Alors que le parlement est en train d’examiner le projet délirant de la « loi climat », il est permis de se demander s’il ne serait pas possible de faire de l’écologie sans tomber dans le délire décroissant et répressif qui s’annonce dans le but de « sauver la planète » !
I-Un discours climatique systématiquement anxiogène
Le discours écologique a évolué au cours du temps avec une constante : l’utilisation d’expressions de plus en plus anxiogènes. On est passé du changement climatique au réchauffement climatique puis à l’urgence climatique, maintenant on n’hésite pas à parler de désastre climatique et de planète en danger en évoquant des risques de désertification, de températures extrêmes, de fonte des glaciers et de hausse vertigineuse du niveau des océans.
Sont encore disponibles : catastrophe, chaos , horreur , holocauste , anéantissement climatiques car on va probablement bientôt nous expliquer que la Terre est en train de devenir une gigantesque cocotte-minute !
Mais, l’écologie politique ne s’arrête pas à ce genre de détail. Elle fait d’abord de la politique et n’hésite donc pas à assimiler les catastrophes naturelles au changement climatique sans aucune preuve ; à tel point que même F Hollande, alors président normal, a pu affirmer que les tsunamis étaient la conséquence du réchauffement climatique (il s’agit de déplacements d’eau à la suite de tremblements de terre sous-marins) !
Les cyclones, les inondations, les tremblements de terre, tout ce qui peut susciter de l’anxiété chez les individus et les amener à accepter des règles contraignantes est utilisé sans vergogne ; tout comme l’a fait la religion chrétienne pendant deux mille ans en menaçant la population de l’enfer et de la damnation éternels !
Le problème est que la gradation de ce discours anxiogène ne recouvre aucune réalité et surtout pas celle d’une action anthropique sur le climat dont on est loin de comprendre tous les mécanismes. En profitant de la crédulité ou de l’ignorance des gens, les écolos essaient juste de faire croire que des phénomènes multi millénaires sont seulement dus à l’action de l’homme depuis une centaine d’années !
Le pire c’est que cette tactique paie puisque 85% des jeunes de 25-35 ans sont persuadés que le nucléaire est fortement émetteur de Co2. Encore une fois, rappelons que la fumée qui s’échappe des grandes tours est de la vapeur d’eau et que ce sont des tours de refroidissement ; pas des cheminées d’usines. On reste néanmoins ébahi devant tant de crédulité, d’ignorance et … de manipulation de la part d’écologistes sans scrupules !
On n’hésite pas non plus à tout mélanger en « expliquant » que la pollution et le réchauffement sont la cause de la désertification des mers alors que celle-ci est surtout due à la surpêche industrielle ; laquelle a fait disparaître la sardine (en Bretagne au début du 20°s) et la morue (à Terre-neuve dans les années 1960) !
La vérité est finalement relativement simple : le temps n’est pas stable, il subit des variations comme il en a subi en permanence même s’il est vrai que, contrairement aux autres espèces animales, l’homme tend à adapter, voire à exploiter, le milieu à ses besoins.
II-Sans énergie pas d’avenir
Nous vivons dans un monde qui a besoin d’énergie pour fonctionner et refuser cette évidence ne peut amener qu’au retour à la force humaine et animale et au rendement, très faible, des moulins à vent ou à eau ; et à une stagnation économique qui a duré 4 millénaires !
L’autre évidence est qu’il faut faire preuve de pragmatisme et utiliser ce qui fonctionne, et ne pas entrer dans une idéologie manichéiste ayant pour but d’interdire, de règlementer, de taxer à tout bout de champ.
On sait depuis longtemps que les éoliennes et le voltaïque ne satisfont à aucun des critères requis pour assurer la fourniture d’énergie nécessaire au fonctionnement d’une économie développée ; à savoir une énergie stable, abondante et bon marché. C’est donc une mauvaise solution et il faut absolument arrêter d’y dépenser des sommes insensées, qu’on n’a pas, en pure perte !
Le problème est que les politiciens, même ceux issus de la haute fonction publique, ne comprennent rien, sont mal informés, mal formés et obéissent enfin à des objectifs électoralistes qui ne tiennent pas compte d’une réalité autre que celle de leur réélection et le tout sans assumer aucune responsabilité.
