Archives de catégorie : Zap du Net
Castex : les meilleures blagues COVID de notre national Père Fouettard par Éric Verhaeghe
ENCORE UNE PETITE DOSE DE « COMPLOTISME »
Nous vous le disions nous arrivons dans le monde d’ORWELL, Soleil vert n’est pas loin.
Choisissez votre avenir…
https://www.facebook.com/olivier.probst.9/videos/10223416438103605
RAPIDE PETIT TOUR CHEZ LES ENARQUES…
POURQUOI LE PROFESSEUR FOURTILLAN A-T-IL ETE INTERNE?
Encore un épisode de la guerre contre big-pharma?
ENCORE UN COMPLOT CONTRE BIG PHARMA?
https://www.facebook.com/310369155705996/photos/a.463666643709579/3552347958174750/
La nouvelle de la mort de Brandy Vaughan a commencé à circuler mardi, mais la date n’a pas été confirmée.
Brandy Vaughan est morte de causes inconnues
Vaughan était une militante anti-vaccination qui a fondé l’association californienne Learn the Risk.
Sur sa page Facebook, elle se décrivait comme « une ancienne initiée de l’industrie pharmaceutique qui a pour mission de créer un monde plus sain, une personne à la fois, en éduquant sur les risques réels des médicaments et vaccins pharmaceutiques ».
Lorsqu’elle travaillait dans l’industrie pharmaceutique, Brandy a vendu du Vioxx, un analgésique qui, selon sa biographie Learn the Risk, doublait les risques d’accidents vasculaires cérébraux et de crises cardiaques.
L’analgésique a ensuite été retiré du marché.
« De cette expérience, j’ai réalisé que ce n’est pas parce que quelque chose est sur le marché qu’il est sans danger », a déclaré Brandy.
« Une grande partie de ce que nous dit l’industrie de la santé n’est tout simplement pas la vérité.
Elle a ensuite passé huit ans en Europe où elle a pu constater que les soins de santé sont très différents de ceux des États-Unis.
De retour aux États-Unis avec un fils non vacciné, elle a été intimidée dans le cabinet d’un pédiatre lorsqu’elle a posé des questions que tous les parents devraient poser, comme « Quels sont les ingrédients de ces vaccins », lit-on dans sa biographie.
« Comment se fait-il que les enfants d’autres pays soient en meilleure santé, mais reçoivent beaucoup moins de vaccins ? »
******
Scandale au laboratoire Merck, Brandy Vaughan avoue tout
Lors du rassemblement en faveur de la liberté vaccinale le 9 Septembre 2017 à Paris, nous avons rencontré Brandy Vaughan, anciennement cadre de haut niveau chez Merck, l’un des plus puissant groupe pharmaceutique de la planète qu’elle a quitté après avoir compris que le Vioxx, médicament qu’elle avait participé à commercialiser, avait finalement causé la Mort de plusieurs centaine de milliers de patients à travers le monde.
Questions :
Vous avancez que Merck connaissait parfaitement la dangerosité du Vioxx et que la compagnie a sciemment masqué ces données de létalité, vous confirmez à ce jour ?
Vous avancez que les vaccins sont moins testés que les médicaments avant leurs mises sur le marché ?
Le Président Trump avait promis une enquête fédérale autour du lien supposé entre l’autisme régressif et la vaccination précoce par le ROR, où en êtes-vous aujourd’hui ?
Les USA se débattent avec une controverse scientifique qui fait rage, la pertinence d’une vaccination anti varicelle, la France est provisoirement épargnée qu’en pensez-vous ?
—
https://www.mondialisation.ca/lactiviste-anti…/5652047
Les forces de l’ordre en question…
Cela interpelle quand même…
LE « VIEUX » SCANDALE DES PREFETS: Combien de préfets sont ils payés 10.000€ par mois sans travailler ?
BIGARD ET LE VACCIN…
Brut de décoffrage!
Perso j’ai 72 ans et je ne souhaite absolument pas me faire vacciner.
Merci beaucoup!
https://www.facebook.com/levraijeanmariebigard/videos/222354069340747
Violences policières : la confiance des Français envers les forces de l’ordre s’effondre
Après des semaines marquées par des affaires de violences policières qui ont secoué le pays, un sondage est paru ce mercredi, confirmant que la confiance des Français envers leurs autorités s’érodait fortement.
