Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Jusqu’à quel point la loi peut-elle disparaître ?

C’est la fin de notre société de droit.

Trois obstacles se dressent devant l’Etat de droit.

La force

Elle est employée :

 – parfois en politique par les hommes de l’Etat,

– toujours en matière fiscale évidemment,

– mais aussi dans la rue pour imposer un ordre déterminé et étouffer des manifestations contraires, ou encore au fil des lois et décrets qui peuvent aller jusqu’à entraver la liberté de nous déplacer ou de travailler.

-Enfin  par des groupes visibles ou occultes qui mettent en coupe réglée des territoires ou des pensées.

La majorité

La majorité, en tout, fait la loi. Par exemple, dans une copropriété si les copropriétaires sont assez sots pour voter une décision stupide, voire illégale, n’espérez pas que la justice appliquera la loi, elle considérera que la majorité a raison.

Il en est de même pour des décisions syndicales ou politiques. Le maire élu ne peut pas avoir tort.

La justice

Les magistrats sont devenus une usine à fabriquer du désordre, par rapport à la loi.

Par exemple, depuis le 1 Janvier 2020, les jugements de première instance sont exécutoires, vous ne pouvez pas faire appel sans vous être au préalable acquitté de la condamnation de première instance.

Evidemment, plus cette condamnation sera injuste, lourde, plus il vous sera sans doute difficile, voire impossible, de vous en acquitter. Donc plus l’appel sera légitime, moins vous aurez de chance de pouvoir l’engager.

Il est probable que cette modification profonde de la loi n’a aucun rapport avec la justice, mais tout à voir avec la tranquillité des magistrats qui, en Cour d’Appel, ne devraient plus avoir grand-chose à foutre.

Cette disposition liberticide parait avoir laissé de glace le monde des avocats !!!

L’acceptation de la force, le droit de la majorité supplantant la loi, et la déroute des magistrats, tout est prêt pour la bascule dans l’horreur.

Bon voyage. H. Dumas

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Un ATD pour une ACF

Si vous êtes accusé d’ACF, les hommes de l’Etat, à travers l’un de leurs services spécialisés, vont pratiquer contre vous un ATD (Avis à Tiers Détenteur)

L’ ATD est l’équivalant financier de l’étranglement mortel — récemment interdit — des forces de l’ordre.

Un rond-de-cuir des Services Fiscaux – ou une ronde-de-cuir ? –, irresponsable comme il se doit, va, de son bureau obscur, vous considérer comme un moins que rien parce que vous ne payez pas une somme — qui bien souvent ne rime à rien mais que les hommes de l’Etat, par un de leur tour de magie habituel, vous ont collé sur le dos — que vous ne pouvez pas payer.

La plupart du temps votre défaut de paiement sera, directement ou indirectement, lié à la folie fiscale qui aura préalablement entraîné votre ruine ou celle de votre employeur.

En quelque sorte le rond de cuir qui s’intéresse à votre misère, qui cherche à presser le citron social que vous êtes, fait partie de la horde des pillards responsables de votre ruine, qui a entraîné votre défaut de paiement.

L’ATD c’est la mort subite, instantanée.

Lorsqu’il arrive chez votre banquier il y a deux hypothèses :

          – Votre compte est bien fourni, peu probable. Tout ce qui est sur ce compte est bloqué. Vous ne pourrez le réutiliser que si vous payez sans discuter le montant de l’ATD, ou si vous remettez de l’argent frais sur le compte. Vous imaginez facilement les dégâts, votre entreprise est paralysée. Et ça, même pour cent balles.

          – Votre compte n’est pas fourni, le plus probable. Il est mis immédiatement à zéro, avec en prime une facture de 120 à 150 €, présentée par la banque, qui a dû vous adresser un courrier d’information, travail colossal, donc facture colossale.

Ces ATD, d’une violence extrême, les Services Fiscaux en distribuent joyeusement des milliers tous les jours, comme les confettis à la sortie des mariages.

Pour le caissier fiscal de base, c’est le gag de base.

Evidemment, la plupart de ces ATD n’ont pas de légitimité judiciaire, ils ne sont pas passés devant le juge, leur mise en œuvre est laissée à la discrétion des Services Fiscaux, et pourtant ce sont des armes de destruction individuelle massive.

En même temps vous vous êtes probablement rendu coupable d’une ACF.

L’ACF (Atteinte au Confort des Fonctionnaires) est inexcusable. Mettez-vous à leur place. Enfin façon de parler, car ils font en sorte que personne ne puisse se mettre à leur place, que personne ne puisse atteindre leur niveau de privilège.

Dès que quelqu’un, qui n’est pas des leurs, fait mine de passer sa tête au-dessus de la masse d’esclaves qui les nourrit, ils tirent à vue.

C’est le délit d’ACF. Ils déclarent le postulant “fraudeur fiscal” et ils l’exécutent à coup d’ATD.

Ou encore, ils le chargent d’une faute quelconque et ce sont les magistrats qui l’exécutent pareillement, car depuis peu ceux-ci sont devenus eux-aussi des machines à cash pour le budget des fonctionnaires.

L’ATD est à notre dictature des fonctionnaires ce que le goulag était au KGB, mais en plus dur comme l’explique le célèbre député Eric Ciotti.

Si vous n’êtes pas fonctionnaire, tôt ou tard vous serez victime d’un ATD, car inévitablement vous commettrait le délit d’ACF.

La crise qui s’annonce — enfin pas vraiment si vous n’êtes pas initié – va être terrible et va vous demander de gros efforts personnels pour ne pas commettre de délit d’ACF, qui va être de plus en plus difficile à éviter, évidemment.

Que se passerait-il, si tout le monde commettait en même temps le délit d’ACF, par exemple, au même moment, en concertation, chacun foutrait un coup de pied au cul au fonctionnaire le plus proche de lui…. Hein ???

Le rêve, toujours le rêve, c’est tout ce qui nous reste entre deux ATD.

Bien à vous. H. Dumas

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Le “déconfinement” des pillards

A grand renfort de propagande, les hommes de l’Etat nous annoncent que les contrôles fiscaux sont pour eux une source de joie profonde, et qu’ils vont mettre les bouchées doubles. Tout un programme.

A contrario, de façon quasi intimiste, partageons sur ce blog nos réflexions sur le sujet et préparons-nous à la résistance, qui sera pour beaucoup d’entre nous mortelle évidemment.

En ce qui me concerne, tout cela m’inspire quatre réflexions.

Les français de 1940

Sans être un historien qualifié, donc sans prétention, des lectures que j’ai parcourues sur la période je conclus à la louche que, lorsque la France est envahie et vaincue en Juin 1940, une petite partie des français est ravie, mettons 15%.

Une majorité, mettons 83%, accepte la philosophie allemande, notamment l’antisémitisme, la rigueur du pouvoir politique, son renforcement, la maîtrise des libertés, la haine du capital, la prépondérance de l’Etat, ou s’en fout, avec cependant une petite retenue sur l’idée de l’invasion.

Une infime minorité résiste, se révolte, refuse la perte de liberté, la dictature de l’Etat, mettons 2%.

Les Allemands de 1940

Submergés par la pagaille et la ruine, au lieu de se remonter les manches, de s’entendre pour travailler, ils vont entrer dans le déni et s’abreuver de croyances toutes plus ridicules les unes que les autres, mais auxquelles ils vont adhérer totalement.

Citons en vrac, l’idée de la race d’exception, la haine des juifs, le droit du sol, et sous-entendu mais bien réel le droit au pillage, d’abord interne sur les biens des juifs, puis externe avec l’invasion des voisins.

Ils vont confier le soin de mettre en musique ces croyances à une bande de fonctionnaires aux pleins pouvoirs, qui vont s’y employer ardemment et irresponsablement, avec toutes les conséquences que l’on connait.

L’homme et ses possessions matérielles

L’être n’est pas dissociable de ses biens. Toute atteinte aux biens d’un individu est une atteinte directe à sa personne. Celui qui n’a rien existe bien peu.

J’ai rapporté sur ce blog les propos du député Eric Ciotti lors d’un rapport sur l’AGRASC devant l’Assemblée Nationale le 4 Décembre 2019. Le député affirme que pour les malfrats la confiscation de leurs biens est une mesure plus coercitive que la privation de liberté.

La faillite des fonctionnaires

Et enfin, et ce sera ma dernière réflexion, la France est en faillite, nul ne l’ignore aujourd’hui.

Cette faillite est imputable à ceux à qui les français ont confié, bêtement, la conduite du pays, c’est-à-dire les fonctionnaires.

Ceux-là même qui se sont confinés avec zèle, sans que leurs revenus soient impactés, et qui se “déconfinent” difficilement à l’approche des vacances.

Conclusions

Les pourcentages qui clivent la France fiscale d’aujourd’hui sont équivalant à ceux de 1940.

 – 1 – Ils sont, j’imagine, 15% à souhaiter une razzia fiscale, à croire à l’idée de la fraude fiscale qui mettrait l’économie du pays à genoux, en oubliant que ce sont les bénéfices qui font l’économie d’un pays et non les prélèvements fiscaux, que pour qu’il y ait fraude fiscale, manque à gagner pour l’Etat, il faut d’abord qu’il y ait bénéfice.

Ce n’est donc pas le fraudeur fiscal dissimulant ses bénéfices, si tant est qu’il existe à l’échelle où on nous le vend, qui met l’économie à genoux.

Au pire, il contrarie les dépenses somptuaires de l’Etat, des fonctionnaires. Ce sont elles qui détruisent l’économie. En réalité le fraudeur fiscal participe au maintien de l’économie, même si ce constat choque la propagande.

Laissons ce pourcentage de français dans l’erreur, ils ne sont que 15%, environ 10 millions, le taux incompressible d’irresponsables dans n’importe quelle société.

– 2 – Ils sont 83% qui acceptent plus ou moins la propagande. Ils sont conscients de la faillite, ils en ont tiré sans doute quelques avantages. Ils savent qu’il va falloir payer la facture. Tout ce qui est pillé chez le voisin, ce sera autant qu’ils n’auront pas à payer eux-mêmes, pensent-ils.

Ils espèrent ne pas être touchés par un contrôle fiscal. Ils rêvent.

Ils sont comme Irène Némirovsky et son mari Michel Epstein, juifs en rupture de banc avec leur communauté, qui jusqu’à la mort en camp de concentration ont cru que leurs relations pétainistes les sauveraient.

Pour qu’ils échappent aux bourreaux fiscaux, il faudrait que la légende du contrôle fiscal équitable soit une réalité. Mais ce n’est pas le cas.

Si les règlements qui régissent les contrôles fiscaux sont des lois d’exception, ce n’est pas par hasard. C’est bien parce que le contrôle fiscal est à 90% un pillage pur et dur.

– 3 – Les 2% de résistants. Ils sont ici sur ce blog, que les Services Fiscaux espionnent et rêvent de faire fermer.

Ils sont harcelés, martyrisés et se désolent. Que faire, pensent-ils ?

Résister, aujourd’hui au grand jour, demain peut-être dans la clandestinité. Dénoncer, croiser le fer devant les tribunaux. Ecrire, écrire, raconter ce que l’on voit, ce que l’on vit.

Ne pas oublier que s’il y a eu 1940, il y a aussi eu 1945, que les salauds, les pillards et les menteurs finissent toujours par payer.

Bien à vous. H. Dumas

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Hervé BRABANT : Fin d’un thriller

Me voilà au terme d’une aventure de vingt ans. Je me suis permis de vous en faire partager les moments forts. Je tiens à vous remercier, votre écoute a été très importante pour moi. Sans que je ne sache comment ni pourquoi, j’espère que j’ai pu aussi vous être utile. Je vous suis redevable, vous pouvez compter sur ma fidélité.

Voici les conclusions de cette histoire que je considère comme close intellectuellement. Même si les conséquences sont encore à venir, le tri est fait, les escrocs démasqués, l’ambiance éventée. La justice — qui n’existe pas — fera le tri.

L’idée de collectivité

Il s’agit de la base intellectuelle qui permet toutes les violences, ici la violence fiscale. Or, ma conviction, dont j’espère avoir fait la démonstration, est que la collectivité est une vue de l’esprit, un mythe.

Il peut exister un acte collectif, ponctuel, mais il n’existe pas de collectivité pérenne, donc pas d’Etat, pas de pensée collective, pas d’émotion collective, pas de devoir collectif. Chacun de nous est seul, à ce titre nous sommes impactés aussi bien par nos décisions que par celles des autres.

Pour imager mon propos pensons à un mouvement de foule. Dans tel rassemblement, la foule panique : dix morts par piétinement. On parle de foule, de panique de la foule, puis de morts.

Mais ce n’est pas la foule qui meurt, pas plus que ce n’est la foule qui panique. Ce sont bien des individus qui paniquent et meurent, la foule n’est qu’une situation, un environnement, comme la chaleur ou le froid, l’inondation ou le tremblement de terre, rien de plus, pas de pensée, pas de détermination, pas d’émotion. Tout ici est individuel, comme toujours.

Donc, tout au long de mon aventure l’Etat ne sera qu’une excuse pour des individus responsables personnellement de leur cupidité, de leur lâcheté, de leur sadisme, de leur jouissance du pouvoir, de la délation, de la destruction.

Bref rappel des faits

Un contrôle fiscal des droits de succession, à la suite du décès de ma mère, est mal engagé par les Services Fiscaux, par Mme Jourdes à Sète. Têtue et sûre de son pouvoir, elle va accumuler les falsifications grossières pour justifier son redressement. Elle perdra vingt ans plus tard.

Mais, acculée, elle aura fait appel irréversiblement à la machine fiscale, à l’amicale corporatiste de cette machine, pour détruire gratuitement deux de mes entreprises. De ces destructions je ne suis pas encore sorti, et je ne sortirai pas, le temps va me manquer.

Ces deux destructions volontaires devront se baser sur des mensonges, mes sociétés étant en règle, la démonstration en sera faite tardivement par le rapporteur public de la Cour Administrative d’appel de Marseille. Vous savez tout cela que je suis obligé de rabâcher continuellement, lors de chaque nouvel événement, tel qu’aujourd’hui.

L’enchaînement des complicités

C’est la grande leçon de ce thriller réel de vingt ans.

A partir d’une idée soi-disant collective, ici l’égalitarisme, une chaîne de pouvoir se forme naturellement, à laquelle obéissent aveuglément ceux qui, par lâcheté, refusent d’assumer leur vie d’individu, leur personnalité.

