L’enjeu de la présidentielle, c’est la liberté !

L’enjeu de la présidentielle, c’est la liberté !

Depuis quatre ans, la France est le théâtre de manifestations de rue qui ont pour thème unique la liberté. Les commentateurs s’évertuent à trouver des causes à ces manifestations et invoquent le pouvoir d’achat, l’insécurité, l’immigration, sans jamais s’arrêter à la seule cause vraiment proclamée par les manifestants. On a l’impression que manifester pour la liberté est incongru en France, pays où elle paraît régner sans conteste.

Il y a pourtant une expérience que chacun peut faire. Il suffit de demander à toute personne de rencontre si elle se sent libre. Elle vous répondra non, dans une proportion impressionnante. Et si vous poussez plus loin l’interrogatoire, elle vous expliquera sans la moindre difficulté que chacun des gestes de la vie quotidienne est devenu difficile, qu’on se heurte sans cesse à des interdits et à des obligations, et qu’à chaque pas il faut dépenser le peu d’argent qu’on a réussi à épargner jusqu’à finir aussi raide qu’un torchon essoré.

Etonnez –vous après cela que des milliers de Français aient pris ce week-end le volant de leur voiture ou de leur camionnette et se soient lancés sur les routes en direction de la capitale, drapeau français flottant sur leur véhicule.

La question s’est immédiatement posée : qu’allaient-ils faire à Paris ? La réponse est aussi simple que terrible : prendre le pouvoir. Pourtant, il ne régnait pas un climat factieux dans ces cortèges. Car ce que ces manifestants revendiquaient, ce n’était pas les palais nationaux ni les ors de la République, mais simplement le pouvoir sur leur vie. Et cela, dans le monde moderne, c’est très difficile à obtenir.

C’est même si difficile qu’il faut un grand effort d’imagination pour se figurer un monde où chacun pourrait vivre à se guise, dans un climat de liberté. Les gestes les plus élémentaires, qu’il s’agisse de travailler, de mettre ses enfants à l’école, de passer quelques jours de vacances ou que sais-je encore exigent tout un apparat de papiers officiels, de laissez-passer, d’attestations de santé qu’on est finalement tout heureux et soulagé de pouvoir produire à ce qu’on appelle « les autorités » et dont on ne sait pas qui les a nommées et investies d’un pouvoir qu’elles affichent sans vergogne au nez du malheureux citoyen.

Citoyen, avez-vous dit ? Non, esclave. Esclave de la société, esclave de lui-même, esclave de l’idée qu’il se fait du monde, esclave de tous ces trains qui ne partent pas : « Un jour, nous prendrons des trains qui partent. » (Antoine Blondin).

La France, le monde se trouvent face à une révolution de la vie. La généralisation de l’informatique l’a fait pénétrer chaque geste de notre vie, du plus simple au plus complexe. Et tous ces procédés se sont enkystés dans notre existence au point d’avoir effacé toute liberté de manœuvre. Mais surtout cet ensemble de procédés a fini par devenir une immense administration qui vit sans règles autres que celles qu’elle s’est fixées dans la plus totale obscurité et qu’elle entend faire respecter partout dans le monde.

Le problème majeur de notre société, c’est que l’administration s’est emparée de toute l’administration informatique et l’a incluse dans son pouvoir. Du coup, les pays où le poids de l’Etat représente les deux tiers de la production (c’est la cas de la France) sont devenus complètement invivables. Les autres, qui ont su en rester au tiers de la production, ont pu conserver des espaces de liberté suffisants pour que le peuple ne se sente pas opprimé.

L’élection présidentielle française est l’occasion de poser ce problème dans toute son ampleur. ll faut évidemment une rupture avec tout ce qui s’est fait jusqu’à présent. Si les électeurs choisissent cette voie, notre pays a une chance de se redresser. C’est tout l’enjeu de la candidature Zemmour dont on ne soulignera jamais assez que parmi ses cibles préférées figure la caste médiatique qui a emprisonné l’opinion publique dans ses raisonnements fallacieux et pervers qui ne laissent aucune chance à la liberté de pensée.

Zemmour n’est évidemment pas une fin. C’est le début de quelque chose. La France a besoin de reprendre sa marche en avant. Elle a besoin à cet effet de la liberté de ses citoyens. Ceux-ci ont compris l’enjeu de la période que nous vivons. C’est pourquoi ils ont pris le volant de leur voiture et arboré le drapeau français. Ne  nous y trompons pas : s’ils crient « Liberté », c’est bien « Liberté » que cela veut dire. Ce mot a un sens, partout dans le monde. Mais chez nous, plus qu’ailleurs, parce que c’est nous qui l’avons inventé. Faisons valoir nos droits d’auteur !

Claude Reichman

 

 

 

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8 réflexions sur « L’enjeu de la présidentielle, c’est la liberté ! »

  1. Avez vous remarqué ? Les gauchiasses s’en prennent depuis quelque jour à la judéité de Zemmour. Chassez le naturel, il revient au galop.

  2. Vous avez raison. L’enjeu de cette présidentielle est bien la liberté.
    En quoi le fait de se rendre aux urnes peut changer quelque chose ?
    Le pouvoir quel qu’il soit change celui ou celle qui le détient.
    “Si voter changeait quelque chose il y a longtemps que ça serait interdit.”
    Coluche

    1. Ne pas voter ne sert à rien non plus, voter pour les mêmes socialauds est stupide, essayer autre chose dont Zemmour peut être un début de commencement de bifurcation.

      1. Merci ‘Normandie’ pour votre réponse’. la question s’adressait cependant à M. Reichman.

        Tout ce dont vous avez réussi à me convaincre, c’est que vous n’êtes surement pas de ces ‘socialauds’ pour reprendre vos termes.