La confiance en la police continue de fortement baisser parmi les Français, tombant à 60% en ce mois de décembre (-9 points en six mois, -16 points par rapport à avril 2019), selon un sondage Elabe pour BFMTV diffusé ce mercredi 2 décembre. Le clivage s’accentue, alors que 39% des personnes interrogées (en hausse de 8 points par rapport à juin, et + 15 points par rapport à avril 2019) disent ne pas avoir confiance en la police, tandis que 1% des sondés ne se prononcent pas.
Interrogés sur les violences policières, les sondés considèrent à 64% qu’elles sont « marginales et le fait d’une minorité de policiers qui agissent seuls », alors que 35% pensent le contraire (1% sans opinion). S’agissant de l’article 24 du texte de loi « sécurité globale », ils sont 49% à y être opposés, et 35% à y être favorables. 16% n’ont « pas d’avis ».
L’usage excessif de la violence dans le viseur
Si les personnes interrogées estiment en grande majorité que la police est « régulièrement la cible de violences et d’insultes » (87%), « protège la population »(73%), « fait respecter la loi » (68%) et « fait bien son travail (64%), elles sont partagées sur la question de « l’usage excessif de la violence lors des manifestations » (52% le pensent, 48% pensent le contraire).
Les sondés considèrent en outre à 58% que la police n’est pas « exemplaire », 34% considèrent qu’elle est raciste, quand 65% pensent le contraire (1% sans opinion). Quant à la justice, la défiance est largement majoritaire. 58% des sondés (+ 9 points en six mois) n’ont pas confiance en la justice, 41% (-10 points) ayant confiance (1% sans opinion). Par ailleurs, les deux tiers des personnes interrogées (66%) n’ont pas confiance dans le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, 33% ont confiance (1% sans opinion).
Des résultats qui ne peuvent pas être dissociés des récentes affaires de violences policières, sachant que l’étude a été réalisée par internet du 1er au 2 décembre, soit après la diffusion des images du passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler, par des policiers à Paris.
AU SUJET DU FILM HOLD UP
GEORGE ORWELL et ALDOUS HUXLEY, plus que jamais d’actualité! Une réalité?
VIOLENCES POLICIÈRES : DEUX HAUTS FONCTIONNAIRES DISENT LEURS VÉRITÉS. merci à la prochaine loi sécurité globale!
LE NOUVEL HYMNE A LA LIBERTE.
Va-t-il remplacer la Marseillaise?
A écouter, ça remue les tripes.
Chanson intelligente…
https://www.facebook.com/laurent.duval.37201901/videos/222674365872223
LA MORT D’UN EX-GEANT: GIBERT JEUNE NE SE RELEVERA PAS.
C’est encore un « pan » du monde d’avant qui est en train de s’écrouler dans l’indifférence générale.
Chez Gibert Jeune j’y acheté, quand je n’avais pas d’argent, des tonnes de livres en occase: les œuvres complètes de Zola et d’Agatha Christie, et combien d’autres…
A PROPOS DE HOLD UP…
Même si ce film n’est pas sans tache, il n’empêche qu’il met la macronie en panique. C’est déjà ça.
LA CENSURE DE LA VERITE EST EN MARCHE…
Lettre d’encouragement à nos bureaucrates Par Michel Richard
Distances, horaires, jauges, protocoles, règles et dérogations, la bureaucratie donne à plein. La crise lui profite. Mais à qui la faute ?
Chers chefs de bureau,
De tous côtés, on vous accuse, on vous vilipende, on vous calomnie. Encore tout récemment, Arnaud Montebourg dénonçait « l’obscurantisme bureaucratique ». C’en est trop ! Sans du tout vous connaître, notre esprit de justice nous oblige à vous porter assistance. Il est vrai que vous faites gros et qu’en période de crise – nous y sommes – vous donnez le meilleur de vous-mêmes, ce que tout le monde ne goûte pas. Là s’exprime pourtant ce que vous savez faire à merveille, votre goût raffiné de la norme, votre dévotion maniaque à l’interdit, votre souci obsessionnel du détail sans lequel il ne saurait y avoir une bonne règle. Une bonne règle ne supporte pas qu’il puisse y avoir de « trous dans la raquette », comme on dit. Vous nourrissez une aversion absolue pour le flou juridique, ne parlons même pas du vide juridique.
