Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

La violence des Gilets Jaunes est légitime

M. Castaner ose prétendre que la violence de ses gros bras serait légitime et que celle des Gilets Jaunes ne le serait pas. C’est un menteur.

Lorsque l’on est victime d’une violente agression que rien ne peut arrêter à laquelle il est donc naturel d’opposer une violence égale ou supérieure, cette dernière est légitime. A juste titre, on l’appelle la légitime défense.

Or l’Etat, à travers Bercy, soumet les français à une violence de tous les instants, dont l’intensité et le volume sont insupportables, destructeurs, pour tous.

L’Etat dépouille les français de façon constante, tous les français y compris les plus pauvres, avec des méthodes qui ont toutes un point commun : la dissimulation.

C’est par des milliers de taxes — dont la plupart sont invisibles, qui prises une par une paraissent modestes mais dont le cumul dépasse ce qui est supportable — que l’Etat détruit la vie de tous les français.

C’est ce prélèvement qui casse le pouvoir d’achat. Les Gilets Jaunes se révoltent contre cela. Le plus grand nombre d’entre eux n’en n’a pas conscience, ils sont victimes de l’écran de fumée consistant à leur faire croire que l’impôt abusif participerait à une redistribution, ne viserait que les riches, serait établi à leur profit. Cela est faux.

Ceux qui colportent ce sophisme portent une lourde responsabilité, ce sont des incendiaires, des tueurs par destination.

Pour imager mon propos, voici un exemple ordinaire parmi tant d’autres de ce pillage dissimulé.

Nous sommes dans l’île de Ré, bout de territoire pauvre et banal, qui pour des raisons inexplicables est un haut lieu du tourisme. Moralité le tourisme est la seule activité qui vaille sur place.

De ce fait des milliers de remises ou maisonnettes dédiées sont à la location l’été. Ce type de location classé en meublé est passible d’une taxe dite de séjour partout en France. Une taxe de l’ordre de 1€ par personne et par nuit.

En ce qui me concerne je devais cette taxe pour quelques meublés dans l’île de Ré, je m’en acquittais chaque année, accompagnée d’un tableau des présences dans ces meublés.

Il y avait donc une corrélation entre cette taxe et la fréquentation des meublés.

Mais, en 2016, Bercy a inventé la taxe de séjour forfaitaire. C’est-à-dire que le meublé soit ou non occupé, il faut payer la taxe de séjour. Il ne s’agit donc plus d’une taxe, mais d’un nouvel impôt.

L’explication donnée est que le vacancier qui occupe le meublé ne paie pas de taxe d’habitation, il est donc légitime qu’il paie une taxe de séjour. Sauf que pendant qu’il est là il n’est pas chez lui et qu’il n’est pas prévu de lui rembourser la taxe d’habitation de son logement principal qu’il n’habite pas l’été, ce qui justifierait qu’il paie pour son lieu d’habitation estival. Passons…

Cela étant, la taxe devenant forfaitaire le vacancier n’est plus un élément du calcul, il ne s’agit donc plus d’une taxe de séjour mais tout bêtement d’un nouvel impôt foncier qui ne dit pas son nom.

L’assise de cet impôt est le temps de mise en location, que les meublés soient ou non occupés. Le temps de mise en location est forfaitaire, six mois.

La réalité locative est plutôt de deux mois, Juillet et Août, le montant de la nouvelle taxe a quadruplé par rapport à la réalité de l’ancien calcul à l’occupation. Il s’agit bien d’un impôt qui n’a plus rien à voir avec la taxe de séjour.

Le loueur peut déclarer non pas sa période de location, mais sa période de fermeture par rapport aux six mois administrativement imposés. Il doit le faire chaque année en Février.

J’ai naïvement pensé que l’ayant fait la première année, mes périodes de fermeture seraient reportées les années suivantes. Cela a marché les deux premières années mais pas en 2018.

Je reçois donc pour 2018 une taxe délirante ne correspondant pas à ma réalité locative.

Je ne m’inquiète pas, je pense qu’une simple explication va régler le problème. Qui imaginerait qu’une erreur involontaire, au début d’un système mal foutu et récent, pourrait justifier la levée d’une taxe qui ne correspond à rien, qui vient juste sanctionner une erreur même pas certaine puisqu’il est impossible de retrouver sa propre déclaration sur le site en ligne ?

Qui pourrait imaginer un impôt sur erreur involontaire, pire erreur provoquée par un système déclaratif merdique ?

Tout cela est dans la droite ligne du gendarme planqué à un endroit où la limitation de vitesse est exagérément basse.

Oui l’Etat est bien un escroc, il n’y a aucun doute à ce sujet.

Mais alors, dénonçons cela en justice. C’est fait pour ça la justice, pour punir les escrocs. Oui mais voilà, la justice c’est l’Etat…

C’est donc sans espoir, nous sommes volés, trompés, trahis, ruinés par l’Etat sans recours.

Dans l’exemple donné, la transformation illégale d’une taxe en impôt ? Rien d’anormal dira la justice. Un site déclaratif piégeur volontairement ? Rien d’anormal. Condamner quelqu’un à 3.000€ pour erreur marginale de déclaration, erreur de plume ? Rien d’anormal.

La seule solution, tout casser… les français sont en état de légitime défense, n’en déplaise à M. Castaner

Pour parfaire la démonstration ci-dessous la réponse de ces gens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien à vous. H. Dumas

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L’heure du choix

J’ai déjà expliqué que les Gilets jaunes ne sont pas un début mais une fin. Il est donc illusoire d’imaginer qu’ils vont proposer quelque chose, alors qu’ils ne sont que les marqueurs d’un événement abouti.

Ceux qui attendent la suite de l’aventure, acteurs ou spectateurs, vont être déçus. Il me parait préférable d’apprécier l’action des Gilets Jaunes, de les en remercier, de ne rien attendre de plus mais d’essayer de comprendre le mouvement sociétal sous-jacent qu’ils symbolisent.

Ce n’est pas si facile.

Pas plus que l’étincelle qui met le feu à une masse de gaz n’est la responsable de l’explosion, l’augmentation du prix du fuel automobile n’est responsable de la déflagration GJ. Non plus le pouvoir d’achat ou la représentativité démocratique, encore moins la fiscalité abusive ou les dépenses inconsidérées de l’Etat.

La chose est plus profonde, moins visible.

J’émets l’hypothèse que la situation explosive de notre société génératrice de l’événement est l’incompatibilité qui existe entre la bureaucratie et l’avènement d’internet. C’est le mélange de ces deux sociétés que tout oppose qui explose sous notre nez.

La bureaucratie

C’est une organisation sociale collective qui a des appellations diverses au cours du temps. Par exemple : catholicisme, islam, communisme, fascisme, nazisme, Etat providence, Chavisme, etc…

Ce sont de ses méfaits que Sakharov souhaitait nous alerter, tant il avait compris qu’elle se cachait sous le sobriquet de “dictature du prolétariat”.

Il s’agit au départ d’une croyance à laquelle tous doivent adhérer, accompagnée d’une uniformité de pensée. D’un renfermement sur soi et d’un prosélytisme à visée mondiale du fait que son épanouissement découle d’une acceptation de son principe par tous, sans exception.

L’individu disparaît, ainsi que les attributs qui le caractérisent : la liberté de penser et de posséder.

Le groupe référent accepte des chefs qui se prétendent initiés et la pyramide dominante se construit à partir de la cooptation. Cela induit le culte du secret et l’activisme corporatiste qui va avec et capte l’économie.

Les équilibres qui se forment se neutralisent jusqu’à l’immobilisme chacun s’observant, la délation étant le moteur de l’ensemble assis sur la potentielle trahison de tous à la croyance officielle, ossature du système.

Écrasé l’individu n’est plus un moteur mais un simple rouage, dont l’intérêt personnel va être porté par sa faculté à ne pas apparaître en tant qu’entité individuelle. Les plus prudents évitant de coller aux tendances ponctuelles dont les revirements sont spectaculaires, liés aux intérêts personnels des chefs en place.

La responsabilité est largement déconsidérée, elle est accusée du risque de déviationnisme qui pourrait nuire au dogme, elle est suspecte.

L’intérêt et l’ambition personnels sont naturellement bannis, totalement. Ils ne sont acceptables qu’au service apparent de la croyance.

L’avènement d’internet

Il s’agit d’un territoire non encore défini, semblable à des terres vierges dans son organisation sociale. L’individu est prédominant, sanctifié, au moins dans les prétentions.

Internet est une capacité de stockage et une rapidité d’interaction qui dépasse tout ce qui était imaginable il y a peu, qui permet des interconnections individuelles illimitées, libres et anonymes.

C’est le règne de l’individualité réelle ou rêvée, de la compétition, de l’exhibition physique ou intellectuelle, où chacun tente le dépassement à moindre frais.

Toutes les connections sont possibles, toutes les hypothèses ou croyances ont libre cours. Le troupeau s’évade, nul cow-boy ne peut le regrouper.

La parole y est libre, tout peut être dit ou écrit, le pire et le meilleur se côtoient.

Les générations qui arrivent s’élèvent elles-mêmes à cet espace, à ce rythme, à ces possibilités, à cette liberté, à cette ode à l’individualisme.

L’insulte y est monnaie courante, mais elle n’est finalement que l’acceptation de la pensée de l’autre, donc utile. Les croyances se neutralisent tant elles sont nombreuses et virulentes sur le net.

Tous se retrouvent à égalité, meneurs ou suiveurs, riches ou pauvres, intelligents ou débiles, escrocs ou intègres, sont sur le même pied, au même niveau. Personne ne peut prétendre, mentir, sans être immédiatement contesté, contré.

Drôle d’espace, qui ne peut pas être sans modifier les comportements. On s’adapte ou on ne s’adapte pas, c’est simple. L’exclusion devient banale, naturelle, irréversible ; la compétition constante, la responsabilité immédiate.

C’est le choc, l’explosion.

Aucune cohabitation n’est possible entre ces deux sociétés, celle de la bureaucratie et celle d’internet.

Tout les sépare irréversiblement. Imaginez un jeune adulte biberonné à internet qui débarque pour son premier emploi dans un bureau de la mairie de Vesoul.

Il va falloir qu’une des deux organisations sociales s’impose. Il est peu probable que la bureaucratie gagne ce combat, et pourtant c’est elle qui est au pouvoir.

La situation est d’autant plus explosive que la bureaucratie a ignoré internet au point de lui laisser une avance irrattrapable.

C’est dans cette atmosphère explosive saturée que l’étincelle GJ a provoqué une déflagration. Nous sommes loin du prix du fuel, des avanies de quelques élus malchanceux, du pouvoir d’achat, nous sommes à la veille d’une transformation radicale de la société, dont toute la partie actuellement au pouvoir va perdre le contrôle.

Nous sommes en pré-révolution, la révolution est pour demain, qui la conduira et comment ?

Mystère, les leaders existent probablement, hélas non seulement nous ne les connaissons pas mais nous ne savons même pas quelle sera leur feuille de route, elle est à construire. Ça ne va pas être facile….

Bien à vous. H. Dumas

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Loi « alimentation » : la collecte des impôts continue !

Vous en avez forcément entendu parler ; la loi « alimentation » entre en application aujourd’hui et elle a pour but de permettre l’amélioration des revenus de nos agriculteurs en contraignant les professionnels de la grande distribution à appliquer une marge obligatoire de 10% sur les produits revendus ; ce qui interdit de facto à ces derniers la vente à prix coûtant.

Des milliers d’articles vont donc augmenter jusqu’à 10% (hors taxes) et ce sera pour le plus grand bien du consommateur qui gagne 1.200 € par mois ; lequel va voir, encore une fois, son pouvoir d’achat entamé !

J’ai entendu sur France Info, hier soir, dans l’émission bien mal nommée « les informés », des ignorants affirmer en vrac que Michel-Edouard Leclerc est un bandit, un menteur et un profiteur et que cette loi allait effectivement apporter des bienfaits appréciables à nos agriculteurs en si grande difficulté. Ils ont même poussé le raisonnement jusqu’à rappeler que 3 agriculteurs se suicidaient par jour (en fait c’est un tous les trois jours) mais sans indiquer toutefois les causes de ces suicides (isolement social, dettes sociales et fiscales, dettes au Crédit Agricole, dettes au fournisseur dans le cadre de marchés intégrés où l’agriculteur n’est qu’un prestataire de service à qui on fournit les animaux en bas age, à charge pour lui de les engraisser avec des aliments fournis par l’industriel qui les reprend à l’age adulte en vue de leur abattage).

J’avais l’impression d’entendre une émission de propagande en faveur du gouvernement …

Or, on peut douter sérieusement que les agriculteurs voient jamais le bénéfice de l’augmentation des prix de détail des produits concernés notamment parce que, comme le rappelait Michel Edouard Leclerc, beaucoup des produits visés sont des produits d’appels qui ne sont nullement fabriqués par les agriculteurs français (Pastis, Nutella, Coca cola, chocolats, …) et que les bénéfices de cette marge obligatoire vont se perdre dans les méandres des circuits de distribution.

Par ailleurs,  il faut rappeler que la situation des agriculteurs n’est pas uniforme car certains s’en tirent très bien (céréaliers de la Beauce et de la Brie) même s’ils vivent essentiellement de subventions de la PAC (politique agricole commune dont la France est le premier bénéficiaire) et d’autres (producteurs de lait et éleveurs) beaucoup moins bien.

On sait que les agriculteurs ont souvent des revenus très faibles mais on oublie aussi de prendre en compte le fait qu’ils ont, bien souvent, une économie opaque faite de vente aux particuliers, en dehors des circuits de distribution, d’animaux (poulets, lapins, moutons) et de légumes.

En outre, la situation des agriculteurs a beaucoup évolué ces dernières années ; notamment en raison des modifications survenues au niveau du marché mondial alors que la France est un gros exportateur de produits agricoles :

– Le marché du cochon s’est effondré en raison de l’embargo décidé à l’encontre de la Russie (suite à l’invasion de la Crimée) ; laquelle a décidé, en retour, des mesures de rétorsion sur les importations européennes,

– Le marché du poulet s’est effondré parce que le débouché des pays du moyen orient a été perdu au profit des producteurs sud américains moins chers !

Enfin, il faut quand même rappeler que l’agriculture française fait l’objet d’un dirigisme administratif et économique, digne de l’URSS, évidemment complètement néfaste mais totalement passé sous silence par le gouvernement et ces journalistes qui parlent sans savoir !

On peut ainsi s’étonner qu’il y ait 16.000 fonctionnaires au ministère de l’agriculture (regroupés dans une trentaine d’administrations différentes) contre 900 en Allemagne (cherchez l’erreur) ; c’est à dire un fonctionnaire pour 20 exploitations !?!

Et ces fonctionnaires contrôlent, réglementent et subventionnent toutes les activités associées à l’agriculture ; que ce soit la vente de terres, le droit de cultiver, la manière de produire, la quantité et la qualité des productions. Le foncier agricole est aussi entièrement sous la domination des SAFER ; ce qui fait que toute personne qui s’installe, agrandit, amenuise une exploitation ou réunit des exploitations est soumise à autorisation d’exploiter. Vous pouvez consulter (ici) l’article très complet de l’IREF sur le sujet.

En fait, le marché agricole est complètement faussé par une hyper réglementation et par des subventions qui font du paysan un chasseur de primes avant d’être un agriculteur !

Le résultat de cette dérive est que la France, premier exportateur mondial il y a 15 ans, est aujourd’hui devenu le sixième derrière les USA, Pays Bas, le Brésil, la Chine et l’Allemagne et il est douteux que cela soit à cause des centres Leclerc !

Par ailleurs, d’une manière générale, on n’a jamais vu des dispositions législatives ou réglementaires contraignantes améliorer un marché car il y a toujours des effets non prévus, indésirables ou pervers, avec des contournements et des abus. On peut d’ailleurs légitimement se poser la question de savoir s’il y a un seul secteur où l’intervention étatique dans les mécanismes de régulation économique a eu, une seule fois, un effet bénéfique pour le consommateur.

Par contre, il est évident que l’Etat français, virtuellement en faillite et à la recherche de ressources fiscales nouvelles, va récupérer des taxes sur les marges augmentées de force par le biais de la TVA aux taux de 5.5, 10 voire même 20% (ce dernier taux s’appliquant sur bon nombre de produits : ce sera le cas pour les alcools, produits de confiserie et tous les produits à base de sucre, margarines et graisses végétales).

Un jour on augmente le prix du carburant pour sauver la planète, le lendemain on augmente le prix du panier de la ménagère pour sauver les agriculteurs !?!

Ce type de raisonnement relève au minimum de l’ineptie et au maximum de la manipulation la plus malhonnête !

Conclusion qui s’impose : des incompétents, pour qui le budget alimentation ne représente presque rien dans le budget familial (le budget alimentation n’est proportionnellement pas le même quand on gagne 1.200 € et quand on gagne 6.000 €, et plus, par mois ce qui explique d’ailleurs le succès des magasins dit discounts de type Lidl) ont décidé, de manière purement idéologique et sans aucune preuve de l’efficacité d’une telle mesure, d’augmenter les prix de produits au détriment de la population la plus pauvre.

