Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

La folle perquisition (vidéo)

Un juge d’instruction, (sans doute) en mal de notoriété, autorise une perquisition chez un innocent.

Une perquisition c’est du lourd, un viol de domicile. Dans cette affaire tous les biens de M. De Jésus seront embarqués, sans inventaire sur place.

Au final : non-lieu. Les accusations de blanchiment en bande organisée tombent, complètement. C’était un fantasme judiciaire.

Résultat, pour sauver la face et conserver les biens soustraits par les perquisiteurs, le fisc est mis sur le coup. Il prononce un redressement complètement dément, sans commune mesure avec les faits reprochés. Mais ici pas de justice, pas de magistrat, pas de non-lieu possible, nous sommes en matière fiscale. La folle perquisition échouant se transforme en escroquerie fiscale habituelle. Les biens saisis sont conservés par l’Etat ou par X. Trop fort.

Une vie détruite, une foule avide qui applaudit, nous sommes retournés en 1940, l’Etat se met du côté des pillards étant lui-même devenu le chef pillard. La masse croit bénéficier du pillage, elle applaudit. La suite sera aussi triste et dévastatrice que toutes celles qui ont eu lieu sur le même concept dans le passé.

Cordialement. H. Dumas

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THE HUMAN FREEDOM INDEX. Le score officiel de la France.

https://www.cato.org/human-freedom-index

Ce tableau parle de lui-même.
Comme vous pouvez le constater , la France, “le pays des droits de l’homme” arrive en 33eme position.
Regardez ceux qui sont meilleurs que nous. On ne le croirait pas.

Qu’il fait bon vivre et entreprendre dans ce bon pays de liberté.
Qu’il fait bon vivre au pays de Bercy l’empire du mal.

 

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Le grand distributeur Carrefour va mal

Ce n’est pas moi qui le dis cette semaine, c’est la presse subventionnée.

Moi, je l’ai dit en Décembre 1973. Personne ne s’en souvient, évidemment. Pourquoi quelqu’un s’en souviendrait-il ? Paris-Match ne m’avait pas relayé à l’époque – entre nous, aujourd’hui non plus —

En ce temps là, un simple d’esprit a marqué les esprits en liant son nom à une loi particulièrement stupide, la loi Royer.

Il s’agissait de protéger les “petits commerçants” des futurs “gros distributeurs” alors en gestation avancée.

L’erreur de diagnostic était qu’il ne s’agissait pas d’une lutte des petits commerçants contre les gros commerçants, mais d’une nouvelle façon de consommer.

Les acteurs de la mutation n’étaient pas les commerçants mais les consommateurs. C’est la règle de toute économie, le maître est incontestablement le consommateur, ce ne sont ni l’industriel ni le distributeur qui commandent. Il était donc stupide de légiférer entre commerçants, puisque les responsables étaient les consommateurs.

La suite, parfaitement prévisible, de notre loi Royer fut que les petits moururent quand même mais surtout que les gros se trouvèrent protégés par une rente de situation liée au blocage artificiel des implantations. Que la concurrence fut pipée, éliminée.

Je passe sous silence les incroyables pots-de-vin, par valises complètes, que perçurent les politiques qui octroyaient les autorisations d’implantation.

Normalement, tout le monde aurait dû finir en prison.

Et bien non, cela c’est fini par une loi qui a blanchi les protagonistes, qui régit maintenant l’incroyable usine à gaz qui finance grassement la politique – alors que cette activité devrait-être bénévole –

La financiarisation de la politique fut le tombeau de sa crédibilité, elle ne finit pas de voir ces pauvres types agonir, pour notre plus grand malheur. Leur agonie se répand comme la gangrène.

Ceci dit, il n’y avait pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que ces situations de monopole accordées au commerce allaient générer des monstres patauds, vautrés dans ce monopole, donc insignifiants, qui un jour mourraient d’obésité et d’inertie.

Nous y sommes. Après avoir joué les cadors à travers le monde sans grande réussite, parce qu’intervenant avec des fonds gagnés sans effort, nos grands distributeurs sont en passe de se trouver très mal.

Et oui, le monde de l’économie est un monde d’équilibre qui doit être en perpétuelle insécurité. La force de ceux qui s’intéressent à cette activité est puisée justement dans l’adresse nécessaire pour rester en équilibre. La concurrence est là pour entretenir la fragilité qui fait la force de l’économie, son attrait.

Une nouvelle mutation des consommateurs a pris de court nos distributeurs grassouillets, gravement. Peu de chance qu’ils puissent revenir dans le coup.

Mais, et c’est le hic — en tout cas pour une société qui a complètement perdu de vue que la vie n’est que risques et instabilité — chaque gros distributeur a plus de 100.000 employés, à qui l’on a promis avenir serein, sécurité de l’emploi, etc…

L’avenir prévisible est assez clair.

Comment une classe politique, qui s’agite avec frénésie pour protéger ses prébendes lorsque 50 ou 100 emplois sont menacés, pourrait-elle ne rien faire lorsque le problème se pose pour plusieurs centaines de milliers ?

D’abord, évidemment, comme bêtement ce pauvre Royer, les politiques vont agir sur le commerce, alors que la mutation est une nouvelle fois chez les consommateurs. Ils vont tenter de contraindre ces derniers, peine perdue, cela ne marche jamais.

Puis ils vont probablement essayer de sauver le modèle périmée de la grande distribution en paralysant ses évolutions du type complexe polyvalent, ce qui est déjà en cours et va empirer.

Et enfin, ils vont mettre la main à la poche pour soutenir avec de l’argent public, cette grande distribution débordée.

Ils seront facilement convaincus, ils se rêvent déjà fixant les prix d’achat aux producteurs et bloquant les prix de vente pour les consommateurs.

Ils nationaliseront, à terme, la distribution.

Et là, bingo, quelques années plus tard, les rayons seront vides. La pénurie, qui est une constante lors de toutes leurs interventions, sera la règle.

Voir venir, une qualité ou un défaut ?

Je ne sais pas, bien que je sois un peu affublé de cette particularité, qui n’est pas de tout repos, loin sans faut.

Je peux simplement vous dire deux choses

– On ne voit, relativement, les conséquences à des décennies des décisions prises aujourd’hui que pour des domaines et en des lieux que l’on connait parfaitement, c’est-à-dire en peu de choses.

– En conséquence, trouver celui qui sait est tâche ardue. La démocratie en est incapable.

Donc nous sommes condamnés à avancer à l’aveugle.

Celui qui voit ne peut nous être d’aucun secours s’il n’est pas celui qui décide. Et, celui qui décide n’est jamais mis en place parce qu’il est celui qui voit, mais pour des raisons liées au hasard ou à des motifs non attachés à ses compétences de vision.

C’est ce qui explique le nombre si restreint d’hommes politiques qui maitrisent l’action et ses conséquences dans le temps.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le gouvernement veut réorienter l’épargne des français …

Macron et son gouvernement ont fait savoir qu’ils voulaient réorienter l’épargne des français.

Vaste programme …

Les motivations affichées sont que les français, quand ils épargnent, c’est d’abord pour acheter leur habitation (maison ou appartement) et pas pour investir dans l’économie.

Curieusement, l’analyse du patrimoine des ministres de Hollande avait révélé que la plupart d’entre-eux n’avaient aucun investissement dans l’économie … juste dans l’immobilier  (Sapin en particulier est un gros propriétaire terrien) !

La logique idéologique a donc fait volte face !

On va donc probablement pénaliser, pour la bonne cause, une nouvelle fois l’immobilier pour « forcer » les gens à investir dans les entreprises.

La piste serait de réduire les abattements fiscaux par années de détention des résidences secondaires et autres immeubles de rapport (mis en location) ; avant sans doute de s’en prendre ultérieurement et progressivement à la résidence principale !

Car, pour le gouvernement, investir dans l’immobilier n’est pas investir dans l’économie ; ce qui ne manquera sûrement pas de surprendre les entreprises du bâtiment (plusieurs centaines de milliers d’employés) qui sauront qu’ils ne sont pas dans l’économie du pays !

On reste confondu devant une telle logique !?!

Et qu’apprend-on ? Le conseil des prélèvements obligatoires (CPO) vient de rendre un rapport préconisant de réformer la fiscalité « trop avantageuse » de l’assurance vie !

Pas de doute, un bon gros coup de massue fiscale est en préparation pour réorienter l’épargne des français !

Vous allez apprécier …

Effectivement, outre l’immobilier (car on est mieux chez soi que chez les autres ; sauf dans le cas où la location n’est vraiment pas chère comme c’est le cas pour un certain nombre de privilégiés bénéficiant d’appartements à Paris à des prix d’ami), le placement « préféré » des français est l’assurance vie et comme par hasard c’est à ces deux formes de placement qu’on va s’attaquer !!!!

Il y a des hasards renversants …

Toutefois, ces petites spéculations vont se heurter à quelques difficultés ; en particulier à propos de l’assurance vie dont il faut rappeler qu’elle est investie pour l’essentiel dans la dette française ; c’est à dire que les compagnies d’assurances investissent votre argent (sans vraiment avoir le choix – c’est le pendant de la faveur fiscale) en achetant des emprunts d’état (OAT) à taux à presque 0.

Alors, j’aimerai comprendre car tout argent investi dans les entreprises n’ira plus dans les caisses de l’Etat dans le cadre de ses emprunts alors qu’il a toutes les peines du monde à resserrer (un tant soit peu) le cordon des dépenses et se trouve depuis quelques semaines face à des revendications salariales de la part de fonctionnaires (personnel pénitentiaire) avec le risque explosif que toute augmentation concédée de ce côté ait pour effet de créer une revendication similaire de toutes les autres catégories de fonctionnaires !

Pour faire court : le gouvernement est pris au piège des dépenses budgétaires et de la revendication salariale de ses employés !

Par ailleurs, n’oublions pas que les gouvernements précédents ont TOUT FAIT, pour décourager les français d’investir dans l’économie ; notamment en usant d’une fiscalité punitive qui en a découragé plus d’un !

Et maintenant, on vous explique l’inverse !?!

Et ce n’est pas fini !

Le CPO préconise aussi de s’attaquer à l’épargne réglementée, c’est à dire aux fameux livrets défiscalisés (A, PEL, LLD, …) et de réduire les plafonds pour forcer l’épargne à aller ailleurs !

Eh oui, l’argent qui dort n’est pas bon pour l’économie !

Et pour bien vous motiver, le CPO préconise d’ajuster un coup de matraque fiscale sur les successions pourtant déjà lourdement imposées ; notamment en réduisant l’avantage fiscal de l’assurance vie dans le cadre successoral.

Alors vous pouvez toujours investir dans les entreprises (reste à déterminer lesquelles ?) en ne perdant pas de vue que le placement dans les actions de sociétés peut être très risqué (risques de perte en capital) sans compter que le cours des actions est actuellement au plus haut, et complètement déconnecté des bénéfices réalisés du fait des faveurs financières consenties par les banques centrales (BCE ou Fed) dans le cadre de leurs QE (quantitative easing) et qu’un krach des bourses d’actions est attendu dans les prochains mois !

Je pense que vous avez compris le but de ces mesures : ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire à plusieurs reprises, le pactole de l’immobilier et de l’assurance vie sont trop tentants pour un état désargenté pour qu’il ne s’y intéresse pas !

Et, c’est moins fumeux que le loyer implicite sur votre propre maison !

L’argent doit circuler pour terminer … dans les poches de l’Etat via les taxes car je ne vois, dans ces projets, aucun allègement de la fiscalité !

Ils sont vraiment très forts et je pense que vous en frémissez déjà de joie !

En tout état de cause, on remarquera qu’à nouveau l’instabilité fiscale, si caractéristique du complexe administratif français, va faire son œuvre destructrice et je ne pensais pas, en écrivant dans mon dernier article (ici) que « votre patrimoine domicilié en France est en danger » allait trouver sa confirmation aussi rapidement !

Par ailleurs, on s’aperçoit, une fois de plus, que Bercy et l’Empire du mal ont toujours cette vision pénalisatrice de l’épargne et n’envisagent à aucun moment de réduire la fiscalité sur les entreprises.

Nous attendons avec impatience la décision de Macron le Conquérant !

Bien cordialement à tous !

 

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Faire sauter le verrou de la prison étatique et fiscale !

Inutile d’aller chercher des paradis fiscaux à des milliers de km, nous en avons un en plein centre de Paris, dans les locaux même du ministère de l’économie et des finances de Bercy : « l’Empire du mal » qui échappe à tout contrôle (ici).

Parfaitement informé de la situation, M Bruno Le Maire, à la tête de ce ministère, préfère quant à lui taper  communiquer sur les défaillances d’un groupe industriel privé (Lactalis) et personne ou presque n’en n’a parlé ; la couverture dans la presse a été nulle, totalement nulle : les Bercy Papers n’ont pas eu de suite … c’est l’omerta du système !

Seulement, cela, ce n’est pas la démocratie !

C’est juste un système de fonctionnement oligarchique du pouvoir aux mains d’une caste qui vit très confortablement, à vos frais, dans l’entre soi, se reconnaît seulement entre ses membres, se fixe ses propres règles dérogatoires et ne rend aucun compte ni ne subit les aléas des élections car, quelque soit leur résultat (présidentielles ou législatives), ils sont toujours là et continuent à profiter du système mis en place en leur faveur !

Evidemment, le citoyen, dans ce contexte, n’est qu’un instrument au service ou à la disposition de l’administration dans le cadre d’une organisation pyramidale autoritaire.

Non seulement la Vème République a organisé un déséquilibre manifeste entre un exécutif tout puissant et un Parlement réduit, sauf au niveau du nombre de ses membres, à un rôle de presque figuration mais le travail législatif des députés est devenu insignifiant et LREM n’est plus que Le Rassemblement des Eunuques Muets.

 Les lois sont préparées à Bercy, puis fignolées dans les cabinets ministériels par des personnes inconnues des français, qui n’ont jamais été élues et ne rendent compte de leur mission à personne et qui n’ont, de ce fait, aucune légitimité !

Et savez-vous que, l’été dernier, lorsque la loi de moralisation de la vie publique a été « discutée », l’opposition a demandé que les hauts fonctionnaires soient aussi concernés par cette loi. L’Assemblée Nationale, dominée par LREM, a rejeté cette proposition.

Sans commentaire !

Comme le dit si bien Eric Verhaeghe sur le site « décider & entreprendre » (ici) : le législateur est devenu la meilleure marionnette de l’administration !

Et les médias, à la fois complices et complaisants, reprenant les bulletins des services de presse de l’Elysée et de Matignon, sont en train d’enfumer la population en essayant de lui faire croire que Macron allait « sauver » Mme Merkel, qu’il avait repris en main l’Europe et en était devenu le chef implicite … les allemands n’ayant plus qu’à obéir !?!

Et on n’en finit pas de vous annoncer :

– que ça va mieux au niveau économique et que c’est grâce à Macron qui réforme à tout va alors qu’il … ne réforme rien,

– qu’il va en Chine et y vend 184 Airbus ; cette affirmation n’étant rien moins qu’une  farce médiatique (Ce sont des contrats complexes négociés sur des années par des spécialistes de l’ingénierie financière et Macron, tout frais qu’il est, n’y est absolument pour rien) !

– qu’il invite 140 chefs d’entreprises étrangères au château de Versailles dans une opération « choose France » pour les inciter à investir en France … comme si la démarche d’une implantation passait par un entretien avec un président. Il s’agit là d’une vision complètement délirante du monde économique car les chefs d’entreprises n’obéissent pas à ce genre de motivations pour investir et surtout pas au fait qu’ils ont été invités à déguster des petits fours dans le palais du Roi Soleil ! Ce qui entre en ligne de compte c’est la fiscalité, la réglementation sociale, la complexité des règles administratives et les moyens de communication et pour les trois premières nous sommes très mal placés et pas du tout concurrentiels.

– qu’il remet ça avec « France is back » dans une opération de com’ non dénuée de narcissisme, devant l’aréopage des participants de Davos avec pour “solution à la mondialisation” toujours plus de réglementations !

Car, Macron est sur tous les fronts et la grandeur de la France, si chère au cœur des français, est de retour !

Loin de céder à la Macronmania, il faut être conscient que nous avons affaire à une vaste opération de propagande dans laquelle Macron et ses acolytes sont les grands prêtres d’une messe médiatique à laquelle s’ajoute un culte évident de la personnalité (Macron le conquérant !) ayant pour but, avec le soutien d’une presse subventionnée, aux ordres et ayant idéologiquement pris parti dès avant les élections de persuader la population de leur action !

Il s’agit avant tout d’un mode de gouvernance par slogans afin de rassurer la population, qui doit croire que tout va bien, afin qu’elle se tienne tranquille bien aidé en cela par le fait que les français sont, en général, persuadés que l’administration est bienveillante et les protège ; ce que l’on peut traduire par la notion bien française de culture de l’Etat et qui au niveau de l’administration se traduit par le culte de l’Etat.

Or, Macron  n’a rien fait, strictement rien, il continue juste, en bon fonctionnaire à empiler les réglementations, sans remettre en cause le modèle étatiste français et si cela va un peu mieux c’est seulement parce que nous profitons faiblement de la croissance enregistrée aux USA et en Europe !

La réalité est que les français sont dans une véritable  prison fiscale avec un système pervers et sournois complètement verrouillé avec :

– des impôts invisibles tels la CSG et l’IRPP à la source, la TVA payée par un tiers ; le calcul étant que le débiteur de l’impôt n’est pas celui qui le paie ! La CSG est l’archétype de l’impôt invisible car personne ou presque ne connaît avec précision le montant de la CSG qu’il paie !!!!