En réalité, et c’est là le problème, ils ont probablement honte ou peur de ce qu’ils savent qu’ils sont. Ils le cachent derrière l’idée de collectivité, dont nous savons qu’elle n’existe pas. Ils mettent le masque de la collectivité, du groupe.

C’est donc la dissimulation de ce qu’ils sont qui les rapproche et non leur réalité. Ils sont de ce fait totalement insaisissables, inaccessibles à la raison.

C’est ici que se trouve le point de difficulté. Si vous êtes honnête, franc, direct, vous vous dites : je vais trouver un interlocuteur. C’est l’erreur fondamentale.

Il n’est pas d’interlocuteur, il n’est qu’une bande de faux-culs, cachés derrière l’arbre factice de la collectivité, complices sordides de leurs pulsions malsaines, à la vie à la mort.

C’est en cela que le collectivisme, qu’il soit de gauche ou de droite, est terriblement dangereux. Il génère automatiquement ce type de réaction en chaîne, il favorise la dissimulation des personnalités, qui aboutit fatalement au pire, et donc à des dégâts individuels, à des hommes et des femmes piétinés par des pervers manipulateurs.

C’est cette fatalité qui justifie, à elle seule, la nécessité d’assurer la protection absolue de l’individu et de ses biens.

La preuve

En vingt ans j’ai tout vu, sans jamais pouvoir en faire la démonstration, tant la solidarité du système est naturelle, non imposée, liée par le mal.

Aujourd’hui, grâce à Hervé BRABANT, je possède enfin la preuve de ce que je ne cesse d’affirmer. C’est ce qui me permet de vous annoncer la fin de mon thriller personnel, même si matériellement le risque que je sois ruiné est de 90%, je considère que j’ai gagné, que j’ai vaincu l’hydre intellectuellement.

Les faits sont les suivants.

Pour une dette indue, Hervé Brabant met en vente forcée sept maisons de ma société la SARL Les Hauts de Cocraud. De mon côté, la société étant endettée contre mon gré auprès du syndicat de copropriété, je vends trois maisons non incluses dans la vente forcée mais sous hypothèque au profit de Brabant, enfin du fisc qu’il représente.

Je lui demande de lever son hypothèque superfétatoire, puisqu’il vend sept maisons — pour une dette inexistante rappelons-le –

Voici ce qu’il me fait répondre par son avocat

 Il s’agit d’un chantage concernant ma liberté de jugement et d’expression, c’est net. Le lien pour prendre connaissance de la lettre entière. 

On est donc bien dans l’intrigue de pouvoir que je dénonce depuis des années. Intrigue globale, qui est la marque de fonctionnement de Bercy.

Cette intrigue se dissimule derrière le bien collectif, mais elle n’est que l’expression du fonctionnement de ces gens de pouvoir, que j’ai décrit plus haut.

Ils prétendent agir au nom de notre collectivité, mais c’est faux. Ils agissent au nom de la dissimulation de leur vraie personnalité, qu’ils protègent collectivement, instinctivement pour la plupart. Une personnalité indigne, qu’ils ne peuvent pas exposer, ils seraient bannis. Il en est ainsi de tous les hommes ou serviteurs de l’Etat qui pratiquent la langue de bois, la dissimulation, le secret d’Etat.

C’est le mal qui génère la complicité et l’omerta.

C’est le lien de tous ceux qui ont le pouvoir et mentent, agents du fisc, magistrats, mais plus globalement la plus grande partie des politiques et des fonctionnaires. Il est des exceptions, mais elles sont si rares qu’elles ne peuvent même pas s’exprimer.

C’est le virus tueur de notre société, l’idée de collectivité qui permet de dissimuler les vraies personnalités et qui favorise les pervers.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Ci dessous, mon mail en réponse à l’avocat de Brabant.

Objet : Acceptation d’ouverture

17S0365 – TRESOR PUBLIC / SARL LES HAUTS DE COCRAUD – PHL

Maître,

En main le courrier du 19 Juin 2020, joint en pièce, que vous avez adressé à l’étude des Notaires.

Peut-on espérer que la raison et l’intelligence pourraient prendre le pas sur la force et la violence ?

Cela vaut la peine d’être étudié.

Très rapidement, il faut noter que la globalité du conflit fiscal porte sur la SARL Les Hauts de Cocraud et sur la SCI Le Mirabeau, que ce conflit est né d’une attitude indélicate des Services Fiscaux nationaux qui ont « fait corps » pour soutenir les Services Fiscaux de Sète empêtrés dans un redressement pour lequel ils ont accumulés faux et absurdités, qu’ils ont perdu.

Les deux redressements de la SARL Les Hauts de Cocraud et de la SCI Le Mirabeau n’ont pas de fondement sérieux, je ne dois rien au fisc de mon pays, qui le sait.

Ceci rappelé, ces redressements ont aujourd’hui deux aspects, l’un personnel, l’autre collectif.

La partie personnelle me concernant pourrait trouver une solution de la façon suivante :

Du côté des Services Fiscaux

  • Les deux redressements sont rapportés

De mon côté

  • Je règle immédiatement les impôts réels – Fonciers, taxe de Séjour, URSSAF, etc… — que j’ai en retard du fait que ma trésorerie a été paralysée par ces redressements injustifiés, à l’exclusion bien sûr des indemnités de retard qui ne sont pas de mon fait.
  • Je prends note et rapporte l’ouverture permettant cette solution que j’attribue à Messieurs Brabant et Flory, je cesse les procédures engagées contre eux et réhabilite leur image — qui le méritera — sur mon blog.
  • Je ne demande pas en cassation l’indemnité d’usage dans la procédure successorale, qui a mis vingt ans à me blanchir.

La partie collective peut aussi trouver une solution

Détruit par cette violence fiscale, j’ai choisi de lutter, cela fait maintenant vingt ans… que j’ai perdu, qui ne me seront pas rendus.

Il y a dix ans j’ai créé un blog où, aujourd’hui, un million de personnes sont venu partager leur détresse, leurs peurs, face à la violence fiscale.

Il est évidemment hors de question que j’abandonne ces personnes pour un intérêt personnel.

Nous nous battons, non pas contre le montant de l’impôt, bien que nous le trouvions fort élevé — mais cela est du ressort de la démocratie et de la politique –, mais contre les violences liées à sa collecte, et notamment à l’occasion des contrôles fiscaux.

Nous militons pour que le contribuable vérifié, puis notifié, soit présumé innocent, présenté avant toute sanction devant un magistrat en audience publique ne pouvant être sanctionné que par ce magistrat en ayant pu disposer de tous les moyens utiles à sa défense. Nous avons aussi du mal à recevoir ces épouses poursuivies au titre du foyer fiscal, alors qu’elle n’ont comme faute qu’aimé un escroc parti en leur laissant des dettes fiscales qui leur sont comptabilisées, créant des drames inimaginables, détruisant leur vie. Et bien d’autres choses encore.

Mais si l’intelligence prend le pouvoir dans cette affaire, tout est possible, ainsi nous pourrions :

  • Ouvrir une table ronde avec les Services Fiscaux — où nous présenterons des adhérents crédibles — débattre de tout ce qui ne va pas, qui n’est pas indispensable à la collecte de l’impôt mais destructeur pour les français.

La façon dont l’argent est acquis impacte la façon dont il est dépensé, cela vaut aussi pour les impôts.

Conclusion

Oui à une vraie ouverture, cela ne tient qu’aux Services Fiscaux.

Ce courrier n’est pas confidentiel, la suite de ces affaires non plus.

Je suis arrivé en Charente-Maritime aujourd’hui, j’y reste toute la semaine, à votre disposition, si vous le souhaitez.

Mon tel : 06 80 65 43 33.

Respectueusement. H. Dumas

Bien à vous. H. Dumas

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L’avenir

C’est pour lui que nous vivons, c’est à lui que nous pensons. Mais lui, a-t-il besoin de nous ? Existe-t-il seulement ? Quel est notre pouvoir sur les forces qui le régissent ? L’idée que nous décidons de notre avenir ne résiste pas à l’analyse d’une vie ou de l’histoire.

Et pourtant, depuis des millénaires des charlatans font profession de prédire ou d’accompagner notre avenir, que ce soit à titre individuel ou à titre collectif.

Le fait que rien ne se soit jamais déroulé comme ils l’avaient prévu ne les décourage pas. Sitôt discrédités, ils renaissent. Nul progrès n’est à attendre à ce sujet.

Chaque jour amène son lot de délire prédictif.

La particularité partagée par nos prédicateurs est qu’ils ne prévoient rien du tout, se contentant depuis toujours de projeter le présent — voir un mélange hasardeux du passé et du présent — sur l’avenir, sans aucune capacité évidemment à y inclure les paramètres qui leurs sont inconnus, qui seront pourtant le plus souvent déterminants.

Ainsi la météo n’est qu’un relevé de situations présentes supposées se développer selon un rythme existant, toute surprise rend la prévision caduque. L’instabilité des paramètres limite les prévisions à quelques heures, voir un jour ou deux en période stable, on ne peut pas parler de prévision. Et pourtant, tous les jours on nous fait croire que nous sont annoncées les prévisions météorologiques….

Mais les champions, toutes catégories réunies, sont nos hommes politiques.

De mandataires chargés de la gestion de nos biens et actions collectives, ils sont devenus des prédicateurs acharnés. Ils ne font plus que ça, notamment en période électorale. Et ça marche…Puisque l’on ne vote plus que pour ça….

Ainsi naissent sous nos yeux les écologistes, la onzième plaie de l’humanité.

Les élections municipales ne déplacent plus les électeurs. Pourquoi se déplaceraient-ils ?

Les maires n’ont plus aucune prérogative, leurs compétences ont été dévolues aux agglomérations ou aux communautés de communes. Les conseils communautaires n’attirent aucun public, les délibérations y sont factices car toujours solutionnées par l’administration et les négociations lors de réunions à huis clos qui précèdent le conseil.

Les agglomérations sont aux communes ce que l’Europe est aux Etats, c’est-à-dire un machin derrière lequel se cachent les maires pris en défaut et qu’ils oublient de citer quand il leur amène un avantage.

Ce néant démocratique communal rend les campagnes électorales insipides. Comment promettre à vos électeurs un projet pour la commune quand vous savez, et eux aussi, qu’une fois élu vous ne serez pas le décideur ?

Les élections municipales sont donc devenues un théâtre où les acteurs ne se sentent pas responsables de leurs déclamations, qui ne peuvent pas avoir de suite.

Et voilà donc les écologistes, prédicateurs convaincus de la nouvelle religion.

Après avoir, au fil des siècles, divinisé le soleil, la lune, la mer, le feu, les rois, les curés, toutes choses… nous sommes sommés aujourd’hui de diviniser la terre et la nature, sous peine de mourir étouffés.

Cette terre et cette nature, à qui nous avons arraché, de haute lutte, le droit de vivre un peu mieux que prévu, nous rendraient comptables de ce progrès.

Nous devrions revenir à l’esclavage face à elles, oublier peut-être le jour où nous nous sommes dressés sur nos pattes arrière et revenir à la “quadripétude”.

Raisonnablement, nous devons trembler face à cette nouvelle religion

Non pas pour ce qu’elle dit, mais pour ce qu’elle va faire.

L’expérience nous a appris que les croyances se partagent facilement, qu’elles sont toujours hégémoniques et débouchent automatiquement sur l’obscurantisme.

Que la fin ne peut être que la haine de celui qui ne croit pas, jusqu’à son éradication.

L’alliance écologie et égalitarisme devrait avoir définitivement raison de notre société agonisante et nous expédier du statut de dominants à celui d’esclaves du monde.

Ceci n’est pas une prédiction, mais un simple constat.

Bien à vous.

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Sacré “Paul Bismuth”.

Ainsi donc Nicolas Sarkozy s’indigne.

Il apprend que la justice ne respecte pas les justiciables. Que les magistrats, convaincus d’être les chevaliers de la morale collective, pensent que l’individu ne pèse rien dès qu’ils le soupçonnent de ne pas être dans les clous de cette morale.

Evidemment les magistrats ont chacun leur dada, leur spécialité, en ce qui concerne la morale collective. Pour les uns c’est la route, pour d’autres c’est le monde des affaires, le monde salarial, la fiscalité, etc…

Dans tous les cas ils imaginent un absolu, qui leur est soufflé par une bureaucratie spécialisée qui se fait appeler l’Etat, dans lequel nul ne peut se mouler ou se retrouver. De ce fait, pour eux tout le monde est coupable, sauf eux et leurs amis de pensée.

Et Sarkosy découvrirait cette situation ? Mais il se moque de nous.

Il a fait partie des hommes de pouvoir qui ont largement et hypocritement facilité cette dérive de la justice, tout particulièrement fiscalement. De ces hommes qui, sous couvert de la fiction d’un Etat protecteur et décideur de notre vie, ont sanctifié la délation, le mensonge, la déconsidération du présumé coupable, l’avènement de cette société si réglementée que nous sommes tous des coupables qui s’ignorent.

À tout moment les magistrats — maîtres d’œuvre d’une pantomime sinistre où ils s’agitent en boucle, en complicité avec les avocats, dans des salles d’audience aussi pompeuses que ridicules — peuvent nous détruire, nous anéantir sans aucune humanité.

L’homme est ici un accident qu’il convient de réduire au profit de l’Etat, surtout s’il est différent de la norme imposée.

Ces magistrats que personne ne peut approcher, pas de téléphone, pas de mail, pas de contact — seuls les avocats, que les magistrats ne considèrent pas, peuvent faire semblant de plaider votre cause, alors que nul ne les écoute –, ces magistrats ont fini par se croire les maîtres de notre société, avec toutes les dérives qu’une telle folie génère immanquablement.

Cette inhumanité est sensible dès le premier contact avec la justice.

Le standard téléphonique est odieux, on comprend vite qu’il a reçu l’ordre de ne transmettre aucune communication.

Le passage sous le portique détecteur à l’entrée des tribunaux donne le tempo. Les magistrats ont peur, ils redoutent la colère des humiliés, donc ils savent qu’ils humilient… pour le bien de l’Etat.

L’ambiance des audiences, ces ballets d’hypocrisie où juges et courtisans abondent en niaiseries, où le justiciable passe à l’arrière-plan, compte pour du beurre.

