Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Une régence qui ne dit pas son nom

Wikipédia, qui sait tout, nous dit ceci définissant une régence : “Une régence est une période transitoire dans l’histoire d’une monarchie durant laquelle une personnalité pouvant éventuellement, mais pas nécessairement, appartenir à la famille royale, exerce le pouvoir au nom du monarque en titre, trop jeune, absent, incapable de gouverner par lui-même ou ne pouvant assumer ses fonctions de roi.”

Ça colle au poil, comme dit mon garagiste quand il est content de lui.

Il n’est pas douteux que notre système politique est une monarchie, certes “démocratique” mais à la marge.

Notre roi est élu, mais après une sélection familiale dite des “familles politiques”, ou les petits meurtres entre amis sont monnaie courante, ce n’est pas Fillon qui me contredira. Donc l’accession au trône est bien héréditaire à travers ces familles politiques qui traversent le temps. Il n’est pas de candidat libre indépendant des familles politiques maîtresses du pouvoir, se le partageant.

Une fois mis en place par sa famille notre roi vit avec sa cour dans des lieux et des conditions royaux qu’il partage avec les membres de cette famille.

Une armée de mercenaire le protège de la populace dont il se fout éperdument, qu’il exploite sans vergogne comme tout roi qui se respecte. Il représente le Dieu du vote, largement aussi adulé que le Dieu divin, largement aussi irréel.

Tout cela est parfait, bien huilé, rodé, chacun pensant qu’un jour c’est sa famille qui portera le nouveau roi et qu’en tant que membre de cette famille il profitera des décrets royaux. Personne ne remet en question cette pantalonnade, personne ne revendique sa liberté, tous sont occupés à rêver du jour où leur servitude sera récompensée par l’accès au trône de leur roi.

Rien de changé, juste les apparences et un déplacement des souffrances qui sont plus sophistiquées, plus sournoises, mais évidemment moins légitimement susceptibles d’être dénoncées que sous les anciennes royautés.

Autrement l’artifice de base est toujours le même : l’altruisme revendiqué mais non pratiqué.

Notre roi actuel n’a pas les épaules.

Il suffit de le voir lire péniblement son téléprompteur pour s’en convaincre. L’incendie de la cathédrale des rois aurait dû être pour lui une occasion extraordinaire de jouer son rôle.

Il pouvait d’un coup extérioriser théâtralement, sans surjouer évidemment, son rôle de roi aimant, portant le malheur du monde avec dignité mais affichant aussi une détermination passionnelle, pardonnant tout, réunissant le pays dans une souffrance œcuménique.

Jeune, avec un bon metteur en scène, Belmondo l’aurait bien joué. De Gaulle, qui faisait tout tout seul en vrai artisan, l’aurait aussi bien joué. Pas notre jeune roi.

Au lieu de cela donc le téléprompteur et le regard vide qui va avec ce truc, le geste machinal, l’ennui qui transparaît. Le roi n’est pas.

On le sent : ” trop jeune, absent, incapable de gouverner par lui-même ou ne pouvant assumer ses fonctions de roi,” comme  dit Wikipédia.

Alors une question se pose : qui est aux manettes de la régence ?

C’est sans doute une personne de sa famille, naturelle ou politique, qui exerce le pouvoir à la place de notre jeune roi.

Je n’ai pas d’information à vous donner à ce sujet n’étant pas dans le secret des Dieux et le régent ou la régente ne s’affichant pas.

Juste quelques pistes de réflexions.

Notre jeune roi serait un vieillard sous l’ancienne royauté, aujourd’hui c’est un “Tanguy”. Un de ces jeunes, sage comme des images, qui sont premiers partout, mais ne peuvent pas se résoudre à quitter le cocon familial.

La régence pourrait avoir à sa tête une personne liée à cette situation dont notre jeune roi serait dépendant depuis longtemps, peut-être depuis sa jeunesse.

Une personne habituée à diriger pour lui dans l’ombre, dissimulée par une apparence au-dessus de tout soupçon.

Une personne bien sûr ambitieuse mais se satisfaisant de l’exercice du pouvoir par procuration, ce qui n’est plus trop à la mode. Donc une personne d’un certain âge.

Une personne peu experte en politique si l’on en juge par les incroyables imbroglios dans lesquels se fourre notre jeune roi.

Bon, je ne vois pas qui cela peut être, mais je suis convaincu que cela est.

Cherchez bien, dites-moi si vous trouvez, ou si vous avez un tuyau ? Bien que franchement ce ne soit pas très important.

Ce qui le serait c’est que nous arrivions à nous dégager des rois, républicains ou divins, et que nous devenions des hommes libres, comme l’air, comme la nature dont nous sommes, et non des esclaves comme ce que les rois font de nous.

Bien à vous. H. Dumas

 

 

 

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Ceux qui parlent, savent-ils vraiment de quoi ils parlent ?

Nous vivons dans un monde dominé par l’information ; bonne ou mauvaise, vraie ou fausse … avec des chaînes d’information permanente, radio ou télé et des intervenants qui deviennent des habitués ou des « stars » du petit écran et des ondes hertziennes. Ces intervenants deviennent des valeurs « sures » de l’audimat et en viennent à donner des avis qui deviennent « la vérité ».

Le problème est que ces chaînes et stations ne font pas toujours de l’information mais de l’interprétation des faits et même quelquefois tout simplement de la propagande ; surtout lorsque les « débats » sont clairement orientés par les animateurs.

Ainsi, j’écoute régulièrement la désormais bien connue émission de radio des « informés » sur France info ; sans que je soie un adepte ou un partisan de cette station de radio particulièrement orientée dans le sens d’un « certain conformisme vis-à-vis du pouvoir ». Mais il est vrai qu’en sa qualité de station de radio publique, elle ne doit sa survie qu’à la bienveillance du pouvoir et, c’est bien connu, on ne mord pas la main qui vous donner à manger …

J’ai pu constater qu’interviennent régulièrement dans cette émission des personnes dont la caractéristique principale est, là aussi, le conformisme politique et économique et un manque total d’imagination et de référence à la liberté.

Dernièrement, il m’a été donné d’entendre deux énormités qui sont aussi des horreurs économiques. Elles ont trait aux demandes formulées dans le cadre du « grand débat » et de la réponse qui devrait être faite par E Macron :

– la première portait sur la demande de diminution d’impôts qui semble être la demande principale apparaissant dans les contributions.

Alors que nous savons tous que la France est un pays à la fiscalité pesante, (en fait la plus lourde des pays de l’OCDE et de l’Union Européenne), un des intervenants a pu affirmer sans provoquer ni indignation ni même une quelconque réaction : « le problème de la demande de diminution d’impôts, c’est qu’elle risque d’être sans fin, c’est à dire que les gens vont demander sans cesse des diminutions d’impôts » avec le sous-entendu qu’elles allaient fatalement mettre en danger les finances publiques.

Pouvoir proférer, sans faire sursauter ses interlocuteurs, une telle absurdité m’a laissé perplexe !

– la seconde était la solution proposée par plusieurs intervenants pour satisfaire les revendications et améliorer les revenus des français. Une seule solution a été suggérée : une augmentation de la redistribution.

Prôner la redistribution n’est pas innocent ; c’est admettre le rôle central de l’Etat providence en ce qu’il a de plus intrusif dans la vie des gens dans la mesure où c’est lui qui attribue des aides sociales et des revenus.

Par ailleurs, pour distribuer il faut … prélever or les impôts ne sont pas neutres ; ils pénalisent l’activité économique surtout dans un pays comme la France où l’on sait qu’ils sont déjà les plus élevés d’Europe !

Conclusion qui s’impose selon les intervenants : il faut augmenter les prélèvements pour augmenter la distribution alors qu’ils sont déjà trop élevés !

On sait pourtant que le système de la redistribution a atteint ses limites puisqu’il pénalise trop ceux qui doivent payer pour les autres ; sans compter que c’est en fin de compte le choix du maintien dans l’assistanat au lieu d’encourager les gens vers l’emploi.

A ce stade, nous avons deux solutions : soit les intervenants n’ont rien compris aux mécanismes économiques et ne sont donc pas vraiment « informés » soit ce sont des adeptes de la dépense publique, des socialistes, des étatistes et des idéologues et l’émission n’est alors plus de l’information mais juste de la propagande !

Personne n’a eu l’idée de suggérer qu’il serait peut-être plus simple et plus neutre de réduire les impôts (directs et indirects y compris la CSG) et que cela permettrait à tout le monde de regagner du pouvoir d’achat … sans avoir besoin des services de l’Etat !

Car, ce que n’ont pas l’air de savoir ces « informés », c’est que lorsque l’argent transite par les services de l’Etat, se produisent deux effets significatifs :

– d’une part, l’Etat et ses fonctionnaires ont tendance à choisir ceux qui auront droit à la distribution c’est à dire à choisir d’avantager leur clientèle ; ce qui fait que la distribution devient inéluctablement ciblée idéologiquement. La redistribution ne devient plus un moyen de liberté mais au contraire un instrument de servitude puisque ceux qui perçoivent ces aides et redistributions deviennent dépendants des faveurs de l’Etat !

On touche là toute la perversité d’un système qui maintient toute une population dans l’assistanat !

– d’autre part, les services de l’Etat ne sont pas gratuits, contrairement à ce que pensent beaucoup. Il faut payer les fonctionnaires qui interviennent sur les missions ainsi dévolues à l’Etat ; et ils sont d’autant plus nombreux que la redistribution est importante. L’effet induit est évidemment qu’il se produit une « évaporation » au niveau des sommes redistribuées et qu’en fait, la redistribution bénéficie en premier lieu, sous forme de salaires, aux fonctionnaires chargés de l’effectuer et de la contrôler.

Tout cela pour dire, que nous avons la preuve éclatante qu’à force de propagande permanente depuis 40 ans, la vision d’un Etat dispensateur de ses bienfaits reste dominante en France ; ce qui amène d’ailleurs au constat que bon nombre de bénéficiaires de ces redistributions n’ont même pas conscience que l’argent qu’ils reçoivent a été extorqué à d’autres qui ne sont même pas des riches !

Évidemment, l’auditeur, qui n’est pas mesure d’appréhender tous les aspects des affirmations fondées ou non qui lui sont assénées, devient la victime toute désignée de cette pensée unique dont il faut bien dire qu’elle est totalement erronée !

Nous savons que la dépense publique est trop élevée en France, qu’elle a mené au surendettement et qu’elle pénalise l’économie. Ce dont nous avons besoin c’est de moins d’impôts et de prélèvements et de plus de liberté, pas de plus d’impôts et de redistribution !

Par ailleurs, avant de prendre la mauvaise habitude de réclamer sans arrêt des diminutions d’impôts, ainsi qu’il a été dit, je crois que nous pourrions déjà commencer par un début de diminution de la pression fiscale. Après 30 ans d’alourdissement continu des impôts, et compte tenu du niveau actuellement atteint, nous disposons en effet d’une marge … tout à fait confortable avant de simplement revenir au niveau d’un pays comme l’Allemagne !

Conclusion qui s’impose : à la question posée « ceux qui parlent, savent-ils vraiment de quoi ils parlent ? » on peut clairement répondre : Non !

Bien cordialement à tous !

La reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le rependre dans sa totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.

 

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Ce bon sens dont Macron est dépourvu.

La violence s’installe durablement.

Elle est, ici comme ailleurs, fille de l’irresponsabilité et du degré zéro de l’humanisme, strictement bestiale. L’échange autour des 500 balles pour le weekend donne le ton.

Reprenons depuis le début.

Une taxe de trop fait sauter le couvercle de la marmite et le potage se reprend partout.

C’est un potage au mensonge et à la démagogie, deux poisons mortels.

D’un côté des menteurs démagogues qui tirent leur pouvoir et leurs confortables revenus de l’idée qu’ils seraient en capacité de permettre aux français de vivre en totale irresponsabilité et confortablement, tout en continuant à donner des leçons au monde entier comme au temps où leurs arquebuses pouvaient moraliser les lanceurs de javelots.

De l’autre des incultes forgés à l’irresponsabilité qui font mine de croire que l’Etat — cette abstraction — qui serait l’émanation du peuple — cette deuxième abstraction — permettrait à ces incultes de voler aux autres hommes — bien réels eux — leur droit de vivre, la jouissance de leurs biens, leur courage, leurs prises de risque, pour permettre aux irresponsables de s’épanouir.

En acceptant le rôle de pape de cette fiction Macron prend l’intégrale responsabilité de la violence à venir, qu’elle soit in fine entre les mains de la rue ou de celles des forces de police.

Par sa pantomime du Grand Débat il a entériné ce concept de folie, il sert la soupe.

Le chemin étant sans issue, le discours de ce soir ne peux pas avoir de sens, de réalité.

Évidemment la responsabilité prendra un jour le dessus, nulle vie ne peut exister sans elle, mais dans combien de temps et après combien de souffrances et de morts ?

Il faudra d’abord que les pillards aient tout pillé, puis que les écolos compulsifs et autres dérangés du raisonnement soient arrivés au terme de leurs fantasmes glauques, pour que la simplicité, le bon sens, remettent la société en ordre vital : primauté à la liberté individuelle et au droit de propriété son marqueur socles de tout, l’Etat discret limité aux indispensables collectifs.

Si Macron avait eu bon sens et modestie il aurait, par le retour aux urnes, donné sa chance à la responsabilité face à la démagogie.

Mais ce n’est pas ce qui lui a été appris.

Très tôt l’éducation nationale s’est penchée sur lui, lui bourrant le mou, pour lui faire croire à un destin d’alchimiste changeant le vide en or, grâce à la nouvelle pierre philosophale : “l’Etat”, en réalité la bureaucratie ou fonction publique.

Et il y a cru, pauvre jeune homme naïf devenu un adulte pervers.

C’est l’adulte pervers qui va s’adresser à la “Nation” –encore une fiction — ce soir.

Où est le petit ange bouclé que l’éducation nationale avait en son temps pris en main fermement ?

Quel gâchis.

Ce soir le vice s’affirme et prend le pouvoir définitivement, par la force. Même si le vainqueur n’est pas connu, rue ou ordre “énarchien”, la perdante l’est : c’est la liberté.

Préparons-nous au crépuscule puis à la nuit, bonne chance aux quelques-uns qui survivront. Ils doivent être jeunes, très jeunes, et ils devront comprendre et lutter, qu’ils sachent que cela en vaut la peine.

Pour nous : “Ite missa est”.

Bien à vous.

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La mise à mort fiscale

Préambule

Lors de sa dernière vidéo, Henri évoquait le bienfondé de la mise à mort fiscale d’une personne juridique, qu’il faut comprendre comme d’un individu ou d’une entreprise ; Sur la disproportion de la sanction en regard des faits reprochés, qui pour la plupart ne sont que des écarts par rapport aux règles du Code fiscal, mais non une volonté manifeste de frauder.

Les disproportions de la sanction

La mort fiscale d’un agent économique mineure est pour notre Etat un dommage nécessaire et assumé. Car il lui est hors de question d’avoir une quelconque tolérance pour les esprits déviants qui pourraient faire jurisprudence et par là menacer ses recettes fiscales. La nécessité de préserver celles-ci lui est vitale tant ses besoins sont immenses pour préserver la stabilité de sa sociale-« démocratie » qui le lui rappelle dans la rue ou par les urnes, au cas où la redistribution viendrait à souffrir. La peine de mort existe donc toujours chez nous : Celle d’effacer économiquement et socialement quiconque, mineure en enjeux … Des faussaires de la planche à billet …

Il en va tout autre pour un agent économique majeur qui menacerait ladite socialie. En effet l’impact de la déflagration sociale potentielle d’un plan de licenciement massif, d’une délocalisation ou d’une non-localisation, par exemple, appelle un tout autre regard de notre Etat boulimique et forcément quelques ménagements et connivences.

