Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Admettons que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, notamment ses articles 2 et 11, ne soit pas une farce, un amuse ballot, un hochet pour bébé immature, une escroquerie mise en avant dans notre constitution pout nous tromper, une vue de l’esprit.
Dans ces conditions, rien que ces deux articles nous permettraient de nous exprimer. Ils fermeraient le caquet de ces petits juges — roquets de luxe pour dictateurs en puissance, qui les lâchent sur nous dès que nous nous les contrarions dans nos dires ou nos écrits –.
Les dits articles :
Article 2 – Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
Article 11 – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Qui ne tente rien n’a rien, au diable les roquets, donnons notre opinion, affirmons que ce n’est pas un abus… on verra bien…
Les faits :
Une bande organisée nous a volé notre capital. Agissant par la ruse en nous faisant croire qu’il s’agissait de solidarité, d’égalité, par la force en installant la terreur fiscale.
Cette bande malfaisante, non seulement nous laisse démunis mais prétend réparer les dégâts qu’elle a fait en nous volant davantage !!!
Il n’y a plus d’enfermements physiques sur caprice du pouvoir. La bastille, forteresse symbolique de ces enfermements a été rasée dès après sa prise par la population, à partir du 14 Juillet 1789, par l’entrepreneur Pierre-François Palloy.
Restent les enfermements économiques et moraux, parfaitement semblables dans l’échelle des souffrances de notre époque. Bercy est le lieu symbolique et pratique de ces maltraitances. Bercy sera rasé.
Ne s’agissant pas de souffrances physiques, Bercy ne sera pas rasé physiquement comme La Bastille. C’est son système qui doit disparaitre, et ses locaux qui doivent être voués à autre chose. A la culture économique pour tous, par exemple.
Proposition d’éradication de Bercy.
D’abord il faut réparer la ruse de Sarkozy, un garçon parfaitement totalitaire, un faux libéral.
Avant lui les Services Fiscaux avaient deux organisations : La DGI qui calculait et collectait l’impôt, la DGCP qui gérait la collecte.
En 2008, pour plus d’efficacité, Sarko ne fit qu’un service : la DGFIP, qui fait tout.
C’est comme la guillotine, beaucoup plus rationnel, plus expéditif.
Trop de dépenses ? Pas de problème, c’est la même boutique qui pressure le Français… Le producteur fiscal devient le consommateur fiscal. C’est magique.
Résultat, boum, dans le mur…
Alors que deux services s’imposent.
Le premier effectivement pour l’encaissement. Il ne doit pas être anonyme. Il doit aller à la rencontre de chaque français, être attentif à leurs difficultés ou à leurs réussites. L’impôt doit être consenti et juste, il ne peut pas être anonyme, sans rapport avec la réalité de chacun. Ceux qui ne veulent pas payer l’impôt sont minoritaires, ce n’est que la violence de la terreur fiscale qui dresse la majorité contre l’impôt.
Une caisse locale doit être mise en œuvre à cet effet dans chaque agglomération, son responsable doit être élu par la population, démocratiquement.
Ce ne sera pas un surcoût, c’est la condition essentielle pour avoir un impôt démocratique et juste, adapté à la richesse de la nation.
Le deuxième pour la gestion des dépenses à partir des encaissements du premier. Ce service ne doit en aucun cas dépendre de ses utilisateurs. Il ne peut donc être géré ni par les élus, ni par l’administration.
Il est le gardien du capital national. Il doit rendre des comptes transparents et clairs.
Ses opérateurs ne sont dépendants de personnes, le directeur et ses cadres principaux sont élus.
Adieu Bercy. Je ne doute pas un seul instant que la France va s’équiper de cette structure fiscale. Que ce que je vis depuis vingt ans de la part de Bercy et des juges serviles et maltraitants sans vergogne, ne pourra ainsi plus jamais arriver.
C’est possible, le calme et la tranquillité fiscale ? Mais oui Madame, je vous jure…
Madame Le Pen, ce n’est pas la peine… ils vont vous tuer, comme ils disent…
Je n’avais pas d’appétence pour le Front National, le Rassemblement National peine à me convaincre d’une différence.
Pour entraîner les foules il faut un objectif qu’on leur apporte ou qu’elles se choisissent.
Pour moi il n’y en a que deux acceptables : la raison ou la passion. Ils sont rarement majoritaires. Ils sont antagonistes mais définitivement liés . La passion est mon moteur, mais elle très difficile à maîtriser. La raison tend à l’éteindre. Sa liberté fait peur.
Votre père avait choisi l’aigreur. Ce n’était pas une bonne idée. Elle vous a chaluté une faune globalement égoïste et plutôt méchante avec laquelle il est difficile d’entraîner une foule efficace et bâtisseuse.
Vous paraissez différente, notamment votre position devant les magistrats aujourd’hui est cohérente, qui consiste à dire que l’Europe n’est pas qu’administrative, qu’elle est aussi et avant tout politique, que donc les fonds mis à votre disposition par elle peuvent être utilisés pour partie dans le fonctionnement de votre organisation politique.
Mais ce n’est pas audible dans notre société corrompue, par rapport à laquelle je ne connais pas votre degrés de liberté ou de dépendance.
Vous êtes face à des gens qui, pris la main dans le pot de confiture, ont décidé, pour sauver leur peau à l’époque, de faire comme si le financement des idées politiques devait dépendre exclusivement des résultats, excluant de fait tout financement de novation politique. Un non-sens grave, qui génère une hypocrisie dévastatrice.
Comment espérez-vous qu’ils puissent accepter l’idée de votre nécessité de trouver un biais pour financer, selon les contraintes qu’ils ont perversement mis en place, votre projet politique ?
Aucune chance.
Il vont vous sortir leur couplet habituel : « Nous ne sommes pas là pour faire de la politique, mais pour appliquer la loi »… Total mensonge.
Ils vont vous condamner et le parti de la raison, majoritaire évidemment, ne versera pas une larme sur votre cas.
Si vous êtes intègre, la route à venir va être longue. Ceux que je connais de vos soutiens sont plutôt dans l’urgence sans scrupule. Je ne leur vois pas de passion digne, leur moteur est toujours l’aigreur.
Si vous êtes intègre, le jeu en vaut la chandelle. Dans le cas contraire tout cela est insignifiant.
À ce stade de votre procès vous apparaissez plutôt grandi, attendons la suite.
Respectueusement.
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Dans un formidable mouvement d’émancipation, afin de nous persuader que nous étions libres, nous avons d’abord tué Dieu.
Puis, ne sachant que faire de cette liberté nouvelle, nous avons inventé une nouvelle forme d’aliénation sous le vocable de doctrine ou d’idéologie.
La dernière en date est de loin la plus originale. Elle se présente non seulement comme un remède aux inégalités, aux injustices et aux dérives d’emprise de l’homme sur l’homme mais aussi comme une véritable religion sans Dieu ou plutôt vaguement empreinte de mystère sacré et de superstition.
Et, à l’instar d’un parti totalitaire, ses relais médiatiques, syndicaux et associatifs veillent à convaincre les sceptiques, ou du moins à les faire taire.
L’échec des idéologies marxiste et capitaliste a laissé le champ libre à l’écologie.
Comme une religion, elle s’est implantée par la base. Cela fait, elle avait encore deux stades à franchir.
Comme une arme idéologique de conquête du pouvoir elle a fini, grâce aux médias, par s’installer dans les foyers au point de devenir non seulement une commune façon de penser mais aussi un fondement économique.
Il n’en fallait pas plus pour que l’écologie devienne une évidence dispensée de démonstration, un axiome, un acte de foi.
Il lui reste à présent à devenir opérationnelle.
Pour s’emparer du pouvoir qu’elle vise, elle va devoir opérer sa mutation et passer de secte à idéologie de masse. Son avantage concurrentiel est de n’avoir d’autre concurrent qu’un populisme complotiste ou extravagant.
Elle va donc poursuivre le travail de ramollissement des volontés par principe de précaution interposé qu’elle a déjà entamé, pour permettre à la société d’accueillir l’écologie punitive capable de réduire les réfractaires. C’est elle qui inspirera l’idéologie nouvelle, reconnue comme « de nécessité » et susceptible de réunir la nation dans un grand mouvement sociétal de foi commune, où l’évidence l’emportera sur le raisonnement et le slogan sur le discours.
Là, se retrouveront les chantres de l’utopie, les tenants de l’autoritarisme et les adeptes de la délation, réunis pour fonder ensemble la dictature de la solidarité et de la fraternité, présentée comme le havre de notre bonheur commun.
Il n’y a pas de place pour la liberté individuelle dans une société qui choisit de privilégier l’avenir improbable sur le présent.
Nous allons devoir nous habituer à vivre le présent en fonction de ce que pourrait devenir l’avenir si nous n’obéissions pas aux ukases des nouveaux prêtres de l’écologie qui ont défini le bien et les moyens d’y parvenir.
Pas le bien pour les hommes, considérés comme des perturbateurs de la biosphère, mais le bien pour la planète, entité virtuelle construite à l’image de leurs fantasmes. Les dictatures ont toutes et toujours emprunté le chemin de l’idéologie salvatrice. Celle-ci n’échappera pas à la règle.
L’écologie déjà reconnue d’intérêt général se présente bien comme salvatrice du vivant.
Il ne lui reste qu’à imposer son pouvoir. L’échec des idéologies « de libération » devrait le lui permettre.
L’écologie, idéologie apostolique de remplacement, est notre probable avenir.
On connait la fascination très française pour l’homme providentiel qui sauve le pays, et cette idée remonte sans doute à loin avec Jeanne d’Arc, Vercingétorix (promu par Napoléon III pour glorifier le sentiment national(iste)), sans oublier Napoléon Ier, Napoléon III, le maréchal Pétain, le général De Gaulle …
Justement, aujourd’hui, je vais évoquer la figure tutélaire du système politique français dont tous les politiciens de droite comme de gauche se réclament alors qu’il s’agit le plus souvent d’une grossière manœuvre, de la part de ceux qui s’en réclament, pour tenter de récupérer un peu de cette popularité !
Il s’agit, bien sûr, du général De Gaulle, le fondateur de la Vème République et l’occasion m’en est donné en raison de l’effondrement actuel du système politique, économique et institutionnel.
Il me semble en effet nécessaire de corriger quelques idées erronées qui circulent de manière insistante à son propos.
Avant 1940 :
Il était colonel et, théoricien de l’arme blindée. Il en avait effectivement compris l’importance dans le cadre d’une utilisation massive comme le feront les allemands en 1940 alors que le haut état-major n’y voyait qu’un appui d’infanterie disséminé sur le front.
Le désastre de la campagne de France est venu lui donner raison.
Néanmoins, ce n’était pas le génie militaire qu’on a voulu nous présenter … d’abord parce que ces idées novatrices, la guerre mécanisée, circulaient déjà non seulement en France, mais aussi en Allemagne et en URSS.
Par ailleurs, sa vision était très incomplète car il avait totalement ignoré la puissance de l’aviation d’appui tactique (Stukas) agissant en liaison directe avec les blindés et qui fera des ravages en France mais aussi en Pologne et en URSS.
En 1940 :
Il n’a jamais été investi par qui que ce soit en tant que représentant de la France libre, il s’en est juste auto proclamé le chef !
On peut néanmoins lui reconnaitre qu’il s’est débattu comme un beau diable pour faire reconnaitre la France libre auprès des alliés.
Son appel du 18 juin n’a été entendu par pratiquement personne mais il lui permettait de prendre date et surtout, il avait compris, à l’inverse d’une grande partie de la classe politique française qui avait misé sur une victoire de l’Allemagne, que les Etats Unis seraient obligés, à un moment, d’entrer en guerre, et qu’alors l’Allemagne nazie ne ferait pas le poids !
Néanmoins, il détestait les américains en ce qu’ils estimaient que la France n’était qu’une puissance moyenne, voire entre 1940 et 1945, plus rien du tout. C’est la raison pour laquelle il a courtisé sans relâche l’URSS de Staline dans le seul but de lui permettre d’exister et de donner à la France libre, et surtout à lui-même, la place internationale qu’elle ne pouvait pas avoir du fait de sa puissance économique et militaire (alors insignifiante) !
En outre, les américains ont vite eu le sentiment que l’individu avait un penchant de dictateur … raison pour laquelle ils lui ont préféré tout d’abord l’amiral Darlan (assassiné à Alger) puis le général Giraud qui n’avait aucun sens politique.
Il en a nourri une rancune tenace à l’encontre des Etats Unis parce que ceux-ci ne l’ont jamais vraiment soutenu pendant la deuxième guerre mondiale. Seul Winston Churchill l’a fait contre vents et marées et malgré … son caractère exécrable.
En 1944 :
Il n’a jamais été le sauveur de la France en 1944. Ce sont les Anglo-américains qui ont libéré le pays. D’ailleurs, il n’était même pas dans le secret de la date du débarquement dont il n’a appris l’existence qu’après coup !
Par contre, doté d’un sens politique hors du commun, il a su exploiter les évènements à son avantage et sa remontée des champs Elysées en aout 1944 constitue un monument de communication avec son discours « Paris occupé, Paris outragé mais Paris libéré … »
La liesse populaire a fait le reste … en idéalisant le personnage et les français ont fini par se persuader qu’il avait sauvé la France alors qu’il est juste arrivé dans les fourgons des alliés après le débarquement.
