Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Admettons

Admettons que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, notamment ses articles 2 et 11, ne soit pas une farce, un amuse ballot, un hochet pour bébé immature, une escroquerie mise en avant dans notre constitution pout nous tromper, une vue de l’esprit.

Dans ces conditions, rien que ces deux articles nous permettraient de nous exprimer. Ils fermeraient le caquet de ces petits juges — roquets de luxe pour dictateurs en puissance, qui les lâchent sur nous dès que nous nous les contrarions dans nos dires ou nos écrits –.

Les dits articles :

Article 2 – Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

Article 11 – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Qui ne tente rien n’a rien, au diable les roquets, donnons notre opinion, affirmons que ce n’est pas un abus… on verra bien…

Les faits :

Une bande organisée nous a volé notre capital. Agissant par la ruse en nous faisant croire qu’il s’agissait de solidarité, d’égalité, par la force en installant la terreur fiscale.

Cette bande malfaisante, non seulement nous laisse démunis mais prétend réparer les dégâts qu’elle a fait en nous volant davantage !!!

Il n’y a plus d’enfermements physiques sur caprice du pouvoir. La bastille, forteresse symbolique de ces enfermements a été rasée dès après sa prise par la population, à partir du 14 Juillet 1789, par l’entrepreneur Pierre-François Palloy.

Restent les enfermements économiques et moraux, parfaitement semblables dans l’échelle des souffrances de notre époque. Bercy est le lieu symbolique et pratique de ces maltraitances. Bercy sera rasé.

Ne s’agissant pas de souffrances physiques, Bercy ne sera pas rasé physiquement comme La Bastille. C’est son système qui doit disparaitre, et ses locaux qui doivent être voués à autre chose. A la culture économique pour tous, par exemple.

Proposition d’éradication de Bercy.

D’abord il faut réparer la ruse de Sarkozy, un garçon parfaitement totalitaire, un faux libéral.

Avant lui les Services Fiscaux avaient deux organisations : La DGI qui calculait et collectait l’impôt, la DGCP qui gérait la collecte.

En 2008, pour plus d’efficacité, Sarko ne fit qu’un service : la DGFIP, qui fait tout.

C’est comme la guillotine, beaucoup plus rationnel, plus expéditif.

Trop de dépenses ? Pas de problème, c’est la même boutique qui pressure le Français… Le producteur fiscal devient le consommateur fiscal. C’est magique.

Résultat, boum, dans le mur…

Alors que deux services s’imposent.

Le premier effectivement pour l’encaissement. Il ne doit pas être anonyme. Il doit aller à la rencontre de chaque français, être attentif à leurs difficultés ou à leurs réussites. L’impôt doit être consenti et juste, il ne peut pas être anonyme, sans rapport avec la réalité de chacun. Ceux qui ne veulent pas payer l’impôt sont minoritaires, ce n’est que la violence de la terreur fiscale qui dresse la majorité contre l’impôt.

Une caisse locale doit être mise en œuvre à cet effet dans chaque agglomération, son responsable doit être élu par la population, démocratiquement.

Ce ne sera pas un surcoût, c’est la condition essentielle pour avoir un impôt démocratique et juste, adapté à la richesse de la nation.

Le deuxième pour la gestion des dépenses à partir des encaissements du premier. Ce service ne doit en aucun cas dépendre de ses utilisateurs. Il ne peut donc être géré ni par les élus, ni par l’administration.

Il est le gardien du capital national. Il doit rendre des comptes transparents et clairs.

Ses opérateurs ne sont dépendants de personnes, le directeur et ses cadres principaux sont élus.

Adieu Bercy. Je ne doute pas un seul instant que la France va s’équiper de cette structure fiscale. Que ce que je vis depuis vingt ans de la part de Bercy et des juges serviles et maltraitants sans vergogne, ne pourra ainsi plus jamais arriver.

C’est possible, le calme et la tranquillité fiscale ? Mais oui Madame, je vous jure…

Bien à vous. H. Dumas

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Madame Le Pen, ce n’est pas la peine…

Madame Le Pen, ce n’est pas la peine… ils vont vous tuer, comme ils disent…

Je n’avais pas d’appétence pour le Front National, le Rassemblement National peine à me convaincre d’une différence.

Pour entraîner les foules il faut un objectif qu’on leur apporte ou qu’elles se choisissent.

Pour moi il n’y en a que deux acceptables : la raison ou la passion. Ils sont rarement majoritaires. Ils sont antagonistes mais définitivement liés . La passion est mon moteur, mais elle très difficile à maîtriser. La raison tend à l’éteindre. Sa liberté fait peur.

Votre père avait choisi l’aigreur. Ce n’était pas une bonne idée. Elle vous a chaluté une faune globalement égoïste et plutôt méchante avec laquelle il est difficile d’entraîner une foule efficace et bâtisseuse.

Vous paraissez différente, notamment votre position devant les magistrats aujourd’hui est cohérente, qui consiste à dire que l’Europe n’est pas qu’administrative, qu’elle est aussi et avant tout politique, que donc les fonds mis à votre disposition par elle peuvent être utilisés pour partie dans le fonctionnement de votre organisation politique.

Mais ce n’est pas audible dans notre société corrompue, par rapport à laquelle je ne connais pas votre degrés de liberté ou de dépendance.

Vous êtes face à des gens qui, pris la main dans le pot de confiture, ont décidé, pour sauver leur peau à l’époque, de faire comme si le financement des idées politiques devait dépendre exclusivement des résultats, excluant de fait tout financement de novation politique. Un non-sens grave, qui génère une hypocrisie dévastatrice.

Comment espérez-vous qu’ils puissent accepter l’idée de votre nécessité de trouver un biais pour financer, selon les contraintes qu’ils ont perversement mis en place, votre projet politique ?

Aucune chance.

Il vont vous sortir leur couplet habituel : « Nous ne sommes pas là pour faire de la politique, mais pour appliquer la loi »… Total mensonge.

Ils vont vous condamner et le parti de la raison, majoritaire évidemment, ne versera pas une larme sur votre cas.

Si vous êtes intègre, la route à venir va être longue. Ceux que je connais de vos soutiens sont plutôt dans l’urgence sans scrupule. Je ne leur vois pas de passion digne, leur moteur est toujours l’aigreur.

Si vous êtes intègre, le jeu en vaut la chandelle. Dans le cas contraire tout cela est insignifiant.

À ce stade de votre procès vous apparaissez plutôt grandi, attendons la suite.

Respectueusement.

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Les grandes découvertes ou le brame discret de l’Abbé Pierre.

Ainsi donc, l’Abbé Pierre avait une quéquette. Découverte majeure vous en conviendrez. La stupéfaction liée à cette découverte est largement partagée.

Il n’est pas là pour donner son point de vue. Aurait-il pu ?

En fait sa place eut-été plus acceptable sur le rocher des singes à Vincennes. Les visiteurs n’auraient pas eu besoin de paraître scandalisés pour s’intéresser à son activité préférée.

Les scandales sexuels passionnent notre société, sans que personne n’y comprenne grand chose, les connaisseurs étant priés de se taire.

Il y a loin du rêve à la réalité en ce domaine.

Est-ce si différent de nos autres agitations. Sont- elles plus objectives ?

Reprenons donc.

L’humanité s’entiche de l’Abbé Pierre, de son amour immodéré des déshérités, en oubliant de comprendre sa motivation faite en grande partie de rêves de domination sexuelle.

Comme disait Frédéric Bastiat : « il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». C’est une bonne observation, dont la complétude est : il y a ce que l’on dit et ce que l’on ne dit pas.

Dans le premier cas on pourrait presque parler de fatalité, dans le deuxième l’homme est à la manœuvre dans toute sa splendeur. Sur le sujet je préfère définitivement Guy Béart : « le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ».

L’actualité tous les jours nous permet de pratiquer l’omission ou le mensonge à grande échelle, de nous rêver au lieu de nous voir.

Dans quel état sont les princesses quand le prince charmant les réveille ? Quel souvenir ont-elles de leur sommeil ? Les princes charmants existent-ils vraiment ?

Ce n’est jamais la question, alors que c’est pourtant le problème.

Aujourd’hui.

Barnier, ce prince charmant sur le retour, est-il ce qu’il prétend ?

Voyons, voyons. Il y a bien, que je sache, une clique unie, liée par sa communauté de pensée et de pouvoir, qui a craqué toute notre énergie, tout les fruits de notre travail pour, a-t-elle prétendu, assurer notre confort et notre sécurité.

Elle a abouti, objectivement, à une situation inverse d’inconfort pour nous. Plus particulièrement pour les plus humbles d’entre nous qui paient la facture en dernier ressort par l’effet naturel de la cascade fiscale, qui fait que le riche taxé reporte toujours la taxe sur son obligé moins riche.

Pourquoi faut-il que l’on se cache que Barnier représente la clique, ou en est l’otage volontaire ?

Rappelons que Fournel, son chef de cabinet, nommé probablement avant lui, a été le chef d’orchestre, en tant que DG de Bercy, de l’intense gabegie de ces dernières années, l’artisan zélé de la terreur fiscale qui tue les pauvres, le Kim Jung-un de l’économie. Et il nous fait payer la facture… Trop fort.

C’est un peu comme si Al Capone avait été nommé préfet de police.

Et pourtant personne n’y trouve rien à redire, la vérité importe peu face au rêve de l’irresponsabilité, du bonheur sur le dos des autres.

Oui mais… la guerre approche. Cette remise à l’heure violente du rêve vers la réalité.

Inutile alors d’avoir des prétentions sociétales, l’homme redevient ce qu’il est derrière ses simagrées : un animal sauvage particulièrement dangereux.

La nature reprend ses droits. N’est-ce pas le rêve des écolos ?

Bien à vous. H. Dumas.

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Intuition

On nous apprend que la vie est arrivée sur terre à une époque objectivement inconnue et de façon aujourd’hui encore non expliquée.

Peut-on poser une autre hypothèse sur ce sujet, qui a peut-être déjà été posée ? Excluons les religions qui sont centrées sur l’homme pivot de l’univers, vision insatisfaisante aujourd’hui.

A condition évidemment de ne pas se prendre au sérieux et d’accepter l’humiliation d’exposer une redite sans le savoir, cela me parait possible.

Allons-y, l’hypothèse de départ, que la science nous impose, est que la matière est d’abord, la vie ensuite.

Imaginons l’inverse : la vie est d’abord, la matière ensuite. La matière n’étant que l’accumulation des déchets de la vie.

C’est bien ainsi que l’on trouve les traces de la vie, que l’on tente de reconstituer son histoire, en creusant dans la matière qui a recouvert ses traces avec le temps.

Dans ces conditions, partir à la conquête des planètes inhabitées reviendrait à aller fouiller dans les déchets de la vie, ce serait passer à côté ou après l’histoire de la vie.