Le consentement à l’impôt

Nous sommes tous ouverts à vivre en société pour exister de notre travail et être respectés quant à notre propriété privée, et à consentir une délégation auprès d’élus afin de faciliter la chimie entre nous. Alors, il existe des niches fiscales pour nous convaincre ainsi. Optimisation fiscale promise ? CQFD pour moi : Dès qu’il y a proposition de renoncer à une surimposition, c’est la reconnaissance explicite d’un abus de droits !

Les chiens de garde de la sanction

Contester la sanction fiscale s’opère devant un tribunal administratif, l’ersatz de la justice de droit commun, pour protéger l’Etat contre un délinquant dans le registre qui nous occupe ici, la déviation au Code fiscal. Henri, encore une fois à maintes reprises de son parcours face à la force d’occupation, a bien décrit le processus du phénomène : Rare mansuétude et plus souvent l’enfer pour le plaignant.

L’analogique laisse la place au numérique, dont le dernier avatar est le prélèvement à la source, avant de supprimer définitivement le cash, ce « calvaire » du Black Job non traçable, mais aussi plus tard, de poursuivre les expatriés français selon le mode de l’IRS des USA, par la nationalité du passeport. Nous « attendons » aussi la puce RFID ou équivalent à même de lister notre pédigrée sur simple consultation.

La majeure partie de la population française est anesthésiée sur de tels débats, car on ne lui a pas expliqué, sciemment, autre chose que le ciel fermé au-dessus de sa tête. Elle rechigne et manifeste dans un cadre fermé de boucles inutiles – cycles futiles en biologie, dans lequel elle est entretenue, sans comprendre de quoi il s’agit et advient.

L’issue du grand débat suite aux manifestions des Gilets Jaunes

Absolument rien ne changera sauf à la marge. Jupiter est le gardien du temple, hors sol comme le décrit D. Philos dans son dernier billet

Encore, encore une fois, Henri va se recueillir aux pieds de Bercy, chaque mois quand il lui est possible, non par agenda, mais à cause de ruine par les censeurs de l’Etat et non de juges indépendants non issus de la Matrice, sur la tombe de son travail et de ses économies.

Fin de partie ?

Les Gilets Jaunes devraient muter en Gilets F. F pour fiscal, cette chape de plomb en laquelle ils ne comprennent rien, mais qui pourtant les demeurent en esclaves productifs ou asservis.

Gilet F voudrait dire, non pas casser les Champs Élysée, mais taper la tête en coupant les sprinters à pognon … Facile, mais à votre réflexion …

Bien à vous

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Peut-on faire confiance à quelqu’un qui se prend pour … Dieu !

On se souvient des propos méprisants et condescendants délivrés par notre président de la république à propos de certains français incultes, analphabètes, fainéants alors qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du travail et se payer un costard …

Ces propos traduisent non seulement un mépris de classe mais l’expression de la négation des autres qui ne sont, à ses yeux, que des bons à rien et des incapables ; bref des gens qui ne représentent rien ni personne et qui ne méritent aucune considération ….

On en arrive fatalement à s’interroger sur la raison de pareilles attitudes et déclarations envers des gens pour lesquels il est censé agir et qui ont même peut-être voté pour lui ?

On avait déjà le sentiment très net que E Macron ne supportait pas la contradiction ; ce qui a été amplement démontré lorsqu’il a organisé une répression violente du mouvement de contestation des gilets jaunes (20 personnes éborgnées au minimum) puis le vote de lois liberticides (loi anti fake news et contre la liberté de manifester).

Il faut quand même rappeler qu’en novembre dernier, E Macron s’est muré dans une attitude psycho-rigide de refus méprisant à propos de la contestation populaire de la taxe carbone qui, si elle avait été suspendue rapidement, n’aurait pas eu les développements violents qui durent depuis 5 mois. Le résultat de cette attitude intransigeante est que le ton est monté, les demandes se sont exacerbées, le mouvement s’est radicalisé, des groupes violents ont profité de l’opportunité et les revendications sont devenues à la fois excessives et inacceptables !

On avait aussi le sentiment qu’il se sentait devenir un demi dieu et certains lui ont attribué le qualificatif de Jupiter !

On avait vu aussi qu’il était tombé non seulement dans la tentation autoritaire mais aussi dans le manichéisme le plus absurde : moi ou le chaos, moi ou les fachos, moi ou le désordre alors qu’au stade où nous en sommes ce serait plutôt « moi cause du désordre ! »

Beaucoup ont alors pensé que E Macron avait une très, très haute opinion de lui-même et une très mauvaise opinion des autres ; surtout de ceux qui ne sont pas d’accord avec lui ou qui n’adhèrent pas à ses idées sans réserve et l’on sait que cette tendance peut être aggravée par l’esprit de cour et de servilité obséquieuse qui règne dans les cercles du pouvoir proche du président.

Certains de ses proches ont même déclaré qu’ils étaient prêts à tout pour le « protéger » car, malheureusement, en toutes époques, y compris lors des plus troublées, il se trouve toujours des gens pour légitimer et justifier les agissements des personnes qu’elles servent !

Seulement, cela ne s’arrête pas là car il n’est pas non plus l’ami des dirigeants des autres Etats. En effet, de propos en attitudes inutilement vexatoires, notre président est en train de se tailler, auprès d’eux, une image absolument détestable. Les français ne sont visiblement à ses yeux que des gueux, ils ne comptent pas (sauf quand ils commencent à tout casser) mais, visiblement, les autres dirigeants étrangers ne sont pas mieux traités !

On se souvient de ses propos incroyables tenus à Aix la Chapelle lorsqu’il a tancé l’Allemagne pour ses excédents budgétaires compulsifs !?!

On se rappelle aussi ses propos particulièrement désagréables vis-à-vis des dirigeants italiens Salvini et Di Maio dont le principal défaut est de ne pas penser comme lui ! On a frisé à ce moment là l’incident diplomatique …

Il s’en est pris aussi au dirigeant hongrois, à la Pologne (pour ses travailleurs détachés) … s’attirant à chaque fois des réparties peu amènes !

Il nourrit aussi une rancoeur visible vis à vis de D Trump à la suite de cette fameuse entrevue où E Macron a cru qu’il pourrait en imposer au président américain mais n’était finalement apparu que comme … un petit garçon ! Cela peut expliquer qu’il soit désormais opposé au traité de libre échange avec les USA alors qu’il y était favorable au départ.

On a vu enfin que, incroyablement sûr de lui, il s’était auto désigné chef implicite de l’Union Européenne en adressant à tous les chefs d’Etats membres de l’Union Européenne une « lettre de cadrage » du futur de l’Europe. E Macron y a proclamé sa vision napoléonienne de l’Europe (Napoléon était européen mais seulement pour mettre tous les pays d’Europe à sa botte ce qui avait déjà provoqué l’opposition des britanniques et … sa chute).

Evidemment, il est apparu particulièrement audacieux aux yeux des autres membres de l’Union Européenne que le dirigeant du pays qui présente les plus mauvais résultats économiques puisse venir s’auto ériger en moralisateur et donneur de leçon pour tous les autres !

Il a eu droit à quelques réparties cinglantes …

Et voilà qu’il vient de remettre ça lors du dernier conseil européen en s’opposant à ce que le Royaume Uni bénéficie d’autre chose que d’un bref délai pour résoudre ses problèmes liés au Brexit !

Seulement, l’autoritarisme qu’il peut se permettre d’exprimer vis-à-vis des français ne peut que prêter à sourire et à moquerie de la part de dirigeants d’Etats souverains.

Il n’a pas été suivi par les autres européens qui ont été agacés par son attitude jusqu’au-boutiste et le délai pour obtenir un accord négocié de sortie de l’Union Européenne par le Royaume Uni a été prorogé de 6 mois (jusqu’au 31 octobre 2019). Certains se sont d’ailleurs demandés s’il n’essayait pas de régler ses problèmes de politique intérieure sur la scène européenne.

Certes, nous savons que les Etats n’ont pas d’amis mais seulement des intérêts. Toutefois, tenir systématiquement des propos négatifs, désagréables ou carrément désobligeants ne fait pas une politique étrangère et n’est pas de nature à créer des relations de confiance entre les Etats …

Les britanniques sont nos alliés de longue date, nous entretenons avec eux des liens très étroits dans les domaines industriels, militaires et stratégiques. Alors pourquoi essayer de leur compliquer la tache alors qu’ils sont en train de se débattre à propos d’un Brexit dont tout le monde (sauf les habituels extrémistes) redoute les conséquences ?

Ce genre d’attitude est inutile et sans intérêt ! Il y a là manifestement un problème comportemental … et peut-on raisonnablement penser que cela va nous rendre service à l’avenir et améliorer les relations entre les deux pays ?

Fatalement, les britanniques n’ont pas vraiment apprécié … et ils sauront s’en souvenir.

Une question vient alors à l’esprit : est-ce volontaire et réfléchi (mais peut-être E Macron est-il pour un Brexit with no deal ?) ou simplement compulsif ; c’est à dire qu’il n’a pas pu s’en empêcher ?

Il se trouve qu’il existe un mot d’origine grecque pour décrire ce genre de comportement : l’hubris ! Et il n’a rien de rassurant …

Il s’agit de la tentation de la démesure ou de la folie imprudente des hommes, tentés de rivaliser avec les dieux et, de nos jours, ce terme est souvent utilisé pour désigner l’orgueil démesuré d’un dirigeant. On en revient à l’image déjà évoquée dans ces colonnes d’enfant roi, de tyran tout puissant et capricieux …

Beaucoup pensent que nos dirigeants politiques sont souvent des malades mentaux et on avait d’ailleurs déjà utilisé cette notion d’hubris à propos de N Sarkozy …

Le problème, c’est qu’en France, en raison des dispositions de la constitution de la Vème république, laquelle n’a rien de démocratique, le président dispose de tous les pouvoirs tout n’étant pas responsable politiquement. Le premier ministre n’est qu’un collaborateur, les autres ministres des faire-valoir et le parlement une chambre d’enregistrement des décisions du président. Il n’y a pas de pouvoir judiciaire. C’est la mise en pratique de cette détestable culture française du chef …

Il peut donc dire et faire n’importe quoi pendant 5 ans ; ce qui n’est pas de nature à calmer les ardeurs autoritaires d’un individu jeune qui, en raison de sa victoire aux élections de 2017 alors qu’il n’a jamais élu et n’a jamais rempli un seul mandat électif, pense avoir toujours raison envers et contre tous !

Un individu de ce genre est dangereux à tous points de vue, narcissique, dépourvu d’empathie, méprisant et hautain… il n’y a rien à en attendre ; il n’écoute que lui-même et ne respecte personne ! Il ne fait mine de s’intéresser aux autres que lors de la parade de la séduction …c’est à dire avant les élections.

Notre presse si conformiste, très marquée à gauche et si complaisante avec le pouvoir, s’en prend régulièrement aux propos et attitudes de D Trump, ce président américain hors normes définitivement classé parmi les personnes infréquentables et dont effectivement on peut se demander s’il n’a pas certains problèmes de comportement.

Curieusement, elle semble ne rien voir à propos du président de la république …

Seulement, les règles constitutionnelles font qu’il existe une grande différence entre les USA et la France. Trump peut tempêter, vitupérer, menacer … si le Congrès (parlement) ne veut pas lui donner les moyens de sa politique, il ne peut rien faire et s’il enfreint le droit constitutionnel, la Cour suprême est là pour le sanctionner ! On l’a nettement vu avec sa prétention farfelue à ériger un mur entre le Mexique et les USA.

Ces précautions constitutionnelles ne peuvent pas être considérées comme inutiles ; elles sont la garantie de la démocratie.

Or, en France, rien de tout cela, il n’existe aucune barrière, aucune limite au pouvoir du président ; bien au contraire, on lui permet même les dérives autoritaires. Mais il est vrai que si les américains se sont toujours méfiés des dictateurs, les français, eux, aiment les « grands hommes » providentiels. Question de culture sans doute.

Or, il se trouve qu’il va devoir répondre aux contributions du grand débat à l’occasion duquel on a surtout remarqué qu’il était capable de parler pendant des heures devant un auditoire « respectueux » et docile. Il est noter que le premier ministre n’a pas été en mesure d’évoquer ni devant le Sénat ni devant l’Assemblée Nationale la nature des propositions qui vont être faites. Il n’en sait rien … tout est décidé à l’Élysée !

Quels sont les points auxquels il va devoir répondre ?

– la hausse des bas salaires est impossible car elle provoquerait une dégradation de l’économie entraînant la dégradation de l’emploi peu qualifié (qui part alors à l’étranger s’il revient trop cher)

– la hausse globale des salaires n’est pas non plus possible car la France est mal placée avec des salaires trop élevés pour la gamme de produits (non compétitifs), sauf à diminuer fortement la fiscalité sur les entreprises ce qui provoquerait une forte dégradation du budget déjà en bien mauvaise posture,

– la hausse des retraites est impossible puisque tous les régimes sont au bord de l’effondrement alors qu’il faudra repousser l’age de départ en retraite à 65 ans ; ce recul de l’age de la retraite à 65 ans étant d’ores et déjà rejeté !

– l’alourdissement de la fiscalité sur les riches et le capital serait l’aveu d’une instabilité fiscale et le meilleur moyen de faire fuir les riches et les investisseurs,

– la baisse des impôts est impossible pour cause de surendettement et de frais de fonctionnements trop élevés de l’Etat ; notamment en raison d’une fonction publique trop développée qui résiste à toutes les tentatives de réformes,

– le développement des services publics est impossible sans alourdir les impôts que les français veulent voir diminuer,

– la diminution des aides sociales provoquerait une révolte.

L’aggravation de la dette est donc l’hypothèse la plus probable mais restera difficile à réaliser du fait des dispositions européennes qui nous interdisent de le faire !

Les conséquences de son attitude générale sont donc extrêmement graves et absolument insolubles actuellement …il ne pourra proposer que des mesures cosmétiques qui ne vont évidemment satisfaire personne. Sans aucune marge de manœuvre, il va devoir faire face à une forte contestation sans pouvoir y répondre sauf … par la force !

Il faut être conscient que la France est en passe de devenir le passager clandestin de l’Europe ; c’est à dire celui qui ne respecte aucune règle commune, qui rend la vie des français plus dure et plus compliquée (taxe carbone et chasse aux voitures), qui aggrave les dettes pour les générations futures et qui en plus se met à dos tous les autres membres de l’Union Européenne !

Est-ce que c’est pour cela que les français ont voté ?

Le haut fonctionnaire fort en thème, qui a une parfaite vision théorique du monde mais qui n’a rien vu tout en sachant tout et n’écoutant personne tout en méprisant tout le monde est juste … dangereux. On se situe évidemment à mille lieues d’un président bonhomme comme G Pompidou qui avait sermonné ses hauts  fonctionnaires en leur intimant : « arrêtez d’emmerder les français » !

On ne peut pas gouverner en prétendant avoir raison seul contre le reste du monde tout en méprisant celui-ci. Diriger un pays c’est faire en sorte que, dans le cadre évidemment de ce qui est possible compte tenu d’évènements extérieurs qui peuvent être imprévisibles, la situation de la population s’améliore ; pas que tout aille de plus en plus mal et finisse par provoquer un affrontement généralisé !

L’attitude du chef déifié, omnipotent et cassant qu’il manifeste en menant une politique irresponsable est plus le signe d’un trouble du comportement que de la capacité à diriger un pays. Or, dans une démocratie, la population ne doit jamais devenir l’otage, l’instrument ou la victime des écarts de comportement de ses dirigeants !

Bien cordialement à tous !

La reproduction de cet article n’est autorisée qu’à la condition de le rependre dans sa totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.

 

 

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Quand l’arbitre triche…

Il y a différentes raisons et manières de créer un groupe humain, une société.

