La France avait prévu de stabiliser sa dette à 112,8% du PIB à l’horizon 2027, elle vient d’être sanctionnée par l’agence de notation Moody’s notamment en raison de l’instabilité gouvernementale mais aussi et surtout parce qu’il devient évident que le pays ne maitrise plus ses déficits qui se sont envolés à 113.7% !
Le déficit pour 2024 devrait s’élever à 6.5% mais nul doute que les comptes seront maquillés (comme pour 2023) afin de masquer une réalité désastreuse ! Les milliards continuent à s’envoler et le déficit pour 2025 est prévu pour s’établir à 5.4%, ce chiffre devant être considéré comme un minimum, tandis que la croissance est attendue à 0.8% si … tout va bien !
L’Etat dépense donc sans compter pour enregistrer une très faible croissance. En fait, ce déficit n’est rien moins qu’une subvention à l’économie (en favorisant la consommation) et, à bien y regarder, si vous retranchez 5.4 de 0.8 vous avez bien une récession de -4.6% qu’évidement on s’efforce, en haut lieu, de cacher !
Cette situation est objectivement confirmée avec l’explosion du nombre des faillites d’entreprises.
L’année 2025 promet donc d’être mouvementée sur le marché de la dette française alors qu’il va falloir emprunter 340 Mds € ; et les mois prochains risquent d’apporter leur lot de (mauvaises) surprises alors que l’on sait que les ressources fiscales sont très insuffisantes pour faire face à des dépenses que notre haute fonction publique refuse de diminuer.
Il faut être conscient que l’Etat est désormais à la merci d’un effondrement économique (qui a déjà commencé) et, par voie de conséquence, de ses recettes fiscales !
Maintenant, imaginons que l’Etat, qui, emprunte actuellement 1 Md € par jour et dont la dette de 3.303 Mds € coute de plus en plus cher, doive faire face à un assèchement du crédit en raison de son incapacité à placer ses emprunts obligataires (OAT), et se retrouve à bout de ressources ?
La France serait confrontée à ce que l’on appelle une « crise de la dette » et serait acculée à la faillite !
Que se passerait-il alors ?
Les « plus hautes autorités » seraient amenées à prendre des dispositions spéciales pour assurer la « sauvegarde des intérêts de l’Etat ! ».
Il convient d’être très prudent quant à ce qui pourrait se passer mais la seule chose dont on puisse être certain c’est que ceux qui contrôlent l’Etat n’auront absolument aucun scrupule à spolier les français lorsqu’on n’aura plus d’autre choix et nous aurons alors atteint le moment de tirer les conséquences de 50 ans de gabegie publique !
Auparavant, avant l’€, on dévaluait c’est à dire que la monnaie perdait de 10 à 30% de sa valeur avec pour résultat d’amputer d’autant le patrimoine financier des français.
Seulement, aujourd’hui, la dévaluation n’est plus possible ! On est donc obligé d’utiliser d’autres techniques, toutes aussi néfastes, et le prélèvement autoritaire sur les comptes bancaires fait partie de ces mesures !
Il faut savoir que l’épargne des français constitue, de facto, l’ultime « levier d’action » que l’Etat n’hésitera pas à utiliser surtout que c’est de l’argent gratuit : il suffit juste de tourner le compteur pour augmenter le prélèvement même si cela à des effets négatifs, voire destructeurs, sur l’économie.
Et, effectivement, le nouveau ministre des finances vient d’exprimer une augmentation de la fiscalité sur l’épargne, au nom de la justice fiscale, alors que celle-ci est déjà au plus haut niveau dans l’Union Européenne !
Et, quand on sait que les français ont accumulé 7.000 Mds € d’épargne … il faut bien comprendre que quand on vous parle de justice fiscale il s’agira en fait de matraque fiscale !
Bien évidemment, le recours à ce type de mesure doit s’entourer, en théorie, de beaucoup de précautions pour éviter les fuites ; afin surtout que les braves français ne puissent pas, dans le but de protéger leur épargne, prendre eux-mêmes des contre-mesures qui seraient de nature à faire échouer le plan gouvernemental.