En l’espèce, il faut être conscient que la grande distribution sert ici d’exutoire à l’incapacité des politiciens et de l’administration à résoudre le problème de l’agriculture et des agriculteurs ; et nul doute que, comme il en a l’habitude, le ministre de l’économie, devant la grogne qui va immanquablement monter, convoquera prochainement les représentants de la grande distribution pour les sermonner afin qu’ils réduisent leurs marges en vue de restaurer le pouvoir d’achat des français entamé par une fiscalité excessive !

Cette vision technocratique, typiquement française, de l’économie, à travers le prisme d’un monde hyper régulé, présenté comme idéal bien qu’il soit complètement utopique, est bien la cause de tous nos maux !

Evidemment, le gouvernement, qui apparemment ne tire aucune conclusion des derniers évènements, pourra ensuite difficilement s’étonner de se trouver face à la révolte d’une partie de la population ; que ce soit sur les ronds points en gilets jaunes ou autrement !

Bien cordialement à tous !

 

 

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BERCY LA MATRICE DE LA VIOLENCE

La violence s’est emparée de notre société, ses champions sont sur le ring. Chaque camp a choisi le sien.

D’un côté Christophe Castaner, ancien voyou, motive les flics garants du système en place, de l’autre Eric Drouet, qui n’est pas un bisounours mais dont on connait encore peu de choses, motive les révoltés prétendant aspirer à un autre système.

Les deux ne sont pas très regardants sur leurs troupes. Qui demande un CV à ceux dont il a besoin pour faire le coup de poing ? La majorité des flics aiment la castagne face visible du pouvoir, il en est de même de la majorité des gens qui manifestent dans la rue, les autres restent chez eux.

Flic ou voyou, l’alternance n’est pas une question de morale, c’est avant tout une résultante structurelle de l’organisation sociale qui se soucie relativement peu de la morale, qui est faite de conquêtes de pouvoir peu regardantes.

Mais me direz-vous pourquoi soudain la violence ?

Remontons un peu dans l’histoire.

Louis XIV, dit le roi soleil, fut un roi superficiel aux besoins financiers délirants qui malheureusement exerça le pouvoir fort longtemps et laissa le pays dans une ruine totale. Pour satisfaire ses besoins il installa une société d’initiés complices avec qui il partagea le gout du secret et l’indifférence face à l’abus de pouvoir et à l’injustice, dont les lettres de cachet étaient un des symboles.

La souffrance générée par ce roi ne mit pas immédiatement en danger la royauté, la population conditionnée et tenue à l’écart de la réalité par le secret subissait sans révolte significative.

Il fallut 75 ans et le poids de la misère par la ruine fiscale pour que la population descende dans la rue et casse tout, après que les intellectuels dits des lumières aient démystifié le secret, cassé la croyance divine dans le roi et conquis une minorité agissante. La majorité restant dans l’ignorance et la soumission la plus totale.

Revenons à nos soucis

Notre classe politique depuis les années 1970 est prise d’une folie initiatique et dépensière tout à fait équivalente à celle de Louis XIV, où elle et ses initiés se vautrent dans le pouvoir au mépris de toutes prudences financières et morales.

Elle cultive le secret, elle est indifférente à l’injustice, tout en affectant le contraire.

Malgré cela la majorité du pays lui fait encore largement confiance, mais la misère générée fait le lit d’une violence qui cherche à s’exprimer sans but précis ou constructif.

L’outil de Louis XIV était l’aristocratie ses prébendes et ses obligés, celui de notre classe politique est Bercy.

Bercy à elle seule regroupe toutes les tares d’un pouvoir en folie.

D’abord le secret et les lettres de cachet. Aucune information non maîtrisée n’émane de Bercy. Le secret y est la règle, ses employés le respectent tous, on peut supposer que dans le cas contraire ils savent que les sanctions encourues seraient pour eux insoutenables.

Les lettres de cachet sont les notifications fiscales qui suivent ou non un contrôle fiscal et qui sont un arrêt de mort sans possibilité de contestation, inconnues du public, elles aussi sont effectivement secrètes.

Bercy est l’outil qui prélève la dîme au profit des dirigeants sur l’énergie de la population. Sous couvert d’une répartition, dont personne ne voit la couleur, tous ceux qui travaillent perdent 80% de la valeur qu’ils créent, détournée par Bercy.

Bercy met les fonds ainsi volés à la population à la disposition de la classe politique pour conforter son pouvoir ou s’amuser au Monopoly mondial des affaires pour lequel elle est particulièrement peu douée.

Tout cela marchait très bien jusqu’à l’avènement d’internet.

L’ignorance entretenue par le secret, la délation accusant les acteurs économiques du vol en lieu et place de Bercy, permirent ce pillage à grande échelle sans que la population perçoive la réalité. Elle souffrait en silence, persuadée que c’est son destin.

Ceux qui percevaient la vérité étaient dévalorisés, ridiculisés par la justice, décrédibilisés par la propagande, jusqu’au jour ou internet s’est placé en observateur global pour tous.

L’intrusion sans précédent d’internet dans la vie publique et privée a mis au jour beaucoup choses, dont par exemple :

        – que l’exception française si vantée n’a pas que des qualités mais plutôt que des défauts,

            – que les favorisés de la république ont une vie sans aucun rapport avec les autres.

           – que le poids extrême de la fiscalité n’est pas une fatalité, d’autres y échappent.

          – que l’inversion des avantages liés à l’inactivité par rapport à ceux liés au travail n’est pas une règle mondiale.

         – Que des services publics en panne, des municipalités obèses, une justice aux abonnés absents n’est pas la marque d’une société moderne.

          – Que des hôpitaux à la ramasse, une population médicale en vrac payée au prix de l’ouvrier spécialisé après quinze ans d’étude ce n’est pas le fait du hasard.

          –  Qu’une éducation nationale qui fabrique principalement des illettrés, au sens large du mot, n’est pas respectable.

          – Que le monopole d’Etat sert principalement les employés de l’Etat, au détriment des assujettis.

          – Qu’une fiscalité délirante ruine les forces vives qui partent ailleurs.

          – Que la propagande ne remplace qu’un temps la réalité, qui a tendance à revenir au galop.

          – Que la propriété privée est l’ossature de notre société, la massacrer déstructure gravement la société, le lien social, l’objectif social, sans compensation crédible.

Ces constats et bien d’autres ont dans un premier temps découragé les français, brouillé leurs repères, les ont mis en état de sidération laissant la porte ouverte à tous les sectarismes, aux prédicateurs de malheur, aux complotistes et autres dérangés du cerveau.

De cette pagaille générée par Bercy sort aujourd’hui une violence qui n’a rien d’autre à proposer qu’elle-même.

Pendant ce temps Bercy, comme Louis XVI, se planque, fait semblant de mollir alors qu’il n’en est rien, n’imagine pas un seul instant revenir en arrière, s’excuser, rendre d’une façon ou d’une autre ce qu’elle a pris.

Bercy laisse la violence s’installer, se réjouit à l’idée que celle-ci, aveugle comme il se doit, finira par se mettre à son service, tant Bercy s’imagine le centre royal de tout, la légitimité divine, l’ordre et l’égalité, le droit, la légitimité.

Bercy ne mérite pas plus que Louis XVI, mais pas moins.

Bercy est la responsable de nos malheurs, de nos discordes, des violences actuelles, Bercy se cache, mais Internet voit Bercy, Bercy devra payer.

L’observation est la force qui modifie l’ordre des choses, Bercy est observée par le net, Bercy sera modifiée. Aujourd’hui ou demain, qu’importe ses jours sont comptés, M. Castaner n’y peut rien et M. Drouet pas grand-chose.

Bien à vous. H. Dumas

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La violence

La violence est à nos portes, la grande violence. Est-ce nouveau ?

Il est clair que non. La violence est la compagne de l’homme depuis toujours, qu’il la crée ou qu’il la subisse. Je crains d’être bien présomptueux en voulant en parler, tant de célébrités intellectuelles l’ont déjà fait. Je commence donc par exiger, violemment, votre tolérance sur ce point….

Cela dit je classerai les violences en trois catégories :

          – 1 – Les violences n’impliquant pas de décision humaine. Les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, la plupart des morts, la maladie, le climat, etc… On remarquera que toutes ces causes sont à la foi génératrices de violence mais aussi alternativement de calme, de paix. Cette particularité restera constante à toutes les violences. Le fait de violence n’est ni linéaire ni irréversible.

          – 2 – Les violences impliquant une décision humaine initiale, faites au nom d’un objectif licite ou non.

          – 3 – Les violences en réaction, considérées par leurs auteurs comme une légitime défense.

La première catégorie de violence déchaine la compassion évidemment, mais aussi les pires charlatanismes. La foule de ceux qui prétendent connaitre la solution pour influer sur ces violences est longue comme un jour sans pain. Depuis le sorcier, en passant par l’officiant religieux jusqu’aux scientifiques d’hier et d’aujourd’hui, la liste est impressionnante des prétendants à la maîtrise de ces violences naturelles et à leurs adorateurs. Tous des faussaires, des escrocs. Pas un pour excuser l’autre, il faut les fuir sans réfléchir.

Les deux autres catégories sont moins fédératrices, aussi bien en termes de solutions proposées, que de compassion. Qui plus est, elles ont tendances à s’autoalimenter, une synergie malsaine s’empare très souvent d’elles. La réponse à la question qu’elles posent — “qui a commencé ?”– est rarement unanime, même avec le recul du temps et le secours de l’histoire.

Je propose que nous ayons tout cela en tête chaque fois que nous parlerons de violence, je crois hélas que les occasions ne vont pas nous manquer.

Aujourd’hui, la violence routière

J’entendais hier, sur une quelconque radio au service de l’Etat, Madame Chantal Perrichon, présidente de la ligue contre la violence routière, très sure d’elle, asséner que la cause des accidents routiers est la vitesse, que donc la vitesse serait une violence routière. En conséquence tous ceux qui militeraient pour plus de liberté de choix concernant la vitesse seraient des violents, voire des assassins en puissance. Et subséquemment la réduction de la vitesse règlerait tous les problèmes routiers. Il suffirait de revenir au moyen âge, avec une vitesse moyenne de déplacement de 10 km/h, pour supprimer accidents et violence routière.

Avec un minimum d’objectivité et d’honnêteté, Mme Perrichon pourrait modifier son propos en le ramenant aux seules fois où l’accident est dû à une perte de contrôle du véhicule à cause d’une vitesse excessive. Ce ne serait pas tous les accidents routiers, loin sans faut.

Pendant qu’avec sa théorie elle pourrait aussi soutenir que les dégâts d’un accident d’avion étant liés à la vitesse à laquelle il percute la planète, il suffirait qu’il ralentisse ou qu’il ne décolle pas en roulant à 30 km/h pour qu’il n’y ait plus d’accident d’avion.

Soyons objectifs, il est un point sur lequel Mme Perrichon a raison, la violence s’est emparée de la circulation routière mais pas de la façon dont elle l’assène, imprudemment pour son image intellectuelle.

Plusieurs paramètres s’imbriquent dans la circulation routière, la qualité des routes, des véhicules, la compétence des conducteurs, leur attention, les situations extérieures climatiques ou autres parfois imprévisibles, les règles de circulation, les coutumes, etc…

Dès que tout cela concourt à un accident la vitesse finalise évidemment l’addition, rien ne se passe à l’arrêt.

En définitive c’est une juste harmonie de tous les paramètres ci-dessus qui permettrait une circulation apaisée et une accidentologie nulle.

La violence naît de l’introduction d’un point dur à un niveau quelconque de cette harmonie. La vitesse effectivement peut en être un, mais elle n’est pas le seul possible.

Voici une liste – non exhaustive — de points durs engendrant la violence accidentogène :

          – Les rétrécissements volontaires de chaussées, souvent mal signalés, particulièrement dangereux la nuit ou par temps de pluie et de brouillard.

          – Les dos d’ânes, dont certains ont des hauteurs invraisemblables, qui surprennent et cassent les véhicules.

          – Les STOP inversés qui barrent la voie principale au profit d’une venelle.

          – Les bas-côtés de routes non entretenus

          – Les arbres de bordures qui vont pratiquement jusqu’au milieu de la route.

          – Les routes dont l’étroitesse volontaire et dangereuse générale se perçoit aux traces de pneus laissées sur les bordures de rétrécissement.

          – Les limitations de vitesse injustifiées et ridicules sur certains tronçons de voies.

          – Les passages piétons non ou insuffisamment éclairés.

          – Les flics et leurs radars planqués aux points les plus rentables, pas forcément les plus dangereux.

          – Les îlots directionnels non éclairés et bruts de béton…

Tous ces pièges volontaires, décidés en toute connaissance de cause dans des bureaux de la voirie, dont le but avoué est d’emmerder l’automobiliste pour le faire ralentir, voire le persuader de passer ailleurs, sont de la violence pure et accidentogène.

En ne les évoquant pas Mme Perrichon perd tout son crédit.

Un conducteur est rarement à cent pour cent de concentration, sans quoi ce serait un pilote de rallye. Lui tendre des pièges au risque de surprendre sa vigilance est un acte de violence, il est fomenté par les pouvoirs publics. C’est ce que ne dit pas Mme Perrichon.

Or, ces agressions répétées sont aujourd’hui la principale introduction de la violence routière. Une fois introduite, elle se répand et pourrit la vie de tous en participant à l’accidentologie.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Demain “Bercy la violence ultime”

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Comme ça, en passant…

En une des infos, un Président, en bras de chemise, le micro à la main, ici ou là, fait son show. Un show largement retransmis par des médias au bord de la pâmoison. Comme il beau, comme il est jeune, et surtout, comme il joue bien ! Réponse à tout, la professeure du petit devenu grand et président peut se vanter d’avoir été un excellent professeur. Le comédien joue, nous dit-on, à perfection, sa comédie.

Moi, je veux bien. À mon avis, le plus bel objet de notre monde moderne est la télécommande de ma télévision. Dès que ça me contrarie, clic, je zappe. « Dès que l’enfant paraît », clic, je zappe. Je zappe, donc je ne suis pas.

Non sans me poser tout de même une question : moi je veux bien que le comédien comédie le mieux du monde, et que son parterre l’applaudisse, mais j’ai tout de même une question ; un rôle, mais quel rôle ? Animateur d’un C dans l’air en direct ? Amuseur public ? Maître d’école dans une maternelle ?

Ne me dites pas que le petit monsieur prétend jouer le Président de la République ! Car si tel était le cas, je dirais qu’on ne peut plus mal jouer ! Avec des excuses, c’est vrai, pour le comédien, à l’évidence pas du tout taillé pour le rôle. Vous n’êtes pas de mon avis ? Pas grave, parlons d’autre chose.

« Homme libre, toujours tu chériras la mer. » Suis-je vraiment un homme libre ? Ce qui est sûr, c’est que je le voudrais. Ma femme aussi. Si bien que nous nous retrouvons sur la mer aussi souvent mes activités professionnelles et ses activités affectives (enfants, famille, amis) nous le permettent. Toujours trop selon elle, toujours trop peu selon moi. Ces contraintes ont pour résultat que d’un commun accord, nous ayons choisi de limiter notre bassin de croisière aux Caraïbes, le monde entier dépassant nos capacités de retour en arrière. Peu vous importe, me direz-vous, à juste titre, hâtons-nous vers mon propos : il y a seulement vingt ans, vingt ans, ce n’est rien, n’est-ce pas, pour tous les marins caribéens, les côtes du Venezuela étaient une sorte de Paradis. Moins de quelques années de socialisme plus tard, les mêmes côtes étaient celles de tous les dangers, passez au large, très au large, danger mortel de pirates affamés. Aujourd’hui, à peine plus de vingt années de socialisme, et trois millions de Vénézuéliens ont pris la fuite, ceux qui n’ont pas fui ne pensent qu’à cela. Chavez est mort et s’est réincarné en Maduro, qui a tout son peuple contre lui, à l’exception de son armée qu’il gâte et qu’il corrompt et qui donc le soutient inconditionnellement. Le Venezuela nous montre comme il est facile d’entrer en socialisme, et comme il est en fait à peu près impossible d’en sortir. Ce que démontrent aussi Cuba, la Corée du Nord, la Chine, la Russie. Français, méfions-nous des copains de Maduro, et donc chez nous de Mélenchon.

Impossible d’en sortir, mais pourquoi ? Dans un pays socialiste, d’une façon ou d’une autre, la presse est aux ordres. Pour ce qui concerne la France, case cochée. Opposition muselée. Encore coché pour la France. Cadres des forces de l’ordre (armée, police) extraordinairement gâtés par le pouvoir. Monsieur Macron vient décider de primes extraordinaires à partager entre nos plus hauts cadres militaires. Coché ? Certains silences ne sont-ils pas une forme d’aveu ? Vous n’êtes pas d’accord ? Parlons d’autre chose.