Mais tous ont ceci en commun qu’ils se donnent ou s’imposent des conventions qui les définissent, que chaque membre du groupe est tenu de respecter.

Ces conventions sont en quelque sorte les règles du jeu, elles induisent les comportements présents et à venir des membres de ces groupes, elles façonnent leur personnalité, leur culture.

Pour imager le propos, le football applique des conventions ou règles du jeu qui orientent la vie des joueurs, tant dans leurs compétences physiques que morales, avec lesquelles par exemple ils ne peuvent pas s’intégrer à un groupe jouant au rugby.

La France est un groupe humain qui s’estime une société, dont le motif d’existence est avant tout territorial. Ce groupe s’est donné des conventions, elles sont inscrites dans un document que l’on appelle la constitution.

Ces conventions s’imposent à tous du fait qu’une majorité les a approuvées et qu’elles incluent l’idée que les minorités devront les respecter, au besoin par la force.

La constitution initiale que s’est donné le groupe France, non sans violence, garantit le droit de naître égaux, la liberté individuelle physique et de pensé, la propriété privée, l’accès à la justice hors arbitraire, le devoir de défendre le groupe, la mutualisation des moyens pour maintenir ces objectifs.

Ces conventions simples mais à l’époque révolutionnaires le sont encore rapportées à bien d’autres groupes par le monde.

Ces conventions ont façonné une culture, un type de raisonnement et de comportement.

Pour que tout cela fonctionne il faut évidemment un arbitre. La partie ne peut pas se jouer sans arbitre. La Justice et ses magistrats sont les arbitres.

Jusque-là, ça va.

Evidemment, les conventions que se donne un groupe ne plaisent jamais à tous ses membres, ou encore sont difficiles à mettre en œuvre pour certains. Cette situation génère des laissés-pour-compte.

Surgissent aussi des tricheurs qui essaient de mettre en œuvre d’autres conventions leur paraissant plus confortables pour eux, souvent en abusant les laissés-pour-compte pour faire masse.

La justice sanctionne les tricheurs, de telle sorte que ceux qui appliquent les conventions ne soient pas défavorisés par rapport aux tricheurs.

Je résume

Le français devrait, selon les conventions que le groupe s’est donné, se sentir un homme égal à tous les autres hommes lors de sa naissance. Puis un individu à part entière en devenant adulte, libre de ses actes et de ses pensées. Puis un propriétaire protégé, objectif qui va le conduire à faire les efforts nécessaires pour accéder à la propriété. Il devrait accepter l’idée d’avoir éventuellement à défendre son territoire dont dépendent les conventions qui le lient, ainsi que l’idée de payer l’impôt pour assumer les frais de la charge mutualisée de ces conventions et de l’arbitre qui surveille la partie.

Là, soudain ça ne va plus.

En tout cas pour moi. Si j’ai eu l’impression effectivement de naître égal, j’ai eu plus de peine à exercer ma liberté de penser et d’agir. Enfin, devenu propriétaire j’ai bien compris que j’avais peu de chance de le rester et qu’il s’agit d’un statut fortement déconseillé, faisant l’objet d’un harcèlement constant.

Que s’est-il passé ?

Les tricheurs et les laissés-pour-compte se sont ligués pour imposer d’autres conventions que celles qui sont supposées régir notre groupe.

Ils ont phagocyté l’arbitre qui ne siffle plus la faute depuis fort longtemps, au point que les tricheries sont devenues la convention.

Les footballeurs prennent le ballon à la main et vont dans les buts avec lui, l’arbitre acquiesce.

C’est extrêmement perturbant.

En ce qui me concerne j’ai mis un point d’honneur à appliquer les conventions qui nous gouvernent, en pure perte et bien au-delà.

Je me suis trompé lorsque j’ai pensé que chacun doit être responsable de sa vie, que la réussite doit être récompensée, que nul ne peut exiger un revenu s’il n’a pas généré une richesse en rapport, que l’égalité entre les hommes implique qu’ils ne mentent pas, qu’ils se respectent, que l’arbitre doit être juste et bon, au-dessus des filous, qu’il doit faire respecter nos conventions.

Mais il y a pire, j’ai trompé mes propres enfants en leur inculquant les mêmes croyances que les miennes, qui leur procurent les mêmes douleurs qu’à moi.

Appliquant nos conventions constitutionnelles, je me trouve en décalage complet partout, dans mon travail où le copinage et la connivence, si ce n’est la corruption, sont la règle, devant les tribunaux où ceux qui trahissent nos conventions sont récompensés et où je suis condamné régulièrement.

La faute en est en premier — en fait en totalité — à l’arbitre qui n’a pas su faire appliquer les conventions, qui est passé lui-même du côté des tricheurs.

La justice et les magistrats sont les vrais fossoyeurs de nos conventions, de notre société, de sa culture. Ils en portent la totale responsabilité, qu’ils revendiquent d’ailleurs.

Les conventions des tricheurs qu’ils favorisent seront-elles meilleures que les nôtres qu’ils devraient défendre ? C’est toute la question. Nous verrons.

Bien à vous. H. Dumas

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L’imposture des politiciens

Nos vieilles démocraties partent en lambeaux et comportent de nombreux vices.

L’une de leurs caractéristiques est de permettre la liberté d’expression et en particulier celle de politiciens en mal d’électeurs, de popularité et de mandats électoraux confortablement rémunérés … et les périodes électorales constituent le terreau favorable aux élucubrations politiciennes.

Cultivant des apparences trop souvent trompeuses, quelques uns de ces candidats au vote populaire sont de vulgaires agitateurs et d’autres des idéologues bornés dont il est d’ailleurs curieux d’observer qu’ils se recrutent le plus souvent dans les classes sociales les plus aisées ; ce qui laisse à penser soit qu’il faut un certain confort de vie pour réfléchir à des problèmes qui n’ont pas lieu de se poser (réchauffement climatique) soit qu’ils ont besoin, eu égard à leur confort matériel, de se faire penseurs et créateurs d’idées pour s’occuper l’esprit et, croyant alors détenir la vérité, qu’ils ont bien entendu envie d’imposer aux autres sans en mesurer les conséquences !

Etonnamment, ils trouvent toujours des responsables à la (mauvaise) situation et, curieusement, ce sont toujours les autres ! En vrac, l’Europe, l’€, l’Allemagne trop riche et trop industrielle, l’Irlande ou le Luxembourg pour leur fiscalité trop légère, les GAFA, les fraudeurs, les gilets jaunes ….

La seule vérité est que les seuls responsables sont les politiciens français qui ont « joué du modèle social à la française » en « s’appuyant » sur la dette et en distribuant sans compter l’argent qu’on n’avait pas.

Le revers de cette politique a été un alourdissement insensé de la fiscalité et des prélèvements obligatoires qui font, qu’en comparaison, tous les autres pays de l’Union Européenne sont désormais, en regard, des paradis fiscaux !

Il ne faut donc pas être dupe du manichéisme irresponsable des politiciens qui promettent tout et n’importe quoi avec l’argent des autres ; d’autant plus que promettre tout et n’importe quoi n’a jamais fait une politique.

Le casino fiscal où l’on gagne à tous les coups est un mythe, pour ne pas dire une imposture. On ne peut pas promettre en même temps une baisse des impôts et une hausse des services publics et des aides sociales.

Accessoirement, demander à Bercy, « créateur d’impôts », de réduire les impôts, c’est comme demander à un alcoolique de réduire sa consommation d’alcool !

Les premiers résultats de la grande consultation montrent que le premier souhait des contributeurs est la diminution de la fiscalité … ce qui n’est pas une grande nouvelle puisque c’était déjà la revendication première des gilets jaunes !

On s’est demandé pendant longtemps quel était le niveau maximum de fiscalité admissible : aujourd’hui on le sait, on l’a atteint !

On a donc réussi l’exploit de passer 4 mois à discutailler pour en arriver au point que tout le monde connaissait déjà.

E Macron et son gouvernement, dont la principale politique a été d’essayer d’alourdir fortement la fiscalité en utilisant l’argument écologique, sans engager aucune autre réforme, l’ont bien senti et claironnent désormais à qui mieux mieux qu’ils vont réduire les impôts !

Suprême audace, par une véritable inversion de la réalité, ils essaient même désormais de se faire passer pour des réformateurs !?!

L’éloquence a toujours bénéficié en France d’un a priori favorable. Seulement, on ne dirige pas un pays en se gargarisant de mots et on le voit de manière magnifique avec E Macron qui a réussi, sous les commentaires laudateurs d’une presse largement complaisante, à faire détester le libéralisme, en se faisant passer un libéral, sans avoir jamais eu une seule mesure ou attitude libérale ; ce qui est quand même un comble !

On peut même affirmer qu’il en est à l’exact opposé puisqu’il a essentiellement une vision mussolinienne de l’Etat (tout dans l’Etat rien en dehors de l’Etat).

Seulement, quand l’Etat prend le contrôle de tout il devient … le responsable de tout et E Macron ne peut pas ensuite en tirer un argument selon lequel les français ne vivraient que d’assistanat et seraient réfractaires aux réformes; surtout quand les réformes consistent en une couche supplémentaire d’impôts !

On attend donc de voir quelle issue triomphale sera donnée à ce fameux grand moment de propagande dont le but premier était d’étouffer le mouvement de contestation populaire auquel le gouvernement était confronté ?

On ne diminuera pas les impôts parce que l’Etat dépense trop, on ne peut pas non plus augmenter les impôts sous peine de révolte, on va donc … augmenter l’endettement des générations futures !

On va donc continuer à faire ce qu’il ne faut pas faire alors que nous n’avons plus de marge de manœuvre et que le pays vient, depuis mars, d’entrer en récession !

Bien cordialement à tous !

La reproduction de cet article est autorisée à condition de le rependre dans sa totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.

 

 

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Conversation (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H. Dumas et E. Bolling

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L’AVEU 2

L’aveu fut longtemps le roi des preuves, recueillir l’aveu était le but principal des enquêteurs, ne pas avouer la dignité du malfrat.

Aujourd’hui l’aveu reste force probante au civil – article 1356 du CC –. Il est devenu relatif au pénal – article 428 du CPP – la justice ayant assimilé le fait qu’il peut être forcé tant l’Etat poursuivant possède à travers sa police une force démesurée susceptible d’extorquer l’aveu.

Plus largement, l’aveu est essentiel. Celui qui avoue, y compris à lui-même, une faute ou une erreur, est susceptible d’en analyser les causes et de les modifier ultérieurement.

Chacun sait que ce sont nos erreurs qui nous construisent. Ceux qui ne se remettent pas en question ont peu de chance de progresser, notamment lorsqu’ils refusent de reconnaître ou de s’avouer à eux-mêmes leurs échecs, leurs fautes.

Le malfrat endurci n’avoue jamais, c’est à cela que ses pairs le reconnaissent, sont surs de son attachement au statut de malfrat.

Le fisc partage avec les malfrats cette caractéristique : la négation de l’aveu.

Le fisc n’avoue jamais une erreur. Lors de ma récente victoire au terme de vingt ans de lutte dans le cadre de la notification d’un redressement illicite lors de la succession de ma mère, le dernier jour, à la dernière minute de la dernière heure, devant le magistrat de La Cour d’Appel de Montpellier, le fisc n’a toujours pas reconnu ses mensonges, ses falsifications, ses faux certificats d’urbanisme, son faux chemin inexistant, qu’il continuait d’affirmer. En vrai malfrat, le fisc n’avoue jamais.

Aujourd’hui encore, devant le JEX de Montpellier, Flory haut fonctionnaire fiscal n’avoue pas les mensonges de ses contrôleurs, il les couvre. Pareillement à La Rochelle où Guilgault et Barbant couvrent le célèbre Martino, n’avouent pas le ridicule de son redressement.

Comme la mafia, le fisc n’en n’a rien à foutre de votre vie, de la justice, de la vérité, il couvre tous les abus de ses agents. Il n’avoue pas leurs vols.

Le fisc pratique aussi l’omerta.

La comparaison avec la mafia ne serait pas complète si même une infime minorité de ceux qui composent la mafia fiscale avouaient les dysfonctionnements du système, leur participation aux zones de non droit de leur racket fiscal, aux lettres de cachet. Ce n’est jamais le cas. Dive into Instagram Stories effortlessly at StoriesIG . Enjoy a user-friendly interface for seamless browsing.

Si l’on excepte ce pauvre Le Poizat qui a tenté de témoigner sur ce blog, mais a dû battre en retraite et effacer précipitamment tous ses écrits sous la pression de ses anciens confrères, nul agent des impôts ne témoigne des exactions qu’ils commettent.

Tout au plus quittent-ils la grande maison pour s’installer à leur compte, se prétendre avocats à votre service et vous faire payer pour ce qu’ils savent et ne dénoncent pas.

C’est le mafieux repenti que vous payez pour vous protéger en lieu et place de la mafia . Dans tous les cas vous payez pour un danger qui n’existe que du fait de celui qui prétend vous protéger.

Donc, pas plus de balances chez le fisc que dans la mafia.

Une troublante ressemblance

Ces ressemblances entre le fisc et la mafia, tous deux n’avouant jamais, leurs exécutants ne balançant jamais, ne sont pas étonnantes, elle sont logiques.

Il s’agit de deux puissances occultes, obéissant à des règles opaques, utilisant la violence, la menace, la terreur, la destruction finale ou préventive, au service de minorités dissimulées composées de leurs chefs et des exécutants.

Ces minorités règnent par la violence, la connivence, la corruption entre initiés, elles sont au service d’une élite vivant au crochet de la majorité.

Mafia et fisc se prétendent porteuses de l’ordre, de la justice. Elles ne sont que terreur et obscurantisme, murs dressés entre nous et la liberté.

Qu’elles crèvent, mais légalement, d’un sursaut vital de la justice. C’est possible, il faut y croire et multiplier les poursuites judiciaires.

Bien à vous. H. Dumas

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L’entonnoir fiscal

Quand vous devez vous acquitter de droits de succession très lourds, la DGFIP choisit les meilleurs morceaux de votre patrimoine hérité pour y poser des hypothèques à hauteur du montant desdits droits.

Cette nouvelle dette créée de nulle-part est imposée par force de loi, pour acquérir ce que le défunt vous a transmis, lequel s’est déjà acquitté de tous ses devoirs fiscaux pour créer ses actifs.

Certains de ces actifs peuvent être passifs, c’est-à-dire qu’ils ne produisent aucun revenu. D’autres effectivement le font.

Mais il y a un biais à tout cela : Le paquebot dont vous héritez est-il en état de prendre la mer ? Si ce n’est pas le cas, vous allez devoir le réparer à vos frais, en sachant déjà que vous êtes fortement endetté par l’emprise de Bercy.

Pour reconstruire le paquebot, vous avez au moins besoin des coudées franches. Mais la DGFIP s’y est installée comme pour les règles qui régissent les monuments de France. Il faut lui demander par exemple de pouvoir vendre un de vos actifs, sur lequel son hypothèque est assise, simplement pour générer du cash et la payer à échéances. J’ai effectivement reçu l’adoubement de faire ainsi par un inspecteur principal de la DGFIP, après un pilonnage de trois mois pour qu’il ne perde rien dans l’affaire, sauf celle de le payer.

Ce paquebot navigue à présent, après un gros travail de restructuration, qui a principalement conduit à couper les cales pourries et le lancer dans un nouveau Business Model, mais une bonne partie de ses recettes filent vers la DGFIP, d’abord pour les droits de succession mais aussi pour honorer toutes les accises liées à son activité, voire d’opérations exceptionnelles.

