Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
Voir tous les articles de Henri Dumas →
Le vieux monsieur Barnier est la surprise du chef. Un peu comme un quignon de pain rassis qui serait servi en amuse-bouche chez Pierre Gagnaire. Surprise, surprise…
Porté par le passé qui a construit notre présent — dont plus personne ne veut — Barnier s’affère le jour même de son intronisation à construire l’équipe de fer qui va tout bousculer sur son passage et faire échec aux ahurissantes propositions des extrêmes majoritaires.
L’habité Macron a réfléchi 50 jours. Quand même. Cinquante jours de solitude, d’introspection probablement, mais aussi des confessions de tout ce que la France compte de pauvres pécheurs politiques, de repentis ou de devins, de bonimenteurs patentés. Et, au terme de cette intensité… Michel Barnier !!!
Quelle hardiesse, quelle rupture, quel coup de fouet, quelle audace…
Il parait qu’il y a une quarantaine d’année il se serait mis les homosexuels à dos. Ce n’est pas très malin, mais il était jeune. Depuis il a muri et progressé, il sera sans doute en mesure de se faire pardonner.
Bref, cet accident politique mis de côté, il va prendre la France à bras le corps. Macron peut partir bronzer aux Seychelles, la boutique va être repeinte à neuf par Barnier, en profondeur. C’est son truc.
Il n’y a qu’à voir comment il a remis les pêcheurs Anglais à leur place à l’occasion du Brexit, comment il a géré les chutes de neige lors des Jeux Olympiques d’Albertville.
Il faut dire qu’il commence fort.
Directeur de cabinet, immédiatement nommé, choix personnel de Barnier dit la presse officielle : Jerome Fournel.
Jerome Fournel ? Mais on le connait. Bien. Très bien.
C’est ce Monsieur, hyper efficace, Directeur Général de Bercy, depuis mai 2019 jusqu’à janvier 2024 où il est carrément devenu le chef de cabinet de son ministre M. Le Maire. C’est ce Monsieur qui a abondé sans limite le trou du budget de la France.
Et le voilà qui prend tout le pays en main en devenant le chef de cabinet de M. Barnier.
Mais il y a pire. C’est le bourreau personnel des contribuables, le Robespierre de la terreur fiscale par laquelle il a conquis le pays sabre au clair.
Il me connait personnellement et surveille avec minutie les pièges destinés à me tuer, à me ruiner, parce que j’ai osé expliquer que la fiscalité tue, est anticonstitutionnelle, fait de nous des esclaves.
Oui, bientôt le jackpot.
Car enfin, il serait irrespectueux de prétendre que M. Fournel serait un simple combinard, pickpocket de luxe pour grands de ce monde.
Non, M. Fournel croit en sa vocation. Il croit dur comme fer qu‘il est normal que les hommes politiques disposent de sommes, que nous n’avons pas, pour acheter leurs voix à chaque élection.
Il croit que le capital est fait pour être distribué, que ceux qui le possèdent l’ont, comme eux, piqué à d’autres, que donc il est naturel de le leur prendre.
Il n‘imagine pas un seul instant que capitaliser est la seule solution pour progresser en tout, y compris en économie. Que tout le monde ne sait pas le faire ou n’y est pas apte. Que ceux qui savent le faire sont la richesse d’un pays et non sa tare.
Il croit à la terreur fiscale, aux troupes d’humanoïdes sélectionnées comme des troupes de choc de l’armée pour ratisser large dans le capital des Français, sans émotion, sans pitié et surtout sans compréhension de la réalité de l’économie.
Il est tout cela et plus encore Jerome Fournel. Il compte là-dessus pour rembourser les dettes qu’il a signées. Il répand la peur pour pouvoir moissonner sans résistance.
En ce qui me concerne, inutile de dire que ça sent le sapin. Bien que sur un sujet justement économique, que je n’ai encore jamais évoqué ici, je suis curieux de voir ce qu’il va décider…
Mais en ce qui concerne tout le monde, la France dans son entièreté ?
Objectivement, peut-on imaginer que cet homme se renie au point de détruire ce qu’il a construit, qui nous a amené à la ruine ? Ce serait un évènements stupéfiant, historique…
Honnêtement, comment sortir de son piège ce pays en employant les hommes et les méthodes qui l’y ont plongé ?
Alors, franchement, M. Barnier et M. Macron, vous n’êtes pas des gens sérieux. Même si pourtant vous faites tout pour en avoir l’air, sachez-le : c’est raté.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "On est pas loin du jackpot avec Fournel…"
En écrivant sur ce blog j’ai la conviction de ne dire que des vérités, de ne jamais tricher, mais au contraire de dénoncer justement les tricheries que je rencontre.
Et pourtant, je suis régulièrement cité devant les juges et je perds toujours, sans exception.
Il y a donc un problème, qui m’interpelle tant il paraît immuable. Il se résume au titre de ce billet : peut-on tout dire ?
Ce questionnement est vertigineux. Il amène, avec le temps de la réflexion — une vie en ce qui me concerne — à la conclusion suivante : on peut tout dire mais on ne peut pas tout entendre, on peut tout regarder mais on ne peut pas tout voir, on peut tout penser mais on ne peut pas tout faire.
Malin, le christianisme a prévu que son Dieu pouvait tout entendre, tout voir et tout pardonner. C’était futé, mais les curés ont tout foutu en l’air en limitant le droit de penser. Dommage.
Tous les individus affrontent cette problématique. Certains n’ont aucune hésitation à se limiter — pour eux évidemment, mais la plupart du temps pour les autres aussi — à ce qu’ils peuvent entendre, voir ou faire. Évidemment ils exigent les mêmes limites des autres. C’est là que vivre en société se complique. Que se pose la question des limites fondamentales, ou si vous préférez des droits fondamentaux.
À quel moment la société est-elle légitime à limiter ce que l’on peut dire, regarder ou penser ? Jamais, évidemment. Nous sommes là au cœur de la liberté individuelle.
C’est plus compliqué lorsque l’on passe de la liberté individuelle à la possibilité, voire la nécessité, de vivre en groupe. Soudain il paraît illégitime d’imposer ce qu’ils ne peuvent pas entendre, voir ou faire à des êtres humains, aux autres. C’est une atteinte évidente à leur personne, à leur humanité, à leur vie.
Alors ? Solution ?
Il n’y en a pas, sans quoi depuis que les hommes la cherchent ils l’auraient trouvée.
L’absence de solution n’implique pas d’oublier la problématique. Disons qu’au contraire chacun de nous doit l’avoir en tête afin de parvenir, au coup par coup, à la solution la plus équitable dans le respect de la liberté individuelle et des contraintes du groupe.
Il s’agit donc d’une réflexion constante, sans cesse renouvelable pour chaque situation. Qui impose sensibilité, tolérance, empathie et un soupçon d’intelligence, accompagnées de beaucoup d’éducation.
Ceux qui pensent être en mesure de diriger notre société devraient être préalablement obligés de nous expliquer comment ils comptent affronter cette problématique.
Ce n’est pas tous les jours que les prétentieux que le pouvoir habille se retrouvent à tourner au fond du bocal, attirés là par les honneurs et le lucre comme la guêpe par le miel.
Les voir rugir et se débattre vainement est un bonheur rare.
Apaisé par ce spectacle, les douleurs que ces connards m’infligent depuis vingt ans, trouvent un répit. Certes il va être bref et au sortir du bocal leur vice et leur méchanceté seront sans doute décuplés. Profitons donc de cet espace de bonheur sans nous prendre la tête.
Au détour d’une sympathique insomnie, l’évidence me frappe : nous n’avons dans nos calendriers aucune journée annuelle officielle commémorative des trucs les plus cons du monde. Une sorte de fête de la Saint Con.
Je propose de réparer immédiatement ce manque.
Le 2 août me paraît une bonne date pour fêter la journée nationale de la connerie.
D’abord c’est ma date de naissance et je considérerais comme un honneur d’aider mes frères humains à se souvenir que nous sommes tous un jour le con d’un autre ou de nous-même.
Et puis, c’est le jour où la France, à travers sa somptueuse magistrature, a condamné à mort, par contumace, de Gaulle. Et, plus con que ça, tu meurs. Cela mérite un hommage.
Les bases sont jetées, il nous reste presqu’un an pour peaufiner les festivités de la Saint Con 2025.
Je suis à votre écoute pour monter l’association ad hoc, trouver les sponsors et organiser la première fête des cons le 2 aout 2025. Nul doute que cela sera un chantier considéré comme prioritaire par le prochain Premier Ministre, si nous sommes prêts à temps.
Le parvis de Bercy pourrait être le site de l’acte créatif de cette journée commémorative. J’en demande la disponibilité à la mairie de Paris, dans le même temps que je propose, par la présente, à Madame Hidalgo de parrainer cette première journée le 02/08/2025.
Pour l’inclusion aux jeux olympiques, attendons un peu, il ne s’agit pas de pêcher par trop d’optimisme…
Courage et à bientôt.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "On ne peut pas continuer comme ça."
En image ça donne ceci : près de chez vous est un traiteur pas vraiment organisé et pas vraiment honnête, qui vous vend des plats qui, pour diverses raisons, vous rendent systématiquement malade. Mais il vous cajole, vous fait rêver, vous flatte et parait vous considérer, il rajoute des remises sur ses prix qui vous tentent. In fine, vous n’allez donc acheter vos repas que chez lui. Conséquence : vous êtes malade régulièrement.
Vous privilégiez vos affinités avec cet homme, au détriment de la qualité des produits que vous achetez, et vous en payez cash la facture sur votre santé et votre confort.
Ne serait-ce pas un peu con ? … Bien sûr que si, d’ailleurs en réalité vous n’agissez pas ainsi pour vos achats comestibles.
Et pourtant, en politique, c’est exactement ainsi qu’agissent les Français.
Ils aiment ou n’aiment pas, tel ou tel homme ou femme politique, indépendamment de leurs actes, liés à eux exclusivement par l’image qu’ils ont d’eux.
Ainsi rien à leurs yeux ne saurait avoir grâce dans les actes de ceux qu’ils n’aiment pas, alors qu’ils sont prêts à tout pardonner à ceux qu’ils aiment, sans à aucun moment se poser la question des conséquences de ces attachements sur leur propre vie ou sur celle du pays.
Ainsi Macron, alors qu’il fournit des efforts constants pour être aimé arrive à la situation contraire de détestation, liée probablement à sa suffisance, vestige de sa formation par l’Education Nationale…
Je n’adhérais à aucune de ses initiatives, soit qu’elles aient été impuissantes par manque de courage, soit qu’elles aient été contraires à l’intérêt du pays car mues par un désir de plaire déplacé dans sa fonction.
Mais je ne vois pas pourquoi, en cas de bonne initiative de sa part, je me priverais d’adhérer ou de le féliciter.
Or, la dissolution de l’Assemblée nationale est la meilleure initiative politique prise, depuis des lustres.
Et pourtant, unanimement, elle est dénoncée comme une erreur catastrophique.
Alors qu’elle nous permet de découvrir la réalité de la corruption intellectuelle de nos élus, de leur manque total de respect pour nos libertés de base, nos droits fondamentaux, de leur esprit mesquin de boutiquiers.
Doit-on en conclure que les Français préfèrent ne pas connaitre la vraie personnalité de leurs élus, préfèrent croire au Père Noël, plutôt qu’affronter la réalité ?