Son action en tant que chef du gouvernement provisoire a été beaucoup moins marquante … et il s’est abouché avec les communistes qui étaient alors tentés par une action brutale pour prendre le pouvoir.
Il faut aussi savoir que, dès1943, il a imposé la reconquête de l’Indochine passée sous contrôle japonais à partir de septembre 1940. En 1946, il a lancé, malgré des avertissements répétés, une véritable guerre coloniale avant de démissionner en janvier 1946 laissant au pouvoir le soin de se dépêtrer du problème qu’il avait créé. Cette guerre a couté, inutilement, 77.000 morts du côté français, et sans doute 500.000 côté vietnamien mais il en allait, selon lui, de l’honneur de la France !?!
Rappelons que la France sortait de la guerre totalement ruinée après les pillages de l’Allemagne nazie et qu’elle n’avait aucun intérêt, ni politique ni économique, à récupérer cette ancienne colonie. A la différence de l’Algérie, ce n’était pas une colonie de peuplement, les français y étaient très peu nombreux (40.000) pour un pays une fois et demi plus grand que la France.
L’action du général De Gaulle entre 1944 et 1946 s’est finalement limitée à peu de choses, l’essentiel ayant été décidé par le CNR (conseil national de la résistance) qui était totalement noyauté par les communistes inféodés à l’URSS ! Il a quand même recyclé la haute fonction publique française qui s’était honteusement comprise avec l’occupant ….
S’il a quitté le gouvernement provisoire le 20 janvier 1946, c’est essentiellement parce qu’il voyait qu’il ne « maitrisait pas la situation ». La future constitution de la IVème République adoptait un régime parlementaire pur qui ne lui convenait pas ; essentiellement parce qu’elle ne lui permettait de conserver la posture du chef au-dessus de la piétaille politicienne.
Il est donc retourné à Colombey des deux Eglises en rongeant son frein et en attendant pendant 12 ans (la traversée du désert) qu’on l’appelle de nouveau parce qu’il s’estimait, en toute modestie, indispensable (mais à ses conditions à lui).
En 1958 :
Son retour au pouvoir en 1958, à la faveur d’une crise algérienne qui devenait insoluble, relève plus du coup d’état que de la démocratie …
Il était convaincu que l’histoire est faite par les « grands hommes » et il se considérait, en toute humilité, en faire partie.
Il pensait que seule une catastrophe pourrait créer les conditions de son retour au pouvoir.
Et effectivement, c’est ce qui est arrivé … à ceci près que c’est lui qui créera les conditions de cette catastrophe avec « l’Opération résurrection » qui n’était rien moins qu’une menace de coup d’état militaire (avec l’aide des généraux Salan et Massu) dont le but était de faire pression sur le pouvoir en place et spécialement, René Coty, le président de la République de l’époque.
De fait, il a pu négocier avec René Coty afin d’imposer, en tant que président du conseil (appellation du 1er ministre sous la IVème république), les pleins pouvoirs et la mise en congé du Parlement qui, de facto, s’est retrouvé n’avoir plus aucune fonction.
C’est aussi lui qui a promu la haute fonction publique aux postes ministériels puisque, lorsqu’il est devenu président du conseil, il a réservé les postes des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et des finances à des fonctionnaires.
Il ne voulait pas de responsable politique sur ces ministères clés relevant du régalien …
En outre, dès son retour au pouvoir il fait clairement comprendre à ses ministres qu’il était le seul maître à bord.
Pourquoi n’avoir pas plus simplement modifié la IV république comme il a déclaré en avoir l’intention ?
Parce que, sous la IVème république, le véritable chef de l’Etat était le chef du gouvernement c’est à dire le président du conseil. Le président de la République n’avait que des fonctions honorifiques de représentation.
Avec la Vème république, on changeait de registre ; c’était les pleins pouvoirs tout le temps ce que JF Revel n’a pas manqué de souligner en évoquant les aspects autocratiques et antidémocratiques de cette nouvelle Constitution. Revel voyait en lui un homme se considérant comme « l’incarnation perpétuelle de la France éternelle » avec ses approximations, ses enflures et une pensée profondément conservatrice.
Or, tout pouvoir sans contre-pouvoir et sans contrôle mène à l’abus de pouvoir et à la dictature et s’il est quelqu’un qui a organisé le pouvoir sans contre-pouvoir, c’est bien le général De Gaulle.
En outre, en faisant modifier, en 1962, la constitution de 1958 pour faire élire le président de la république au suffrage universel, il s’est affranchi de toute responsabilité politique tout en faisant croire à des français décidément bien naïfs, mais qui ne demandaient qu’à le croire, qu’il améliorait ainsi la démocratie alors que c’était juste l’inverse.
Son but réel n’était rien moins que d’échapper au contrôle parlementaire.
De fait, la constitution de 1958 constitue un chef d’œuvre de manipulation politique car ce n’est pas la démocratie directe c’est juste l’absence de démocratie.
A bien y regarder, il a réussi l’exploit de créer un système politique (unique au monde) dans lequel le président de la République a tous les pouvoirs mais n’encourt aucune responsabilité politique !
Les français ont approuvé cette constitution et sa modification par référendum sans en mesurer la portée parce qu’ils ne comprenaient rien au texte qui leur était soumis et qu’ils s’en remettaient au « sauveur » de l’époque en plein milieu d’une guerre d’Algérie qui apparaissait insoluble !
Le parlement n’est devenu alors qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’exécutif.
Alors, certes il a arrêté la guerre d’Algérie, et il fallait l’arrêter en donnant l’indépendance à ce pays, mais il l‘a fait dans des conditions scandaleuses après avoir menti à tout le monde et fait croire l’inverse et, pire, en sacrifiant, sans aucun état d’âme et malgré les promesses faites, les pieds noirs et les harkis dont 50.000 sont probablement morts exécutés sommairement par le FLN.
En toute conscience, il a abandonné les français d’Algérie à partir de la signature des accords d’Evian ; l’armée française ayant reçu l’ordre de ne rien faire alors que les hommes du FLN se livraient ouvertement à des massacres sur les européens. Il a aussi formellement interdit que les harkis soient ramenés en France.
Son comportement relève en l’espèce de la forfaiture et de la trahison pure et simple et Raymond Aron évoquera, à son propos, « une suite de reniements odieux et de ruses cyniques ».
De Gaulle a fait la preuve de sa conception machiavélienne de la politique avec ses mensonges et un total mépris des autres !
Après 1958 politique et économie :
En économie
On a dit qu’il avait lancé le programme nucléaire français. Non, ce programme a été lancé avant, sous la IVème République.
De Gaulle n’était ni un démocrate ni un européen, c’était un tenant de la droite nationaliste, autoritaire et patriote. C’était un homme du 19°s qui avait vécu 2 guerres mondiales avec l’Allemagne
Ce n’était pas non plus un libéral. C’était un jacobin qui ne voyait l’économie que sous le prisme de l’interventionnisme étatique sous sa forme la plus autoritaire
Il estimait que c’est à l’Etat de bâtir la puissance nationale car l’Etat peut tout et doit tout faire y compris dans l’économie. Il était persuadé que le privé ne pouvait pas faire, n’était pas compétent ou allait profiter ou pire se vendre à l’étranger. L’instauration du Plan est une de ses grandes mesures dont l’origine est à mettre en parallèle avec une vision soviétique de l’économie. On se souviendra, entre-autres, du calamiteux « plan calcul »
Il préférait un mauvais service public strictement national plutôt qu’une entreprise privée (on se souvient de F Raynaud et de son fameux sketch du « 22 à Asnières »).
Par contre, avec le concours d’Antoine Pinay, il a su assainir les finances publiques qui étaient dans un état désastreux, après une bonne dévaluation et la mise en place, en 1961, du nouveau Franc.
En politique :
Doté d’un ego délirant proche de la mégalomanie, il s’identifiait à la France et se considérait comme seul à pouvoir la sauver. Il méprisait les politiciens et les élus de la république et avait une vision essentiellement monarchique du pouvoir !
Le nationalisme est le concept-clé qui oriente sa réflexion et son action. Seules comptent les nations qui sont les acteurs uniques dans les relations internationales.
De ce fait, d’une manière générale, De Gaulle rejetait la participation de la France à des organisations internationales ou supranationales dans la mesure où elles pourraient entraver ou contraindre sa politique. D’où son absolue opposition à une Europe fédérale
Sa vision purement nationale de la politique étrangère faisait qu’il rejetait l’Europe sauf si … elle était dominée par la France !
On se rappelle aussi cette fameuse conférence de presse, début 1958, alors qu’il n’était alors que président du conseil sous la IVème république, lors de laquelle il a eu cette déclaration tonitruante : « Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ».
Il n’en avait pas besoin, il avait dans ses bagages la future constitution de la Vème république qui lui donnait tous les pouvoirs !
Seulement, avec la Vème république, nous sommes très loin du parlementarisme à l’anglaise qui est, rappelons-le, la plus ancienne des démocraties modernes !
La Vème république, c’est l’antithèse de la démocratie libérale, c’est un chef d’œuvre de mécanisme autocratique et technocratique dans lequel le Parlement n’est que la caution de l’action du pouvoir personnifié par le président de la République et nous en payons aujourd’hui les conséquences !
Le premier ministre n’est qu’un fusible, un paravent pour faire croire à cette démocratie.
Il a mis en place une monarchie élective après s’être fait attribuer les pleins pouvoirs (tout comme le maréchal Pétain en 1940) pour pouvoir gouverner à sa guise sans rendre de comptes vis-à-vis du parlement.
Son intention n’était pas seulement de créer un exécutif fort et stable mais de soustraire le gouvernement et surtout lui-même au régime des partis ou au régime d’assemblée qui prévalait jusque-là.
Le prix a été une mise sous tutelle des pouvoirs législatif et judiciaire.
On est donc très loin d’une constitution démocratiquement équilibrée.
Néanmoins, ne voulant pas apparaître pour un dictateur, il n’a pas pu éviter que la Vème république repose sur une base parlementaire. De ce fait, le gouvernement a besoin d’une majorité parlementaire qui soutienne sa politique même si les assemblées sont placées sous la tutelle étroite du gouvernement.
Néanmoins, il a tout fait pour en minimiser les effets en faisant adopter un système électoral uninominal majoritaire à deux tours conçu pour donner au président cette majorité en amplifiant intentionnellement le score du parti qui recueille le plus de voix. (Pour mémoire, sous la IVème république c’était le scrutin proportionnel ce qui explique qu’aucune majorité ne pouvait se dégager).
Mais parfois ça ne fonctionne pas !
En effet, son système ne fonctionne que tant que le président a une majorité à l’assemblée nationale car l’image du président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, n’est pas possible s’il n’a pas cette majorité.
Les gaullistes ont évacué cette question en expliquant que la toute-puissance présidentielle reposait sur la confiance du peuple et que De Gaulle n’aurait pas envisagé de diriger le pays sans l’accord profond et constant de la Nation.
L’autorité et la confiance formeraient donc un tout indissociable et, effectivement, à quatre reprises en dix ans, il a posé la question de confiance au pays à travers un référendum.
Et les gaullistes de nous expliquer qu’en cas d’échec, il s’engageait à démissionner et que c’est ce qu’il fit en 1969 car, à ses yeux, le lien de confiance était rompu.
Or, cela est faux, il méprisait le peuple – souvenons-nous de sa déclaration : « les français sont des veaux ».
Il avait en fait une conception plébiscitaire du référendum dont le but était juste d’obtenir la confirmation de ses décisions afin de les imposer à une classe politique qu’il méprisait tant !
On se situe en fait dans la mouvance de Napoléon III.
Quant au président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, cela n’a jamais été le cas puisqu’il a immédiatement fait comprendre à ses proches, ministres et directeurs de cabinet, qu’il n’y avait qu’un patron et que c’était lui !
Les gaullistes affirment aussi qu’un système comme la Vème République ne demeure démocratique que si le président est en permanence responsable, pas forcément devant le Parlement, mais devant le peuple.
Seulement, De Gaulle n’a jamais été responsable devant le peuple et faire état d’une application gaullienne de la Constitution qui serait en contradiction avec la lettre du texte apparait totalement vaine !
Or, en l’absence de responsabilité, la démocratie disparaît et se transforme en tyrannie ou en dictature – même invisible, même non dite.
En 1969, s’il est parti c’est qu’il n’avait plus rien à prouver, qu’il était vieux et fatigué ; et il est mort peu de temps après.
On retiendra donc de lui qu’il avait l’art de la formule, surtout méprisante à l’endroit d’autrui, et qu’il ne s’est perçu que comme l’homme du recours qui allait sauver la France !
Egocentrique, menteur, calculateur, manipulateur, opportuniste, extrêmement rancunier, n’acceptant la démocratie que sous la condition que tout le monde soit d’accord avec lui et se soumette à ses décisions ; voilà un portrait bien peu flatteur et bien plus nuancé que celui qui circule dans l’imagerie populaire !!!
En fait, beaucoup d’affirmations péremptoires le concernant, ou concernant sa politique, relèvent juste du roman ou de la légende !
La lucidité n’est pas nécessairement l’apanage des nations !