C’est dommage

La justice devrait être un lieu d’apaisement, de réconfort pour la victime, d’acceptation pour le délinquant, et non un territoire d’intrigues et de règlements de comptes politiques.

Mais quel culot le Sarkosy

Et pas que lui. Tous ses collègues qui poussent des cris d’orfraie, sont à mettre dans le même sac. Ils sont les premiers à utiliser la justice pour imposer leur pouvoir, toujours au détriment de l’individu. Ils ne sont pas autorisés à crier au scandale quand elle se retourne contre eux pour servir ses nouveaux maîtres.

La justice, finalement

Elle n’existe qu’au plus profond de chacun de nous. Elle ne peut apparaître que séduite et non imposée. Ce qui supposerait le respect des individus. C’est-à-dire exactement l’inverse des objectifs des hommes de l’Etat et de la justice qui les sert, quand elle ne rêve pas de les supplanter.

Bien à vous. H. Dumas

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Se faire tout petit…

“Faites vous tout petit, devant ces gens louches

Qui crient maman quand on les touche” (interprétation libre, air connu)

Photo de famille des tontons flingueurs du Tribunal Administratif de Poitiers.

Comme vous le savez pour réguler leur charge de travail ils balancent des amendes à 28.000 € — comme  avant les taloches aux garnements dissipés — à ceux qui les dérangent en venant leur signaler des travaux illégaux, réalisés sans en avoir la compétence par le maire de La Rochelle.

Puis, sans état d’âme, le percepteur, leur exécuteur complice, saisit  vos comptes et hop… plus rien à bouffer, plus un sous, nada….

Il n’ont pas une once d’humour, d’esprit, ce sont des blocs de margarine, juste du gras, et un peu de colorant. Un vernis de respectabilité et… ça tente de vous foutre au trou.

Figurez-vous que, assommé par cette violence, sur le coup de leur ATD meurtrier, je leur téléphone.

On me passe le greffier en chef à qui j’explique qu’il est un assassin, un bandit de grand chemin, que je vais le tuer….. avec mon stylo… cela va de soi.

Ce con prend ça au premier degré… ça dégaine vite chez les tontons flingueurs, mais les munitions sont de mauvaise qualité !!!

Il fonce sur sa mobylette chez le procureur. Ravi ce dernier saisit Interpol, la CIA, le Mossad et le KGB…

Et me voila invité à l’hôtel…. de police.

Je vais y aller, en attendant, j’écris. Toujours avec mon stylo, ma seule arme.

Ainsi va la vie, dans cette république bananière…

Bien à vous. H. Dumas

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Indépendance ou irresponsabilité : la confusion du statut des magistrats

Sans justice il n’est pas d’organisation sociale possible.

Il est assez aisé de rendre une justice catégorielle, bien plus difficile d’accéder à une justice universelle adaptée à nos sociétés multi-catégorielles, multiculturelles.

C’est ici que je rejoins Claude Reichman : il n’est qu’une solution possible, s’inspirer des grands principes qui dominent les clivages.

Je dirais, à la louche, la liberté, le respect de l’individu, de sa pensée, de sa propriété, mais aussi la place du groupe au service des individus, l’acceptation de son identité et sa défense, la compassion et ses conséquences la charité et le partage des peines.

Mais, hélas, les grands principes ne sont ni assurés, ni facilement accessibles. Ce sont d’ailleurs ces caractéristiques qui ont amené les penseurs des lumières à imaginer la nécessité d’un l’équilibre des pouvoirs pour limiter la casse en cas d’oubli des grands principes.

Et nos magistrats dans tout ça ?

L’école de la magistrature de Bordeaux n’a ni la charge ni la capacité d’en faire des surhommes, des demi-dieux.

Lorsqu’ils arrivent sur leur trône – physique – de la salle d’audience, qu’ils détiennent ce pouvoir colossal de “rendre la justice”, ils sont bien embarrassés.

Les grands principes, s’ils les ont compris, viennent directement en conflit avec :

          – leurs vérités s’ils sont croyants en une religion, une politique ou une philosophie,

          –  Leur capacité de travail en liaison avec leur charge de travail et le temps nécessaire pour adapter les grands principes aux détails des dossiers.

          – Leur appartenance à un corps qui se croit obliger de présenter une image d’infaillibilité, et à ce titre s’imagine devoir dissimuler toute erreur ou toute faiblesse.

          – La pression que leur impose les politiques pour qui la justice n’est que l’outil de l’ordre qu’ils souhaitent imposer.

          – La pression que leur impose Bercy, en les menaçant pour qu’ils soient l’arme de l’injustice qui installe la terreur nécessaire à la collecte des impôts abusifs.

Je passe sous silence les magistrats tout simplement sots, prétentieux, sadiques, fainéants, ou autres qualités aussi répandues ici qu’ailleurs.

De tout cela une chose est sure : notre justice ne marche pas, elle craque de tous les côtés. Elle est à repenser intégralement.

Le statut actuel des magistrats, leur indépendance d’opérette, leur désabusement, nous amènent droit dans le mur, dans la révolte, vers la guerre civile, vers le règne de la police politique, violente.

Dans le cadre des grands principes n’abandonnons pas.

Le lien (ICI) pour accéder à la saisine, que j’engage, du Tribunal Correctionnel de Poitiers, en vertu des grands principes.

Car, il ne faut pas l’oublier, c’est le justiciable qui paie cash l’irresponsabilité des magistrats, même déguisée en indépendance.

Bien à vous. H. Dumas

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Résister : un devoir ou une fatalité ?

Chaque jour qui passe, chaque instant, nous imposent un choix entre fuir, résister ou nous soumettre.

Que ce soit face à un autre individu, à un groupe, à un environnement ou simplement à nous-mêmes.

La résistance est donc d’abord une fatalité. Une composante universelle de la vie. Nous n’avons pas d’autre solution que de l’intégrer.

La vraie question est donc : quelle marge de manœuvre volontaire, réfléchie, avons-nous sur notre résistance ?

N’est-elle que la résultante de notre personnalité ou obéit-elle à notre volonté ?

Dans le monde animal sauvage, adulé de nos écologistes, l’individu face à un pouvoir supérieur — par exemple à l’homme — fuit d’abord. Il ne se retourne et fait face, résiste, que lorsqu’il n’a pas d’autre solution.

Tout dépend pour l’animal de la situation et du rapport de force, mais dans tous les cas la fuite est en premier privilégiée. Puis vient la résistance, ensuite la soumission et in fine, invariablement, la mort. Sauf pour les animaux de compagnie ou d’utilité.

Ramené à la société des hommes on pourrait donc dire que seuls les amis ou les esclaves du pouvoir ont une chance de survie, pour les autres ce serait la mort assurée.

C’est en effet ainsi, mais exclusivement dans le cadre des rapports bruts, naturels, non socialisés, tels qu’en rêvent les écologistes.

Pour eux en effet le pouvoir est absolu, puisqu’ils l’exercent au nom de la nature, donc seuls leurs amis et les soumis ont droit de vie. Les égalitaristes appliquent la même méthode. Mais aussi la fraternelle des fonctionnaires, elle sans même avoir besoin d’un habillage philosophique.

C’est dire que les espaces de fuite se resserrent gravement, que la soumission est la norme et que la résistance est suicidaire.

En conclusion, il me semble que l’on peut poser l’idée que la résistance est un acte naturel, évolutif selon les personnalités, qui survient automatiquement face à tout pouvoir, dont l’expression et la durée dépendent des circonstances et des personnalités. En fait une attitude sur laquelle chacun n’a que très peu de maîtrise volontaire.

Ce qui nous ramène au pouvoir et à l’autorité, faits générateurs de la résistance.

Le pouvoir est subi, l’autorité est consentie. La différence est tenue mais essentielle.

La démocratie, lorsqu’elle n’est pas trahie par ses électeurs, doit en principe mettre en place une autorité, à laquelle tous consentiront parce qu’ils l’ont souhaitée ou parce qu’ils se sont engagés à respecter le souhait de la majorité.

Hélas cela ne se passe pas ainsi.

Tout de suite, ceux à qui est confiée l’autorité la transforment en pouvoir. Leurs excuses sont multiples, la principale étant de se mêler de ce qui ne les regarde pas, c’est-à-dire de la gestion des libertés individuelles. Ils considèrent que le périmètre de leur autorité inclut la maîtrise de l’espace privé, en règle générale au motif de le concilier à l’intérêt général.

Ils croient que cette argutie les autorise à transformer leur autorité en pouvoir. Tout naturellement ils se heurtent à la résistance active ou passive, exprimée ou silencieuse, des citoyens qui ne sont pas de leur avis. Ils auraient respecté leur autorité du fait de leur contrat de consentement démocratique, mais ils ne sont pas tenus de se soumettre à leur pouvoir.

L’exercice du pouvoir imposé en lieu et place de l’autorité consentie est inadmissible.

Les frontières nous empêchent de fuir, la résistance est improductive et dangereuse, la soumission est donc la norme. En apparence.

Puisque, comme nous l’avons vu, tout cela est naturel, biologique, irréfléchi, réflexe, donc ni maîtrisé ni maîtrisable.

Macron est un âne, perdant son autorité, il s’approche du pouvoir, donc de l’usage de la force.

Bercy n’est pas étranger à cette mutation risquée, Bercy a bouffé le capital et bien plus, chaque jour il lui faut son lot de fonds inexistants, ses zélotes lui coûtent cher.

Bercy ne peut pas se permettre d’avouer son échec, sa ruine, Bercy pousse les feux.

La résistance se développe, inorganisée aujourd’hui, peut-être aussi demain, mais elle est là. Elle finira par se retourner et mordre.

Ce jour-là, Macron ouvrira-t-il son premier goulag pour la réduire ?

Je vous tiendrai au courant, parce que, évidemment, j’y serai.

Bien à vous. H. Dumas

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Souvenir de génocide

Ce courrier, difficile à situer dans le temps et dans l’espace, vaut d’être divulgué.

Quelque part sur la planète, une famille est déportée. Nous sommes au début du 21ème siècle, dans une zone de non droit réelle, sous droit apparent.

La famille se révolte au moment de son arrestation et de la saisie de ses biens, elle écrit rapidement au responsable de la section judiciaire des déportations.

Elle reçoit la réponse suivante, alors qu’elle est déjà en partance pour sa destination finale en compagnie de milliers d’autres malheureux.

” Madame, Monsieur,

Vous me faites part, sous le coup de l’émotion, de votre situation et de votre réaction  au fait que la section judiciaire des déportations, que je préside, a engagé contre votre famille une déportation et une saisie de vos biens conformément à la condamnation dont vous avez fait l’objet et qui sont en l’état exécutoire. J’apprécie que vos propos soient un peu plus mesurés  par écrit que les hurlements et les menaces déplacées que vous avez tenus devant la brigade chargée d’exécuter la sentence qui vous touche, qui a été amené à établir un rapport qui sera transmis au chef de votre camp de destination.

Je ne peux, une fois encore, que vous inviter à user des voies de droit vous permettant de contester les décisions qui vous semblent mal fondées et, avant toute chose, à rechercher le conseil d’un avocat accrédité auprès de la section judiciaire des déportations.

Par ailleurs, le bon de transport mentionne les voies de recours qui lui sont propres et je vous invite à les saisir avant d’arriver à destination.

Tels sont les éléments que je suis en mesure de porter à votre connaissance, en vous renouvelant également mon invitation à modérer en toute circonstance vos propos.”

L’histoire est un perpétuel renouvellement.

Bien à vous. H. Dumas

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François LAMONTAGNE: incompétence ou corruption ?

Une journée difficile se termine.

Mon dernier compte en banque disponible a été bloqué par ATD, avec les 4.800€ qui étaient dessus. C’était toute ma trésorerie, demain je n’ai plus de quoi manger.

Les faits sont les suivants :

Le maire de La Rochelle — jusqu’à Dimanche en huit Fountaine — implante en centre ville un marais, doublé évidemment d’un élevage de moustiques tigres.

Non seulement le projet est ridicule, mais il est réalisé dans des conditions de totale illégalité. Le maire n’avait pas autorité pour ces travaux qui étaient de la compétence de l’agglomération, l’enquête publique aurait dû être étendue à l’agglomération, le problème des zoonoses n’a pas été abordé par l’enquête publique, qui par ailleurs s’est étalée sur des terrains hors emprise du projet, etc… la totale dans le genre “on se fout de la loi, on est élus, ont fait ce qu’on veut. La loi est pour les pauvres minables que nous ne sommes pas.”

Dans le cadre du projet que nous portons dans ce quartier (LIEN), avec une association des propriétaires, nous allons exposer ces manquements devant le Tribunal Administratif de Poitiers.

Dès le départ nous percevons une connivence évidente entre le Tribunal et les élus, nous faisons mine de l’ignorer. Que faire d’autre ?

Nous avançons arguments après arguments. Nous avons raison évidemment, si raison que le tribunal commence à s’inquiéter, il décide de nous arrêter net, il nous condamne à 28.000€ d’amende pour procédure abusive. Pas mal non ?

Cela ne nous arrête pas. Sur le fond l’affaire court, dans les faits le chantier avance au frais des contribuables et le ridicule du projet prend corps petit à petit, la population en prend conscience.

Le Trésorier public de Poitiers nous envoie la facture de 28.000€. Nous lui expliquons que nous allons déférer, pour cette facture délirante, le magistrat initiateur au pénal pour déni de justice et abus de droit. Mais qu’avant nous devons en avertir son supérieur hiérarchique, des fois qu’il voudrait arranger le coup, il en a la possibilité. Qu’il veuille bien attendre un peu que la situation s’éclaircisse avant de nous présenter la facture.

Mais non seulement il ne veut pas patienter, mais probablement en accord avec le Président de TA,  il va montrer les crocs et mordre violemment, mortellement.

En effet, les deux comparses décident de me tuer. Vous imaginez que le fisc,contre qui je lutte depuis vingt ans, l’administration bureaucratique contre qui je lutte aussi depuis vingt ans, savent parfaitement comment pendant cette lutte je vivote.

Donc il saisissent mon dernier compte en banque, ils me tuent, c’est un meurtre prémédité.

Voici les différents échanges de mail de la journée.

Mon mail au Président du TA de Poitiers

 Monsieur Le Président,

J’ai bien reçu votre courrier du 8 Juin 2020, et dans le même temps un avis d’ATD de 14.000€, en pièce jointe.

Cet avis peut-être considéré comme un meurtre économique.