– des taxes à la consommation sur les biens et services dont on ne peut pas se passer telles les taxes cachées dans les cotisations des mutuelles obligatoires d’assurance malade, l’alourdissement de la fiscalité sur le fuel, les carburants, le gaz, la discrète CSPE sur les factures d’électricité pour subventionner les énergies dites renouvelables car, sauf à ne pas avoir de voiture, ne pas avoir d’électricité et ne pas se chauffer on ne peut pas y échapper !

– la Loi Sapin II qui permet de bloquer vos avoirs bancaires et vos contrats d’assurance vie.

On s’aperçoit que tout le système est calculé pour que vous n’ayiez pas d’autre choix que celui de vous soumettre et de payer et surtout de ne pas pratiquer l’évitement ou la résistance fiscale.

Tout cela n’est pas fait par hasard ! Simplement on ne vous en donne pas les véritables raisons !

L’administration a mis en place un système complexe et clientéliste par le biais de prélèvements sociaux et fiscaux et de redistribution ; lequel vise deux buts :

  • d’une part assurer le contrôle de la population,
  • d’autre part assurer des flux financiers constants pour permettre à ce système de continuer à fonctionner,

car l’Empire du mal, et 5.6 millions de fonctionnaires représentant une charge de 286 mds € (13% du PIB), ne peut laisser aucune place à l’improvisation et, faute de vouloir réformer le système, il faut bien trouver un moyen de le faire durer, coûte que coûte !

Car, et c’est là le vice du système, avec des dépenses publiques et une dette en augmentation constante, il n’y a qu’une seule issue : une fiscalité en augmentation constante ; simplement l’astuce, pour éviter de la rendre insupportable, est de la rendre aussi peu visible que possible !

En effet, malgré ce qui a été annoncé, aucune réforme structurelle, aucune révision du périmètre de l’Etat, aucune réduction des dépenses, aucune réduction des effectifs de la fonction publique ne sont prévus ; et les prélèvements fiscaux qu’on vous avait promis de baisser continuent de monter … (c’est l’inversion hollandienne !).

Le déficit prévisionnel (sauf dérapage … probable) pour 2018 sera de 80 mds € et il est probable que nous allons continuer « sur ce rythme » et que nous accumulerons, sur les 5 ans du mandat de Macron, une dette supplémentaire de 400 mds € pour atteindre 2.600 mds de dettes et 120% du PIB.

Et si les taux remontent à simplement 4 ou 5% nous aurons alors une explosion de la dette et, Macron, désigné « homme de l’année » en 2017, pourrait bien devenir « l’homme du siècle » pour le record de la dette et de la spoliation !

La crise de 2008 était une crise du surendettement, les politiciens se sont contentés d’augmenter le ratissage fiscal et pour le supplément d’emprunter sur les marchés !

La France est le seul pays de l’UE à n’avoir entrepris aucune réforme structurelle et forcément, à un moment ou un autre, il faudra bien en payer les conséquences !

Le compteur de la dette tourne et il tourne de plus en plus vite (pendant que la dette allemande diminue). Cela veut dire que votre épargne et votre patrimoine localisés en France sont en danger car, évidemment, en cette occurrence, on oublie de vous dire que vous êtes associés à cette dette. La France est comme une banque dans laquelle vous détenez un compte débiteur arrêté, pour l’instant, à -33.500 € (2.200 mds/65 millions) !

Il faudra alors, pour utiliser le langage technocratique de l’Empire du mal, mobiliser l’épargne des français ; c’est à dire vous prendre vos économies ; à seule fin de sauver le système créé par cette nomenklatura et dont elle profite largement !

L’Etat et son administration, cette oligarchie technocratique, ne sont pas là pour vous protéger, ils sont là pour vous contrôler, ainsi que votre patrimoine. Au nom de la lutte contre le terrorisme, toute la population a été fichée à des fins essentiellement fiscales et désormais, sous des prétextes prétendument honorables, le pouvoir veut aussi contrôler le dernier média libre (Internet) afin de vous protéger de la désinformation (Fake news) car le pouvoir n’admet pas de concurrence : lui seul sait ce qui est bon pour le peuple et a le droit de lui mentir !

Vous êtes juste en état de servitude inconsciente, en liberté surveillée avec un système fondé sur le principe de « l’autorité de l’Etat » qui permet, au moyen d’un raisonnement biaisé, de faire n’importe quoi !

Nous dérivons de l’Etat de droit vers un système hégémonique qui veut se perpétuer et qui est persuadé que plus il produit de réglementations meilleur est le monde !

Hollande avait promis une simplification des relations avec l’administration. Effectivement il y a simplification : ils décident et vous obéissez ; on ne peut pas faire plus simple !

Le dernier avatar est ce 80 km/h sur route décidé sans aucune justification et malgré l’opposition de la population et si le pouvoir a, in fine, reculé sur l’aéroport de NDDL c’est parce qu’il a peur d’une opposition frontale et violente (voir les bonnets rouges) et a fait le calcul qu’il n’y avait que des coups à prendre dans cette affaire ! Le fond du dossier n’est pas en cause …

Si nous voulons garder un espace de liberté, il faudra donc liquider cette hégémonie technocratique ; en sachant qu’on ne peut pas attendre de Macron, un fonctionnaire tenant de l’étatisme dirigiste, qu’il s’attaque au système qui l’a créé !

Il est nécessaire de repenser le rôle de l’Etat et de son administration de telle manière qu’il soit ramené à ce qu’il doit être et non pas à ce qu’il est actuellement : un monstre qui contrôle tout et tout le monde et toujours d’avantage !

La seule vérité intangible est que seule la liberté individuelle assure la promotion sociale car l’Etat peut tout mais il peut aussi et surtout faire n’importe quoi ! Si vous vous trompez c’est vous qui paierez pour vos erreurs mais si l’Etat se trompe c’est vous qui paierez pour ses erreurs et il n’y a jamais de responsable !

Il faut sortir de cette culture de l’Etat tout puissant, de l’hyper réglementation, du culte de la dépense publique et des impôts, et de cette ENA qui créé cette « élite » de technocrates se prenant pour les maîtres du monde et enfin de ces politiciens, tous pétris des mêmes principes puisque en général eux-mêmes issus de cette ENA, et dont la différence se situe simplement dans le degré d’autorité qu’ils veulent nous appliquer …

Il faut aussi rééquilibrer d’urgence les pouvoirs constitutionnels ; notamment en supprimant le poste de premier ministre et en rendant le président politiquement responsable devant l’assemblée.

Si nous persistons dans la voie actuelle, nous deviendrons les esclaves d’une oligarchie technocratique, d’une nomenklatura qui aura définitivement pris le pouvoir et confisqué la démocratie ; ce sera alors la mise en coupe réglée d’un pays entier au profit d’une caste !

Vous ne pourrez pas dire après qu’on ne vous a pas avertis !

Bien cordialement à tous !

 

Vous pouvez lire sur le sujet : Les Intouchables d’État – Bienvenue en Macronie », par Vincent Jauvert, Robert Laffont, 264 p., 19 euros.

 

 

 

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Un méchant haut-le-coeur

Larousse est net, le haut-le-cœur : “Sentiment de dégoût, de répulsion provoqué par ce qui est insupportable, révoltant, abject.” Clair, non ?

La Sécu édite une charte du cotisant contrôlé, intéressant. Notamment une des premières pages, en ce qu’elle donne le ton.

“La sécurité sociale repose sur le principe de la solidarité” c’est quoi ce truc ?

Voilà, voilà, pas de précipitation : “Chacun est protégé face aux aléas de la vie”. Ah bon. Mais c’est très vaste ça. Qui est-ce qui décide ce que sont les aléas de la vie ? Par rapport à quoi ? A qui ? Comment ? Pourquoi ?

Les précisions arrivent : “Les prestations versées en cas de maladie ou de perte d’emploi, les allocations familiales, les indemnités d’accidents du travail et les retraites sont ainsi prises en charge par la collectivité pour le bénéfice de chacun”

Effectivement c’est plus clair. Mais ce ne sont pas les aléas de la vie ça, ce sont certains risques de la vie, très différent.

Un risque dont le coût connu est partagé à l’aide d’une prime versée par des assurés, volontairement ou par obligation légale, on connait, on appelle ça une assurance.

Nulle solidarité en cela, simplement un partage du risque. En quoi l’Etat peut-il se targuer de prendre en charge une “solidarité” qui n’en n’est pas, qui n’est qu’une assurance dont il s’octroie le monopole ? Salement gonflé l’Etat.

Comment peut-il annoncer qu’il le fait au “bénéfice de chacun” ? Ce n’est pas à l’Etat de décider de nos bénéfices de consommateurs, d’assurés. Nous sommes assez grands pour choisir les assurances que nous souhaitons, même quand, comme pour notre automobile, elles sont obligatoires.

Un peu plus loin le mystère s’épaissit : “Ces prestations sont financées par les cotisations et contributions sociales collectées par la branche recouvrement”.

Les primes d’assurances pour la couverture de ces différents risques sont appelées “cotisations et contributions”. Lourde suspicion.

Ne serait-ce pas un enfumage pour payer autre chose avec les primes ou pour ne pas lier ces primes au risque ? C’est bien possible. A la réflexion c’est même sûr.

N’est-ce pas la définition de l’escroquerie ? Faire payer autre chose que le produit objet de la transaction, mais si, mais si, pas de doute.

Donc un Etat escroc. Mais oui, encore oui.

Un Etat qui utilise ses fusils, ses prisons, ses magistrats pour faire croire qu’il rend un service alors qu’il ne fait qu’usurper une activité économique qu’il dénature et évidemment dont il surenchérit le coût jusqu’à l’impossible pour les assurés.

Grosse escroquerie : “supérieure au budget de l’Etat…..”

Mais tout cela ne serait pas si grave, si l’Etat ne devenait pas, dans le même temps, un meurtrier.

Lorsqu’un assuré ne paie pas sa prime, il n’est pas assuré, un point c’est tout. Dans ce cas, on peut imaginer que l’Etat pourrait peut-être l’assister sous certaines conditions, pourquoi pas.

Par ailleurs, la prime d’une assurance est liée au risque et au profil du client, pas d’ambiguïté, peu d’espace pour la suspicion.

Mais, quand la prime en prenant le nom de “cotisation et contribution” ne correspond plus à rien, qu’elle devient un impôt qui ne dit pas son nom, qui se dit de solidarité, qu’en est-il?

Tout le monde n’a pas la même idée de la solidarité. Pour faire entrer cette brillante idée dans les têtes, il faut un peu forcer, fatalement.

D’où, propagande, police de la pensée, espionnage, répression, le cycle infernal. C’est tout cela qui est défini, “pour notre bien”, dans la charte du cotisant contrôlé.

Je vous le dis : méchant haut-le-cœur.

Cela ne finira donc jamais. S’engager dans la vie, prendre des responsabilités, assumer sa part de l’économie indispensable au groupe, n’a comme résultat que de faire de celui qui s’engage un cotisant contrôlé, un contribuable contrôlé.

Avec tous les harcèlements, les tortures, liés aux contrôles. Merci, on connait.

La fuite, la fuite, la fuite….. la liberté par la fuite, pas d’autre solution.

Cordialement. H. Dumas

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RSI: Un juge veut m’expulser de France ! par Claude Reichman

          Un juge veut m’expulser de France !

Je n’imaginais pas qu’un jour un juge français me sommerait de quitter mon pays.

C’est pourtant ce qu’a fait la présidente du tribunal correctionnel de Paris lors de l’audience où je comparaissais pour avoir dit qu’une loi devait être appliquée.

Cette femme dont je ne connais pas le nom, puisque les juges n’affichent pas leur patronyme alors même qu’ils fouillent votre vie privée, ayant fait le constat que le système social français ne me plaisait pas (ce qui n’était en aucun cas le sujet du procès), me dit avec une morgue insupportable : « Vous pouvez partir à l’étranger. »

L’exclusion et l’expulsion des contestataires est la caractéristique de toute dictature. Celle qui règne en France respecte toutes les règles du genre.

On aurait tort d’y voir un propos sans conséquences. Il s’agit au contraire de ce que l’on appelle en médecine un signe pathognomonique, c’est-à-dire caractéristique du mal.

Quand un magistrat – fonctionnaire d’Etat – met en cause votre appartenance à la nation, et donc à tous les droits qu’elle comporte, c’est que le régime politique du pays a quitté le cercle de la démocratie.

La violence est désormais imminente. Pas celle des terroristes et des casseurs. Celle de l’appareil d’Etat.

Comment se fait-il que j’aie dû passer plus de quatre heures dans un local de police dans le cadre d’une enquête préliminaire complètement abusive puisque ne reposant sur aucun délit de ma part, puis trois jours dans un tribunal correctionnel, sans davantage de motif ?

Il s’agissait en fait de m’impressionner pour m’obliger à mettre un terme à mon action. De ce point de vue, c’est raté. Ces pions de l’appareil d’Etat sont sans pouvoir face à un homme de conviction.

Le seul problème désormais est le suivant : jusqu’où vont-ils aller ?

Le célèbre criminologue Xavier Raufer a popularisé un adage particulièrement approprié : « Les malfaiteurs ne s’arrêtent que quand on les arrête ! »

Il en est de même de tous ceux qui violent les lois et les droits du citoyen, même s’ils prétendent agir au nom de l’Etat. Il faut donc les arrêter.

Comment ? En les empêchant définitivement d’agir, c’est-à-dire en leur arrachant le pouvoir de le faire. Leur pouvoir ne tient qu’à leur irresponsabilité. Il faut la supprimer. Un agent de l’Etat, à commencer par un juge, doit non seulement rendre des comptes aux citoyens, mais aussi payer pour ses fautes.

L’ancien premier président de la Cour de cassation, Guy Canivet, a ainsi recommandé d’exercer contre les juges fautifs l’action récursoire de l’Etat, autrement dit de faire payer au juge, en monnaie sonnante et trébuchante, le prix de sa faute. Cela suffira à les faire réfléchir, de même qu’a été efficace à l’Education nationale le non paiement des jours de grève.

Au-delà, il faut exclure de la fonction publique tout agent abusant de son pouvoir. Des comités citoyens doivent se constituer partout en France et réclamer des comptes chaque fois qu’un abus est commis.

La France doit à nouveau entrer en révolution. Celle de 1789 a été annihilée par la croissance cancéreuse de l’Etat. La révolution d’aujourd’hui doit extirper la tumeur, autrement dit ramener l’Etat aux dimensions modestes qu’il n’aurait jamais dû cesser d’avoir. « Aux armes citoyens, formez vos bataillons ! »

Claude Reichman

 

Sur le Web:  http://www.claudereichman.com/articles/unjugeveutmexpulserdefrance.htm

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Quand France info se lance dans les Fake News et le complotisme

Nous savons que le pouvoir, par la voix de notre président, veut empêcher les Fake news qui inondent Internet et pervertissent la population.

Il apparaît dès lors un peu surprenant alors que France info, la radio d’état, puisse se lancer dans la fausse information !

De quoi s’agit-il ?

Le 20 janvier dernier, France Info, radio publique, nous a raconté, entre deux grèves d’une certaine catégorie du personnel, une belle histoire qui fait la part belle au complotisme, à la désinformation et à l’anti-américanisme.

Il est vrai que les Etats Unis sont l’antre du capitalisme sauvage ultra néo-libéral et de l’exploitation des pauvres travailleurs tandis que la France est le paradis du socialisme  savoir vivre ensemble solidaire et qu’à France info on a clairement choisi son camp.

La radio revient donc sur l’affaire Alstom ou plus exactement sur les conditions de la cession, en 2015, de la branche turbines pour nous expliquer que c’est à la suite des pressions de la justice US sur Alstom, prise dans une sale affaire de corruption, que sa branche turbines a été rachetée par l’américain General Electric au nez et à la barbe de l’Etat français ! (ici) pour consulter sur Internet la version écrite de cette chronique intitulée « guerre économique – comment la justice américaine cible les entreprises étrangères ».

J’ai alors clairement entendu dans la version audio diffusée par France info, comme des millions d’auditeurs pas forcément au fait des opérations industrielles et financières rapportées, qu’il y aurait eu, en l’espèce, une forme de collusion entre la justice américaine et les grands groupes industriels américains pour mettre les entreprises françaises ou européennes en difficulté afin de permettre ensuite leur rachat par ces mêmes entreprises américaines et contrôler ainsi le marché mondial !

Et France info de conclure : après Alstom, à qui le tour ? Airbus, Areva, Lafarge en s’appuyant, pour justifier leur raisonnement, sur la condamnation de la BNP à une amende de 9 mds US$ en 2014.

En tout état de cause, le rachat des deux premières par les américains est strictement impossible puisqu’elles sont à capitaux publics (français et allemands pour Airbus – exclusivement publics français pour Areva ex COGEMA). Je ne me prononcerai pas non plus sur d’éventuels faits délictueux qui pourraient les concerner et qui ne sont en aucun cas rapportés !

Quant à Lafarge, elle est déjà poursuivie par les autorités françaises pour avoir entretenu des relations commerciales avec l’Etat Islamique (Daesh). Il ne faudra donc pas s’étonner si la justice américaine s’en mèle !

Par ailleurs, n’en déplaise à M Lellouche, ex-député, ses déclarations rapportées n’ont aucune valeur au regard des dossiers accumulés par la justice américaine et elles relèvent juste d’une vision purement politique du dossier.

Il convient dès lors  de revenir aux faits et de se poser les bonnes questions.

– l’affaire de la BNP a établi, sans contestation possible, et la BNP  a plaidé coupable devant le juge américain, qu’elle s’était livrée, en pleine connaissance de cause, à des opérations commerciales (achat de pétrole notamment), en US$, avec Cuba, l’Iran, le Soudan, la Libye alors que ces pays étaient sous embargo ! Si la BNP avait estimé qu’elle n’avait commis aucune infraction, elle n’aurait pas plaidé coupable et la justice aurait tranché dans le cadre d’un long procès.

