Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

TRUMP et POUTINE ou POUTINE et TRUMP

On peut se poser une question simple : comment deux hommes peuvent-ils paraître susceptibles de gérer directement la vie, à minima de 1,2 milliards d’êtres humains, en réalité de bien plus du double ?

La réponse est aussi simple que la question : ils ne gèrent rien du tout. Ce ne sont pas eux qui décident. Ils ne sont qu’une projection fantasmée par la masse de leur population de la concrétisation des conséquences de son vécu, dont elle n’est pas fatalement lucide.

Le droit de protection

Depuis la nuit des temps les faibles cherchent protection chez les forts. Ceux-ci sont supposés engager leur vie dans cette protection, pendant que les protégés paient de leur soumission, notamment économique.

Inévitablement, à terme, les forts se lassent ou perdent leur force et n’assurent plus la protection de leurs faibles, mais la plupart du temps ils prétendent conserver les avantages confortables de leur statut de protecteur.

C’est à ce moment là que tout dérape. Qu’un nouveau cycle se met en place, toujours violemment.

Par exemple, la noblesse française a prétendu continuer à recevoir les apparats accordés alors aux protecteurs, alors qu’elle n’avait plus les moyens de protéger. Elle a disparu dans la violence de la révolution. Le peuple s’est donné alors d’autres protecteurs.

La Russie a failli en 1989 dans ses prétentions de protection pour son peuple et ceux qui croyaient à son système. Aujourd’hui, 35 ans plus tard le peuple Russe cherche à maintenir son statut de protecteur et ses avantages liés. Poutine représente haut et fort ce fantasme.

Les Etats-Unis, en faillite économique et sociétale, n’ont plus les moyens d’assurer le rôle de protecteur mondial pour ceux qui les avaient choisis pour champion. La population des Etats-Unis n’est plus prête aux sacrifices liés à ce statut, mais elle continuerait bien sans doute à bénéficier des avantages qui lui sont liés. Trump, avec ses méthodes de professionnel de la communication, tente de faire croire aux Américains que c’est possible.

Voilà donc ce que sont réellement ces deux personnages, la réalité des forces qui les ont mis où ils sont.

Que peuvent-ils changer à leur situation ? Rien. A la nôtre ? Rien non plus.

Les Russes et les Américains n’ont plus les moyens, ni la morale, ni le courage nécessaire au rôle ingrat de protecteur.

Le reste du monde ne leur reconnait plus cette fonction. Le reste du monde pense même sans doute que le statut des protecteurs n’a plus lieu d’être, tel que nous le connaissons. Peut-être… nous verrons.

Quoiqu’il en soit, par rapport à l’histoire des hommes et des sociétés, les deux comédiens objets de ce billet ne représentent rien du tout.

Ce qui ne va peut-être pas les empêcher, ou empêcher les commentateurs, de leur voir attribuée, éphémèrement, la paternité du bordel qui se profile : un chapeau bien trop grand pour eux qui ne sont que les pions d’un gigantesque déplacement des acceptations des hiérarchies sociales de l’humanité.

Les choses se feront telles qu’elles doivent se faire, quoique vont dire ou prétendre ces deux acteurs de second rôle.

Bien à vous. H. Dumas

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La mixité, ce vaccin social potentiellement mortel.

Tout le monde connaît le principe du vaccin qui consiste à introduire dans un organisme une version atténuée ou inactivée d’un agent pathogène, ou une partie de celui-ci (comme des protéines), afin de stimuler le système immunitaire. Cela permet au corps de développer une réponse de défense sans provoquer la maladie.

Passons sur les approches innovantes, comme les vaccins — mal nommés — à ARN messager, utilisés pour la COVID-19, qui ont suscité débats et controverses sans fin, dont le bilan est toujours en chantier.

Une mauvaise gestion de certains vaccins vivants classiques atténués peut entraîner une propagation accidentelle de la maladie qu’ils visent à prévenir, notamment si les conditions de fabrication, de conservation ou d’administration ne sont pas respectées.

La mixité sociale est une sorte de vaccin dont le principe consiste à inoculer dans une société saine des corps en errance négative. Ces errances pouvant découler indifféremment du hasard ou au contraire d’une volonté affirmée des personnes concernées.

Le résultat attendu étant que les personnes en errance soient en quelque sorte contaminées par la bonne santé sociale du groupe dans lequel elles sont introduites par la force de la loi, et qu’elles renforcent ainsi la capacité pour une société saine d’absorber ses membres en échec.

En France, ce principe a été particulièrement mis en œuvre dans la scolarité et dans l’habitat, deux espaces entièrement entre les mains du législateur. Aussi, plus globalement, à travers la fiscalité redistributive.

Les résultats sont objectivement catastrophiques.

Le niveau scolaire ne cesse de se dégrader, la construction immobilière est mortellement à l’arrêt, l’économie générale privée de son capital atrophié par l’impôt est en berne.

La mixité est un vaccin dramatiquement mal pensé, sur le point de contaminer toute la société française de la maladie de l’échec.

Inoculée sans protocole scientifique, basée sur l’émotionnel, idéalisée, la mixité sociale est un vaccin au bout du rouleau, dont la chute va entraîner des dégâts irréversibles, tant son usage méprise la réalité.

Peut-on arrêter l’expérience ?

Non évidemment, l’échec social est un drame qui ne peut pas laisser indifférent. La tentative de mixité ne pourra pas être neutralisée sans un nouveau plan pour contrer ce drame.

La difficulté tient au fait que dans l’échec social la matérialité n’est pas seule en jeu, les sentiments jouent un rôle essentiel. Et là, pas de rationnel, au contraire que de l’irrationnel.

Alors… Encore une énigme…

En attendant, une petite guerre, ça vous dit ?

Bien à vous. H. Dumas.

PS : J’ai travaillé ce billet avec Chat GPT. Le lien pour accéder à nos échanges : LIEN

Objectivement c’est troublant. Temps de réponse : de l’ordre de la seconde !!!

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Justice et magistrats peuvent-ils échapper à la foi ?

La foi c’est la croyance aveugle. Celle qui ne permet pas d’imaginer l’Abbé Pierre en prédateur sexuel, voire l’église dans sa globalité, ce qui est pourtant avéré.

Mais c’est aussi le ciment qui est capable de lier les hommes au delà de leurs libertés individuelles et de créer des civilisations par le sacrifice, si l’on en croit Yuval Noah Harari et son ouvrage « Sapiens ».

La foi est insidieuse. Est croyante une foultitude composée d’individus persuadés d’être objectifs, rationnels et raisonnés, alors que la foi les a préalablement transformés en croyants, en l’inverse absolu.

La foi explique tout pensent ceux qui en sont habités. Alors qu’elle a l’effet exactement contraire, elle cache les explications, elle est l’inverse de la compréhension.

L’égalitarisme est une foi, c’est aussi l’inverse de la réalité. En son nom les hommes de l’Etat pillent leurs propres sociétés.

La justice, contre toute attente, partage cette foi et ferme les yeux sur ce pillage qui tue les sociétés et met à bas la théorie de Yuval Noah Harari.

La foi a des intensités. Son intensité individuelle n’a aucune importance, seule compte sa multiplicité qui, même fragile en chacun, fait sa puissance si la majorité est habitée.

La foi empoisonne la vie des croyants, pour lesquels le seul salut possible est de croire davantage. C’est effrayant.

Malheur à celui qui ne croit pas. Tout est fait pour qu’il ne puisse pas vivre, pour l’isoler. Or, on sait que l’isolement tue.

La foi permet tous les excès, notamment la corruption.

C’est ainsi que les hommes de l’Etat en France corrompent l’électorat en achetant les électeurs par le biais de la redistribution. La foi en l’égalitarisme leur permet de lever des impôts excessifs, d’installer à cet effet la terreur fiscale en toute impunité, puis de canaliser ce flux de richesses vers des électeurs corrompus.

L’affaiblissement généré par cette foi égalitariste est occulté par elle, au point que ses conséquences sont régulièrement attribuées à d’autres causes irréalistes et interdisent de ce fait la possibilité de rétablir la situation

La foi interdit toute remise en question.

La justice ne peut pas aller à contre courant de la foi majoritaire. Et, il n’y a pas de société sans foi majoritaire.

Du coup Yuval Noah Harari a raison, une association de septiques ne peut pas faire une civilisation, qui est toujours construite sur des sacrifices, qui sont l’expression exclusive et ultime du croyant.

La croyance peut être imposée ou séduire. Elle utilise sans vergogne ces deux moyens.

Je dédie ce billet aux magistrats croyants qui m’ont convoqué Jeudi pour me sanctionner de dénoncer leurs croyances fiscales et leur dépendance à ces croyances.

Ce n’est pas leur faire affront de les voir tels qu’ils sont. Mais ils peuvent le croire si leur foi est suffisamment intense pour avoir anesthésié tout leur système de pensée.

Nous verrons si la réalité, qui petit à petit voit le jour, est en train d’avoir raison de la foi fiscale qui nous dévore tous, magistrats compris.

Bien à vous

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On est chez les fous !

On est chez les fous !

Trump avait prévenu. Il n’avait pas la moindre intention de sacrifier les USA pour l’Ukraine. Chose promise, chose due, il fait des amabilités à Poutine et lui offre sur un plateau le Donbass et la Crimée. Poutine n’en revient pas …pour l’instant. Dès qu’il sera remis de sa divine surprise, il se cherchera une nouvelle proie à l’Ouest.

Racontée comme cela, l’histoire apparaît comme un lâchage en bonne et due forme de l’Occident par Trump. En fait l’histoire ne fait que commencer. Car ni la Russie, ni la Chine, qui surtout préoccupe Trump, ne sont fixées au regard de leur vie intérieure. Poutine est renforcé provisoirement, mais la raison pour laquelle il s’est jeté sur l’Ukraine n’a pas disparu, et elle est à rechercher du côté des ultra-nationalistes qui poussaient à la reconquête, que Poutine a tenté d’affaiblir par un attentat visant Alexander Douguine et qui a tué sa fille. Quant à la Chine, elle n’est qu’une dictature et voit poindre les  difficultés intérieures qui l’affaibliront durablement.

L’Europe ne peut abandonner l’Ukraine sans perdre toute crédibilité aux yeux du monde. Elle est forte de deux puissances nucléaires, la France et la Grande-Bretagne (même si celle-ci n’est plus dans l’Union européenne) et ses moyens de dissuasion sont donc intacts. Trump peut bien mener sa politique, elle n’aura pas de conséquences si l’Union hausse le ton, ce qui affaiblira inévitablement Trump sur le plan intérieur. L’Ukraine doit intégrer l’Union européenne, même si Trump ne veut pas d’elle dans l’Otan. Le grand nettoyage opéré par Trump aux USA ne peut que pousser l’Europe à faire de même. Elle y retrouvera des forces, actuellement amoindries par l’envahissement administratif qui la paralyse.

La gauche américaine est frappée de sidération par le culot de Trump. Il fait ce qu’il a dit, et ses adversaires se couchent. C’est l’issue normale d’un combat gagné par le peuple contre les élites. Ailleurs, on appelle cela une révolution. En France, à cet égard, tout reste à faire. Le pays est affligé d’un président bavard et inconscient, et qui à force de discours n’est plus écouté par personne. Le seul élément nouveau dans le paysage politique national est l’irruption de Bruno Retailleau parmi les personnalités marquantes. Si rien ne l’arrête en cours de route, il deviendra le candidat évident de la droite à la présidentielle. Mais que de chemin à parcourir pour rendre à la France sa compétitivité et ramener la sécurité dans ses rues !

La nécessité de réformer le système social français, qui plombe le pays, apparaît enfin dans les discours officiels. Mais on en est encore aux balbutiements. Alors que les choses sont simples. L’article L 362-2 du code des assurances autorise toute personne résidant en France à assurer sa protection sociale auprès de n’importe quel assureur européen. L’Urssaf a pour argument le fait le code des assurances ne régit pas la Sécurité sociale. Bien entendu. Pas plus que le code de la navigation ne régit la circulation routière. Mais cela ne vous empêche en rien d’acquérir un bateau et de naviguer en suivant les injonctions du code de la navigation, pas plus que cela ne vous oblige à acheter une automobile. Comme le dit l’impayable Hanouna, « on est chez les fous ! » En réalité on n’est pas chez les fous mais chez les tricheurs, qui veulent vous interdire d’user de vos droits.

Tout cela se passe « à la française », avec un gouvernement et une administration qui se croient tout puissants et qui coulent le pays par leurs injonctions imbéciles. Si les Français le voulaient, il leur suffirait de quelques heures pour renverser ce régime et le remplacer par une vraie démocratie. Ils ne le font pas parce qu’ils préfèrent une vie paisible, fût-elle sans liberté et sans principes. Jusqu’au jour où quelques Français décidés passeront aux actes et proclameront l’état de droit.

Il y faut un leader. Sans Trump, l’Etat profond américain règnerait encore. En France, on cherche toujours l’oiseau rare. Sommes-nous condamnés à n’avoir un vrai leader qu’une fois par siècle ? Si tel est le cas, le pire est à craindre dans un monde où les choses tournent de plus en plus vite, au gré d’une technologie qu’aucun obstacle ne semble pouvoir freiner. Voyez les fusées de Musk qui, leur périple spatial accompli, reviennent sagement se poser sur leur base. Voyez ces immenses hangars construits partout sur la planète pour abriter la nourriture intellectuelle de l’intelligence artificielle, sans qu’on connaisse encore vraiment tout ce dont celle-ci est capable. Et voyez ces sans-abri que le progrès a laissés de côté, alors que les anciennes religions ont toujours laissé sa place au  pauvre.

On est vraiment chez les fous, et cela risque de mal finir. Même les classes moyennes commencent à subir le malheur. La petite Louise a été affreusement assassinée par un jeune homme de 23 ans que ses parents, cadres supérieurs, n’ont pas su mater quand sa sœur a dû subir sa violence. Owen L. c’est Owen Legrand, le même nom que Jean Nohain qui disait aux Français « Vous êtes merveilleux ! ». Louise était la fille d’un couple d’enseignants de gauche qui croyaient à un monde paisible. Et nous, nous sommes malheureux qu’une charmante petite fille n’ait pas eu le droit de vivre, alors qu’elle n’était que grâce et gentillesse.

J’ai écrit un livre intitulé « Les sauvages ». Il raconte l’histoire d’un jeune homme d’une tribu amazonienne inconnue, qui croyait que s’il y avait d’autres hommes sur terre, ce serait forcément des sauvages. Je sens que je vais devoir écrire la suite. Que j’intitulerai « Les fous » !

Claude Reichman

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Quand des imbéciles sont au pouvoir !

 Parmi les nombreuses mauvaises nouvelles qui circulent, il y a celle de l’effondrement du marché de l’automobile.

Ce phénomène, qui ne surprend que nos élites, était pourtant parfaitement prévisible puisque nous l’avions prévu dans un article du 05 janvier 2021 que je vous invite à lire ou relire car il décrivait très précisément, 4 ans à l’avance, ce qui est en train de se passer !

Toutes les données étant, à l’époque, disponibles, il a fallu tout simplement faire preuve d’un aveuglement idéologique total pour ne pas prévoir ce qui allait se produire !

Le matraquage fiscal par le biais du malus fiscal a eu l’effet recherché : le ralentissement brutal de la vente de véhicules thermiques ; sauf que, désormais, c’est toute la filière qui est en danger !

Tous les véhicules thermiques sont dorénavant concernés par ce malus ; même les voitures les plus modestes. Il n’y a plus de bonus que pour les véhicules électriques et certains hybrides !

Seulement, ce que n’avaient pas prévu nos grands dirigeants c’est que, d’un autre côté, les ventes de véhicules électriques n’allaient pas décoller malgré de plantureuses subventions ; subventions qui ont, compte tenu du prix élevé de ces véhicules, principalement bénéficié aux plus aisés et qui sont désormais en baisse en raison d’un « léger problème de trésorerie » de l’Etat !

Même les opérateurs de bornes de recharge s’en inquiètent et demandent … une augmentation des aides !

En effet, le moment de la découverte a laissé la place à celui de la déconvenue : durabilité de la batterie, cout des recharges ailleurs qu’à la maison, temps de recharge, forte décote en occasion et enfin le fait qu’un véhicule électrique ne rendra jamais les mêmes services qu’un véhicule thermique !