Est-ce un simple manque de culture politique ou un espoir de désordre propice au développement de combines douteuses que chacun imaginerait à son profit ?
Je n’ai pas la réponse à cette énigme.
En revanche, je suis convaincu que cette lâcheté collective fait le lit de la violence à venir, qui nous pend au nez.
Alors, un espoir fou ? … Que Macron soit capable d’une deuxième initiative de qualité.
Ce serait bien, mais objectivement peu probable.
Sans quoi il y a longtemps que Macron aurait mis en miette le pouvoir de Bercy qui a été, et est, le moteur et le combustible de la corruption de nos élus jusqu’au point de non-retour d’aujourd’hui.
Il est probable, en réalité, que son coup de génie soit dû au hasard, à l’énervement d’un enfant gâté, capricieux, et non une stratégie pesée et calculée au millimètre.
Mais, ne soyons pas comme ceux que nous critiquons, attendons de voir comment il va s’en sortir pour le juger…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "La politique chez nous : c’est du tonnerre."
Peut-être que le spectacle affligeant de nos politiques, mis à nu par la dissolution, est de nature à faire apparaître aux crédules le niveau actuel, encore jamais atteint dans notre pays, de la corruption politique.
En 1982 et 1983, les lois de décentralisation voulues par Mitterrand et portées par Defferre, ont donné aux élus le pouvoir de décision et de financement, alors que précédemment ces pouvoirs étaient du ressort de l’administration, même si celle -ci respectait souvent les souhaits des élus qui portaient, tant bien que mal, l’avis de la population.
Évidemment, les élus de la majorité au pouvoir étaient mieux servis par les préfets, grands ordonnateurs de tout le bastringue, que ceux de l’opposition .
Mitterrand, si longtemps dans l’opposition, vouait une haine tenace aux préfets pour avoir subi leur pouvoir
Ils furent ses cibles à l’occasion de la décentralisation.
Mais ce que n’avait pas envisagé Mitterrand — du moins je l’espère — c’est que les élus ont rapidement perçu à quel point ce nouveau pouvoir leur permettait d’acheter des voix plutôt que d’avoir à les séduire ou à les convaincre.
Aujourd’hui nous constatons que les élus, tous les élus, n’ont pour seul objectif que d’être mis aux manettes, avec pour seul projet une surenchère de primes pour leurs supporters. Aucun n’a un discours visant à l’équilibre politique nécessaire à une vie pour tous, en bonne intelligence, dans notre pays.
Cette corruption politique emporte tout.
Le drame se double du progrès technique incroyable qu’est internet.
Ainsi le mensonge politique entre en abondance dans chaque foyer en y portant toutes les escroqueries politiques possibles, jusqu’à plus soif.
C’est surréaliste.
Surtout que dans le même temps, le même progrès est utilisé en économie où, au contraire, il assainit le milieu. La vente se porte moralement mieux depuis qu’Internet permet la comparaison, moteur de la concurrence.
Il faut dire que l’économie vend des objets qui ont une réalité pendant que les politiques vendent du rêve qui n’en a pas.
En ce qui concerne les politiques il n’est pas imaginable de croire qu’ils pourraient abandonner la corruption électorale.
La seule solution est de leur couper les vivres.
Macron va être obligé de redonner le pouvoir aux préfets, si nous voulons que s’arrête cette corruption politique dangereusement ruineuse.
Ce pouvoir sera probablement différent de celui qu’ils avaient, plus souple, plus prés de la population, mais incontournable.
Plus vite ce sera fait, plus vite nous pourrons réparer la boutique.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "L’effarante corruption politique de notre nation."
C’est la question que nous nous posons tous. La prudence est de ne pas chercher la réponse, d’attendre. Il n’y en a plus pour longtemps, paraît-il.
OK, mais ce n’est pas drôle.
Alors, allons- y d’un petit pronostic. Que risque-t-on ?
Le bide. Pas grave.
D’abord Macron, c’est qui ? C’est quoi ?
C’est l’élite de la technocratie, c’est l’exemplaire type des hommes de l’Etat disposant du pouvoir depuis la décennie 1970.
Avec ses condisciples, il utilise et roule dans la farine : les élus non technocrates… il en reste, et les partis politiques avec leurs adhérents. En gros : les Français qui y croient.
Par la dissolution il a atomisé les politiques, pourquoi les remettrait-il en selle ?
Donc les consultations sont du pipeau, à leur terme il nous annoncera, catastrophé, que les politiques ne sont pas en mesure de former un gouvernement.
Il sortira de son chapeau un technocrate — qui y est déjà sans doute tout rabougri et tout fripé — qu’il déploiera triomphalement en ventant ses compétences techniques en même temps que son absence d’engagement politicien. Et même, ce sera peut-être vrai…
La population acclamera l’artiste et ne verra que du feu au numéro du magicien.
L’Assemblée Nationale votera comme un seul homme les textes de ce gouvernement robotisé à l’algorithme et aux plans. Les opposants passeront pour des ignares.
Mais, contrairement à ce qu’il croit , Macron fera, en agissant ainsi, la démonstration que bureaucratie et politique ne sont pas interchangeables. Il échouera.
La politique reprendra ses droits, pendant que la technocratie remise alors à sa place pourra enfin espérer recevoir l’estime qui lui est due. Cela sans doute sous l’égide d’un mouvement libéral de droite.
Tout cela en supposant qu’une catastrophe de type faillite ou guerre ne vienne pas tout casser et nous jeter dans l’inconnu sans aucune préparation.
Quels que soient les rapports humains nécessaires, individuels ou collectifs, ils ne peuvent pas exister sans que les parties soient honnêtes.
Si l’honnêteté est universelle, elle n’est pas pour autant si facile à détecter et à appliquer. Elle demande une connaissance minimum du sujet pour lequel on a besoin d’elle.
Par exemple, il est très difficile pour un malade de définir le bon médecin, qui en réalité devra être un médecin tout simplement honnête. C’est-à-dire qui maîtrise ses compétences et ne va pas au-delà dans ses prestations, qui évidemment n’est pas corrompu par la cupidité ou par des croyances aveugles.
Très vite il apparait que seuls les autres médecins ont les connaissances nécessaires pour déterminer si un des leurs est un honnête médecin. Pour les patients… c’est un peu la loterie…
Finalement ce n’est pas si facile de détecter les professionnels à la fois honnêtes et compétents.
Et pourtant, une sagesse populaire y arrive avec le temps, elle a même créé le suffixe : « ard » pour designer ceux qui ne sont pas d’équerre, qu’elle préfère marquer ironiquement plutôt que contrer inlassablement et inutilement.
Ainsi l’homme politique indélicat et cupide sera appelé un « politicard ». L’homme d’affaire identique un « combinard ».
La sagesse populaire sait bien qu’elle ne peut pas éradiquer tous les « tocards ». Les qualifier et les marginaliser lui suffisent.
Une catégorie, que nous connaissons bien, les technocrates, échappent pourtant à toute qualification péjorative. Alors que leurs défauts, nombreux et graves, n’échappent, eux, à personne, notamment leur indélicatesse et le niveau stratosphérique de leur corruption morale, et même économique.
Alors, en cet été bizarre, où l’atmosphère général est insaisissable, c’est peut-être le moment de qualifier les technocrates crapuleux pour les différencier de leurs collègues honnêtes – si, si, je vous assure, il en est…–
Je propose les TECHNOCARDS… (si cela n’existe pas déjà…)
Mais toute autre proposition est possible, l’essentiel étant de pouvoir les qualifier. Car je sens — en tant que victime des technocards — que très rapidement cela va devenir vital pour nous tous de les repérer et de les qualifier.
Bien à vous. H. Dumas
PS, Chat GPT : Le suffixe « -ard » peut ajouter une nuance de mépris ou de dénigrement, marquant une distance avec le comportement ou la personne ainsi qualifiée.
Te dire ce que je pense — Attention ce n’est que mon avis, mon émotion, le fruit de ce que j’ai vécu, appris et étudié, dans cet ordre —
Tu parles constamment de partage, d’égalité, tu te fais fort de prendre à ceux qui ont pour donner à ceux qui n’ont pas.
Mais un truc me gêne, quel est vraiment l’objet de ton partage ? Y as-tu réfléchi ?
J’ai bien peur que non, que tu aies un bon siècle de retard, comme ceux que tu admires qui ont décapité un roi cent ans trop tard.
Il eut peut-être été performant de décapiter Louis XIV. Il représentait le pouvoir de la terre, privilège de la noblesse et du clergé, il n’envisageait pas de le partager.
Mais Louis XVI… il ne représentait plus rien.
La bourgeoisie commerciale et industrielle étaient en conquête des nouveaux privilèges. Elle a même pris partie pour les révolutionnaires d’opérette, elle leur a facilité la tâche pour mieux assoir son pouvoir. Ce qui a été immédiat.
Aujourd’hui, tel Don Quichotte tu attaques des illusions : les hiérarchies de l’économie industrielle et commerciale.
Tu es très en retard, tes cibles sont à l’agonie, comme l’était Louis XVI.
Le privilège aujourd’hui est donné à celui qui nage dans l’informatique comme un poisson dans l’eau.
Dès l’âge de 7 ou 8 ans les dès sont jetés.
Il y a ceux dont l’intelligence est compatible avec internet — et toutes les programmations qui sont derrière — et les autres.
Devenus adolescents les premiers vont se mesurer, d’abord à travers des jeux, avec leurs alter égaux du monde entier. Puis, jeunes adultes ce sont eux qui vont mettre en œuvre toutes les productions robotisées qui sont notre avenir.
Ils sont les privilégiés en devenir… immédiat.
Que peux-tu contre eux ?
Rien, pas plus que tous les révolutionnaires qui ont toujours eu un train de retard et ont systématiquement servi la soupe aux privilégiés à venir en massacrant ceux qui étaient sur le déclin. L’égalité est à la fois leur chimère et leur guillotine.
L’égalité qu’ils disent servir n’existe pas, n’a jamais existé. Ce n’est pas sur elle que s’est bâtie l’humanité, bien au contraire. Juste, ou injuste ? Non, simplement la vie.
Les révolutionnaires sont seulement des tueurs. Comme toi. Rien de plus.
Ta copine Lucie Castets et toi allez encore tuer pour rien. Massacrer les économes dont on a tous besoin, écraser de charges les Français, amputer gravement leur liberté, les faire souffrir au prétexte de l’égalité, alors qu’en réalité vous allez faire le lit des futurs privilégiés, leur dégager le terrain.
Vous allez semer la désolation et le malheur pour rien. Juste pour ton égo et une petite ristourne qui te sera versée naturellement par les nouveaux privilégiés que tu vas favoriser.
Cela vaut-il toute la haine que tu vas exciter, que tu excuses et abrites déjà ?
Je te laisse y réfléchir bonhomme.
Salut à toi. H. Dumas
Partager la publication "Mélenchon mon pote, puis- je te parler librement ?"
La croyance est un confort illusoire qui peut déchainer des synergies dévastatrices. Elle éteint le doute, essentiel mais vertigineux.
La croyance a l’apparence du confort ouateux de la nappe des nuages sous le fuselage du long courrier, qui ne résiste pas au réalisme de la pesanteur.
Qui du prédicateur de croyance et qui du croyant est responsable de la survenance de la croyance et de son cortège de carnages inévitables ?
