La France, comme toutes les structures gérées par des irresponsables économiques de droit que sont les chefs d’Etat — rois ou présidents — est une grande amatrice de la dette.
C’est son ennemi de l’intérieur, que régulièrement la population sanctionne gravement. Elle a, en partie, raison puisque ce n’est pas elle qui décide alors que c’est elle qui paie.
Ne remontons que jusqu’à Louis XVI :
– Juste avant la révolution la dette est de 80% du PIB, le roi le paiera de sa tête.
– La révolution fait carrément faillite et un défaut sur les deux tiers de la dette.
– Napoléon doit son succès au pillage qu’il entreprend de son voisinage. Il provoquera la mort d’un million de français et du double chez les autres. Mais il laissera le pays peu endetté, 20% du PIB. Cela suffira à effacer ses monstruosités, son génocide. Il a sauvé économiquement la révolution et son cortège d’horreurs. Sans lui et ses rapines, c’était la faillite totale du communisme d’alors. Rien de nouveau.
– Après la guerre de 1914, la dette est de 150% du PIB
– En 1945, la dette est de 110% du PIB
– De Gaulle en 1969, a redressé la France, il quitte le pouvoir avec une dette à hauteur de 13,5% du PIB.
Cinquante ans plus tard l’ennemi de l’intérieur aura très bientôt engagé la dette à 120 ou 150% du PIB !!! Un score « d’après-guerre ».
Cette malédiction est-elle inexorable ? Non évidemment.
Nous pensons tous que les dettes royales étaient strictement liées aux folies des cours royales. Ce qui n’est pas vrai, évidemment, les fautives sont les guerres.
Certains pensent aujourd’hui que la dette du pays est elle aussi strictement liée au train de vie des hommes de l’Etat. Ce n’est pas vrai non plus, la fautive est la démagogie.
La réalité est prosaïque et nous implique tous.
La politique tend à acheter la paix sociale. Les hommes politiques n’ont aucune formation économique pour la plupart, et dans tous les cas rarement les moyens de s’opposer à la fringale de dépenses, toujours bien intentionnée, de la population.
Le char de la dette roule donc à bride abattue, accompagné d’un enthousiasme communicatif qui n’épargne que ceux qui paient, enfin disons ceux qui voient qu’ils paient, car in fine tout le monde paie.
Le politique, grand seigneur de tous les temps, ne s’abaisse pas à connaître le quand, le comment et le combien de l’impôt, la population qui le sollicite non plus.
Un seul est lucide, c’est le l’ordonnateur et le collecteur de l’impôt. En France : BERCY.
Lui sait comment il va lever l’impôt, comment il va être dépensé, il est donc le seul, l’unique, responsable face à la dette.
Depuis cinquante ans BERCY est la malhonnêteté personnifiée.
Il fabrique de faux bilans, de faux projets d’endettement, des prélèvement pervers dont la réussite dépend soit de leur invisibilité soit au contraire de leur visibilité vers une cible au préalable diabolisée.
Au-dessus de toutes les lois, qu’il bafoue sans vergogne, Bercy se permet tout. Bercy achète les consciences en finançant grassement la fonction publique, en la laissant croître indéfiniment dans une société finie, en désignant des boucs-émissaires, en répandant la terreur.
Mais Bercy a perdu.
Bercy a généré une dette de bientôt 150% du PIB, la dette normale après une guerre ou une révolution, une dette de souffrance, que notre société depuis 1969 n’a aucune raison objective d’avoir contractée.
Bercy doit être dénoncé et condamné, seul un ennemi redoutable peut augmenter ainsi la dette d’un pays. Il ne faut pas s’y tromper, ne pas viser la mauvaise cible.
Si l’on ne veut pas se retrouver face à une guerre civile, fille de l’incompréhension, de la fin du lien social, il ne faut pas que chacun se rejette la responsabilité de la dette qui, devenant écrasante, va impacter notre vie de tous les jours de façon terrible.
La tentation sera grande de dénoncer le voisin et gageons que Bercy ne sera pas le dernier à mettre de l’huile sur le feu pour sauver sa peau.
Aidé par les politiques qui sont ses débiteurs, par les magistrats qui n’ont pas le courage d’affronter un tel démon, il est probable que Bercy va se présenter comme un monsieur bons offices prêt à emprunter plus et à taxer plus. C’est-à-dire à approfondir le gouffre qui va nous engloutir.
Bercy est le vice, la perversion, le mensonge, la trahison, le pouvoir dans toute son exécration, ne l’oublions jamais. Ces agents sont parfaitement lucides, sadiques et gonflés par la drogue de l’impunité.
Cela peut-il s’expliquer et convaincre ?
Hélas le doute est grand à ce sujet, mais la dette est là…. et bien là….
Ne nous trompons pas de responsable.
Bien à vous. H. Dumas
Bercy est constitué exclusivement d’une racaille à l’instar des Nicolas Fouquet qui hantent ses couloirs
En effet il y a la dette qui atteint des sommets, mais en fait ce n’est pas fini et le problème est plus grave encore. La dette s’aggrave tous les jours depuis des années.