Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

L’heure des comptes et l’heure des promesses.

La vie des individus, des groupes, des nations, passe alternativement par les heures des comptes, puis celles des promesses, puis encore et encore, celle des comptes puis des promesses, etc…

Les organisations politiques deviennent inévitablement obsolètes, soit parce que les situations évoluent sans que les acteurs au pouvoir pris dans le poids des privilèges acquis suivent cette évolution, soit parce qu’elles sont directement défectueuses, voire volontairement véreuses. Dans tous les cas elles se retrouvent en décalage avec la réalité, l’intégrité, le respect dû aux êtres humains et à leurs biens.

C’est alors l’heure des comptes. Elle advient toujours, que les comptes soient favorables ou défavorables pour certains ou pour d’autres.

Cette heure des comptes est précédée d’un évènement de rupture, plus ou moins violent mais incontournable, les situations peinent à se modifier par la seule raison.

Sous nos yeux, en quarante-huit heures apparentes, l’heure des comptes est arrivée en Syrie. Immédiatement suivie de celle des promesses.

Ne sont surpris que ceux qui croient à l’immuable, croyance pas plus utile ou vraie que toutes les autres…

On a du mal à plaindre ceux qui vont rendre des comptes, on n’a pas de sympathie pour ceux qui auraient dû en rendre et qui vont y échapper. Si on a un peu d’empathie pour la race humaine, on pense aux promesses et à ceux qui vont y croire tant en Syrie la situation parait peu propice au calme, à la sérénité et aux libertés.

Chez nous, c’est aussi bientôt l’heure des comptes.

L’heure des comptes est toujours précédée d’une période plus ou moins longue de mensonges ou de propagande.

Il y a une bonne cinquantaine d’année que les différents tenants du pouvoir en France ne respectent pas les bases élémentaires de la vie en société : la liberté de penser et la propriété privée, et qu’ils mentent effrontément.

Mais aujourd’hui chacun constate que le fruit de son travail est capté par le pouvoir, dans une proportion qui lui interdit d’accéder aux moyens minimums de vie et de protection. Sans trop définir comment pour le plus grand nombre, la conscience du mensonge constant des hommes de l’Etat s’installe.

Le déficit en contrepoint des prélèvements abusifs pose question, même aux plus confiants ou aux plus insouciants. La faillite se profile inexorablement.

L’heure des comptes approche, ce n’est pas le moment de se réclamer de Bercy… ou de la politique. Le point de rupture devrait être politique, ce serait mieux. C’est évidemment préférable à la violence.

Mais, pour l’instant, le refus de Macron de mettre son mandat en jeu, alors qu’il est l’acteur de la cerise sur le gâteau quinquagénaire empoisonné, ne donne pas la visibilité démocratique qui serait nécessaire pour une transition raisonnée.

Dans le même temps, jamais en retard, le temps des promesses est déjà à fond la caisse. On ne sait pas où donner de la tête dans ce fatras de promesses. Si bien que la passion irraisonnée de certains croyants fait peur, en même temps qu’elle déroute tant elle ressemble, en pire, à ce que nous connaissons aujourd’hui qui justifie la nécessité de rupture…

Nous voilà pris entre l’immense joie de voir bientôt Bercy rendre des comptes et la crainte d’un dérapage pire…

Qu’importe : l’heure des comptes approche, espérons que l’heure des promesses qui va suivre ne nous soit pas fatale.

Bien à vous. H. Dumas

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Le déchainement des psychopathes

À juste titre les psychopathes font peur. Mais il s’agit d’une peur qui manque de base puisque la définition du psychopathe n’est pas très bien répertoriée et prête à confusion.

En gros de la même manière que nous sommes toujours le con d’un autre nous pouvons aussi être son psychopathe.

Et pourtant les psychopathes font des ravages — les cons aussi mais moins graves —.

Pourquoi ? Comment ? Et peut-on les éviter ?

Seule l’histoire, en permettant de collecter les résultats, pose le diagnostic. Au présent nous sommes souvent bien en peine d’anticiper l’arrivée au pouvoir des psychopathes et la série des catastrophes qui vont avec eux, dont la plus grave est la perte de notre liberté jusqu’à la mort possible. Ce n’est pas rien.

La démocratie ne protège pas de leur survenance, elle est un acte de confiance qui fait l’histoire, dont les conclusions seront fatalement ultérieures.

Nous n’avons pas vu venir Hitler qui pourtant avec sa clique symbolise la prise de pouvoir par les psychopathes et ses conséquences.

Le pire est que nous pouvons même aller jusqu’à croire que le psychopathe qui va nous berner serait notre sauveur putatif.

N’est ce donc pas prétentieux et téméraire de prétendre trier entre les psychopathes et les sincères face au déferlement des candidats au pouvoir ?

Si, évidemment. Tant pis, nous allons quand même le faire.

Soyons empiriques.

En fait le défaut de base du psychopathe est qu’il imagine faux. Tout comme on peut chanter faux on peut imaginer faux.

Sans ce terrible défaut le psychopathe n’est que désagréable, pas dangereux. En effet qu’importe alors ses manipulations, son manque d’empathie, de sensibilité, de discipline, s’il nous entraîne vers des solutions justes, équilibrées, valorisantes pour tous.

C’est son imagination défaillante qui va éveiller notre critique et son inflexibilité en contrepoint, dont le résultat va se traduire par la violence à tous les étages, jusqu’à épuisement.

Finalement la solution paraît simple, il suffit donc de ne pas donner sa confiance à ceux qui imaginent faux. Hé oui…

D’accord ? C’est un sacré problème, non ?

Comment les repérer, ceux qui imaginent faux ?

Nouveau problème.

Comme ceux qui chantent faux ne peuvent pas être repérés tant qu’ils ne chantent pas, ceux qui imaginent faux ne peuvent pas être repérés tant qu’il n’ont pas fait état de ce qu’ils imaginent.

Pire. Lorsqu’ils font état de ce qu’ils imaginent il se trouve toujours d’autres imaginations détraquées pour les rejoindre, au point même qu’ils peuvent arriver au pouvoir par leur nombre et leurs forces réunies, où il ne leur reste plus qu’à fabriquer des lois au service de leur imagination détraquée, et… c’est foutu.

La seule solution consiste à ne pas permettre l’accès au pouvoir de ceux qui imaginent faux.

En fait c’est très simple.

Il suffit d’éliminer tous ceux qui ont échoué dans leurs projets — même minimes et quels qu’ils soient — issus de leur propre imagination. Sont exclus évidemment tous les copieurs et les sans-imaginations inutiles.

Je suis convaincu que nous sommes ici tous d’accord.

Alors, pourquoi c’est exactement l’inverse qui se passe ? Pourquoi nous ne choisissons que des copieurs, des ratés ou des sans-imaginations ?

Bien à vous. Henri Dumas

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Les dénis présidentiels.

Vous avez vu à 20 heures ? Incroyable, non ?

Il ne manquerait plus que Mme Trogneux nous conseille les brioches de la pâtisserie familiale…

Cet homme, qui est notre président, en CDD pour 30 mois, est impressionnant. Ce soir il nous a fait un numéro semblable à celui du gars qui chute du haut d’un gratte-ciel et qui en passant devant chaque fenêtre dit : « jusque-là, ça va ».

Pas l’ombre d’une culpabilité, un mépris total pour environ 26 millions d’électeurs, 73% des votants, quand même.

Une obsession pour une solution aux moyens identiques à ceux mis en œuvre dans le cadre de l’échec du gouvernement, avec le fol espoir que le résultat à venir pourrait être différent.

Ses références : le chantier des Jeux Olympiques et la reconstruction de Notre-Dame. Ne lui a-t-on pas dit, à Pôle-emploi, que nous n’avons pas besoin d’un chef de chantier mais d’un Président de la République ?

Et que, pour cela, ses références… laissent vraiment à désirer.

Mais le plus grave

C’est que ce soir il a boosté la violence.

Les émissions, après sa prestation désastreuse, ont été d’une violence soutenue. La resucée de “l’arc commun” dynamise les forces politiques centripètes qui ne pensent qu’en terme de crépage de chignons, voire plus….

En politique tous les mensonges sont possibles – c’est le drame de cette activité – sauf de faire le contraire de ce que l’on dit. Parlez-en au clergé catholique, vous verrez… ils vous expliqueront la facture…

Tous ces politiques sont obsédés par le fric, malheureusement ils ne comprennent rien à l’économie. En fait leur obsession c’est la consommation. C’est-à-dire la récompense que permet l’usage du fric, gagné au préalable grâce à l’économie.

Le fric : oui, les efforts et le respect des règles de l’économie : non. C’est absurde.

Cet homme est absurde. La violence qu’il attise va le détruire évidemment, mais nous aussi, c’est le problème.

Que faire ? Visiblement, il est incapable de prendre la distance nécessaire par rapport à son égo pour analyser objectivement les situations, il en est sans doute ainsi depuis son jeune âge.

C’est probablement un peu embêtant pour lui, mais c’est encore plus grave pour nous.

Nous sommes coincés dans un monde qui demande d’être libres et mobiles pour survivre au désordre général en cours.

Imaginer qu’il pourrait élégamment se retirer pour laisser la France réfléchir et se reconstruire ? Même pas en rêve…

Conclusion : nous sommes foutus.

Bien à vous. H. Dumas

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L’heure est grave

Ce ne sont pas que des menteurs, ce sont aussi de mythomanes.

Il fallait voir cette soirée politique. Quel enseignement !!!

Voyons, ils sont tous d’accord pour nous dire que la France va mal, que ce n’est pas le moment de déconner. Mais, objectivement, …c’est évidemment leur faute, pas la nôtre.

Alors pourquoi nous traitent-ils d’irresponsables ? C’est incroyable ce délire.

En plus, objectivement, ce n’est pas le sujet.

Le sujet, ils nous le cachent, ou ils se le cachent.

Le sujet, c’est que – suivant en cela une tradition bien établie – la démocratie plonge dans ses travers et les dictatures en profitent pour la ramener.

Ce phénomène est mondial, il s’invite chez nous par une porte dérobée, mais les politiques ne peuvent pas l’ignorer. Ceux qui l’ignoreraient seraient d’un égocentrisme rédhibitoire.

C’est la guerre qui arrive chez nous, habillée en danseuse. Les entrechats des soi-disant représentants du peuple à l’Assemblée nationale cachent mal leur responsabilité.

Cette responsabilité tient en seul fait : avoir bradé l’économie du pays, son capital, pour acheter des voix et vivre la belle vie du pouvoir.

La faiblesse économique attire les prédateurs, les naufrageurs, c’est constant.

Alors, voir sur les plateaux ces charlots nous assurer la main sur le cœur qu’il faut tout faire pour payer la dette qu’ils ont faite, que nous sommes irresponsables de les mettre dehors juste au moment où iIs allaient tout arranger après avoir tout déranger, est une insulte grave à notre intelligence.

En effet, il n’y a qu’une solution, dût-il être absent à l’inauguration de Notre Dame, Macron doit démissionner et donner au peuple son droit à chercher et peut-être trouver des hommes et une formule pour sortir de l’impasse économique et résister à ce qui sans quoi attend le pays : l’invasion par toutes les formes de dictature, matérielles, religieuses et morales.