Lire aussi Pour en finir avec la bureaucratie
On n’en revient pas de votre agilité normative. Rien ne lui échappe. Les protocoles sanitaires sont au petit poil, mesurés en centimètres, les distanciations, les jauges, les tranches horaires, autant de jardins administratifs à la française quand ils sortent de vos bureaux. Comme si c’était facile : avoir à juger de tout, des rayons essentiels dans les grandes surfaces et de ceux qui ne le sont pas, des professions et des boutiques dont on ne saurait se passer en période de confinement et des autres. Rien de facile non plus, à peine une règle fixée, d’en définir les multiples exceptions, chaque dérogation répondant à un souci d’équité, chacune cachant un lobby. Malin qui s’y retrouve… Le résultat de tous vos efforts est une montagne de dispositions coercitives, mouvantes, et souvent incongrues, d’apparence contradictoire ou capricieuse. Ce que l’on ne manque pas de vous reprocher sans retenue : on soupçonne que votre plus grand plaisir est d’« emmerder les Français ».
Impassibles chefs de bureau
Chers chefs de bureau, restez stoïques sous l’opprobre public, impassibles sous la mitraille médiatique. Ce que vous faites est admirable d’abnégation. Est-ce de votre fait d’avoir à mettre en musique administrative une partition politique, et de votre faute si cette partition est une cacophonie sérielle ? Hier, avoir eu à définir ce qu’étaient précisément des signes religieux « ostentatoires » (taille d’un crucifix, diamètre d’une kippa…), aujourd’hui avoir à réglementer un reconfinement dont les portes doivent être fermées en même temps qu’ouvertes et réciproquement ? Avec un professionnalisme qui force le respect, vous faites le sale boulot dont vous passent commande tous ceux qui participent au concours Lépine de la solution kafkaïenne.
Chers chefs de bureau, ne vous laissez pas abattre ! Surtout en ce moment où la concurrence étrangère menace votre suprématie reconnue. On découvre qu’en Allemagne vos confrères ont pris le même genre de dispositions que vous, fermant salles de concert mais laissant ouvertes les églises, laissant aux coiffeuses une liberté qu’ils refusent aux esthéticiennes et provoquant la même contestation populaire. À croire que vos homologues allemands ont infiltré chez vous des espions et cherchent à vous supplanter. Ne cédez rien ! Il ne sera pas dit que vous renonciez à votre réputation, acquise de longue date, et que vous cédiez votre place, qui doit rester la première en Europe.
Trouvez ici la marque de notre soutien. Bien à vous.
Limiter la diffusion d’images des forces de l’ordre : une idée liberticide par Pierre Farge
La dernière loi de « sécurité globale » en discussion au Parlement prévoit un article 24 interdisant la captation d’images sur le terrain lors des opérations de maintien de l’ordre. Pierre Farge, avocat, nous explique pourquoi cette idée est liberticide.
Dans le contexte de restrictions des libertés lié à la crise sanitaire, cet amendement n’est-il pas préoccupant ? Est-il prévu de mettre un couvercle définitif sur les violences policières ? Nos libertés civiles sont-elles en danger ?
Une loi ne doit jamais être votée pour obéir à l’urgence de l’actualité. Encore moins suivre une tendance générale comme en témoigne ces jours-ci l’intitulé lui-même de cette proposition de loi de « sécurité globale ».
Ces mots à la mode placés en titre d’un texte de loi sont en effet à l’image de l’amendement prévoyant rien de moins que la modification d’une loi existant depuis près d’un siècle et demi, à savoir la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
À l’occasion des mouvements sociaux actuels et de l’engagement des forces de l’ordre pour tenter de préserver l’ordre public, certaines d’entre elles ont été filmées durant leur mission avant d’être menacées jusqu’à leur domicile.
Et pour cause. Les menaces envers les forces de l’ordre suite à la diffusion d’images sur les réseaux sociaux les rendent facilement identifiables, et les transforment, elles et leur famille, en cibles potentielles générant une inquiétude légitime. Cela dit, pour répondre à cet état de fait, l’interdiction de prendre toute photo ou vidéo n’est pas la solution.