– Les faits de corruption concernant Alstom sont-ils avérés ? Oui, ils ne sont absolument pas contestés et ont entraîné des poursuites judiciaires dans une bonne quinzaine de pays !?!

– Les dirigeants d’Alstom ont-ils été prévenus par la justice américaine avant l’enclenchement des poursuites ? Oui

– les transactions litigieuses ayant eu lieu en US$, la justice américaine s’estime compétente parce que tout US$ utilisé à quelque endroit que ce soit sur la planète est nécessairement compensé aux USA,

– Y-a-t-il eu condamnation d’Alstom ? Oui Alstom a plaidé coupable et a été condamnée à payer 772 millions de US$ !

Peut-on pour autant établir ou même seulement conclure à l’existence d’une collusion entre la justice et les entreprises américaines ? Clairement non !

Par ailleurs, il faut préciser que la justice américaine poursuit aussi les entreprises américaines pour des faits de corruption et que les condamnations sont tout aussi lourdes (voir l’affaire Enron).

Par contre, France info ne semble pas tirer les conclusions d’une affaire scandaleuse ; à savoir l’utilisation généralisée de la corruption et des pots de vins par un groupe industriel français et du fait que ce genre de pratique est condamnable devant tous les tribunaux de la planète !

Autrement dit, le coupable d’agissements délictueux (il n’y a même pas de présomption d’innocence ou même simplement de doute puisqu’il y a eu condamnation) devient, par la magie du verbe et une inversion audacieuse de la morale selon France info, la victime de la justice américaine !

Et évidemment, le même raisonnement se trouve appliqué à la BNP !

Par ailleurs, France info n’a utilisé, en l’espèce, aucune précaution oratoire pour dire qu’en l’espèce elle rapportait éventuellement la thèse d’un tiers. On doit donc considérer que la version exposée est bien la position de France info sur la question !

Il faut enfin rappeler qu’à l’époque le gouvernement français, par la voix d’Arnaud Montebourg, avait fait part de sa préférence pour une solution européenne et le rachat par l’allemand Siemens notamment pour des raisons liées à des implications dans l’industrie nucléaire.

Cela ne s’est pas fait car se posait surtout en l’espèce le problème du maintien de l’emploi garanti par GE mais pas par Siemens (qui avait aussi fait une offre moins intéressante).

Le gouvernement se trouvant à l’époque, à la suite des déclarations imprudentes de Hollande, empêtré dans le problème insoluble (pour lui) de l’inversion de la courbe du chômage, la solution GE a fini par être préférée et la transaction a eu lieu au prix de 17 mds US$ ; ce qui est loin d’être un cadeau et cette offre a été acceptée par 99% des actionnaires ! (source Wikipédia ici).

Et en fin de compte, le gouvernement français (qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice américaine et n’a jamais fait état de pressions de la part de cette dernière) a autorisé le rachat par GE.

Et vous savez qui a signé l’accord ? M Macron lui-même en tant que ministre des finances le 26 novembre 2014 !

Seulement, de tout cela France info ne parle pas.

La radio publique préfère dériver dans ce qu’on est bien obligé d’appeler la Fake new et le complotisme le plus délirant en oubliant que les condamnations prononcées l’ont été dans le cadre d’affaires où la responsabilité pénale des entreprises condamnées a été clairement établie.

J’ose imaginer que la direction de France info va se faire taper sur les doigts par Macron, le ministre de l’information  le CSA (conseil supérieur de l’audio-visuel), pour des agissements déontologiquement douteux relevant explicitement du comportement stigmatisé par le président de la République mais … j’en doute !

Cela confirmera, en tout cas, le fait qu’on se doutait que la démarche visant à empêcher les Fake news serait abordée de manière « sélective » et ne concernerait pas tout le monde de la même manière ; le pouvoir et ses affidés se conservant, quoiqu’il arrive, la possibilité d’utiliser cette technique de manipulation de l’opinion et de la population ! (voir ici et ).

Pour compléter l’information : A la suite d’une décision prise en septembre 2017, la branche transport ferroviaire devrait fusionner avec celle de l’allemand Siemens ce qui fait qu’Alstom aura été en fin de compte complètement démantelée.

Les USA ne sont pas la France et il faudra bien un jour que les politiciens français et la presse si complaisante à leur égard s’habituent à l’idée que des comportements limites et pourtant acceptés en France (mensonges, corruption, népotisme …) puissent être lourdement sanctionnés.

Bien cordialement à tous.

 

 

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RSI: Nous avons été torturés au tribunal de Paris dans un procès truqué ! par Claude Reichman

J’étais convoqué au tribunal correctionnel de Paris, en ce mois de janvier 2018, en même temps que Jennifer Landry, Philippe Letertre et Laurent C., pour répondre du délit présumé d’incitation à ne pas s’affilier à un régime obligatoire de sécurité sociale.

Cette citation à comparaître émanait du Parquet, sur dénonciation du directeur de la sécurité sociale et du président du TASS de Paris. L’accusation se fondait sur des réunions que nous avions tenues partout en France et au cours desquelles nous indiquions dans quelles conditions la loi permettait de s’affilier à un organisme européen d’assurance en lieu et place de la Sécurité sociale, ainsi que sur des articles et des déclarations que nous avions faites sur le même thème. C’est l’article L 114-18 du code de la sécurité sociale qui constituait le fondement de l’accusation.

Cet article, je le connais bien, puisqu’à sa promulgation en 1995, les médias l’avaient baptisé « la loi anti-Reichman ». Cette loi était destinée à me faire taire. Elle violait toutes les dispositions européennes qui avaient supprimé le monopole de la sécurité sociale, ainsi que la signature de la France qui avait approuvé ces textes par la signature du président de la République, François Mitterrand.

Je protestai vivement auprès de la Commission européenne, qui finit par obliger la France à modifier son texte, afin de le rendre conforme à la législation communautaire. Le nouveau texte, publié en 2006, ne disait plus qu’il était interdit d’inciter les assujettis à refuser de s’affilier à un organisme de sécurité sociale français, mais seulement à UN organisme de sécurité sociale. Celui-ci pouvait donc être européen, ce qui rendait le texte conforme aux directives européennes et aux lois françaises qui les avaient transposées. Il n’existait donc plus aucun risque de poursuites pénales pour les partisans de la liberté de la protection sociale.

L’affolement du RSI et de l’URSSAF face au désengagement massif des Français de la Sécurité sociale les poussa, en 2015, à saisir la justice pour tenter de nous opposer cette loi pourtant inapplicable à notre cas, puisque nous avions toujours dit et répété qu’on ne pouvait quitter la Sécurité sociale sans contracter une assurance européenne s’y substituant.

Le Parquet, en France, est aux ordres de l’Etat. Malgré la stupidité de telles poursuites, il les mit en œuvre, et sans autre mesure d’instruction qu’une enquête préliminaire bâclée, nous convoqua devant le tribunal correctionnel de Paris.

Nous avons dû subir trois journées d’interrogatoires qui sont à elles seules un véritable scandale. On fouilla dans notre vie privée, dans notre famille, dans nos revenus, comme si nous étions de redoutables criminels. Puis on nous demanda pendant des heures si nous pensions que la Sécurité sociale avait un monopole et si nous considérions que notre action était justifiée, comme si les trois juges qui nous faisaient face ne connaissaient pas la loi, que nul n’est pourtant censé ignorer. Puis ce fut au tour des avocats du RSI (pourtant supprimé), de l’ACOSS et de l’agent judiciaire de l’Etat, qui s’étaient portés parties civiles, de nous cuisiner et de nous insulter. Des heures et des heures de pression incessante, debout face à des juges confortablement assis.

Quand vint mon tour, je décidai de rompre avec cette intolérable procédure. Et je passai à l’attaque, indiquant avec une force que décuplait mon indignation, que nous n’avions rien à faire dans un tel tribunal, et demandant aux juges qui ils étaient pour avoir le droit de nous juger. Car enfin, entre eux et nous, qu’un simple barre séparait, il y avait plus que de la distance : un fossé infranchissable. Nous n’étions pas du même monde, eux de la race des seigneurs, et nous de celle des manants. Eux avec leur rémunération garantie, leur avancement, leur protection contre toute critique, et nous avec les 9 millions de pauvres que compte la France et les 15 millions de compatriotes qui ne s’en sortent pas, avec nos professions pourtant vitales pour le pays mais massacrées par l’Etat.

Pendant deux heures, dans un silence de mort, j’apportai toutes les preuves de l’abrogation du monopole, produisant un document officiel de la Commission européenne, une circulaire interne de la direction de la sécurité sociale, un communiqué de la direction du marché intérieur de la Commission, l’arrêt du 16 décembre 1999 de la Cour de justice européenne condamnant la France pour non application des directives de 1992.

Aucune de ces preuves accablantes ne fit l’objet de la moindre question, du moindre démenti de la part des juges, du procureur et des caisses de sécurité sociale. Le ciel leur était tombé sur la tête !

Mais le moment le plus fort fut quand j’accusai le parquet d’avoir truqué la citation à comparaître en y introduisant une référence à l’article L.111-2-2 du code de la sécurité sociale (qui établit l’obligation de s’affilier à celle-ci) alors qu’elle ne figure pas dans l’article L 114-18 en vertu duquel nous étions poursuivis ! Comment les juges n’ont-ils pas immédiatement mis en exergue ce faux grossier ? Ils étaient sans doute trop occupés à préparer notre condamnation.

Je terminai mon intervention par ces simples mots : « Nous n’avons rien à faire dans ce tribunal. Nous avons toujours dit et écrit qu’il est obligatoire de s’assurer à un organisme de sécurité sociale français ou européen. Ce procès ne devait pas durer plus de 5 minutes. Pour nous, il est désormais terminé ! »

Il n’empêche que nous avons été littéralement torturés pendant trois jours, au mépris des droits de l’homme, et qu’une telle expérience marque à jamais l’âme de tout honnête citoyen traité comme un délinquant par la justice de son pays.

Claude Reichman

Sur le web:  http://www.claudereichman.com/articles/tortures.htm

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LES CHAROGNARDS DU DARKFISC

Je ne sais pas où vous en êtes de votre contrôle fiscal, mais je suppose que, comme nous tous, vous vous trompez sur son organisation, sa réalité, sa finalité, votre place dans la terrible épreuve qui vous est tombée dessus, qui va vous tuer ou vous transformer définitivement en infirme de la société.

Nous sommes des naïfs perpétuels dans cet espace de sauvagerie et de tromperie institutionnelles du contrôle fiscal.

Ce n’est pas un manque de sensibilité ou d’intelligence qui nous ferait défaut, c’est que l’inimaginable ignominie du contrôle fiscal n’est pas accessible à la raison.

Entendons nous bien :

– Je ne parle pas de l’anxiété à recevoir, sans raison, sans explication, une notification de contrôle fiscal. Cela paraît anxiogène au départ mais ne sera que broutille plus tard.

– Je n’évoque pas le choc psychologique du viol par le contrôleur de votre intimité matérielle, de vos secrets stratégiques, de l’atteinte à votre image pour vous-même et pour les autres.

– Pas question non plus de penser à votre effarement quand vous découvrez la jungle des professionnels supposés vous servir de conseils, leur connivence avec le fisc, leurs conseils de capitulation.

– Encore moins de rappeler votre déception quand vous constatez que ni la hiérarchie des contrôleurs ni la justice n’ont d’écoute pour vous et votre cas, alors que vous le ressentez comme essentiel, vital, évidemment.

– Ce sera pire quand, en plus, vous constaterez que, non content de s’en foutre, ils vont participer à votre destruction sans prendre la peine de comprendre vos arguments, sans respect pour vous et pour la ruine dans laquelle ils vous précipitent sans raison.

Quand petit à petit, isolé du reste de la société, des inconnus mais aussi de vos plus proches parents ou amis, vous aurez enfin découvert tout cela, entre dix et quinze ans seront passés.

Vous serez hébété, le temps vous aura filé entre les doigts, la lutte que vous aurez dû mener aura pris toute votre énergie, mangé votre vie, vous n’arriverez même pas à imaginer qu’une vie paisible puisse exister.

Plus de projet, plus d’avenir, seule l’idée de desserrer un étau qui vous étouffe à petit feu vous obsèdera. Vos proches, s’ils restent avec vous, épouseront cette angoisse existentielle.

Mais tout cela n’est rien.

Depuis le début les charognards du Darkfisc rodent, ils vont passer à l’attaque.

Là, c’est vraiment dur, vous êtes face au peloton d’exécution.

Mais attention, il ne faut pas qu’à l’occasion du scandale de votre disparition la population puisse percevoir ne serait-ce qu’une infime partie des tortures dont vous êtes l’objet, des injustices qui vous frappent. Elle pourrait, sait-on jamais, avoir un mouvement de compassion, voire même une révolte d’indignation.

Alors les charognards vont laisser pourrir la situation, dix ans, quinze ans, vingt ans, pour eux le temps ne compte pas.

Ils ont pris des hypothèques sur tous vos biens immobiliers, répertoriés tous vos biens meubles, paralysés tous vos comptes en banque, et ils attendent.

Au début vous vivez du peu qui a échappé à la traque, vente de vos vins, de votre collection de timbres, de quelques bijoux, puis vous empruntez à des amis proches.

Vous êtes encore assez naïf pour croire que vous allez trouver une issue. Pendant ce temps les charognards se marrent. Votre environnement se lasse. Les autres vous croient disparu depuis longtemps. Il faut les comprendre, ils ne vous voient plus, vous n’avez plus les moyens de sortir, vous êtes cloîtré chez vous.

A ce moment deux choses peuvent se passer :

La première :

Vous êtes coincé, un créancier, même petit, provoque votre faillite commerciale ou personnelle. C’est la fin.

Les charognards présentent leur facture. Tout vous échappe. Les magistrats qui s’occupent alors de vos comptes entérinent la dette fiscale, la lutte est finie. La liquidation couvrira ce qu’elle couvrira, pour le reste vous resterez débiteur. Vos revenus, retraite par exemple, seront saisis jusqu’à épuisement. Vous vivrez au dessous du RSA pour le reste de votre vie.

Aucun homme, même un vrai tricheur fiscal, ne mérite une condamnation à perpétuité de ce type.

La deuxième :

Vous mourrez. La lutte vous a épuisé, le cancer fiscal vous a emporté, c’est la tombe. Les charognards sont à votre enterrement avec leur facture.

Ils la présentent au notaire chargé de la succession qui, comme les magistrats cités précédemment, l’entérine. Votre épouse, vos enfants, ne sont pas outillés pour poursuivre la lutte, ils sont dépossédés de tous vos biens. Ils sont tenus de refuser la succession. Vous disparaissez de la planète, vous n’avez jamais existé, il ne reste rien de vous. Les charognards ont tout pris. Mélanchon et Besancenot applaudissent, ils fêtent la mort d’un affreux capitaliste, alors que vous n’étiez qu’un homme libre, travailleur, économe et probablement utile aux autres.

Vous n’avez même pas pensé à aller en banlieue acheter une Kalachnikov tant vous étiez crédule, confiant en votre pays et en sa justice, tant vous aviez la conscience tranquille. Trop tard, le film ne pourra pas se rejouer, le grand soir n’était pas pour vous. Que feront les autres demain ? Rien, comme vous ils ne comprendront qu’à la fin, eux aussi trop tard….

                                                                 EXEMPLE PRATIQUE EN COURS

Bien cordialement. H. Dumas

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Notre Dame des Landes : -“Triez pour nous qui avons recours à vous”

Chacun y va de sa petite émotion concernant cette étrange affaire. Quels sont ceux qui ont en main toutes les informations qui permettraient de comprendre quelque chose à ce sac de nœuds ?

Certainement pas moi. Dois-je pour autant ne pas donner mon opinion ? Objectivement oui, je ne devrais pas la donner. Et bien, figurez-vous que je vais quand même vous la donner. Disons que c’est histoire de passer un moment ensemble, d’en parler entre amis.

Nous sommes donc dans les années 60, la France se la pète légèrement. Elle est riche et un peu vulgaire, on lui pardonnera. Il n’est pas si simple d’être riche et bien élevé. Il faut souvent plusieurs générations.

A cette époque nos technocrates sont enthousiastes. Pas encore cyniques. Déjà ils prévoient l’avenir exclusivement à partir du passé, c’est leur TOC.

Ces braves gens ne savent faire qu’une chose c’est mettre dans une infinité de cases tous les chiffres qu’ils peuvent récupérer puis, à partir de formules imaginées par eux, projeter un avenir qui serait déterminé par ces chiffres du passé.

Ils oublient, tout simplement, la vie, les situations, le hasard, toutes ces choses qui ont justement généré les chiffres qu’ils ont récupérés qu’ils font mine de croire vrais, issus exclusivement de la logique mathématique.

Que n’ont-ils retenu — la seule chose à retenir de l’église catholique — l’acceptation du mystère, maître de la vie.

Or, dans les années 70, la France commence à déraper. Les premières pertes arrivent. Tous les projets prestigieux souffrent, les existants vont mourir de leur belle mort, ceux en devenir vont être mis en sommeil.

C’est l’amorce du repli. Le début de celui que nous le connaissons aujourd’hui, qui est encore loin de son maximum mais s’y dirige avec entrain.

Très peu de projets survivront, très peu garderont avec le temps une légitimité. C’est dire le manque de prospective pertinente qui les avait vu naître.

Il n’est pas difficile d’imaginer que, dans une période mondialement plus dure, effectivement le grand Ouest français est un peu la pampa. Ce n’est objectivement pas là que ça se passe.

Quel homme politique pourrait avoir le courage de dire à une région qu’elle n’est plus dans le coup, au moins en l’état des projets prévus, notamment un délirant aérodrome ? Encore faudrait-il qu’il ait autre chose à proposer, et même….

Donc notre aéroport, seul projet grandiose et flatteur de la région, en reste le totem, alors que l’économie n’en veut plus.