Ainsi donc, l’Abbé Pierre avait une quéquette. Découverte majeure vous en conviendrez. La stupéfaction liée à cette découverte est largement partagée.
Il n’est pas là pour donner son point de vue. Aurait-il pu ?
En fait sa place eut-été plus acceptable sur le rocher des singes à Vincennes. Les visiteurs n’auraient pas eu besoin de paraître scandalisés pour s’intéresser à son activité préférée.
Les scandales sexuels passionnent notre société, sans que personne n’y comprenne grand chose, les connaisseurs étant priés de se taire.
Il y a loin du rêve à la réalité en ce domaine.
Est-ce si différent de nos autres agitations. Sont- elles plus objectives ?
Reprenons donc.
L’humanité s’entiche de l’Abbé Pierre, de son amour immodéré des déshérités, en oubliant de comprendre sa motivation faite en grande partie de rêves de domination sexuelle.
Comme disait Frédéric Bastiat : « il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». C’est une bonne observation, dont la complétude est : il y a ce que l’on dit et ce que l’on ne dit pas.
Dans le premier cas on pourrait presque parler de fatalité, dans le deuxième l’homme est à la manœuvre dans toute sa splendeur. Sur le sujet je préfère définitivement Guy Béart : « le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ».
L’actualité tous les jours nous permet de pratiquer l’omission ou le mensonge à grande échelle, de nous rêver au lieu de nous voir.
Dans quel état sont les princesses quand le prince charmant les réveille ? Quel souvenir ont-elles de leur sommeil ? Les princes charmants existent-ils vraiment ?
Ce n’est jamais la question, alors que c’est pourtant le problème.
Aujourd’hui.
Barnier, ce prince charmant sur le retour, est-il ce qu’il prétend ?
Voyons, voyons. Il y a bien, que je sache, une clique unie, liée par sa communauté de pensée et de pouvoir, qui a craqué toute notre énergie, tout les fruits de notre travail pour, a-t-elle prétendu, assurer notre confort et notre sécurité.
Elle a abouti, objectivement, à une situation inverse d’inconfort pour nous. Plus particulièrement pour les plus humbles d’entre nous qui paient la facture en dernier ressort par l’effet naturel de la cascade fiscale, qui fait que le riche taxé reporte toujours la taxe sur son obligé moins riche.
Pourquoi faut-il que l’on se cache que Barnier représente la clique, ou en est l’otage volontaire ?
Rappelons que Fournel, son chef de cabinet, nommé probablement avant lui, a été le chef d’orchestre, en tant que DG de Bercy, de l’intense gabegie de ces dernières années, l’artisan zélé de la terreur fiscale qui tue les pauvres, le Kim Jung-un de l’économie. Et il nous fait payer la facture… Trop fort.
C’est un peu comme si Al Capone avait été nommé préfet de police.
Et pourtant personne n’y trouve rien à redire, la vérité importe peu face au rêve de l’irresponsabilité, du bonheur sur le dos des autres.
Oui mais… la guerre approche. Cette remise à l’heure violente du rêve vers la réalité.
Inutile alors d’avoir des prétentions sociétales, l’homme redevient ce qu’il est derrière ses simagrées : un animal sauvage particulièrement dangereux.
La nature reprend ses droits. N’est-ce pas le rêve des écolos ?
Bien à vous. H. Dumas.
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L’ancien commissaire européen Thierry Breton se répand sur toutes les chaînes d’information on ne sait pourquoi. Il doit chercher une nouveau job. Peu importe, car il vaudrait mieux qu’il s’explique sur ce fameux « marché intérieur » dont il était chargé. Le marché intérieur est le principal acquis de la construction européenne. Voici comment les traités le définissent : « Le marché intérieur comporte un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée selon les dispositions du présent traité. » Autrement dit, la concurrence est la règle dans toutes les activités en Europe. Et il est de fait que ce principe est plutôt bien appliqué. Sauf sur un point : la Sécurité sociale.
Le commissaire Breton devait impérativement faire appliquer le principe de concurrence à la Sécurité sociale française, qui le viole impunément. Malgré nos objurgations et nos visites à Bruxelles, il n’en a rien fait. La France est en train de s’effondrer par pans entiers en raison du coût sans cesse croissant de la protection sociale monopolistique et donc illégale. Dernière révélation en date, le budget des hôpitaux ne sera pas consacré pour l’essentiel à la santé mais aux retraites du personnel, dont le régime va accuser cette année un déficit de 3,8 milliards et s’achemine vers un trou de 11 milliards dans cinq ans.
Cela fait 25 ans que la France viole les traités européens. Quand vous en parlez à un fonctionnaire bruxellois, il pique du nez, sachant parfaitement qu’il ne remplit pas sa mission. Car c’est Bruxelles qui est responsable de l’application des dispositions européennes. La Commission ne le fait pas dans ce cas parce qu’un marché a été conclu avec la France à l’époque de José Manuel Barroso qui y voyait le moyen d’être reconduit à la tête de la Commission. Depuis, il est parti, mais le deal se poursuit : on ne touche pas à la Sécu française.
Ce feuilleton est digne des séries hollywoodiennes où l’on retrouve toujours les mêmes acteurs, fût-ce dans des rôles différents. Le principal collaborateur de Michel Barnier, Olivier Guersent, est toujours, et depuis longtemps, le directeur de la concurrence à la Commission. Il était donc de ce fait le principal collaborateur de Thierry Breton. Et ainsi de suite …A Bruxelles on vous dit que c’est à la France d’appliquer les règles. Comme si l’on n’en était pas chargé. Descendons un peu l’échelle des responsabilités. La directrice de cabinet de Clément Beaune, récent ministre chargé de l’Europe, était Garance Pineau, qui est aujourd’hui devenue la directrice générale du Medef. Bref, c’est tout le système français de gouvernement qui ne veut pas de la liberté sociale et qui maintient la France dans les fers du communisme.
Nous n’avons pas découvert ces réalités depuis peu. Nous connaissons tout ce beau monde et nous savons qu’ils ne s’arrêtent que quand on les arrête. Nous avions misé sur un craquement des juges français. Il s’est produit, Réunie en chambre mixte, la cour de cassation a inséré dans un arrêt qui, pour mieux dissimuler le revirement, n’a aucun rapport avec la protection sociale, un attendu qui met un terme aux élucubrations judiciaires françaises : « Le juge est tenu, lorsque les faits dont il est saisi le justifient, de faire application des règles d’ordre public issues du droit de l’Union européenne, même si le demandeur ne les a pas invoquées. ». Or les dispositions des traités sont bien d’ordre public. La messe est dite.
Tous ceux qui rêvent de quitter la Sécu (cinq cent mille indépendants l’ont déjà fait) peuvent à présent se libérer sans crainte. Et surtout les Français jeunes (dont 12 millions ont moins de 30 ans) vont pouvoir échapper à la retraite par répartition qui les condamne à financer des pensions dont ils ne bénéficieront jamais. C’est la plus grande révolution sociale qu’ait connue la France. Elle n’aurait jamais dû attendre aussi longtemps, mais le tout Etat s’est ligué contre l’intérêt des Français. Ce fut donc une guerre civile. Son vainqueur ne pouvait être que la société civile.
Les retraites ne sont pas seules concernées par cette révolution. L’ensemble du système social va être balayé par une immense vague de liberté. Ce système avait été construit pour protéger les travailleurs passés du stade d’agriculteurs à celui d’ouvriers d’usine. Il fut maintenu et surtout durci en 1945 par le parti communiste pour enfermer les travailleurs et par la suite les indépendants dans un carcan collectiviste. Sa réussite, à cet égard, fut totale, comme son échec économique et démocratique. Les guerres idéologiques sont un calvaire pour les sociétés qu’elles affectent. Elles pourrissent tout, le tissu social, comme le tissu politique, la vie des familles comme celle des villes et des villages. La France est blessée de toute part. Elle va devoir se soigner.
Cette extraordinaire affaire a d’abord intéressé les médias, puis ils sont passés à autre chose. Il n’empêche qu’ils ont failli dans leur mission. Ils vont évidemment se rattraper maintenant. Pour faire oublier leur défaillance. Mais les Français n’ont plus confiance dans l’information qu’on leur débite. Ce n’est certes pas nouveau, mais à ce point c’est rare. Grand chambardement en vue !
Claude Reichman
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On nous apprend que la vie est arrivée sur terre à une époque objectivement inconnue et de façon aujourd’hui encore non expliquée.
Peut-on poser une autre hypothèse sur ce sujet, qui a peut-être déjà été posée ? Excluons les religions qui sont centrées sur l’homme pivot de l’univers, vision insatisfaisante aujourd’hui.
A condition évidemment de ne pas se prendre au sérieux et d’accepter l’humiliation d’exposer une redite sans le savoir, cela me parait possible.
Allons-y, l’hypothèse de départ, que la science nous impose, est que la matière est d’abord, la vie ensuite.
Imaginons l’inverse : la vie est d’abord, la matière ensuite. La matière n’étant que l’accumulation des déchets de la vie.
C’est bien ainsi que l’on trouve les traces de la vie, que l’on tente de reconstituer son histoire, en creusant dans la matière qui a recouvert ses traces avec le temps.
Dans ces conditions, partir à la conquête des planètes inhabitées reviendrait à aller fouiller dans les déchets de la vie, ce serait passer à côté ou après l’histoire de la vie.
Si nous acceptons cette approche, elle s’accompagne inévitablement de notre incapacité à comprendre le temps, qui probablement n’existe pas.
Donc la vie existe avant la matière, elle ne serait pas de la matière, uniquement de la vie. Cette chose qui envahit et quitte, sous nos yeux, ce que nous appelons les êtres vivants.
La vie n’est pas quantifiable avec nos moyens, on pourrait même croire qu’elle n’existe pas, qu’elle est simplement une arrangement particulier de la matière. C’est pourtant improbable.
Le plus probable est qu’elle existe en un endroit sans matière, à l’état de vie dont la formule nous est inaccessible.
Puis au cours de son développement, dans un temps lui aussi inaccessible à nos calculs, elle crée de la matière. Il est plus facile d’imaginer que la vie crée de la matière plutôt que l’inverse, vous en conviendrez.
Cette création de la matière par la vie serait effectivement en expansion perpétuelle, illimitée.
La vie elle n’ayant pas de volume n’a pas besoin de place, de lieu, elle est partout et nulle part. Est-ce elle qui porte ces noms : Dieu, la matrice, etc… ? Ce n’est pas l’objet de ce billet.
Quand elle s’installe elle peut prendre toutes les apparences, mais elle a besoin d’énergie, elle-même est probablement énergie.
Il est difficile d’imaginer plus loin, certains chercheront ou cherchent peut-être déjà. Peut-être trouveront-ils ? Il faut le souhaiter sans doute.
Il est ainsi plus aisé de comprendre que ce besoin d’énergie, vital pour la vie, est satisfait par le transfert, qui n’a de règle que l’opportunité.
L’opportunité qui n’implique aucune morale, juste des conditions favorables et éphémères à saisir immédiatement.
Il est ainsi plus facile d’admettre le comportement des être vivants, dont le point commun, universel, est : le pillage.
L’homme dans ce maelström n’a comme particularité que ce qu’il appelle « les civilisations ».
C’est-à-dire des règles de pillage organisées, consenties peut-être, qui lui ont permis au fil du temps de dominer, ou de croire dominer, les autres apparences de la vie.
Sous le titre « Vice, vertu, désir, folie », une exposition de peintures proposée par le musée des beaux-arts de Montréal révèle aux visiteurs l’état de la société des Pays Bas aux 15ème, 16ème et 17ème siècle sous l’angle des contraintes religieuses et de leurs échappatoires populaires.
Outre l’admiration portée à un art tellement maîtrisé que l’on se demande comment des artistes ont pu continuer à peindre après eux, on sort de là quelque peu chaviré en pensant bien sûr à Molière et à son Tartuffe, à Rabelais, aux épicuriens et aux hédonistes mais aussi à notre époque contemporaine qui semble au premier regard permissive et qui n’est pourtant qu’un pâle reflet des mœurs de cette époque.
Comparés à ceux de la Renaissance, nos styles de vie paraissent bien puritains !
On repense en particulier au scandale qui a accompagné la sortie du film Emmanuelle pour une attitude suggestive de l’héroïne du film lascivement abandonnée dans un fauteuil d’osier. Ou à Marco Ferreri et au scandale de « La grande bouffe » Fariboles ! Breughel, Jérôme Bosch ou Cranach ont fait bien mieux. Les peintres flamands ne se contentent pas de suggérer. Ils montrent. L’ivresse et la luxure n’ont de secrets ni pour eux, ni pour nous. Et lorsqu’ils suggèrent, ils vont plus loin dans la suggestion qu’un simple fantasme de papier glacé. Ce ne sont pas simplement quelques moines paillards mais tout un peuple qui s’adonne à des plaisirs lubriques. L’auberge peut brûler. Nul ne s’en soucie. À l’ONU, Chirac n’a rien inventé ! Et ce n’est pas parce que l’enfer leur est promis que ces braves gens s’en abstiennent. Ils en perdent même la raison. De là à faire passer pour folie ce qui n’est qu’expression des sens, il n’y a qu’un pas que franchissent hardiment les tartuffes.