Opération exceptionnelle ? Vous vendez par exemple un bien dans le cadre d’une société soumise à l’IS – Impôt sur les sociétés. Du fait des amortissements comptables pratiqués sur ce bien, vous aurez probablement une plus-value, taxable à cet IS. De cette vente, vous voulez retirer du cash à titre personnel. Comment faire ? Distribution de dividende si la situation de capitaux propres de votre entreprise le permet, avec 30% (PF) de retenue pour les vampires. Vous passez à la caisse deux fois : Impôt sur les plus-values et Impôt sur ce que vous revient. Pire avec des droits de succession (DTS), vous passez trois fois à la caisse : DTS, IS et PF …

Mais, l’épée de Damoclès continue avec la date de prescription et la possibilité de réévaluation de la dette créée in fine – comptez six ans post la date non pas de dépôt de votre déclaration mais celle d’enregistrement de la DGFIP. Car ils ont tout prévu pour se couvrir et peuvent encore renchérir …

Bref, fatigué d’être esclave de ces sangsues, et un peu de temps encore pour mettre les voiles ailleurs. Un luxe que bien d’entre nous n’ont pas. Mais ce témoignage est ici pour leur dire : Assez ! Assez d’obérer le fruit de notre travail pour nous reconnaître en rien, au prétexte que c’est pour notre bien alors qu’il n’en est rien …

Bon vent.

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Les sept péchés capitaux du socialisme

Préambule

« Capital » vient du mot latin « Caput », la tête. Comme celle qui nous domine en tant qu’être humain et qui fait nos bonnes ou mauvaises actions. « Caput » ressemble au mot « Kaput » des germanophones qui veut dire : « Fichu » …

« La liste des péchés capitaux ne date ni de la Bible, ni même du Nouveau Testament. Elle a été ébauchée bien après, au IVe siècle en Egypte par Evagre le Pontique, un anachorète (moine qui vit en ermite). Il détermina d’abord 8 passions néfastes : gourmandise, impureté, avarice, mélancolie, colère, paresse, vaine gloire et orgueil. Un siècle plus tard, Jean Cassien, autre anachorète, réduisit ce nombre à 7 : paresse, orgueil, luxure, gourmandise, avarice, colère et envie. A la fin VIe siècle, c’est le pape Grégoire Ier le Grand qui fixa définitivement cette liste, encore admise aujourd’hui par l’église catholique. »

Intéressant. Des ermites qui définissent des péchés en mode non sociétal, que reprendra Saint Thomas d’Aquin pour des vices en société.

Tentons ladite liste de ces sept vices pour expliquer le mouroir du socialisme, par ordre alphabétique.

Avarice : Vous payez déjà beaucoup d’impôts et taxes en tout genre mais cela ne suffit pas. Vous n’avez aucune considération pour notre société du vivre ensemble ;

Colère : Vous vous rebellez, mais nous allons vous réduire ;

Envie : Nous avons envie de ce que vous possédez ;

Gourmandise : Ce que vous nous livrez nous sert bien ;

Luxure : Nos dépenses tout azimut se font avec l’argent des autres ;

Orgueil : Nous avons pignon sur rue sans avoir créé la moindre valeur ajoutée ;

Paresse : Pourquoi travailler quand on peut faire de l’intermittent rémunéré.

Il est à présent utile de reprendre ce collier des vices capitaux pour le traduire en contrepoints selon, non une politique, mais un état d’esprit libéral.

Avarice : Le souci d’une bonne gestion pour créer de la richesse, c’est-à-dire comprendre que deux moins un peuvent faire trois ou plus ;

Colère : Que tout ce qui nous réduit pour innover, n’est qu’une fin de partie, en déconnexion avec Dame Nature qui prône l’évolution. Elle qui nous fait marchés, prédateurs et souffrants ;

Envie : Envie de parents qui veulent que leurs progénitures aient une meilleure condition humaine qu’eux, avec éducation et responsabilité pour elles ;

Gourmandise : Une petite madeleine du côté de chez Swan peut être à propos ;

Luxure : Le « Who’s who » est un marché qui fait vivre bien des correspondants et qui aide aussi leurs lecteurs, en souffrance ou acteurs ;

Orgueil : Celui de réussir. Partir de rien ou d’une situation compliquée avec beaucoup. Se dire que : « Yeah », j’y suis ;

Paresse : La parenthèse qui ne dépend de quiconque mais qui laisse le temps de se ressourcer ou de s’éteindre ….

Bien à vous

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CARICATURE de la suffisance, du vice et du cynisme fiscaux.

Ce matin 5 Avril 2019 j’étais au TGI de Montpellier, à l’audience du Juge de l’Exécution.

Ce magistrat côtoie toute la misère du monde. C’est devant lui qu’échouent tous ceux qui poursuivis par leurs créanciers n’ont pas pu les payer et en dernier ressort voient ici leurs biens vendus à la bougie. Après c’est la misère.

Ce magistrat a la confiance de la justice et tout pouvoir pour vendre ou ne pas vendre, donner des délais, prendre ou lever des hypothèques, etc… en réalité être humain, s’il le souhaite.

Contrairement à ses collègues du pénal, il voit peu de voyous, plutôt des éclopés du système en grande difficulté économique, souvent au bord de la marginalisation.

En ce qui me concerne

Je venais expliquer au magistrat que M. FLORY, responsable du pôle recouvrement du département de l’Hérault, me poursuit, lui ou ses structures multiples, pour des sommes que je ne dois pas, qui ont été inventées de toutes pièces par ses services, par malveillance et corporatisme à l’occasion du conflit fiscal lors de la succession de ma mère.

Depuis plus de dix ans Flory et les siens ont pris des garanties hypothécaires sur les biens d’une SCI m’appartenant qu’ils avaient, au préalable, flinguée sans motif.

Ces biens hypothéqués sont en réalité un stock destiné à la vente, dont la mévente forcée du fait des hypothèques du fisc provoque la ruine de cette société et la mienne du même coup.

Face à la fausse dette de ce redressement fiscal, qui paralyse le stock de cette société par le biais des hypothèques, s’accumulent les vraies dettes au détriment de créanciers honnêtes, notamment du syndicat des copropriétaires.

La situation est simple, limpide.

Il suffirait de lever les hypothèques indues du fisc, d’effacer la fausse dette fiscale et cette société pourrait s’acquitter de ses charges sans problème, elle est saine. Elle n’a pas de raison objective de se retrouver devant M. Le Juge de l’Exécution. Elle est la victime de l’arbitraire fiscal, lui-même rendu possible par la zone de non droit des contrôles fiscaux, les lettres de cachet fiscales.

A l’audience

Convoqué par mes soins devant le juge par assignation, M. Flory avait depuis le 20 Mars, date de l’assignation, connaissance de l’audience d’aujourd’hui.

Aucune nouvelle de sa part, pas de conclusion, rien, au point que je me demandais s’il serait représenté à l’audience.

Je me trompais, il était là “himself”, accompagné d’une personne, probablement une juriste de son administration, pas d’avocat.

A la barre l’accompagnante m’a remis leurs conclusions, qu’il faut que vous lisiez absolument : LE LIEN

La caricature

-1 – D’abord la suffisance de cette administration.

Flory vient lui-même à l’audience pour impressionner le magistrat, lui faire comprendre que maintenant il le connait avec tout ce que cela comporte de potentiel.

-2- Ensuite le cynisme de cette administration

Dans son rappel des faits M. Flory fait la démonstration qu’il a parfaitement compris la situation et ma réaction de survie. Il n’ignore rien de la falsification des faits, des souffrances colossales et injustes que cela provoque. Il s’en fout complètement. La ruine des autres sans aucune raison objective, à l’aide de falsifications de la vérité, pas de problème pour lui. Aucune ampathie.

-3- Puis le vice

Sous un verbiage qui trahit gravement l’idée que nul ne doit ignorer la loi — puisqu’après l’exposé juridique magistral de la situation fantôme que Flory revendique, je suppose que même le Juge sera incapable de faire le tri parmi ses affirmations juridiques invérifiables — nous retrouvons là le verbiage fiscal classique servant à transformer une simple comptabilité d’entreprise pour en faire de toutes pièces une volonté frauduleuse à punir impérativement et lourdement.

Du vent, que du vent, rien de réel.

Tout ça pour justifier l’injustifiable, le fait qu’un agent du fisc ait pu en toute impunité éditer un faux redressement fiscal, que son administration à l’aide de ce même verbiage a transformé en délit, sans juge, pour finir par déposséder, toujours sans juge, ma société en la grevant d’hypothèques basées sur finalement une fausse facture.

Rien que l’horrible routine journalière des Services Fiscaux, que M. Flory vient en personne tenter d’imposer au Juge de l’Exécution du TGI de Montpellier. Evidemment devant le Juge Administratif il n’a pas à se déplacer….

Le gag

Face au Juge, Flory était moins sûr qu’il ne l’est sans doute dans son bunker derrière son bureau à la tête de son armée de faussaires destructeurs du tissu économique du pays.

Il croyait que, sur le champ, face à son considérable pouvoir, le Juge allait lui donner immédiatement raison et m’estourbir pour le compte.

Cela viendra peut-être, mais ce ne fût pas le cas. Très raisonnablement, constatant que M. Flory me donnait ses conclusions à l’audience, le Juge a renvoyé l’affaire au 17 Mai pour que j’ai le temps de répondre aux conclusions.

C’est fait, vous en avez la primeur.

Bien à vous. H. Dumas

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On ne me dit pas tout !

Vu de loin, comme ça, beaucoup de nouvelles doivent avoir du mal à passer les gosiers gauchistes de tous les pays…

Bon, je me répète, je vous parle d’un lieu où Internet, ce n’est que de temps en temps, et petites quantités, et par intermittence. On reçoit, oui, mais pas tout. Je vous explique, par quelques exemples.

Deux ans d’enquête, des millions d’argent public dépensés en vain, des centaines de braves gens importunés, pour ne pas dire persécutés, dont certains ont vu briser leurs carrières, et puis rien, le rapport Mueller, le plus grand flop démocrate de tous les temps : pas le moindre commencement de preuve de la moindre trace de collusion de Trump avec la Russie.

Et donc, on a empêché depuis bientôt trois ans un président élu démocratiquement de faire son travail correct de président élu démocratiquement pour rien.

Mais je suis mal connecté, et je n’ai reçu aucun des articles de journalistes de CNN et leurs
copistes français pour expliquer que oui, bon, depuis trois ans, au mieux, ils se sont trompés, au pire ils nous ont menti…

Un pétrolier est venu porter secours à une centaines de pauvres migrants qui dérivaient sur deux canots. Mais le lendemain, les migrants ont changé de casquette et pris celle de pirates, qu’ils avaient donc en réserve, et se sont emparés du bateau : ils l’ont dérouté. Bon, ça n’a pas marché, la marine maltaise a repris le contrôle du bateau. Mais la preuve est ainsi donnée qu’il ne s’agit plus de migrants en détresse mais bien d’un authentique trafic d’êtres humains. Et que nous voyons sans cesse s’aggraver une pression fiscale devenue insupportable pour financer de pauvres migrants… ou des pirates ?

Mais je suis mal connecté, et je n’ai reçu aucun des articles de journalistes pour expliquer que oui, bon, depuis des années, au mieux, ils se sont trompés, au pire ils nous ont menti… et qu’on aurait peut-être mieux fait de nous laisser notre argent.

Les conseillers de l’Elysée ont manipulé des vidéos pour tenter de disculper Alexandre Benalla. Volonté avérée de tromper le public électeur, de mentir et manipuler l’opinion. Le tout avec nos sous, comme de bien entendu. Bon, l’affaire Benalla, ça n’est que l’affaire Benalla. Mais des gens qui mentent pour une affaire Benalla, comment croire qu’ils ne mentent que là ?
Mais je n’ai pas reçu les textes des journalistes qui s’excusaient de…

Scoop : un vrai coup de froid pour le changement climatique. Le glacier qui a coulé le Titanic fondait (la honte ou les remords ?) comme neige au soleil, dans le plus strict respect des injonctions du GIEC. Oui, mais zut, on est aujourd’hui obligé de le reconnaître, non seulement le tueur de Titanic ne fond plus, mais au contraire, reprenant sans doute du poil de glacier, il grossit à nouveau, à une vitesse impressionnante.

Mais pas vu les articles d’aucun de ces soi-soi-disants experts qui nous bassinent des salades de réchauffement depuis quarante ans, justifiant de la sorte des fleuves de subventions pour eux, et d’impôts, pour nous, pour dire que le réchauffement, bon, oui, mais ce n’est peut-être pas aussi certain que cela… et qu’on pourrait peut-être réévaluer certaines dépenses et donc certains impôts… une certaine taxe qui a mis le feu aux gilets jaunes, et qui est prête à resservir, par exemple ?

A propos d’une dame blessée gravement lors d’une charge des forces de l’orde, Emmanuel
Macron a expliqué que lorsqu’on est vieux et fragile, on reste chez soi. La fille d’une vieille dame a écrit à Emmanuel Macron pour lui dire que son conseil était nul ; sa mère, restée chez elle, a été tuée par une des grenades si généreusement distribuées par ses forces de l’orde, ce que ne pouvait ignorer Emmanuel Macron. Ce n’est pas rester chez soi qu’il faut, c’est interdire l’usage d’armes dangereuses, qui ne sont utilisées dans ces conditions qu’en France. C’est donc ça, les forces de l’ordre protègent une poignée de nantis, mais traquent le bon peuple jusque derrière ses volets.
Mais pas reçu la lettre d’excuse que n’a pu manquer d’envoyer Emmanuel Macron.

Et ça, vraiment, je n’arrive pas à le croire.

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Selon l’INSEE, une baisse des impôts appauvrirait les français !

Il résulte des contributions déposées dans le cadre de la grande consultation organisée par le président de la république que l’un des souhaits principaux serait de diminuer les impôts notamment l’impôt sur le revenu.

Cette revendication apparaît tout à fait légitime dans un pays où l’impôt règne en maître à un niveau inégalé par rapport à ce qui existe dans les autres pays de l’Union Européenne.

On peut discuter du fait que l’impôt sur le revenu ne soit pas payé par 57% des français, mais une baisse d’impôt apparaît compréhensible ; même si on peut se demander comment, en l’absence de toute diminution des dépenses, le gouvernement va bien pouvoir accéder à pareille demande.

Or, l’INSEE vient se sortir une étude à propos de la diminution des impôts ; laquelle pourrait intervenir par le biais d’un relèvement de 5% du montant des tranches de l’impôt sur le revenu. Cela entraînerait une exonération pour plus d’un million de ménages

Et, tenez-vous bien, il résulte de cette étude qu’une baisse d’impôts va … appauvrir les français car les statisticiens de l’INSEE ont calculé qu’un tel relèvement des tranches de l’impôt sur le revenu augmenterait le seuil de pauvreté de 0,4% et le taux de pauvreté de 0,2 point !?!

Serions-nous à Témoignage Fiscal  dans l’erreur en répétant sans cesse que l’impôt c’est le vol et l’extorsion, en bande organisée, des revenus ?

Doit-on en conclure que, au contraire, ce serait l’inverse, l’impôt enrichirait les français ?

La conclusion inévitable serait donc que « plus tu paies d’impôt plus tu es riche » !

Ou ils sont très forts et je n’ai rien compris ou alors ils sont … complètement fous !

Je ne vais pas faire durer plus longtemps ce suspens intolérable à propos de cette affirmation qui semble aller contre toute logique.

Il y a une explication mais … ce n’est sans doute pas celle à laquelle on peut penser au premier abord.

Cette étude fait référence à l’indice de Gini qui calcule la pauvreté de la population d’un pays donné par rapport à un niveau de richesse et de revenu médians ! C’est donc une mesure statistique permettant de rendre compte de la répartition d’une variable (salaire, revenus, patrimoine) au sein d’une population.

Vous pouvez consulter la page Wikipédia dédiée.

Pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec cette notion, et pour faire simple, sachez seulement que dans un pays où le salaire moyen est de 30.000 € par an le seuil de pauvreté, selon Gini, est fixé à 15.000 € par an (et en dessous). Pour une population dont le revenu moyen est de 50.000 € par an, le seuil de pauvreté est fixé à 25.000 € (et en dessous).