Toute la fine fleur de nos penseurs et de nos techno-devins fait comme oui, en sachant que non.

C’est là que débarquent les “zadistes”, les cloportes de la défaite, les parasites de l’échec, les champignons du moisi, les points blancs de la confiture qui tourne, les intermittents du boulot, de la responsabilité….

Ils envahissent un espace dont tout le monde se fout, créant une micro-société adaptée à leur idée de la liberté pour eux et de l’esclavagisme pour les autres qui sont censés leur devoir tout ce dont ils ont besoin à travers l’impôt que l’Etat leur redistribue abondamment.

Mais soudain, avec le temps, ils symbolisent une résistance.

A quoi ? A rien puisque plus personne ne veut de cet aéroport, de ce site, enfin plus personne d’économiquement responsable.

Les politiques et leurs connivents les majors signent des ersatz de contrats visant à digérer l’échec annoncé.

La pantomime prend de l’ampleur à la faveur d’un précédent célèbre, qui n’a rien à voir en lieu et en temps.

Le Larzac, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est pas le déchet d’une grandeur économique terrassée à quoi tout souriait avant, mais celui d’une armée en décomposition après avoir accumulé des défaites à répétition et que plus personne alors ne veut servir.

Certes, il y a un point commun entre l’extension inutile d’un camp militaire sur le Larzac et la création inutile d’un aérodrome à Nantes, c’est l’inutilité. Mais c’est tout.

Le Larzac est un terrain sans valeur, juste bon à faire vivre quelques moutons et un homme politique subventionné célèbre. C’est un désert loin de tout.

Notre Dame des Landes c’est un terrain riche, proche de Nantes, rien à voir.

De ce fait, les “zadistes” du Larzac ne sont restés qu’un été, ceux de Notre Dame des Landes tentent de s’incruster.

C’est tout le sel de l’opération.

Tout site que la vie économique abandonne s’expose au squat. C’est une règle absolue, qui vaut pour un pays entier. Il s’en faut de peu que la France, dans sa globalité, devienne une réserve mondiale de “zadistes”.

Attention, soyons clairs, mes paroles dures pour les “zadistes” ne sont pas un jugement moral. J’accepte pour chacun le droit à la vie qu’il veut, y compris à la cloche sur le Larzac ou ailleurs, si c’est sa décision. Mais je ne veux pas être impliqué à travers le moindre argent public. C’est tout.

Alors oui, Notre Dame des Landes triez pour nous.

Si ces terres reviennent à la culture cela devrait être à travers le marché agricole et non à la suite de la récompense à une résistance à rien, montée en épingle pour rien.

Il ne s’agissait que d’un projet stupide et mégalo, complètement décalé économiquement, qui n’aurait jamais abouti, “zadistes” ou pas “zadiste”.

Bien cordialement. H. Dumas

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Vincent GUILGAULT, un voyou à qui l’on donnerait le Bon Dieu sans confession.

Une fois n’est pas coutume, comme l’aurait dit Sancho Panza qui ne pouvait pas s’empêcher d’émailler ses discours de proverbes. Je vais aujourd’hui vous entretenir de mes déboires fiscaux personnels.

Ce n’est pas que je veuille vous faire partager ma misère fiscale, non plus attirer votre compassion, mais je crois que ce qui m’arrive est révélateur de l’ignominie des Services Fiscaux. Nous n’avons pas si souvent la possibilité d’apporter la preuve des souillures de ces gens là, qui se donnent toujours le beau rôle et se veulent au-dessus de tout soupçon.

“Le cénotaphe de Newton” de Dominique Pagnier est un livre qui vous colle un vertige spatial désagréable parce que l’action se passant principalement en Russie, en Allemagne et en Autriche, les noms et les lieux inhabituels, abondamment décrits, rendent les repères difficiles au fil de l’action.

Il n’en reste pas moins que ce livre est formidable. Il recréé l’ambiance délétère des sociétés totalitaires où le pouvoir s’appuie sur un idéal irréel, inhumain, et compte sur la délation, la torture, l’enfermement, la déconstruction, la psychiatrie accusatoire, qui vont avec tous les totalitarismes, pour casser les individus et les soumettre à cet idéal, en fait au pouvoir.

C’est un sujet largement exploité, mais Dominique Pagnier le fait avec une humanité qui, passant par-dessus l’innommable, décortique la problématique à travers l’affect. L’ignominie prend le visage humain auquel elle ne peut échapper.

Dans le livre Götz sourit à Arius, fait mine de le rassurer. Alors qu’il est le chasseur de la Stasi. Il n’a même pas de haine pour Arius. Il le voit comme un élément potentiellement perturbateur du système communiste qu’il défend avec conviction. Il va employer les méthodes les plus viles pour soumettre Arius.

Mais, en fait, ne le soumettre à rien, juste à entrer dans la place qu’il lui établit dans le gigantesque fichier de la Stasi dont il a la charge. Ce faisant il détruit la vie d’Arius, gratuitement, inutilement. Tellement qu’il continuera son fichage après la chute du mur, alors que la STASI n’existe plus.

La Stasi c’était cela, c’est-à-dire rien et tout à la fois, une machine sans queue ni tête, juste un outil de terreur, exclusivement destiné à entretenir cette terreur pour préserver le pouvoir en place.

Notre fisc c’est la même chose. Le bilan réel des contrôles fiscaux est nul si l’on met en perspective les dégâts inutilement causés par rapport aux retours espérés ou annoncés.

Ceux qui sont chargés des contrôles fiscaux et de leurs recouvrements sont comme Götz. Ils ne voient même plus la réalité de leur action. Ils distillent la terreur. Ils consacrent leur intelligence et leur vice – car il leur en faut – à fabriquer la machine à faire peur, à terroriser les français et les déposséder de leur individualité pour les soumettre.

Avec ce LIEN, vous pouvez, si vous le désirez, mais ce sera un peu rébarbatif (le chargement du lien demande plusieurs minutes), prendre connaissance de l’intégralité de ma misère fiscale telle que je l’expose en ce moment à l’AJE, avec qui je suis en procès, sans espoir, incluant cependant deux QPC qui vaudraient la peine….réponse fin Février.

Revenons à Vincent Guilgault

Ce monsieur est le patron du pôle recouvrement de la Charente-Maritime. C’est donc lui qui est chargé de me poursuivre dans le cadre d’une partie des sommes indues qui m’ont été collées sur le dos par des contrôleurs fiscaux indélicats.

C’est ainsi que j’ai été amené à rencontrer Vincent Guilgault plusieurs fois. A chaque rencontre il a été compréhensif, ouvert, partageant mes émotions et évoquant livres et voyages. Amical quoi.

Je suis tombé dans le panneau, et pas qu’un peu.

Dans un billet – LIEN – il m’avait tellement convaincu de sa bonne foi que j’ai publié les mails échangés avec lui, dans lesquels il m’informait que, malgré toute sa compassion, il n’avait pas pu convaincre sa hiérarchie de desserrer l’étau qui nous ruine mon épouse et moi-même.

J’ai donc pris contact avec la dite hiérarchie, et voici le mail que j’ai reçu en retour.

Incroyable non ?

C’est Guilgault qui a le pouvoir et non sa hiérarchie pour les problèmes qui me tuent iniquement.

Vous pouvez imaginez ça ?

Un type avec qui je discute 1h30 dans son bureau, qui me parle de Brassens, de littérature, de vacances, qui se dit effondré et comprendre les injustices fiscales dont je suis l’objet, me précisant qu’il ne les avait pas comprises avant, mais que maintenant il va se faire l’ambassadeur de ma cause auprès de sa direction, car ce n’est plus lui qui a mon dossier. A qui j’expose ma misère sans retenue.

Et qui, en sortant de son bureau, court certainement vers son service et dit à ses collaborateurs: “on le tient, il est mort, finissez-le”.

Vous pouvez imaginer une telle déloyauté, un tel vice ? Une telle raclure ?

Moi, non. J’ai pourtant tout vu. Mais chaque fois, la noirceur des hommes me confond. C’est un puits sans fond.

Alors oui, je l’affirme, Bercy est l’outil d’une dictature — comme la Stasi — tous ceux qui participent à cette dictature sont coupables. Ils savent ce qu’ils font. Ils le font par vice, par conviction peut-être à cet idéal inhumain et stupide d’égalitarisme.

Combien de meurtres encore avant qu’ils paient ? Paieront-ils un jour ?

Retrouverons-nous la liberté, sans laquelle le peu de temps qui nous est donné de vivre n’a aucun intérêt ? Ou, serons nous pour toujours les victimes de pervers comme Guilgault ?

Quel espoir d’éradiquer ces cochonneries ?

Après, au cours des siècles, des centaines de millions de morts, d’interminables journées du souvenir, des tonnes de littératures sur le sujet, de fausses contritions, de fausses promesses politiques, nous sommes toujours au même point.

Ce sont ces ordures qui inventent le mal pour nous asservir, qui se prétendent au service de l’Etat, qui nous donnent, supérieurs, l’impression de nous comprendre pendant que par derrière ils nous tuent sans vergogne. Eux qui dénoncent notre droit à la liberté comme un mal pour la collectivité qu’ils se sont appropriés par effraction.

Nous sommes vraiment un troupeau voué à l’abattage. Aujourd’hui je connais un boucher, piètre consolation.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le politicien professionnel ne vous aime pas, il n’est ni altruiste ni gentil !

Les quelques réflexions qui suivent m’ont été inspirées par l’attitude de Thierry Solère, député Les Républicains, par ailleurs visé par une enquête fiscale, qui a changé « d‘écurie » pour passer à LREM et qui s’est accroché à ses fonctions de questeur pour des raisons financières (doublement de l’indemnité de base de 5.600 € par mois) mais aussi de pouvoir ; et qui a dû s’incliner … de très mauvaise grâce tout en risquant finalement d’être exclu de LREM pour des petits arrangements entre amis avec Urvoas, ancien ministre socialiste de la justice !

Le politicien professionnel fait de la politique son activité exclusive mais reste marginal par rapport au nombre total d’élus, qui sont majoritairement des non professionnels. Or, il peut apparaître singulier de vouloir faire carrière dans un secteur qui relève en principe du seul mandat électif périodique ; lequel rend nécessairement aléatoire, en fonction du résultat des élections, toute projection de carrière !

On connaît pourtant des politiciens professionnels qui ont fait quarante ans ou plus d’activité exclusivement politique ; ce qui justifie que l’on s’intéresse un peu à eux !

Nul besoin de diplôme pour se lancer en politique ; il suffit d’avoir de l’audace, de l’ambition, pas trop de scrupules, une élocution aisée, une aptitude à mentir et à dissimuler !

Le politicien professionnel cultive l’amitié politique et les réseaux essentiellement à des fins de Cursus Honorum (*) et de pouvoir. Son ambition est d’arriver aux fonctions les plus prestigieuses et il va tout faire, une fois arrivé à la position convoitée, pour s’y maintenir.

Les arguments du politicien professionnel pour être élu

Le discours du politicien tourne toujours autour du même sujet et utilise toujours les mêmes arguments : Votez pour moi, je vais assurer votre bonheur et, évidemment, la population ne demande bien souvent qu’à croire aux belles promesses du politicien qui n’hésitera jamais à caresser l’électeur dans le sens du poil !

La réalité qui se cache derrière ce discours est un peu plus nuancée … réalité qui révèle souvent une distorsion entre l’éthique affichée et des petits accommodements personnels !

Le cadre d’action du politicien professionnel, spécialement en France, est l’Etat car c’est lui qui lui donne sa légitimité et ses moyens d’action tout en exploitant le besoin de protection et d’assistanat d’une partie notable de la population qui ne demande pas mieux que d’être prise en charge par un Etat présenté comme protecteur, de la naissance à la mort, avec un travail, une sécurité sociale, des vacances, des colonies de vacances, une retraite et un logement fournis par ce même Etat !

Seulement, pas besoin de creuser bien longtemps pour s’apercevoir de la vacuité du discours car :

Quand il promet qu’il va verser des aides sociales, il oublie juste de vous dire que ce n’est pas son argent qu’il va distribuer mais celui extorqué à d’autres voire même, comble de l’ironie et du cynisme, à vous-même, mais le tout est de vous convaincre !

Quand il promet des services publics gratuits, l’illusion trompeuse de la gratuité laisse à penser que le politicien œuvre pour le bien public, or si les services publics sont gratuits pour certains c’est qu’ils sont payés par d’autres ; les fonctionnaires ne travaillent pas gratis !

Quand il prévoit de financer des investissements (« ici l’Etat investit pour votre avenir»), il oublie juste de vous dire que ce sont vos impôts qui sont investis et que le politicien sait surtout dépenser avec prodigalité l’argent des autres ! Par ailleurs, les miracles accomplis par les politiciens se résument bien souvent à une illusion provoquée par l’escamotage des coûts réels des dépenses financées par l’impôt.

Quand il promet la création d’emplois, en fait, il ne créé pas d’emplois, au mieux il peut seulement recruter des fonctionnaires qui ne sont pas des emplois productifs mais uniquement des emplois payés par les impôts des autres. Il peut aussi distribuer vos impôts par le biais de subventions pour attirer des entreprises susceptibles de créer ces emplois.

Finalement, la constante est que le politicien professionnel promet beaucoup en dépensant votre argent !

Les  buts réels du politicien professionnel

Contrairement à ce qu’il tente de faire croire, le politicien professionnel ne veut pas votre bonheur, il veut essentiellement le sien et fera toujours passer ses intérêts avant ceux de ses électeurs. Le politicien a, avant tout, pour but le pouvoir et l’argent (et le sexe en prime parfois) mais il préfère faire croire à son engagement altruiste ; c’est à la fois plus glorieux et plus valorisant pour son ego … souvent largement dimensionné. On a quelquefois parlé d’hubris (**) à propos de certains !

En outre, il n’hésitera pas à sacrifier les intérêts de ses électeurs aux siens propres notamment lorsqu’il obéit à des directives d’appareil ; même si celles-ci sont contraires à l’intérêt de ses concitoyens ! Car il est avant tout dans le calcul politicien !

Ayant accès aux fonds publics, il va utiliser, en tant qu’élu, votre argent à son bénéfice personnel d’une part pour s’assurer un train de vie tout à fait confortable (on se souvient de la gauche caviar) et d’autre part pour assurer sa réélection c’est à dire son maintien en place !!

Pour cela, il faut qu’il soit populaire et surtout qu’on le voit et qu’on ne l’oublie pas. Il va donc sur les plateaux télé et participe à tous les évènements médiatiques (y compris à l’enterrement d’un chanteur populaire) pour y être vu ou pour discourir de sujets dont parfois il ignore tout. Il va aussi tenter de contrôler son image et notamment acheter la presse, avec vos impôts, pour qu’elle parle de lui favorablement ; car quoi de mieux qu’une presse subventionnée et complaisante et d’autant plus complaisante qu’elle dépend du politique pour sa survie.

La manipulation de la population

Il n’a échappé à personne que les politiciens professionnels exploitent tous les ressorts psychologiques et quelquefois les plus vils des électeurs pour arriver à leurs fins (cupidité, jalousie, victimisation …). En fait, le politicien professionnel se créé une clientèle c’est à dire qu’il va prêcher dans le sens des idées de la fraction de la population visée afin de recevoir son assentiment ; l’électorat n’étant finalement perçu que comme un marché à conquérir (le marketing politique n’est pas un vain mot).

La désignation de boucs émissaires et de la responsabilité des autres est aussi bien une technique classique pour attirer un électorat que pour détourner l’attention et éluder ses propres responsabilités car, vous l’aurez peut-être remarqué, mais le politicien professionnel n’a jamais tord et ne se trompe jamais ! On l’a compris : la lâcheté ou, à tout au moins, le manque de courage est aussi un de ses traits de comportement.

Il cherchera et trouvera, au moyen d’explications simplistes, des responsables à la situation et à l’insatisfaction de sa clientèle, et, de ce fait, il n’hésitera pas à s’attaquer aux étrangers, à l’Europe, aux riches, aux banques, aux juifs fraudeurs fiscaux qui « ruinent le pays » en n’acceptant pas la spoliation, à des profiteurs hypothétiques étant entendu que les profiteurs sont toujours les autres … tout en exploitant la crédulité, les sentiments xénophobes et la peur de la population

La promesse de faire payer les autres, surtout les autres, ne peut d’ailleurs que recevoir l’assentiment d’une population qui rêve du « grand soir » et qui a tendance à se victimiser !

De ce fait, il n’aura aucun scrupule à manipuler l’opinion et à mentir pour parvenir aux fonctions qu’il convoite et utilisera à cet effet toutes les ressources de la démagogie et du clientélisme (il peut même défendre des idées auxquelles il ne croit pas) ; le cynisme étant d’ailleurs un mode ordinaire de gestion du politicien qui reste, quoiqu’il arrive, un opportuniste !

L’électeur n’apparaît finalement être, dans ce schéma, qu’un instrument, un moyen pour permettre au politicien professionnel d’arriver à ses fins car le tout c’est d’être élu !

Le rêve du politicien est en fait de contrôler la population qui devient soumise et obéit ; ce qui est facile dans les régimes autoritaires de type URSS ou Allemagne nazie mais est évidemment plus compliqué dans les démocraties où il est nécessaire de recueillir l’assentiment, au moins passif, des populations !

Le politicien n’a alors que deux solutions : Acheter les électeurs avec l’argent … des autres en organisant des transferts autoritaires de richesse au profit de sa clientèle ou leur faire peur afin de les rendre plus réceptifs, plus malléables à son discours. L’écologie, je devrais plutôt dire l’hystérie réchauffiste, (on nous parle désormais d’urgence climatique) est l’archétype du sujet qui permet de conditionner la population pour lui faire accepter une vérité officielle et la contraindre à accepter des contraintes et des impôts qu’elle n’accepterait pas autrement !