Vous conviendrez avec moi que les gilets jaunes ne sont que l’écume d’un profond sentiment populaire. D’une façon ou d’une autre, il faudra bien trouver une issue. Mais laquelle ? Et pour le Pouvoir, comment faire ?

Longtemps, les chevaux et la haute école ont occupé une large partie de mes journées. (De mes nuits, en réalité, car je montais mes chevaux avant et après ma journée de travail.)

Cavalier plus ou moins autodidacte, nourri de plus de lectures que de leçons, (oui, oui, je revendique d’avoir appris l’essentiel de l’équitation par « correspondance »), j’ai tout de même eu l’honneur de suivre quelques leçons de grands maîtres écuyers, dont celles de Michel Henriquet.

Un jour, je me trouvais assis auprès du Maître, et nous observions dans son manège un jeune cavalier, en plus ou moins grande difficulté, aux prises avec un jeune poulain, en plus ou moins grande révolte, le spectacle produit s’apparentant plus à une partie de rodéo qu’à de la haute école.

Je demandais alors au Maître comment il s’y prendrait, lui, en telle circonstance. La réponse a fusé :

– Comme lui ! Je me cramponnerais du moins mal que je pourrais ! Mais à la vérité, aucune chance que vous ne puissiez jamais observer cela !

– ???

– Tout simplement parce que moi, je ne me serais jamais mis dans une telle situation.

Et de préciser :

– Maintenant, c’est trop tard, il n’y a plus de bonne solution.

Maintenant, c’est trop tard, il n’y a plus de bonne solution.

Vous n’aimez pas ? Tant pis pour vous.

Connaissez-vous cette organisation de marins, les Frères de la côte ? Je vous rassure tout de suite, je n’en suis pas, je ne suis d’ailleurs d’aucune organisation. Mais il y a une chose que j’aime bien chez les Frères. Quand l’un d’entre eux n’est plus d’accord avec les siens, il ne crie ni ne gesticule. Il annonce seulement qu’il « se retire dans la brume ». Pour un temps incertain.

Je me retire dans la brume.

Michel Georgel, 27 janvier 2018

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Racket routier ordinaire

Nous sommes le 24 Janvier 2019. J’amène ma petite fille à son pensionnat de Montpellier, il est 7h du matin. Comme d’habitude nous mettrons une heure et quart, trois quart d’heure de trajet et une demi-heure de bouchons.

Les choses se gâtent très rapidement, les GJ bloquent un rond-point à cinq km du départ. Qu’à cela ne tienne, nous n’allons pas en faire un fromage, demi-tour on passe ailleurs, on arrive à l’heure en s’activant un peu.

Immédiatement après l’avoir déposée c’est le retour.

Là je me dis, inutile d’aller encombrer les GJ, je vais prendre un chemin détourné, une petite route de plage, peu utilisée l’hiver, qui contourne la nationale coupée, ça devrait le faire.

Non, ça ne le fait pas.

Effectivement la petite route est bien déserte, mais il se trouve que quatre motards de la police montée sont là, probablement en poste pour surveiller les mouvements de GJ, car je constaterai que leur radio sont allumées à fond et débitent des informations, justement sur les GJ.

Voici la vidéo des faits à partir de ma caméra embarquée.

Donc je suis sur cette petite route à une allure objectivement raisonnable de 80 Km/h. Il est vrai que cette route est limitée à 70 Km/h, ce qui probablement se justifie lorsqu’elle est saturée en été, mais pas là.

J’arrive sur un rond-point qui se passe à 30 ou 40 Km/h, je vais être à 70 et même moins dans quelques mètres.

Mais deux flics sont au milieu du rond-point radar de poche en mains, ils m’arrêtent.

Allons bon.

“Monsieur, vous roulez à 80 Km/h”, ce sont eux qui le disent c’est pourquoi je vous l’ai répété, je roule raisonnablement, je ne saurais dire à quelle vitesse exacte, mais je suis certain de n’être un danger pour personne.

Mais ce n’est pas tout. “Pourquoi roulez-vous à gauche ?” me disent-ils. Là je ne réponds pas, je me demande juste s’ils n’ont pas fumé la moquette. Mais ils ajoutent que cela me coûtera 22 € de plus… Je ne dis toujours rien…

Forcé à me garer sur un terre-plein, je suis obligé de descendre de voiture pour aller chercher les papiers de la voiture dans mon sac dans le coffre, il fait 5°, je suis en chemise au volant. Je remonte un peu frigorifié et là “En stationnement vous devez éteindre votre moteur, il s’agit d’une nouvelle loi pour protéger l’environnement, c’est 135 €”. J’argue du fait que je ne suis pas stationné mais simplement arrêté et je pense au fond de moi que ce n’est pas de mon fait mais du leur. Je souris benoîtement et nous en restons sur ce bon mot “volaillé”, sur ce point qui ne me sera pas comptabilisé.

Alors quand même

J’ai donc appris que si par cas nous sommes arrêtés dans un bouchon, l’hiver nous n’avons pas droit au chauffage et l’été à la clim, sacré climat.

Mais surtout, nul n’est à l’abri des flics en maraude. Ici, ils sont en poste pour je ne sais trop quoi, et vlan ils sortent le radar de poche comme les enfants de cœur la corbeille de la quête, et hop le premier qui passe c’est plus de 100 balles.

On ne peut pas dire qu’ils agissent dans le cadre de l’insécurité routière, ils font simplement de la prédation par opportunité, et je tombe dessus.

Ils sont habillés comme des martiens et moi je dois couper mon moteur et me les geler en leur faisant le baisemain.

Là je plaisante, mais faisant soixante mille km par an, je tombe régulièrement sur ce genre de situation, ça plombe ma trésorerie, mes points et mon carnet scolaire routier.

Grace à la maraude policière, je passe pour un délinquant routier. Comme ils sont un peu gênés – enfin inconsciemment bien sur – ils se croient en plus obligés d’être désagréables. C’est insupportable ces sanctions qui ne correspondent à aucune incivilité, juste à l’application drastique, inintelligente, de règles édictées à la va-vite, sans réelle justification.

Cela étant, ils s’étonnent que plus de la moitié du pays ait envie de leur foutre des baffes…

Bien à vous. H. Dumas

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Le peuple n’a pas besoin de pouvoir mais de respect

Outre que — j’ai déjà eu à m’en expliquer et je le ferai encore — je ne saisis pas très bien qui est le peuple, je ne vois pas ce qu’il ferait du pouvoir.

Prendre ou donner le pouvoir ne peut se faire que de deux manières, par l’acceptation ou par la force, mais surtout et c’est fondamental : exercer le pouvoir répond exactement aux deux mêmes conditions, consentement ou force.

On comprend aisément que prendre et exercer le pouvoir par la persuasion n’est pas une sinécure, qu’il va falloir être compétent, accepté par ceux qui subiront volontairement et en conscience le pouvoir qu’ils auront confié et que l’on aura accepté.

Ce type de pouvoir, le seul acceptable, sera fatalement restreint à des activités regroupant des initiés, seuls à même de juger de la qualité du candidat au pouvoir et à consentir de le subir.

Il pourra s’agir d’un chef d’entreprise, d’un responsable sportif catégoriel, d’un chef de famille, en fait de toute personne à qui un groupe homogène transférera volontairement — puis maintiendra toujours aussi volontairement – le pouvoir dont ce groupe a besoin pour s’épanouir et s’organiser dans sa sphère de spécificité.

Le pouvoir par consentement est d’une telle difficulté que la majeure partie des organisations humaines attribue le pouvoir par la force. Y compris lorsqu’il s’agit d’en doter des organisations spécifiques et pourtant homogènes telles que des usines, un orchestre, une équipe de foot. Un règlement vient alors organiser et réguler la force, il sera appelé la règle ou la loi. En fait dès lors le consentement a disparu, la force s’impose, elle n’a pas toujours besoin de fusils. La sanction, la prison, voire la récompense peuvent les remplacer.

Inutile de dire qu’en ce qui concerne cette abstraction hétérogène que l’on appelle l’Etat, le pouvoir y est toujours imposé par la force, jamais par le consentement. Les diversités présentes dans cette configuration interdisent toute qualification spécifique des acteurs du pouvoir et toute compréhension ou appréciation technique par ceux qui vont devoir le subir.

Je ne suis pas certain de m’être expliqué clairement, le sujet est difficile, j’ai fait ce que j’ai pu. Un exemple aidera peut-être ma démonstration.

Le maire de votre ville, probablement enseignant par le passé ou autre genre d’activité de ce type, n’a aucune des compétences requises pour gérer votre ville, qui est une entreprise de plusieurs milliers de salariés aux activités toutes différentes. D’ailleurs avant son élection vous ne lui avez même pas posé la question de savoir s’il les avait, si ça se trouve vous n’avez même pas voté pour lui. Alors, donner votre consentement à son pouvoir….

Il utilisera donc la force, elle va même lui paraître naturelle, aller de droit avec son pouvoir.

Et, pire que tout, il va déléguer cette force à des spécialistes sectoriels, dont l’ensemble compose un truc que l’on appelle l’administration, dont il va rapidement devenir lui-même la marionnette du fait de ses incompétences techniques initiales rédhibitoires.

C’est le même fonctionnement pour le plus grand regroupement que l’on nomme Etat.

Comment le peuple d’un Etat — abstraction par définition hétérogène aux compétences informelles — pourrait-il imaginer qu’il serait, lui, en mesure d’exercer le pouvoir par consentement ? Il n’y pense même pas le peuple, même si dans un moment d’égarement il le dit — ou on le lui fait dire –.

Ceux qui prétendent le représenter, qui parlent en son nom, intègrent directement le fait qu’ils imposeront leur pouvoir – qualifié au passage de populaire — par la force et non par le consentement, même si cette force prétend se parer de l’équité imaginaire de la démocratie, du droit de la majorité, voire du référendum miracle.

C’est la question qui interpelle : comment le peuple peut-il imaginer, en admettant qu’il ait une existence, qu’il saurait instaurer puis gérer un pouvoir avec le consentement de tous ?

Il faut pour cela qu’il n’ait pas très bien diagnostiqué la maladie dont il souffre au point de crier son désespoir sur des ronds-points par grand froid.

Le peuple souffre d’un pouvoir imposé par la force, sans discernement, qui le ravage insidieusement en prétendant agir pour son bien.

Il ne peut pas simplement souhaiter prendre la maîtrise de ce pouvoir de la force, même s’il entrevoit à cette occasion la possibilité de faire souffrir à son tour ceux qu’il croit être les responsables de sa souffrance actuelle.

Notons aussi que le peuple se trompe dans ses accusations qui visent ceux à qui il a cru confier le pouvoir démocratiquement. Ce ne sont pas ceux qui ont reçu le pouvoir et l’exercent par la force, les politiques, qui contraignent la population jusqu’au point de rupture d’aujourd’hui. Ce sont les spécialistes administratifs à qui ceux-là ont dû confier leur pouvoir reçu,  n’ayant pas les compétences requises pour l’exercer directement.

C’est l’administration qui mine et tue à petit feu ce que l’on appelle le peuple des français, qui n’est que tous les français pris individuellement et réunis.

On trompe ce peuple en lui faisant croire qu’il saurait utiliser le pouvoir mieux qu’aujourd’hui alors que le pouvoir par consentement ne lui est techniquement pas accessible et que les pouvoirs exercés par la force possèdent tous les mêmes tares.

Le peuple de France n’a pas besoin de pouvoir, il a besoin de respect.

Ce n’est pas le même manque, mais les souffrances sont semblables.

Les Gilets jaunes doivent réfléchir à une organisation qui respecte le peuple de France, c’est-à-dire tous les français pris un par un.

De ce que l’on peut juger par ci par là, les échos ne vont pas dans ce sens. Pourtant au début l’explosion de souffrance a pu laisser imaginer qu’une prise de conscience suivrait et que la liberté et le respect des personnes seraient le socle des revendications. Visiblement ce n’est pas le cas.

Il est peut-être plus facile d’haïr son voisin que de le respecter, je ne sais pas. Quoiqu’il en soit, il me semble que la haine s’installe, monte en puissance, profite à l’administration qui n’envisage pas un seul instant de respecter les administrés.

C’est elle qui va gagner car que lui importe qui aura le pouvoir par la force puisque c’est elle qui l’exercera inévitablement.

La conquête du pouvoir au lieu de la conquête du respect sera le grand raté de cette révolution de Novembre.

L’homme peut se passer du pouvoir, pas du respect.

Bien à vous. H. Dumas

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EDF – ses pratiques tarifaires opaques et prédatrices

Comme la plupart des français, je suis abonné à EDF pour la fourniture d’électricité.

Etant absent la moitié de l’année, ayant très peu de matériels électriques, toutes mes ampoules étant à basse consommation et mon chauffage étant classé dans la catégorie des renouvelables, ma consommation d’électricité annuelle est extrêmement réduite.

Or, après avoir reçu ma facture du 15 janvier 2019, j’ai constaté que le montant à payer avait fortement augmenté ; ce qui m’a amené à me poser quelques questions et à évoquer avec vous quelques points pour le moins étonnants quant aux pratiques d’EDF.

Les observations qui vont suivre concernent tout un chacun. Il vous appartient donc de les confronter à votre situation personnelle.

Le tarif qui m’est applicable est un tarif réglementé dit « tarif bleu » 3 Kva (kilovoltampère). Cela signifie qu’il est fixé par l’Etat.

– les factures sont assez complexes et apparaissent finalement difficiles à décrypter par le français moyen surtout qu’elles mentionnent des taux de TVA différents en fonction des rubriques (les abonnements sont à 5.5% et la consommation est à 20%), avec des avances de facturation sur l’abonnement qui sont déduites ensuite (c’est pour se faire de la trésorerie).

– ces factures font apparaître toute une série de taxes dont on ne sait pas trop à quoi elles correspondent (contribution tarifaire d’acheminement CTA, Contribution au Service Public de l’Electricité CSPE, taxe sur la consommation finale d’électricité TCFE).

Premier constat : il existe une disproportion flagrante entre le montant de la consommation et le montant des taxes et abonnement.

– 13€ pour la consommation,

– 61€ pour les taxes et abonnements.

Ce qui m’a conduit à consulter mes factures précédentes et à constater que le prix mensuel de l’abonnement avait subi une augmentation exponentielle en passant de 3.55 € HT par mois au 31 juillet 2017 à 6.22 € HT au 1er août 2018.

En pourcentage, et vous m’excuserez du peu, l’augmentation est tout de même de 75% ! Elle a pour l’instant échappé à la vigilance des gilets jaunes car il est entendu que cette augmentation est subie par tous, dans les proportions de la puissance du compteur installé au domicile de chacun.

J’ai approfondi l’examen pour constater que nulle part n’apparaissait une explication quant à cette augmentation (que finalement le consommateur est sans doute censé ne pas voir) et quant aux causes de cette augmentation.

Augmenter l’abonnement de 75% n’est pourtant pas anodin mais EDF n’a donc absolument rien à dire à ce sujet !?!

Avantage ou inconvénient de disposer d’Internet, nous sommes régulièrement assaillis par des messages de nature publicitaire plus ou moins orientés et EDF fait partie de ces grandes entreprises qui ne peuvent pas s’empêcher de communiquer mais … seulement sur certains aspects soigneusement sélectionnés de leur politique commerciale et tarifaire.

J’ai donc reçu un message « vantant » le montant réduit du coût quotidien de l’électricité basé sur … la seule consommation ; ce qui ne prouve évidemment absolument rien et m’a amené à expédier en retour une réclamation au service approprié.

Ma réclamation a été rapidement prise en compte puisque j’ai fait l’objet d’un appel à partir du n°0970833333 et une charmante dame a essayé de m’expliquer ce que je devais comprendre ; à savoir que :

– EDF n’est pas responsable de la pratique tarifaire puisque, s’agissant d’un tarif réglementé, il est fixé par l’Etat !

– les modifications tarifaires sont bien indiquées en page 3 de la facture.

Je me suis permis de pousser un peu plus la conversation. Il en ressort :

– que mon interlocutrice travaille pour une plate forme d’appels. Elle n’appartient absolument pas à EDF et n’en connaît pas plus que n’importe lequel d’entre nous ! Elle n’est donc absolument pas compétente pour réponse à des questions techniques ; elle est juste là pour donner une apparence de prise en considération des revendications ou sollicitations de la clientèle dans le cadre de ce qu’on peut appeler « le désamorçage des crises » ! C’est juste une technique de communication !

– qu’elle avait sollicité au préalable sa chef de service afin d’obtenir les explications nécessaires c’est à dire essentiellement les « éléments de langage » à me communiquer et notamment qu’évidemment tout le monde subissait la même augmentation et qu’EDF n’y était pour rien.

– Pour ce qui concerne les causes de l’augmentation de l’abonnement, elle n’a pas été en mesure de me les communiquer.

Je n’ai évidemment pas manqué de lui faire observer l’opacité de la facture et le silence flagrant quant à l’augmentation de l’abonnement et ses causes.