Ce sont les questions que je me pose quand je vois les contorsions de nos politiques et celles de leurs électeurs dont ma vie dépend contre mon gré.
Mélenchon croit-il à la rhéthorique dans laquelle il a engagé une gauche mortifère, qui sème depuis des siècles un égalitarisme dont l’unique moyen est l’inquisition qui assoit le pouvoir de quelques-uns au détriment de la liberté de tous ?
Le profil de Lucie Castets fait peur. Son discours et sa posture de grand inquisiteur fiscal, du tout par et pour l’Etat, ramènent aux sombres heures du National Socialisme, version extrême de la croyance de gauche, synonyme de pouvoir et de violences aveugles.
Et pourtant, il est probable que les 30% de croyants à cette folie, plus les activistes violents qui y trouvent le débouché dont ils rêvent pour leur violence, vont arriver à mettre en place ce délire.
Il est évident que les futures victimes que nous sommes portent une responsabilité considérable, déterminante, dans l’installation de ce processus.
Lire dans l’histoire la mise en place de ce type d’avatar est une chose, le voir s’installer sous nos yeux et dans nos vies en est une autre.
Que faire ? Rien.
Résister ? Évidemment, mais comment ? Il n’y a pas de QR Code pour ouvrir le mode d’emploi de la résistance.
Comme le lapin pris dans les phares de la voiture je suis tétanisé et conscient des dégâts que va m’occasionner le nouveau bolide qui m’arrive dessus, identique mais en pire à celui qui m’a déjà percuté il y a 25 ans, dont les dégâts sont encore très actifs.
Le doute m’habite depuis toujours, la phobie qu’en ont les croyants ne cesse de m’étonner. C’est leurs certitudes qui, contrairement à eux, me paniquent.
Est-ce eux qui sont la norme ? Ils sont si nombreux.
Une chose est sûre : demain quand ils seront les victimes de leurs croyances, ils en porteront la totale responsabilité. Il ne faudra pas l’oublier face à la puissance alors de leurs gémissements, si nous sommes toujours en vie, si leur lâcheté ne nous a pas tués.
Bien à vous. H. Dumas.
Partager la publication "La responsabilité des victimes"
En gros c’est la question que relaie journalièrement, jusqu’à plus soif, la presse sous toutes ses formes.
Cette question est absconse en la forme. Elle devrait être : où peut aller Macron ? Que peut-il faire ? Là, la réponse est claire : rien.
Macron ment depuis le début, aux Français et peut-être à lui-même. Il n’a jamais eu de majorité pour gouverner notre démocratie, il n’a jamais proposé un programme qui aurait emporté l’adhésion d’une majorité.
Il a trafiqué par le mensonge les élections pour accéder au pouvoir, alors que la démocratie est justement une organisation faite pour éviter de donner le pouvoir. Pour que le peuple le conserve, pour que la nation soit administrée à partir d’un concept collectif majoritaire, mis en œuvre par des mandataires élus sur ce concept.
Depuis sa propre élection, Macron est dans la position qu’il reproche à l’Assemblée nationale à la suite des élections qu’il a provoquées par la dissolution : il est impuissant. Il n’a pas de majorité, pas de mandat clair.
Macron est le dernier rouage d’un mensonge — généré par Bercy depuis Giscard, donc depuis 50 ans, un demi-siècle — prétendant que le but de la nation serait principalement une plus juste répartition du capital par la force des fusils, de la loi fiscale imposée.
En réalité, il s’agit du pillage de la partie active et responsable du pays par une autre partie passive et irresponsable. Ce pillage arrive à son terme.
La suite ne peut être que violente, tel que l’a définitivement décrit Balzac : « après le vol vient le meurtre ».
Tous les acteurs politiques, depuis 50 ans, sont les seuls responsables de la situation actuelle de notre nation.
Le concept du pillage est le seul qui a pignon sur rue, ses cercles de réflexion, ses philosophes, ses groupes de pression, ses péroreurs.
La nation s’est abandonnée avec délice au pillage du capital — toujours commun quel qu’en soit le détenteur, ce que les Français n’ont pas compris — tout à la joie qu’elle est de craquer le fric de ceux qui l’ont gagné.
A ce sujet, il pète le feu Macron. Quand ça coince, il accélère les dépenses, vaste spectacle sur la Seine… on ne compte pas… C’est vrai qu’il a un côté « légende de Néron ».
Mais nous, notre nation ? Quel avenir ? Aucun, semble-t-il, dans le registre du pillage.
Pourrait-il en être autrement ?
Il y a bien les Américains qui ont conquis et pillé un continent. Ce qui laisserait supposer que le pillage du voisin peut être bénéfique.
Ce n’est pas notre situation, nous sommes face à un pillage interne à la nation.
Bon alors disons la révolution, qui fut bien le pillage de la noblesse terrienne au profit du reste de la population. En effet. Sommes-nous le produit de ce pillage ? Ce n’est que la légende que propage les aficionados du pillage.
En fait rien n’est moins sûr. La stabilité et les richesses que notre nation a pu produire depuis la révolution ne sont pas liées aux pillages de cette dernière — qui en fait la handicapèrent terriblement dans son avance vers le progrès — mais exclusivement aux modifications structurelles, dites des lumières, de la démocratie.
Conclusions
Macron ne peut rien faire, il n’a aucun concept à proposer. Pas de lumière, quels que soient les étages…
L’urgence est donc de s’entendre sur une ligne de conduite pour notre nation. Or, nous n’avons aucun choix. Nous sommes intoxiqués par les arguments des pillards dans le même temps qu’ils ont en main tous les leviers du pouvoir par l’intermédiaire de Bercy.
La résurrection de la nation France passe par la conquête de Bercy, comme elle est passée antérieurement par la conquête de La Bastille.
C’est cet acteur emblématique du pillage qu’il faut mettre à terre.
Courage, c’est possible. Bercy est aujourd’hui bien chancelant. Il faut exiger les comptes et ramener son pouvoir à ce qu’il n’aurait jamais dû dépasser : la gestion de notre capital commun et non la prétention de la redistribution.
Il y a d’autres moyens que la force brute et la terreur pour répartir équitablement les fruits du travail. Nous y reviendrons.
Croyance et science sont incompatibles. Je ne me permettrai pas de critiquer l’ouvrage de Yuval Noah Harari « Sapiens », de remettre en cause sa théorie des croyances fédératrices ayant permis à l’homo sapiens de s’imposer. D’une part je n’ai pas les compétences nécessaires pour cela, d’autre part l’idée que la masse puisse imposer les plus lourdes erreurs ne me choque pas. Que l’homo sapiens n’était peut-être pas la meilleure solution non plus.
Ainsi, que la croyance soit la plus grave erreur possible, qu’au contraire le doute soit l’outil salvateur de l’homme, me parait la raison, le moteur de l’humanité.
La science, fille du doute, sait qu’elle ne sait pas. Que ce qui est acquis aujourd’hui peut s’avérer totalement faux demain. Le scientifique qui n’est pas pénétré par cet état d’esprit s’expose au risque d’être in fine un charlatan.
Bien sûr la nature est spectaculaire et l’humanité pas vraiment ou pas autant. Bien sûr la nature est gigantesquement puissante et l’humanité pas vraiment ou pas autant.
Il n’en reste pas moins que le parcours des hommes est hors du commun, peut-être illimité, c’est le seul défi digne d’intérêt.
Je vous sens perplexe : « Jusqu’à quand Dumas va-t-il enfoncer des portes largement ouvertes ? » Vous avez parfaitement raison et je vous rassure, je ne quitte pas les sujets que je connais.
J’en reviens donc aux sachants et à leur mise en responsabilité, sans laquelle toutes les dérives sont possibles.
Au passage vous remarquerez que les croyances font toutes appel à des sachants, un clergé initié qui n’est responsable de rien puisque le responsable est toujours Dieu. Confortable, non ?
Donc, en ce qui concerne la science, elle aboutit normalement au progrès, qui ensuite modifie, souvent profondément, notre vie, notre biotope.
Pendant des millénaires la science, qui ne savait même pas qu’elle était la science, a imposé les conséquences de ses progrès de façon empirique, après que le temps eut classé ses résultats, conservant les utiles éliminant les inutiles.
Récemment l’humanité est devenue si puissante, si riche, qu’elle a eu les moyens de mettre en œuvre ses découvertes sans que le temps, l’histoire, aient passé et trié le bon grain de l’ivraie.
En agissant ainsi elle s’est exposée, et s’expose toujours, à subir, à grande échelle, les conséquences dommageables de découvertes scientifiques erronées, qui ne seraient donc plus que de banales croyances avec leur cortège de dégâts largement connus.
L’humanité court le risque, grave, d’être précipitée, par les sachants, dans des applications lourdes, peut-être irréversibles, de théories scientifiques qui s’avèreront trop tard complètement fausses.
Donc, et c’est l’objet de ce billet, il n’est qu’une seule solution, si nous ne voulons pas répéter à l’infini les dégâts infligés par les croyances qui tuent ou amènent la régression, c’est de tenir pour responsables les sachants de la mise en œuvre de leur savoir, quelque soit le niveau où ils le font.
Ainsi, s’ils ne sont pas des adeptes du doute salvateur, nous le mettrons dans la boucle pour eux et nous nous protégerons des folies de son absence.
Cela vaut pour tous les fonctionnaires-sachants de notre environnement, pas que pour les écolos…
Bien à vous.
Partager la publication "Ramener l’homme au rang du loup, voire de la panthère des neiges, est une insulte à l’humanité."
Je lis ou j’entends, à droite et à gauche, une abondance d’explications sur la situation politique du pays. Je suppose qu’il en est de même pour vous.
Chaque spécialiste ou acteur, réel ou simplement convaincu, y va de son explication. Globalement deux accusés sont mis en avant : les Français ou leurs élus.
Aux premiers il est reproché une immaturité politique qui les ferait passer à côté de la bonne croyance qui par leur faute n’est pas majoritaire, aux seconds un gout prononcé pour le mensonge et une passion pour leurs intérêts personnels, accompagnés de différentes imperfections simplement humaines mais à eux interdites.
Tout cela restant dans la pensée pure, dans un absolu, qui considère comme base de toute organisation politique la nécessité d’une croyance et la soumission à cette croyance. Sans compter les versions « complot » surabondantes.
Ce n’est pas ce que je vis chaque jour qui passe.
Je vois des Français lucides, qui savent pardonner mais s’étonnent des contraintes matérielles qui leurs sont imposées, du coût de leur participation à un fond commun qui ne génère pas les retours qu’ils pensent être en droit d’en attendre, qui regardent avec stupéfaction les farfelus qui cherchent à les entrainer dans des croyances auxquelles, avec raison, ils ne croient plus depuis longtemps.
On leur parle de quatrième, de cinquième république, et on leur assène qu’il leur faudrait une sixième république, qui en gros aurait pour mission de les voir « bien voter » !!!
On leur parle de déficit mortel, imputable à leurs voisins, proches ou lointains.
Mais : pourquoi sont-ils ruinés ? Pourquoi sont-ils frustrés ? Pourquoi sont-ils marginalisés quand il s’agit de leur collectivité ? Pourquoi celle-ci devrait-elle être inévitablement en contradiction avec leurs intérêts personnels ? Pourquoi devraient-ils vivre un conflit politique constant, alors qu’aux conflits politiques ils ont déjà donné tant de vies ? Pas de réponse satisfaisante.