RISQUES ET DÉRIVES MULTIPLES
1) Tout d’abord, rappelons que rejoindre les forces de l’ordre requiert un engagement hors du commun, un serment, et un goût du risque obligeant d’accepter une certaine menace, qu’on le veuille ou non, autorisant à ce titre le port d’une arme pour se défendre. Il y a donc dès le départ un risque assumé, et un pouvoir exceptionnel pour y faire éventuellement face.
2) L’amendement est ensuite critiquable en tant qu’entrave à la liberté d’informer, qui n’est pas le privilège des journalistes, mais de chacun ; ainsi un moyen légal d’empêcher la captation d’images de violences policières revient à limiter ce droit à l’information, voire les sources mêmes de nos journalistes.
Dans ce sens, la Défenseure des droits, Claire Hédon, s’est dit « particulièrement préoccupée » par cette disposition qui ne doit pas « entraver ni la liberté de la presse, ni le droit à l’information ».
Et de rappeler que « l’information du public et la publication d’images relatives aux interventions de police sont légitimes et nécessaires au fonctionnement démocratique ».
3) Cette pénalisation souhaitée provoquerait des inégalités entre les forces de l’ordre et le commun, interdisant par exemple à un justiciable de faire valoir sa bonne foi devant un tribunal grâce à une vidéo face à un débordement policier ; combien de bavures ont pu être révélées grâce à un enregistrement vidéo ou quelques photos de violences ? Combien de prévenus ont pu être relaxés grâce à des images faisant bénéficier du doute ?
4) Inversement, combien de policiers ont pu être mis hors de cause grâce aux vidéos de témoins filmant sur le vif car ils n’avaient pas à craindre de poursuites pénales pour des images qu’ils prenaient dans l’urgence d’une situation de crise, et de légitime défense ?
5) Si l’on suit le raisonnement du législateur, cet amendement remettrait aussi en cause le principe selon lequel la preuve au pénal est libre, autorisant tout moyen de preuve quel qu’il soit ; il interdirait donc par exemple l’exploitation d’une vidéo déterminante dans l’issue d’un procès au prétexte qu’un policier y figurerait à un moment ou un autre.
6) Il est aussi complètement paradoxal d’équiper nos villes de millions de caméras, « pour notre sécurité », et de refuser l’utilisation de celles de nos téléphones, encore plus proches des faits.
7) Il est encore plus paradoxal de généraliser l’usage de la dashcam : cette caméra embarquée dans les voitures se généralise de plus en plus en France, et est devenue la norme dans certains pays asiatiques.
Elle peut réduire le montant de votre assurance dès lors qu’elle permet de trancher la responsabilité dans le cadre d’un accident de la route. Peut-on imaginer que cette vidéo soit inexploitable en justice au prétexte que les services de police sur les lieux de l’accident seraient identifiables ?
8) Quel contre-pouvoir reste-t-il face au monopole de la violence légitime théorisé par Max Weber : les policiers étant assermentés, leur verbalisation fait foi, notamment face au Code de la route prévoyant qu’un agent verbalisateur puisse relever le numéro d’immatriculation d’un véhicule dont le conducteur a commis une infraction et dresser un procès-verbal, sans procéder à une interpellation ?
Face aux prérogatives dont disposent les forces de l’ordre et qui constituent donc un risque d’arbitraire, il semble légitime qu’elles ne puissent pas s’opposer à l’enregistrement de leur image permettant au citoyen de prouver sa bonne foi.
9) Si les services de police ne souhaitent pas être reconnus, rien n’interdit qu’ils utilisent une cagoule anti-feu. Depuis 2016, à la suite de jets de cocktail molotov à Viry-Châtillon, les forces de l’ordre disposent en effet de cagoules utilisées en général contre les gaz lacrymogènes lors des manifestations.
Pour d’autres raisons, tenant notamment à la sensibilité de sa mission antiterroriste ou de contre-espionnage, le GIGN, pourtant objet de la protection des forces spéciales en matière de diffusion d’image conformément à l’arrêté du 7 avril 2011 relatif au respect de l’anonymat, procède déjà à l’usage de la cagoule.
UN AMENDEMENT SANS AUCUN SENS
Cet amendement va donc aux antipodes de l’engagement même des forces de l’ordre.