On comprend dès lors qu’il ne s’agit nullement d’un indicateur de richesse absolue mais seulement d’une notion relative par rapport au niveau de vie général moyen d’un pays donné.

On peut d’ailleurs bien le comprendre bien qu’on ne puisse pas être sûr que cette règle puisse s’appliquer en tous lieux et en toutes occasions.

Un exemple significatif peut être donné avec la Suisse où la moyenne des salaires se situe aux alentours de 4.500 € par mois. Lorsque l’on sait qu’en France, la moyenne des salaires de situe à 1.772 € par mois, on comprend dès lors très vite qu’avec un pareil montant, on ne peut pas vivre en Suisse puisque le coût de la vie s’établit en proportion.

Quelle conclusion en tirer ?

Nous savons, depuis Mark Twain, qu’il y a les mensonges, les gros mensonges et les statistiques !

Ça tombe bien, l’INSEE est l’institut national des statistiques et il dépend de Bercy, ce temple de l’impôt, des gros salaires et des primes illégales !

Evidemment, l’affirmation de l’INSEE n’est pas, à proprement parler, un mensonge mais il n’en demeure pas moins que ce ne sont que des statistiques et que l’on peut leur faire dire à peu près ce que l’on veut !

C‘est d’ailleurs grâce à ce genre de manipulation statistique que les défenseurs du modèle socialiste français et soutiens de F Hollande en sont arrivés à affirmer qu’il y a avait plus de pauvres en Allemagne qu’en France !

La meilleure preuve, c’est qu’ils roulent en Mercedes, BMW et Audi … au pire en VW !

Dit autrement, on peut affirmer que les pauvres allemands sont plus riches que les pauvres français puisque le niveau de vie moyen est plus élevé en Allemagne qu’en France et qu’un salarié français aisé avec 3.000 € par mois serait un pauvre en Suisse !

En fait, cette affirmation ne prouve strictement rien si ce n’est qu’il y aurait, du fait de l’élévation du niveau de vie, un déplacement vers le haut du curseur de l’indice de Gini et, et c’est la toute la subtilité, que cela aboutirait à dégrader la situation économique de la France au niveau des statistiques économiques par comparaison avec les autres pays de l’OCDE et de l’UE !

Mais ce ne sont que des statistiques et dans les faits, il y aurait bien élévation du niveau de vie mais évidement seulement pour ceux qui paient de l’impôt sur le revenu !

Madame Ndiaye, nouvelle porte parole du gouvernement, ayant officialisé le mensonge comme méthode de gouvernement, non dans l’intérêt du pays mais dans l’intérêt d’une personne seule, en l’occurrence le président de la république, on comprend aisément que la manipulation et le mensonge seront désormais omniprésents !

Il faudra s’y faire ; simplement, maintenant il faudra ajouter aussi les statistiques !

Restons néanmoins lucides : payer plus d’impôt n’a jamais enrichi personne hormis ceux qui ne vivent que de la prédation fiscale ; c’est à dire essentiellement nos fonctionnaires !

D’ailleurs, l’INSEE reconnaît aussi, dans cette étude, que le relèvement des tranches de l’impôt sur le revenu permettrait de redonner 5 milliards € aux contribuables, que le niveau de vie des ménages assujettis à l’impôt sur le revenu augmenterait en moyenne de 0,7 % et celui de l’ensemble de la population progresserait de 0,5 % en moyenne.

Bien cordialement à tous !

La reproduction de cet article est autorisée à condition de le rependre dans sa totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.

 

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LA LOCOMOTIVE,LA PLUS GRANDE DISCOTHÈQUE DE PARIS ou la fin des années rock (extrait 1 du livre)

1er Extrait (page 5 à 8) de mon livre:

Fred et Kelly avait l’habitude de bosser ensemble. Ils se respectaient et s’aimaient bien. Ils étaient toujours contents de se retrouver. Il n’y avait aucune concurrence malsaine entre eux, style guerre des prix. Tout le monde à cette époque bossait plus ou moins au black.
En 1981, nous décidons de nous associer et nous fondons Rosebud Sécurité.
Etant féru d’Histoire, et pour nous démarquer des autres boites de sécu, je décidais de créer un écusson, style blason, avec une devise.
Cet écusson serait cousu sur les blazers et les blousons.
J’avais pondu une formule super choc : « ne jamais reculer ».  Je voulais la faire traduire en latin pour donner un petit côté sympa et légèrement classieux. Mon latin laissant à désirer, j’allais trouver le curé de  l’église de la Madeleine, où dans ma prime jeunesse j’avais été enfant de chœur.  Aucun curé ou abbé ne m’avait jamais tripoté.
« Nunquam movere » me dit-il en souriant.
Bruno Ripeaux , un de nos chefs d’équipe, beau gosse, connaissant un graphiste, se chargea du blason suivant mes directives: Un aigle en armure mais souriant et avec  l’œil narquois. Bref la force tranquille…
Notre petite société en quelques années devint une des plus importantes  de Paris dans notre spécialité : les concerts, les manifestations privées et publiques.
Venant de l’extérieur, j’avais un regard neuf sur le « monde de la sécurité ».
Avant de monter notre société, j’avais joué au simili gros bras pendant plusieurs mois, chez Fred et Kelly,  à tous les postes. J’en avais donc analysé les défauts et trouvé leurs solutions.
Dans cette époque-là, les années 70/80, nous étions en plein dans le rock n’roll. La mentalité et le look des videurs étaient à l’aspect négligé (voire franchement crasseux) big dur des rues avec des bombers, de préférence noirs. Des bourrins poilus et grossiers en majorité.
Quand vous alliez à un concert, bien souvent, vous étiez obligés de passer devant plusieurs costauds, style bikers, chevelus, souvent ventrus, genre buveurs de bière et balafrés. Si vous étiez accompagné d’une fille sexy, bonjour les belles vannes bien grasses, style Kronenbourg !  Certaines équipes, pour arrondir leurs payes, pratiquaient le « petit train ». Cela veut dire qu’ils avaient leur caisse d’entrées perso. Une de ces équipes leader avait  même été carrément surnommée le TGV, c’est tout dire.
J’avais donc décidé de changer carrément cette image de « marque » désastreuse. Nous, nous proposions des jeunes, au look « étudiant », sachant parler  ou discuter avant de se battre.
La bagarre, pour nous, était l’ultime recours (ce qui n’était pas le cas pour nos concurrents). En plus nous leur demandions d’être soit de vrais balaises (non bedonnants) soit de pratiquer un sport de combat à un bon niveau, sans être pour autant des nains. La taille et la carrure ont toujours eu une grande importance, elle évitait bien souvent des affrontements.
Nous avions aussi remarqué que pour aller sur le lieu d’une bagarre pendant un concert, les agents de sécu, que leurs bombers ne différenciaient guère du public, devaient  parfois se battre avec celui-ci avant d’atteindre les belligérants pour les séparer. Ce qui les retardait. Sans parler des coups donnés et reçus sur le parcours. C’était totalement aberrant. Personne apparemment ne s’en préoccupait. Il est vrai que nos bikers aimaient bien la castagne.
A cette époque-là, les gens n’avaient pas encore pris l’habitude de déposer plainte contre le moindre courant d’air.
Nous, nous sentions que les temps étaient en train de changer et que c’était vraiment contre-productif que de rester dans ce moule.
Nous avons donc décidé d’habiller nos sécurités d’un gilet sans manche, dit de chasse, rouge en cuir de chez Chevignon.
La marque Chevignon qui démarrait se montra enchantée de l’idée. Il nous les fit à un prix raisonnable et fabriqua même une poche intérieure spéciale  « nunchaku ».
Ce gilet de chasse remplissait toutes les futures conditions d’un vrai succès, pratique et marketing.
Pratique car rouge flamboyant, donc visuel. Le public savait qui portait cette tenue et s’écartait sur son passage. Il réalisait aussi le miracle de la multiplication des pains : c’est le principe de l’uniforme. 25 hommes en gilet rouge en paraissaient 50. Et l’aspect faisait hyper propre, cela nous démarquait vraiment de la concurrence.
Tout le monde était heureux. Nos petits gars, de porter du Chevignon (marque à la mode à cette époque). Chevignon, cela lui faisait de la pub pendant les concerts, il visait cette clientèle-là, et les producteurs d’avoir une sécu enfin au look cool et clean.
A ce moment-là notre clientèle était assez restreinte et le Palace était un des seuls à organiser des gros concerts chez lui ou à l’extérieur avec nous.
Le Zénith et le POPB (Bercy) n’existaient pas encore.
Le petit train était interdit chez nous. Nous étions et sommes toujours restés très vigilants à ce sujet. Cela s’est vite su, qu’en plus d’être efficaces et polis nous étions honnêtes.
Je me souviens d’un concert de Grace Jones au Palace. Il était super blindé. Plus une place à vendre. Nous avons refusé je ne sais combien de billets de 500frcs pour fermer les yeux.
A cette époque cela faisait des sous !
Cette nouvelle image de la sécurité, complètement différente, nous gagna les tout nouveaux producteurs. Rien que des petits. Des qui démarraient et qui étaient vierge de toute équipe. C’étaient les futurs grands de demain. Les gros producteurs qui étaient place avaient leur sécurité propre et ne voulaient ou ne pouvaient en changer.
C’étaient des producteurs qui travaillaient à « l’ancienne » et dont les   chefs de sécu savaient dans quels placards il y avait les cadavres.
Difficile dans ces conditions de changer de sécu, donc de méthodes.
Comme un chien ressemble à son maître, le chef de sécu ressemble à son producteur et les agents de sécu à leur chef. Cette logique s’adresse aussi bien aux discothèques que pour toute manifestation événementielle. C’était aussi simple que ça. Tout se tenait.
En même temps que nous naissait une nouvelle race d’organisateurs de concerts et d’événements. Ceux-ci cherchaient dans leur sécurité de la fiabilité, de l’honnêteté, un bon look et surtout ne voulait pas de « va-t’en guerre » adeptes de la bagarre gratuite. Nous étions les seuls à cette époque à remplir ces conditions au niveau des concerts.
Notre société, que nous avions nommé ROSEBUD SECURITE, démarra lentement et grossit au même rythme que grossissaient nos clients.
En quelques années nous nous étions hissés sur le podium des plus importantes  sécu de Paris pour les concerts et les événements.
Nos producteurs étaient, eux aussi, montés sur le podium et recevaient les plus gros groupes : Cure, Dire Straits, Simple Minds, Diana Ross, Peter Gabriel, Tina Turner etc…La liste est trop longue et il me faudrait plusieurs pages si je voulais tous les citer.

A suivre..

La locomotive… la fin des années rock. Le livre d’Emmanuel Bolling

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L’union par la transgression

Je viens de finir “Sodoma” le livre polémique de Frédéric Martel.

L’auteur assume son homosexualité, il a bien raison. Chacun porte le poids de ses préférences sexuelles, toujours suspectes pour ceux qui ne les partagent pas. Cet espace de l’humanité n’est pas différent des autres, l’obscurantisme est de rigueur.

Martel profite sans doute de sa connaissance du milieu pour se livrer à une analyse détaillée de l’homosexualité au sein de l’église catholique apostolique et romaine. Son travail est énorme, mais un peu frustrant dans la mesure où il ne s’appuie que sur des témoignages et ne fournit jamais de preuve. Or, entre un témoignage sans preuve et un ragot, la marge est étroite.

Cela dit ce livre est convainquant à plusieurs titres.

On comprend parfaitement que ce monde d’hommes prétendant s’interdire toute sexualité se soumet de fait à l’impossible. Les pulsions sexuelles ne sont pas maitrisables, elles s’épanouissent ici entre hommes, évidemment.

Ce qui est remarquable, c’est que la réaction de l’église, à cet échec par rapport aux prétentions affichées, est une grande rigidité dans la condamnation totale à l’extérieur du clergé de l’homosexualité, alors qu’on la pratique majoritairement à l’intérieur.

C’est-à-dire que les adeptes de ce type d’amour vont faire souffrir leurs ouailles sur ce sujet à un point tel que celles-ci, pour avoir la paix, n’auront d’autre solution que de rejoindre l’église, de devenir prêtre.

Cette machine infernale à concentrer l’homosexualité génère à son sommet un désordre intellectuel et humain gigantesque qui, associé au pouvoir spirituel et temporel, va vriller et inverser toutes les valeurs.

L’élite prétentieuse fait exactement l’inverse de ce qu’elle combat. Le postulat de base était stupide, le résultat et pire parce que de l’idée fumeuse ils sont passés à l’acte sordide.

L’idée imbécile ou présomptueuse finit toujours par un drame. Disons qu’objectivement l’église est à terre. Pudiquement Martel évite de lier la tolérance de l’église pour la pédophilie aux désordres globaux qu’il révèle, mais il le laisse quand même entrevoir.

De tout cela il ressort que l’élite de l’église s’avère impuissante à porter sa propre croyance, tant tous ces membres sont liés par la transgression. C’est la désagrégation.

Ce qui m’étonne

Frédéric Martel est socialiste. Sa lucidité par rapport à l’église ne lui sert donc à rien ? Toutes ces années d’enquêtes n’ont pas éveillé en lui le scepticisme du défi impossible qui finit mal ?

Il a conceptualisé que nul ne peut prétendre imposer à qui que ce soit l’abstinence sexuelle, qu’il s’agit d’une pulsion vitale pour l’humanité, que même la plus grande des prétentions n’est pas en mesure de la juguler sans dégâts collatéraux monstrueux, sans répandre du même coup le malheur et sanctifier l’hypocrisie.

Il ne fait pas un parallèle avec l’égalitarisme dont il est un zélote ?

Ne voit-il pas que la compétition, la différence, la valorisation, l’estime, la réussite, la notoriété, la fortune, sont des pulsions humaines tout aussi fortes que la sexualité, tout aussi nécessaires à la survie de l’espèce ?

Certes tous les hommes naissent égaux, c’est-à-dire homme, mais devant eux est une page blanche qu’ils se doivent de remplir en compétiteurs.

L’élite égalitariste qui nie cela pour les autres, se garde bien d’agir de la sorte pour elle.

Cette élite qui nous réfute le droit d’aimer la richesse, la notoriété, la liberté, qui nous impose de les partager, se jette elle-même à corps perdu dans les délices de ces pulsions naturelles, sans partage.

Pendant que nous devons souffrir des privations égalitaires qui nous sont imposées, elle se vautre dans les joies de l’inégalité, du pouvoir, du luxe.

Le pire est que comme les cardinaux du Vatican elle se retrouve liée par la transgression aux règles stupides qu’elle a elle-même édictées. C’est ce qui explique la corruption et la connivence — enfants adultérins du socialisme — partout.

Ce qui est interdit en dehors de l’égalitarisme, du socialisme, se savoure dedans, entre initiés (voir “La cour du Tsar rouge”).

Je suis très étonné que M. Martel n’ait pas perçu tout cela. Peut-être est-il un peu trop dedans pour le percevoir. Souhaitons pour lui et pour nous que son église égalitaire perverse ne mette pas, elle, 20 siècles à s’écrouler.

Bien à vous. H. Dumas

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La lutte contre les fake news et autres manipulations

Nous allons aborder aujourd’hui les intrications entre deux points sensibles pour le pouvoir : les fake news et l’interminable affaire Benalla.

Nous savons que E Macron et son gouvernement veulent faire voter une loi contre les fake news ; ces fausses nouvelles qui circulent sans contrôle sur Internet et qui empoisonnent la vie publique !

Un certain nombre d’arguments sont fournis à titre de justification et notamment celui principal selon lequel la population, présumée inapte à faire  le tri entre les informations disponibles, serait la victime d’opérations d’intoxication et de propagande qui fausseraient son jugement ; notamment en ce qui concerne sa vision des hommes (et femmes) de pouvoir, du gouvernement, du président ….et que cela pourrait notamment fausser le jeu normal des élections !