Le résultat est catastrophique : d’un marché de 2.2 millions de voitures neuves vendues en 2019, nous sommes tombés à 1.7 million ; soit une baisse pour le moins significative de 500.000 véhicules (plus de 22%) !

Et ne croyez pas que ce phénomène soit propre à la France, il se passe exactement la même chose en Belgique !

La réalité, toute bête, est que, du fait de l’augmentation sensible du prix des voitures neuves ces dernières années, à force de matraquage fiscal, les particuliers ne peuvent plus suivre ; ils n’en ont plus les moyens !

Ils se rabattent donc fort logiquement sur les véhicules d’occasion !

Du coup, les dirigeants déconnectés des réalités vécues par les français ordinaires se lamentent sur le fait que le parc auto français vieillit (13 ans d’âge) et que les français, décidément fermés à la « politique écologique » volontariste d’un gouvernement décidé à sauver la planète par le biais d’une fiscalité massive et confiscatoire se tournent vers des véhicules plus anciens et présentés comme polluants sans voir que moins changer de voiture c’est aussi moins consommer de matières premières et d’énergie pour les extraire !

Car, c’est bien connu, « plus on paie d’impôts plus on sauve la planète» !

Evidemment, l’effet principal de cet effondrement, bien plus inquiétant que le réchauffement du climat, est que, si les voitures ne se vendent plus, il en résulte des pertes colossales de recettes de TVA à 20% pour les finances d’un Etat en bien mauvaise posture !

Jugez plutôt :

Pour un véhicule de 25.000€ TTC, le montant de la TVA s’élève à 4.166 € (le prix ht est de 21.080). Vous multipliez ce chiffre par 500.000 et vous avez le début de l’explication d’une véritable hémorragie budgétaire de 2.083.000.000 € qui, aussi curieux soit-il, n’a pas été anticipée par les « gros cerveaux » de Bercy

Oui, vous avez bien lu : plus de 2 Mds € de pertes de recettes !

Et le prix retenu de 25.000€ se situe dans la tranche basse des prix des voitures neuves ce qui signifie que l’hémorragie est évidemment très supérieure !

Si le prix moyen est de 30.000€ TTC, la perte de TVA monte à 2.5 Mds€ !

Et évidemment, les conséquences de cet effondrement du marché se répercutent inéluctablement sur les usines qui ferment avec les licenciements qui en découlent car les industriels n’ont pas le choix ; c’est une question de survie dans une économie mondialisée !

Il faut s’adapter ou mourir !

Comme j’avais eu l’occasion de l’écrire, les employés de ces usines ne remercieront jamais assez les bureaucrates normateurs, assurés d’un emploi à vie et d’une retraite confortable, pour leur avoir fait perdre leur travail, leurs revenus et leur situation sociale au nom d’une écologie qui ne repose que sur l’idéologie car là encore, dès 2019, nous avions perçu les difficultés à venir ICI  et LA !

Et, il n’y a pas que les particuliers qui soient concernés !

La contrainte « écologique » pèse à la fois sur les industriels constructeurs de voitures (par le biais de la norme européenne CAFE et des amendes colossales s’ils ne « verdissent » pas suffisamment leur production), mais aussi sur leurs sous-traitants, et enfin sur les entreprises utilisatrices que l’on oblige à acheter un quota de véhicules électriques sous peine d’amendes ; même si ces véhicules ne correspondent pas à leurs besoins !

L’acheteur particulier, lui, ne subit “que” la contrainte du malus. Il l’accepte de le payer ou … pas sauf à acheter un véhicule électrique encore plus cher malheureusement incapable de rendre le service basique d’un véhicule thermique en dehors des zones urbaines ou péri urbaines !

Le seul constat lucide est que notre bureaucratie s’est évertuée à créer un marché totalement artificiel, à coup de contraintes et de menaces ; et ses concepteurs ont cru que cela allait fonctionner alors que l’on sait que la fiscalité utilisée à des fins politiques provoque de graves distorsions de marché ?

En fait, l’Etat bureaucratique et normateur se trouve pris à son propre piège après avoir créé un système malthusien faisant abstraction des lois du marché, de la physique et des revenus des individus car la dérive des contraintes, des couts et des prix provoque chez le français moyen un effet dissuasif dont aujourd’hui il est impossible de mesurer les effets sur le long terme !

Il a créé un monstre technocratique qui finit par échapper à son contrôle malgré de nombreux « bidouillages » pour corriger « certaines erreurs » !

Par contre, ce que l’on voit c’est que les constructeurs européens qui ont déjà officiellement dépensé 250 Mds€ sur le véhicule électrique et qui ont cru à la poule aux œufs d’or électrique sont revenus à plus de réalisme. Ils commencent à modifier leurs gammes pour revenir au moteur thermique, ou pire, à délocaliser leurs usines pour produire hors Europe (Turquie, Maghreb, …) leurs « sales véhicules polluants » sans subir les foudres d’un Etat technocratique hors sol !

Car, il ne faut pas croire que des géants industriels de l’automobile vont rester là à regarder s’effondrer le marché sans réagir. Ils vont accélérer les délocalisations car c’est pour eux une question de survie !

On peut donc affirmer sans hésitation que la politique coercitive de l’Etat est un échec retentissant !

Néanmoins, si vous pensez que l’Etat bureaucratique va faire machine arrière, vous vous trompez lourdement car la capacité de ces gens à nier le réel est impressionnante ; d’autant plus que les décideurs de ce pays sont convaincus que les français finiront par s’y faire et que, de toute façon, il arrivera un moment où ils n’auront plus le choix !

La pression fiscale et règlementaire va donc augmenter. On va intensifier les contraintes ; ce qui est le propre de tout système collectiviste ! On parle même de mettre un malus sur les véhicules d’occasion !

Faut-il s’en étonner, il se passe exactement la même chose avec le marché de l’immobilier en plein effondrement après une overdose de règlements et d’impôts, mais aussi au niveau de l’aviation civile française qui recule là encore à cause d’une fiscalité punitive !

Empiler les règlementations et tabasser fiscalement n’a jamais sauvé la planète mais vous connaissez l’adage : « il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis »

Bien cordialement à tous !

 

 

 

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Les aventures de François Blayrou

Je ne saurais que trop vous conseiller de retenir, aux éditions du « Cherche minuit en plein jour », le livre sur François Blayrou, dit « le Blaireau du Béarn », que nous devons au grand historien Jean de l’Abreuvoir. Sa parution est prévue pour la rentrée littéraire de cette année, en septembre 2125.

François Blayrou est un homme politique Béarnais, dont la notoriété a été constante mais modeste, avec un point d’orgue de quelques mois en 2025, il y a donc un siècle. Juste avant l’accident électrique mondial qui a cramé tous les ordinateurs et toutes les mémoires électroniques du monde.

Du coup, il ne reste que très peu d’informations sur cette période. Pour François Blayrou, il reste une légende véhiculée par l’immense œuvre de Miguel de Macrones : « L’ingénieux François Blayrou de Morlaàs».

Blayrou est en fait un surnom, qui avait été donné à François chez les scout, dont il a fait partie jusqu’à l’âge de 33 ans. Son nom d’état civil était François Lebert.

Débarquant à Paris, à l’Assemblée Nationale, après avoir été élu dans sa circonscription de naissance dans les Pyrénées, plus fournie en ours et loups qu’en électeurs, ses collègues députés l’appelaient systématiquement «  Le basque ».

Parce que disaient-ils : «  Lebert est basque »…  Ce qui, pour le béarnais Lebert, était inconcevable. Pour les basques aussi.

Donc, il reprit son surnom de scout et se fit appeler François Blayrou. Ce qui ne changea pas grand chose, les députés étant assez lourds dans leur humour l’appelèrent immédiatement « le blaireau basque ». Cela satisfit au moins les basques.

FB est passé dans l’histoire pour avoir poussé à son maximum la théorie du « non et oui », qui est une simplification pragmatique de celle du « en même temps ».

Il était reproché à cette deuxième théorie de provoquer un état de confusion chez ses destinataires car elle tendait à dévaloriser leurs questionnements en affirmant à priori que les réponses étaient incluses dans leurs contradictions. Par exemple, à la question : “Quel temps fait-il ? Pluie ou soleil ?” La réponse : “il pleut et il fait beau en même temps” paraissait plus sujette à confusions que la méthode FB qui disait dans ce cas : “non et oui”. Certes nous étions là aux limites extrêmes de la communication politique, toujours un peu opaque il faut bien l’avouer.

FB en se contentant de répondre systématiquement « non et oui » permettait aux questionneurs de ne retenir que le non ou le oui, à leur convenance, ce qui ainsi leur paraissait apporter de l’eau à leurs moulins.

Évidemment, l’effet de cette politique fut bref et inopérant, chacun restant sur ses positions, conforté par la réponse qu’il avait retenue, alors qu’il n’y avait en réalité juste pas de réponse, comme toujours.

Du coup FB, ne répondant jamais à rien, avait un petit côté Louis XVI largement dangereux, pour lui et pour les autres.

C’est ainsi que FB fit passer, il y a cent ans, un budget que personne n’eut l’occasion de voter, qui ne réglait aucun problème. Ce fut le moment de gloire politique de FB.

Il n’eut pas à assumer les conséquences de cette situation puisque dans cette année 2025 la surchauffe informatique a généré — 25 ans plus tard qu’imaginé — le bug mondial que les informaticiens avaient prévu pour l’an 2000.

En une fraction de seconde la totalité des réseaux informatiques publics et privés, du rasoir à piles aux ordinateurs du Pentagone, explosèrent en août 2025, comme nous le savons tous puisque c’est à cette date qu’à été fixée par notre gouvernement mondial le début de notre civilisation actuelle.

Il y aurait sans doute beaucoup à dire sur cette période pré-civilisationnelle, mais elle ne nous est pas accessible.

Seul aujourd’hui FB nous est conté tant son aventure éphémère à été insignifiante, telle qu’elle est rapportée dans l’ouvrage qui va paraître.

FB fut la fin en queue de poisson de la civilisation qui nous a précédés, dont nous connaissons si peu…

Lisez « Le blaireau du Béarn », les questions qui y sont posées sont objectivement susceptibles de générer l’envie et le besoin d’enquêtes plus approfondies sur cette période, au moment où nous commençons tous à sortir des cavernes où nous avons dû nous réfugier il y a un siècle. Peut-être est-ce le début d’une enquête sur nos origines.

Bonne lecture.

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Solidarité fiscale : Quand le Fisc « fraude »

Ou quand la solidarité fiscale devient un instrument déshumanisé

Au cours de ma confrontation avec la solidarité fiscale, j’ai eu l’occasion d’observer et d’analyser certains mécanismes employés par l’administration fiscale pour maximiser ses recouvrements. Loin d’être simplement un outil destiné au bien commun, cette pratique, dans son exécution, met souvent en lumière des dérives troublantes. Ces méthodes, bien qu’en apparence légales, s’avèrent parfois contraires à l’éthique, ignorent la dimension humaine des contribuables, et laissent une impression de déséquilibre profond entre les droits des citoyens et les moyens déployés par l’administration.

Dans cet article, je me limiterai à des faits précis, basés sur des cas concrets, sans formuler d’accusations gratuites ni de jugements hâtifs. Mon objectif est d’éveiller les consciences et d’encourager une réflexion critique sur le fonctionnement de certains mécanismes fiscaux.

Pratique n°1 : La taxe foncière appelée en solidarité fiscale

Selon l’article 1691 bis du Code Général des Impôts (CGI), la solidarité fiscale s’applique exclusivement :

  1. À l’impôt sur le revenu (en cas d’imposition commune)
  2. À la taxe d’habitation
  3. À la taxe d’aménagement et aux pénalités afférentes
  4. À la taxe d’archéologie préventive (article 235 ter ZG).

Pourtant, il est fréquent que l’administration fiscale appelle en solidarité la taxe foncière, un impôt qui n’est pas couvert par la solidarité fiscale. Dans ces cas, toute contestation devant un tribunal administratif (TA) donne systématiquement raison au contribuable.

Mais le problème réside ailleurs : la majorité des contribuables ignorent que cette pratique est illégitime. Ils supposent, à tort, que l’administration agit toujours en conformité avec la loi. De plus, engager un conseil dans une procédure administrative coute en moyenne 2 400 euros, une somme bien supérieure à la taxe foncière moyenne de 1019 euros en 2023 pour les maison individuelle (811€ pour les appartements). Face à cette disproportion, peu de contribuables contestent, laissant ainsi ces pratiques perdurer.

Pratique n°2 : Les cotisations sociales réclamées au titre de la solidarité fiscale

À l’instar de la taxe foncière, les cotisations sociales liées à une activité professionnelle ne devraient pas être éligibles à la solidarité fiscale. Pourtant, ces montants sont fréquemment réclamés en solidarité, entraînant des conséquences financières catastrophiques pour le conjoint qui n’a aucun lien avec l’activité professionnelle concernée.

Un exemple typique :

  • Conjoint 1, dirigeant d’une société, fait l’objet d’un contrôle fiscal. À la suite de ce contrôle, des revenus professionnels sont réintégrés dans la déclaration commune, incluant Conjoint 2, qui n’a pourtant aucun lien avec la société.
  • L’administration fiscale, considérant ces revenus comme communs, saisit le patrimoine de Conjoint 2, y compris des cotisations sociales. Ces montants, parfois considérables, peuvent ruiner un conjoint innocent et étranger à l’activité professionnelle en question.

Dans ce type de situation, un recours auprès du tribunal administratif peut parfois aboutir à l’annulation de l’appel en solidarité des cotisations sociales. Cependant, il arrive que le montant de ces cotisations soit si élevé qu’il rende le contribuable éligible à une décharge de solidarité fiscale (DRS). Si le contribuable en prend conscience et sollicite une DRS, l’administration, pour éviter cette issue, procède alors souvent au retrait des cotisations sociales de l’appel en solidarité, soit de son propre chef, soit sur décision du tribunal administratif. Ce retrait, bien qu’il semble favorable au contribuable, a pour conséquence de rendre une éventuelle DRS inapplicable.

En revanche, si le contribuable ne conteste pas ces appels, il devra s’acquitter de ces cotisations sociales, même s’il n’en est pas redevable au regard de la loi. Cette méthode, bien que légale, soulève de sérieuses questions sur l’équité et la transparence des pratiques de l’administration fiscale.

Ce stratagème illustre parfaitement comment la DRS, censée offrir un filet de sécurité aux contribuables, est parfois détournée pour préserver les intérêts financiers de l’administration plutôt que ceux des citoyens.

Pratique n°3 : Anticiper une éventuelle demande de décharge de solidarité (DRS)

Une pratique courante au sein des services de recouvrement consiste à agir rapidement pour garantir le recouvrement des sommes dues avant qu’une éventuelle demande de décharge de solidarité fiscale (DRS) ne soit envisagée. L’objectif principal est clair : maximiser les chances de recouvrement par des moyens à la fois rapides et efficaces.

Le mécanisme est simple : une fois la dette fiscale mise en recouvrement, le contribuable dispose d’un délai légal de 15 jours pour s’acquitter du montant total. Toutefois, dans de nombreux cas, un tel paiement immédiat est irréaliste, car il nécessite souvent la liquidation de biens immobiliers ou des saisies sur les revenus. Il est fréquent qu’au 16e jour suivant la notification, le service de recouvrement procède à des saisies administratives à tiers détenteur (SATD) sur les comptes bancaires, pour le montant total de la dette, et ce, en ayant pleinement connaissance de l’insuffisance des fonds disponibles.

Ces actions rapides s’appuient sur des informations déjà collectées via les bases de données fiscales, permettant d’identifier l’ensemble des avoirs du contribuable : comptes bancaires, comptes épargne et même assurances-vie, qui sont, depuis 2013, saisissables par l’administration fiscale, un pouvoir réservé à celle-ci. Dans certains cas, l’administration peut même contester et faire annuler des donations effectuées au profit des enfants des contribuables concernés.

