L’apologie de la violence fiscale

Enfin je comprends tout. J’ai juste mis vingt ans. On ne peut pas dire que je sois un génie, peut-être un besogneux, un tenace…

Depuis les années 1970, les hommes de l’Etat, la presse et les fonctionnaires – pas tous, seuls les affidés –, font l’apologie de la violence fiscale. L’objectif étant de capter la plus grande quantité possible des richesses créées par les acteurs économiques, par les autres.

Cette apologie s’est adossée à l’idée maitresse d’une redistribution plus juste de la richesse, allant jusqu’à l’égalitarisme.

Tout cela est machiavélique, si finement joué que l’effet grotte de Platon a été total. Je fais partie des victimes, j’ai adhéré au concept, jusqu’au jour où j’ai été touché dans ma chair par la violence fiscale, il y a vingt ans. Depuis j’essaie de comprendre l’incompréhensible.

Pour comprendre le concept observons la guerre en Ukraine.

Poutine fait, depuis des années, l’apologie du droit à la grandeur et à l’espace du peuple russe, au développement d’une armée de conquête. Ceci allant jusqu’à l’annexion de voisins, déclarée légitime. Inévitablement, à terme, il devait rencontrer une résistance intellectuelle, à laquelle il a répondu par la force, par la guerre. On en voit aujourd’hui les résultats.

L’apologie de la violence fiscale

Même méthode, mêmes effets, mêmes résultats.

Au départ l’impôt est une contribution volontaire et proportionnelle répondant aux besoins des dépenses collectives. Ce sont les termes notre constitution.

Des besoins en dépenses collectives nous sommes passés à l’idée de répartition du capital économique plus juste que la répartition naturelle des jeux de l’économie — on notera que cette idée est millénaire et n’a jamais abouti autrement que par la faillite, puis la guerre ou l’inverse –.

Les organisateurs de ce concept ont alors engagé une apologie de la violence fiscale, justifiée par le but égalitariste proposé.

Cette apologie de la violence fiscale a été reprise par tous ceux qui pensaient en profiter ou qui cherchaient à se placer dans ce système.

Une fois installée, cette violence a offert l’opportunité de prélèvements illimités à ceux qui levaient l’impôt, toute résistance étant brisée par la violence.

Nous n’allons pas refaire dans ce billet le descriptif des zones de non-droit dans lesquelles évolue notre droit fiscal, nous les connaissons et sommes capables de les lister sans problème. Pareillement pour les drames liés à la violence fiscale.

Ce que nous pouvons dire c’est que, in fine, la catastrophe générée par cette stratégie touche — à l’exception de quelques apparatchiks privilégiés – tous les Français qui se voient amputés de plus de 80% des revenus de leur travail, alors qu’en face les mirobolantes promesses égalitaristes ne sont pas du tout au rendez-vous.

La majeure partie des fonds levés grâce à la violence fiscale – l’impôt — est engloutie pour l’achat de voix électorales.

L’exemple le plus actuel de ce drame est largement éclairé par l’interrogatoire de M. Henri Proglio devant la commission de l’Assemblée nationale. Arrêtons-nous un instant sur ce morceau d’anthologie :

M. Proglio a été le DG de Véolia, puis celui de l’EDF. En fait, à cheval sur le public et le privé, il s’avère être un grand spécialiste de la connivence, de l’interférence entre l’économie et la politique. Il est donc parfaitement crédible lorsqu’il évoque devant la Commission de l’Assemblée nationale ces interférences et les dénonce. Lorsqu’il affirme que c’est pour des raisons strictement politiques — visant plus particulièrement les alliances avec les verts nécessaires à la survie de la Chancelière Angela Merkel — que le nucléaire d’EDF a été sacrifié, qu’aujourd’hui nous payons l’électricité, compris les coupures à venir, la peau du cul. L’économie et la technique n’ayant aucune place dans cette catastrophe.

La moralité des politiques ne répond pas aux règles de l’économie qui sont la capitalisation, la vérité, le résultat, la qualité, le respect de la concurrence et des consommateurs. On peut même affirmer que les qualités demandées à un politique sont l’exact inverse, puisqu’il est nécessaire qu’il ne soit pas riche en capital, qu’il mente pour plaire, qu’il écrase la concurrence par tous les moyens possibles y compris les plus bas, qu’il n’accorde aucun crédit aux électeurs autres que les siens.

Revenons à nos moutons

L’apologie de la violence fiscale légitime cette violence.

Or, de façon formelle on sait aujourd’hui — et Bruno Le Maire l’affirme — la captation des biens d’autrui est un acte de guerre, de violence absolue.

Donc, la violence fiscale ne peut qu’aboutir à la violence, à la guerre.

C’est ce que, parfaitement conscients de la situation, les hommes de l’Etat veulent dissimuler, c’est pour cela qu’ils s’acharnent sur ce blog. Ils ont certainement perçu, qu’un jour ou l’autre, nous comprendrions la vérité.

C’est fait… nous affirmons que l’apologie de la violence fiscal est meurtrière.

Nous allons débusquer cette apologie de la violence fiscale.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « L’apologie de la violence fiscale »

  1. Prenons l’exemple de la gestion de l’ENVIRONNEMENT utilisé comme bouc émissaire pour inventer des taxes afin de financer les déficits = “En effet La réponse logique des élus devrait passer par la valorisation de solutions basées sur l’innovation et l’investissement, les économies de gestions à réaliser et non, par le traditionnel ‘nouvelles taxes’ et arrosages de subventions fiscales, et non par le développement de la peur. Pour les dirigeants d’un pays le temps long devrait primer sur les solutions de court terme”.

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