique n’a retrouvé qu’une douille — et un cutter.

Les hommes de l’Etat prétendent qu’il est un intégriste dirigé par une organisation mondiale, lui affirme qu’il n’est qu’un délinquant ordinaire.

A leur version s’oppose le médiocre armement et l’impréparation d’El-Khazzani, à la sienne l’invraisemblance de la découverte de cet arsenal d’opérette dans une valise abandonnée comme il le prétend. Match nul pour les deux, énigme pour nous.

Saurons-nous un jour la vérité ? Rien n’est moins sûr.

Par contre nous pouvons analyser les impacts  politiques et sociologiques de cette folie ou, plus modestement, donner notre ressenti.

El-Kazzani est un choriste

Aux ordres d’un Islam intégriste, il apporterait la preuve que nous n’avons pas les moyens humains et matériels pour endiguer ce genre d’attaque, que notre avenir sera donc ponctué de ces tentatives de carnage.

Evidemment, cela légitimerait les lois liberticides déjà en place et celles à venir, pour le plus grand bénéfice de, suivez mon regard : la junte de Bercy.

A contrario l’Islam intégriste, sur ce coup, se décrédibiliserait tant l’incompétence militaire d’El-Khazzani est flagrante. Qu’est-il allé apprendre en Syrie ?

Comment ce fait-il que le monde n’arrive pas à se débarrasser d’une bande de terroristes aussi minables ?

Il est clair que notre Président adhère à l’hypothèse “choriste”. Le voilà obligé de donner à cet évènement une ampleur mondiale.

Pas si facile. Deux points gênants : les fiches dénonçant El-Kazzani comme un dangereux terroriste n’étaient pas suffisamment explicites pour l’empêcher de circuler, ses voyages aux sources syriennes restent une interrogation, cela fait deux grands vides informatifs.

Est-il possible que la police européenne, d’une part établisse des fiches inutiles parce que peu ou mal renseignées, d’autre part — aujourd’hui en possession de ses téléphones et du bonhomme — ne puisse pas résoudre ces interrogations ? Ou, sont-elles sans fondement ?

La précipitation du président Hollande à se mettre sur le devant de la scène pour récompenser ceux qui ont neutralisé El-Khazzani — dont le courage n’est pas à mettre en doute quand bien même ce fou était désarmé du fait de la vétusté ou de l’inadéquation de son matériel de mort – fait peine à voir et l’oblige à nous vendre son hypothèse de terrorisme.

Soit, puisqu’il le dit, donc terrorisme, mais cette affirmation envenime lourdement l’ambiance entre français, marginalise un peu plus les musulmans, fait le bonheur des racistes. Est-ce bien raisonnable ?

El-Khazzani est un soliste

Il s’est procuré son matériel avarié chez des petites crapules belges, marginaux trafiquants de drogue comme lui. Il s’est persuadé qu’il pouvait vraiment cambrioler un train. C’est un peu étonnant, mais les motivations des malfrats ne sont-elles pas toujours étonnantes ?

Cette hypothèse n’est pas imaginable pour notre Président. En effet, elle induit que notre société, pourtant parfaite puisque socialiste, laisserait sur le bord du chemin des hommes dans une telle désespérance qu’ils en arriveraient à imaginer ce type de plan incroyable pour exister.

Déresponsabilisée, désocialisée, désespérée, ostracisée, dévalorisée, ignorée, déconsidérée, la masse des jeunes magrébins chouchoutée par le socialisme serait donc à la dérive, impliquant inévitablement ses protecteurs socialistes.

Peut-on imaginer que face à leurs responsabilités d’hommes, face au respect qu’ils doivent comme chacun de nous aux règles de notre république, traités d’égal à égal et non maternés par les biens pensants socialistes, ils seraient de bons français et non des “à tendance terroriste”… “à se méfier”… à ficher”…. ? Que, traités sans concession, comme devrait l’être chacun de nous, nous pourrions cohabiter normalement ?

Que libres et responsables, dans une société libérale, ils s’accepteraient tels qu’ils seraient, compétents ou incompétents, travailleurs ou fainéants, sans reporter sur les autres leur destin au point d’imaginer possible de cambrioler un train ?

Autant d’hypothèses qui resteront sans réponse.

Choriste ou soliste, je ne sais pas, mais, objectivement, on peut affirmer qu’El Khazzani n’a pas compris la chanson.

Il nous restera de cette affaire la morale suivante.