Ce faisant, il est clairement fait référence aux élections américaines qui ont vu la victoire de D Trump ; ce candidat, honni par les médias américains qui votent tous démocrate, ayant été élu, selon eux, à la suite de l’intervention de fake news d’origine russe et d’une collusion entre les équipes de Trump et ces mêmes russes. (On sait d’ailleurs que cette accusation vient de tomber à l’eau à la suite des conclusions déposées par le juge en charge de mener des investigations sur cette affaire).

Evidemment, même si cette volonté officielle de mettre un frein à la diffusion de fausses nouvelles peut sembler partir d’un bon sentiment, il faut se montrer extrêmement circonspect quant aux réelles intentions et motivations du pouvoir.

On sait en effet que la tentation du pouvoir, quelque soit le régime politique, est de contrôler l’information dans le but évident de contrôler les populations par le biais du contrôle de leurs pensées ; surtout que l’on sait que l’opinion publique est à la fois influençable, fragile et versatile.

E Macron n’échappe pas à la règle puisqu’il a récemment clairement affirmé qu’il souhait mettre en place, au-delà du service public de l’audio-visuel, (dont pourtant l’aspect à la fois tentaculaire, hypertrophié et coûteux est patent), un tel système de contrôle des journalistes.

Emmanuel Berretta, journaliste au Point, a ainsi rendu compte d’une déclaration de ce dernier :

“Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’Etat doit financer. Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. Cette rémunération doit être dénouée de tout intérêt. Mais quelque part, cela doit aussi venir de la profession.”

On comprend dès lors bien que ce que souhaite E Macron : C’est le contrôle pur et simple des journalistes et de l’information ; ce que l’on peut résumer par la tentation de la Pravda (vérité en russe).

Or, là où cette déclaration prend tout son sens, c’est lorsque l’on apprend, au détour d’une page Web, qu’il y aurait eu quelques petites manipulations à l’origine de la ténébreuse affaire Benalla.

Et, savez-vous qui serait à l’origine de cette opération ?

Monsieur Ismael Emelien, ce conseiller très spécial du président à la pensée magique mais totalement hors sol, qui vient de quitter les services de l’Elysée et qui vient de se répandre dans un livre au contenu à la fois douteux et inquiétant.

De quoi s’agit-il ?

Vous vous souvenez sans doute que l’affaire Benalla prend sa source dans une échauffourée intervenue le 1er mai 2018 entre un couple et le sieur Benalla, garde du corps du président.

La version officielle de l’évènement a eu quelques difficultés à s’élaborer puisqu’on a présenté, à l’Élysée, au départ la rixe comme étant une agression de M Benalla par ce couple qui a d’ailleurs été placé en garde à vue … avant que finalement on ne reconnaisse en haut lieu que ce ne serait peut-être pas tout à fait comme ça que cela se serait passé !

Des vidéos prouvaient en effet le contraire ….

Or, le journal Le Monde vient de révéler que M Emelien « a fait diffuser un montage vidéo trompeur pour tenter d’excuser Benalla » !

Bien que l’article du Monde soit réservé aux abonnés, vous pouvez prendre connaissance de son contenu par le biais des liens renvoyant vers le Huffington Post.

A la lecture de l’article on comprend que, selon Emelien, il fallait convaincre l’opinion que Benalla n’a fait que répondre à l’extrême violence des manifestants. Il “trouve” alors des images censées disculper son collègue et les fait parvenir à Pierre Le Texier, le responsable du “pôle e-influence” d’En Marche! de l’époque. Ce dernier posséde de nombreux comptes Twitter, dont un anonyme baptisé ”@Frenchpolitic”.

L’Élysée va donc organiser la fuite de la vidéo en question …

On peut donc voir, dans un premier extrait, le jeune couple de la Contrescarpe lancer des projectiles sur les policiers présents sur la place, juste avant qu’Alexandre Benalla n’intervienne.

Ces images ont été obtenues par Emelien auprès de la Préfecture de Police de Paris et de son système de vidéosurveillance. Emelien aurait donc ajouté cette séquence -sur laquelle on voit un homme très agité poursuivre un policier avec une chaise à la main- au montage et envoyé le tout à Pierre Le Texier qui le publie via son compte anonyme @frenchpolitic le 19 juillet à 13 heures.

Le tout avec cette légende: OK, même si ce n’était pas à Alexandre Benalla de le faire, ne faisons pas passer cet étudiant pour un garçon bien sous tous rapports. C’était un individu violent qui était sciemment venu place de la Contrescarpe pour casser du flic.”

La conseillère « presse » d’Emmanuel Macron aurait proposé, dans le même temps à plusieurs journalistes de prendre connaissance de ce montage, pour voir “que Benalla n’est pas celui qu’on dit.”

Cette conseillère est la bientôt célèbre Sibeth Ndiaye, devenue, depuis le dernier remaniement ministériel, porte parole du gouvernement (en remplacement de M Griveaux) et qui, interrogée sur des propos rapportés par l’hebdomadaire L’Express en juillet 2017 avait déclaré : « J’assume parfaitement de mentir pour protéger le président. »

Le problème est que la personne qui poursuit le policier avec une chaise n’est absolument pas le jeune homme dit “de la Contrescarpe.”

On se situe donc clairement dans le cadre d’une opération d’intoxication et de tentative de manipulation de l’opinion via les reseaux sociaux !

Selon Le Monde, il apparaît clairement -grâce notamment à la luminosité- que les images ont été tournées le soir, quelques heures après l’intervention de Benalla. Par ailleurs, les deux hommes ne sont pas habillés de la même façon. Fait que ni le montage, ni la légende de Pierre Le Texier ne précisent à aucun moment.

Interrogé dans “C à vous” (France 5), sur cet aspect de la tentaculaire affaire Benalla, l’ex-conseiller du président de la République a indiqué qu’il ne savait pas que l’homme du deuxième extrait n’était pas celui qui avait subi les coups de l’ancien chargé de mission à l’Élysée. “Vous savez, sur Twitter, c’est un peu la règle”, a-t-il admis au sujet de l’utilisation de comptes anonymes.

Cette affaire, dont on est encore loin de connaître tous les développements à la fois délirants et inquiétants, m’amène à tirer trois conclusions que je livre à votre réflexion :

– Internet permet à l’information de circuler, sans contrôle de la part du pouvoir ; évidemment au grand dam de ce dernier qui voit ses petites magouilles révélées au public.

– le pouvoir souhaite donc évidemment contrôler Internet pour pouvoir contrôler l’information; et cela n’est pas acceptable.

– parallèlement, et malgré des déclarations lénifiantes, le pouvoir n’hésite pas à utiliser lui-même des techniques de manipulation de l’information à des fins politiques ; c’est à dire clairement à utiliser les fake news !

Le cynisme du pouvoir n’a décidément plus de limites … et il ne faut dès lors pas s’étonner du discrédit de la classe politique dans son ensemble et d’E Macron en particulier car on ne pourra pas me faire croire que le conseiller spécial de l’Élysée a pris l’initiative de se livrer à pareille manipulation sans, au minimum, en avertir l’homme qui veut tout contrôler ; à savoir le président de la république !

Précision ultime : j’ai vérifié, cette histoire n’est pas un poisson d’avril … malheureusement !

La liberté de la presse et d’Internet reste donc absolument indispensable au fonctionnement d’une démocratie moderne car elle constitue un contrepouvoir et une limite aux manipulations du pouvoir.

Il faudrait être bien naïf pour croire le contraire !

Bien cordialement à tous !

 

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La démystification d’un système en place

Développements

Quand on « s’instruit » de la presse « Mainstream », on s’aperçoit que presque tout court dans une direction quelques soit le sujet exposé selon la doxa en place. Le contre argumentaire est rayé de la carte bafouant les règles d’un plan de dissertation apprises au collège, du moins à mon époque certes un peu lointaine : Thèse, antithèse voire synthèse …

Le problème est sérieux pour des journalistes dont la déontologie préconise l’objectivité, le factuel et l’investigation selon ces principes.
Comment voulez-vous que les français qui ne regardent que par cette fenêtre pour se forger une opinion sur des thèmes sociétaux et économiques puissent avoir une vision éclairée des enjeux du vivre ensemble ?

Pire, la grande majeure partie d’entre nous a été formatée par « l’Ednat », pour apprendre ce que l’on nous enseigne, sans considérer l’axe recherché par l’élite dans les mêmes registres, sociétaux et économiques. J’ai eu pour ma part un peu de chances pour échapper au lavage de cerveau en poursuivant des études universitaires pluralistes en matières économiques : De l’école de Chicago au Marxisme en visitant les sources des mouvements d’idées sous-jacentes d’auteurs éclairés.

Nos journalistes font-ils leur métier sous un exercice contraint ? Ceux qui ont pignon sur rue ne sont-ils que les messagers d’un pouvoir qui leur donne leur notoriété ? Sont-ils les otages de pouvoir exercer ?
Si les grands médias « Mainstream » appartiennent pour la plupart à des big boss, quel est l’intérêt et l’éthique de ces derniers pour déterminer les éditoriaux ou tout du moins les contraindre ?

L’affaire Fillon survenue lors de la dernière élection présidentielle est assez symptomatique de tous les maux de cette presse qui ne fait pas correctement son métier.

Certes, monsieur Fillon aurait mis les doigts dans le pot de confiture – usage du conditionnel nécessaire car l’affaire n’est pas encore jugée. Mais nous avons découvert par la suite que ces pratiques de conflit d’intérêt entre l’éthique de représenter le peuple et l’abus des deniers publiques pour favoriser un cercle privé étaient une pratique courante parmi bon nombre de nos représentants. Quid des investigations pour prolonger ce débat ? Quid de ce qui se passe au niveau des régions, des conseils généraux, des communautés de communes, des métropoles ? Nada !

Dans le même registre, lorsque l’on apprend dans les hautes sphères de l’administration, que des primes exceptionnelles sans fondement sont versées à certain d’entre eux, défiscalisées de surcroît. Quid des investigations ? Circulez, il n’y a rien à voir …

Mais que se passe-t-il ?

Nous, les « Expendables » – les sacrifiés et corvéables, qui pour une bonne partie d’entre nous, ne comprenons plus rien à ce qu’on nous demande encore et encore sur le fruit de notre travail, à force de ponctions, de règles, de normes qui nous pèsent de plus en plus. Nous qui subissons des justices biaisées pour nous défendre tels les tribunaux administratifs qui ne sont que des protectorats pour ceux qui font les lois. Je pourrai renchérir aussi avec les Prud’hommes assis sur un Code du travail ubuesque dans sa densité et sa « Low Balance » systématique non pas pour les « Big Fims » mais la myriade de petits entrepreneurs qui tissent l’emploi et la relation sociale à travers tout notre territoire.

Ah, bien sûr les syndicats – les corps intermédiaires pour parler en Novlangue, veillent au grain. Vous souvenez-vous du rapport Perruchot instruit entre autre sur le financement des syndicats ? Enterré pour caler une armoire. Un financement qui prend tout son sens quand on regarde le taux d’encartés à ces forces représentatives de notre bien par rapport aux nombres d’actifs.

En résumé de tout ce qui précède, nous avons :

– Une Presse qui ne joue pas sa déontologie ;
– Un rouleau compresseur unidirectionnel :

Prolongements

Je l’avais déjà compris, mais je suis tombé par hasard sur une vidéo d’un jeune homme interviewé sur Thinkerview qui a posé les mots sur ce qui est à l’œuvre dans notre société.

Ce jeune homme est une sorte de « Divergent » qui a connu les arcanes de l’accession au pouvoir pour en ressortir par éthique. Vous allez me dire : « Oui mais c’est un peu naïf de prendre en compte ce qu’il raconte ! »

Je pense que vous avez tort. Soyez en sûr, je ne le connais pas et je n’épouse pas toutes ses options, comme par exemple ses meilleurs intellectuels « Living at France ». Mais comme lui, je ne suis pas dans la négation, mais le débat, et celui-ci mérite d’être posé.

Ce jeune homme est Juan Branco. Vous trouverez l’interview de 2 heures ici :

Il a préalablement publié un pamphlet en téléchargement libre à l’automne 2018, écrit d’une manière imbuvable :
http://branco.blog.lemonde.fr/files/2019/01/Macron-et-son-Crepuscule.pdf

Mais son nouveau propos est édité ici :
https://www.amazon.fr/s?k=crepuscule+juan+branco&adgrpid=57161974283&hvadid=284874642672&hvdev=c&hvlocphy=9055202&hvnetw=g&hvpos=1t1&hvqmt=e&hvrand=2801640453587718914&hvtargid=kwd-676499581677&tag=googhydr0a8-21&ref=pd_sl_5cbctg5hbj_e

Qu’en retenir ? Ou bien on incrémente tout ce qui ne va pas comme Dominique Philos dans son dernier article, bon au demeurant, ou on ouvre la porte pour se démarquer de cette oligarchie en place et on fait que cela cesse. Et je suis persuadé que le génie français pourra rejaillir ainsi …

Les gilets jaunes ne sont pas venus par hasard. Bon nombre d’entre eux ont compris le sens de leur travail et de ce qui doit leur revenir et comprennent les déserts qui leur sont proposés.

La porte qui leur est ouverte par les propos de Juan Branco est de donner un sens à leur action et en finir avec ce funiculaire proposé par cette oligarchie qui méprise les « Expendables ».

Ils doivent s’en saisir pour ouvrir le vrai débat sur les tenants et les fondements de notre représentativité. Car c’est la clé pour s’introduire tel un virus dans tout ce système qui se maintient génération après génération, par eugénisme et entre-nous, dans un confort forcément suspect, loin du pain et des jeux.

Fin de partie ou renaissance ?

Bien à vous

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L’injure des hommes….

“L’injure des hommes,

Qu’est-ce que cela fait ?

Va, notre cœur sait

Seul ce que nous sommes” — Verlaine.

Le 3 Avril à 9h30 je serai au Tribunal de Grande Instance de La Rochelle devant le Juge de l’exécution pour une audience, dite d’orientation.

Il s’agira pour ce magistrat d’ordonner la vente aux enchères publiques des biens de ma société dans l’île de Ré au profit du fisc. Ce faisant, il concrétisera ma ruine qui fait suite à une cabale des services fiscaux issue de ma résistance lors du redressement de la succession de ma mère. J’ai déjà raconté cela mille fois.

La réalité

La plus grande majorité des redressements fiscaux ne correspond à aucune fraude fiscale. Il s’agit simplement pour le fisc de réécrire la comptabilité d’un particulier ou d’une entreprise de telle sorte qu’il puisse éditer à partir de cette réécriture une fausse facture fiscale, un sur-impôt que la justice et le poids de la propagande adoptée par la majorité de la population vont rendre vrai…

La malchance du fisc, rarissime…

Lorsque le fisc a mis en place cette méthodologie crapuleuse pour la succession de ma mère il s’agissait d’un sujet : l’urbanisme, qui a des règles strictes, que je connais parfaitement, c’est mon métier. J’étais donc en mesure de relever les falsifications du redressement fiscal qui me touchait.

Malgré cela, il m’a fallu vingt ans pour avoir gain de cause.

Pendant les vingt ans de cette procédure, jusqu’au dernier moment, jusqu’à la dernière minute, le fisc a répété en boucle ses falsifications initiales. Même découvert par la Cour de Cassation, il ne s’est jamais excusé, il n’a jamais fait amende honorable, il a continué imperturbablement à affirmer l’inacceptable, à mentir et falsifier sans pudeur, éhontément.

