Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Au-delà de l’inacceptable

Ce soir, à minuit, l’année 2015 disparaîtra définitivement. Le plus grand nombre se réjouira, par anticipation, de la venue de 2016, chacun espérant que cette nouvelle année lui sera favorable ou, plus probablement, qu’elle sera “moins pire” pour lui que 2015.

Pour ceux vers lesquels va ma pensée, les victimes du fisc, les contrôlés fiscaux, je crains, malheureusement, que 2016 soit pire que 2015.

Deux choses me terrorisent particulièrement : la délation et la banalisation.

La délation.

Voici une partie de ce qu’en dit Wikipédia : “La délation désigne une dénonciation méprisable et honteuse. Elle consiste à fournir des informations concernant un individu, en général à l’insu de ce dernier, souvent inspiré par un motif contraire à la morale ou à l’éthique et donc honteux. Tournée contre un individu ou un groupe d’individus, la délation est faite par un délateur, individu ou groupe de personnes, pour son propre gain (s’enrichir et accaparer les biens d’autrui) ou pour lui nuire de manière malveillante (jalousie, envie, haine). La fonction de délateur peut être créée et rémunérée par un pouvoir qui cherche à obtenir des renseignements contre ses adversaires ou ses ennemis… Le langage populaire a produit un lexique fourni pour désigner le délateur : « mouchard », « balance », « donneur », « indic », « sycophante », « cafard » et de manière plus étendue « collabo », « traître » ou « Judas ».

Encouragée par des régimes autoritaires ou dictatoriaux ou par des forces d’occupation, généralement occultée et anonyme, elle est facilitée par un pouvoir qui diffuse et défend des théories racistes et discriminatoires…”

Il n’est pas diffamatoire d’affirmer que Bercy et ses fonctionnaires favorisent la délation telle qu’elle est décrite par Wikipédia, que donc Bercy, qui est le vrai patron de la France, installe en ce pays une forme mortelle de dictature : la dictature fiscale.

Sapin, l’éphémère patron de Bercy, couvrant benoitement cette dictature, prétend que pour Bercy il s’agirait non pas de favoriser la délation fille de la dictature, mais de permettre la dénonciation vertueuse sans laquelle il ne peut y avoir de justice.

Il est aisé de faire la démonstration qu’il ment, qu’il s’agit bien de délation et de l’installation d’une dictature qui tue et ruine aveuglément, et non de dénonciation citoyenne au service de la justice.

En effet, la dénonciation qui pourrait, à la marge, être acceptable inclut un risque de dérapage tel que le législateur, de tout temps en démocratie, a jugé utile de l’entourer des plus grandes précautions.

C’est ainsi que l’article 226-10 du Code Pénal prévoit : “La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende….”

Il n’est pas douteux que sur la masse des “informations” recueillies sur nous par Bercy, que ce soit du fait de ses agents ou du fait de zélés dénonciateurs, une partie est inévitablement inexacte et que celui qui transmet cette information inexacte est parfaitement conscient de son inexactitude. C’est tout particulièrement le cas lors de redressement fiscal abusif.

Or, jamais, au grand jamais, quelque dénonciateur que ce soit, contrôleur du fisc ou simple quidam, n’est poursuivi pour dénonciation calomnieuse en vertu de l’article 226-10 du code Pénal.

Nous avons là la preuve absolue que ce que réclame Sapin, à grand renfort de médias officiels, n’est pas de la dénonciation citoyenne mais de la vulgaire délation. Cette délation qui marque au fer rouge tous les systèmes totalitaires, tous les fascismes. Dans le cas contraire, régulièrement, des dénonciateurs calomnieux inévitables seraient poursuivis et condamnés.

Alors, oui, je l’affirme, Sapin et compagnie, de la même façon que Pétain et ses sbires en d’autres temps, mettent ce pays en coupe réglée, éradiquent la démocratie, tuent la liberté, et 2016 sera pire que 2015 à ce sujet.

La banalisation

La pensé commune est si imprégnée de cette délation fiscale qu’elle finit par ne plus la voir et par imaginer que celui qu’elle voit souffrir et mourir du fait de cette délation, d’abord serait sans doute coupable, ensuite se serait évidemment mal défendu.

En réalité, le contrôlé fiscal serait le principal responsable de son malheur puisque, vivant dans une démocratie juste et honnête : la France, il ne peut que mériter son sort.

Cette banalisation de l’horreur fiscale me fait penser au Rwanda.

Viendrait-il à l’idée d’un honnête homme de penser que si les Tutsis massacrés dans les bois par les Hutus à coup de machettes avaient couru plus vite ils auraient échappé au massacre, qu’ainsi ils ont été en quelque sorte les principaux responsables de leur funeste destin ?

Une telle pensée est inimaginable, c’est pourtant exactement ce que les français, dans leur grande majorité, pensent des victimes des meurtres fiscaux de Bercy.

Pour 2016

Je souhaite que les français, tous les français — même ceux qui croient naïvement que la dictature fiscale leur est bénéfique, qui pensent qu’elle participe à leur situation personnelle parce que leurs revenus viennent de l’Etat – prennent conscience de l’immoralité de Bercy et se lèvent contre cette citadelle pour la vaincre et la raser.

Je souhaite que les français ne se trompent pas d’ennemi, qu’ils ne se fassent pas duper par ceux que l’on agite devant leur nez pour les détourner du vrai, de Bercy.

Hollande n’est pas un capitaine de pédalo, c’est un matador dont la muleta rouge détourne les français de l’épée qu’il cache dans son dos, qui s’appelle Bercy, qui les met à mort.

Bonne année 2016 à tous.

Bien cordialement. H. Dumas

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Rencontre avec l’évidence : la liberté inversée

L’évidence, c’est le truc tellement naturel ou habituel que — bien que l’ayant journellement sous le nez — on ne le voit plus.

Messieurs Mohammad Ali Amir-Moezzi et Christian Jambet, professeurs réputés en sciences religieuses à la Sorbonne, ont coécrit : “Qu’est-ce que le Shî’isme ?”.

Ce livre, un peu ardu pour le néophyte que je suis, peut être lu comme un guide vers une tradition religieuse folklorique ou, ainsi que je l’ai lu, comme un fil d’Ariane à tirer pour comprendre les ressorts de cette organisation religieuse et politique particulière qui, comme toutes les autres, vise à la maitrise des masses au bénéfice d’une minorité.

Ici, les imâms font très fort, et page 348 les auteurs nous donnent la clef : “La liberté se trouve dans la soumission”!!!

Cette conclusion m’a dans un premier temps fait sourire, sans doute suis-je un peu naïf. En effet, à la réflexion, il n’y a pas de quoi sourire.

Car, finalement, il n’y a pas une grande différence entre cette religion, que chacun s’accorde à trouver moyenâgeuse, et notre propre organisation sociale.

La liberté se trouve dans la soumission : “Bonsanmécébiensur” comme dirait le commissaire Bourrel. Voyons voir ça.

La liberté c’est Janus, elle a deux visages selon qu’on la vit ou qu’on la regarde.

Vue de l’extérieur, la liberté consisterait à faire ce que l’on veut.

Dans l’absolu, l’homme libre ne redoute nulle situation. Son intelligence et son courage sont censés lui permettre d’affronter et de régler tout problème. Ne dit-on pas que la volonté permet de déplacer les montagnes. Rien donc, pour la légende, ne peut entraver la liberté, pour peu que ceux qui luttent pour en jouir s’engagent totalement.

Eventuellement, on peut accepter qu’ils y laissent la peau, mais alors c’est tout bénéfice pour leurs successeurs qui ne manqueront pas de récolter les fruits de leur sacrifice, jouissant ainsi intégralement de la liberté posthume des héros.

Ça c’est l’image d’Epinal de la liberté en France.

Dans la pratique, la liberté ne peut se développer que dans un espace qui lui est dédié, où sont aussi présents la tolérance, le respect de cette liberté, de ses fruits, et des difficultés qu’elle génère, l’acceptation que tous n’y accéderont pas : beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Certains prétendent que la France a été cet espace, je n’en sais rien, je n’y étais pas et je me méfie de l’histoire.

Vue de l’intérieur, la liberté se complique, elle se heurte à l’environnement matériel rarement coopératif, mais surtout aux autres hommes. Par ailleurs, un frein très efficace entrave la liberté, c’est la responsabilité qu’elle implique.

Pris entre les complications pratiques et les comptes à rendre, les candidats à la liberté doivent faire face à bien des difficultés pour en jouir. Seuls les téméraires vont au bout, prennent le vrai risque libertaire. Pour les autres, il faudra se contenter de la liberté inversée.

La liberté inversée

La plus grande masse est irrémédiablement attirée par l’idée de la liberté inversée, c’est-à-dire par l’absence de responsabilité qui à elle seule fournit une impression de liberté.

Evidemment, cette absence de responsabilité n’est pas réelle, il s’agit d’un simple transfert. Entendons nous bien, il n’est pas d’action qui n’enchaine pas de conséquence, donc de responsabilité.

La liberté inversée, dans notre démocratie laïque, consiste à déplacer les conséquences — et donc la responsabilité — des actions vers une structure globale, l’Etat, à laquelle les acteurs ont été au préalable irrémédiablement soumis.

Pourtant cette structure est une vue de l’esprit — un mirage de magicien – installée, à leur seul bénéfice, par des escrocs qui se font appeler “les hommes de l’Etat”. En effet, certes la responsabilité devient inaccessible, ne peux qu’être très difficilement engagée, mais elle reste présente, elle empoisonne durablement l’atmosphère et en devenant factuelle elle déstabilise l’édifice social.

Deux exemples pratiques

Les fonctionnaires :

Une immense majorité de français rêvent pour eux-mêmes ou pour leurs enfants du statut de fonctionnaire. Qu’est le statut de fonctionnaire si ce n’est la soumission à une structure globale l’Etat, en vue d’échapper à la responsabilité personnelle de ses actes ? Tout le monde, y compris eux-mêmes, s’accorde à reconnaître la “liberté” qu’offre aux fonctionnaires leur soumission à l’Etat.

Les professions libérales :

Ceux qui les pratiquent prennent très vite conscience du prix à payer et comprennent très rapidement que la liberté qu’ils pensaient trouver n’existe pas. Ils ne sont pas libres, ils sont seulement indépendants, ce n’est pas pareil. Ils paient cette indépendance du prix de leur liberté, réduite à néant par leur responsabilité — sans cesse mise abusivement en avant au point de les paralyser totalement — et par l’irrespect total des fruits éventuels de cette liberté.

La réflexion, même comme ici superficielle, sur les liaisons entre la liberté et la soumission laisse un goût amer pour celui qui, comme moi, n’y avait pas réfléchi plus que ça.

Allons plus loin

La liberté inversée, cet ersatz de liberté, nous soumet insidieusement et nous prépare à des soumissions plus graves à venir.

C’est ainsi que la soumission peut devenir naturelle au point de n’avoir pour objectif dans la vie d’un homme ou d’un peuple que de choisir son maître, celui à qui l’on va aveuglement se soumettre.

Nos démocraties n’en sont-elles pas là ? Bien sûr que si, pas besoin d’un dessin.

Bien plus grave

Cette adhésion de nos démocraties à la liberté inversée, fille de la soumission, est enseignée à longueur de journée à nos jeunes, y compris à ceux qui en banlieue savent qu’ici la soumission qu’on leur enseigne ne débouchera même pas pour eux sur la liberté inversée.

Comment s’étonner que, formés ainsi, ils aillent ensuite se soumettre ailleurs, en espérant  jouir de la liberté inversée, la seule qui leur a été apprise, qui corrobore celle que prêchent les imâms.

Au terme de ma réflexion je comprends que notre pays, nos socialistes champions de la liberté inversée, ont éradiqué l’idée de la vraie liberté individuelle et de ses corollaires la responsabilité individuelle et la prise de risque, que ce sont eux qui ont ainsi fait le lit du terrorisme local qui les scandalise, qui n’est que l’absolu de la soumission en échange de l’absolu la liberté inversée.

Bien cordialement. H. Dumas

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Ils se prétendent différents, ils sont pathétiquement identiques

Sortis des dernières élections, nous avons la tête encore pleine de tous ces gens qui demandaient nos suffrages au motif de leur originalité, de leur prétention à nous gouverner autrement, de leur compétence prétendument avérée sur ce sujet.

Qu’en est-il vraiment ? Est-il une différence entre Mélanchon et son ramassis de soi-disant gauchistes, Le Pen et le sien de supposés extrémistes de droite, pseudo-fascistes, ou encore les bien-pensants d’Hollande ou de Sarkozy, ceux des Bové et consorts plus écolos que la planète elle-même ? Non, définitivement non.

La problématique pour tous est la même : ils prétendent être les seuls capables de faire en sorte que des êtres humains regroupés, volontairement ou contre leur gré, puissent vivre ensemble sans s’égorger les uns les autres.

Notons qu’ils se réclament tous de la laïcité, de la république, qu’ils jouent petit bras, que ceux qui, en plus, prennent pour référence Dieu ou les Dieux les écrasent de toute leur superbe.

Je ne me sens pas très impliqué dans tout ce bazar, mais comme aucun de ces énergumènes ne nous lâche la grappe, nous sommes bien obliger de réfléchir au problème.

Voici mon opinion, avec toute la relativité qu’elle implique, évidemment.

La situation se présente de la façon suivante :

Plusieurs milliers ou millions d’individus, ici ou ailleurs, se retrouvent en situation de devoir vivre en communauté, soit qu’ils ont échoué par hasard sur le même territoire ou dans le même groupe, soit qu’ils partagent les mêmes objectifs, les mêmes passions, ou encore des méthodes de vie similaires.

Le fait d’être ainsi regroupé implique un minimum d’organisation afin que la promiscuité qui en découle soit supportable. Immédiatement, un ou des usurpateurs réclament que leur soit confié le pouvoir d’organisation.