Mais pourquoi cette saisie au 16e jour, malgré la certitude de l’insuffisance des fonds ? La réponse réside dans une logique implacable : si le contribuable sollicite une décharge de solidarité, celle-ci ne s’applique qu’au solde restant à payer au moment de la demande. Autrement dit, les sommes déjà saisies avant la formalisation de la demande de décharge ne seront pas restituées, même en cas d’acceptation. Ainsi, cette stratégie place le contribuable dans une situation de précarité, en exploitant un délai particulièrement court, au détriment d’un véritable principe d’équité.

Les Français peuvent se rassurer : certaines administrations font preuve d’une réactivité et d’une efficacité exemplaires. À titre de comparaison, laissez-moi partager une autre expérience personnelle, cette fois avec ma caisse de retraite. Le 14 septembre 2023, j’ai initié une démarche pour le partage de trimestres liés à l’éducation de mon enfant. Le 17 janvier 2024, je reçois enfin un courrier : ma demande a bien été prise en compte, mais ne pourra pas être traitée en raison d’un changement de logiciel. On m’informe que je serai recontacté une fois ce changement effectif. Nous sommes en février 2025, et toujours pas de nouvelles.

Manifestement, l’administration des retraites et l’administration fiscale n’ont pas la même notion du temps… ni du service à la nation.

Pratique n°4 : Créer artificiellement des pénalités supplémentaires pour augmenter les recettes

Cette pratique, profondément déloyale, mérite une attention particulière. Elle survient au moment de la notification de mise en recouvrement de l’impôt. Comme mentionné précédemment, le contribuable dispose de 15 jours pour régler intégralement le montant réclamé. Passé ce délai, des majorations complémentaires de 10 % sont appliquées. Cependant, un mécanisme méconnu aggrave encore cette situation.

Lorsqu’une saisie administrative à tiers détenteur (SATD) est ordonnée par l’administration fiscale, l’organisme bancaire procède à la séquestration des fonds du contribuable pour une durée de 30 jours. Cela signifie que l’intégralité des fonds disponibles sur les comptes bancaires est bloquée, à l’exception du solde bancaire insaisissable (SBI). Ce blocage dépasse donc le délai initial de 15 jours accordé pour le paiement, ce qui conduit inévitablement à l’application des pénalités supplémentaires pour retard de paiement.

Ce mécanisme révèle une logique implacable : en orchestrant ce décalage, l’administration fiscale s’assure l’application de majorations, lesquelles s’ajoutent aux pénalités déjà calculées sur le montant de base de l’impôt. Dans mon cas personnel, la situation illustre cette dérive : les pénalités comprenaient déjà 10 % de majoration pour retard et 80 % pour opérations occultes. À cela s’est ajouté un supplément de 10 % pour non-respect du délai de paiement, créant une véritable machine à générer des pénalités.

Il est important de noter que, dans mon cas, le service de recouvrement a procédé à une remise gracieuse de ces pénalités supplémentaires, indiquant qu’elles avaient été appelées par défaut de manière automatique. Cependant, cette remise n’était en aucun cas une obligation légale : l’administration avait parfaitement le droit, selon la réglementation en vigueur, de maintenir l’intégralité de ces pénalités.

Voilà comment les services de recouvrement parviennent à créer artificiellement des recettes, alimentant un cercle vertueux au profit exclusif de l’État, mais au détriment des contribuables. Ce mécanisme, bien que “légal”, interroge sur sa moralité et sur l’impact qu’il a sur les contribuables. Il illustre comment le système, en exploitant des règles complexes et des délais souvent inadaptés, peut aggraver les difficultés financières des contribuables déjà en situation de précarité fiscale.

Une satisfaction partielle : une illusion de justice

Lorsque le contribuable décide de contester ces pratiques devant le tribunal administratif, il peut parfois obtenir gain de cause, mais uniquement sur des points partiels, comme la suppression des cotisations sociales incluses dans la dette solidaire. Cependant, ces décisions, bien qu’en conformité avec la loi, n’apportent souvent qu’une réparation superficielle aux préjudices subis. Elles ne remettent pas en cause le système sous-jacent qui permet la répétition de ces abus.

Un jour, un juge à la retraite m’a dit : « Ce qui est interdit sans sanction, est une tolérance assumée. » Ces mots, lourds de sens, méritent réflexion…

En bref :

Ces pratiques, qu’elles soient dues à des erreurs, à une mauvaise interprétation de la loi ou à des objectifs de performance, révèlent un problème structurel dans la gestion du recouvrement fiscal. Les contribuables doivent comprendre que l’administration fiscale n’agit pas nécessairement dans un esprit de bienveillance, mais selon une logique d’efficacité financière, parfois au détriment des principes d’équité et de justice sociale.

Loin de chercher à accuser ou à diffamer, cet article vise à mettre en lumière des faits concrets, afin d’encourager les citoyens à se renseigner, à contester lorsque cela est justifié, et à exiger une réforme de ces mécanismes. L’éthique, la morale et les valeurs humaines ne doivent pas être des concepts secondaires dans l’application de la solidarité fiscale.

Note de l’auteur :

Cet article est rédigé dans le respect des lois encadrant la liberté d’expression et ne vise en aucun cas à porter atteinte à l’honneur ou à la réputation d’individus ou d’institutions. Les faits rapportés sont basés sur des cas concrets, et les opinions exprimées visent uniquement à encourager une réflexion légitime sur les dérives observées. Par ailleurs, l’usage du terme “fraude” dans le titre de cet article est volontairement placé entre guillemets pour signaler son caractère métaphorique et critique. Il ne s’agit en aucun cas d’une accusation légale ou d’une affirmation d’illégalité, mais plutôt d’une manière de souligner, avec une touche de sarcasme, des pratiques perçues comme dévoyées ou contraires à l’équité et à l’éthique.

Mots Clefs :

Solidarité fiscale, Injustice fiscale, Abus administratifs, Fraude institutionnelle, Décharge de solidarité fiscale, Pénalités abusives, SATD (saisie administrative à tiers détenteur), Administration fiscale, Inéquité fiscale, Recouvrement forcé, Majorations automatiques, Préjudice fiscal, Droit des contribuables, Délais de paiement fiscaux, Séquestration des fonds, Machine à cash fiscale, Abus de pouvoir fiscal, Oppression fiscale, Loi fiscale déloyale, Dérives du recouvrement

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Prolifération des rats en ville : c’est le réchauffement climatique !

Le constat a été fait et rappelé à de nombreuses reprises : il y a de plus de plus de rats dans les villes et notamment à Paris mais aussi à Marseille et cela peut prendre des proportions gigantesques. On estime qu’il y a environ 3 rats par habitant !

Les grands « spécialistes » se sont dès lors répandus sur les médias pour diffuser la dernière version de la cause de leur présence : c’est le réchauffement climatique !

Bien sûr, bien sûr !

Rappelons quand même que la grande peste ou peste noire, qui a ravagé l’Europe à partir de 1348, et qui a tué la moitié de la population européenne en quelques années, était due à la propagation de l’agent pathogène de la peste (la bactérie Yersinia pestis) par … les rats (qui en meurent aussi d’ailleurs) au travers d’une, ou de plusieurs, piqure de puce après un long voyage depuis la Chine.

Le rat était déjà omniprésent et côtoyait l’homme, encore plus qu’aujourd’hui ; la situation étant aggravée par des conditions sanitaires souvent douteuses voire inexistantes ; ce qui explique aussi la présence de nombreux chats, meilleurs alliés de l’homme à ce propos.

Mais à cette époque, alors que le chauffage était quelque chose de rare et cher, et que la moitié de la population européenne grelottait de froid l’hiver, on ne parlait pas de réchauffement climatique ; notion vraiment trop abstraite pour les esprits du temps d’alors.

Par contre, le pouvoir, et plus particulièrement le clergé, tonnait en chaire devant un parterre de croyants terrifiés en expliquant que cette épidémie foudroyante, qui a littéralement épouvanté la population de l’époque, était une vengeance divine afin de punir les vilains pécheurs qui avaient commis tant de fautes !

Il fallait se repentir !

Le même argument a d’ailleurs été utilisé, beaucoup plus tard, par l’évêque de Mende au moment des meurtres liés à la bête du Gévaudan !

Evidemment, le caractère irrationnel de l’explication ne peut plus être utilisé dans nos sociétés post industrielles et technologiques …

Mais on utilise un autre argument !

Le climat !

Mais est-ce que son invocation apparait plus rationnelle que la vengeance divine d’il y a 800 ans ?

Evidemment non alors que le « dérèglement du climat », vrai ou faux, est devenu l’explication générique à tous les problèmes (les rats, les incendies, les inondations, les migrations, les tremblements de terre, la pollution, la sécheresse, le fait qu’il fasse chaud l’été et froid l’hiver …) surtout que, détail qui a son importance, on accuse l’homme d’être responsable de ce  réchauffement dont, néanmoins, on a du mal à percevoir la réalité au-delà de simples variations météorologiques si ce n’est climatiques.

Et il faut donc encore une fois se repentir !

Cette culpabilisation constante apparait surtout comme étant le meilleur moyen pour imposer à la population des contraintes, des règles, des taxes et des vexations permanentes en … constante augmentation !

Alors, il faut rappeler une situation qui remonte à la nuit des temps …

Le rat est un mammifère rongeur omnivore, opportuniste et adaptatif qui vit dans la proximité des humains depuis … toujours !

Et vous savez pourquoi ?

Parce que l’homme génère beaucoup de déchets et que le rat trouve, dans les ordures, de quoi se nourrir et si la nourriture est abondante, avec un « bon abri », l’animal va se reproduire à une cadence infernale !

Jugez plutôt : la femelle est fécondable tous les 3 à 5 jours, toute l’année, et le jeune rat devient mature sexuellement dès 6 semaines. Nul besoin donc de réchauffement climatique ; surtout dans nos régions tempérées. Le rat se reproduit à grande vitesse, toute l’année. À partir d’un couple de rats, on peut s’attendre à plusieurs centaines d’individus en descendance, sur une seule année !

C’est juste un animal doté de  capacités de reproduction absolument hors normes ; extrêmement adaptatif, qui est capable de s’infiltrer absolument partout au besoin en perçant les cloisons, les portes voire même des plaques d’acier !

Or, jusqu’à une époque récente, les ordures n’étaient jamais bien loin de l’habitat humain avec, pour conséquence, une inéluctable et profitable proximité pour l’animal.

En fait, l’essentiel du problème est qu’il ne faut jamais laisser trainer de la nourriture que ce soit dans les ordures ou dans les gamelles du chien (le rat raffole des croquettes pour chien) ; à la ville comme à la campagne ! Je me souviens d’avoir vu, la nuit tombée, le bac à ordures d’une pizzéria de Rodez littéralement submergée par des rats énormes !

Bien évidemment, si la source d’alimentation sa tarit, la population diminuera mais pour cela il faut le vouloir et avoir, surtout dans les villes qui agglutinent une grande quantité de population et donc d’ordures, des services efficaces de collecte et de nettoyage de la voirie.

Or, compte tenu de la dégradation constante des prétendus « services publics » (notoire à Paris mais coutumière à Marseille), il n’est pas sûr que l’on puisse se débarrasser de l’animal si facilement ; surtout lorsque les éboueurs font grève comme c’est souvent le cas à Marseille, et que les ordures s’accumulent sur plusieurs mètres de hauteur (vécu !).

En pareilles circonstances, c’est le festin assuré !

Alors, nous parler de réchauffement climatique à ce propos constitue une véritable imposture. Le rat n’a pas eu besoin d’attendre un prétendu réchauffement climatique pour pulluler et l’explication est évidemment à chercher ailleurs !

Mais l’homme est ainsi fait que, dès qu’il a un peu de pouvoir, il essaie d’imposer aux autres ses convictions, ses croyances, ses obsessions même si pour cela il lui faut user de coercition !

Les dangereux doctrinaires du climat n’hésitent jamais à faire endurer à la population les pires sévices au nom de leur idéologie. L’insignifiante ministre Panier-Runacher vient d’en donner le lamentable exemple en « expliquant » que « ceux qui ne veulent rien faire contre le changement climatique sont des ennemis du peuple » !

Rien de moins, et cela nous ramène la bonne vieille époque révolutionnaire et de la dictature robespierriste de 1793 qui vous envoyait à la guillotine au moindre soupçon d’être un ennemi du peuple ou encore l’abominable système soviétique qui a assassiné des millions d’innocents !

Attention : Loin de moi l’idée qu’il ne faut rien faire surtout que les rats sont le vecteur de nombreuses maladies souvent extrêmement graves qui peuvent être véhiculées par les morsures (rares) mais surtout par leurs déjections (leptospirose, …).

Néanmoins, la solution ne se trouve pas dans les théories fumeuses d’illuminés dangereux pour la liberté mais beaucoup plus simplement dans le nettoyage des villes, le ramassage et le traitement des ordures ce qui ramène chacun à ses responsabilités !

Bien cordialement à tous !

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Brigitte Macron et le harcèlement

Brigitte Macron engagée contre le harcèlement en milieu scolaire

Qui pourrait ne pas adhérer à son engagement ? Elle ne court pas un grand risque.

Surtout en restant très conventionnellement dans le pathos, en ne se hasardant pas dans le réel.

Car, la vraie question n’est pas d’éradiquer le harcèlement à l’école, puisque le harcèlement : c’est l’école. Enfin disons que son organisation par l’Education nationale procède du harcèlement, dont le point culminant est aujourd’hui Pacoursup.

L’instruction est un bien commun auquel tout le monde devrait avoir droit et accès à tout moment, selon ses besoins et ses capacités. Un espace de libre accueil. Ce qu’est en train d’en faire, à grande échelle, l’informatique. Ce qu’en avait déjà fait, à plus petite échelle, l’imprimerie.

En faire un espace de concours — du type agricole du plus beau taureau — est un non-sens. En faire l’élément clef, quasiment unique, de la pyramide sociale est encore pire.

Personnellement le harcèlement scolaire, par le système lui-même, m’a appris que faire sagement ce que la hiérarchie demande n’est pas la garantie de la tranquillité ou du bonheur, mais juste cela forme à se faire entuber en souriant et en étant gentil ou au contraire à entuber les autres si on a le fond méchant….

J’ai aussi vécu, comme tout le monde, la vengeance des derniers qui harcèlent les premiers, mais le paieront plus tard.

Et enfin le harcèlement gratuit des connards bornés envers certains faibles sans défense, qui n’est pas le plus courant mais qui est le plus émouvant, celui avec lequel Brigitte fait son beurre.

Mais… à propos de harcèlement…

Le discours enflammé de Brigitte me parait fort à propos face au harcèlement qu’elle n’évoque pas, que je propose de lui rappeler : le harcèlement de Bercy.

Car le harcèlement n’est pas un sport réservé aux cours d’école.

Ce qui caractérise le harcèlement ce sont : la violence, la répétitivité et l’isolement de la victime.

Est-il quelque chose qui coche mieux les cases du harcèlement que le fisc ? Qui inclut la dimension supérieure dont on ne parle pas : l’indifférence générale, voir l’acquiescement des spectateurs…

Car, et c’est là un point essentiel sans lequel on ne comprend rien au phénomène, il n’y a pas de harcèlement sans spectateur, l’harceleur à besoin que l’on contemple son action.

En cela Bercy est un champion toutes catégories confondues. Non seulement Bercy est fier de ses harcèlements, mais il en tire la justification de son existence, c’est le comble du harcèlement.

Bercy arrive à persuader la population du pays qu’il prétend ne pas harceler, celle qu’il appelle le peuple, que sa fonction d’harceleur public lui apporterait le bonheur. Que ses harcèlements vont dans le sens de la justice. Un peu comme les cancres tentent de persuader la classe que le harcèlement des premiers serait une bonne chose pour tout le monde.

Notons que les harcèlements de Bercy touchent sans exception tout le pays par leurs conséquences, y compris le bon peuple à qui Bercy vole 80% des fruits de son travail.

Personnellement je lui dois la misère en fin de vie, un casier judiciaire pour m’être révolté, une grosse désillusion… Une goutte d’eau dans un océan de malheurs.

La question aujourd’hui est la suivante : les tribunaux accorderont-ils l’euthanasie aux désespérés fiscaux qui viendront la lui demander demain ? Tant l’absurdité du harcèlement fiscal empoisonne notre société.