Si nous acceptons cette approche, elle s’accompagne inévitablement de notre incapacité à comprendre le temps, qui probablement n’existe pas.

Donc la vie existe avant la matière, elle ne serait pas de la matière, uniquement de la vie. Cette chose qui envahit et quitte, sous nos yeux, ce que nous appelons les êtres vivants.

La vie n’est pas quantifiable avec nos moyens, on pourrait même croire qu’elle n’existe pas, qu’elle est simplement une arrangement particulier de la matière. C’est pourtant improbable.

Le plus probable est qu’elle existe en un endroit sans matière, à l’état de vie dont la formule nous est inaccessible.

Puis au cours de son développement, dans un temps lui aussi inaccessible à nos calculs, elle crée de la matière. Il est plus facile d’imaginer que la vie crée de la matière plutôt que l’inverse, vous en conviendrez.

Cette création de la matière par la vie serait effectivement en expansion perpétuelle, illimitée.

La vie elle n’ayant pas de volume n’a pas besoin de place, de lieu, elle est partout et nulle part. Est-ce elle qui porte ces noms : Dieu, la matrice, etc… ? Ce n’est pas l’objet de ce billet.

Quand elle s’installe elle peut prendre toutes les apparences, mais elle a besoin d’énergie, elle-même est probablement énergie.

Il est difficile d’imaginer plus loin, certains chercheront ou cherchent peut-être déjà. Peut-être trouveront-ils ? Il faut le souhaiter sans doute.

Il est ainsi plus aisé de comprendre que ce besoin d’énergie, vital pour la vie, est satisfait par le transfert, qui n’a de règle que l’opportunité.

L’opportunité qui n’implique aucune morale, juste des conditions favorables et éphémères à saisir immédiatement.

Il est ainsi plus facile d’admettre le comportement des être vivants, dont le point commun, universel, est : le pillage.

L’homme dans ce maelström n’a comme particularité que ce qu’il appelle « les civilisations ».

C’est-à-dire des règles de pillage organisées, consenties peut-être, qui lui ont permis au fil du temps de dominer, ou de croire dominer, les autres apparences de la vie.

Cela vaut-il la guerre des civilisations ?

Bien à vous. H. Dumas

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Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les magistrats de France.

Il y a environ quinze ans, ruiné indûment par le fisc je n’ai pas eu d’autre choix qu’assurer ma défense seul.

Je n’avais pas alors les moyens de financer les services d’avocats, dont par ailleurs les honoraires sont incompressibles du fait des charges lourdes qu’ils doivent assumer.

C’est ainsi que j’ai été amené à être confronté à votre activité et à vos personnalités dans suffisamment de tribunaux pour me supposer légitime en m’adressant à vous dans cette lettre.

Le fait que vous m’ayez donné tort systématiquement depuis 25 ans n’impacte pas, je l’espère, les constats que je souhaite partager vous concernant.

D’abord votre fonction.

De façon récurrente j’ai entendu partout de votre part : « Monsieur Dumas, le tribunal n’est pas une tribune, nous sommes ici pour appliquer la loi, pas pour philosopher, alors soyez concis, ne sortez pas du sujet ».

Permettez moi d’exprimer mon total désaccord sur cette entame systématique.

D’abord appliquer la loi ne veut rien dire. La loi n’est pas divine, elle n’est qu’humaine et reflète simplement le pouvoir du moment.

Si la théorie que vous véhiculez était vraie, elle serait un blanc-seing à l’acceptation par les magistrats de toute dictature. J’ose espérer que ce n’est pas pour cela que vous avez choisi cette carrière.

En réalité, vous êtes bien là pour rendre la justice, affaire par affaire, indépendamment des éventuels excès ou erreurs d’appréciation de la loi. C’est ce qui fait votre honneur et le respect que vous porte la population qui vous pense investis de cette mission.

Évidemment cette situation vous expose, fortement.

Elle vous ballote entre deux extrêmes, l’individu et la collectivité. C’est un défi immense, on peut comprendre ceux qui le fuient ou l’évitent.

Mais, in fine, la justice n’est-elle pas justement le choix pour chaque situation de la priorité à donner : individuelle ou collective ? Même si ce choix est complexe et demande une liberté d’esprit totale et une intuition solide des conséquences de chaque situation.

Hélas, on peut le dire, vous avez privilégié la collectivité à l’individu, le pouvoir à l’initiative, au lieu de chercher l’équilibre indispensable entre les deux. Aujourd’hui vous êtes entraînés dans la faillite de ce pouvoir collectiviste. Qu’allez vous faire ? Vous raidir avec lui et empirer la faillite ? Ou rétablir par la jurisprudence l’équilibre entre les deux ?

Je l’ignore évidemment, et peut-être vous aussi d’ailleurs. Mais j’ai confiance en vous, sur ce point, quoiqu’il puisse arriver  je garde ma confiance en la justice et sa magistrature.

Quelques sujets parmi tant d’autres.

L’avocat est obligatoire, c’est suicidaire pour la justice. J’entends bien que pour votre confort avoir à dépatouiller les arguments mal fagotés et mal exprimés d’un justiciable se défendant seul est une surcharge de travail. Mais la perversité et la complexité technique des conclusions des avocats vous facilitent-elles vraiment le travail ?

D’ailleurs, globalement vous détestez les avocats.

Alors pourquoi ne pas laisser le choix ?

L’avantage serait double. Les avocats devraient leur revenus à leurs qualités et non à un monopole. Vous auriez un lien plus fort avec la vraie société, certes à démêler, dans les dossier sans avocat. Plaignants ou victimes verraient se limiter le risque actuel de manipulation par l’avocat.

Les condamnations pécuniaires systématiques du perdant.

Elles sont devenues par leur volume un frein anormal à l’accès pour tous à la justice. Le quérulent vous insupporte ? En quoi est-il plus gênant pour vous que le fou pour le psychiatre ?

Tout plaignant est un quérulent, puisque seule la ténacité dans son espoir de justice — éventuellement erronée mais peut-être que momentanément — va lui valoir sa qualification. La recherche de la justice ne vaut-elle pas d’affronter cet inconvénient ?

Cette lettre ouverte serait indigeste si elle devait inclure toutes les observations que ces quinze ans de cohabitation m’ont apportées. Je la clos ici avec l’idée de la reprendre plus tard.

Elle n’inclut donc aucune conclusion.

Respectueusement. H. Dumas

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L’humanité croit vaciller entre lumière et obscurantisme…

D’un côté les progrès stupéfiants de la technologie et de la connaissance, décuplés puissance n par la survenance de l’informatique, de l’autre la misère intellectuelle de l’organisation politique, en réalité de la pression et de l’organisation des pouvoirs.

On comprend que le problème est le pouvoir, dans toutes ses imbrications, ramifications, incroyable enlacement d’émotions à tous les niveaux, dans tous les sens, dans tous les domaines, sans que jamais la raison ou la vérité trouvent leur place.

Le pouvoir c’est la plaie qu’il soit voulu ou subi, dès qu’il apparaît il entre en conflit.

Aucune définition raisonnée du pouvoir n’existe, juste des constats de ses apparitions, et encore…

Et pourtant, constamment, mais pas toujours au même endroit ni au même moment, les pouvoirs se heurtent, entrent en conflit et tuent. Cela à petite ou grande échelle, sans que ceux qui subissent ces luttes voient arriver la catastrophe, et surtout comprennent qu’ils en sont les acteurs.

Là est le problème.

Car le pouvoir est d’abord une émotion, un besoin, avant d’être une action. Ce besoin peut envahir une seule personne ou un groupe. Mais, dès sa naissance il lui faudra, de grès ou de force, un ou des assujettis pour s’exprimer et entrer en guerre avec ses opposants.

Non seulement rien ne permet d’imaginer que le pouvoir pourrait être éradiqué, voire simplement neutralisé, mais il est en train d’embraser la planète.

L’apparence est que le pouvoir démocratique entre en guerre, aujourd’hui en Ukraine et en Israël, tout à l’heure en Asie, contre le pouvoir des autocrates.

Rien n’est moins vrai.

Il s’agit simplement d’opérations de pillages dissimulées sous l’apparence de conflits idéologiques.

C’est le constat essentiel : le pouvoir trouve toujours une excuse derrière laquelle il avance masqué. Il est toujours indétectable dans sa réalité, visible que dans son apparence, qui prétend le légitimer.

Dans le conflit mondial des pouvoirs qui va nous emporter, les démocraties se prétendent la lumière alors que leurs populations cherchent des hommes providentiels, donc des autocrates, pendant que les autocraties totalitaires sont définies comme l’obscurantisme, alors que leur population rêvent de démocratie. Ceci est bien la preuve qu’il ne s’agit pas, dans la guerre totale qui arrive, de combats idéologiques sincères mais de simples luttes de pouvoir ordinaire, à grande échelle.

L’humanité ne sera en paix que lorsque le pouvoir sera éradiqué.

Ce n’est pas une mince affaire, mais c’est possible.

Aux générations à venir il faut apprendre à reconnaître les déguisements attractifs du pouvoir, ses faux idéaux, les croyances qu’il impose comme vérités.

Puis leur faire comprendre que le pouvoir se construit à partir, ou contre, chacun d’eux, qu’il est en réalité un problème strictement personnel, contrairement à son apparence collective.

Qu’il suffit que chaque homme sur cette terre refuse de subir ou d’accaparer le pouvoir pour qu’il disparaisse et laisse la place à l’association voulue, qui elle est indispensable.

C’est possible, ayons confiance.

Bien à vous. H. Dumas.

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Macron a bon dos

La presse rapporte — en fait le journal Le Point — que Macron déclarait en avril 2018, à l’occasion d’une visite au CHU de Rouen, au sujet de la dette de notre pays : « À la fin, c’est vous qui payez aussi, vous savez. Il n’y a pas d’argent magique. La dette, ce sont nos enfants qui la paieront. Aujourd’hui, nous vivons à crédit, ça fait des décennies que ça dure. Et donc, si nous ne faisons rien, ce seront nos enfants, et eux n’auront pas de choix. »

Somme toute une déclaration raisonnable.

Or la suite fait que Macron, quelles qu’en soient les raisons, a planté le pays de 1000 milliards de dettes supplémentaires.

Peut-on en déduire que Macron est un être sans intelligence, ou machiavélique, ou inconséquent ? Je ne le crois pas.

Je crois tout simplement que Macron est corrompu, comme la grande majorité des individus composant notre nation.

Je m’explique.