Dans ce but, ils prétendent être les seuls à connaître les règles infaillibles qui vont harmoniser les désordres liés naturellement au fait pour chacun de trouver sa place personnelle dans le groupe.

La méthode la plus ancienne consiste à prétendre qu’une intelligence invisible, inaccessible, appelée Dieu ou les Dieux, dicterait à des “élus” les règles bonnes pour chacun de nous. A charge par eux, ces “élus”, de nous inculquer ces règles par tout moyen, la force comprise.

Sous tous les cieux, cette méthode a fait la démonstration de sa stupidité. Mais aussi, tout particulièrement, de sa malhonnête perversion.

In fine, les “élus” s’avèrent de vulgaires escrocs, dont certains finissent par croire à leurs fadaises, qui au motif des règles révélées abusent de la crédulité de ceux qui sont sous leur domination et en font des esclaves, voire les tuent.

L’exemple typique actuel est évidement le monde musulman. Nous nous croyons à l’abri d’une telle simplicité, mais prenons garde le nouveau pape donne des signes d’interventionnisme évidents, qui nous ramèneraient facilement à la case départ de ce genre de sport.

La méthode en cours chez nous actuellement consiste à prétendre qu’une abstraction appelée “peuple” serait elle-même l’intelligence supérieure capable de dicter les bonnes règles pour tous.

Cette abstraction, telle le père Noël, ne prend vie que dans la croyance que l’on a en elle, laquelle est directement liée aux rituels et affirmations péremptoires qui la portent. Du vent tout cela, du vent.

La réalité est bien plus prosaïque, pas d’intelligence supérieure du “peuple”, mais, cachée derrière le vocable, une simple bande d’usurpateurs identiques aux précédents qui fabriquent et imposent des règles qui leur permettent de profiter du pouvoir.

Le fait qu’ils attribuent la genèse de celles-ci au “peuple” est simplement leur marque de fabrique, pendant que le fonctionnement de leur système est absolument identique aux précédents. L’originalité pourrait être dans le fait que ce n’est pas par la crainte du pêché que la population est tenue, mais par le tour de magie du bulletin de vote, escroquerie suprême.

De tout cela il découle

Qu’il n’y a aucune différence entre le front de gauche, Le Pen, Sarkozy, Hollande et les autres. Pas non plus de différence entre eux et Daech, Poutine, ou n’importe quel tricheur se prétendant investi par un ordre supérieur pour emmerder ses semblables.

Alors que

Il est quand même clair que la place de chacun dans le groupe est de la responsabilité de chacun, qu’il s’agit d’un ordre naturel.

Il est bien quelques tricheurs qui tentent de prendre une place qu’ils ne méritent pas, mais, sauf s’ils s’appuient par la force sur des règles iniques, très rapidement ils sont en échec.

Nul ne peut abuser les autres régulièrement sans être l’objet de représailles en retour. En clair, l’humanité a les ressources naturelles nécessaires pour pouvoir vivre – sans mandataire — collectivement en cas de besoin. S’il fallait une preuve de cette faculté, le développement naturel mondial d’internet en serait une.

La raison de chacun est le seul rempart à la folie de tous.

C’est le grand apport philosophique des lumières, l’étape ultime de l’introduction, par Descartes, de la raison dans l’organisation sociale.

Cette façon de penser, la seule respectueuse de l’homme, est l’apanage du libéralisme, un courant dont personne ne veut, mais aussi, et c’est bien le pire, qui ne peut pas dominer par le seul fait que son but ultime est la suppression de la domination pour laisser sa place à l’individu, à son épanouissement et à sa liberté.

Nous aurons donc — sauf quelques fenêtres de temps improbables qui suivent des tempêtes sociales mortelles – toujours et en tout lieux des escrocs qui tenteront de nous emprisonner dans leur filets moraux, au nom du bonheur pour tous qui justifierait la destruction du bonheur de chacun.

Bien cordialement. H. Dumas

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Que penser de cela ?

Juste pour le fun, cliquez ici :  TASS, etc…

Cordialement. H. Dumas

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La suspicion fiscale se généralise, tant mieux

Jusqu’à présent seuls les travailleurs indépendants et les entreprises étaient vraiment dans le collimateur du fisc.

En conséquence, ils étaient soupçonnés ouvertement de fraude fiscale par la population intoxiquée par la propagande fiscale.

La plupart des salariés et les fonctionnaires échappaient au carnage. Cela ne les empêchait pas de rencontrer le fisc à l’occasion de succession, d’accession à la propriété ou autre situation patrimoniale, mais ils évitaient le pire, la vie misérable de bouc émissaire, de présumé coupable qui vous exclut du groupe et fait que l’on vous montre du doigt, lorsque vous subissez un contrôle fiscal.

Isolés, marginalisés, les contrôlés fiscaux avaient beau clamer leur innocence, dénoncer les méthodes totalitaires du fisc, des tribunaux fiscaux, ils étaient inaudibles, transparents, inexistants, ignorés.

Mais voilà, internet est passé par là et tout un chacun se met à vendre ses vieilles fringues sur “Le bon coin”, à louer sa maison inutilisée sur “Airbnb”, sa voiture ailleurs, à échanger son appartement à l’occasion de congés, à vivre librement quoi.

Au début, cette liberté économique ne touchait que les initiés à l’informatique, mais aujourd’hui elle touche tous les français, qui se jettent avec délice dans la vente, la location et le troc.

Tiens donc, le commerce serait une activité créatrice de services, de satisfactions pour celui qui en profite et pour celui qui les donne, sans trop de complication, de réglementation. Ainsi donc les français pourraient commercer sans se voler les uns les autres, en toute bonhomie. Quelle découverte, tout particulièrement pour ceux qui hier disaient pis que pendre du commerce et de ces commerçants tricheurs, voleurs et, évidemment, fraudeurs fiscaux.

Je parie même que des socialistes bien-pensants s’adonnent sur le net, discrètement, aux hontes du commerce, du bénéfice personnel en échange d’une prestation tout aussi personnelle.

Tout cela est si frais, si naturel que les proportions du phénomène se développent spontanément et dépassent soudain la tolérance, restreinte il faut le dire, de la pompe fiscale qu’est Bercy.

Bercy, la suceuse à pognon de nos élus, même si ces nouvelles activités commerciales sur le net touchent tout particulièrement sa clientèle politique, ne peut pas imaginer que la France pourrait abriter des hommes et des femmes qui seraient libres de commercer directement, sans rien déclarer, sans tomber de facto dans l’esclavage fiscal, sans connaître la terreur fiscale qui n’a de force que si personne n’y échappe.

Par ailleurs, les géants du net, bien qu’encore fœtus socio-politiques, rêvent de reconnaissance, de respectabilité. La boucle est bouclée.

L’assemblée nationale s’est saisie et a voté.

Indifférente aux souffrances des français qui s’expriment scrutin après scrutin, elle organise un piège fiscal géant à destination des commerçants en herbe du net.

A partir de demain, les plateformes du net qui favorisaient la liberté du commerce, deviennent les agents de Bercy. Elles vont devoir dénoncer toutes les transactions qui passent par elles.

Il aurait été possible qu’elles prélèvent au passage la dîme de l’Etat et paient celui-ci directement. Mais, cette simplicité avait pour Bercy deux inconvénients majeurs :

– Le poids de ces plateformes en aurait fait des interlocuteurs susceptibles de contester la part que Bercy désire s’octroyer sur ce nouveau commerce.

– L’effet terrorisant de la menace constante du contrôle fiscal est pour Bercy le B.a.-ba de sa puissance, l’orgueil de ses troupes. La torture fiscale est dans les gênes de Bercy, la voir ainsi applicable à des secteurs sociaux jusque là épargnés, pris tout à coup dans les filets du contrôle fiscal possible, quoi de plus valorisant pour la Stasi fiscale ?

Vous dire que cette situation me chagrine serait vous mentir.

Au contraire, je vois avec délice augmenter exponentiellement la masse de ceux qui vont souffrir, car ce seront eux demain qui comprendront physiquement combien il est vital d’en finir avec Bercy et sa folie fiscale meurtrière.

Bravo donc à l’imposition injuste de tous ces gens qui ne font que rejoindre la cohorte de ceux qui paient des impôts injustes, excessifs, privatifs de liberté, spoliateurs, confiscatoires.

Les troupes de demain augmentent, je ne peux que m’en réjouir.

Il suffit maintenant d’attendre les coups fourrés, les notifications tordues, les redressements iniques et injustifiés de Bercy qui ne vont plus tarder, patience.

Demain, quand chaque français touchera du doigt la terreur fiscale, l’iniquité de Bercy, peut-être pouvons-nous espérer un grand changement avec au bout la liberté.

Après tout, nous n’en demandons pas plus, c’est notre liberté que nous voulons retrouver, rien de plus. Cela passe par l’éradication de l’esclavage fiscal. L’impôt c’est notre temps, notre énergie, notre vie qui nous sont volés.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’épouvantable quiproquo ou l’accélération vers le néant

L’âge, si l’on n’a pas perdu ses facultés, permet de faire appel à la mémoire. Autant en profiter et en faire profiter les autres.

En 1968, j’avais 24 ans, j’étais déjà dans la vie active depuis trois ans, en tant qu’entrepreneur installé à mon compte.

La guerre mondiale n’était pas si loin, elle avait donné le pouvoir d’abord aux survivants, ensuite aux vainqueurs ou à ceux qui avaient rejoint leur camp à temps.

Les tenants du pouvoir de 1945 à 1968, soit pendant 23 ans, avaient eu le temps de s’installer confortablement aux commandes du pays. Ils étaient devenus des notables. Le plus souvent issus du monde économique, ils n’étaient pas partageurs de ce pouvoir. Qui l’est ?

C’était installé le copinage entre notables, le partage sans vergogne des fruits de la nation à leur profit, la corruption économique et politique, le barrage à l’innovation, la captation exclusive du pouvoir politique incluant la censure et différentes privations de liberté.

La démocratie n’a pas été alors en mesure de détecter et de soigner ces excès. Les jeunes générations ont été obligées de s’exprimer à travers ce qui a été appelé les évènements de 1968. Une espèce de révolution pacifique, qui n’a pas mal tourné un peu par hasard, beaucoup parce que l’époque n’était pas à la violence.

Treize ans plus tard, en 1981, les notables perdaient dans les urnes ce pouvoir dont ils avaient abusé.

Changement de programme

Vaincus, bannis, les anciens notables furent remplacés par des nouveaux. Le pouvoir produit toujours des notables, c’est incontournable.

Au bout de 30 ans, ces nouveaux notables véhiculent exactement les mêmes tares que les anciens, cela aussi est incontournable.

Ceux d’aujourd’hui sont issus de la fonction publique, ils sont majoritairement des fonctionnaires ou des capitalistes de connivence apparentés à l’administration publique.

A part cela, ils ne diffèrent en rien des anciens, copinage entre eux, captation des fruits de la nation, corruption économique et politique sont aussi leurs sports préférés. Ils captent le pouvoir et la censure est toujours là, bien que s’exprimant, parait-il, librement, sans contrainte.

Depuis Dimanche, nous constatons à longueurs de commentaires autorisés que la démocratie n’est toujours pas en mesure de détecter et de soigner ses propres excès. Rien de nouveau sous le soleil.

Je n’ai entendu aucun homme politique déclarer simplement,

Que les fonctionnaires avides de pouvoir — pas les autres — y en a marre.

Que le pillage fiscal destiné à assurer les rentes économiques d’une administration  pléthorique, y en a marre.

Que la censure et la langue de bois, y en a marre.

Qu’entraver les initiatives privées et vouloir embrigader les individus jusqu’à la superstition écologique chargée de les menacer de ne plus pouvoir respirer s’ils continuent à souhaiter la vie et le progrès en lieu et place de la mortification et de la soumission que les “notables- fonctionnaires” leur imposent, y en a marre.

Qu’espionner chacun tous les jours, dans tous les espaces de sa vie, pendant que les fonctionnaires au pouvoir, au dessus de tout soupçon, ont droit à l’anonymat et à la protection absolue de leur vie privée, divisant ainsi le pays en deux castes, les esclaves transparents et les fonctionnaires opaques, y en a marre.

Que réduire les libertés chaque jour un peu plus — qu’elles soient financières, intellectuelles, physiques, morales ou politiques,  toutes sont touchées — y en a marre.

Que faire semblant de chercher des solutions et compatir artificiellement à la misère des autres, alors que ceux-ci ne souhaitent que la liberté qu’on leur refuse soi-disant pour leur bien, y en a marre.

Que dresser les français les uns contre les autres, en criant au risque de la guerre civile alors qu’on l’attise, y en a marre.

Que la bouillie verbale des politiques qui n’a en écho que l’absence de projet du FN dissimulé derrière une posture réformatrice qui n’existe pas, qui s’est déjà donnée à la fonction publique au plus haut niveau, y en a marre.

Quel avenir dans ces conditions

Il n’y en a pas. Comment un courant politique libéral, transparent, pourrait-il voir le jour d’ici 2017 ?

D’ailleurs les français le souhaitent-ils? Ont-ils envie de se voir tels qu’ils sont, déresponsabilisés, ignorants de la faillite matérielle et morale qui les attend ? Probablement pas.

Mais attention, la situation n’est pas celle de 1968. L’idéal de paix de cette époque est loin derrière nous. Les bruits des bombes et des bottes sont notre musique sociétale.

Dans ces conditions, la maîtrise d’un éventuel sursaut populaire de la jeunesse, type Mai 1968, risque d’être délicat. Nous courrons le risque fatal du dérapage et de l’engrenage libanais.

Ce billet est-il lucide où représente-t-il la pensée peureuse du petit vieux que je suis en train de devenir ? Objectivement, je n’en sais rien.