Et il faut tout le talent de ces artistes, ce ne sont pas toujours les mêmes mais certains passent facilement de l’enfer au paradis, pour rappeler les chrétiens à la conduite à tenir pour obtenir leur salut. Il y a peut-être quelque dérision à montrer une abbesse de sang royal passant pour incarner la vertu dans l’habit de carême qui sied à son attitude austère alors qu’un peu plus loin l’empereur son père, dans le plus grand apparat, s’agenouille dans une attitude révérencieuse devant un enfant Jésus potelé et rieur. La pénitence a toujours été proposée aux autres !
On imagine bien une peinture contemporaine dépeignant un écolo-ermite vivant de peu dans sa grotte de l’Aveyron tandis qu’un peu plus loin nos chefs d’Etat se congratuleraient à Cancun pour célébrer l’avènement d’un monde décarboné…
Il faut laisser à Erasme le dernier mot : « C’est la folie qui répand la joie chez les dieux et les hommes ». Soyons fous mais ne le montrons à personne ! Nous n’en serons que plus heureux.
Il y a environ quinze ans, ruiné indûment par le fisc je n’ai pas eu d’autre choix qu’assurer ma défense seul.
Je n’avais pas alors les moyens de financer les services d’avocats, dont par ailleurs les honoraires sont incompressibles du fait des charges lourdes qu’ils doivent assumer.
C’est ainsi que j’ai été amené à être confronté à votre activité et à vos personnalités dans suffisamment de tribunaux pour me supposer légitime en m’adressant à vous dans cette lettre.
Le fait que vous m’ayez donné tort systématiquement depuis 25 ans n’impacte pas, je l’espère, les constats que je souhaite partager vous concernant.
D’abord votre fonction.
De façon récurrente j’ai entendu partout de votre part : « Monsieur Dumas, le tribunal n’est pas une tribune, nous sommes ici pour appliquer la loi, pas pour philosopher, alors soyez concis, ne sortez pas du sujet ».
Permettez moi d’exprimer mon total désaccord sur cette entame systématique.
D’abord appliquer la loi ne veut rien dire. La loi n’est pas divine, elle n’est qu’humaine et reflète simplement le pouvoir du moment.
Si la théorie que vous véhiculez était vraie, elle serait un blanc-seing à l’acceptation par les magistrats de toute dictature. J’ose espérer que ce n’est pas pour cela que vous avez choisi cette carrière.
En réalité, vous êtes bien là pour rendre la justice, affaire par affaire, indépendamment des éventuels excès ou erreurs d’appréciation de la loi. C’est ce qui fait votre honneur et le respect que vous porte la population qui vous pense investis de cette mission.
Évidemment cette situation vous expose, fortement.
Elle vous ballote entre deux extrêmes, l’individu et la collectivité. C’est un défi immense, on peut comprendre ceux qui le fuient ou l’évitent.
Mais, in fine, la justice n’est-elle pas justement le choix pour chaque situation de la priorité à donner : individuelle ou collective ? Même si ce choix est complexe et demande une liberté d’esprit totale et une intuition solide des conséquences de chaque situation.
Hélas, on peut le dire, vous avez privilégié la collectivité à l’individu, le pouvoir à l’initiative, au lieu de chercher l’équilibre indispensable entre les deux. Aujourd’hui vous êtes entraînés dans la faillite de ce pouvoir collectiviste. Qu’allez vous faire ? Vous raidir avec lui et empirer la faillite ? Ou rétablir par la jurisprudence l’équilibre entre les deux ?
Je l’ignore évidemment, et peut-être vous aussi d’ailleurs. Mais j’ai confiance en vous, sur ce point, quoiqu’il puisse arriver je garde ma confiance en la justice et sa magistrature.
Quelques sujets parmi tant d’autres.
L’avocat est obligatoire, c’est suicidaire pour la justice. J’entends bien que pour votre confort avoir à dépatouiller les arguments mal fagotés et mal exprimés d’un justiciable se défendant seul est une surcharge de travail. Mais la perversité et la complexité technique des conclusions des avocats vous facilitent-elles vraiment le travail ?
D’ailleurs, globalement vous détestez les avocats.
Alors pourquoi ne pas laisser le choix ?
L’avantage serait double. Les avocats devraient leur revenus à leurs qualités et non à un monopole. Vous auriez un lien plus fort avec la vraie société, certes à démêler, dans les dossier sans avocat. Plaignants ou victimes verraient se limiter le risque actuel de manipulation par l’avocat.
Les condamnations pécuniaires systématiques du perdant.
Elles sont devenues par leur volume un frein anormal à l’accès pour tous à la justice. Le quérulent vous insupporte ? En quoi est-il plus gênant pour vous que le fou pour le psychiatre ?
Tout plaignant est un quérulent, puisque seule la ténacité dans son espoir de justice — éventuellement erronée mais peut-être que momentanément — va lui valoir sa qualification. La recherche de la justice ne vaut-elle pas d’affronter cet inconvénient ?
Cette lettre ouverte serait indigeste si elle devait inclure toutes les observations que ces quinze ans de cohabitation m’ont apportées. Je la clos ici avec l’idée de la reprendre plus tard.
Elle n’inclut donc aucune conclusion.
Respectueusement. H. Dumas
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D’un côté les progrès stupéfiants de la technologie et de la connaissance, décuplés puissance n par la survenance de l’informatique, de l’autre la misère intellectuelle de l’organisation politique, en réalité de la pression et de l’organisation des pouvoirs.
On comprend que le problème est le pouvoir, dans toutes ses imbrications, ramifications, incroyable enlacement d’émotions à tous les niveaux, dans tous les sens, dans tous les domaines, sans que jamais la raison ou la vérité trouvent leur place.
Le pouvoir c’est la plaie qu’il soit voulu ou subi, dès qu’il apparaît il entre en conflit.
Aucune définition raisonnée du pouvoir n’existe, juste des constats de ses apparitions, et encore…
Et pourtant, constamment, mais pas toujours au même endroit ni au même moment, les pouvoirs se heurtent, entrent en conflit et tuent. Cela à petite ou grande échelle, sans que ceux qui subissent ces luttes voient arriver la catastrophe, et surtout comprennent qu’ils en sont les acteurs.
Là est le problème.
Car le pouvoir est d’abord une émotion, un besoin, avant d’être une action. Ce besoin peut envahir une seule personne ou un groupe. Mais, dès sa naissance il lui faudra, de grès ou de force, un ou des assujettis pour s’exprimer et entrer en guerre avec ses opposants.
Non seulement rien ne permet d’imaginer que le pouvoir pourrait être éradiqué, voire simplement neutralisé, mais il est en train d’embraser la planète.
L’apparence est que le pouvoir démocratique entre en guerre, aujourd’hui en Ukraine et en Israël, tout à l’heure en Asie, contre le pouvoir des autocrates.
Rien n’est moins vrai.
Il s’agit simplement d’opérations de pillages dissimulées sous l’apparence de conflits idéologiques.
C’est le constat essentiel : le pouvoir trouve toujours une excuse derrière laquelle il avance masqué. Il est toujours indétectable dans sa réalité, visible que dans son apparence, qui prétend le légitimer.
Dans le conflit mondial des pouvoirs qui va nous emporter, les démocraties se prétendent la lumière alors que leurs populations cherchent des hommes providentiels, donc des autocrates, pendant que les autocraties totalitaires sont définies comme l’obscurantisme, alors que leur population rêvent de démocratie. Ceci est bien la preuve qu’il ne s’agit pas, dans la guerre totale qui arrive, de combats idéologiques sincères mais de simples luttes de pouvoir ordinaire, à grande échelle.
L’humanité ne sera en paix que lorsque le pouvoir sera éradiqué.
Ce n’est pas une mince affaire, mais c’est possible.
Aux générations à venir il faut apprendre à reconnaître les déguisements attractifs du pouvoir, ses faux idéaux, les croyances qu’il impose comme vérités.
Puis leur faire comprendre que le pouvoir se construit à partir, ou contre, chacun d’eux, qu’il est en réalité un problème strictement personnel, contrairement à son apparence collective.
Qu’il suffit que chaque homme sur cette terre refuse de subir ou d’accaparer le pouvoir pour qu’il disparaisse et laisse la place à l’association voulue, qui elle est indispensable.
C’est possible, ayons confiance.
Bien à vous. H. Dumas.
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Dans la France d’antan, vous pouviez dire à une connaissance de rencontre « Ah, mon pauvre ami ! » Ce n’était qu’une parole de connivence pour se plaindre de quelque méfait administratif. Ne vous risquez surtout pas, de nos jours, à employer l’expression. Vous pourriez tomber sur un vrai pauvre. Il y en a soixante pour cent dans notre pays, selon un sondage Ipsos qui a laissé les médias indifférents. Ceux qui échappent à la pauvreté sont pour l’essentiel des gens dont les ressources proviennent de l’Etat, qu’ils soient fonctionnaires, retraités ou subventionnés. Et l’Etat va mal, puisqu’il est endetté de plus de 3000 milliards.
L’Etat n’a pas la moindre idée de la façon dont il pourrait réduire sa dette et encore moins cesser de l’augmenter. En ce moment, on entend dans les médias des « responsables politiques » (c’est comme cela qu’ils osent s’appeler) clamer à tous vents que « la situation est grave ». Ils ajoutent même parfois « très grave ». Puis ils retournent à leurs occupations habituelles qui consistent à apparaître en public aux innombrables manifestations dont notre pays raffole. L’opinion publique est satisfaite. On va finir pas prendre des mesures d’économie. A entendre le nouveau premier ministre, il y en aura. Mais on ne sait pas encore lesquelles. Lui non plus.
Sur les chaines d’information, on garde des experts le prudent silence. Toute affirmation péremptoire pourrait remettre en cause votre invitation permanente à discourir. La petite troupe des invités a refusé jusqu’à présent de présenter une sorte de revue de music-hall qui rendrait l’information joyeuse, mais on y travaille sérieusement. Bref, c’est comme d’habitude. Ah ! l’habitude ! Ce besoin puissant que nous avons que rien ne change. Nous avons fait en France une révolution. Elle a déclenché dans le monde entier un « formidable bordel ». Mais chez nous elle a seulement permis à Napoléon de figer toutes les structures de l’Etat dans une permanence impériale qui nous sert encore de viatique.
Finalement, ce sont les Gaulois qui avaient raison. Le seul danger pour notre République, c’est que le ciel lui tombe sur la tête. C’est ce qui se prépare là-haut. Les gnomes des agences de notation se grattent le menton. Vont-ils lancer la foudre sur notre pays ? A moins que nos prêteurs bienveillants le deviennent un peu moins et nous ruinent en taux d’intérêt monumentaux, comme l’Acropole. On a l’embarras du choix des catastrophes. Mais de là à inquiéter vraiment notre classe dirigeante qui ne dirige plus rien depuis longtemps…
J’ai vu régulièrement Raymond Barre pendant des années. A chacune de nos rencontres, il s’écriait : « Il faut arrêter de dépenser ! ». Il avait évidemment raison, mais on a continué de dépenser et on dépense encore. Car la dépense est une maladie dont on ne peut guérir par des moyens ordinaires. Ni le paracétamol, ni les antibiotiques n’y peuvent rien. Il y faut la chirurgie. Couper dans les dépenses est une tâche banale pour un chirurgien. Son seul impératif est de ne couper aucun organe vital. Pour le reste, barbier de Séville ou de Belleville, il peut couper tant qu’il veut. Mais reste-t-il un seul barbier vivant dans notre pauvre France ?
Un plan de réduction des dépenses publiques ne peut être que global si l’on veut sa réussite. La moindre indulgence en faveur d’une catégorie méritante signe l’échec immédiat du plan, car d’un coup d’un seul les méritants se multiplient comme les coquelicots dans le blé. Donc il faut ne reconnaître de mérite à personne. Jean Chrétien qui fut premier ministre du Canada ne disait rien d’autre après la réussite de son plan de rétablissement des finances publiques. Pour la France, le plan peut être bref : moins de deux ans. Il faut réduire de 260 milliards nos dépenses publiques, c’est-à-dire les diminuer de 16 %. N’importe quelle famille le fait en ce moment. L’Etat doit aussi le faire.
Rien ne pourra être fait sans un effort de pédagogie. Les hommes politiques qui ont réussi quelque chose se sont adressés régulièrement à leur nation. Le meilleur exemple en est les causeries radiophoniques de Ronald Reagan, qu’il écrivait lui-même et prononçait avec toute la conviction qui convenait. Le peuple a compris que son président était sincère et convaincu. Il a donné son accord et a marché avec lui. L’histoire offre de nombreux épisodes glorieux où des hommes bien guidés ont renversé le cours des choses qui les emmenait à la catastrophe. A nous de méditer ces exemples et de nous en inspirer.
Un homme doté de la confiance du peuple peut réussir contre toute attente. Mais n’obtient pas cette confiance n’importe qui. Il y faut avant tout un ami sincère du peuple et un homme déterminé. Il y en a en France, et j’y inclus évidemment les femmes. La route du pouvoir leur est barrée par le système médiatique. Il faut donc le bousculer. Il n’est besoin d’aucune violence. Mais de la fermeté à laquelle on ne résiste pas. Les médias français n’ont aucune légitimité populaire. Ils s’inclineront sans combattre.