En effet je n’ai aucune trésorerie pour vivre que les quelques sommes issues de ce compte saisi, cela sous les deux contraintes d’une agression fiscale injustifiée et d’une entrave délibérée à mon travail entrepris à — et pour — La Rochelle. A partir d’aujourd’hui, je ne peux plus manger.

Ce meurtre délibéré provient exclusivement de la fonction publique et n’a pour seul objectif qu’une destruction perverse de l’initiative privée au profit de l’initiative publique, alors que rien ne justifie une telle attitude de la part du pouvoir administratif.

Mon cas n’est pas unique, la France meurt de cela, la France est à genoux, mais elle n’est pas totalement morte et saura se ressaisir et sanctionner les fautifs.

En ce qui concerne l’ATD de 14.000€, vous en connaissez parfaitement l’origine.

Vous ne pouvez pas ignorer qu’il est abusif, même si vous refusez de vous prononcer à son sujet.

Il est abusif parce que votre Tribunal, payé par les contribuables, est au service des français, sans qu’il soit prévu de limite à ce sujet.

Dans le cas qui nous intéresse, chaque jour qui passe apporte la preuve que le projet mené par les élus de La Rochelle et leur administration à Tasdon et aux Cottes-Mailles est stupide et délictueux, et que les refus de votre Tribunal de tirer les conséquences de cette situation sont fatalement eux-aussi délictueux. Le temps fera son œuvre à ce sujet.

Je vous ai saisi avant d’engager une action pénale en déni de justice — c’est la loi — contre le magistrat qui a outrepassé ses droits en nous condamnant moi et l’APCMV à une somme de 28.000 € !!!

J’a averti la recette publique de cette situation.

Dans ces conditions la justice imposait de surseoir à l’encaissement de ces sommes dans l’attente que soit jugé le caprice tueur du magistrat.

Cet ATD, d’une violence aveugle, mortelle et injustifiée, mériterait un retour à la hauteur de sa nuisance et de sa perversion.

C’est pourquoi je ne doute pas que, aujourd’hui même, pour éviter tout conflit dur dont vous seriez l’initiateur, vous allez faire le nécessaire pour faire annuler cet ATD.

Quant au 28.000 €, nous nous en expliquerons calmement  devant la Chambre Correctionnelle du TGI de Poitiers.

Respectueusement. H. Dumas

Sa réponse

Monsieur,

Vous me faites part, sous le coup de l’émotion, de votre situation et de votre réaction au fait que le Trésor Public a engagé le recouvrement de condamnations dont vous avez fait l’objet et qui sont en l’état exécutoires. J’apprécie que vos propos soient un peu plus mesurés par écrit que ceux tenus par téléphone devant le greffier en chef de la juridiction, qui ont conduit au dépôt d’une plainte devant les services de police.

Je ne peux, une fois encore, que vous inviter à user des voies de droit vous permettant de contester les décisions qui vous semblent mal fondées et, avant toute chose, à rechercher le conseil d’un avocat.

Par ailleurs, l’avis de saisie administrative à tiers détenteur mentionne les voies de recours qui lui sont propres et vous invite à contacter ce service.

Tels sont les éléments que je suis en mesure de porter à votre connaissance, en vous renouvelant également mon invitation à modérer en toutes circonstances vos propos.

Tribunal administratif                  François Lamontagne

Ma réponse 

Vous êtes bien bon mon Seigneur,

De vous inquiéter de mes « émotions ».

Je perçois que vous n’êtes même pas conscient des dégâts que peuvent occasionner votre suffisance, doublée d’une probable dose d’incompétence, qui vous ont amené tout droit à la compromission et à la lâcheté.

Ma réponse est publique, elle sera publiée sur mon blog, ce sera pour vous l’occasion d’une deuxième plainte.

Est-ce possible que vous soyez convaincu que votre mission consiste simplement à couvrir les errements législatifs des élus et de leurs administrations, de sanctionner disproportionnément les plaideurs insistants pourtant avec des arguments solides et chaque fois nouveaux ?

Votre mail est une montagne d’hypocrisie et de conseils pervers.

Vous ne pouvez ignorer :

– que l’appel sur requête en référé-suspension n’est possible qu’en Conseil d’Etat, donc générant des frais inaccessibles.

– que non seulement l’avocat n’est pas obligatoire, mais que vous avez le devoir de comprendre — et de les préciser s’il le faut — les requêtes des citoyens s’ils ont des difficultés à les exprimer.

Nous ne sommes pas au golf en train de siroter un whisky entre gens fortunés, arguant de la qualité des prestataires qu’ils peuvent se payer.

Retombez sur terre et contentez-vous de faire le boulot pour lequel vous êtes payé, avec notre argent.

Participez à l’assainissement de la fonction publique au lieu d’en couvrir les vicissitudes, particulièrement criantes en matière immobilière.

Je suis un vieux monsieur de 76 ans, j’ai vu beaucoup de choses, mon intégrité est totale, vous ne m’impressionnez évidemment pas.

Mais vous me faites mal volontairement, vous me détruisez, non seulement sciemment, mais en plus en vous foutant de ma gueule, en le prenant de haut….c’est minable.

Je constate la dérive cynique de notre société, sa corruption, reconnue à l’échelle mondiale, vous en êtes un des responsable par votre attitude calculée, ou désinvolte je ne sais pas.

Ne pensez pas que ce mail soit une simple colère, il est la résultante d’une résistance, d’un combat de vingt ans.

Vous me donnez l’occasion de préciser les choses, de les rendre publiques. C’est parfait.

Vous n’allez donc rien faire pour que je puisse juste avoir de quoi me nourrir, et vous poussez le vice jusqu’à me conseiller d’engager un recours contre l’ATD qui me tue.

Alors que vous savez que ce recours ne peut pas se faire puisque les recours ne sont recevables que sur la forme, et que le fond et de votre seul ressort.

Faites-vous partie de ces gens qui rient lorsqu’ils voient passer un infirme ?

Etes-vous si sûr de la complicité de vos pairs magistrats pour me conseiller d’aller devant eux réclamer contre vos manquements stupéfiants.

Brisons là, voulez-vous.

Je pourrais écrire des pages tant je suis révolté par votre attitude, les souffrances et les injustices qu’elle génère.

Mais n’oubliez pas, je suis la masse. Celle qui revient écraser ceux qui l’ont humiliée, persécutée, abusée, violée, meurtrie, désespérée, harcelée…

Respectueusement. H. Dumas

Du côté du Trésorier Payeur, même suffisante, même ironie à peine voilée…

Mon mail

Bonjour,

Merci de bien vouloir lever immédiatement l’ATD joint, il met inutilement en danger ma vie, ce que je ne peux pas accepter.

Il n’est pas conforme à l’étique et à la loi.

La réponse

Bonjour,

La Trésorerie de Poitiers est chargée du recouvrement de la somme de 14 000.00€ suite au jugement du 18/02/2020 de la SARL DUMAS HENRI PARTICIPATIONS.
Comme je n’ai constaté aucun versement pour le paiement de cette condamnation ni demande de délai, une saisie administrative à tiers détenteur a été envoyée à la banque société marseillaise de crédit le 02/06/2020.
Je tiens à vous rassurer sur la légalité de l’acte de poursuite émis par mon service, la saisie est bien conforme à la législation. Je vous invite d’ailleurs à consulter la réglementation de ce type d’acte sur le lien ci-après: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31716 .

Une mainlevée ne pourra être envoyée à la société marseillaise de crédit qu’à réception sur nos comptes de la somme de 14 000.00€.
Vous pouvez verser les fonds sur le compte ci-dessous accompagnés des mentions DUMASHENRAA:

Conclusion

Résistant de la première heure contre cette administration stupide, cupide, faite de fonctionnaires qui vivent sur notre dos, je chute.

Mais la partie n’est pas perdue, ils seront expurgés, rasés, détruits jusqu’au dernier, tant il font de mal et vont en faire de plus en plus, au fur et à mesure que leur situation se dégrade.

Ils ont tué les activités du bâtiment, de l’industrie, de l’agriculture, hier de la santé, de l’éducation, etc… ils s’attendent à quoi ?

A notre colère et à notre détermination. Ils vont opposer quoi, la terreur, les fusils ?

Je ne serai sans doute plus là, mais j’espère que vous gagnerez. Que le peuple craintif et envieux, qui penche pour les dictatures car la liberté lui fait peur, va se reprendre.

La liberté suppose que chacun ne peut avoir que ce qu’il mérite, alors que la dictature fait croire qu’elle donnera même aux non méritants. Mais c’est un marché de dupe et de malheur.

Bien à vous. H. Dumas

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Hervé BRABANT : L’Exécuteur

Lors de deux billets précédents, j’ai eu l’occasion d’expliquer mon incrédulité face aux agissements de M. Hervé Brabant pour me ruiner et encaisser plus d’un million d’€, qu’il sait parfaitement indus.

Parmi les commentaires de soutien, Mareva disait ceci “Quant à M.  BRABANT, la question que l’on peut se poser est celle-ci : Au stade où il intervient (en bout de chaîne), a-t-il vraiment le pouvoir de faire quelque chose ?”

La question avait du sens.

C’est vrai que le fisc sait tout de nous et que nous savons bien peu de lui et de ceux qui le représente. Alors j’ai cherché. Et j’ai trouvé.

Hervé Brabant commence sa vie professionnelle comme comptable dans un camping des Vosges de 1986 à 1988.

Puis, virage, en 1989 il est caissier stagiaire à la perception de Corcieux. C’est là sans doute qu’il attrape le virus du pillage fiscal déguisé en lutte contre la fraude fiscale, puisque la suite est pour lui une ascension fulgurante dans le système anticonstitutionnel du contrôle fiscal français.

En 1994, il passe un an à l’Ecole nationale du Trésor Public, puis enchaîne l’escalade.

Percepteur, Chargé de mission, Inspecteur principal, l’ensemble avec probablement un zèle enthousiaste et remarqué puisqu’il se retrouve chef de Pôle à la Direction Générale de la Comptabilité Publique en 2004.

Dix ans ont passé, sa ceinture de scalps doit être bien étoffée, pensée émue pour les victimes…

En 2007 il est Inspecteur-adjoint des Finances, carrément à l’IGF, où si ça se trouve il côtoie Martino.

En 2009 il est conseiller technique au cabinet du ministre, la Ministre est Christine Lagarde. Fulgurant, non ?

De Janvier 2011 à Février 2014 il est secrétaire général de L’AGRASC

Un mot sur l’AGRASC.

C’est l’officine nationale qui vend les biens saisis des trafiquants de drogue et autres malfrats fortunés — mais pas ceux des Ministres ou hauts fonctionnaires issus de la connivence, dommage –…

Arrêtons-nous sur ce qui est remarquable

Ce sont les paroles du député Eric Ciotti lors d’un rapport sur l’AGRASC devant l’Assemblée Nationale le 4 Décembre 2019.

Monsieur Ciotti explique que la prison, la privation de liberté, est moins violente, moins grave, que la privation des biens, des possessions…

C’est-à-dire qu’enfermer un homme est moins grave que lui prendre ses biens.

Que donc, quand Bercy nous prélève un impôt injuste, spoliateur, Bercy commet la plus grave des atteintes à la personnalité. C’est ce que nous nous tuons à répéter à longueur de blog.

J’incite M. Ciotti à lire notre blog et à venir y exprimer ses conclusions, que nous partageons.

Pour l’AGRASC un gros bémol. Notre administration — et ses sous-fifres nos élus — souhaite en faire un outil à financer la justice. Or, sauf à imaginer que la délinquance ait atteint des sommets improbables, il faudra bien saisir tout et n’importe quoi sous peu, ne serait-ce que pour payer les frais de fonctionnement de la boutique AGRASC, dont les ambitions affichées ne vont pas manquer d’être dispendieuses.

Alors n’oubliez pas que dépasser la vitesse de 50 km/h – sur une avenue limitée à 30 km/h, vide et large, cela ne fait que 80 km/h – vous met dans la case des voitures saisissables, idem pour la qualification si répandue de “fraudeur fiscal” où votre patrimoine peut être saisi et vendu à l’encan, avant même que vous soyez jugé….

Cela dit, on imagine la joie d’Hervé BRABANT assis sur ce sommet de la saisie et de la vente forcée.

Mais ce n’est pas tout.

Pendant trois ans, de 2014 à 2017, il va être adjoint du directeur de la Direction Nationale d’Enquêtes Fiscales.

En 2017, il arrive en Charente-Maritime, ne me faites pas dire qu’il vient pour exécuter Henri Dumas, ce serait ridicule.

Il vient probablement dans l’antichambre de sa prochaine nomination comme Directeur Départemental des Services Fiscaux.

Il en a fait du chemin le petit comptable du camping vosgien.

Et pourtant, pas de grande école, pas d’ENA, donc pas de réseau, rien que de la performance et du dévouement, probablement.

Comme ces hommes de troupe qui finissent général au poids des ennemis abattus.

Là est donc la réponse à la question de MAREVA.

BRABANT est le plus armé qui soit pour savoir parfaitement que ce que me réclame les Services Fiscaux est irréel, n’est qu’une suite d’abus liés à l’esprit de corps visant à me tuer pour venger le contrôle et le redressement frauduleux de la succession de ma mère, que j’ai dénoncé jusqu’au bout pendant vingt ans, que j’ai gagné.

BRABANT était le mieux placé pour introduire la raison dans cette affaire et faire apparaître la vérité.

Je l’ai appelé ce matin. Surpris il a répondu. Il était en réunion. Nous avons convenu que je le rappelle dans la journée. Il m’a aussitôt mis en correspondant bloqué, dirigé directement sur sa messagerie.

En plus d’un bourreau sans vergogne, d’un opportuniste sans scrupule, c’est un lâche.

Nous avons encore de nombreuses années à nous rencontrer au pénal, d’ici là la France aura peut-être éradiqué cette engeance fiscale qui la dépouille et met son peuple en esclavage.

Enfin, nous verrons bien.

Bien à vous. H. Dumas

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Illusion fiscale

Richard Armenante nous a mis en copie un texte de Pascal Dray qu’il faut impérativement lire, tout y est dit. Il s’intitule :

ILLUSION FISCALE

Vous avez cliqué et lu ? Il n’y manque qu’une chose : la fausse monnaie.

En effet les économistes, lorsqu’ils parlent d’économie, n’envisagent pas la fausse monnaie, les billets de Monopoly.