Il m’a été aussi nécessaire de rétablir la vérité à propos du tarif car, s’il est bien fixé par l’Etat, c’est seulement à la demande d’EDF car c’est bien entendu EDF qui sollicite les services de l’Etat pour obtenir une modification tarifaire.

Prétendre qu’EDF n’y est pour rien constitue donc un véritable travestissement de la vérité aux termes duquel EDF se donne le beau rôle de l’innocent qui n’a rien demandé et n’est donc responsable de rien !

L’entretien s’est terminé cordialement et j’ai reçu sur ma boite mail le message suivant qui n’a pas manqué de me surprendre :

« Suite à notre dernier échange et à la réponse apportée, je clôture votre réclamation. Merci pour votre confiance. »

Conclusion qui s’impose : la non réponse à une question posée est considérée par EDF comme une réponse satisfaisante !?!

J’hésite entre la désinvolture et la provocation !

En ce qui concerne la page 3 de la facture, elle fait apparaître un certain nombre de rubriques et pour plus de renseignements le client est invité à consulter les sites :

– particulier.edf.fr/taxes.

– particulier.edf.fr/facture.

– particulier.edf.fr/prix.

J’ai donc poussé la curiosité jusqu’à leur consultation ce qui m’a permis de constater que le seul qui soit digne d’intérêt est le troisième mais, pas de chance, il ne fournit même pas le tarif annuel pour ma puissance de compteur et ne comporte aucune explication quant à l’augmentation tarifaire de l’abonnement. Nous sommes donc clairement dans la rétention d’informations et chacun évidemment en tirera les conclusions qu’il voudra …

Je vais donc apporter ma contribution au rétablissement de la vérité …

La vérité est que la consommation globale d’électricité française diminue et qu’EDF se trouve de surcroît contrainte, par l’administration et le gouvernement, d’engager des actions non rentables, notamment dans les énergies renouvelables (achat de courant éolien et photovoltaïque à perte), pour des raisons essentiellement politiques.

Par ailleurs, EDF s’est lancée, à l’international, dans des opérations industrielles de (très) grande envergure en prenant des risques considérables, notamment en Amérique (avec quelques gamelles mémorables) (ici). La dernière opération en date est le contrat dit « Hinkley Point » pour la fourniture de deux énormes réacteurs nucléaires EPR au Royaume Uni à des conditions contractuelles pour le moins hasardeuses et notamment un investissement entièrement pris en charge par EDF de 23,2 milliards € ! (ici).

Quand on sait qu’EDF est une société déjà surendettée (avec 34 mds € de dettes), il est permis de se poser quelques questions quant au bien fondé de prendre de tels engagements alors que certains parlent même de quasi faillite !?! (ici)

Il faut aussi compenser l’opération désastreuse de l’EPR de Flamanville avec des coûts qui ont littéralement explosé (multiplication par trois du coût initial à plus de 10 milliards € si … tout va bien) du fait d’une absence totale de maîtrise technologique (nombreux défauts gravissimes dont certains touchant à la cuve du réacteur) et contractuelle de l’opération industrielle qui a connu des dérives de coûts pour le moins étonnantes ! (ici)

Il faut enfin digérer l’absorption imposée par l’Etat de la fraction « centrales » d’AREVA, le grand spécialiste de l’énergie nucléaire, après sa faillite spectaculaire en raison de ses aventures technologiques (EPR en Finlande) (ici) et minières ratées sous la direction de la flamboyante Anne Lauvergeon, ancienne sherpa de Mitterrand recasée dans l’industrie nucléaire sans pour autant disposer des compétences nécessaires. (ici)

On ne sera donc pas surpris d’apprendre que le consommateur français est, indirectement et à son insu, le garant et le banquier de toutes ces opérations extrêmement coûteuses et à la rentabilité plus qu’incertaine car la seule solution trouvée jusqu’ici par EDF, pour sauvegarder l’entreprise et reconstituer la trésorerie perdue ou manquante, a été de mettre à contribution le consommateur français et d’augmenter les tarifs pour compenser les pertes.

EDF jongle avec les milliards, joue au casino et c’est le consommateur français qui paie !

Ce n’est évidemment pas une méthode de gestion mais une méthode de prédation sur une clientèle que l’on doit bien considérer comme captive. D’ailleurs, la Poste, autre « fleuron » de l’Etat, fait exactement la même chose en augmentant sans cesse le prix du timbre pour compenser la diminution du trafic courrier (du fait d’Internet) ; ce qui n’est qu’une fuite en avant puisque plus le prix du timbre augmente et plus le nombre d’utilisateurs diminue !

Constat qui s’impose : EDF a de gros progrès à faire pour améliorer son service commercial et pour améliorer la clarté de ses tarifs. Il est par ailleurs présomptueux de sa part d’imaginer que le client ne voit rien !

En ce qui concerne le prix de l’électricité, il est probable qu’il faudra s’attendre, entre le développement des énergies renouvelables inefficaces et les pertes enregistrées sur les différentes opérations industrielles en cours, à une augmentation considérable des tarifs pour les prochaines années ; alors même que nous avons évité, pour l’instant du fait de la reculade temporaire du gouvernement, l’impact violent de la taxe carbone au titre de la transition énergétique.

Il y a manifestement encore de quoi énerver les gilets jaunes !

Bien cordialement à tous !

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La désinformation de DARMANIN sur les dépenses publiques.

Ci dessous une analyse de Bercy contredisant Darmanin !!!
Envoyée  par un de nos lecteurs internautes, merci à lui.
Qui croire?
A vous de faire votre choix de la vérité.
E.Bolling
Bonjour,
Les Français sont victimes d’une vaste de désinformation à propos des dépenses publiques qui a été lancée par Gérald DARMANIN , relayée par les médias et sur laquelle aucun homme politique n’a, à ma connaissance, réagi. Dans un article du Figaro du 16 Janvier 2019, ce dernier nous livre un tableau de la répartition des dépenses publiques pour 1000 euros, émanant du Trésor. Ci – dessous le lien pour lire cet article :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/01/16/20002-20190116ARTFIG00199-quand-le-gouvernement-explique-aux-francais-o-vont-1000-euros-de-depenses-publiques.php
L’information a été relayé par les médias, notamment François LENGLET sur FRANCE 2 et par les journalistes de BFM TV. Leurs principaux commentaires étaient que le plus gros poste de dépenses “les prestations sociales (57.5 % de notre budget) était due à la grande protection sociale dont bénéficiaient les Français et l’administration publique, hors services régaliens de l’Etat, ne représente que 6.6 %. En conclusion, les citoyens veulent une réduction des dépenses publiques mais en réalité, les économies sont difficiles à faire car les Français tiennent à leur protection sociale et à leurs services publics dont le coût est faible. 
La répartition  des dépenses donnée dans ce tableau montre des incohérences évidentes par rapport à celle du budget 2018 (voir le lien ci – dessous :
https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/actualites/2018/direction-budget-a-publie-edition-2018-budget-etat-vote-en-quelques-chiffres#.XEmlyFVKjIU  ) :
–  le cumul des postes “EDUCATION – RECHERCHE”. représente 11.9 % contre 30 % dans le budget (il est connu que ce poste représente 1/3 du budget)
– les postes “défense, sécurité, justice” représente 6 % contre 21.7 % dans le budget
– le poste ‘charge de la dette’ represente 3.4 % contre 6.6 % dans le budget
– le poste “protection sociale”, lequel comprend les retraites pèserait pour 57.5 % contre 16 % pour politiques sociales mais il n’est pas certain que le chiffre officiel reprend le cout des retraites
Le constat est que les trois premiers postes pèsent pour 21.3 % dans la répartition donnée dans l’article alors que, dans les chiffres officiels, leur poids est de 58.3 % soit une minoration de 37 % ce qui a permis la majoration du poste “protection sociale”.
Le total “services régaliens” et “administration publique” représente 12.6 % de la dépense totale alors que la fonction publique a coûté 278 milliars d’euros en 2014 soit 84 % du budget (ce chiffre me paraît effarant mais c’est le chiffre officiel). La présentation faite dans ce tableau minimise grandement ce poste. Les effectifs de la fonction publique sont de 5.5 millions en 2016 soit 1.6 millions de plus qu’en 1980 alors que l’informatique a été introduite, que les services par internet se sont développés, tout étant supprimés dans les territoires ruraux. Ces chiffres ne prennent pas en compte l’externalisation de beaucoup de services autrefois intégrés. Pourtant, force est de constater que l’évaluation du niveau de connaissances de nos élèves, les délais rallongés pour obtenir des documents officiels, le surcoût de l’hospitalisation publique par rapport au privé, …, montrent le manque d’efficacité de notre fonction publique.
Je ne doute pas que cette présentation tronquée va être utilisée dans le grand débat afin de limiter les revendications de diminution des dépenses de l’Etat et des collectivités ainsi que celle d’augmentation du pouvoir d’achat.
Je souhaite vivement que, suite à la lecture de mon analyse, vous ferez votres mes conclusions et publierez un article afin d’éclairer nos compatriotes sur la grande manipulation dont nous sont victimes.
Cordialement,
JMS
<tableau DARMANIN et budget 2018.docx>
L’auteur précise:
Bonjour et merci d’avoir diffusé mon message afin d’informer nos compatriotes
A propos du texte ci – dessus :

  le cumul des postes représente 11.9 % contre 30 % dans le budget (il est connu que ce poste représente 1/3 du budget)

je m’aperçois que j’ai oublié préciser qu’il s’agissait des postes “EDUCATION – RECHERCHE”.
Je souhaite vivement que cette erreur n’aie pas empêché la compréhension de l’information.
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MEDIAPART, cet égout journalistique à ciel ouvert

Mediapart dont il faut au préalable rappeler que ce journal est né d’une fraude fiscale à la TVA qui lui a permis de trouver la trésorerie nécessaire à sa pérennité en s’affranchissant du taux payé par ses confrères pour s’aligner sur celui de la presse écrite. Un écart de l’ordre de 15%, de plusieurs millions d’Euros.

Sa montée rapide en puissance lui a permis de faire voter une loi faisant de sa fraude la règle, battant ainsi sur le poteau ce pauvre Cahuzac qui malgré des efforts louables entrepris ne put jamais faire en sorte que les planteurs de cheveux puissent avoir légalement un compte à Singapour.

Né de la fraude Mediapart en est devenu le pourfendeur, un vilain petit côté chasteté proclamée du célibat ecclésiastique.

Devenu le mur des cons national de la haine fiscale Mediapart dézingue à tout va.

La nouvelle mouture fiscale d’une administration aux abois qui fait de l’optimisation fiscale un délit lorsqu’elle est pratiquée par le contribuable à son profit et un acte civique lorsqu’elle est pratiquée par un contrôleur fiscal au profit de l’administration…

— Ah oui parce que ne perdons pas de vue que le maquis juridique de la fiscalité française, et un peu mondiale, permet de trafiquer légalement la réalité comptable d’une entreprise au profit de l’entrepreneur ou au profit du fisc, au choix. Au profit de l’entrepreneur c’est mal, au profit du fisc c’est bien, mais dans les deux cas cela ne correspond à aucune réalité économique et comptable —

…Je disais donc que la nouvelle mouture législative concernant l’assimilation de l’optimisation fiscale à une fraude fait le miel de Mediapart, en plein dans son fonds de commerce de feuille de chou à scandale.

La victime du jour est Dany Boon.

L’histoire de cet acteur passionne Mediapart, enfin pas vraiment son histoire plus précisément celle qu’invente Mediapart.

Les faits sont les suivants

Porté par cette foi étrange qui habite artistes et créateurs Dany Boon a bossé comme un forçat pour un résultat mitigé au départ.

La ténacité aidant il a fini par rencontrer le succès et même le haut de l’affiche avec un film : les Ch’tis.

Film dont les conséquences furent que des millions de personnes dépensèrent chacune un peu d’argent pour aller rire un bon coup sans regret en sortant de la projection, incitant même familles et relations à en faire autant.

Ainsi Dany Boon devint très riche.

Traduction par Mediapart

Les spectateurs de ce film ne doivent rien à M. Dany Boon, c’est lui qui est leur débiteur du fait qu’ils aient bien voulu aller rire dans la salle de cinéma qui projetait son film plutôt que dans une autre.

Ainsi l’argent récupéré par ce film n’est pas la propriété de M. Dany Boon, mais bien celle des spectateurs, M. Boon doit donc rendre cet argent, non pas aux spectateurs qui eux l’ont bel et bien perdu — heureusement qu’ils ont rigolé — mais au fisc qui — on se demande bien pourquoi — les représente et leur rendra à sa façon, c’est à dire jamais.

L’histoire qu’aimerait raconter Mediapart

Dany Boon est un extraterrestre que le hasard a gâté en le gratifiant d’un énorme succès qui ne lui doit rien. Évidemment les gains de ce succès sont appelés à se dissoudre dans l’éther mystérieux de l’économie et M. Dany Boon doit retomber dans l’oubli et la misère statutaire de tout artiste qui se respecte, en dehors de certains politiquement corrects.

La vérité n’est pas celle-là

En fait M. Dany Boon est bien placé pour connaître l’énorme engagement que demande la quête du succès et les incertitudes du résultat. Il connaît aussi les difficultés à obtenir un capital pour mettre en œuvre des idées. À partir de ces constats il gère au mieux son capital avec la conscience de sa fragilité. Pour pouvoir vivre et continuer à créer, sans pour autant en arriver à traficoter avec la TVA, il reste dans le cadre de la loi qu’il optimise.

Il a juste un tort, il ne défend pas publiquement sa position mais abonde dans l’idée qu’il est le débiteur de ceux qu’il fait rire, dommage.

Quoiqu’il en soit il n’est pas dans la logique de M. Plenel dont on ne connaît ni le salaire, ni le capital personnel, mais uniquement la moustache. Celui-ci à l’inverse du richissime Canard Enchaîné trouve sa gloire et sa légitimité dans la misère ordinaire, au moins apparente.

Bien à vous.

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Yorick de Mombynes – Weekend de la Liberté – Dax Septembre 2018

Bonjour,

Un jeune énarque libéral. Que du bonheur.

Bien à vous. H. Dumas

 

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Gilets Jaunes quelle issue ?

L’intermède des fêtes pouvait permettre au gouvernement d’espérer que le mouvement allait s’éteindre. Les manifs des 12 et 19 janvier ont montré le contraire ; même si le pouvoir sous estime fortement le nombre des manifestants pour en réduire la portée médiatique.

Néanmoins, on ne sait plus trop où on en est ; si ce n’est qu’on sait désormais que personne ne veut céder ni les gilets jaunes qui augmentent et diversifient leurs revendications ni le gouvernement qui se retranche derrière des postures martiales.

Le mouvement, qui est parti d’un raz le bol fiscal, évolue désormais vers des aspirations constitutionnelles qui sont inacceptables pour l’Exécutif puisque ce serait nécessairement une remise en cause de son pouvoir.

Face à ce mouvement d’un nouveau genre, le gouvernement cherche une issue qui, si elle ne lui laisse pas totalement la main, lui soit néanmoins favorable !

Le constat

Ce mouvement anti-système semble être surtout l’agglomération d’opinions disparates, voire même contradictoires, mêlant  un conflit de classes, une révolte fiscale, l’opposition de la province contre l’élite parisienne, les bobos et les technocrates. Ce mouvement s’accompagne aussi d’une vague de défiance généralisée extrêmement grave vis-à-vis du personnel politique qui apparaît comme complètement décrédibilisé.

Cette France de la province, qui sent depuis plusieurs années sa situation se dégrader, perçoit, même de manière instinctive, qu’elle est sur la voie de l’appauvrissement (lequel constitue une angoisse fort légitime au demeurant). Elle a le sentiment qu’on ne l’écoute plus, de ne plus y arriver, tout étant obligée de payer des impôts toujours plus lourds pour des services (publics) qui n’existent plus. Elle semble aspirer à une restauration de la souveraineté du peuple ; ce qui est surtout une façon de contester le pouvoir parisien.

Les gilets jaunes parlent aussi d’injustice fiscale, ce qui est une notion éminemment subjective surtout lorsqu’ils réclament que les impôts soient payés par les autres. La responsabilité des politiques est ici totale puisqu’on y reconnaît les totems idéologiques du pouvoir entre la fraude fiscale à 100 Milliards €, l’imposition des riches via l’ISF, la taxation des GAFA et les « honteux profits » du CAC 40 !

Ils souhaitent voir instaurés de nouveaux mécanismes de démocratie directe et notamment le RIC (référendum d’initiative citoyenne) qui peut jouer sur plusieurs niveaux : législatif (adoption ou abrogation de lois), constitutionnel (modification de la constitution), électoral (destitution d’un élu et ici c’est clairement le président de la république qui est visé).

Les causes

Le mouvement est parti d’une augmentation inconsidérée de la fiscalité des carburants effectuée dans le cadre d’une démarche démontrant que, comme d’habitude, en France, on prend le problème à l’envers.