Claude Reichman
Partager la publication "Il faut donner l’assaut aux médias !"
Le Mozart de la finance devait nous sauver de la faillite et tout ce qui compte en France (hauts fonctionnaires, presse de gauche, radio-télé de gauche, grands patrons vendus au capitalisme de connivence) est venu nous expliquer, en 2017, que ce jeune énarque était le nouveau messie !
Les français l’ont cru …
Nous avons eu droit, à cette occasion, à un véritable coup de force judiciaire contre l’un des candidats à seule fin de le décrédibiliser et de l’éliminer parce qu’il ne faisait pas partie de l’élite énarchique et qu’il avait clairement déclaré qu’il allait remettre en cause certaines situations !
Quel constat peut-on faire 7 ans plus tard ?
1.000 Mds€ de dettes supplémentaires, des déficits partout, aucune croissance, un pays bloqué !
C’est donc celui d’un immense échec avec une situation économique et financière au bord du gouffre alors que tous les signaux indiquaient depuis plusieurs années que nous dirigions vers une telle issue !
Seulement, tout le monde regardait ailleurs !!!
Il faut encore une fois dire la vérité !
E Macron et Bruno Le Maire, de même que tous les directeurs de leurs cabinets ainsi que les hauts fonctionnaires de la direction du Trésor sont coupables !
Coupables de quoi ?
D’incompétence caractérisée ?
Non, d’avoir provoqué sciemment la faillite de la France en dépensant, comme jamais, l’argent que l’on n’avait pas pour des dépenses inutiles !
Quels sont les crimes et délits que l’on peut leur reprocher ?
-Atteinte au crédit de l’Etat. En effet, les agences de notation vont à nouveau rétrograder la note de solvabilité ; ce qui va provoquer au minimum un renchérissement du crédit, voire même un assèchement du crédit (les prêteurs ne veulent plus prêter parce qu’ils n’ont pas confiance ou pire leurs statuts leur interdisent de prêter à des organismes qui ne sont plus notés au moins AA).
-Abus de crédit destiné à masquer une situation financièrement compromise,
-Cavalerie financière caractérisée par la pratique d’emprunts contractés pour rembourser d’autres emprunts ; notamment avec des emprunts indexés sur le montant de l’inflation dont le cout est exorbitant pour les finances publiques et donc pour le contribuable,
-Extorsion de fonds en bande organisée car extorquer de l’argent sous prétexte de justice fiscale à seule fin de combler des déficits dont la cause n’est rien moins que l’incompétence des manieurs de fonds n’est jamais qu’une extorsion sous couvert de bons arguments démagogiques,
-Détournement de fonds et fausse comptabilité puisque même la cour des comptes a relevé le caractère insincère du budget (maquillage des comptes)
-Faux et usage en écritures publiques, (ce qui est un crime)
Peut-on considérer qu’ils pourraient bénéficier de circonstances atténuantes parce qu’ils ont dû faire face à des circonstances exceptionnelles qui permettraient de les excuser ?
Même pas, il s’agit d’un choix délibéré et totalement conscient de distribuer de l’argent qu’on n’avait pas pour ne pas avoir à être confrontés à des revendications sociales !
Et quelle est à ce jour leur responsabilité ; et je parle ici de responsabilité pénale ?
Aucune alors que tous ces crimes et délits sont de même nature que ceux que l’on n’hésite pas à mettre à la charge des dirigeants d’entreprises privées, honnêtes et malhonnêtes, dont l’entreprise a fait faillite !
Le système énarchique est ainsi conçu que ses membres peuvent faire à peu près n’importe quoi sans jamais encourir de sanction ; à condition de ne pas tomber dans le délit de concussion c’est à dire d’enrichissement personnel par détournement de fonds publics !
Seulement, est-il juste que dans un cas les dirigeants privés soient punis tandis que les dirigeants publics sont exonérés alors qu’ils ont commis les mêmes délits à des niveaux par ailleurs bien plus importants ?
Il n’est pas admissible que des individus puissent entrainer impunément un pays entier dans la faillite sans jamais avoir à rendre de comptes de leur (mauvaise) gestion voire de leur incurie !
S’ils ne se sentaient pas à la hauteur de la tâche, ils n’avaient qu’à démissionner …
Ah oui, c’est vrai, en France, on ne démissionne pas et comme l’administration n’a pas de chef ni de responsable, le système perdure sans contrôle jusqu’à … la sortie de route et l’incompétence n’est pas un délit ; c’est au pire juste une preuve de népotisme !
Seulement, gouverner ce n’est pas faire plaisir à tout le monde tout en profitant du système car on sait que la population veut toujours plus de revenus et d’avantages parce que la distribution d’aides sociales massives a généré dans cette même population le sentiment d’avoir le droit de vivre sans travailler (droit à la paresse).
Même l’épisode Covid ne justifiait pas de bloquer complètement le fonctionnement du pays puisque d’autres pays l’ont fait ; sans aboutir à des résultats plus catastrophiques que les nôtres !
On se rappelle par ailleurs qu’E Macron avait demandé aux Français en 2022 des « efforts et des sacrifices ». Il n’a même pas été capable de donner l’exemple puisque les dépenses de l’Élysée ont littéralement explosé !
Mais, c’est bien connu, c’est gratuit, ça ne coute rien, puisque c’est l’Etat qui paie !
La gabegie et le gaspillage organisés en système de « gestion » ne peut mener qu’à la faillite !
Et malheureusement, désormais, on y est !
Comme l’a écrit Laurent Obertone dans son livre « La France orange mécanique » : « de nombreux responsables se sont contentés de jouir de la République et de l’argent des contribuables, se prostituant à chaque échéance électorale pour cumuler prestige et train de vie, à des années lumières d’un quelconque intérêt général ».
On ne saurait mieux dire !
Plus précisément, nous avons aujourd’hui un système totalement pervers dans lequel tout un tas de gens se pressent pour faire de la politique dans le but évident d’accéder à des postes de direction sans en avoir les compétences tout en percevant des rémunérations très confortables sans en assumer les responsabilités !
Profiter du système de manière aussi indécente et ne jamais subir les conséquences de ses actes a quelque chose d’injurieux pour tous ceux qui en seront les victimes.
On sait que depuis la déclaration tonitruante de Mme Georgina Dufoix « responsable mais pas coupable » qu’ils ont commodément fixé eux-mêmes les limites judiciaires à ne pas dépasser en ce qui les concerne et il suffit de se rappeler les nombreux scandales liés à la faillite d’entreprises publiques renflouées par les impôts des braves français (Crédit Lyonnais, Areva, air France, …) sans aucune conséquence pour les « responsables ».
Seulement, la spoliation fiscale ne peut pas constituer un paravent à l’incurie publique et à l’incompétence caractérisée des décideurs !
Autrement dit, le patrimoine des français n’est pas là pour servir de caution aux erreurs de gestion de nos dirigeants qui doivent assumer leurs responsabilités !
Il faut faire cesser ce système d’irresponsabilité généralisée d’un fonctionnariat qui peut tout faire, et surtout n’importe quoi, sans jamais être responsable des conséquences de ses actes !
Le jour où nous aurons réussi à résoudre cette question, nous aurons fait un grand progrès vers une meilleure gestion et vers la démocratie !
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Coupables, tous coupables !"
La presse rapporte — en fait le journal Le Point — que Macron déclarait en avril 2018, à l’occasion d’une visite au CHU de Rouen, au sujet de la dette de notre pays : « À la fin, c’est vous qui payez aussi, vous savez. Il n’y a pas d’argent magique. La dette, ce sont nos enfants qui la paieront. Aujourd’hui, nous vivons à crédit, ça fait des décennies que ça dure. Et donc, si nous ne faisons rien, ce seront nos enfants, et eux n’auront pas de choix. »
Somme toute une déclaration raisonnable.
Or la suite fait que Macron, quelles qu’en soient les raisons, a planté le pays de 1000 milliards de dettes supplémentaires.
Peut-on en déduire que Macron est un être sans intelligence, ou machiavélique, ou inconséquent ? Je ne le crois pas.
Je crois tout simplement que Macron est corrompu, comme la grande majorité des individus composant notre nation.
Je m’explique.
La corruption est définie ainsi sur le net : « C’est un acte par lequel une ou plusieurs personnes, occupant une fonction dans le secteur privé ou dans la fonction publique, proposent ou acceptent de l’argent ou une faveur quelconque (on parle d’avantage indu) dans le but de réaliser ou de s’abstenir de faire une mission qui entre pourtant dans leurs fonctions. »
Donc, chaque fois qu’une personne qui s’occupe de la chose publique fait passer son intérêt personnel avant l’intérêt de la chose publique il commet un acte de corruption. Ce n’est pas plus compliqué que ça, et pourtant…
Chaque jour des milliers d’élus décident en fonction de leur intérêt électoral personnel, de celui de leur parti ou de leur croyance et non en fonction de l’intérêt collectif.
Ils arrivent à se persuader que leur élection, celle de leur parti ou la domination de leur croyance est l’intérêt collectif.
Cette confusion se trouve à tous les niveaux, puisqu’on la retrouve dans l’esprit du Président de La République Macron. Ce serait un non-sens bien prétentieux de le prendre pour un imbécile, alors qu’il n’est que corrompu.
Cette problématique, cette fausse route, existe dans toutes les activités humaines. L’intérêt personnel parasitant l’intérêt du groupe n’est pas une spécialité de la politique. Mais où qu’elle se trouve, elle gangrène définitivement le groupe qu’elle envahit.
La démocratie ne peut pas exister quand la corruption la pervertit.
Cette corruption rampante régit aujourd’hui tous les secteurs de toutes les composantes de notre nation, elle pourrait se résumer à la formule simplifiée : « moi d’abord. » Cette formule est le poison de tout groupe.
Or, dans une démocratie, c’est le groupe qui dicte sa loi, pas le Président. C’est dans ces conditions que Macron a failli.
Peut-on le lui reprocher ? Certes, mais il faudrait que la population exige l’intégrité, or chacun ne veut que plus de corruption… mais à son avantage évidemment. Personne ne souhaite l’intégrité, si exigeante. Ou alors, pour les autres…
Cette corruption intellectuelle génère de faux raisonnements d’évitement de la réalité. Par exemple la haine du capital, sans lequel il n’est pas d’économie. Par exemple l’égalitarisme, qui ne peut que niveler par le bas et finalement aboutir à l’inverse de ce qu’il prétend.
Peut-on sortir de cette corruption ? Sans doute que non, mais elle n’est pas obligatoirement majoritaire. C’est un problème structurel, qui a des solutions.
Certainement pas celles de l’homme ou du parti fort, qui ne peuvent que renforcer la corruption.
C’est au fond de chacun de nous que la prise de conscience doit avoir lieu. Hélas, l’expérience prouve que cette prise de conscience n’est possible que face au mur de la mort. Mort de l’être ou mort de la nation.
« Ce que je trouve est extrêmement grave, et je pèse mes mots » Cette phrase est surréaliste dans la bouche d’un très ancien et très impliqué homme de l’Etat. Et pourtant, c’est bien lui, Barnier, qui l’a dite…
Barnier va sans doute nous donner une explication quand Fournel — qui lit ce blog et le poursuit devant ses tribunaux, tant ce qui y est dit le contrarie — lui rapportera la question en tête de ce billet.
Mais avant, penchons-nous sur cette phrase.
Quand ce qu’il trouve est qualifié de grave par Barnier, on se pose la question : mais qu’a trouvé de grave Barnier ? Un trou dans ses chaussettes ? Une limace dans sa salade ? Une danseuse du Crazy-Horse sur son bureau ? Un ticket gagnant du loto périmé dans la poche de sa veste ?…
Non, Barnier a découvert un trou dans les caisses de l’Etat, enfin non : un gouffre. C’est Padirac, le lac et les bateaux en moins. Encore que… ne sommes-nous pas menés en bateau sur le lac du déficit de SB (Stasi-Bercy).
Donc c’est bien Padirac. Plus tard, à la fin du cauchemar, dans dix ans ou dans dix siècles, il faudra créer un jour férié en souvenir de toutes les souffrances fiscales, on pourra l’appeler le jour de Padirac…
Quand même, il nous surprend Barnier d’être surpris…
Il prend pour chef de cabinet celui qui a creusé, avec ténacité et efficacité, ce gouffre pendant les cinq ans où il a été de Directeur Général des Services Fiscaux, de SB. C’est lui qui a peaufiné et largement amélioré la partie sordide de SB, c’est à dire les services de la terreur fiscale : espionnage, délation, massacre d’innocents sans lesquels il n’est pas de terreur. Ce qui lui a permis d’emprunter encore et encore, tant le français, lobotomisé, paie sans sourciller : jusqu’à plus que ce qu’il a, jusqu’à ce que SB juge qu’il aura un jour…
Et Barnier découvre…
Soyons clair. Si, quand il a embauché Fournel, Barnier ne savait pas d’où il venait, s’il n’avait pas lu son curriculum et ne connaissait pas ses exploits, on peut douter de la fermeté de son cortex préfrontal. Ne serait-il pas un peu mou ?
Parce qu’enfin, ce qui a été dit, dès sa nomination, c’est que son premier acte de Premier ministre fût d’embaucher Fournel.