Il s’inscrit exactement à l’inverse du sens de l’Histoire, et notamment de la digitalisation inéluctable de nos vies.
Il se révèle même dangereux pour les libertés publiques et il est liberticide comparé au monopole de violence légitime dont dispose déjà l’État, que ce soit face aux risques d’abus policiers lors de manifestations, ou d’arbitraire pour faire appliquer le Code de la route.
Il est donc tout simplement absurde.
Dans ces conditions, les parlementaires à l’origine de cette fantaisie feraient mieux de veiller à ce que la justice
- applique la circonstance aggravante déjà prévue pour les violences commises sur une personne dépositaire de l’autorité publique,
- mais aussi raccourcisse les délais d’audiencement des forces de l’ordre qui sont victimes,
- de même que revoie leur barème d’indemnisation, à ce jour complètement décorrélé de la réalité du préjudice.
En tout état de cause, prétexter ainsi la sécurité illusoire des forces de l’ordre pour éloigner les preneurs d’images et sacrifier la liberté d’information au prétexte de la sécurité des forces de l’ordre, rappelle ce mot de Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité n’est digne ni de l’un ni de l’autre, et finit par perdre les deux. »
https://www.contrepoints.org/2020/11/07/383802-limiter-la-diffusion-dimages-des-forces-de-lordre-une-idee-liberticide
Ingénierie sociale – Le monde est sous hypnose. Nous sommes tous manipulés pour obéir.
Réveillez-vous.
Les élites gouvernementales vous bernent depuis des mois pour le covid.
Les fonctionnaires nous dirigent et installent une véritable dictature.
Réveillez-vous:
LES VRAIS CHIFFRES SELON L’INSEE. SANS DISCUTION…
une lettre de Charlélie Couture adressée aux moutons que nous sommes devenus…
Les coulisses de la réa à Marseille – Dr Fouché
Conférence sociale de Castex : un bide Par Simone Wapler.
Il est urgent d’arrêter de croire que tout s’obtient sans effort, par le miracle d’une solidarité qui n’est qu’une charité bidon faite d’abord avec l’argent des autres.
Face à la récession économique, il faudrait laisser l’ordre spontané émerger plutôt que de poursuivre un dialogue social factice reposant sur l’idéologie obsolète de lutte des classes.
Lundi 26 octobre 2020, Jean Castex tenait sa première « conférence sociale ». Dans notre pays tout doit être qualifié de social pour être bien vu. Ainsi, les autorités et les médias nous parlent sans cesse de distanciation sociale au lieu de parler simplement de distance physique (ou de prophylaxie). Mais revenons à nos moutons (sociaux).
CONFÉRENCE SOCIALE ET DOSSIERS EXPLOSIFS
À cette conférence sociale assistaient les partenaires sociaux, autrement dit les syndicats dont on sait qu’ils ne représentent pas grand-monde : 8,4 % des salariés du privé sont syndiqués, 19,1 % dans le secteur public. Et ils n’ont la confiance que d’une minorité (à peine 35 % des salariés) même si leur pouvoir de nuisance reste massif. Faute de syndiqués volontaires, ces syndicats survivent grâce à des cotisations sociales obligatoires.
Côté employeur, trois instances sont reconnues comme représentatives : MEDEF, CPME, U2P. Pour être estampillé représentatif, un syndicat patronal doit rassembler 8 % des entreprises de son secteur ou les entreprises adhérentes doivent représenter 8 % des salariés dudit secteur. Les discussions entre ces groupes constituent ce qui est qualifié de « dialogue social ». Moins de 10 % des personnes concernées prennent des décisions dont 90 % vont subir les effets.
Les trois gros dossiers sociaux de cette première conférence étaient la réforme des retraites, la réforme de l’assurance chômage et la formation. Deux de ces trois dossiers sont des grandes catastrophes plus ou moins larvées. Pas étonnant que ne soient sortis de cette conférence que des atermoiements verbeux.
Les régimes des retraites par répartition et de l’assurance chômage sont en réalité des zombies financiers. Ce qui est majestueusement qualifié de réformes ne sont que de petits maquillages pour tenter de donner une apparence humaine à ces zombies qui dévorent la rémunération du travail.
Rappelons que la France détient le record des pays développés du poids des cotisations sociales. Une partie du chômage de masse qui sévit en temps normal est imputable à ce surcoût.