Bien cordialement. H. Dumas

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Dimanche, la confusion

L’administration est à la fois l’arbre de vie et le poison mortel des sociétés.

C’est elle qui a hébété Hannah Arendt lorsqu’elle l’a découverte sous la forme d’Eichmann et comprit que décapiter celui-ci ne résoudrait aucunement les dérives de folie dont elle est capable, qui ont affreusement meurtri le peuple juif.

Cette révélation a isolé durablement Hannah Arendt tant l’administration est indissociable de l’organisation sociale, au point que le déni qui l’entoure touche chez les laïques au sacré, pendant qu’il fait semblant de l’être chez les religieux.

Essayons d’y voir clair.

L’administration est un outil intellectuel organisationnel, qui agit dans un groupe donné, dont la particularité tient au fait que son expression matérielle est une contrainte imposée.

Cet outil, bien que fait de personnes, est totalement impersonnel, sans quoi il ne peut exister. C’est le nœud du problème.

L’administration n’a pas de direction par elle même, elle n’obéit qu’à un maître fort, en l’absence de ce maître elle fonctionne en vase clos, à son seul bénéfice.

L’administration est si importante pour une société que bien souvent sa seule conquête justifie les combats politiques, notamment dans nos démocraties.

Malheureusement, la plupart du temps, l’heureux élu n’a ni la personnalité ni la raison nécessaire à la maîtrise de cet organe vivant, improbable, qu’est l’administration.

C’est là que tout bascule.

Conscient que la maîtrise de l’administration demande de la force, la population finit par croire, si son administration se dérègle anormalement par autoallumage, que la force seule suffira à la remettre à son service.

D’où la fumeuse notion de l’homme providentiel.

C’est une erreur constante et destructrice. Car, si la force qui s’empare de l’administration n’est pas mesurée et intelligente les résultats sont alors catastrophiques. Rappelons que l’administration n’a pas d’autorégulation.

Loin d’être une garantie de la maîtrise de l’administration, l’homme fort ou “providentiel” qui en prend le commandement peut au contraire amplifier la folie administrative.

La solution est pourtant simple

L’administration est réversible. C’est-à-dire qu’elle peut être chargée d’organiser une société à partir des décideurs vers les usagers. C’est le cas de l’administration d’Etat, telle que nous la connaissons. Dans cette configuration, elle tend régulièrement à outrepasser ses prérogatives, celui qui reçoit ses directives n’ayant pas de possibilité d’exprimer son mécontentement autrement que par des appréciations, qui restent sans effet.

Mais, comme l’a fait remarquer avec justesse Von Mises, l’administration peut aussi fonctionner dans l’autre sens. Par exemple, en étant au service des consommateurs.

Ceux-ci ont le pouvoir de juger alors de son efficacité, il leur suffit, en cas de mécontentement, de ne pas consommer. L’administration sera alors obligée d’expliquer aux décideurs les raisons de cette désaffection.

Conclusion

Le mal qui touche notre pays est directement lié à la folie qui s’est emparée de son administration.

Les français croient régler le problème en cherchant aveuglément un homme fort, à poigne, pensant que cette poigne contraindra cette administration qui les étouffe  bien plus surement que le réchauffement climatique.

Malheureusement, les candidats forts qui s’offrent à eux ne pourront que les trahir, puisqu’ils imaginent, c’est dans leurs programmes, renforcer les pouvoirs de l’administration au motif que leurs objectifs seraient de bien meilleure qualité que les objectifs de ceux qui sont en place.

C’est une escroquerie, doublée d’une prétention que seule une bêtise insondable peut entretenir. Le résultat sera catastrophique.

La seule solution passe par l’inversion du système actuel.

C’est à dire la mise sous la dépendance des usagers de l’administration du pays. Cela ne peut se faire que par une privatisation totale de tout ce qui peut être privatisé, soit pratiquement tout.

Reconnaissons qu’aucun candidat, de quelque bord que ce soit, ne propose un tel schéma. Et s’il en était un, aurait-il des électeurs ? Non.

Alors, que faire ? Hélas, rien.

Bien cordialement. H. Dumas

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Faut-il en passer par là ?

Ce matin je me rends au service de l’enregistrement, j’ai deux documents à faire enregistrer.

L’enregistrement est un service dépendant des Services Fiscaux, qui facture 125€ le coup de tampon qui justifie que le document qui vous est rendu tamponné est bien le même que celui qui va rester aux archives de l’enregistrement. Mettons le temps de la prestation à une moyenne de dix minutes, en étant large, alors que 125 € est pour nous plutôt le gain d’une pleine journée de travail. Passons.

Ce service n’est pas débordé. Peu utilisé par le grand public, il est pratiquement réservé aux professionnels. Il se trouve cependant qu’à La Rochelle il partage le même hall-salle-d’attente que les autres services grand public, qui eux sont objectivement débordés.

Pour gérer l’afflux des pauvres gens, qui viennent négocier des délais ou tout simplement essayer comprendre le bien-fondé de leurs impositions, les Services Fiscaux ont dû mettre en place les fameux distributeurs à tickets qui normalisent les files nombreuses de nos services publics, que le monde entier nous envie.

Ainsi donc, pour accéder à l’enregistrement, où il n’y a personne, vous devez faire la queue une heure pour obtenir un ticket inutile puisque vous êtes seul à viser le bureau de l’enregistrement.

Un peu pressé ce matin, je monte directement dans le hall-salle-d’attente et me retrouve seul devant le bureau de l’enregistrement. Je frappe poliment.

Là, la cerbère administrato-socialiste de garde dans le bureau m’interpelle :

– Vous avez le ticket ?

– Euh, non. Mais je suis seul à venir vous voir et à l’accueil, pour obtenir un ticket, il y a une queue d’une demi-heure. Alors…

– Vous pourriez ne pas être seul.

– Oui, mais je suis seul.

– Oui, mais peu importe, si vous n’étiez pas seul, vous imaginez la situation.            –

– Bon d’accord, mais je suis seul.

Une fois ces amabilités échangées elle me laisse rentrer, tout en continuant à “melouner” comme on dit en Charente-Maritime.

C’est alors que je lui dis ceci :

– Franchement je ne vous comprends pas, pourquoi un tel formalisme ? Vous savez, c’est ça qui a provoqué le vote d’hier.

– Je ne vois pas le rapport, dit-elle.

Elle ne voit pas le rapport.

Payée par nous, normalement à notre service, elle a transformé sa situation en un pouvoir aveugle qu’elle nous impose sans raison objective, et ils sont des millions comme cela, et ils ne voient pas le rapport avec le vote d’hier.

Ils sont graves.

Hier il n’y avait donc pas d’autre solution, c’était mourir à petit feu de la maladie socialo-administrative, dénoncée de façon pathétique par Sakharov, ou se révolter.

Personnellement je n’ai pas été voté, je n’irai pas non plus Dimanche prochain.

Aucun candidat ne parle de liberté individuelle, de responsabilité, de respect des biens de chacun, aucun candidat ne se réfère à ce en quoi je crois. Donc je ne vote pas.

Que vivrai-je demain ?

Est-ce que je serai reconnaissant à ceux qui ont franchi le pas, qui ont donné leur vote au Front National ?

Ou, au contraire, est-ce que, bien que les comprenant, je regretterai amèrement ce coup de folie, qui m’impliquera, même si je n’ai pas voté ?

Entendons nous bien, je souhaite sincèrement que Madame Le Pen soit notre Thatcher, mais je n’en suis pas convaincu, loin de là.

Le programme du Front National n’a rien à voir avec les principes qui agitaient Thatcher, que je respecte.

Pourquoi ce parti agirait-il différemment de son programme ? Pourquoi ceux qui votent pour lui souhaiteraient-ils un autre programme que celui qui leur est présenté, et pour lequel ils ont voté ?

Tant de questions qui troublent vraiment mon raisonnement.

Comme beaucoup, du fait de l’incroyable mainmise sur notre société par l’administration, ses fonctionnaires, sa pensée unique et sa corruption, je suis réduis au rôle de spectateur de ma propre vie sociale.

Je n’ai pour seul espoir que ces fous du Front National et leur programme de folie ne soient qu’apparence et que, in fine, ils s’avèrent raisonnables et constructifs. Je prie pour cela.

Mince espoir, j’en conviens.

Evidemment, si une fois au pouvoir ils sont ainsi et que j’ai retenu ma confiance en eux par erreur, je m’excuserai.

Dans le cas contraire, je ferai comme tout le monde. D’abord je pleurerai. Ensuite je n’oublierai pas et je ne pardonnerai jamais à l’administration socialiste d’avoir capté le pouvoir au non d’une morale qu’elle n’applique qu’aux autres, au lieu de servir les individus, le pays et les français.

Bien cordialement. H. Dumas

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Bercy invente la milice fiscale

Naguère il fut un temps, pas si lointain, où Bercy affirmait, juré craché, que les contrôles fiscaux n’étaient jamais initiés suite à une lettre de dénonciation, que, parole de contrôleur fiscal, les missives de ce type allaient directement à la poubelle.

Ceux qui en ce temps là, comme moi, dénonçaient les délations de toutes sortes précédant les meurtres fiscaux étaient traités de dérangés à tendance paranoïaque lourde.

Tout ça pour ça… Et ben mon vieux !!!

Récapitulons.

Bercy dispose déjà d’indicateurs patentés en la personne des banquiers, des experts-comptables, des associations de gestion agréées, des notaires, des entreprises de téléphonie, des loueurs, liste non exhaustive.

L’ambiance est déjà lourde de se savoir ainsi à poil chez tous ces gens.

Ce n’est pas suffisant.

Aujourd’hui, à coup de pots de vin généralisés, Bercy lève les “milices fiscales”, la vache….

Vous vous dites: “alors là, ça va chier”.

Mais non, mais non, dit Bercy, vous broyez du noir. N’allez pas imaginer le pire.

Prenez en compte notre légendaire délicatesse, notre souhait de justice que tout le monde connaît.

Pensez-donc, nous vérifierons la qualité des informations. Pas la probité des informateurs, faut pas pousser non plus.

Rendre publique la liste des miliciens délateurs ? Heu, non, ce n’est pas prévu.

Dommage, le jour férié, à venir, de la Sainte Délation, la population aurait pu les fêter, rendre hommage à leur civisme, à leur sacrifice, au temps consacré par eux à cette courageuse tâche de dénonciation.

Prévoir une décoration type “légion d’horreur” pour les miliciens les plus méritants ? Ce n’est pas encore prévu, mais pourquoi pas ? Il parait que Sapin y pense.

Évidemment, une amicale des miliciens délateurs, et des anciens miliciens délateurs, sera mise en place. Elle sera subventionnée et bénéficiera d’avantages fiscaux, de voyages organisés et d’accès illimités aux magasins en duty free.

Il faut bien comprendre que les miliciens délateurs vont être la force vive de notre pays et seront traités comme telle. C’est sur eux que le pays se reposera.

Ils seront partout, nul n’échappera à leur vigilance.

Les vrais français ce seront eux, nous leur devrons les privilèges qu’accordent habituellement les sociétés à ces rouages essentiels : logements protégés, écoles spécifiques pour leurs enfants, priorité dans les spectacles et les magasins, emplois réservés etc…

Certains, pour de très grosses dénonciations, pourront recevoir des rentes à vie.

Vous voyez, rien d’extraordinaire, tout va bien se passer. Nous n’avons aucune inquiétude.

Sauf, peut-être, un manque de personnel pour la masse colossale d’informations que nous allons recueillir à l’occasion de ce formidable mouvement de civisme.

Alors là, pas de problème, nous embaucherons, et, préférentiellement, des miliciens délateurs.

L’avantage sera double, pour nous la certitude de leur mentalité propice à notre activité, pour eux le confort du statut de fonctionnaire de Bercy — avec tous ses passe-droits — que chacun connaît.

Bercy et la France, en créant la milice fiscale, prennent un avantage déterminant sur les autres pays du monde.

Encore une fois, après la Sécurité Sociale que tout le monde nous envie, nous allons nous retrouver en modèle social pour le monde entier.

Messieurs Cazeneuve et Sapin, qui ont eu conjointement cette idée de milice fiscale, n’en souhaitent aucune gloire. Bien au contraire, ils la dédient à la promotion Voltaire, très modestement.

Gageons que les français sauront quand même se souvenir d’eux et, qu’en son temps, ils feront en sorte de leur renvoyer l’ascenseur que cela mérite.

Bien cordialement. H. Dumas

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Maréchal, les revoilà.

Nul ne peut prendre à l’homme plus que sa vie, hélas nombreuses sont les théories fumeuses ou les croyances vermoulues qui le tentent, voire l’exigent.

Pour moi cela reste le plus grand de tout les mystères. Quelle pensée peut justifier une telle finalité ? Comment ceux qui l’envisagent peuvent-ils imaginer y échapper eux-mêmes ?

Et pourtant, autour de nous, ce ne sont que sentences de mort pour un oui ou pour un non, décrétées à l’emporte-pièce, comme si la mort des autres était quantité négligeable.

Enfermer, ruiner et in fine tuer, ils n’ont que ça à la bouche. Tous les motifs sont bons.

Touche pas à mon fric, mon pétrole, mes femmes, mon air, mon eau, sinon t’es mort. Pense comme moi, crois comme moi, donne ton fric, ta bagnole, ta maison, sinon t’es mort. Trie tes déchets, mange et pète bio, te chauffe plus, t’éclaire plus, régresse, n’aie plus ou pas d’ambition, retourne à la campagne, mange pas de viande, sinon t’es mort. Casse ta bagnole, marche à pied, prends le bus, sinon t’es mort. Sors ton drapeau, défile, pleure, rie, chante quand on te le dit, sinon t’es mort. M’emmerde pas et donne moi tes affaires, sinon t’es mort. Ferme la, sinon t’es mort. Et surtout, te casse pas, sinon t’es mort.