Tant est si bien que le dernier magistrat a fini par me donner raison, contraint et forcé, mais en pensant sans doute que je m’en sortais bien par une manipulation qui me permettait d’échapper à l’impôt, que donc ce gain était suffisant, que je n’avais pas à réclamer quoique ce soit pour les vingt ans de lutte, de harcèlement et de torture fiscale subis. Une honte judiciaire.

Je rappelle que l’Etat se prétend notre protecteur, pas notre pillard. On peut dire qu’il y a tromperie sur la marchandise, usurpation.

Le 3 Avril retour à la norme.

En ce qui concerne le contrôle de ma société sur l’île de Ré nous revenons au classique. Les Services Fiscaux, après des errements maintes fois racontés, ont réinventé l’histoire de cette société, ont notifié des sur-impôts mortels qui ne sont pas dus, qui ne correspondent à aucune réalité financière.

Le 3 Avril, ils passent à l’acte, à l’encaissement lié à leurs falsifications. Je n’ai pas le droit à la parole. Figurez-vous que l’avocat étant obligatoire en matière de saisie immobilière, le saisi ne peux pas s’exprimer.

On notera que lorsque l’on est saisi il est rare que l’on ait parallèlement les moyens de payer les frais d’un avocat, qui sont à la mesure du temps qu’il faudrait pour démonter une à une les tricheries du fisc.

La méthode bien rodée du fisc est imparable. Il n’est rien de plus ésotérique qu’une comptabilité, rien de plus personnel et lié à la stratégie de l’entrepreneur. Il est enfantin de lui substituer d’autres intentions, d’autres objectifs et d’en renverser l’ordonnancement pour faire croire à un désir de fraude fiscale.

Le fisc le sait bien qui vient d’inventer le délit d’intention, basé sur l’idée d’optimisation fiscale. Pour le fisc, l’intention vaut l’action. Evidemment il est le seul juge de l’intention.

Et pourtant…

En ce 3 Avril où ma vie va basculer, où je vais entrer dans la misère, il est aisé de voir les mensonges du fisc tant ils débordent pour justifier l’injustifiable redressement fiscal de cette société.

Par exemple, l’avocat du fisc, craignant peut-être que le magistrat me laisse la parole n’hésite pas à affirmer que l’avocate postulante est l’avocate plaidante, il sait que je n’ai pas les moyens de faire venir de Paris l’avocate plaidante.

Par exemple, ce même avocat ment en retraçant l’historique de la société. Ici nous sommes déjà dans le détail complexe. S’agissant de la construction d’un village-hôtel, à l’ouverture ma société de construction a dû intégrer la société de gestion hôtelière avec son stock d’invendus, conséquent en 1994 du fait de la crise immobilière d’alors. L’avocat du fisc imagine une mise à disposition de ce stock par contrat locatif à la société gestionnaire de l’hôtel. Il ne peut pas fournir le contrat qui n’existe pas. Il se contente d’affirmer. Ce faisant, il en déduit que ma société n’est pas à la TVA. Or, ma société n’a pas signé de contrat, elle est rentrée dans la société de gestion, elle a été payée comme les autres au prorata de ses parts. Oui mais les autres ont récupéré la TVA, pas elle. Quelques centaines de milliers d’Euros lui ont été ainsi volés par le fisc, à l’aide de ce simple petit mensonge.

Le redressement de cette société et les conclusions de leur avocat sont une suite ininterrompue de ces petits mensonges qui, additionnés aux pénalités pour ceci ou pour cela, font une fausse facture, un sur-impôt inique, de plus d’un million d’Euros.

Avec ces falsifications ils n’hésitent pas à me ruiner, pas d’état d’âme chez ces gens-là, ils gardent leur empathie pour leurs amis.

La cause et la solution

Ces mensonges fiscaux sont réputés vérité. Pourquoi ?

Parce qu’en matière fiscale nous sommes dans une zone de non droit. Nous ne le répéterons jamais assez.

Vous admettrez que ruiner un homme, lui vendre ses biens et prendre l’argent qui découle de cette vente, suppose que cet homme ait lourdement fauté. Que l’accusation qui le touche soit forte, très forte. Semblable à un délit pénal.

Or, en cas de délit pénal, répétons-le, depuis la révolution il est acquis que l’enquêteur s’arrête à la porte du juge. Que le suspect est présumé innocent avant toute condamnation, qu’il ne peut-être condamné que par un juge libre, à l’occasion d’une audience publique, où il pourra se défendre librement.

Rien de tout cela en matière fiscale où le contrôleur à la suite de son enquête édite lui-même la sanction, exécutable immédiatement. C’est le régime de la lettre de cachet. Le suspect est présumé fraudeur, il ne peut pas se défendre librement, par exemple pas de possibilité de contre-expertise judiciaire face à la notification de redressement.

L’audience d’orientation du 3 Avril.

Le magistrat sait tout cela, je le lui ai dit.

Il ne peut pas ignorer que la créance fiscale ne peut pas être considérée comme certaine. D’abord parce qu’elle est issue d’une falsification des faits, dénoncée inutilement devant le TGI de Bordeaux, puis parce qu’il n’a jamais été possible de contester cette fausse créance librement. Seul le Rapporteur Public de la Cour Administrative d’Appel de Marseille a pu la mettre en doute, mais sans succès.

Théorème : nul ne peut vendre les biens d’autrui au profit d’une créance incertaine, sauf au profit d’une “créance fiscale” qui ne peut pas être incertaine par religion, par croyance, par vice, par arbitraire, par la force sauvage, brute, de l’Etat.

Imaginons que le Juge déclarerait la créance incertaine, donc la mise en demeure valant saisie nulle, on peut rêver. Pas lui, il serait immédiatement sanctionné, voire interné par sa hiérarchie, par l’Etat qu’il représente dans les faits.

Quel coup de tonnerre… ce serait. Enfin dans ce pays d’esclaves fiscaux.

En réalité on peut supposer que c’était pour rendre la justice que ce magistrat a choisi ce métier, or l’Etat le transforme en complice de son pillage. Le perçoit-il ? Ce n’est pas sûr.

Je vous raconterai la suite la semaine prochaine.

Bien à vous. H. Dumas

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La tentation autoritaire du pouvoir

Que penser d’un pays où …

– La constitution régissant le cadre institutionnel est un brin autoritaire et, à vrai dire, pas vraiment démocratique en ce qu’elle attribue tous les pouvoirs à l’exécutif ; c’est à dire au chef de l’Etat alors qu’elle n’accorde qu’un faible rôle au parlement doté en principe du pouvoir législatif et censé représenter les électeurs et … absolument rien au pouvoir judiciaire qui n’est d’ailleurs même pas reconnu comme un pouvoir mais une simple autorité.

– Le gouvernement gouverne et décide seul avec son administration, sous la tutelle étroite du président qui détient la réalité du pouvoir, dans le secret des ministères avec des fonctionnaires qui ne rendent compte à personne et en tout cas jamais aux citoyens et jamais au parlement ; c’est à dire à la représentation nationale. Le président n’est même pas responsable politiquement devant le parlement qui ne peut rien faire contre lui !

– L’assemblée nationale est aux ordres et ne doit jamais prendre aucune initiative ni jamais exercer aucune de ses prérogatives – elle doit juste entériner les décisions du gouvernement ou du président, le petit doigt sur la couture du pantalon ; ses membres devant se limiter à faire les propagandistes de la « bonne parole » du gouvernement et du président.

– Le président peut engager seul, sans demander l’aval du parlement, les forces armées dans un conflit étranger (Syrie ) où le pays qu’il dirige n’a rien à y faire ni aucun intérêt à défendre, ni politique ni économique,

– Le pouvoir refuse l’intrusion de la justice dans ses petites affaires louches et s’estime au dessus des lois tout en refusant tout contrôle parlementaire. Le président et son gouvernement refusent le jeu démocratique du contrôle par la chambre haute (Sénat) de ses faits et gestes dans le cadre prévu et les prérogatives prévues par la constitution. Dans une démocratie normale (RU, Allemagne, Suisse ou pays scandinaves) tout ce petit monde aurait été au minimum poussé à la démission.

– Lorsqu’un journal révèle des aspects peu ragoûtants des petites magouilles de l’entourage proche du président, la justice, visiblement aux ordres, s’empresse d’ordonner aussitôt une perquisition au siège dudit journal dans le but essentiel de connaître le responsable à l’origine … des fuites qui ont permis cette révélation !

– La presse audio visuelle publique (radio et télé) comporte 8 stations de radio et 11 chaînes de télé entièrement sous le contrôle de l’Etat et de son administration ; ce qui est une manière sûre de pouvoir diffuser à la population un message conforme à la volonté et aux vues gouvernementales. On peut appeler cela de la propagande !

– Le président nomme ou fait nommer des proches ou des camarades de promo à la tête de chaînes de télé publiques ; histoire de récompenser sans doute des amis tout en s’assurant de la conformité de la ligne éditoriale …

– Le système de radio-télé public est complété par un système de subventions massives (400 millions € par an) à la presse pour l’aider « officiellement » avec l’effet induit de la rendre plus servile vis-à-vis du pouvoir (on ne mord pas la main qui donne à manger … grassement !) et où Le président de la République propose que l’Etat rémunère certains journalistes dans les rédactions dans le cadre d’une nationalisation partielle de la presse.

– Lorsque le président va en déplacement, la presse nationale et locale est soigneusement tenue à l’écart et ne sont transmises à cette dernière que les images tournées par le service de presse du président. Au mieux, ne sont admis que certains journalises agréés ; les autres étant invités à déguerpir !?!

– Lorsque des articles portant sur des interviews du président ou des ministres font l’objet d’un rewriting qui ressemble plus à des pratiques de censure pure et simple (le texte à l’arrivée ne correspond pas au texte de départ) qu’à l’apport de simples précisions.

– Le pouvoir a fait voter une loi sur les fake news pour mieux contrôler l’information ; surtout celle qui pourrait échapper à son contrôle notamment parce qu’elle émane des réseaux sociaux,

– Le chef de l’Etat, en vertu de ses pouvoirs (art 15 de la constitution) pousse à la démission le chef d’état major des armées parce que ce dernier n’est pas d’accord avec la stratégie décidée seul par le président notamment en ce qui concerne les coupes budgétaires,

– Le président essaie, dans le cadre évident d’une opération de copinage, de nommer au poste prestigieux de consul de Los Angeles un écrivain de ses amis au mépris des règles de compétence,

– La population est soumise, dans le cadre d’une vaste campagne de propagande et d’auto promotion, à la logorrhée d’un président qui s’écoute parler pendant des heures et qui n’entend rien ni personne et exerce un pouvoir personnel et narcissique (moi ou le chaos)

– Le pouvoir fait face à une contestation populaire sans précédant à laquelle il ne répond que par le mépris, une décrédibilisation et un dénigrement manichéen puis par la force brutale avec l’usage abusif d’armes d’attaque (appelées de défense pour en réduire le rôle réel aux yeux de l’opinion publique), tout en procédant à des arrestations massives et la menace ultime de l’utilisation de l’armée réduite finalement à la surveillance de bâtiments officiels ;

– Le pouvoir demande au parlement d’entériner une loi contre les casseurs qui devrait permettre, entre autres, d’interdire purement et simplement les manifestations qui ne lui conviendraient pas et de poursuivre tous ceux qu’il estime suspects !

– Le pouvoir a fait de l’impôt et de la traque fiscale une arme de destruction massive exercée sans contrôle ni parlementaire ni même judiciaire, avec la création d’une véritable police fiscale, tandis que l’administration met en place, sous de fallacieux prétextes, des méthodes d’investigations fiscales de plus en plus intrusives et agressives tout en affectant de faire croire le contraire ; y compris des méthodes d’espionnage notamment des réseaux sociaux afin de vérifier que votre train de vie est conforme à vos revenus ….

– La détention d’armes de défense est strictement interdite car seul l’Etat a le monopole de la violence présentée abusivement, puisque exercée par cet Etat, comme légitime,

– Le gouvernement a décidé sans concertation, sur la base d’études bidonnées et malgré l’opposition des trois quarts de la population, de réduire la vitesse sur route à 80 kmh, et qui parallèlement a organisé le déploiement massif de radars en tous genres et en tous endroits et de toutes les manières avec le but avéré de piéger et de rançonner l’automobiliste ; la combinaison de la première mesure avec la seconde ayant entraîné une explosion du nombre d’amendes routières (dont les recettes sont évaluées à 1.2 Md€ par an),

– Le pouvoir s’appuie sur une administration omniprésente et toute puissante qui agit sans contrôle ; ce qui a permis la mise en place d’une caste d’Etat composée de mercenaires de l’impôt s’arrogeant tous les droits, tout en fraudant eux-mêmes !

– Le pouvoir conclut des accords secrets pour la cession d’autoroutes publiques et refuse ensuite d’en révéler le contenu. Il refuse même de déférer aux décisions judiciaires lui enjoignant de le faire.

– Le pouvoir finance les syndicats institutionnels de manière totalement opaque ; ce qui n’est quand même pas un signe de défense des intérêts des salariés !

Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour y voir un Etat totalitariste qui souhaite contrôler les médias et les informations qui y transitent !

Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour y voir un Etat totalitariste qui souhaite contrôler les citoyens et tous leurs faits et gestes !

Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour y voir un Etat totalitariste qui souhaite contrôler les députés et sénateurs du parlement !

Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour y voir un Etat totalitariste qui bafoue l’Etat de droit et viole les règles qu’il impose à ses propres citoyens !

Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour y voir un Etat totalitariste qui essaie de placer ses amis aux bons postes, (télé, diplomatie), ce qui fait immanquablement penser à une république bananière !

Vous trouvez que j’exagère ?

La consultation des liens vous permettra d’apprécier toute l’étendue de la situation ; laquelle nous montre, sans ambiguité, que nous sommes en présence d’une dérive à la fois autoritaire et corporatiste et même parfois mafieuse, du pouvoir.

Et, le pire, c’est qu’on a même réussi à faire dire aux français qu’ils seraient majoritairement favorables à ce que la direction de l’Etat soit assurée par un militaire en cas de terrorisme (ou de situation difficile) … de là à penser qu’on les prépare à une transition autoritaire … il n’y a qu’un pas !?!

Que penser alors d’un pays où le libéralisme, le libre choix sont exclus du fait de contrôles administratifs incessants, alors que, dans ce pays, le président est le garant des libertés publiques ; ce qui sous entendu que ces libertés ne sont tolérées que dans la mesure où elles ne contrarient pas le pouvoir lui-même ?

Sauf que ce pays, vous le connaissez bien, c’est le votre, c’est la France, le pays des droits de l’homme (enfin on les a énoncés clairement en 1789 ce qui a permis de mieux les violer 3 ans plus tard avec l’épisode de la Terreur) ; ce pays où le président, entouré d’une caste, d’une cour composée de gens « abstraits » « hors sol » persuadés de détenir LA vérité,  tellement pleins de leur fatuité qu’ils en deviennent dangereux, se fait appeler « Jupiter » !

Alors certes, nous sommes encore loin des dictatures brutales telles qu’on se les représente habituellement (stalinisme, nazisme, castrisme, chavisme …) mais nous glissons néanmoins lentement, progressivement vers une tendance de plus en plus autoritaire du pouvoir, vers un anti libéralisme de mauvais aloi.

Or, cet anti libéralisme des hommes de pouvoir ne constitue que la vision d’une société soumise à leur volonté sous le prétexte fallacieux de nous protéger d’un monde affreux alors qu’à bien y regarder, il ne s’agit que d’une posture destinée à mettre en place des systèmes complexes et incontournables pour mieux nous contrôler !

Il faut donc que vous soyiez conscients que ce qui se passe sous vos yeux, c’est la démocratie qui part en lambeaux. Il appartient à tout un chacun d’en être conscient et de refuser une telle évolution qui ne peut se faire qu’à notre détriment !

En abandonnant votre liberté pour la sécurité, vous n’aurez, à la fin, ni liberté ni sécurité !

Bien cordialement à tous !