Le retour à l’impôt constitutionnel et à ses limites est une urgence, dont il ne semble pas que Brigitte ait pris la mesure, alors que pourtant son engagement contre le harcèlement aurait dû l’y inciter naturellement.

Mais… suis-je bête… elle fait partie des harceleurs fiscaux… évidemment…

Bien à vous. H. Dumas

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Les vaches, les chèvres et les moutons !

Les vaches, les chèvres et les moutons !

Plutôt que de statuer sur le droit du sol, M. Bayrou préfère qu’on réfléchisse à la question « Qu’est-ce qu’être Français ? ». Pour l’aider, nous pouvons citer la réflexion de Pierre Dac : « A l’éternelle et grande question : Qui est l’homme, d’où vient-il, ou va-t-il ?, je réponds : Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ». M. Bayrou étant dépourvu d’humour, on peut craindre que sa réflexion sur ce qu’est d’être Français ne fasse rire personne. En fait, la question du droit du sol, elle, mérite une réponse.

Le paysage humain de la France a été bouleversé par les guerres qui ont suivi la Révolution. Les pertes de nos armées ont demandé un apport de soldats et donc une immigration assortie de l’acquisition de la nationalité française. C’est l’origine du droit du sol. Auparavant, on devenait Français par naturalisation. Ce qui revenait à donner à l’Etat le contrôle de l’immigration. Depuis, celle-ci est devenue un phénomène gigantesque, qui aujourd’hui s’établit à un demi-million d’immigrants par an et qui pose d’énormes problèmes de stabilité à la société française.

Rien n’interdit à la France de poser franchement la question de l’immigration. Sauf évidemment les accords européens qui font que tout étranger franchissant une frontière de l’Union est chez lui partout sur son territoire. La France peut récuser ces dispositions et rétablir ses frontières. L’Union n’en sera pas fracassée. Tout au plus on entendra quelques protestations émanant des milieux de gauche et le calme reviendra. D’autant que l’accord de Schengen devait permettre la libre circulation des Européens dans l’Union et non permettre au monde entier de venir s’établir en Europe.

La raison pour laquelle il faut réduire drastiquement l’immigration en France (et dans la plupart des pays européens) est que le mélange de populations dissemblables ne peut aboutir qu’à des drames. Il s’agit là d’une vérité sociologique et historique qu’on a eu grand tort en Europe de méconnaître. Il ne s’agit pas de racisme, mais de prudence. Personne n’imagine ouvrir sa maison au tout venant. Il en va de même des pays. C’est si vrai que les chantres de l’immigration ferment toujours leur porte à double tour et n’accueillent que leur famille et leurs proches amis, et pour des séjours limités dans le temps.

Les spécialistes du droit constitutionnel nous disent qu’un référendum sur l’immigration est impossible. C’est une de ces galéjades qui n’ont pas d’autre but que de retirer au peuple le droit de choisir son destin. Et si l’on préfère une simple loi, eh bien qu’on la prenne. Et qu’on ferme les frontières aux non-Européens. Les autres ne pourront être admis qu’en quantité modérée, réservée à des gens qui ne viendront pas « égorger nos fils et nos compagnes », comme le dit la Marseillaise.

Tous les sondages donnent une écrasante majorité à la politique de réduction de l’immigration. Et si l’on continue à ne pas vouloir en tenir compte, on se retrouvera avec une insurrection qui renversera le régime. Tous les régimes renversés offrent le spectacle de dirigeants détrônés fuyant à l’étranger, quand ils ne sont pas rattrapés par le peuple en fureur. Ce n’est pas la solution qu’on souhaite à son pays. Mais l’inconscience des politiciens y conduit tout droit. Tentons inlassablement de faire prévaloir la raison. Mais sans se faire d’illusions, car le pouvoir est partout peuplé d’égoïstes et de crétins.

Le spectacle américain des élites détrônées par Trump fait régner la panique un peu partout dans le monde. C’est dire la vertu de l’exemple. Et l’influence des Etats-Unis, quand ils ne sont pas l’exemple de l’erreur. Des constructions institutionnelles qui se croyaient immortelles sont balayées d’un coup de stylo. Des vedettes du prêchi-prêcha se retrouvent d’un coup sans public. Le culte de la folie est soudain privé du moindre fidèle. Tout se remet à marcher droit. Jusqu’à ce que la connerie retrouve goût à la vie et plastronne à nouveau. C’est la loi du genre dans l’humanité. On ne se débarrasse jamais définitivement de la folie. Mais un bon coup de ménage de temps en temps fait sacrément du bien.

La France n’en est pas encore au grand nettoyage de printemps. Mais elle s’y prépare. Une certaine prise de conscience se fait jour. Les Français paraissent résignés à la folie ambiante, que fait régner la bande des insoumis. Ils attendent qu’elle cesse, chassée par le bon sens d’une grande partie de la population. Le mieux serait toutefois que ces écervelés soient rapidement poussés vers les ornières d’où ils viennent. Et que l’on confie le sort du pays à des gens sérieux. La démocratie est une vieille invention qui n’a jamais bien marché mais qui est de loin préférable à sa seule alternative, la dictature.

Finalement, la seule réussite de Bayrou pendant toute sa longue carrière est la claque qu’il a administrée à un gamin qui lui faisait les poches. Il a donné là un exemple de bonne éducation. Même si aujourd’hui il n’est plus convenable de frapper les sales gosses. Le problème de l’éducation est simple : il faut se faire respecter des enfants pour qu’à leur tour ils se fassent respecter de leurs enfants. Et, comme on le dit à la campagne, les vaches seront bien gardées. Les vaches, mais aussi les chèvres et les moutons. Bref que la société tienne debout. C’est un peu court comme programme, mais ce n’est déjà pas mal !

Claude Reichman

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Inondations en Bretagne : Qui va payer ?

Je viens de lire un article selon lequel il est annoncé que les dégats résultant des inondations de la région rennaise couteront environ 160 millions € aux assureurs …

Entre propagande, désinformation permanente et ignorance de ceux qui écrivent dans la presse en se proclamant journalistes, nombreuses sont les informations erronées qui circulent et qui finissent par avoir la « peau dure » ; voire même qui finissent pas devenir LA vérité !

Alors, une petite rectification s’impose …

Non, ces inondations couteront aux assurés car les assureurs qui devront prendre en charge l’indemnisation des sinistres sont avant tout essentiellement des organismes de prévoyance et de mutualisation des risques.

Cela veut dire que les assureurs répercutent toujours le cout des sinistres sur les autres assurés ; notamment par le biais d’une augmentation des cotisations à venir !

C’est le principe même de l’assurance ; à savoir la répartition des risques entre un grand nombre de personnes pour en limiter le cout pour les victimes.

Cela veut donc dire que tous les couts engendrés par ces inondations seront intégralement pris en charge par les assurés par le biais de hausses de cotisations !

En outre, compte tenu du système de réassurance existant entre toutes les compagnies d’assurances afin d’éviter d’avoir à supporter de trop grosses charges liées aux sinistres, vous saurez que ce sont vos primes d’assurances qui augmenteront pour financer l’indemnisation des victimes de ces inondations.

Enfin, dans le cas où les dégats seraient pris en charge dans le cadre d’une déclaration de catastrophe naturelle, prise dans le cadre d’un arrêté interministériel (qui pour l’instant n’a pas été pris), c’est le fonds de garantie auquel tous les assurés cotisent qui contribuera aux indemnisations (mais pas à toutes).

L’arrêté, « détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages résultant de celle-ci couverts par la garantie [contre les effets des catastrophes naturelles] »  (article L125-1 du Code des assurances). C’est cette parution au Journal officiel qui va permettre aux victimes d’être indemnisées.”

Il est toujours bon de rappeler les choses essentielles !

Bien cordialement à tous

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Une Bérézina économique

Vous vous rappelez ce slogan de la « Startup Nation » qui allait booster la compétitivité française et améliorer l’économie ?

Au début de son mandat, E Macron a paru vouloir favoriser l’entreprise et s’était engagé aussi à réduire le nombre de fonctionnaires de 130.000 dans le cadre d’un programme néanmoins extrêmement flou.

On a pu penser, à l’époque, qu’il avait conscience de ce que la France ne peut créer des richesses et des emplois qu’au travers de ses entreprises et qu’il allait donc favoriser leur création ; ce qui est non seulement une évidence mais une nécessité économique.

Il a aussi souhaité réorienter l’épargne des français en supprimant l’ISF sur les placements financiers afin que ceux-ci soient réinvestis vers les entreprises et c’était une bonne idée même si la flat tax est beaucoup trop élevée en raison d’une CSG à 17.2%.

Malheureusement, aveuglé par une idéologie écologiste et manifestement coupé des réalités économiques vécues par les français, et aussi sans doute influencé par des conseilleurs ne partageant pas nécessairement les mêmes idées, il a eu le malheur, comme son prédécesseur, de vouloir utiliser la fiscalité (taxe carbone) comme moyen d’action ; sans voir que cette fiscalité supplémentaire, pourtant déjà située à un niveau excessif, ne pouvait que susciter le rejet ; compte non tenu de ses effets néfastes sur l’économie.

Les gilets jaunes sont arrivés puis le blocage de l’économie pour cause de Covid et E Macron a effectué, sans aucun état d’âme, un virage à 180° avec une politique fondée essentiellement sur la dépense publique et la dette, dans des proportions absolument inédites.

Parallèlement, l’emploi public a continué à progresser inexorablement sans explication crédible …

Pour faire simple, après avoir fait des annonces en début de mandat, E Macron  a fait exactement le contraire et, en fait, a fait … tout ce qu’il ne fallait pas faire !

On en voit aujourd’hui le résultat, et il est … catastrophique.

L’emploi industriel est passé de 24% en 1980 à 11% en 2024, l’un des plus faibles d’Europe avec la Grèce et les entreprises continuent de fermer. Les impôts sur les sociétés, les charges sociales sur les salaires sont les plus élevés d’Europe, les revenus du patrimoine sont les plus taxés d’Europe, et parallèlement, la France affiche les plus forts déficits !

Face à ce qu’on est obligé de qualifier de Bérézina économique, le patron de Michelin, entreprise mondiale et innovante, est intervenu pour montrer que, pour une activité fortement consommatrice d’énergie comme la sienne, il existe d’énormes différences de coûts du gaz en €/MWh au niveau mondial : Europe 53€, France 51€, Espagne 39€, Etats-Unis 16€, Asie 10€.

En 2019, le coût de production d’un pneu était de 100 en Asie, 127 aux États-Unis et 134 en Europe. En 2024, ce coût est resté à 100 en Asie, mais est passé à 176 aux Etats-Unis et à 191 en Europe ; soit pratiquement 2 fois le cout asiatique !

Le déficit de compétitivité est colossal et, forcément, la tentation de la délocalisation s’impose !

Le gouvernement en a-t-il pris acte et a-t-il décidé d’agir pour préserver les entreprises et l’emploi ?

Absolument pas !

Pour complaire à la gauche marxiste et surtout pour échapper à la motion de censure, F Bayrou a décidé d’alourdir la fiscalité sur les sociétés et donc d’aggraver le déficit de compétitivité !

La création d’une surtaxe sur l’impôt sur les bénéfices des grandes entreprises va porter celui-ci à 40 %, alors qu’il se situe partout ailleurs entre 12 et 25%. Bien sûr, nos hauts fonctionnaires de Bercy ont promis que cette sur taxation ne durera que 2 ans mais on sait qu’en France les impôts temporaires ont une fâcheuse tendance à durer ; surtout lorsque le pouvoir ne fait absolument rien pour faire des économies.

Car, pour moins taxer, il faut dépenser moins !

Cela tombe sous le sens, mais apparemment pas pour les gouvernants de ce pays puisque le budget 2025 prévoit un alourdissement de la fiscalité de 21 Mds € sur les ménages et les entreprises ; pratiquement sans aucune économie !!!

Alors, oui, il y a bien des créations d’entreprises, mais la plupart du temps ce ne sont que des auto entrepreneurs, avec des activités extrêmement réduites, qui créent leur « entreprise » parce qu’ils sont au chômage et ne trouvent pas d’emploi salarié. Et d’ailleurs, la plupart de ces entreprises n’ont aucun salarié !

Il faut dire qu’embaucher un salarié est devenu une activité à risque entre les dérives du droit social et des charges sociales dont le niveau est pour le moins dissuasif. Un employeur qui verse 100 € de salaire brut en France doit débourser 142 €, tandis que le salarié ne perçoit que 77,5 €. En Allemagne, le coût pour l’entreprise est de 120 € et le salarié touche 80 €. Au Canada, l’entreprise paie 115 €, le salarié en perçoit 85 €.

Enfin, il ne faut pas oublier les impôts de production qui, en France atteignent 4,5 % du PIB, contre 2,2 % en moyenne en Europe et qui exercent une pression asphyxiante sur la compétitivité des industriels.

La vérité est donc sensiblement différente du discours officiel … même si CGT et partis de gauche prétendent que les « salauds de patrons » quittent le navire et coulent le pays car, c’est bien connu, si les riches sont riches et que les pauvres sont pauvres c’est que les riches ont volé les pauvres !

Avec une pression fiscale qui n’a pas vraiment diminué depuis 2017, la France reste un enfer fiscal et la situation s’aggrave encore !

L’économie française est dans un cercle vicieux dont elle n’arrive pas à sortir parce que ni les politiques ni les hauts fonctionnaires, qui ne sont pratiquement jamais issu des milieux économiques et qui vivent du système en le pillant, ne veulent que cela change !

L’Etat, contrairement à ce qui a pu nous être affirmé, continue donc d’être un prédateur létal car, c’est bien du fait de son action que les entreprises disparaissent !

Cela explique que, pour compenser cette situation, dont il est d’ailleurs parfaitement conscient, E Macron ait décidé de subventionner l’économie en empruntant massivement sur les marchés pour soutenir les revenus des français et surtout pour … éteindre la grogne sociale dont il a visiblement très peur !

Ce but a été globalement atteint mais à quel prix !

Car il en est de la dette comme de l’alcool ; après l’euphorie, c’est la gueule de bois et quelle gueule de bois !

1.000 Mds € de dette supplémentaire ont été accumulés avec un total désormais impossible à résorber de 3.308 Mds € et il serait hasardeux de prétendre que la situation du pays se soit améliorée ; c’est le moins que l’on puisse dire !

Cette politique est donc un échec magistral dont, malheureusement, il ne semble absolument avoir conscience et dont il ne tire évidemment aucune conséquence !

Entre aveuglement et déni mais aussi pressions de la part des hauts fonctionnaires de Bercy, E Macron garde sa bonne conscience et s’occupe intensément du … Musée du Louvre. Les problèmes de compétitivité, de dettes et de fiscalité lui apparaissent… tout à fait secondaires mais on sait désormais, qu’individu extrêmement narcissique dont le mécanisme mental est fondé sur la séduction, il ne s’intéresse qu’aux sujets et questions susceptibles de le rendre populaire aux yeux d’une population qui le rejette fortement !

En fait, la « startup nation » chère à E Macron, et tant mise en avant en 2017, n’a jamais été qu’un slogan vide de sens, un effet oratoire dans un but de séduction et, devant les difficultés, le président est très vite retombé dans les vieux réflexes du haut fonctionnaire qu’il n’a jamais cessé d’être ; conforté dans sa vision du monde par un cénacle de hauts fonctionnaires profondément anti libéraux, anti entreprises et profondément agrippés à leurs avantages matériels !

Le résultat est sans appel : toujours plus d’impôts, de bureaucratie, de chômeurs ; la France connait une dégradation significative de sa situation économique  et sociale. Elle s’enfonce dans la dépression et le marasme … C’est l’homme malade, la caricature fiscale de l’Europe et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant.

Bien cordialement à tous !

 

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Il ne manque que l’homme !

Il ne manque que l’homme !

Les grands patrons français s’indignent. Les projets du gouvernement visant à rétablir les comptes de la nation ne peuvent que pénaliser leurs entreprises. Ces protestations laissent les politiciens de marbre. Ils savent que les patrons n’iront pas plus loin que les manifestations verbales. Une simple suggestion : si les patrons veulent être entendus, qu’ils quittent les conseils de la sécurité sociale qu’ils administrent avec les syndicats professionnels. Cela ferait un beau vacarme. Mais ils ne feront rien.

