Crime contre l’humanité

Ce siècle naissant, aujourd’hui adolescent, est déjà sans pitié pour les « fragiles du raisonnement ».

J’aurais pu dire pour les cons, la formule eut été plus lapidaire, plus grand public, mais ce mot est si galvaudé que chacun de nous est le con d’un autre, et ce n’est pas cela que je vise.

J’aurais pu aussi cibler les abrutis, mais je ne suis pas sûr qu’ils existent vraiment. Je crois que l’intelligence, même réduite, est toujours présente chez l’homme alors que, dans certaines circonstances, tout un chacun peut se retrouver en fragilité de raisonnement.

C’est ce moment et les personnes qui en souffrent dont je veux vous parler. Sachant que pour certains ce ou ces moments sont brefs, pour d’autres ils peuvent durer toute une vie.

La situation des « fragiles du raisonnement » n’est pas nouvelle, mais l’informatique —aussi appelée intelligence artificielle — a été un formidable accélérateur pour ceux qui raisonnent juste et a augmenté la distance entre eux et les fragiles qui sont aujourd’hui complètement largués.

Depuis toujours des ambitieux sans scrupule prennent en otage les « fragiles du raisonnement » et, les manœuvrant, s’abritant derrière eux, les réunissant en masse, attaquent ceux qui par leur qualité propre et leur intelligence ont capté richesse et pouvoir.

Ces ambitieux n’ont habituellement pas réussi à atteindre eux-mêmes richesse et pouvoir à la loyale, selon les règles que le groupe auquel ils appartiennent s’est donné. C’est alors qu’ils phagocytent les « fragiles du raisonnement » par la ruse et les utilisent en les envoyant au casse pipe.

Je suppose que l’humanité fonctionne ainsi depuis ses premiers temps, dès que plusieurs bipèdes se sont réunis en groupe.

Récemment, et à grande échelle, nous pouvons donner pour exemple le christianisme qui visait à déposséder les romains de leur puissance, qui a réussi pour ensuite ne pas faire beaucoup mieux, les nazis et autres fascistes qui ont échoué, les communistes qui eux aussi ont momentanément échoué.

Avec les mêmes méthodes arrivent aujourd’hui certains musulmans du moyen orient.

Tout cela n’est pas sans conséquence.

Chaque fois le résultat se compte d’abord en millions de morts, évidemment toutes injustes. Existe-t-il des morts justes ?

Puis, que le but soit ou non atteint, dans tous les cas le changement de main du pouvoir n’apporte strictement rien aux « fragiles du raisonnement », qui le restent et continuent à ne pas comprendre pourquoi ils le restent et le resteront toujours. De la sorte ils sont prêts à recommencer peu de temps plus tard, si ce n’est immédiatement.

Mais avec chaque fois la même conclusion : des millions de morts injustes.

Cela pose la question de la responsabilité de ceux qui utilisent les « fragiles du raisonnement ». La réponse est claire : elle est totale, quelles que soient les conséquences en nombre de morts.

Les nazis ont été poursuivis pour crime contre l’humanité, tous ceux qui abusent des fragiles devraient l’être.

Tout particulièrement aujourd’hui ceux des musulmans qui incitent les « fragiles du raisonnement » à sacrifier leur vie en accompagnant ce sacrifice d’un maximum d’autres morts dont le seul tort est de ne pas reconnaitre les commanditaires pour supérieurs en leur abandonnant richesse et pouvoir.

Répétons-le, la responsabilité de ceux qui abusent des « fragiles du raisonnement » pour en faire les soldats et la chair à pâté de leur propres ambitions est totale.

Quand je vous dis totale, je veux dire totale.

C’est-à-dire pas uniquement quand elle est évidente comme c’est aujourd’hui le cas à Nice, mais aussi quand elle se présente sous sa forme primaire, quasi discrète, comme sait si bien le faire notre presse nationale pour dresser les « fragiles du raisonnement » contre les « possédants ».

Il n’est aucune excuse pour ceux qui agitent les fragiles en leur faisant croire que leur fragilité dépend des autres.

Alors que la « fragilité de raisonnement » est un problème personnel, que seul le fragile peut solutionner et exclusivement par lui-même. La seule chose que l’on puisse faire pour le fragile c’est d’abord de ne pas l’humilier, ensuite de lui faire comprendre que la solution à sa fragilité ne peut venir que de lui.

Notons au passage que ce n’est pas vraiment le discours de nos responsables politiques. Puisque nous en venons inévitablement à eux, il n’est pas inutile de faire remarquer que nos élus ne manquent aucune occasion d’humilier les « fragiles du raisonnement » ou encore de les utiliser lorsqu’ils partent à l’assaut du pouvoir et de la richesse.