Ils ne croient pas que quelqu’un aura, en dehors des faussaires — malfrats particulièrement poursuivis –, le culot de mettre sur le marché de la fausse monnaie.

Et pourtant, nos “techno-burocrato-fonctionnaires” de haut niveau le font.

Cela justifierait une annexe aux illusions fiscales, nous en parlons avec Pascal Dray.

Bien à vous. H. Dumas

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La disparition du marché ou l’incroyable coup d’Etat mondial

Le marché nous parait une évidence, mais il ne l’est pas. La politique, qui ne l’aime pas car il soumet tous les pouvoirs, a souvent eu raison du marché au cours des siècles.

Le dernier exemple en date est le communisme soviétique, qui n’a jamais été le régime égalitariste qu’il prétendait être, bien au contraire, mais qui a réussi à éradiquer le marché un certain temps, sans pour autant que cela ait été une réussite.

La chine, qui n’est qu’un parasite du marché mondial, n’a pas encore d’économie propre, elle ne peut pas être classée dans ou hors une économie de marché.

Rappelons que l’économie de marché est une économie dont l’acheteur — libre de ses choix — est l’arbitre, car le producteur — lui aussi libre de ses choix — dépend exclusivement de la vente de ses produits.

Dans une économie de marché, la monnaie permet le troc différé et la division du travail, qui sont les éléments essentiels du progrès et de la prospérité.

Pour cela la monnaie doit avoir la confiance des opérateurs, et uniquement cette confiance, toutes les autres émotions qui entourent la monnaie ne sont qu’apparences.

Cette confiance a été longtemps matérialisée à l’aide d’un produit dont la rareté assurait la valeur : l’or.

Tout cela est balayé le 15 Août 1971 quand Nixon décide que le dollar n’est plus convertible en or, alors que le dollar était devenu la monnaie de référence mondiale, en qui le monde entier avait confiance.

Ce que l’on appelle la crise part de là.

Au fil du temps la monnaie a échappé définitivement à toute matérialité, passant de l’or au papier, puis aujourd’hui à une simple ligne sur des ordinateurs.

Les hommes de l’Etat, partout dans le monde, ont continué à imposer leur monopole créatif de la monnaie. Alors que, par essence, ils sont les ennemis du marché ce pouvoir qu’ils honnissent, qui domine le leur.

Mais, la monnaie est si essentielle et le marché si adaptatif que les populations ont continué à accorder leur confiance à la monnaie politique “dollar” alors qu’elle n’était plus rattachée à une réalité. L’Europe s’est dotée aussi d’une monnaie politique “l’Euro” sous-produit du dollar, en dépendant entièrement.

Tout cela n’ayant aucune existence sauf la confiance, non consentie mais réelle, des opérateurs économiques et de la population.

Mais voilà

Depuis 1971, les politiques n’ont cessé de fabriquer de la fausse monnaie, d’abord discrètement, puis massivement, enfin aujourd’hui hyper massivement avec pour excuse le Covid19

La monnaie n’est donc plus créée par le marché, elle n’est plus la résultante d’une organisation saine du dit marché, un bénéfice ou un crédit remboursable, elle est créée artificiellement sans limite et sans raison.

Sa distribution est arbitraire, entièrement entre les mains des hommes de l’Etat.

Le marché n’existe plus.

C’est cette mort du marché qui crée l’angoisse qui nous habite, dont nous cherchons tous la cause.

Le marché disparu, il reste son imitation, ses outils, mais dénués de sens.

Le marché constate la réussite ou l’échec. La vie ou la mort économique sont avec lui accrochées au mérite, au succès, à l’engagement, au risque, toutes ces choses qui ont façonné l’homme occidental, qui justifient la monnaie et la confiance qui va avec, sans laquelle il n’est plus de troc différé et de division du travail.

A partir du moment où la monnaie vraie cède la place à la fausse monnaie, tout change, mais imperceptiblement.

Dans un premier temps, la fausse monnaie n’est constituée que de crédits non remboursés. L’outil économique, production et consommation, reste en l’état, continue à fonctionner.

Puis, décomplexés, les hommes de l’Etat fabriquent et distribuent directement la fausse monnaie, sans passer par l’excuse du prêt non remboursé.

C’est là que le système social mute.

Sans l’arbitre qu’est la vraie monnaie liée à la réussite, qui est plus difficile à capter que la fausse monnaie distribuée en connivence, la société se modifie.

La “monnaie connivence” ou fausse monnaie s’acquiert par la séduction ou la soumission, elle génère une autre attitude sociale, d’autres réflexes du groupe que ceux que nous avons acquis pour accéder à la vraie monnaie, celle que le marché génère, soit : travail, engagement, risque, initiative, confiance, etc… C’est cette mutation qui nous met mal à l’aise.

Mais, à travers la fausse monnaie, la population finit par être dépendante de ceux qui la fabriquent et la distribuent. La population devient accroc à la fausse monnaie, elle ne perçoit pas la différence avec la vraie. Ceci tant que la monnaie ainsi trafiquée est en situation de monopole, car alors elle feint d’avoir les mêmes utilités que la vraie.

En conclusion : pas de révolution en Septembre.

Arrosés de fausse monnaie les français seront calmes, la pression pour “gagner sa vie” donnera l’illusion de s’atténuer.

Les plus malins, les plus cyniques, pas les plus honnêtes ou les plus courageux, sont déjà convertis à la fausse monnaie distribuée par les hommes de l’Etat.

C’est ce qui explique toutes ces industries sans résultat et sans clientèle, financées par la fausse monnaie publique – voitures électriques, éoliennes, faux outils de santé, etc… —

Le nouvel homme social qui va sortir de cette organisation ne sera pas très intéressant. Il sera peureux, soumis, faux jeton, cynique… Il a déjà existé et il existe encore dans tous les groupes et Etats où le marché n’existe pas.

L’effondrement de la production et la pénurie suivent inévitablement cette transformation des individus.

Le temps du scénario

Il peut être long, il dépend de la crédibilité de la fausse monnaie. Tant que celle-ci reste la monnaie du monde, l’illusion peut s’entretenir, le détenteur de cette monnaie vit alors au crochet des autres.

Mais, ce qui est probable, une autre monnaie, vraie donc plus crédible, voit le jour. C’est alors pour la fausse monnaie le décrochage. Il peut être immédiat, en quelques jours.

La population, droguée à la fausse monnaie, sous dépendance de cet enrichissement sans effort, n’a pas alors l’énergie et la compétence pour faire front, pour entrer en concurrence.

Tout cela n’est assurément pas pour Septembre, mais ce n’est pas si lointain sans doute…

La responsabilité politique des hommes de l’Etat, qui participent à ce massacre de la monnaie vraie en éradiquant le marché, en éditant et favorisant la fausse monnaie pour asseoir leur pouvoir, est colossale, immense, incroyable.

Ils le paieront très cher eux et leur complices technocrates. Ils croient faire un bon coup, en fait ils creusent leur tombe, mais aussi la nôtre dans le même temps, hélas.

Bien à vous. H. Dumas

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Hervé BRABANT : suite 2 – Le pouvoir occulte.

Comment vous décrire mon vécu ?

Comment rester digne, précis, convainquant, quand des tonnes d’immondices vous écrasent ? Que faire lorsque l’on découvre ce que je vais vous faire découvrir ?

D’abord l’accusation de fraudeur fiscal, totalement injustifiée, uniquement liée à un effet de corps des Services Fiscaux, partisan et aveugle.

Puis, la suite ininterrompue de procès, où l’on présente son affaire en toute sincérité, où l’on perd systématiquement. Où les magistrats se gaussent de votre “maladresse”, et vous canardent à bout portant, alors qu’ils n’ont ni lu ni compris votre dossier qu’ils trouvent trop long, indigeste, pas à la mode, contraire à la pensée commune.

Il n’existe pas de victime du fisc assurent-ils, il n’est que des fraudeurs fiscaux, dont vous êtes puisque le fisc le dit. Vous n’êtes pour eux, au terme du parcours, qu’un procédurier vicieux qui tente d’échapper à une légitime sanction pour ses fraudes.

Vient enfin l’exécution, apothéose de votre chemin de croix qui a commencé dès la notification de redressement puisque, dès ce moment-là, tous vos biens sont bloqués pour des années, vous mettant au bord du chemin, infirme social sur lequel tout le monde crache sans se gêner, avec délectation.

Vous êtes une merde, un sous-homme, tout le monde vous le fait sentir.

Vous avez beau savoir, au fond de vous, que votre vie a été faite de travail, d’intégrité, de charges énormes payées malgré leur disproportion, vous êtes obligé de constater que le fruit de votre travail va vous être volé, que vous êtes projeté vers la misère, que tout le monde s’en fout.

Vous prenez alors la mesure de cette énormité, vous êtes puni d’avoir réussi au profit de ceux qui n’ont rien fait. Car, vous, c’est votre faute, eux, ils ne l’ont pas fait exprès.

A la fin de la fin, vous pensez avoir droit à une dernière parole, celle du condamné.

C’est dans ces conditions que j’ai demandé et obtenu un rendez-vous avec Brabant.

Je me suis expliqué pendant une heure, pour rien.

A-t-il écouté ? Compris ? Je le crois. Mais il n’a rien fait, alors qu’il en avait le pouvoir.

Pouvais-je imaginer la vérité ? Pouvez-vous l’imaginer ? Je pense que non.

La voilà toute crue, la vérité.

J’ai fait il y a quelques jours un billet d’humeur – de mauvaise humeur évidemment, il y a si longtemps que je n’ai pas pu être de bonne humeur – expliquant exactement pourquoi et comment je ne dois rien des 1 M€ que Brabant me dérobe, drapé dans sa dignité de fonctionnaire irréprochable des Services Fiscaux qui lui sert de déguisement pour ses rapines, au nom de l’Etat évidemment.

Figurez-vous que ce billet n’a évidemment pas arrangé mes affaires. Brabant ne bouge pas, souriant sans doute à mon agonie, conscient qu’il me fait payer ce qu’il sait que je ne dois pas, j’espère pour lui qu’il y prend du plaisir…

Mais ce billet aura eu un énorme avantage, il a mis à jour la bête immonde, ce pouvoir occulte qui nous espionne et nous tue, dont les ramifications sont nationales, dont l’action n’est pas accidentelle mais planifiée, de la façon la plus cynique qui soit.

Voici le commentaire que mon billet a provoqué

Voici l’origine de ce commentaire

C’est donc le gouvernement central, parisien, Bercy soi-même, qui va au charbon pour me salir et soutenir son exécutant.

Nous n’avons donc pas à faire au hasard, à une erreur humaine couverte hiérarchiquement par nécessité.

Non, nous avons affaire à une institution de pillage, parfaitement organisée, qui se tient les coudes, qui nous espionne, nous dévalorise, nous jette en pâture à une opinion publique préalablement conditionnée pour nous accuser, pour que nous soyons son bouc-émissaire, pour que notre mort soit une joie pour elle.

Il n’y a plus rien à dire, plus rien à voir, ces pillards ne peuvent que détruire ce pays, car, hélas, je ne suis pas un cas isolé, je ne suis qu’un parmi des milliers, des centaines de milliers.

Ce commentaire à mon billet est en réalité une menace claire à destination de tous ceux qui se révolteraient au moment où il s’agit d’être dépouillé. Une menace face à la liberté d’expression d’internet qui entrave – si légèrement – le vol d’Etat.

J’adresse au procureur le la république la lettre ci-dessous, en ne doutant pas une seconde qu’il va se précipiter pour lui donner une suite et nous faire connaître le nom et le service exact qui menace, qui distille la terreur contre ceux qui tentent de résister.

Bien à vous. H. Dumas

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Hervé Brabant : suite 1, les fonctionnaires courtisans.

Je suis au cœur de l’antre du monstre. Je ne cherche à en tirer ni gloire ni compassion. Je ne sais pas si je m’y trouve volontairement ou involontairement. Je peux juste prendre acte que j’y suis et essayer de rapporter ce que j’y trouve, ce que j’en comprends.

Quinze ans ont passé pour que j’en arrive là, c’est-à-dire pour que j’ai en main toutes les preuves que les hommes de l’Etat me volent sciemment un million d’Euros (Lien). En clair que ce sont des voleurs, preuve rapportée.

Aujourd’hui

J’ai passé ma journée à tenter de joindre au téléphone la Présidence de la République, Matignon et le Ministère de l’Economie. Il me semble que mon devoir est d’informer ces autorités du pouvoir politique du dysfonctionnement de leur administration. Je suis convaincu de ma compétence à ce sujet, de mon expérience, de mon analyse, je crois qu’elle pourrait leur être utile.

C’est dire que je ne me présente pas en quémandeur.

Je considère, au terme de mes quinze ans de recherche et de lutte, que ma victoire morale et intellectuelle est totale. Pour le reste, finalement, ce n’est pas moi qui suis en première ligne, mais eux.

Mes coups de téléphone n’ont pas dépassé les standards.

A l’Elysée. Accueil avenant, avec la contrition qui se doit pour vous expliquer que personne ne peut vous répondre dans la boutique. Mais qu’évidemment vous pouvez écrire, y compris par mail. J’informe que la chose a été faite. Alors la personne me demande la date de mon mail, le recherche, trouve que mon appel est trop proche de mon mail et qu’il faudra que je rappelle. Sans doute alors me lira-t-elle simplement le mail en réponse, que probablement j’aurai déjà reçu. Échec total.

Au Ministère de l’Economie. Accueil hautain et glacial. Un standard inaudible, un homme au bout du fil, qui me demande si je suis en voiture… Lui aussi me dit d’écrire, car personne ne répond au téléphone dans cet établissement, il raccroche.

A Matignon. C’est mon troisième coup de téléphone, je suis entraîné et plus tenace. La standardiste à du tonus. Même chanson, on ne répond pas au téléphone. A la question : “- pourquoi ?

– Mais voyons Monsieur, vous imaginez le nombre de personnes qui téléphoneraient.

– Oui et alors ? Amazon a sans doute plus de réclamations que vous et répond au téléphone.

– Ce n’est pas pareil, répond la standardiste, outrée que je puisse me permettre une telle comparaison.”

Et pourtant je ne paie Amazon que quand je m’en sers, quand j’en ai besoin, je paie Matignon tout le temps, alors que je n’en ai pratiquement jamais besoin, non ?