Or, si les politiciens et les fonctionnaires avaient les responsabilités d’un chef d’entreprise, il est évident qu’ils ne se laisseraient pas aller à tel laxisme car ils seraient sanctionnés et cela nous ramène au problème général de l’incompétence qui est sanctionnée dans le privé mais qui ne l’est pas dans le public !
A ce jour, on sait que la seule énergie décarbonée disponible satisfaisant aux trois critères précités est l’électricité nucléaire ; mais le gouvernement est-il capable de le dire ?
III-Des normes écologiques ridicules, inadaptées ou même incohérentes !
L’automobile représente à cet égard un cas d’école et se trouve en outre confrontée au paradoxe suivant :
Les voitures récentes polluent moins que les vieilles parce qu’elles consomment moins mais les vieilles polluent moins que les nouvelles puisque ces dernières nécessitent, pour les fabriquer, des quantités importantes de minerais et de matières plastiques.
Quels critères ?
Il faut être conscient que les constructeurs ne passent à l’électrique que contraints et forcés et que ce n’est, de leur part, nullement un choix ! Ils ne font que s’adapter aux normes imposées en les … contournant si possible.
Les industriels (le pétrolier Total par exemple) font de même et anticipent seulement les évolutions futures et se mettent au « vert », sans conviction, car il s’agit juste de profiter de la manne des subventions (par pur opportunisme) ou d’éviter de futures interdictions qui mettraient l’activité et la survie de l’entreprise en danger (c’est alors de la prévoyance).
Mais, ce n’est nullement une adhésion à l’écologie politique gouvernementale qui a décidé que le véhicule thermique c’était mal, quel qu’il soit, et que la voiture électrique c’était bien quelle qu’elle soit ; le tout à travers le prisme d’une fiscalité punitive (malus à 30.000 ou 40.000€) complètement démentielle.
Taxer fortement certains produits pour en subventionner d’autres concurrents lesquels, sans cette subvention, seraient invendables n’est pas un mécanisme économique ; c’est juste une perversion administrative ayant pour but de créer un marché artificiel qui disparaît le jour où les subventions sont supprimées !
En fait, tout dépend en fait des critères utilisés.
Si le critère est l’émission de CO2 alors la voiture électrique est parfaite sous réserve de ne pas regarder comment est produite l’électricité ; car, s’il faut recharger des batteries avec des centrales à charbon ou au fuel, il n’y a aucun bénéfice écologique.
Si le critère c’est l’empreinte écologique, laquelle recouvre l’extraction des minerais, la fabrication, l’usage et le recyclage alors le véhicule thermique à faible consommation l’emporte largement parce qu’il sera toujours plus léger qu’un monstre électrique de plus de 2 tonnes !
Un peu de physique
Il y a deux paramètres incontournables en matière de déplacement d’un mobile : le poids et la résistance de l’air !
Cela veut dire que plus un mobile est lourd, plus il va falloir d’énergie pour le mettre en mouvement et plus il est gros et plus l’air va opposer de résistance et, fatalement, plus il va consommer d’énergie ; quelle que soit la forme ou la nature de cette énergie !
Tout le monde apprend cela lors de ses études sauf apparemment les politiciens, les fonctionnaires et les écolos ou alors c’est prétendre que l’électricité ne coute rien ; ce qui ne semble pas être le cas au vu de notre facture d’électricité.
Parce qu’en fait, on sait très bien fabriquer un véhicule consommant très peu de carburant et qui couterait peu cher en matériaux !
Il pourrait présenter les caractéristiques suivantes : 1.40 m de hauteur, puissance de 120 cv et poids de 800 kg (ce qui exclut évidemment les voitures électriques) ; et vous verrez que cette voiture consommera 4 litres sans aucun artifice technologique du type batterie auxiliaire tout en utilisant un minimum de matières premières. Évidemment, cela nécessite de retirer tout un tas d’accessoires qui finalement ne sont pas indispensables mais qui finissent par peser lourd au final.