Et pourtant les choses sont simples, si semblables à l’œuf de Christophe Colomb.
Les marginaux qui suivent ce discret blog savent qu’un troisième pouvoir : « les sachants », cherche sa place, ou plutôt parait se complaire dans l’effacement actuel qui lui procure le pouvoir sans responsabilité.
Hier j’ai rencontré une « sachante », aujourd’hui je vous fais part des réflexions que j’en ai tirées.
C’est la responsable de l’urbanisme d’une agglomération connue, de moyenne importance. Je souhaitais évoquer avec elle des projets d’urbanisme incohérents parce que victimes d’intérêts divergents qui les empoisonnent.
Elle a refusé de me recevoir, me disant ceci : « M. Dumas, je suis une fonctionnaire, je suis sous la dépendance des élus qui sont les seuls dont je dois recevoir des directives et à qui je dois rendre des comptes. Je ne peux pas vous rencontrer et écouter votre version des projets en cours. »
Tout les problèmes du pays sont résumés dans cette explication. C’est le nœud du drame que nous vivons.
Car enfin, cette fonctionnaire, contrairement à ce qu’elle prétend, n’est pas au service des élus, mais bien au notre. C’est nous qui la payons et elle travaille pour notre bien. Elle n’est pas une salariée des élus, elle n’est pas au service de leurs intérêts personnels, de leur réélection.
Certes elle est peut-être nommée plus par affinité politique que pour ses compétences, mais alors ce n’est pas normal. C’est un abus de pouvoir, une corruption.
La réalité est que c’est bien elle qui a le pouvoir en tant que « sachante ». Mais, son irresponsabilité statutaire fait que sa responsabilité est reportée illégitimement sur l’élu, et c’est là tout le problème.
Toutes les structures de notre pays fonctionnent sur ce principe de base : les élus sont tenus pour responsables de millions de décisions qu’ils ne contrôlent pas ou peu, prises par des fonctionnaires irresponsables.
Comment modifier une situation si l’on demande des comptes à des personnes qui n’en sont pas responsables ? Impossible.
La seule solution pour sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes est que les sachants — donc dans le cadre de notre collectivité les fonctionnaires — soient responsables de leurs actes et prennent conscience qu’ils sont à notre service, même si dans la pratique nos mandataires, les élus, peuvent leur transmettent nos souhaits, être une interface entre eux et nous.
Seule cette chaine de responsabilité est en mesure de nous sauver. Pas besoin de nouvelle république. Pas besoin de révolution, de nouvelles croyances.
Juste un changement de statut des sachants, la suppression des Tribunaux Administratifs dont l’unique but est de rendre les fonctionnaires irresponsables.
C’est peu de chose mais l’effet sera radical pour nous et largement bénéfique pour les sachants ou fonctionnaires qui passeront de l’ombre à la lumière et retrouveront ainsi leur honneur, actuellement en berne. Y compris pour l’école de leur élite : l’ENA.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "L’honneur des fonctionnaires et l’avenir de La France étroitement mêlés."
Yves Marchand signe un papier qui saisit, avec une grande justesse et un humour glacial, l’invraisemblable situation de notre pays.
Cette situation est-elle une surprise, ou une simple logique inscrite depuis longtemps dans la constitution ?
Je penche pour la deuxième hypothèse.
Il me semble que la constitution de la Vème république visait – en mettant en place le scrutin majoritaire — le bipartisme, qui à l’époque paraissait la méthode la plus rationnelle pour diriger un pays, elle donnait alors satisfaction au maître du monde : les Etats-Unis.
En réalité, le centre y était masqué, mais il gérait le tempo des extrêmes qui se rangeaient derrière lui et teintaient légèrement son appartenance.
Il n’apparaissait pas alors que le bipartisme pouvait avaler le centre et mettre face à face deux extrêmes proches du point de rupture démocratique, faisant alors surgir la menace du pouvoir politique pur et dur, de l’affrontement matériel, de la guerre civile. Pourtant ce n’était que logique.
Et maintenant, réfléchissons, simples hypothèses…
Définissons les pouvoirs en présence.
Ils sont donc trois. Le pouvoir politique, c’est la force, la loi, les fusils. Le pouvoir économique, c’est le commerce et l’industrie qui fabriquent ou échangent tout ce qui est indispensable à la vie, sans lui il ne peut pas y avoir de vie. Et le petit dernier, le pouvoir de l’information, du savoir en règle générale, qui n’est plus accessible globalement par un seul individu, dont l’émiettement et la spécialisation ont multiplié les « sachants ».
Ces trois pouvoirs s’allient ou se déchirent au gré des vents du moment. Le plus puissant est le pouvoir économique, capable grâce à cette puissance de s’allier avec n’importe lequel des deux autres.
L’église catholique, qui a pris d’abord le pouvoir politique par la croyance — comme c’est toujours le cas dans le cadre du pouvoir politique – n’a atteint son apogée que lorsqu’elle a fait main basse sur le pouvoir économique, qui in fine l’a dévorée.
Il arrive la même aventure avec la croyance égalitariste, baptisée socialisme, aux multiples variantes telles que le communisme, l’écologie, le syndicalisme, etc…, qui dans certains pays a scellé le pacte du diable avec le pouvoir économique, voir la Chine, la Russie…
Sont nés de cette fusion des ensembles a vocation hégémonique, d’une puissance incontrôlable, qui risquent de tout emporter, momentanément…
Mais le pouvoir des sachants, le troisième et récent pouvoir, qui avance actuellement masqué, ne peut pas se contenter de faire figuration, alors qu’il se considère — et est peut-être – le plus puissant, le plus indispensable.
Ces conflits de titans entre pouvoirs sont la trame de tout, invisible évidemment.
Stratégie
Les pouvoirs ne sont pas maitrisables, ils n’appartiennent pas aux hommes, même si ce sont eux qui les exercent ou les subissent. Il faut donc les traiter comme des entités à part entière.
L’intérêt aujourd’hui, pour affaiblir l’alliance conjoncturelle et dangereuse entre le pouvoir économique et le pouvoir politique, est de favoriser la venue au grand jour du pouvoir des « sachants ». Ce contre quoi se battent les pays ou l’alliance politico-économique est actée, fixée solidement.
Dans ce cadre, la liberté, toute la liberté, sans limite, des réseaux sociaux, de l’information par tous les canaux possible, l’exigence de la transparence, sont un devoir absolu.
Car il est une constante : le pouvoir doit-être combattu, sous toutes ses formes, c’est la seule façon de le rendre raisonnable, car quoiqu’il lui soit fait il perdure… tant il a des raisons d’être. Mais il n’en a aucune de devenir abusif, ce que pourtant il devient naturellement.
Je rappelle que la résistance est un droit constitutionnel.
Alors, faut-il une nouvelle république, une nouvelle constitution ?
Voilà une énigme affolante. Qui la ferait cette nouvelle constitution ? Pourquoi serait-elle mieux ? Ou plutôt, pour qui serait-elle mieux ?
Peut-on répondre à ces questions ?
C’est une peu : quelle est la meilleure religion ? Aucune, et ce n’est pas la question.
La question est : comment faire pour que les hommes se supportent, éprouvent du plaisir à vivre ensemble ?
La réponse est : c’est un problème personnel, que chacun doit régler avec lui-même, qui ne peut pas être régler par le voisin, aurait-il même des fusil, de la fortune ou une grande culture…
Le libéralisme est une philosophie, pas une définition économique.
Objectivement, je n’avais pas une grande attirance pour Macron, représentant caricatural de cette troisième force — que j’appelle les « sachants » — qui possède le pouvoir en France et dans le monde occidental à travers la bureaucratie publique — populairement nommée «les fonctionnaires» —
Cette force a la prétention de se substituer à la force politique et à la force économique qui se partagent le pouvoir depuis le 18ème siècle. Ou, a minima, de les dominer.
Il faudra bien qu’un jour elle s’intègre, démocratiquement…
En attendant ce jour, cette troisième force, que l’on devine derrière la marionnette Biden à qui elle donne un semblant de vie, s’est donc exposée en première ligne en France avec Macron.
Objectivement, elle a subi un grave revers lié à son manque de connaissance et de respect pour la démocratie, et à son goût du pouvoir absolu dissimulé en deuxième ligne avec tout ce que cela suppose d’hypocrisie et de mensonges.
Est-ce une raison pour que Macron subisse « la bronca » qu’il subit ? Qui me le rend presque sympathique.
Car enfin, qu’a-t-il fait finalement ? Une photographie, un sondage vrai, du niveau politique des électeurs de ce pays.
Et ce niveau ? Une catastrophe : les Français sont immatures politiquement, incapables de discerner les mensonges les plus gros, les ficelles les plus éculées. Ils refusent de voir les choses en face et sont prêts à s’embarquer vers n’importe quelle promesse, se hâtant de courir vers l’irresponsabilité, de confier leur vie au premier prédicateur fou qui annonce qu’il suffit de dépenser pour exister.
Ils ont pillé le monde pendant des siècles, ils croient que c’est leur droit, qu’ils vont pouvoir continuer sans limite, alors que c’est l’inverse qui se profile. D’autres estiment que c’est leur tour…
Galop d’essai à Sainte-Soline.
Des zadistes, venus parait-il de partout – aux frais de qui ? –, veulent en découdre au moment des Jeux Olympiques pour profiter de la venue des caméras du monde entier.
Juste au moment où le pouvoir politique est chancelant, à cause de Macron diront certains, je dirais plutôt à cause des surenchères de Mélenchon parfaitement illégitimes, y compris mathématiquement. Mais n’est-il pas Trotskyste ?
Dans la tête de ces zadistes, je suppose que Sainte-Soline pourrait-être une mèche pour allumer la bombe révolutionnaire.
Abrités derrière une écologie particulièrement approximative ici, ils peuvent provoquer l’incident qui sera relayé et amplifié par Mélenchon et ses troupes, plus tous ceux qui penseront y trouver un avantage personnel. Jusqu’où ? C’est le problème. Nous verrons bien.
Une chose est sure, nous sommes et nous serons loin de l’intérêt de la nation, le désordre ouvrira un espace libre pour toutes les ambitions les plus malsaines, les plus personnelles ou corporatives. C’est là que le niveau zéro de maturité politique des Français nous mènera au carnage.
Et Macron ?
Espérons que son « épouse-maman » saura le consoler et l’éloigner de la scène publique, où il ne ferait — par sa seule présence — qu’aggraver la situation.
Tout cela s’intègre, sans doute naturellement, sans complot, dans un mouvement mondial visant à redistribuer les cartes des pillards et des pillés.
Car, depuis que l’homme existe, le pillage est sa principale activité. Il ne fait pas exception à cette règle naturelle, vitale aussi bien dans la jungle que dans les salons littéraires les plus huppés.
A l’inverse, ne pas piller est l’honneur le plus haut. J’ai eu cet objectif toute ma vie, mon honneur est sauf, mon porte-monnaie est en friche et les pillards me harcèlent…
Qui puis-je ? Rien, ça au moins aujourd’hui j‘en suis sûr.
Un ange passe, accompagné d’une bande de magistrats…
J’apprends aujourd’hui, en me déplaçant au Tribunal Judiciaire de Montpellier, que le 3 juillet 2024, c’est-à-dire mercredi dernier, j’ai été condamné, par juge unique, à six mois de prison – avec sursis – à une interdiction de fréquenter le Greffier en Chef du Tribunal Administratif de Poitiers – que je n’envisageais pas de fréquenter ni de harceler contrairement à ce que fait avec moi ce fameux tribunal et les autres – et à un stage de citoyenneté !!!
