Autocrates et ploutocrates ont ceci en commun qu’ils sont persuadés de bien faire.
Ce sont avant tout des individus convaincus d’avoir un don particulier d’organisation et de commandement, un charisme qui devrait sauter aux yeux de tout le monde, ce qui leur fait considérer les réfractaires – donc les gens normaux – comme des simplets qu’ils doivent éclairer, voire des agitateurs à ambitions personnelles superfétatoires qu’ils doivent alors éradiquer pour sauver la collectivité dont ils prétendent avoir la charge.
Bien sur ce sont eux, les autocrates et les ploutocrates, qui sont déséquilibrés, voire psychopathes.
Le principal problème avec ces personnages est que le peuple – c’est le nom sacré de la foule, de la masse – rêve d’être assisté, dirigé, materné, déresponsabilisé, par un chef éclairé, sans prendre conscience que seuls les autocrates sont intéressés par la place. Les personnes équilibrées savent que le pouvoir est gourmand en temps, au point de pouvoir facilement dévorer une vie, sans pour autant apporter de retour pour ceux qui l’exerceraient sincèrement, et même en risquant de ne procurer comme récolte que l’opprobre. Tout le monde n’est pas habité comme De Gaulle par Marianne, et prêt à tous les sacrifices.
Autocrates et ploutocrates sont légion. Peu arrivent au pouvoir global, le plus grand nombre exerce sa folie en famille ou au travail.
Ceux qui arrivent au sommet le font rarement exprès. Les circonstances ou la foule les propulse là, par hasard. Au début, ils n’ont pas la pleine conscience de leur folie, ce qui explique que celle-ci, qui empire au fil du temps, est peu visible au départ, d’où l’erreur de choix compréhensible pour ceux qui leur font la courte échelle.
L’exemple historique qui nous est familier est évidemment la période des années 1930 où les autocrates se sont épanouis en Europe, déchainant par leur folie guerres et morts en abondance.
La situation donne l’impression de se reproduire, mais en pire.
Il est clair que Poutine, Xi Jinping, Ali Khamenei, pour ne parler que des plus importants, sont des autocrates-ploutocrates que ce désordre psychologique rapproche.
Le hasard, et la corruption de nos démocraties, leur apportent sur un plateau un camarade de jeu : Trump.
En voilà quatre qui ne doutent pas d’avoir à se partager le monde pour notre plus grand bonheur.
Que sont la liberté pour eux, la libre disposition de nos corps et de nos esprits ? Pas grand-chose, ils ont beaucoup mieux en magasin…
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que Trump leur envoie un message clair : « Zelensky n’aurait pas dû résister, il y aurait eu beaucoup de morts évitées… »
Bon sang, mais c’est bien sûr…
Donc exit l’Ukraine, bienvenue à Poutine qui rêve de reconquérir ses anciennes colonies européennes, il ne s’en cache pas. Pour lui c’est le moment, pour ses amis aussi. L’Europe est à genoux.
Donc Poutine va dégainer en Pologne, c’est toujours en Pologne que ça castagne. Modérons. Mettons dans deux ans, le temps qu’il se refasse une santé militaire.
Ce qui laisse le temps à l’Afrique du Nord de peaufiner son implantation en Europe, pour être opérationnelle au Sud quand Poutine l’attaquera au Nord.
On dirait que c’est bien parti pour une sacrée glissade…
Bien à vous. H. Dumas
Trump a raison de dire que Zelensky aurait dû arrêter la guerre depuis longtemps et que cela aurait fait moins de morts pour rien car l’Ukraine ne la gagnera pas. La guerre n’aurait même pas eu lieu si les accords de Minsk avaient été respectés et ils ne l’ont pas été car les principaux gouvernants de l’UE dont Merkel, poussés par les américains, les avaient signés dans l’espoir d’armer l’Ukraine afin qu’elle soit en capacité de battre la Russie. Il est encore plus surprenant que l’auteur reprenne le discours de nos gouvernants sur une prétendue ambition de Poutine d’aller plus loin dans son offensive pour justifier notre soutien à l’Ukraine et même l’envoi de nos troupes. Pour peu, il va nous écire que 37 milliards de financement, ce n’est pas assez et qu’il faut encore donner plus. Et ben voyons!!!!
Tout le monde a le droit d’avoir une opinion …
A condition d’avoir tous les éléments en main
Les accords de Minsk constituent une tentative désespérée de l’UE de stopper l’invasion russe avec ses petits hommes verts dans le Donbass et en Crimée dès 2014.