On ne peut pas dire que la conversation dégénère, mais le fossé se creuse et la distance devient condescendante à mon égard. Nous raccrochons.

Depuis, je suis songeur.

Je constate qu’il n’y a donc aucun lien entre la population, son expression instantanée, et le pouvoir. Est-ce possible ?

Aujourd’hui, avec les moyens techniques disponibles, si j’étais un responsable politique j’aurais un standard visuel, type Face Time, pour voir et écouter ma population, la comprendre.

Nos élus n’ont donc aucun contact direct avec nous.

Peut-être est-ce là l’explication de la folie de la pandémie ?

Car il n’est pas d’explication raisonnée au fait que la médecine libérale ait été exclue de la lutte contre le Covid19. Sauf à imaginer que l’ego des élus se contente des villages Potemkine dans lesquels ils vivent.

L’hôpital ne marche pas, c’est un fait avéré, sauf pour ceux qui sont protégés. C’est-à-dire la famille et les amis des soignants, les tenants du pouvoir, plus une minorité d’inconnus par hasard.

Donc, effectivement, un député, un maire et à fortiori un ministre y sont reçus royalement. De là à penser que c’est le fonctionnement habituel de la machine, il faut une dose de naïveté ou un manque de clairvoyance hors du commun.

Ainsi donc il serait possible que Macron ait cru que les hôpitaux étaient en état de fonctionnement ? Incroyable.

Cela rejoint l’idée non résolue par l’histoire : Staline, ou les dictateurs en règle générale, ont-ils l’esprit si encombré par leur ego et leur démesure qu’ils croient sincèrement qu’ils rendent service à leur peuple, que les détails mortels qui accompagnent ce service sont insignifiants, sinon inexistants, évidemment dissimulés par les courtisans. Pourquoi ?

L’histoire

En 1678, La Fontaine publie “Les animaux malades de la peste”, on peut y lire :

” Selon que vous serez puissant ou misérable,

Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir “

Cette réalité provoquera intellectuellement les lumières, qui finiront sur la barbarie inutile de la révolution.

La Cour, qui inclut le dispositif des charges, fonctionnaires de l’époque, dissimule à Louis XIV les réalités de son peuple. Colbert, l’exploitant, finance guerres et constructions pharaoniques. Le peuple alors souffre terriblement.

Aujourd’hui les fonctionnaires sont la Cour, Bercy est Colbert.

Mais le temps s’accélère, la boucherie n’est pas pour dans un siècle, hélas.

Conclusions

Irresponsables et protégés les fonctionnaires ne doivent leur statut et leur carrière qu’au pouvoir politique, qu’ils courtisent inévitablement.

Ils font écran entre la population et le pouvoir. Ils martyrisent la population et flattent le pouvoir. Ils nous avilissent, mais ils trompent les élus.

Ceux-ci sont-ils dupes ou consentants ? C’est la seule question qui vaille.

S’ils sont consentants, ils sont morts. S’ils sont dupes, il est grand temps qu’ils ouvrent les yeux et cassent le statut malsain des fonctionnaires, suppriment ce filtre déformant, pour qu’entre eux et nous le courant se remette à passer.

Les “Brabant” nous tuent, tuent notre démocratie.

Bien à vous. H. Dumas

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Violence policière et violence fiscale

Le chamboulement mondial de l’information, son accès immédiat sous des formes différenciées adaptées aux convictions de chacun, que ce soit pour l’information instantanée ou approfondie, change la donne du pouvoir, implique la transparence.

Or, la transparence ne facilite pas l’ordre imposé : le pouvoir — notamment quand ce dernier se veut moral —

Il faut en effet distinguer le pouvoir factuel lié à une compétence reconnue, à une force acceptée, et le pouvoir politique lié lui à une organisation artificielle qui répond à des règles initiatiques habillées de moralité.

Dans le premier tout le monde constate – et éventuellement conteste – la réalité du pouvoir. Par exemple tel sprinter possède le meilleur temps du monde, tel homme d’affaires possède tant de milliards, tel chanteur déplace tant de spectateurs, etc…

Dans le deuxième nul ne sait exactement pourquoi l’évêque est évêque, l’imam est imam, le flic est flic, le président est président, etc…

Il est facile d’adhérer ou d’entrer en concurrence avec le premier des pouvoirs, il est beaucoup plus difficile d’admettre le second et d’imaginer sa consistance.

Or le second a des prétentions hégémoniques, considère qu’il s’impose à nous, que nous devons le respecter, il codifie notre vie et revendique la force en cas de manque de respect.

Evidemment la situation se corse si l’information rapporte que celui qui exerce le pouvoir est un tricheur.

Il est peu probable que l’on apprenne que Christian Coleman court en réalité le 100 m en 30 secondes. Une telle nouvelle serait de nature à perturber l’ordre chez les amateurs d’athlétisme et à faire virer immédiatement Coleman de son statut de meilleur sprinter du monde.

De la même façon, savoir qu’Anne Hidalgo ne prend jamais son vélo, le bus ou le métro pour aller travailler pendant qu’elle cherche à nous l’imposer, déstabilise immanquablement le pouvoir qu’elle revendique. Elle doit donc l’imposer autrement que naturellement.

Pour se faire elle et les siens utilisent la police, dont ce n’est pas la fonction, qu’ils détournent de son objectif : la protection des individus, pour l’occuper à imposer leur pouvoir, leur ordre.

Cette méthode a des limites. Protéger un pouvoir que l’information rend objectivement contestable implique que :

– soit le maintient de l’ordre devient de plus en plus violent et fait ainsi face à une contestation qui se renforce,

– soit l’information est censurée puisque c’est elle qui alimente la contestation.

Nous en sommes là avec la police… du maintien de l’ordre, que nous ne devons pas confondre avec l’autre, celle qui protège tout le monde, enfin qui devrait….

En réalité

Il est peu imaginable que nos hommes politiques puissent aujourd’hui censurer l’information, peu probable aussi qu’ils puissent devenir plus violent dans le maintien de leur ordre. Donc la situation leur pète à la figure et ce n’est qu’un début.

Les violences policières sont en butée, n’en déplaisent à ceux qui veulent conserver l’ordre actuel, maintenir en esclavage la plus grande partie de la population, légiférer à tour de bras pour étouffer inutilement les libertés des autres au profit des leurs.

N’écoutons pas les pessimistes qui prétendent que tout cela finira mal.

Se battre pour la liberté ne peut pas mal finir, il faut soutenir ceux qui luttent contre la police du maintien de l’ordre, dont une politique ouverte, transparente, honnête, n’a nul besoin.

Seuls les régimes pervers, inadaptés, esclavagistes ont besoin d’une police du maintien de l’ordre puissante.

Allons plus loin

Espérons que l’information se développant permette aux plus simples de comprendre que détruire le capital et taxer fortement l’économie ne leur est pas profitable.

Que les taxes de toute nature finissent en négatif sur leur feuille de paie, car l’économie se doit de réaliser un bénéfice, sans quoi il n’est plus d’économie, il n’est que faillites. L’élément d’ajustement est toujours le salaire.

Chaque avancée sociale, chaque dépense publique est payée in fine par le salarié, même si elle est facturée à l’entreprise.

Cette prise de conscience mettra en évidence la violence fiscale actuelle qui — comme la violence policière — s’exprime chaque jour au hasard des coups de matraque fiscaux balancés par les agents du fisc. Ces tortionnaires psychopathes, intouchables.

Le jour où cette prise de conscience mettra debout 500.000 personnes pour partir à la conquête de l’hydre Bercy, de son nid…. L’espoir sera permis. La France sera sauvée.

Bien à vous. H. Dumas

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Hervé BRABANT ou l’éloge du pillage

Hervé Brabant est le sous-directeur des Services Fiscaux de la Charente-Maritime.

C’est un personnage considérable, ayant droit de vie ou de mort sur l’économie du département. Il présente bien.

Sa spécialité : il est administrateur des finances publiques de 3ème échelon, affecté à la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF).

Sa compétence : est avérée pour les litiges concernant l’assiette et le calcul des impôts ainsi que les pénalités, qu’elles soient ou non rattachées à un impôt. Il est habilité aux fins de présenter les défenses et observations sur les requêtes introduites contre l’administration devant les cours administratives d’appel lorsque l’affaire a été suivie en première instance. C’est un spécialiste du contrôle fiscal, de haut niveau.

J’ignore son âge, ses origines et sa situation familiale, mais en même temps cela ne me regarde pas. Je lui donne la cinquantaine.

Ce qui me regarde

C’est lui qui a le pouvoir de décision en ce qui concerne le million d’€ que le fisc me réclame, que je ne dois pas, pour lequel il met en vente mes biens immobiliers.

Très bref rappel des faits :

Une brigade d’exception, parisienne, spécialisée dans les grands comptes fiscaux – stars, personnalités et entreprises internationales, etc… — est venue, en avion, à deux, à Sète, contrôler ma société qui possède un reliquat de promotion, invendable depuis vingt ans, d’un rapport de moins de 50.000€ annuel.

Cette brigande venait pour tuer, sur ordre des Services Fiscaux de Sète embarqués dans un redressement foireux dans le cadre de la succession de ma mère, où ils ont multiplié les faux et perdu in fine en Cour d’appel, sur renvoi de la Cour de Cassation.

Stupéfait de cette visite, j’ai demandé au contrôleur mon dossier fiscal en échange de la comptabilité de la société se résumant en gros en une page A4.

Il a refusé de me donner mon dossier fiscal et a assimilé ma demande à une opposition à contrôle fiscal. La CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) saisie lui a donné tort.

Pour autant le contrôleur, Martino le bien nommé, n’a pas modifié son PV d’opposition à contrôle fiscal, alors que c’était lui qui avait fait opposition à la transmission d’un document transmissible. Pas mal déjà.

Je ne revois pas le contrôleur Martino, l’affaire finit par un contrôle sur pièce, puisqu’il ne revient pas avec mon dossier fiscal comme le lui intime la CADA. La notification de redressement tombe… deux ans plus tard.

Les abus de cette notification seront relevés par le rapporteur public de Marseille – seul magistrat honnête rencontré en vingt ans, je me demande ce qu’il est devenu — qui considèrera que le redressement est injustifié.

Résumé :

Je suis donc poursuivi par Hervé Brabant pour un million d’€ qui se répartissent en gros de la façon suivante :

          – 400.000 € d’un redressement contestable et contesté par un Rapporteur Public de Cour d’Appel Administrative

          – 400.000 € de pénalité pour une opposition à contrôle fiscal fabriquée de toutes pièces, alors que c’est le contrôleur qui a fauté en refusant de produire un document qu’il devait produire.

          – 200.000 € de frais de procédure, à la louche.

L’éloge du pillage

La beauté du vice, du harcèlement et de la destruction est ici totale, proche de l’absolue perfection. Le pilage est assumé.

D’abord une succession de magistrats dont pas un ne posera un regard sur les réalités de cette affaire, pas un ne trouvera dérangeant tous ces manquements, sauf le rapporteur public de Marseille vite renvoyé dans ses cordes.

Ce sont donc les premières questions : ces magistrats sont-ils incompétents ? Sont-ils sadiques ou jaloux et heureux de participer à la ruine d’un individu ? Sont-ils insensibles à l’injustice ?

Rien de tout cela, je pense tout simplement qu’ils ont peur et savent que contrarier Bercy est contrarier sa carrière, et que seule leur carrière les intéresse. En cela ils sont parfaitement semblables à 99% des français d’aujourd’hui pour qui la morale, l’équité et la justice ne sont que des accessoires inutiles, qui ne servent à rien dans le cadre du culte du Dieu Communication, seule valeur acceptée.

Ensuite donc Brabant, l’exécuteur.

L’exécuteur dont la compétence fait qu’il sait parfaitement que la dette qu’il poursuit n’existe pas. Il sait qu’il n’y a pas opposition à contrôle fiscal, donc pas de légitimité aux 400.000 € de pénalité.

Mais aussi, non seulement il connait la relativité du redressement, mais il sait parfaitement qu’il doit à ma société la TVA de la livraison à soi-même, qu’il a remboursée à tous les autres copropriétaires sauf à ma société, et qui représente plus de 400.000 €.

Donc il n’ignore pas que les sommes, dont il poursuit le recouvrement avec violence en saisissant mes biens et en les vendant de force, n’existent pas, ne sont pas dues.

Alors.

Oui, alors ? Eh bien c’est un peu compliqué.

D’abord, évidemment, Brabant se retranche derrière la lâcheté des jugements que j’ai évidemment tous perdus. Les magistrats se foutent éperdument du fond des dossiers, éventuellement ils vont se donner bonne conscience en dégrevant une notification mal signée où présentant un défaut matériel, mais jamais, jamais, ils ne traitent du fond, de la réalité de l’escroquerie fiscale, de la concussion.

Donc Brabant dit : “mais vous avez perdu toutes vos procédures truquées“.

Au fond de lui il pense : “Ce con de Dumas va en faire tout un plat sur son blog, c’est bon pour nous. Avec ça c’est la terreur qui se consolide, il récoltera des larmes de crocodile et nous le pognon des armées de pétochards composant ce pays. Ce ne sont pas eux qui iront protester à vingt mille devant le tribunal de Paris, ni devant Bercy.”

Brabant légitime sa pensée par sa croyance. Il croit à sa propre propagande.

Grace à nous, pense-t-il, la répartition du capital est plus juste. L’égalité avance.

Alors que justement elle recule. La pandémie a apporté la preuve que la puissance publique est le contraire de la mutualisation, juste l’exercice du pouvoir.

Brabant sert le pouvoir, exclusivement, un pouvoir aveugle, au service de lui-même, dont les besoins financiers sont extrêmes sans que la population en bénéficie.

Brabant sert une dictature économique en pleine déconfiture, il le fait sciemment, il se retranche derrière son idée du devoir, il se trompe.

Le sait-il ? Je pense que oui. Prend-il du plaisir à écraser ? Je pense aussi que oui.

Pourrait-il agir autrement ? Là ce n’est pas sûr, il mettrait peut-être en jeu sa carrière.

Cela l’empêche-t-il de dormir ? Là je suis sûr que non, il ne se sent pas plus responsable que tous ceux qui acceptent d’exercer de sales besognes pour les seigneurs à travers les siècles. Paiera-t-il un jour ? Je crois que oui, juste je ne sais pas comment et quand, mais il paiera. Tout simplement parce qu’Henri Dumas n’est pas seul en cause. Brabant pratique ces méthodes sur des centaines de gens et ses collègues et amis sur des dizaines ou des centaines de milliers, cette masse un jour présentera la facture.