C’est juste une version actualisée de la carotte et du bâton !

L’envers du décors est que le jour où il faudra solder les dettes de l’Etat et sa dette colossale (pour l’instant arrêtée à 2.200 mds €), ces mêmes politiciens sauront vous expliquer qu’il faut payer mais de responsable … vous n’en trouverez pas ; car, et c’est le défaut de notre démocratie, le politicien peut faire à peu près n’importe quoi sans encourir de sanction (à part électorale), à la grande différence d’un mandataire social (gérant ou PDG de société) qui, s’il gère mal, sera révoqué très rapidement et fera probablement un séjour en prison !

En outre, volontiers moralisateurs (n’est-ce pas M Cahuzac ?), les politiciens professionnels font preuve d’une bonne dose de vénalité et d’absence de scrupules. En témoigne la liste, arrêtée en 2013, de 160 politiciens de tous bords condamnés (ici). Rapporté au nombre total d’élus (5 ou 600.000), ce nombre est certes dérisoire mais si on le rapporte aux 577 députés et 348 sénateurs, la proportion devient alors beaucoup plus significative parce que, on omet en général de vous le dire, les politiciens condamnés sont la plupart du temps des politiciens professionnels !

Le verrouillage du système

Les politiciens ont su organiser le système de telle façon qu’on ne peut plus se passer d’eux et le système électoral fait qu’il suffit de recueillir l’assentiment de la plus forte minorité pour arriver au pouvoir (puisque la démocratie moderne n’est pas le gouvernement par la majorité mais bien celui de la plus forte minorité) bien aidé en cela par un système électoral à deux tours calculé pour éliminer les concurrents, éviter la dilution des votes et canaliser l’électorat !

De plus, il est nécessairement en faveur de l’accroissement du rôle de l’Etat, et si vous y prêtez un peu attention vous verrez que les politiciens professionnels évoquent souvent le rôle, l’importance et les missions de l’Etat pour la raison qu’il va en résulter pour eux une augmentation parallèle de leur pouvoir sur la société ; lequel va leur permettre, en s’ingérant et en légiférant sur tous les aspects de notre vie, de devenir des intermédiaires ou des arbitres indispensables !

En fait, si l’on y regarde bien, l’utilité du politicien est tout à fait marginale et on connaît des cas où des états ont pu fonctionner sans gouvernement et sans dommage pendant de longues périodes (en Belgique notamment pendant 18 mois) !

Opportunisme, clientélisme, ambition démesurée, veulerie et vacuité sont les traits de comportement habituels du politicien professionnel et vous pouvez lire l’article de Nathalie MP sur son blog (ici). Il vous éclairera sur la réalité de la politique française et « l’engagement » de politiciens sans conviction mais opportunistes.

Vous me direz : On ne demande pas aux politiciens d’être gentils mais d’être efficaces et compétents !

Seulement, le problème est qu’ils sont très rarement compétents et donc, a contrario, le plus souvent sont totalement incompétents et s’en remettent aux spécialistes c’est à dire …. à l’administration.

En fait, le politicien professionnel est le plus souvent un individu ordinaire, sans talent, sans compétence, vénal et sans scrupule qui exploite la naïveté de ses électeurs et n’hésitera pas à mentir pour justifier ses propres actions (on se rappelle la déclaration de celui-là selon laquelle « il ne pouvait pas dire la vérité aux français car ils ne comprendraient pas » !).

Finalement, bien qu’omniprésents, il ne faut surtout ne pas se faire d’illusion quant à leurs convictions et leur rôle dans la société. Le politicien professionnel est sans doute un mal nécessaire de la démocratie mais ce n’est ni un gentil ni un altruiste !

Je ne sais pas si cela peut vous rassurer mais c’était déjà le cas sous la République Romaine du temps de Jules César ! Nous n’avons visiblement pas fait beaucoup de progrès depuis !

Bien cordialement à tous !

 

(*) le Cursus Honorum était l’ordre d’accès aux magistratures dans la Rome antique (progression dans les postes de pouvoir).

(**) Mot d’origine grecque pour désigner une perte du sens des réalités, une intolérance à la contradiction, une obsession de sa propre image, une propension aux abus de pouvoir.

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Julien DRAY

Julien Dray — “Draysiel” pour les intimes tant ça fume noir quand il réfléchit — se lance dans la compétition préférée des ténors politiques : “Plus nul que ça tu meurs”

Il a le goût du risque, il voudrait devenir le nouveau Premier secrétaire du défunt Parti socialiste. Où ça va se nicher l’ambition ?

Il se dit qu’une médaille au concours pourrait l’aider. Après avoir raté celle du plus beau charolais au salon de l’agriculture, il pense qu’ici il a ses chances.

Ce ne va pas être facile, il aura fort à faire.

N’oublions pas Hamon qui se proposait aux dernières présidentielles d’acheter sans vergogne les électeurs en leur refilant un salaire direct avec l’argent public. Le Code électoral interdit la manœuvre, d’ailleurs à l’époque nous avons déposé une plainte, dont nous n’avons jamais entendu parler depuis.

Aussi Marine Le Pen dans sa complainte : “Papa, je peux sortir de table ?”. Ben non, elle peut pas, faudra attendre que le vieux ait fini son gueuleton.

Ou encore le Bussereau et son extraordinaire garde-robe de vestes et manteaux réversibles.

Du lourd tout ça.

Enfin, regardons la proposition de Dray, elle ne manque pas de panache pour le concours de ” plus nul que ça tu meurs”

D’abord, Dray : il n’aime pas internet.

Il est resté très Traban et Minitel. D’ailleurs chez lui, entre le bureau et la cuisine, il y a un circuit Minitel qui lui permet de converser avec son épouse pendant qu’il prépare le pot au feu.

Alors vous imaginez, si ça ne tenait qu’à lui les “gafa” auraient intérêt à faire gaffe.

Ne nous égarons pas.

La proposition de Dray pour le concours c’est : 50.000 balles à tous les français le jour de leurs 18 ans, à la place de l’impôt sur le bénéfice des “gafa”.

C’est pas mal.

Si son plan avait été en place à l’époque, j’aurais été dispensé d’impôt pour les 18 ans de mes enfants quand je leur ai acheté une bagnole.

Je me dis que nos grands distributeurs regroupés, les “Calcui” ( l’ont-ils?), vont peut-être choisir cette solution plutôt que leurs impôts. D’une part ils sauront où passe leur argent, d’autre part pour les gamins nous en serions alors à 100.000€ pour leur 18 ans, ça commence à être pas mal.

Où ça se complique c’est sur les motivations.

Il nous dit : “ils ramassent des informations sur nous, donc ils doivent nous verser un petit machin”, enfin pas à nous mais aux gamins pour leur 18 ans.

Je ne saisis pas très bien pourquoi la valorisation de mes informations personnelles irait récompenser un gamin que je ne connais pas, mais bon, pourquoi pas.

Le truc que je ne comprends pas non plus c’est que tous les sites internet récupèrent nos informations personnelles. S’ils sont tous taxés de la sorte, à 18 ans tous nos gamins seront riches.

Et puis, je ne vois pas la différence entre nous et les “gafa” et nous et n’importe quel commerçant. Si mes souvenirs sont exacts, nous sommes les chalands et, de tout temps, les commerçants ont vendu ou loué leur chalandise, elle fait partie de leur fond de commerce. Mon boulanger me devrait-il un petit quelque chose parce qu’il connaît mon prénom ?

Je me demande si son truc est bien ficelé au Dray.

En fait, c’est peut-être une fake News son truc ?

Juste une bulle médiatique pour avoir l’air intelligent et devenir le plus intelligent des socialistes. Si c’est ça, effectivement, ça devrait largement suffire.

Il n’en reste pas moins que ce coup de monnayer nos informations personnelles, ça fait réfléchir.

Parce que, le champion toutes catégories confondues de la récolte de nos données personnelles c’est Bercy.

Si elles sont valorisées comme le souhaite Dray, on va ramasser un sacré paquet de pognon chez Monsieur Bercy.

Sans compter que : plus les données rapportent plus évidemment elles valent chers.

Les gros contribuables percevront donc plus que les petits lors de cette valorisation.

Pas si con le Dray.  Enfin un peu de justice.

Lors de mon prochain voyage à Paris, je passerai par Bercy pour discuter de la valeur des informations qu’ils collectent sur moi.

Cordialement. H. Dumas

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Les fake news : pincez moi, je rêve

Définition de fake news par Wikipédia : “Les fake news sont des informations délibérément fausses ou truquées (fake veut dire en anglais « faux, truqué ») émanant en général d’un ou de plusieurs médias, d’un organisme ou d’un individu. Elles participent à des tentatives de désinformation, que ce soit via les médias traditionnels ou via les médias sociaux, avec l’intention d’induire en erreur dans le but d’obtenir un avantage financier ou politique.”

Notre jeune et impétueux président de la République Emmanuel Macron est scandalisé. La presse se fait l’écho de son indignation : “le président de la République a annoncé un projet de loi pour lutter contre la publication de faux contenus pendant les campagnes électorales”.

Une piste législative est dévoilée à demi-mot : “Le chef de l’Etat en a dévoilé les contours en fustigeant “cette propagande articulée avec des milliers de compte sur les réseaux sociaux” qui “en un instant répandent partout dans le monde, dans toutes les langues, des bobards inventés pour salir un responsable politique, une personnalité, une figure publique, un journaliste”.

Nous sommes habitués à être pris pour des cons, mais alors là chapeau, c’est la totale.

Dans le fond, c’est quoi la revendication de Macron ?

Tout simplement il réclame pour lui et ses copains de la presse officielle l’exclusivité du mensonge pendant les campagnes électorales. C’est pas beau ça ?

Imageons la situation.

Les élections arrivent. Mettons : je balance une fake news, anonymement évidemment.

Par exemple : je trouve – ou je fabrique — une photo de Macron avec une jeunette et je titre “Macron tombe amoureux d’une étudiante en philo de 17 ans, il ne se représentera pas, il part avec elle aux philippines”.  Plenel, tout excité, reprend l’info, et bien sûr Mélenchon surenchérit. Je ne parle même pas de la drôlesse de Jean-Marie.

La fake news parfaite ? Et bien non.

Certes, il est possible que la chose soit fausse, mais où se siturait mon avantage financier ou politique ? Peut-être une blague de potache pas très fine, mais elle ne me rendra ni riche, ni président de la République. Donc, pas de fake news selon la définition de Wikipédia. Juste un gag, qui me fait mourir de rire, qui ne plait pas à l’intéressé, pas grave.

Au même moment Macron lui déclare : “Je vais continuer à travailler pour vous, à faire baisser le chômage, à limiter le déficit de la France, à soigner gratis tout le monde, à enrichir les pauvres tout en favorisant les entreprises des riches, à répandre l’amour entre vous tous par le mélange obligatoire des communautés, je vais établir le rafraîchissement climatique, votez pour moi”. Son discours est repris par toute la presse et ses millions de lecteurs.

Ça c’est une fake news : tout est faux, nous sommes induits en erreur et lui cherche à en tirer un avantage politique et financier, il veut être réélu. CQFD.

Macron et consorts pourraient-ils éviter de se répandre en fake news ?

Pas facile. Il faudrait qu’ils disent la vérité : “Votez pour moi, je ne foutrai rien. Le destin du pays ne dépend pas de moi, mais de vous. Je vous promets de vous laisser faire, de ne rien faire pour vous emmerder. La France ce n’est pas moi, c’est vous. Nous ne sommes pas un grand pays, juste une bourgade mondiale. Je m’engage à supprimer tous les parasites qui vivent à ne rien branler, les profiteurs déguisés en personnages importants. Etc…”

Vous imaginez ça ? Un président de la République dont le programme serait d’aller au golf tous les jours, de supprimer tous ces fonctionnaires qui nous pompent l’air, claquent notre fric, détruisent notre tissu social pour installer à sa place une utopie dont on sait quelle ne peut que tuer sans limite. En fait, de nous lâcher la grappe, d’être libéral. C’est impossible.

Conclusion

Les fake news on s’en fout, nous sommes habitués. Mais en consentir l’exclusivité à  Macron et ses copains, non, certainement pas.

Cette attaque injustifiée contre notre liberté sur le net, c’est peut-être la goutte d’eau qui va faire déborder le vase.

Je ne crois pas une minute au sondage qui prétend que 75% des français seraient pour la censure sur le net.

Macron avance sur un terrain instable qui pourrait révéler sa vraie nature s’il persiste et précipiter sa déchéance de Gorbatchev français, de censeur mou continuateur d’un système à l’agonie.

La liberté n’est peut-être pas loin, que Bercy le veuille ou non.

Cordialement. H. Dumas

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La sidération fiscale

Avant Noël, j’étais, comme si souvent, lancé à 130 Km/h sur l’autoroute. Vers 23H, du côté de Carcassonne, circulation fluide.

En face, un trafic modeste, principalement de camions, m’obligeait à rouler avec mes phares en position de croisement, c’est-à-dire avec une visibilité d’une cinquantaine de mètres. Pas tout à fait deux secondes pour être sur un obstacle pris dans les phares. Conclusion : il ne faut pas d’obstacle.

Soudain apparut un animal, figé sur ma voie de circulation, assez gros, sans doute un renard. Moins de deux secondes plus tard il passait sous mon véhicule, en plein milieu. Je n’ai pas bougé un cil, autrement je me tuais.

Il m’arrive d’y penser.

La circulation était loin d’être dense. Si cet animal n’avait pas été en état de sidération, sa puissance physique, ses réflexes naturels, lui auraient, à coup sûr, permis de se sortir sans dommage de la situation inconfortable dans laquelle il s’était fourré.

La sidération, conséquence de la surprise, est paralysante, mortelle.

C’est sur elle que comptent ceux qui cambriolent des logements occupés en saucissonnant leurs victimes. Ils arrivent par surprise, mêlant violence et rapidité pour provoquer la sidération qui va leur permettre de se rendre maître d’une situation au départ à leur désavantage. C’est vrai quoi, ils ne sont pas chez eux, ils sont en terrain hostile. S’ils cognent à l’huis, ou sonnent, peu de chance que l’on ouvre la porte pour les laisser entrer.

La base du contrôle fiscal est, pour le contrôleur, de provoquer la sidération.

Comme pour les malfrats, la surprise et la violence sont les outils que Bercy emploie pour sidérer les contribuables. Les contrôleurs fiscaux remplacent la rapidité, impossible dans leur type de larcin, par le marigot des lois interprétatives à leur gré.

Et, ça marche. Nous sommes les témoins des dégâts de la sidération sur les contrôlés fiscaux.

Trois étapes pour Bercy

1° étape : La constitution de fichiers. Cet élément est très important. Il génère l’angoisse chez le contribuable par le seul fait que ces fichiers existent, au-delà de la récolte des informations elles-mêmes.

Cette idée de fichier met déjà les contrôlés sous angoisse. L’idée de délation empoisonne la vie de chacun et prépare le terrain à la peur et à la surprise.

Puis, les informations entre les mains des contrôleurs vont leur permettre de biaiser le contrôle, de l’organiser de façon insincère. Ils feront coller les données recueillies lors du contrôle aux objectifs qu’ils s’étaient fixés sur fiche avant le contrôle.

Le ragot du fichier remplace l’objectivité de l’observation qui rendrait la tâche des contrôleurs difficile, tant la trésorerie des entreprises et son organisation sont un ADN spécifique à chaque entreprise et à chaque entrepreneur, pratiquement indéchiffrable.

En parallèle, le rôle du fichier, et la délation qui va avec, font l’objet d’une propagande de tous les instants, déstabilisante en elle-même.

2° étape : L’arrivée chez le contribuable, soi-disant aléatoire, en réalité  programmée depuis longtemps, mais dans tous les cas dissimulée au contribuable.

Calculée par les contrôleurs au plus mauvais moment pour le contribuable. Par exemple en fin de vie professionnelle, au moment d’une crise de son entreprise, d’une difficulté associative, etc… En fait, à un moment de fragilité.

3° étape : Le rituel et la loi fiscale qui sont incompréhensibles aux non initiés, mettant le contribuable entre les mains de professionnels qui doivent leurs salaires au système en place. Qui ne lui seront donc d’aucun secours.

Cet espace de non droit, ou les contrôleurs évoluent librement, sans aucune retenue, déboussole le contribuable, lui ôte tout repère.

Ainsi, en trois étapes, Bercy aura pris dans ses phares le contribuable sidéré.

Lancé à fond, il l’écrase sans coup férir, sans sourciller. Il ne restera plus rien de lui, quelques poils ou quelques plumes, c’est tout.

C’est en état de sidération que nous récupérons les contribuables, ici sur Témoignagefiscal, ils n’y sont pour rien.

Il faut qu’ils le sachent. Ils sont les victimes d’attaques programmées, dont la sidération est le moyen et leur cambriolage le but.

Comment éviter la sidération ?

D’abord en ayant en tête les méthodes de Bercy, sans arrêt, à chaque minute, à chaque instant. Puis en s’entraînant moralement, comme s’entraînent les commandos qui vont avoir à faire face à un ennemi tricheur, sauvage, sans scrupule.

L’essentiel sera de ne pas tomber en état de sidération.

La lutte restera entière, incertaine, difficile, probablement perdue puisqu’elle ne dépend pas vraiment du contrôleur et du contrôlé, mais, comme pour la Stasi, de l’organisation crapuleuse de notre société.

La souffrance restera, la ruine au bout aussi sans doute, mais le contribuable non sidéré échappera à la honte de lui-même que veut lui inculquer Bercy. Il pourra se regarder en face, seul cela compte.