LE SEUL PLAN DE RELANCE POSSIBLE CONSISTE À LAISSER LES GENS TRAVAILLER
La mise à l’arrêt de l’économie décidée par le gouvernement français lors du confinement est incompatible avec un système dit de répartition où ceux qui travaillent financent les pensions de ceux qui ne travaillent plus. Si plus personne ne contribue, les pensions reposent sur la création monétaire pure.
Les plans de relance à 100 milliards d’euros (et pourquoi pas 1000 milliards, tant qu’on y est) ne changeront rien à l’affaire.
En premier lieu, l’État ne peut décider quelles entreprises sont viables et lesquelles ne le sont pas. Ce tri est normalement fait par le marché et la concurrence. Est viable une entreprise qui gagne de l’argent en fournissant des produits et services choisis par des clients solvables.
En deuxième lieu, une étude de McKinsey effectuée en août auprès des PME indiquait que 13 % des 502 entreprises interrogées anticipaient une faillite dans les six prochains mois et que 17 % pensaient ne pas pouvoir rembourser les prêts d’État souscrits. Rappelons que la majorité des gens travaillent dans des petites entreprises. Le cabinet de conseil précise :
« Plus de la moitié [des patrons interrogés] estimait que leur entreprise ne survivrait peut-être pas plus de 12 mois, malgré le fait que 20 % des entreprises participant au sondage avaient déjà profité de diverses formes d’aide gouvernementale visant à atténuer leurs difficultés financières. »
LES LIMITES DE LA CRÉATION MONÉTAIRE
La Banque centrale peut prêter tout ce qu’elle veut à qui elle le veut et distribuer toutes les allocations qu’elle veut à qui elle le veut, cela ne change pas le problème. La vraie richesse provient du travail et non pas de la dépense.
Et encore, pas de n’importe quel travail, un travail efficace, produisant des biens ou des services que les ménages désirent échanger parce qu’ils leur sont utiles ou agréables.
Par exemple, l’implantation d’éoliennes qui sont des intermittentes de l’énergie et la fermeture d’une centrale nucléaire demandent du travail et occupe du monde mais à la sortie le bilan sera moins d’électricité et plus chère et donc un appauvrissement.
La vraie prospérité provient du travail utile.
À l’époque où on ne parlait pas de redistribution et de dialogue social, l’ascension sociale et l’insertion se faisaient par le travail : celui des parents et le travail scolaire des enfants.
L’industrialisation a conduit à augmenter à la fois l’offre de travail et sa productivité. Le capitalisme a permis à la classe moyenne d’émerger.
Ce ne sont pas les dialogues sociaux, les allocations, la redistribution mais bien l’industrialisation puis le capitalisme qui ont permis :
- De proposer du travail à plein temps à de plus en plus de monde, contrairement à ce qui existait dans un monde agricole. Dans le monde d’avant, le travail restait saisonnier condamnant en hiver à l’errance, à la faim et au froid de nombreux ouvriers. Ceux qui prônent le retour à une économie de subsistance feraient bien de lire les contes régionaux qui décrivent ces situations précaires.
- L’émergence d’une classe moyenne qui a pu profiter des gains de productivité, le travail devenant de mieux en mieux payé et du plus en plus qualifié.
- Cette classe moyenne a pu épargner, cette épargne a permis des investissements qui ont à leur tour donné lieu à des gains de productivité.
Ce processus vertueux a disparu. Nous avons du chômage, des allocations au lieu de revenus du travail ; l’épargne n’a plus d’intérêt, au sens propre avec les taux négatifs. Nous parlons maintenant de capacité d’endettement au lieu de parler de capacité d’épargne comme autrefois. La classe moyenne s’appauvrit et rétrécit ; en France, son épargne ne lui permet même plus de profiter des gains de productivité.
LA CRÉATION MONÉTAIRE EUTHANASIE LA CLASSE MOYENNE
Nous avons atteint les limites de la création monétaire et de la création de crédit. Avec les retraites par répartition, la classe moyenne est injustement privée des gains qu’elle aurait pu avoir avec un système par capitalisation. Les systèmes d’assurance chômage et d’assurance maladie ne reposent que sur de la dette dont il est patent qu’elle ne sera jamais remboursée.