Attendons. Bien à vous.

PS : Si vous voulez une maison pas chère dans l’île de Ré, venez à la vente de mes biens le 2 Décembre 2020.

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Le trouillomètre de la magistrature

Pour ceux qui ont du temps à perdre et qui aiment le langage particulier de la justice voici deux liens. Celui-ci – LIEN — qui vous amènera à des conclusions d’appel dont je suis l’auteur, non académiques mais sincères et rapportant la vérité; celui-là – LIEN — qui vous permettra de prendre connaissance de l’arrêt rendu par La Cour d’Appel de Poitiers dans cette affaire.

Si vous n’avez ni le temps ni le goût de lire ces deux documents nul souci, ce billet ne leur est pas consacré.

Son objet est, comme l’indique le titre, de débattre du trouillomètre de la magistrature.

Je vais vous confier ce que j’ai mis vingt ans à comprendre, vous allez saisir pourquoi j’en suis à me demander si la nature ne m’aurait pas doté d’un système cérébral défaillant.

Première erreur

Je suis parti du principe que la vie est une victoire universelle, dont la conquête passerait par l’accès à la vérité, qu’accompagneraient l’éthique et la morale.

Lourde erreur, c’est le néant qui est universel. La vie n’est qu’une lutte contre ce néant, où tous les coups sont permis pour peu qu’ils retardent le retour au néant.

La terre vue de l’espace est d’une beauté qui nous touche, vue des favelas de Rio la perspective est différente. C’est la deuxième vision notre lot, le reste n’est qu’accident.

Chaque beauté de la nature n’est que mensonge qui cache une lutte désespérée et sans vergogne contre le néant, en cela les écologistes contemplateurs de la nature sont absolument nihilistes.

L’esprit seul permet de s’évader, mais existe-t-il ?

Deuxième erreur

Il n’est aucune limite aux saloperies que l’homme est capable de faire pour un instant de vie. Aucune limite aux croyances qui le persuadent que sa soumission lui vaudra un instant supplémentaire.

Absorbé entièrement par ces deux monstruosités, l’homme ordinaire ne laisse aucune place à la raison, à la réflexion, à la sagesse. Seule la passion, cette folie indomptable, peut  momentanément l’animer au-delà de sa peur du néant.

C’est cela qui explique par exemple que, imprégnés de racisme, de l’idée de la supériorité blanche, les hommes du 19ème et du 20ème siècle ont pu déboucher sur le nazisme, après s’être fait la main sur le colonialisme et l’invasion de terres peu occupées.

Le nazi était un homme ordinaire, majoritaire, habité par une croyance stupide qui lui faisait apparaître l’innommable comme naturel….

J’ai cru que cette catastrophe était une parenthèse accidentelle, peu susceptible de se reproduire. Lourde erreur, cette horreur est une constante, sans cesse renaissante, toujours sous des formes nouvelles difficiles à débusquer.

Troisième erreur

J’ai cru que l’élite était indépendante de ces folies et accessible à la sagesse, notamment la magistrature.

J’ai vraiment cru que les magistrats se passionnaient, comme moi, pour la recherche de la vérité, de la justice.

Or non, ils sont à 90% des êtres insignifiants, gorgés de prétention du fait de leur statut, fermement croyants — même croisés — de la doxa du moment : l’égalitarisme.

Cette règle qui permet d’éliminer ceux qui sont faits pour vivre au profit de ceux qui n’étaient pas faits pour vivre. Simple inversement sans importance le lot de tous étant le néant, mais qui complique évidemment la vie de ceux qui s’accrochent.

Quatrième erreur

Je n’ai pas compris, mais alors absolument pas compris, que certains ont compris…

C’est ainsi que Bercy sait. Que Bercy calcule. Que Bercy exerce un pouvoir total sur tout.

Bercy c’est La Schutzstaffel.

La force devant laquelle tout le monde plie, s’incline, voûte le dos, regarde ailleurs, se fait tout petit.

Car si Bercy pose un regard sur vous, qui que vous soyez, vous êtes perdu, fussiez-vous le meilleur ami du Président de la République.

Alors les magistrats

Devant Bercy, ils chient dans leurs frocs. C’est ça ma grande découverte.

Il m’arrive, pas systématiquement, mais pas non plus rarement, de rencontrer au détour d’une audience, ou d’une demande de renseignement, des magistrats aimables, visiblement intelligents, probablement compétents, avec qui le débat parait ouvert. Puis, sans aucune exception, et alors qu’ils ont visiblement compris que je leur dis la vérité, ils prennent des décisions qui me donnent systématiquement tort. Ils n’hésitent pas alors à tordre le droit et la vérité pour me liquider

LES MAGISTRATS ONT PEUR DE BERCY

Ils sont prêts à toutes les bassesses par peur de Bercy : faire semblant de ne pas comprendre les dossiers, refuser de les lire, absoudre les pires infractions des agents du fisc, sanctionner lourdement la moindre erreur du contribuable, tuer et ruiner sans vergogne.

Ils sont tels qu’étaient les allemands sous la férule de la Schutzstaffel.

Ils ont le trouillomètre à zéro.

Le pire

C’est que, contrairement à ce que chacun pris dans cette folie croit, rien n’est personnalisé.

Ce ne sont ni moi ni vous qui sommes visés. C’est le système qui s’autoalimente par la destruction, par le saccage, au nom de l’égalitarisme, dieu glouton qui exige des sacrifices constants.

Cette démence est contraire à la vie. Elle est au service du néant maître de l’univers. Elle a ses zélotes, la raison n’y peut rien. Il faut attendre que le feu s’éteigne de lui-même, par manque de combustible, de victime.

C’est pour bientôt….

Bien à vous. H. Dumas

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L’ennemi de l’intérieur : BERCY

La France, comme toutes les structures gérées par des irresponsables économiques de droit que sont les chefs d’Etat — rois ou présidents — est une grande amatrice de la dette.

C’est son ennemi de l’intérieur, que régulièrement la population sanctionne gravement. Elle a, en partie, raison puisque ce n’est pas elle qui décide alors que c’est elle qui paie.

Ne remontons que jusqu’à Louis XVI :

           –  Juste avant la révolution la dette est de 80% du PIB, le roi le paiera de sa tête.

          –  La révolution fait carrément faillite et un défaut sur les deux tiers de la dette.

          – Napoléon doit son succès au pillage qu’il entreprend de son voisinage. Il provoquera la mort d’un million de français et du double chez les autres. Mais il laissera le pays peu endetté, 20% du PIB. Cela suffira à effacer ses monstruosités, son génocide. Il a sauvé économiquement la révolution et son cortège d’horreurs. Sans lui et ses rapines, c’était la faillite totale du communisme d’alors. Rien de nouveau.

          –  Après la guerre de 1914, la dette est de 150% du PIB

          –  En 1945, la dette est de 110% du PIB

          –  De Gaulle en 1969, a redressé la France, il quitte le pouvoir avec une dette à hauteur de 13,5% du PIB.

Cinquante ans plus tard l’ennemi de l’intérieur aura très bientôt engagé la dette à 120 ou 150% du PIB !!! Un score “d’après-guerre”.

Cette malédiction est-elle inexorable ? Non évidemment.

Nous pensons tous que les dettes royales étaient strictement liées aux folies des cours royales. Ce qui n’est pas vrai, évidemment, les fautives sont les guerres.

Certains pensent aujourd’hui que la dette du pays est elle aussi strictement liée au train de vie des hommes de l’Etat. Ce n’est pas vrai non plus, la fautive est la démagogie.

La réalité est prosaïque et nous implique tous.

La politique tend à acheter la paix sociale. Les hommes politiques n’ont aucune formation économique pour la plupart, et dans tous les cas rarement les moyens de s’opposer à la fringale de dépenses, toujours bien intentionnée, de la population.

Le char de la dette roule donc à bride abattue, accompagné d’un enthousiasme communicatif qui n’épargne que ceux qui paient, enfin disons ceux qui voient qu’ils paient, car in fine tout le monde paie.

Le politique, grand seigneur de tous les temps, ne s’abaisse pas à connaître le quand, le comment et le combien de l’impôt, la population qui le sollicite non plus.

Un seul est lucide, c’est le l’ordonnateur et le collecteur de l’impôt. En France : BERCY.

Lui sait comment il va lever l’impôt, comment il va être dépensé, il est donc le seul, l’unique, responsable face à la dette.

Depuis cinquante ans BERCY est la malhonnêteté personnifiée.

Il fabrique de faux bilans, de faux projets d’endettement, des prélèvement pervers dont la réussite dépend soit de leur invisibilité soit au contraire de leur visibilité vers une cible au préalable diabolisée.

Au-dessus de toutes les lois, qu’il bafoue sans vergogne, Bercy se permet tout. Bercy achète les consciences en finançant grassement la fonction publique, en la laissant croître indéfiniment dans une société finie, en désignant des boucs-émissaires, en répandant la terreur.

Mais Bercy a perdu.

Bercy a généré une dette de bientôt 150% du PIB, la dette normale après une guerre ou une révolution, une dette de souffrance, que notre société depuis 1969 n’a aucune raison objective d’avoir contractée.

Bercy doit être dénoncé et condamné, seul un ennemi redoutable peut augmenter ainsi la dette d’un pays. Il ne faut pas s’y tromper, ne pas viser la mauvaise cible.

Si l’on ne veut pas se retrouver face à une guerre civile, fille de l’incompréhension, de la fin du lien social, il ne faut pas que chacun se rejette la responsabilité de la dette qui, devenant écrasante, va impacter notre vie de tous les jours de façon terrible.

La tentation sera grande de dénoncer le voisin et gageons que Bercy ne sera pas le dernier à mettre de l’huile sur le feu pour sauver sa peau.

Aidé par les politiques qui sont ses débiteurs, par les magistrats qui n’ont pas le courage d’affronter un tel démon, il est probable que Bercy va se présenter comme un monsieur bons offices prêt à emprunter plus et à taxer plus. C’est-à-dire à approfondir le gouffre qui va nous engloutir.

Bercy est le vice, la perversion, le mensonge, la trahison, le pouvoir dans toute son exécration, ne l’oublions jamais. Ces agents sont parfaitement lucides, sadiques et gonflés par la drogue de l’impunité.

Cela peut-il s’expliquer et convaincre ?

Hélas le doute est grand à ce sujet, mais la dette est là…. et bien là….

Ne nous trompons pas de responsable.

Bien à vous. H. Dumas

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L’opinion publique

Voilà un sujet sensible, objet de milliers d’études, qu’il convient donc d’aborder avec humilité.

L’opinion publique : chacun à la sienne. Voilà bien l’oxymore dans lequel on se trouve pris dès que l’on évoque ce sujet.

Donc, je pose immédiatement mon analyse personnelle : l’opinion publique est une émotion, pérenne ou éphémère, vraie ou fausse, résultante émotionnelle d’un groupe à tous les stimuli qu’il reçoit, matériels ou immatériels, que nul ne peut diriger, qu’il est inutile de juger, voire de connaître, qui impacte consciemment ou inconsciemment l’action des individus composant le groupe.  Que l’on ne peut contraindre que par la force, ce qui ne l’empêche pas d’exister seulement de s’exprimer. Elle emporte tout, jusqu’à manipuler ceux qui se croient ses manipulateurs.

A partir de cette analyse je pense que vous comprenez mes réserves face à l’opinion publique, mais pour que votre information soit complète quant à ma position il faut que je rajoute qu’elle est pour moi le plus captivant des spectacles.

Bien plus puissante que la nature si convenue, que les philosophies si trompeuses, que la science si laborieuse, que les croyances si décevantes, plus dangereuse que la mort elle-même : elle me fascine.

Il m’est arrivé dans le cours de ma vie d’être dans son sens, ou de lui être au contraire farouchement opposé. Evidemment ces positionnements impactent fortement le cours de la vie, vous vous en doutez.

L’opinion publique n’est pas fatalement majoritaire, en réalité elle ne l’est jamais avant de l’être. Encore une formule étrange, une fausse Lapalissade, car elle peut ne jamais le devenir alors qu’elle l’est, majoritaire.

Drôle de truc insaisissable l’opinion publique. Bien des malins s’y sont cassés les dents. Même l’histoire est hésitante à son sujet.

Alors aujourd’hui.

Figurez-vous que le spectacle s’intensifie, c’est magique et prometteur.

L’opinion publique doute de ce qu’elle croyait vrai hier. L’action débute, fort, pas qu’un peu, pas sur des sujets marginaux : sur la santé et sur le fric.

Elle avait pris pour argent comptant la propagande des fonctionnaires prétendant l’aimer, la cajoler, et l’assurant de leur fiabilité. Cette propagande était basée sur deux pivots : la santé et l’égalitarisme.

Confiante, l’opinion publique s’est laissé enfermer matériellement et moralement pendant deux mois de pandémie.

Au terme de ces deux mois elle prend conscience de plusieurs choses :

          – L’enfermement n’était peut-être pas la meilleure solution, un original à Marseille a eu d’excellents résultats autrement.

          – L’hôpital n’est structurellement pas fiable, au-delà du sacrifice de ses acteurs, car son organisation qui nie la responsabilité ne sanctionne pas l’incompétence et la désorganisation. D’où le fiasco.

          –  L’économie du partage est illusoire, le pillage qu’elle entraîne affaiblit les acteurs économiques de base — qui ne peuvent pas vivre deux mois sans travailler tant leur trésorerie est taxée — au profit des gros poissons de la connivence.

          –  Les fonctionnaires sont en grande partie inutiles, on peut parfaitement vivre deux mois sans la majorité d’eux.

Pour l’instant cette prise de conscience n’a aucune traduction dans l’expression de l’opinion publique.

Cependant

Je constate que ce blog — qui, contre sa volonté, ne fut au départ qu’une litanie d’exemples personnels non structurés, trahissant une immense douleur et un désespoir à sa mesure — se transforme en tribune d’opinion publique.

Je suis aux anges.

Les derniers billets et commentaires prouvent une compréhension globale, largement partagée, qui analyse causes et conséquences, où l’on entrevoit ce que serait la sagesse : la suppression du statut d’irresponsabilité et de sécurité aveugle sur le dos des autres du statut des fonctionnaires.