Où est le trou de souris où sont massés ceux qui envisagent de résister ? Donnez-moi l’adresse, ça urge.

Ce matin le ciel était bleu, la mer plate comme ma main, pas de vent, pas froid, un miracle quoi. Sur mon vélo je pensais au Maréchal.

Je me disais, voilà un mec qui a expédié des milliers d’autres mecs se faire trouer la peau à Verdun, peut-être ça l’a marqué. Alors, en 1940, il signe la paix. Mais en réalité, la vie des autres, il continue à s’en foutre. C’est les juifs qu’il expédie maintenant ad patres, il a juste changé de cible. Mais attention, c’était un démocrate, il a agi avec l’accord de la majorité du pays. Trop fort. Y en a qui l’aiment encore. Les revoilà.

Ce goût pour le sang des autres me débecte.

Aussitôt une question s’impose : peut-on résister sans tuer à son tour ? C’est difficile à affirmer et sans doute encore plus difficile à mettre en œuvre.

Clausewitz pensait que la guerre ne peut avoir pour finalité que l’élimination totale de l’adversaire. Je suppose qu’il parlait de toutes les guerres, militaires évidemment, mais aussi économiques, philosophiques, religieuses, politiques. Sacré programme.

En fait l’idée de guerre, le mot même guerre, devraient être bannis de l’humanité. Pas facile.

Une chose importante.

Pour qu’il y ait une guerre, il faut être au moins deux. En dehors des schizophrènes, qui ont justement à affronter une guerre interne entre leurs multi-personnalités, les hommes se font rarement la guerre à eux-mêmes.

Nous avons là un début de piste.

Si l’un des combattants refuse le combat, plus de guerre possible. Oui mais, celui-là ne gagnera que sa disparition sans combattre, car que peut-il face à celui qui l’agresse ?

Y a un mec, isolé au départ, qui a dit : “tends l’autre joue”.

C’était pas con, mais il y a laissé la peau. Pour lui, pas grave il est ressuscité, mais pour nous rien n’est moins sûr.

Le problème reste donc entier.

Quand le ton monte, quand les clairons s’entrainent, quand les tribuns se la pètent, quand les drapeaux sortent, la guerre n’est pas loin.

Quand la guerre éclate, il s’agit avant tout d’une énorme coupure collective d’imagination.

Car, entendons-nous bien, il n’y a que la mort des autres qui indiffère, chacun par ailleurs est très attentif à la sienne, prêt à tout pour épargner sa propre vie.

Donc, il faut à un moment que l’imagination collective arrive à se convaincre qu’elle pourra tuer les autres sans qu’elle-même soit susceptible de passer de vie à trépas, alors que l’histoire prouve que cette hallucination est irréaliste, que la guerre tue aveuglément des deux côtés. Nous avons bien là une imagination en panne totale.

Il y a donc une piste

Il s’agit d’éviter la panne collective d’imagination. Il faut donc éradiquer les drogues qui portent atteinte à l’intégrité de l’imagination, ou qui ralentissent son fonctionnement.

La principale, évidemment, est la propagande et le déficit d’immunité — qui lui permet de se répandre telle une épidémie mortelle — que provoquent la naïveté et la confiance.

L’urgence est donc de promulguer une loi anti-propagande.

Mais oui, mais oui, c’est possible. Je ne sais pas trop comment, mais en y réfléchissant on trouvera la solution.

Il n’y a pas de guerre sans que préalablement la propagande ait motivé les belligérants. Je ne crois pas à la violence naturelle des hommes, mais je crois à la possibilité d’attiser cette violence par le mensonge et la propagande, jusqu’à son stade ultime qui est la guerre.

Une société de paix serait une société qui interdirait et sanctionnerait la propagande fauteuse de guerre.

Par exemple :

Affirmer à un auditoire ignare de la question que des sauvages tuent et assassinent sans raison, mais que ce n’est pas grave, que l’on va s’en débarrasser juste en les bombardant, qu’ils seront morts et nous RAS : c’est de la propagande.

C’est l’engrenage de la guerre.

Dans ma société, où la propagande serait interdite, ceux qui rependraient cette propagande seraient gravement punis.

Vous dites ? Ce n’est pas demain la veille. Ouais, peut-être.

Bien cordialement. H. Dumas

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Affaire Tapie, la mort l’emporte sur la vie : requiem

Oui, Tapie a probablement dopé ses coureurs cyclistes, acheté des matchs à l’OM, et fait encore bien pire dans ses affaires.

Tapie est un gros mal élevé, mais Tapie est la vie, la vraie vie avec sa dose incontournable de vulgarité.

Nul ne doute de son énergie, de sa capacité à entraîner des hommes de qualité dans son sillage, de son imagination à la fois fertile et pragmatique dont l’affaire Adidas fut le point culminant.

Tapie s’affiche en requin, mais il n’aurait pas pu réaliser tout ce qu’il a réalisé sans d’abord donner, donc Tapie est généreux.

Tapie a perdu, lourdement, définitivement, l’époque n’est pas à la vie.

Le Crédit Lyonnais c’est la mort. C’est l’oligarchie dans toute sa splendeur. Pas de place pour l’imagination, pour la passion, pour l’idéal. Tout au Crédit Lyonnais n’était que combinaisons froides, apparence, obéissance aveugle aux ordres politiques, les faveurs en guise de mérite.

Le Crédit Lyonnais a coûté des milliards aux français, ils le préfèrent à Tapie qui ne leur a rien coûté et les a régalés gratuitement.

Oui mais Tapie est mal élevé, le Crédit Lyonnais si bien élevé.

Les français sont sûrs que Tapie est malhonnête, alors que pour eux le Crédit Lyonnais ne peut qu’être vertueux, ils lui confiaient leurs sous qu’ils n’auraient jamais confiés à Tapie.

La messe est dite.

Le choix de la France est celui de la mort, de l’apparence de la sérénité, du repos éternel, du silence définitif.

Tapie disparaît, avec lui la vie et son cortège d’excès, de vulgarité, qui accompagne l’exubérance de la jungle.

La France ne se veut pas l’Amazonie qu’elle prétend protéger, elle se veut le cimetière d’Omaha Beach que pourtant elle visite rarement.

Ainsi va la France, morbide, perverse, le dos à l’avenir, honteuse de son ancien amour pour la liberté, de sa tolérance pour ses faux pirates ses vrais explorateurs. Aujourd’hui, elle se veut froide, distante, bourgeoise, cultivée, hautaine, alors qu’elle n’est qu’injuste et en faillite, comme le Crédit Lyonnais.

Bien amicalement. H. Dumas

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La parole est aux victimes 1 (vidéo)

Bonjour,

Cette vidéo inaugure un cycle de vidéos qui donneront la parole aux victimes. Nous mettrons en place l’année prochaine un numéro vert qui vous permettra de nous signaler votre situation. Nous viendrons chez vous faire une vidéo si votre cas s’inscrit dans la vague de terreur que Bercy fait volontairement déferler sur notre pays.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Le socialisme c’est tout con, pas compliqué.

Inutile de se prendre la tête, rien n’est plus simple, plus naturel, plus ordinaire que le socialisme.

Tout tourne autour de l’idée de responsabilité.

Chacune des situations dans laquelle l’homme se trouve est la suite implacable d’évènements dont quelque chose ou quelqu’un est responsable.

La difficulté tient au fait que cette responsabilité, bien que toujours existante, ne peut pas, la plupart du temps, être attribuée.  Ici certains placent le hasard, Dieu ou les Dieux, ou toute autre solution visant à donner une explication à une responsabilité indéfinissable, inconnue, et à la maîtriser.

Il n’en reste pas moins qu’une part de cette responsabilité, même si elle est infime — disons 20% pour donner un chiffre, mais sans doute moins — peut être parfaitement attribuée, dépend directement d’une décision humaine.

C’est cette part de responsabilité définissable qui fait la grandeur de l’homme, qui induit la morale, qui inspire l’idée du bien et du mal, en un mot qui structure la vie de l’homme sur terre, sa liberté de choix, donc sa liberté tout court.

Parallèlement, l’énorme part de la responsabilité non attribuable a, du fait de son volume, des incidences beaucoup plus conséquentes sur les hommes que celle qui découle de leurs actions volontaires, de leur responsabilité attribuable.

Ces conséquences sont évidemment acceptées quand elles sont favorables, inversement elles ne sont pas souhaitées quand elles sont défavorables.

Or, elles sont souvent défavorables.

Aussi, depuis la nuit des temps, il se lève des escrocs qui prétendent pouvoir gérer, par la soumission de l’esprit ou par l’organisation matérielle, le rythme et le résultat des évènements à responsabilité inconnue.

Le préalable qu’ils exigent systématiquement à leur prétention de gérer l’impondérable et ses responsabilités est que nous leur confions la gestion de l’intégralité de nos actions, y compris celles qui seraient normalement de notre propre ressort.

En réalité le marchandage est le suivant : “Le groupe auquel nous vous conseillons – ou nous vous imposons — d’adhérer sera en mesure de faire en sorte que les évènements dont vous n’avez pas la maîtrise, dont vous ne connaissez même pas l’origine, soient maîtrisés par nous et de ce fait vous épargnent, ne vous soient pas hostiles. En échange de quoi, vous nous confiez la maîtrise de votre libre arbitre, de votre parcelle de pouvoir personnel. Alors, pour vous, la vie ne sera que plaisir et absence totale de responsabilité.”

Le socialisme n’est que le énième avatar de ce marché de dupe, où l’individu est dépossédé de son libre choix au motif fumeux avancé de la maîtrise de la part de notre humanité qu’en réalité personne ne peut maîtriser.  Rien de bien nouveau.

Les conséquences du socialisme

Une fois que l’homme a perdu son libre arbitre pour ne pas avoir à assumer les responsabilités qu’il ne saurait gérer, il s’aperçoit de deux choses :

– L’ingérable reste ingérable, sa vie a toujours sa part de mystère, ses hasards catastrophiques ou heureux.

– La perte de son libre arbitre — même s’il était infime — enlève tout sens à sa vie.

C’est ce deuxième point qui ronge toute société socialiste, qui ronge notre société au socialisme bivalent. Socialisme de droite et de gauche puisque les deux vendent la même chose : “donnez-nous votre liberté, nous vous garantissons le bonheur”.

Tout le monde le comprend, l’objectif unique de ces escrocs de l’émotion est le pouvoir qui leur est confié à l’occasion de ce marché de dupe.

Il y a ceux qui sont conscients de cette situation, qui n’avaient pas naturellement envie de gérer leur part de libre arbitre, qui pensent faire une bonne affaire en l’abandonnant contre la sécurité collective qui leur est promise. Siècle après siècle ils courent de déception en déception. Mais, comme il s’agit de générations différentes l’oubli fait son œuvre, et ils sont toujours gaillards pour se ramasser une nouvelle fois.

Il y a ceux qui n’ont pas compris la combine et qui croient posséder encore leur liberté. Ce sont ceux-là qui souffrent le plus. Ils s’imaginent libres de leur petit espace de choix personnel, ils pètent un câble lorsqu’ils comprennent le piège.

La plupart du temps, ensuite, la résignation prend le dessus jusqu’à ce que l’ambiance globale se déstabilise. Alors là, ils deviennent dangereux.

Ils composent une foule qui, finalement, n’a jamais eu l’occasion de tester les conséquences d’agir au titre de son libre choix, qui est incapable de concevoir ce qu’est une responsabilité, qui ne différencie plus le bien du mal.

Le socialisme, qui a pris le pouvoir total, leur a fabriqué une liste de “libres choix imposés” qui leur sert d’ersatz de personnalité. Cela va de la préservation du climat à celle des patois ou des faux défavorisés – parce que s’occuper des vrais c’est évidemment plus compliqué et plus contraignant – jusqu’au prosélytisme le plus primaire qui fait d’eux de bons petits soldats uni-penseurs.

Pendant ce temps, les réfractaires sont à l’état sauvage.

Les sauvageons que nous abritons en banlieue ou ailleurs ne sont pas le fruit unique d’une religion, ni plus ni moins con qu’une autre, ils sont d’abord passés par le néant, l’éradication, de leur libre choix en 18 ans d’Education Nationale Socialiste.

N’ayant pas adhéré, pour diverse raisons, aux “libres choix imposés”, leur propre libre choix est en friche. Rien ni personne de responsable autour d’eux pour étalonner leur propre sens des responsabilités.

Le drame

Malheureusement, le socialisme ne génère pas que ces sauvageons, somme toute marginaux, il génère plus globalement l’idée que son échec pourrait n’être qu’un simple problème de personne ou d’obédience, mais que le principe d’abandonner la maîtrise difficile de son libre arbitre reste possible, qu’obtenir en échange un bonheur tranquille est réalisable. Qu’il suffit, tout en gardant le même principe, de changer les hommes ou les incantations.

C’est ainsi que le socialisme est le seul initiateur,  en plus des sauvageons, du Front National. Un exploit dont nous paierons la facture. Front National = socialisme puissance dix.

Car, hélas, ce n’est pas demain que le libéralisme, qui implique l’acceptation pour chacun de son libre arbitre et de ses conséquences, verra le jour.

L’ambiance actuelle ne permet pas de penser que la société puisse prendre le chemin de la liberté et de son corolaire la responsabilité.

Au contraire, elle s’engage, à fond la caisse, vers celui de l’aliénation, de la dépendance, de l’échec pour tous, avec simplement un renouvellement des cadres escrocs.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les trois sœurs Gorgones

Le passé de l’univers va bien au delà de ce que nous en connaissons.

Il est probable qu’il inclut une dimension de l’humanité que nous ignorons complètement, dont il nous reste simplement des traces véhiculées par les légendes.