Le patronat est un des responsables à part entière du désastre français. Certains pensent qu’il ne s’est pas vraiment remis du règne de Louis XIV. D’autres remontent à celui de Clovis. Peu importe. Le patronat est obéissant et cela contente le pouvoir. La droite a quasiment disparu du paysage politique, la gauche brûle de rejouer la Terreur, et un groupuscule situé au centre de l’échiquier exerce le pouvoir sans le mériter démocratiquement puisqu’il est très minoritaire. Bref la situation française est figée. Et elle le restera tant qu’une alternative moderne ne se sera pas imposée.

Le fracassant retour de Trump va certainement bouleverser la donne. Sa façon de punir ses adversaires fait rêver tous ceux qui n’ont pas pu en faire autant. C’est ainsi que la France est restée sous la coupe du communisme depuis la Libération et que, de manière plus générale, l’Union européenne n’a jamais pu se délivrer de l’Etat providence. Un homme hagard se répand en ce moment sur les plateaux de télévision. Il s’agit de Thierry Breton, dont Ursula n’a plus voulu à la Commission et qui remâche son amertume sans comprendre que personne ne l’écoute. Il en va ainsi de tous les déchets de la politique. On les jette dès qu’ils ont fini de servir. Les dirigeants européens feraient pourtant bien de méditer sur l’évolution du monde, et surtout sur celle de l’Occident.

Francis Fukuyama avait diagnostiqué la fin de l’histoire après la chute du communisme et la victoire de la démocratie libérale. C’était évidemment beaucoup trop péremptoire. L’histoire ne peut finir qu’après la disparition de l’homme et les dictateurs fleurissent partout dans le monde. Il n’en reste pas moins que l’Occident regroupe les grandes puissances libérales et reste la principe force militaire de la planète. Trump et la majorité des Américains en ont eu assez des gauchistes qui s’étaient emparés des universités et de l’opinion médiatique et ont décidé de les chasser à grands coups de botte dans le train. Le petit monde de gauche américain n’en est pas encore revenu. Il se croyait inébranlable dans sa majesté intellectuelle. En France, où l’on utilise beaucoup X, le média de Musk, on assiste à des  scènes déchirantes où des figures marquantes de la gauche quittent ostensiblement ce réseau pour un douloureux exil. Que les âmes sensibles se rassurent. On les y reverra avant longtemps car ils ne supportent pas que leur opinion soit dissimulée au bon peuple.

L’Union européenne est une excellente idée, que les vieux réflexes ont gâchée. Curieuse idée d’avoir laissé la Commission prendre le pouvoir, alors qu’elle n’est ni élue ni statutairement en charge de celui-ci. Il est difficile de s’entendre à six, alors à vingt-sept …On voit actuellement se dessiner des lignes de fracture qui pourraient se révéler mortelles pour l’Union. Elles se tracent entre les nations attachées à ce qu’elles sont et les autres qui ont abdiqué leur personnalité et leur être historique. L’irruption de Trump va obliger l’Union à se redéfinir. Et surtout à sortir de sa léthargie. Nous sommes un ensemble de 450 millions d’habitants, c’est-à-dire beaucoup plus que les Etats- Unis, et nous n’avons aucune raison d’être des vassaux, même si la puissance de feu de l’Amérique est incomparable. Mais nous sommes des alliés et non des adversaires. Les Américains le savent fort bien. Ils se demandent quand nous allons enfin nous reprendre et jouer notre rôle de puissance.

En fait, tout va se jouer sur le progrès économique. L’Europe est actuellement en panne, tandis que les Etats-Unis continuent de progresser. Il faut qu’une nouvelle génération de dirigeants prenne les rênes du Vieux Continent. Débarrassés du communisme ambiant et des vieilles lunes de la social-démocratie. La démocratie n’a aucun besoin de ce qu’on appelle le social et qui n’est que ce que les Romains appelaient l’impedimenta, c’est-à-dire tout ce dont le soldat se chargeait en plus de ses armes. Mais le légionnaire devait moissonner et faire son pain pour se nourrir et nous, nous avons tout ce qu’il faut partout à portée de la main. Alors assez d’impedimenta, assez de social, la liberté pour tous, cela suffira largement.

Nous avons besoin, en France, d’un nouveau président répondant à ces impératifs. Il ne s’agit en rien de ressusciter le culte du chef, mais d’en avoir un, comme dans toutes les périodes tendues de l’histoire. En France, nous admirons et célébrons nos grands chefs du passé, car nous savons qu’ils furent indispensables à la victoire. Personne n’en tire argument pour prétendre qu’il faut supprimer la démocratie. Nous savons qu’il est difficile de se détacher des contingences et des mesquines jalousies, mais l’effort que nous devons faire sur nous-mêmes n’est rien en comparaison avec celui que nous devrons consentir pour nous relever. Le choix est donc simple. Il ne manque que l’homme !

Claude Reichman

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Formule contre formule

Depuis les années 1970 environ, l’humanité a été soumise à un lavage de cerveau dont la formule est la suivante : « Pas de croissance infinie dans un monde fini. »

Il faut bien admettre que la formule n’est pas conne, même qu’elle est intellectuellement séduisante. En plus, nul besoin d’être sorti premier de Polytechnique pour la comprendre et imaginer tout ce qu’elle sous-entend.

Tous ceux qui rêvent d’éradiquer ce qu’ils ne sont pas alors qu’ils voudraient tellement l’être ont brodé autour de cette formule la plus formidable machine à piller qui n’ait jamais existé.

Ils ont créé le pillage désintéressé. Une arme fatale.

Car, en échange de la décroissance, de la limitation des naissances, d’un avenir durable, d’un climat sans surprise, d’un air pur, il n’y a en apparence que de la raison et de la bonne volonté. Mais, en réalité, il y a surtout la fin de la compétition, la planque pour les planqués, le nivellement qui rase les sommets et comble les crevasses qui dévaste le paysage.

Cette stupidité a eu raison du monde occidental, moteur du progrès qui nous a permis de quitter définitivement le monde des cavernes.

Les pitreries de ce pauvre Trump n’y changeront rien, le quiproquo entre lui et ses supporters quand ça va chauffer ne va pas lui laisser le temps de changer la donne. Si tant est qu’il aurait la lucidité nécessaire pour en être capable.

Nous ne sommes pas encore au niveau zéro où doit nous mener la formule, mais nous en approchons.

Il est une autre formule qui pourrait bien contrarier les zélotes de la première, qui est pratiquement aussi simple qu’elle, aussi facile à comprendre et à enfourcher pour changer de direction à 180°.

C’est : « Pas de prévision possible dans un monde aléatoire »

Elle va s’imposer quand les résultats programmés de la première formule auront totalement échoué et qu’il faudra bien comprendre pourquoi, ou du moins donner une explication à ce que peut-être personne ne comprendra jamais.

D’ailleurs est-il besoin, ou possible, de tout comprendre ? Certains n’hésitent pas à poser la question aujourd’hui. Question dangereuse qui ouvre la boite à Pandore des croyances, faut-il comprendre pour croire ou au contraire seule l’ignorance permet-elle ce confort trompeur ?

Une chose est sure, nul n’en doute : tout est aléatoire. Il suffit de regarder sa propre vie avec objectivité. Ce ne sont pas les prévisionnistes de Météo-France qui me contrediront, ni Macron…

Ce qui exclut raisonnablement les planifications, les projets individuels ou collectifs où l’homme est sacrifié sur l’autel des prévisions.

Donc, arrivée au bord du gouffre, ou au fond, l’humanité va étreindre, d’une manière que l’on ne connait pas encore, la deuxième formule.

Peut-être alors, pour un certain temps, serons-nous dans un de ces curieux moments de sagesse et de paix à grande échelle.

Les plannings existeront toujours, ils sont nécessaires, mais leur relativité sera reconnue. Les faiseurs d’avenir, les bonimenteurs politiques, seront obligatoirement modestes, puisque plus personne n’aura besoin d’eux.

Le progrès sera sans doute de nouveau possible, n’est-ce pas le destin de l’homme ?

Le présent reprendra sa place tel qu’il est, l’espace-temps imprévisible et éphémère entre le passé et l’avenir, forgé plus par le hasard que par la volonté. Volonté que l’on confond toujours avec la résilience face à l’aléatoire.

Bien à vous. H. Dumas

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Tolerance

« Je suis athée, Dieu merci » ! lançait non sans humour un sceptique, renvoyant ainsi dans leurs buts les pharisiens et les harceleurs de la foi.

Mais je préfère cette réflexion de Fabrice Mottez* qui écrit « Je suis athée mais je n’en fais pas une religion ». Une élégante façon d’épingler les bienpensants qui pourfendent les croyants et s’ingénient à dénicher une fissure dans leur laïcité.

Par tous les moyens, les « religieux » de l’athéisme tentent d’imposer leur idéologie du néant en affirmant leur aversion à la foi.

Il s’agit bien d’un combat. Un combat intolérant qui n’est pas celui de la laïcité bienveillante mais celui du nihilisme contre la foi, engagé au nom d’une pseudo-tolérance.

La laïcité est par nature une arme défensive. Elle est la sauvegarde du droit positif national, maître de la loi, et de la foi individuelle. Elle ne devient arme de combat que lorsqu’une religion oppose ses propres préceptes au droit positif national. C’est le cas de l’Islam.

Ce qui nous choque dans la Charia c’est sa volonté d’imposer la « loi de Dieu » telle qu’elle résulte de préceptes ni choisis, ni acceptés, ni décidés par une instance humaine.

Nous refusons qu’une croyance nous soit imposée par la loi. Mais nous exigeons simultanément que la loi respecte nos croyances. C’est là tout le fondement de la laïcité.

La laïcité peut être défensive ou offensive.

La première est une sauvegarde. Elle s’applique par exemple au droit à la caricature. Là, sous réserve de diffamation, tout est possible dès lors qu’il s’agit de la libre expression d’un droit qui n’impose à personne aucune contrainte.

La seconde est conquérante. Elle concerne par exemple l’euthanasie.

L’euthanasie met en cause le principe fondamental de la création. Personne n’est donc en droit, puisqu’il s’agit d’une question de foi, de porter atteinte aux convictions intimes des croyants en imposant par un texte la possibilité de tuer légalement.

Il est possible que l’univers soit le résultat du hasard. Ou celui de la création. Personne n’en sait rien. Ce que l’on sait en revanche, c’est que toutes les civilisations considèrent la vie comme sacrée et que la loi votée pour régir les rapports sociaux n’est pas sacrée.

La loi civile ne saurait donc se fonder sur aucun principe métaphysique – même non exprimé – pour en tirer les conséquences d’un comportement social.

C’est ce que tente d’imposer la loi sur l’euthanasie qui sous-tend que la vie est le résultat du hasard. C’est ce qu’avait évité la loi Léonetti. Il faut persévérer dans cette voie.

Bayrou a raison de vouloir scinder le texte sur la fin de vie en deux parties distinctes concernant l’une les soins palliatifs et l’autre le suicide assisté.

Il y va du respect de la loi sur la laïcité et de son esprit de tolérance.

*Fabrice Mottez « Patiences et feux du soir » page 56- Ginkgo éditeur 2024

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Le bal des autocrates et des ploutocrates

Autocrates et ploutocrates ont ceci en commun qu’ils sont persuadés de bien faire.

Ce sont avant tout des individus convaincus d’avoir un don particulier d’organisation et de commandement, un charisme qui devrait sauter aux yeux de tout le monde, ce qui leur fait considérer les réfractaires – donc les gens normaux – comme des simplets qu’ils doivent éclairer, voire des agitateurs à ambitions personnelles superfétatoires qu’ils doivent alors éradiquer pour sauver la collectivité dont ils prétendent avoir la charge.

Bien sur ce sont eux, les autocrates et les ploutocrates, qui sont déséquilibrés, voire psychopathes.

Le principal problème avec ces personnages est que le peuple – c’est le nom sacré de la foule, de la masse – rêve d’être assisté, dirigé, materné, déresponsabilisé, par un chef éclairé, sans prendre conscience que seuls les autocrates sont intéressés par la place. Les personnes équilibrées savent que le pouvoir est gourmand en temps, au point de pouvoir facilement dévorer une vie, sans pour autant apporter de retour pour ceux qui l’exerceraient sincèrement, et même en risquant de ne procurer comme récolte que l’opprobre. Tout le monde n’est pas habité comme De Gaulle par Marianne, et prêt à tous les sacrifices.

Autocrates et ploutocrates sont légion. Peu arrivent au pouvoir global, le plus grand nombre exerce sa folie en famille ou au travail.

Ceux qui arrivent au sommet le font rarement exprès. Les circonstances ou la foule les propulse là, par hasard. Au début, ils n’ont pas la pleine conscience de leur folie, ce qui explique que celle-ci, qui empire au fil du temps, est peu visible au départ, d’où l’erreur de choix compréhensible pour ceux qui leur font la courte échelle.

L’exemple historique qui nous est familier est évidemment la période des années 1930 où les autocrates se sont épanouis en Europe, déchainant par leur folie guerres et morts en abondance.

La situation donne l’impression de se reproduire, mais en pire.

Il est clair que Poutine, Xi Jinping, Ali Khamenei, pour ne parler que des plus importants, sont des autocrates-ploutocrates que ce désordre psychologique rapproche.

Le hasard, et la corruption de nos démocraties, leur apportent sur un plateau un camarade de jeu : Trump.

En voilà quatre qui ne doutent pas d’avoir à se partager le monde pour notre plus grand bonheur.

Que sont la liberté pour eux, la libre disposition de nos corps et de nos esprits ? Pas grand-chose, ils ont beaucoup mieux en magasin…

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que Trump leur envoie un message clair : « Zelensky n’aurait pas dû résister, il y aurait eu beaucoup de morts évitées… »

Bon sang, mais c’est bien sûr…

Donc exit l’Ukraine, bienvenue à Poutine qui rêve de reconquérir ses anciennes colonies européennes, il ne s’en cache pas. Pour lui c’est le moment, pour ses amis aussi. L’Europe est à genoux.

Donc Poutine va dégainer en Pologne, c’est toujours en Pologne que ça castagne. Modérons. Mettons dans deux ans, le temps qu’il se refasse une santé militaire.

Ce qui laisse le temps à l’Afrique du Nord de peaufiner son implantation en Europe, pour être opérationnelle au Sud quand Poutine l’attaquera au Nord.

On dirait que c’est bien parti pour une sacrée glissade…

Bien à vous. H. Dumas

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Soumission 

Vous connaissez sûrement ce roman de M Houellebecq intitulé « soumission » ; ce qui m’amène à la question suivante :

L’Etat serait-il une religion française ?

Car, il est un fait quand même tout à fait surprenant pour un observateur étranger, c’est la soumission des français à l’autorité de l’Etat ; c’est-à-dire, en fait, à son administration qui prospère sans limites ni contraintes, qui règlemente tout, tout le temps, partout, tout en dépensant avec profusion l’argent du contribuable !

Deuxième question : est-ce un choix ou une situation subie ?

Il y a deux façons d’obtenir la soumission : par le mensonge et les promesses d’une part et par la menace et les sanctions d’autre part.

Il est un fait que nous vivons dans un « monde de l’information » qui est manipulé par le biais des médias, de la publicité commerciale omniprésente, mais aussi de la propagande gouvernementale et des mensonges ; même si les dirigeants se défendent de le faire, avec des objectifs qui sont loin d’être innocents !

Et, le mensonge est une constante du pouvoir !

Il y a deux types de mensonges. Le mensonge pour dissimuler une vérité gênante et le mensonge pour influencer et manipuler la population.

Le premier a été largement utilisé par le gouvernement au moment de la séquestration des français pendant la crise du Covid.

Le second est utilisé par l’Etat et son administration afin de diffuser des messages dont le but est de conditionner la population pour justifier des interdictions, des taxes, des impôts, des cotisations et des contraintes à n’en plus finir avec, pour ceux qui voudraient résister, des sanctions en tous genres ; car le but final est bien de nous faire accepter des contraintes inacceptables !

