M. Castaner ose prétendre que la violence de ses gros bras serait légitime et que celle des Gilets Jaunes ne le serait pas. C’est un menteur.
Lorsque l’on est victime d’une violente agression que rien ne peut arrêter à laquelle il est donc naturel d’opposer une violence égale ou supérieure, cette dernière est légitime. A juste titre, on l’appelle la légitime défense.
Or l’Etat, à travers Bercy, soumet les français à une violence de tous les instants, dont l’intensité et le volume sont insupportables, destructeurs, pour tous.
L’Etat dépouille les français de façon constante, tous les français y compris les plus pauvres, avec des méthodes qui ont toutes un point commun : la dissimulation.
C’est par des milliers de taxes — dont la plupart sont invisibles, qui prises une par une paraissent modestes mais dont le cumul dépasse ce qui est supportable — que l’Etat détruit la vie de tous les français.
C’est ce prélèvement qui casse le pouvoir d’achat. Les Gilets Jaunes se révoltent contre cela. Le plus grand nombre d’entre eux n’en n’a pas conscience, ils sont victimes de l’écran de fumée consistant à leur faire croire que l’impôt abusif participerait à une redistribution, ne viserait que les riches, serait établi à leur profit. Cela est faux.
Ceux qui colportent ce sophisme portent une lourde responsabilité, ce sont des incendiaires, des tueurs par destination.
Pour imager mon propos, voici un exemple ordinaire parmi tant d’autres de ce pillage dissimulé.
Nous sommes dans l’île de Ré, bout de territoire pauvre et banal, qui pour des raisons inexplicables est un haut lieu du tourisme. Moralité le tourisme est la seule activité qui vaille sur place.
De ce fait des milliers de remises ou maisonnettes dédiées sont à la location l’été. Ce type de location classé en meublé est passible d’une taxe dite de séjour partout en France. Une taxe de l’ordre de 1€ par personne et par nuit.
En ce qui me concerne je devais cette taxe pour quelques meublés dans l’île de Ré, je m’en acquittais chaque année, accompagnée d’un tableau des présences dans ces meublés.
Il y avait donc une corrélation entre cette taxe et la fréquentation des meublés.
Mais, en 2016, Bercy a inventé la taxe de séjour forfaitaire. C’est-à-dire que le meublé soit ou non occupé, il faut payer la taxe de séjour. Il ne s’agit donc plus d’une taxe, mais d’un nouvel impôt.
L’explication donnée est que le vacancier qui occupe le meublé ne paie pas de taxe d’habitation, il est donc légitime qu’il paie une taxe de séjour. Sauf que pendant qu’il est là il n’est pas chez lui et qu’il n’est pas prévu de lui rembourser la taxe d’habitation de son logement principal qu’il n’habite pas l’été, ce qui justifierait qu’il paie pour son lieu d’habitation estival. Passons…
Cela étant, la taxe devenant forfaitaire le vacancier n’est plus un élément du calcul, il ne s’agit donc plus d’une taxe de séjour mais tout bêtement d’un nouvel impôt foncier qui ne dit pas son nom.
L’assise de cet impôt est le temps de mise en location, que les meublés soient ou non occupés. Le temps de mise en location est forfaitaire, six mois.
La réalité locative est plutôt de deux mois, Juillet et Août, le montant de la nouvelle taxe a quadruplé par rapport à la réalité de l’ancien calcul à l’occupation. Il s’agit bien d’un impôt qui n’a plus rien à voir avec la taxe de séjour.
Le loueur peut déclarer non pas sa période de location, mais sa période de fermeture par rapport aux six mois administrativement imposés. Il doit le faire chaque année en Février.
J’ai naïvement pensé que l’ayant fait la première année, mes périodes de fermeture seraient reportées les années suivantes. Cela a marché les deux premières années mais pas en 2018.
Je reçois donc pour 2018 une taxe délirante ne correspondant pas à ma réalité locative.
Je ne m’inquiète pas, je pense qu’une simple explication va régler le problème. Qui imaginerait qu’une erreur involontaire, au début d’un système mal foutu et récent, pourrait justifier la levée d’une taxe qui ne correspond à rien, qui vient juste sanctionner une erreur même pas certaine puisqu’il est impossible de retrouver sa propre déclaration sur le site en ligne ?
Qui pourrait imaginer un impôt sur erreur involontaire, pire erreur provoquée par un système déclaratif merdique ?
Tout cela est dans la droite ligne du gendarme planqué à un endroit où la limitation de vitesse est exagérément basse.
Oui l’Etat est bien un escroc, il n’y a aucun doute à ce sujet.
Mais alors, dénonçons cela en justice. C’est fait pour ça la justice, pour punir les escrocs. Oui mais voilà, la justice c’est l’Etat…
C’est donc sans espoir, nous sommes volés, trompés, trahis, ruinés par l’Etat sans recours.
Dans l’exemple donné, la transformation illégale d’une taxe en impôt ? Rien d’anormal dira la justice. Un site déclaratif piégeur volontairement ? Rien d’anormal. Condamner quelqu’un à 3.000€ pour erreur marginale de déclaration, erreur de plume ? Rien d’anormal.
La seule solution, tout casser… les français sont en état de légitime défense, n’en déplaise à M. Castaner
Pour parfaire la démonstration ci-dessous la réponse de ces gens
Bien à vous. H. Dumas
2 706 vues

4,86 sur 5 (7 avis)
4,00 sur 5 (11 avis)