Guerre fiscale de haute intensité

Les guerres, toutes les guerres, n’ont qu’un seul combustible : la haine.

Peut-on tuer sans haïr ? Oui, mais alors uniquement pour survivre. L’homme ne peut tuer que pour se nourrir ou pour défendre sa vie, sauf cas de délire ou de haine.

Poutine a pris la responsabilité, depuis des années, d’instiller l’idée de grandeur dans les âmes simples du peuple russe, pour ensuite désigner les Ukrainiens comme de dangereux nazis qui doivent être haïs aveuglement comme il se doit.

Dans l’absolu son attitude est étrange car les Russes ayant un territoire trop grand devraient  tenter de séduire et d’accueillir et non de conquérir de l’espace qu’ils ont déjà en surplus. Cette immensité leur fait craindre sans doute la possibilité d’être totalement dilués dans la masse que l’espace permettrait d’absorber.

Qu’importe sa logique, aujourd’hui c’est l’Ukraine que Poutine convoite, il faut faire avec.

Bien que foireux son plan marche. Il a alimenté la machine à fabriquer de la haine en exposant ses conscrits, morts en abondance, au début du déclanchement de « sa guerre », appelant naturellement vengeance et preuve de ce qu’il avançait.

Aujourd’hui il va éradiquer l’Ukraine, ses opposants internes n’ont plus d’écho, trop de haine en son pays les rendent inaudibles.

Jusqu’où iront les cercles concentriques de cette haine ira la guerre.

Très loin sans doute, jusque chez nous probablement où cette haine viendra se juxtaposer à celle que cultivent nos hommes de l’Etat.

La marque ultime, intellectuellement visible, de la haine en Ukraine est la déclaration, délirante et absolument pas crédible, de la propagande russe accusant le jeune journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff d’espionnage pour justifier son assassinat.

Tout cela est si loin, si proche.

La haine en France est distillée par Bercy. Depuis de nombreuses années, disons cinquante ans, Bercy tape dans la caisse commune au profit de quelques’uns.

Ce faisant Bercy ne peut pas ignorer que ce vol manifeste a un terme, c’est : la faillite. Nul n’ignore que toutes dépenses inconsidérées mènent à la faillite.

Bercy a naturellement anticipé. Dans le même temps que Bercy puisait dans la richesse commune pour ses intérêts propres, en fait pour le pouvoir, Bercy répandait la haine des possédants plumés ou à plumer, de telle sorte que leur sort, leur ruine, ne puissent émouvoir personne.

Cette haine aujourd’hui est tenace, elle s’est emparée de tout le corps social, sans exception, justice comprise. Elle est suicidaire.

Elle s’imbrique étroitement dans toute autre haine passant à sa portée. Car la haine appelle la haine, c’est ainsi naturellement.

Sans aucune raison objective, le déversement de la haine en Ukraine va intensifier celle qui sévit chez nous, par simple capillarité. Et, comme Bercy est au bout du rouleau, l’explosion est imminente.

Les possédants, vrais ou inventés, déjà haïs, vont être intégralement pillés, puis déportés et assassinés, c’est écrit et ce sera la disparition de notre société.

Excessif pensez-vous ? Pouvez-vous penser autrement ? Non, la haine est là, elle emporte tout, chacun de nous inclus.

Nous sommes au point d’entrée de la guerre fiscale de haute intensité.

Je suis une des premières victimes, j’ai mis longtemps à comprendre la situation, trop longtemps. Il aurait fallu partir… trop tard pour moi. Peut-être pas pour vous. Dépêchez-vous avant que les frontières se ferment…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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