A partir d’un volume de dépenses estimé, le pouvoir adapte la fiscalité dans le cadre d’une vision purement technocratique sans tenir compte des réalités de terrain, des conditions de vie des personnes concernées (assujettis) et sans rechercher ni l’efficience ni l’impact des nouvelles taxes et impôts !

Or, le Point a révélé que ce mécontentement populaire n’est pas du tout une découverte pour le pouvoir ; en particulier parce qu’une correspondance abondante a été reçue par l’Élysée et qu’elle traduisait un haut niveau de détresse, de désarroi et de colère parmi la population. (ici). Certains maires avaient aussi averti Matignon que la forte hausse des taxes constituait une injustice vis-à-vis des populations rurales mais le pouvoir y est resté sourd en pensant sans doute que la population concernée était suffisamment soumise pour l’accepter.

Le refus du pouvoir de l’entendre n’est donc pas dû à un manque de communication mais bien à une volonté délibérée de ne pas en tenir compte et sa responsabilité apparaît totale. Il peut bien ensuite accuser les gilets jaunes d’user de violence mais il oublie la violence administrative et fiscale exercée par l’Etat sur cette partie de la population ; ce qui permet d‘en tirer deux leçons :

– il est improductif, voire dangereux, de pousser une population ou une partie de celle-ci à bout car la réaction ne peut être que violente,

– la violence a servi la cause des Gilets Jaunes car c’est seulement en raison des débordements constatés qu’E Macron, jusque là inflexible, a annoncé un certain nombre de mesures. S’ils étaient restés pacifiquement sur leurs ronds-points de province, les Gilets Jaunes n’auraient rien obtenu !

On se trouve donc dans le cadre d’un rapport de force et dans l’affrontement de deux mondes avec d’un côté l’exécutif qui se prétend légitime parce qu’il résulte des élections et de l’autre un groupe qui s’est lancé dans la contestation de la légitimité du pouvoir et qui se prétend tout aussi légitime parce qu’il est le peuple (ou du moins une fraction de celui-ci) !

Et, dans cet affrontement, la violence est instrumentalisée car, après la bataille dans les rues, les deux camps se livrent une guerre de l’image via les médias traditionnels pour le pouvoir et via les réseaux sociaux pour les gilets jaunes !

En France, à la grande différence d’un pays comme la Suisse, nous n’avons aucune culture du consensus et de la discussion. Aucune décision importante ou avancée ne peut être obtenue en dehors du conflit, de la grève (la France est le pays des grèves) et éventuellement de la violence.

Néanmoins, le gouvernement a pris peur et semble désemparé devant un mouvement qui n’obéit pas aux règles habituelles ; ce qui permet de rappeler que les politiciens français sont pour la plupart issus de l’administration et de milieux favorisés et qu’ils n’ont ni les codes ni les ancrages sur le terrain pour réagir face à ce type de mouvement qui vient de la base et n’est filtré par aucun pouvoir intermédiaire (syndicats).

On se trouve désormais dans le schéma de l’opposition des bobos parisiens (en ce compris la presse qui s’acharne sur les gilets jaunes) et de la population de là bas, du désert ; au fin fond de la brousse !

Les conséquences

Le pouvoir cherche une issue en suivant deux axes :

– la mise en place d’une « grande consultation nationale » dont tout laisse à penser qu’il s’agit avant tout d’une manipulation pour enfumer la population en lui faisant croire qu’elle a décidé ce qu’a finalement décidé le pouvoir. Par ailleurs, la rédaction de cahiers de doléances « fleure bon l’ancien régime », celui de 1788 et des Etats généraux, qui devaient déjà statuer sur la fiscalité. On peut difficilement croire qu’il s’agit là d’un progrès !

Pis, ce grand débat a connu un « malheureux accident médiatique » lorsque l’on a su que Chantal Jouanno allait percevoir 14.700 € par mois pour diriger la commission nationale du débat public ; ce qui ne peut être pris que comme une provocation pour des gens qui gagnent 1.300 € par mois et ont des fins de mois difficiles. Celà montre clairement, qu’à un certain niveau de pouvoir, on s’autorise tout ou à peu près sans aucun complexe et qu’il existe bien une fracture entre ce milieu parisien bobo et cette France d’en bas ; celle des sans dents !

– l’utilisation de la force et de la violence pour venir à bout de la fraction la plus dure au moyen de l’utilisation abusive des tirs tendus de flash balls (LBD) avec de nombreux cas de blessures extrêmement graves (plusieurs dizaines de blessés éborgnés ou dans le coma). (ici). Evidemment, la police justifie les violences en se présentant comme systématiquement agressée et en état de défense urgente au mépris des images qui circulent !

Quelle issue ?

Au-delà du semblant de sincérité manifesté officiellement, lequel est avant tout un artifice médiatique destiné à cacher des calculs politiques, E Macron se lance en campagne électorale dans le but évident de reconquérir l’opinion en imaginant pouvoir reprendre la main ; tout en s’arrogeant le droit d’écarter les propositions qui ne lui conviendraient pas.

Sa lettre aux français est tout à fait explicite puisque les thèmes sont d’ores et déjà choisis (fiscalité et dépenses publiques, organisation de l’État et des services publics, transition écologique, démocratie et citoyenneté) avec un discours promouvant une vision exclusivement positive de l’impôt (qui permet et non qui opprime) et dans lequel on nous vante nos services publics oubliant de signaler leur coût exorbitant !

Ce grand débat a commencé avec des réunions Potemkine (ici) avec des maires triés sur le volet (par les préfets) et sans gilets jaunes (soigneusement tenus à distance) au cours desquels Macron peut faire le show (retransmis par les télés pour saluer la performance) ; ce qui ne donne finalement que l’image du monarque s’adressant à son peuple !

Soyons lucides, la manœuvre n’a pas d’autre but que de marginaliser les gilets jaunes et de les contourner tout en entortillant l’opinion pour qu’il n’en sorte rien ; en tout cas rien de gênant pour le pouvoir. Il s’agit clairement d’une action de neutralisation avec pour but essentiellement de maintenir le système en place au profit de ses bénéficiaires. Evidemment, cela ne résoudra aucun des problèmes de la France et cela ne fera qu’aggraver la crise de défiance ; mais l’essentiel n’est-il pas de gagner du temps, conformément à une doctrine en vigueur dans le milieu politique selon laquelle il faut d’abord gérer le court terme ?

Les conclusions de ce grand débat ne vont évidemment pas permettre de poser les bonnes questions à savoir la réduction du train de vie de l’Etat, l’efficience des dépenses publiques et leur réduction. Il est probable qu’il n’en résultera, au mieux, qu’un ensemble contradictoire, voire incohérent, de réponses qui seront inexploitables mais qui permettront à l’Exécutif d’en retirer exclusivement ce qui l’intéresse.

La tromperie qui circule sur les médias officiels est que la démarche du pouvoir est faite pour permettre de continuer les réformes. Le problème est qu’il n’y a eu, jusqu’ici, … aucune réforme. La « méthode Macron », basée sur du verbiage et de la comm’, est confrontée au réel c’est à dire au manque total de résultats hormis l’augmentation de la pression fiscale, de la dette et du chômage ; avec à la fin la paupérisation de la population.

En conclusion :

Le régime de la Vème république avait, dès l’origine, des tendances autoritaires ; lesquelles ont été aggravées par des modifications constitutionnelles qui ont donné un rôle absolu à l’exécutif et retiré tout pouvoir au Parlement ; lequel se trouve totalement évincé des débats en cours, alors qu’il est le représentant du « peuple souverain ».

L’absence de contre pouvoirs, qui n’est rien moins qu’une faillite de la démocratie, a entraîné une dérive de la pratique gouvernementale vers un système complètement fermé, endomorphe, coupé de la population et qui décide seul avec désormais une oligarchie administrative qui fonctionne sans contrôle avec le risque avéré d’une dérive du pouvoir vers plus d’autoritarisme !

On s’oriente clairement vers un système de « démocratie dirigée » à la russe, selon un concept développé par Vladimir Poutine (ici).

Les partis politiques traditionnels ont été balayés sur la promesse d’E Macron de faire de la politique autrement. Un an et demi après, il apparaît que la nouvelle politique ressemble furieusement à l’ancienne … en pire et les français s’en sont rendus compte ! La demande d’instauration du RIC est clairement une réaction à cette dégradation démocratique !

E Macron, candidat de la nomenklatura et des élites, avec son ascension météorique sans véritable programme, a été flatté dans son ego narcissique d’enfant roi tout puissant ; ce point est clairement perçu dans son style personnel à la fois moqueur, méprisant, hautain, totalement dénué d’empathie, sans capacité d’écoute et finalement … improductif.

Ce faisant, il a complètement oublié qu’il ne représente qu’une minorité d’électeurs (23%) et qu’il doit faire face à un rejet épidermique de la part d’une majorité de la population et se trouve face à un mouvement contestataire qui dure et qu’il n’arrive ni à contrôler ni à juguler. L’image de « président des riches » lui colle à la peau ; bien qu’il soit surtout le représentant d’une élite parisienne qui s’estime incontournable et seule apte à diriger le pays et à recevoir les gros salaires qui vont avec leurs fonctions !

Alors qu’il se percevait comme le leader de l’Europe, E Macron est désormais englué dans une situation dont il s’arrive plus à se sortir et les réformes (chômage et retraites) qu’il prétendait entreprendre n’ont désormais aucune chance d’aboutir. D’ailleurs, histoire d’enfoncer le clou dans le cercueil, aux yeux des allemands, E Macron n’apparaît « plus comme un partenaire pour sauver l’Europe et la zone euro mais comme un facteur de risque » !

La « révolution Macron », avant de s’écrouler tout à fait, va s’enfoncer dans les sables mouvants de la politique à la Chirac ; avec un président qui ne va plus faire que gérer le court terme et qui va éviter de prendre des décisions qui fâchent pour ne pas se retrouver en difficulté.

Reste à savoir si la population (gilets jaunes en tête) va s’en contenter ?

Bien cordialement à tous !

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Macron au plus près des pillards

Il est possible que certains français plutôt ouverts à la révolte des Gilets Jaunes, mais aussi perméables à l’idée que le pays serait effectivement un modèle mondial d’équilibre sociétal, soient enclins à faire encore confiance au système, notamment à la campagne actuelle de Macron en faveur d’une grande consultation nationale organisée autour des élus locaux, dont particulièrement les maires.

A ceux-là il faut rappeler qui sont les maires.

Depuis la décentralisation organisée maladroitement par Mitterrand les élus locaux ont le pouvoir absolu accompagné des plus grands privilèges et des cordons de la bourse.

Ils sont les principaux ordonnateurs du dérapage des finances publiques. Pendant que l’Etat se prive, que sa partie régalienne qui nous concerne tous se réduit comme peau de chagrin par rapport à la dépense publique globale, les maires se gavent.

Ils utilisent la dépense publique comme outil électoral, ils achètent avec l’argent des français les voix nécessaires à leur élection synonyme de pouvoir et de confort.

Mais ils font plus, ils s’immiscent dans la vie économique de leur patelin décidant de qui travaillera, commercera, aura accès aux chantiers dont ils sont les ordonnateurs exclusifs, ils décident en plus de ce que chacun peut faire de sa propriété sur laquelle ils ont des droits exorbitants.

Ce sont eux qui contraignent les automobilistes en leur tendant des pièges de plus en plus lourds et grossiers sous forme de rétrécissements inutiles, de Stop à contre-sens, de limitations de vitesse descendues à 30 km/h, bientôt à 20, puis sans doute à 10. Qui multiplient à l’infini les rues piétonnes dans lesquelles seul les bobos fonctionnaires à l’activité réduite sont capables de vivre.

Ce sont encore eux les grands managers de l’action sociale, qui embauchent leurs amis fainéants les transformant d’un coup de baguette magique en personnages chargés de nous emmerder le plus possible, d’une façon inversement proportionnelle à leur compétence ou utilité.

Il suffit d’entrer dans une mairie pour comprendre immédiatement qu’il y a eux et nous, ce n’est pas le même monde. D’un côté le monde du pouvoir, de l’autre celui des soumis.

L’exemple le plus caricatural du pouvoir délirant des élus locaux est la maire de Paris.

Une journée à Paris permet de comprendre comment un élu local est suffisamment puissant pour pouvoir transformer la plus belle ville du monde en un cloaque étouffant où en dehors de quelques rares olibrius vélocipédistes tous les autres font l’objet de maltraitances violentes et gratuites, aussi bien dans l’espace public que dans leur espace privé.

En province la mairie est la plupart du temps le plus gros employeur, on se demande bien pourquoi, rien ne justifie cette situation. Si l’on y ajoute l’hôpital et les services sociaux dépendant des élus cette primauté n’a pas d’exception.

A ceux qui sautant sur leurs chaises crient “les maires les maires” — comme dirait qui vous savez – et sont rassurés par la campagne nationale lancée par Macron je dis méfiez-vous.

Rappelez-vous que Macron en début de mandat avait comme cible les élus locaux et leurs dépenses mégalomanes et intéressées.

Comprenez que son revirement actuel en faveur de ces roitelets n’est pas un gage de sincérité mais au contraire un signe d’échec, d’acceptation de notre situation, l’exact inverse de ce pourquoi les Gilets Jaunes sont descendus dans la rue.

Le trop plein qui a jeté la France dans la rue après avoir enfilé un Gilet Jaune comme signe de ralliement, avec un taux d’acceptation de 80%, avait deux bases :

  • La pression sur la vie de tous les jours de la terreur fiscale dont l’origine essentielle est du ressort des élus locaux, qui impacte nos économies et l’emploi.
  • La pression de la “flicaille” et de son terminal les tribunaux sur la route et sur les automobilistes, qui impacte nos libertés tous les jours, dont l’origine essentielle est aussi du ressort des élus locaux.

Ne trouvant pas de réponse à leurs signes désespérés de mal-être les Gilets Jaunes se sont laissés gagner par la violence, ils n’avaient pas d’autre solution.

Aujourd’hui ils ont au moins une victoire incontestable, c’est celle d’avoir fait la démonstration de l’absence de sincérité de Macron prêt à tout pour conserver le pouvoir, notamment à une alliance contre-nature avec les élus locaux dont il avait parfaitement perçu la responsabilité dans les affres du pays, qu’il pensait neutraliser.

Macron apparaît comme un opportuniste sans stature, sans projet, sans ambition.

Encore un succès à la Van Gogh, posthume, pour les Gilets Jaunes, qui leur sera comptabilisé plus tard quand eux-mêmes d’abord, puis tout le monde ensuite, auront compris la supercherie de Macron.

Il faudra du temps, plus que beaucoup ne le croient.

Bien à vous. H. Dumas

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Les droits de succession : L’art de piller dans les détails

 

L’affaire se passe évidemment en France. Le patrimoine du défunt est important et il s’agit de l’évaluer dans une déclaration d’inventaire à déposer auprès de la DGFIP dans les 6 mois du décès. Si le dépôt intervient avant le 31 décembre, l’enregistrement par l’autorité fiscale peut advenir l’année suivante, ce qui évidemment pour elle fait gagner un an afin de pouvoir revenir sur les évaluations de ladite déclaration.

« L’administration fiscale peut exercer son droit de reprise jusqu’au 31 décembre de la 3e année qui suit celle de la déclaration de succession lorsque l’irrégularité est rectifiable à la lecture de la déclaration, sans qu’il soit nécessaire de recourir à des recherches ultérieures. »

« L’administration fiscale a jusqu’au 31 décembre de la 6e année suivant le décès pour rectifier une omission, une insuffisance ou une erreur commise dans votre déclaration. »

« Si l’administration vous envoie une proposition de rectification, le délai de prescription est interrompu. Un nouveau délai de même durée commence alors à courir. »

Non seulement nous subissons les droits de succession parmi les plus élevés du monde, mais aussi une assiette d’abattement parmi les plus faibles du même monde, et en plus cette épée de Damoclès de prescription qui peut se prolonger. Univers carcérale à ciel ouvert …

Dans le patrimoine du défunt, il y avait entre autres des entreprises commerciales mal en point. Pour donner une image fidèle de leur situation comptable, il aurait été logique de provisionner une dépréciation de leur actif net, appuyée par leur cotation Banque de France à « 5+ », ce qui dans le texte veut dire que leur cote de crédit pour honorer leurs engagements financiers à un horizon trois ans est jugée « assez faible ». Bref elles valaient peanuts ! Mais pour l’administration fiscale, de telles provisions n’étaient que pure spéculation sur des faits non établis. Les valeurs retenues ont été donc de facto surestimées dans les droits de succession, corroborées par les pertes sur l’exercice qui a suivi la date de dépôt de la déclaration.

L’hémorragie a cependant été atténuée par la loi Dutreil de 2003 (Pacte Dutreil) qui permet d’exonérer la valeur des titres de sociétés à hauteur de 75%, sous contraintes évidemment : Conserver pour une société non cotée sur les marchés financiers au moins 34% du capital sur 6 ans pour un héritier individuel. Le Pacte Dutreil se retrouve aussi dans l’assiette de l’ex-ISF qu’une bonne partie de nos GJs, selon les médias inféodés veulent réintroduire.