En effet, l’échec signifierait l’effondrement financier du pays incapable de faire face à ses échéances et notamment au paiement des salaires et retraites de ses employés ! Et, ce n’est pas une figure de style …
En 2015, au moment où cela allait très mal en Grèce, avec un risque de faillite (qui a eu lieu) et un risque de sortie de l’€ qui aurait ruiné l’ensemble des épargnants (qui n’a pas eu lieu) ce n’est pas moins de 200 Mds € qui ont pris le chemin de l’étranger, et notamment de l’Allemagne, avant blocage des comptes. C’est évidemment énorme pour un pays de seulement 10 millions d’habitants !
Mais, la Grèce n’est pas la France … car cette dernière est bien mieux organisée pour s’assurer le contrôle de l’épargne et des flux financiers ; sans compter sa capacité absolument hors norme à organiser la spoliation fiscale !
Nos hauts fonctionnaires de Bercy feront donc leur possible pour assurer la réussite de l’opération ! Mais on peut quand même se poser la question de savoir si des fuites ne seraient pas possibles ; notamment par le biais d’un délit d’initié ?
Qu’est-ce qu’un délit d’initié ? Il s’agit du fait de profiter d’informations confidentielles pour opérer des opérations boursières dans le but d’obtenir des gains financiers hors de proportion avec ceux que vous pourriez obtenir sans ces informations. Il s’agit d’un délit sanctionné pénalement lorsqu’il vient à être prouvé par l’AMF (autorité des marchés financiers).
Mais, que croyez-vous qu’il va se passer ?
Bien évidemment, compte tenu de la lourdeur légendaire de l’administration, une telle décision va prendre un peu de temps et impliquer un certain nombre de personnes … qui seront dans le « secret des dieux » !
Ces personnes seront donc informées au préalable de l’opération qui se réalisera de la manière suivante : Le samedi après-midi les banques fermeront normalement mais elles ne rouvriront pas le mardi matin ! Toutes les opérations bancaires seront bloquées jusqu’au … jeudi ; au moins. Et le jeudi les français découvriront que leur compte bancaire a été amputé de 10% ; ce qui ne manquera pas de les mettre en colère mais … il sera trop tard !
Inutile de vous dire que ce scénario existe, il est prévu et il n’attend plus que le « top départ » qui sera donné par les « plus hautes autorités de l’Etat » !
Néanmoins, vous ne pensez tout de même pas que les hauts fonctionnaires, ces profiteurs du système, du moins ceux qui vont participer à la mise en place de cette opération, ne vont rien faire pour tenter d’échapper, au moins partiellement, à la spoliation en ce qui concerne leur propre patrimoine et ne vont pas prévenir leur famille, leurs collègues et amis ?
Et ceux-ci, même s’il est difficile, dans l’urgence, de faire rapidement de gros retraits en espèces, retireront, en toute bonne conscience, leurs avoirs bancaires, juste avant la ponction pour les replacer après ; et ce n’est pas le ministre des finances qui le leur reprochera d’abord parce que ce délit n’existe pas en droit administratif mais aussi parce qu’il ne sera pas le dernier à le faire lui-même !
Car, soyons lucides … Si demain vous apprenez, par le biais d’un « bon tuyau », que l’Etat bienveillant va ponctionner 10% de vos comptes bancaires, qu’allez-vous faire ? Vous allez rester là, à ne rien faire et à attendre ?
Bien évidemment non !
En plus, ce délit d’initié n’existe qu’en droit privé et ne concerne que les opérations boursières concernant les sociétés cotées … Il n’y a donc aucune raison de se gêner puisqu’il n’y a pas de risque pénal et le ministre en charge, tout comme les hauts fonctionnaires concernés, se garderont bien d’en parler au nom de … l’égalité républicaine ; tout le monde étant censé être logé à la même enseigne même si … c’est complètement faux !
Morale de l’histoire ?
Pour ceux qui en doutaient, ils découvriront que l’Etat n’est pas un protecteur mais bien un prédateur et en outre que nous vivons dans un monde cynique dans lequel des personnes censées agir dans l’intérêt commun se retranchent derrière des dispositions légales pour protéger des intérêts particuliers !
Le plus grave c’est que ces mêmes personnes brandissent ensuite la loi et la morale pour imposer leurs actions aux autres !
Mais, bien évidemment, chacun agit comme il lui plait et en fonction de ses croyances et convictions ; bien entendu !
Bien cordialement à tous !