Oui, l’heure et grave, il ne s’agit pas du confort ou de la susceptibilité de quelques couillons corrompus qui nous ont amené où nous sommes, mais de faire en sorte que la démocratie, ce moins mauvais système, perdure en France. Et ce n’est pas gagné, aussi bien du fait de forces intérieures malfaisantes que de forces extérieures ambitieuses et sans vergogne.

La responsabilité de Macron est énorme. Il a porté à son paroxysme — il a été formé pour cela par notre système éducatif — les faiblesses de la corruption intellectuelle, le cynisme de la réalpolitique, la lâcheté, la délation et le report de ses propres responsabilité sur les autres.

Nous devons revenir aux basiques : à la liberté individuelle, au droit de penser et de s’exprimer librement, à la propriété privée, au respect du capital, à la parole donnée, à l’honneur.

Il ne peut pas prétendre porter ces nécessités, c’est trop tard. Son honneur serait de libérer le peuple, il pourra alors réclamer la paternité de lui avoir ouvert les yeux.

C’est peut-être ce qu’il dira demain à 20H.

Le temps presse, les brutes et le violeurs de conscience sont à nos portes.

Bien à vous. H. Dumas

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Les loups et le pouvoir

En quarante ans les sangliers ont envahi notre espace naturel, jusqu’en ses parties les plus sophistiquées, voire habitées. C’est ainsi que fleurissent, sur les réseaux ou dans la presse, les conseils aux promeneurs susceptibles de se trouver face à face avec un sanglier.

J’ai connu l’époque précédente où il n’y avait presque plus de sangliers, j’ai vu sa réintroduction par les chasseurs à coup de nourriture et préservations diverses. Aujourd’hui la régulation de ces animaux est hors de contrôle. Mais, ils sont majoritairement herbivores… franchement très peu dangereux pour nous, et facilement apprivoisables.

Les loups ont un taux de reproduction inférieur aux sanglier, mais important. Ils sont protégés, et donc ils devraient en quarante ans avoir objectivement envahi notre espace naturel. Les éleveurs protègeront leurs brebis des loups, ils n’ont pas le choix. Les loups sont de gros chiens méchants, ils ne s’apprivoisent pas… Ils ne sont pas herbivores. Il est certain qu’un jour prochain promeneurs ou cyclistes les rencontreront régulièrement… Ils n’auront pas beaucoup de solution…

Je continue à penser que la nature n’est pas une copine, qu’elle est belle mais terriblement dangereuse pour les très faibles animaux que nous sommes. Que l’homme n’existe que parce qu’il a réussi à lutter contre elle et trouver un équilibre fragile avec elle.

Demain nous tuerons les loups dont nous aurons favorisé la réintroduction, ce ne sera pas juste… Ce sera un abus de pouvoir pernicieux.

Les hommes ne sont pas différents de ces animaux, leur intelligence n’a pas de prise sur leur animalité.

En cela ils sont les animaux les plus dangereux que nous rencontrons.

C’est ainsi que dans notre pays ils allument depuis un certain temps la mèche de la bombe qui amènera la violence au pouvoir.

Contrairement aux idées reçues, le pouvoir ne se conquiert pas, c’est la masse qui le confie aux prétendants. Même lorsque ceux-ci font croire, ou croient eux-mêmes, qu’ils sont au pouvoir par leur volonté, il n’en n’est rien.

Les loups vont retrouver un certain pouvoir dans nos campagnes, ils n’en sont pas la cause. Ils ne seront pas conscients de ne pas en être la cause.

Le drame prend naturellement de l’ampleur parce que le pouvoir n’attire que les imbéciles. Quelle personne intelligente voudrait de cet artifice — en dehors de cas spéciaux et éphémères — qui va l’entrainer dans des choix insolubles, l’obliger à entraver, par la force ou la ruse, la liberté des opposants ? Aucune.

C’est la notoriété liée au pouvoir qui attire les gogos.

Une fois en place, ils se trompent sur ce qu’ils sont et sur ce qui est attendu d’eux. Les flatteries leur donnent l’impression d’être supérieurs, et la masse qui ne souhaite que vaquer à ses occupations leur fait croire qu’ils pourraient l’y aider.

Les voilà donc trichant et rusant comme des fous si l’ambiance est au papotage, violents et facilement assassins si l’ambiance est plus dure.

Dans tous les cas ils ne seront que le reflet de l’ambiance générale, que le jouet de leur environnement, tels les loups ou les sangliers.

Or, chaque jour qui passe voit le papotage général englué dans le mensonge que malheureusement il génère inévitablement, et la violence se prévaloir en réponse.

Suivant cette pente inévitable, les gogos du pouvoir vont devenir des assassins.

Ils étaient déjà des pillards, des bandits menteurs, des voleurs, ils vont devenir des oppresseurs physiques, des éradicateurs de liberté, des vecteurs d’emprisonnement et de mort.

C’est la nature. Où, par exemple, le sanglier est un être intelligent qui se débrouille avec les moyens du bord et le moins de violence possible, le loup est aussi un être intelligent mais lui ne connait que sa force, qu’il sait regrouper, pour vivre.

Il en est ainsi des hommes, sauf qu’iIs sont adaptables aux deux situations.

Drôle de fin pour la génération des trente glorieuses…

Bien à vous. H. Dumas

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L’affaire de Mazan

Il fallait bien qu’on finisse par en parler….

Il parait que 83% des Français sont au courant, c’est bien plus qu’en ce qui concerne la terreur fiscale…

La sexualité c’est comme le fric, la sienne n’a pas de limite volumétrique, voire morale, mais celle des autres peut, ou doit…, se limiter au SMIC (sexualité minimum imposable au concubin).

Il y a une similitude flagrante entre le fait divers de Mazan et le fait divers de Bullecourt.

Les deux sont catastrophiques, irrespectueux de la vie, de la propriété physique et matérielle des victimes, abominablement douloureux, destructeurs, inacceptables.

La foule se dresse face à ces drames, la pierre à la main. Jetons-là d’abord, nous réfléchirons plus tard, pense-t-elle.

C’est là il me semble que, pour ces deux affaires, il manque un élément clef : la connaissance de l’origine.

Vous savez cette origine matricielle, mère de tout, sans laquelle le mystère s’installe et nous oblige à l’accepter. Au niveau de notre vie d’homme nous sommes bien obligés d’accepter le mystère puisque nous sommes incapables de percer l’histoire de notre origine. Mais en ce qui concerne nos actes, nos petites décisions d’hommes, nous sommes parfaitement capables d’en définir les origines.

Je dirais que la seule façon de nous améliorer, si tant est que cela soit possible, est justement de connaître l’origine de nos actes, de nos situations, pour comprendre et maitriser éventuellement les résultats qui en découlent.

Hélas, notre justice, si imbue d’elle-même, se contente de lancer les pierres que la foule tient dans ses mains. Elle n’effectue pas son travail de recherche, de compréhension et d’explication de l’origine. Ainsi rien ne change. La justice entérine pour le compte de la société une crise de dérégulation qui justifie le châtiment du désigné coupable. Rien sur le fond, fiscal d’un côté, sexuel de l’autre. Pourtant des sujets où une meilleure compréhension ne serait pas un luxe.

Très clairement.

Ici, à Mazan, nous ne savons toujours pas si les produits imposés à Mme Pélicot endorment ou anesthésient. Nous ne savons même pas si les spécialistes le savent.

Et pourtant la différence est de taille. Endormi le cerveau reste sensible aux bruits et aux stimuli, anesthésié il est déconnecté de tout.

Cela ne change pas grand-chose aux faits et aux dangers auxquels cette dame a été exposée, mais cela change tout dans le cadre de la réflexion autour du sujet et de sa présentation publique, aussi des sanctions à venir évidemment liées à l’exposition publique de l’affaire.

Le poids des responsabilités, la présentation judiciaire, ne peuvent pas être appréhendés correctement sans connaître l’origine des événements.

Or, ni à Bullecourt, ni à Mazan, nous ne connaitrons l’origine qui a précédé ces actes révoltants. Nous sommes donc dans l’impossibilité de construire sur ces échecs pour éviter leur reproduction. Comment les juges peuvent-ils faire face à un tel déshonneur professionnel ?

Pour le reste, le sordide de ces évènements est objectivement banal face au sordide universel dont nous sommes abreuvés chaque heure qui passe…

Existe-t-il dans l’univers un lieu plus pur, plus simple, plus paisible, que notre Terre ? Qui ne serait pas le fameux paradis évoqué par les charlatans.

Où on pourrait aller sans casser sa pipe au préalable, évidemment.

Dormons tranquille, Elon cherche….

Bien à vous. H. Dumas

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Le consentement

Voilà un sujet très actuel. Enfin, disons dans nos salons de causeries. Je ne suis pas sûr que, hélas ou pas, ce soit un sujet d’intérêt mondial…

Demandons son avis à notre nouvelle encyclopédie, qui s’appelle elle-même « intelligence artificielle ». Rappelons que précédemment les encyclopédie parlaient d’outil de connaissance, pas d’intelligence. N’était-ce pas plus précis ? Plus clair ? Plus modeste ?…

Donc voici ce que dit Chat GPT du consentement :

« Le consentement est un concept fondamental dans de nombreux aspects de la vie sociale, juridique et personnelle. Il se réfère à l’accord volontaire donné par une personne pour qu’une action soit entreprise ou pour participer à une activité. Voici une exploration du consentement sous différents angles :

  1. Définition et principes de base

Le consentement signifie dire “oui” librement, sans pression, manipulation ou contrainte. Il repose sur plusieurs piliers :

  • Liberté : La décision doit être prise sans coercition.
  • Clarté : La personne doit comprendre ce à quoi elle consent.
  • Réversibilité : Le consentement peut être retiré à tout moment.
  • Capacité : La personne doit être apte à consentir, c’est-à-dire en pleine possession de ses moyens intellectuels, physiques et juridiques (ex. : majorité légale, absence d’altération mentale).
  1. Consentement dans les relations interpersonnelles

Dans les relations, qu’elles soient intimes, amicales ou professionnelles, le consentement est essentiel :

  • Consentement dans les relations sexuelles : Une relation sexuelle doit être basée sur un accord explicite entre les partenaires. L’absence de “non” ne signifie pas un “oui”. Des campagnes de sensibilisation comme “Only Yes Means Yes” insistent sur l’importance du consentement verbal et explicite.
  • Interactions quotidiennes : Même des gestes simples (comme toucher quelqu’un ou emprunter un objet) nécessitent une demande et une acceptation.
  1. Consentement dans le cadre légal
  • Contrats et accords : Dans la sphère légale, signer un contrat signifie donner son consentement à ses termes. Cependant, ce consentement doit être éclairé et non obtenu par ruse ou pression.
  • Soins médicaux : En médecine, aucun traitement ne peut être administré sans le consentement du patient, sauf dans des situations d’urgence ou si le patient est incapable de consentir et qu’il n’y a pas de représentant légal.
  1. Importance de l’éducation au consentement

L’éducation au consentement dès le plus jeune âge est cruciale pour :

  • Sensibiliser à l’importance de respecter les limites des autres.
  • Apprendre à exprimer ses propres limites.
  • Prévenir les abus et les violences.
  1. Les défis liés au consentement
  • Consentement sous influence : Si une personne est sous l’effet de drogues, d’alcool ou sous pression, son consentement est invalide.
  • Différences culturelles : La perception du consentement varie selon les sociétés, ce qui peut poser des défis dans des contextes internationaux.
  • Zone grise : Dans certaines interactions, le consentement peut être ambigu ou mal interprété, ce qui rend crucial d’établir une communication claire.