Ne vous laissez pas sidérer, gardez vos réflexes, votre énergie, votre courage, vos capacités d’action, vous pourrez porter des coups, plus importants que vous ne l’imaginez, à cette ignoble organisation de malfrats qu’est Bercy. Ces coups feront un jour tomber cette citadelle.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’arnaque écologique du prix des carburants

Une véritable frénésie fiscale s’est emparée du gouvernement et  nous avons tous subis en ce début d’année, spécialement si vous êtes utilisateur d’un véhicule diesel, une forte augmentation du prix du carburant concomitamment, pour ceux qui sont retraités, à une forte diminution de leurs revenus (CSG en hausse de 26% en passant de 6.6% à 8.3%).

.Au départ, les intentions exprimées étaient d’aboutir à une convergence des prix de l’essence et du diesel par le biais d’une diminution des taxes sur l’essence en contrepartie de l’augmentation de la fiscalité sur le gazole.

Malheureusement, les impératifs budgétaires ont fait que les promesses sont restées lettre morte et, finalement, le prix des deux carburants a augmenté !

Les prétextes invoqués pour justifier cette augmentation sont essentiellement écologiques (loi sur la transition énergétique) et c’est sans mal que l’Etat a pu faire passer ces dispositions, eu égard à l’hystérie actuellement en vigueur à l’encontre du diesel à la suite du scandale des moteurs dits truqués du groupe Volkswagen-Audi (alors que tout le monde savait que les consommations annoncées par tous les constructeurs étaient loin de la réalité).

L’intention est clairement de tuer à terme le moteur diesel et cette attitude tranche avec celle passée car, pendant longtemps, l’Etat a favorisé le diesel parce que c’était une manière d’avantager Peugeot qui fabriquait des voitures à moteur diesel !

La justification écologique :

L’argument écologique est faux car :

– l’essentiel de la pollution est due au chauffage domestique pas aux voitures ! Par ailleurs, on n’évoque ni les avions qui brûlent du kérosène un carburant proche du gazole, ni les poids lourds, ni les cargos et paquebots de croisière qui brûlent des produits pétroliers (fuel lourd) extrêmement polluants relevant de la catégorie des déchets, ni les engins agricoles qui utilisent du fioul domestique; ce qui fait que l’on s’attaque au moindre des responsables et qu’il paie pour les autres !

– les moteurs diesel récents ne polluent pas plus que les voitures à essence ; avec cette réserve toutefois que leur dépollution est devenue très compliquée et rend ces moteurs à la fois très onéreux à fabriquer et relativement fragiles ! Par ailleurs, de par leur technologie ils sont toujours moins consommateurs de carburant qu’un moteur essence et de ce fait moins émetteurs de CO2.

– si l’on veut stopper la pollution automobile, la seule solution est d’empêcher toutes les voitures (y compris électriques) de rouler car toutes polluent !

– l’honnêteté intellectuellement devrait obliger à dire que nous ne sommes pas en présence d’un réchauffement climatique mais de variations climatiques ; ce qui est tout à fait différent. Le climat a toujours varié (en l’an Mil il faisait plus chaud qu’aujourd’hui) mais évidemment le citoyen est moins malléable s’il n’est pas culpabilisé et l’honnêteté en matière politique est un oxymore !

En fait, la vérité est que l’automobile et les carburants ont toujours été la vache à lait de l’Etat et vous allez voir que la voiture subit, sous le prétexte écologique, un véritable matraquage fiscal car dans « taxe écologique » vous ne devez retenir qu’un seul mot : TAXE !

En 2014, la TICPE (taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques anciennement TIPP qui incorpore aussi une taxe carbone) a rapporté 24,4 mds d’€ et 28.8 mds € en 2016 et, bien évidemment, ce sera beaucoup plus en 2018 !

Comment est calculé le prix du carburant :

Dans le prix d’un litre de carburant, vous payez : le carburant lui-même, la marge de raffinage, les frais de transport jusqu’à la pompe, la marge du distributeur, la taxe forfaitaire sur les produits pétroliers (TICPE) et enfin la TVA sur le tout.

Vous remarquerez qu’on applique une taxe sur une taxe puisqu’on applique la TVA sur la TICPE … caractéristique bien française de la fiscalité !

Voici un récapitulatif de l’évolution de la TICPE (origine : Douanes) :

    Corse Ile-de-France Autres régions (1)
2018 Gazole 59,40 62,64 60,75
SP95-E5 et SP98 67,29 70,04 69,02
SP95-E10 66,29 68,04 67,02
         
2017 Gazole 53,07 56,31 54,42
SP95-E5 et SP98 64,07 66,82 65,80
SP95-E10 63,07 64,82 63,80
     
 
Second semestre 2016 Gazole 48,66 51,16 51,16  
SP95-E5 et SP98 61,35 64,85 64,85  
SP95-E10 60,35 62,85 62,85  
           
1er semestre
2016
Gazole 48,66 48,66 51,16  
SP95-E5 et SP98 61,35 62,35 64,85  
SP95-E10 60,35 60,35 62,85  
           
2015 Gazole 45,67 45,67 48,17  
SP95 et SP98 59,64 60,64 63,14  
E10 60,64 60,64 63,14  
           
2014 Gazole 41,69 41,69 44,19  
SP95 et SP98 57,92 58,92 61,42  
E10 58,92 58,92 61,42  
           
2013 Gazole 41,69 41,69 44,19  
SP95 et SP98 57,92 58,92 61,42  
E10 58,92 58,92 61,42  

Les habitants de la région parisienne ont ainsi le plaisir d’apprendre qu’après avoir bénéficié d’un niveau de taxation plus faible, ils paient désormais plus de taxes sur leur carburant que les autres (taxe supplémentaire de la part de la région).

L’exploitation brute de ces données permet de faire les constatations suivantes :

– Au 1er janvier, la TICPE a augmenté sur le gazole de 7.6cts TTC par litre (6.33 cts par litre + la TVA) et sur l’essence de 3.84 cts (3.21 cts + la TVA).

– Pour un litre de gazole à 1.35 € nous avons 0.8325 € de taxes (dont TVA 0.2250 € et TICPE 0.6075 cts) soit 61.67% du prix final, ou, vu autrement, un litre de gazole à la pompe à 0.5175 € subit 120% de taxes.

– Pour un litre d’essence à 1.48 € nous avons 0.9369 € de taxes (dont TVA 0.2467 € et TICPE 0.6902 €) soit 63.30% de taxes, ou, vu autrement, un litre d’essence à 0.5431 € subit lui aussi plus de 116% de taxes.

En fait, le prix d’un litre de carburant est essentiellement composé de taxes et, en mars 2015, le coût du pétrole brut constituait en moyenne 23,7% du prix de l’essence SP95 à la pompe et 27,3% du prix du gazole.

A contrario, 75% du prix d’un litre de carburant … n’est donc pas du carburant !

En mars 2015, les coûts de transport et distribution constituaient environ 7,2% du prix à la pompe de l’essence SP95 et 7,4% de celui du gazole tandis que le coût du raffinage constituait 7,2% du prix à la pompe de l’essence SP95 et 9,1% de celui du gazole

J’ai aussi remarqué que les distributeurs (supermarchés) ont tous, dans le cadre d’un mouvement général curieusement coordonné, augmenté leurs prix du gazole de 10 à 11 cts par litre en passant de 1.25 à 1.35 € voire 1.38 € en invoquant une hausse du prix du brut.

Le litre d’essence sans plomb 95 (SP95) s’affichait à 1,47 euro en moyenne, soit 6,03 centimes de plus que la semaine précédente. Celui du SP95-E10 a pris 6,40 centimes à 1,45 euro et le SP 98 a progressé de 6,29 centimes à 1,54 euro.

De là à penser qu’ils ont décidé de faire passer une augmentation de leurs marges sur le dos de l’augmentation de la fiscalité …il n’y a qu’un pas que j’ai franchi allègement !

Malheureusement, les « réjouissances » ne s’arrêtent pas là car il y a d’autres taxes !

Le bonus/malus :

 Le bonus/malus est devenu, pour la plupart des voitures, un Malus/Malus car dès 120 g/km de Co2 rejeté vous avez droit à un malus systématique qui monte très rapidement à rapidement à 2.000 € pour 148 g/km et qui s’applique sur le « prix » de la carte grise !

Sauf à acheter une voiture urbaine (type C1, Smart) inapte au transport d’une famille avec bagages sur une distance de 500 km, seules les voitures totalement électriques restent subventionnées par le bonus/malus. Or ces voitures sont beaucoup plus chères que les voitures thermiques pour un usage très inférieur (la Renault Zoé donnée pour 400 km n’en parcourt que 230 !).

La « logique » d’un tel système est que le français « moyen » avec des revenus de 1.700 € par mois, et qui a bien du mal à acheter une Dacia Duster 1.2 tce essence à 13.000 €, va subventionner avec son malus écologique (830 €) le bobo du 16° et ses 10.000 € de revenus mensuels pour qu’il puisse s’acheter une Tesla totalement électrique de 90.000 € subventionnée au hauteur de 10.000 €.

La taxe sur les véhicules d’occasion

 Il existe désormais une taxe spéciale qui s’applique sur les véhicules d’occasion mis en service depuis 2004 et ayant une puissance fiscale supérieur à 9 cv… s’il vous prend l’envie d’acheter un véhicule d’occasion avec l’intention d’échapper à la taxe carbone !

Puissance fiscale Tarif
Inférieure ou égale à 9 chevaux-vapeur 0 €
Supérieure à 9 et inférieure ou égale à 11 chevaux-vapeur 100 €
Supérieure à 11 et inférieure ou égale à 14 chevaux-vapeur 300 €
Supérieure à 14 chevaux-vapeur 1 000 €

La taxe sur les véhicules polluants

 Enfin, cerise sur le « gâteau fiscal », il y aussi une taxe annuelle sur les véhicules neufs et d’occasion, très polluants et vise clairement les grosses berlines et voitures de sport !

Année de la 1ère immatriculation CO₂ (en g/km)
2009 250
2010 245
2011 245
2012 ou après 190

Le montant de la taxe est pour l’instant de 160 € et est payable chaque année !

Le nouveau contrôle technique auto

A compter du mois de mai va se mettre en place le « nouveau contrôle technique » automobile ; beaucoup plus sévère, beaucoup plus cher. Il va fatalement entraîner une explosion du taux des contre visites, sans compter que nombre de véhicules anciens ne pourront plus obtenir la petite vignette et seront juste bons pour la casse ; ce qui est une manière déguisée de forcer au renouvellement du parc auto et d’encaisser de nouvelles recettes fiscales sur les ventes de voitures !

Un bon conseil : si vous devez passer un contrôle en juin ou juillet, anticipez au mois d’avril.

Les nouvelles limitations de vitesse

Le prochain passage à 80 km/h sur routes à deux voies va très probablement entraîner une explosion des PV pour excès de vitesse alors que l’expérimentation effectuée pendant deux ans dans le centre de la France n’a eu aucun effet probant puisque l’administration n’a pas communiqué à ce propos (ce qui aurait été nécessairement le cas si les résultats avaient été significatifs). En fait, d’après les riverains et des services de secours, cela provoque plus de bouchons, des trajets plus longs, une explosion des PV mais pas de diminution du nombre des accidents.

Conclusion : aujourd’hui à 90 km/h vous êtes conforme mais dans quelques semaines, à la même vitesse, vous serez un dangereux délinquant routier !

L’explosion du prix des parkings

On ne peut pas terminer cet inventaire sans mentionner l’explosion (par 5) du prix des parkings urbains à la diligence des communes.

Conclusion :

 S’il y a une chose dont on peut être sûr c’est que ces taxes vont continuer à augmenter en s’appuyant sur une escroquerie intellectuelle visant à vous faire croire qu’en payant très cher l’énergie vous allez contribuer à diminuer le RCA (réchauffement climatique) et les fatidiques et mortifères 2°C d’augmentation de la température terrestre dans 30 ans !

De plus, le carburant auto est issu, pour l’essentiel, du pétrole brut payable en US$ ; ce qui fait que la hausse de l’€ nous a protégé, dans une certaine mesure, ces dernières années, des variations du prix du brut.

L’arrivée des pétroles de schiste américains a aussi provoqué un effondrement du prix du pétrole puisque, bien qu’interdits d’exportation, ces pétroles ont provoqué une autosuffisance américaine en la matière et une réduction significative de la demande globale mondiale.

Pour l’instant, le prix du pétrole brut est encore relativement raisonnable à 60US$ le baril (après être descendu jusqu’à 35 US$) mais il remonte et … s’il remonte à 150 US$ le baril nous aurons un gazole à largement plus de 1.80 € le litre.

Ce faisant, vous observerez qu’en Europe, et spécialement en France, nous avons fait le choix de l’énergie chère.

Seulement, ce choix masque en fait une volonté de récupérer un maximum de rentrées fiscales et explique aussi pourquoi, depuis la baisse du prix du pétrole brut, l’essentiel de la baisse a été confisquée par l’Etat par le biais de l’augmentation constante des taxes ; laquelle s’apparente ces derniers temps à un véritable matraquage fiscal auquel, sauf à n’avoir aucun véhicule à moteur thermique, vous ne pourrez pas échapper.

En tout état de cause, un avenir avec un litre de gazole à plus de 1.50 € est proche et, évidemment, lorsqu’on vous explique qu’il n’y a pas d’inflation ni d’augmentation de la fiscalité, vous avez un peu de mal à y croire !

Entre l’euthanasie de l’épargnant à travers l’écrasement des taux d’intérêts vers zéro, la réduction programmée des retraites, l’augmentation du prix du gaz et des taxes sur le fuel de chauffage, les perspectives d’avenir apparaissent fort réjouissantes, n’est-ce pas ?

Bien cordialement à tous !

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La quatrième guerre mondiale commence, elle sera totale.

On sentait bien un malaise depuis un certain temps, mais on tournait autour du pot.

Revenons à Clausewitz, il est incontournable sur le sujet, très clairement il affirme que la guerre n’est que la suite de la politique. En quelque sorte la guerre est une discussion qui s’éternise et s’enlise sur un sujet collectif, et qui se continue à coup de canon.

Les discussions naissent d’affrontement sur des points que nul ne peut prouver, ce qui évidemment inclut que personne ne peut avoir raison, d’où l’enchaînement qui mène à la guerre.

C’est ainsi que cycliquement les mal-enrichis s’en prennent à ceux qui sont aisés, les mal-instruits à ceux qui sont cultivés, les mal-portants à ceux qui pètent la santé, les mal-honorés aux gens célèbres, etc…. chaque fois provoquant des discussions sans issue, terreau de guerre.

Ces foultitudes de mal-xxx quelquefois se regroupent momentanément et ont alors une force suffisante pour tout casser. Les dégâts sont sauvages, suivis parfois d’apaisement où il fait bon vivre jusqu’à la prochaine fois, au contraire d’autres fois la chienlit s’installe pour des années. C’est la grande loi du hasard, la loterie de la vie.

Après plusieurs essais de discussion vaseuses, telles que l’égalitarisme, l’écologie, les religions, on sentait bien certes que ces discussions s’enlisaient mais mollement pas au point de déboucher sur une vraie guerre mondiale. Tout au plus des escarmouches locales.

Cela venait des sujets abordés, dépassés, géographiquement trop restrictifs en cette époque de mondialisation.

Et… soudain, le vrai sujet capable d’embraser le monde est mis sur la table.

Les mal-baisés (es) attaquent les jouisseurs (ses).

Ils installent carrément la guerre entre d’un côté les femmes de l’autre les hommes, et au milieu ceux qui se prétendent les deux à la foi ou aucun des deux.

C’est donc, en gros, trois milliards et demi de combattants qui se dressent contre trois autres milliards et demi, on peut espérer une putain de guerre mondiale.

Avant d’avancer plus avant dans les pronostics de l’affrontement, évoquons, si je puis me permettre, son fondement.

Il s’agit donc de la sexualité qui est, à ce jour et à notre niveau de connaissance, universelle et éternelle. Elle est le véritable moteur de l’humanité, les curés qui ont pensé la maitriser à leur profit, en prônant l’abstinence pour eux et la limitation à la reproduction pour les autres, ont fini par être à court d’hypocrisie sur le sujet, l’échec qui s’en suivit leur fut fatal. Jusqu’à aujourd’hui, nul ne peut donner tort à Freud.

Reste la jouissance cette salope (pire que le capital).

Très mal répartie, certains (es) ne jouissent jamais, d’autres peu, d’autres encore beaucoup, voire certains trop, mais tous par hasard. La jouissance ne répond à aucun rendez-vous. Comme le bonheur ou le malheur elle arrive toujours par surprise, souvent au moment où l’on s’y attend le moins.

Sa survenance est si incongrue que la plupart cherchent à répéter à l’infini la première fois où ils l’ont rencontrée et se mettent ainsi dans des situations si étranges que la majorité les regarde de travers.

Une fois bien établis les motifs de la guerre qui s’approche, observons les forces en présence.

L’attaque arrive des femmes. Rien d’anormal. Car, soyons clair, tout se résume à une prise du pouvoir.

Jusqu’à récemment la conquête du pouvoir ne connaissait qu’un moyen : la conquête sexuelle et l’accès à la jouissance liée. Il semble que cette posture fût une nécessité biologique dictée par le besoin pour les humains (es) de se reproduire en quantité suffisante pour assurer leur pérennité.

Il est indéniable que la situation a changé.

La reproduction est devenue anormalement prolifique, la jouissance s’est déplacée vers d’autres supports que la simple sexualité, devenant peut-être moins vive mais certainement plus maîtrisable. Cependant la jouissance reste toujours intimement liée au pouvoir, le conquérant ou l’exerçant.

L’évolution à venir

Même si chacun n’en n’a pas la connaissance précise, l’étrangeté de l’humanité est que le groupe, appelé peuple par les démagogues, possède une sorte de préscience du futur et agit en conséquence.

Ici le futur c’est quoi ?