Notez que l’histoire nous a appris que ce n’est pas toujours celui qui embauche qui commande. Quelques fois, il faut attendre L’aval des choses pour comprendre les rapports entre l’homme d’Etat et son collaborateur le plus proche…
La découverte du gouffre est donc faite en ce qui concerne Barnier, parce que pour nous, il y a déjà un bon moment qu’on l’avait découvert ce gouffre, et les pauvres acteurs économiques déjà noyés dedans.
Aujourd’hui pour Barnier la tâche va être rude.
Il s’agit de nous faire croire que ce sont les noyés qui sont les responsables du gouffre, et d’y expédier la totalité des actifs de ce pays, tout en pesant ses mots.
Une fine équipe : Barnier qui pèse ses mots, Fournel qui attise nos maux. Des faiseurs de mots…qui nous prennent pour des sots.
Au fait, connaissez-vous la définition de sot ? « Qui manifeste soudain de l’embarras, de la confusion, face à une situation qui le déconcerte ». Ça colle, non ?
Quand même. Déconcerté par la situation Barnier ? C’est ce qu’il dit. Croyons-le.
Donc, conclusion : nous ne sommes pas les sots…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Deux hypothèses pour Barnier : soit il est immensément sot, soit il nous croit immensément sots."
Il est toujours ennuyeux de ne pas comprendre ce qui vous arrive. Au plan personnel, comme à celui du pays où l’on vit. Les deux sont d’ailleurs souvent liés. Le mal français est une expression créée par Alain Peyrefitte. Brillant intellectuel d’une période révolue, il n’a finalement pas compris la cause du mal dont souffre notre pays. Sa description est pourtant exacte. Elle est encore d’actualité. Mais d’un tel ouvrage, et d’un tel auteur, on attendrait une analyse étiologique et un plan de traitement. C’est la règle en médecine. Et bien sûr aussi en économie et en sociologie. Nous restons dans l’attente.
Le simple fait qu’on ne parvienne pas, en France, à comprendre pourquoi notre société souffre est stupéfiant. Comment un pays comme le nôtre, riche de son histoire, de ses universités, de ses intellectuels peut-il être aveugle à ce point ? D’autant que rien n’est vraiment caché. Le pire est d’ailleurs que lorsque on met sous le nez de l’opinion les éléments qui ont causé la maladie, elle refuse de les voir, comme s’il y avait là un interdit, un tabou. Et aussi une peur. Celle de remettre en cause notre façon de vivre.
Tout a commencé quand la révolution bourgeoise de 1789 a échoué et s’est muée en terreur. Le fond violent ce cet évènement est toujours présent dans le subconscient français. On le retrouve à la Libération quand le général de Gaulle confie à un visiteur ami que les communistes font près du tiers des voix aux élections et sont armés. Fort de son prestige, le général fait le coup du départ afin d’être rappelé et devra attendre une sédition militaire en Algérie pour retrouver le pouvoir.
Le pouvoir que met en place le général rétablit la situation du pays, que guettaient la faillite et l’émeute, mais le nouveau régime, bien que très démocratique dans ses institutions, est aux mains de l’administration et des hauts fonctionnaires. Il ne va pas falloir longtemps pour qu’ils se retrouvent face à des émeutes. Et la fête continue. Les soixante-huitards se sont enrichis et sont contents, mais les travailleurs indépendants maltraités par le régime arborent un gilet jaune et se laissent confisquer leur saine révolution par des gauchistes qui ne veulent pas la même chose. Et l’on ne compte plus les grèves et les « mouvements sociaux » qui font que prospère en France l’idée d’une industrie sans usines, c’est-à-dire sans syndicats qui pourrissent la vie des entreprises. Bien entendu, sans usine pas de production. Alors que vive la consommation. Jusqu’au moment ou privé de subsides, le peuple ne peut plus consommer. On en est là.
Pardon de la brièveté de cet exposé, mais tout le monde connaît l’histoire et il est inutile de s’y attarder. Tous les choix de la France depuis plus de deux siècles ont été erronés. Le pays ne s’en est sorti que par les vertus des Français, peuple courageux et intelligent mais que son goût des querelles a trop souvent trompé. Rappelons-nous les congés payés en 1936. Que de belles images, si sympathiques, de familles sur les plages, jouant heureuses dans le sable, s’ébrouant dans les vagues. Qui n’aimerait ce bonheur ? Et pendant ce temps l’Allemagne s’armait jusqu’aux dents. Le fer et l’acier allaient s’abattre sur la France, et en juin 1940 le peuple des plages tirait de pauvres charrettes sur les routes de France sous la mitraille des stukas.
Venons-en à l’an 2024. On vend de moins en moins d’automobiles et de vêtements. Nombre de familles ne font plus qu’un repas par jour. La France ne boucle ses budgets que par l’emprunt, et la dette dépasse les 3000 milliards. Près des deux tiers des Français se considèrent en situation de pauvreté. Etonnez-vous que les éructations de Mélenchon trouvent un écho dans l’opinion ! Et tout cela n’est pas nouveau. En 2009 un livre, « Les nerfs solides », le disait déjà. J’ai eu beau le relayer, personne dans la classe politique ou les médias n’y a prêté attention. Mais pourquoi donc ?
Parce que la cause du mal s’appelle la Sécurité sociale et que tout le monde a peur pour ses bobos. Le mal français, que Peyrefitte n’avait pas compris, c’est bien ce système communiste qui tue l’économie, accroît sans cesse le chômage et met la France sur le flanc. J’ai voyagé en Europe de l’est avant la chute du mur. J’ai vu les regards vides des habitants, la saleté et l’abandon partout, sauf bien sûr dans les lieux de parade du régime. Encore un peu de patience et la France va y ressembler vraiment.
C’est la même chose partout où le communisme s’installe. Nous avions – et avons toujours – une chance d’y échapper. C’est l’Europe, qui a décidé de créer un marché intérieur où règne la concurrence et que la France refuse de toute son âme. Notre châtiment, c’est la misère qui s’installe chez nous. Allons-nous encore longtemps laisser notre pays à l’abandon ?
Nous sommes des dissidents dans notre propre pays. On est allé jusqu’à nous faire des procès dignes de l’Inquisition parce que nous avons informé l’opinion des lois du pays. On ne nous a pas fait taire. Pas plus que tous ceux qui, au fil des siècles, ont voulu dire la vérité. Celle-ci est plus forte que le mensonge, même si parfois celui-ci semble l’emporter. La tyrannie du statu quo se termine. Le changement, c’est maintenant. Voir tous ces menteurs être précipités dans l’abîme est un spectacle qu’il ne va pas falloir rater. En plus, il sera gratuit !
Claude Reichman
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La première déclaration du nouveau premier ministre a été de dire qu’il « avait découvert » une situation budgétaire catastrophique.
Pieux mensonge que celui-ci puisque tout le monde est au courant que le pays s’en va à vau l’eau avec un endettement hors de contrôle et des déficits qui ne le sont pas moins.
Sa réaction immédiate a été de dire qu’il allait prendre les mesures pour redresser la situation.
On n’en attendait pas moins de lui …
Et quelles sont les premières mesures envisagées ?
Augmenter les impôts et en particulier faire payer les riches !
Programme intéressant qui va brosser dans le sens du poil le sentiment égalitariste des français pour qui le riche est toujours l’autre.
Néanmoins, il dénote un conformisme intellectuel chez Michel Barnier qui n’a rien à voir avec la réflexion économique car le meilleur moyen, et le plus facile, pour réduire les déficits est de réduire les dépenses !!!
Par ailleurs, le gros problème de cette déclaration est que la France n’est pas un pays de riches ; cela se saurait !
C’est un pays à la mentalité collectiviste dominée par une administration qui ne comprend rien aux mécanismes économiques de création de richesse ; et pour cause puisque son but est de prélever cette richesse sur le pays pour lui permettre de vivre !
En fait, il y a bien longtemps que les gens qui avaient des revenus importants et un patrimoine important ont quitté le pays pour éviter la spoliation fiscale sous couvert d’égalité et de justice fiscale.
Quelle est la situation fiscale française ?
56% des foyers ne paient pas d’impôt sur le revenu
50% des foyers imposables sont dans la tranche à 11% (la plus basse)
10% des contribuables paient 76% de la totalité de l’impôt sur le revenu
Sérieusement, égalité fiscale et justice fiscale quand seulement 10% des contribuables paient 76% de la totalité de l’impôt sur le revenu ?
On est en fait en pleine injustice fiscale et il apparaît nettement que les ménages les plus aisés sont déjà fortement mis à contribution !
La marge de manœuvre, pour Michel Barnier, risque donc d’être particulièrement étroite.
En fait, le but est encore une fois, d’enfumer les français, tous naïfs et ignorants qu’ils sont des réalités économiques et fiscales, en leur faisant croire que le meilleur impôt est celui qui est payé … par les autres et qu’ils échapperont à la spoliation !
Seulement, la réalité est légèrement différente.
L’argument éculé de la justice fiscale n’est en fin de compte que le paravent, le rideau de fumée, de toute augmentation des impôts dont la France détient, rappelons-le, le record mondial !
L’effet pervers d’une telle situation est que, s’il n’y a plus de riches en France, comment faire pour faire accepter toute nouvelle augmentation d’impôts aux autres !
La cible du gouvernement va donc être … la classe moyenne !
Il n’existe pas de définition officielle de la classe moyenne en France.
On sait qu’avec F Hollande, le niveau de la richesse se situe à 3.400€ par mois ; niveau de revenus qu’il n’a évidemment jamais eu puisqu’il a toujours perçu beaucoup plus en tant que fonctionnaire qui n’a jamais vraiment travaillé de sa vie (de son propre aveu !).
En outre, on sait qu’aujourd’hui il perçoit un ensemble de revenus qui doit tourner autour de 35.000 € par mois ; mais il ne se considère pas comme riche !
Selon les chiffres de l’Insee, la classe moyenne englobe les personnes dont le revenu disponible (revenus et aides sociales perçus auxquels on soustrait les impôts directement payés au fisc) est compris entre 1.390 € et 2.568 € (chiffres 2018).
Les personnes dont le revenu disponible est inférieur à 1.390 € ne sont pas pour autant considérées comme pauvres puisque le seuil de pauvreté est fixé à 60% du niveau de vie médian, soit 1.062 €.
Quel est le niveau moyen de revenus en France ?
Avec 19.404 € par habitant, la France se situe à la 15ème place du classement des 42 pays européens observés pendant que la Suisse se situe à 42.000 € (l’Allemagne est à 22.388 €).
On comprend dès lors que les français ont, en moyenne, des revenus plutôt faibles, mais que pour une proportion importante (la moitié de la population en fait) ils ont en fait des revenus très faibles et que le but du pouvoir sera de faire payer les pauvres … français tout leur en faisant croire qu’on fait payer les riches !
Prodigieuse manipulation !
L’autre problème est que les ressources fiscales ne sont pas infinies alors que les postes de dépenses le sont puisque tout le monde veut des aides, avantages, autrement dit de l’argent gratuit et que des politiciens professionnels sont prêts à faire toutes les promesses possibles aux frais … des autres (ex : le revenu universel) !
L’homme est par nature insatiable !
C’est comme ça et on n’y peut rien sauf à limiter les dépenses ce que n’ont pas voulu faire les gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays depuis 50 ans !
Quelles sont les pistes ouvertes ?
-geler le barème de l’IRPP (qui n’est plus revalorisé du montant de l’inflation de l’année) avec pour effet de faire payer des impôts à ceux qui n’en payaient pas avant tout en alourdissant ceux qui en paient déjà !
-augmenter la flat tax de 30%, qui n’est pas flat du tout, et qui s’applique à tous les revenus du patrimoine, riches et pauvres,
-augmenter l’impôt sur les sociétés ; lesquelles vont forcément en répercuter le cout sur le consommateur. Dès lors, sauf à ne rien acheter, vous subirez les conséquences de cette augmentation que vous soyez riche ou pauvre !
-augmenter la CSG d’un point, (vous noterez à ce propos que la CSG qui n’existait pas en 1990 rapporte aujourd’hui presque deux fois plus que l’IRPP). Vous avez dit alourdissement de la fiscalité ?
-geler les revalorisations des retraites dont on sait que leur moyenne est bien inférieure à la moyenne des salaires. Plusieurs années d’une telle pratique aboutira à littéralement laminer les revenus des retraités !
Autres données intéressantes :
En 2023, l’impôt sur le revenu a généré 82,1 Mds€ de recettes, la CSG 141,6 Mds€ et la TVA 200 Mds€.
Conclusions à propos de ces quelques considérations ?
Le gouvernement promet de faire payer les riches mais ce seront les pauvres et les classes moyennes qui paieront l’alourdissement de la fiscalité.
Et vous savez pourquoi ?
Parce que ce sont les plus nombreux et que des riches il n’y en a plus !
Mais aussi parce que les pauvres et les classes moyennes sont fiscalement taillables à merci puisqu’ils sont coincés dans leur petit bout de France et qu’ils ne peuvent pas échapper à la spoliation !
Ceux qui ont de l’argent sont déjà partis à l’étranger !