En résumé :

Le consentement est un acte de respect mutuel et de liberté individuelle. Il joue un rôle clé dans la construction de relations saines et dans le respect des droits de chacun »

C’est bien, non ?

Vous imaginez, depuis que j’ai lu ça, je gamberge…

Je cherche où et à quoi j’ai consenti dans ma vie.

A ma naissance ?

Franchement ce n’est pas mon impression. Bien plus, je n’ai pas ouï-dire que mes géniteurs aient consenti eux-mêmes à mon arrivée…

Mes premiers pas, mes premières paroles ?

Pas trop non plus. Je me demande si je ne serais pas resté à quatre pattes plus longtemps, en me contentant d’onomatopées.

L’école ?

Alors là sûr que non. Je n’ai jamais donné mon consentement. Je ne prétends pas avoir eu raison. Je rappelle que la question ici n’est pas la raison, mais le consentement.

Le travail ?

La situation est mitigée. J’ai bien aimé travailler, mais plus souvent sous la contrainte que par consentement. Et pourtant, certains considèrent que j’ai été un privilégié.

Autour de moi les autres m’ont donné l’impression d‘avoir mollement consenti.

Mon pays ?

Je ne l’ai pas choisi, il n’a jamais imaginé me demander mon consentement, en quoi que ce soit…

Mes impôts ?

Vous m’attendiez là, évidemment. Eh bien oui, personne n’a jamais envisagé de me demander mon consentement à ce sujet.

Donc, tout bien réfléchi, cette idée de consentement, comme le dit dès le début Chat GTP, est un concept, un simple concept. C’est-à-dire une abstraction, une construction intellectuelle, une aide à la réflexion, mais en aucun cas une réalité concrète.

Les réalités concrètes sont la force, la ruse, la méfiance, les situations, les ambitions, le courage, la lâcheté, l’intégrité, le respect des autres ou son absence, etc… et enfin le temps.

Alors ? Devons-nous nous étriper pour savoir qui a consenti à quoi ? Pourquoi et comment ? Avons-nous le droit de décréter qui consent et qui ne consent pas, sachant qu’une des caractéristiques du consentement c’est son renoncement possible à tout moment…

En quoi la collectivité aurait-elle une légitimité pour juger du consentement, qui me parait une notion particulièrement personnelle et ambigüe.

Il me semble que si la collectivité se contentait de faire en sorte que les interactions entre chacun de nous ne puissent pas nous porter un préjudice personnel, certain, constaté indubitablement, ce ne serait déjà pas si mal, toute idée de consentement restant alors de la sphère du privé.

En tout cas, en ce qui concerne la fiscalité, ce serait parfait… et inespéré…

Bien à vous. H. Dumas

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Vous rappelez-vous de la QPC

La Question Prioritaire de Constitutionnalité. Vous n’en avez pas trop le souvenir ?

Pour vous rafraichir la mémoire, voici ce qu’en disait en 2011, un haut et respectable fonctionnaire — qui savait ce qu’il disait puisqu’il était alors membre du Conseil Constitutionnel – Monsieur Renaud DENOIX de SAINT MARC :

« Cette réforme, entrée en vigueur le 1 mars 2010, a un triple objectif :

Premièrement : elle donne un droit nouveau au citoyen en lui permettant de faire valoir les droits qu’il tire de la Constitution.  

Deuxièmement, elle permet de purger l’ordre juridique des dispositions législatives inconstitutionnelles ; cette procédure conduit à l’abrogation, par le Conseil constitutionnel, des dispositions contraires à la Constitution. Les décisions produisent un effet erga omnes (à l’égard de tous ou égal pour tous).

Troisièmement, elle assure la prééminence de la Constitution dans l’ordre interne. Elle met fin ainsi à une anomalie de la hiérarchie des normes française qui voulait que la norme suprême ne puisse pas être invoquée utilement dans une procédure dès lors qu’une loi faisait « écran ». »

Un bel enthousiasme, il y a 13 ans déjà.

Vous vous rendez-compte, faire valoir nos droits constitutionnels, que les hommes de l’Etat — ces escrocs — bafouent allègrement chaque jour qui passe.

Assurer la prééminence de la Constitution, donc : de la liberté, de la propriété privée, des comptes que nous doit l’administration, d’un impôt consenti, d’une justice équitable, etc…on croit rêver.

D’ailleurs, il rêvait M. Renaud Denoix de Saint Marc, puisque rien n’est arrivé de tout ce qu’il imaginait alors.

Quels citoyens déposent des QPC, et quels en sont les résultats par rapport aux disfonctionnements que nous constatons tous entre nos droits constitutionnels et la réalité de notre maltraitance de la part de l’administration des hommes de l’Etat ?

En 2023, 850 QPC ont été déposées. Seules 160 ont été transmises, donc 690 ont été bloquées par la justice, qui est l’organe de transmission. Sur les 160 examinées, seule 32 ont fait l’objet d’un avis favorable, donc d’une modification de la loi jugée non conforme à la Constitution. Modifications certainement si marginales que vous n’en avez pas entendu parler, et que vous n’avez constaté aucune modification dans votre vie de tous les jours, pourtant si différente de ce que prévoyait pour nous notre constitution, tout particulièrement la DDHC.

Oui, il rêvait M. Denoix de Saint Marc, il n’avait pas très bien compris que les magistrats ne sont que des hommes, relativement ordinaires.

Que deviendraient-ils si notre liberté constitutionnelle nous était reconnue ?

Qui peut imaginer, en dehors de M. Denoix de Saint Marc, qu’iIs se satisferaient de juger, acte si peu gratifiant, et non d’exercer le terrible pouvoir qui leur est confié : le pouvoir de condamner.

Voyons, ils sont de gauche parce que la spécialité de la gauche c’est de condamner, ils ne le sont pas par vocation philosophique. En réalité, ce sont des bourgeois…

Sachez-le, le magistrat aime condamner et, à la manœuvre, les femmes y sont encore plus égales que les hommes.

Qui n’a pas compris cela ne peut pas saisir le fonctionnement du machin que l’on nous somme d’appeler « justice ».

Alors, tout naturellement, la sincérité de la QPC a été laminée. A-t-elle jamais existé, puisque son dépôt est filtré par ceux-là mêmes qui violeraient la Constitution en appliquant journellement les lois qui lui seraient contraires ?

Tout est bon pour ne pas accepter une QPC.

Initialement, elle pouvait être exposée simplement, comme une lettre à quelqu’un de confiance. Aujourd’hui, le formalisme est compliqué, il faudrait démontrer que le sujet traité ne l’a pas déjà été, et puis, disons-le, si elle n’est pas déposée par un avocat avec force de références, peu d’espoir qu’elle passe la barre de la sélection et soit transmise au Conseil Constitutionnel… Elle est devenu tout sauf sincère…

Puisqu’on en parle : ce LIEN pour lire la QPC que j’ai établie ce jour, qui n’a aucune chance d’être retenue.

Bien à vous. H. Dumas

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Est-ce trop moins d’escrocs ?

Ce que pense Chat GPT du terme escroc :

« Un escroc est une personne qui trompe ou manipule les autres dans le but de leur soutirer de l’argent, des biens ou d’autres avantages de manière malhonnête.

L’escroquerie repose généralement sur des stratagèmes ou des mensonges pour abuser de la confiance des victimes. Par exemple, un escroc peut promettre des gains fictifs, vendre des objets inexistants, ou usurper une identité pour obtenir des informations sensibles.

En droit, l’escroquerie est souvent considérée comme un délit, et elle peut être punie par des peines de prison ou des amendes. »

Combien d’escrocs sur 66 millions de Français ?

Avant de se prononcer il faut, il me semble, séparer les escrocs en deux catégories : les gentils et les méchants. Certes les deux ont pour objectif de nous voler, mais les premiers par la séduction, les seconds par la menace et la force.

En ce qui concerne les premiers, refuser de rentrer dans leur jeu et possible sans risque, et le plaisir d’être séduit vaut dans tous les cas un peu, même si ce peu devient vite trop si on se laisse envoûter.

En ce qui concerne les seconds, ils ont aussi une période séduction, qui ne manque pas de charme la plupart du temps. Mais ce qui les caractérise c’est le fait que lorsque nous ouvrons les yeux, lorsque nous voulons échapper à leur séduction, ils deviennent redoutables, méchants, maltraitants, voire mortels.

Ils commencent alors à prétendre que ce sont nous les escrocs parce que nous résistons à leurs pillages. Le comble…

Ils disposent de la force morale par l’intermédiaire d’une justice manipulée ou complice, de la force physique par les condamnations émanant de cette justice.

Ils prétendent que nous devons impérativement adhérer à l’une de leurs escroqueries, que ce serait la preuve de notre liberté. Ils se présentent à nous sous diverses raisons sociales, nous imposent d’en choisir une, alors qu’elles ont toutes le même objectif : nous piller, et le même stratagème : affirmer que c’est pour notre bien et qu’ils pilleront le voisin, pas nous …

Un constat s’impose : 60% environ du pays coche la case, joue le jeu des escrocs méchants. Ce sont ceux-là même qui croyaient les curés puceaux à vie, qui croyaient que le roi représentait Dieu, qui croient aujourd’hui que les hommes de l’Etat remplacent Dieu, le roi et les curés…

Nous sommes donc déjà à 40 millions d’escrocs, directs ou par procuration. Reste l’autre partie de la population, celle où se niche l’escroc basique qui ne peut compter que sur son charme.

Je dirais que finalement, à l’usage, l’escroc qui ne dispose pas de la force est souvent obligé pour escroquer de travailler plus que s’il était honnête. Sans compter les risques qu’il prend et qui finissent toujours par être découverts, lui valant de sérieux ennuis qui annihilent ses résultats.

Donc, les escrocs gentils sont assez peu nombreux dans la population, au pif je dirais 10% des 26 millions non-escroc de la population globale.

Reste une différence de taille :

L’impunité totale des escrocs méchants. Pour cela ils appellent leur escroquerie : la politique.

Pourrons-nous sortir de cette situation, et comment ?

Je ne vois pas d’autre possibilité qu’un miracle.

Comment faire pour qu’une majorité de gens accepte de n’être que ce qu’ils sont au lieu de penser que par le pillage délégué aux politiques ils pourraient devenir ce qu’ils rêvent ?

Comment empêcher des pillards de se faire donner un mandat pour piller impunément, à l’aide de promesses mensongères ?

On sent bien que c’est impossible, que ça a toujours été impossible et que ça le sera toujours. C’est éternel.

