ECOLOGIE ET ECONOMIE LIBÉRALE : UNE LIAISON PARADOXALE

Lorsqu’en Février 2010 j’ai entamé l’écriture de ce blog, j’étais l’objet d’une agression fiscale hors du commun. En m’exprimant,  je visais deux objectifs :

– Le premier était tout simplement de survivre, de ne pas engager un geste irréversible face à ma mort économique programmée et voulue par le fisc. Cet objectif a été atteint. Je tiens ici à remercier tous ceux qui m’ont apporté une raison de résister et de vivre par leurs commentaires, voir leurs contacts directs. Je suis leur obligé, qu’ils m’aient été favorables ou opposés.

– Le second était de comprendre l’espace économique et sa fiscalité dans lesquels je vivais naturellement depuis toujours, sans avoir pris le temps de les analyser. Ce deuxième objectif était plus ambitieux, je ne l’ai pas atteint, je ne l’atteindrai probablement jamais, mais j’ai œuvré en toute transparence et, là aussi, vos retours ont été essentiels. Avec vous, je crois avoir compris certaines choses, notamment ce que je vais vous exposer dans ce billet.

L’écologie

Ce mot désigne la science de l’espace dans lequel nous vivons. En fait, il englobe tout, puisque tous les écosystèmes sont interdépendants. Des équilibres s’installent, mais ils ne sont pas définitifs. Selon l’angle de vision pris, les sujets étudiés se classent en niches écologiques. L’homme bénéficie d’une niche spacieuse qui empiète largement sur les autres. Lorsqu’un des équilibres vacille, on parle de crise écologique.

L’économie

Contrairement à ce que peuvent croire certains, il s’agit d’un bien collectif. Un bien commun au service de tous, entre les mains de quelques-uns. Pour bien comprendre cette définition, je propose de comparer l’économie à la culture.

Là aussi, il s’agit d’un bien commun entre les mains de quelques-uns. Le fait de rendre l’école obligatoire ne rend pas la totalité du groupe cultivée. Seuls ceux qui ont des prédispositions à ce sujet le deviendront, mais leur culture personnelle fera partie du patrimoine commun. C’est ainsi et accepté par tous.

Les excès ou provocations d’artistes ne choquent pas, nous savons tous que la liberté est essentielle à la bonne santé de la culture, les dérapages de cette liberté n’entament pas sa nécessité.

Egalement, la liberté est essentielle à l’économie, les dérapages de quelques-uns ne doivent pas l’entraver. La richesse possédée par quelques-uns est en réalité un bien commun à tous.

Malheureusement, ce constat paraît évident à presque tous pour la culture, mais pas pour l’économie….

L’homme, l’écologie, l’économie, la culture

Ce qui différencie l’écosystème humain des autres, c’est justement la capacité de l’homme à agir sur les deux composantes de son écosystème que sont la culture et l’économie. Les autres mondes vivants n’ont pas développé ces deux aptitudes. Leurs niches écologiques sont exclusivement régies par la force ou l’attitude innée, elles sont peu adaptatives et sujettes en permanence à des crises écologiques pour peu que leur environnement soit légèrement modifié.

Cependant, l’écosystème humain peut traverser lui aussi des crises écologiques qui le mettent en danger. Le marqueur principal du bon état écologique d’un écosystème humain est évidemment l’espérance de vie.

Il y a un rapport direct entre la liberté économique, la liberté culturelle et l’espérance de vie. Les sociétés totalitaires qui entravent volontairement la culture ou l’économie ont systématiquement de piètres résultats quant à l’espérance de vie de leurs membres.

Les entraves aux libertés

Concernant la culture, l’entrave la plus grave à la liberté est la censure. Fille du dogme, elle ne supporte pas la liberté qui s’en affranchit. La censure totale, détruit totalement la culture.

Concernant l’économie, l’entrave la plus grave à la liberté est le prélèvement par la force. Les sommes qui sont retirées par la force à l’économie, en principe au nom d’une plus juste répartition, provoquent son affaiblissement, jusqu’à mettre son existence en danger. Le prélèvement total, détruit totalement l’économie (voir l’ex URSS).

Pour un écosystème humain, l’affaiblissement de sa culture ou de son économie provoque une crise écologique, générant une fragilité qui met son avenir en danger.

Conclusion

L’impôt est une atteinte possible à l’écologie de l’écosystème humain. Mal géré, il peut créer une grave crise écologique. Les écologistes en sont-ils conscients ?

En affaiblissant l’économie, l’impôt affaiblit l’environnement écologique de l’homme, met son écosystème en danger, provoque une crise écologique.

L’impôt est anti-écologique. !!!

Cordialement. H. Dumas

 

Post-scriptum, décalage entre la pensée commune et l’économie :

Les plages et bords des côtes font l’objet de travaux conséquents tout au long de l’année, qui s’intensifient l’été, tout cela payé par l’impôt. Les vacances venues, tous exigent l’accès gratuit à ces lieux entretenus par l’impôt. Cela est parfaitement antiéconomique. Mais il y a mieux. Sur ces sites s’implantent naturellement des plagistes. Ils créent des emplois, paient des impôts, rendent des services. La majorité, de ceux qui profitent gratuitement de la plage financée par l’impôt, se dresse contre la présence de ces acteurs économiques, qui pourtant soulagent par leurs contributions la charge commune d’entretient des lieux. Comprenne qui pourra…

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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