Payer des droits de successions énormes quand il n’y a pas de Cash implique forcément un échéancier. Il était de dix ans à 0% d’intérêt jusqu’au 31 décembre 2014 par versements tous les 6 mois. Depuis le 1er janvier 2015, nous avons ceci :

« Dans tous les cas, les bénéficiaires d’une succession peuvent acquitter les droits en plusieurs versements de montant égal, espacés d’au plus six mois, et étalés sur une période qui ne peut être supérieure à un an. Le nombre de versements est donc limité à trois. Le délai maximal d’un an est porté à trois ans quand la moitié au moins de l’actif successoral est constituée de bien non liquides. Le nombre de versements est limité à sept. »

Vous comprenez que les dits droits ou plutôt les obligations doivent s’exonérer dans un temps bien plus court.

Si l’échéancier pour payer les droits est acquis, vous imaginez bien encore que l’administration fiscale y consentira qu’à condition de prendre des sûretés sur le patrimoine à hauteur du montant réclamé, aux frais de l’héritier bien entendu, car l’inscription d’une hypothèque sur un bien quelconque est facturée par n’importe quelle banque. Le fisc va par ailleurs choisir les meilleurs morceaux de la bête en termes de risque. Pas question pour elle de gager les entreprises, trop risqué, mais plutôt de le faire sur des bâtiments dont la valeur est clairement établie, à savoir de la pierre : La résidence principale et un bâtiment qui abrite une partie des entreprises.

Vendre la résidence principale pour payer les droits était possible mais à condition que le prix de vente puisse les couvrir : Le montant des droits dû, les honoraires du notaire et les frais de mainlevée d’hypothèque. Ce qui n’était pas le cas. Donc vendre la coque des firmes, ce qui pouvait aller. Mais en terme de patrimoine pour ne dépendre jamais de subsides de L’Etat, c’était absurde quand vous êtes bailleur d’un bâtiment qui touche des loyers de business que vous contrôlez.

La solution viendra par l’emprunt bancaire avec le cortège de garanties associé, pour ne pas détruire une structure de patrimoine.

Quand j’ai reçu l’actif net du défunt, j’avais sept crédits sur le dos qui ont tous été remboursés depuis pour en souscrire 4 autres pour payer la DGFIP. J’ai redressé deux de mes entreprises reçues pour une note BDF 3 – « Forte », en créant de l’emploi, accueillant aussi des stagiaires d’écoles pour les former sur le terrain. Pour les deux autres je les liquidés, non pas par le processus de liquidation judiciaire mais par la cessation d’activité : Moyen imparable pour se débarrasser d’entreprises pas viables avec leurs personnels inconsistants mais qui paie tout ce qui est dû. Responsable !

Maintenant, il est un temps de réfléchir à la saga de ci-dessus.

– Arbitrer entre accepter ou refuser la succession ?

Je me le suis posé quand on a un job prospère et qu’il faille y renoncer pour s’en occuper ;

– Me dire que le fruit du travail de ma famille qui me le transmet n’est plus vraiment à moi, mais il est celui de gens qui s’invitent chez nous pour vous dire que ça ou ça est à vous ;

Mais de quel droit vous permettez-vous ?

– Peut-être laisser hériter sans droits de succession ferait naître un marché de gens contraints qui pourraient devenir des aiguillons de croissance comme j’ai pu l’être ?

Vous vous y refusez car vous ne l’avez jamais compris ce qu’est la création de richesse.

– Vous me dites que cet argent est pris chez moi pour la paix sociale.

Votre paix sociale part en « couilles » car vous ne maîtrisez rien. Vous voulez un débat là-dessus, je le ferai dans un prochain billet …

– Coût d’opportunité à vous payer pour ce que vous en faites ?

Avec cet argent que je vous ai donné, j’aurai créé des ponts, des voies vers de la plus-value pour le bien de tous ..

Bien à vous.

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Cour d’Appel de Montpellier, je vous raconte…

Un billet grandeur nature.

Certains savent déjà que tous mes problèmes fiscaux sont liés à un redressement concernant la succession de ma mère — laquelle fut intégralement à ma charge pendant vingt ans sans aucune participation de l’argent public — qui m’a légué in fine notre maison familiale, son seul bien.

J’ai évalué scrupuleusement cette maison lors de la déclaration de succession, y compris son grand terrain enclavé, non divisible, inconstructible en l’état, dont je supporte la charge, l’entretient — Terrain qui récemment a été classé dans le PLU en zone protégée, de quoi et pour qui ? Les arbres plantés par mon père ne peuvent plus être coupés, les murets présents doivent être conservés et entretenus par mes soins, on rêve en pensant au droit de propriété — ….

Puis j’ai eu l’outrecuidance de répondre un peu sèchement, mais poliment, à une employée lambda des Services Fiscaux de Sète, ville d’assise de cette maison familiale.

Mal m’en a pris, sa chef Jourdes, s’imaginant probablement à la tête d’un commando de marine lié par l’esprit de corps, a pondu à titre de punition à ma liberté de ton un redressement de plusieurs centaines de milliers d’Euros visant le terrain attaché à la maison.

Ce redressement était tellement ridicule, car sur une base de divisibilité du terrain et de constructibilité inexistante, que je ne l’ai pas pris au sérieux.

J’ai engagé un recours préalable persuadé que ce redressement axé sur une fausse évaluation allait être immédiatement rapporté.

Non seulement il ne le fût pas mais l’administration pour couvrir ses deux employées indélicates a établi des faux grossiers.

L’un, un certificat d’urbanisme dont le formulaire de demande était falsifié, qui visait à crédibiliser une possibilité de divisibilité. Le maire, face à ce faux, a immédiatement annulé ce certificat d’urbanisme que ses services avaient malencontreusement délivré.

L’autre, l’affirmation en commission de conciliation de la présence d’un chemin de desserte qui n’existe pas. Au sujet duquel le magistrat Président de la commission a eu cette phrase inoubliable “M. Dumas, vous ne rapportez pas la preuve que ce chemin n’existe pas”…. Le genre de type qui vous colle en prison au motif que vous ne rapportez pas la preuve que vous n’avez rien fait de mal….

Face à ces faux et à ce vol fiscal par l’établissement d’un impôt indu, aurais-je dû faire le siège de mon député, abonder à l’orphelinat de la Police, donner aux œuvres et services sociaux des associations regroupant les agents des services fiscaux, voter à gauche et le faire savoir ? Peut-être, mais ce n’est pas ce que j’ai fait.

Je me suis retourné vers la Justice, l’arbitre du jeu social, sans laquelle il n’est pas de société juste mais la jungle, la loi du plus fort.

Alors là, le fameux esprit de corps des Services Fiscaux a joué à plein. Ils se sont acharnés sur toutes mes activités professionnelles en visant ma perte, ma mort économique et donc physique, sans vergogne, sans précaution, de la façon la plus bête qui soit, en laissant des traces évidentes de leur forfait.

Malgré ces traces indubitables, la justice les a intégralement couverts, jusqu’à l’écœurement.

Cela a duré vingt ans

Oui vingt ans pour que La Cour de Cassation finisse par reconnaître, à demi-mot, que la propriété ne pouvait pas être divisée, qu’il n’était point de terrain détachable en vue d’une spéculation pour terrain à bâtir, que ma déclaration était bonne. Vingt ans pour qu’elle casse l’acte de base de ma destruction, de ma torture fiscale, me laissant dans un état d’épave. Sans un mot évidemment sur tout cela. Sans un mot sur les vingt ans, sur les agressions mortelles toujours en cours.

Pour clore le débat, La Cour de Cassation m’a renvoyé pour conclusion de cette incroyable affaire devant La Cour d’Appel de Montpellier le Mercredi 15 Janvier. J’en sors.

Je vous raconte.

Figurez-vous que le 15 Janvier était jour de grève nationale des avocats.

Vous savez, ces gens qui parlent à votre place, qui sont les obligés des magistrats à qui ils doivent la bonne marche de leurs cabinets, qui pensent à eux avant de penser à vous, qui sont comme cul et chemise avec les magistrats — sauf exception du type Dupond-Moretti dont personne ne peut payer les honoraires–, qui vous foutent dehors quand vous ne pouvez plus les payer — sauf exception amicale encore plus rare que Dupond-Moretti –, que la loi vous oblige à prendre sous peine de ne pas avoir le droit de vous défendre…..

Ces avocats qui sont les indics légaux du fisc sont obligatoires et vous devez leur raconter votre vie, qu’ils ont de leur côté l’obligation de raconter au fisc. Vous voyez l’astuce…

Donc nous arrivons à la Cour d’appel de Montpellier, moi et mon avocate qui vous l’aurez compris est d’une humanité exceptionnelle, une sorte de Jeanne d’Arc mâtinée de sœur Thérèsa.

Et là, notre avocate postulante, ordinaire mais obligatoire, nous fait savoir que nous ne pourrons pas plaider que l’affaire sera renvoyée… à six mois… après vingt ans, c’est lourd.

Nous sommes seuls dans la salle d’audience, impression bizarre.

Le piquet de grève dépêché par l’Ordre des avocats se précipite pour demander le renvoi, pendant que nous insistons pour plaider.

Incroyable, le magistrat non seulement ne renvoie pas, il prend l’affaire, mais il fait part de son mécontentement au piquet de grève en lui laissant dix minutes avant de commencer pour permettre à l’avocat du fisc de venir.

Notre ordinaire avocate postulante quitte la salle sans nous dire au revoir, elle a quand même perçu quelques milliers d’Euros, elle ne doit pas s’en rappeler, moi si ….

Nous passons à la plaidoirie. Mon avocate explique la situation et tout particulièrement ses conséquences désastreuses.

Notre Président d’audience connait visiblement assez mal le droit de l’urbanisme, ce que sont les numéros cadastraux, les divisions de parcelles, les lotissements, les travaux, les valeurs commerciales, etc…

J’aurais pu l’éclairer, il m’interdit de parler.

Il est cependant assez bonhomme, pas le couteau entre les dents en apparence, mais il conclut de la façon suivante : “Puisque M. Dumas est là, j’en profite pour lui dire combien je m’étonne qu’un simple désaccord sur finalement une estimation discutable ait pu engendrer un aussi grand nombre de procédures. Si tous les contribuables agissaient ainsi, nous ne pourrions pas faire face.”

M’ayant interpellé, j’imagine qu’il va me donner un droit de réponse, je me lève.

Aussitôt d’un geste ferme il m’indique que je ne peux pas parler. En ce lieu de justice où il est question de moi, de ma vie, où on juge mon attitude, je n’ai pas le droit de répondre…

Sur ce blog où je suis libre, voici donc ma réponse :

“M. Le Président,

Vous n’avez pas l’air d’un mauvais homme. Comment pouvez-vous fermer les yeux sur ce qui se passe tous les jours avec le fisc, alors que vous avez pris la responsabilité professionnelle et humaine d’en être le juge.

Comment pouvez-vous résumer mon épais dossier et les vingt ans de vie qu’il représente en, finalement, une instrumentalisation de la justice de ma part au sujet de ce que vous qualifiez de simple différent d’estimation ?

Il faut pour cela que vous occultiez les faux fournis par le fisc pour justifier cette différence d’estimation. Il faut que vous pensiez que le sur-impôt ainsi créé est légitime. Il faut que vous fassiez peu de cas de la vérité, de sa nécessité en société.

Il faut enfin que vous acceptiez l’idée que vous saisir contre le fisc est contestable, même si l’on dénonce des falsifications de cette administration.

Vingt ans perdus, vous trouvez cela normal, et un acharnement avec des méthodes indélicates allant jusqu’à ma ruine totale cela vous laisse indifférent ?

Quel raisonnement, quelle croyance, vous amènent à prendre cette position ?

Et nous, modestes français, que doit-on faire lorsque l’on est l’objet d’un vol avec falsification des faits par les Services de l’Etat, que la justice nous trouve inutilement encombrants ? Descendre dans la rue et tout casser pour évacuer notre indignation, voire plus ?

Bien à vous”.

Evidemment je m’attends au pire. Non que je craigne pour l’annulation de ce redressement indu qui a été décidée par la cour de Cassation et sur lequel il y a peu de chance que la Cour puisse revenir, mais je pense que les falsifications du fisc ne seront pas actées par la Cour, pas plus que les souffrances que j’ai endurées pour arriver en vingt ans à ce résultat, ni non plus les attaques vengeresses du fisc sur mes activités professionnelles sinistrées volontairement.

Tout ça pour ça, c’est le fond de ma pensée aujourd’hui.

Oui, il faut quitter ce pays, il est gangrené intellectuellement jusqu’au cœur, il n’y a pas de marche arrière possible. La masse est compacte, elle s’impose, l’individu n’a plus sa place.

Il me reste la satisfaction d’en avoir fait la démonstration. Puisse cela servir aux jeunes français qui croient en eux, en leur avenir d’homme libre et indépendant, qu’ils partent, qu’ils sauvent leur peau. Ailleurs la liberté existe, le respect de la compétence et de l’effort aussi. Il n’y a rien à faire dans ce pays où l’égalitarisme légitime le vol et le mensonge.

Bien à vous. H. Dumas

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La vérité sur le réchauffement climatique (vidéo)

On nous répète en boucle que nous sommes confrontés à un changement climatique, qu’il va falloir faire de gros efforts pour sauver la planète et que c’est pour cela que le pouvoir, depuis Sarkozy, a mis en route toute une série de dispositions législatives et réglementaires afin d’assurer une transition écologique qui nous fera échapper aux mortifères énergies fossiles.

Je vous avais déjà fait part de mon scepticisme dans trois articles :

– l’écologie est un caprice d’enfants gâtés (ici)

– de la transition écologique à la transition fiscale (ici)

– l’arnaque écologique du prix des carburants (ici)

et rappelé, en ces diverses occasions, que l’écologie est avant tout un prétexte à générer des recettes fiscales pour un Etat aux abois.

Le mouvement des gilets jaunes est d’ailleurs né d’un raz le bol fiscal à propos du prix des carburants qui allaient littéralement s’envoler et pénaliser de ce fait tous les habitants à revenus modestes et spécialement ceux habitant à la campagne ou dans la périphérie des villes et qui sont obligées d’utiliser la voiture.

Comme l’a fait remarquer un internaute : « avec la loi sur la transition énergétique, le porte monnaie fond beaucoup plus vite que la banquise » !

Je vous invite donc à visionner cette intéressante vidéo de 44 minutes dans laquelle Etienne Vernaz, un scientifique éminent, ancien directeur de recherche au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) revient sur les données scientifiques disponibles, le rôle du CO2 dans le réchauffement climatique, la véritable nature du GIEC et rappelle certaines vérités tout en tordant le cou à certains mensonges ; notamment en ce qui concerne la présentation des données, leur interprétation et leur diffusion.

Le changement climatique info ou intox ? (ici)

C’est simple, c’est clair et vous pourrez mesurer l’ampleur du mensonge qui nous est fait alors que vient de s’engager le « grand débat national » destiné à recueillir l’opinion et les propositions des français dans un cadre entièrement contrôlé par l’Exécutif.

Bien cordialement à tous !

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LE DÉBUT OU LA FIN

Le mouvement des Gilets Jaunes n’en finit pas d’être soupesé, analysé, décortiqué, sans qu’au terme de toutes ces études ou simples opinions ne se dégage une idée nette de ce qu’il serait ; et ce n’est pas fini.

Cette bousculade explicative fait que l’on peut y aller de son idée sur le sujet sans être taxé de prétentieux, puisqu’on est qu’un parmi tant.

Voici donc ce que j’en pense.

J’ai déjà eu l’occasion de le dire, je fais appel à mon vécu de 1968, dernier grand virage pris en dérapage plus ou moins contrôlé par les habitants cet étrange pays que l’on appelle la France.

Mai 1968 n’était pas le début d’une contestation mais sa fin. Il s’agissait de se révolter contre l’ordre moral, officiel censeur de nos vies alors. Il en restera cette maxime virale “Il est interdit d’interdire”.

Disons-le, Mai 1968 se justifiait pleinement, ceux qui ont connu la censure, la vraie, savent à quel point elle dévore l’esprit, tue la créativité, rend la vie impossible.

La révolte contre la censure de l’ordre moral commença dès 1960 en réaction à la rigidité du Général De Gaulle, surtout à celle de son environnement.

En Mai 1968 la pensée de cette révolte était suffisamment aboutie pour qu’elle apparaisse au grand jour. Dès les premières barricades levées c’était gagné.

La suite de Mai 68, sa récupération, fut un grand n’importe quoi sans aucune importance historique, la censure avait volé en éclat définitivement, au moins pour un temps, pour cette génération là.

Tout simplement parce que les barricades ont mis les censeurs face à leur bêtise, leur ont fait prendre conscience de leur ridicule. Dès cet instant ils avaient perdu.