        Sauf votre respect, ‘ne pas voter’ comme vous dites ou s’abstenir est un droit, de même que voter blanc ou écrire sur le bulletin de vote ‘liberté’, ‘Freedom’ ou tout autre chose qui a de la résonnance pour chaque citoyen qui peut et qui veut aller aux urnes.

        Je sais peu de choses en ce monde. En revanche, ce que je sais d’après mon vécu et ce dont m’a convaincu ce blog, c’est que la raison des hommes ou femmes de l’état, est et sera toujours la meilleure.

        Essayer autre chose comme vous le suggérez, c’est déjà ce qui se fait depuis plusieurs années.

  3. Certains politique français n’ont pas compris que c’est dans la liberté d’esprit que l’innovation et l’économie se développent.
    Les peuples forts sont ceux qu’anime, dans la vie publique, l’esprit d’Union, de Respect, de discipline, et d’un comportement exemplaire des dirigeants politiques. Le comportement est plus important que les objectifs et d’ailleurs Le Général Charles De Gaulle l’avait non seulement compris mais imposé à toute son équipe ministérielle. Car sans un comportement exemplaire une nation ne pourra pas réaliser les objectifs. Un pays est cultivé non en raison de sa fertilité ou de son économie, mais en raison de sa liberté !
    Tout cela permet à la nation de présenter un corps solide, les peuples forts sont ceux qui possèdent, dans la vie privée, l’esprit d’audace et d’initiative de sorte que l’individu s’y développe et entreprend sans cesse. Les peuples qui possèdent ces qualités s’élèvent, les autres déclinent et le plus ou moins d’instruction n’a rien à y voir.

  4. Oui, le manque est bien la liberté, en général et sous toutes ses formes.
    Elle peut être reconquise tout bêtement par le refus d’obéir, l’indiscipline naturelle.
    Tout se joue alors dans la répression, sa densité d’abord, puis la force de son acceptation ou de son refus.
    Tout est entre les mains des magistrats et de la police, ensuite seulement vient effectivement la guerre civile….. Il n’y a donc pas de certitude à son sujet.
    C’est aujourd’hui que la désobéissance devient courage et légitimité pour tous.
    Aujourd’hui que résister prend tout son sens à travers le refus d’obéir, le droit à la désobéissance.

  5. Bien que ce soit assez incroyable de le constater, pour ce que cela implique au niveau infiltration et influence des gouvernements par la finance internationale et la corruption, les pays dits occidentaux ont presque tous été dans la même situation de chercher à limiter les libertés sous le prétexte de la pandémie. Mais les incohérences de la politique imposée, le manque de justifications scientifiques et l’agression à l’égard des populations deviennent si flagrantes que les populations ne supportent plus toutes ces entorses à la démocratie et aux droits de l’homme. Tous cela se définit comme de la haute trahison.
    Nous assistons au démarrage de la première guerre civile internationale.

  6. Mardi 25 janvier 2022

    L’illégalité des rémunérations des « Sages »

    Tout d’abord, rappelons au lecteur les épisodes précédents du combat, que nous avons engagé voici plus de 15 mois pour que cessent sans délai les indemnités indues perçues depuis plus de 20 ans par les juges du Conseil constitutionnel, mais révélées seulement au cours de l’année 2019. Curieusement frappée de mutisme, la République évite soigneusement de se poser toutes sortes de questions gênantes, notamment:
    vis-à-vis de la violation du serment prêté par les juges de fidèlement respecter la Constitution,
    à propos de l’importance, du circuit, du sort et de la récupération des sommes indûment perçues,
    et plus largement encore sur le devenir d’un personnel, dont le moins qu’on puisse dire qu’il ne s’est pas opposé à percevoir -nolens volens- des rémunérations dont il ne pouvait pas ignorer le caractère contraire à la Constitution, puisqu’il en était le gardien attitré.
    Ces questions, nous devions à la démocratie de les poser d’abord dans une série d’articles dans les colonnes de l’IREF pour attirer l’attention de nos lecteurs sur ce qui se tramait. Ensuite méthodiquement, nous en avons saisi d’abord le Premier Président de la Cour des comptes, avant d’interpeller d’une « adresse citoyenne » les Présidents des Groupes de l’Assemblée Nationale, ainsi que Madame Le Pen. À notre grande surprise, aucun d’entre eux n’a daigné se saisir du problème, la Cour des comptes opposant une exception d’incompétence, cependant que les Présidents des Groupes n’étaient visiblement pas concernés. Nous avons donc décidé de frapper plus haut en adressant une lettre ouverte au Président de la République en personne, qui ne nous a toujours pas adressé la moindre réponse fût-elle d’attente. C’est pour cette raison que nous livrons à nos lecteurs cette lettre ouverte. Elle dresse un inventaire aussi complet que possible des faits constitués et de l’ensemble des questions graves qu’ils posent tant pour les finances publiques, que pour les décisions qui incombent au Président de la République et qui engagent le fonctionnement et la crédibilité d’une des institutions-phares de la République.
    Tout se passe en effet comme si l’Assemblée nationale trouvait absolument normal que, depuis plus de 20 ans, le Conseil constitutionnel « arrondisse » chaque mois la rémunération de chacun de ses membres en prélevant sur le compte du Trésor et donc au préjudice du contribuable des gratifications mensuelles indues à hauteur actuellement (montants bruts) de quelque € 8 000 et € 10 000 pour le Président .
    Par Benne Thierry

    https://fr.irefeurope.org/actions-et-manifestations/actions-aupres-des-decideurs/article/lillegalite-des-remunerations-des-sages/

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