C’est ainsi que la mythologie nous rapporte l’histoire des trois sœurs Gorgones.

Ce sont des monstres terrifiants, pas tout à fait finis puisqu’elles sont obligées de se partager un seul œil et une seule dent pour trois.

L’une d’elle, Méduse, tue d’un simple regard, les deux autres ne sont pas mortelles mais cependant gravement toxiques du côté gauche.

Indéniablement, les trois sœurs Gorgones sont la preuve que dans un passé lointain, dont nous n’avons que ce souvenir imprécis, Bercy, la Sécurité Sociale et l’Education Nationale ont déjà existé.

Car la ressemblance entre les sœurs Gorgones et ces trois administrations est frappante. Elles aussi nous regardent d’un sale œil et ont une dent contre nous.

Bercy-Méduse a le regard qui scrute et qui tue. Les deux autres sont toxiques du côté gauche, évidemment.

Par exemple, au hasard, l’Education Nationale

Chaque jour qui passe nous donne à contempler le carnage issu de l’Education Nationale, qui se traduit par la désorientation d’une partie importante de notre jeunesse.

Je vais vous dire une chose que je vous remercie de ne pas répéter à mes petits enfants : à l’école j’étais ce que l’on appelle un cancre, affublé d’une incapacité à subir la discipline bête et méchante de l’époque. A-t-elle changé ?

De ce fait, j’étais systématiquement exclu des cours, dès leur début. Il m’est resté de cette période une inadaptation à l’orthographe – la science des ânes parait-il – qui farcit de perles mes billets, malgré la grande attention que je porte au sujet.

Ce détail clos, admettons que l’Education Nationale ait une mission spirituelle consistant à nous apprendre à lire, à écrire, à compter, voire plus si affinité.

Pourquoi cette mission au service de l’esprit s’est-elle transformée, avec le temps, en une puissance temporelle qui régente toute la société ?

Acceptons l’idée que l’Education Nationale sache détecter ceux qui ont une grande mémoire, une force de travail et de soumission supérieure. Cela est-il suffisant pour avoir le culot, avec ces simples outils, de prétendre à l’exclusivité de l’organisation sociale ?

Remarquons qu’il manque quelques traits de caractère que l’Education Nationale ne peut pas quantifier et non des moindres : l’imagination, la créativité, l’honnêteté, la vision, l’équilibre, la compassion, le don, l’esprit de sacrifice, le courage et bien d’autres indispensables à la sélection qui rend acceptable la pyramide sociale sans laquelle la société n’a pas de squelette.

Je reprends bêtement mon exemple personnel.

Au sortir d’humanités laborieuses, je m’installe agent immobilier, activité alors libre, aujourd’hui adossée à un diplôme. Mon propos n’est pas de dévaloriser cette profession, mais, entre nous, un diplôme pour classer des clefs et faire visiter des maisons, est-ce utile ? En ce qui me concerne, j’ai appris cette activité en deux mois malgré mes compétences scolaires limitées.

Puis, passionné par le miracle de l’acte constructif, j’ai fait œuvre d’architecte sans le titre, qui à l’époque n’était pas obligatoire. J’ai construit des milliers de mètres carrés pour mon plus grand plaisir et, globalement, à la satisfaction de mes clients. Aujourd’hui, il faut un diplôme pour cette activité purement artistique, qui demande des qualités que l’Education Nationale est incapable de détecter, il s’en suit un carnage chez les architectes.

Une seule activité échappe au dictat de l’Education Nationale, à son filtrage “diplomesque”, c’est l’informatique. Curieusement c’est cette activité qui est la plus vivante, la plus dynamique, la plus innovante, la plus riche.

J’affirme donc que l’Education Nationale, en enfermant la jeunesse jusqu’à 18 ans dans ses filets, en imposant ensuite à cette dernière une place exclusivement liée aux diplômes qu’elle délivre, détruit une partie importante de cette jeunesse.

L’Education Nationale n’a aucune légitimité à prétendre au pouvoir exclusif de classer les hommes et les femmes de ce pays. Ceux qu’elle exclut de son classement subissent une sanction inhumaine, injuste, qui induit une révolte proportionnelle à cette injustice.

Elle ferait mieux de laisser libres ceux qui très tôt n’imaginent pas leur vie de façon scolaire, plus ils commenceront rapidement mieux ils se connaîtront et réussiront dans le domaine qu’ils auront choisi librement.

Elle ferait mieux aussi de se faire discrète, d’enseigner ce qu’elle sait, de se limiter à cela, et de ne pas installer des barrages artificiels contre les hommes libres. L’inculture n’est pas synonyme de bêtise et peut se combler à tout moment, pour beaucoup le moment est plus tardif que l’adolescence.

Les autres sœurs Gorgones.

Passons rapidement sur la Sécurité Sociale, le sujet est connu de tous, la toxicité de celle-là est fameuse. Simple assurance elle s’est transformée par prétention, comme la grenouille voulant imiter le bœuf, en une usine du père Noël en direction de quémandeurs dont la masse augmente exponentiellement, pendant que ses revenus baissent inexorablement.

Elle survit en exploitant ses médecins esclaves et en diminuant drastiquement ses prestations. Le temps n’est pas loin où sa justification ne sera qu’elle-même, exclusivement.

Evidemment la plus dangereuse est Bercy-Méduse.

Celle dont le simple regard tue.

Ici, il faut se rappeler comment Persée a vaincu les Gorgones. En plus d’avoir des chaussons ailés, il était malin Persée. Il est entré dans l’antre des Gorgones avec un bouclier miroir et une épée offerte par Hermès – vous imaginez le prix –, ainsi le regard mortel de Méduse n’a pas pu l’atteindre, il lui a coupé la tête et l’a mise dans un sac. Point final.

Donc, pour se débarrasser des Gorgones, il faut attaquer Méduse, la plus méchante, et lui couper la tête.

Formidable, on est en plein dans la saison pour abattre Bercy-Méduse, en coupant sa tête et en la fourrant dans un sac.

Regardez autour de vous, il n’est pas un hypermarché qui n’a pas son stand de Noël où il se coupe des sapins que l’on fourre dans des sacs. Cela ne vous dit rien ?

Bien cordialement. H. Dumas

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Meurtre fiscal (vidéo)

Bonjour,

La vidéo ci-dessous parle du livre-testament de Maître Scillipiti, ce dernier s’est donné récemment la mort.

Le lien pour prendre connaissance de son livre-testament : le lien. 

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La violence appelle la violence

Les derniers événements amènent à un constat implacable, la violence envahit notre société à un tel niveau qu’unanimement les responsables politiques, toutes tendances confondues, parlent de guerre.

Sauf à être complètement ignare et inconséquent, nous savons tous que lorsque la guerre se déclare elle ne se termine que par son propre épuisement, indépendamment de la volonté des parties.

Il est probable que le drame qui nous touche nous engage pour de nombreuses années de malheur et de sang.

Le propre de la guerre est sa subjectivité qui fait que chaque belligérant se croit tour à tour plus fort que son ennemi, pour peu qu’il vienne de mener une attaque qu’il imagine toujours déterminante. Ainsi, d’escalade en escalade, l’objectif final de la guerre se précise : c’est la disparition totale de l’autre, c’est l’inhumanité absolue.

D’un désaccord fâcheux, ou d’un conflit de pouvoir, nous passons, par la guerre, au meurtre illimité.

Daech, qui n’est que la résultante actuellement la plus apparente d’une pensée de masse qui touche des millions d’hommes, croit probablement que sa force est profonde et légitime, même si ses moyens barbares nous paraissent fous alors que dans leur contexte local ils ne sont que banals. Quand bien même Daech disparaitrait, aussitôt cette pensée réapparaitrait sous une autre nomination.

Au-delà de ces généralités, force est de constater que des soldats actifs de cette guerre sont parmi nous, permettant l’importation du conflit et la riposte maladroite et présomptueuse de nos élus qui alimente l’engrenage fatal.

Comment en est-on arrivé là ?

L’histoire, faite de l’analyse des opinions, le dira. Aidons-la, modestement, en exprimant notre opinion parmi l’océan des autres.

Un des ressorts de la violence, individuelle ou de masse, est le constat que les choses ne se passent pas comme cela avait été promis ou désiré. La frustration générée par un tel constat débouche immanquablement sur la violence.

Je ne suis pas assez compétent pour analyser les ressorts de la frustration qui, au Moyen Orient, ont abouti à Daech, ni quelle est notre part de responsabilité dans ce processus.

Par contre, en ce qui concerne les soldats de Daech présents chez nous, j’ai mon idée.

Depuis de nombreuses années nos hommes de l’Etat, de tout bord, pratiquent la promesse démagogique. Les champions étant incontestablement les socialistes.

D’un homme de l’Etat on devrait pouvoir attendre la vérité, et un encouragement pour l’affronter puisque c’est le destin des hommes sur la terre. Au lieu de cela, nous avons été abreuvés de fausses promesses et de visions de la société idylliques, irresponsables et irréelles — Notons au passage que les “promettants” se sont personnellement largement servis —

C’est ici que les graines de la violence ont été semées, sur l’utopie, leur engrais a été le mensonge.

L’édifice social ainsi créé abrite en son sein la violence et la destruction.

Dès le départ.

Pour donner une illusion de vérité, l’utopiste socialiste doit employer la violence. Il est tenu de contraindre tous ceux qui perçoivent ses falsifications et tous ceux dont il vole l’énergie pour faire naître l’illusion.

Nos socialistes ont donc adopté la violence :

– en stigmatisant par la parole ou les écrits tous ceux qui osent dénoncer leurs mensonges.

– en pillant par l’impôt ceux qui, ne croyant pas à leur fumisterie, travaillent et économisent avec l’idée de sécuriser leur passage matériel sur terre.

Malgré cela.

Ou, à cause de cela, le fantasme socialiste rencontre fatalement un jour la réalité.

Ce jour là, ceux qui ont cru en ses promesses sont totalement dépourvus, désarmés devant le mur de la réalité. Ne sachant le franchir, ils trépignent, se montent la tête entre eux, refusent de voir leur propre impuissance liée à leur inaction.

Une immense frustration s’empare de certains, ils sont murs pour la violence.

On aurait pu espérer.

Face à ce résultat, somme toute ordinaire, les fautifs pourraient faire amende honorable.

On pourrait rêver que, Hollande en tête, les socialistes acceptent l’échec de leurs promesses irréelles, donnent leur démission, avoue la supercherie et confie le pouvoir à des “hommes intègres” qui mettraient alors chacun face à ses responsabilités.

Outre le fait que ces “hommes intègres”, à l’heure actuelle, ne se sont pas fait connaître, ce n’est pas le choix d’Hollande et des siens.

La violence entraine la violence.

Pour le socialiste, nourri de la violence dès le début, elle est une nécessité naturelle.

C’est donc sans aucune retenue que les socialistes vont porter au Moyen Orient la violence aveugle des bombardements intensifs.

En dehors de se rassurer sur leur virilité, espèrent-ils ainsi casser le cycle de la violence ? Sont-ils suffisamment sots pour ne pas percevoir qu’ils vont atteindre le but exactement inverse ? Croient-ils vraiment éradiquer à coup de bombes la frustration de ces millions de personnes ?

Hélas, toujours bercés par la mélodie du mensonge socialiste nous allons devoir subir maintenant la violence dans un pays cadenassé, où la perspective d’attentats à intervalles réguliers sera notre lot de tous les jours.

Nous avons perdu la sécurité, nous allons gagner un Etat policier.

Certes, pour l’instant, il cible une catégorie bien particulière de citoyens que l’on nous décrit marginaux. Mais, demain, à la suite de son échec annoncé, cet Etat policier sera tentaculaire. Ceux qui se réjouissent aujourd’hui de la poigne policière, pleureront demain sur leur infortune, leur liberté disparue.

Tel est le devenir du mensonge, de l’illusion, du refus de voir la vie telle quelle est avec son cortège d’injustice et de douleur, de difficulté et de potentialité d’échec.

Au terme de cette guerre, comme d’habitude – car ce n’est pas la première fois –, le socialisme disparaîtra, il ne sera même pas là pour contempler les décombres de son utopie, ni pour assister ceux qui vont en être les victimes.

Et pourtant ils sont intelligents les socialistes, mais ils se la pètent tellement…. Surs qu’ils sont de détenir la vérité et d’avoir pour mission de l’imposer aux autres.

Bien cordialement. H. Dumas

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La barbarie : quelle barbarie ?

Sans vouloir plonger dans les racines de l’histoire de l’humanité, il est possible de faire appel au simple souvenir de ceux qui sont encore bien vivants.

En 1940, les allemands ont atteint aisément les sommets de la barbarie, sommets que l’on croyait ne jamais pouvoir être dépassés. Aujourd’hui, ils sont nos plus proches amis.

Cela mérite réflexion.

Oublions ceux qui sont assez obtus pour imaginer que la folie d’un groupe peut être le fait d’un seul individu. Hitler était un pauvre type qui n’a fait que s’approprier une pensée alors commune à l’époque chez les allemands — et pas que — … : “Nous n’avons pas ce que nous méritons, nous les allemands, cela tient au fait que les juifs nous le volent et que, par ailleurs, des sous-hommes inefficaces exploitent des territoires qui nous reviennent de droit”.

Pour résumer la situation de l’époque : un groupe, une frustration, des boucs émissaires, et vogue la galère le dérapage est incontrôlable.

Partout et toujours la barbarie est à fleur de peau, la civilisation n’est qu’un vernis.

Continuons la réflexion

Il n’y a que deux manières d’organiser un groupe humain :

            – La priorité au groupe,

            – La priorité à l’individu.