La corruption est définie ainsi sur le net : « C’est un acte par lequel une ou plusieurs personnes, occupant une fonction dans le secteur privé ou dans la fonction publique, proposent ou acceptent de l’argent ou une faveur quelconque (on parle d’avantage indu) dans le but de réaliser ou de s’abstenir de faire une mission qui entre pourtant dans leurs fonctions. »

Donc, chaque fois qu’une personne qui s’occupe de la chose publique fait passer son intérêt personnel avant l’intérêt de la chose publique il commet un acte de corruption. Ce n’est pas plus compliqué que ça, et pourtant…

Chaque jour des milliers d’élus décident en fonction de leur intérêt électoral personnel, de celui de leur parti ou de leur croyance et non en fonction de l’intérêt collectif.

Ils arrivent à se persuader que leur élection, celle de leur parti ou la domination de leur croyance est l’intérêt collectif.

Cette confusion se trouve à tous les niveaux, puisqu’on la retrouve dans l’esprit du Président de La République Macron. Ce serait un non-sens bien prétentieux de le prendre pour un imbécile, alors qu’il n’est que corrompu.

Cette problématique, cette fausse route, existe dans toutes les activités humaines. L’intérêt personnel parasitant l’intérêt du groupe n’est pas une spécialité de la politique. Mais où qu’elle se trouve, elle gangrène définitivement le groupe qu’elle envahit.

La démocratie ne peut pas exister quand la corruption la pervertit.

Cette corruption rampante régit aujourd’hui tous les secteurs de toutes les composantes de notre nation, elle pourrait se résumer à la formule simplifiée : « moi d’abord. » Cette formule est le poison de tout groupe.

Or, dans une démocratie, c’est le groupe qui dicte sa loi, pas le Président. C’est dans ces conditions que Macron a failli.

Peut-on le lui reprocher ? Certes, mais il faudrait que la population exige l’intégrité, or chacun ne veut que plus de corruption… mais à son avantage évidemment. Personne ne souhaite l’intégrité, si exigeante. Ou alors, pour les autres…

Cette corruption intellectuelle génère de faux raisonnements d’évitement de la réalité. Par exemple la haine du capital, sans lequel il n’est pas d’économie. Par exemple l’égalitarisme, qui ne peut que niveler par le bas et finalement aboutir à l’inverse de ce qu’il prétend.

Peut-on sortir de cette corruption ? Sans doute que non, mais elle n’est pas obligatoirement majoritaire. C’est un problème structurel, qui a des solutions.

Certainement pas celles de l’homme ou du parti fort, qui ne peuvent que renforcer la corruption.

C’est au fond de chacun de nous que la prise de conscience doit avoir lieu. Hélas, l’expérience prouve que cette prise de conscience n’est possible que face au mur de la mort. Mort de l’être ou mort de la nation.

Attendons…

Bien à vous. H. Dumas

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Deux hypothèses pour Barnier : soit il est immensément sot, soit il nous croit immensément sots.

« Ce que je trouve est extrêmement grave, et je pèse mes mots » Cette phrase est surréaliste dans la bouche d’un très ancien et très impliqué homme de l’Etat. Et pourtant, c’est bien lui, Barnier, qui l’a dite…

Barnier va sans doute nous donner une explication quand Fournel — qui lit ce blog et le poursuit devant ses tribunaux, tant ce qui y est dit le contrarie — lui rapportera la question en tête de ce billet.

Mais avant, penchons-nous sur cette phrase.

Quand ce qu’il trouve est qualifié de grave par Barnier, on se pose la question : mais qu’a trouvé de grave Barnier ? Un trou dans ses chaussettes ? Une limace dans sa salade ? Une danseuse du Crazy-Horse sur son bureau ? Un ticket gagnant du loto périmé dans la poche de sa veste ?…

Non, Barnier a découvert un trou dans les caisses de l’Etat, enfin non : un gouffre. C’est Padirac, le lac et les bateaux en moins. Encore que… ne sommes-nous pas menés en bateau sur le lac du déficit de SB (Stasi-Bercy).

Donc c’est bien Padirac. Plus tard, à la fin du cauchemar, dans dix ans ou dans dix siècles, il faudra créer un jour férié en souvenir de toutes les souffrances fiscales, on pourra l’appeler le jour de Padirac…

Quand même, il nous surprend Barnier d’être surpris…

Il prend pour chef de cabinet celui qui a creusé, avec ténacité et efficacité, ce gouffre pendant les cinq ans où il a été de Directeur Général des Services Fiscaux, de SB. C’est lui qui a peaufiné et largement amélioré la partie sordide de SB, c’est à dire les services de la terreur fiscale : espionnage, délation, massacre d’innocents sans lesquels il n’est pas de terreur. Ce qui lui a permis d’emprunter encore et encore, tant le français, lobotomisé, paie sans sourciller : jusqu’à  plus que ce qu’il a, jusqu’à ce que SB juge qu’il aura un jour…

Et Barnier découvre…

Soyons clair. Si, quand il a embauché Fournel, Barnier ne savait pas d’où il venait, s’il n’avait pas lu son curriculum et ne connaissait pas ses exploits, on peut douter de la fermeté de son cortex préfrontal. Ne serait-il pas un peu mou ?

Parce qu’enfin, ce qui a été dit, dès sa nomination, c’est que son premier acte de Premier ministre fût d’embaucher Fournel.

Notez que l’histoire nous a appris que ce n’est pas toujours celui qui embauche qui commande. Quelques fois, il faut attendre L’aval des choses pour comprendre les rapports entre l’homme d’Etat et son collaborateur le plus proche…

La découverte du gouffre est donc faite en ce qui concerne Barnier, parce que pour nous, il y a déjà un bon moment qu’on l’avait découvert ce gouffre, et les pauvres acteurs économiques déjà noyés dedans.

Aujourd’hui pour Barnier la tâche va être rude.

Il s’agit de nous faire croire que ce sont les noyés qui sont les responsables du gouffre, et d’y expédier la totalité des actifs de ce pays, tout en pesant ses mots.

Une fine équipe : Barnier qui pèse ses mots, Fournel qui attise nos maux. Des faiseurs de mots…qui nous prennent pour des sots.

Au fait, connaissez-vous la définition de sot ? « Qui manifeste soudain de l’embarras, de la confusion, face à une situation qui le déconcerte ». Ça colle, non ?

Quand même. Déconcerté par la situation Barnier ? C’est ce qu’il dit. Croyons-le.

Donc, conclusion : nous ne sommes pas les sots…

Bien à vous. H. Dumas

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Quand la haine du capital cache la passion du fric.

Fille aînée de l’Eglise, la France sort groggy des rapports des hommes de l’Eglise à la sexualité. L’abbé Pierre étant la cerise sur le gâteau.

Pour que la prise de conscience populaire de l’addiction majoritaire au sexe des hommes de l’Eglise soit possible, il a fallu d’abord la laïcité, c’est à dire la séparation entre l’Eglise et le pouvoir, entre la croyance et la force. Puis un peu plus d’un siècle… 120 ans.

À partir du moment où chacun a le droit à ses croyances dans le respect de celles des autres, la croyance est ce qu’elle doit être : une relation personnelle à la vie, que chacun gère comme il le souhaite. Ce qui permet de vivre en paix, sans se mutiler ou se tuer les uns les autres.

La laïcité fut une mutation profonde, qui pour l’Eglise a demandé des siècles, mais qui a été accessible au plus grand nombre. Elle est aujourd’hui majoritaire dans la pensée, bientôt, sans doute, en toute sérénité.

Hélas, une autre croyance a envahi notre pays : l’égalitarisme.

Fantasme et croyance — alliés à la force par le biais de nos hommes de l’Etat et de la fiction qu’est l’Etat, qui leur permet d’exister et de monopoliser la force — sont de nouveau les maîtres de nos vies.

Cette croyance génère une haine du capital, du même type irraisonné que celle de l’Eglise pour le sexe.

Comme il n’y a pas de vie sans sexe, y compris sous ses formes les plus baroques, il n’y a pas d’économie sans capital, y compris sous ses formes les plus baroques. L’absence d’économie mène à l’état de misère.

Rappelons que capitaliser consiste à accumuler puis à transmettre, en toute chose, y compris en économie. Aussi que le capital constitué appartient à tous, quel qu’en soit le détenteur, que sa répartition ne peut se faire qu’à travers une économie libre, seule à même de confier le capital à ceux qui possèdent les compétences pour le conserver et le faire fructifier.

La haine du capital n’est qu’une attitude, elle ne correspond à aucune réalité. Elle est le contre coup d’une obsession, comme l’abstinence face aux pulsion sexuelles.

La haine du capital est liée à l’obsession pour le fric de ceux qui ne savent pas le gagner ou qui ne veulent pas faire les efforts nécessaires pour cela.

Le problème est sa liaison avec la force quand elle est portée par les hommes de l’Etat. Car alors la situation échappe à la population, la réflexion n’est plus de mise, la force contraint, tout le monde doit haïr le capital.

Une révolution laïque séparant le capital et la force est indispensable.

Le chemin va être long et pénible.

La Cour des comptes est exemplaire à ce sujet.

Prétextée comme garante de la probité des hommes de l’Etat, qui justifierait le dédain et la haine du capital, elle dissimule, sous des apparences d’enquêtes, leur cupidité et leur corruption, leur passion aveugle pour le fric.

Il faut lire un rapport de la Cour des comptes sur un sujet et une collectivité que l’on connait pour percevoir l’hypocrisie de ces rapports, qui plus est inutiles et sans possibilité d’intervention.

Aujourd’hui, c’est le comble, la Cour des comptes propose de taxer plus lourdement les successions. Or le capital est long à créer, cela demande souvent plusieurs générations, la taxation des successions est donc une entrave lourde à l’accumulation de capital, voire la garantie de sa disparition par éparpillement.

Sans taxation, le capital transmis intact pourra continuer son accumulation si les héritiers sont compétents, se retrouvera en d’autres mains, mais toujours capitalistiques, si les héritiers sont incompétents.

Alors que la taxation retirera le capital de sa fonction économique pour le voir disparaitre dans le cadre de dépenses sans retour.

Toute l’absurdité de la croyance égalitariste s’est emparée de notre société, à tous les niveaux, les principaux prêtres n’y croient absolument pas, ils sont seulement obsédés par le détournement du capital à leur profit.

Seule la ruine ouvrira les yeux des Français, ce sera trop tard.

Ils ont été dévastés pendant des siècles, laissés dans l’ignorance, mis en esclavage moral et intellectuel par une Eglise établie sur une croyance divine située dans les cieux, ils signent aujourd’hui pour plusieurs siècles en faveur d’une nouvelle croyance matérialiste qui va tuer leurs acteurs économiques et les plonger dans la misère.

La séparation entre la politique et l’économie est une urgence.

Bien à vous. H. Dumas

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Vous trouvez la fin difficile ? Mais ce n’est que le début…

Nous ne savons rien. Les hommes de l’Etat considèrent qu’ils doivent tout savoir de nous. Nous ne pouvons confier nos petits secrets à personne.

Le secret médical n’existe plus. Notre banquier, notre notaire, notre avocat doivent faire des fiches sur nous dès que nous devenons leur client, ces fiches sont consultables à tout moment par les hommes de l’Etat. On nous tait l’existence de ces fiches. Il faut dire qu’elles ne sont qu’une infime partie de toutes les fiches que les hommes de l’Etat élaborent sur nous.

Bien plus, nos anciens conseils familiaux sont chargés d’analyser eux-mêmes les données qu’ils fichent et de nous dénoncer au moindre soupçon… Soupçon de quoi ?

En réalité, pour être élus et profiter des avantages que leur donne cette notoriété, les hommes de l’Etat prennent l’engagement de nous assurer une vie prospère, où toute agression ou difficulté sera réglée par eux, par leurs géniales décisions. Malheureusement, il y a une majorité de cons qui croient ça…

Mais ce n’est pas la vrai vie. La vraie vie est que nous croisons tous les jours des situations accidentogènes, dues au hasard, à la malveillance, à la débilité, que les hommes de l’Etat n’y peuvent rien si ces situations quelques fois dérapent et finissent en drame.

Chacun doit en être conscient, s’y préparer pour les anticiper, les enfants doivent en être informés et leur liberté ne peut qu’être limitée jusqu’à qu’ils aient l’âge de se protéger eux-mêmes.

Bien sûr, l’organisation sociétale doit aider à ce que chacun de nous ait la connaissance, donc les capacités de détection et d’anticipation des situations dangereuses. L’éducation familiale n’y suffit plus

Mais le prix à payer doit-il être la perte de nos libertés, la mise en fiche de tous, le soupçon généralisé, la délation sanctifiée… ?

Doit-on revenir à l’inquisition, qui s’impose lorsque les croyances que l’on se donne sont si loufoques que seule la contrainte, l’espionnage individuel total et la délation peuvent les imposer ?

De leur côté, les hommes de l’Etat pourraient-ils exister sans le secret d’Etat ? Ils en usent et en abusent. Ils sont donc bien mal placés pour exiger de nous une totale mise à nue, véritable mise à mort de nos personnalités.

Donc, tout évitement ayant pour finalité la suppression des fiches, de leurs contenus, qu’il soit à l’initiative du ficheur ou du fiché, est un acte noble, un devoir de tous, tous les jours.

On nous agite le spectre des drames, moteurs d’actualité, dont une partie est liée au hasard, une autre à l’impuissance des forces de police, des tribunaux, encore une autre aux croyances imbéciles qui prétendent tout permettre, qui font croire à l’individu qu’il n’a pas à réfléchir, comprendre s’il est moral ou immoral, les hommes de l’Etat le font pour lui.

Comment expliquer à ceux qui ne le comprennent pas que la liberté individuelle est aussi le royaume de la responsabilité, sans laquelle il ne peut pas y avoir d’humanité, juste un troupeau de bœufs.

Le réflexe est de se tourner vers la justice.

Mais l’administration qui est affublée de ce nom est prête à tout, sauf à s’intéresser à la justice.

Je le tiens d’un magistrat en audience publique : « Nous ne sommes pas là pour parler de problèmes sociétaux. Nous sommes là pour appliquer le droit. Vous n’avez pas la parole si vous évoquez autre chose que le droit. Nous ne sommes pas un lieu de débat, une salle de congrès, un podium de presse ».

Mais oui… J’ai brisé là, j’ai laissé tomber ce que j’avais à dire, visiblement c’était un peu trop… pas accessible…

La justice tient les clefs des prisons, des condamnations pécuniaires, c’est elle qui est au terme des fiches…

Ce n’est pas un problème de société dit-elle, c’est un problème de droit, c’est bien connu.

Partout dans le monde les magistrats disent la même chose.

Ce serait bien qu’ils soient quelques fois responsables. Mais ce n’est pas possible, car ce n’est pas le droit… Enfin, en France…

Réfléchissez, c’est le début.

Croyez-vous à la farce qui consiste à prétendre que Barnier — on va voir ce qu’on va voir — prend SB (Stasi-Bercy) en mains ?

Allons bon. Il place un bleu de chez bleu à la tête de SB et SB lui colle Fournel, son directeur depuis 5 ans, comme directeur de cabinet.

Allons, c’est évident que c’est SB qui prend le pays en mains en captant Matignon et non l’inverse.

Ça va chauffer. Je plains ceux qui ont encore quelque chose et qui ne peuvent pas se faire la malle et ceux qui n’ont rien et ne peuvent pas non plus se faire la malle. En gros tout le monde.

Bien à vous. H. Dumas

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Petite pierre à l’édifice de la future constitution.

C’est clair, la cinquième république est à l’agonie. Sa fin est proche, par chienlit politique ou faillite économique. Barnier a fait la preuve, en quinze jours, qu’aucune médicamentation n’est possible, aucune chirurgie envisageable, la malade est sous sédatif. Pour combien de temps ?

Je dirais, paraphrasant Fernand Raynaud : « un certain temps ». Le temps qu’il va falloir à la France pour jeter les bases d’une nouvelle constitution, d’une sixième république.

Toutes les bonnes volontés doivent apporter leurs constats et leurs idées dans le creuset où va naître cette VIe.

Alors, on y va.

Le constat

En ce qui me concerne, je l’ai déjà exprimée, mon analyse est que la cause du désordre est liée à la survenance d’un troisième pouvoir qui, non reconnu, s’exprime occultement, donc de facto est irresponsable de ses actes et favorise ainsi toutes les dérives.

Le problème est mondial. Initialement, seule la force organisait les sociétés. Puis l’arrivée de l’agriculture initia une organisation autour de la propriété privée. Plus tard et difficilement, l’industrie généra un pouvoir économique, ses acteurs désignés sous le terme de « bourgeoisie ». Ce pouvoir dû conquérir sa place, cela au détriment de celui en place : la seule force. Ce fût les révolutions, ici ou ailleurs, dont la durée a été en moyenne d’un siècle avant qu’un résultat puisse être relativement effectif. Ainsi est née la vulgarisation de la démocratie.

Aujourd’hui un nouveau pouvoir découle de l’informatique, de ses facultés stupéfiantes de calcul et d’action, récemment appelées : « intelligence artificielle », nom qui donne une idée de sa force, de sa puissance.

Ceux qui ont acquis sa maîtrise ont rapidement compris qu’ils avaient en mains un pouvoir de quasi-sorcellerie pour les non-initiés.

Les systèmes de représentativité démocratiques ne sont pas faits pour sélectionner les acteurs de ce nouveau pouvoir. Ceux-ci ont donc pris en otage les élus traditionnels, les ont suppléés, en restant dans l’anonymat, donc en faisant porter le chapeau de leurs erreurs à des élus devenus ignares des dossiers qu’ils portent.

Autour de ce nouveau pouvoir s’est constituée une masse d’acteurs professionnels tout aussi irresponsables que ceux qu’ils servent.

Par pure vanité, un peu aussi par intérêt mercantile, les élus actuels s’accommodent de leur position, récupèrent les honneurs des décisions réussies qui leur sont étrangères et fuient la responsabilité de celles qui sont ratées, qui leur sont tout aussi étrangères.

Donc le problème est structurel. Il faut changer la constitution et l’adapter à la survenance de ce nouveau pouvoir.

Une proposition

Le pouvoir de l’intelligence artificielle est irréversible. Nous le subissons tous. Nous devons donc le contrôler. Il ne doit plus pouvoir se cacher.

Pour cela, nous devons retirer le pouvoir à ceux qui aident à sa dissimulation.

Donc, suppression du pouvoir factice des élus, de l’Assemblée nationale, du parlement tel qu’il existe actuellement.

En revanche, ceux qui exercent le nouveau pouvoir à travers l’intelligence artificielle doivent être sous notre contrôle, nommés par nous et rendant des comptes devant nous.

Sans préjuger de l’organisation qui naîtra des réflexions engagées, en prenant simplement l’organisation actuelle, ce sont par exemple, le préfet, le Recteur d’académie, le Directeur de l’équipement, le Président de la Cour d’appel, le Commandant régional ou départemental de la police, de la gendarmerie, etc… qui seront élus par la population sur des programmes chiffrés, et qui seront responsables de leur exécution devant cette même population.

En clair, l’administration du pays sera élue et responsable devant les électeurs de ses résultats, alors qu’aujourd’hui elle a déjà le pouvoir, mais sans aucune responsabilité.

Rien n’empêcherait qu’une Assemblée nationale, ait en charge une réflexion philosophique sur la meilleure façon de vivre tous ensemble, mais sans prérogative de réalisation, uniquement en tant que force de proposition.

C’est exactement le cas aujourd’hui, l’Assemblée nationale n’a aucune capacité de réalisation, c’est la SB (Stasi-Bercy) qui a seule le pouvoir, au point d’imposer ses directeurs comme chefs de cabinet des Premiers Ministres… N’est-ce pas M. Fournel ?

A petits pas.

La mise en route de la VIe ne va pas se faire en huit jours. Mais peut-être plus vite qu’on le croit face aux désordres qui s’annoncent. Mieux vaut une nouvelle constitution qu’une explication violente et fatalement infructueuse dans la rue.

Bien à vous. H. Dumas

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Ces grands tabous : l’argent, le sexe, la violence.

Ils sont au centre de nos vies comme la lave en fusion est au centre de notre terre. Leurs éruptions dévastent tout sur leur passage, selon un cycle immuable : tabou, délation, lynchage.

Au départ est une croyance. C’est elle qui façonne le tabou. Contrairement à ce qu’essaient de faire croire ceux qui prétendent ne pas avoir de tabou, la croyance génératrice du tabou est en chacun de nous. Elle n’est pas imposée de l’extérieur. Personne ne peut s’en libérer.

Selon un cycle immuable on retrouve toujours face au tabou : ceux qui se croient indifférents qui sont en réalité soumis, ceux qui se croient libres mais ne l’affrontent qu’en état de culpabilité et ceux qui le manipulent au détriment des autres en prétendant le gérer. Mais tout cela est faux, c’est le tabou qui commande et lui seul. Que ce soit au moment de sa création, de son expansion, de son éruption ou de son acceptation par adhésion générale, il est son seul maître.

Il est vertigineux. Il déclenche le pire, toujours dissimulé.

Personne n’est Charlie, nous sommes tous le bras armé des tabous.

Pendant que nous croyons en vaincre un, nous sommes dépendants de tous les autres qui nous sont invisibles mais actifs.

Nous vivons une époque particulièrement propice à leurs éruptions, où la délation, moteur de cette éruption, jouit d’une audience hors du commun.

Il y a donc peu de chance que nous échappions à l’explosion mortelle des tabous, à la guerre totale.

Dans le genre sexuel nous avons l’affaire de Mazon. Où, alors que la vérité reste tapie au fond de chaque protagoniste, l’accusé se flagelle sans quoi il devrait affronter un tabou de cocu, la plaignante est outrée sans quoi elle devrait affronter le tabou de la pluralité sexuelle, les participants se prétendent irresponsables sans quoi ils seraient face à une odieuse exploitation. Quant à la société, elle n’a aucune volonté d’affronter ces tabous, alors elle s’apprête à les renforcer en condamnant violemment.

Dans le genre fric, nous avons les guerres de conquêtes territoriales.

Par exemple, les Russes qui veulent effacer les Ukrainiens, qui eux effaceraient bien les Russes s’ils étaient plus nombreux qu’eux. Tout cela n’étant qu’une affaire de possession, de pouvoir et finalement de fric, habillée en patriotisme. Déjà un million de morts et une contagion probable face à des opportunités que génère le désordre créé. Pendant ce temps une usine à gaz appelée l’ONU tente d’imaginer à la situation d’autres motifs que ces tabous primaires, sans succès évidemment.

Rien n’y fait, nous fabriquons nos tabous comme nos cellules cancéreuses. Ensuite ils s’imposent à nous. Une clique de faux médecins nous fait croire que d’autres tabous, les leurs, peuvent venir à bout des nôtres.

Nous tournons en rond dans cette folle farandole, mais avec un sabre tranchant au bout de nos bras tendus.

Bien à vous. H. Dumas

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La comédie continue… Caché, coucou…

Je me permets de reproduire, ci-dessous, l’article paru dans LE PARISIEN, j’espère que ce journal ne m’en voudra pas d’augmenter — peut-être — son tirage.

« Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts

Article de Pauline Théveniaud, Olivier Beaumont, Alexandre Sulzer

  En réunion de groupe Ensemble pour la République ce mardi, à l’Assemblée, Gérald Darmanin a pris la parole et raconté son entretien avec le Premier ministre, samedi après-midi. « Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmentera les impôts », a dévoilé le ministre de l’Intérieur démissionnaire. « On ne connaît pas qui, on ne connaît pas sa politique ni son budget, et on doit y aller ? Est-ce que Michel Barnier peut venir nous voir pour nous parler du fond avant son discours de politique générale », poursuit Gérald Darmanin.

Selon nos informations, Michel Barnier a aussi évoqué cette hypothèse d’augmenter les impôts auprès d’autres interlocuteurs qu’il a consultés ce week-end, « Michel Barnier est très tenté d’aller chercher des pistes d’économies en allant sur l’impôt sur les sociétés », confie cette source. Par ailleurs, autour de Michel Barnier, certains élus LR proches plaident pour le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF) jugeant que c’est une mesure populaire plébiscitée par les Français. Et qu’une telle mesure permettrait aussi d’envoyer un signal à la gauche qui plaide pour le retour de l’ISF.

« Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur »

Mais toucher les impôts et les augmenter constitue une ligne rouge pour les Républicains qui l’ont très clairement évoquée à plusieurs reprises auprès de Michel Barnier. En réunion de groupe Droite Républicaine, ce mardi matin, Laurent Wauquiez est lui aussi revenu, à l’occasion d’une discussion sur le projet de loi de finances (PLF) et sans lien direct avec ses récents entretiens avec Michel Barnier, sur la situation financière et le niveau d’imposition. « Wauquiez nous a dit que cela n’avait aucun sens d’augmenter les prélèvements, que l’on est déjà en haut du tableau. En revanche, il nous a dit que l’on dépense mal et que les recettes sont là, dans les dépenses », relate un participant.

Le président du groupe DR a rappelé qu’il fallait que « le travail paie » plus et qu’il fallait revenir sur les droits de succession. « Michel Barnier est favorable à une taxe sur les sur-profits et les plus riches », ajoute une source LR. « Barnier considère que depuis Macron il y avait eu un enrichissement sans précédent des plus riches en France », poursuit cette source. « Chez nous aussi, c’est une ligne rouge ! » martèle un cadre Ensemble pour la République ; Emmanuel Macron ayant toujours souhaité que le nouveau Premier ministre ne détricote pas la politique menée depuis sept ans. Et pour le RN aussi qui justifierait alors de déclencher une motion de censure.

Si l’augmentation des impôts revient dans le débat c’est aussi à cause de la situation catastrophique des comptes publics. Dans nos colonnes, le 7 septembre le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici estimait que « le débat fiscal ne doit et ne peut pas être tabou ». En privé, le Premier ministre Michel Barnier ne se prive pas d’étriller le bilan de Bruno Le Maire à Bercy dont il a peu goûté les leçons distillées dans son discours de remerciements : « Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur mais je dois le faire parce que la gestion est catastrophique », selon des propos du Premier ministre rapportés par ses interlocuteurs.

« Les informations que vous partagez sont uniquement basées sur des on-dit, réagit Matignon auprès du Parisien-Aujourd’hui en France. La seule chose dite par le Premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation. »

C’est un véritable gag, et il faudrait faire comme si on ne voyait rien…

Je rappelle que le pouvoir est entre les mains des fonctionnaires, que les politiques ne sont que de simples potiches servant de fusibles aux tenants du pouvoir, les technocrates. Leur technicité n’est pas mise en cause, mais elle ne légitime pas cette prise de pouvoir occulte, parfaitement anticonstitutionnelle.

Je vous accorde que le mot « fonctionnaire » manque de précision car, parait-il, certains seraient parfaitement honnêtes, serviraient leur pays avant eux, respecteraient les usagers ou assujettis que nous sommes. Pourquoi pas ? Dans le fond, il suffirait qu’ils se désignent et nous expliquent tout cela pour que nous les respections.

Mais revenons à la norme.

Le Maire, aujourd’hui vilipendé, a pourtant été une belle potiche, d’abord esthétique, puis modèle dans son expression publique. Jeté à la rue, il faut en plus qu’ils le dénoncent pour ce qu’il serait… ou aurait-été…

Peu importe. Le pouvoir à Bercy : c’était FOURNEL, le Directeur. Et Bercy c’est à la fois la cassette des fonctionnaires et assimilés, et leur armée pour nous soumettre.

Le Parisien n’en parle pas. D’accord le sujet de l’article est : les confidences de Darmanin. Mais Darmanin qu’est-il de plus que Le Maire dans le genre potiche ? Nos journaux ne nous parlent que des potiches. Ce sont de vraies jardineries.

Evidemment, le podium de la potiche sera Barnier. Il est l’aboutissement du pouvoir de Bercy, cassette des fonctionnaires, on lui colle FOURNEL comme Directeur de Cabinet.

La ficelle est grosse. Le Parisien n’en dit rien. Il fait comme si Le Maire, Darmanin, Barnier avaient en main le pouvoir, les rennes du pays… Pantalonnade.

Et on va tous se foutre sur la gueule pour ces charlots… Pauvre France.

Bien à vous. H. Dumas

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Fournel : modèle de l’escroquerie qui tue la démocratie.

Chat GPT dit ceci : « En droit, l’escroquerie se distingue du vol, car elle repose sur la manipulation et la tromperie plutôt que sur la prise directe de biens. Par exemple, faire croire à une personne qu’elle investit dans une entreprise fictive ou vendre un produit inexistant constitue une forme d’escroquerie. »

En quelques mots : l’irresponsable de ses promesses est un escroc en devenir, rarement sanctionné lorsqu’il est avéré que ses promesses étaient fausses.

Donc, toute promesse ou acte dont leurs auteurs n’assument pas la responsabilité est une escroquerie en devenir, que ce soit intentionnellement ou non, volontairement, par négligence ou incompétence.

On y voit plus clair, non ?

On peut donc dire que toute décision impliquant des conséquences matérielles non assumées est une escroquerie.

Les américains, qui fabriquent de la fausse monnaie et font porter ainsi leurs pertes par le reste du monde, sont des escrocs.

Et pourtant, ils représentent la démocratie, ils en sont le symbole.

Comme il n’est pas d’exemple d’escroquerie qui perdure, il est urgent de comprendre ce qui se passe. Le cas « Fournel » va nous y aider.

Toute organisation d’un groupe, privée ou publique, implique une structure d’analyse et d’exécution, que l’on appelle populairement la bureaucrate.

L’importance de ce rouage est tel qu’il est impératif qu’il rende des comptes, qu’il assume la responsabilité de ses actes, sous peine de lourdes dérives. En fait, d’escroquerie de sa part.

Or, dans certaines démocraties, dont la notre, cette bureaucratie est composée de fonctionnaires statutairement irresponsables.

Qui plus est, leur responsabilité est frauduleusement reportée sur les élus qui se prétendent décideurs à leur place en échange des honneurs et avantages qu’ils récupèrent.

Par exemple, « Fournel » a dépensé sans compter — en tant que Directeur Général de Bercy — sans retour donc sans succès, le capital de la France en faisant porter le chapeau à Le Maire. Aujourd’hui il va étrangler ce qu’il reste de ce même capital — en tant que chef de cabinet du Premier Ministre —  par l’augmentation de l’impôt, pour payer ses gabegies passées, c’est Barnier qui portera le chapeau.

On remarque au passage combien Le Maire ou Barnier ont naturellement une tête altière à chapeau…

Nous sommes là au cœur de la dérive mortelle de nos démocraties. Les hommes politiques portent une énorme responsabilité, tous sans exception, en continuant à faire croire qu’ils sont les animateurs responsables de l’économie du pays donc de son organisation, alors qu’elle est entre les mains de « Fournels », irresponsables devant les élus et devant les Français.

L’escroquerie est statutaire, mortelle.

C’est elle qui détruit la démocratie. Que remplace alors souvent l’autocratie, dans laquelle cette bureaucratie n’est plus libre. Soumise à l’autocrate, elle lui rend des comptes. Mais le peuple est alors aussi grugé… par l’autocrate. Hélas, il le constate toujours trop tard. A titre de réconfort, il est constant que les autocrates finissent par perdre aussi… mais plus tard.

En réalité, la responsabilité ne peut être que personnelle. Elle doit être assumée par chacun, pour chacun de ses actes.

Symboliquement, Barnier a fait son premier déplacement dans un hôpital. Là où le clivage est net. D’un côté l’hôpital dont l’administration est au service d’elle même, indépendamment de l’activité des médecins. De l’autre les cliniques, dont l’administration est dépendante de l’activité des médecins et donc naturellement à leur service. Le différentiel de résultat est spectaculaire.

De la solution de ce problème, de l’éradication de nos « Fournels », décideurs irresponsables, dépend notre survie en tant que démocratie.

Rendons la responsabilité du pouvoir bureaucratique, incontournable, nécessaire, aux préfets, à l’administration, sous notre surveillance directe, éventuellement déléguée par mandat aux élus.

Nous rendrons ainsi leur honneur à nos fonctionnaires. Mais ils répondront de leurs actions directement  devant nous. Ils seront responsables de leurs actes. Et les politiques seront à leur vraie place, discrète et si peu utile.

C’est la seule solution. Leur pouvoir actuel, occulte, est une escroquerie qui va entrainer notre disparition… et la leur…

Modifions la loi dans ce sens avant de nous étriper les uns les autres…

Bien à vous. H. Dumas.

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Tentative de solution

Même si l’observation de la situation actuelle paraît désespérante, il n’y a pas de raison objective de ne pas croire à l’émancipation et aux progrès à venir de l’humanité.

Pour cela il faut s’affranchir des conséquences pour réfléchir aux causes, oublier ses propres problèmes pour penser globalement.

Initialement les hommes ont dû trouver la force physique. C’est son organisation qui leur a permis de survivre, de maîtriser la nature, l’environnement, qui leur étaient hostiles. Un peu partout sur terre ce fut la sélection des plus forts, et une organisation pyramidale accompagnée de croyances divines pour faire avaler la pilule aux plus faibles.

Puis vint le commerce, l’échange, qui nécessitèrent une nouvelle organisation où la force ne fut plus musculaire mais raisonnée, tout en maintenant l’idée de compétition, de lutte pour la vie. La transition entre ces deux organisations fut souvent sanglante.

Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une troisième étape, qui va tout emporter. L’intelligence artificielle rend la force et l’économie obsolètes. Elle sait gérer les deux sans problème.

L’avenir de l’humanité est : « comment vivre tous en harmonie ?»

C’est un défi extraordinaire, majeur, que nous n’avons aucune raison de ne pas réussir.

La question est donc : quelle organisation pour vivre tous en harmonie?

La réponse tombe sous le sens : il faut que libertés individuelles et nécessités collectives vivent en bonne intelligence.

Est-ce possible ? Assurément.

Premier axiome : l’acceptation de l’autre. De tous les autres, quelles que puissent être leurs tares ou leurs qualités.

Deuxième axiome : le refus du mensonge, qui est un poison social. La recherche constante de la vérité qui ne peut être que ponctuelle et non définitivement révélée.

Troisième axiome : l’éradication des pouvoirs, qui sont toujours nocifs. Leur remplacement par le dialogue et l’acceptation.

Personnellement il me paraît que ces trois conditions suffisent comme bases solides de l’organisation du vivre tous en harmonie qui va s’imposer. Les accepter éviterait bien des souffrances.

Nous devons réfléchir aux quelques recettes qui, comme en son temps la déclaration des droits de l’homme et du citoyens, permettront, après l’explosion qui marquera la fin du passé et le début de l’avenir, d’avoir un fil d’Ariane pour construire le nouveau monde.

Entre la déclaration des droits de l’homme et sa traduction en démocratie il s’est écoulé un siècle.

Alors, si vous le voulez bien, commençons modestement à poser les bases de quelques recettes d’organisation assises sur ces trois points.

Pour ce billet je propose un seul et premier sujet : une langue commune mondiale unique.

Je n’ai pas de peine à imaginer que la discussion va être mouvementée.

Bien à vous. H. Dumas

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On est pas loin du jackpot avec Fournel…

Le vieux monsieur Barnier est la surprise du chef. Un peu comme un quignon de pain rassis qui serait servi en amuse-bouche chez Pierre Gagnaire. Surprise, surprise…

Porté par le passé qui a construit notre présent — dont plus personne ne veut — Barnier s’affère le jour même de son intronisation à construire l’équipe de fer qui va tout bousculer sur son passage et faire échec aux ahurissantes propositions des extrêmes majoritaires.

L’habité Macron a réfléchi 50 jours. Quand même. Cinquante jours de solitude, d’introspection probablement, mais aussi des confessions de tout ce que la France compte de pauvres pécheurs politiques, de repentis ou de devins, de bonimenteurs patentés. Et, au terme de cette intensité… Michel Barnier !!!

Quelle hardiesse, quelle rupture, quel coup de fouet, quelle audace…

Il parait qu’il y a une quarantaine d’année il se serait mis les homosexuels à dos. Ce n’est pas très malin, mais il était jeune. Depuis il a muri et progressé, il sera sans doute en mesure de se faire pardonner.

Bref, cet accident politique mis de côté, il va prendre la France à bras le corps. Macron peut partir bronzer aux Seychelles, la boutique va être repeinte à neuf par Barnier, en profondeur. C’est son truc.

Il n’y a qu’à voir comment il a remis les pêcheurs Anglais à leur place à l’occasion du Brexit, comment il a géré les chutes de neige lors des Jeux Olympiques d’Albertville.

Il faut dire qu’il commence fort.

Directeur de cabinet, immédiatement nommé, choix personnel de Barnier dit la presse officielle : Jerome Fournel.

Jerome Fournel ? Mais on le connait. Bien. Très bien.

C’est ce Monsieur, hyper efficace, Directeur Général de Bercy, depuis mai 2019 jusqu’à janvier 2024 où il est carrément devenu le chef de cabinet de son ministre M. Le Maire. C’est ce Monsieur qui a abondé sans limite le trou du budget de la France.

Et le voilà qui prend tout le pays en main en devenant le chef de cabinet de M. Barnier.

Mais il y a pire. C’est le bourreau personnel des contribuables, le Robespierre de la terreur fiscale par laquelle il a conquis le pays sabre au clair.

Il me connait personnellement et surveille avec minutie les pièges destinés à me tuer, à me ruiner, parce que j’ai osé expliquer que la fiscalité tue, est anticonstitutionnelle, fait de nous des esclaves.

Oui, bientôt le jackpot.

Car enfin, il serait irrespectueux de prétendre que M. Fournel serait un simple combinard, pickpocket de luxe pour grands de ce monde.

Non, M. Fournel croit en sa vocation. Il croit dur comme fer qu‘il est normal que les hommes politiques disposent de sommes, que nous n’avons pas, pour acheter leurs voix à chaque élection.

Il croit que le capital est fait pour être distribué, que ceux qui le possèdent l’ont, comme eux, piqué à d’autres, que donc il est naturel de le leur prendre.

Il n‘imagine pas un seul instant que capitaliser est la seule solution pour progresser en tout, y compris en économie. Que tout le monde ne sait pas le faire ou n’y est pas apte. Que ceux qui savent le faire sont la richesse d’un pays et non sa tare.

Il croit à la terreur fiscale, aux troupes d’humanoïdes sélectionnées comme des troupes de choc de l’armée pour ratisser large dans le capital des Français, sans émotion, sans pitié et surtout sans compréhension de la réalité de l’économie.

Il est tout cela et plus encore Jerome Fournel. Il compte là-dessus pour rembourser les dettes qu’il a signées. Il répand la peur pour pouvoir moissonner sans résistance.

En ce qui me concerne, inutile de dire que ça sent le sapin. Bien que sur un sujet justement économique, que je n’ai encore jamais évoqué ici, je suis curieux de voir ce qu’il va décider…

Mais en ce qui concerne tout le monde, la France dans son entièreté ?

Objectivement, peut-on imaginer que cet homme se renie au point de détruire ce qu’il a construit, qui nous a amené à la ruine ? Ce serait un évènements stupéfiant, historique…

Honnêtement, comment sortir de son piège ce pays en employant les hommes et les méthodes qui l’y ont plongé ?

Alors, franchement, M. Barnier et M. Macron, vous n’êtes pas des gens sérieux. Même si pourtant vous faites tout pour en avoir l’air, sachez-le : c’est raté.

Bien à vous. H. Dumas

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Peut-on tout dire ?

En écrivant sur ce blog j’ai la conviction de ne dire que des vérités, de ne jamais tricher, mais au contraire de dénoncer justement les tricheries que je rencontre.

Et pourtant, je suis régulièrement cité devant les juges et je perds toujours, sans exception.

Il y a donc un problème, qui m’interpelle tant il paraît immuable. Il se résume au titre de ce billet : peut-on tout dire ?

Ce questionnement est vertigineux. Il amène, avec le temps de la réflexion — une vie en ce qui me concerne — à la conclusion suivante : on peut tout dire mais on ne peut pas tout entendre, on peut tout regarder mais on ne peut pas tout voir, on peut tout penser mais on ne peut pas tout faire.

Malin, le christianisme a prévu que son Dieu pouvait tout entendre, tout voir et tout pardonner. C’était futé, mais les curés ont tout foutu en l’air en limitant le droit de penser. Dommage.

Tous les individus affrontent cette problématique. Certains n’ont aucune hésitation à se limiter — pour eux évidemment, mais la plupart du temps pour les autres aussi — à ce qu’ils peuvent entendre, voir ou faire. Évidemment ils exigent les mêmes limites des autres. C’est là que vivre en société se complique. Que se pose la question des limites fondamentales, ou si vous préférez des droits fondamentaux.

À quel moment la société est-elle légitime à limiter ce que l’on peut dire, regarder ou penser ? Jamais, évidemment. Nous sommes là au cœur de la liberté individuelle.

C’est plus compliqué lorsque l’on passe de la liberté individuelle à la possibilité, voire la nécessité, de vivre en groupe. Soudain il paraît illégitime d’imposer ce qu’ils ne peuvent pas entendre, voir ou faire à des êtres humains, aux autres. C’est une atteinte évidente à leur personne, à leur humanité, à leur vie.

Alors ? Solution ?

Il n’y en a pas, sans quoi depuis que les hommes la cherchent ils l’auraient trouvée.

L’absence de solution n’implique pas d’oublier la problématique. Disons qu’au contraire chacun de nous doit l’avoir en tête afin de parvenir, au coup par coup, à la solution la plus équitable dans le respect de la liberté individuelle et des contraintes du groupe.

Il s’agit donc d’une réflexion constante, sans cesse renouvelable pour chaque situation. Qui impose sensibilité, tolérance, empathie et un soupçon d’intelligence, accompagnées de beaucoup d’éducation.

Ceux qui pensent être en mesure de diriger notre société devraient être préalablement obligés de nous expliquer comment ils comptent affronter cette problématique.

Bien à vous.

PS : Quelqu’un a dit Michel Barnier ? Ah bon…

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On ne peut pas continuer comme ça.

Il faut l’avouer, la période est inspirante.

Ce n’est pas tous les jours que les prétentieux que le pouvoir habille se retrouvent à tourner au fond du bocal, attirés là par les honneurs et le lucre comme la guêpe par le miel.

Les voir rugir et se débattre vainement est un bonheur rare.

Apaisé par ce spectacle, les douleurs que ces connards m’infligent depuis vingt ans, trouvent un répit. Certes il va être bref et au sortir du bocal leur vice et leur méchanceté seront sans doute décuplés. Profitons donc de cet espace de bonheur sans nous prendre la tête.