Alors à quoi sert d’en parler, voire d’en prendre conscience ? À rien.

Mais ça soulage, ça éclaire notre noir destin.

La sagesse est-elle de devenir escroc ou complice d’escroc ?

Peut-être, mais il faut alors se soudoyer soi-même, réduire sa conscience en bouillie, fermer les yeux sur le mal fait aux autres, éradiquer l’amour de son panel émotionnel.

Il faut se doper à la haine.

Gare aux débordements… je crois qu’ils arrivent au galop. C’est peut-être par eux que l’escroquerie sera cantonnée à sa part naturelle…

Bien à vous. Henri Dumas

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MARINE LE PEN face à la consanguinité intellectuelle des élites.

Il est clair que Marine Le Pen n’a aucune sympathie pour les gens comme moi, qui défendent la liberté, le droit de propriété, la nécessité du capital, le mérite et les élites qui en découlent, en un mot le capitalisme démocratique et son économie inclusive — comme il est convenu de l’appeler depuis le dernier Nobel d’économie –.

Bien sûr, ce manque de sympathie de sa part pour la société que je crois juste, qui n’est que celle décrite par notre constitution, m’amène à mon tour à ne pas avoir une grande sympathie pour les méthodes et les idées qu’elle véhicule.

Et cependant, je trouve ce qui lui arrive intolérable.

Quand j’entends le ministre de la Justice, Didier Migaud, déclarer qu’il faut que la justice soit la même pour tout le monde : je rêve. Il a vu ça où ? Désolé pour la facilité, mais je trouve son discours « nigaud ».

Revenons sur le sujet Le Pen, qui en réalité est le sujet, jamais réglé, du financement de la politique.

Au temps lointain de ma jeunesse, les prétendants à la politique avaient le plus souvent précédé leur prétention d’une activité professionnelle qui leur avait fourni les moyens du bénévolat qu’était alors l’acte politique.

Puis l’enrichissement soudain et mirifique du pays pendant les trente glorieuses a changé la donne. Les impécunieux ont réclamé le droit à l’accès au pouvoir politique.

Cela a paru normal, ça l’était probablement, peut-être…

Mais s’ils obtinrent assez rapidement, une fois élus, des émoluments importants pour ce bénévolat, le problème de la mise de fonds initiale n’a pas été évoqué.

L’économie se portait alors si bien qu’il parut naturel de la mettre à contribution. C’est ainsi que les élus et leurs partis politiques ont organisé une corruption hors du commun en échange d’autorisations bidons payées grassement.

Ce que j’en connais personnellement, pour les avoir vus sans y participer, ce sont les pots de vin liés à la loi Royer pour obtenir les autorisations d’implantation de la grande distribution et les monopoles qui vont la tuer, ou encore les demandes de permis de construire et les trafics sur la constructibilité des terrains à travers les POS et PLUI.

Je suppose qu’il en a été de même, à plus grande échelle, dans les autres secteurs de l’économie : l’industrie, les services, etc…

Toute cette corruption aurait dû finir devant la justice dont parle le « nigaud ». Mais, comme elle n’existe pas, il a été inventé la loi sur le financement des partis politiques en même temps que l’on décorait et honorait les coupables.

Cette loi de financement des partis politiques n’est ni plus ni moins qu’une prime à ceux qui sont en place, puisque ce financement est calculé sur le nombre d’élus ou de voix.

Comment financer la phase qui précède ?

C’est le problème Le Pen, c’est le problème de toute pensée politique qui souhaiterait convaincre les Français. C’est stupide et injuste.

C’est le fromage et le monopole pour les partis en place, c’est cette situation qui génère une armée d’hommes politiques sans intérêt, sans idée, juste intrigants.

Comment expliquer que les magistrats fassent, dans le cadre de l’affaire du RN, comme s’ils ne savaient pas tout cela.

Nous voilà arrivés à la consanguinité intellectuelle de nos élites.

Du fait que la sélection mise en place est unique, les élites ont tous le même angle de vision de la société, qui est la connaissance par l’enseignement.

Or l’enseignement, lorsqu’il n’a comme initiateur que la sélection scolaire, fabrique des scolaires uniquement. Ils se regroupent entre eux dès le plus jeune âge à l’école, ils ne vont plus se quitter, même quand ils se crêpent le chignon.

Leur éveil à la vie est consanguin.

L’élite, comme pour les arts, chanson, cinéma, etc…, devrait être diverse, multiculturelle, c’est une nécessité absolue.

Or la justice est à ce sujet particulièrement figée. Tous les magistrats sont formés à la même école, ils raisonnent et pensent tous pareils. Je les rencontre un peu partout en France, les têtes changent à l’extérieur, mais l’intérieur est partout identique.

Donc, Marine Le Pen n’a rien compris. C’est grave pour elle…

Les magistrats sont sincères, ils ne la visent pas particulièrement. Lobotomisés par leur école, ils ont été limités dans leur capacité à voir au-delà de l’instant présent, à aider à la création d’une réflexion qui devrait normalement générer une jurisprudence, essentielle à une démocratie, que nous n’avons pas.

Ils ne sont pas capables d’analyser la sottise du financement des partis politiques et la relativité de la combine employée par le RN pour financer son aventure politique.

Entre nous, que l’argent dévolu à la politique y reste, comme dans le cas des fonds européens utilisés par le RN, où est le scandale ailleurs que dans la pesanteur lourdingue des prétoires ?

Mais, comme je ne pense pas que Marine Le Pen ait comme ambition de casser la consanguinité élitique, mais de s’y fondre, je ne verserai pas une larme pour elle. Je les garde pour nous, qui allons devoir assumer la ruine et peut-être la guerre où nous mène la fadeur morale de la consanguinité intellectuelle de nos élites.

Bien à vous. H. Dumas

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Audience du 7/11/2024 : les escrocs qui nous gouvernent iront-ils jusqu’au Goulag ?

Le 7 novembre, à 13h30, j’étais devant la 7ème chambre de La Cour d’appel de Paris, où je me levais au coup de sonnette, comme il se doit.

Puis, quatre heures plus tard, après qu’une seule et probablement terrible histoire de Suédoise au lycée français de Stockholm, difficile à saisir pour les non-initiés, ait accaparé les magistrats, j’ai été appelé à la barre, il était 17h30.

Levé à six heures et parti aussitôt de Marseille, où j’étais en réunion de travail la veille, je n’avais pas déjeuné pour être présent à l’heure de la convocation : 13h30.

Par ce lien : LIEN, les conclusions que j’ai tentées de défendre.

Objectivement les magistrats — enfin la magistrate rapporteuse de mon dossier — m’ont écouté. Ont-ils entendu et compris la situation qui les implique comme nous tous ?

Objectivement je ne le pense pas. Ils n’habitent pas sur la même planète que nous.

Ils ne sont pas libres. Le fait de ne pas avoir à répondre de la responsabilité de ses jugements ne rend pas libre, pas plus pour eux que pour chacun de nous.

Ils sont hermétiques à la réalité, au moins dans leurs fonctions. En fait dans l’incapacité structurelle et humaine de juger.

Comment pourraient-ils donner acte que nous sommes dirigés par des escrocs ?

Comment appeler ceux qui puisent dans le portefeuille commun pour, à minima, financer des structures reconnues officiellement comme inutiles ?

Comment appeler ceux qui détournent les fonds public pour les diriger vers des investissements dont ils attendent exclusivement un retour électoral, indifféremment de toute utilité reconnue.

Prenons un exemple.

Crise annoncée dans la construction.

Explication officielle : le taux des intérêts, la guerre ailleurs, Trump, évidemment le néo-libéralisme et M. Arnaud…. etc…

La réalité : le secteur est entièrement vérolé par une économie extractive. Du premier m² de foncier, au dernier m² occupé, toute la chaine est entre les mains de l’administration et des élus, qui se prétendent une élite initiée.

Par ce biais ils arrivent à l’exploit suprême de reproduire partout Sarcelles — sa densité et sa monotonie – dont l’horreur a pourtant justifié leur prise de pouvoir…

C’est aussi triste que c’était prévisible.

Il n’y a rien à attendre de ceux qui possèdent le pouvoir, aux ordres desquels est notre « justice ».

Alors, quand le procureur s’est levé et a froidement recommandé aux magistrats contre moi une condamnation de prison,  je n’ai pas été surpris. J’ai été anéanti…sidéré…

Voilà un être intelligent, au pouvoir illimité, qui réinvente le GOULAG..

La prison pour délit d’opinion, l’inquisition, la terreur, la violence aveugle, l’inhumanité, la haine de l’opposition, de la démocratie.

Car, de quoi s’agit-il ?

Le Maire et son chef Fournel aujourd’hui chef de Barnier, paniquent à l’occasion de l’assassinat d’un inspecteur des impôts.

On les comprend, ils ont peur, à juste raison, de l’injustice et de la terreur fiscale qu’ils mettent en œuvre au service des escrocs qui nous gouvernent. C’est 30 à 50% d’impôts en trop, par rapport aux besoins réels, qu’ils éditent et recouvrent, pour notre plus grand malheur.

Alors, lorsque je demande que ce drame de Bullecourt fasse l’objet d’une enquête, que nous connaissions la vérité des hommes et des chiffres — ce qui est la moindre des choses — Le Maire et son chef Fournel donnent l’ordre — oui : donnent l’ordre — à la justice de considérer que ma demande correspond à un délit « d’apologie publique de crime ».

Il va falloir beaucoup de courage et d’abnégation intellectuels aux magistrats pour faire dire cette horreur à mes écrits, qui sont critiques mais n’appellent jamais à la violence.

Finalement, ils y arrivent facilement. Ils vont me mettre en taule une journée et envisagent beaucoup plus, sans état d’âme…

Il n’est plus temps d’avoir confiance en eux, d’espérer être un jour remis dans ses droits, il est temps d’avoir peur d’eux, avec toutes les désespérances que cela implique…

Ce qu’a dit le procureur le 7/11/2024 est dit. Quoiqu’il arrive ce sera une tâche sur notre justice.

Comment pourrait-elle se remettre d’une telle trahison par rapport à la vérité, d’une telle soumission aux hommes de l’Etat escrocs ?

Comment peut-on imaginer que la justice puisse être rendue par un « machin » dont les enquêtes sont exclusivement dépendantes d’un parquet dont on constate son total asservissement aux HE escrocs ?

Tout ça pour ça… Où sont passées mes lumières ? N’y a-t-il plus que des pantoufles ?

Bien à vous. H. Dumas

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Se connaitre et connaître le présent

Se connaître

Chaque jour je suis sidéré de l’incompréhension dont fait l’objet la place de l’économie dans notre société, de la confusion qu’il y a entre la monnaie consommation et la monnaie capital.

Contrairement à ce que je vois ou à ce que j’entends, je ne pense pas que ce problème soit de l’ordre du collectif.

Je pense qu’à partir du moment où chacun a situé sa position par rapport à l’économie s’installe automatiquement le respect que nous devons tous aux choix des autres et aux contraintes qui en découlent.

Je m’adresse aux jeunes citoyens de notre nation, quelles que soient leurs positions sociales ou leurs origines.