Le gain n’est pas venu d’une nouvelle société, rêvée alors mais jamais apparue, mais bien de la chute de la censure par la prise de conscience des censeurs eux-mêmes.

C’est le problème du meurtrier qui, passé à l’acte, se retrouve avec un cadavre sur les bras qui mettra pour toujours sa vie en perspective par rapport à ce cadavre.

Pareillement, les Gilets Jaunes sont la fin apparente d’un grand mouvement jusque-là invisible.

Je dirais qu’il s’agit de la prise de conscience de la captation du pouvoir par l’association des élus, de l’administration et d’une partie de la classe économique, pour n’aboutir qu’à un pillage généralisé au seul profit de cette clique.

Je fixerais cette prise de conscience à l’apparition de la communication instantanée par internet dans les années 2.000 et l’analyse alors de travers hérités de Mitterrand et de Chirac, les deux champions de la connivence des trois pôles cités : élus, administration et capital dévoyé.

En 2010 la clique déjà très discréditée pense pouvoir se refaire une virginité à coup d’écologie. Le remède s’avérera pire que le mal, jamais la connivence n’a atteint une telle intensité.

Finalement les pillés se révoltent, ils enfilent les Gilets Jaunes, 80% des français suivent, ce nombre implique que les membres de la clique eux-mêmes se découvrent tels qu’ils sont, magouilleurs et sans avenir, sans destin.

Le choc a eu lieu, les Gilets Jaunes en sont le signe extérieur.

Qu’importe ce qu’ils vont devenir, qui va et comment les récupérer, leur rôle est terminé.

La France y compris les acteurs fautifs se voit comme elle est, ruinée par une clique de corrompus au sens de l’éthique sociétale.

Rien ne sera plus comme avant dans un avenir peut-être pas immédiat mais proche.

S’il fallait une preuve à cette prise de conscience de leur malfaisance par certains acteurs de la clique au pouvoir le grand débat pourrait en tenir lieu, ce sera bien sa seule utilité.

Aujourd’hui ne nous perdons pas en conjectures inutiles sur l’avenir, nul ne le décide ou n’en possède la clef, il sera déterminé par la pensée générale, il sera donc inévitablement profondément marqué par la victoire des Gilets Jaunes, même et très probablement sans eux.

Très peu des manifestants actifs de 1968 ont été intégrés aux pouvoirs suivants, il en sera de même pour les GJ, en revanche 68 a imprégné les sociétés des décennies suivantes.

Bien à vous.  H. Dumas

 

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J’ai testé pour vous la modulation du prélèvement à la source (épilogue)

Il est toujours intéressant de communiquer le résultat de ses expériences avec l’administration.

En l’occurrence, je reviens sur mon « expérience » à propos du prélèvement à la source (PALS) qui est entré en application le 02 janvier dernier.

A la suite de mon article (ici), à l’occasion duquel je vous ai exposé les difficultés rencontrées pour obtenir une réduction du taux de PALS, j’ai pu enfin me connecter (la nuit à 2 heures du matin !?!) à mon « espace personnel » sur le portail Internet impôts.gouv.fr.

J’ai formulé, dans la rubrique « contacts » ma réclamation dans les termes de mon article.

Cela m’a permis de recevoir, 3 jours plus tard, une réponse de la DGFIP me demandant de lui fournir :

– mes éléments de revenus et charges pour 2018,

– mes éléments de revenus et charges pour 2019.

Les éléments communiqués doivent opérer une ventilation entre les différentes catégories de revenus (salaires, pensions, revenus du patrimoine) et les différentes charges déductibles.

Après une semaine d’attente, je viens de recevoir la réponse de la DGFIP.

Ma demande était parfaitement justifiée et le taux du prélèvement (PALS) a bien été modifié dans le sens de ma demande ; à savoir 0.

Cette histoire me permet donc de tirer une quintuple conclusion à propos du PALS :

– la modulation tant vantée par nos ministres est peut-être possible mais en ce qui me concerne elle n’a pas fonctionné pour des raisons qui ne m’ont pas été communiquées (mauvais paramétrage informatique, blocage intentionnel des demandes ?). L’effet immédiat de ce genre de situation est qu’il permet à l’administration de refouler a priori une quantité notable de réclamations …

– la réduction du prélèvement reste encore possible par les voies traditionnelles qui étaient déjà celles utilisées avant la mise en place du PALS ; ce qui démontre à tout le moins un manque flagrant d’efficacité du nouveau système !

– le PALS n’a absolument pas été mis en place dans l’intérêt du contribuable qui se trouve à batailler, sans interlocuteur, avec un système informatique dont on peut lui faire dire ce que l’on veut (on sait que c’est juste une question de paramétrage),

– il ne faut pas hésiter à insister auprès de l’administration, lorsque vous êtes sûr de votre bon droit, et, en l’occurrence, la DGFIP n’a pas pu opposer un quelconque argument à ma démarche. Les commentaires agressifs ou injurieux reçus à la suite de mon article et qui émanaient sans nul doute de fonctionnaires des impôts mécontents des termes de mon exposé reçoivent donc un démenti flagrant !

– en fait de simplification, le PALS apparaît être une abominable usine à gaz dont l’usage est malheureusement limité à ceux qui d’une part maîtrisent suffisamment la fiscalité pour pouvoir argumenter utilement (et clairement) auprès de la DGFIP et d’autre part utilisent avec suffisamment d’aisance le système informatique mis en place par l’administration.

N’hésitez donc pas à utiliser la même voie pour formuler vos réclamations ; la DGFIP est tenue de vous répondre et de faire droit à votre demande si celle-ci est justifiée.

Pour finir, quatre précisions importantes si vous vous trouvez dans la même situation et que vous souhaitez effectuer la même démarche :

– si vous ne l’avez pas déjà fait, il vous faut impérativement ouvrir un compte personnel sur le portail de la DGFIP car il n’est désormais plus possible d’échapper à ce système de relation avec l’administration. Il faut préciser qu’après un petit temps d’adaptation, on y arrive très bien et que cela fonctionne même plutôt bien ; en tout cas bien mieux que le système SIV pour les cartes grises de véhicules. Evidemment, ceux qui n’ont pas Internet ainsi que ceux qui n’ont pas d’ordinateur sont pénalisés ….

– préparez bien votre dossier avec un décompte précis de vos revenus et charges des années 2018 et 2019 avant de vous connecter. L’idéal est de les exposer clairement au préalable (avec des colonnes) dans un fichier de type Word (Microsoft) ou ODS (OpenOffice) afin de vous permettre d’en faire ensuite un copier/coller sur la partie de la page destinée à l’exposé de votre demande. Vous devez communiquer les éléments sans effectuer ni déduction ni abattement ; exactement de la même façon que si vous remplissiez votre déclaration de revenus ! Pour ma part, j’utilise aussi un tableur qui permet de connaître immédiatement mon taux d’imposition, le montant de l’impôt ainsi que celui des cotisations dites sociales (CSG et autres) ; je sais donc immédiatement à quoi m’en tenir.

– vous devez engager votre demande rapidement car il y a un délai minimum théorique de 3 mois avant la mise en application de la modification sollicitée (enfin quand elle n’est pas refoulée) et les restitutions de trop prélevé ne seront examinées qu’en 2020 ! Plus vous attendez, plus le montant prélevé à tord va augmenter et … plus vous ferez crédit à l’Etat des impôts que vous ne devez pas !

– la complexité des situations personnelles, qui sont toutes différentes, ne plaide malheureusement pas pour une simplification administrative. (ici) et les difficultés rencontrées pour se connecter sur mon « espace personnel » démontrent évidemment que le portail Internet de la DGFIP était littéralement pris d’assaut par des contribuables en difficulté, en demande d’explications ou de réclamation à la suite d’une erreur.

Dernier point : ne vous amusez pas à écrire n’importe quoi pour obtenir une réduction du PALS (du style tout à zéro). Vous encourrez des sanctions administratives. (Pénalités).

N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience et des difficultés rencontrées.

Bien cordialement à tous !

 

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Réponse à Macron (par un homme ordinaire)

Le début de la lettre de Macron est insupportable.

Cette espèce de satisfaction nationale qui se veut partagée est ridicule, elle n’a pour but que de dévaloriser l’action des Gilets Jaunes. L’action des GJ étant la cause de la lettre elle est évidement justifiée puisque la lettre est là. Si dans sa lettre Macron prétend changer les choses, c’est bien que les choses ne vont pas bien.

Donc cette entame de lettre est non seulement ridicule mais complètement con.

Le corps de la lettre n’est pas encourageant

Il propose une de ces consultations bidon auxquelles tout acteur citoyen a au moins une fois participé. On en connait l’inanité, la perversion, l’inutilité, la frustration qui en découle. Il s’agit d’une messe moderne de communicants où les participants sont pris pour des ânes, où la conclusion est connue d’avance par les officiants.

Jouons quand même le jeu

A – Les impôts

Une seule chose à faire. Éliminer la zone de non droit des contrôles fiscaux.

Si l’on considère que la fraude fiscale est un délit, qu’elle soit traitée comme tous les délits.

C’est-à-dire que, comme l’a instauré la révolution, toute enquête doit être faite loyalement à charge et à décharge, au terme de l’enquête le prévenu est présenté à un juge libre et impartial à l’occasion d’une audience publique, le premier jugement est susceptible d’appel, jusqu’à sa condamnation définitive le prévenu est présumé innocent.

Le contraire de cette méthode était avant la révolution les lettres de cachet, aujourd’hui les Services Fiscaux sont encore sous le régime des lettres de cachet, le contrôleur fiscal après une enquête partiale édite lui-même la sanction, immédiatement exécutoire.

C’est ce vice de procédure qui rend la fiscalité opaque et destructrice de l’économie.

Que serait devenue notre société si ses tensions délictuelles pénales, crimes ou vols, étaient gérées comme pour le contrôle fiscal par une bande de cow-boys n’ayant de compte à rendre à personne.

Il faut que les français sachent que ce sont les juges et les tribunaux qui leur évitent en ces périodes de tensions sociales de devenir un pays de violence et de non droit.

Que Bercy accepte les règles du droit pénal et Bercy ne pourra plus mentir aux français et aux politiques en accusant les acteurs économiques d’une fraude fiscale que seuls des juges impartiaux et des accusés libres de se défendre devraient être à même de définir.

C’est l’introduction de la justice dans le recouvrement de l’impôt qui le stabilisera automatiquement. “C’est peut-être un détail pour M. Macron, mais pour moi ça veut dire beaucoup”

B- Les services publics

Je propose à M. Macron d’accompagner sa consultation d’une liste de ce qu’il appelle les services publics et de demander aux français de désigner ceux qu’ils considèrent comme un service public et ceux qu’ils considèrent comme un service privé pour lequel l’Etat s’est octroyé un monopole d’acteur privé qu’il ne sait pas assumer sans une dérive financière qui ruine le pays.

A l’issue de la consultation il n’aurait plus qu’à fermer ces services privés que des professionnels prendront alors en charge dans un cadre de concurrence et d’économie saine.

C- La transition écologique

Je propose que M. Macron à ce sujet crée un centre d’information pluriel où toutes les pensées sur le sujet auraient le droit de s’exprimer et non uniquement les écologistes. Ensuite, bien informés, nous discuterons.

En réalité un temps de parole égal pour toutes les opinions sur ce sujet.

D- L’organisation politique

Je propose que tout candidat, à quelque élection que ce soit, ne puisse pas se présenter sans avoir chiffré ses promesses, de telle sorte que les électeurs sachent combien ils auront à débourser pour les payer.

Qu’un organisme de surveillance vérifie que les chiffres soient respectés pendant le mandat de l’élu et qu’en cas de dépassement il soit immédiatement viré.

CONCLUSION

Finalement, c’est assez simple, juste un peu de rigueur et d’honnêteté, moins de mensonges et d’opacité.

Bien à vous. H. Dumas

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La pétition contre l’Etat pour inaction climatique

La pétition en ligne pour soutenir un recours en justice contre l’Etat français pour inaction climatique, lancée par 4 ONG cartonne ! En effet, Greepeace serait l’hébergeur de ladite pétition avec accès à son code source et à sa Database. Ce qui est forcément un gage d’impartialité et d’absence de bourrage des urnes.

Pendant que le mouvement des GJs s’agite, l’occasion est trop belle pour nos journalistes subventionnés d’encenser le succès de l’opération climatique sur le WWW, rassurés de nous dire que « les questions liées au réchauffement climatique et à la biodiversité sont au centre des préoccupations des français » – dixit Madame Audray Pulvar, présidente de la FNH (Fondation pour la Nature et l’Homme), l’une de ces ONG. Une autre d’entre elles, l’OXFAM, a bombardé Cécile Duflot comme directrice générale. Le souci de toujours exister par rapport à la plèbe …

Ce qui est au centre des préoccupations des français, pour une partie croissante d’entre eux, est de boucler voir bousculer leur fin de mois. Connaissant les affinités de madame Pulvar pour la gauche française, le sujet aurait dû la préoccuper. Mais elle devait sans doute passer des vacances en Amazonie pendant que les GJs se gelaient les côtes sur les ronds-points de l’Hexagone. Mais non, c’est plus subtil : Pour collectiviser défensivement notre économie, l’écologie est le Graal de notre sauvegarde à tous. Si,si, c’est prouvé !

Tous les journalistes français ne sont évidemment pas comme madame Pulvar. Philipe Verdier qui présentait la météo sur BFM TV avant de passer sur France 2, suite à la parution de son ouvrage « Climat Investigation » en novembre 2015 par lequel il défendait des positions climato-sceptiques peu avant la tenue en France de la COP 21, fût clairement invité à reconsidérer que son avenir professionnel était ailleurs.

A la lecture des scores des écologistes aux différentes élections présidentielles depuis 1974, le meilleur d’entre eux a été Mr Mamère – ex animateur et rédacteur en chef du journal télévisé d’Antenne 2 de 1977 à 1992, qui avait réalisé 5.25% aux primaires de 2002. Il me vient comme à l’idée que les français sont un peu sceptiques avec les écologistes quant à la conduite de leurs affaires au quotidien.

Si l’Etat français venait à être condamné dans ce registre, n’oublions pas qu’in fine les contribuables passeront à la caisse, avec quelques petites taxounettes écologiques « Flat Taxe » supplémentaires qui hérissent de plus en plus le poil des GJs.

Puis tant qu’on y est. Vous vous rappelez de tous les pétards qu’on a fait sauter et tous les moteurs crasseux qu’on a utilisé pendant les deux guerres mondiales. Les millions de  tonnes de déchets, de poussières amiantées ou pas sur des territoires ravagés. Pourquoi ne pas recourir en justice contre toutes les nations belligérantes de ces époques pour génocide climatique, après tout ? Bizarrement d’ailleurs, la Terre s’en est parfaitement remise et la lumière du soleil ne nous a jamais quittée. Comme quoi on a de la marge en termes de destruction et de pollution.

Quand on voyage à travers le monde comme moi, on ne peut que constater que les français sont parmi le top des nations à chercher à préserver l’environnement. Un but tout à fait louable, mais si cela se traduit par un appauvrissement généralisé des français in stue, il est inéluctable que ces derniers vont reprendre la voie des pétards, des déchets, des poussières par la destruction.

Pourquoi ? Parce que l’Etat providence qu’on leur a vendu est exsangue. On leur a menti dès leur plus jeune âge par un déterminisme sociétal érigé en église : Le socialisme où on apprend à vivre au dépend des autres.

Bien à vous

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La révolte des sardines

Par une belle journée d’été, la mer nous porte, transparente bleue et calme comme sur une carte postale , au large du cap Creus. Nous sommes ensemble, à bord de ma coquille de noix.

La côte n’est plus en vue, juste dix mètres de plastic pour vous et moi, assis regardant le soleil se lever. Pas un bruit, pas une ride, pas un souffle de vent, l’apaisement total. Ici où là, chacune à distance, quelques mouettes insignifiantes posées sur l’eau dans cet espace vide.

Une heure plus tard la violence se déchaîne. La mer entre en ébullition, de toute part ce ne sont que remous silencieux survolés par des nuées d’oiseaux hurlants d’excitation venus d’on ne sait où. L’intensité croit, quelques sardines percent la surface en espérant échapper aux thons prédateurs qui dans leur dimension sautent vers elles puissamment, elles finissent dans des becs avides. Quelques attaquants entraînés par leur élan traversent aussi leur ciel argent pour retomber lourdement.

Le cri des mouettes est envahissant, tout le reste n’est que silence lourd. Une violence maximum, sans bruit, la plus terrible.

Si les thoniers sont là, ils entourent rapidement la scène de leur filet, quelques minutes plus tard des centaines de thons y seront prisonniers, c’est la violence ultime, terminale, celle de l’homme.

Puis d’un coup la mer redevient hermétique, le ciel se vide, il ne se passe plus rien, il ne se passe jamais rien en mer. La vie que nous percevons de la mer n’est qu’un effet du vent, rien de plus ne nous est accessible depuis sa surface. Sous la surface, ce n’est plus chez nous, c’est ailleurs, un monde inaccessible.