La reproduction de cet article est autorisée à condition de le rependre dans sa totalité, d’en rappeler l’auteur et le site de publication originel.

 

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Quand on est le mal… (vidéo)

De petites difficultés avec le son que je vous demande de me pardonner, je ne trouve pas l’origine.

Autrement peut-être avez-vous le malheur de partager mon type d’émotion…

Bien à vous. H. Dumas

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Éradiquer la violence ? Chiche ! Alors, commençons par le commencement !

Autant l’avouer d’emblée : je viens de traverser un désert… du moins numérique. Pendant plusieurs jours, absence totale de connexions internet. Aujourd’hui, un peu de connexion, à condition cependant de ne pas abuser, ou de se contenter de peu…

Dans un tel environnement, on lit d’abord les textes des amis, puis les titres « Google », histoire de « prendre la température ».

Une lecture qui me laisse plus atterré que perplexe. Vu de loin, en tout cas, voilà un président français prêt à utiliser l’armée contre le peuple, un général, celui-là même qui a refusé que ses hommes fassent leur devoir lors de la tuerie du Bataclan expliquer froidement que ses troupes n’hésiteront pas à tirer cette fois… tandis que se prolonge sans vergogne la manipulation du pouvoir qui consiste à distiller au cœur même des gilets jaunes exactement ce qu’il faut de dose de Black Blocs pour déconsidérer les premiers et leurs pourtant bien légitimes revendications : entre personnes (aisées) de bonne compagnie, la cause est entendue ! Là où il y a du gilet, il a de la violence. Inacceptable ! Donc, éradiquons au plus vite, les gilets, pour éradiquer la violence.

Éradiquer la violence ? Chiche ! Mais en ce cas, il faut commencer par le commencement. Et le commencement, c’est que l’actuel président de la République commence par se remettre en cause  ! Je l’ai déjà dit ici, et tant pis, si je radote : la lecture que font nos pouvoirs publics et nos élites de notre constitution est une lecture dévoyée.

Lecture dévoyée : un président de la République jouissant d’un contrat à durée déterminée, un gentil C.D.D. d’au moins cinq ans, pendant lequel il fait ce qu’il veut, signe les accord internationaux qui lui conviennent et n’a de comptes à rendre à personne. Non, non, et encore non, notre Constitution, ce n’est pas cela, c’est même le contraire de cela.

Le président de la République est élu pour appliquer le programme d’une majorité (et non le sien) ; aussitôt qu’il y a le moindre doute sur la réalité de cette majorité, d’une façon ou d’une autre, il faut retourner devant les électeurs. Ce qu’a toujours scrupuleusement respecté l’initiateur de notre Constitution, le Général de Gaulle. C’est cette démarche et elle seule qui légitime le pouvoir. En dehors d’elle, le pouvoir, devenu illégitime, fait subir au peuple la pire des violences, celle de sa dictature.

Je ne dis pas que le président de la République est aujourd’hui illégitime. C’est ce que semblent indiquer tous les sondages, mais sondage ne vaut pas élection. Je dis seulement qu’aujourd’hui la question de sa légitimité se pose. Une seule façon d’y répondre : revenir devant le peuple. Si le peuple redonne le pouvoir aux mêmes, il conviendra alors, mais alors seulement, de remiser les gilets, et faire taire les claviers des râleurs de mon espèce.

Tout le reste n’est que bavardage pour la forme (grands débats et autres singeries), et violence réelle pour le fonds, violence policière aujourd’hui et peut-être militaire demain. Revenir devant le peuple, pourtant, cela paraît tellement simple ! À moins que cela ne fasse peur à certains ?

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Cet Etat qui veille sur nous…

Dans le même temps qu’il nous dépossède entièrement, nous pillant en bande organisée, ce cher Etat reste craintif et prudent pour lui, un brin parano…

Pratiquant alors le tir sportif, il y a plus de trente ans j’avais acheté un revolver. Je l’ai toujours, il est dans ma chambre, je ne m’en sers plus depuis longtemps. A 75 ans…

Nous habitons une maison isolée, enfin disons plutôt dissimulée à la vue et facilement accessible, dans un quartier sujet à cambriolage.

Il y a deux ans mon voisin mitoyen a été saucissonné ainsi que son épouse, évidemment les agresseurs, en plus de les menacer de les cramer vifs, leur ont pris dans le même temps les quelques billets et bijoux qui traînaient et leur voiture avec laquelle ils sont partis.

Nos voisins ont été durablement traumatisés. Sur le Mont Saint Clair où nous habitons plusieurs saucissonnages ont lieu tous les ans.

Pour mes voisins, l’Etat, sa police, ont été splendides. Ils sont venus le lendemain nous demander si nous avions vu ou entendu quelque chose, nous leur avons dit que non, c’est tout. Ils n’ont, à ma connaissance, jamais rien découvert de plus.

On peut vraiment compter sur eux.

Aujourd’hui je reçois ceci

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet état, incapable de protéger mon voisin donc moi non plus, me refuse le droit de me protéger.

Il prend la pleine et entière responsabilité de tout ce qui pourra m’arriver sans que je puisse me défendre. Ce ne sera pas la première fois que notre Etat prendra l’entière responsabilité de faire quelque chose que pourtant il sait être incapable d’assumer.

Je vous pose une question :

“Croyez-vous qu’il y ait un rapport entre ce blog, la situation générale actuelle, et le réveil trente ans plus tard des services préfectoraux concernant mon revolver ?”

Certains quartiers regorgent de Kalachnikov, d’autres dont le mien n’ont le droit qu’aux pinces à épiler, et encore à condition qu’elles ne soient pas à cran d’arrêt.

Je vais répondre à ce courrier en demandant la possibilité de conserver mon revolver, sans le droit évidemment de circuler avec, uniquement pour assurer ma défense sur place.

Je vous tiens au courant.

Bien à vous. H. Dumas

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Faut-il pactiser avec le diable ?

Avoir recours à l’avocat fiscaliste

Souvent ancien apparatchik de la Grande Maison, il comprend que bien versé dans les rouages du Code Fiscal tout aussi roué, ses émoluments pourraient grimper substantiellement en offrant ses services à l’adversaire. Le genre de « Bullshit Job » qui s’instruit par la complexité d’un service qui ne produit aucune valeur ajoutée.

Peut-on lui faire confiance ? J’en ai rencontré deux, au fait de leur expertise et de pignon sur rue. A chaque fois j’ai eu un sentiment de malaise : Celui de me livrer au diable face à des cobras. Le regard est perçant pour l’un, la placidité d’un ours dangereux transpire chez l’autre. Car après tout s’ils sont des transfuges tolérés par leur reine, qu’en est-il de leur affectio societatis avec elle, de leurs réseaux avec elle ? Sont-ils finalement des ressources pertinentes pour se défendre ? Je les ai visités que pour des consultations et non des contentieux. Leurs réponses ont été correctes, ou plutôt logiques selon le Droit Fiscal. Non-lieu …

Vient le programme BEPS de l’OCDE qui introduit de nouvelles mesures dites « GAAR » – General Anti-Avoidance Rule. L’approche est totalement inversée par rapport à celle traditionnellement applicable en matière d’abus de droit et consiste désormais à exiger des entreprises qu’elles démontrent que l’intérêt fiscal d’une opération reste accessoire à son objectif économique.

Fantastique ! La fiscalité conditionne la plupart du temps des choix économiques mais exige que sa cause devienne accessoire. Une façon de couper l’herbe sous le pied des transfuges de la Grande Maison et de resserrer le nœud coulant auprès des créateurs de richesses …

Les « 7 mesures d’une nouvelle relation de confiance avec la DGFIP »

Nous avons l’habitude de voir ces chacals entrer chez nous par effraction « bien sûr » dans la plus profonde indifférence pour le respect de notre charte qui devait sanctuariser notre propriété privée, sacralisée dans des temps oubliés de plus de deux siècles.

Depuis, ils se sont servis et comptent bien cette fois le graver dans le marbre avec pour recommandation de leur faire confiance et pour la mériter : « Sont éligibles les entreprises qui respectent leurs obligations déclaratives et de paiement et qui n’ont pas fait l’objet de pénalités pour manquement intentionnel au cours des trois dernières années ».

Quand l’internet est arrivé, c’était une sorte de Reloading d’une liberté revendiquée en prolongement de ce qui nous échappait physiquement. La Grande Maison était alors en retard, mais elle l’a comblé doucement et surement pour nous encarter définitivement et nous retenir dans ses filets …

De ce constat, il est possible de légiférer à qui mieux-mieux pour étendre le filet et resserrer ses mailles.
Par exemple avec l’AEOI – L’échange automatique d’informations qui est une norme définie par l’OCDE. Les pays signent des accords pour échanger automatiquement (et non sur demande, comme c’était le cas avec les TIEA) les informations des comptes bancaires détenus par des personnes – physiques ou morales – qui résident dans tout état signataire. Les USA en sont à l’origine car l’IRS – le Bercy américain, souffrait en effet de la non-remontée des revenus des comptes opaques de leurs ressortissants qui enfreignaient la règle de taxation selon la nationalité du passeport. Une notion qui n’existe pas encore dans le Droit fiscal français, mais récemment l’idée transpire dans les « cerveaux » de Bercy avec pour commencer, s’occuper des retraités expatriés les plus aisés.

Il y a bien une solution pour s’affranchir de ces chasseurs : Opter pour un passeport de nationalité différente et donc de facto quitter la nationalité française, en sachant que le passeport français est un des meilleurs pour voyager à travers le monde. Il y a de surcroît la notion de bannissement de la terre de ses aïeux.

Pendant ce temps, l’impôt à source est déjà à l’œuvre depuis le 1er janvier 2019 sise France à travers l’usine à gaz créée par Bercy.

Conclusion

Inutile de dire que je n’ai aucune confiance en ces vampires. Qu’ils continuent de pénétrer chez moi comme à leur accoutumée légiférée, mais en aucun cas je ne leur donnerai les clés pour entrer chez moi …

Bien à vous

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Quand le venin se répand

Une chose me trouble, c’est la transformation en mal absolu d’une bonne intention ou d’une règle initiale apparemment bonne. C’est un problème récurrent dont l’implacable processus chaque fois m’interpelle.

Commençons par une aventure ordinaire arrivée récemment à un être qui m’est cher.

Ici, la bonne intention est que lorsque l’on trouve un objet perdu on le rapporte au service municipal anciennement appelé le “service des objets trouvés“.

On apprenait cela enfant. Ce qui est à soi est à soi, ce qui est à autrui et perdu par lui doit lui être rendu. Un concept qui se dilue un peu, il suffit de voir les yeux incrédules du serveur de restaurant que l’on rappelle pour lui dire qu’il a oublié le vin ou le dessert sur l’addition qu’il présente.

Donc, cette personne qui m’est chère sort fatiguée de son tour de garde dans un service un peu chaud et s’arrête dans une banque, qui n’est pas la sienne, pour retirer au distributeur automatique un billet de vingt euros.

Elle reprend sa carte bleue, son ticket et oublie le billet. Elle m’appelle en plaisantant étonnée de tant d’inattention, en me faisant part de sa bêtise d’avoir ainsi perdu vingt euros. Je lui dis d’en faire part à sa banque.

Pourquoi faire me dit-elle ? “C’est perdu de chez perdu”.

Je lui explique, que d’une part il est possible que la machine reprenne le billet non retiré, que d’autre part celui qui est passé après elle a pu rapporter à la banque le billet trouvé. Dans les deux cas il est donc nécessaire que cette dernière connaisse la personne qui l’a perdu.

Elle se rend donc à sa banque, qui n’est pas celle où le billet a été laissé, et déclare son inattention. Son “conseiller personnel” — c’est ainsi que l’on nomme certains guichetiers pour faire croire aux clients que les services bancaires sont toujours personnalisés, alors que les banques d’aujourd’hui ne sont que des administrations anonymes qui récoltent le fric pour l’utiliser entre copains directeurs de ces monstres et hommes de l’Etat — donc, son conseiller personnel lui apprend que, dans ces conditions d’oubli de billets dans la machine, nos banques au grand cœur remboursent immédiatement l’étourdi. Il suffit de remplir un dossier, qu’il lui confie.

Elle me rappelle pour me faire part de la bonne nouvelle. Je m’en étonne, ne comprenant pas pourquoi les banques paieraient une erreur, et avec quel argent, au lieu de se contenter d’assumer un retour naturel, s’il a lieu, du billet perdu. La modernité sans doute.

Elle remplit son dossier, les vingt euros sont immédiatement de retour sur son compte, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Le temps passe puis, soudain, les vingt euros disparaissent de son compte. Étonnement et téléphone à la banque. Le “conseiller personnel” a changé. Le nouveau explique que la banque de retrait, n’ayant jamais revu la couleur du billet égaré, refuse de le payer. Il rajoute que lui-même ne peut pas le prendre en compte et il finit carrément par dire qu’après tout :  “qu’est ce qui prouve que ce billet a bien été oublié dans la machine ?” C’est-à-dire qu’il soupçonne l’étourdie d’avoir menti, pour voler en quelque sorte vingt balles.

La boucle est bouclée. Le pire est là. Le mal est fait.

Voyons, une personne se présente à une banque pour signaler un billet perdu afin qu’il lui soit rendu s’il est retrouvé, rien de plus. La banque, sans doute pour se rendre intéressante, fait mine de pouvoir rendre le service de faire réapparaître le billet perdu, ce qui est ridicule. Pour finalement soupçonner le client, qui n’en demandait pas tant, de combine et de vol…. On touche le fond.

Que s’est-il passé ?

A partir d’un principe simple, où chacun est responsable de ses actes et de sa moralité, l’intervenant principal, le banquier, envoie un signal non équivoque d’indifférence à la morale, à la responsabilité, pour séduire. Puis il se fracasse sur la réalité, alors il la transforme et accuse celui qu’il a tenté de séduire en le soupçonnant de vice, en l’accusant d’insincérité. Celui-ci devra vivre avec ce soupçon dorénavant, alors qu’il n’avait demandé aucun avantage.

Cette mécanique se retrouve partout et tout le temps.

On pourrait parler des curés, à qui personne n’a rien demandé, qui se sont fait fort de terrasser leurs pulsions sexuelles, qu’aujourd’hui les catholiques découvrent effarés – enfin peut-être – comme étant en réalité une bande d’obsédés sexuels sautant sur tout ce qui bouge, masculin ou féminin.

Mais surtout, l’analogie peut se faire avec les égalitaristes.

Ces gens qui ont dévoyé le mot égalité. Ce beau mot avait au départ, en 1789 pour nous, pour objet d’affirmer qu’effectivement les hommes sont tous égaux, qu’il n’y a pas d’un côté les esclaves propriété de certains et de l’autre les hommes libres, comme cela était le cas depuis des milliers d’années.

Les égalitaristes ont fait mine de pouvoir donner à ce magnifique mot “ÉGALITÉ” une connotation vulgaire, banale, matérialiste, effaçant du même coup le mérite, le travail, la valeur, réduisant au même niveau tous les hommes, les très bons et les bons à rien.

Ils agissent comme le banquier qui fait croire qu’il est capable de pallier l’étourderie et qui  impuissant finit par accuser celui qu’il prétend aider.

Aujourd’hui les égalitaristes sont sur le point de dénoncer, d’insulter et de tenter de détruire ceux à qui ils ont fait croire que l’égalité est une répartition vénale et cupide de biens matériels, au lieu d’une ambition humaine de respect moral hélas pas encore généralisée à l’échelle du monde.

Je pense évidemment aux actuels Gilets Jaunes, crédules et naïfs, qui surprennent leur église égalitariste en pleine razzia, en pleine débauche inégalitaire. Les voilà soudain plus “cathos” qu’ils ne s’imaginent, en tout cas au niveau de l’émotion collective….

Bien à vous. H. Dumas

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