La question que chacun doit se poser est la suivante :

  • Ai-je le sentiment de vouloir être un acteur économique, quelle que soit l’activité qui m’attire ?

La réponse est très simple :

  • L’économie consiste à apporter une valeur ajoutée aux échanges nécessaires entre les hommes. Une prétention d’économie qui ne poursuit pas ce but est une escroquerie, un pillage.

Donc, si vous avez le sentiment d’être capable d’apporter une valeur ajoutée à travers l’activité qui vous attire, vous êtes un acteur économique en puissance.

Mon conseil : Essayez.

Dans le cas contraire, ne vous sous-estimez pas, votre activité sera un simple travail, parfaitement respectable, mais sans influence décisionnelle sur l’économie.

La différence essentielle se percevra dans la définition et l’usage des revenus de votre activité.

Si vous êtes un acteur économique les revenus tirés de votre activité ne sont pas de l’argent consommation mais du capital, dont le partage idéal est : un tiers à la collectivité sans laquelle rien n’est possible, un tiers devant rester au capital économique dont vous êtes un des responsables et enfin un tiers en argent consommation dont vous pouvez disposer.

Si vous décidez de ne pas prendre le risque économique, si vous n’êtes pas sûr de pouvoir générer une valeur ajoutée, si vous souhaitez simplement assumer correctement votre travail en toute responsabilité, les revenus de ce travail sont de la monnaie consommation dont le montant et l’usage sont à votre seule discrétion. Ceci évidemment dans le cadre d’échanges sincères et incontournables en ce qui concerne le montant de ces revenus.

Certains trouveront mon explication simpliste.

Il me semble que rien n’est jamais trop simplifié, la complication n’étant spectaculaire qu’en horlogerie où, même là, elle est impuissante à compliquer le temps dont la simplicité est inexorable.

Connaître le présent

A la question : Le présent est-il une conséquence du passé ou du futur ?

Chat GPT répond :

C’est une question fascinante ! Le présent, en tant qu’instant “maintenant”, peut en effet être vu comme influencé à la fois par le passé et, d’une certaine manière, par le futur. Voici quelques perspectives pour y répondre :

 

  1. Le présent comme conséquence du passé : Dans la plupart des conceptions courantes, le présent est perçu comme le résultat direct du passé. Chaque événement, chaque choix, chaque action passée façonne et détermine la situation présente. C’est l’idée de causalité : le passé “cause” le présent, et le présent est alors la dernière étape en date de cette chaîne causale. Selon cette vision, le présent est donc une sorte de “résultat” du passé.
  2. Le futur influence-t-il le présent ? : Certaines philosophies et théories scientifiques considèrent que le futur peut influencer, ou du moins donner une direction au présent. C’est le cas de la “téléologie”, où on imagine que certains événements dans le présent sont influencés par une finalité ou une orientation vers un futur souhaité ou anticipé. Par exemple, nos actions au présent sont souvent motivées par des objectifs futurs : on agit en fonction de ce qu’on souhaite voir se produire. Cependant, cela n’implique pas un effet causal direct du futur, mais plutôt une influence mentale ou intentionnelle de notre part.
  3. Une perspective du “présent éternel” : Certains philosophes et physiciens voient le présent comme la seule réalité véritable. Dans ce cas, ni le passé ni le futur ne le causent vraiment : le présent est un “instant éternel” qui existe indépendamment du passé et du futur. Par exemple, dans certaines interprétations de la physique quantique ou de la philosophie orientale (comme le bouddhisme), seul le “maintenant” existe réellement ; le passé est un souvenir et le futur une anticipation. Cela donne une vision où le présent est auto-suffisant et ne dépend d’aucune autre temporalité.
  4. Le point de vue de la relativité : En physique, la relativité d’Einstein complique un peu les choses en suggérant que le passé, le présent et le futur sont relatifs en fonction de l’observateur. Dans l’espace-temps, tous les événements (passés, présents, futurs) coexistent, mais leur perception varie selon la position et la vitesse de chaque observateur. Le “présent” ne serait alors pas uniquement une conséquence du passé, ni une anticipation du futur, mais dépendrait du cadre de référence de l’observateur.

En résumé : Dans notre perception humaine, le présent est davantage perçu comme une conséquence du passé, car tout ce que nous vivons semble en découler directement. Mais il est aussi influencé, dans une certaine mesure, par nos anticipations et projections vers le futur. Cela dit, en dehors de la causalité linéaire, certaines approches philosophiques et scientifiques voient le présent comme une réalité indépendante, où passé et futur n’ont qu’une influence relative, subjective, ou même inexistante.

Quel faux-cul ce Chat GPT, pas le genre à se mouiller…

Ce que je pense :

Le présent est le fruit exclusif du futur. Du passé ne subsiste que le capital intellectuel et matériel permettant au futur de créer le présent.

La preuve en est rapportée par le fait que lorsque notre futur diminue et finit par disparaitre nous mourrons, la vie nous quitte, notre présent s’éteint.

Donc la compréhension du présent se trouve dans le futur. Elle n’est accessible qu’aux intuitifs, et encore…

Sacré bouleversement !!!

Bien à vous. H. Dumas

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Aujourd’hui n’est pas une bonne journée

Y a un truc qui ne va pas.

A quoi a servi l’intégrité que j’ai assumée et qui m’a couté très cher tout au long de ma vie professionnelle.

A quoi ont servi mes engagements auprès de la collectivité, mes bénévolats, mes dons d’actions et de compétences.

A quoi a servi le respect de ma parole, de mes engagements, souvent si difficiles à assumer.

A quoi a servi ma tolérance, mon acceptation et mon respect pour les idées des autres, y compris les plus farfelues.

A quoi a servi ma confiance dans la justice, dans la réciprocité, dans l’empathie, dans mon pays.

A quoi ont servi mes luttes pour résister, pour tenir, pour ne pas abandonner, en espérant toujours que demain sera meilleur, que l’amélioration est le destin des hommes.

A quoi à servi ma quête de vérité pour chaque chose, pour chaque situation, pour chaque personne.

Alors que je ne vois que mensonge, égoïsme sordide, pillage généralisé, indifférence à la réalité, à la vérité. Hommage à l’escroquerie, à l’hypocrisie, au cynisme. Vénération de la jalousie, de la délation, de la lâcheté. Triomphe du toc, du bidon, du superficiel, de la rumeur malsaine, du glauque.

Un exemple ? Mais il y en a des milliers, voire des millions.

Alors un de plus ou un de moins, qu’importe.

Regardez plutôt cette vidéo :

Sympa non ? Tous issus de la même école, liés sans doute par la même passion…

Contrairement à ce qu’ils nous imposent — l’interdiction de filmer les débats des tribunaux, ce qui pourtant serait si utile à la société — eux ne crachent pas sur un petit tour de piste en images…

On a tous en tête les images tirées de notre imagination sur La Cour au château de Versailles… Depuis le progrès nous permet de visionner en direct ces grandes occasions où se réunissent les élites de notre société. C’est mieux, non ?

Puisqu’on parle de La Cour de cassation, une anecdote

Je viens de recevoir ce document : LIEN

C’est la fin programmée du pillage par les Services Fiscaux d’un gros morceau du jardin de ma maison à Sète.

La Cour de cassation ne regardera même pas le dossier.

Pourtant la dette fiscale qui permet ce pillage est à 80 % inexistante, issue d’un traquenard voulu, couvert par les Tribunaux administratifs en parfaite conscience. Tous les magistrats qui ont eu à s’occuper de cette affaire le savent, mais ils sont éduqués pour faire comme si la terreur fiscale n’existait pas.

Pourtant le magistrat qui a procédé à la vente forcée de ce terrain sait tout cela, il sait aussi qu’on ne peut pas vendre un terrain aux enchères, qu’un terrain ne vaut que par ce que l’on peut en faire, que donc avant toute vente on doit établir un dossier de faisabilité. Il sait, et La Cour de cassation aussi que la vente aux enchères doit rechercher le juste prix, ne doit pas être une opportunité donnée aux naufrageurs.

Qui plus est, la saisie qui a permis la vente de ce terrain est nulle, les Services Fiscaux n’ayant pas réalisé la publicité légale dans les temps impartis, mais le magistrat qui a procédé à la vente a dénié la loi. Finalement il a bien fait.

Ce magistrat, bateleur-vendeur, a fait pire, il a fait un faux en prétendant que lors de la vente il n’y avait pas eu de contestation de ma part, ce qui n’était pas le cas. La Cour d’appel l’a couvert.

Alors oui, aujourd’hui n’est pas une bonne journée. C’est la journée des lettres de cachet fiscales.

Embêtant pour le moral d’Henri Dumas ? Oui, sans nul doute.

Mais c’est surtout embêtant pour l’avenir de notre pays. Il y a des centaines de milliers d’Henri Dumas dont personne ne parle aux pinces-fesses des hommes de l’Etat, mais dont on parle dans nos campagnes, où de féroces soldats du fisc viennent jusque dans nos bas violer nos économies, les fruits de notre travail, aux…

Bien à vous. H. Dumas

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Respectons l’économie

Des amis chers, de toute une vie, m’ont offert « La reine du labyrinthe » le livre de Camille Pascal.

Comment vous dire : il faut absolument le lire.

L’auteur prétend que tous les faits relatés sont vérifiés et vrais. S’agissant d’une sommité dans son activité d’historien, je prends acte de cette affirmation.

Dans ces conditions la similitude entre la période de l’intrigue — vingt ans tournant au tour de la révolution de 1789 — et aujourd’hui est stupéfiante. Bien sûr la narration est actuelle, l’analyse aussi, donc l’objectivité est relative. Mais quand même…

L’histoire, qui implique le sommet de l’Etat, est imbriquée dans l’époque. Elle a trois moteurs, le pouvoir, l’ambition et la consommation.

A aucun moment l’économie, pourtant sous-jacente, n’est prise en compte, n’est visible ou est le souci apparent des acteurs, tous responsables politiques de la nation.

L’économie qui pourtant est l’espace créatif et l’organisation de la VA, la valeur ajoutée.

Il est affligeant que cette définition ait été phagocytée par le fisc, qui décidemment pervertit tout ce qu’il touche, et que la valeur ajoutée se résume à la TVA dans l’esprit du plus grand nombre.

En réalité, la population pourrait respecter l’économie, si elle se nommait ce qu’elle est, c’est-à-dire la RVA, soit « la Récompense sur la Valeur Ajoutée ». Car alors son image s’imposerait au lieu que seule sa déviance « la consommation » retient l’attention de ceux qui ignorent tout de l’économie.

L’économie ne peut pas avoir d’autre moteur ou justificatif que la RVA.

Or, si l’économie ne peut pas faire à elle seule une nation, loin de là, elle ne peut pas non plus être négligée ou pervertie sans de gros dégâts.

Lisez ce livre, vous comprendrez aujourd’hui, les hommes de l’Etat et leurs délires. Vous ne serez pas surpris par la révolution qui arrive avec son cortège de haine et de mort.

Bien à vous. H. Dumas

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Tristesse d’un weekend pluvieux

C’est le moment de se pencher sur le malheur des autres, qui permet de relativiser le sien.