Je n’en reviens pas. Depuis que je suis tout petit, enfant, on m’a donc menti. Le même coup que pour le Père Noël ?
J’ai toujours fait confiance à la justice, comme on m’a incité à le faire. En cas d’échec je me disais : « Tu t’es mal expliqué. Ils sont débordés, il faut que tu sois plus précis. L’appel sera plus réfléchi, les magistrats y sont moins débordés, plus soucieux de l’organisation sociale. Tu es mal tombé, ça va s’arranger un jour. Ils vont bien finir par voir que c’est Bercy qui te maltraite, qui te harcèle, qui est dangereux, qui mène le pays à la ruine, aux conflits sociaux, à la haine des autres, etc… ». Grave erreur…
Peut-on davantage se tromper, avec des conséquences aussi graves ?
Abasourdi je me dis : « Qui est le délinquant, moi ou eux ? »
Cette question vaut-elle la révocation de mon sursis ?
Et pourtant à 80 ans, je peux revendiquer plusieurs choses :
Je n’ai jamais été corrompu, je n’ai jamais touché une somme, ou reçu un avantage, qui ne soit issu de mon travail et un simple pourcentage de ce que j’avais fait gagner à mes clients.
Je n’ai jamais dépendu de l’Etat, j’ai toujours payé mes impôts et donné une partie de mon temps à des activités bénévoles.
J’ai élevé mes enfants et assumé la vieillesse de mes parents, sans aide de l’Etat.
J’ai cotisé 40 ans à une caisse obligatoire, qui me verse 480 € de retraite par mois…
Eux, je dis eux, je veux dire les hommes de l’Etat et leurs affidés — dans lesquels, à ma grande stupeur, je dois compter la justice, qui rend l’ordre des hommes de l’Etat et non la justice –, ils m’ont massacré, gratuitement, dans le cadre de leurs croyances — et de la terreur qui rendent ces croyances obligatoires pour tous, même si elles sont de fait incompatibles avec notre constitution — qu’ont-ils fait :
Ils ont inventé un redressement fiscal inexistant. Ils m’ont attribué le titre infament de « fraudeur fiscal », uniquement dans le cadre de leurs connivences corporatistes entre tenants du pouvoir, entre fonctionnaires malsains. Car ne l’oublions pas il est des fonctionnaires honnêtes, même très honnêtes, mais ils n’ont sans doute pas intérêt à se montrer, ils risqueraient gros. Vous imaginez la vie du magistrat qui prendrait ma défense ?
Ils cassent mes projets professionnels, pour cela ils ruinent des propriétaires et se ruinent eux-mêmes à La Rochelle dans le cadre du transfert de l’hôpital… je vous raconterai.
Ils me harcèlent, cherchent constamment des motifs pour me ruiner, bloquer tous mes comptes, saisir et vendre tous mes biens, y compris les plus personnels – le jardin de ma maison –,
Ils ont inventé un dossier de délinquance contre moi, exclusivement à base de provocations de la police routière et de qualification en diffamation de ma liberté de parole et de pensée — pourtant bien sage par rapport à ce que l’on entend tous les jours – qui dénonce les escroqueries de Bercy, administration plus sacrée que toutes les religions du monde. Ils disent que je blasphème, ou que je diffame ce qui est pareil, quand je critique cette administration, cancer mortel du pays.
Je vais devoir faire appel, quand je recevrai le jugement, mais rien ne changera, je risque juste que ce soit pire.
Quand je vois mon pays donner des leçons de civilisation au reste du monde… j’en suis baba… Quel cauchemar.
Mais il y a toujours pire, en effet, aujourd’hui, face aux trafics de voix à grande échelle, de tous bords, à la corruption morale des élus qui passe pour du génie, j’ai la nausée pour notre « démocratie »,
Vous connaissez ma consolation ? Je suis né un deux août, date qui a vu la magistrature condamner à mort, par contumace, le Général de Gaule… Résistons, résistons…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Comment ai-je pu avoir confiance en ces gens ??"
Les électeurs ont avalé toutes les couleuvres que Bercy et la fonction publique leur ont présentées. Ils ont vendu leur liberté, leur responsabilité, aux plus menteurs, aux plus cyniques, aux plus corrompus. Il n’y avait aucune porte de sortie.
Et maintenant ? Que vont-ils faire ces élus et leurs électeurs ?
C’est très simple, ils vont se piller entre eux, puisqu’ils ne souhaitent et ne savent faire que ça…
Ils ont fait le plein de la moissonneuse fiscale, ce matin Bercy pète le feu, le doigt sur le démarreur. Demain les marchés vont exiger que la guillotine fiscale donne à plein. Tout est prêt. Bonjour la misère, totale et irréversible.
Vous dire que je suis déçu ? Même pas. Incrédule ? Oui, c’est certain.
Incrédule et stupéfait, mais pouvait-il en être autrement ? Non.
Oui mais, disent certains, la France est un grand pays elle a survécu à des catastrophes d’une autre ampleur, et de citer : Sedan, Verdun, la débâcle, etc…
Dire cela est aussi une escroquerie, les victimes de ces catastrophes, elles, n’ont pas survécu. On les oublie ? Elles passent en pertes et profits ? Ce n’est pas sérieux…
Non ce matin la France se réveille comme elle est : con.
De grandes souffrances nous attendent. Plus tard leurs auteurs seront absous et leurs victimes oubliées, comme d’habitude.
Le café de ce matin est amer. Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "C’est fait. La France est nue face à sa vérité."
De trahisons en corruptions les hommes de l’Etat ont livré la France aux extrêmes, pieds et poings liés. Tout cela démocratiquement, c’est-à-dire avec l’aval des Français qui, par leurs votes, ont acquiescé à cette folie.
La question qui est posée dimanche : Quel extrême sera le moins extrême ?
Ou encore : Quel extrême sera le moins mauvais perdant ?
Et vous vous sentez obligé de voter ?
Les hommes de l’Etat qui nous ont amené à ce choix impossible portent une responsabilité historique.
Leurs complices aussi. Je citerai dans l’ordre :
La Justice, arbitre tricheur qui a failli à sa mission de dire le juste et de punir le mensonge, de le traquer au profit de la vérité. Qui n’a été qu’un outil de l’ordre, ou plutôt du désordre.
L’Education nationale sélectionneur tricheur qui a abusé de la crédulité des parents et des enfants, ou plutôt de leur vanité, et qui a capté iniquement la sélection sociale à son seul profit pour ensuite la politiser et rogner les libertés de penser.
La police nationale qui s’est transformée en milice au service du pouvoir politique en fonction des opportunités, des croyances de chacun de ses membres.
Les fonctionnaires de base qui, tout à la joie de leur planque et de leur irresponsabilité, ont dénaturé l’idée d’engagement, de résultat, de compte à rendre, de mérite, etc…, au profit de l’appartenance, du copinage, du soutien corporatif.
La presse qui a colporté les ragots séduisant son lectorat, au détriment de la recherche de la vérité.
Les acteurs économiques mus plus par la cupidité immédiate que par le service et la qualité de leurs produits.
Les élus, pauvres bougres en quête de notoriété, dissimulant leur vacuité par le bruit de leurs discours et l’avalanche de leurs lois liberticides et inconsistantes.
C’est beaucoup de monde.
Il en reste peu pour faire marcher la machine. Pas assez. Elle va donc s’arrêter. Le vote de dimanche n’est que l’aveu de l’échec.
Lundi nous rentrons dans le processus de fin. Nous laissons à nos enfants un territoire dévasté, où les libertés sont absentes, où les contraintes sont inconnues.
Les forces de démolition vont-elles venir de l’intérieur ou de l’extérieur, ou des deux ?
Nos enfants vont-ils faire face ? Je crois que oui, qu’ils sont armés pour se défendre, mais je ne saurais décrire ni pourquoi, ni comment… A eux de jouer.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "La France soumise, vaincue. La liberté éradiquée."
Je crois que tout le monde sait ce qu’est l’intégrité, le respect de l’autre et de sa propriété, de ses biens, de son être, de sa vie. Tout le monde comprend le sens de l’honneur, de l’intérêt collectif, du devoir, du bien et du mal, du mérite, de l’effort, du travail, de la conscience. Mais tout le monde s’en fout.
Tout le monde préfère se vautrer, piller, voler, tirer au flan, être irresponsable.
Tout particulièrement ceux qui accèdent au privilège suprême du pouvoir occulte, sans risque, masqué. Du pouvoir que l’on exerce en faisant porter à l’autre le chapeau des conséquences, car il y a toujours des conséquences à l’exercice du pouvoir.
Le problème n’est pas français, il est mondial.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer les deux pouvoirs apparus l’un après l’autre, le pouvoir politique, puis le pouvoir économique, sont confrontés à un nouveau pouvoir, le pouvoir du sachant.
De celui qui sait, qui connait une partie du savoir global aujourd’hui morcelé à l’infini, car spécialisé à l’infini.
Celui-là est indispensable, il est le marionnettiste des guignols qui tiennent leur pouvoir de l’idée qu’ils sauraient agir en politique ou en économie, alors que c’est lui qui tire les ficelles.
Ils sont ses otages, à tous les niveaux, du plus petit guichet de la poste à La Cour de cassation, à l’Elysée.
Hommes d’affaires ou hommes politiques qui se pavanent, aucun ne maîtrise l’espace qu’il est censé commander, dominer, ordonner. Ils sont tous les otages de leur bureaucratie, bodybuildée à l’informatique.
Qu’on l’appelle fonctionnaire ou service privé de conseil, cette caste a le pouvoir et écrase les libertés. Politiques et hommes d’affaires ne sont qu’une interface dont l’unique activité est de faire avaler à la population le pouvoir des sachants.
Tout n’est pour nous qu’obligations énoncées par les sachants. De nos slips à nos bagnoles, nos livres, nos rêves et nos cauchemars, tout nous est dicté par les sachants. C’est ça ou les chèvres en Ardèche.
Ils sont cachés et inaccessibles, mais tout le monde souffre de leur pouvoir occulte.
Sans aller jusqu’où j’ai été pour faire ce constat, pour voir cette vermine s’engraisser sur notre dos, sur notre vie, au hasard des tribunaux, des services fiscaux, des services techniques municipaux où ils s’épanouissent et agissent à fond, chacun ressent sa liberté violemment attaquée, son honneur bafoué, sa condition d’homme remise en question, ses valeurs disparaitre.
Ceux qui les couvrent contre leur gré, pour sauver leur situation, qui veulent continuer à profiter du mythe de leur capacité à agir qui n’existe plus depuis longtemps, ceux là sont en première ligne, ils vont subir de plein fouet la violence nécessaire d’une aspiration au retour à la liberté, à la vie, que rien ne pourra arrêter.
Que ce soit dimanche prochain ou plus tard, cela arrivera.
Il faudra que ce pouvoir occulte des sachants apparaisse, accepte la nécessité de contrepouvoirs, le besoin d’un équilibre pour pouvoir retourner à l’intégrité et balayer les cinglés du pouvoir, les escrocs, que je croise régulièrement et à qui je dis qui ils sont, qui le prennent si mal. Qui rêvent de me tuer.