C’est évidemment la porte ouverte à tous les excès et il ne faut jamais perdre de vue qu’un système administratif, tel qu’il existe en France, a une tendance « naturelle » à augmenter sans cesse son pouvoir et ses interventions ; surtout si la population accepte sans broncher ces contraintes et sanctions.

Il faut être aussi conscient que le pouvoir déteste les mouvements de foule incontrôlés voire incontrôlables et pour tout dire il en a peur. De ce fait, contrairement à la version officielle, la République n’a jamais rechigné à user de la répression … (les gilets jaunes mais aussi les mineurs autrefois ; ce « brave » Clémenceau ayant fait tirer sur les mineurs en grève en 1906).

Et caractéristique propre à l’Etat, il n’aime pas la concurrence et surtout il n’aime pas que l’on profère d’autres « vérités » que lui ; raison pour laquelle il n’a de cesse de vouloir contrôler et règlementer Internet !

Deux exemples, parmi d’autres, permettent de mesurer l’ampleur du phénomène :

-la politique climatique

Le mensonge, la contrainte et les sanctions y sont omniprésents !

Le discours climatique a évolué pour devenir de plus en plus oppressif. Le message initial du réchauffement climatique, qui ne cochait pas toutes les cases voulues, a laissé la place au dérèglement climatique puis à la crise, voire à l’urgence climatique ; et les fake news sont répandues intentionnellement sur les médias sans aucune retenue et surtout sans contrôle ou pire avec l’assentiment, ou pire à l’initiative, du pouvoir !

Le caractère anxiogène dans la gradation des qualificatifs est évidemment intentionnel au nom d’une idéologie climatique désormais parfaitement assimilée par une population abreuvée par plus de 30 ans de propagande intensive … sans qu’aucune preuve n’ait d’ailleurs jamais été rapportée ! !

Des subventions sont distribuées sans compter pour appuyer cette propagande, avec pour effet principal de creuser les déficits publics sans provoquer quelque amélioration que ce soit au niveau du climat. Néanmoins, imperturbablement, le pouvoir continue d’accentuer sa pression avec pour principal effet visible une dégradation constante de la qualité de vie des gens ordinaires.

Les ZFE, basées sur ce discours climatique biaisé, aboutissent à supprimer la liberté de circuler pour toute une catégorie de personnes qui, comme par hasard, sont les plus pauvres. Le contrôle technique est obligatoire, il est à vos frais, votre voiture le passe avec succès, mais finalement vous ne pouvez plus vous en servir !

Il s’agit là de décisions discriminatoires prises par des bobos urbains à forts revenus qui ne subissent bien évidemment pas les mêmes contraintes et qui, lorsqu’elles veulent se déplacer, n’hésitent pas à louer un gros SUV diesel ou mieux à prendre l’avion !

Le malus fiscal, dit écologique, sur les véhicules thermiques atteint des sommets  complètement délirants. Son but est évidemment d’interdire ce type de motorisation et d’imposer la voiture électrique … contre l’avis et les souhaits de la population et surtout des moins aisés qui se retrouvent honteusement pénalisés du fait d’une politique élitiste qui ne dit pas son nom !

Du coup, les français obéissants, du moins ceux qui en ont les moyens, acceptent de jeter leur voiture en bon état …bien que la tentative d’imposer la voiture électrique semble caler devant les nombreux problèmes d’usage rencontrés ; sans compter son prix astronomique !

Pour les autres, ce sera tant pis pour eux … sauf leasing social dont l’Etat n’a pas les moyens.

Il s’agit d’une double et inadmissible atteinte à la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité » tant mise en avant par les dirigeants puisque il s’agit à la fois d’une violation de la liberté d’aller et de venir et d’une violation, fondée sur les revenus, du principe d’égalité puisque les plus pauvres se trouvent exclus du fait de dispositions discriminatoires à propos de la constitutionnalité desquelles visiblement on ne s’est pas penché !

-des contrôles omniprésents

Désormais, nous subissons des contrôles omniprésents à des niveaux délirants par caméras et radars implantés dans les endroits les plus improbables pour tous les motifs imaginables (vitesse, ceinture, tel, distance de sécurité, les stops, les feux, le bruit, les passages à niveau, le stationnement payant) … tout en étant eux-mêmes incontrôlables.

Or, d’une part la technologie peut se tromper et d’autre part il n’y a aucun contrôle humain des données collectées !

Inéluctablement, c’est la porte ouverte à tous les abus ; abus bien évidemment niés par une administration, en roue libre, qui se sent invincible puisque, dans tous les cas, c’est la lutte de l’individu seul contre tout un système parfaitement organisé et que, dans le cadre de ce rapport de forces, l’individu ne peut pas gagner !

Il faut se rendre compte du pouvoir qui est conféré au fonctionnaire anonyme au fond de son petit bureau à l’atmosphère étriquée : pour lui vous n‘êtes rien, tout au plus un numéro et il appliquera la Loi sans trembler, et ce phénomène est aggravé avec l‘interface informatique.

D’un trait de plume, pour lequel il n’encourt absolument aucune responsabilité, votre sort est décidé et vous n’avez plus qu’à vous soumettre d’autant que les sanctions, en cas de résistance, sont souvent très fortes pour ne pas dire abusives !

Alors, on peut critiquer la Chine communiste pour sa politique de « contrôle social » liberticide mais la réalité oblige à constater que, finalement, on ne se situe pas bien loin derrière …

Fatalement, la vie, du fait de ces dérives prétendument sécuritaires et écologiques, va devenir un enfer ; sauf pour quelques bobos écolo-conscients aux revenus confortables qui pourront y échapper !

C’est la preuve flagrante que l’Etat a pour but de contrôler les populations, en utilisant autrefois la religion et désormais l’écologisme et une politique sécuritaire qui, vous l’avez sans doute remarqué, ne s’étend pas aux dealers des cités !

Alors, bien sûr, il y a quelques avantages qui sont prodigués à la populace en échange de sa soumission mais il est quand même évident que nous glissons insidieusement vers un système totalitaire.

Il est d’ailleurs curieux de constater que les technocrates ont tendance à croire qu’une réglementation autoritaire résout tous les problèmes alors que, la plupart du temps elle les amplifie.

En fait, l’administration n’hésite jamais à recourir à l’abus d’autorité, qui a le “mérite” d’éteindre la contestation, et à l’excès de pouvoir pour assoir sa domination car le but est bien de soumettre les populations.

Finalement, le constat est accablant :

L’Etat réduit sans cesse les libertés individuelles, il exerce une pression constante de plus en plus forte et étrangle petit à petit le pays et, finalement, les pauvres français n’ont pas le choix …

Ce qui amène au constat qu’il n’y a que 2 options : se soumettre ou s’enfuir !

Les résistants et les réfractaires, et tous ceux qui n’ont plus confiance, s’en vont (beaucoup vers les USA) parce qu’ils sentent bien qu’il n’y a plus rien à faire ni à espérer dans un pays qui se trouve sur une inexorable pente descendante tant économique que du point de vue des libertés, que rien ne semble pouvoir arrêter.

Ce sont évidemment les plus jeunes !

Les autres subissent mais il faut être conscient que, désormais, le citoyen honnête prend des risques à vivre en France !

Bien cordialement à tous !

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Solidarité Fiscale : La DRS, une Illusion Savamment Entretenue par Bercy

La Décharge de Responsabilité Solidaire (DRS) introduite en 2008, présentée comme une mesure destinée à alléger les conséquences de la solidarité fiscale entre conjoints ou partenaires de PACS, semble, en réalité, davantage servir les intérêts de l’administration fiscale que ceux des contribuables. Instaurée dans le cadre du Code Général des Impôts, cette disposition permettrait, en théorie, à un ex-conjoint ou partenaire pacsé de se décharger de la solidarité fiscale. Mais qu’en est-il dans la pratique ? Entre conditions strictes, critères d’appréciation contestables et déshumanisation des situations individuelles, ce mécanisme illustre les dérives d’un système où l’efficacité fiscale prime sur l’équité.

Un Système Basé sur des Conditions Rédhibitoires

La DRS repose sur trois critères cumulatifs, définis à l’article 1691 bis du CGI :

  1. Rupture de la vie commune
    La demande n’est recevable qu’en cas de séparation avérée, prouvée par un jugement de divorce, une dissolution de PACS enregistrée, ou un abandon du domicile conjugal. Cette exigence élimine d’emblée les contribuables encore mariés, pacsés ou veufs, sans prendre en compte leur responsabilité personnelle. Ce filtre, basé sur le statut matrimonial plutôt que sur une appréciation individuelle, est en contradiction avec les principes d’égalité et de respect des droits individuels consacrés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
  2. Disproportion marquée entre la dette fiscale et la situation financière ou patrimoniale
    La disproportion est évaluée selon deux aspects :

    • La situation patrimoniale : L’administration examine si le patrimoine, même constitué avant l’union, pourrait couvrir la dette. Si oui, la demande est rejetée, sans considération pour la provenance ou l’usage initial de ce patrimoine.
    • La situation financière : L’administration calcule si la dette peut être amortie sur une période de trois ans (réduite depuis les dix ans initialement prévus). Cette période, bien que raccourcie, reste utilisée de manière rigide, souvent sans tenir compte des besoins essentiels du contribuable. La disproportion est rarement reconnue, notamment lorsque l’administration inclut dans ses calculs des revenus hypothétiques ou inexistants.
  3. Comportement fiscal irréprochable
    Bien que nécessaire, cette condition, en apparence simple, est interprétée strictement. Le moindre manquement, même non intentionnel, peut suffire à exclure un demandeur, contredisant l’idée d’un droit à l’erreur promu par certaines réformes fiscales.

Le Cœur du Problème : La Disproportion Marquée

La notion de disproportion marquée est le principal obstacle pour les demandeurs de DRS. Ce critère, pourtant conçu pour protéger les plus vulnérables, est appliqué de manière déconnectée des réalités humaines.

Prenons l’exemple poignant de Mme A :

  • Divorcée, mère de trois enfants handicapés à charge, et vivant avec pour seule ressource une allocation adulte handicapé de 900 euros par mois, elle a été appelée en solidarité pour une dette de 8 000 euros. Cette somme correspond à une réintégration d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales liés à l’activité professionnelle de son ex-conjoint. Pour justifier l’absence de disproportion, l’administration a inclus dans ses calculs une pension alimentaire de 600 euros qu’elle était supposée percevoir, bien que cette pension n’ait jamais été versée. Par son Ex.
  • Le tribunal administratif, au mépris de la réalité des faits, a jugé cet argument recevable, plongeant Mme A dans une détresse financière et morale.

Cet exemple illustre la violence systémique et la déshumanisation des pratiques administratives : des décisions basées sur des hypothèses théoriques, sans considération pour les conséquences réelles sur les individus.

Une Illusion Servant des Intérêts Particuliers

Contrairement à ce qu’elle prétend, la DRS semble avoir été conçue non pour protéger les contribuables vulnérables, mais pour maximiser l’efficacité du recouvrement fiscal. Les contribuables véritablement insolvables, pour lesquels une décharge serait possible, ne présentent aucun intérêt pour l’administration. En revanche, ceux disposant de patrimoines modestes mais suffisants pour couvrir les dettes sont systématiquement ciblés.

Ce mécanisme, par son opacité et son application biaisée, n’est qu’un leurre destiné à masquer les abus d’un système fiscal qui sacrifie l’humain au profit des finances publiques.

En bref 

Il est urgent de questionner ce dispositif et les principes qui le sous-tendent. Peut-on réellement justifier un système où la responsabilité individuelle est occultée, et où la solidarité fiscale devient un outil de pression écrasante sur les plus faibles ? Une réforme profonde est nécessaire, non seulement pour abroger les pratiques abusives, mais aussi pour rétablir un équilibre entre l’exigence de recouvrement fiscal et le respect des droits fondamentaux des contribuables.

Loin d’être une solution équitable, la DRS est un miroir aux alouettes qui reflète les limites d’un système fiscal où la brutalité administrative prévaut sur la justice sociale.

Note de l’auteur : Cet article est rédigé dans le respect des lois en vigueur concernant la liberté d’expression, notamment en matière de critique des politiques publiques et des mécanismes fiscaux. Les faits présentés sont basés sur des sources publiques et des exemples illustratifs anonymisés, dans un objectif d’information et de sensibilisation. Les opinions exprimées ici ne visent en aucun cas à porter atteinte à l’honneur ou à la réputation de personnes ou d’institutions, mais à encourager une réflexion légitime sur les effets et les limites du système fiscal français.

Mots clefs :Solidarité fiscale, Décharge de responsabilité solidaire (DRS), Recouvrement, Impôt sur le revenu (IR), Dette fiscale, Trésor public, Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789), Responsabilité individuelle, Couples mariés et pacsés, Imposition commune, Décharge de solidarité fiscale, Inégalité économique, Justice fiscale, Code général des impôts (CGI) : articles 1691 bis, 6, 220, Livre des procédures fiscales (LPF)

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En finir avec la tyrannie du statu quo !

En finir avec la tyrannie du statu quo !

Le cerveau d’un homme est trois fois et demie plus grand que celui d’un australopithèque, qui ne l’a pourtant précédé que de quelques millions d’années, ce qui n’est rien à l’échelle de l’évolution. Et c’est de ces 1400 centimètres cubes que vient tout le mal. Vous oubliez le bien, diront certains. Nullement. Je sais que l’idée et les moyens d’aller sur la lune ou sur Mars ne peuvent venir que du cerveau humain. Tout aspect scientifique mis à part, je ne vois pas en quoi les expéditions spatiales changeront nos conditions d’existence. En revanche je vois très bien les folies que peut concevoir le cerveau humain et personne ne sait encore comment s’en prémunir vraiment.

L’homme a la fâcheuse habitude de s’en prendre à ses voisins. Parce que c’est plus facile que d’attaquer des gens lointains. Aujourd’hui, l’existence de fusées surpuissantes permet d’attaquer n’importe qui. Mais la prévalence du voisin continue de s’imposer. Et ce qui a fait la puissance inégalée des Etats-Unis, c’est l’absence de voisins. Il y a bien les Mexicains au sud, mais ils n’ont jamais atteint une dimension menaçante. Les Américains ont développé une civilisation de liberté et d’efficacité économique qui leur permet de dominer le monde. Les Chinois ont développé une forme particulière de capitalisme qui s’inspire de ce que font les Etats-Unis mais qui se termine toujours mal pour les patrons qui ont réussi, puisqu’ils finissent en prison par principe d’Etat. Et c’est pourquoi les Américains n’ont pas vraiment peur des Chinois puisque la peur règne en Chine et obère l’essor du pays.

L’Europe est devenue une bureaucratie impuissante, même si ici ou là elle affiche de beaux restes. L’idée de ses fondateurs était d’empêcher les guerres qui ont dévasté le continent. Le pari a été gagné à ce point de vue. Mais elle n’a pas réussi à développer suffisamment des outils de puissance. Personne ne la prend donc au sérieux militairement. La preuve en est que Poutine, qui est à la tête d’un nain économique, toutefois muni d’un arsenal nucléaire, n’a pas hésité à attaquer l’Ukraine, qui pourtant voguait vers l’Europe. Mais le vice fondamental de l’Union européenne est de s’être doté d’une Commission qui a fini par truster tous les pouvoirs, alors même qu’elle est soumise aux Etats. Mais telle est la force de la bureaucratie qu’elle finit par soumettre tout autre pouvoir à sa domination. Quand on pense que ladite Commission a réussi à détruire le plus beau fleuron économique de l’Europe, son industrie automobile, en lui imposant un avenir électrique dont personne ne veut !

L’irruption – on devrait dire le retour – de Trump va bouleverser la donne. D’un coup d’un seul il a fichu en l’air le wokisme, qui détruisait l’équilibre mental des habitants de son pays, et redonné sa vigueur au rêve américain. Bien entendu, il ne réussira pas dans tous ses projets, mais suffisamment pour que plus personne ne bronche dans le monde. Quant à nous, pauvres Français, nous continuerons à nous appauvrir en vertu de ce qu’on ose appeler la sécurité sociale, qui n’est rien d’autre que la ruine sociale. A quand un Trump français qui sonnera la fin du désastre national ?