Je vous propose de la lecture, une bonne heure, voire plus : le LIEN, les pièces s’ouvrent en cliquant dessus.

Alors, vous avez lu ? Quelle désespérance, non ?

Mais quand même, une découverte.

Si j’avais apprécié, il y a deux ans, le travail des actuels prix Nobel d’économie je n’avais pas pour autant fait la liaison avec la fiscalité, tout particulièrement avec la terreur fiscale.

C’est aujourd’hui que je comprends que la terreur fiscale n’a pas pour seul but de faciliter le pillage fiscal en rassurant les créanciers, mais plutôt l’étroite surveillance et la régulation par la force des bourgeons économiques libres, pour préserver l’économie extractive mise en place par nos élites.

Retenez bien le concept : l’économie inclusive d’un pays est ouverte par sa constitution à tous, l’économie extractive est exclusivement entre les mains de l’élite dirigeante, des hommes de l’Etat.

La première amène à la richesse et au progrès, la seconde à la récession et à la misère.

Bien à vous. H. Dumas

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C’est lunaire…

Interrogé sur cette expression tendance, Chat GPT nous dit : « L’expression “c’est lunaire” est souvent utilisée de manière familière pour décrire une situation ou un comportement qui semble totalement bizarre, décalé, surréaliste, ou même incompréhensible. Elle suggère quelque chose d’irréel, comme si cela venait d’un autre monde, souvent avec une connotation d’étonnement ou de perplexité. »

C’est exactement la situation de notre assemblée nationale étudiant le budget, n’est-il pas ?

Car enfin, où peut-on voir les voleurs faisant officiellement condamner à leur profit les volés ? En dehors de nos tribunaux et de notre Assemblée Nationale ?

Objectivement, quel tribunal, en dehors de la justice et du pouvoir français, peut se payer un tel gag ?

Fournel, le chef des quarante voleurs, connait la formule magique pour abonder la grotte fiscale, ce n’est pas « Sésame ouvre-toi », mais « contribuable aboule ton fric ».

Après avoir pillé la France, Fournel s’auto nomme premier ministre en se dissimulant adroitement derrière un bouquet de « Barnier », fleurs des Alpes un peu défraichies.

Et tout le monde avale la pilule.

Bien plus, une joyeuse bande de « cocktaileurs », dans leur night- club face à la Place de la Concorde, se prennent pour Kassim et participent aux festivités des mille et une nuits.

Une imitation de Morgiane essaie de nous persuader de son intégrité et de sa ruse, mais comme Alibaba, elle veut juste profiter du pillage en compagnie de sa famille…

Doit-on faire le dos rond ? Faire semblant de croire que tout va bien ? Où du moins que des gens sérieux s’efforceraient de trouver une solution, alors que le pillage au contraire s’intensifie.

Doit-on sacrifier notre liberté, notre vie, celle de nos enfants ?

Faire semblant de croire que notre ruche de petits insectes, que l’on appelle humanité, met en danger la planète par sa seule présence ? Alors qu’il s’agit simplement de dissimuler notre médiocrité, notre insignifiance, par une énormité de conséquences invérifiées journellement, qui n’ont pour but que de nous donner une importance que nous n’avons pas. Tout ça pour nous piller…

C’est effectivement… « lunaire ».

Et pourtant, qui ouvre les yeux pour constater la réalité, pas pour remplacer le pillage actuel par un autre : La presse ? Les réseaux sociaux ? Les instances supérieures ? La population ? Les démocrates ? Pas que je sache…

Le pire est que notre situation ne parait pas isolée, que le 21ème siècle semble effectivement se préparer à être le siècle du pillage. Celui qui n’est pas né escroc, violent, sans scrupule, menteur, va probablement souffrir et disparaître sans laisser de trace, comme c’est mon cas et celui de nombreux lecteurs de ce blog… que bien peu lisent…

Est-il un endroit épargné sur cette terre. On parle de ceux qui sont allés ailleurs, en Chine, en Russie, aux Etats-Unis… ? Partout ils ont trouvé la même situation, liée à la même croyance : le droit au pillage pour les despotes du pouvoir, pour les hommes de l’Etat —quelle que soit sa forme — et leurs affidés.

Est-ce donc la condition humaine ?

Le progrès, la capitalisation qui le permet, ont-ils été une exception ? L’obscurantisme doit-il être irrémédiablement la règle ? Sommes-nous les futures îles de Pâques ?

La réussite génère tant de haine qu’elle ne peut perdurer ? En gros c’est le constat global.

Bienvenue donc aux barbares, aux grossiers personnages, aux pillards, aux geignards, aux faux-culs, aux lâches, aux escrocs, aux fainéants, aux irresponsables, aux serviles, aux délateurs… le monde leur appartient…

Devenir plus escroc que les escrocs est probablement accessible, voire les dépasser dans leur vice, mais pour quel résultat ? Une accélération du chaos ?

Aucun intérêt. Il ne reste donc qu’à attendre. La patience est la qualité essentielle aujourd’hui. Ce n’est pas mon fort…

Bien à vous. H. Dumas

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La solidarité fiscale

Michel a publié, sous l’onglet Témoignage, le texte ci-dessous :

« Je vous partage un poste traitant de la Solidarité Fiscale en France, c’est très complexe de faire évoluer l’injustice et la violence fiscale mais c’est possible. Grace à une association de victimes nous avons obtenu un dispositif gracieux permettant d’épargner des vies innocentes c’est encore insuffisant mais c’est un premier pas.

Solidarité Fiscale en France : Une Loi Indirectement Discriminante et Inconstitutionnelle ‍⚖️ ⚖

En France, le principe de solidarité fiscale entre époux, bien qu’instauré pour le recouvrement des dettes fiscales, cache une injustice profonde touchant principalement les femmes. La loi actuelle oblige un(e) ex-conjoint(e) à payer les dettes fiscales de l’autre après une séparation, ce qui constitue une discrimination indirecte. Les chiffres montrent que cette disposition affecte disproportionnellement les femmes, rendant cette loi inconstitutionnelle.

Une Discrimination Cachée

Des associations, telles que « Femmes divorcées victimes de la solidarité fiscale », tirent la sonnette d’alarme : 92 % des victimes sont des femmes. Cette loi pèse de manière inéquitable sur les femmes divorcées, souvent contraintes de payer des dettes fiscales sur des revenus qu’elles n’ont jamais perçus. Cela perpétue une précarité économique pour celles déjà fragilisées par une séparation.

Une Loi Inconstitutionnelle

Comme en Suisse, les juristes soulignent l’inconstitutionnalité de cette loi. La Constitution française garantit l’égalité, or cette solidarité fiscale constitue une discrimination de genre déguisée. Si 92 % des victimes sont des femmes, comment défendre son impartialité ?
Les articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (article 1) imposent à l’État de garantir cette égalité. Nous devons exiger la fin de cette loi discriminante.

Solliciter les Acteurs de la Réforme

Les représentants de l’administration fiscale, les législateurs, et tous les acteurs politiques doivent prendre ce problème au sérieux. Nous devons appeler à l’abrogation immédiate de la solidarité fiscale. Cela concerne la protection de milliers de femmes et le respect des principes fondamentaux de notre Constitution.
Il est impératif de prévoir des compensations financières pour les victimes injustement contraintes de payer des dettes fiscales qu’elles n’ont jamais contractées.

Mobilisons-nous pour la Justice et l’Égalité ‍⚖️

La solidarité fiscale, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui, est une atteinte aux droits des femmes. Ce n’est pas seulement une question d’injustice économique, mais aussi une violation des principes constitutionnels. En dénonçant cette discrimination, nous pouvons espérer une réforme urgente de la loi.
Ensemble, faisons de la solidarité fiscale une injustice du passé et luttons pour une législation plus juste, qui respecte enfin l’égalité entre tous les citoyens. »

Oui, cette cause est essentielle. Mais pourquoi en faire une cause genrée, toute personne victime, femme ou homme, d’un fraudeur fiscal auquel elle est liée sans être responsable de la fraude se retrouve injustement poursuivie par le fisc.

On appelle cela la solidarité. C’est important.
En fait il s’agit de l’expression de la terreur fiscale qui évite au fisc d’avoir à définir les responsabilités, de cogner, de piller, tant pis pour les innocents massacrés.

Bonne chance dans ce combat. Mais n’oubliez pas que si vous gagnez vous organisez la plus fameuse évasion fiscale possible, si la victime est complice. C’est la hantise et la parano du fisc. Qui, en réponse, détruit aveuglément.
Bien à vous.

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Le prix Nobel d’économie

Est-il possible que les jurys du prix Nobel lisent notre blog ???🤣🤣🤣… Depuis au moins deux ans…

Le 29 Septembre 2022 nous publiions ceci :

LE LIVRE REVELATION

Toute la complexité apparente de l’économie ne tient qu’à l’organisation constitutionnelle du groupe. Le reste est naturel…

C’est ce que démontrent les auteurs de « Prospérité, puissance et pauvreté ».

Accompagné de cette vidéo :

Et… Deux ans plus tard, les auteurs reçoivent le prix Nobel de l’économie…

Finalement nous ne sommes peut-être pas aussi cons que les hommes de l’Etat et leurs magistrats veulent le faire croire…

Bien à vous. H. Dumas

 

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Admettons

Admettons que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, notamment ses articles 2 et 11, ne soit pas une farce, un amuse ballot, un hochet pour bébé immature, une escroquerie mise en avant dans notre constitution pout nous tromper, une vue de l’esprit.

Dans ces conditions, rien que ces deux articles nous permettraient de nous exprimer. Ils fermeraient le caquet de ces petits juges — roquets de luxe pour dictateurs en puissance, qui les lâchent sur nous dès que nous nous les contrarions dans nos dires ou nos écrits –.

Les dits articles :

Article 2 – Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

Article 11 – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Qui ne tente rien n’a rien, au diable les roquets, donnons notre opinion, affirmons que ce n’est pas un abus… on verra bien…

Les faits :

Une bande organisée nous a volé notre capital. Agissant par la ruse en nous faisant croire qu’il s’agissait de solidarité, d’égalité, par la force en installant la terreur fiscale.

Cette bande malfaisante, non seulement nous laisse démunis mais prétend réparer les dégâts qu’elle a fait en nous volant davantage !!!

Il n’y a plus d’enfermements physiques sur caprice du pouvoir. La bastille, forteresse symbolique de ces enfermements a été rasée dès après sa prise par la population, à partir du 14 Juillet 1789, par l’entrepreneur Pierre-François Palloy.

Restent les enfermements économiques et moraux, parfaitement semblables dans l’échelle des souffrances de notre époque. Bercy est le lieu symbolique et pratique de ces maltraitances. Bercy sera rasé.

Ne s’agissant pas de souffrances physiques, Bercy ne sera pas rasé physiquement comme La Bastille. C’est son système qui doit disparaitre, et ses locaux qui doivent être voués à autre chose. A la culture économique pour tous, par exemple.

Proposition d’éradication de Bercy.

D’abord il faut réparer la ruse de Sarkozy, un garçon parfaitement totalitaire, un faux libéral.