La population va les éradiquer sans le savoir, dommage, le prix sera plus lourd que si elle le faisait sciemment, lucidement. Mais ils sont si cachés, ils se soutiennent tant entre eux. Et les pauvres dindons qui les masquent, dont Macron fait partie, ont si peur que l’on voit leur fatuité, leur inutilité, leur dépendance aux sachants…
Je vous souhaite bonne chance, pour ce dimanche ou un autre, il va falloir démonter la maison pour pulvériser ces termites.
Bien à vous. H. Dumas
PS : Ne pas confondre les sachants avec les scientifiques, le sachant prétend savoir, le scientifique cherche à savoir. Aucun rapport.
Partager la publication "A tous ceux qui font semblant de ne pas comprendre"
Voici le lien d’accès aux pièces de la procédure qui m’est intentée : LIEN
A la suite de cette « enquête », je suis convoqué le mercredi 3 juillet 2024, devant une chambre pénale au TJ de Montpellier, à juge unique, donc avec décision sur le siège. Je n’irai pas.
Je ne peux pas accepter le fonctionnement actuel de notre justice inquisitoire, qui aboutit inévitablement à une justice stalinienne.
Il suffit en Russie de dire en public : « il y a la guerre en Ukraine », pour aller en prison. Il suffit en France de dire « Bercy pille le pays, maltraite les français, installe la terreur fiscale », pour subir le même sort.
Et pourtant c’est bien Poutine qui a envahi l’Ukraine et déclaré la guerre à ce territoire, c’est bien Bercy qui a mis la France en faillite.
Tout cela est insupportable.
Si je vais en prison, je cesserai de me nourrir et « basta », comme on dit à Sète.
J’ai honte pour M. Dupont-Moretti — pour qui j’avais de l’estime — de voir que, ministre, il n’a entamé aucune démarche pour passer de la justice inquisitoire à la justice accusatoire où les arguments s’équilibrent naturellement. Il a laissé la magistrature servir l’ordre des hommes de l’Etat ou ses fantasmes et non la justice pour les Français.
Première question :
Pourquoi les accusations dont je suis l’objet sont inadmissibles ?
Deuxième question :
Pourquoi je n’irai pas demander au tribunal des dommages et intérêts pour le préjudice qu’elles me portent ?
Réponses à la première question
1°) – Le 19/06/2020 à 11h52, je téléphone au Tribunal Administratif de Poitiers.
Le même jour, à 13h14, M. Cormier, Greffier en chef de ce tribunal, va déposer une plainte au commissariat de police de Poitiers.
Là, il ment, volontairement :« La standardiste m’a transféré l’appel et je n’ai pas eu le temps de me présenter que cet individu m’a dit « j’arrive je vais vous tuer ». Je lui ai demandé s’il savait à qui il parlait et ce que cela voulait dire mais il a réitéré ses propos en disant que c’est nous qui l’avions tué car il n’a plus d’argent pour manger à cause de la saisie de « 14 000 balles ». Il a réitéré ses menaces de mort encore plusieurs fois avant que je lui raccroche au nez. J’en ai avisé immédiatement le président du Tribunal Mr Lamontagne des faits… »
La preuve est rapportée par l’enquête que la conversation téléphonique a duré 10 minutes. Dix minutes c’est long, ça ne correspond pas au résumé de M. Cormier. Et effectivement ce n’est pas ce qui s’est passé.
Je ne suis pas un individu. Je me suis présenté. M. Le Greffier en chef aussi. Je lui ai fait part de mon incompréhension face à la violence et à la rapidité de la saisie, alors que les sommes demandées sont ridiculement exagérées, couvrent des agissements évidemment illégaux du maire de La Rochelle et sont contestées. Le ton est monté, et je lui ai dit « je vais vous tuer ». Je m’adressais évidemment au Tribunal, pas à lui. Il ne s’agissait pas d’une menace physique, mais administrative.
Alors M. Cormier m’a dit : « vous pouvez répéter ? », j’ai dit oui, évidemment, et j’ai répété. Quel mal y avait-il à lui répéter que j’allais tuer administrativement ce Tribunal ?
Mais lui, Cormier, il savait que me faisant répéter il pouvait affabuler sur une menace de mort physique.
Par ailleurs il n’était pas question que « j’arrive », j’étais à Sète. M. Cormier en a rajouté pour activer le parquet, qui a d’ailleurs enquêté et vérifié que j’étais bien à Sète et que j’y suis resté.
Ce mensonge, la justice ne l’a pas mis en doute. L’amicale de la fonction publique fait que le fonctionnaire est parfait, un ange sous cellophane.
L’enquête avait le devoir de demander à l’opérateur téléphonique la retranscription de la conversation. Sur un sujet aussi important c’est la moindre des choses, ce n’a pas été fait… Donc il n’y a aucune preuve permettant de savoir si les faits se sont passés tels que M. Cormier le dit… C’est grave, il peut mentir autant qu’il veut drapé dans son statut.
Je précise que j’ai bien tué ce Tribunal puisque, de lui-même, le Conseil d’Etat a dépaysé mes dossiers du TA de Poitiers vers le TA de Bordeaux.
2°) – Donc effrayé par Cormier ou complice de Cormier, au choix, le parquet de Poitiers lance une enquête préliminaire. Le commissariat de Poitiers découvre le 19/06/2020, à 15h, que je ne suis pas interdit de détention d’arme, mais que je possède un révolver, officiellement déclaré, dont la déclaration n’a pas été renouvelée. Aussi que je suis défavorablement connu de la justice – NDA : parce que je suis systématiquement condamné quand je me révolte fasse aux différents diktats des gendarmes sur la route ou du fisc dans mon travail –
Il va aussi découvrir mon blog…
Pas d’information cependant sur mes couteaux de cuisine, mes pinces à ongle ou autres objets pouvant devenir des armes par destination…
A partir de là, le parquet va amalgamer les deux fausses affaires pour donner du poids à ses poursuites.
La menace de mort qui n’en n’est pas une. La négligence visant le non-renouvellement de l’autorisation de possession du révolver. Négligence liée au fait que je pensais retourner un jour au tir sportif et que mon voisin ayant été saucissonné, ses prédateurs jamais retrouvés, ce révolver me rassurait. Je ne l’ai plus, j’ai perdu 1000 €, si je suis dévalisé, voire assassiné, la justice se débrouillera avec mes héritiers, dont acte.
L’incroyable c’est que lors de mon audition au commissariat de La Rochelle, le 28/06/2020 à 10h10, le Capitaine de Police me fait déclarer : « Une autorisation de détention d’arme m’a été délivrée pour le matériel suivant : autorisation à titre sportif délivrée sous le n° 01700782028 le 01/02/1984 pour une arme de catégorie B soumise à autorisation, de type révolver, de marque Winchester, de calibre 9MM »
Alors qu’à cette audition je ne savais même pas qu’il était question de mon révolver, dont je ne me sers plus, qui est dans un coin depuis plus de trente ans. Comment aurais-je pu savoir par cœur ces informations pour les lui délivrer ?
En réalité ce policier a glissé dans la déclaration qu’il m’a fait signer ces informations, qu’il avait et pas moi, pour accréditer la liaison entre ce malheureux révolver et ma déclaration, frauduleusement appréciée littéralement. Là aussi c’est grave.
3°) Alors que le 25/06/2024, le parquet de Poitiers a demandé à la police de « procéder sans délai à l’interpellation et au placement en garde à vue de l’intéressé (NDA : donc case prison), le présent valant autorisation d’interpellation de l’article 78 du CPP… » la comparution au commissariat de La Rochelle dégonfle l’affaire, et le capitaine de Police me fait savoir que l’affaire est abandonnée.
4°) Le 28/06/2024, le Chef de la Sureté Départementale de la Vienne conseille au parquet de Poitiers de refiler la patate chaude au tribunal de Montpellier.
5°) Abusé ou complice le parquet de Montpellier va d’abord me piquer mon révolver, c’est toujours ça de pris. Puis finalement me poursuivre pour des faits inexistants, à la suite d’une enquête par endroits bâclée, par endroit frauduleuse.
Réponse à la deuxième question :
Et il faudrait que je comparaisse, pendant que le menteur initial ne sera pas là – sauf peut-être s’il lit ce blog et veut s’assurer la complicité de la justice ?
C’est non.
Ce n’est pas un défi. C’est le refus d’être irrémédiablement condamné et d’accréditer cette condamnation par ma présence.
Car, quoique je dise, vous l’avez compris, je serai condamné.
Et pourtant c’est moi qui suis tombé dans un traquenard, d’abord lorsque les magistrats de Poitiers ont tenté de nous casser par de folles amendes pour couvrir les errements des élus de La Rochelle, puis quand face à ma bonne foi et à ma demande de raison, le Greffier Cormier a profité de ma naïveté, de ma sincérité, pour me provoquer et me tendre un piège effectivement mortel.
Tout cela a pour but la fermeture de ce blog. Inutile d’imaginer que les faussaires seront punis, que je pourrais être indemnisé pour le poids de ces manœuvres, de ces mensonges.
Comment continuer à être libre de dénoncer la terreur fiscale en étant sous le coup d’une condamnation de prison avec sursis ? c’est ce qui se concocte pour moi.
Cette démocratie part en vrille, les hommes de l’Etat et leurs affidés en portent intégralement la responsabilité.
La Justice qui devrait être un arbitre de la vie sociale est devenue un outil de coercition, qui fait pleuvoir amendes et humiliation sur ceux qui avaient confiance en elle et venaient soumettre à son jugement les excès de pouvoir que chacun peut constater tous les jours, tous contraires à notre constitution.
Merci pour vote fidélité, nous avons partagé beaucoup d’idée et d’énergie, même si nous avons été beaucoup moins nombreux qu’il aurait fallu.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "PIEGE JUDICIAIRE PREMEDITE"
J’ai été en déplacement du 9 juin au 23 Juin. Notamment pour un rendez-vous professionnel le 11 juin à La Rochelle, puis pour assurer ma présence le 18 juin à une soirée officielle toujours en Charente-Maritime pour laquelle je m’étais engagé. Le 20 juin pour être présent devant la 17ème du TJ de Paris nous en avons déjà parlé, et enfin le 21 juin pour une assemblée générale de copropriétaires en Charente-Maritime.
Quinze jours de déplacement professionnel intense et fatiguant, en voiture, à 80 ans, ce qui ne va pas manquer d’être sous peu interdit…
En rentrant à Sète, le lundi matin 24 juin, dans mon courrier il y avait cette convocation pénale (Pièce n° 1), pour dans 10 jours !!!
L’objectif de cette convocation.
Il s’agit pour Bruno Le Maire, lui-même, de mettre ce blog en situation de disparition.
La manœuvre est simple, une condamnation à prison — probablement avec un sursis qui pourra être levé à tout moment à l’aide une excuse fallacieuse — va paralyser la liberté d’expression de ce blog, qui disparaissant va permettre ma suppression définitive par ruine fiscale trafiquée…. Et les vôtres ensuite…
L’utilisation de la justice à cet effet n’augure rien de bon pour l’avenir de ce pays.
Car la réalité est tout autre que celle évoquée par le parquet.
En 2019 et 2020, Le maire de La Rochelle a engagé des travaux pour lesquels il n’était pas compétent. Ces travaux impactaient durablement l’urbanisme de la cité, dont nous reparlerons à la fin de ce billet.