La violence est à la fois belle et tragique, naturelle et révoltante, fascinante et inacceptable, chacun l’aime ou la hait selon sa position et son implication personnelle.

Pour qu’elle naisse il lui faut un théâtre, des acteurs, un scénario.

Ici la sardine poisson fourrage grégaire, une bande de thons qui doivent manger deux fois par jour en des attaques rapides et mortelles dont la sardine est la principale victime, des oiseaux qui survolent la scène n’en perdant pas une miette en tirant quelques menus profits.

La sardine peut-elle se révolter ?

Intrinsèquement non. La sardine n’a rien à opposer à la puissance du thon. En revanche, sociologiquement tout pourrait être différent.

Il se trouve que face au danger connu par elle de servir de nourriture à bien des prédateurs la sardine a choisi la masse, la collectivité.

Lorsque le thon est annoncé les sardines se regroupent en une boule compacte qui favorise le repérage du thon mais donne à la sardine l’impression de minimiser ses pertes au moment de l’éclatement. Elle oppose à l’attaque le nombre, le sacrifice individuel au profit improbable de la collectivité.

Il pourrait en être tout autrement.

Dans l’absolu, la sardine pourrait être éparpillée dans l’immensité de l’océan, vivre individuellement et non en multitude, ce qui rendrait sa recherche beaucoup plus aléatoire.

Dans ce cas évidemment elle devrait s’assumer à longueur de temps. Ce n’est pas le choix qu’elle a fait. La sardine n’a pas une organisation libérale, au contraire elle est intensément collectiviste, égalitariste, sauf au moment du sacrifice ultime où c’est chacune pour sa peau.

Cela peut-il interpeller  les humains que nous sommes ?

Je n’en sais rien. Il est hasardeux de s’aventurer à des comparaisons certainement critiquables.

Donc laissons les sardines à leur vie et les hommes à la leur.

En revanche, en ce qui concerne la violence quelques réflexions peuvent être tirées de la vie des sardines.

D’abord le constat que la violence est. Qu’elle fait partie des incontournables sur notre si jolie terre, impliquant les sardines, mais aussi tout ce qui ressemble à la vie, animale ou végétale. Le nier est absurde, le gérer est un minimum, espérer l’éradiquer est probablement une utopie.

Ensuite que la violence est prévisible. Qu’elle sous-tend toute nécessité vitale. La vie de l’un est le prédateur des autres. Les thons auraient pu apprivoiser et élever les sardines puis les dévorer, la violence à leur égard eut été différente mais égale.

Elle n’est donc pas imprévisible, un hasard soudain, elle est une suite logique.

La violence en col blanc

La violence qui depuis un mois s’est invitée dans la rue n’est pas accidentelle, elle n’est pas le fruit d’une génération spontanée. Ceux qui le prétendent, élus ou profiteurs du système sont de sacrés menteurs.

Cette révolte violente fait suite à la violence des élus et de l’administration associée qui oppriment objectivement la population depuis les années 1970. Le motif fumeux de cette oppression serait le bonheur à venir pour tous. Un truc éculé promis aux sardines depuis des siècles.

Cette oppression de tous les jours a fini par avoir raison de la force de travail des acteurs économiques de notre société. Ils sont tout simplement en train de mourir.

Face à leur propre mort qu’ils voient arriver ils explosent, ils hurlent, ils cassent.

Rien n’y fait. Autistes, les thons de l’Etat continuent à dévorer les sardines aux écailles jaunes, en les accusant de résistance abusive.

Qu’est ce qui pourrait arrêter cette violence urbaine ?

Une augmentation de la violence du pouvoir qui occulterait la résistance spontanée des masses opprimées. Peut-être mais ce serait reculer pour mieux sauter, car la crise demeurerait.

Un écroulement du dit pouvoir ? Ce serait alors l’aventure, la colère réactive de ceux qui meurent n’étant pas structurée. Pas de pronostic possible.

Un pourrissement de la situation sans solution ? C’est probablement ce qui va arriver. C’est ce qui est arrivé aux sardines, depuis des millénaires….

Bien à vous.

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Le peuple, ce tueur.

Un fidèle internaute m’a interpellé en me parlant intensément du droit du peuple à décider selon sa convenance.

Cela m’a laissé dubitatif, puis inquiet, finalement m’a poussé au clavier pour en parler.

Ce sympathique internaute n’est pas isolé, d’autres que lui, probablement moins sincères, mettent aussi le peuple en avant.

Alors, qu’est-ce le peuple ?

Ce sont moi et cet internaute évidemment, mais ce sont aussi mes voisins, ceux que j’aime bien et ceux que j’aime moins. Ce sont les Gilets Jaunes, mais aussi les CRS. Les justiciables et les magistrats. Les petits gars de banlieue et les énarques. Ceux qui tapent la belote et ceux qui bridgent. Ceux qui mangent chez Lulu et ceux qui grignotent chez Lasserre. Les habitants de Saint Denis et ceux qui logent à l’Elysée. Le peuple, ce sont tous les français, pas loin de ce que l’on appelait avant l’Etat nation.

Au nom des droits de quels de ses membres le peuple pourrait-il prendre la parole ? La formulation des droits du peuple ne peut satisfaire qu’une partie de ce peuple, on le sent immédiatement. De quel droit cette partie envisagerait-elle d’imposer ses vues aux autres parties ?

Soyons lucides

Le peuple est une abstraction, il n’existe pas. Il n’est qu’une croyance. Disons qu’il est la croyance contemporaine occidentale, mise accidentellement en avant à l’occasion de la lutte des classes. Le peuple pour un grand nombre remplace Dieu, il est pour eux l’absolu de l’irrationnel.

Les croyances ont ceci de particulier qu’elles n’existent que par rapport à ce qu’elles excluent. Ce sont leurs hérétiques qui leur donnent de l’épaisseur, sans eux elles se dissolvent rapidement.

Les chrétiens ont dû leur naissance aux païens, puis aux différentes variantes qu’ils ont condamnées, chez nous les cathares ou les protestants. Les musulmans actuels doivent leur existence à la fureur qui les tient en haleine face aux infidèles.

Les récents champions connus et autoproclamés du peuple étaient les ennemis affirmés de la bourgeoisie autre abstraction, Mao à l’occasion de la révolution culturelle a massacré allègrement les chinois à partir de cet axiome.

Cessons de mettre le peuple en avant, cessons de croire qu’il serait naturellement le creuset de nos espoirs, l’arbitre de nos antinomies, qu’il pourrait exprimer une vérité par l’intermédiaire de ses représentants toujours autoproclamés, y compris par le vote.

Le pape nous a déjà fait le coup de la représentativité infaillible, Mélenchon et les autres ne proposent rien de plus.

Pensons aux hommes, aux individus qui composeraient le peuple s’il existait.

Ce sont eux qui comptent. Quand en 1914 le peuple est jeté dans les tranchées, ce n’est pas cette abstraction qui souffre, ce sont des individus de chair et d’os qui meurent horriblement décimés. Ce sont leur vie et leur avis qui comptent, pas celui émis par quelques dirigeants indélicats qui guerroient par vantardise ou cupidité.

Personne ne peut s’exprimer au nom du peuple qui n’existe pas sans imaginer au fond de lui un système qui favoriserait ses ambitions et détruirait tous ceux qui n’auraient pas les mêmes.

La croyance en le peuple est une tueuse, comme toutes les croyances elle exclut puis élimine.

La vie en groupe n’est possible qu’à partir du respect de chaque individu qui compose le groupe et plus largement du respect de tous les voisins composant les groupes voisins.

Cette vérité n’a pas d’exception, elle est à la fois simple à comprendre et difficile à mettre en œuvre. Elle impose l’acceptation de l’autre, mais aussi par contrecoup de soi-même, donc la responsabilité de ses propres actes et la tolérance pour ceux des autres.

Au départ, lorsque les Gilets Jaunes faisaient part de leur souffrance, de leur souhait d’être respectés, ils étaient admirables. Quelles que furent alors leurs façons de s’exprimer, y compris les plus extrêmes.

Mais qu’ils commencent à prétendre représenter le peuple et nous imposent alors je ne sais qu’elle folie, ils ne seront plus respectables.

Seuls les hommes sont à considérer, chaque homme, lui, les siens et ses biens, doivent pouvoir vivre en paix. C’est cela une société et non comme aujourd’hui des privilégiés qui exploitent une masse soumise, quand bien même la force inverserait-elle soumis et privilégiés rien alors ne changerait.

Le respect en priorité des individus s’appelle politiquement le libéralisme.

C’est la seule société possible. Convenons que le libéralisme est pour l’instant malheureusement utopique car uniquement basé sur la liberté à l’exclusion de tout emploi de la force sans besoin d’Etat et encore moins d’hommes de l’Etat, que cela n’existe nulle part à l’échelle d’un pays.

En revanche cela existe à l’échelle d’autres groupes associatifs ou économiques, c’est donc reproductible pour un pays. Seules les entraves des politiques l’interdisent.

Les hommes de l’Etat sont si passionnés par l’usage de la force que le libéralisme n’est pas pour demain.

Sans l’usage de la force, que feraient-ils de leurs flics qui aiment tant ça, de leurs magistrats qui adorent ça, de leurs militaires qui en sont friands, de leurs fonctionnaires dont la plupart n’auraient aucune raison d’exister s’ils n’avaient à imposer la force de l’Etat, etc…

Que les Gilets Jaunes défient la force de l’Etat pour conquérir la liberté : oui. Qu’ils s’abaissent à envisager d’utiliser la force de l’Etat pour leur propre compte : non. Ce serait le désespoir total.

Bien à vous. H. Dumas

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LÉGITIME DÉFENSE

Plus de la moitié de la France est en état de légitime défense. Cette population fait face à deux agressions mortelles.

La première est une atteinte directe aux biens. Un vol en bande organisée qui découle d’une pression fiscale légale insupportable, mais aussi un vol direct par surimposition factice à l’occasion de contrôles fiscaux hors droit, hors justice démocratique. L’ensemble générant ruine et malheur des forces vives du pays.

La deuxième aboutit à l’établissement d’une injustice artificielle généralisée, sous-produit d’un égalitarisme prétentieux, incapable évidemment de réduire les injustices naturelles qu’il affirme combattre. L’injustice des hommes chasse celle du hasard.

La seconde est injuste mais acceptable parce que la vie, la deuxième est révoltante et insupportable parce que la haine et la mort.

C’est un peu la différence qu’il y a entre un feu naturel et celui déclenché par un pyromane. On peut se garder du premier avec quelques précautions, on le subit s’il échappe, on ne peut rien contre le second qui révolte.

Cette moitié de la France agressée a aujourd’hui un nom : “Les Gilets Jaunes”.

Ces deux agressions ne touchent pas les mêmes personnes.

Je fais partie de ceux qui subissent la première, je me considère en état de légitime défense. Je connais parfaitement mon ennemi. Ceux qui sont dans mon cas sont comme moi.

La situation est plus complexe pour ceux qui subissent la deuxième agression. Il leur est plus difficile de visualiser leurs bourreaux. Ils peuvent croire que l’égalitarisme est mal organisé, qu’il pourrait être conçu pour eux plutôt que pour les autres. Ils sont des proies faciles pour les escrocs au bonheur.

Ils admettent difficilement que seule la liberté pourrait mettre fin aux injustices que les privilégiés leur font subir. Ils ne voient pas très bien la différence entre les privilégiés naturels et les usurpateurs, entre le malheur naturel et le malheur artificiel. Bien que l’un soit limité car la vie et l’autre illimité car du fait des hommes, pour eux le malheur est toujours le malheur. Comment ne pas les comprendre ?

Il n’en résulte pas moins que la moitié du pays est en état de légitime défense et a parfaitement le droit de juger et de combattre l’autre. Oui, mais…

Les fusils et la force sont du côté des agresseurs, qui se sont appropriés la loi, la justice, la police, les outils de communication, etc…

Le courage du “boxeur-manouche” est admirable. Même boxeur professionnel, faire face à un escadron de CRS et tenter une “sortie” n’est pas donné à tout le monde.

J’ai voulu abonder à la collecte pour le soutenir, il va en avoir bien besoin. Je suis arrivé trop tard, il n’a aucun droit à se défendre, nous n’avons aucun droit à l’aider, la légitime défense ne lui est pas accordée. Enfin… aujourd’hui.

Les politiques qui chantent trop fort leur indignation devraient se méfier de l’histoire qui risque de retenir Christophe Dettinger plutôt qu’eux.

Je voudrais dire ceci, solennellement.

Les envies de lutte et de destruction sont naturelles pour ceux qui sont piétinés, mais lorsqu’elles se traduisent en réalités nul ne sait jusqu’où elles iront, ni quand elles s’arrêteront.

Lorsqu’une société est ainsi partagée, à parts égales en ennemis inconciliables, il ne faut pas allumer la mèche, même si l’envie est forte, au bout c’est la guerre civile, c’est le Liban, la ruine et l’invasion pour conséquence.

Alors que, je vous l’affirme, l’ennemi va succomber seul, les égalitaristes au pouvoir ne peuvent que faire faillite, très rapidement.

Seule notre impatience et notre violence pourraient leur permette de donner le change et de garder le pouvoir par la force. Calme et maîtrise sont impératifs aujourd’hui. Ils sont la seule stratégie possible.

Bien à vous. H. Dumas

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Le temps du recueillement est revenu

Du 19 Septembre 2013 à la fin de Septembre 2014, tous les deuxièmes Jeudi du mois, je suis allé me recueillir devant Bercy, seul ou presque.

Je n’allais ni manifester ni contester, j’avais alors déjà largement dépassé l’état de révolte, j’étais anéanti. Je le suis toujours.

Ce recueillement me paraissait essentiel, j’allais faire le deuil de mes économies, du fruit de 40 ans de travail honnête et intense.

J’allais me souvenir des risques que j’avais pris toute ma vie, de la passion que j’avais mis à créer mes entreprises, de mes engagements citoyens auprès d’associations, de ce que globalement j’avais essayé d’être pour moi et pour les autres sur cette terre.

Mon chagrin lié à mon infortune était directement issu des activités immorales de Bercy, c’est là et nulle part ailleurs que j’avais vu disparaître mes biens péniblement acquis.

Je trouvais légitime de venir me recueillir sur les lieux du drame, comme on le fait pour une bataille perdue ou face à la disparition d’un être cher.

Loin de moi était l’idée de manifester mon indignation dans la rue, non je ne voulais que me recueillir, un droit légitime et sacré de mémoire, de prière évidemment athée.

Je n’imaginais pas une foule elle aussi ruinée par Bercy se recueillant avec moi, arborant de très discrets signes où l’on aurait pu lire “Je suis Dumas” signifiant que le mal était généralisé, d’ailleurs ce ne fut pas le cas.

Cependant je fus déçu de ne pas partager mon silence, mes pensées.

J’étais alors arrivé à la conclusion que notre pays ne pourrait pas se rétablir économiquement tant que le contrôle fiscal resterait une zone de non droit.

Tout comme la liberté ne pouvait pas jaillir de la révolution tant que les lettres de cachet séviraient.

La délinquance y compris fiscale doit être traquée, mais il y a des formes à respecter sans lesquelles la traque des délinquants se transforme rapidement en totalitarisme aveugle et non maîtrisable, en terreur.

Les règles à observer sont simples, l’enquêteur ne peut pas émettre la sanction, celle-ci passe par un juge libre lors d’une audience publique, jusqu’à cette audience l’accusé est considéré comme innocent, à cette audience il doit pouvoir se défendre loyalement.

Ce n’est pas du tout comme cela que fonctionnent les contrôles fiscaux, d’où la terreur fiscale que connait notre pays et que chacun de nous est obligé de supporter.

Terreur qui ne permet pas d’apprécier le poids de l’impôt pour ceux qui le décident par manque de retour des terrorisés, qui la ferment tétanisés par la peur.

En Septembre 2014, lorsque j’ai arrêté de me recueillir à Bercy, j’ai conclu que j’étais sans doute le seul à avoir été ruiné par Bercy, à ne plus pouvoir payer mes charges, à avoir été projeté dans la misère injustement, à ne rien comprendre à cette société déboussolée où la crapulerie est récompensée, où la rigueur et la générosité sont ridiculisées.

Depuis je suppose que la machine Bercy a fonctionné à pleins tuyaux, qu’elle s’apprête à fonctionner encore plus fort, que le massacre est et va être terrible, si j’en juge par le bazar que je vois.

Cette idée me catastrophe, m’émeut car j’en connais les conséquences, me donne de nouveau envie de me recueillir face à toute cette horreur.

J’ai donc décidé de reprendre mes séances de prière devant Bercy :

TOUS LES QUATRIÈMES JEUDI DU MOIS, LE 24 EN JANVIER, DE 15H à 16H

Il ne s’agit pas d’une manifestation, mais vous pouvez venir prier avec moi en pensant au passé et en réfléchissant à l’avenir.

Bien à vous.     H. Dumas

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