L’utopie écologiste

Aujourd’hui, certains idéologues et/ou ignorants voudraient nous faire croire qu’on peut se chauffer, se déplacer et fabriquer des biens d’équipement et de consommation sans qu’il y ait un impact écologique !

C’est nier une constante historique qui démontre que l’homme, loin de s’adapter à son milieu, a en fait toujours modifié le milieu pour l’adapter à ses besoins ; que ce soit par le biais du défrichage, de la déforestation, de la modification des cours d’eau, l’assèchement des marais …

Les nouvelles énergies

Certains « penseurs » croient ou essaient de faire croire que le monde peut fonctionner avec uniquement des énergies naturelles non polluantes ; celles dispensées par la nature à savoir le vent et le soleil et éventuellement l’eau (barrages, marées).

On voudrait nous faire croire à la possibilité d’une espèce de retour à l’état de nature …

Les mêmes se gargarisent de nouvelles énergies (solaire, éolien) qui ne sont ni efficaces ni réalistes et plus récemment l’hydrogène ; la nouvelle marotte des écologistes si abondant dans l’univers et pourtant si difficile à extraire car toujours associé à d’autres atomes pour créer des molécules chimiquement stables  … et qui n’est pas une source d’énergie…

Et désormais, certains esprits malins pensent avoir trouvé une alternative à la voiture électrique dont on sait qu’elle est une impasse technologique (il y a des limites physiques au stockage d’électricité) et, en outre, extrêmement polluante : ils s’imaginent qu’on va fabriquer du carburant pour les voitures à partir de …rien (ou presque) !

Ils rêvent tout éveillés d’un carburant qui ne soit plus issu de pétrole raffiné mais d’électricité renouvelable et de carbone extrait du CO2 de l’air ambiant.

Ainsi, lors de sa combustion, ce carburant accomplirait une boucle vertueuse sans émission supplémentaire de CO2.

On se situe là dans la science-fiction car il faut disposer de quantités illimitées et gratuites d’électricité et de moyens technologiques pour extraire à la fois le carbone de l’air et l’hydrogène de l’eau pour ensuite les recombiner et en faire du carburant ressemblant à de l’essence (C8H18 et C7H16) ; ce qui est bien évidemment impossible avec des éoliennes !

A vrai dire, l’idée n’est pas irréalisable technologiquement mais le prix de revient d’un tel carburant sera totalement délirant compte tenu de la complexité des processus technologiques à mettre en place !

Certaines entreprises s’acharnent à vouloir produire un tel carburant à partir d’algues … sans résultat concret depuis au moins 10 ans !

Décidément, l’utopie écologiste idéologisée sait repousser sans arrêt ses limites et n’est jamais à court d’une idée … même inepte ; surtout que la presse subventionnée se délecte avec complaisance de ces idées stupides !

La dictature écologiste

Le problème qui se pose aujourd’hui est que tout discours tendant à contredire ou même seulement à pondérer les affirmations, même idiotes, des écologistes est inaudible !

Car, les écologistes, qui provoquent intentionnellement une confusion entre climatologie et météorologie, ont gagné la bataille de l’opinion en jouant sur la peur ; peur des désastres, des catastrophes, de la mort pour persuader la population qu’il y a un réchauffement climatique !

Ce faisant, ils ne font qu’exploiter la naïveté ou la crédulité populaire.

Rappelons que la climatologie est l’étude du climat et de l’état moyen de l’atmosphère, c’est-à-dire la succession des conditions météorologiques sur de longues périodes dans le temps et essentiellement dans le passé et que la météorologie est la prévision du temps qu’il va faire sous 8 à 10 jours et que les évènements climatiques relèvent de la météorologie.

Là où se situe la tromperie, c’est utiliser la climatologie afin de prétendre pouvoir prédire le climat dans 50 ans ; ce qui relève plutôt de la divination !

En outre, il s’avère que les données statistiques (à propos des tempêtes et cyclones) montrent qu’il n’y a pas d’augmentation significative de leur nombre contrairement à la fois aux affirmations des écologistes mais aussi au ressenti individuel.

Car, il ne faut pas confondre ressenti individuel et données statistiques !

Le ressenti individuel est une impression qui repose sur des éléments irrationnels (au mieux c’est une opinion) n’ayant rien à voir avec les statistiques ; lesquelles reposent sur des données mathématiques !

La mémoire n’est pas fiable et nous joue des tours en accentuant, involontairement, certains faits, enjolivant certains et dramatisant d’autres ; compte non tenu du fait qu’un ressenti individuel repose au mieux sur une vie, ce qui ne représente rien, alors que les données statistiques n’ont pas de limites dans le temps !

A partir de là, il est facile de nous expliquer que le climat change et que c’est à cause de l’homme …

Seulement, le climat a toujours varié au cours du temps et ce, bien avant l’arrivée de l’homme sur Terre.