Avant lui les Services Fiscaux avaient deux organisations : La DGI qui calculait et collectait l’impôt, la DGCP qui gérait la collecte.

En 2008, pour plus d’efficacité, Sarko ne fit qu’un service : la DGFIP, qui fait tout.

C’est comme la guillotine, beaucoup plus rationnel, plus expéditif.

Trop de dépenses ? Pas de problème, c’est la même boutique qui pressure le Français… Le producteur fiscal devient le consommateur fiscal. C’est magique.

Résultat, boum, dans le mur…

Alors que deux services s’imposent.

Le premier effectivement pour l’encaissement. Il ne doit pas être anonyme. Il doit aller à la rencontre de chaque français, être attentif à leurs difficultés ou à leurs réussites. L’impôt doit être consenti et juste, il ne peut pas être anonyme, sans rapport avec la réalité de chacun. Ceux qui ne veulent pas payer l’impôt sont minoritaires, ce n’est que la violence de la terreur fiscale qui dresse la majorité contre l’impôt.

Une caisse locale doit être mise en œuvre à cet effet dans chaque agglomération, son responsable doit être élu par la population, démocratiquement.

Ce ne sera pas un surcoût, c’est la condition essentielle pour avoir un impôt démocratique et juste, adapté à la richesse de la nation.

Le deuxième pour la gestion des dépenses à partir des encaissements du premier. Ce service ne doit en aucun cas dépendre de ses utilisateurs. Il ne peut donc être géré ni par les élus, ni par l’administration.

Il est le gardien du capital national. Il doit rendre des comptes transparents et clairs.

Ses opérateurs ne sont dépendants de personnes, le directeur et ses cadres principaux sont élus.

Adieu Bercy. Je ne doute pas un seul instant que la France va s’équiper de cette structure fiscale. Que ce que je vis depuis vingt ans de la part de Bercy et des juges serviles et maltraitants sans vergogne, ne pourra ainsi plus jamais arriver.

C’est possible, le calme et la tranquillité fiscale ? Mais oui Madame, je vous jure…

Bien à vous. H. Dumas

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Madame Le Pen, ce n’est pas la peine…

Madame Le Pen, ce n’est pas la peine… ils vont vous tuer, comme ils disent…

Je n’avais pas d’appétence pour le Front National, le Rassemblement National peine à me convaincre d’une différence.

Pour entraîner les foules il faut un objectif qu’on leur apporte ou qu’elles se choisissent.

Pour moi il n’y en a que deux acceptables : la raison ou la passion. Ils sont rarement majoritaires. Ils sont antagonistes mais définitivement liés . La passion est mon moteur, mais elle très difficile à maîtriser. La raison tend à l’éteindre. Sa liberté fait peur.

Votre père avait choisi l’aigreur. Ce n’était pas une bonne idée. Elle vous a chaluté une faune globalement égoïste et plutôt méchante avec laquelle il est difficile d’entraîner une foule efficace et bâtisseuse.

Vous paraissez différente, notamment votre position devant les magistrats aujourd’hui est cohérente, qui consiste à dire que l’Europe n’est pas qu’administrative, qu’elle est aussi et avant tout politique, que donc les fonds mis à votre disposition par elle peuvent être utilisés pour partie dans le fonctionnement de votre organisation politique.

Mais ce n’est pas audible dans notre société corrompue, par rapport à laquelle je ne connais pas votre degrés de liberté ou de dépendance.

Vous êtes face à des gens qui, pris la main dans le pot de confiture, ont décidé, pour sauver leur peau à l’époque, de faire comme si le financement des idées politiques devait dépendre exclusivement des résultats, excluant de fait tout financement de novation politique. Un non-sens grave, qui génère une hypocrisie dévastatrice.

Comment espérez-vous qu’ils puissent accepter l’idée de votre nécessité de trouver un biais pour financer, selon les contraintes qu’ils ont perversement mis en place, votre projet politique ?

Aucune chance.

Il vont vous sortir leur couplet habituel : « Nous ne sommes pas là pour faire de la politique, mais pour appliquer la loi »… Total mensonge.

Ils vont vous condamner et le parti de la raison, majoritaire évidemment, ne versera pas une larme sur votre cas.

Si vous êtes intègre, la route à venir va être longue. Ceux que je connais de vos soutiens sont plutôt dans l’urgence sans scrupule. Je ne leur vois pas de passion digne, leur moteur est toujours l’aigreur.

Si vous êtes intègre, le jeu en vaut la chandelle. Dans le cas contraire tout cela est insignifiant.

À ce stade de votre procès vous apparaissez plutôt grandi, attendons la suite.

Respectueusement.

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Les grandes découvertes ou le brame discret de l’Abbé Pierre.

Ainsi donc, l’Abbé Pierre avait une quéquette. Découverte majeure vous en conviendrez. La stupéfaction liée à cette découverte est largement partagée.

Il n’est pas là pour donner son point de vue. Aurait-il pu ?

En fait sa place eut-été plus acceptable sur le rocher des singes à Vincennes. Les visiteurs n’auraient pas eu besoin de paraître scandalisés pour s’intéresser à son activité préférée.

Les scandales sexuels passionnent notre société, sans que personne n’y comprenne grand chose, les connaisseurs étant priés de se taire.

Il y a loin du rêve à la réalité en ce domaine.

Est-ce si différent de nos autres agitations. Sont- elles plus objectives ?

Reprenons donc.

L’humanité s’entiche de l’Abbé Pierre, de son amour immodéré des déshérités, en oubliant de comprendre sa motivation faite en grande partie de rêves de domination sexuelle.

Comme disait Frédéric Bastiat : « il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». C’est une bonne observation, dont la complétude est : il y a ce que l’on dit et ce que l’on ne dit pas.

Dans le premier cas on pourrait presque parler de fatalité, dans le deuxième l’homme est à la manœuvre dans toute sa splendeur. Sur le sujet je préfère définitivement Guy Béart : « le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ».

L’actualité tous les jours nous permet de pratiquer l’omission ou le mensonge à grande échelle, de nous rêver au lieu de nous voir.

Dans quel état sont les princesses quand le prince charmant les réveille ? Quel souvenir ont-elles de leur sommeil ? Les princes charmants existent-ils vraiment ?

Ce n’est jamais la question, alors que c’est pourtant le problème.

Aujourd’hui.

Barnier, ce prince charmant sur le retour, est-il ce qu’il prétend ?

Voyons, voyons. Il y a bien, que je sache, une clique unie, liée par sa communauté de pensée et de pouvoir, qui a craqué toute notre énergie, tout les fruits de notre travail pour, a-t-elle prétendu, assurer notre confort et notre sécurité.

Elle a abouti, objectivement, à une situation inverse d’inconfort pour nous. Plus particulièrement pour les plus humbles d’entre nous qui paient la facture en dernier ressort par l’effet naturel de la cascade fiscale, qui fait que le riche taxé reporte toujours la taxe sur son obligé moins riche.

Pourquoi faut-il que l’on se cache que Barnier représente la clique, ou en est l’otage volontaire ?

Rappelons que Fournel, son chef de cabinet, nommé probablement avant lui, a été le chef d’orchestre, en tant que DG de Bercy, de l’intense gabegie de ces dernières années, l’artisan zélé de la terreur fiscale qui tue les pauvres, le Kim Jung-un de l’économie. Et il nous fait payer la facture… Trop fort.

C’est un peu comme si Al Capone avait été nommé préfet de police.

Et pourtant personne n’y trouve rien à redire, la vérité importe peu face au rêve de l’irresponsabilité, du bonheur sur le dos des autres.

Oui mais… la guerre approche. Cette remise à l’heure violente du rêve vers la réalité.

Inutile alors d’avoir des prétentions sociétales, l’homme redevient ce qu’il est derrière ses simagrées : un animal sauvage particulièrement dangereux.

La nature reprend ses droits. N’est-ce pas le rêve des écolos ?

Bien à vous. H. Dumas.

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Intuition

On nous apprend que la vie est arrivée sur terre à une époque objectivement inconnue et de façon aujourd’hui encore non expliquée.

Peut-on poser une autre hypothèse sur ce sujet, qui a peut-être déjà été posée ? Excluons les religions qui sont centrées sur l’homme pivot de l’univers, vision insatisfaisante aujourd’hui.

A condition évidemment de ne pas se prendre au sérieux et d’accepter l’humiliation d’exposer une redite sans le savoir, cela me parait possible.

Allons-y, l’hypothèse de départ, que la science nous impose, est que la matière est d’abord, la vie ensuite.

Imaginons l’inverse : la vie est d’abord, la matière ensuite. La matière n’étant que l’accumulation des déchets de la vie.

C’est bien ainsi que l’on trouve les traces de la vie, que l’on tente de reconstituer son histoire, en creusant dans la matière qui a recouvert ses traces avec le temps.

Dans ces conditions, partir à la conquête des planètes inhabitées reviendrait à aller fouiller dans les déchets de la vie, ce serait passer à côté ou après l’histoire de la vie.

Si nous acceptons cette approche, elle s’accompagne inévitablement de notre incapacité à comprendre le temps, qui probablement n’existe pas.

Donc la vie existe avant la matière, elle ne serait pas de la matière, uniquement de la vie. Cette chose qui envahit et quitte, sous nos yeux, ce que nous appelons les êtres vivants.

La vie n’est pas quantifiable avec nos moyens, on pourrait même croire qu’elle n’existe pas, qu’elle est simplement une arrangement particulier de la matière. C’est pourtant improbable.

Le plus probable est qu’elle existe en un endroit sans matière, à l’état de vie dont la formule nous est inaccessible.

Puis au cours de son développement, dans un temps lui aussi inaccessible à nos calculs, elle crée de la matière. Il est plus facile d’imaginer que la vie crée de la matière plutôt que l’inverse, vous en conviendrez.

Cette création de la matière par la vie serait effectivement en expansion perpétuelle, illimitée.

La vie elle n’ayant pas de volume n’a pas besoin de place, de lieu, elle est partout et nulle part. Est-ce elle qui porte ces noms : Dieu, la matrice, etc… ? Ce n’est pas l’objet de ce billet.

Quand elle s’installe elle peut prendre toutes les apparences, mais elle a besoin d’énergie, elle-même est probablement énergie.

Il est difficile d’imaginer plus loin, certains chercheront ou cherchent peut-être déjà. Peut-être trouveront-ils ? Il faut le souhaiter sans doute.

Il est ainsi plus aisé de comprendre que ce besoin d’énergie, vital pour la vie, est satisfait par le transfert, qui n’a de règle que l’opportunité.

L’opportunité qui n’implique aucune morale, juste des conditions favorables et éphémères à saisir immédiatement.

Il est ainsi plus facile d’admettre le comportement des être vivants, dont le point commun, universel, est : le pillage.

L’homme dans ce maelström n’a comme particularité que ce qu’il appelle « les civilisations ».

C’est-à-dire des règles de pillage organisées, consenties peut-être, qui lui ont permis au fil du temps de dominer, ou de croire dominer, les autres apparences de la vie.

Cela vaut-il la guerre des civilisations ?