En fait, pour le fisc français, tous les français sont riches … surtout que l’Etat français va devoir trouver rien moins que 300 Mds€ en 2025 pour couvrir ses déficits courants (évalués à 5.6% du PIB soit 2.805 Mds€x5.6%= 157 Mds€ après 6% évalués pour 2024) et les emprunts venus à échéance qu’il va falloir rembourser !
Les recettes nettes du budget général de l’État s’élèvent à 312 Mds €, les charges nettes à 453 Mds €. Le solde du budget de l’État (budget général, budgets annexes et comptes spéciaux) est de -147 Mds €.
Rapporté au budget, la déficit se situe en fait à 50% ; ce qui est autrement plus significatif que 5.6% d’un total flou qui comprend notamment l’activité d’une administration qui ne produit … rien !
D’ailleurs, les marchés financiers tiennent déjà compte de cette réalité puisque les taux auxquels la France emprunte sont en augmentation pour se situer désormais au niveau de ceux de l’Espagne (à 2.98%) contre 2.18% pour l’Allemagne, 2.72% pour le Portugal et 3.18% pour la Grèce.
Le constat le plus frappant est que la dette augmente 5 fois plus vite que la croissance ; nous sommes donc clairement dans une trappe à dettes !
La situation budgétaire va donc très vite devenir intenable avec un alourdissement du service de la dette (intérêts payés) qui va exploser pour devenir le premier poste de dépenses !!!
Et qui faut-il féliciter pour nous avoir placés dans une situation aussi catastrophique ?
Notre chère haute fonction publique issue de l’ENA dont l’incompétence n’a d’égale que l’arrogance !
Il faudra bien un jour qu’elle rende des comptes à propos d’un tel désastre !
Ce qui est sûr, c’est que le matraquage fiscal n’est pas la solution pour redresser la situation … car aucun redressement ne pourra intervenir sans une réduction drastique les dépenses publiques dans le pays le plus imposé d’Europe !
Bien cordialement à tous !
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Fille aînée de l’Eglise, la France sort groggy des rapports des hommes de l’Eglise à la sexualité. L’abbé Pierre étant la cerise sur le gâteau.
Pour que la prise de conscience populaire de l’addiction majoritaire au sexe des hommes de l’Eglise soit possible, il a fallu d’abord la laïcité, c’est à dire la séparation entre l’Eglise et le pouvoir, entre la croyance et la force. Puis un peu plus d’un siècle… 120 ans.
À partir du moment où chacun a le droit à ses croyances dans le respect de celles des autres, la croyance est ce qu’elle doit être : une relation personnelle à la vie, que chacun gère comme il le souhaite. Ce qui permet de vivre en paix, sans se mutiler ou se tuer les uns les autres.
La laïcité fut une mutation profonde, qui pour l’Eglise a demandé des siècles, mais qui a été accessible au plus grand nombre. Elle est aujourd’hui majoritaire dans la pensée, bientôt, sans doute, en toute sérénité.
Hélas, une autre croyance a envahi notre pays : l’égalitarisme.
Fantasme et croyance — alliés à la force par le biais de nos hommes de l’Etat et de la fiction qu’est l’Etat, qui leur permet d’exister et de monopoliser la force — sont de nouveau les maîtres de nos vies.
Cette croyance génère une haine du capital, du même type irraisonné que celle de l’Eglise pour le sexe.
Comme il n’y a pas de vie sans sexe, y compris sous ses formes les plus baroques, il n’y a pas d’économie sans capital, y compris sous ses formes les plus baroques. L’absence d’économie mène à l’état de misère.
Rappelons que capitaliser consiste à accumuler puis à transmettre, en toute chose, y compris en économie. Aussi que le capital constitué appartient à tous, quel qu’en soit le détenteur, que sa répartition ne peut se faire qu’à travers une économie libre, seule à même de confier le capital à ceux qui possèdent les compétences pour le conserver et le faire fructifier.
La haine du capital n’est qu’une attitude, elle ne correspond à aucune réalité. Elle est le contre coup d’une obsession, comme l’abstinence face aux pulsion sexuelles.
La haine du capital est liée à l’obsession pour le fric de ceux qui ne savent pas le gagner ou qui ne veulent pas faire les efforts nécessaires pour cela.
Le problème est sa liaison avec la force quand elle est portée par les hommes de l’Etat. Car alors la situation échappe à la population, la réflexion n’est plus de mise, la force contraint, tout le monde doit haïr le capital.
Une révolution laïque séparant le capital et la force est indispensable.
Le chemin va être long et pénible.
La Cour des comptes est exemplaire à ce sujet.
Prétextée comme garante de la probité des hommes de l’Etat, qui justifierait le dédain et la haine du capital, elle dissimule, sous des apparences d’enquêtes, leur cupidité et leur corruption, leur passion aveugle pour le fric.
Il faut lire un rapport de la Cour des comptes sur un sujet et une collectivité que l’on connait pour percevoir l’hypocrisie de ces rapports, qui plus est inutiles et sans possibilité d’intervention.
Aujourd’hui, c’est le comble, la Cour des comptes propose de taxer plus lourdement les successions. Or le capital est long à créer, cela demande souvent plusieurs générations, la taxation des successions est donc une entrave lourde à l’accumulation de capital, voire la garantie de sa disparition par éparpillement.
Sans taxation, le capital transmis intact pourra continuer son accumulation si les héritiers sont compétents, se retrouvera en d’autres mains, mais toujours capitalistiques, si les héritiers sont incompétents.
Alors que la taxation retirera le capital de sa fonction économique pour le voir disparaitre dans le cadre de dépenses sans retour.
Toute l’absurdité de la croyance égalitariste s’est emparée de notre société, à tous les niveaux, les principaux prêtres n’y croient absolument pas, ils sont seulement obsédés par le détournement du capital à leur profit.
Seule la ruine ouvrira les yeux des Français, ce sera trop tard.
Ils ont été dévastés pendant des siècles, laissés dans l’ignorance, mis en esclavage moral et intellectuel par une Eglise établie sur une croyance divine située dans les cieux, ils signent aujourd’hui pour plusieurs siècles en faveur d’une nouvelle croyance matérialiste qui va tuer leurs acteurs économiques et les plonger dans la misère.
La séparation entre la politique et l’économie est une urgence.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Quand la haine du capital cache la passion du fric."
Nous ne savons rien. Les hommes de l’Etat considèrent qu’ils doivent tout savoir de nous. Nous ne pouvons confier nos petits secrets à personne.
Le secret médical n’existe plus. Notre banquier, notre notaire, notre avocat doivent faire des fiches sur nous dès que nous devenons leur client, ces fiches sont consultables à tout moment par les hommes de l’Etat. On nous tait l’existence de ces fiches. Il faut dire qu’elles ne sont qu’une infime partie de toutes les fiches que les hommes de l’Etat élaborent sur nous.
Bien plus, nos anciens conseils familiaux sont chargés d’analyser eux-mêmes les données qu’ils fichent et de nous dénoncer au moindre soupçon… Soupçon de quoi ?
En réalité, pour être élus et profiter des avantages que leur donne cette notoriété, les hommes de l’Etat prennent l’engagement de nous assurer une vie prospère, où toute agression ou difficulté sera réglée par eux, par leurs géniales décisions. Malheureusement, il y a une majorité de cons qui croient ça…
Mais ce n’est pas la vrai vie. La vraie vie est que nous croisons tous les jours des situations accidentogènes, dues au hasard, à la malveillance, à la débilité, que les hommes de l’Etat n’y peuvent rien si ces situations quelques fois dérapent et finissent en drame.
Chacun doit en être conscient, s’y préparer pour les anticiper, les enfants doivent en être informés et leur liberté ne peut qu’être limitée jusqu’à qu’ils aient l’âge de se protéger eux-mêmes.
Bien sûr, l’organisation sociétale doit aider à ce que chacun de nous ait la connaissance, donc les capacités de détection et d’anticipation des situations dangereuses. L’éducation familiale n’y suffit plus
Mais le prix à payer doit-il être la perte de nos libertés, la mise en fiche de tous, le soupçon généralisé, la délation sanctifiée… ?
Doit-on revenir à l’inquisition, qui s’impose lorsque les croyances que l’on se donne sont si loufoques que seule la contrainte, l’espionnage individuel total et la délation peuvent les imposer ?
De leur côté, les hommes de l’Etat pourraient-ils exister sans le secret d’Etat ? Ils en usent et en abusent. Ils sont donc bien mal placés pour exiger de nous une totale mise à nue, véritable mise à mort de nos personnalités.
Donc, tout évitement ayant pour finalité la suppression des fiches, de leurs contenus, qu’il soit à l’initiative du ficheur ou du fiché, est un acte noble, un devoir de tous, tous les jours.
On nous agite le spectre des drames, moteurs d’actualité, dont une partie est liée au hasard, une autre à l’impuissance des forces de police, des tribunaux, encore une autre aux croyances imbéciles qui prétendent tout permettre, qui font croire à l’individu qu’il n’a pas à réfléchir, comprendre s’il est moral ou immoral, les hommes de l’Etat le font pour lui.
Comment expliquer à ceux qui ne le comprennent pas que la liberté individuelle est aussi le royaume de la responsabilité, sans laquelle il ne peut pas y avoir d’humanité, juste un troupeau de bœufs.
Le réflexe est de se tourner vers la justice.
Mais l’administration qui est affublée de ce nom est prête à tout, sauf à s’intéresser à la justice.
Je le tiens d’un magistrat en audience publique : « Nous ne sommes pas là pour parler de problèmes sociétaux. Nous sommes là pour appliquer le droit. Vous n’avez pas la parole si vous évoquez autre chose que le droit. Nous ne sommes pas un lieu de débat, une salle de congrès, un podium de presse ».
Mais oui… J’ai brisé là, j’ai laissé tomber ce que j’avais à dire, visiblement c’était un peu trop… pas accessible…
La justice tient les clefs des prisons, des condamnations pécuniaires, c’est elle qui est au terme des fiches…
Ce n’est pas un problème de société dit-elle, c’est un problème de droit, c’est bien connu.
Partout dans le monde les magistrats disent la même chose.
Ce serait bien qu’ils soient quelques fois responsables. Mais ce n’est pas possible, car ce n’est pas le droit… Enfin, en France…
Réfléchissez, c’est le début.
Croyez-vous à la farce qui consiste à prétendre que Barnier — on va voir ce qu’on va voir — prend SB (Stasi-Bercy) en mains ?
Allons bon. Il place un bleu de chez bleu à la tête de SB et SB lui colle Fournel, son directeur depuis 5 ans, comme directeur de cabinet.
Allons, c’est évident que c’est SB qui prend le pays en mains en captant Matignon et non l’inverse.
Ça va chauffer. Je plains ceux qui ont encore quelque chose et qui ne peuvent pas se faire la malle et ceux qui n’ont rien et ne peuvent pas non plus se faire la malle. En gros tout le monde.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Vous trouvez la fin difficile ? Mais ce n’est que le début…"
C’est clair, la cinquième république est à l’agonie. Sa fin est proche, par chienlit politique ou faillite économique. Barnier a fait la preuve, en quinze jours, qu’aucune médicamentation n’est possible, aucune chirurgie envisageable, la malade est sous sédatif. Pour combien de temps ?
Je dirais, paraphrasant Fernand Raynaud : « un certain temps ». Le temps qu’il va falloir à la France pour jeter les bases d’une nouvelle constitution, d’une sixième république.
Toutes les bonnes volontés doivent apporter leurs constats et leurs idées dans le creuset où va naître cette VIe.
Alors, on y va.
Le constat
En ce qui me concerne, je l’ai déjà exprimée, mon analyse est que la cause du désordre est liée à la survenance d’un troisième pouvoir qui, non reconnu, s’exprime occultement, donc de facto est irresponsable de ses actes et favorise ainsi toutes les dérives.
Le problème est mondial. Initialement, seule la force organisait les sociétés. Puis l’arrivée de l’agriculture initia une organisation autour de la propriété privée. Plus tard et difficilement, l’industrie généra un pouvoir économique, ses acteurs désignés sous le terme de « bourgeoisie ». Ce pouvoir dû conquérir sa place, cela au détriment de celui en place : la seule force. Ce fût les révolutions, ici ou ailleurs, dont la durée a été en moyenne d’un siècle avant qu’un résultat puisse être relativement effectif. Ainsi est née la vulgarisation de la démocratie.
Aujourd’hui un nouveau pouvoir découle de l’informatique, de ses facultés stupéfiantes de calcul et d’action, récemment appelées : « intelligence artificielle », nom qui donne une idée de sa force, de sa puissance.
Ceux qui ont acquis sa maîtrise ont rapidement compris qu’ils avaient en mains un pouvoir de quasi-sorcellerie pour les non-initiés.
Les systèmes de représentativité démocratiques ne sont pas faits pour sélectionner les acteurs de ce nouveau pouvoir. Ceux-ci ont donc pris en otage les élus traditionnels, les ont suppléés, en restant dans l’anonymat, donc en faisant porter le chapeau de leurs erreurs à des élus devenus ignares des dossiers qu’ils portent.
Autour de ce nouveau pouvoir s’est constituée une masse d’acteurs professionnels tout aussi irresponsables que ceux qu’ils servent.
