Hervé BRABANT : suite 2 – Le pouvoir occulte.

Comment vous décrire mon vécu ?

Comment rester digne, précis, convainquant, quand des tonnes d’immondices vous écrasent ? Que faire lorsque l’on découvre ce que je vais vous faire découvrir ?

D’abord l’accusation de fraudeur fiscal, totalement injustifiée, uniquement liée à un effet de corps des Services Fiscaux, partisan et aveugle.

Puis, la suite ininterrompue de procès, où l’on présente son affaire en toute sincérité, où l’on perd systématiquement. Où les magistrats se gaussent de votre “maladresse”, et vous canardent à bout portant, alors qu’ils n’ont ni lu ni compris votre dossier qu’ils trouvent trop long, indigeste, pas à la mode, contraire à la pensée commune.

Il n’existe pas de victime du fisc assurent-ils, il n’est que des fraudeurs fiscaux, dont vous êtes puisque le fisc le dit. Vous n’êtes pour eux, au terme du parcours, qu’un procédurier vicieux qui tente d’échapper à une légitime sanction pour ses fraudes.

Vient enfin l’exécution, apothéose de votre chemin de croix qui a commencé dès la notification de redressement puisque, dès ce moment-là, tous vos biens sont bloqués pour des années, vous mettant au bord du chemin, infirme social sur lequel tout le monde crache sans se gêner, avec délectation.

Vous êtes une merde, un sous-homme, tout le monde vous le fait sentir.

Vous avez beau savoir, au fond de vous, que votre vie a été faite de travail, d’intégrité, de charges énormes payées malgré leur disproportion, vous êtes obligé de constater que le fruit de votre travail va vous être volé, que vous êtes projeté vers la misère, que tout le monde s’en fout.

Vous prenez alors la mesure de cette énormité, vous êtes puni d’avoir réussi au profit de ceux qui n’ont rien fait. Car, vous, c’est votre faute, eux, ils ne l’ont pas fait exprès.

A la fin de la fin, vous pensez avoir droit à une dernière parole, celle du condamné.

C’est dans ces conditions que j’ai demandé et obtenu un rendez-vous avec Brabant.

Je me suis expliqué pendant une heure, pour rien.

A-t-il écouté ? Compris ? Je le crois. Mais il n’a rien fait, alors qu’il en avait le pouvoir.

Pouvais-je imaginer la vérité ? Pouvez-vous l’imaginer ? Je pense que non.

La voilà toute crue, la vérité.

J’ai fait il y a quelques jours un billet d’humeur – de mauvaise humeur évidemment, il y a si longtemps que je n’ai pas pu être de bonne humeur – expliquant exactement pourquoi et comment je ne dois rien des 1 M€ que Brabant me dérobe, drapé dans sa dignité de fonctionnaire irréprochable des Services Fiscaux qui lui sert de déguisement pour ses rapines, au nom de l’Etat évidemment.

Figurez-vous que ce billet n’a évidemment pas arrangé mes affaires. Brabant ne bouge pas, souriant sans doute à mon agonie, conscient qu’il me fait payer ce qu’il sait que je ne dois pas, j’espère pour lui qu’il y prend du plaisir…

Mais ce billet aura eu un énorme avantage, il a mis à jour la bête immonde, ce pouvoir occulte qui nous espionne et nous tue, dont les ramifications sont nationales, dont l’action n’est pas accidentelle mais planifiée, de la façon la plus cynique qui soit.

Voici le commentaire que mon billet a provoqué

Voici l’origine de ce commentaire

C’est donc le gouvernement central, parisien, Bercy soi-même, qui va au charbon pour me salir et soutenir son exécutant.

Nous n’avons donc pas à faire au hasard, à une erreur humaine couverte hiérarchiquement par nécessité.

Non, nous avons affaire à une institution de pillage, parfaitement organisée, qui se tient les coudes, qui nous espionne, nous dévalorise, nous jette en pâture à une opinion publique préalablement conditionnée pour nous accuser, pour que nous soyons son bouc-émissaire, pour que notre mort soit une joie pour elle.

Il n’y a plus rien à dire, plus rien à voir, ces pillards ne peuvent que détruire ce pays, car, hélas, je ne suis pas un cas isolé, je ne suis qu’un parmi des milliers, des centaines de milliers.

Ce commentaire à mon billet est en réalité une menace claire à destination de tous ceux qui se révolteraient au moment où il s’agit d’être dépouillé. Une menace face à la liberté d’expression d’internet qui entrave – si légèrement – le vol d’Etat.

J’adresse au procureur le la république la lettre ci-dessous, en ne doutant pas une seconde qu’il va se précipiter pour lui donner une suite et nous faire connaître le nom et le service exact qui menace, qui distille la terreur contre ceux qui tentent de résister.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

8 réflexions sur « Hervé BRABANT : suite 2 – Le pouvoir occulte. »

  1. Ce qui vous arrive est ‘innommable’ et le comportement de l’administration fiscale “scandaleux’ (pour reprendre les termes de votre visiteur et détracteur)

    Quant à M.BRABANT, la question que l’on peut se poser est celle-ci :
    Au stade ou il intervient (en bout de chaine), a t-il vraiment le pouvoir de faire quelque chose ?

    On a jamais vu, en effet, un condamné négocier avec le bourreau qui est charge d’exécuter une sentence prononcée par des hommes de loi et donc de le conduire à l’échafaud, de lever sa hache pour lui trancher la tête ou lui passer la corde au cou.