Henri de Monfreid, dans son livre « la croisière du Hachich » fait cette observation à plusieurs reprises alors qu’il remonte la mer Rouge vers le golfe de Suez et ce livre rapporte des évènements qui se sont produits dans les années immédiates après la première guerre mondiale c’est à dire il y a plus de 100 ans !

Autrement dit, le changement climatique ne date pas d’aujourd’hui !

On oublie évidemment de nous dire que toutes les prévisions qui nous ont été assénées se sont avérées fausses … quand elles n’étaient pas carrément mensongères avec la caution du Giec (on se rappelle cette courbe en forme de crosse de hockey qui grimpait vertigineusement démontrant « indubitablement » l’accélération exponentielle et mortifère des températures).

Des contraintes inutiles voire contreproductives

Le discours écologiste, devenu officiel mais qui reste essentiellement européen, nous dit qu’il ne faut plus utiliser les énergies fossiles car cela va tous nous faire mourir dans le cadre d’un déchainement climatique cataclysmique !

On se gargarise d’énergies vertes … sans savoir de quoi l’on parle !

On nous impose donc de nous priver de sources énergétiques disponibles pour nous faire entrer inutilement dans un monde qui ne peut être qu’un monde de restrictions et de pénuries alors qu’il y a encore du pétrole et du gaz et pour longtemps encore !

On a essayé de nous faire croire qu’il était possible de supprimer le nucléaire en le remplaçant par des éoliennes alors qu’on veut orienter toute l’énergie vers l’électricité (voiture électrique, pompes à chaleur, …) et supprimer toutes les autres !

On sait que cela n’est pas vrai et que ce ne le sera jamais ; il y a là une contradiction qui n’est pas résolue, loin s’en faut !

Les éoliennes sont incapables de fournir l’électricité nécessaire. Elles ne suffisent déjà pas à la consommation normale actuelle de la population parce qu’elles produisent, faiblement, une électricité sujette aux caprices de la météo !

Faute de disposer de sources d’énergie pilotables, c’est à dire stables et dont on peut contrôler la production (centrales thermiques, nucléaires, …), nous nous exposons à des coupures de courant (délestage).

On connait l’argument asséné en réponse : il n’y a qu’à augmenter le nombre d’éoliennes ; ce qui est complètement idiot puisque, lorsqu’il n’y a pas de vent, qu’il y en ait 1.000 ou 10.000 ne change rien au problème de l’absence de production d’électricité …faute de vent.

L’autre aspect des choses est que l’économie c’est de l’énergie et que, sans énergie, rien ne fonctionne, tout s’arrête, c’est le black-out total ; on en revient à la force humaine et la traction animale c’est à dire au moyen âge !

Mais, on va le faire quand même !

Cela signifie que les gouvernements européens vont dépenser des milliers de Mds€ d’argent public, et donc d’impôts, pour imposer des options qui vont générer des contraintes sans objet et des pénuries ainsi qu’un renchérissement très important du cout de l’énergie …

C’est absolument grotesque !

Mais, soyez sans crainte, cet argent n’est pas perdu pour tout le monde

On sait que les mesures contraignantes qui sont prises par les gouvernements, sous la pression, croient-ils de la population, alors qu’il ne s’agit que de la pression de quelques groupes de fanatiques, de crypto communistes anticapitalistes, n’augurent rien de bon et risquent en fait de causer beaucoup plus de dégâts que de ne rien faire !

Il faut espérer une réaction salutaire car cela pourrait nous couter très, très cher non seulement en termes d’argent et d’impôts mais aussi en matière de développement !

La régression n’est pas une option sérieuse !

Il faut se méfier des bobos écolos qui sont essentiellement des urbains n’ayant qu’une vision imaginaire et fantasmée de la nature et qui n’ont pas à supporter les conséquences des décisions contraignantes qui nous sont imposées (il est facile d’interdire la voiture quand on n’en a pas besoin parce qu’on dispose de transports en commun) car, pour l’essentiel, les mesures contraignantes sont prises pour l’essentiel dans les grandes villes qui n’ont qu’un très lointain rapport avec la nature et l’écologie !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα  Πρεβεζα (De la Grèce – Preveza).

Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

2 réflexions sur « L’utopie écologiste »

  1. L’écologie en France est un prétexte à la taxe. Ces taxes qui saignent à petit feu les citoyens les plus faibles mais pas seulement, afin de financer les déficits et les gabegies administratives. Et les écolos se disent de gauche. « M. Charles de Gaulle aurait dit : « Je n’aime pas les communistes parce qu’ils sont communistes, je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes, et je n’aime pas les miens parce qu’ils aiment trop l’argent. »
    Charles De Gaulle disait les partis politiques sont bel et bien une catastrophe pour la nation ! = Cliquez pour écouter l’analyse = https://www.youtube.com/watch?v=uELQqG5Lews

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