Alors que paradoxalement notre société respecte d’autres fragilités telles que le handicap, la maladie, le genre lorsqu’il est décalé, etc… elle abuse des « fragiles du raisonnement ».

La particularité de ce type de fragilité est de déboucher systématiquement sur la violence. A Nice, l’auteur de cette folie faisait partie de ces « fragiles du raisonnement » qui, en butée, deviennent violents. Ils sont tous ainsi.

Chez nous ou ailleurs ceux qui humilient les fragiles doivent s’attendre à la violence en retour, en cela Bercy et la magistrature sont bien imprudents et nous entrainent par leur attitude humiliante vers la violence.

Avec un paradoxe, c’est que ce sont justement les « fragiles du raisonnement » qui demandent une justice plus intransigeante et une fiscalité plus forte, donc plus d’humiliation à venir pour eux.

Sont-ils conscients de réclamer eux-mêmes le poison qui va les massacrer ?

Comprendront-ils un jour que ceux qui en abusant d’eux les entrainent inexorablement vers une très probable guerre civile devraient être poursuivis, dès aujourd’hui, pour crime contre l’humanité, avant qu’il ne soit trop tard ?

Restons sur cette question.

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

6 réflexions sur « Crime contre l’humanité »

  1. Voilà qui est bien TNZF.
    Il n’y a pas de droit fiscal.
    Il y a des règles fiscales imposées par Bercy qui forment une zone de non droit contraire â tous les engagements constitutionnels de la France, qui broient et tuent les français.
    Ce blog se bat, non pas contre l’impôt mais contre ces règles iniques, non pas pour les fraudeurs mais pour les honnêtes gens détruits par cet enfer fiscal.
    Bon vent pour vous en souhaitant que vous compreniez un jour votre erreur.

  2. «  » » »Je suppose que l’humanité fonctionne ainsi depuis ses premiers temps, dès que plusieurs bipèdes se sont réunis en groupe.

    Récemment, et à grande échelle, nous pouvons donner pour exemple le christianisme qui visait à déposséder les romains de leur puissance, qui a réussi pour ensuite ne pas faire beaucoup mieux, les nazis et autres fascistes qui ont échoué, les communistes qui eux aussi ont momentanément échoué.

    Avec les mêmes méthodes arrivent aujourd’hui certains musulmans du moyen orient. » » » » »

    Bonjour … il y a beaucoup de raccourcis et si vous citez des « méchants », faites le avec discernement et un peu plus de précision !! des chrétiens aux nazis !!!!!! et entre les deux vous n’oubliez rien ? les musulmans sont entre les deux par exemple tout comme Lénine, Attila, Napoléon, etc…..

    aussi évitez les références à l’Histoire avec de tels raccourcis qui sont discriminants purement et simplement !!! en tout cas je le prends comme ça…..

    aussi si vous voulez mêler l’HISTOIRE à un de vos textes référez vous à ces conseils que je vous joins ci dessous ou alors n’en citez AUCUN !!!

    au plaisir de vous lire comme quasiment toujours, ceci n’étant qu’amical….
    patrick

    L’« HENDÉCALOGUE » DE L’HISTORIEN
    selon Charles Samaran
    1. L’histoire, connaissance du passé humain fondée sur le témoignage, est
    une discipline scientifique « riche de longs siècles d’expérience » (H.I. Marrou).
    Elle est, comme les autres sciences, évolutive et perfectible.

    2. L’histoire a pour but et pour raison d’être la recherche d’une vérité
    qu’elle sait d’avance relative. L’imperfection congénitale des moyens dont
    l’historien dispose pour atteindre cette vérité ne doit pas lui être un motif
    de découragement mais, au contraire, un stimulant, pour tenter de s’en
    approcher toujours davantage.

    3. L’histoire est une science sociale, liée indissolublement aux autres
    sciences de l’homme qu’elle ne doit jamais perdre de vue et avec lesquelles
    elle doit collaborer fraternellement.

    4. L’histoire doit être totale. Rien dans le passé de l’homme ne doit lui être
    étranger. Tout est objet d’histoire. Il n’y a pas de « faits historiques » et de
    « faits non historiques ».

    5. Il n’y a pas d’histoire sans documents, le mot « document » étant pris
    dans le sens le plus large : document écrit, figuré, transmis par le son,
    l’image ou de toute autre manière.