    Cela ne vous consolera probablement pas, mais de mon point de vue de femme, la morphologie’ de ce personnage aperçue sur un réseau social me semble peu prompt à déchainer quelque passion….

    ou au choix, il m’est apparu comme ayant le ‘profil’ de l’emploi.

    Quant à votre plainte, il faut saluer votre détermination mais elle sera probablement sans suite. Vous l’avez dit vous même, soit ils craignent BERCY, soit ils se serrent les coudes au sein de leur corporation (la justice)

    Même s’il est évident que votre cas et tant d’autres sont des ‘bug’ bloquants dans le système, pour qu’il soient corrigés, il faudrait une équipe de maintenance ultra motivée, or nous savons bien qu’il n’en est rien.

    Merci, en tout cas pour votre témoignage qui est en tout point convaincant puisqu’il fait écho pour tout ou partie à ce que subissent de plus en plus de français et ce dans la plus grande indifférence générale

    Il est évident que la ‘France’, ce pays en voie de sous développement et sans âme sera bientôt le dernier de la liste de ceux où il fait bon vivre ou investir.

    1. Monsieur Brabant n’a certainement pas le rôle de bourreau.
      Les bourreaux à Bercy sont ces nombreuses petites mains anonymes qui apportent la sentence à faire signer à Brabant. Son poste (très bien rémunéré) lui permet de différer ou d’annuler la sentence…ou de faire réexaminer le dossier.

  2. Juste une anecdote, il y a bien des années j’avais dû me rendre à l’hôtel des impôts pour régler un problème insignifiant. Là un besoin naturel me prend, je me rends donc aux toilettes de ce respectable établissement. Enfermé dans un des cabinets, j’entends deux hommes qui rentrent à leur tour dans ledit local, je ne fais plus aucun bruit, j’écoute leur conversation, ils parlent d’un contribuable qui a ennuyé avec la loi un de leurs collègues inspecteurs des impôts comme eux. Je ne détaille pas ce que j’avais alors compris de l’affaire, je ne m’en souviens plus très bien d’ailleurs mais voici ce que j’ai bien retenu de leurs propos : “malheureusement on ne peut rien faire contre lui (le contribuable en question), c’est un pauvre”.

  3. Cher Henri comme disait Mr Nelson MANDELA que j’ai rencontré : »Je ne perds jamais. Soit je gagne , soit j’apprends »
    La Société française est devenue si malhonnête que la vérité n’offense réellement que certains citoyens mais pas les politiques et surtout pas la presse . car Le vrai désordre en France c’est la justice et l’abus de pouvoir des administrations et de ses fonctionnaires. Les élus pensent que les administrations sont parfaites et donc ils n’apportent aucun correctif , mais quelle naïveté . Les NAZIS le savaient quand ils sont venus en France et ils en ont abusé. et usé.
    Quand on donne trop de pouvoir a une administration il y a des abus de pouvoir. L’histoire est là pour le démontrer, En France le fascisme et la dictature sont sournois , l’abus de pouvoir et l’injustice sont un métier. Tant que l’on ouvre pas une huitre l’on croit que c’est un caillou. Ces nazis là était français… 1943 Visite de Monsieur de Brinon aux combattants de la L.V.F.=cliquez pour voir la suite : https://www.youtube.com/watch?v=DvTELkWlB_E&sns=fb

    Rappel d’une réflexion d’un homme d’expérience de terrain= En fait l’esprit de collaboration a repris le pouvoir peu à peu depuis 1970 et Jacques Chaban Delmas ami de ma famille de la résistance me l’avait indiqué en 1987 l’or de l’inauguration du centre culturel Gaston Defferre à Haiffa et m’avait conseillé de m’engager pour lutter, ce qui m’a conduit à un engagement citoyen. Il fallait au préalable informer nos concitoyens, car certains nombreux ne veulent pas lire et entendre la vérité par ce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent et il fallait aussi dénoncer à ceux qui profitent de cette médiocratie que nous avons bien compris.
    A méditer :Le général Charles de Gaulle a été réhabilité grâce à la coalition Russie-USA-Angleterre en 1941, contre les NAZIS européens et des millions de morts. Les résistants au début en 1940 étaient qualifiés de terroristes en France et en 1945 ils sont devenus Résistants grâce à la coalition Russie-USA-Angleterre. Mais qui et comment va-t-on libérer la France du système médiocratique en 2020 ?
    SEULS CEUX QUI RISQUENT , en particulier DE DIRE LA VERITE, SONT LIBRES !

  4. Ils sont tellement suffisant et sûrs de leur puissance de fonctionnaires parasites et nuisibles qu’ils ne peuvent assimiler le droit de se défendre contre eux.
    Les français sont en train de se rendre compte de leur incompétence et de leur surnombre. Est-ce leur fin, la fin de leur statut d’irresponsable comme le dit si bien Didier Picot? L’avenir le dira pour nos enfants. Pour nous les carottes sont cuites, mais nous nous sommes bien battus. Jusqu’au bout. Jusqu’à la ruine.

  5. « Nous sommes la cellule bercyennes . Abaissez vos boucliers ,ouvrez vos trust et rendez-vous sans condition. Nous intègrerons vos caractéristiques biologiques ,financières et technologiques aux nôtres. Votre culture de production de richesses s’adaptera à nos besoins. Toute résistance serait futile. »
    https://www.youtube.com/watch?v=pbEi1isW3kQ

    har har harr

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