C’est la reproduction asexuée, ciblée et calibrée, sans chair porteuse.

Donc, évidemment, la suppression de la sexualité, de la jouissance sexuelle, du système actuel de pouvoir basé sur ces anciennes références.

Le nouveau pouvoir est à conquérir.

Nul ne sait quels en seront les ressorts et les clefs, mais les mal-puissants (es) se placent pour demain.

Il se trouve que, pressentant l’avenir mais agissant en fonction du passé, ce qui est le propre de notre condition d’humain, majoritairement les femmes pensent que la situation d’aujourd’hui est pour elle une chance à prendre pour demain.

Après la disparition annoncée de la sexualité telle que nous la connaissons, elles imaginent que va s’ouvrir un espace de liberté pour elles. Elles ont certainement raisons sur ce point.

Je pense par contre que personne ne peut, aujourd’hui, imaginer quel sera le moteur qui replacera la sexualité comme clef d’accès au pouvoir, que donc la guerre qu’elles déclenchent n’aura pas le résultat qu’elles en attendent, que c’est une guerre inutile de plus.

Mais une chose est sûre, elle sera totale et on sent bien que ses horreurs auront l’opportunité de dépasser tout ce que nous avons connu jusqu’à ce jour. C’est bien le moins que l’on puisse attendre de la quatrième guerre mondiale.

Et le fisc dans tout ça….. Bien cordialement. H. Dumas

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LE DROIT DE REPORT

Les rapports de force existent dans toutes les sociétés. Il serait insupportable qu’ils ne puissent pas être contestés, que la partie sous contrainte de l’autre ne puisse pas faire connaître son opinion, n’ait aucun moyen de pression pour lui donner vie.

Et pourtant, au début de l’ère industrielle il en était ainsi.

Le droit de grève non seulement n’existait pas mais en ses lieu et place le délit de coalition sanctionnait ceux qui voulaient se regrouper pour faire valoir leur opinion, équilibrer les forces, aller vers des droits plus équitables.

C’est Napoléon III qui, en 1864, supprima le délit de coalition et instaura le droit de grève.

Aujourd’hui, il ne nous parait pas imaginable que l’autorité patronale, publique ou privée, puisse diriger les masses salariales sans que celles-ci n’aient le droit de s’exprimer et notamment de faire pression sur les décisions qui les concernent au moyen du droit de grève.

Contrairement à ce que certains avancent, le droit de grève n’est pas une contrainte, il est l’élément essentiel de la paix sociale, sans lui les tensions s’exacerberaient jusqu’à la rupture et à la violence.

Par ailleurs, il n’est pas inhumain que celui qui possède le pouvoir coure le risque d’en abuser, c’est pourquoi il est légitime que celui qui le subit puisse expliciter les limites au-delà desquelles il n’accepte plus les ordres du pouvoir. Le contraire serait le fait d’une humanité parfaite, dont nous n’avons pas les clefs.

Cependant, il reste un domaine, même dans notre démocratie avancée, ou la partie dominée est totalement sans recours, à la merci de la partie dominante.

Vous voyez ou je veux en venir évidemment : oui, c’est le fisc, Bercy.

Bercy, qui ne devrait être rien de plus que le collecteur de l’impôt, prétend effectivement n’être que cela.

Cette position lui confèrerait, dit-il, un droit exorbitant pour la collecte, puisqu’il ne ferait qu’exécuter nos propres ordres émanant de nos représentants élus démocratiquement par nous-mêmes.

C’est donc nous, le fameux “peuple”, qui serions les responsables de la fiscalité qui nous tombe dessus. Quelle légitimité aurions-nous à la contester ?

Les contestataires, vus sous cet angle, ne sont que de mauvais joueurs, mauvais payeurs, fraudeurs même.

Oui, mais voilà.

Ce n’est pas ainsi que les choses se passent. Nous votons bien pour des élus en apparence mais pas dans la réalité. En fait, nous votons pour des inconnus, en fonction d’une campagne électorale qui n’est qu’une publicité mensongère qui enverrait droit en prison tout industriel qui utiliserait les mêmes méthodes pour nous coller sa fabrication.

Bien plus, constitutionnellement ces élus n’ont aucun pouvoir sur le budget puisqu’ils ne peuvent voter aucune loi qui diminuerait les recettes de l’Etat.

J’ajouterai qu’ils n’ont ni le temps matériel ni la compétence pour intervenir réellement, efficacement, sur la mise en œuvre du budget de la France.

Le résultat

Bercy est la seule entité habilitée et prétendument compétente pour établir nos comptes publics. Cela personne en réalité ne l’ignore ni ne le conteste.

Mais alors, les pouvoirs exorbitants que réclame Bercy ne sont en aucun cas justifiés, l’absence de contrepouvoir est flagrante et inacceptable.

Cela nous entraine incontestablement vers un carnage programmé, c’est la théorie du bouchon de champagne, il faudra bien que le gaz s’échappe.

Le droit de grève s’impose.

Mais là, c’est retour à la case 1863, la grève de l’impôt est formellement interdite.

On ne voit pas poindre à l’horizon un Napoléon III pour rectifier le tir. Nous devons nous débrouiller par nous-mêmes.

Nous savons tous, au moins ceux qui lisent ce blog, qu’aucune action politique ou judiciaire ne peut s’opposer efficacement à Bercy et à ses calculs fiscaux ravageurs.

Nous devons gagner le droit de grève.

Bien sûr limité à des conditions raisonnables, par exemple exclusivement utilisable en cas de budget déficitaire, ou par une catégorie de population qui se considère comme surimposée donc anormalement exploitée.

Il ne faut pas rêver, ce droit ne sera pas accessible immédiatement et la grève de l’impôt pour ceux qui envisageraient de la faire quand même serait suicidaire.

Restons donc dans l’action plausible, raisonnable, efficace.

Le droit de report.

Cela, dans mon esprit, consisterait à ne pas payer l’impôt à la date voulue.

Il s’agirait de faire savoir à Bercy que tel impôt, payable à telle date, ne serait payé par les “grévistes” qu’un ou plusieurs mois plus tard.

Les motifs de ce report seraient clairement explicités, votés en assemblée générale des contribuables engagés.

Aucune illégalité à s’organiser ainsi.

Evidemment, une contrainte de dix pour cent serait immédiatement mise en œuvre par Bercy. Mais cette contrainte pourrait être contestée devant les tribunaux, permettant ainsi de porter devant eux les motifs mis en avant pour le report.

Le risque encouru est donc de 10% des sommes en jeu.

En ce qui me concerne je trouve que le prix à payer est raisonnable par rapport à la contestation, enfin réellement ouverte, que cette méthode apporterait.

Nous devrions objectivement pouvoir organiser cela à l’échelle du pays et enfin pouvoir exister et valider ainsi nos espoirs d’une fiscalité attentive aux contribuables, à leur santé économique et humaine.

Bien cordialement. H. Dumas

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Bercy Paper’s (l’Empire du Mal) suite …

J’ai entendu, ce samedi 06 janvier 2018, une chronique « économique » sur France Info la radio d’information permanente faisant partie du conglomérat des chaînes et radios publiques …(ici pour la version écrite de cette chronique).

On y annonçait de nouveau des révélations constituant une suite aux Panama Paper’s.

Le sujet : Il n’y a pas que les grosses sociétés qui fraudent il y a aussi les petits et en l’occurrence les commerçants et artisans !

On nous annonce qu’un cabinet Setti de Guingamp (Côtes d’Armor) créerait  à la chaîne des sociétés (le chroniqueur en annonce 2.000) au Royaume Uni (RU) pour permettre à des commerçants et artisans français d’échapper au RSI français !

En effet, ces commerçants et artisans, du fait de l’immatriculation au RU, échappent au RSI (régime social des indépendants) et au prélèvement de 45% de leurs revenus pour leur couverture sociale. Au RU cela leur coûterait 400 € par mois à condition de se faire soi-même la retraite par capitalisation.

Mais on nous annonce doctement, professeur d’université à l’appui, que c’est une vilaine fraude car les organismes de Sécurité Sociale ne font pas partie du secteur marchand et qu’on ne peut donc pas faire jouer la concurrence. Le commerçant ou l’artisan doit être affilié obligatoirement auprès de l’organisme français prévu à cet effet ; ce qui n’est rien d’autre que la thèse officielle de l’Etat français.

Et de fustiger le manque à gagner pour les caisses de Sécurité sociale et de retraite en question !

Je ne me prononcerai pas quant au fond de l’affaire mais ce que j’en sais c’est que le RSI a une réputation abominable. D’ailleurs Macron, tirant les conséquences de l’échec de cet organisme issu du regroupement des anciennes caisses, a décidé de le supprimer purement et simplement.

Peut-être concrétisera-t-il cette promesse ?

En tout état de cause, il ne s’agit nullement d’une révélation car on connaît surtout l’envers du décor et le combat des « échappés de la sécu » face à l’administration française. Car, en France, on n’a pas le droit de choisir son organisme de Sécurité Sociale ; on doit s’affilier obligatoirement à l’organisme mis en place par l’Etat (RSI) même s’il est cher, incompétent, avec des cotisations complètement farfelues voire complètement délirantes, qu’il n’y a pas d’interlocuteur, des procédures judiciaires interminables et des remboursements aléatoires et une retraite insignifiante.

De cela, les chroniqueurs de France Info n’ont pas parlé !

La chronique s’est terminée en estimant que ces pauvres commerçants et artisans se faisaient abuser par le cabinet Setti qui était en fait le seul bénéficiaire de ce montage ; lui-même domicilié à l’ile de Man catalogué paradis fiscal jusqu’à ce qu’il doive déménager sans laisser d’adresse; ce qui prouve bien la fraude !

Mais, il est sur que les salariés de France Info, radio publique vivant presque exclusivement des subventions issues de nos impôts, grassement payés par nos impôts (redevance TV), travaillant peu, assurés d’une confortable retraite à nos frais, sont tout à fait en mesure de jouer les moralisateurs en fustigeant des commerçants et artisans qui se battent contre un système oppresseur, spoliateur, injuste et incompétent.

En fait, le choix délibéré de France Info a été de prendre le problème sous l’angle de la fraude au lieu de le prendre sous l’angle de l’incurie d’un système administratif auquel les commerçants et artisans essaient d’échapper !

Par contre, je n’ai pas entendu parler des primes illégales versées ni de la fraude fiscale massive pratiquée à des montants extravagants par les hauts fonctionnaires de l’Empire du Mal (Bercy) tels que je les ai relatées dans mon article (ici) et du véritable paradis fiscal qu’ils se sont constitués en toute illégalité au sein même du pouvoir alors qu’ils prétendent appliquer avec dureté la loi fiscale au vulgum pecus.

Bien évidemment, nulle part mention du manque à gagner pour les caisses de SS et les impôts éludés !

Tronquer l’information et surtout parler des autres pour fustiger leur comportement sans rappeler la réalité des faits … ne relève pas de l’information mais de la propagande !

Bravo Mesdames et Messieurs de la radio publique, vous pratiquez vraiment l’information telle que la conçoit et la désire le Pouvoir.

Vous méritez bien votre réputation et ce n’est pas pour rien qu’on vous surnomme Bolcho Info ; vous n’êtes qu’un organisme de propagande au service (servile) du pouvoir !

Bien cordialement à tous

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Le weekend de la liberté 2017, dernières vidéos

Ici se clôt la série des vidéos enregistrées à Dax, au cours du weekend de la liberté organisé tous les ans, en Septembre, par le cercle Frédéric Bastiat et son sympathique Président Patrick de Casanove.

Traditionnellement des auteurs viennent à cette manifestation présenter leurs livres. Ce trois vidéos sont consacrées à trois d’entre eux.

Bien cordialement. H. Dumas

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UN BERCYPAPER’S ? L’EMPIRE DU MAL.

Voila, grosso modo, 30 ans qu’en toute illégalité les hauts fonctionnaires (à 95% des énarques) se sucrent allègrement et en toute impunité sur notre dos.
Le dos des contribuables, c’est-à-dire le votre et le mien.
Ces grands « argentiers » dont l’intégrité, l’honnêteté et le dévouement pour la France devraient être fondamentalement exemplaire ont pris quelques accommodements avec la morale.
Cette morale, apparemment ne les concernent pas car ils font partie de « l’Elite » et ont la leur propre qui n’a rien à voir avec la notre, celle des pimpins.
Celle-ci leur dicte, tout d’abord, de se remplir les poches.
Ils ont à leur disposition une corne d’abondance, nouvelle version : le Trésor Public.
Picsou, lui-même n’aurait pu rêver mieux même dans ses fantasmes les plus fous.
Un coffre inépuisable, dans lequel, si on fait partie de la nouvelle nomenklatura « républicaine », l’initié peut puiser à pleines mains sans que quiconque y trouve à redire.

La beauté du truc, c’est que le clan se contrôle lui-même.
En deux mots  c’est du gâteau et  le bon peuple n’y voit que du feu.
On peut toujours lui faire croire à son dévouement et à son sens de l’Etat.

30 ans ou plus que cela dure.
Depuis plus ou moins Pompidou, le dernier Président à avoir eu ce sens.

Après lui l’Ena a pris le pouvoir et se fut d’une façon ou d’une autre la curée sur les deniers de l’Etat.
Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes doré lorsque, coup de tonnerre, 2 articles paraissent.
Un dans le Point du 2 janvier 2018 par Jean Nouailhac « Bercy : petits secrets et gros salaires » article repris et complété  par Philos sur ce blog « Bercy, l’empire du mal et la citadelle de tous les abus » (https://www.temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/ ).

Ces articles vous font tomber littéralement sur le « cul » car en les lisant vous vous apercevez d’un seul coup que vos impôts servent à tout autre chose que ce à quoi vous pensiez.
Déjà vous n’aviez pas, comme moi, une haute opinion de « ces gens là », mais là c’est le pompon, ils prennent (de plus en plus souvent par la force) votre argent pour en mettre une bonne partie, au chaud, dans leurs poches.
Ils s’octroient, de leur propre chef, de faramineuses et récurrentes primes, évidemment,  exonérées d’impôts que personne, extérieure à leur cercle du pouvoir, n’ose contrôler et même un élève de CM2 comprend aisément pourquoi.
Cette coutume que Bercy a élevée en religion (de caste) est dénoncée parfois par quelques prêcheurs du désert, comme Bernard Zimmern, désert médiatique bien sûr, et comme un soufflé mal cuit le « prêche » retombe aussi sec grâce à l’indifférence (voulue) des médias dont peu de journalistes sont susceptibles de décrocher, par leur complaisance, le prix Albert Londres.
Pauvre Albert, il doit se retourner dans sa tombe lorsqu’il voit ce qu’est devenu son métier.

Vous saviez déjà que la France était une république bananière avec un niveau de corruption assez top, 23eme au classement 2017 de l’ONG Transparancy.
C’est un beau score pour le pays qui se gargarise du matin au soir  d’être le pays des droits de l’homme.

Nous connaissions l’économie de « connivence » qui est devenu la règle en France grâce aux énarques disséminés à tous les postes clé, mais nous pensions que tout n’était pas entièrement pourri dans le joli royaume de France.
Nous étions et nous sommes toujours assommés d’impôts et de taxes (médaille d’or mondiale) mais nous pensions que c’était pour la bonne cause.
Tous ceux-ci servent à remplir le coffre.
En cas de besoin, et cela arrive plus souvent qu’à son tour, une floppée de hauts fonctionnaires bercyniens  pondent un nouvel impôt ou une nouvelle taxe, en prenant un prétexte imparable : le Bien Commun.
Nous présumions que  nos dirigeants ne savaient pas vraiment compter et qu’ils n’avaient aucune notion de comptabilité mais nous étions bêtement persuadés que nous avions les hauts fonctionnaires intègres de Bercy qui, eux,  veillaient au grain.
Ca pour veiller aux grains, ils veillent aux grains.
C’est un plaisir de les voir œuvrer à leurs bonnes œuvres.
Encore un mythe d’honnêteté qui s’effondre…

La Cour des Comptes, ceux que le bon peuple de Macron appelle « les Sages » ont osé émettre des critiques à plusieurs reprises.
Peine Perdue.
C’est comme de “pisser” dans un violon!

Nos hauts fonctionnaires de Bercy continuent allégrement, comme si de rien n’était, à se gaver avec nos sous.

Philos : «  nous avait appris que Bercy comptait « à lui seul 193 des 219 fonctionnaires les mieux payés de France », et que « les administrateurs des finances y gagnent entre 15 000 et 20 000 euros par mois  »
Et que font ces super  « intelligents » super payés ? Ils vous préparent d’autres impôts et taxes.
C’est  l’empire du Mal et les Jedis sont aux abonnés absents.
Pour le moment.

Ça y est vous avez enfin compris ?

E.Bolling

PS :  Avant que l’encre de ce papier ne soit sèche, tout cela est déjà tombé dans l’oubli. Ce n’était qu’une tempête dans un verre d’eau…

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Nous glissons lentement vers l’Etat totalitaire !

L’actualité est tellement chargée qu’on a du mal à en suivre le rythme !

Le nouveau sujet du jour : les Fake News (fausses nouvelles) circulant sur Internet !

Macron, lors de ses vœux à la presse, a estimé, à leur propos, que désormais cela suffisait et qu’il fallait légiférer en vue de stopper ce phénomène !

Tout le monde a pu observer que la presse main stream (quotidiens nationaux et régionaux papiers) et la télévision (publique et privée) étaient ultra complaisantes voire carrément laudatives pour Macron et ses collègues !

Le problème est que la presse main stream est incapable de s’adapter à la mutation technologique générée par Internet et est à l’agonie. Elle ne survit que grâce à de grasses subventions (payées par nos impôts) sans lesquelles nombre de journaux auraient purement et simplement disparu (ce qui fait que vous êtes abonnés sans le savoir à des journaux que vous ne lisez pas ou dont vous ne partagez pas les opinions) !