Trois hommes élevés dans une société libérale dont l’individualisme forcené est journellement dénoncé par notre presse bien pensante : l’Amérique, n’ont pas hésité à sauter à la gorge d’un assassin qu’ils croyaient lourdement armé.

Pendant que, dans le même temps, immergés dans une société socialo-communiste entièrement vouée à la solidarité, vantée journellement par notre presse bien pensante, les employés, probablement cégétistes, de la SNCF s’enfermaient à double tour dans un bureau qu’ils pensaient protecteur pour eux, sans s’occuper des passagers dont ils avaient la responsabilité.  CQFD.

Bien cordialement. H. Dumas

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Sous le joug de la junte fiscale

Ce billet est dédié à tous ceux qui pensent, en toute bonne foi, vivre en France sous un régime démocratique, ou qui, plus globalement, imaginent que l’Occident vit sous un régime démocratique.

Rappelons que la démocratie suppose des êtres libres de penser et d’agir, dont la seule limite serait de ne pas empiéter sur la liberté des autres.

Ce n’est que dans ces conditions – et exclusivement pour des motifs limités exigeant la force du groupe – que les individus composant un groupe peuvent être amenés à décider par un vote majoritaire de la conduite qui s’imposera à tous.

On comprend que la démocratie est une contrainte dont l’usage impose organisation et éthique morales irréprochables.

Mais, l’exercice de la démocratie parait limitatif aux passionnés de pouvoir. Nul ne sait vraiment, pas même l’histoire, si les dictateurs, éclairés ou pas, sont sincères ou cyniques. S’ils se sont affranchis de la démocratie par souci d’efficacité ou par gout de la violence. Difficile de prétendre que Napoléon, Franco, Pinochet, Staline, Mao ou même Pol pot et Hitler ne souhaitaient pas la réussite ou le bonheur de leur pays, quand bien même pour certains leur échec put être cuisant.

En résumé, la démocratie est un acte difficile, qui ne coule pas de source.

C’est pourquoi les dérapages sont si nombreux.

Au rang de ceux-ci sont les “juntes”, dictatures qualifiant initialement les coups d’état militaires, puis plus généralement l’exercice d’un pouvoir violent par une minorité spécifique.

Les caractéristiques des juntes

Il s’agit d’une minorité qui capte le pouvoir en se proclamant nécessaire au pays, voire indispensable. Cette minorité cherche à éradiquer ceux qu’elle déclare ennemis du pays, à cet effet elle se dote d’une police et d’une justice aux pleins pouvoirs. Toute opposition est dénoncée, stigmatisée, interdite ou ostracisée.

Commence alors une période d’oppression basée sur une excuse morale qui devra être simple, voire simpliste, et vaste au point d’être susceptible d’englober tout un chacun.

Au final, le régime mis en place s’impose à tous, qui le supportent plus ou moins bien sans pouvoir pour autant s’en débarrasser. Il ne tombe que par sa propre incurie ou par une intervention extérieure, chacun tout au long de sa durée espérant l’intégrer et profiter des avantages qu’il procure à ses acteurs et à leurs serviteurs.

Les spécificités de la Junte fiscale au pouvoir en France

Seuls les aveugles ou les naïfs ne perçoivent pas que nos hommes politiques ne sont que des hommes de paille, que notre démocratie n’est que de façade.

Lorsque l’on a compris que nous sommes sous le joug d’une junte, que cette junte c’est Bercy, tout s’éclaire.

Les gesticulations impuissantes de Sarkozy, les déclarations désespérées de Hollande, ne sont pas le fait d’une sombre bêtise mais d’une totale impuissance : ils n’ont aucune parcelle de pouvoir. Ils sont au service de la junte fiscale.

La junte fiscale avance masquée

Le génie de cette junte est de ne pas réclamer les ors du pouvoir, de se contenter de sa réalité pratique, d’échanger les honneurs contre la force, une force d’autant plus terrible qu’elle est occulte.

La junte fiscale dispose d’une excuse morale à toute épreuve

Elle s’affirme capable de réguler la richesse, alors que son but unique est le pillage des plus riches à son seul profit. Cette excuse morale stupide convainc le plus grand nombre. Ceux-là même qui ne pourraient pas l’être par l’idée, pourtant identique, que l’inoculation d’une maladie aux bien-portants apporterait justice et égalité aux malades.

Cette prétention à la capacité d’organiser l’égalité matérielle permet à la junte fiscale de revendiquer la maitrise de l’économie et de son outil indispensable la monnaie.