Une association de propriétaires et moi-même avons entamé des procédures devant le Tribunal Administratif de Poitiers dans l’espoir d’obtenir de la justice l’arrêt de ces travaux hors compétence, et désastreux.
Agacés par notre insistance et souhaitant protéger Le maire de La Rochelle, les magistrats du TA de Poitiers, début 2020, nous ont condamnés à des amandes cumulées de 28 000€, soit 14 000€ pour chaque partie.
Pour tout observateur impartial ces amandes destructrices étaient déraisonnables.
Dès le 2 juin 2020 la saisie pour paiement de ces sommes était annoncée (pièce n° 2), puis le 17 juin 2020 la banque m’écrivait, lettre reçue le 19 juin 2020, que pour règlement de ces 14 000€ mon compte était saisi et vidé (pièce n° 3) entrainant des conséquences fatales pour moi.
C’est dans ces conditions que le jour de réception de l’information de la saisie de mon compte, de sa mise à zéro, le 19 juin 2020, sous le coup de l’émotion, je téléphonais au Tribunal Administratif de Poitiers, dans l’espoir de faire cesser cette provocation catastrophique pour moi.
Je ne sais pas qui j’ai eu au téléphone, sans doute le greffier, toujours est-il qu’il a été indifférent et hautain, alors qu’il était en train de me tuer. Il a même paru satisfait de lui-même. Il répondait au téléphone pour le compte des deux magistrats qui me détruisaient volontairement à travers leurs amandes abusives, que je n’ai pas pu avoir en ligne directement.
Sur le même registre, je l’ai averti que j’allais moi-même les tuer, métaphore, parallèle pour évoquer évidemment la même méthode. Car naïvement je pensais que la justice mettrait le holà à ces délires.
J’ai mis immédiatement à exécution mon annonce en citant à comparaître les deux magistrats (Pièce n° 4) pour le 3 septembre 2020.
A la suite de cette comparution, que j’ai évidemment perdue (pièce n° 5), nous sommes en appel. Seule satisfaction, Le Conseil d’Etat a dépaysé mes procédures du TA de Poitiers vers celui de Bordeaux. Où j’ai été fort bien reçu, mais toujours perdant.
La procédure qui me cite inclut des mensonges indignes.
Le premier
Si je ne nie pas l’expression « je vais vous tuer », je n’ai absolument pas dit « j’arrive ».
Cela n’a pas de sens. J’ai téléphoné de Sète à Poitiers, 850 km, on ne dit pas dans ces conditions « j’arrive », c’est ridicule à deux titres, du fait de la distance et du fait de l’usage du mot.
Le second
Je n’ai pas dit « j’arrive je vais vous tuer » à plusieurs reprises. J’ai dit « je vais vous tuer » une seule fois. La personne au bout du fil m’a alors dit : « vous pouvez répéter ce que vous venez de dire », j’ai dit oui et j’ai répété. Cela sans malice, puisque le mot était employé en métaphore. Sans me rendre compte que l’on me provoquait pour m’accuser ensuite d’un « délit ».
Ces deux mensonges sont graves
Parce qu’ils sont proférés par des personnes assermentées, avec des arrière-pensées perverses, aujourd’hui utilisées au pénal pour censurer un blog et la liberté d’expression, alors que ma spontanéité et ma sincérité qui étaient réelles ont été abusées par ces sachants.
De l’usage du mot tuer en politique :
Je n’envisage pas de me substituer à l’Académie Française, je vous propose simplement de lire les différents emplois du terme « tuer » en politique. Or ma lutte et celle de ce blog est politique, elle vise la terreur, la maltraitance et l’oppression de la politique fiscale.
Tout cela ne prête à aucune équivoque en parcourant ce qu’en dit ChatGPT :
« ChatGPT le 24/06/2024. 16H.
Pour démontrer que l’expression « tuer » en politique est une image courante sans implication de violence réelle, il est utile de rassembler des exemples d’articles de presse où les hommes politiques sont qualifiés de tueurs ou se traitent mutuellement de tueurs. Voici une liste d’exemples trouvés dans des articles de presse :
« Emmanuel Macron, le tueur en série de la politique française «
Dans cet article, le journaliste décrit Emmanuel Macron comme un « tueur en série » en politique, faisant référence à sa capacité à éliminer ses adversaires politiques lors des élections et réformes successives.
« Nicolas Sarkozy, le tueur de la droite française »
Cet article présente Nicolas Sarkozy comme un « tueur » en politique pour illustrer sa manière implacable de gérer les rivalités au sein de son propre camp.
« François Hollande, le tueur à gages de la gauche »
François Hollande est qualifié de « tueur à gages » en politique, signifiant sa capacité à éliminer ses opposants au sein du Parti Socialiste et à mener des politiques impopulaires malgré les critiques.
« Jean-Luc Mélenchon, le tueur des débats télévisés »
Jean-Luc Mélenchon est décrit comme un « tueur » lors des débats télévisés pour souligner son aptitude à dominer ses adversaires par la force de ses arguments et son éloquence.
« Marine Le Pen, la tueuse des Républicains »
Marine Le Pen est appelée « la tueuse des Républicains » en raison de sa stratégie visant à affaiblir le parti Les Républicains et à attirer leurs électeurs vers le Rassemblement National.
« Angela Merkel, la tueuse de l’austérité »
Angela Merkel est mentionnée comme une « tueuse de l’austérité » pour illustrer sa politique stricte en matière de finance publique et de contrôle budgétaire en Europe.
« Donald Trump, le tueur du politiquement correct »
Donald Trump est qualifié de « tueur du politiquement correct », mettant en avant son style provocateur et son rejet des conventions politiques traditionnelles.
« Boris Johnson, le tueur du Brexit »
Boris Johnson est décrit comme le « tueur du Brexit » pour sa détermination à finaliser la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, malgré les obstacles.
« Barack Obama, le tueur des espoirs républicains »
Barack Obama est désigné comme le « tueur des espoirs républicains » pour sa victoire électorale et ses réformes qui ont contrarié les Républicains.
« François Mitterrand, le tueur de l’ombre »
François Mitterrand est parfois évoqué comme un « tueur de l’ombre » pour ses tactiques politiques subtiles et sa capacité à manipuler les dynamiques de pouvoir en coulisse.
Ces exemples montrent que l’expression « tuer » en politique est fréquemment utilisée comme une métaphore pour décrire l’élimination ou la neutralisation des adversaires politiques, sans aucune implication de violence réelle. »
En lisant directement un article du point visant M. Pierre Charon et d’autres personnes que je ne connais pas (pièce n° 6)
On pourrait trouver bien d’autres articles démontrant l’usage métaphorique du mot « tuer » en politique.
Ma citation pénale par le parquet ne fait donc pas honneur à ce dernier, tant elle est primairement stalinienne.
Traiter de la sorte un homme de 80 ans qui ne fait que signaler la dérive de nos hommes de l’Etat, leurs abus d’argent public qui les entrainent à la terreur fiscale qui « tue » nos enfants, nos familles, notre lien social, est une lourde responsabilité.
Je vais demander un renvoi pour avoir le temps de préparer non seulement ma défense, mais aussi une demande reconventionnelle visant une remise dans mes droits fiscaux, un remboursement de ce que le fisc me doit…
En tête de ce billet, je vous avais précisé une information à venir sur les culs de sac occasionnés par l’absence de compréhension, voir les différentes connivences, des élus en règle générale et de ceux de La Rochelle en particulier. Où, par leur stricte faute, l’hôpital va être transféré sur un site inadapté (pièce n° 7). Ceci n’a pas de lien direct avec ce billet, mais avec le sujet qui me tient à cœur : « Le troisième pouvoir, celui des sachants ». Prochains billets à venir.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "LES TUEURS DE BERCY SORTENT DE L’OMBRE POUR TUER CE BLOG"
Deux pouvoirs cohabitent depuis que la royauté et son pouvoir unique a été répudiée.
Le pouvoir politique régi par les règles de la démocratie et le pouvoir financier régi par les règles du marché.
L’attelage, cahin-caha, a traversé deux siècles pendant lesquels il a fait la démonstration, non sans peine, de sa viabilité grâce aux règles qu’il s’est donné au fil du temps.
Ces deux pouvoirs se sont équilibrés et neutralisés pour les optimistes, acoquinés pour les pessimistes.
Arrive aujourd’hui un troisième pouvoir : le pouvoir technocratique de la fonction publique.
C’est, exprimé plus trivialement, le pouvoir des fonctionnaires.
Initialement ce n’était qu’un service à la nation, au même titre que l’armée par exemple.
Du fait de l’hyper spécialisation de ses techniques qui a « autistisé » les politiques, ce pouvoir a pris une importance considérable, incontournable, sans pour autant avoir à rendre des comptes à quiconque. Il a mis le pouvoir politique à sa merci.
Pendant que le pouvoir politique rend des comptes à ses électeurs et le pouvoir financier à ses clients, le pouvoir de la fonction publique n’en rend à personne.
De ce fait il a crû sans limite, aujourd’hui il nous impose sa loi, sans aucun contrôle.
Il accumule de ce fait toutes les tares, tous les excès, de tout pouvoir non régulé : abus de pouvoir, corruptions morales et matérielles, atteintes aux libertés, oppression et finalement dictature.
C’est le défi des élections qui font suite à la dissolution. C’est lui qui a mis Macron échec et mat.
Qui des trois candidats potentiels: Macron, Mélenchon ou Le Pen est capable de juguler le pouvoir technocratique de la fonction publique, de l’insérer dans des règles le limitant tout en lui préservant la place qui lui revient dans une société moderne ?
Lequel des trois est suffisamment libre pour s’atteler à cette tâche, suffisamment lucide pour comprendre que c’est l’unique problème qui se dresse face à l’avenir de nos démocraties.
Notons qu’aucun n’a un programme clair à ce sujet. C’est le problème.
Alors qu’il y aurait des pistes.
Nomination par élection des postes clef de la fonction publique, par exemple le Directeur de Bercy
Interdiction de cumuler une activité dans la fonction publique avec une des deux autres, économique ou politique.
Responsabilité face aux résultat des missions
Devoir de réserve, impossibilité de cumul.
Etc…
Allons nous laisser ce pouvoir s’étendre au point de mettre à terre ce que nous avons mis si longtemps à conquérir : notre démocratie.
On peut dire, pour dédramatiser, que l’absence de projet face à la nécessité de réguler ce troisième pouvoir nous fait vivre dans une France qui n’a pas « les lumières » à tous les étages.
Ce modeste blog est ouvert à tous ceux qui voudraient bien imaginer des solutions de régulation du pouvoir de la fonction publique de telle sorte que sa nécessité soit reconnue et son expansion maîtrisée.
Quant aux trois candidats, il faudra attendre sans doute une autre consultation pour que le sujet soit abordé.
Hier j’étais cité directement devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire de Paris par des fonctionnaires importants de Bercy, directeurs régionaux, national, réclamant l’impunité pour leur maltraitance à mon égard dénoncée sur ce blog, donc pour la maltraitance fiscale en règle générale.
La 17ème est une chambre essentielle à la démocratie. C’est la chambre des diffamations, donc de notre liberté d’expression. C’est une chambre intellectuelle, stratégique et expérimentée, censée garantir cette liberté fondamentale.
L’audience a été étrange, inhabituelle.