Au détour d’une sympathique insomnie, l’évidence me frappe : nous n’avons dans nos calendriers aucune journée annuelle officielle commémorative des trucs les plus cons du monde. Une sorte de fête de la Saint Con.

Je propose de réparer immédiatement ce manque.

Le 2 août me paraît une bonne date pour fêter la journée nationale de la connerie.

D’abord c’est ma date de naissance et je considérerais comme un honneur d’aider mes frères humains à se souvenir que nous sommes tous un jour le con d’un autre ou de nous-même.

Et puis, c’est le jour où la France, à travers sa somptueuse magistrature, a condamné à mort, par contumace, de Gaulle. Et, plus con que ça, tu meurs. Cela mérite un hommage.

Les bases sont jetées, il nous reste presqu’un an pour peaufiner les festivités de la Saint Con 2025.

Je suis à votre écoute pour monter l’association ad hoc, trouver les sponsors et organiser la première fête des cons le 2 aout 2025. Nul doute que cela sera un chantier considéré comme prioritaire par le prochain Premier Ministre, si nous sommes prêts à temps.

Le parvis de Bercy pourrait être le site de l’acte créatif de cette journée commémorative. J’en demande la disponibilité à la mairie de Paris, dans le même temps que je propose, par la présente, à Madame Hidalgo de parrainer cette première journée le 02/08/2025.

Pour l’inclusion aux jeux olympiques, attendons un peu, il ne s’agit pas de pêcher par trop d’optimisme…

Courage et à bientôt.

Bien à vous. H. Dumas

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La politique chez nous : c’est du tonnerre.

En image ça donne ceci : près de chez vous est un traiteur pas vraiment organisé et pas vraiment honnête, qui vous vend des plats qui, pour diverses raisons, vous rendent systématiquement malade. Mais il vous cajole, vous fait rêver, vous flatte et parait vous considérer, il rajoute des remises sur ses prix qui vous tentent. In fine, vous n’allez donc acheter vos repas que chez lui. Conséquence : vous êtes malade régulièrement.

Vous privilégiez vos affinités avec cet homme, au détriment de la qualité des produits que vous achetez, et vous en payez cash la facture sur votre santé et votre confort.

Ne serait-ce pas un peu con ? … Bien sûr que si, d’ailleurs en réalité vous n’agissez pas ainsi pour vos achats comestibles.

Et pourtant, en politique, c’est exactement ainsi qu’agissent les Français.

Ils aiment ou n’aiment pas, tel ou tel homme ou femme politique, indépendamment de leurs actes, liés à eux exclusivement par l’image qu’ils ont d’eux.

Ainsi rien à leurs yeux ne saurait avoir grâce dans les actes de ceux qu’ils n’aiment pas, alors qu’ils sont prêts à tout pardonner à ceux qu’ils aiment, sans à aucun moment se poser la question des conséquences de ces attachements sur leur propre vie ou sur celle du pays.

Ainsi Macron, alors qu’il fournit des efforts constants pour être aimé arrive à la situation contraire de détestation, liée probablement à sa suffisance, vestige de sa formation par l’Education Nationale…

Je n’adhérais à aucune de ses initiatives, soit qu’elles aient été impuissantes par manque de courage, soit qu’elles aient été contraires à l’intérêt du pays car mues par un désir de plaire déplacé dans sa fonction.

Mais je ne vois pas pourquoi, en cas de bonne initiative de sa part, je me priverais d’adhérer ou de le féliciter.

Or, la dissolution de l’Assemblée nationale est la meilleure initiative politique prise, depuis des lustres.

Et pourtant, unanimement, elle est dénoncée comme une erreur catastrophique.

Alors qu’elle nous permet de découvrir la réalité de la corruption intellectuelle de nos élus, de leur manque total de respect pour nos libertés de base, nos droits fondamentaux, de leur esprit mesquin de boutiquiers.

Doit-on en conclure que les Français préfèrent ne pas connaitre la vraie personnalité de leurs élus, préfèrent croire au Père Noël, plutôt qu’affronter la réalité ?

Est-ce un simple manque de culture politique ou un espoir de désordre propice au développement de combines douteuses que chacun imaginerait à son profit ?

Je n’ai pas la réponse à cette énigme.

En revanche, je suis convaincu que cette lâcheté collective fait le lit de la violence à venir, qui nous pend au nez.

Alors, un espoir fou ? … Que Macron soit capable d’une deuxième initiative de qualité.

Ce serait bien, mais objectivement peu probable.

Sans quoi il y a longtemps que Macron aurait mis en miette le pouvoir de Bercy qui a été, et est, le moteur et le combustible de la corruption de nos élus jusqu’au point de non-retour d’aujourd’hui.

Il est probable, en réalité, que son coup de génie soit dû au hasard, à l’énervement d’un enfant gâté, capricieux, et non une stratégie pesée et calculée au millimètre.

Mais, ne soyons pas comme ceux que nous critiquons, attendons de voir comment il va s’en sortir pour le juger…

Bien à vous. H. Dumas

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L’effarante corruption politique de notre nation.

Peut-être que le spectacle affligeant de nos politiques, mis à nu par la dissolution, est de nature à faire apparaître aux crédules le niveau actuel, encore jamais atteint dans notre pays, de la corruption politique.

En 1982 et 1983, les lois de décentralisation voulues par Mitterrand et portées par Defferre, ont donné aux élus le pouvoir de décision et de financement, alors que précédemment ces pouvoirs étaient du ressort de l’administration, même si celle -ci respectait souvent les souhaits des élus qui portaient, tant bien que mal, l’avis de la population.

Évidemment, les élus de la majorité au pouvoir étaient mieux servis par les préfets, grands ordonnateurs de tout le bastringue, que ceux de l’opposition .

Mitterrand, si longtemps dans l’opposition, vouait une haine tenace aux préfets pour avoir subi leur pouvoir

Ils furent ses cibles à l’occasion de la décentralisation.

Mais ce que n’avait pas envisagé Mitterrand — du moins je l’espère — c’est que les élus ont rapidement perçu à quel point ce nouveau pouvoir leur permettait d’acheter des voix plutôt que d’avoir à les séduire ou à les convaincre.

Aujourd’hui nous constatons que les élus, tous les élus, n’ont pour seul objectif que d’être mis aux manettes, avec pour seul projet une surenchère de primes pour leurs supporters. Aucun n’a un discours visant à l’équilibre politique nécessaire à une vie pour tous, en bonne intelligence, dans notre pays.

Cette corruption politique emporte tout.

Le drame se double du progrès technique incroyable qu’est internet.

Ainsi le mensonge politique entre en abondance dans chaque foyer en y portant toutes les escroqueries politiques possibles, jusqu’à plus soif.

C’est surréaliste.

Surtout que dans le même temps, le même progrès est utilisé en économie où, au contraire, il assainit le milieu. La vente se porte moralement mieux depuis qu’Internet permet la comparaison, moteur de la concurrence.

Il faut dire que l’économie vend des objets qui ont une réalité pendant que les politiques vendent du rêve qui n’en a pas.

En ce qui concerne les politiques il n’est pas imaginable de croire qu’ils pourraient abandonner la corruption électorale.

La seule solution est de leur couper les vivres.

Macron va être obligé de redonner le pouvoir aux préfets, si nous voulons que s’arrête cette corruption politique dangereusement ruineuse.

Ce pouvoir sera probablement différent de celui qu’ils avaient, plus souple, plus prés de la population, mais incontournable.

Plus vite ce sera fait, plus vite nous pourrons réparer la boutique.

Bien à vous. H. Dumas

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Que va faire Macron ?

C’est la question que nous nous posons tous. La prudence est de ne pas chercher la réponse, d’attendre. Il n’y en a plus pour longtemps, paraît-il.

OK, mais ce n’est pas drôle.

Alors, allons- y d’un petit pronostic. Que risque-t-on ?

Le bide. Pas grave.

D’abord Macron, c’est qui ? C’est quoi ?

C’est l’élite de la technocratie, c’est l’exemplaire type des hommes de l’Etat disposant du pouvoir depuis la décennie 1970.

Avec ses condisciples, il utilise et roule dans la farine : les élus non technocrates… il en reste, et les partis politiques avec leurs adhérents. En gros : les Français qui y croient.

Par la dissolution il a atomisé les politiques, pourquoi les remettrait-il en selle ?

Donc les consultations sont du pipeau, à leur terme il nous annoncera, catastrophé, que les politiques ne sont pas en mesure de former un gouvernement.

Il sortira de son chapeau un technocrate — qui y est déjà sans doute tout rabougri et tout fripé — qu’il déploiera triomphalement en ventant ses compétences techniques en même temps que son absence d’engagement politicien. Et même, ce sera peut-être vrai…

La population acclamera l’artiste et ne verra que du feu au numéro du magicien.

L’Assemblée Nationale votera comme un seul homme les textes de ce gouvernement robotisé à l’algorithme et aux plans. Les opposants passeront pour des ignares.

Mais, contrairement à ce qu’il croit , Macron fera, en agissant ainsi, la démonstration que bureaucratie et politique ne sont pas interchangeables. Il échouera.

La politique reprendra ses droits, pendant que la technocratie remise alors à sa place pourra enfin espérer recevoir l’estime qui lui est due. Cela sans doute sous l’égide d’un mouvement libéral de droite.

Tout cela en supposant qu’une catastrophe de type faillite ou guerre ne vienne pas tout casser et nous jeter dans l’inconnu sans aucune préparation.

Voilà pour le pari sur l’avenir.

Bien à vous. H. Dumas

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Les technocards

Quels que soient les rapports humains nécessaires, individuels ou collectifs, ils ne peuvent pas exister sans que les parties soient honnêtes.

Si l’honnêteté est universelle, elle n’est pas pour autant si facile à détecter et à appliquer. Elle demande une connaissance minimum du sujet pour lequel on a besoin d’elle.

Par exemple, il est très difficile pour un malade de définir le bon médecin, qui en réalité devra être un médecin tout simplement honnête. C’est-à-dire qui maîtrise ses compétences et ne va pas au-delà dans ses prestations, qui évidemment n’est pas corrompu par la cupidité ou par des croyances aveugles.

Très vite il apparait que seuls les autres médecins ont les connaissances nécessaires pour déterminer si un des leurs est un honnête médecin. Pour les patients… c’est un peu la loterie…

Finalement ce n’est pas si facile de détecter les professionnels à la fois honnêtes et compétents.

Et pourtant, une sagesse populaire y arrive avec le temps, elle a même créé le suffixe : « ard » pour designer ceux qui ne sont pas d’équerre, qu’elle préfère marquer ironiquement plutôt que contrer inlassablement et inutilement.

Ainsi l’homme politique indélicat et cupide sera appelé un « politicard ». L’homme d’affaire identique un « combinard ».