La junte fiscale a les pleins pouvoirs

La loi est faite par et pour la junte fiscale. Les élus ne sont que poupées de chiffon grassement rémunérées pour servir la junte fiscale. Ils le font, sans qu’aucun ne se révolte.

La justice et la police sont entièrement au service de la junte fiscale. Nul ne peut espérer d’eux quelque justice ou mansuétude que ce soit. Quant au personnel qui sert directement la junte fiscale, il suffit de se référer, sur ce même blog, aux écrits de Francis Le Poizat.

La junte fiscale est délirante et mortifère

Pierre Boncenne nous rappelle, dans “Le paraplue de Simon Leys”, que d’abord Staline de façon brouillonne, puis Mao de façon plus calculée planifiaient leurs exactions. “Mao avait prévu avant les grands mouvements de purge des années 1950 des quotas d’exécutions : il faudra 0,6 % d’exécutions dans les campagnes et 0,8 % dans les villes” (6 millions et 8 millions !!!).

La junte fiscale planifie les siennes. Chaque année, le perroquet politique en poste à Bercy est chargé de nous annoncer la hauteur des redressements fiscaux qui sèmeront mort et désolation économique dans le pays, mais qui assoiront le pouvoir de la junte fiscale.

La encore, Francis Le Poizat décrit très bien comment le petit personnel d’exécution est motivé pour remplir cette ignoble tâche.

La junte fiscale a éradiqué la démocratie, en France et, plus globalement, dans tout l’occident.

Peut-on encore inverser cette usurpation qui nous entraine vers les abimes de l’esclavage ? Retrouver notre liberté et la démocratie ?

Ma réponse est oui. Si nous le voulons c’est possible.

Nous devons nous regrouper, être présents aux prochaines élections présidentielles avec un programme simple : la disparition de Bercy.

Le programme

Pas d’impôt sur le revenu. Pas d’impôt sur le capital, pas de droit de succession. Pas d’impôt sur la propriété privée.

L’impôt exclusivement basé sur la consommation, d’abord parce qu’elle ne doit pas être favorisée par rapport à la constitution du capital, c’est un non sens économique, ensuite parce que la suppression des impôts sur le capital et sur les revenus entrainera une baisse des coûts telle que, in fine, l’impôt sur la consommation sera absorbé sans hausse des prix.

Cette fiscalité sera suffisante pour les frais inhérents aux besoins d’une démocratie régalienne  et elle sera particulièrement économe en moyen et en coût de collecte fiscale. Bercy, devenu inutile, pourra être rasé.

La France doit reconstituer ses capitaux privés actuellement anéantis et réduire ses dépenses publiques, deux objectifs contraires aux intérêts de la junte fiscale.

Si vous regardez l’actualité en ayant en tête notre soumission à la junte fiscale, tout devient clair. L’idée de partage ayant du plomb dans l’aile auprès des jeunes générations, c’est l’écologie le nouvel outil de la junte fiscale pour terrasser le capital. Son but unique est l’anéantissement de tout capital privé pour aboutir à notre totale dépendance à son profit.

La junte fiscale doit être combattue et anéantie, c’est une question de vie ou de mort pour notre pays.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les spécialistes du futur

Voilà une catégorie pseudo-scientifique louche, extrêmement louche.

Et pourtant, chaque jour déverse son lot de prédictions. Littérature, émissions de radio et de télévision, presse, résonnent de la cacophonie prédictive.

Peu différents des sorciers ou de la pythie, nos prévisionnistes politiques et sociologiques entrent régulièrement en transe cathodique pour pondre des futurs qui ne se produisent que rarement. Ils ont perdu en intensité populaire en abandonnant la lecture de l’avenir dans les viscères de poulet. Les algorithmes et les statistiques d’où ils puisent leurs prédictions sont moins spectaculaires.

Cette débauche prédictive tient au fait que les hommes, qui en réalité connaissent parfaitement leur futur directement lié aux actions qu’ils engagent dans le présent, veulent croire que celui-ci pourrait se dérouler autrement. Ils tentent ainsi d’évacuer leurs responsabilités face à leurs décisions, dont ils ne veulent pas assumer les conséquences.

L’utilité du prévisionniste est donc de rattacher les conséquences d’actions du présent — dont les auteurs sont parfaitement connus — au hasard, à une explication vaseuse ou à un bouc-émissaire. En clair, d’alimenter la lâcheté des acteurs du présent, de les dédouaner, par le mensonge, de l’avenir corrélatif à leurs actes.

