Ce n’est pas ce soir que l’on reviendra aux fondamentaux.

Une minorité de Français a voté pour quatre super-minorités qui se crêpent déjà le chignon pour savoir comment elles pourraient se transformer en majorité pour gouverner le pays.

Je rêve.

Un peu de pudeur ne ferait pas de mal.

Ces professionnels de l’arnaque politique, matheux et boutonneux, pourraient puiser dans leurs souvenirs scolaires et admettre qu’en tant que minorité ils n’ont aucune légitimité démocratique. Ce serait un premier pas.

Leur demander de revenir aux fondamentaux est sans doute trop espérer de leur intelligence, de leur intégrité et de leur suffisance.

Ils ont cru disposer de l’opinion publique par le mensonge et la démagogie, c’est raté.

Mais les dégâts qu’ils ont fait ont laissé des cicatrices profondes.

Ainsi l’opinion publique ne fait plus la différence entre la consommation et le capital, comme en d’autres temps elle a été entrainée à confondre croyance et raisonnement.

Ils brulent le capital pour que l’opinion ne comprenne pas leurs pillages, comme d’autres ont brulé les livres pour que l’opinion ne comprenne pas la suppression des libertés, l’installation du pouvoir absolu.

Mais, sans capital l’économie meurt. De philosophique, la haine du capital est devenue structurelle, tout est organisé pour cela.

Ces pauvres hères élus vont aller hébétés vers une faillite colossale, tentant de séduire l’immense minorité qui les a, pensent-ils, porté au pouvoir, en augmentant leurs pillages pour augmenter leurs distributions de monnaie séductrices.

Ce sera à celui qui distribuera le plus. C’est notre demain.

Alors qu’il serait fondamental de :

  • Remettre le capital au centre de l’organisation, le protéger ainsi que ceux qui savent le faire fructifier.
  • Calculer la part du capital disponible au service de la collectivité en fonction du capital global, et organiser la dépense publique en la limitant à la somme ainsi disponible.

Rien de plus. Pas besoin d’aller minauder à l’ENA pour ça.

Vous trouvez que c’est trop simple ? Normal, c’est le but de la propagande qui vous inonde.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Ce n’est pas ce soir que l’on reviendra aux fondamentaux. »

  1. Dans ce monde qui est le nôtre maintenant, lire, penser, rêver, rire, découvrir, c’est résister.
    En France il n’y a pas le pouvoir mais l’abus de pouvoir et donc la faiblesse des contre-pouvoirs citoyens.
    La France est le pays qui a proclamé les droits de l’Homme, mais pas celui qui les applique !

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