Ca n’a pas marché parce que Poutine a fait des promesses qu’il n’a pas tenues et qu’il a menti à tout le monde.
Des reportages ont été diffusés sur ARTE et il n’y a aucune ambiguité …
Même F Hollande l’a dit !
Les ukrainiens n’ont pas le choix : ils sont dos au mur c’est à dire que soit ils se battent soit ils capitulent !
Je vous rappelle que le discours de Poutine a toujours été le même : j’arrête la guerre si l’Ukraine capitule !
La France l’a fait en 1940 en croyant sauver les meubles …
On sait ce qu’il en a été !
En outre, vous semblez ignorer le très lourd passif existant entre les deux pays
Lisez le livre TERRES DE SANG de Timothy Snyder et vous comprendez
Ou encore le livre d’Anne Appelbaum FAMINE ROUGE
Last but not least, vous oubliez un élément primordial :
Le mémorandum de Budapest de 1994 entre les USA, le RU, la Russie, l’Ukraine, le Kazakhstan et la Biélorussie, les 3 premiers GARANTISSANT les frontières des 3 derniers en échange de l’abandon de leur arsenal nucléaire (transféré à la Russie).
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9morandum_de_Budapest
Lisez l’article et vous comprendrez …
Les ukrainiens ont fait preuve de beaucoup de naiveté parce que vous pouvez imaginer aisément que Poutine ne se serait évidemment pas attaqué à une Ukraine possédant autant d’armes nucléaires que la Russie !
Poutine, comme Trump, ne respecte aucun traité, n’a aucune parole et ne comprend que la force surtout lorsqu’il pense qu’elle va lui permettre d’atteindre ses buts !
Et Javier Milei en Argentine, n’est-il pas sur la même ligne que Trump ?
Je me souviens d’un billet (30 décembre 2023 : « EN ARGENTINE ») dans lequel vous blâmiez ses opposants de gauche (que vous assimiliez par leur comportement…à Trump), tout en déclarant crédible le programme économique du nouveau président (qui depuis s’est défini… comme « pro-Trump ») !
Y a-t-il plusieurs « Henri Dumas » à la même adresse ?
Non, le problème du jour n’est aucunement TRUMP (qui est un patriote américain), le problème véritable, c’est MACRON (qui, lui, est un petit escroc « bien de chez nous »).
Bonjour M. Millerand,
Le libéralisme, comme le reste, doit être consenti, non ?
L’Argentine est le premier pays à avoir voulu le libéralisme démocratiquement. Était-ce en toute lucidité et M. Milie est-il un démocrate ? Nous ne sommes pas beaucoup informés à ce sujet, mais j’aime le croire.
Vu d’ici, M. Milei à annoncé la couleur à ses électeurs.
Ce n’est pas le cas de Trump qui ne parle que de force et de violence.
Milei face à la violence de la doxa de gauche a-t-il glissé vers l’autocratie apparente de Trump ? Je ne sais pas.
J’aimerais qu’il reste un démocrate libéral.
Je ne vois pas de contradiction entre mon billet de Décembre 2023 et celui-ci.
Le changement serait de Milei et du libéralisme ? J’en serais très contrarié
Bien à vous.
Le psychopathe présente des traits de comportement caractéristiques (stéréotypes) que l’on retrouve constamment chez ces individus à des niveaux évidemment variables :
Absence d’empathie
Intolérance à la frustration
Absence de culpabilité
Absence de remords
Manipulateur égocentrique
Charme superficiel
Mépris des règles et des autres
La proportion de psychopathes, au sein de la population, est de 1% mais elle est de 10% au sein des dirigeants, quelle que soit leur « couleur ».
Trump lui est le « meilleur d’entre-eux »
Il se dit partisan de la négociation plutot que de la guerre, mais exclusivement lorsqu’il est en position de force et en mesure d’imposer sa volonté.
Mieux contrairement à Poutine qui s’attaque à ses ennemis, lui il s’attaque à ses amis et alliés en les menaçant (Groenland, Canada, Panama …)
Après il nous explique que Poutine est un grand homme pour lequel il est plein d’admiration ; sans parce qu’il a reconnu chez ce dernier des traits de comportement qui sont les siens propres !
Le prochaine négociation entre eux, à propos de l’Ukraine, va probablement être un grand moment de « spectacle » ; mais, le problème c’est qu’il va falloir qu’il en ait un qui s’incline face à l’autre …
Lequel des deux ?
Mais, paradoxe, tout n’est pas négatif chez Trump car il n’est ni écologiste, ni wokiste, ni bureaucrate.