Evidemment, tout cela finit régulièrement en jus de boudin.

Il est aisé d’imaginer une situation mettant en scène ces oracles modernes.

Par exemple, glissons nous dans une réunion au sommet de la Présidence de La République avant l’engagement en Lybie.

Le décideur, Le Président de La République, qui a déjà décidé, pour des raisons qui sont les siennes, d’aller foutre la pâtée à Kadhafi, convoque évidemment les spécialistes des conséquences fututres.

Croyez-vous que l’un de ces oracles, de ces prévisionnistes patentés, lui aura annoncé que sa démarche occasionnerait un chaos ingérable ? Que la disparition de Kadhafi s’accompagnerait d’une explosion de cet Etat qui n’en n’était un que par la terreur, qu’il s’en suivrait des guerres tribales ingérables parce qu’armées de l’arsenal vendu par nous à ce fou de Kadhafi ? Que tout cela laisserait la place à un vide sidéral qui aspirerait des extrémistes délirants et permettrait la mise en place d’un trafic cupide de miséreux souhaitant atteindre l’Europe ? En fait, ce que tout observateur honnête savait pertinemment.

Non bien sûr, ils lui ont vendu après la victoire une démocratie séduisante, une population capable de se prendre en main, des foules se projetant soudain au plus haut de l’organisation sociale dans une démocratie avancée, modèle pour le reste des tyrannies séculaires du moyen orient. Du pipeau quoi. Des mensonges pour effacer la connerie de sa décision qui consistait à se mêler des affaires des autres pour servir son intérêt personnel, sans aucun souci pour les conséquences.

A la réflexion, pourquoi nos prévisionnistes se gêneraient ? Qui leur demande des comptes à la sortie ? Personne. Au contraire, plus leurs prévisions s’avèrent fausses, donc mensongères au départ, plus ils sont consultés. C’est pas beau ça ?

Parlons maintenant de l’ineffable, des prévisionnistes de Bercy.

Parce que, quand même, dans le sordide, le crapuleux, ce sont les plus forts.

Il n’est pas de jour sans qu’ils nous annoncent l’avènement d’un avenir complètement contraire à celui qu’ils provoquent par leurs décisions stupides. Il n’est pas de jour non plus sans que nous puissions constater le mensonge de leurs projections.

Ont-ils pour autant perdu tout leur crédit ? Ont-ils honte de ce fiasco perpétuel ? NON

Voilà bien la preuve que ce qui compte n’est pas la véracité de ce qu’ils prévoient, mais bien l’écran qu’ils créaient pour dissimuler les instigateurs et les profiteurs des décisions stupides qui nous ruinent.

Pourtant, y-a-t-il plus simple que les raisons de notre misère ?

Trop de dépenses publiques, trop de crédits, trop de fonctionnaires, pas assez de respect du capital, de la propriété privée, du travail.

Trop de mensonges, de démagogie, d’irresponsabilité, pas assez de vérité, de pragmatisme, de simplicité.

Trop de corruption, de fainéantise, de malhonnêteté, pas assez de principes, d’intégrité, de sincérité.

Il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que de telles conditions ne peuvent qu’aboutir à un échec, une faillite, le chaos et toute la panoplie de ses conséquences, jusqu’à la guerre.

Demande-t-on aux prévisionnistes de la météo de nous affirmer que cet hiver il fera trente degrés tous les jours ? Accepteraient-ils de le faire ?

Alors, comment expliquer qu’à Bercy il est des technocrates de haut niveau qui font semblant de prédire un avenir possible, qu’ils savent totalement irréel, alors qu’ils sont largement plus instruits que nos météorologues ?

Voilà la réponse

Ils s’en foutent. Leurs prévisions n’ont qu’un but, un seul, nous tondre et dissimuler notre tonte en laissant croire qu’elle serait la faute à pas de chance.

Les prévisions économiques de Bercy sont volontairement fausses, leur seul objectif est de dissimuler notre pillage au profit de leurs commanditaires.  Je leur propose de cesser de nous gonfler avec leurs faux chiffres, de s’assumer en tant qu’escrocs sociaux.

Ils pourraient, par exemple, se rendre utiles en prévoyant l’avenir dans les viscères de cochon. Ce serait plus spectaculaire et aussi efficace que leurs chiffres falsifiés et cela sauverait peut-être la filière porcine.

Bien cordialement. H. Dumas

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La femme au tableau (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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