    6. Il n’y a pas d’histoire sans érudition, c’est-à-dire sans élaboration critique
    des témoignages, soit par l’historien lui-même, soit par un ou plusieurs
    spécialistes. De toute manière, on ne s’improvise pas historien, il y
    faut, outre la « vocation », une préparation méthodique.

    7. La méthode historique peut être définie comme l’ensemble des procédés
    techniques, toujours perfectibles, que l’érudition met à la disposition de
    l’historien.

    8. L’honnêteté d’esprit et le courage moral sont les qualités essentielles de
    l’historien. « La première loi qui s’impose à lui est de ne rien oser dire qu’il
    sache faux, la seconde, d’oser dire tout ce qu’il croit vrai » (Cicéron
    ).
    9. L’honnêteté d’esprit implique le sens critique, l’historien devant être
    sans cesse attentif aux dangers qui le guettent, et dont le plus insidieux
    est l’anachronisme. Il doit, en particulier, être toujours prêt à « résister à
    ses propres préjugés, à ceux de ses lecteurs, enfin aux illusions que les
    contemporains eux-mêmes ont consacrées » (Michelet).

    10. Honnêteté d’esprit ne signifie pas indifférence : « L’histoire est une
    aventure spirituelle où la personnalité de l’historien s’engage tout entière »
    (H.I. Marrou).

    11. Enfin l’historien doit s’efforcer d’être un écrivain et un artiste en
    même temps qu’un savant, sous peine de manquer l’un des buts de l’histoire,
    qui est de rendre la vie aux choses mortes par la force mystérieuse
    et incommunicable de la sympathie et du talent.

    Ch. SAMARAN (dir.), L’Histoire et ses Méthodes,
    Encyclopédie de la Pléiade, Paris, 1961, p. XII-XIII.
    © Éditions Gallimard.

    1. Cher Henri ,
      Dans votre dernière vidéo vous avez oubli le terme « opposition à poursuite » et d’expliquer que cet action SUSPEND l’ATD jusqu’à décision du fisc et du juge en référé .
      C’est important , car même si la dette est en théorie due , elle ne peux donner lieu à recouvrement pendant cette période de latence . C’est donc effectivement du vol et vous auriez tort de ne pas aller au civil car ces juges là , sont tout de même un peu différents des juges administratifs qui eux sont issus du sérail de Bercy . Ce sont des contribuables et ils n’aiment pas l’impôt .
      Votre dossier ne pourrait qu’être victorieux

      1. J’étais tenté de le faire remarquer, mais votre intervention arrive à propos 🙂 (comme quoi vous voyez que je peux reconnaître vos qualités, même si je suis rarement d’accord avec votre ami, et bien que vous m’insultiez copieusement et gratuitement dès que j’ose ne serait-ce qu’engager la discussion avec vous).

        J’espère aussi que vous conseillerez à M. Dumas d’éviter de poursuivre vainement ses locataires, car que ces ATD aient été fait à bon droit ou non, ils restent opposables aux tiers détenteurs tant que l’administration n’en a pas prononcé la mainlevée, ou qu’un décision de justice définitive ne soit intervenue.

        Cordialement,

        1. Votre constant besoin d’amour et de respect est terriblement humain, je peux le comprendre.
          Mais votre prédisposition « adjudantesque » à souhaiter appliquer un règlement dont vous ne percevez qu’empiriquement la lettre, sans en saisir le fond — quelque fois justifié mais la plupart du temps pervers et abusif — rend la tâche de vous respecter insurmontable pour les autres humains.
          Réfléchissez au fait qu’un ATD ne prend effet que passés les deux mois de sa possible contestation. Que pendant cette période les fonds disponibles peuvent être retenus mais non versés à l’auteur de l’ATD.
          Qu’en cas de contestation des sommes réclamées, la créance est suspendue jusqu’au jugement de première instance. L’ATD est de ce fait sans valeur.
          Donc fisc et locataires sont bien en faute de s’échanger des sommes qui ne leur appartiennent pas, dont ils ne peuvent en aucun cas disposer.
          En plus, dire n’importe quoi, toujours au service du fisc, anonymement, sans que l’on sache pour qui vous roulez, sans aucune empathie pour ceux que le fisc harcèle et ruine injustement et qui le vivent dans leur chair, rend votre étonnement feint objectivement cruel et indécent.
          Salutations difficiles. H. Dumas

          1. Vous avez raison, je ne vois vraiment pas pourquoi je perds mon temps à continuer de poster sur ce blog afin d’y parler de droit fiscal. Ça ne vous intéresse jamais.

            Je ne vous ennuierai plus.

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