La question que nous devons nous poser est de savoir comment nous voulons vivre. J’entends de plus en plus d’intervenants sur les ondes médiatiques conseiller aux jeunes de notre pays de « se barrer » pour échapper à l’ambiance débilitante qui y règne. Je comprends cette injonction mais ne l’approuve pas. Mon conseil sera plutôt de résister par toutes les voies possibles. La plus appropriée reste la bataille des idées. Chacun dispose de tous les moyens d’exercer son influence, que ce soit par les réseaux sociaux ou tout simplement par l’adhésion à un mouvement politique partisan de la liberté. Les jeunes gens auront tôt fait de bousculer les structures vieillottes et d’ouvrir un nouvel âge.

Le prix Nobel d’économie, Milton Friedman, est l’auteur de cette formule géniale, la tyrannie du statu quo. Rien ne rend mieux compte de la situation française. Cette formule est universelle, car elle exprime mieux qu’aucune autre le comportement humain. Nous devons nous forcer beaucoup pour changer quelque chose à notre vie. Parce que le changement nous inquiète. Alors quand il s’agit de changer quelque chose de fondamental, notre attitude la plus fréquente est le recul. Puis un attachement viscéral à ce qui est. L’idéal serait de mourir en laissant notre vie telle qu’elle est. La suite, on la confie à qui veut bien s’en occuper. Il n’y a rien d’exaltant à ce programme. Mais il permet de vivre. Heureusement, il y a des gens plus braves qui s’occupent des choses importantes.

L’homme n’est toujours pas détaché des religions. Certaines sont meilleures que d’autres, parce qu’elles portent des principes qui élèvent l’âme et éloignent les tensions. D’autres n’ont à offrir que le glaive et le sang. Nous sommes à un stade du développement de l’humanité où celle-ci balance entre la paix et la violence. Il y a fort à craindre qu’aujourd’hui la violence soit encore reine. Alors il s’agit de s’armer. Moralement surtout. Car aucune guerre n’a été gagnée durablement par l’injustice et la brutalité. S’endormir dans le faux confort de la sécurité sociale est le meilleur moyen de ne jamais se réveiller. Et de laisser le monde à ceux qui ne le méritent pas.

Claude Reichman

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Taxer les retraités pour boucher les trous creusés par les fonctionnaires

Face à une dérive budgétaire devenue incontrôlable, le gouvernement est aux abois, et F Bayrou, qui ne veut fâcher personne pour pouvoir garder son poste de 1er ministre, lance de nouvelles idées de spoliation fiscale dans le but de prendre la température et d’apprécier leur impact sur une population submergée par les impôts et les taxes !

Rien de surprenant d’ailleurs puisque Bercy, le grand argentier et principal responsable de la déroute budgétaire actuelle, cherche de nouveaux « gisements fiscaux » selon une terminologie bien spécifique à cette institution !

Faute de trouver le « gros filon fiscal », la dernière idée en date a été la mise en place, par le biais de la CSG, d’une « contribution des retraités les plus aisés au financement de la Sécurité sociale » en nous expliquant qu’ « Il y a la solidarité intergénérationnelle, mais il y a aussi la solidarité entre aînés, pour ceux qui peuvent se le permettre »,

« Se permettre de payer des impôts en plus », voilà une phraséologie pour le moins suspecte parce que, à bien y regarder, on ne se permet pas, on est contraint de payer des impôts !

Mais cela n’a rien de surprenant car cela fait un moment que le gouvernement, et surtout Bercy, tournent autour des retraités car ils sont trop nombreux et coutent trop cher ; effet direct du baby-boom qui met le système de retraite par répartition en péril !

Enfin, vous allez voir que cela dépend ;  surtout que ce que cette annonce ne dit pas, c’est que les régimes de retraite des fonctionnaires sont déficitaires au minimum de 40 Mds € par an. Et encore, on n’est pas sûr du montant réel car les données sont maquillées dans la comptabilité publique !

C’est donc une bien curieuse conception de la solidarité qui est mise en avant parce que faire payer les retraités du privé pour financer les dettes creusées par les régimes de retraite déficitaires des fonctionnaires, ce n’est rien moins que du racket fiscal pur et simple en faveur d’une catégorie socio professionnelle qui ne contribue pas assez à ses propres régimes sociaux !

Cette idée succède au projet initial de ne pas revaloriser les pensions de retraite pendant au moins 6 mois ; ce qui aurait abouti, de facto, du fait de l’inflation, à une diminution de montant de celles-ci ! Mais ce projet a été recalé avec la chute du gouvernement Barnier !

Vous noterez en outre que la terminologie utilisée n’est pas neutre et a clairement pour but d’influencer la population !

En ciblant les « plus aisés qui peuvent se le permettre » on espère contourner le problème de la contestation populaire puisque, dans l’esprit de la plupart des gens, les plus aisés sont … les autres et là on les décrit carrément comme des « pleins de fric » !

Et, nous savons qu’en matière de fiscalité le français est toujours persuadé que le meilleur impôt est celui qui est payé par les autres ; du coup le tour est joué !

Outre le fait que cette « idée » est absolument lamentable et traduit un manque de courage et d’imagination dramatiques, il est particulièrement scandaleux de s’en prendre à des personnes qui ont cotisé toute leur vie !

En outre, percevoir 2.000€ par mois est aujourd’hui le strict minimum pour survivre correctement ; alors faire passer les retraités qui perçoivent ce montant pour des gros riches qui peuvent se le permettre a quelque chose d’odieux !

Pour ma part, j’ai une autre solution bien plus simple, moins solidaire, mais beaucoup plus efficace : pour boucher les trous budgétaires creusés par les fonctionnaires qui ne cotisent pas assez, il suffit d’augmenter les cotisations des fonctionnaires !

Combien perçoivent F Hollande, JM Ayrault au titre de la retraite ? Environ 35.000 € par mois. C’était aussi le montant que percevait J Chirac !

Ont-ils travaillé 15 fois plus que le retraité moyen pour justifier pareils émoluments ?

Non surement pas et c’est même plutôt l’inverse !

Ces montants, totalement disproportionnés et franchement scandaleux, n’ont pas lieu d’être surtout pour des personnes qui n’ont pas vraiment travaillé dans leur vie !

Et si vous connaissiez le montant des retraites allouées à nos hauts fonctionnaires, vous tomberiez de votre chaise !

Mais, cette solution ne sera évidemment pas utilisée car … il ne faut pas fâcher les fonctionnaires qui pourraient se mettre en grève et paralyser tout le système !

Bon rassurez-vous, le nouveau ministre des finances a finalement annoncé que la mesure n’était pas à l’ordre du jour ; évidemment en raison du tollé soulevé !

Par contre, vous n’échapperez pas à l’augmentation des taxes sur les mutuelles de santé parce que le gouvernement poursuit sa politique du saupoudrage fiscal !

Une autre piste est actuellement en phase d’exploration : on parle de supprimer l’abattement de 10% pour les retraités.

Ce qu’on oublie de dire c’est que ces mêmes retraités doivent souscrire une mutuelle dont le cout dépasse largement les 1.000€ par an alors que les cotisations correspondantes ne sont pas déductibles du revenu imposable (contrairement à ce qui se passe pour les actifs).

Par contre, on maintient les avantages du secteur public en matière de jour de carence …

Encore et toujours le deux poids deux mesures en faveur du secteur public !

Et après on vient nous parler de justice fiscale …

Enfin, le gouvernement a relancé la piste des 7 heures travaillées gratuitement par les Français ; autrement dit, il propose le travail gratuit qui est … proscrit par le code du travail car c’est de l’esclavage !

Décidément, nos hauts fonctionnaires ne doutent de rien et ne reculent devant aucun excès ni devant aucune manœuvre, même illégale, pour boucher les trous qu’ils ont eux-mêmes creusés !

En fait, l’Etat français est au pied du mur de la dette et n’a pas de solution « satisfaisante ». Visiblement, nos hauts fonctionnaires n’ont pas conscience qu’ils sont arrivés au bout du chemin de la dépense publique sans contrainte … et qu’il va falloir faire des économies !

Néanmoins, il y a des signes qui ne trompent pas … et cette fébrilité fiscale va déboucher probablement sur de mauvaises nouvelles ; surtout si la capacité d’emprunt diminue et ne permet plus de faire face aux dépenses engagées !

N’espérez pas y échapper et attendez-vous, dans les prochains mois, à une augmentation de la CSG, le meilleur impôt de Bercy, cet impôt à haut rendement qui frappe tous les revenus sans abattement !

Bercy brule d’envie d’y recourir !

L’Etat protège les français ?

Sérieusement !

Mais qui a pu proférer une ânerie pareille ?

Bien cordialement à tous !

 

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Trump : l’évènement. Quel évènement ?

Il y a dans ce monde une infime minorité d’êtres humains réalistes.

Immédiatement je vous rassure : hélas je n’en fais pas partie. Mais je crois savoir les reconnaître.

Sont réalistes ceux qui voient les choses telles qu’elles sont, qui s’efforcent d’agir de telle sorte que leur empreinte respecte la réalité. Hermétiques à toute croyance, leur réalisme les prédispose à montrer le chemin de la vérité, à être des guides pour les autres.

Ce même réalisme les persuade de n’en rien faire, leur explique qu’ils seraient alors exposés à recevoir les pires coups pour rien.

Par ailleurs, la vie n’est faite que deux états : la vérité et le mensonge. La vérité, comme chacun le sait est nue. Le mensonge se présente souvent sous la forme de croyances pour réfuter toute contradiction.

Pourquoi l’écrasante majorité croit-elle ou participe-t-elle au mensonge en adhérant à des croyances ? Parce que la vérité implique de s’accepter tel qu’on est, ce qui est rarement gratifiant. Parce que la vérité est si proche du néant qu’elle est vertigineuse, et la majorité est sujette au vertige qu’elle s’efforce d’éviter.

Tout cela pour conclure que la société est globalement le territoire des pires mensonges, des pires croyances.

Mais qu’inévitablement, ici comme en tout, les mensonges un jour ou l’autre finissent terrassés par la vérité, qui reprend toujours ses droits, qui présente toujours in fine sa facture.

La plupart du temps, la reprise en main des situations par la vérité est accompagnée de grandes violences pouvant aller jusqu’à la guerre. La démocratie a la particularité de permettre à la vérité de reprendre la main sans violence, ou à minima.

Ceci exposé.

Il est clair que l’égalitarisme et l’écologie, accompagnés d’innombrables sous-sections, sont les croyances majoritaires sur notre bonne planète. Elles sous-tendent tous les discours politiques et leurs mensonges.

Une certaine lassitude, palpable, laisse supposer qu’une forme politique plus proche de la vérité pourrait être audible et s’emparer des démocraties.

Les libéraux prétendent, peut-être à juste titre, que leur manière de penser est la plus proche de la vérité, sachant que leur plus gros défaut serait l’acceptation des différences de résultat ce qui n’est pas objectivement mensonger.

La problématique Trump

Il arrive dans la foulée de Javier Milei. Soutenu par une majorité confortable.

S’il est porteur de vérité, s’il est vrai lui- même dans son action à venir, nul doute qu’il va apporter beaucoup à l’humanité.

Mais, juste mon ressenti : j’ai des doutes.

Je crois ses projets irréalistes. Bien plus, volontairement mensongers. Je souhaite sincèrement me tromper. Mais vous savez, les menteurs, depuis toujours je les renifle à des kilomètres. Je confirme que je peux évidemment me tromper, je dirais même que dans ce cas précis je le souhaiterais presque.

Mais, si hélas je ne trompe pas, nous allons vers la pire des situations : l’affrontement mensonges contre mensonges. Nous n’en sortirons pas vivants.

Bien à vous. H. Dumas

PS : sans rapport avec ce billet, avez-vous remarqué que les époux Trump et Macron ont les mêmes différences d’âge, 24 ans… deux façons différentes de se lancer et de se projeter… non ?

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Au secours, Séjourné veut sauver l’industrie automobile européenne

Stéphane Séjourné, commissaire européen à l’industrie, vient d’annoncer un plan en vue de redresser l’industrie automobile européenne en plein marasme.

Séjourné, c’est l’ancien conjoint de Gabriel Attal qui a fait un passage météorique aux affaires étrangères sous le gouvernement  de son « copain » à l’occasion duquel il a surtout été remarqué pour ses … bévues et dont le cv confine avec le néant.

Il est évident qu’il doit ses différents postes plus à ses relations qu’à ses compétences … car il reste à ce jour sans expérience professionnelle et sans jamais avoir rien fait de ses dix doigts. Dernier détail, il ne pratique pas l’anglais, langue véhiculaire de l’Europe !

Mais, il a un plan pour « sauver l’industrie automobile européenne ».

L’Europe au travers de la présidente de sa commission Ursula von der Leyen est tombée dans les pires travers du fonctionnement administratif à la française que, malheureusement, nous avons réussi à imposer ; raison en partie pour laquelle le Royaume Uni a choisi de faire le Brexit !

Partant d’un principe scientifiquement faux (le CO2 est un polluant), Bruxelles a réussi à imposer sa volonté de décarboner l’Europe avec d’une part les énergies renouvelables  et d’autre part le véhicule électrique !

Ce faisant, les bureaucrates de Bruxelles ont réussi l’exploit de cocher toutes les cases de ce qu’il ne fallait pas faire :

-mettre en place, par le biais d’une taxe sur l’énergie, une énergie chère alors que l’on sait que l’économie c’est de l’énergie et que celle-ci doit être bon marché, abondante, stable et disponible. Les couts de l’énergie étant devenus prohibitifs, les couts de production européens se sont envolés au détriment de la compétitivité et des exportations.

-pénaliser le nucléaire, notamment français, au nom d’une idéologie purement écolo pour favoriser les énergies renouvelables instables et subventionnées. Le désastre est aujourd’hui patent avec une fameuse Energie Wende allemande qui a prouvé toute son inefficacité malgré 500 Mds € de dépenses !

-interdire la production de véhicules thermiques à compter du 1er janvier 2035 tout en subventionnant massivement le véhicule électrique (qui ne se vend qu’accompagné de plantureuses subventions que l’Etat n’a plus les moyens de payer) ; sans voir que les chinois avaient une bonne dizaine d’années d’avance sur nous avec un effet désastreux sur les importations chinoises de batteries !

-imposer aux constructeurs auto un calendrier de réduction des émissions de CO2 (avec un plafond) irréaliste avec des amendes monstrueuses (norme CAFE),

Ils ont été accompagnés par les industriels, notamment allemands, qui, de façon fort malhonnête, ont pensé que le véhicule électrique allait s’imposer facilement.

De son côté, l’administration française s’est totalement investie dans ce concept mortifère notamment en mettant en place des ZFE et en alourdissant, au-delà de toute raison, un malus fiscal dont le principal effet a été de massacrer la filière automobile ; le but étant évidemment de contraindre la population à jeter les véhicules thermiques qui fonctionnent pour acheter des véhicules électriques et augmenter … les recettes de TVA !

On sait ce qu’il en est advenu, puisque le gouvernement est confronté à une véritable déroute budgétaire ; notamment du fait de la diminution des recettes fiscales et ce phénomène pourrait bien s’amplifier dans les prochaines années alors que nos hauts fonctionnaires de Bercy cherchent encore à augmenter la pression fiscale par … tous les moyens !

On sait que cette politique européenne a été en outre touchée de plein fouet par l’invasion russe de l’Ukraine avec l’obligation, pour ne pas financer la guerre impérialiste de la Russie, de stopper les importations de gaz russe bon marché qui profitaient essentiellement à l’industrie allemande.

Les résultats ont été à la hauteur des ambitions !

Ils sont absolument catastrophiques avec une énergie chère, des voitures électriques qui, en raison de défauts rédhibitoires (cout, autonomie, chargement lent, bornes absentes), ne se vendent (mal) qu’avec de plantureuses subventions et à la fin une invasion des voitures chinoises et des fermetures en masse d’usines avec, à la clé, des pertes d’emplois catastrophiques !

Pour faire court, au nom de la sauvegarde de la planète et afin d’arriver à la neutralité carbone en 2050, il a été décidé de massacrer l’économie européenne et le résultat est absolument « éblouissant » !

Tout cela était tellement évident que nous avions dès 2019 prédit la catastrophe mais personne n’a voulu le voir ICI et LA !