Et, fatalement, on ne mord pas la main qui vous donne à manger !

Seulement, visiblement, la propagande déversée tous les jours à la télévision et par cette presse n’est pas suffisamment efficace car il y a quand même des voix discordantes qui osent affirmer des choses que le pouvoir et la clique ne veulent pas entendre.

Et le vecteur de ces voix discordantes est Internet !

C’est pourquoi, Macron par une espèce de pirouette intellectuelle, a décidé, au nom de la liberté de la presse, de s’en prendre aux Fake news ;  ces nouvelles pas toujours vraies ou ces fausses nouvelles qui circulent sur Internet ; car le nœud du problème est que les politiciens ne contrôlent pas Internet et que ce que s’y dit ne leur est pas toujours favorable !

Macron a donc évoqué la liberté de la presse et la nécessaire protection des citoyens (contre de pareils dangers) pour en arriver au but fixé : contrôler l’information ou les informations qui circulent pour l’instant sans contrôle sur Internet !

Le problème est que lorsque l’Etat se mêle de nous protéger, il en résulte toujours une diminution de nos libertés !

On a beau nous expliquer que c’est pour notre bien mais ce n’est pas vrai !

La vérité, beaucoup plus prosaïque, est qu’ils veulent se protéger EUX … car Internet serait (selon eux) l’endroit où les hommes publics de pouvoir et de presse sont insultés toute la journée ; ce qui est bien entendu intolérable (à leurs yeux) !

Alors, il est vrai qu’ il circule sur Internet tout un tas d’informations, vraies ou fausses ; qu’Internet est le lieu de toutes les croyances, même les plus ineptes, de sites conspirationnistes voire révisionnistes mais, en décidant de légiférer, le pouvoir décide d’opérer en amont un tri entre les informations afin de ne vous laisser accéder qu’à celles agréées par lui ; sans vous laisser le choix de vous faire une opinion !

Internet est en fait une forme de démocratie informelle qui permet de pallier les insuffisances de notre démocratie républicaine entièrement contrôlée par l’Etat !

Au lieu de laisser à la population le choix de la responsabilité et de la liberté des sources d’information, le pouvoir choisit la déresponsabilisation de la population et il suffira alors de régler le tamis du filtre de l’information dite légitime pour adapter et augmenter le tri ; ce dont l’administration et le pouvoir ne se priveront évidemment pas !

On peut même penser que, du jour au lendemain, des sites tels que Témoignage Fiscal, très critiques envers le pouvoir et l’administration, dans lequel les abus et les travers de l’administration sont dénoncés, pourront se retrouver interdits pour des raisons « forcément légitimes » de protection de la population dont l’esprit doit être préservé des « opinions déviantes » !

L’Etat Orwellien (lisez « 1984 » de George Orwell un roman d’anticipation écrit dans les années quarante qui décrit très précisément et de manière stupéfiante le mode de société vers lequel nous nous dirigeons) continue donc sa mise en place !

Après la traque fiscale, le prélèvement à la source, la police fiscale (Tracfin), la culpabilisation écologique, le politiquement correct, le contrôle de la population poursuit sa mise en place via une police de la pensée visant à contrôler l’information (vraie ou fausse) circulant sur Internet !

Car, qui contrôle l’information, contrôle la population !

Evidemment, on y mettra des formes « légales » c’est à dire qu’il y aura bien entendu un juge pour appliquer la Loi et opérer le tri entre les sites autorisés et ceux qu’il faudra interdire ; mais il ne faut pas se faire d’illusions quant à cette garantie qui ne sera que de pure forme !

On se retrouve en fait face à un phénomène typiquement lié au développement de la « sur administration » c’est à dire de la domination hégémonique de l’administration sur tous les aspects de notre vie !

On s’oriente donc progressivement, mais insidieusement, vers un système totalitaire où nous n’aurons même plus le droit d’avoir une opinion différente car l’Etat va contrôler qui a le droit de dire quoi et quand ; c’est à dire que l’on va vous distiller une information soigneusement triée sur le volet et agréée par le pouvoir !

Ou, pour dire les choses différemment, l’Etat veut contrôler les croyances et faire en sorte que la population ne croit qu’à ce que la clique au pouvoir a décidé qu’elle devait croire ; ce qui est évidemment beaucoup plus confortable !

Ce faisant, on se rapproche dangereusement de la notion de délit d’opinion qui n’existe pas dans notre droit !

Il s’agit évidemment d’une atteinte gravissime et sournoise à notre liberté et il est désespérant de constater que nos « prévisions » les plus pessimistes se réalisent.

Il n’y a guère que l’Etat nazi qui ait fait mieux ou … pire dans le contrôle des populations !

Mais puisqu’on nous dit que c’est pour notre bien !

N’hésitez pas à partager cet article !

Bien cordialement à tous !

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Les pieds nickelés (suite)

Je me permets d’apporter quelques précisions complémentaires à l’article d’Henri Dumas paru ce jour.

France stratégie est un machin administratif chargé de proposer des idées …

Bien évidemment, ses membres ne sont que des fonctionnaires ou universitaires qui ne connaissent rien de la vie réelle ; assurés qu’ils sont de percevoir un salaire confortable payé par nos impôts !

La solution proposée ne sera pas nécessairement retenue par le pouvoir … ce n’est qu’une piste de réflexion !

Néanmoins, le sujet abordé reste toujours le même : LA DETTE COLOSSALE de l’Etat et l’impossibilité de la réduire car, pour des raisons clientélistes, idéologiques, structurelles, démagogiques, l’Etat ne peut pas réduire ses dépenses !

Bien évidemment, le constat fait de la cause de la dette de l’Etat est faux mais des fonctionnaires ne peuvent pas considérer qu’un Etat qui les nourrit dépense trop !

Pour faire face à cette dette, il n’y a que 5 solutions qui peuvent être combinées entre elles.

  • Améliorer la collecte des impôts,
  • augmenter les impôts,
  • réduire les dépenses,
  • faire défaut sur la dette partiellement ou en totalité,
  • augmenter le patrimoine gageable de l’emprunteur !

L’amélioration de la collecte est en bonne voie avec les différentes mesures prises ces derniers mois ; le tout ressemblant à s’y méprendre à une véritable opération de traque fiscale ! Voir mon article à ce propos (ici).

L’augmentation des impôts est la solution préconisée par l’Empire du mal (Bercy) mais ceux-ci sont déjà à un montant très supérieur à la moyenne européenne … on ne peut donc pas continuer dans ce sens sans provoquer une fuite fiscale (exil fiscal) à l’effet totalement contre-productif. En effet, à dépenses constantes, s’il y a moins de contribuables, il faut augmenter les impôts de chacun ; ce qui va provoquer … une fuite fiscale ! C’est l’histoire du chien qui court après sa queue !

Faire défaut (partiellement ou en totalité) sur la dette est la solution ultime et elle n’est pas envisageable car d’une part ce serait une trop grande responsabilité devant l’Histoire (notre dernier défaut remonte à 1797 après le fameux épisode des assignats) et d’autre part cela aurait pour conséquence de nous fermer la porte du crédit pour 50 ans ; sans compter que ce serait la faillite de l’Etat providence et l’impossibilité de payer les salaires des fonctionnaires, les retraites, les allocations … la fin de l’Etat clientéliste et la perte de contrôle du pouvoir par la clique qui contrôle actuellement le système !

Reste donc la dernière solution.

On sait que le patrimoine de l’Etat est négatif du fait des dettes accumulées c’est à dire qu’il y a plus dettes que d’actif ! Pour augmenter la capacité d’emprunt de l’Etat, il faut donc augmenter sa solvabilité ; d’où cette idée de France Stratégie. Ce serait une sorte d’hypothèque légale sur notre patrimoine …

L’idée reste en suspens. Elle pourra être utilisée éventuellement sous cette forme ou sous une autre ; étant entendu que l’existence d’une hypothèque légale implicite sur votre patrimoine vous met totalement à la merci d’un Etat aux abois !

Une hypothèque est ce qu’on appelle en droit une « sûreté » dont on peut obtenir l’exécution forcée … c’est à dire qu’on peut saisir et vendre votre maison pour vous contraindre au paiement ! (réalisation de l’hypothèque).

Et les sûretés sont faites pour être utilisées …

Il y a juste un détail qui bloque pour l’instant cette option : En l’état actuel du Droit, elle est inconstitutionnelle car elle porte atteinte au droit de propriété énoncé par la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 qui a valeur constitutionnelle.

Mais, bien entendu, une modification constitutionnelle est toujours possible … et je ne suis pas sûr qu’on puisse compter sur les députés pour s’y opposer.

La spoliation reste donc à l’étude et détenir un patrimoine en France va devenir un exercice périlleux !

Bien cordialement à tous.

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Les Pieds Nickelés préparent le casse du siècle

Pierre, un ami lecteur de longue date, me fait parvenir le document joint, élaboré par France Stratégie, la crème de la crème de nos technocrates, l’imagination en fusion, notre marc de café administratif, nos lendemains planifiés, nos pythies contemporaines :

“Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro”

Je vous propose de cliquer sur ce titre qui fait lien, puis d’imprimer le document (10 pages), et enfin de le mettre sur votre table de chevet pour l’avoir sous la main et le réviser tous les soirs, tant il est difficile à croire.

Nous allons donc en parler, mais avant deux définitions de base utiles à sa compréhension.

Le peuple : abstraction. Nom donné à un groupe de prisonniers humains.

La prison peut être une croyance. Par exemple le peuple de gauche qui ne peut penser autrement qu’à gauche, le peuple de droite qui lui ne peut penser qu’à droite, le peuple chrétien fatalement catho, le peuple musulman, etc…

La prison peut être un territoire délimité par des frontières. Le peuple sera alors défini par le nom de sa prison territoriale. Par exemple les Allemands, les Français, les Italiens, etc… Chacun devant se soumettre à la pensée unique de son territoire, aux chaines de ses règlements.

Le peuple, contrairement à ce qui est souvent avancé, n’est pas souverain. Il est bêtement prisonnier d’un territoire ou d’une pensée, voire des deux.

Le peuple n’est pas une somme d’individus libres. Il est une masse compacte cimentée par des oppresseurs qui, eux, sont libres et s’octroient sur les individus un droit de vie ou de mort.

L’Etat : abstraction. Nom donné à rien.

L’Etat n’existe que pour permettre à un petit groupe de prétendre qu’il le représente. Ce groupe peut être si infime qu’il n’est qu’un, Louis XIV. Ou, un peu plus vaste il se fait alors appeler  la démocratie et peut être composé de plusieurs milliers d’individus.

Mais, dans tous les cas, les seuls qui sont à prendre en compte sont ceux qui tiennent les cordons de la bourse, qui dépensent l’argent du peuple à leur profit, soi-disant au nom de l’Etat. Le reste n’est que poudre aux yeux.

Avant 1789 il s’agissait de la noblesse, environ 10.000 familles, dont moins de la moitié accédaient à l’argent public, mettons 5.000.

Aujourd’hui le décompte pourrait être le suivant :

                     1.266 EPCI, soit                  3.798 ordonnateurs

                     101 Départements                 303 ordonnateurs

                     18 Régions                                54 ordonnateurs

                     30 organisme d’Etat                 90 ordonnateurs

                                          Mettons donc   4.245 ordonnateurs    allez, environ 5.000.

Donc, rien de changé, une constante de 5.000 poilus qui s’octroient le droit dépenser l’argent du peuple, en réalité notre argent, à partir des deux abstractions le peuple et l’Etat, auxquelles ils prétendent nous rattacher.

Alors que chaque jour qui passe nous sommes bien placés pour constater que nous ne sommes ni une part du peuple ni une part de l’Etat. Nous ne sommes que nous, seuls en ce monde, ce qui ne serait déjà pas si mal si l’on nous lâchait la grappe, si l’on nous rendait notre liberté.

Revenons à nos Pieds Nickelés. Qui sont-ils ?

Ribouldingue, l’animateur, a fait des études de droit à Montpellier. Aussitôt fini il s’est installé dans le fromage. Il est ou a été : chef du département Économie-Finances de France Stratégie. Précédemment membre du cabinet du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur et chargé de mission auprès du chef économiste de la DG Commerce extérieur à la Commission européenne, il a également travaillé au ministère britannique pour les Entreprises, l’Innovation, l’Enseignement supérieur et la Formation (BIS) ainsi qu’à à la direction du Trésor en France. Docteur en économie de l’université de Montpellier, ses travaux portent plus particulièrement sur les questions européennes et d’économie internationale.”

En clair, il n’a jamais vu une entreprise, n’a jamais eu de responsabilités personnelles, n’a jamais pris de risque économique. Comment comprendrait-il quelque chose au monde de l’économie réelle ?

Il a constaté un truc, quand même : ” le niveau élevé des dettes publiques et les écarts importants de ce point de vue entre pays européens, qui cristallisent les oppositions….. la résorption des dettes publiques constitue une condition nécessaire pour parvenir à une architecture   saine, solide et durable pour la zone euro” . Bon.

Visiblement, ce qui le désespère, sans que, bizarrement, il se sente concerné, ce sont les dettes publiques. Ce sont pourtant lui et ses amis qui les ont contractées, non ?

Pas vu par lui, il n’y est pour rien, ce sont ces salauds de banquiers et de propriétaires immobiliers les responsables : “Pour certains pays, elle résulte d’une longue dérive des finances publiques avant la crise, rendue possible par une certaine myopie des marchés financiers, que les mécanismes européens de supervision n’ont pas réussi  à contrecarrer. Pour d’autres, elle est liée à l’éclatement de bulles immobilières et au réajustement de secteurs bancaires surdimensionnés, qui ont conduit à « nationaliser » les pertes et ont anéanti des pans entiers de l’activité économique, jusqu’alors riches en emplois et générateurs de  recettes fiscales.”                            

Un Etat trop dépensier ? Il n’est pas au courant.

Jusqu’ici vous me direz : “pas de casse du siècle, juste de la langue de bois”.

Le casse nous y arrivons un peu plus loin. En fait il y a trois propositions de casse. Nous sommes face à des truands chevronnés, pas des amateurs.

1er casse proposé : le holdup de l’argent du voisin plus riche

“La première consiste à ce que les États de la zone euro s’engagent conjointement à soutenir un pays, en cas de conjoncture difficile, pendant que celui-ci procède aux efforts nécessaires pour assainir sa situation budgétaire. Cet effort de solidarité de tous, qui resterait circonscrit et conditionnel aux efforts accomplis par l’État aidé, renforcerait l’adhésion collective à la démarche de redressement des finances publiques et la crédibilité de la trajectoire de réduction de la dette.”

Ici il s’agit de faire payer le voisin économe, la fourmi. Elles ne sont que deux en Europe, l’Allemagne et la Finlande. Pendant que les cigales sont huit et que deux autres ne sont ni fourmi ni cigale.

Je pense qu’il va falloir les braquer armes à la main nos voisins fourmis. Ils ne vont pas donner leurs économies comme ça. Ce n’est pas gagné.

2er casse proposé : le pillage sur place, notre pillage à nous par eux.

“Concomitamment à l’augmentation des dettes publiques, les vingt dernières années ont été marquées par une forte progression du patrimoine des ménages en Europe, en particulier immobilier, avec une distribution très inégale de cet enrichissement. Ceci ouvre une deuxième voie qui permettrait à un État excessivement endetté de décréter qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels à hauteur d’une fraction limitée de leur valeur. Il deviendrait ainsi créditeur d’une somme annuelle, correspondant à la rémunération du droit d’occupation du sol. Tout propriétaire pourrait différer son paiement, dont le montant cumulé interviendrait alors au moment de la vente ou de la transmission du bien”

Alors là, trop fort. L’idée c’est de nous punir d’avoir économisé, pendant que lui et ses potes se la coulaient douce en empruntant pour acheter les électeurs et pérenniser leur situation de “se la coulant douce”.

Je crains pour eux, pour cette idée fumeuse. Ce ne seront pas les riches propriétaires qui vont payer, ils sont partis ou vont partir, ce seront les pauvres couillons, vous et moi, qui allons nous faire voler nos maisons, mais aussi nos libertés, nos nids, notre vie. C’est incroyable.

Est-ce l’objectif sous-tendu par M. Macron lors de l’annonce de la suppression de la taxe d’habitation ? J’ai du mal à l’imaginer, ce serait de mon point de vue anticonstitutionnel. Mais, qui sait ?

S’ils le font, là je crois qu’ils vont se faire descendre grave. Ce ne sera pas un flic par-ci par-là, quelques voitures brulées pour rire. Enfin, on verra…..

3er casse proposé : la fausse monnaie

“Enfin, la troisième voie reposerait sur la recherche d’un soutien auprès de la Banque centrale européenne. Celle-ci rachèterait une partie de la dette obligataire des États européens trop endettés et garderait ces titres à son bilan en les transformant en obligations perpétuelles non porteuses d’intérêt.”

Un gros avantage à ce casse, c’est qu’ils ont la vraie machine à faire de la fausse monnaie. Pas besoin de vendre le billet de 500€ au prix de celui de 300€ en raison des risques lors de l’écoulement.

Leur fausse monnaie va passer comme un seul homme dans la boite qui éclaire les billets discrètement sur les genoux de la caissière à la caisse des supermarchés.

Conclusion

Je me demande ce que l’on peut conclure de gangsters de ce niveau ?

Je présuppose que 95% de la population ne peut pas déchiffrer le drame que serait leur vie après de telles décisions. Plus de maison familiale, plus de protection du capital, plus de frein à l’emprise de l’Etat sur notre vie, retour à la case serf des puissants.

Tout ça pour ça….. et personne pour l’expliquer, pire… pour le comprendre.

Aux armes citoyens, formez vos bataillons, marchons…..

Bien cordialement. H. Dumas

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