On remarque que l’Allemagne nazi était nationale-socialiste, elle avait choisi la priorité au groupe. On pourrait aussi citer l’URSS, la Chine etc… Evidemment, les organisations religieuses en règle générale – pas les croyances qui sont de l’ordre du privé –, dont l’islamisme, qui toutes donnent la priorité au groupe.

Lorsque la priorité est donnée au groupe tout peut arriver, les conséquences sont toujours dramatiques pour l’individu qui n’est alors ni respecté ni protégé s’il ne fait pas partie des zélotes de la pensée majoritaire du groupe qui est au pouvoir.

Les socialistes sont une organisation qui donne la priorité au groupe.

Ils se parent d’humanisme, mais c’est un faux-nez, ils méprisent ceux qui ne pensent pas comme eux.

Comme tout groupe, il leur faut un ciment, un bouc émissaire, c’est évidemment celui qu’ils jalousent : le riche. Ils le torturent sans remord, avec jubilation.

Quand soudain, les voilà face à une autre organisation qui privilégie aussi le groupe. Cette organisation, l’islamisme, les prend comme boucs émissaires, ils n’en reviennent pas, ils ne comprennent pas que leur propre système leur soit soudain appliqué. Ils s’agitent, cherchent une explication, mais il n’y en a pas.

Ceux qui rejoignent le groupe islamiste partagent une conviction, la même que les socialistes : priorité au groupe.

Il n’y a pas de modérés, de bons ou de mauvais islamistes, il y a des hommes qui pensent ou croient que la priorité doit être donnée au groupe. A partir de cet axiome il n’y a aucune limite, pas plus pour l’islamisme que pour le socialisme ou quelque collectivisme que ce soit.

C’est assez troublant de voir ces deux monstres en venir aux mains.

Ce sera sans fin du fait qu’ils n’ont aucune sensibilité individuelle et que pour eux seul compte le groupe auquel ils appartiennent, les autres étant indistinctement l’ennemi, l’individu n’a pas sa place dans leurs schémas.

Alors que,

La seule société possible est celle où la priorité est donnée à l’individu. Où celui-ci et ses biens sont sacrés, respectés.

Ce type de société ne peut pas déraper, mais il peut en décevoir certains. En effet, il implique la responsabilité, le résultat lié à ses propres capacités, l’acceptation des autres, de leur personnalité toujours si différente.

La priorité donnée à l’individu suppose que celui-ci connait ses droits et ses obligations, qu’il les applique à chaque instant de sa vie.

C’est un peu compliqué et frustrant pour les nuls qui préfèrent, au nom de l’intérêt du groupe, voler ou tuer ceux qui leur sont désignés.

Les socialistes sont si embrigadés, si sectaires, qu’ils ne perçoivent même pas l’analogie qu’il y a entre eux et Daech.

Ils envoient des bombes sur leur miroir, se pensant largement au dessus de ces hommes qu’ils prennent pour des fous ou des sadiques, alors qu’ils ne sont que de pauvres gens à qui l’on a fait croire que le groupe, leur groupe, prime sur tout et que l’Occident, leur bouc émissaire, entrave leur marche victorieuse vers le bonheur absolu. Pourquoi tant de connerie ?

Comment chaque matin des hommes peuvent se lever en ayant le culot de privilégier le groupe, de soumettre à leur folie d’autres hommes qui ne demandent qu’à vivre à leur guise et en paix.

Je hais ces individus qui prétendent me dicter ce qui est bon pour moi, alors qu’en réalité ils se foutent de moi et agissent ainsi uniquement parce qu’ils pensent que c’est bon pour eux.

Jusqu’ici ils me volaient simplement, aujourd’hui ils m’entrainent dans leur guerre.

Pourquoi n’ont-ils pas vu plus tôt que l’Orient est majoritairement acquis à l’idée que la priorité doit être donnée au groupe, indépendamment de leur programme particulier ? Parce qu’ils ont le même principe d’organisation.

Existe-t-il sur terre un seul endroit où l’individu est respecté et où, évidemment, il respecte les autres ? Rien n’est moins sûr aujourd’hui.

Dans ces conditions, l’avenir s’annonce terrible, parce que telle qu’elle se présente personne ne gagnera cette guerre, parce que personne n’est sincère ni respectueux de l’individu.

Ben cordialement. H. Dumas

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René Girard et le terrorisme

J’aime beaucoup René Girard. En même temps sa trouvaille du “désir mimétique” me fait largement sourire. J’ai tendance à l’apprécier comme une découverte purement sémantique. En ce qui me concerne je ne vois pas trop la différence entre le “désir mimétique” et la “jalousie, l’envie”.

Sur ce thème, le livre “L’envie : une histoire du mal” de Helmut SCHOECK, me parait beaucoup plus complet, plus franc, plus efficace, moins convenu, moins faux-cul.

Par contre, la théorie du bouc émissaire de René Girard me séduit totalement. Nous, les “redressés fiscaux”, sommes particulièrement bien placés pour comprendre les mécanismes de cette théorie, nous la vivons dans notre chair.

Dans ce cadre, je crois qu’effectivement le christianisme a été un apport déterminant. Il me parait probable que sa légende du sacrifié, qui est en fait Dieu s’étant projeté en homme pour subir le sacrifice en lieu et place des boucs émissaires habituels, est un vrai progrès, un progrès fondamental.

A partir de cette hypothèse, tout homme, tout bouc émissaire, étant une part de Dieu fait homme, devient objectivement intouchable. Là est le progrès.

Mais là est aussi la limite du système.

Revenons à la “jalousie” ou au “désir mimétique”, il s’agit d’un sentiment lié à l’animalité de l’homme qu’il faut accepter — sans elle l’homme n’est plus, il devient un objet –, qui est pour partie le moteur de l’humanité, mais aussi son démon mortifère.

Au départ, l’envie de posséder autant que celui qui possède plus est un moteur sain d’émulation, de progrès. En fait, c’est même la base de l’évolution de l’humanité, du moins dans ce que cette évolution a de conscient, de volontaire.

Mais il se trouve que passé un certain cap d’intensité, ce moteur devient terriblement négatif, il se transforme en un frein redoutable.

Car, de moteur l’envie se change soudain en arme de destruction massive. Il n’est plus question de posséder – matériellement, affectivement, intellectuellement… — autant que celui qui a plus, mais tout simplement de l’empêcher d’avoir plus, de lui interdire de posséder ce que l’on ne peut pas posséder, voire de le lui voler, de l’en déposséder.

Sans exutoire physique, puisque la destruction aveugle du bouc émissaire n’est plus possible, la société judéo-chrétienne découvre “l’égalité” qui va lui permettre de sacrifier ses boucs émissaires.

Cette “égalité-sacrifice” se résume, in fine, à obtenir la destruction du bouc émissaire par la simple dépossession légale de ses biens, donc de lui-même puisque l’homme n’existe que par ses possessions. C’est la différence existant entre “l’homme-libre” qui possède et “l’esclave-objet” qui n’a pas le droit de posséder.

René Girard n’a pas perçu, ou du moins je ne l’ai pas analysé ainsi, que le rejet de sa disparition physique par sacrifice mortel n’a pas fait disparaître la fonction du bouc émissaire. Que la barbarie générée par les dérives de la jalousie ou du “désir mimétique” ne s’est pas éteinte avec l’astucieux avènement du sacrifice divin, mais s’est transformée en une forme de sacrifice du bouc émissaire plus sophistiquée, moins visible, mais tout aussi redoutable : l’égalité, qui permet la destruction des biens du jalousé, ou du bouc émissaire, en lieu et place de sa vie.

Quel rapport me direz-vous avec le terrorisme ?

Mais tout, tout. Ce n’est qu’un problème d’échelle. Le monde occidental est plus riche que le reste de la planète. Est-ce mérité ou usurpé ? Je ne saurais le dire, mais le fait est là.

A ce titre, il éveille la jalousie ou le désir mimétique de peuples moins bien lotis. Il se trouve que ces derniers, n’étant pas passés par la case judéo-chrétienne, ont encore une idée du bouc émissaire classique, physique.

Pour des raisons vraies ou fausses mais existantes, notamment parce qu’ils ont eu l’impression que payer leur pétrole à une poignée de nomades en laissant le reste des populations dans la misère était une faute qu’il y avait lieu de nous imputer, nous sommes devenus leurs boucs émissaires.

Notre sacrifice est leur salut. Ils n’ont pas découverts la notion d’égalité comme régulateur de leur désir mimétique. Ils tuent, tout bêtement, comme le veut leur tradition, leur religion. Leur Dieu ne s’est pas sacrifié en devenant homme.

Nous avons beaucoup de mal à concevoir leur vision, peuvent-ils en changer ?

Rien n’est moins sûr.

Il nous a fallu presque deux mille ans après la légende de Jésus-Christ pour qu’un homme, René Girard, échafaude la théorie du bouc émissaire, sans même percevoir que ce dernier n’est pas éradiqué mais simplement transféré hors la vue du sang.

Il est peu probable que ceux que nous nommons terroristes puissent comprendre qu’ils ne sont que les victimes d’un dérapage de leur “envie collective”.

Dans le même temps, notre incompréhension nous fait imaginer que la discussion serait possible alors qu’elle ne l’est pas, et nous fait largement sous-estimer le problème, nous envoyant même vers des solutions utopiques.

L’avenir est le plus sombre possible, d’autant que l’ont peut imaginer une alliance des deux types de sacrifices : violence et égalité, au détriment des boucs émissaires, dont la vie sera alors impossible. Qui seront-ils ces boucs émissaires ? La question reste posée.

Bien cordialement. H. Dumas

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Devons-nous nous y faire ?

Il fut une époque où le maillage des banques privées permettait à chaque entrepreneur d’évoquer ses problèmes de trésorerie avec un “patron-banquier” responsable.

Or, en économie, quoi de plus intime, de plus personnel, de plus original que la trésorerie d’une entreprise ?

Aujourd’hui, conséquence des rachats et des regroupements, il ne reste qu’une poignée de banque et partout les “patrons-banquiers” ont été remplacés par des “guichetiers”.

Au départ, cela parut un avantage. Economies d’échelle, masse monétaire colossale à la disposition des patrons des nouvelles structures, succursales somptueuses, jeunes “cadres-guichetiers” enthousiastes.

Puis, patatras, le lien psychologique, ténu mais vital, entre l’entrepreneur et sa banque s’est rompu. Son originalité a disparu au profit du “PROTOCOLE”.

Ah, le protocole.

Ce truc qui nous transforme en objet, qui supprime l’originalité de chaque homme, de chaque situation. Ce fœtus du collectivisme. Cette trisomie de l’économie.

Conséquence : la connexion entre l’entreprise et la banque s’est tellement détériorée que l’on peut considérer qu’elle a pratiquement disparu et que ce qui en reste est complètement parasité. C’est un coup fatal porté à l’économie et au libéralisme, qui ne pourra pas se réparer d’un coup de baguette magique.

Signe des temps, marqueur du collectivisme, le protocole s’installe partout en lieu et place du raisonnement d’espèce, de la recherche de solution pour chaque homme et pour chaque situation.

Il en est ainsi à l’hôpital, tout particulièrement pour les vieux. Alors que cette population d’une grande fragilité aurait justement un besoin impératif de solution personnalisée et non de protocole.

C’est aussi le cas pour la justice. Même si magistrats, avocats et autres acteurs des “représentations-spectacle” de la justice font semblant de se pencher indépendamment sur chaque dossier, en réalité il n’en est rien. Tous sont pris dans les protocoles qui s’imposent à eux, les verdicts n’étant que la résultante du protocole qu’ils pensent devoir appliquer, sans analyse possible des particularités.

Comment notre société a-t-elle pu ainsi se scléroser, se collectiviser, au point d’effacer les problématiques individuelles et de leur substituer des protocoles déshumanisés ?

La réponse bateau.

La pensée majoritaire est que cette situation serait liée à notre surnombre. Celui-ci imposerait une pensée globale, engloutirait en quelque sorte l’idée individuelle, il ne serait pas possible d’échapper à cette situation, le protocole serait la seule voie pour vivre ensemble.

Je n’y crois pas.

Je pense sincèrement que, quelque soit le nombre, observer chaque situation et chaque individu est possible, aussi bien pour un banquier, un juge, un médecin que pour tout autre acteur social.  Par contre, comprendre la situation observée est une autre paire de manches. C’est là que réside le problème.

Comment détecter et mettre en place, dans chaque activité, celui qui pourrait en comprendre toutes les facettes au point de pouvoir y être positivement actif sans s’appuyer sur un protocole, mais au contraire en tenant compte de chaque situation, de chaque acteur.

La recherche de celui-ci ne peut être qu’empirique, diversifiée et libre.

Tout le contraire de notre organisation sociale.

Je veux dire que la connaissance n’est pas suffisante pour donner à un responsable l’humanisme nécessaire à la parfaite compréhension des arcanes humaines de telle ou telle activité.

Conclusion

Vous l’avez compris, je crois que la responsabilité de la “protocolomanie” qui nous dévore, nous ramène au rang d’objets, cannibalise notre humanité, est l’Education Nationale.

Ce monstre a l’incroyable prétention d’être le seul à pouvoir décider de ceux qui, uniquement armés du savoir qu’ils ont absorbé, seraient compétents pour être les acteurs et les décideurs de notre société. Alors que, la plupart du temps, leurs outils se limitent aux protocoles qu’ils ont appris par cœur. Les autres, ceux qui auraient naturellement les sensibilités nécessaires à une vision humaine, sont éliminés.

Le niveau supérieur de cette organisation hémiplégique est l’ENA.

Bien cordialement. H. Dumas

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Grace à Louis Martino, Temoignagefiscal obtient une jurisprudence essentielle pour le net

Il s’agit de l’arrêt de La Cour d’Appel de Paris N• 15/00430 du 22 Octobre 2015 favorable à la liberté d’expression. Le lien

Merci et félicitations aux magistrats qui l’ont rendu.