La sagesse populaire sait bien qu’elle ne peut pas éradiquer tous les « tocards ». Les qualifier et les marginaliser lui suffisent.

Une catégorie, que nous connaissons bien, les technocrates, échappent pourtant à toute qualification péjorative. Alors que leurs défauts, nombreux et graves, n’échappent, eux, à personne, notamment leur indélicatesse et le niveau stratosphérique de leur corruption morale, et même économique.

Alors, en cet été bizarre, où l’atmosphère général est insaisissable, c’est peut-être le moment de qualifier les technocrates crapuleux pour les différencier de leurs collègues honnêtes – si, si, je vous assure, il en est…–

Je propose les TECHNOCARDS… (si cela n’existe pas déjà…)

Mais toute autre proposition est possible, l’essentiel étant de pouvoir les qualifier. Car je sens — en tant que victime des technocards — que très rapidement cela va devenir vital pour nous tous de les repérer et de les qualifier.

Bien à vous. H. Dumas

PS, Chat GPT : Le suffixe « -ard » peut ajouter une nuance de mépris ou de dénigrement, marquant une distance avec le comportement ou la personne ainsi qualifiée.

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Mélenchon mon pote, puis- je te parler librement ?

Te dire ce que je pense — Attention ce n’est que mon avis, mon émotion, le fruit de ce que j’ai vécu, appris et étudié, dans cet ordre —

Tu parles constamment de partage, d’égalité, tu te fais fort de prendre à ceux qui ont pour donner à ceux qui n’ont pas.

Mais un truc me gêne, quel est vraiment l’objet de ton partage ? Y as-tu réfléchi ?

J’ai bien peur que non, que tu aies un bon siècle de retard, comme ceux que tu admires qui ont décapité un roi cent ans trop tard.

Il eut peut-être été performant de décapiter Louis XIV. Il représentait le pouvoir de la terre, privilège de la noblesse et du clergé, il n’envisageait pas de le partager.

Mais Louis XVI… il ne représentait plus rien.

La bourgeoisie commerciale et industrielle étaient en conquête des nouveaux privilèges. Elle a même pris partie pour les révolutionnaires d’opérette, elle leur a facilité la tâche pour mieux assoir son pouvoir. Ce qui a été immédiat.

Aujourd’hui, tel Don Quichotte tu attaques des illusions : les hiérarchies de l’économie industrielle et commerciale.

Tu es très en retard, tes cibles sont à l’agonie, comme l’était Louis XVI.

Le privilège aujourd’hui est donné à celui qui nage dans l’informatique comme un poisson dans l’eau.

Dès l’âge de 7 ou 8 ans les dès sont jetés.

Il y a ceux dont l’intelligence est compatible avec internet — et toutes les programmations qui sont derrière — et les autres.

Devenus adolescents les premiers vont se mesurer, d’abord à travers des jeux, avec leurs alter égaux du monde entier. Puis, jeunes adultes ce sont eux qui vont mettre en œuvre toutes les productions robotisées qui sont notre avenir.

Ils sont les privilégiés en devenir… immédiat.

Que peux-tu contre eux ?

Rien, pas plus que tous les révolutionnaires qui ont toujours eu un train de retard et ont systématiquement servi la soupe aux privilégiés à venir en massacrant ceux qui étaient sur le déclin. L’égalité est à la fois leur chimère et leur guillotine.

L’égalité qu’ils disent servir n’existe pas, n’a jamais existé. Ce n’est pas sur elle que s’est bâtie l’humanité, bien au contraire. Juste, ou injuste ? Non, simplement la vie.

Les révolutionnaires sont seulement des tueurs. Comme toi. Rien de plus.

Ta copine Lucie Castets et toi allez encore tuer pour rien. Massacrer les économes dont on a tous besoin, écraser de charges les Français, amputer gravement leur liberté, les faire souffrir au prétexte de l’égalité, alors qu’en réalité vous allez faire le lit des futurs privilégiés, leur dégager le terrain.

Vous allez semer la désolation et le malheur pour rien. Juste pour ton égo et une petite ristourne qui te sera versée naturellement par les nouveaux privilégiés que tu vas favoriser.

Cela vaut-il toute la haine que tu vas exciter, que tu excuses et abrites déjà ?

Je te laisse y réfléchir bonhomme.

Salut à toi. H. Dumas

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La responsabilité des victimes

La croyance est un confort illusoire qui peut déchainer des synergies dévastatrices. Elle éteint le doute, essentiel mais vertigineux.

La croyance a l’apparence du confort ouateux de la nappe des nuages sous le fuselage du long courrier, qui ne résiste pas au réalisme de la pesanteur.

Qui du prédicateur de croyance et qui du croyant est responsable de la survenance de la croyance et de son cortège de carnages inévitables ?

Ce sont les questions que je me pose quand je vois les contorsions de nos politiques et celles de leurs électeurs dont ma vie dépend contre mon gré.

Mélenchon croit-il à la rhéthorique dans laquelle il a engagé une gauche mortifère, qui sème depuis des siècles un égalitarisme dont l’unique moyen est l’inquisition qui assoit le pouvoir de quelques-uns au détriment de la liberté de tous ?

Le profil de Lucie Castets fait peur. Son discours et sa posture de grand inquisiteur fiscal, du tout par et pour l’Etat, ramènent aux sombres heures du National Socialisme, version extrême de la croyance de gauche, synonyme de pouvoir et de violences aveugles.

Et pourtant, il est probable que les 30% de croyants à cette folie, plus les activistes violents qui y trouvent le débouché dont ils rêvent pour leur violence, vont arriver à mettre en place ce délire.

Il est évident que les futures victimes que nous sommes portent une responsabilité considérable, déterminante, dans l’installation de ce processus.

Lire dans l’histoire la mise en place de ce type d’avatar est une chose, le voir s’installer sous nos yeux et dans nos vies en est une autre.

Que faire ? Rien.

Résister ? Évidemment, mais comment ? Il n’y a pas de QR Code pour ouvrir le mode d’emploi de la résistance.

Comme le lapin pris dans les phares de la voiture je suis tétanisé et conscient des dégâts que va m’occasionner le nouveau bolide qui m’arrive dessus, identique mais en pire à celui qui m’a déjà percuté il y a 25 ans, dont les dégâts sont encore très actifs.

Le doute m’habite depuis toujours, la phobie qu’en ont les croyants ne cesse de m’étonner. C’est leurs certitudes qui, contrairement à eux, me paniquent.

Est-ce eux qui sont la norme ? Ils sont si nombreux.

Une chose est sûre : demain quand ils seront les victimes de leurs croyances, ils en porteront la totale responsabilité. Il ne faudra pas l’oublier face à la puissance alors de leurs gémissements, si nous sommes toujours en vie, si leur lâcheté ne nous a pas tués.

Bien à vous. H. Dumas.

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Où va Macron ?

En gros c’est la question que relaie journalièrement, jusqu’à plus soif, la presse sous toutes ses formes.

Cette question est absconse en la forme. Elle devrait être : où peut aller Macron ? Que peut-il faire ? Là, la réponse est claire : rien.

Macron ment depuis le début, aux Français et peut-être à lui-même. Il n’a jamais eu de majorité pour gouverner notre démocratie, il n’a jamais proposé un programme qui aurait emporté l’adhésion d’une majorité.

Il a trafiqué par le mensonge les élections pour accéder au pouvoir, alors que la démocratie est justement une organisation faite pour éviter de donner le pouvoir. Pour que le peuple le conserve, pour que la nation soit administrée à partir d’un concept collectif majoritaire, mis en œuvre par des mandataires élus sur ce concept.

Depuis sa propre élection, Macron est dans la position qu’il reproche à l’Assemblée nationale à la suite des élections qu’il a provoquées par la dissolution : il est impuissant. Il n’a pas de majorité, pas de mandat clair.

Macron est le dernier rouage d’un mensonge — généré par Bercy depuis Giscard, donc depuis 50 ans, un demi-siècle — prétendant que le but de la nation serait principalement une plus juste répartition du capital par la force des fusils, de la loi fiscale imposée.

En réalité, il s’agit du pillage de la partie active et responsable du pays par une autre partie passive et irresponsable. Ce pillage arrive à son terme.

La suite ne peut être que violente, tel que l’a définitivement décrit Balzac : « après le vol vient le meurtre ».

Tous les acteurs politiques, depuis 50 ans, sont les seuls responsables de la situation actuelle de notre nation.

Le concept du pillage est le seul qui a pignon sur rue, ses cercles de réflexion, ses philosophes, ses groupes de pression, ses péroreurs.

La nation s’est abandonnée avec délice au pillage du capital — toujours commun quel qu’en soit le détenteur, ce que les Français n’ont pas compris — tout à la joie qu’elle est de craquer le fric de ceux qui l’ont gagné.

A ce sujet, il pète le feu Macron. Quand ça coince, il accélère les dépenses, vaste spectacle sur la Seine… on ne compte pas… C’est vrai qu’il a un côté « légende de Néron ».

Mais nous, notre nation ? Quel avenir ? Aucun, semble-t-il, dans le registre du pillage.

Pourrait-il en être autrement ?

Il y a bien les Américains qui ont conquis et pillé un continent. Ce qui laisserait supposer que le pillage du voisin peut être bénéfique.

Ce n’est pas notre situation, nous sommes face à un pillage interne à la nation.

Bon alors disons la révolution, qui fut bien le pillage de la noblesse terrienne au profit du reste de la population. En effet. Sommes-nous le produit de ce pillage ? Ce n’est que la légende que propage les aficionados du pillage.

En fait rien n’est moins sûr. La stabilité et les richesses que notre nation a pu produire depuis la révolution ne sont pas liées aux pillages de cette dernière — qui en fait la handicapèrent terriblement dans son avance vers le progrès — mais exclusivement aux modifications structurelles, dites des lumières, de la démocratie.

Conclusions

Macron ne peut rien faire, il n’a aucun concept à proposer. Pas de lumière, quels que soient les étages…

L’urgence est donc de s’entendre sur une ligne de conduite pour notre nation. Or, nous n’avons aucun choix. Nous sommes intoxiqués par les arguments des pillards dans le même temps qu’ils ont en main tous les leviers du pouvoir par l’intermédiaire de Bercy.

La résurrection de la nation France passe par la conquête de Bercy, comme elle est passée antérieurement par la conquête de La Bastille.

C’est cet acteur emblématique du pillage qu’il faut mettre à terre.

Courage, c’est possible. Bercy est aujourd’hui bien chancelant. Il faut exiger les comptes et ramener son pouvoir à ce qu’il n’aurait jamais dû dépasser : la gestion de notre capital commun et non la prétention de la redistribution.

Il y a d’autres moyens que la force brute et la terreur pour répartir équitablement les fruits du travail. Nous y reviendrons.

Bien à vous. H. Dumas

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