Sacré “Paul Bismuth”.

Ainsi donc Nicolas Sarkozy s’indigne.

Il apprend que la justice ne respecte pas les justiciables. Que les magistrats, convaincus d’être les chevaliers de la morale collective, pensent que l’individu ne pèse rien dès qu’ils le soupçonnent de ne pas être dans les clous de cette morale.

Evidemment les magistrats ont chacun leur dada, leur spécialité, en ce qui concerne la morale collective. Pour les uns c’est la route, pour d’autres c’est le monde des affaires, le monde salarial, la fiscalité, etc…

Dans tous les cas ils imaginent un absolu, qui leur est soufflé par une bureaucratie spécialisée qui se fait appeler l’Etat, dans lequel nul ne peut se mouler ou se retrouver. De ce fait, pour eux tout le monde est coupable, sauf eux et leurs amis de pensée.

Et Sarkosy découvrirait cette situation ? Mais il se moque de nous.

Il a fait partie des hommes de pouvoir qui ont largement et hypocritement facilité cette dérive de la justice, tout particulièrement fiscalement. De ces hommes qui, sous couvert de la fiction d’un Etat protecteur et décideur de notre vie, ont sanctifié la délation, le mensonge, la déconsidération du présumé coupable, l’avènement de cette société si réglementée que nous sommes tous des coupables qui s’ignorent.

À tout moment les magistrats — maîtres d’œuvre d’une pantomime sinistre où ils s’agitent en boucle, en complicité avec les avocats, dans des salles d’audience aussi pompeuses que ridicules — peuvent nous détruire, nous anéantir sans aucune humanité.

L’homme est ici un accident qu’il convient de réduire au profit de l’Etat, surtout s’il est différent de la norme imposée.

Ces magistrats que personne ne peut approcher, pas de téléphone, pas de mail, pas de contact — seuls les avocats, que les magistrats ne considèrent pas, peuvent faire semblant de plaider votre cause, alors que nul ne les écoute –, ces magistrats ont fini par se croire les maîtres de notre société, avec toutes les dérives qu’une telle folie génère immanquablement.

Cette inhumanité est sensible dès le premier contact avec la justice.

Le standard téléphonique est odieux, on comprend vite qu’il a reçu l’ordre de ne transmettre aucune communication.

Le passage sous le portique détecteur à l’entrée des tribunaux donne le tempo. Les magistrats ont peur, ils redoutent la colère des humiliés, donc ils savent qu’ils humilient… pour le bien de l’Etat.

L’ambiance des audiences, ces ballets d’hypocrisie où juges et courtisans abondent en niaiseries, où le justiciable passe à l’arrière-plan, compte pour du beurre.

C’est dommage

La justice devrait être un lieu d’apaisement, de réconfort pour la victime, d’acceptation pour le délinquant, et non un territoire d’intrigues et de règlements de comptes politiques.

Mais quel culot le Sarkosy

Et pas que lui. Tous ses collègues qui poussent des cris d’orfraie, sont à mettre dans le même sac. Ils sont les premiers à utiliser la justice pour imposer leur pouvoir, toujours au détriment de l’individu. Ils ne sont pas autorisés à crier au scandale quand elle se retourne contre eux pour servir ses nouveaux maîtres.

La justice, finalement

Elle n’existe qu’au plus profond de chacun de nous. Elle ne peut apparaître que séduite et non imposée. Ce qui supposerait le respect des individus. C’est-à-dire exactement l’inverse des objectifs des hommes de l’Etat et de la justice qui les sert, quand elle ne rêve pas de les supplanter.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « Sacré “Paul Bismuth”. »

  1. En fait NS connait bien la justice et son fonctionnement car il a utilisé les juges et les magistrats pour ses affaires et les opposants font de mêmes.
    La réalité de la justice pour les amis et connivences = Mr Alexandre Benmakhlouf, était un ancien conseiller de Mr J. Chirac , Avocat Général de la cour de Cassation , il est intervenu afin d’annuler une condamnation de Guy MARIANI en 1996, et sur ce lien la Demande d’aide de Guy MARIANI à M. BENMAKLOUF en juin 1996 . Document que j’ai trouvé dans les pièces du juge de l’instruction pour le procès ou j’ai fait condamné ce personnage MARIANNI non sans mal à 7 ans de prison ferme , l’article 40 aurait dû être activé par les magistrats : Cliquez ici pour lire la suite = http://injustice.blog.free.fr/public/Courrier_de_Guy_MARIANI__A_son_Avocat_Mtre_CAVALLINI.pdf

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