Voici les faits

Le célèbre contrôleur fiscal Louis Martino poursuit de sa vindicte moi-même et notre blog. Il me reproche principalement de dénoncer ses méthodes de pilleur mercenaire de Bercy avec lesquelles il m’a totalement ruiné.

Dans ce cadre, après avoir menacé mon premier hébergeur qui s’est immédiatement dégonflé et m’a foutu dehors — tout en me proposant de prendre un site personnel, ce que j’ai fait — l’inspecteur du fisc Martino a déposé une plainte en diffamation contre un billet du blog paru le 29 Juin 2011, intitulé :” La preuve par trois”.

Sa plainte était basée sur le fait que, dans ce billet, j’avais introduit un lien qui ramenait à un autre billet paru sur le blog le 26 Mai 2010 qu’il jugeait diffamatoire.

Les blogs sont régis par la loi sur la presse et les actions en diffamation doivent être introduites dans les trois mois de la première parution des faits prétendument diffamatoires. Cet élément est essentiel pour garantir la liberté d’expression, sans cela tout écrit serait un jour attaquable ce qui ne manquerait pas de paralyser cette liberté fondamentale.

En matière de diffusion sur le net, le délai de prescription court à partir de la première publication. C’est ainsi que voient les choses l’Europe et les principaux analystes du droit de la presse.

Pas Louis Martino. Il prétend que le fait de mettre sur un billet un lien vers un autre billet antérieur vaut nouvelle publication de ce dernier et donc ferait démarrer une nouvelle prescription avant le terme de laquelle cet ancien billet pourrait être poursuivi pour diffamation.

En fait, la prescription selon cette hypothèse disparait, la liberté d’expression est gravement compromise par des possibilités sans fin de plaintes pour diffamation. Alors qu’il tombe sous le sens qu’un lien n’est que l’ouverture d’un ouvrage existant dans la bibliothèque mondiale qu’est le net, et que la lecture d’un livre en bibliothèque ne vaut pas nouvelle édition.

Oui mais, il s’agit de Bercy.

Car, il ne faut pas l’ignorer, Louis Martino défend les droits exorbitants de Bercy. Ses procédures sont payées par Bercy, c’est Bercy qui parle à travers sa bouche et qui défend les exactions de ses agents et souhaite évidemment empêcher la populace que nous sommes de les dénoncer.

La formidable pression de Bercy sur notre société a amené les premiers juges à donner raison à Louis Martino.

Ce jugement m’avait effondré. Je me sentais en partie responsable de cette atteinte intolérable à la liberté d’expression qui soudain se dressait devant les internautes. Tout lien ramenant à un ancien écrit valait alors nouvelle édition et exposait l’auteur initial à de nouvelles procédures.

J’ai fait appel.

Soit que les magistrats de La Cour d’Appel aient été désireux de protéger la liberté de la presse, soit qu’ils aient été effrayés à l’idée de la montagne de nouveaux dossiers que n’allait pas manquer de provoquer la position prise par les premiers juges, toujours est-il qu’ils ont infirmé ce premier jugement.

Recevons avec joie cette victoire, ne boudons pas notre plaisir, ce n’est pas tous les jours que la liberté est respectée.

En ce qui concerne Bercy et Louis Martino c’est la tronche et la vengeance. Bercy finance un pourvoi dont le but est évidemment uniquement liberticide.

Quant à Louis Martino il cherche à tuer. Il me fait signifier, le 3 Novembre 2015, un arrêt de La Cour de Cassation en date du 15 Janvier 2015, qui au motif suivant :”…rien ne justifie que le visage du fonctionnaire de l’administration des impôts procédant à un contrôle fiscal soit diffusé et soumis à la curiosité du public, sans son consentement, hors le cas où il viendrait illustrer avec pertinence soit un évènement d’actualité, ce que n’est pas un tel contrôle, qui procède d’une pratique courante, soit un débat d’intérêt général, dans la définition duquel n’entre pas l’opposition d’un contribuable à sa réalisation…” me condamne pour avoir publié mon débat oral et contradictoire avec Louis Martino, filmé, ce que Bercy refuse avec force, laissant le contribuable sans preuve de ce débat.

Pour refuser cette preuve au contribuable, Bercy se retranche derrière la protection de l’image de ses tueurs à gage financiers.

Le lecteur appréciera la désinvolture de La Cour de Cassation sur le phénomène de société que sont actuellement les contrôles fiscaux.

Dans la foulée de la signification, Louis Martino me réclame sa petite prime complémentaire à celle déjà perçue pour son bon et loyal redressement sur mon dos, cette fois octroyée par la justice française.

Près de 6.000 €, pour lesquels il va faire vendre mes meubles.

Cmdt 3.400€

Cmdt 2.300€

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je ne devrais pas me plaindre, je vois déjà poindre la plainte de Louis Martino pour diffamation….

Bien cordialement. H. Dumas

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La folie inquisitoire

Une crise de folie collective inquisitoire se développe à partir de causes apparemment ordinaires.

D’abord une hypothèse simple présentée comme une vérité à laquelle tout le monde doit souscrire. Cette hypothèse doit engager la vie ou la croyance profonde de chacun de façon à paraître incontournable, indiscutable, susceptible de déterminer la vie et la mort.

Ce peut-être le risque de voir le ciel nous tomber sur la tête, les dieux en grande colère, la peste ravager l’humanité, le péché nous condamner à l’enfer, ou, comme aujourd’hui, le progrès engageant la disparition à terme de l’humanité par asphyxie et épuisement de la terre nourricière.

Cette projection hypothétique va laisser dubitative la grande majorité, mais l’activisme des minorités au pouvoir s’en empare et, interdisant toute opinion contraire, va en faire la vérité officielle.

Nous y sommes, le dérapage inquisitoire est en vue, avec ses cohortes de folies et d’excès destructeurs.

Sous le joug de l’écologie inquisitoire.

François Hollande se rapproche du Président chinois pour convaincre la planète de limiter le CO2, parfait.

En clair, François Hollande demande l’aide du concurrent industriel de l’Occident pour mettre en place l’Inquisition écologique qui prône justement la disparition de l’industrie occidentale au motif de son inadéquation à la vérité écologique imposée.

Évidemment, il trouve en ce dernier, qui lui-même n’envisage pas de rendre des comptes par rapport à un dogme écologique qui l’indiffère, un allié zélé. Tout affaiblissement économique de l’Occident est une aubaine pour la Chine qui veut prendre sa place.

Entièrement absorbé par la mise en œuvre des verrous qui vont lui permettre, lui et ses amis qui sont au pouvoir ou qui le guignent, d’installer l’Inquisition écologique qui soumettra à sa dictature sa population, Hollande  ne semble pas percevoir qu’il s’associe avec le diable.

Ne voit-il pas les dégâts de ce dogme ?

A qui pense-t-il va bénéficier la mise à mort écologique de VW par exemple ?

Ou encore à terme celle de l’ensemble de l’industrie automobile enfermée dans des normes abstraites impossibles à respecter ?

Est-il conscient qu’en paralysant les transports, tout particulièrement leur fonctionnement individuel et libéral, il tue l’économie dont ils sont le moteur?

Il semblerait que non.

Finalement, il n’est pas impossible que cet homme soit un sot, infatué de sa personne, juste animé par la jouissance du pouvoir immédiat quel qu’en soit le prix à payer ultérieurement.

Les jeunes hommes et femmes qui arrivent sauront-ils se protéger des deux inquisitions qui tentent de les enfermer : l’écologie et l’égalitarisme?

Rien n’est moins sur, car ce sera très dur.

Ils ont pour le moment encore un outil : c’est internet.

Mais ils sont une minorité intelligente contre une minorité imbécile. Hélas, la masse qui finalement décide est le plus souvent séduite par l’imbécilité championne du maniement du mensonge si séducteur.

Bien cordialement. H Dumas

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Bachar el-Assad et François Hollande

Dis grand-père, comment c’est fait un despote ?

Voilà une question qui n’est pas évidente tant la perception de la souffrance parait en être une composante essentielle. En effet, à quel moment les entraves à la liberté découlant des manœuvres des hommes du pouvoir provoquent-elles des souffrances si évidentes que ceux-ci sont alors naturellement qualifiés de despotes ?

Pour tout dire je ne sais pas. Je me demande si la relativité peut ici entrer en jeu.

Car, par ailleurs, les méthodes despotiques, si l’on exclut l’échelle de la souffrance, sont en réalité toutes les mêmes.

Le cas Bachar el-Assad peut servir de référence.

Homme d’une minorité Alaouite, branche du chiisme, il se maintient au pouvoir en Syrie, majoritairement sunnite, par un népotisme élargi à sa secte.

Evidemment, la majorité de sa population conteste cet état de fait, ce qui interdit toute élection transparente et sincère. Donc pas de démocratie possible.

La légitimité supposée de Bachar el-Assad va découler de l’hypothèse que sans lui ce serait le chaos.

Pour démontrer cette hypothèse, il doit rapporter la preuve d’un état potentiel de subversion. Il laisse à cet effet libre cours à une répression si injuste des opposants qu’elle alimente en réaction une radicalisation de ceux-ci faisant office de subversion.

La société va être artificiellement privée de sa multiplicité et réduite à une équation binaire limitée aux activistes, laissant de côté l’écrasante majorité qui ne souhaite pas prendre parti.

Finalement, il ne subsiste que, d’un côté les hommes du pouvoir et leurs affidés, de l’autre une opposition réduite à ses éléments violents, bagarreurs et primaires, les seuls qui affrontent le risque.

Tout cela n’est possible qu’avec l’aval des puissants du monde. Ici se seront les opérateurs mondiaux du pétrole qui préfèrent traiter avec une minorité d’interlocuteurs, fussent-ils des despotes, plutôt qu’avec une multitude plus difficile à manœuvrer.

Ce fonctionnement bien rodé a été mis en difficulté par l’explosion de l’information due à l’arrivée d’internet. Ayant accès à la parole de façon géographiquement illimitée, les opposants à Bachar el-Assad finirent par culpabiliser le monde démocratique au point de voir celui-ci faire mine de leur venir en aide.

Cet apport leur donnant du courage, ils manifestèrent publiquement leur désaccord à l’omniprésence de Bachar et de ses sbires. Celui-ci reste alors dans son scénario initial, il augmente la répression, accroit la violence. Il va jusqu’à qualifier l’opposition de terroriste.

Le comble est qu’en agissant ainsi il déchaine un cycle qui effectivement devient si violent qu’à l’intérieur même de cette violence apparaît une minorité hyper-violente qui se prétend l’opposition.

Bachar el-Assad a alors beau jeu de déclarer qu’elle est effectivement l’opposition et de tuer largement en affirmant la viser, alors que c’est lui et lui seul qui a engendrer sa présence.

Chaque société comprend son quota de fous sanguinaires que les despotes sont habitués à exciter pour justifier leur despotisme.

Evidemment, ici, il s’agit de vie et de mort directement physiques. Peut-on aussi appeler despotisme la même attitude lorsqu’elle s’exprime dans un cadre destructif qui n’implique pas directement la vie physique ? C’est ce qui est épineux.

François Hollande est-il un despote ?

Homme d’une minorité socialiste, branche du collectivisme, il se maintient au pouvoir en France, pays majoritairement libéral depuis 1789, par un népotisme énarque élargi à l’écolo-gauchisme variante du communisme.

Evidemment, la majorité conteste cet état de fait. Il faut faire en sorte qu’elle ne puisse pas s’exprimer lors des élections.

La légitimité supposée d’Hollande découle de l’idée que sans lui la justice sociale serait bafouée, la répartition des richesses injuste. Pour démontrer cette hypothèse, il doit rapporter la preuve d’un dysfonctionnement dans l’échelle des richesses.

A cet effet, il laisse libre cours à une répression fiscale aveugle, dont il se vente à travers son ministre des finances Michel Sapin.

Terrorisée et culpabilisée la majorité silencieuse s’exclut du débat.

Les oppressés fuient ou se cachent. Ce qui reste d’opposition se crispe laissant une place inconsidérée à la pensée simplifiée de la contestation pure et simple, sans dimension sociétale, sans réalisme.

Cette fuite et cette crispation sont expliqués par Hollande non pas bien sûr comme une conséquence naturelle à son oppression fiscale caricaturant l’égalité, mais comme la légitimité de cette oppression, comme la preuve de la nécessité de lutter contre de pseudos capteurs de richesse, pour leur éradication.

C’est une attitude typiquement despotique que de prétendre agir pour le bien commun contre un danger que l’on a en réalité fomenté.

Se faisant Hollande divise en deux son opposition, d’un côté ceux qui se noient en acceptant son faux discours, de l’autre ceux qui se discréditent en le simplifiant. Il peut objectivement espérer conserver le pouvoir de la même façon qu’il l’a conquis, c’est-à-dire en étant minoritaire, tant il a cassé volontairement, par l’oppression fiscale, la sérénité nécessaire à la démocratie.

Les dégâts sont considérables.

D’abord intellectuellement et globalement le pays est castré.

Ensuite, individuellement, les dégâts sont extrêmes pour ceux qui sont les victimes de cette oppression tactique. Ils sont anéantis même s’ils ne sont pas immédiatement tués. Leurs jours sont comptés tant l’agression fiscale dont ils sont l’objet est destructrice.

L’idée pernicieuse d’une égalité possible par la force va empoisonner le débat en lieu et place d’un partage naturel accepté, légitime et efficace.

Le drame est que l’on ne sort pas du despotisme, façon Bachar el-Assad ou façon François Hollande, autrement que par la force.

Dans les deux cas l’oppression aveugle d’une partie de la société au motif de son danger sociétal — qui en réalité n’existe que dans la tête du despote – va entrainer une réaction primaire qui, laissant penser au despote qu’il est dans son bon droit, va lui permettre d’amplifier son oppression.