Un retour à la liberté, au mérite, à la fin du monopole de l’éducation Nationale comme seul outil d’organisation sociale.

Si ainsi ce blog prend un virage dans son expression, je suis convaincu que cela est lié à l’impact de l’opinion publique en mutation, qui touche préférentiellement ceux qui sont les plus exposés, mais qui touchera tout le monde demain.

Alors je rêve

Va-t-on revenir à la liberté individuelle accompagnée du respect de la liberté des autres ? Va-t-on jeter aux orties le fatras de textes et de lois qui nous étouffent ?

Va-t-on éradiquer l’injustice fiscale, la servitude fiscale, la terreur fiscale ?

Va-t-on voir fleurir des tribunaux équitables pour juger les pillards fiscaux qui nous ont torturés ?

L’opinion publique, si elle n’est pas emprisonnée, forcée, violentée, soumise artificiellement, c’est-à-dire si les fusils des hommes de l’Etat sont laissés dans leurs râteliers, est parfaitement capable de répondre favorablement aux questions ci-dessus.

Dans ce cas je me porterai volontaire comme magistrat, non pour me venger aveuglément, mais pour sanctionner durement ceux qui ont été consciemment actifs dans la ruine actuelle de notre pays et des hommes qui le composent.

Bien à vous. H. Dumas

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Réflexion 1, à 107.000 km/h entre deux chaudières atomiques

Bien à vous. H. Dumas

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Dans quel monde vit-on ?

Il y a quelques jours un magistrat refusant d’écouter ma plaidoirie au motif que je n’étais pas là pour raconter ma vie — et donc lui pour l’écouter – m’a, dans la foulée, demandé si je n’avais pas l’impression d’être paranoïaque.

La question pouvait paraître étrange venant de quelqu’un refusant au préalable la connaissance de l’autre par le récit de son histoire. Mais bon…

Je dois à la vérité de préciser que je vais facilement devant les tribunaux demander l’arbitrage de la justice. En un mot je suis légaliste. Je crois que vivre en société implique des conflits et que la meilleure manière de les régler est de les soumettre à la justice. Le plaideur évite ainsi de tenter de se faire justice lui-même et la justice y gagne en jurisprudence, source inépuisable d’évolution pour une société.

Ne croyez pas qu’il s’agisse de lâcheté de ma part, je sais fort bien me défendre seul et piéger s’il le faut ceux qui tentent de me nuire illégitimement, mais je trouve cette façon de faire égoïste et inélégante.

Malheureusement, je rencontre systématiquement un problème lourd.

Les magistrats n’aiment pas être sollicités. J’ignore s’ils n’aiment pas leur travail ou s’ils considèrent qu’ils en ont trop, mais un fait est certain, ils font systématiquement sentir au justiciable qu’il est de trop.

Le plaideur est dans la position de la femme battue ou violée à qui, dans les sociétés arriérées, on conseille la discrétion.

Ne me faites pas dire que nous vivons dans une société à la justice arriérée. Je ne le pense pas. Mais la société sophistiquée, où tout est réglementé, dans laquelle nous vivons devrait être accompagnée d’une justice attentive, seule à même de nous permettre d’affiner nos droits et nos devoirs.

Ce n’est pas ainsi que cela se passe.

Alors que je suis dans cet état d’esprit légaliste, je suis violemment percuté aujourd’hui par un jugement troublant, que je soumets à votre appréciation.

Le lien de mon assignationLe lien du jugement.

Je fais partie d’une copropriété où la majorité s’affranchit de toute raison. Je soumets une assemblée générale que je trouve délirante au Tribunal de La Rochelle.

Le syndicat des copropriétaires ne prend pas la peine de se constituer, il n’oppose donc aucun argument à mes demandes, il n’est pas présent à l’audience.

Il a bien raison, à croire qu’il avait des motifs de ne pas se faire de souci.

Alors que je demande au juge de constater la nullité évidente de plusieurs résolutions et donc d’en prononcer la nullité, il fait mine de rester bloqué sur les mots “constater la nullité” qui n’impliqueraient pas pour lui de la “prononcer”…

Savamment tiré par les cheveux.

Enfin, alors que ce tribunal a déjà jugé, contre moi, des conflits entre ce syndicat des copropriétaires et ma société propriétaire de lots, sans jamais réclamer de titres de propriété, le juge me reproche de ne pas les avoir produits cette fois. Alors que ma propriété n’est contestée par personne dans cette instance, que les pièces fournies, convocation à l’AG et PV de cette dernière incluant l’adresse de la copropriété, démontrent que je suis bien copropriétaire.

Quant à l’annulation globale de l’assemblée générale, il est aisé de constater que je n’en faisais pas un apriori, puisque je me contentais de dire que “probablement” le tribunal jugerait que l’ensemble de l’AG méritait l’annulation.

Alors, qu’en pensez-vous ? Étrange non ce jugement ?

Est-ce de la paranoïa d’imaginer un manque de clarté ? De se demander qui a pu dire ou faire quoi pour en arriver là ?

Quoiqu’il en soit, il reste un malaise difficile à dissiper à la lecture de ce jugement.

Nous verrons bien ce qu’en pensera La Cour d’Appel.

Bien à vous. H. Dumas

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Les indécrottables (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous  H. Dumas et E. Bolling

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14 Août 2070 à Sorèze (La dépêche du midi 18 Août 2070).

Le 14 Août 2070, le professeur Ahmed SALIN animait un colloque sur la révolution du 2 Août 2020, dont c’est le cinquantième anniversaire.

Ahmed SALIN est un économiste libéral, homonyme du renommé Pascal SALIN, lui aussi économiste libéral mais de la fin du siècle dernier et du début de celui-ci, décédé en 2039.

Le professeur Ahmed SALIN a choisi l’amphithéâtre de l’université de Sorèze — considérée comme l’une des plus performante du monde — pour évoquer la révolution libérale du 2 Août 2020.

L’Université succède en ces lieux à une école prestigieuse, très en avance pédagogiquement aux 19ème siècle, fermée en 1991, rouverte par la grâce et les finances de Bill Gates dans les mois qui ont suivi la révolution libérale de 2020 ; il voulait marquer son admiration pour l’économiste Frédéric Bastiat, élève de l’école au temps de sa splendeur de 1814 à 1818.

Le professeur a d’abord rappelé l’ambiance avant la révolution :

A cette époque les hommes de l’Etat étaient omniprésents, interventionnistes, la population très infantilisée.

Cette attitude avait un coût important et besoin de nombreux relais pour contraindre la population, qui autrement aurait naturellement aspiré à un développement personnel. Pour contrer cette aspiration de développement personnel, les hommes de l’Etat avaient mis moralement en exergue l’idée de solidarité, qui impliquait un égalitarisme inapplicable et réducteur.

Dans la pratique, à l’aide d’une avalanche de lois, de décrets, de circulaires, chaque geste ou chaque pensée de chaque homme étaient rendus si difficiles que tous pouvaient être à tout moment taxer d’illégalité, de délit par rapport à la loi, de fraudeur.

Un corps social privilégié, les fonctionnaires et leurs garants les élus, était chargé de surveiller l’application de cette avalanche de textes auxquels eux-mêmes avaient la faculté d’échapper à l’occasion de complicités de corps rarement dénoncées ou, dans tous les cas, non sanctionnées par une justice aux ordres.

Cette organisation avait un coût très élevé. Par ailleurs les relais de contrainte, les fonctionnaires, bénéficiaient d’un statut personnel qui paraîtrait invraisemblable aujourd’hui. Ils avaient la garantie à vie de leur emploi, une retraite payée sur l’impôt et une carrière statutaire à l’ancienneté sans lien avec leurs performances. Au surplus, ils étaient irresponsables des conséquences de leurs décisions.

Cette situation eut pour résultat de les rendre arrogants, aveugles à leurs échecs, dispendieux inépuisablement.

Une cassure irréversible apparaissait dès la fin du 20ème siècle, vers les années 1990, entre la population et cette caste de privilégiés. Pour la dissimuler les hommes de l’Etat durent financer d’énormes compensations, saupoudrer des avantages, jusqu’à affaiblir durablement le capital économique et pousser les acteurs économiques vers le crédit.

Une crise en 2007 et 2008, liée à l’augmentation exponentielle du crédit, a failli dès cette époque mettre à bas ce système économique bancal, imposé à tous depuis le 15 Août 1971 du fait de la décision dérangeante du Président Nixon au sujet de l’or. La fabrication intensive de fausse monnaie a toutefois permis de le faire perdurer.

Ce n’était que reculer pour mieux sauter. Le tissu économique était doublement fragilisé par le crédit. Les entrepreneurs en flux économique tendu ne pouvaient affronter aucun affaiblissement de la consommation, les consommateurs étaient psychologiquement fragilisés par la pression exercée sur eux pour les contraindre à consommer en leur offrant des crédits quasiment gratuits, mais quand même remboursables.

Des dénis politiques de réalité apparurent sous la forme de croyances irrationnelles, la plus marquante fut l’écologie.

La France fragilisée par l’interventionnisme illimité des hommes de l’Etat, et l’incompétence de ses fonctionnaires détenteurs du pouvoir réel, s’est trouvée dans une grande fragilité.

En Octobre 2018, la pression fiscale devenue insupportable, une jacquerie est soudainement apparue, elle prit le nom de révolte des gilets jaunes.

Le pays était alors gouverné, depuis à peine plus d’un an, par un jeune homme sous influence depuis l’âge de 16 ans de sa professeure de français. Il prit peur, durablement. Il se jeta dans les bras de spécialistes, tous fonctionnaires, comme lui.

Comme le disait Marc Bloch : “Mais rien, précisément, ne trahit plus cruellement la mollesse d’un gouvernement que sa capitulation devant les techniciens”.

La politique de la France fut alors faite de commissions et de collèges sans vision, sans but. Mais avec une constante : la méfiance envers le peuple, tout particulièrement ses éléments charismatiques (voir l’affaire Raoult).

Chaque difficulté, chaque trouble intérieur ou extérieur touchant le pays furent un motif pour limiter les libertés individuelles, soumettre et surveiller la population.

Le jeune président connaissait son histoire. Il avait en mémoire évidement comme tout le monde la révolution spectaculaire et régicide de 1789, mais aussi les trois autres : Les trois glorieuses en Juillet 1830, la révolution des libéraux en Février 1848 et enfin celle de Mai 1968. Trois révolutions qui en quelques jours ont fait table rase de la politique du moment, en ont imposé une autre.

La France à du mal à se transformer autrement que par ces chocs tectoniques.

Le professeur Ahmed SALIN a ensuite évoqué les faits

Alors qu’une pandémie, virulente mais sans plus, touchait le monde, Macron le jeune président de l’époque, suivant ses conseillers, a pensé opportun d’enfermer sa population, interdisant de ce fait tout rassemblement qui aurait pu lui être défavorable. Du même coup, il fragilisait son opposition particulièrement exposée à l’enfermement, alors que ses alliés fonctionnaires n’en subissaient aucun dommage, au contraire, c’était plutôt pour eux un air de vacances anticipées.

Mais, acculée, la faction des gilets jaunes, attisée par la nonchalance des amis du pouvoir “les fonctionnaires”, vit arriver en renfort une partie importante de la classe moyenne, les médecins en souffrance face aux fonctionnaires, les commerçants, les artisans et les petits entrepreneurs, pas mal de monde.

Des réseaux de résistance occultes s’organisèrent à partir du “blacknet.”

Ces réseaux lancèrent l’idée d’une grande manifestation pour le 2 Août 2020 à Paris. La présidence n’était pas en mesure de l’interdire. Des réunions de concertation établirent un parcours et l’autorisation fut donnée.

Mais en réalité le mot d’ordre caché était de monter à Paris la veille au soir. C’est ainsi que des centaines de camions dès le 1 Août en fin d’après-midi s’installèrent devant les portes des casernes de CRS, leur interdisant toute sortie, et que la foule des manifestant pu envahir Paris, pratiquement librement.

Elle se dirigea vers l’Elysée, qui était le point de ralliement secret.

C’est ainsi qu’un million de manifestants se retrouva rue du Faubourg Saint Honoré, face à une poignée de gardes républicains en faction.

Avec un certain courage, il faut le dire, le jeune Macron sortit du Palais de l’Elysée pour haranguer la foule. Mal lui en a pris, il ne dut son salut qu’à la vive protection des meneurs du premier rang et à une exfiltration rapide de ses gardes du corps par les jardins du palais de l’Elysée et les Champs Elysées.

C’est ainsi que la foule s’empara, à l’occasion de cette quatrième révolution, du symbole du pouvoir : le palais de l’Elysée.

Dès le lendemain un pouvoir provisoire était instauré avec pour mission l’organisation d’élections immédiates pour installer une chambre chargée sous trois mois de remettre un projet de constitution, qui fera dans les faits l’objet d’un référendum approuvé à 90% des suffrages exprimés.

Pour le professeur Ahmed SALIN,

Cet épisode de notre histoire est la preuve que la France pratique la procrastination politique, remettant toujours au lendemain les réformes jusqu’au jour où elle doit les réaliser dans l’urgence et la violence.

Cette révolution a vu la disparition de Bercy, de l’URSSAF, du corps spécifique des fonctionnaires.

Ce qui a permis de reconstituer le capital du pays, de retrouver les libertés individuelles, un impôt unique et proportionnel payé par tous à la hauteur de ses moyens, le respect de chacun, la propriété privée et l’aide aux plus démunis.

Les hommes de l’Etat ont été réduits en nombre de 70%, il n’y a plus qu’une élection pour tous nos représentants tous les quatre ans. Les fonctionnaires ont le même statut que tout le monde, ils ont été eux aussi réduits de 70%, le budget de l’Etat est bénéficiaire, l’armée et la justice sont les deux piliers d’un Etat qui se fait discret mais prêt à tout moment à rendre le service qu’il doit rendre en cas de nécessité.

Le plus remarquable est que la nouvelle constitution, avare en poste de pouvoir, a permis, depuis son installation en Décembre 2020, de constantes évolutions qui laissent penser que la France pourra dans l’avenir s’adapter aux changements nécessaires sans révolution.

Le colloque s’est conclu sur un débat libre où il fut question de l’école de Sorèze, de son étonnant destin, de Frédéric Bastiat, de son époque, elle aussi libérale… mais seulement intellectuellement.

Ce qui a fait dire au professeur Salin : “Nous avons peut-être accompli le rêve de Bastiat.”

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