Dans un article précédent, du 13 Janvier 2011, intitulé “harcèlement”, je vous faisais part de l’annonce d’un nouveau contrôle fiscal.
En fait, il s’agit, pour les services fiscaux, de me faire taire définitivement. Il est clair que la ruine est la meilleure manière d’éliminer un résistant, juste avant l’assassinat dernière étape encore plus radicale. La SCI Le Mirabeau, visée par ce contrôle, est une société de construction vente qui est passée à travers toutes les crises immobilières en gérant son stock en bon père de famille, le louant dans les périodes de mévente et le réalisant dès que cela lui était possible. Avec, pour contrainte, de lourdes servitudes environnementales, dues à sa situation proche de la gare et d’usines polluantes, dévalorisant son stock. Mais qui devraient disparaître à terme.
A l’annonce de ce contrôle, j’ai immédiatement écrit aux services fiscaux un courrier que j’ai joint à mon article précédent. Ce courrier a été reçu par ces services le 13 Janvier 2011. Pas de réponse.
Ce matin, 26 Janvier 2011, deux inspecteurs des impôts se sont présentés à mes bureaux. Ils étaient porteurs de la réponse à mon courrier, dont plus loin copie, et ils refusaient que le contrôle soit filmé: http://www.youtube.com/embed/zKMIsXJKrXE?rel=0”
Après réflexion, j’ai décidé de publier la vidéo de ce contrôle. Comme tout bon dictateur qui se respecte le fisc n’aime ni internet ni les caméras. Il oppose à ces dernières le droit à l’image de ses collaborateurs. Mais ce droit à l’image est-il respectable lorsqu’en fait son but est de dissimuler une situation de mensonge et un traquenard ? Mon pari est de dire non. On verra ce que dira la justice lorsque le fisc va la saisir.
Car le traquenard du fisc est limpide, il souhaitait affirmer que je m’opposais au contrôle fiscal. Son objectif étant de pouvoir ainsi immédiatement éditer une notification de redressement, sans débat contradictoire, puis de passer aussitôt à l’encaissement, paralysant ainsi le dernier compte en banque qui me permet de tenir face à ses attaques. Mais voilà, je ne m’oppose absolument pas à ce contrôle fiscal, je demande simplement que, dans une transparence qui est de droit, le fisc me précise les raisons de sa venue, et que je puisse filmer les échanges qui auraient lieu. Je vous laisse juge. Je pense à tous ceux qui s’indignent, à juste titre, des dictatures connues, ou plutôt renversées (ils anticipent rarement), sur la planète et qui applaudissent à celle du fisc en France. Cordialement. En ce moment c’est dur. H. Dumas