Face à cela l’opposition va se raidir jusqu’à inclure en son sein les plus violents, l’explosion n’est pas loin, elle est incontournable.

Dans ces conditions, bien que le sang, pour l’instant, ne soit pas directement versé, je crois que l’on peut dire qu’Hollande est un despote qui nous expose gravement.

Cordialement. H. Dumas

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La répression fiscale marqueur de la société

L’impôt est la jauge de la liberté économique et politique d’une société, la répression fiscale son marqueur le plus fiable.

Souvenons-nous que la révolution de 1789 a été la conséquence d’un esclavage de la population imposé par la force des armes, de la justice d’Etat, de la politique, dont le moyen final était l’impôt.

C’est ainsi que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 dit ceci en son article 20 : ” Nulle contribution ne peut être établie que pour l’utilité générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir à l’établissement des contributions, d’en surveiller l’emploi, et de s’en faire rendre compte.”

A côté de la propriété privée, une fiscalité juste paraissait aux hommes des lumières un élément essentiel de la liberté.

A contrario, une fiscalité oppressante est une entrave évidente, quels que soient les motifs avancés, à la liberté des hommes.

Dans ce cadre, la répression fiscale est le marqueur de la liberté. Aujourd’hui, quand M. Sapin en fait son cheval de bataille il avoue implicitement qu’il est un oppresseur, puisque le système auquel il adhère est basé sur l’oppression fiscale.

Voyons les choses librement, en penseur libéral.

Qu’est-ce qui empêche que l’impôt soit laissé à la discrétion des contribuables ? Que chacun paie ce qu’il pense devoir et pouvoir payer ? Qu’ensuite l’Etat limite ses dépenses aux sommes qu’il a perçues ?

Certains diront que si les contribuables décident eux-mêmes de leurs impôts, ils décideront tout simplement de ne pas en payer.

Ce sont sans doute les mêmes qui pensaient, il y a cinquante ans, que le consommateur qui se servirait lui-même partirait sans payer, que donc un vendeur devait être présent à chaque transaction. Ceux-là n’ont pas vu arrivé la grande distribution, ils étaient aveugles à l’honnêteté de la majorité, peut-être handicapés par leur cupidité personnelle.

Quelles sont les novations qui, aujourd’hui, peuvent permettre la mise en place d’une imposition volontaire ?

Ce sont les progrès, inimaginables il y a peu, de la communication.

Première étape:

– Il n’y a aucun problème aujourd’hui pour que le jour fixé des contributions volontaires, chacun connaisse, en temps réel, la contribution versée par tous les autres. Ainsi, au lieu d’être mystérieux, l’impôt volontaire serait largement public.

Reconnaissons que dans ces conditions il serait difficile d’accumuler de la richesse sans, en contrepartie, participer à hauteur raisonnable à l’impôt volontaire. En dehors de quelques avares relevant plus du psychiatre que du contrôle fiscal, chacun serait bien obligé de payer en fonction de son train de vie.

Cependant, la participation à l’impôt étant volontaire le contribuable pourrait la faire coïncider avec sa trésorerie en choisissant le moment opportun pour lui de payer.

Celui qui tenterait de se soustraire à l’impôt volontaire en paierait le prix fort en terme d’acceptation sociale et donc de possibilité de revenus.

Deuxième étape :

–  Les hommes de l’Etat, comme pour le téléthon, seraient obligés de séduire les contribuables pour les amener à payer le plus possible cet impôt volontaire.

Notre société de jeux et de communication est parfaitement rodée à cet aspect ludique des grandes souscriptions.

Un contribuable séduit serait un contribuable heureux.

Il n’est pas douteux que, s’il n’est pas volontaire, l’impôt est l’arme de la dictature.

La première chose que fait Daech après avoir conquis un espace est d’y instaurer un impôt obligatoire. Idem pour le racket des mafias. Il en est de même, mais astucieusement et apparemment légal, moral, caché derrière la mythique redistribution, dans nos démocraties qui de ce fait n’en sont pas.

Actuellement, le seul impôt consenti est l’impôt indirect, puisque celui qui consomme ne peut ignorer que dans le coût de ce qu’il achète est inclus l’impôt indirect. Cependant là aussi nos hommes de l’Etat trichent puisqu’ils dissimulent cet impôt, alors qu’il devrait s’afficher sur chaque transaction en clair pour que chacun sache quel est la part d’impôt qu’il paie à cette occasion.

Conclusion

La bonne santé morale d’une société peut se mesurer à sa répression pénale. Il y a peu à espérer de sociétés accumulant prisons et miradors. Ce sont les signes de l’oppression morale, de la dictature, de l’esclavage intellectuel. Peu de prison, peu de condamnation sont un signe de bonne santé plus qu’un signe de faiblesse.

De la même façon, la santé économique et politique d’une société peut se mesurer  à sa répression fiscale. Il y a peu à espérer d’une société qui multiplie les contrôles fiscaux, les armées de contrôleurs fiscaux, qui met en place une justice d’exception chargée de condamner lourdement ses citoyens à des peines fiscales. Ce sont les marqueurs de l’esclavage fiscal. A contrario, une fiscalité juste serait consentie, elle correspondrait à des dépenses maîtrisées, elle n’impliquerait pas de défaillances contribuables, elle rendrait la répression inutile.

En réalité, notre pays, corrompu, est évidemment une dictature, en témoigne les scores annoncés, années après années, par Bercy face à ce que cette administration appelle la “fraude fiscale”, qui n’est en réalité que l’expression chiffrée de la dictature dans laquelle nous vivons. Plus le chiffre de la fraude fiscale est élevé, plus la dictature est forte.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’écœurante compassion spectacle

On n’arrive pas à mon âge sans avoir traversé d’énormes chagrins, sans avoir côtoyé le malheur. Il y a trente ans, nous avons perdu un fils de dix huit ans dans un accident de moto, dans lequel sa responsabilité n’était pas engagée puisqu’il était passager.

Je n’ai rien à dire sur la violence de l’ouragan qui vous détruit ce jour là. Ce n’est pas racontable. Mais je peux parler de la compassion, de l’invasion des autres alors que l’on a besoin que de solitude.

A cette époque j’étais en pleine ascension. Au service de la famille que j’avais créée, je m’efforçais de trouver un espace valorisant et sécurisant pour elle.

Le jour de l’enterrement, le prêtre, mon ancien aumônier de lycée, a cru bon de dire publiquement que les choses matérielles d’ici bas ne pouvaient pas servir de protection contre les dessins du seigneur. En réalité, il profitait de ce drame pour oser un parallèle entre ce qu’il croyait être chez moi de la cupidité et l’aveuglement du hasard. Je n’ai rien dit mais je l’ai haï, et je n’ai pas changé d’esprit depuis. Sa compassion artificielle et publique cachait une âme jalouse, odieuse.

Ce même jour, la cérémonie attira une foule dans laquelle se trouvaient probablement des personnes sincères que je ne connaissais pas, mais il y en avait aussi bien d’autres que je connaissais suffisamment pour pouvoir être sûr que leur compassion était feinte. Leur présence fût un poids supplémentaire à mon chagrin, un irrespect pour moi et pour mon fils. Je n’ai pas oublié cette épouvantable émotion.

Alors, quand je vois les pantins qui nous servent d’hommes d’Etat abuser comme aujourd’hui de la compassion spectacle, je me dis qu’ils ne respectent pas les victimes, qu’ils ne nous respectent pas, qu’ils ne respectent rien.

S’ils nous respectaient, s’ils respectaient les victimes et leurs proches, ils auraient à cœur que leur compassion soit discrète, sincère mais invisible, laissant aux proches le calme nécessaire pour faire face à un tel déchainement de chagrin.

Que dire de ministres qui survolent les lieux du drame en hélicoptère ?

Que dire d’un Président de la République, en déplacement dans un pays qui voit mourir le long de ses côtes des milliers d’hommes et de femmes désespérés, qui prend son air de grande compassion pour mettre en première ligne un accident de la circulation ? Aussi épouvantable qu’il soit, il n’est pas à l’échelle des malheurs politiques de la planète.

Que dire de ces radios qui débitent en continu du vent en prenant l’air effondré, alors qu’elles ne font que viser leur audimat ?

Que dire enfin de tous ces sauveteurs, qui n’ont rien à sauver puisque malheureusement tout le monde est mort, qui arrivent en surnombre ?

Au terme de tout cela, saurons-nous seulement qui est vraiment responsable de ce carnage ? Pourquoi il existe encore ces routes secondaires mortifères ? Comment deux réservoirs de fuel ont pu s’embraser aussi rapidement et aussi violemment ?

Toutes ces choses que la compassion spectacle a pour but de dissimuler.

C’est le moment de le dire : “Trop c’est trop”.

Bien cordialement. H. Dumas

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Putain de banlieu

Hollande se fait siffler en banlieue, France Info dégaine “Tartempion” le célèbre maire de Sarcelles.

Cet “élu-charmant-de-gauche” y va de son gros soupir sur les ondes : “Quelle ingratitude” dit-il. “Nous avons tout refait en banlieue, les rues, les immeubles, les écoles, les crèches, etc…, c’est magnifique. Pensez-donc, plus de vingt milliards dépensés… Et ce n’est pas fini, nous préparons la prochaine couche. “ Il rajoute : “Malheureusement, les gens ne s’en aperçoivent pas, c’est de la faute à l’ambiance répandue qui leur fait croire qu’ils sont malheureux”

Traduction en langage réel :

On a dépensé des milliards, on s’est gavés, les entrepreneurs, les bureaux d’études et nos administrations locales. Et ces connards ne sont pas contents ?

Il faut les rééduquer globalement pour qu’ils applaudissent au lieu de dénigrer. Qu’ils oublient de penser à leur petit problème de chômage personnel pendant qu’on transforme leur zone en Versailles. C’est quoi ce bordel ?

Et oui, c’est le bordel, le terminus du voyage socialiste, les limites du collectivement correct, de l’urbanisme sociétal et de sa grave maladie “la perte du respect individuel, de la propriété privée”

Le collectivisme égalitariste broie l’individu, celui-ci souffre et gueule. Quoi de plus normal ?

Alors qu’est-ce qu’on fait ? On le rééduque l’individu ? Façon Rosanvallon ? 

On lui fait bien comprendre qu’il est égal, dans un environnement égal et beau, refait par nous, avec le fric de ceux qui certes auraient pu peut-être l’embaucher, mais en échange de quoi ? D’un salaire qui aurait enrichi ces salauds d’employeurs ? Pas de ça chez nous.

N’est-il pas mieux ici, à rien foutre, au milieu de ce luxe mis à sa disposition par nos soins et grâce à nos copains ?

Qu’il ne s’inquiète pas l’individu, nous allons bientôt l’embaucher, lui et sa famille. Juste on fait encore un peu de fausse monnaie et le tour est joué. Patience.

En attendant, qu’il jouisse de son égalité, qu’il aime ses voisins, qu’il se mélange dans un ensemble harmonieux.

Qu’il nous pompe pas l’air avec son trafic de hachich et ses grosses voitures qui polluent, et que même c’est pas bien la pollution des grosses voitures, allemandes en plus.

Il a des ambitions personnelles l’individu ? Non, mais je rêve.

Pour quoi faire ? Pour être un homme ? Alors là, ça me troue le cul.

Etre un homme, ce n’est pas possible, il faut un peu penser aux autres. Nous sommes tous pareils et nous devons rester tous pareils.

Ils comprennent pas ça en banlieue ? L’égalité ils s’en foutent ? Ils disent qu’elle nous profite parce qu’on a le pouvoir ? Alors là, qu’ils nous emmerdent pas.

Nous on leur fout la paix, ils font leur petit trafic peinards, leurs grands mariages avec toutes leurs bagnoles, leurs épiceries de nuit et toutti quanti. On ferme les yeux, c’est pas si mal pour l’épanouissement individuel.

Pour le reste : égalité, égalité, égalité, rien d’autre pour eux, qu’ils commencent par apprendre l’histoire de France.

Enfin merde quoi. Tout le monde ne peut pas être supérieur partout, ou alors c’est le bazar.

Ils parlent de libéralisme ? C’est quoi ce mot ?

D’abord ils l’ont trouvé où ? Ils ont pas fait HEC quand même ? C’est un mot qui n’existe pas dans les manuels scolaires.

C’est encore une embrouille politique. C’est quand même pas Mélanchon ?

Ils disent qu’à être rien, égaux, ils préfèrent être musulmans, que c’est plus rigolo, que ça fait peur aux connards qui les emmerdent toute la journée : les planqués de notre système.

Bon, peut-être, mais de là à être libéraux, impossible, ils peuvent pas.

Pourtant, ils disent que s’ils sont capables de vendre du hachich, ils peuvent aussi bien vendre autre chose si on leur lâche la grappe et qu’on leur laisse leur fric. Ils disent que c’est pas plus mal de faire son premier fric avec le hach qu’avec les sites pornos.

Non là, faut arrêter, ça part en vrille. On peut pas leur laisser dire ça.

Il faut qu’ils comprennent que le vice et ses gains c’est monopole d’Etat : drogue, jeu, guerre, fusils, racket, pillage, etc…

Et l’Etat c’est nous, c’est pas eux. Eux ils sont égaux, un point c’est tout.

Bon, on arrête là. Leurs revendications sont incohérentes, la liberté ça ne peut pas exister, surtout en banlieue, ce serait le bordel.

Ça l’est déjà ? Ça le serait peut-être moins si chacun pouvait espérer être lui-même, un individu à part entière, pas juste un égal ?

Peut-être. On ne sait pas.

Ce qu’on sait ? Ben c’est que ce n’est pas comme ça qu’il faut penser, voilà, un point c’est tout.

Cordialement. H. Dumas

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