Fatalement, le SUV électrique est en complète opposition avec ce schéma alors que l’on sait qu’’il est complètement contre-productif de vendre de voitures de plus de 2 tonnes, dont 600 kg de batteries, juste pour déplacer un humain de 75 kg ; étant entendu que, pour l’instant, pour compenser le manque d’autonomie on augmente la taille des batteries en augmentant le poids du véhicule et … le prélèvement de minerais et la dépense d’énergie nécessaire, ce qui n’a évidemment absolument rien d’écologique !
On sait aussi que les hybrides rechargeables, dont tous les constructeurs ont au moins un modèle au catalogue, présentent une astuce technique leur permettant de passer le test d’homologation en annonçant, au mépris de toute crédibilité, 1.5 l aux 100. Seulement, sortis du garage, ils consomment entre 9 et 14 litres d’essence !
Des effets collatéraux dramatiques
Le pire de cette stratégie axée sur la voiture électrique c’est qu’il n’existe pas, à ce jour, en Europe, d’usine de fabrication de batteries. Elles viennent donc toutes d’Asie et notamment de Chine et cette dépendance vis-à-vis des fournisseurs chinois de batteries a pour principal effet de faire financer les entreprises chinoises par nos impôts via le « bonus » ; ce qui est complètement idiot !
Et il faut s’attendre, sous peu, à un déferlement des importations chinoises de véhicules électriques entiers 100% chinois … ce qui ne saurait tarder avec, à la clé, une faillite générale de tous nos sites industriels comme cela s’est passé pour les télévisions, les téléphones, ordinateurs et autres produits bruns que nous ne … fabriquons plus.
Et il ne faut pas croire qu’il s’agit d’un futur éloigné et incertain !
Renault produit désormais les ¾ de ses voitures à l’étranger parce que le marché disparait en France et que les couts de production y sont trop élevés ! Ce faisant, Renault n’a fait que s’adapter aux contraintes qu’elle subit et c’est au pouvoir politique et administratif d’en tirer les conséquences … s’il le peut !
Il faut donc s’attendre à de prochaines grosses pertes d’emplois dont un bon exemple a été donné par les salariés de Bosch de Rodez qui voient leur entreprise fermer pour cause d’interdiction des moteurs diesel. Mme Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie, a eu le courage d’aller leur expliquer la « stratégie gouvernementale », mais elle a bien failli se faire écharper par une foule en colère et peu réceptive à ses arguments. Mais il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai de ses interventions foireuses !
Cela me rappelle les propos d’un dirigeant d’une grande entreprise automobile :
-quand les japonais sont arrivés avec leurs voitures, on a bien rigolé. Désormais, on ne rigole plus du tout !
-quand les coréens sont arrivés avec leurs voitures, on a aussi rigolé mais beaucoup moins longtemps,
-quand les chinois vont arriver avec leurs voitures, il est probable qu’on aura du souci à se faire !
C’est là où l’on s’aperçoit que, finalement, faire n’importe quoi pour, prétendument sauver la planète, ne va aboutir qu’à achever de détruire le peu d’industrie qui nous reste avec une forte augmentation du chômage à la clé. Mais il est vrai que, pour les écologistes, les industriels sont des pollueurs et que, pour l’administration, ce sont des voleurs et des fraudeurs !
En outre, il faut relativiser l’impact de la circulation automobile, surtout dans nos régions. Il se trouve d’ailleurs que curieusement les taux de pollution de la région parisienne n’ont pas diminué significativement malgré les confinements. En outre, qui n’a jamais vu la circulation automobile démentielle et les embouteillages monstrueux en Inde, au Pakistan ou au Bangladesh ne peut comprendre toute l’inanité des mesures qui sont prises en Europe contre l’automobile !
Enfin, on nous parle d’obsolescence programmée, on ne cesse de prendre des lois pour assurer la durabilité des appareils, mais on fait tout pour que les véhicules thermiques aillent à la casse le plus rapidement possible ; compte non tenu du fait que l’on sait que les voitures électriques iront encore plus vite à la casse que les véhicules thermiques faute de pouvoir remplacer les batteries dont l’absence de recyclage va constituer un scandale écologique majeur.
En conclusion :
On sait que la voiture à batteries n’est pas réellement autonome et ne permet pas de parcourir de longues distances ; sous réserve d’une percée technologique fulgurante que l’on attend depuis … un siècle !