Le coupable n’est pas la méchante mondialisation ou le vilain libéralisme avide de profits. Le coupable est le capitalisme dévoyé engendré par un système monétaire frelaté. Lorsque la création de crédit et le prix de l’argent – les taux d’intérêt – sont contrôlés par des entités gouvernementales ou supranationales nous ne sommes pas dans un système libéral. Nous sommes dans un système de contrôle total.
La concurrence ne joue plus son rôle de régulation. Nous sommes dans un capitalisme de copinage où les banques sauvent les États et, inversement, les États sauvent les banques à grand renfort de monnaie factice.
La faillite de ce système devient tellement visible que le FMI en appelle à un nouveau Bretton Woods tandis que le prochain Forum économique mondial méditera sur une « Grande Réinitialisation ».
Si vous attendez de ces instances un retour au bon sens et au réalisme, oubliez.
LE GREAT RESET, LA GRANDE RÉINITIALISATION
Du côté du FMI, on aborde la restructuration des dettes publique :
« Lorsque la dette est insoutenable, elle doit être restructurée sans tarder. Nous devons accroître la transparence de la dette et renforcer la coordination des créanciers. Je juge encourageants les entretiens du G20 concernant un dispositif commun de résolution de la dette souveraine et notre appel à améliorer l’architecture de la résolution de la dette souveraine, y compris la participation du secteur privé. »
Mais ce n’est pas pour renoncer à la dette et au crédit surgi du néant, loin de là.
« La meilleure manière d’honorer la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie au cours de cette crise est, pour reprendre les mots de M. Keynes, de construire « quelque chose de plus grand » : un monde plus durable et plus équitable. »
Et cher lecteur, quand vous lisez « durable » ou « équitable », attendez-vous à des tombereaux d’emprunts verts et de gaspillages, des myriades de plans, de subventions et bien sûr de taxes.
Du côté du Forum économique mondial on nage aussi dans le constructivisme échevelé et romantique :
« Il est de notre devoir de rétablir un système fonctionnel de coopération mondiale intelligente, structuré pour relever les défis des 50 prochaines années. La Grande Réinitialisation exigera que nous intégrions tous les acteurs de la société mondiale dans une communauté d’intérêt, d’objectif et d’action communs.[…]
Nous devons changer de mentalité, passer d’une réflexion à court terme à une réflexion à long terme, passer du capitalisme actionnarial à la responsabilité des parties prenantes. La gouvernance environnementale et sociale et la bonne gouvernance doivent être des éléments mesurés de la responsabilité des entreprises et des gouvernements. »
Avec là aussi, beaucoup de sauce verte, de « décarbonisation », etc.
Aucune des grandes avancées de l’humanité n’a été obtenue par des planificateurs, des bureaucrates, des « systèmes fonctionnels de coopération mondiale ». AUCUNE.
La généralisation six siècles avant Jésus-Christ de l’or et de l’argent en tant que monnaies marchandises pour remplacer le crédit (auparavant géré par les autorités politiques ou religieuses) a permis un essor considérable des échanges autour du bassin méditerranéen.
L’émergence de ces monnaies universelles n’est pas le fruit du jus de crâne d’un planificateur omniscient. Ces monnaies se sont imposées car elles étaient honnêtes, n’étaient la dette de personne et n’avait besoin d’aucune contrepartie pour exister. Le simple fait qu’elles existent a permis d’étendre et multiplier les échanges.
Il est urgent d’arrêter de croire les constructivistes planificateurs qui nous ruinent. Au contraire, il faudrait :
- libérer la monnaie, la rendre au peuple,
- retrouver les vertus de l’épargne,
- faire jouer la concurrence hors de tout circuit taxation-subvention débouchant sur le capitalisme de connivence,
- libérer les prix et les taux d’intérêt dont le niveau donne une mesure fiable du risque,
- laisser l’ordre spontané émerger.
Il est urgent d’arrêter de faire croire que tout s’obtient sans effort, par le miracle d’une solidarité qui n’est qu’une charité bidon faite d’abord avec l’argent des autres, puis lorsque celui-ci s’est tari, avec de la fausse monnaie et du crédit sans contrepartie.
Ni la rage de l’impôt, virus bien français, ni la monnaie factice ne déboucheront sur la prospérité.