Bien à vous. H. Dumas

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Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les magistrats de France.

Il y a environ quinze ans, ruiné indûment par le fisc je n’ai pas eu d’autre choix qu’assurer ma défense seul.

Je n’avais pas alors les moyens de financer les services d’avocats, dont par ailleurs les honoraires sont incompressibles du fait des charges lourdes qu’ils doivent assumer.

C’est ainsi que j’ai été amené à être confronté à votre activité et à vos personnalités dans suffisamment de tribunaux pour me supposer légitime en m’adressant à vous dans cette lettre.

Le fait que vous m’ayez donné tort systématiquement depuis 25 ans n’impacte pas, je l’espère, les constats que je souhaite partager vous concernant.

D’abord votre fonction.

De façon récurrente j’ai entendu partout de votre part : « Monsieur Dumas, le tribunal n’est pas une tribune, nous sommes ici pour appliquer la loi, pas pour philosopher, alors soyez concis, ne sortez pas du sujet ».

Permettez moi d’exprimer mon total désaccord sur cette entame systématique.

D’abord appliquer la loi ne veut rien dire. La loi n’est pas divine, elle n’est qu’humaine et reflète simplement le pouvoir du moment.

Si la théorie que vous véhiculez était vraie, elle serait un blanc-seing à l’acceptation par les magistrats de toute dictature. J’ose espérer que ce n’est pas pour cela que vous avez choisi cette carrière.

En réalité, vous êtes bien là pour rendre la justice, affaire par affaire, indépendamment des éventuels excès ou erreurs d’appréciation de la loi. C’est ce qui fait votre honneur et le respect que vous porte la population qui vous pense investis de cette mission.

Évidemment cette situation vous expose, fortement.

Elle vous ballote entre deux extrêmes, l’individu et la collectivité. C’est un défi immense, on peut comprendre ceux qui le fuient ou l’évitent.

Mais, in fine, la justice n’est-elle pas justement le choix pour chaque situation de la priorité à donner : individuelle ou collective ? Même si ce choix est complexe et demande une liberté d’esprit totale et une intuition solide des conséquences de chaque situation.

Hélas, on peut le dire, vous avez privilégié la collectivité à l’individu, le pouvoir à l’initiative, au lieu de chercher l’équilibre indispensable entre les deux. Aujourd’hui vous êtes entraînés dans la faillite de ce pouvoir collectiviste. Qu’allez vous faire ? Vous raidir avec lui et empirer la faillite ? Ou rétablir par la jurisprudence l’équilibre entre les deux ?

Je l’ignore évidemment, et peut-être vous aussi d’ailleurs. Mais j’ai confiance en vous, sur ce point, quoiqu’il puisse arriver  je garde ma confiance en la justice et sa magistrature.

Quelques sujets parmi tant d’autres.

L’avocat est obligatoire, c’est suicidaire pour la justice. J’entends bien que pour votre confort avoir à dépatouiller les arguments mal fagotés et mal exprimés d’un justiciable se défendant seul est une surcharge de travail. Mais la perversité et la complexité technique des conclusions des avocats vous facilitent-elles vraiment le travail ?

D’ailleurs, globalement vous détestez les avocats.

Alors pourquoi ne pas laisser le choix ?

L’avantage serait double. Les avocats devraient leur revenus à leurs qualités et non à un monopole. Vous auriez un lien plus fort avec la vraie société, certes à démêler, dans les dossier sans avocat. Plaignants ou victimes verraient se limiter le risque actuel de manipulation par l’avocat.

Les condamnations pécuniaires systématiques du perdant.

Elles sont devenues par leur volume un frein anormal à l’accès pour tous à la justice. Le quérulent vous insupporte ? En quoi est-il plus gênant pour vous que le fou pour le psychiatre ?

Tout plaignant est un quérulent, puisque seule la ténacité dans son espoir de justice — éventuellement erronée mais peut-être que momentanément — va lui valoir sa qualification. La recherche de la justice ne vaut-elle pas d’affronter cet inconvénient ?

Cette lettre ouverte serait indigeste si elle devait inclure toutes les observations que ces quinze ans de cohabitation m’ont apportées. Je la clos ici avec l’idée de la reprendre plus tard.

Elle n’inclut donc aucune conclusion.

Respectueusement. H. Dumas

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L’humanité croit vaciller entre lumière et obscurantisme…

D’un côté les progrès stupéfiants de la technologie et de la connaissance, décuplés puissance n par la survenance de l’informatique, de l’autre la misère intellectuelle de l’organisation politique, en réalité de la pression et de l’organisation des pouvoirs.

On comprend que le problème est le pouvoir, dans toutes ses imbrications, ramifications, incroyable enlacement d’émotions à tous les niveaux, dans tous les sens, dans tous les domaines, sans que jamais la raison ou la vérité trouvent leur place.

Le pouvoir c’est la plaie qu’il soit voulu ou subi, dès qu’il apparaît il entre en conflit.

Aucune définition raisonnée du pouvoir n’existe, juste des constats de ses apparitions, et encore…

Et pourtant, constamment, mais pas toujours au même endroit ni au même moment, les pouvoirs se heurtent, entrent en conflit et tuent. Cela à petite ou grande échelle, sans que ceux qui subissent ces luttes voient arriver la catastrophe, et surtout comprennent qu’ils en sont les acteurs.

Là est le problème.

Car le pouvoir est d’abord une émotion, un besoin, avant d’être une action. Ce besoin peut envahir une seule personne ou un groupe. Mais, dès sa naissance il lui faudra, de grès ou de force, un ou des assujettis pour s’exprimer et entrer en guerre avec ses opposants.

Non seulement rien ne permet d’imaginer que le pouvoir pourrait être éradiqué, voire simplement neutralisé, mais il est en train d’embraser la planète.

L’apparence est que le pouvoir démocratique entre en guerre, aujourd’hui en Ukraine et en Israël, tout à l’heure en Asie, contre le pouvoir des autocrates.

Rien n’est moins vrai.

Il s’agit simplement d’opérations de pillages dissimulées sous l’apparence de conflits idéologiques.

C’est le constat essentiel : le pouvoir trouve toujours une excuse derrière laquelle il avance masqué. Il est toujours indétectable dans sa réalité, visible que dans son apparence, qui prétend le légitimer.

Dans le conflit mondial des pouvoirs qui va nous emporter, les démocraties se prétendent la lumière alors que leurs populations cherchent des hommes providentiels, donc des autocrates, pendant que les autocraties totalitaires sont définies comme l’obscurantisme, alors que leur population rêvent de démocratie. Ceci est bien la preuve qu’il ne s’agit pas, dans la guerre totale qui arrive, de combats idéologiques sincères mais de simples luttes de pouvoir ordinaire, à grande échelle.

L’humanité ne sera en paix que lorsque le pouvoir sera éradiqué.

Ce n’est pas une mince affaire, mais c’est possible.

Aux générations à venir il faut apprendre à reconnaître les déguisements attractifs du pouvoir, ses faux idéaux, les croyances qu’il impose comme vérités.

Puis leur faire comprendre que le pouvoir se construit à partir, ou contre, chacun d’eux, qu’il est en réalité un problème strictement personnel, contrairement à son apparence collective.

Qu’il suffit que chaque homme sur cette terre refuse de subir ou d’accaparer le pouvoir pour qu’il disparaisse et laisse la place à l’association voulue, qui elle est indispensable.

C’est possible, ayons confiance.

Bien à vous. H. Dumas.

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Macron a bon dos

La presse rapporte — en fait le journal Le Point — que Macron déclarait en avril 2018, à l’occasion d’une visite au CHU de Rouen, au sujet de la dette de notre pays : « À la fin, c’est vous qui payez aussi, vous savez. Il n’y a pas d’argent magique. La dette, ce sont nos enfants qui la paieront. Aujourd’hui, nous vivons à crédit, ça fait des décennies que ça dure. Et donc, si nous ne faisons rien, ce seront nos enfants, et eux n’auront pas de choix. »

Somme toute une déclaration raisonnable.

Or la suite fait que Macron, quelles qu’en soient les raisons, a planté le pays de 1000 milliards de dettes supplémentaires.

Peut-on en déduire que Macron est un être sans intelligence, ou machiavélique, ou inconséquent ? Je ne le crois pas.

Je crois tout simplement que Macron est corrompu, comme la grande majorité des individus composant notre nation.

Je m’explique.

La corruption est définie ainsi sur le net : « C’est un acte par lequel une ou plusieurs personnes, occupant une fonction dans le secteur privé ou dans la fonction publique, proposent ou acceptent de l’argent ou une faveur quelconque (on parle d’avantage indu) dans le but de réaliser ou de s’abstenir de faire une mission qui entre pourtant dans leurs fonctions. »

Donc, chaque fois qu’une personne qui s’occupe de la chose publique fait passer son intérêt personnel avant l’intérêt de la chose publique il commet un acte de corruption. Ce n’est pas plus compliqué que ça, et pourtant…

Chaque jour des milliers d’élus décident en fonction de leur intérêt électoral personnel, de celui de leur parti ou de leur croyance et non en fonction de l’intérêt collectif.

Ils arrivent à se persuader que leur élection, celle de leur parti ou la domination de leur croyance est l’intérêt collectif.

Cette confusion se trouve à tous les niveaux, puisqu’on la retrouve dans l’esprit du Président de La République Macron. Ce serait un non-sens bien prétentieux de le prendre pour un imbécile, alors qu’il n’est que corrompu.

Cette problématique, cette fausse route, existe dans toutes les activités humaines. L’intérêt personnel parasitant l’intérêt du groupe n’est pas une spécialité de la politique. Mais où qu’elle se trouve, elle gangrène définitivement le groupe qu’elle envahit.

La démocratie ne peut pas exister quand la corruption la pervertit.

Cette corruption rampante régit aujourd’hui tous les secteurs de toutes les composantes de notre nation, elle pourrait se résumer à la formule simplifiée : « moi d’abord. » Cette formule est le poison de tout groupe.

Or, dans une démocratie, c’est le groupe qui dicte sa loi, pas le Président. C’est dans ces conditions que Macron a failli.

Peut-on le lui reprocher ? Certes, mais il faudrait que la population exige l’intégrité, or chacun ne veut que plus de corruption… mais à son avantage évidemment. Personne ne souhaite l’intégrité, si exigeante. Ou alors, pour les autres…

Cette corruption intellectuelle génère de faux raisonnements d’évitement de la réalité. Par exemple la haine du capital, sans lequel il n’est pas d’économie. Par exemple l’égalitarisme, qui ne peut que niveler par le bas et finalement aboutir à l’inverse de ce qu’il prétend.

Peut-on sortir de cette corruption ? Sans doute que non, mais elle n’est pas obligatoirement majoritaire. C’est un problème structurel, qui a des solutions.

Certainement pas celles de l’homme ou du parti fort, qui ne peuvent que renforcer la corruption.

C’est au fond de chacun de nous que la prise de conscience doit avoir lieu. Hélas, l’expérience prouve que cette prise de conscience n’est possible que face au mur de la mort. Mort de l’être ou mort de la nation.

Attendons…

Bien à vous. H. Dumas

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