Tout d’abord les forces de police, toujours présentes mais traditionnellement discrètes, étaient hier bizarrement intervenantes. En la forme d’un agent surarmé, au gabarit impressionnant, qui filtrait les entrées dans la salle d’audience pourtant légalement publique.
Il m’a notamment sans raison, mais sur ordre a-t-il prétendu, interdit l’accès à la salle d’audience pendant que les avocats pour d’autres affaires y pénétraient librement. Ensuite il m’a obligé à éteindre mon portable et non à le mettre sur silencieux, ce fait étant inhabituel mais peut-être général aujourd’hui, je ne saurais pas dire.
Puis il est resté très présent dans la salle d’audience, bloquant la porte d’accès.
Ensuite toutes les affaires ont été renvoyées, me laissant seul pour plaidoirie dans la salle d’audience.
Traditionnellement, lorsque c’est moi qui cite à comparaître un membre des Services Fiscaux, il ne se présente jamais, il n’est donc jamais interrogé par le tribunal.
Ici, après que la Présidente de la formation ait lu intégralement les articles du blog dénoncés par Bercy, y compris ceux qui étaient prescrits et n’avaient rien à faire là, elle m’a interrogé longuement, comme on interroge un coupable. Ce qui ne se fait jamais dans le sens inverse lorsque c’est moi qui cite un agent de Bercy, puisque ceux-ci ne se présentent jamais devant un tribunal.
Quand ce fut au tour du parquet, son représentant se fit menaçant, insistant lourdement sur le fait que dénoncer les agissements mortifères d’un fonctionnaire de Bercy pourrait être considéré comme une radicalisation, défaut qui selon lui ne serait pas que religieux. Ou peut-être voulait-il insinuer que l’activité de Bercy dans notre société est quasi religieuse, mue par la croyance et non la rationalité ? Je ne sais pas.
Lorsque vint mon tour j’ai pu m’exprimer librement, sauf lorsque j’ai souhaité revenir à la genèse de ma maltraitance fiscale, ce qui fut déclaré hors sujet par la présidente…
Bref, une audience tendue, où la 17ème eut l’air un temps, légèrement et pour partie, stalinienne.
Le délibéré est au 16 septembre, nous verrons bien.
Mais tout cela me fait dire que Bercy, et les hommes de l’Etat représentés par le parquet, semblent se radicaliser et envisager très sérieusement l’élimination judiciaire de tout porteur de critiques des agissements violents de leurs agents, qu’ils considèrent au dessus de tout soupçon, devant être couverts par l’impunité fiscale…
Imaginons que vous aimiez les pêches à la folie. Que vous n’appréciez ni les abricots ni les prunes. On vous laisse le choix entre une pêche, un abricot et une prune. Formidable : vous allez prendre la pêche, votre bonheur sera total.
Oui, mais : même si cela ne se voit pas, la pêche offerte est pourrie jusqu’au trognon. Problème.
C’est un peu ce qui nous est proposé pour les élections à venir. A ceux qui ne veulent pas d’un système autoritaire, par essence liberticide, que ce soit de droite ou de gauche, on propose la solution raisonnée : la démocratie.
Oui, mais, une démocratie préalablement pourrie, corrompue matériellement et moralement, par ceux-là mêmes qui prétendent la représenter.
Que faire ? D’autant que les électeurs n’ont même plus le souvenir de ce qu’est une démocratie sincère, où les libertés sont sacrées, notamment la première de toutes : la propriété privée. Celle qui est la base de toute démocratie, l’outil de protection pour chacun de sa propre liberté.
On sait comment et pourquoi cela est arrivé. Mais la situation est si avancée qu’il n’existe pas de remède, pas de retour en arrière.
Notre « démocratie » n’est pas capable de se régénérer. Sa dégradation a créé trop de privilèges, de situations dont la suppression ferait des ravages.
Enfin, disons plutôt qu’elle n’est pas capable de se régénérer par le vote, car nul doute qu’elle va se régénérer par la violence, par la rue, par le conflit, la guerre.
Le prix à payer va être terrible, qui l’assumera ? Personne, il est le fruit de la lâcheté de tous, il n’existera pas d’innocent pour dénoncer, car quand bien même il existerait des innocents ils ne pourraient pas se transformer en délateurs.
Aller voter pour qui ? Pour quoi ?
Alors que la décision de Macron pourrait être intellectuellement courageuse, une question se pose avant d’émettre une opinion à son sujet. Est-elle un acte sincère ou un stratagème pervers ?
Elle serait un acte sincère si Macron avait fait état, au préalable, d’une impossibilité à réformer face à l’effondrement moral et pratique du pays. Il ne l’a pas dit.
Donc, il s’est satisfait de la dégénérescence de notre démocratie. Il l’a utilisé lui-même. Se faisant il l’a donc cautionnée, il a participé à son expansion jusqu’au point de non-retour qu’il constate et qui lui fait dissoudre l’Assemblée nationale dit-il.
Alors non, Macron n’est pas sincère.
Moralité : il va perdre, il va nous faire perdre. Quelle énorme responsabilité !!!
Pour qui voter ? Aucune idée…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "La température ressentie le 14/06/2024."
Le pouvoir est comme l’alcool, il enivre ceux qui le consomment.
Or — et on doit le regretter intensément — nos élus ont, tous sans exception et avec l’accord tacite d’une écrasante majorité de Français, transformé le mandat que devrait leur conférer la démocratie en un pouvoir absolu, dont les comptes ne sont à rendre que les dimanches d’élection. Donc, de temps en temps, finalement rarement et si brièvement que le mensonge sur le bilan est la règle, et qu’il est très difficile à débusquer.
Nous ne sommes pas vraiment en démocratie, puisque cela supposerait un engagement courageux de chacun et une discrète modestie des élus.
La situation parait définitive. Revenir à une vraie démocratie où l’affaire publique serait l’affaire de tous, où donc l’élu ne serait qu’un mandataire mettant en œuvre la volonté de tous, supposerait que chacun accepte d’être responsable des décisions collectives.
Ce n’est vraiment pas le cas puisqu’au contraire chacun vise non seulement l’irresponsabilité, mais le larcin à son profit des biens de ses voisins eux-mêmes pillés par l’Etat – les hommes de l’Etat, comme il convient d’appeler la chose –.
Pour bien ressentir cela il faut avoir trainé un peu partout, dans ces endroits où se prennent les décisions ensuite habillées, voire déguisées, d’un langage et de rites technocratiques illusoires. C’est dire que l’on ne peut en fait échanger avec personne sur cette réalité.
Pour imager mon propos.
Prenons pour hypothèse que vous soyez passionné par l’Amazonie. Une année vous traversez l’Amazonie. Vous allez accumuler à cette occasion des connaissances et des émotions particulières.
Au retour, avec qui pourrez-vous les partager ? Avec tous ceux qui ont traversé l’Amazonie. Avouons que c’est limitatif…
Car tous les autres, ceux qui regardent tous les films, lisent tous les livres, ont étudié tout ce qui se sait sur l’Amazonie, vous ne pourrez pas partager avec eux, car en réalité ils ne savent rien de ce qu’ils croient savoir….
C’est exactement pareil pour le pouvoir. Pour en connaître les dimensions exactes, il faut l’avoir eu.
Je vous affirme donc que le pouvoir est enivrant.
Et que… comme pour le pinard, il en est qui ont le pouvoir méchant et d’autres qui ont le pouvoir gentil. C’est-à-dire que comme l’alcool le pouvoir libère leur vraie personnalité chez ceux qui le possèdent.
Le plus stupéfiant, c’est qu’elle est rarement détectable avant la biture, d’alcool ou de pouvoir.
Alors ? A-t-elle le pouvoir mauvais ? Je parle de Marine Le Pen, évidemment.
Ce sera déterminant, on verra bien, puisque les dés paraissent jetés.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "A-t-elle le pouvoir mauvais ?"
La taca-taca-taca-tac-tactique du Macron
C’est de dissoudre avec autorité »
Quand on regarde ou écoute les commentaires sur le sujet, il vaut mieux en sourire,
Au risque de passer pour un donneur de leçon, essayons de gratter légèrement et de découvrir l’affligeante vérité.
Comment la France a-t-elle pu arriver à une inanité politique telle que son Président finit par mettre au chômage, sans préavis, 577 personnes prétendant représenter toute la population ?
La crise
Elle est existentielle. La France pense pouvoir vivre en dansant devant le buffet vide.
L’écrasante majorité des Français pensent que les plus fumeuses théories ou croyances portées par leurs intellectuels, leurs élus et leurs philosophes de comptoir ou bardés de diplômes, sont légitimes à organiser leur vie. Ils sont prêts à s’étriper pour cela, ils en sont même très proches.
Ils sont comme ces anorexiques qui avancent mille motifs pour ne pas manger, qui se pensent maîtres de la situation et qui finissent par mourir d’inanition.
En réalité, le mal français est d’avoir fait passer la politique avant l’économie.
Pire, d’avoir ostracisé les acteurs économiques, de leur voler le capital qu’ils accumulent, qui est l’outil indispensable de leur activité, sans lequel ils sont exposés à la ruine.
C’est une attitude de riche. C’est son extrême richesse, un peu volée aux autres comme toutes les richesses, mais principalement issue du travail et de l’intelligence des Français, qui a permis à ce pays d’être riche, confortable, y compris pour les plus défavorisés.
Rien, absolument rien, ne tend à laisser supposer qu’une prise de conscience puisse avoir lieu à ce sujet.
Qu’elle est dictée par son souci de l’histoire, de l’intérêt du pays, de la nécessité de le sauver de la ruine qui pourrait le reléguer pour des années, voire des siècles, au statut de pays sous-développé, en voie de disparition, voire plus…
Que Macron n’a pas pu aboutir par le biais des structures actuelles, entièrement entre les mains de rêveurs ou de maquereaux… au choix.
Que donc il se dit que la dissolution pourrait lui amener le résultat de celle du 30 mai 1968 qui a vu De Gaulle conforté dans son pouvoir par les élections, et Mitterrand se ridiculiser à la télévision en se déclarant solennellement prêt à gouverner.
Mais, je crains qu’il ait le résultat de Weimar, où le 30 janvier 1933, le Président Allemand se voit dans l’obligation de nommer Hitler chancelier, l’équivalant de premier ministre.
En 1968, la France était riche. En 1933 l’Allemagne était dans la misère.
Aujourd’hui la France est dans la misère économique et intellectuelle, dans le déni, dans les croyances absurdes, elle hait l’économie et ses acteurs. Elle est plus proche de Weimar que de 68.
Conclusion
Sans jouer les devins, le plus probable est qu’il ne sorte rien des élections à venir, pas de majorité, pas d’homme ou de femme providentiel, pas de changement de pensée, pas de prise de conscience de la population.
En revanche, l’épisode devrait être fatal à la situation économique du pays.
La confiance des prêteurs va sans doute en prendre un sacré coup. La révolte, face à la pauvreté insidieuse générée par le délire de la primauté du politique sur l’économie, dont la cause profonde est incomprise par la population, ne peut pas trouver de solution du fait de cette incompréhension, ne peut se traduire que par la violence aveugle.
Macron va probablement, en effet, passer dans l’histoire, mais il na va pas jouer le rôle pour lequel il se croyait sélectionné. Dur, dur…
Ce n’est pas le moment de vendre vos biens solides, leur prix sous peu ne vous permettra d’acheter qu’une baguette, pas même un gros pain…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "La taca-taca-taca-tactique du Macron"
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok