Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Le grand coup de tronçonneuse fiscale de l’Etat rapetout

Vous connaissez cette image du président argentin Javier Milei avec sa tronçonneuse, élu pour stopper des décennies de dérives étatiques, les déficits insondables, une corruption endémique, un clientélisme électoral effréné, une inflation galopante qui a ruiné toute la classe moyenne.

Il a promis de couper dans les dépenses publiques, de diminuer le poids de l’Etat et notamment le nombre de ses fonctionnaires ; en un mot de redresser le pays.

Et c’est ce qu’il fait, avec succès d’ailleurs, car l’inflation diminue fortement, la croissance économique revient, les déficits se réduisent !

En France aussi, l’administration a sorti la tronçonneuse mais ce sera une tronçonneuse … fiscale et elle va couper bien des têtes …

En gros, ce sera une avalanche de nouveaux impôts car, en France, c’est bien connu, nous sommes en pleine austérité, à l’os budgétaire, sur tout et c’est d’ailleurs pour cette raison que nos services publics fonctionnent si mal !

On ne peut donc absolument pas réduire les dépenses, ce ne serait pas décent surtout … électoralement !

Cette vision est confirmée par E Macron, himself, puisqu’il a déclaré récemment que le plafond de 3% de déficit annuel (fixé par les français lors de la mise en place de l’€ pour rassurer les allemands) était obsolète et qu’il fallait envisager de nouvelles mesures pour permettre d’avantage de « souplesse budgétaire » ; car c’est bien connu quand le thermomètre donne de mauvaises mesures, le mieux est de … casser le thermomètre !

Il propose aussi de permettre des emprunts au niveau européen (de l’ordre de 500 Mds€) ; ce qui n’est rien moins qu’une proposition de faire payer les dettes de la France par les autres pays membres de l’Europe. Cela ne manquera pas de réjouir ces derniers et de les faire se précipiter pour apporter leur soutien à une proposition aussi « responsable et courageuse » …

Le projet de loi de finances pour 2025 confirme cette vision : plutôt que de réduire les dépenses, l’Etat fonctionnaire a choisi d’augmenter les prélèvements obligatoires.

Parmi les mesures envisagées, on peut citer :

Le prix des cartes grises pour les voitures va fortement augmenter ; avec pour certaines régions des augmentations de 50% (en Normandie notamment),

Le malus fiscal est porté à 70.000 € ; la plupart des voitures thermiques étant désormais assujetties à ce qui n’est qu’une amende fiscale, alors que, de manière « incompréhensible » les français refusent d’acheter des véhicules électriques à plus de 35.000€ et se tournent vers des véhicules d’occasion. Peut-être qu’ils n’en ont pas les moyens alors que le marché du neuf se finance désormais essentiellement par le biais de la LLD (location longue durée), forcément plus couteuse mais qui permet l’usage d’un véhicule sans une mise de fonds trop importante au départ,

La taxe de « solidarité » sur le transport par avion va encore augmenter et aura pour principal effet de faire fuir les compagnies aériennes étrangères,

Il a été prévu une réduction de l’exonération partielle de cotisations sociales sur les salaires des apprentis; ce qui revient à les augmenter !

De la même façon, il a été décidé de diminuer le montant des exonérations de charges sociales patronales pour les entreprises alors que les cotisations sont déjà trop élevées par rapport à tous nos concurrents économiques,

La taxe sur le transport pour financer le train régional, appelée « Versement Mobilité », sera aussi augmentée. Elle est supportée par les entreprises qui en répercuteront le cout sur leurs clients (donc vous),

La Tva est portée à 20% sur les chaudières à gaz parce que la Tva à taux réduit menaçait vraiment trop l’avenir de la planète,

L’abonnement EDF va augmenter en vous faisant le coup du train (qui peut en cacher en un autre) en vous expliquant que le prix de l’électricité (KWh) va baisser de 15%,

Il est prévu de mettre en place une taxe zucman sur les hauts patrimoines (plus de 100 millions€), (Gabriel Zucman est un pseudo économiste marxiste spécialisé, qui s’en étonnerait, dans la confiscation de l’argent des autres),

L’exit tax est toujours là pour ceux qui voudraient quitter le pays afin de sauver leur patrimoine de la spoliation fiscale,

La Tva sera désormais applicable sur l’activité des auto-entrepreneurs à partir de 25.000€ de CA,

La Tva sera désormais applicable sur les locations Airbnb et il est prévu un florilège d’amendes pour les petits malins qui oublieraient de se déclarer en mairie,

Il est prévu aussi un alourdissement de la fiscalité sur les plus-values pour les loueurs en meubles non professionnels,

L’impôt sur les sociétés (IS) va augmenter pour les grandes entreprises (il passera de 25 à 40%) ; ce qui va les inciter à transférer leur siège social à l’étranger. L’Etat poursuit donc consciencieusement la liquidation de l’industrie française (du moins ce qui en reste),

La facturation électronique va être obligatoire et payante pour toutes les entreprises, y compris les plus petites, afin de permettre à Bercy de mieux « contrôler » les risques de fraude fiscale,

Il est prévu la mise en place d’une nouvelle taxe sur les rachats d’actions par les sociétés,

La fiscalisation des avantages en nature au titre des voitures de sociétés va être alourdie et, parallèlement, il a été décidé une réduction du barème des frais kilométriques pour ceux qui utilisent beaucoup leur voiture à titre professionnel; et parallèlement, il est prévu une augmentation des amendes pour obliger les entreprises à acheter (ou louer) des véhicules électriques,

Vous n’échapperez pas à une augmentation des droits de mutation à titre onéreux (appelés aussi frais de notaires sur toutes les transactions immobilières, perçus essentiellement par les régions),

Bien entendu, les épargnants ne seront pas oubliés avec :

Le seuil de l’IFI qui n’a pas été revalorisé depuis sa mise en place, du coup ses assujettis subissent une augmentation de la pression fiscale alors que les prix de l’immobilier sont à la hausse depuis déjà plusieurs années, (il s’applique à partir d’1,3 million€ de patrimoine immobilier),

C’est la même chose pour les droits de succession avec un plafond d’exonération qui est toujours fixé à 100.000 € par héritier depuis 15 ans alors que les prix ont augmenté d’au moins 25%. Du coup, plus les prix montent et plus les impôts rentrent …

Il n’y aura pas non plus de revalorisation pour le plafond d’exonération 152 500 € pour les transmissions par le biais l’assurance-vie. Mêmes causes, mêmes effets …

Nous aurons aussi un alourdissement de la taxe Tobin sur les transactions boursières, (achat d’actions sur les sociétés françaises dont la capitalisation est supérieure à 1 Md €).

Le secteur de la santé ne sera pas oublié avec un alourdissement de la taxe de « solidarité » sur les contrats de mutuelles de santé (que vous paierez bien entendu par le biais d’une augmentation de primes mensuelles de votre mutuelle),

Les parieurs seront ravis d’apprendre qu’ils subiront aussi une augmentation de la fiscalité sur les jeux d’argent,

Les amateurs de boissons type Coca et autres supporteront une augmentation de la taxe soda sur les boissons sucrées,

Et j’en oublie certainement …

Alors que la France détient déjà le triste record mondial de la pression fiscale, la mitrailleuse fiscale a été de nouveau mise en batterie par nos grosses têtes de Bercy et c’est un véritable « carpet bombing » fiscal, un tapis de bombes, qui va nous tomber dessus avec des effets d’autant plus dévastateurs que la France est le seul pays de l’Union Européenne à adopter cette « stratégie fiscale et budgétaire » ; tous les autres pays faisant des efforts de réduction des dépenses publiques !

Mais, soyons équitables : le gouvernement a quand même prévu de revaloriser les tranches de l’impôt sur le revenu du montant de l’inflation (1.8% taux officiel d’une inflation qui se situe probablement aux environs de 3%) pour éviter que plusieurs centaines de milliers de contribuables aux très faibles revenus, jusqu’ici exonérés, ne se retrouvent imposables,

Nul besoin d’être devin pour prévoir les effets catastrophiques qu’auront ces mesures sur l’activité économique du pays qui va s’enfoncer lentement dans la crise et le surendettement … et tous ceux qui le pourront vont s’enfuir devant ce qu’on est bien obligé d’appeler une véritable folie fiscale !

Bien évidemment, ces dérives budgétaires et fiscales vont se payer, vous les paierez, nous les paierons, mais à l’arrivée combien d’entreprises vont disparaître, combien de chômeurs en plus, combien de misère et de dettes en plus ?

Définitivement, il ne faut pas travailler en France, il ne faut y avoir aucun patrimoine ni immobilier ni financier, il ne faut pas y créer d’entreprise et surtout il ne faut pas espérer y gagner de l’argent … car la France est un enfer fiscal !

Ce pays est manifestement dirigé par une bande de fous furieux car comment va-t-on faire face aux dépenses qui vont s’imposer, alors que la situation internationale et géopolitique devient instable, pour assurer une défense nationale pour l’instant incapable de faire autre chose que de petites interventions dans des pays africains qui ne veulent plus de nous !

On ne le répètera jamais assez : l’Etat est bien toujours capable du pire et nos élites, hauts fonctionnaires et élus, qui ne veulent pas renoncer à leurs plantureux avantages, viennent hélas encore une fois de le prouver !

Bien cordialement à tous !

 

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Solidarité fiscale : Quand le Fisc « recel » !

Le titre de cet article peut paraître provocateur, pourtant, je vais vous expliquer pourquoi, selon ma perception et ma conception de la justice, cette affirmation repose sur des fondements réels. Il ne s’agit pas ici de la justice des hommes, mais bien de la justice dans son acception philosophique. Depuis Platon et Aristote, la justice est considérée comme une vertu cardinale, visant à équilibrer les droits et les devoirs de chacun au sein d’une société harmonieuse. Elle oppose souvent la justice légale (application stricte du droit) à la justice équitable (adaptation aux circonstances pour aboutir à un résultat moralement juste). Cet article s’appuie sur ma propre expérience de vie pour mettre en lumière les dérives d’un système fiscal qui, sous couvert de recouvrement, finit par s’apparenter à une pratique de recel.

Mise en contexte : une expérience personnelle tragique

Pour faciliter la compréhension de cet article, voici un résumé de mon expérience :

J’ai été fiscalement solidaire de mon ex-femme par le biais du mariage pendant deux ans. Ma profonde désillusion est survenue lorsqu’elle m’a avoué avoir détourné une somme astronomique à mon échelle de vie. Ces manœuvres frauduleuses, facilitées par sa fonction de comptable, étaient réalisées sur un compte qu’elle détenait seule. C’est là, avec le mensonge, la principale raison pour laquelle je ne me suis rendu compte de rien. Presque 3 ans après ses aveux, notre divorce, un dépôt de plainte et une enquête de gendarmerie, elle est reconnue coupable d’escroquerie et d’abus de confiance par le tribunal correctionnel et condamnée en conséquence.

Jusqu’ici, le sort normal d’une sombre affaire. Mais c’est ici que commence l’acharnement de l’administration fiscale, et l’injustice qui en découle.

Il est essentiel de préciser que la suite de cet article n’a en aucun cas pour objectif de justifier ou de minimiser les actes délictueux commis par mon ex-femme. Je ne cautionne en aucune manière ses agissements, qui ont eu des répercussions particulièrement lourdes sur ma vie personnelle et financière, et qui vont à l’encontre de mes principes.

Définition du recel et application au fisc

La définition légale du recel, telle que prévue par le Code pénal français (article 321-1), est la suivante :

“Le recel est le fait de dissimuler, détenir ou transmettre une chose, ou de faire office d’intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d’un crime ou d’un délit. Est également constitutif de recel le fait de bénéficier, par tout moyen, du produit d’un crime ou d’un délit.”

Les éléments constitutifs du recel sont les suivants :

  1. Une infraction d’origine délictuelle : la somme détournée résulte d’une escroquerie et demeure juridiquement la propriété de l’employeur de mon ex-femme.
  2. Une action du receleur : L’administration fiscale engage une action en recouvrement pour prélever un impôt sur cette somme et en faire bénéficier l’État.
  3. La connaissance de l’origine frauduleuse : Dans ce cas, la fraude a été établie et jugée. L’administration fiscale est donc pleinement informée de l’origine illicite de ces fonds.

En appliquant cette définition, il est manifeste que le fisc perçoit un impôt provenant d’un vol, en toute connaissance de cause, et va jusqu’à exiger, par le biais du mécanisme de solidarité fiscale, le paiement d’un contribuable innocent, pouvant aller jusqu’à la saisie de ses biens.

Une considération de revenu grotesque

Dans la logique de l’administration fiscale, le fruit du délit commis par mon ex-femme est considéré comme un revenu imposable. Or, il ne s’agit pas d’un revenu, mais du produit d’un vol ! Cette somme appartient à son employeur et non à elle. La justice l’a logiquement condamnée à restituer l’argent volé, mais l’administration fiscale persiste à prélever des impôts sur une somme qui doit être remboursée.

Comparons avec un cas différent : un trafiquant de drogue reconnu coupable d’avoir encaissé un million d’euros issus de son activité illégale. Il sera redressé fiscalement, subissant une taxation sur son activité occulte (+80%), majorée des pénalités de retard. Mais il conserve le bénéfice de son “activité”. (Un trafiquant de drogue n’a pas à restituer à ses clients l’argent issu de la vente de stupéfiants.) Dans mon histoire, mon ex-femme doit restituer l’argent, mais doit aussi payer des impôts dessus !

Pire encore, la solidarité fiscale me rend redevable de l’impôt correspondant aux deux années de mariage ! Ainsi, en tant que conjoint innocent, je me retrouve poursuivi pour l’impôt dû sur une somme issue d’une fraude dont je suis la première victime. (Je vous laisse imaginer les conséquences des agissement délictuels de mon ex-femme sur notre couple)

Quand la machine fiscale dépasse les limites du raisonnable

L’administration fiscale est prête à tout pour ne pas renoncer à des recettes, quitte à aller contre le bon sens et l’équité. Elle privilégie l’application stricte de règles rigides au détriment de toute considération humaine et morale, alors même que la loi lui accorde un pouvoir d’appréciation. Un système qui traite de la même manière un conjoint innocent et un fraudeur avéré est un système défaillant. Pire encore, le système accorde une forme de faveur au fraudeur avéré en l’exonérant totalement d’un impôt illégitime, tout en faisant peser la charge exclusivement sur le conjoint innocent pour les deux années de mariage. C’est une situation tout simplement révoltante, en totale contradiction avec les principes moraux et éthiques les plus élémentaires.

L’impôt n’est pas une dette ordinaire, c’est une obligation citoyenne qui doit être basée sur une répartition juste et équitable. La fiscalité ne peut pas devenir un instrument d’oppression contre ceux qui sont déjà victimes d’une injustice.

En bref, il est urgent d’abroger la solidarité fiscale, et de reconnaitre ses victimes

Le cas que je décris ici n’est pas isolé. D’autres victimes de la solidarité fiscale se retrouvent dans des situations similaires, piégées par un système qui se soucie plus du recouvrement à tout prix que de la justice.

Il est impératif que la solidarité fiscale soit abrogée, car elle est une aberration juridique et humaine qui expose des innocents à des dettes qu’ils n’ont jamais contractées. Loin d’assurer une équité fiscale, ce mécanisme fonctionne comme un levier de spoliation institutionnalisée et fait de l’administration fiscale un receleur légitimé par le système.

Les victimes de ce système doivent être reconnues et indemnisées. Elles ont déjà payé un lourd tribut à des erreurs qui ne sont pas les leurs. Il est temps de restaurer une justice fiscale digne de ce nom, fondée sur la responsabilité individuelle et non sur une solidarité imposée, qui se transforme en un instrument d’oppression.

Note de l’auteur : Cet article s’inscrit pleinement dans l’exercice de la liberté d’expression, droit fondamental garanti par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. Il n’a ni pour objet ni pour effet de porter atteinte à l’honneur ou à la considération de l’administration fiscale, mais bien de soulever un débat de société sur un mécanisme juridique contestable. Il ne constitue en aucun cas une diffamation, un outrage ou une incitation à la haine, mais une critique légitime fondée sur des faits avérés et une argumentation juridique et philosophique. Toute interprétation contraire relèverait d’une atteinte à la liberté d’opinion et au droit d’alerte citoyenne.

Mots clefs : Fiscalité, Solidarité fiscale, Recel fiscal, Injustice fiscale, Administration fiscale, Impôt injuste, Spoliation institutionnalisée, Responsabilité fiscale, Fraude et impôt, Recouvrement abusif, Droit fiscal, Droit des contribuables, Équité fiscale, Tribunal correctionnel, Vol et escroquerie, Abus de confiance, Dérive administrative, Justice et fiscalité, Réforme fiscale, Déresponsabilisation de l’État, Liberté d’expression et critique fiscale, Oppression fiscale, Législation abusive, Droit d’alerte citoyenne

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J’ai mal à l’Amérique

L’Amérique a formaté mon enfance et mon adolescence, puis ma vie d’homme.

Le jean et les converses baskets, que l’on appelait « basquettes » à ne pas confondre avec les tennis; le jazz, puis le rock; les westerns où le bon, qui n’est pas toujours celui que l’on croit, triomphe du mal avec honneur et chevalerie; les pin-ups; l’anglais qui accompagne une pensée mondiale; la disparition relative des frontières dans le monde sous le charme de l’Amérique; les tics sociaux créés là-bas arrivant chez nous peu de temps après; Hollywood et ses films gigantesques; et bien plus encore, nous rattachaient furieusement à l’Amérique ou nous opposaient tout aussi furieusement à elle.

Trump sait-il ce qu’il fait en transformant ce pays en une troupe de maquignons imbus de leurs personnes, en voulant passer du statut de fabriquant exclusif d’âmes à celui de fabriquant exclusif d’armes ?

Il se croit malin en enfermant l’Amérique dans son palais. Ne sait-il pas que, quel que soit le lieu, l’enfermement tue, à petit feu mais inexorablement.

Il devrait lire «Jacaranda », il comprendrait — ou ne comprendrait pas — comment le repli exacerbe les différences pour distiller la haine jusqu’au point de non retour de la violence meurtrière.

Cet homme manque de finesse, d’empathie, c’est un grave défaut, même et surtout en économie contrairement à ce que tout le monde croit.

Donc il ne peut qu’échouer, même en ce domaine dont il prétend être un champion, ce dont je doute.

Qui va nous donner le tempo ?

Qui va remplacer l’idole américaine ?

L’Amérique se repliant chez elle, c’est Eddy Barclay se retirant dans un monastère à Marvejols. Qui va prendre leurs places, qui va nous faire rêver ou cauchemarder : les chinois insaisissables, les russes imbibés ?

La perte pour les américains va être dure à avaler, mais pour nous aussi.

Entre nous, j’accuse Trump, mais les fautifs ce sont évidemment ceux qui ont voté pour lui.

Deux hypothèses :

  • Ils ont juste eu un coup de mou, ils ont récompensé un peu hâtivement le camelot, alors ils vont se reprendre vite et engager les efforts nécessaires pour recoller à leur image.
  • Ils sont vraiment en burn-out sociétal et il va falloir changer de paradigme. l’Amérique disparaîtra de notre surmoi où elle était omniprésente. Les américains eux ne s’en remettront pas.

Que l’on soit une groupie, un ennemi ou un déçu de L’Amérique, l’imaginer potentiellement inexistante procède du vide sidéral.

Rééquilibrer un budget, secouer une bureaucratie délirante, éradiquer la drogue et la déprime doivent pouvoir se faire autrement qu’en s’anéantissant soi-même, non ?

Attendons la suite et tâchons de ne pas être emportés par le tourbillon que va provoquer l’évacuation de l’eau du bain.

Bien à vous. H. Dumas

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Les masques tombent

J’ai de la peine à admettre que ce que je constate — que je vais partager avec vous — est la réalité. J’espère, encore une fois, que je me trompe, que je vois le mal partout, que ce n’est pas ça.

Et pourtant :

– Trump réclame sa part du sous-sol de l’Ukraine.

– Poutine, sous réserve sans doute d’une commission, paraît d’accord. Tout en conservant en pleine propriété une partie du jardin.

– Zelenski, devrait signer le contrat dans quelques jours.

– l’Europe est malade de passer à côté du pactole.

Conclusion

La guerre en Ukraine ne serait qu’un de ces éternels scénarios de pillage, tels qu’on en voit partout, tous les jours.

Bien plus

Trump rend public la trame, mais elle existait évidemment avant lui.

Tous les chefs protagonistes savent, depuis le début, que l’objectif n’est qu’un simple pillage de matières premières.

C’est lourd, non ?

Cent mille morts de chaque côté. Vous arrivez vous à penser que mourir pour des terres rares ou pour des idées, il n’y a pas de différence ?

Finalement oui, peut-être.

Mais pour la liberté ? Quand même…

Non, pas d’exception. Derrière chaque idée, chaque émotion, chaque morale, chaque philosophie, il y a en embuscade un intérêt matériel, un pillage en devenir.

C’est donc la règle ? Il n’y a pas d’opinion, il n’y que le pognon.

Ce serait ça la grande découverte que nous devrions aux réseaux sociaux qui on produit des Trump qui balancent. Je le crains.

Je ne sais pas vous, mais moi je vais avoir quelques difficultés à digérer la nouvelle.

En même temps, finalement, tout cela est très écologique, très nature, très animal, jungle.

Je vais me retirer dans ma tour d’ivoire, observer le déroulement des faits, je tenterai après d’y voir plus clair.

Pauvre Malraux, le 21ème siècle ne sera pas spirituel, il sera cynique ou il ne sera pas.

Bien à vous. H. Dumas

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A vos comptes !

Ne croyez pas tout ce qu’on vous raconte. Contrairement aux idées reçues, faire un bon budget, c’est choisir la facilité ! Et ça va vite. Il suffit de tailler dans les dépenses, de faire des économies et de diminuer les recettes – c’est-à-dire les impôts et les taxes – de se constituer un petit bas de laine pour prévoir l’avenir, bref, de prendre des décisions claires et simples pour adapter son train de vie à ses moyens. Il n’y a pas plus simple. Il ne faut pour y parvenir qu’un peu de volonté et d’autorité.

Mais on a beau les encourager à suivre leur instinct naturel à la paresse, nos gouvernants, tous tels qu’ils sont, renâclent et persistent à rechercher la difficulté avec de mauvais budgets.

À les croire – ils le disent d’ailleurs absolument tous – aucune majorité n’a jamais fait de bon budget. On vient d’apprendre avec le dernier en date qu’aucune minorité non plus.

Avec opiniâtreté, année après année, nos élus se contraignent à d’interminables discussions et palabres avec des quémandeurs toujours insatisfaits. Pour que malgré tous les efforts qu’ils font tout le monde soit toujours mécontent.

Adapter des moyens qui diminuent à un train de vie qui doit augmenter constamment est évidemment très compliqué. Et c’est toujours l’échec. C’est pourtant ce que choisissent toujours nos gouvernants. Sans doute pour prouver leur capacité à accomplir d’impossibles prouesses. Un goût certain pour la performance ! Un idéal républicain, en somme.

Tout le monde sait que c’est en fonction de ses moyens que l’on peut fixer son train de vie. Sauf apparemment l’État.

C’est pourtant élémentaire : notre train de vie augmente lorsque nos ressources augmentent et diminue lorsque nos ressources diminuent.

Alors, puisqu’on en est à enfoncer des portes ouvertes, ne faudrait-il pas prévoir dans la Constitution que le train de vie des Français est la variable d’ajustement de leurs moyens ? Ce serait simple comme bonjour et vrai pour tous.

Un bon moyen de faire entendre raison à l’État.

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Un Montespan prémonitoire : Feu Monsieur Auzière !

Un Montespan prémonitoire : Feu Monsieur Auzière !

Auditeur ébahi fut le banquier sévère
Qui, revenu trop tôt, troubla l’intimité
D’une Madame de Rênal plaidant le droit à l’adultère,
Et d’un Julien Sorel qui invoqua…l’excuse de minorité !

Que dire à l’orphelin sans Temple, nu comme un ver,
Pour en faire un jeune homme rangé dans son armoire à glace ?
“-Chez moi, sans votre classe, aucune visite scolaire ;
Chez vous, avec ma femme, aucune rentrée des classes !”

Alors, que négocia l’enfant trouvé comme d’Alembert,
Usant de sa riche jactance d’Encyclopédie ?
“-Dauphin trompeur devenu roi, mari trompé dans le dictionnaire !
Afin de m’en souvenir, j’vous plante deux cornes : cocu qui s’en dédit !”

Mais, venue du dehors et cassant une baie de verre,
Retentit de Ruffin la forte voix de cheminot :
“-De la Providence moi aussi, j’attends dans le noir qu’un tabouret s’libère,
Puis, prendrai enfin seul, et à mon tour…ma leçon de piano !”

Heureux d’avoir mené à terme une histoire routinière,
A peu près aussi bien dénouée qu’elle était vraiment mal partie,
J’ai su vous extraire cinq minutes de votre condition ouvrière :
C’est le miracle du “Pass Culture”, vanté par Rachida Dati !

Sébastien MILLERAND

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Difficile d’y voir clair…

En réfléchissant à mon dernier billet, je lui trouve une incohérence.

La voici : « Un homme comme Macron peut-il être sot ? »

Objectivement non, sans doute…

Il est passé à travers des filtres éprouvés parfaitement capables de trier les intelligences, comme c’est le cas pour toute notre élite scolaire.

Ces gens sont intelligents, et c’est d’ailleurs une grande partie du problème qui nous est posé.

Car être intelligent ne les empêche pas d’avoir possiblement des défauts rédhibitoires tels que la cupidité, la passion du pouvoir, ou des vices tels que le mensonge, la perversion, bref toute une panoplie de biais que leur intelligence rend particulièrement dangereux.

Par ailleurs je crois sans ambiguïté que tout dirigeant, sauf s’il dirige par la force exclusivement, ce qui ne peut pas être le cas longtemps en démocratie, est l’otage de son opinion publique à qui il doit sa place.

Or l’opinion publique est manipulable, tout particulièrement aujourd’hui à la faveur des réseaux sociaux. Même si cette manipulation ne peut pas être pérenne.

Donc Macron, en dévoilant ses conclusions sur les impasses de cohérence des positions de Trump sur l’Ukraine, risque évidemment de s’attirer le courroux de ce dernier, mais si ses pseudos confidences sont reprises sur les réseaux internes des USA, elles peuvent mettre à mal l’image de Trump dans l’électorat américain.

Ce pourrait-être un plan, le plan de Macron.

Alors j’aurais eu tort dans mon billet précédent.

Réponse la semaine prochaine.

Pour tout vous dire, si la stratégie de Macron n’est pas une simple histoire de fatuité à laquelle j’avais pensé, mais le coup à trois bandes auquel je fais référence dans ce billet, je crains fort que le résultat ne soit pas au rendez-vous.

Les électeurs de Trump ne sont probablement pas en situation de douter, donc d’être prudents. Ils se croient toujours les maîtres du monde, puisque c’est cette idée qui les a amené à voter pour Trump.

En se proposant d’inquiéter Trump par rapport aux électeurs américains par le biais de confidences désobligeantes sur les réseaux sociaux, je crains que Macron se fourvoie lourdement.

Retour alors à la case départ : malin ou pas malin Macron ?

Attendons de voir le résultat. Bien à vous.

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Il est temps de procéder à un grand ménage !

Il est temps de procéder à un grand ménage !

Churchill disait que les Américains choisissent toujours la bonne solution. Après avoir essayé toutes les autres. Assurément, Trump est un vrai Américain. Donner à l’adversaire tout ce qu’il veut avant d’avoir commencé à négocier, c’est du jamais vu, sauf lors des redditions. Les Etats-Unis se sont mis, vis-à-vis de la Russie, dans une position qu’ils ne pourront tenir. Car si inconsistants soient-ils, les Européens ne pourront accepter l’abandon de l’Ukraine sans perdre la face, et ils finiront bien par regimber. L’affaire n’est donc pas finie. Elle en fait que commencer.

L’histoire du monde n’est guère variée. Le plus fort cherche toujours à dominer les autres, et ceux-ci cherchent toujours à échapper à cette emprise, fût-ce en rusant. Néanmoins les grandes coalitions réussissent le plus souvent à l’emporter. Ce fut le cas dans la seconde guerre mondiale. C’est à cette occasion que l’Occident s’est constitué en force de progrès. Et l’est resté jusqu’à ce jour. Trump vient de rompre cet engagement. Rien ne dit qu’il ne changera pas d’avis, tant son attitude est irréfléchie. Le plus sage pour les nations occidentales est de maintenir leur aide à l’Ukraine en attendant que les choses se précisent du côté des Etats-Unis.

La France retrouve à cette occasion la possibilité d’agir sur le cours du monde. Mais elle est dirigée par un président qui change trop souvent d’avis pour être pris au sérieux. La gravité du moment fera sans doute que les âmes fortes, parmi les dirigeants européens, se révèleront et s’affirmeront. C’est l’heure de remettre en vigueur l’expression du général de Gaulle : « Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples. » L’Orient du général s’arrêtait, à l’époque, à la Syrie. Celui d’aujourd’hui couvre tout l’est de la planète. Mais le principe reste identique. Quand les Grecs ont vaincu les Perses à Salamine, l’enjeu était le même qu’aujourd’hui. Arrêter la course d’une dictature au nom des libertés.

Moins armées en têtes nucléaires que l’Amérique et la Russie, la France et l’Angleterre ont cependant de quoi vitrifier quelque pays que ce soit. L’argument n’a pas changé depuis que l’atome s’est imposé sur la planète. De même que la certitude d’être soi-même vitrifié si l’on utilise l’arme nucléaire. Il y a là de quoi rendre raisonnable qui que ce soit. Ce qui n’empêche évidemment pas les gesticulations. Mais il vient un moment où celles-ci doivent s’interrompre. Ce moment viendra bientôt. Trump et Poutine devront alors cesser de faire croire à tout le monde qu’ils sont les maîtres du jeu. Ils ne sont pas seuls en présence. L’Europe pèse d’un poids qui peut être décisif, pour peu qu’elle soit digne du passé de ses nations et de leur puissance économique.

Les 200 Etats du monde se livrent une course à la communication. Fortement aidés en cela par la Commission européenne, qui tient toute sa place dans ce vaste forum. Les « machins » occupent aussi l’espace. Au point que leurs empiètements sont devenus insupportables à certains Etats. L’Amérique veut ainsi mettre en état d’arrestation le président d’une cour de justice internationale qui veut lui-même arrêter des chefs d’Etat. La vie de la planète est devenue affaire de télévision et de réseaux sociaux. Au point que des  « influenceuses », qui ne sont que des gamines, ont des millions de « followers », puisque c’est ainsi qu’on désigne les foules de suiveurs. Un peu de silence je vous prie, ordonnaient les instituteurs à leur classe. Bonne idée !

Malgré les innombrables nouveautés qui encombrent notre existence, celle-ci n’a pas vraiment changé au fil des millénaires. Les passions sont demeurées les mêmes et leurs issues sont aussi sanglantes qu’elles l’ont toujours été. Il y a en l’homme des constantes qui ne changeront jamais. On ne peut rien faire d’autre que de construire des institutions capables sinon de les empêcher, du moins de les réduire. A cet égard, la pensée libérale a certainement trouvé la formule la plus efficace : l’Etat minimum. Son objet est de réduire les divers pouvoirs qui règnent dans une société à leur dimension la plus modeste. Ainsi l’homme le plus avide de pouvoir ne trouvera à sa disposition que des outils ne pouvant lui conférer l’absolutisme. Bien entendu, il faudra l’empêcher de changer les institutions !

La difficulté de l’implantation d’une société libérale réside dans les désirs contradictoires des individus. Beaucoup veulent conférer plus de pouvoir aux dirigeants pour qu’ils les satisfassent, voire les comblent de présents. Bien entendu ces cadeaux ne sont qu’un cheval de Troie. « Timeo Danaos et dona ferentes », dit l’Enéide. « Je crains les Grecs et les cadeaux qu’ils apportent ». Méfions-nous des cadeaux électoraux. Ils n’apportent que la division et le conflit. Le cheval de Troie moderne est une pochette qui ne contient que de mauvaises surprises.

Dans la phase internationale dangereuse qui s’ouvre, la France souffre d’une information confisquée. La gauche occupe les radios et télévisions du service public et ne tolère aucune intrusion d’opinion adverse. La démocratie oblige à changer cet état de fait. Tant que cela ne sera pas accompli, notre pays ne sera pas un Etat de droit. Nous n’aurons notre juste place dans le concert des nations que lorsque nous en serons dignes. Il est temps de procéder à un grand ménage !

Claude Reichman

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Avant de n’être plus rien, il est opportun de ne plus être grand-chose.

La conscience d’être moins qu’une poussière dans l’univers est la forme la plus aboutie de la liberté.

Cette conscience nous rend totalement responsable de nos actions, donc elle nous donne la possibilité de dire et d’être ce que nous décidons, l’environnement n’a pas de poids sur notre rien qui libère de tout.

Cette conscience pour moi guide ce blog et m’autorise à donner mon avis, bien que je ne sois rien, mais évidemment en contrepartie mon avis lui aussi n’est pas grand-chose, juste ce que vous en faites librement.

Ceci posé, nous pouvons évoquer les évènements tragiques qui nous arrivent sur le paletot à la vitesse de la lumière, si tant est qu’il y ait de la lumière dans l’esprit de ceux qui font l’actualité.

Oui, l’époque est parfaitement semblable à 1938. Les Allemands alors ruinés, quelles qu’en soient les raisons, sont humiliés. Ils se jettent simplement dans les bras d’un délirant qui leur fait croire qu’ils sont les meilleurs et l’avenir de l’humanité. On connait la suite ici, et plus globalement partout où ce genre de flagornerie marche à tous les coups sur les désespérés.

Les Russes et les Américains, pareillement en faillite mais pour des motifs différents, se sont jetés dans les bras de deux escrocs qui leur servent la même bouillie : « Vous êtes les meilleurs et vous le méritez » …

Il n’y a pas d’issue, seule la résistance à cette folie s’impose, mais la victoire n’est pas pour demain. Les deux primitifs vont d’abord s’associer, pour ensuite se déchirer jusqu’à ce que mort s’en suive.

Ce sont eux qui vont provoquer et signer la mort de l’occident.

L’Asie peut dormir tranquille et regarder les évènements paisiblement. C’est elle qui va empocher la mise.

Pour nous ce sera d’abord les souffrances et la bêtise au plus haut niveau. Puis la déchéance…. sans doute.

A ce sujet, avez-vous regardé le discours de Macron ? Ce jeune homme est objectivement un peu niais.

Comment peut-il imaginer qu’après avoir dévoilé sa stratégie pour manipuler Trump — à une population que cela n’intéresse pas car, prosaïque à juste raison, seul le résultat lui importe – ce dernier, susceptible comme un pou, pourrait ne pas l’envoyer balader ?

Macron se croit encore dans la cour de l’école où il était la star, parait-il. C’est fou.

Certes je peux me tromper, mais…ce déballage pédant m’a choqué.

Nul ne peut entraver les délires d’une foule en perdition qui se croit supérieure et se donne aux mafieux qui la flattent. Cette foule n’a pas de limite dans la folie.

Cette situation est une grande constante, c’est d’elle que découle tous les fanatismes, tous les meurtres de masse, que nous pouvons observer un peu partout.

Le pire est que dans ces situations les responsables ne paient jamais la facture. D’abord parce qu’ils ne prennent jamais conscience de leurs responsabilités, ensuite parce qu’il faudrait remonter à l’acte initial, les enchaînements qui en découlent sont souvent plus logiques que fautifs.

A quel moment, par quels actes et à l’initiative de qui, s’est enclenchée la plongée vers la faillite de l’URSS d’abord et des USA ensuite.

Laissons l’histoire chercher… et doutons de savoir un jour, c’est le plus raisonnable.

Je salue votre futur courage. Bien à vous. H. Dumas

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Les dangereuses dérives d’une administration hors de contrôle (1)

Un journal en ligne a titré récemment : Méfiez-vous des escrocs qui se font passer pour des agents de l’Etat !

Certes, mais … méfiez-vous aussi des agents de l’Etat qui se comportent comme des escrocs et ce n’est pas du tout une vue de l’esprit !

En France, l’illégalité est en train de devenir un mode ordinaire de gestion des affaires de l’Etat et les auteurs de ces illégalités peuvent agir en toute impunité au nom de la Loi ; laquelle apparait alors bien malmenée. Cela n’est possible que parce que la France est le pays d’une bureaucratie toute puissante qui exerce un pouvoir discrétionnaire et arbitraire sur la population !

Il est bien délicat dans ces conditions de parler d’Etat de droit bien que les autorités françaises se retranchent toujours derrière le légalisme, même si celui-ci n’est que de façade, car tout pouvoir, quelle que soit la nature, cherche à légitimer son action et surtout à faire croire que son action est légitime !

La répression routière est, à cet égard, un excellent exemple permettant de masquer la réalité des buts poursuivis car, comme l’écologie, elle constitue un argument de poids faisant l’objet d’une intense propagande.

Mais, les buts poursuivis sont-ils vraiment ceux annoncés ?

Pas si sûr … car l’élément essentiel à ne jamais perdre de vue c’est qu’elle rapporte beaucoup d’argent à l’Etat !

Dans un système ultra fiscalisé comme la France, dont tous les comptes sont au rouge, la difficulté est d’augmenter les impôts alors que l’on se situe déjà bien au-delà du niveau de toute taxation raisonnable.

Le saupoudrage fiscal apparait être, de ce fait, la technique préférée de nos grosses têtes de Bercy car le sentiment de matraquage fiscal apparaît alors plus diffus … beaucoup de gens paient plein de petits impôts partout, tout le temps et à la fin cela finit par rapporter gros.

Et le système des amendes routières est exactement conçu de cette façon même si, au départ, il s’agissait bien de sécurité routière !

En effet, nos hauts fonctionnaires se sont aperçus que ce système constituait une formidable machine à cash et les faits démontrent sans ambiguïté une véritable dérive du système vers des buts beaucoup plus matérialistes !

Tout le monde sait que le passage à 80 n’avait pas d’autre but que d’augmenter le rendement des radars, ce qui a été le cas ; alors que personne n’a pu démontrer une relation directe entre la diminution de la vitesse à 80 et le nombre des accidents. Mais qui s’en souvient aujourd’hui ?

Tout le monde a remarqué la multiplication des systèmes de contrôle et fatalement des amendes qui y sont associées.

Bien évidemment, cela n’est pas un hasard …

Le problème qui se pose à notre administration d’Etat c’est que, dans l’ensemble, les radars fixes flashent essentiellement les automobilistes de passage qui ne connaissent pas leurs implantations. En outre, les radars fixes sont désormais signalés par des applications sur mobiles.

De ce fait, le rendement par radar diminue inéluctablement.

Comment dès lors augmenter le rendement pour développer une nouvelle source de recettes ?

La solution du moment est donc la multiplication des radars mobiles (embarqués sur des voitures malgré leur cout d’exploitation très élevé) et des radars chantier car ces appareils présentent l’immense avantage de ne pas être signalés ni par les panneaux ni par les applis !

Car il y a les radars signalés et les autres !

Il s’agit très clairement d’un contournement de la loi qui oblige les autorités à signaler les radars et d’une pratique dissimulée d’extorsion fiscale sous couvert de sécurité publique car il est bien évident que plus on augmente le nombre de radars et de motifs d’amende et plus … on va collecter d’amendes !

Le but non avoué est donc de piéger l’automobiliste, n’importe où, le plus souvent possible et c’est devenu une nécessité financière pour un Etat surendetté car ne perdons jamais de vue que la collecte des amendes routières représente 2 Mds€ de recettes annuelles ; recettes dont l’Etat n’a absolument pas les moyens de se dispenser …

En plus, ce système présente un double avantage :

-l’augmentation des recettes s’accompagne d’un biais statistique dont le but est de stigmatiser les mauvais conducteurs. Seulement, nous verrons que les statistiques des radars sont … fausses mais que ce biais statistique sert de justification au renforcement des contrôles et de la répression !

-le sentiment de culpabilité de celui qui s’est fait prendre limite aussi les revendications ; sans compter que l’automobiliste est en général solvable et qu’il est donc aisé de lui extorquer des sommes d’argent à répétition ; ce qui est évidemment plus difficile avec le dealer des cités armé d’une Kalachnikov qui, en outre, n’a pas de compte bancaire !

Le présumé contrevenant se retrouve face à un système totalement opaque caractérisé par une dispersion intentionnelle des responsabilités entre l’ANTAI, la DGFIP, le Parquet et le CACIR (Centre automatisé de constat des infractions routières) ; ce qui fait que le contrevenant ne sait pas qui est son interlocuteur et il ne sait absolument pas à qui il s’adresse en appelant au numéro de téléphone indiqué.

Le système est conçu pour que la contestation relève du parcours du combattant et soit la plupart du temps vouée à l’échec parce que, sans vous en rendre compte, vous jouez une partie de poker truquée !

La légalité apparente est respectée, vous pouvez contester, mais en fait la plupart du temps votre contestation, même fondée et justifiée, sera … rejetée !

-Le numéro de téléphone (0806 606 606) est celui de l’ANTAI située à Rennes mais on s’aperçoit rapidement qu’il fonctionne essentiellement dans le but d’obtenir rapidement le paiement de l’amende et que les personnes qui répondent à ce numéro racontent absolument n’importe quoi.,

-le contrevenant ne connait pas le Code de Procédure Pénale ; lequel contient des dispositions très strictes que l’OMP (officier du ministère public) va utiliser sans aucun état d’âme dans le but de rejeter les réclamations,

-l’ANTAI est une administration qui n’a pas d’adresse physique ; juste un site internet, un numéro de tel et une boite postale

-l’Officier du Ministère Public est un policier qui agit en délégation de pouvoir du Parquet et qui décide de votre sort. Mais il n’a pas de nom, pas d’adresse, pas de n° de tel et il est injoignable. Il est aussi impossible d’avoir accès au dossier ou d’avoir un représentant du Parquet au téléphone !

Ce n’est finalement qu’un vaste système de racket fiscal où tout est calculé pour en maximiser le rendement ; ce qui ne devrait surprendre personne puisqu’on sait qu’en France la seule chose qui fonctionne c’est la … collecte des impôts !

Impossible me direz-vous ?

Et les dérives, où sont-elles ?

Bien sûr, les autorités nous annoncent, histoire de faire croire à un système équitable, que 30% des infractions sont annulées en oubliant de préciser que dans l’immense majorité des cas c’est parce que soit la voiture a été vendue, soit parce que ce n’est pas le bon conducteur ou encore parce que la photo n’est pas exploitable (en gros, le CACIR n’arrive pas à lire la plaque d’immatriculation) ?

Les statistiques sont bien évidemment totalement muettes sur le succès des contestations reposant sur un autre motif et ce n’est pas un hasard … car vous verrez que l’imputation de fausses infractions est une pratique courante, tout comme celle des amendes abusives.

Nous y reviendrons dans un prochain article qui vous permettra de comprendre toute la complexité du système mis en place et de découvrir un monde dans lequel des fonctionnaires peuvent faire absolument n’importe quoi en toute impunité !

Signe qui ne trompe pas : la France a été condamnée à plusieurs reprises pour violation des droits de la défense devant la CJUE du fait des méthodes employées …

Bien cordialement à tous !

 

 

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BERCY : no limit

Je croyais avoir touché le fond : erreur.

La descente continue, il est possible qu’il n’y ait pas de fond…

La situation

Le 22 novembre 2022, à Bullecourt, le contribuable Theron se suicide.

Avant de se suicider il commet l’irréparable, qui entache son sacrifice largement inutile. Il passe ainsi, inexorablement et sans excuse — quoiqu’il ait pu penser — du côté des assassins en torturant et en tuant un inspecteur des impôts venu chez lui le redresser.

Toute cette horreur sous nos yeux justifiait, comme toutes les horreurs que subit ici ou là notre société, une analyse complète des faits, des tenants et des aboutissants, de telle sorte que tout le monde comprenne la réalité de ce drame. Que l’on fasse en sorte qu’il ne se reproduise plus.

Ce ne fût pas le choix de Bercy.

Le simple fait d’avoir demandé publiquement sur ce blog cette transparence m’a transformé en délinquant, a ajouté à mon casier judiciaire une de ces condamnations pour outrage aux majestés qui nous gouvernent, dont il n’est pas avare.

Finalement, il faut reconnaître que notre Justice s’est reprise, et par un arrêt du 12 décembre 2024 de La Cour d’appel de Paris j’ai été relaxé de tous les procès d’intention que m’avait intentés M. le Maire et sa clique, à l’époque en charge de gérer nos capitaux collectifs avec le succès que l’on connait. Mission qui leur paraissait devoir passer par le matraquage de toute critique et la déportation morale et médiatique de tout opposant, en plus de la torture fiscale qu’ils ont totalement banalisée, ce dont ce blog tente de rendre compte.

On aurait pu penser cet épisode clos.

Pas du tout, mais alors… pas du tout.

Explication

Me poursuivant, en personne, sur ce sujet, car s’estimant diffamés : d’une part M. Fournel, alors Directeur National des Services Fiscaux, puis chef de Cabinet de l’éphémère Premier Ministre Barnier, aujourd’hui planqué à l’Inspection Générale des Finances ; d’autre part M. Claude Girault, Directeur départemental des Services Fiscaux du Pas de Calais, monté aujourd’hui en grade par sa nomination à la tête de la région des Pays de la Loire – toutes ces nominations pendant que les calomnies que ces gens bavent sur moi entravent totalement mon travail largement plus productif et bénéfique pour la collectivité que le leur : ça me troue le cul… – ont obtenu, à titre personnel, une gratification de la part du TJ d’Arras, puis de La Cour d’appel de Douai, d’une somme globale de 1 500 € chacun

Et vous savez quoi ?

Ils font recouvrir cette indemnité personnelle par les Services Fiscaux, comme s’il s’agissait d’un impôt. C’est trop fort.

Le mélange entre les biens de ces fonctionnaires et ce qu’ils appellent l’Etat — donc nous — est stupéfiant. Leur portemonnaie, leurs responsabilités, les conséquences de leurs actes et nous c’est la même chose pour eux. Ce qui est à nous est à eux, sans cloison.

Ce qui est loin d’être le cas dans l’autre sens…

Sur le principe et sur l’honneur.

Les combats que je mène contre ces gens sont politiques au sens large, sociétaux, philosophiques peut-être, dans tous les cas ils ne sont pas dictés par des intérêts personnels. Sans quoi il s’agirait pour moi d’une grave erreur de jugement, vus les résultats…

Cependant, je ne perds pas toujours, il m’arrive de gagner.

Quand c’est le cas, je suis gratifié d’une prime automatique par la justice, qui est censée couvrir les frais de l’avocat obligatoire, que je trouve objectivement totalement contraire au droit à la justice pour tous, qui est un obstacle clair pour les plus humbles à leur accès à la justice. Cette prime n’arrange rien et rend la justice mercantile.

Tout cela n’est pas propre. Aussi, je ne réclame jamais cette « prime » à mes adversaires, même quand je n’ai guère de sympathie pour eux.

Alors : la pression du fisc pour recouvrir une créance personnelle de ces Messieurs… on va en parler quelque temps…

Bien à vous.

PS : les pièces justificatives (texte en gras) s’ouvrent en cliquant dessus .

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Un nouveau venu dans la famille ou L’inutile…joint au désagréable !

Un nouveau venu dans la famille
ou
L’inutile… joint au désagréable !

Ne pouvant échapper au harcèlement,
dont elle fut victime adulte en milieu scolaire,
que fit dame Brigitte (alors enseignante) ?

Eh bien, uniquement par PRAGMATISME,
elle résolut d’épouser…son très jeune harceleur !

Tandis qu’Henri Dumas,
pourtant harcelé par Bercy,
qu’a-t-il BIEN à TORT… toujours refusé de faire ?

Eh bien, uniquement par DOGMATISME,
de se mettre en ménage…
avec l’un de ses vérificateurs !

Qu’il ne nous dise pas pourtant que l’idée, ne lui a jamais traversé l’esprit : j’en veux pour
preuve le titre explicite de cet ancien billet :
“Oh, Martino, tu es le plus beau des Martino !”

(ce qui laissait entendre qu’après comparaison attentive, on peut très bien
être moins vilain… que tous ses homonymes réunis !)

Et que dire de cet échange éloquent lors
d’une garde à vue au commissariat ?

QUESTION : “Puisque vous vous dites architecte,
vérifions ensemble vos conceptions esthétiques :
comment me trouvez-vous physiquement ?”

REPONSE : “Honnêtement, à vous voir comme cela, de près dans votre bureau,
je me dis en moi-même… que la Nature ne vous a pas gâté ;
mais si demain, vous m’assurez que je ne vous reverrai que sur photo,
avec un bon logiciel, j’ai peut-être moyen de vous retoucher !”

Comme on reconnaît bien là ce style délié, onctueux et diplomate,
sachant si bien arrondir les angles du premier coup !

Honnêtement, dans les deux cas, avec le recul des ans,
beaucoup mieux que de simples coups de foudre,
on entrevoyait déjà là le commencement d’idylles véritables,
et de surcroît, notez-le bien, toutes appelées à DURER !

Comment cela, Mme Dumas, sur le principe, n’aurait jamais été d’accord ?

Mais, sachez qu’en la circonstance, elle n’aurait même pas eu son mot à dire !

Après tout, est-ce que monsieur Auzière a dit le sien,
quand ses petits-enfants l’ont remplacé… par un papy numéro deux…
qui, à l’état-civil, était à peine plus âgé qu’eux ?

Jamais de la vie !

Et pourtant, Dieu sait si l’intéressé a crié, et même failli se couper,
quand, quittant la chambre où il était en train de se raser manuellement,
il tomba sur un lycéen dans sa salle de bain…en train de se raser électriquement !

Entendez-le d’ici !

“Alors, jeune homme, qu’invoquerez-vous pour justifier ici votre présence ?
Est-ce le hasard, la fatalité ou bien, la chance ?”

-Oh, rien de tout cela, m’sieur ! Votre femme et moi, on doit tout à la Providence !

Et voyez comme chez ces gens la substitution s’est faite harmonieusement !

En fait foi ce propos d’époque, entendu dans une cour de récréation :

-“Eh bien, moi, mon grand-père par alliance… il est chanoine du Latran ! Tralala, Tralalère !

-“Oh ! le crâneur ! Encore un qui veut devenir le chouchou de monsieur le curé au catéchisme”!

Alors, fort de ce bel exemple,
pourquoi ce qui s’est si bien fait en milieu amiénois,
ne serait-il pas pleinement transposable dans un intérieur sétois ?

Hein, voulez-vous me le dire ?

Qu’il vous suffise de fermer les yeux pour vous représenter la scène :

“-Dis papy Henri, est-ce que “Grand-Papa Bercy” peut venir jouer au jardin avec nous ?

-Mais bien sûr qu’il le peut, mes chers enfants ;
puisque le jardin en question, C’EST LUI QUI L’A FAIT SAISIR !
Aussi, comme il y est chez lui,
IL N’A PLUS BESOIN DE MA PERMISSION POUR ALLER Y JOUER à LA MARELLE !

-Vraiment ? Mais alors, c’est très injuste pour nous ce que tu lui autorises là !

Et les vôtres, désignant votre comptabilité demeurée sur la table :

-Eh bien, oui, souviens-toi :
tu nous as toujours dit que,

DANS LA VIE,
POUR OBTENIR LE DROIT
D’ALLER SE PROMENER ENSUITE,
IL VALAIT MIEUX AVOIR FINI…
TOUS SES DEVOIRS D’ABORD !

Et, aujourd’hui, à propos
d’un intrus qui, chez toi, fait le contraire, voilà
que tu en viens à dire… le contraire, toi aussi !

Moralité (fort douteuse) :

Souvent dans leurs “déclarations”… grands-pères et contribuables varient,
Bien fols (à peu près tous apparemment), contrôleurs et petits-enfants qui s’y fient !

Sébastien MILLERAND

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TRUMP et POUTINE ou POUTINE et TRUMP

On peut se poser une question simple : comment deux hommes peuvent-ils paraître susceptibles de gérer directement la vie, à minima de 1,2 milliards d’êtres humains, en réalité de bien plus du double ?

La réponse est aussi simple que la question : ils ne gèrent rien du tout. Ce ne sont pas eux qui décident. Ils ne sont qu’une projection fantasmée par la masse de leur population de la concrétisation des conséquences de son vécu, dont elle n’est pas fatalement lucide.

Le droit de protection

Depuis la nuit des temps les faibles cherchent protection chez les forts. Ceux-ci sont supposés engager leur vie dans cette protection, pendant que les protégés paient de leur soumission, notamment économique.

Inévitablement, à terme, les forts se lassent ou perdent leur force et n’assurent plus la protection de leurs faibles, mais la plupart du temps ils prétendent conserver les avantages confortables de leur statut de protecteur.

C’est à ce moment là que tout dérape. Qu’un nouveau cycle se met en place, toujours violemment.

Par exemple, la noblesse française a prétendu continuer à recevoir les apparats accordés alors aux protecteurs, alors qu’elle n’avait plus les moyens de protéger. Elle a disparu dans la violence de la révolution. Le peuple s’est donné alors d’autres protecteurs.

La Russie a failli en 1989 dans ses prétentions de protection pour son peuple et ceux qui croyaient à son système. Aujourd’hui, 35 ans plus tard le peuple Russe cherche à maintenir son statut de protecteur et ses avantages liés. Poutine représente haut et fort ce fantasme.

Les Etats-Unis, en faillite économique et sociétale, n’ont plus les moyens d’assurer le rôle de protecteur mondial pour ceux qui les avaient choisis pour champion. La population des Etats-Unis n’est plus prête aux sacrifices liés à ce statut, mais elle continuerait bien sans doute à bénéficier des avantages qui lui sont liés. Trump, avec ses méthodes de professionnel de la communication, tente de faire croire aux Américains que c’est possible.

Voilà donc ce que sont réellement ces deux personnages, la réalité des forces qui les ont mis où ils sont.

Que peuvent-ils changer à leur situation ? Rien. A la nôtre ? Rien non plus.

Les Russes et les Américains n’ont plus les moyens, ni la morale, ni le courage nécessaire au rôle ingrat de protecteur.

Le reste du monde ne leur reconnait plus cette fonction. Le reste du monde pense même sans doute que le statut des protecteurs n’a plus lieu d’être, tel que nous le connaissons. Peut-être… nous verrons.

Quoiqu’il en soit, par rapport à l’histoire des hommes et des sociétés, les deux comédiens objets de ce billet ne représentent rien du tout.

Ce qui ne va peut-être pas les empêcher, ou empêcher les commentateurs, de leur voir attribuée, éphémèrement, la paternité du bordel qui se profile : un chapeau bien trop grand pour eux qui ne sont que les pions d’un gigantesque déplacement des acceptations des hiérarchies sociales de l’humanité.

Les choses se feront telles qu’elles doivent se faire, quoique vont dire ou prétendre ces deux acteurs de second rôle.

Bien à vous. H. Dumas

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La mixité, ce vaccin social potentiellement mortel.

Tout le monde connaît le principe du vaccin qui consiste à introduire dans un organisme une version atténuée ou inactivée d’un agent pathogène, ou une partie de celui-ci (comme des protéines), afin de stimuler le système immunitaire. Cela permet au corps de développer une réponse de défense sans provoquer la maladie.

Passons sur les approches innovantes, comme les vaccins — mal nommés — à ARN messager, utilisés pour la COVID-19, qui ont suscité débats et controverses sans fin, dont le bilan est toujours en chantier.

Une mauvaise gestion de certains vaccins vivants classiques atténués peut entraîner une propagation accidentelle de la maladie qu’ils visent à prévenir, notamment si les conditions de fabrication, de conservation ou d’administration ne sont pas respectées.

La mixité sociale est une sorte de vaccin dont le principe consiste à inoculer dans une société saine des corps en errance négative. Ces errances pouvant découler indifféremment du hasard ou au contraire d’une volonté affirmée des personnes concernées.

Le résultat attendu étant que les personnes en errance soient en quelque sorte contaminées par la bonne santé sociale du groupe dans lequel elles sont introduites par la force de la loi, et qu’elles renforcent ainsi la capacité pour une société saine d’absorber ses membres en échec.

En France, ce principe a été particulièrement mis en œuvre dans la scolarité et dans l’habitat, deux espaces entièrement entre les mains du législateur. Aussi, plus globalement, à travers la fiscalité redistributive.

Les résultats sont objectivement catastrophiques.

Le niveau scolaire ne cesse de se dégrader, la construction immobilière est mortellement à l’arrêt, l’économie générale privée de son capital atrophié par l’impôt est en berne.

La mixité est un vaccin dramatiquement mal pensé, sur le point de contaminer toute la société française de la maladie de l’échec.

Inoculée sans protocole scientifique, basée sur l’émotionnel, idéalisée, la mixité sociale est un vaccin au bout du rouleau, dont la chute va entraîner des dégâts irréversibles, tant son usage méprise la réalité.

Peut-on arrêter l’expérience ?

Non évidemment, l’échec social est un drame qui ne peut pas laisser indifférent. La tentative de mixité ne pourra pas être neutralisée sans un nouveau plan pour contrer ce drame.

La difficulté tient au fait que dans l’échec social la matérialité n’est pas seule en jeu, les sentiments jouent un rôle essentiel. Et là, pas de rationnel, au contraire que de l’irrationnel.

Alors… Encore une énigme…

En attendant, une petite guerre, ça vous dit ?

Bien à vous. H. Dumas.

PS : J’ai travaillé ce billet avec Chat GPT. Le lien pour accéder à nos échanges : LIEN

Objectivement c’est troublant. Temps de réponse : de l’ordre de la seconde !!!

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Justice et magistrats peuvent-ils échapper à la foi ?

La foi c’est la croyance aveugle. Celle qui ne permet pas d’imaginer l’Abbé Pierre en prédateur sexuel, voire l’église dans sa globalité, ce qui est pourtant avéré.

Mais c’est aussi le ciment qui est capable de lier les hommes au delà de leurs libertés individuelles et de créer des civilisations par le sacrifice, si l’on en croit Yuval Noah Harari et son ouvrage « Sapiens ».

La foi est insidieuse. Est croyante une foultitude composée d’individus persuadés d’être objectifs, rationnels et raisonnés, alors que la foi les a préalablement transformés en croyants, en l’inverse absolu.

La foi explique tout pensent ceux qui en sont habités. Alors qu’elle a l’effet exactement contraire, elle cache les explications, elle est l’inverse de la compréhension.

L’égalitarisme est une foi, c’est aussi l’inverse de la réalité. En son nom les hommes de l’Etat pillent leurs propres sociétés.

La justice, contre toute attente, partage cette foi et ferme les yeux sur ce pillage qui tue les sociétés et met à bas la théorie de Yuval Noah Harari.

La foi a des intensités. Son intensité individuelle n’a aucune importance, seule compte sa multiplicité qui, même fragile en chacun, fait sa puissance si la majorité est habitée.

La foi empoisonne la vie des croyants, pour lesquels le seul salut possible est de croire davantage. C’est effrayant.

Malheur à celui qui ne croit pas. Tout est fait pour qu’il ne puisse pas vivre, pour l’isoler. Or, on sait que l’isolement tue.

La foi permet tous les excès, notamment la corruption.

C’est ainsi que les hommes de l’Etat en France corrompent l’électorat en achetant les électeurs par le biais de la redistribution. La foi en l’égalitarisme leur permet de lever des impôts excessifs, d’installer à cet effet la terreur fiscale en toute impunité, puis de canaliser ce flux de richesses vers des électeurs corrompus.

L’affaiblissement généré par cette foi égalitariste est occulté par elle, au point que ses conséquences sont régulièrement attribuées à d’autres causes irréalistes et interdisent de ce fait la possibilité de rétablir la situation

La foi interdit toute remise en question.

La justice ne peut pas aller à contre courant de la foi majoritaire. Et, il n’y a pas de société sans foi majoritaire.

Du coup Yuval Noah Harari a raison, une association de septiques ne peut pas faire une civilisation, qui est toujours construite sur des sacrifices, qui sont l’expression exclusive et ultime du croyant.

La croyance peut être imposée ou séduire. Elle utilise sans vergogne ces deux moyens.

Je dédie ce billet aux magistrats croyants qui m’ont convoqué Jeudi pour me sanctionner de dénoncer leurs croyances fiscales et leur dépendance à ces croyances.

Ce n’est pas leur faire affront de les voir tels qu’ils sont. Mais ils peuvent le croire si leur foi est suffisamment intense pour avoir anesthésié tout leur système de pensée.

Nous verrons si la réalité, qui petit à petit voit le jour, est en train d’avoir raison de la foi fiscale qui nous dévore tous, magistrats compris.

Bien à vous

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On est chez les fous !

On est chez les fous !

Trump avait prévenu. Il n’avait pas la moindre intention de sacrifier les USA pour l’Ukraine. Chose promise, chose due, il fait des amabilités à Poutine et lui offre sur un plateau le Donbass et la Crimée. Poutine n’en revient pas …pour l’instant. Dès qu’il sera remis de sa divine surprise, il se cherchera une nouvelle proie à l’Ouest.

Racontée comme cela, l’histoire apparaît comme un lâchage en bonne et due forme de l’Occident par Trump. En fait l’histoire ne fait que commencer. Car ni la Russie, ni la Chine, qui surtout préoccupe Trump, ne sont fixées au regard de leur vie intérieure. Poutine est renforcé provisoirement, mais la raison pour laquelle il s’est jeté sur l’Ukraine n’a pas disparu, et elle est à rechercher du côté des ultra-nationalistes qui poussaient à la reconquête, que Poutine a tenté d’affaiblir par un attentat visant Alexander Douguine et qui a tué sa fille. Quant à la Chine, elle n’est qu’une dictature et voit poindre les  difficultés intérieures qui l’affaibliront durablement.

L’Europe ne peut abandonner l’Ukraine sans perdre toute crédibilité aux yeux du monde. Elle est forte de deux puissances nucléaires, la France et la Grande-Bretagne (même si celle-ci n’est plus dans l’Union européenne) et ses moyens de dissuasion sont donc intacts. Trump peut bien mener sa politique, elle n’aura pas de conséquences si l’Union hausse le ton, ce qui affaiblira inévitablement Trump sur le plan intérieur. L’Ukraine doit intégrer l’Union européenne, même si Trump ne veut pas d’elle dans l’Otan. Le grand nettoyage opéré par Trump aux USA ne peut que pousser l’Europe à faire de même. Elle y retrouvera des forces, actuellement amoindries par l’envahissement administratif qui la paralyse.

La gauche américaine est frappée de sidération par le culot de Trump. Il fait ce qu’il a dit, et ses adversaires se couchent. C’est l’issue normale d’un combat gagné par le peuple contre les élites. Ailleurs, on appelle cela une révolution. En France, à cet égard, tout reste à faire. Le pays est affligé d’un président bavard et inconscient, et qui à force de discours n’est plus écouté par personne. Le seul élément nouveau dans le paysage politique national est l’irruption de Bruno Retailleau parmi les personnalités marquantes. Si rien ne l’arrête en cours de route, il deviendra le candidat évident de la droite à la présidentielle. Mais que de chemin à parcourir pour rendre à la France sa compétitivité et ramener la sécurité dans ses rues !

La nécessité de réformer le système social français, qui plombe le pays, apparaît enfin dans les discours officiels. Mais on en est encore aux balbutiements. Alors que les choses sont simples. L’article L 362-2 du code des assurances autorise toute personne résidant en France à assurer sa protection sociale auprès de n’importe quel assureur européen. L’Urssaf a pour argument le fait le code des assurances ne régit pas la Sécurité sociale. Bien entendu. Pas plus que le code de la navigation ne régit la circulation routière. Mais cela ne vous empêche en rien d’acquérir un bateau et de naviguer en suivant les injonctions du code de la navigation, pas plus que cela ne vous oblige à acheter une automobile. Comme le dit l’impayable Hanouna, « on est chez les fous ! » En réalité on n’est pas chez les fous mais chez les tricheurs, qui veulent vous interdire d’user de vos droits.

Tout cela se passe « à la française », avec un gouvernement et une administration qui se croient tout puissants et qui coulent le pays par leurs injonctions imbéciles. Si les Français le voulaient, il leur suffirait de quelques heures pour renverser ce régime et le remplacer par une vraie démocratie. Ils ne le font pas parce qu’ils préfèrent une vie paisible, fût-elle sans liberté et sans principes. Jusqu’au jour où quelques Français décidés passeront aux actes et proclameront l’état de droit.

Il y faut un leader. Sans Trump, l’Etat profond américain règnerait encore. En France, on cherche toujours l’oiseau rare. Sommes-nous condamnés à n’avoir un vrai leader qu’une fois par siècle ? Si tel est le cas, le pire est à craindre dans un monde où les choses tournent de plus en plus vite, au gré d’une technologie qu’aucun obstacle ne semble pouvoir freiner. Voyez les fusées de Musk qui, leur périple spatial accompli, reviennent sagement se poser sur leur base. Voyez ces immenses hangars construits partout sur la planète pour abriter la nourriture intellectuelle de l’intelligence artificielle, sans qu’on connaisse encore vraiment tout ce dont celle-ci est capable. Et voyez ces sans-abri que le progrès a laissés de côté, alors que les anciennes religions ont toujours laissé sa place au  pauvre.

On est vraiment chez les fous, et cela risque de mal finir. Même les classes moyennes commencent à subir le malheur. La petite Louise a été affreusement assassinée par un jeune homme de 23 ans que ses parents, cadres supérieurs, n’ont pas su mater quand sa sœur a dû subir sa violence. Owen L. c’est Owen Legrand, le même nom que Jean Nohain qui disait aux Français « Vous êtes merveilleux ! ». Louise était la fille d’un couple d’enseignants de gauche qui croyaient à un monde paisible. Et nous, nous sommes malheureux qu’une charmante petite fille n’ait pas eu le droit de vivre, alors qu’elle n’était que grâce et gentillesse.

J’ai écrit un livre intitulé « Les sauvages ». Il raconte l’histoire d’un jeune homme d’une tribu amazonienne inconnue, qui croyait que s’il y avait d’autres hommes sur terre, ce serait forcément des sauvages. Je sens que je vais devoir écrire la suite. Que j’intitulerai « Les fous » !

Claude Reichman

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Quand des imbéciles sont au pouvoir !

 Parmi les nombreuses mauvaises nouvelles qui circulent, il y a celle de l’effondrement du marché de l’automobile.

Ce phénomène, qui ne surprend que nos élites, était pourtant parfaitement prévisible puisque nous l’avions prévu dans un article du 05 janvier 2021 que je vous invite à lire ou relire car il décrivait très précisément, 4 ans à l’avance, ce qui est en train de se passer !

Toutes les données étant, à l’époque, disponibles, il a fallu tout simplement faire preuve d’un aveuglement idéologique total pour ne pas prévoir ce qui allait se produire !

Le matraquage fiscal par le biais du malus fiscal a eu l’effet recherché : le ralentissement brutal de la vente de véhicules thermiques ; sauf que, désormais, c’est toute la filière qui est en danger !

Tous les véhicules thermiques sont dorénavant concernés par ce malus ; même les voitures les plus modestes. Il n’y a plus de bonus que pour les véhicules électriques et certains hybrides !

Seulement, ce que n’avaient pas prévu nos grands dirigeants c’est que, d’un autre côté, les ventes de véhicules électriques n’allaient pas décoller malgré de plantureuses subventions ; subventions qui ont, compte tenu du prix élevé de ces véhicules, principalement bénéficié aux plus aisés et qui sont désormais en baisse en raison d’un « léger problème de trésorerie » de l’Etat !

Même les opérateurs de bornes de recharge s’en inquiètent et demandent … une augmentation des aides !

En effet, le moment de la découverte a laissé la place à celui de la déconvenue : durabilité de la batterie, cout des recharges ailleurs qu’à la maison, temps de recharge, forte décote en occasion et enfin le fait qu’un véhicule électrique ne rendra jamais les mêmes services qu’un véhicule thermique !

Le résultat est catastrophique : d’un marché de 2.2 millions de voitures neuves vendues en 2019, nous sommes tombés à 1.7 million ; soit une baisse pour le moins significative de 500.000 véhicules (plus de 22%) !

Et ne croyez pas que ce phénomène soit propre à la France, il se passe exactement la même chose en Belgique !

La réalité, toute bête, est que, du fait de l’augmentation sensible du prix des voitures neuves ces dernières années, à force de matraquage fiscal, les particuliers ne peuvent plus suivre ; ils n’en ont plus les moyens !

Ils se rabattent donc fort logiquement sur les véhicules d’occasion !

Du coup, les dirigeants déconnectés des réalités vécues par les français ordinaires se lamentent sur le fait que le parc auto français vieillit (13 ans d’âge) et que les français, décidément fermés à la « politique écologique » volontariste d’un gouvernement décidé à sauver la planète par le biais d’une fiscalité massive et confiscatoire se tournent vers des véhicules plus anciens et présentés comme polluants sans voir que moins changer de voiture c’est aussi moins consommer de matières premières et d’énergie pour les extraire !

Car, c’est bien connu, « plus on paie d’impôts plus on sauve la planète» !

Evidemment, l’effet principal de cet effondrement, bien plus inquiétant que le réchauffement du climat, est que, si les voitures ne se vendent plus, il en résulte des pertes colossales de recettes de TVA à 20% pour les finances d’un Etat en bien mauvaise posture !

Jugez plutôt :

Pour un véhicule de 25.000€ TTC, le montant de la TVA s’élève à 4.166 € (le prix ht est de 21.080). Vous multipliez ce chiffre par 500.000 et vous avez le début de l’explication d’une véritable hémorragie budgétaire de 2.083.000.000 € qui, aussi curieux soit-il, n’a pas été anticipée par les « gros cerveaux » de Bercy

Oui, vous avez bien lu : plus de 2 Mds € de pertes de recettes !

Et le prix retenu de 25.000€ se situe dans la tranche basse des prix des voitures neuves ce qui signifie que l’hémorragie est évidemment très supérieure !

Si le prix moyen est de 30.000€ TTC, la perte de TVA monte à 2.5 Mds€ !

Et évidemment, les conséquences de cet effondrement du marché se répercutent inéluctablement sur les usines qui ferment avec les licenciements qui en découlent car les industriels n’ont pas le choix ; c’est une question de survie dans une économie mondialisée !

Il faut s’adapter ou mourir !

Comme j’avais eu l’occasion de l’écrire, les employés de ces usines ne remercieront jamais assez les bureaucrates normateurs, assurés d’un emploi à vie et d’une retraite confortable, pour leur avoir fait perdre leur travail, leurs revenus et leur situation sociale au nom d’une écologie qui ne repose que sur l’idéologie car là encore, dès 2019, nous avions perçu les difficultés à venir ICI  et LA !

Et, il n’y a pas que les particuliers qui soient concernés !

La contrainte « écologique » pèse à la fois sur les industriels constructeurs de voitures (par le biais de la norme européenne CAFE et des amendes colossales s’ils ne « verdissent » pas suffisamment leur production), mais aussi sur leurs sous-traitants, et enfin sur les entreprises utilisatrices que l’on oblige à acheter un quota de véhicules électriques sous peine d’amendes ; même si ces véhicules ne correspondent pas à leurs besoins !

L’acheteur particulier, lui, ne subit “que” la contrainte du malus. Il l’accepte de le payer ou … pas sauf à acheter un véhicule électrique encore plus cher malheureusement incapable de rendre le service basique d’un véhicule thermique en dehors des zones urbaines ou péri urbaines !

Le seul constat lucide est que notre bureaucratie s’est évertuée à créer un marché totalement artificiel, à coup de contraintes et de menaces ; et ses concepteurs ont cru que cela allait fonctionner alors que l’on sait que la fiscalité utilisée à des fins politiques provoque de graves distorsions de marché ?

En fait, l’Etat bureaucratique et normateur se trouve pris à son propre piège après avoir créé un système malthusien faisant abstraction des lois du marché, de la physique et des revenus des individus car la dérive des contraintes, des couts et des prix provoque chez le français moyen un effet dissuasif dont aujourd’hui il est impossible de mesurer les effets sur le long terme !

Il a créé un monstre technocratique qui finit par échapper à son contrôle malgré de nombreux « bidouillages » pour corriger « certaines erreurs » !

Par contre, ce que l’on voit c’est que les constructeurs européens qui ont déjà officiellement dépensé 250 Mds€ sur le véhicule électrique et qui ont cru à la poule aux œufs d’or électrique sont revenus à plus de réalisme. Ils commencent à modifier leurs gammes pour revenir au moteur thermique, ou pire, à délocaliser leurs usines pour produire hors Europe (Turquie, Maghreb, …) leurs « sales véhicules polluants » sans subir les foudres d’un Etat technocratique hors sol !

Car, il ne faut pas croire que des géants industriels de l’automobile vont rester là à regarder s’effondrer le marché sans réagir. Ils vont accélérer les délocalisations car c’est pour eux une question de survie !

On peut donc affirmer sans hésitation que la politique coercitive de l’Etat est un échec retentissant !

Néanmoins, si vous pensez que l’Etat bureaucratique va faire machine arrière, vous vous trompez lourdement car la capacité de ces gens à nier le réel est impressionnante ; d’autant plus que les décideurs de ce pays sont convaincus que les français finiront par s’y faire et que, de toute façon, il arrivera un moment où ils n’auront plus le choix !

La pression fiscale et règlementaire va donc augmenter. On va intensifier les contraintes ; ce qui est le propre de tout système collectiviste ! On parle même de mettre un malus sur les véhicules d’occasion !

Faut-il s’en étonner, il se passe exactement la même chose avec le marché de l’immobilier en plein effondrement après une overdose de règlements et d’impôts, mais aussi au niveau de l’aviation civile française qui recule là encore à cause d’une fiscalité punitive !

Empiler les règlementations et tabasser fiscalement n’a jamais sauvé la planète mais vous connaissez l’adage : « il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis »

Bien cordialement à tous !

 

 

 

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Les aventures de François Blayrou

Je ne saurais que trop vous conseiller de retenir, aux éditions du « Cherche minuit en plein jour », le livre sur François Blayrou, dit « le Blaireau du Béarn », que nous devons au grand historien Jean de l’Abreuvoir. Sa parution est prévue pour la rentrée littéraire de cette année, en septembre 2125.

François Blayrou est un homme politique Béarnais, dont la notoriété a été constante mais modeste, avec un point d’orgue de quelques mois en 2025, il y a donc un siècle. Juste avant l’accident électrique mondial qui a cramé tous les ordinateurs et toutes les mémoires électroniques du monde.

Du coup, il ne reste que très peu d’informations sur cette période. Pour François Blayrou, il reste une légende véhiculée par l’immense œuvre de Miguel de Macrones : « L’ingénieux François Blayrou de Morlaàs».

Blayrou est en fait un surnom, qui avait été donné à François chez les scout, dont il a fait partie jusqu’à l’âge de 33 ans. Son nom d’état civil était François Lebert.

Débarquant à Paris, à l’Assemblée Nationale, après avoir été élu dans sa circonscription de naissance dans les Pyrénées, plus fournie en ours et loups qu’en électeurs, ses collègues députés l’appelaient systématiquement «  Le basque ».

Parce que disaient-ils : «  Lebert est basque »…  Ce qui, pour le béarnais Lebert, était inconcevable. Pour les basques aussi.

Donc, il reprit son surnom de scout et se fit appeler François Blayrou. Ce qui ne changea pas grand chose, les députés étant assez lourds dans leur humour l’appelèrent immédiatement « le blaireau basque ». Cela satisfit au moins les basques.

FB est passé dans l’histoire pour avoir poussé à son maximum la théorie du « non et oui », qui est une simplification pragmatique de celle du « en même temps ».

Il était reproché à cette deuxième théorie de provoquer un état de confusion chez ses destinataires car elle tendait à dévaloriser leurs questionnements en affirmant à priori que les réponses étaient incluses dans leurs contradictions. Par exemple, à la question : “Quel temps fait-il ? Pluie ou soleil ?” La réponse : “il pleut et il fait beau en même temps” paraissait plus sujette à confusions que la méthode FB qui disait dans ce cas : “non et oui”. Certes nous étions là aux limites extrêmes de la communication politique, toujours un peu opaque il faut bien l’avouer.

FB en se contentant de répondre systématiquement « non et oui » permettait aux questionneurs de ne retenir que le non ou le oui, à leur convenance, ce qui ainsi leur paraissait apporter de l’eau à leurs moulins.

Évidemment, l’effet de cette politique fut bref et inopérant, chacun restant sur ses positions, conforté par la réponse qu’il avait retenue, alors qu’il n’y avait en réalité juste pas de réponse, comme toujours.

Du coup FB, ne répondant jamais à rien, avait un petit côté Louis XVI largement dangereux, pour lui et pour les autres.

C’est ainsi que FB fit passer, il y a cent ans, un budget que personne n’eut l’occasion de voter, qui ne réglait aucun problème. Ce fut le moment de gloire politique de FB.

Il n’eut pas à assumer les conséquences de cette situation puisque dans cette année 2025 la surchauffe informatique a généré — 25 ans plus tard qu’imaginé — le bug mondial que les informaticiens avaient prévu pour l’an 2000.

En une fraction de seconde la totalité des réseaux informatiques publics et privés, du rasoir à piles aux ordinateurs du Pentagone, explosèrent en août 2025, comme nous le savons tous puisque c’est à cette date qu’à été fixée par notre gouvernement mondial le début de notre civilisation actuelle.

Il y aurait sans doute beaucoup à dire sur cette période pré-civilisationnelle, mais elle ne nous est pas accessible.

Seul aujourd’hui FB nous est conté tant son aventure éphémère à été insignifiante, telle qu’elle est rapportée dans l’ouvrage qui va paraître.

FB fut la fin en queue de poisson de la civilisation qui nous a précédés, dont nous connaissons si peu…

Lisez « Le blaireau du Béarn », les questions qui y sont posées sont objectivement susceptibles de générer l’envie et le besoin d’enquêtes plus approfondies sur cette période, au moment où nous commençons tous à sortir des cavernes où nous avons dû nous réfugier il y a un siècle. Peut-être est-ce le début d’une enquête sur nos origines.

Bonne lecture.

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Solidarité fiscale : Quand le Fisc « fraude »

Ou quand la solidarité fiscale devient un instrument déshumanisé

Au cours de ma confrontation avec la solidarité fiscale, j’ai eu l’occasion d’observer et d’analyser certains mécanismes employés par l’administration fiscale pour maximiser ses recouvrements. Loin d’être simplement un outil destiné au bien commun, cette pratique, dans son exécution, met souvent en lumière des dérives troublantes. Ces méthodes, bien qu’en apparence légales, s’avèrent parfois contraires à l’éthique, ignorent la dimension humaine des contribuables, et laissent une impression de déséquilibre profond entre les droits des citoyens et les moyens déployés par l’administration.

Dans cet article, je me limiterai à des faits précis, basés sur des cas concrets, sans formuler d’accusations gratuites ni de jugements hâtifs. Mon objectif est d’éveiller les consciences et d’encourager une réflexion critique sur le fonctionnement de certains mécanismes fiscaux.

Pratique n°1 : La taxe foncière appelée en solidarité fiscale

Selon l’article 1691 bis du Code Général des Impôts (CGI), la solidarité fiscale s’applique exclusivement :

  1. À l’impôt sur le revenu (en cas d’imposition commune)
  2. À la taxe d’habitation
  3. À la taxe d’aménagement et aux pénalités afférentes
  4. À la taxe d’archéologie préventive (article 235 ter ZG).

Pourtant, il est fréquent que l’administration fiscale appelle en solidarité la taxe foncière, un impôt qui n’est pas couvert par la solidarité fiscale. Dans ces cas, toute contestation devant un tribunal administratif (TA) donne systématiquement raison au contribuable.

Mais le problème réside ailleurs : la majorité des contribuables ignorent que cette pratique est illégitime. Ils supposent, à tort, que l’administration agit toujours en conformité avec la loi. De plus, engager un conseil dans une procédure administrative coute en moyenne 2 400 euros, une somme bien supérieure à la taxe foncière moyenne de 1019 euros en 2023 pour les maison individuelle (811€ pour les appartements). Face à cette disproportion, peu de contribuables contestent, laissant ainsi ces pratiques perdurer.

Pratique n°2 : Les cotisations sociales réclamées au titre de la solidarité fiscale

À l’instar de la taxe foncière, les cotisations sociales liées à une activité professionnelle ne devraient pas être éligibles à la solidarité fiscale. Pourtant, ces montants sont fréquemment réclamés en solidarité, entraînant des conséquences financières catastrophiques pour le conjoint qui n’a aucun lien avec l’activité professionnelle concernée.

Un exemple typique :

  • Conjoint 1, dirigeant d’une société, fait l’objet d’un contrôle fiscal. À la suite de ce contrôle, des revenus professionnels sont réintégrés dans la déclaration commune, incluant Conjoint 2, qui n’a pourtant aucun lien avec la société.
  • L’administration fiscale, considérant ces revenus comme communs, saisit le patrimoine de Conjoint 2, y compris des cotisations sociales. Ces montants, parfois considérables, peuvent ruiner un conjoint innocent et étranger à l’activité professionnelle en question.

Dans ce type de situation, un recours auprès du tribunal administratif peut parfois aboutir à l’annulation de l’appel en solidarité des cotisations sociales. Cependant, il arrive que le montant de ces cotisations soit si élevé qu’il rende le contribuable éligible à une décharge de solidarité fiscale (DRS). Si le contribuable en prend conscience et sollicite une DRS, l’administration, pour éviter cette issue, procède alors souvent au retrait des cotisations sociales de l’appel en solidarité, soit de son propre chef, soit sur décision du tribunal administratif. Ce retrait, bien qu’il semble favorable au contribuable, a pour conséquence de rendre une éventuelle DRS inapplicable.

En revanche, si le contribuable ne conteste pas ces appels, il devra s’acquitter de ces cotisations sociales, même s’il n’en est pas redevable au regard de la loi. Cette méthode, bien que légale, soulève de sérieuses questions sur l’équité et la transparence des pratiques de l’administration fiscale.

Ce stratagème illustre parfaitement comment la DRS, censée offrir un filet de sécurité aux contribuables, est parfois détournée pour préserver les intérêts financiers de l’administration plutôt que ceux des citoyens.

Pratique n°3 : Anticiper une éventuelle demande de décharge de solidarité (DRS)

Une pratique courante au sein des services de recouvrement consiste à agir rapidement pour garantir le recouvrement des sommes dues avant qu’une éventuelle demande de décharge de solidarité fiscale (DRS) ne soit envisagée. L’objectif principal est clair : maximiser les chances de recouvrement par des moyens à la fois rapides et efficaces.

Le mécanisme est simple : une fois la dette fiscale mise en recouvrement, le contribuable dispose d’un délai légal de 15 jours pour s’acquitter du montant total. Toutefois, dans de nombreux cas, un tel paiement immédiat est irréaliste, car il nécessite souvent la liquidation de biens immobiliers ou des saisies sur les revenus. Il est fréquent qu’au 16e jour suivant la notification, le service de recouvrement procède à des saisies administratives à tiers détenteur (SATD) sur les comptes bancaires, pour le montant total de la dette, et ce, en ayant pleinement connaissance de l’insuffisance des fonds disponibles.

Ces actions rapides s’appuient sur des informations déjà collectées via les bases de données fiscales, permettant d’identifier l’ensemble des avoirs du contribuable : comptes bancaires, comptes épargne et même assurances-vie, qui sont, depuis 2013, saisissables par l’administration fiscale, un pouvoir réservé à celle-ci. Dans certains cas, l’administration peut même contester et faire annuler des donations effectuées au profit des enfants des contribuables concernés.

Mais pourquoi cette saisie au 16e jour, malgré la certitude de l’insuffisance des fonds ? La réponse réside dans une logique implacable : si le contribuable sollicite une décharge de solidarité, celle-ci ne s’applique qu’au solde restant à payer au moment de la demande. Autrement dit, les sommes déjà saisies avant la formalisation de la demande de décharge ne seront pas restituées, même en cas d’acceptation. Ainsi, cette stratégie place le contribuable dans une situation de précarité, en exploitant un délai particulièrement court, au détriment d’un véritable principe d’équité.

Les Français peuvent se rassurer : certaines administrations font preuve d’une réactivité et d’une efficacité exemplaires. À titre de comparaison, laissez-moi partager une autre expérience personnelle, cette fois avec ma caisse de retraite. Le 14 septembre 2023, j’ai initié une démarche pour le partage de trimestres liés à l’éducation de mon enfant. Le 17 janvier 2024, je reçois enfin un courrier : ma demande a bien été prise en compte, mais ne pourra pas être traitée en raison d’un changement de logiciel. On m’informe que je serai recontacté une fois ce changement effectif. Nous sommes en février 2025, et toujours pas de nouvelles.

Manifestement, l’administration des retraites et l’administration fiscale n’ont pas la même notion du temps… ni du service à la nation.

Pratique n°4 : Créer artificiellement des pénalités supplémentaires pour augmenter les recettes

Cette pratique, profondément déloyale, mérite une attention particulière. Elle survient au moment de la notification de mise en recouvrement de l’impôt. Comme mentionné précédemment, le contribuable dispose de 15 jours pour régler intégralement le montant réclamé. Passé ce délai, des majorations complémentaires de 10 % sont appliquées. Cependant, un mécanisme méconnu aggrave encore cette situation.

Lorsqu’une saisie administrative à tiers détenteur (SATD) est ordonnée par l’administration fiscale, l’organisme bancaire procède à la séquestration des fonds du contribuable pour une durée de 30 jours. Cela signifie que l’intégralité des fonds disponibles sur les comptes bancaires est bloquée, à l’exception du solde bancaire insaisissable (SBI). Ce blocage dépasse donc le délai initial de 15 jours accordé pour le paiement, ce qui conduit inévitablement à l’application des pénalités supplémentaires pour retard de paiement.

Ce mécanisme révèle une logique implacable : en orchestrant ce décalage, l’administration fiscale s’assure l’application de majorations, lesquelles s’ajoutent aux pénalités déjà calculées sur le montant de base de l’impôt. Dans mon cas personnel, la situation illustre cette dérive : les pénalités comprenaient déjà 10 % de majoration pour retard et 80 % pour opérations occultes. À cela s’est ajouté un supplément de 10 % pour non-respect du délai de paiement, créant une véritable machine à générer des pénalités.

Il est important de noter que, dans mon cas, le service de recouvrement a procédé à une remise gracieuse de ces pénalités supplémentaires, indiquant qu’elles avaient été appelées par défaut de manière automatique. Cependant, cette remise n’était en aucun cas une obligation légale : l’administration avait parfaitement le droit, selon la réglementation en vigueur, de maintenir l’intégralité de ces pénalités.

Voilà comment les services de recouvrement parviennent à créer artificiellement des recettes, alimentant un cercle vertueux au profit exclusif de l’État, mais au détriment des contribuables. Ce mécanisme, bien que “légal”, interroge sur sa moralité et sur l’impact qu’il a sur les contribuables. Il illustre comment le système, en exploitant des règles complexes et des délais souvent inadaptés, peut aggraver les difficultés financières des contribuables déjà en situation de précarité fiscale.

Une satisfaction partielle : une illusion de justice

Lorsque le contribuable décide de contester ces pratiques devant le tribunal administratif, il peut parfois obtenir gain de cause, mais uniquement sur des points partiels, comme la suppression des cotisations sociales incluses dans la dette solidaire. Cependant, ces décisions, bien qu’en conformité avec la loi, n’apportent souvent qu’une réparation superficielle aux préjudices subis. Elles ne remettent pas en cause le système sous-jacent qui permet la répétition de ces abus.

Un jour, un juge à la retraite m’a dit : « Ce qui est interdit sans sanction, est une tolérance assumée. » Ces mots, lourds de sens, méritent réflexion…

En bref :

Ces pratiques, qu’elles soient dues à des erreurs, à une mauvaise interprétation de la loi ou à des objectifs de performance, révèlent un problème structurel dans la gestion du recouvrement fiscal. Les contribuables doivent comprendre que l’administration fiscale n’agit pas nécessairement dans un esprit de bienveillance, mais selon une logique d’efficacité financière, parfois au détriment des principes d’équité et de justice sociale.

Loin de chercher à accuser ou à diffamer, cet article vise à mettre en lumière des faits concrets, afin d’encourager les citoyens à se renseigner, à contester lorsque cela est justifié, et à exiger une réforme de ces mécanismes. L’éthique, la morale et les valeurs humaines ne doivent pas être des concepts secondaires dans l’application de la solidarité fiscale.

Note de l’auteur :

Cet article est rédigé dans le respect des lois encadrant la liberté d’expression et ne vise en aucun cas à porter atteinte à l’honneur ou à la réputation d’individus ou d’institutions. Les faits rapportés sont basés sur des cas concrets, et les opinions exprimées visent uniquement à encourager une réflexion légitime sur les dérives observées. Par ailleurs, l’usage du terme “fraude” dans le titre de cet article est volontairement placé entre guillemets pour signaler son caractère métaphorique et critique. Il ne s’agit en aucun cas d’une accusation légale ou d’une affirmation d’illégalité, mais plutôt d’une manière de souligner, avec une touche de sarcasme, des pratiques perçues comme dévoyées ou contraires à l’équité et à l’éthique.

Mots Clefs :

Solidarité fiscale, Injustice fiscale, Abus administratifs, Fraude institutionnelle, Décharge de solidarité fiscale, Pénalités abusives, SATD (saisie administrative à tiers détenteur), Administration fiscale, Inéquité fiscale, Recouvrement forcé, Majorations automatiques, Préjudice fiscal, Droit des contribuables, Délais de paiement fiscaux, Séquestration des fonds, Machine à cash fiscale, Abus de pouvoir fiscal, Oppression fiscale, Loi fiscale déloyale, Dérives du recouvrement

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Prolifération des rats en ville : c’est le réchauffement climatique !

Le constat a été fait et rappelé à de nombreuses reprises : il y a de plus de plus de rats dans les villes et notamment à Paris mais aussi à Marseille et cela peut prendre des proportions gigantesques. On estime qu’il y a environ 3 rats par habitant !

Les grands « spécialistes » se sont dès lors répandus sur les médias pour diffuser la dernière version de la cause de leur présence : c’est le réchauffement climatique !

Bien sûr, bien sûr !

Rappelons quand même que la grande peste ou peste noire, qui a ravagé l’Europe à partir de 1348, et qui a tué la moitié de la population européenne en quelques années, était due à la propagation de l’agent pathogène de la peste (la bactérie Yersinia pestis) par … les rats (qui en meurent aussi d’ailleurs) au travers d’une, ou de plusieurs, piqure de puce après un long voyage depuis la Chine.

Le rat était déjà omniprésent et côtoyait l’homme, encore plus qu’aujourd’hui ; la situation étant aggravée par des conditions sanitaires souvent douteuses voire inexistantes ; ce qui explique aussi la présence de nombreux chats, meilleurs alliés de l’homme à ce propos.

Mais à cette époque, alors que le chauffage était quelque chose de rare et cher, et que la moitié de la population européenne grelottait de froid l’hiver, on ne parlait pas de réchauffement climatique ; notion vraiment trop abstraite pour les esprits du temps d’alors.

Par contre, le pouvoir, et plus particulièrement le clergé, tonnait en chaire devant un parterre de croyants terrifiés en expliquant que cette épidémie foudroyante, qui a littéralement épouvanté la population de l’époque, était une vengeance divine afin de punir les vilains pécheurs qui avaient commis tant de fautes !

Il fallait se repentir !

Le même argument a d’ailleurs été utilisé, beaucoup plus tard, par l’évêque de Mende au moment des meurtres liés à la bête du Gévaudan !

Evidemment, le caractère irrationnel de l’explication ne peut plus être utilisé dans nos sociétés post industrielles et technologiques …

Mais on utilise un autre argument !

Le climat !

Mais est-ce que son invocation apparait plus rationnelle que la vengeance divine d’il y a 800 ans ?

Evidemment non alors que le « dérèglement du climat », vrai ou faux, est devenu l’explication générique à tous les problèmes (les rats, les incendies, les inondations, les migrations, les tremblements de terre, la pollution, la sécheresse, le fait qu’il fasse chaud l’été et froid l’hiver …) surtout que, détail qui a son importance, on accuse l’homme d’être responsable de ce  réchauffement dont, néanmoins, on a du mal à percevoir la réalité au-delà de simples variations météorologiques si ce n’est climatiques.

Et il faut donc encore une fois se repentir !

Cette culpabilisation constante apparait surtout comme étant le meilleur moyen pour imposer à la population des contraintes, des règles, des taxes et des vexations permanentes en … constante augmentation !

Alors, il faut rappeler une situation qui remonte à la nuit des temps …

Le rat est un mammifère rongeur omnivore, opportuniste et adaptatif qui vit dans la proximité des humains depuis … toujours !

Et vous savez pourquoi ?

Parce que l’homme génère beaucoup de déchets et que le rat trouve, dans les ordures, de quoi se nourrir et si la nourriture est abondante, avec un « bon abri », l’animal va se reproduire à une cadence infernale !

Jugez plutôt : la femelle est fécondable tous les 3 à 5 jours, toute l’année, et le jeune rat devient mature sexuellement dès 6 semaines. Nul besoin donc de réchauffement climatique ; surtout dans nos régions tempérées. Le rat se reproduit à grande vitesse, toute l’année. À partir d’un couple de rats, on peut s’attendre à plusieurs centaines d’individus en descendance, sur une seule année !

C’est juste un animal doté de  capacités de reproduction absolument hors normes ; extrêmement adaptatif, qui est capable de s’infiltrer absolument partout au besoin en perçant les cloisons, les portes voire même des plaques d’acier !

Or, jusqu’à une époque récente, les ordures n’étaient jamais bien loin de l’habitat humain avec, pour conséquence, une inéluctable et profitable proximité pour l’animal.

En fait, l’essentiel du problème est qu’il ne faut jamais laisser trainer de la nourriture que ce soit dans les ordures ou dans les gamelles du chien (le rat raffole des croquettes pour chien) ; à la ville comme à la campagne ! Je me souviens d’avoir vu, la nuit tombée, le bac à ordures d’une pizzéria de Rodez littéralement submergée par des rats énormes !

Bien évidemment, si la source d’alimentation sa tarit, la population diminuera mais pour cela il faut le vouloir et avoir, surtout dans les villes qui agglutinent une grande quantité de population et donc d’ordures, des services efficaces de collecte et de nettoyage de la voirie.

Or, compte tenu de la dégradation constante des prétendus « services publics » (notoire à Paris mais coutumière à Marseille), il n’est pas sûr que l’on puisse se débarrasser de l’animal si facilement ; surtout lorsque les éboueurs font grève comme c’est souvent le cas à Marseille, et que les ordures s’accumulent sur plusieurs mètres de hauteur (vécu !).

En pareilles circonstances, c’est le festin assuré !

Alors, nous parler de réchauffement climatique à ce propos constitue une véritable imposture. Le rat n’a pas eu besoin d’attendre un prétendu réchauffement climatique pour pulluler et l’explication est évidemment à chercher ailleurs !

Mais l’homme est ainsi fait que, dès qu’il a un peu de pouvoir, il essaie d’imposer aux autres ses convictions, ses croyances, ses obsessions même si pour cela il lui faut user de coercition !

Les dangereux doctrinaires du climat n’hésitent jamais à faire endurer à la population les pires sévices au nom de leur idéologie. L’insignifiante ministre Panier-Runacher vient d’en donner le lamentable exemple en « expliquant » que « ceux qui ne veulent rien faire contre le changement climatique sont des ennemis du peuple » !

Rien de moins, et cela nous ramène la bonne vieille époque révolutionnaire et de la dictature robespierriste de 1793 qui vous envoyait à la guillotine au moindre soupçon d’être un ennemi du peuple ou encore l’abominable système soviétique qui a assassiné des millions d’innocents !

Attention : Loin de moi l’idée qu’il ne faut rien faire surtout que les rats sont le vecteur de nombreuses maladies souvent extrêmement graves qui peuvent être véhiculées par les morsures (rares) mais surtout par leurs déjections (leptospirose, …).

Néanmoins, la solution ne se trouve pas dans les théories fumeuses d’illuminés dangereux pour la liberté mais beaucoup plus simplement dans le nettoyage des villes, le ramassage et le traitement des ordures ce qui ramène chacun à ses responsabilités !

Bien cordialement à tous !

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Brigitte Macron et le harcèlement

Brigitte Macron engagée contre le harcèlement en milieu scolaire

Qui pourrait ne pas adhérer à son engagement ? Elle ne court pas un grand risque.

Surtout en restant très conventionnellement dans le pathos, en ne se hasardant pas dans le réel.

Car, la vraie question n’est pas d’éradiquer le harcèlement à l’école, puisque le harcèlement : c’est l’école. Enfin disons que son organisation par l’Education nationale procède du harcèlement, dont le point culminant est aujourd’hui Pacoursup.

L’instruction est un bien commun auquel tout le monde devrait avoir droit et accès à tout moment, selon ses besoins et ses capacités. Un espace de libre accueil. Ce qu’est en train d’en faire, à grande échelle, l’informatique. Ce qu’en avait déjà fait, à plus petite échelle, l’imprimerie.

En faire un espace de concours — du type agricole du plus beau taureau — est un non-sens. En faire l’élément clef, quasiment unique, de la pyramide sociale est encore pire.

Personnellement le harcèlement scolaire, par le système lui-même, m’a appris que faire sagement ce que la hiérarchie demande n’est pas la garantie de la tranquillité ou du bonheur, mais juste cela forme à se faire entuber en souriant et en étant gentil ou au contraire à entuber les autres si on a le fond méchant….

J’ai aussi vécu, comme tout le monde, la vengeance des derniers qui harcèlent les premiers, mais le paieront plus tard.

Et enfin le harcèlement gratuit des connards bornés envers certains faibles sans défense, qui n’est pas le plus courant mais qui est le plus émouvant, celui avec lequel Brigitte fait son beurre.

Mais… à propos de harcèlement…

Le discours enflammé de Brigitte me parait fort à propos face au harcèlement qu’elle n’évoque pas, que je propose de lui rappeler : le harcèlement de Bercy.

Car le harcèlement n’est pas un sport réservé aux cours d’école.

Ce qui caractérise le harcèlement ce sont : la violence, la répétitivité et l’isolement de la victime.

Est-il quelque chose qui coche mieux les cases du harcèlement que le fisc ? Qui inclut la dimension supérieure dont on ne parle pas : l’indifférence générale, voir l’acquiescement des spectateurs…

Car, et c’est là un point essentiel sans lequel on ne comprend rien au phénomène, il n’y a pas de harcèlement sans spectateur, l’harceleur à besoin que l’on contemple son action.

En cela Bercy est un champion toutes catégories confondues. Non seulement Bercy est fier de ses harcèlements, mais il en tire la justification de son existence, c’est le comble du harcèlement.

Bercy arrive à persuader la population du pays qu’il prétend ne pas harceler, celle qu’il appelle le peuple, que sa fonction d’harceleur public lui apporterait le bonheur. Que ses harcèlements vont dans le sens de la justice. Un peu comme les cancres tentent de persuader la classe que le harcèlement des premiers serait une bonne chose pour tout le monde.

Notons que les harcèlements de Bercy touchent sans exception tout le pays par leurs conséquences, y compris le bon peuple à qui Bercy vole 80% des fruits de son travail.

Personnellement je lui dois la misère en fin de vie, un casier judiciaire pour m’être révolté, une grosse désillusion… Une goutte d’eau dans un océan de malheurs.

La question aujourd’hui est la suivante : les tribunaux accorderont-ils l’euthanasie aux désespérés fiscaux qui viendront la lui demander demain ? Tant l’absurdité du harcèlement fiscal empoisonne notre société.

Le retour à l’impôt constitutionnel et à ses limites est une urgence, dont il ne semble pas que Brigitte ait pris la mesure, alors que pourtant son engagement contre le harcèlement aurait dû l’y inciter naturellement.

Mais… suis-je bête… elle fait partie des harceleurs fiscaux… évidemment…

Bien à vous. H. Dumas

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Les vaches, les chèvres et les moutons !

Les vaches, les chèvres et les moutons !

Plutôt que de statuer sur le droit du sol, M. Bayrou préfère qu’on réfléchisse à la question « Qu’est-ce qu’être Français ? ». Pour l’aider, nous pouvons citer la réflexion de Pierre Dac : « A l’éternelle et grande question : Qui est l’homme, d’où vient-il, ou va-t-il ?, je réponds : Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ». M. Bayrou étant dépourvu d’humour, on peut craindre que sa réflexion sur ce qu’est d’être Français ne fasse rire personne. En fait, la question du droit du sol, elle, mérite une réponse.

Le paysage humain de la France a été bouleversé par les guerres qui ont suivi la Révolution. Les pertes de nos armées ont demandé un apport de soldats et donc une immigration assortie de l’acquisition de la nationalité française. C’est l’origine du droit du sol. Auparavant, on devenait Français par naturalisation. Ce qui revenait à donner à l’Etat le contrôle de l’immigration. Depuis, celle-ci est devenue un phénomène gigantesque, qui aujourd’hui s’établit à un demi-million d’immigrants par an et qui pose d’énormes problèmes de stabilité à la société française.

Rien n’interdit à la France de poser franchement la question de l’immigration. Sauf évidemment les accords européens qui font que tout étranger franchissant une frontière de l’Union est chez lui partout sur son territoire. La France peut récuser ces dispositions et rétablir ses frontières. L’Union n’en sera pas fracassée. Tout au plus on entendra quelques protestations émanant des milieux de gauche et le calme reviendra. D’autant que l’accord de Schengen devait permettre la libre circulation des Européens dans l’Union et non permettre au monde entier de venir s’établir en Europe.

La raison pour laquelle il faut réduire drastiquement l’immigration en France (et dans la plupart des pays européens) est que le mélange de populations dissemblables ne peut aboutir qu’à des drames. Il s’agit là d’une vérité sociologique et historique qu’on a eu grand tort en Europe de méconnaître. Il ne s’agit pas de racisme, mais de prudence. Personne n’imagine ouvrir sa maison au tout venant. Il en va de même des pays. C’est si vrai que les chantres de l’immigration ferment toujours leur porte à double tour et n’accueillent que leur famille et leurs proches amis, et pour des séjours limités dans le temps.

Les spécialistes du droit constitutionnel nous disent qu’un référendum sur l’immigration est impossible. C’est une de ces galéjades qui n’ont pas d’autre but que de retirer au peuple le droit de choisir son destin. Et si l’on préfère une simple loi, eh bien qu’on la prenne. Et qu’on ferme les frontières aux non-Européens. Les autres ne pourront être admis qu’en quantité modérée, réservée à des gens qui ne viendront pas « égorger nos fils et nos compagnes », comme le dit la Marseillaise.

Tous les sondages donnent une écrasante majorité à la politique de réduction de l’immigration. Et si l’on continue à ne pas vouloir en tenir compte, on se retrouvera avec une insurrection qui renversera le régime. Tous les régimes renversés offrent le spectacle de dirigeants détrônés fuyant à l’étranger, quand ils ne sont pas rattrapés par le peuple en fureur. Ce n’est pas la solution qu’on souhaite à son pays. Mais l’inconscience des politiciens y conduit tout droit. Tentons inlassablement de faire prévaloir la raison. Mais sans se faire d’illusions, car le pouvoir est partout peuplé d’égoïstes et de crétins.

Le spectacle américain des élites détrônées par Trump fait régner la panique un peu partout dans le monde. C’est dire la vertu de l’exemple. Et l’influence des Etats-Unis, quand ils ne sont pas l’exemple de l’erreur. Des constructions institutionnelles qui se croyaient immortelles sont balayées d’un coup de stylo. Des vedettes du prêchi-prêcha se retrouvent d’un coup sans public. Le culte de la folie est soudain privé du moindre fidèle. Tout se remet à marcher droit. Jusqu’à ce que la connerie retrouve goût à la vie et plastronne à nouveau. C’est la loi du genre dans l’humanité. On ne se débarrasse jamais définitivement de la folie. Mais un bon coup de ménage de temps en temps fait sacrément du bien.

La France n’en est pas encore au grand nettoyage de printemps. Mais elle s’y prépare. Une certaine prise de conscience se fait jour. Les Français paraissent résignés à la folie ambiante, que fait régner la bande des insoumis. Ils attendent qu’elle cesse, chassée par le bon sens d’une grande partie de la population. Le mieux serait toutefois que ces écervelés soient rapidement poussés vers les ornières d’où ils viennent. Et que l’on confie le sort du pays à des gens sérieux. La démocratie est une vieille invention qui n’a jamais bien marché mais qui est de loin préférable à sa seule alternative, la dictature.

Finalement, la seule réussite de Bayrou pendant toute sa longue carrière est la claque qu’il a administrée à un gamin qui lui faisait les poches. Il a donné là un exemple de bonne éducation. Même si aujourd’hui il n’est plus convenable de frapper les sales gosses. Le problème de l’éducation est simple : il faut se faire respecter des enfants pour qu’à leur tour ils se fassent respecter de leurs enfants. Et, comme on le dit à la campagne, les vaches seront bien gardées. Les vaches, mais aussi les chèvres et les moutons. Bref que la société tienne debout. C’est un peu court comme programme, mais ce n’est déjà pas mal !

Claude Reichman

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Inondations en Bretagne : Qui va payer ?

Je viens de lire un article selon lequel il est annoncé que les dégats résultant des inondations de la région rennaise couteront environ 160 millions € aux assureurs …

Entre propagande, désinformation permanente et ignorance de ceux qui écrivent dans la presse en se proclamant journalistes, nombreuses sont les informations erronées qui circulent et qui finissent par avoir la « peau dure » ; voire même qui finissent pas devenir LA vérité !

Alors, une petite rectification s’impose …

Non, ces inondations couteront aux assurés car les assureurs qui devront prendre en charge l’indemnisation des sinistres sont avant tout essentiellement des organismes de prévoyance et de mutualisation des risques.

Cela veut dire que les assureurs répercutent toujours le cout des sinistres sur les autres assurés ; notamment par le biais d’une augmentation des cotisations à venir !

C’est le principe même de l’assurance ; à savoir la répartition des risques entre un grand nombre de personnes pour en limiter le cout pour les victimes.

Cela veut donc dire que tous les couts engendrés par ces inondations seront intégralement pris en charge par les assurés par le biais de hausses de cotisations !

En outre, compte tenu du système de réassurance existant entre toutes les compagnies d’assurances afin d’éviter d’avoir à supporter de trop grosses charges liées aux sinistres, vous saurez que ce sont vos primes d’assurances qui augmenteront pour financer l’indemnisation des victimes de ces inondations.

Enfin, dans le cas où les dégats seraient pris en charge dans le cadre d’une déclaration de catastrophe naturelle, prise dans le cadre d’un arrêté interministériel (qui pour l’instant n’a pas été pris), c’est le fonds de garantie auquel tous les assurés cotisent qui contribuera aux indemnisations (mais pas à toutes).

L’arrêté, « détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages résultant de celle-ci couverts par la garantie [contre les effets des catastrophes naturelles] »  (article L125-1 du Code des assurances). C’est cette parution au Journal officiel qui va permettre aux victimes d’être indemnisées.”

Il est toujours bon de rappeler les choses essentielles !

Bien cordialement à tous

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Une Bérézina économique

Vous vous rappelez ce slogan de la « Startup Nation » qui allait booster la compétitivité française et améliorer l’économie ?

Au début de son mandat, E Macron a paru vouloir favoriser l’entreprise et s’était engagé aussi à réduire le nombre de fonctionnaires de 130.000 dans le cadre d’un programme néanmoins extrêmement flou.

On a pu penser, à l’époque, qu’il avait conscience de ce que la France ne peut créer des richesses et des emplois qu’au travers de ses entreprises et qu’il allait donc favoriser leur création ; ce qui est non seulement une évidence mais une nécessité économique.

Il a aussi souhaité réorienter l’épargne des français en supprimant l’ISF sur les placements financiers afin que ceux-ci soient réinvestis vers les entreprises et c’était une bonne idée même si la flat tax est beaucoup trop élevée en raison d’une CSG à 17.2%.

Malheureusement, aveuglé par une idéologie écologiste et manifestement coupé des réalités économiques vécues par les français, et aussi sans doute influencé par des conseilleurs ne partageant pas nécessairement les mêmes idées, il a eu le malheur, comme son prédécesseur, de vouloir utiliser la fiscalité (taxe carbone) comme moyen d’action ; sans voir que cette fiscalité supplémentaire, pourtant déjà située à un niveau excessif, ne pouvait que susciter le rejet ; compte non tenu de ses effets néfastes sur l’économie.

Les gilets jaunes sont arrivés puis le blocage de l’économie pour cause de Covid et E Macron a effectué, sans aucun état d’âme, un virage à 180° avec une politique fondée essentiellement sur la dépense publique et la dette, dans des proportions absolument inédites.

Parallèlement, l’emploi public a continué à progresser inexorablement sans explication crédible …

Pour faire simple, après avoir fait des annonces en début de mandat, E Macron  a fait exactement le contraire et, en fait, a fait … tout ce qu’il ne fallait pas faire !

On en voit aujourd’hui le résultat, et il est … catastrophique.

L’emploi industriel est passé de 24% en 1980 à 11% en 2024, l’un des plus faibles d’Europe avec la Grèce et les entreprises continuent de fermer. Les impôts sur les sociétés, les charges sociales sur les salaires sont les plus élevés d’Europe, les revenus du patrimoine sont les plus taxés d’Europe, et parallèlement, la France affiche les plus forts déficits !

Face à ce qu’on est obligé de qualifier de Bérézina économique, le patron de Michelin, entreprise mondiale et innovante, est intervenu pour montrer que, pour une activité fortement consommatrice d’énergie comme la sienne, il existe d’énormes différences de coûts du gaz en €/MWh au niveau mondial : Europe 53€, France 51€, Espagne 39€, Etats-Unis 16€, Asie 10€.

En 2019, le coût de production d’un pneu était de 100 en Asie, 127 aux États-Unis et 134 en Europe. En 2024, ce coût est resté à 100 en Asie, mais est passé à 176 aux Etats-Unis et à 191 en Europe ; soit pratiquement 2 fois le cout asiatique !

Le déficit de compétitivité est colossal et, forcément, la tentation de la délocalisation s’impose !

Le gouvernement en a-t-il pris acte et a-t-il décidé d’agir pour préserver les entreprises et l’emploi ?

Absolument pas !

Pour complaire à la gauche marxiste et surtout pour échapper à la motion de censure, F Bayrou a décidé d’alourdir la fiscalité sur les sociétés et donc d’aggraver le déficit de compétitivité !

La création d’une surtaxe sur l’impôt sur les bénéfices des grandes entreprises va porter celui-ci à 40 %, alors qu’il se situe partout ailleurs entre 12 et 25%. Bien sûr, nos hauts fonctionnaires de Bercy ont promis que cette sur taxation ne durera que 2 ans mais on sait qu’en France les impôts temporaires ont une fâcheuse tendance à durer ; surtout lorsque le pouvoir ne fait absolument rien pour faire des économies.

Car, pour moins taxer, il faut dépenser moins !

Cela tombe sous le sens, mais apparemment pas pour les gouvernants de ce pays puisque le budget 2025 prévoit un alourdissement de la fiscalité de 21 Mds € sur les ménages et les entreprises ; pratiquement sans aucune économie !!!

Alors, oui, il y a bien des créations d’entreprises, mais la plupart du temps ce ne sont que des auto entrepreneurs, avec des activités extrêmement réduites, qui créent leur « entreprise » parce qu’ils sont au chômage et ne trouvent pas d’emploi salarié. Et d’ailleurs, la plupart de ces entreprises n’ont aucun salarié !

Il faut dire qu’embaucher un salarié est devenu une activité à risque entre les dérives du droit social et des charges sociales dont le niveau est pour le moins dissuasif. Un employeur qui verse 100 € de salaire brut en France doit débourser 142 €, tandis que le salarié ne perçoit que 77,5 €. En Allemagne, le coût pour l’entreprise est de 120 € et le salarié touche 80 €. Au Canada, l’entreprise paie 115 €, le salarié en perçoit 85 €.

Enfin, il ne faut pas oublier les impôts de production qui, en France atteignent 4,5 % du PIB, contre 2,2 % en moyenne en Europe et qui exercent une pression asphyxiante sur la compétitivité des industriels.

La vérité est donc sensiblement différente du discours officiel … même si CGT et partis de gauche prétendent que les « salauds de patrons » quittent le navire et coulent le pays car, c’est bien connu, si les riches sont riches et que les pauvres sont pauvres c’est que les riches ont volé les pauvres !

Avec une pression fiscale qui n’a pas vraiment diminué depuis 2017, la France reste un enfer fiscal et la situation s’aggrave encore !

L’économie française est dans un cercle vicieux dont elle n’arrive pas à sortir parce que ni les politiques ni les hauts fonctionnaires, qui ne sont pratiquement jamais issu des milieux économiques et qui vivent du système en le pillant, ne veulent que cela change !

L’Etat, contrairement à ce qui a pu nous être affirmé, continue donc d’être un prédateur létal car, c’est bien du fait de son action que les entreprises disparaissent !

Cela explique que, pour compenser cette situation, dont il est d’ailleurs parfaitement conscient, E Macron ait décidé de subventionner l’économie en empruntant massivement sur les marchés pour soutenir les revenus des français et surtout pour … éteindre la grogne sociale dont il a visiblement très peur !

Ce but a été globalement atteint mais à quel prix !

Car il en est de la dette comme de l’alcool ; après l’euphorie, c’est la gueule de bois et quelle gueule de bois !

1.000 Mds € de dette supplémentaire ont été accumulés avec un total désormais impossible à résorber de 3.308 Mds € et il serait hasardeux de prétendre que la situation du pays se soit améliorée ; c’est le moins que l’on puisse dire !

Cette politique est donc un échec magistral dont, malheureusement, il ne semble absolument avoir conscience et dont il ne tire évidemment aucune conséquence !

Entre aveuglement et déni mais aussi pressions de la part des hauts fonctionnaires de Bercy, E Macron garde sa bonne conscience et s’occupe intensément du … Musée du Louvre. Les problèmes de compétitivité, de dettes et de fiscalité lui apparaissent… tout à fait secondaires mais on sait désormais, qu’individu extrêmement narcissique dont le mécanisme mental est fondé sur la séduction, il ne s’intéresse qu’aux sujets et questions susceptibles de le rendre populaire aux yeux d’une population qui le rejette fortement !

En fait, la « startup nation » chère à E Macron, et tant mise en avant en 2017, n’a jamais été qu’un slogan vide de sens, un effet oratoire dans un but de séduction et, devant les difficultés, le président est très vite retombé dans les vieux réflexes du haut fonctionnaire qu’il n’a jamais cessé d’être ; conforté dans sa vision du monde par un cénacle de hauts fonctionnaires profondément anti libéraux, anti entreprises et profondément agrippés à leurs avantages matériels !

Le résultat est sans appel : toujours plus d’impôts, de bureaucratie, de chômeurs ; la France connait une dégradation significative de sa situation économique  et sociale. Elle s’enfonce dans la dépression et le marasme … C’est l’homme malade, la caricature fiscale de l’Europe et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant.

Bien cordialement à tous !

 

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Il ne manque que l’homme !

Il ne manque que l’homme !

Les grands patrons français s’indignent. Les projets du gouvernement visant à rétablir les comptes de la nation ne peuvent que pénaliser leurs entreprises. Ces protestations laissent les politiciens de marbre. Ils savent que les patrons n’iront pas plus loin que les manifestations verbales. Une simple suggestion : si les patrons veulent être entendus, qu’ils quittent les conseils de la sécurité sociale qu’ils administrent avec les syndicats professionnels. Cela ferait un beau vacarme. Mais ils ne feront rien.

Le patronat est un des responsables à part entière du désastre français. Certains pensent qu’il ne s’est pas vraiment remis du règne de Louis XIV. D’autres remontent à celui de Clovis. Peu importe. Le patronat est obéissant et cela contente le pouvoir. La droite a quasiment disparu du paysage politique, la gauche brûle de rejouer la Terreur, et un groupuscule situé au centre de l’échiquier exerce le pouvoir sans le mériter démocratiquement puisqu’il est très minoritaire. Bref la situation française est figée. Et elle le restera tant qu’une alternative moderne ne se sera pas imposée.

Le fracassant retour de Trump va certainement bouleverser la donne. Sa façon de punir ses adversaires fait rêver tous ceux qui n’ont pas pu en faire autant. C’est ainsi que la France est restée sous la coupe du communisme depuis la Libération et que, de manière plus générale, l’Union européenne n’a jamais pu se délivrer de l’Etat providence. Un homme hagard se répand en ce moment sur les plateaux de télévision. Il s’agit de Thierry Breton, dont Ursula n’a plus voulu à la Commission et qui remâche son amertume sans comprendre que personne ne l’écoute. Il en va ainsi de tous les déchets de la politique. On les jette dès qu’ils ont fini de servir. Les dirigeants européens feraient pourtant bien de méditer sur l’évolution du monde, et surtout sur celle de l’Occident.

Francis Fukuyama avait diagnostiqué la fin de l’histoire après la chute du communisme et la victoire de la démocratie libérale. C’était évidemment beaucoup trop péremptoire. L’histoire ne peut finir qu’après la disparition de l’homme et les dictateurs fleurissent partout dans le monde. Il n’en reste pas moins que l’Occident regroupe les grandes puissances libérales et reste la principe force militaire de la planète. Trump et la majorité des Américains en ont eu assez des gauchistes qui s’étaient emparés des universités et de l’opinion médiatique et ont décidé de les chasser à grands coups de botte dans le train. Le petit monde de gauche américain n’en est pas encore revenu. Il se croyait inébranlable dans sa majesté intellectuelle. En France, où l’on utilise beaucoup X, le média de Musk, on assiste à des  scènes déchirantes où des figures marquantes de la gauche quittent ostensiblement ce réseau pour un douloureux exil. Que les âmes sensibles se rassurent. On les y reverra avant longtemps car ils ne supportent pas que leur opinion soit dissimulée au bon peuple.

L’Union européenne est une excellente idée, que les vieux réflexes ont gâchée. Curieuse idée d’avoir laissé la Commission prendre le pouvoir, alors qu’elle n’est ni élue ni statutairement en charge de celui-ci. Il est difficile de s’entendre à six, alors à vingt-sept …On voit actuellement se dessiner des lignes de fracture qui pourraient se révéler mortelles pour l’Union. Elles se tracent entre les nations attachées à ce qu’elles sont et les autres qui ont abdiqué leur personnalité et leur être historique. L’irruption de Trump va obliger l’Union à se redéfinir. Et surtout à sortir de sa léthargie. Nous sommes un ensemble de 450 millions d’habitants, c’est-à-dire beaucoup plus que les Etats- Unis, et nous n’avons aucune raison d’être des vassaux, même si la puissance de feu de l’Amérique est incomparable. Mais nous sommes des alliés et non des adversaires. Les Américains le savent fort bien. Ils se demandent quand nous allons enfin nous reprendre et jouer notre rôle de puissance.

En fait, tout va se jouer sur le progrès économique. L’Europe est actuellement en panne, tandis que les Etats-Unis continuent de progresser. Il faut qu’une nouvelle génération de dirigeants prenne les rênes du Vieux Continent. Débarrassés du communisme ambiant et des vieilles lunes de la social-démocratie. La démocratie n’a aucun besoin de ce qu’on appelle le social et qui n’est que ce que les Romains appelaient l’impedimenta, c’est-à-dire tout ce dont le soldat se chargeait en plus de ses armes. Mais le légionnaire devait moissonner et faire son pain pour se nourrir et nous, nous avons tout ce qu’il faut partout à portée de la main. Alors assez d’impedimenta, assez de social, la liberté pour tous, cela suffira largement.

Nous avons besoin, en France, d’un nouveau président répondant à ces impératifs. Il ne s’agit en rien de ressusciter le culte du chef, mais d’en avoir un, comme dans toutes les périodes tendues de l’histoire. En France, nous admirons et célébrons nos grands chefs du passé, car nous savons qu’ils furent indispensables à la victoire. Personne n’en tire argument pour prétendre qu’il faut supprimer la démocratie. Nous savons qu’il est difficile de se détacher des contingences et des mesquines jalousies, mais l’effort que nous devons faire sur nous-mêmes n’est rien en comparaison avec celui que nous devrons consentir pour nous relever. Le choix est donc simple. Il ne manque que l’homme !

Claude Reichman

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