On sait aussi que l’interdiction des voitures thermiques relève juste d’une décision politique arbitraire sans aucun fondement ni écologique ni économique ; alors que c’est une technologie au point et qu’il y a encore du pétrole, et pour longtemps.
On sait en outre que la diminution du nombre de voitures thermiques n’entrainera pas une diminution significative des émissions de CO2 lequel n’est en outre pas un polluant.
Le manque de pragmatisme du pouvoir finira par avoir des effets dramatiques ; surtout que l’on sait que quand une option ne marche pas, ce n’est pas en augmentant les aides et les dispositions contraignantes pour empêcher la concurrence du mauvais produit que ça marchera mieux … sauf bien sûr, dans l’esprit de politiciens incompétents et de fonctionnaires décérébrés !
Pour l’instant, la population à faible pouvoir d’achat est actuellement surtout préoccupée par les problèmes épidémiques instrumentalisés par le pouvoir. Mais le jour où elle va se rendre compte qu’elle ne pourra plus accéder à un véhicule devenu trop cher, ça sera fatalement l’émeute.
La seule conclusion de cette « loi climat », dont la mesure phare sera le délit « d’écocide » qui va permettre d’engager des poursuites pénales à l’encontre de toute activité économique suspectée de porter atteinte à la planète, est qu’elle est au minimum inutile et au pire nuisible.
Le pouvoir technocratique ferait mieux de s’attaquer aux vrais problèmes de la France plutôt que d’en créer de nouveaux qui ne manqueront pas … d’aggraver les difficultés !
Bien cordialement à tous !
Licence de publication : la reproduction de cet article est autorisée à la condition de le reprendre en totalité, d’en rappeler l’auteur et le site originel de publication.
Le bourrage de crâne écologiste : certains tirent les ficelles par derrière. Nicolas Hulot, Ushuaïa planète en danger, CO2, TF1, famille Bouygues, Saint Gobain, isolants thermiques, normes de construction, famille Bolloré, Vivendi, voitures électriques… Tout s’explique.
En résumé tout cela est utile aux politiques pour créer des taxes sous couvert d’écologie.
Pourtant La réponse des élus devrait passer par la valorisation de solutions basées sur l’innovation et l’investissement, les économies de gestions à réaliser et non, par le traditionnel ‘nouvelles taxes’ et arrosages de subventions fiscales, et non par le développement de la peur. Pour les dirigeants d’un pays le temps long doit primer sur les solutions de court terme
Le vélo, c’est la mort lente de la planète…… . . . . . » Capitaliste ! »
Un VRAI sujet de réflexion que l’on m’a adressé= > Le PDG d’Euro Exim Bank Ltd a fait réfléchir les économistes lorsqu’il a déclaré : « Un cycliste est un désastre pour l’économie d’un pays –
> Il n’achète pas de voiture et ne prend pas de prêt automobile –
> N’achète pas d’assurance automobile
> N’achète pas de carburant –
> N’envoie pas sa voiture pour l’entretien et les réparations –
> N’utilise pas de parking payant –
> Ne cause pas d’accidents majeurs –
> Ne nécessite pas d’autoroutes à plusieurs voies –
> Ne devient pas obèse –
> Oui, … eh bien, bon sang ! !
> Des gens en bonne santé ne sont pas nécessaires à l’économie.
> Ils n’achètent pas de médicaments.
> Ils ne vont pas dans les hôpitaux et voir les médecins.
> Ils n’ajoutent rien au PIB du pays.
>
> Au contraire, chaque nouveau point de vente McDonald crée au moins 30 emplois :
> 10 cardiologues,
> 10 dentistes,
> 10 experts en perte de poids en dehors des personnes travaillant dans le point de vente McDonald.
>
> Choisissez judicieusement : un cycliste ou un McDonald ?
> Ça vaut le coup d’y penser.
>
> PS : la marche c’est encore pire. Ils n’achètent même pas de vélo ! ! !
> Le vélo, c’est la mort lente de la planète.
(…) Le pouvoir technocratique ferait mieux de s’attaquer aux vrais problèmes de la France plutôt que d’en créer de nouveaux qui ne manqueront pas … d’aggraver les difficultés !
Excellent !
‘Si voter servait à quelque chose aujourd’hui, ce serait interdit’