Désormais, les constructeurs auto viennent de prendre conscience que leurs produits ne se vendent pas et qu’ils courent à la catastrophe !

Ils estiment que les objectifs visés par les normateurs de Bruxelles sont intenables et appellent à moins de rigidité pour essayer de sauver l’industrie auto européenne qui représente quand même 13 millions d’emplois.

Ils estiment aussi que les droits de douane sur les voitures chinoises, ou plus exactement les batteries, sont inappropriés !

Alors aujourd’hui, l’Europe vient présenter, par la voix de Séjourné ses « solutions » pour sauver l’industrie automobile européenne … après avoir pris toutes les mesures possibles pour la faire s’effondrer !

Autant vous prévenir de suite, n’attendez aucune reconnaissance des erreurs passées, aucun retour en arrière : l’avenir de l’automobile en Europe est à l’électrique et évidemment, ce sera la solution bureaucratique !

-mettre en place un « Clean Industrial Deal » pour améliorer la compétitivité à court terme. C’est un plan de décarbonation de la production industrielle qui sera soutenu par un fonds pour la compétitivité. Ici, il faut comprendre que l’Europe versera des subventions mais pour le reste ce ne sont que des grands mots pour des « actions » ridicules !

-Créer un « choc de la demande » avec un accent particulier sur les flottes d’entreprises qui représentent 58 % des achats de véhicules neufs. On va donc augmenter les pressions sur les entreprises pour les forcer à acheter plus de véhicules électriques avec une logique imparable : Plus les entreprises achèteront de véhicules électriques, plus se développera un marché de l’occasion pour les particuliers qui pourront acheter des véhicules électriques de 2ème main.

Ce genre de contrainte existe déjà en France puisqu’elles sont tenues d’acheter un quota de véhicules électriques sous peine d’amendes. Le problème est que bien souvent les véhicules électriques ne correspondent pas aux besoins des entreprises et de toute façon si elles achètent (ou louent) plus de véhicules électriques, sous contraintes, le surcout en sera forcément supporté par le consommateur final !

-Augmenter le nombre de points de recharge qui seront, bien entendu, financés par l’impôt.

Restent deux questions non résolues :

-Les matières premières critiques. Pour échapper à l’emprise de la Chine, on veut diversifier les approvisionnements via des partenariats avec le Chili, l’Argentine, l’Australie et rouvrir des mines en Europe en accélérant la délivrance des permis de forer malgré la résistance des riverains … écolos ! Autrement dit, l’écologie se retourne contre ses propres idéologues !

-La fabrication des fameuses batteries reste toujours un gros problème en Europe alors que le suédois Northvolt a fait faillite après des investissements gigantesques dont beaucoup sont issus de … subventions car aujourd’hui l’Europe reste, sur ce plan, dépendante des chinois et aucune solution industrielle n’est en vue !

Les industriels seront mis aussi à contribution et Séjourné attend d’eux qu’ils privilégient les investissements en Europe et y maintiennent les emplois.

Comme tout système étatique qui se respecte, Bruxelles n’a que 3 moyens d’action : taxer, interdire, subventionner et il est visible que nous sommes en présence d’une vision du bureaucrate qui pense qu’il va pouvoir régler le problème en … augmentant les contraintes !

Si M Séjourné faisait en effort de réflexion et avait une quelconque expérience professionnelle, il se rendrait compte que ce genre de démarche n’a jamais fonctionné !

Nous n’avons finalement qu’un plan qui se gargarise de mots vides et qui va faire la part belle aux futures subventions payées avec nos impôts ; sans aucune notion d’économie de marché, de libre concurrence, de prix de marché.

Le citoyen européen et les entreprises n’ont pas le choix. Ils doivent se soumettre alors que la seule solution réaliste serait de reconnaître les erreurs commises et de stopper toute cette règlementation nuisible tout en laissant les constructeurs continuer à produire des véhicules thermiques.

Seulement, les normateurs de Bruxelles ne peuvent l’accepter car ce serait reconnaître qu’ils se sont trompés et ce serait remettre en cause leur pouvoir !

Il ne faut jamais attendre de la part de ceux qui ont provoqué le désastre, surtout lorsqu’ils agissent au nom d’une idéologie, qu’ils vont prendre les mesures pour corriger leurs erreurs …

En attendant les usines ferment … et les constructeurs vont se redéployer vers des pays moins contraignants !

Rien de neuf finalement !

Bien cordialement à tous !

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Lettre ouverte à Eric LOMBARD

Il y a un peu plus d’un mois, j’ai eu Eric au téléphone. Il était alors Directeur de la Caisse des dépôts.

Je voulais l’entretenir d’une dérive caractéristique de notre société moribonde, qui se passe à La Rochelle, à l’occasion de laquelle démagogie, hypocrisie, corruption intellectuelle et morale sont à la manœuvre à fond. Je vous en reparlerai quand les intervenants seront allés jusqu’au point irréversible de leur inconséquence.

La position d’Eric, alors à la Caisse des dépôts, lui aurait permis d’intervenir, en valorisant à cette occasion un montant important des capitaux dont il avait la charge et en contenant les dérives rochelaises pour le plus grand bien des Rochelais.

Alors qu’il était parfaitement au courant du dossier, mon coup de téléphone impromptu l’a déstabilisé. Il a fui en plaidant l’ignorance, en prétextant revenir vers moi rapidement. Je ne l’ai jamais revu… il m’a paru être un brave homme, mais…

Je le retrouve patron de Bercy. Elle est bonne celle-là.

D’où l’urgence de ma lettre ouverte pour qu’il ne puisse pas nous dire qu’il n’est au courant de rien :

« Eric,

Vous voilà ministre, et pas n’importe lequel, de Bercy. Vous héritez ainsi d’une dette phénoménale, vous voilà responsable de la terreur fiscale et de l’économie du pays, deux choses étroitement liées  

C’est beaucoup pour un seul homme.

Mais détendez-vous, pas de panique, inutile de faire semblant de regarder ailleurs, il y a des solutions.

D’abord bien cerner ce qu’est l’impôt dans notre constitution : Article 13 de la DDHC, c’est une contribution commune pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration. C’est clair, non ?

Donc tout ce qui n’est pas cela n’est pas un impôt et ne peut pas être prélevé par la force. De plus en plus clair.

Alors je vous propose deux étapes.

La première consisterait à définir précisément et en toute transparence les sommes nécessaires à une efficacité maximum, par rapport au contexte national et international, pour atteindre l’objet constitutionnel de l’impôt. Facile.

La deuxième exclure du périmètre de l’impôt tout le reste, qui doit alors : soit relever du libre marché, soit relever du libre don.

En ce qui concerne le libre marché, la santé, l’éducation et les retraites y trouveront naturellement leur place, et bien d’autres.

En ce qui concerne la fumeuse redistribution, qui n’est actuellement qu’un pillage légalisé, elle relève évidemment du don. C’est ici que toute hypocrisie doit être éradiquée.

Ce don ne doit pas être obligatoire mais il doit être transparent. Votre ministère doit tenir à jour et rendre nominativement publics les dons faits et reçus.

Ainsi la redistribution sera légitime, sans violence ni suspicion puisque volontaire. Mais chacun pourra juger de l’engagement et de la sincérité de cette redistribution puisque transparente. La gangrène égalitariste sera terrassée et le respect des situations matérielles de chacun sera la règle. L’humanisme et la bienveillance, sans lesquels il n’est pas de société possible, seront préservés. 

Et voilà. Finies la terreur fiscale, la haine de l’autre. Place au respect de chacun, à l’efficacité économique, à la morale et au plaisir de vivre ensemble.

Oui mais, et l’écologie ?

Bof, elle porte en elle sa propre fin, puisqu’elle l’a définie. Elle disparaîtra fatalement avec la continuité de l’humanité.

Une autre fadaise prendra sa place, considérons que c’est ce qui fait le charme du drôle d’animal que nous sommes. 

Bien à vous Eric. »

H. Dumas

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Qu’aurais-je appris, si j’avais appris ?

Je tourne en rond. Hier le code d’accès à mon ordinateur est devenu incorrect. Comment, pourquoi ? Visiblement nul ne le sait. Une seule chose est sure, je n’ai plus accès à mon outil de travail et à mes dossiers. Bof, aujourd’hui c’est dimanche… mais demain… risque de panique. On verra…

Mon temps informatique étant autoritairement suspendu, l’espace temps devient globalement libre. C’est le moment pour se poser les questions qui fâchent.

Qu’aurais-je appris si j’avais appris ?

Je l’entrevois, depuis le temps. Notamment quand je parcours par exemple les articles issus de la communication publicitaire de Luc Ferry pour son dernier bouquin, qui doit-être très bien.

Si j’avais appris, j’aurais appris tout ce que sait l’intelligence artificielle, c’est à dire tout ce que Luc sait, et plus. Le nom de tous les penseurs qui nous ont précédés, tout ce qu’ils ont dit. Également la liste de tous les événements qui ont marqué le souvenir commun, c’est à dire un milliardième du passé, peut-être même beaucoup moins. Transformés par les mensonges de l’histoire.

Pour tout vous dire j’avais à l’époque perçu que les enseignants étaient plutôt du genre intelligence artificielle. Je ne dénigre pas et je respecte l’exploit charnel, mais je suis plus admiratif de ce truc insaisissable, mystérieux, qu’on appelle l’intelligence, que l’on trouve partout, des favélas à polytechnique. Qui n’est pas accessible aux non-initiés, qui n’est ni juste ni égalitaire, mais si dangereux et si jouissif.

Pourquoi Gaza n’est pas la Singapour du Moyen Orient ?

Parce que les Palestiniens ne le veulent pas. Rien n’empêcherait que cela soit. Un paradis fiscal vertueux, en fait une place bancaire et de service mondiale, aurait parfaitement sa place à cet endroit au lieu de la barbarie qui s’y développe. Contrairement aux lieux communs largement répandus, il suffirait d’introduire dans la cité le sens de l’honneur, de la parole donnée, de l’intégrité, de la propriété privée, tout le reste peut s’apprendre ce n’est qu’intelligence artificielle.

Quand se justifie le paradis fiscal ?

Quand l’impôt n’est plus un impôt, quand il se transforme en pillage. Tarte à la crème me direz-vous ?

Non, c’est une chose parfaitement définie. L’impôt est la participation de tous aux charges communes. Dès que l’impôt sort de cette fonction il perd sa légitimité. La plus part du temps parcequ’il est levé au profit de quelques-uns, quel que soit le motif avancé.

En France il est clair qu’une partie importante de l’impôt, je dirais de 30 à 50%, est levé au bénéfice d’une catégorie de personnes au pouvoir, directement ou indirectement. La chose est indiscutable et chacun le ressent face à l’oppression qu’il subit chaque jour, et pour tout, de ceux qui, bénéficiaires de l’impôt, font étalage du pouvoir que cela leur confère.

La conséquence est la terreur fiscale, nécessaire pour encaisser un impôt indu, qui implique, pour les hommes de devoir ou d’honneur, la résistance ou la fuite, au choix de chacun.

La fin de ce dimanche approche

Pas plutôt levé il faut déjà se préparer à retourner dormir. Un rythme infernal où le temps nous manque pour faire face à l’essentiel pendant que les détails nous ficellent, tels les mots de passe de nos ordinateurs.

Bien à vous. H. Dumas

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Et si l’on disait la vérité aux Français ?

Et si l’on disait la vérité aux Français ?

Les Français épargnent le plus qu’ils peuvent. Pourquoi ? Parce qu’ils savent que leur système de retraite est mort. Pourtant il n’est bruit dans les médias que des moyens de le sauver. Alors même qu’il n’y a plus que 1,4 cotisant pour un retraité et que l’on va rapidement arriver à un cotisant pour un retraité. Ce cotisant – si vous n’avez pas atteint l’âge de la retraite – c’est vous. Quel sentiment éprouvez-vous en voyant arriver chez vous un retraité que vous allez devoir entretenir pendant au moins une vingtaine d’années, puisqu’on vit à présent jusqu’à quatre-vingts ans ? Vous vous dites que c’est impossible. Et vous avez raison. C’est pourtant ce que les « élites » de notre pays veulent vous imposer, de peur d’avoir à subir les conséquences du changement de notre système de retraite.

L’effondrement de nos retraites est un drame national. Et il faut le traiter comme tel. La France a vécu 80 ans dans une escroquerie à la Madoff. Les premiers retraités de cette époque ont bénéficié d’un nombre impressionnant de cotisants, puisqu’il y avait au début jusqu’à dix contributeurs pour un allocataire, et progressivement le rapport s’est étiolé jusqu’au désastre actuel, sans que jamais on ait pris la moindre mesure pour changer de système. Mais enfin pourquoi tant d’aveuglement ?

Les raisons de la classe politique française sont diverses. Certains se sont obstinés dans ce système par idéologie. Pour eux, il n’était pas question de laisser les Français libres du choix de leur retraite. C’était accepter que le troupeau de prisonniers de leur système collectiviste puisse d’égayer et brouter librement l’herbe tendre des prairies sans barrières. Autrement dit c’était la fin du communisme français. Que les communistes s’y soient opposés avec la force de leurs croyances est facile à comprendre. Rien n’est pire dans une société qu’un fanatique. Mais que la majorité des élus français aient laissé faire cette ignominie est ahurissant. Alors pourquoi ?

Tout simplement parce qu’ils avaient et ont encore peur. Peur d’être accusés d’avoir bradé la retraite de leurs concitoyens, alors même que tous les chiffres prouvaient que ce système n’était pas viable et courait à sa perte. Prenez-les un par un, ces élus de droite qui ont géré le désastre. Ce sont de braves Français modérés qui se sont comportés en communistes. Comment cela a-t-il été possible. Par la chape de plomb médiatique qui a empêché la vérité de se faire jour. Et par la ruse des organisateurs qui ont laissé les élus bénéficier d’une retraite confortable par capitalisation et qui les ont ainsi fait taire.

S’est greffée sur ce désastre l’inconcevable attitude des gouvernements français qui ont signé les traités européens instituant la liberté de la protection sociale dans le cadre du marché intérieur communautaire, et donc la liberté de choix de sa retraite, et qui ont combattu avec fureur ceux qui prétendaient user de ces dispositions. Ils sont allés jusqu’à installer un affidé à la direction du service juridique de la Commission européenne pour faire échec aux efforts des partisans de la liberté, qui ne demandaient rien d’autre que l’application de la loi.

Le résultat de ces manœuvres délétères peut s’observer aujourd’hui dans l’actualité française. La crise politique qui se traduit par la valse des gouvernements, caractéristique de  la 4e République, est tout simplement la preuve de l’impuissance du pouvoir et de l’effondrement de la 5e République face à un problème qu’elle est incapable de résoudre, comme le fut l’Algérie pour le précédent régime. La conséquence en sera forcément l’instauration d’une nouvelle République.

De nombreux soubresauts sont évidemment à prévoir. Et le déroulement paisible des évènements n’est nullement garanti. D’autant qu’il n’y a pas d’homme fort capable d’assumer énergiquement le pouvoir. Cependant il est permis d’espérer que la raison l’emportera. Le sort de la France se jouera dans les médias. C’est là que le débat doit avoir lieu. Evidemment, il y faudra un bon coup de balai. Non que les journalistes actuels soient mauvais, mais ils ont été formatés à gauche. Faisons confiance à leurs confrères de droite pour semer la bonne parole, qui sera tout simplement celle de la réalité. Laquelle finit toujours par l’emporter si un coup de force adverse ne l’en empêche.

La meilleure chance de sauver les Français du désastre des retraites reste le dispositif européen. Il permet à tout Français qui le veut de s’assurer librement pour la maladie et la retraite auprès de mutuelles ou de sociétés européennes. Les plus concernés sont évidement les jeunes, qui actuellement cotisent pour une retraite qu’ils ne toucheront jamais. Il appartient aux pouvoirs publics de faire en sorte que ceux qui ont cotisé toute leur vie ne soient pas spoliés de leurs droits à pension. Cela nécessitera un effort de tous, comme il se doit dans une nation digne de ce nom. Terminant cet article, j’ai le sentiment d’être cet enfant du conte d’Andersen qui s’écriait « le roi est nu » !

Claude Reichman

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