Par pure vanité, un peu aussi par intérêt mercantile, les élus actuels s’accommodent de leur position, récupèrent les honneurs des décisions réussies qui leur sont étrangères et fuient la responsabilité de celles qui sont ratées, qui leur sont tout aussi étrangères.
Donc le problème est structurel. Il faut changer la constitution et l’adapter à la survenance de ce nouveau pouvoir.
Une proposition
Le pouvoir de l’intelligence artificielle est irréversible. Nous le subissons tous. Nous devons donc le contrôler. Il ne doit plus pouvoir se cacher.
Pour cela, nous devons retirer le pouvoir à ceux qui aident à sa dissimulation.
Donc, suppression du pouvoir factice des élus, de l’Assemblée nationale, du parlement tel qu’il existe actuellement.
En revanche, ceux qui exercent le nouveau pouvoir à travers l’intelligence artificielle doivent être sous notre contrôle, nommés par nous et rendant des comptes devant nous.
Sans préjuger de l’organisation qui naîtra des réflexions engagées, en prenant simplement l’organisation actuelle, ce sont par exemple, le préfet, le Recteur d’académie, le Directeur de l’équipement, le Président de la Cour d’appel, le Commandant régional ou départemental de la police, de la gendarmerie, etc… qui seront élus par la population sur des programmes chiffrés, et qui seront responsables de leur exécution devant cette même population.
En clair, l’administration du pays sera élue et responsable devant les électeurs de ses résultats, alors qu’aujourd’hui elle a déjà le pouvoir, mais sans aucune responsabilité.
Rien n’empêcherait qu’une Assemblée nationale, ait en charge une réflexion philosophique sur la meilleure façon de vivre tous ensemble, mais sans prérogative de réalisation, uniquement en tant que force de proposition.
C’est exactement le cas aujourd’hui, l’Assemblée nationale n’a aucune capacité de réalisation, c’est la SB (Stasi-Bercy) qui a seule le pouvoir, au point d’imposer ses directeurs comme chefs de cabinet des Premiers Ministres… N’est-ce pas M. Fournel ?
A petits pas.
La mise en route de la VIe ne va pas se faire en huit jours. Mais peut-être plus vite qu’on le croit face aux désordres qui s’annoncent. Mieux vaut une nouvelle constitution qu’une explication violente et fatalement infructueuse dans la rue.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Petite pierre à l’édifice de la future constitution."
Toute personne ayant l’expérience de la politique sait qu’on n’y arrivera pas. Je veux dire : à baisser nos dépenses et à rétablir nos finances. Il suffit de lire ou d’écouter les médias pour le comprendre. Si quelqu’un lance l’idée de diminuer les dépenses de l’Etat, il ne faudra que quelques secondes pour qu’une voix péremptoire vienne s’indigner et lance : « Alors vous voulez moins de policiers pour lutter contre l’insécurité ? ». Ou bien encore : « Moins de professeurs dans les écoles, moins d’infirmières dans les hôpitaux ? ». Et ainsi de suite, comme disait Tchékhov, qui parlait de l’éternelle Russie, celle qui pourtant allait finir par disparaître dans le communisme.
C’est évident, on n’y arrivera pas. Alors il viendra un moment où la catastrophe financière sera là et où tout sera bouleversé. Mais là non plus, on n’y arrivera pas, car il faudra évacuer les ruines et essayer de reconstruire quelque chose. Bon courage ! Tout devrait donc nous conduire à prendre immédiatement les mesures qui redresseront nos finances. Et il n’y en a pas d’autres que de dépenser moins. Et de le faire sans trier les victimes de la purge. Puisque ce sont les dépenses de l’Etat qui sont en cause, c’est elles qu’il faut couper, sans distinction de ministère. Car si l’on commence à exonérer certains (en vertu des grands principes ou des bons sentiments, comme le chantait Guy Béart), on finira par exonérer tout le monde et la catastrophe se produira comme prévu.
Aucune mesure d’économie n’a pu réussir sans qu’elle soit appliquée à tous. C’est la loi du groupe. Ou la psychologie des foules, ce qui est la même chose. A celui qui aura la charge d’appliquer cette politique, on dira : « Vos mesures sont injustes. » S’il veut réussir, il devra répondre : « Oui, je le sais, et je suis aussi indigné que vous, mais je n’ai pas le choix. Il en va de la survie de la France. » Si on le chasse, un autre viendra, qui échouera. Puis un autre et un autre encore, qui finira par réussir. Ainsi va l’histoire des peuples et des nations.
Bon, alors quelles économies ? Il faudra être simple, et même simpliste. Donc faire comme le ferait la catastrophe. On fixe un pourcentage de baisse des dépenses, et on l’applique à tout le monde. Cela donne une feuille d’impôts au bas de laquelle figurera la somme « d’avant », affectée d’un chiffre précédé de la baisse appliquée, mettons par exemple : moins 10 % du plan de sauvegarde. Le calcul est simple à faire. Nos dépenses publiques sont de 58 % de la production nationale. Celles de l’Allemagne de 48 %. Nous n’avons pas un amour immodéré de nos voisins d’Outre Rhin, mais nous avons la même monnaie et la même banque centrale. Nous ne devons pas faire plus mal qu’eux.
Pour arriver à 48 % de dépenses publiques, nous devons économiser 10 points de PIB, soit 260 milliards d’euros sur nos 1600 milliards de dépenses et arriver ainsi au chiffre requis. En moins de deux ans, l’essentiel aura été fait, c’est-à-dire que nous aurons été remis à niveau. Dans un contexte de concurrence internationale, il faudra évidemment aller plus loin, mais nous serons sortis du piège mortel où nous nous débattons et nous pourrons poursuivre nos progrès.
Est-il possible à nos politiciens de persuader la nation de faire cet effort. J’en doute. Bien entendu, l’extrême gauche hurlera comme d’habitude, mais une majorité de gens raisonnables soutiendra cet effort de sauvegarde. A condition qu’un vrai leader se dégage et prenne cette politique à son compte. Là encore, c’est la règle. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la prévalence du chef, elle s’impose encore aux peuples. Quitte à ce que le chef ne se maintienne pas trop longtemps dans sa fonction, cela reste un choix nécessaire. Alors qui ?
Des derniers présidents de la Ve République, nous n’avons pas un souvenir éblouissant. Du président actuel, non plus. Parmi les impétrants pour le prochain mandat, seul David Lisnard paraît pouvoir porter une telle solution. Mais ne fermons pas la porte, parfois quelqu’un de nouveau apparaît. L’essentiel est que d’abord un vrai débat s’ouvre dans l’opinion. La responsabilité des médias est engagée. On ne leur demande pas de parler de cela en permanence, mais d’ouvrir leurs colonnes et leurs antennes à des penseurs de bon aloi que n’aveugle pas l’idéologie. Les premiers vrais penseurs de l’humanité se sont manifestés à Milet, en Ionie, il y a vingt-six siècles. Ils n’ont pas eu de vrais successeurs, tant les religions et les idéologies ont encombré les cerveaux. Il serait temps que nous en revenions aux leçons de la Grèce antique !
De tous les contacts que j’ai eus avec les Français au cours des dernières années, je garde un souvenir optimiste. Je n’en dirais pas autant des hommes politiques ou même des intellectuels. On a le sentiment d’une nation coupée en deux, comme le sont aujourd’hui les Etats-Unis. Dans ce dernier pays, on déménage pour n’avoir plus à supporter des gens qui vous détestent et que vous finissez vous-même, à cause de cela, par détester. Par bonheur, la coupure français ne semble pas passer au sein du peuple, mais entre celui-ci et les élites (ou prétendues telles). La situation n’est donc pas si grave que cela. Le tout est donc de parler au peuple et non aux seules élites. On doit pouvoir y arriver !
Ils sont au centre de nos vies comme la lave en fusion est au centre de notre terre. Leurs éruptions dévastent tout sur leur passage, selon un cycle immuable : tabou, délation, lynchage.
Au départ est une croyance. C’est elle qui façonne le tabou. Contrairement à ce qu’essaient de faire croire ceux qui prétendent ne pas avoir de tabou, la croyance génératrice du tabou est en chacun de nous. Elle n’est pas imposée de l’extérieur. Personne ne peut s’en libérer.
Selon un cycle immuable on retrouve toujours face au tabou : ceux qui se croient indifférents qui sont en réalité soumis, ceux qui se croient libres mais ne l’affrontent qu’en état de culpabilité et ceux qui le manipulent au détriment des autres en prétendant le gérer. Mais tout cela est faux, c’est le tabou qui commande et lui seul. Que ce soit au moment de sa création, de son expansion, de son éruption ou de son acceptation par adhésion générale, il est son seul maître.
Il est vertigineux. Il déclenche le pire, toujours dissimulé.
Personne n’est Charlie, nous sommes tous le bras armé des tabous.
Pendant que nous croyons en vaincre un, nous sommes dépendants de tous les autres qui nous sont invisibles mais actifs.
Nous vivons une époque particulièrement propice à leurs éruptions, où la délation, moteur de cette éruption, jouit d’une audience hors du commun.
Il y a donc peu de chance que nous échappions à l’explosion mortelle des tabous, à la guerre totale.
Dans le genre sexuel nous avons l’affaire de Mazon. Où, alors que la vérité reste tapie au fond de chaque protagoniste, l’accusé se flagelle sans quoi il devrait affronter un tabou de cocu, la plaignante est outrée sans quoi elle devrait affronter le tabou de la pluralité sexuelle, les participants se prétendent irresponsables sans quoi ils seraient face à une odieuse exploitation. Quant à la société, elle n’a aucune volonté d’affronter ces tabous, alors elle s’apprête à les renforcer en condamnant violemment.
Dans le genre fric, nous avons les guerres de conquêtes territoriales.
Par exemple, les Russes qui veulent effacer les Ukrainiens, qui eux effaceraient bien les Russes s’ils étaient plus nombreux qu’eux. Tout cela n’étant qu’une affaire de possession, de pouvoir et finalement de fric, habillée en patriotisme. Déjà un million de morts et une contagion probable face à des opportunités que génère le désordre créé. Pendant ce temps une usine à gaz appelée l’ONU tente d’imaginer à la situation d’autres motifs que ces tabous primaires, sans succès évidemment.
Rien n’y fait, nous fabriquons nos tabous comme nos cellules cancéreuses. Ensuite ils s’imposent à nous. Une clique de faux médecins nous fait croire que d’autres tabous, les leurs, peuvent venir à bout des nôtres.
Nous tournons en rond dans cette folle farandole, mais avec un sabre tranchant au bout de nos bras tendus.
Bien à vous. H. Dumas
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Mieux en avoir que pas, tout le monde aime les pauvres mais personne ne veut l’être ; tout le monde déteste les riches mais tout le monde veut le devenir !
Ainsi en est-il d’un élément essentiel de notre vie quotidienne ; je veux parler de l’argent au sens de la monnaie qui permet d’effectuer toutes les transactions nécessaires à notre train de vie, quelle que soit sa nature et quel que soit son niveau.
Car, quel meilleur indicateur de la richesse que l’argent ?
Dans l’imagerie populaire, l’argent est durement gagné, il faut se lever le matin pour aller le gagner … et il est tellement assimilé à la richesse qu’en France le riche est ce sale individu qui a plein d’argent qu’il faut lui confisquer pour faire vivre les plus pauvres et … les autres !
Curieuse conception de la propriété …faite de beaucoup de jalousie ; sentiment assez peu noble mais largement exploité par une certaine classe politique pour ne pas dire par toute la classe politique, en ce compris nos hauts fonctionnaires.
Néanmoins, une certaine frange de la classe politique nous explique, la main sur le cœur, que l’argent ne vaut rien et que de toute façon on peut en créer autant que l’on veut !
Le problème de ce type de raisonnement est qu’il émane de personnes qui visiblement n’en ont jamais manqué (il faut mépriser l’argent ; surtout … la petite monnaie) mais aussi de personnes qui visiblement ne comprennent rien au fonctionnement de l’économie.
La monnaie a été inventée dans l’antiquité en Asie mineure et ce n’est pas un hasard. Elle correspondait à un besoin afin de permettre la facilitation des échanges économiques tout en permettant de sortir du système archaïque et rigide du troc.
La monnaie, qui à l’époque était métallique c’est à dire d’or, d’argent mais plus souvent de bronze, sert d’indicateur à la valeur des choses que l’on souhaite acheter ou vendre et, avec le temps, elle est devenue une unité de compte, une réserve de valeur et un intermédiaire nécessaire dans les échanges économiques.
Seulement, si l’argent ne vaut rien, plus rien n’a de valeur ou plus exactement on ne peut pas fixer de valeur aux choses puisque l’argent est l’étalon qui permet de mesurer la valeur des choses et des biens et d’accumuler cette valeur !
Or, l’Etat et ses acteurs, au mépris des règles économiques les plus élémentaires, ont multiplié les sources d’argent gratuit au profit d’une multitude d’acteurs économiques publics et privés :
-Les subventions de tous types notamment aux associations en tous genres, mais aussi aux particuliers (la voiture électrique qui fausse le marché), les entreprises, essentiellement publiques,
-les fonctionnaires qui occupent des emplois sans tâche définie dans toute une série d’organismes et de comités inutiles mais couteux !
-Les aides sociales qui financent le train de vie de gens qui ne travaillent pas,
-Les niches fiscales qui permettent à certaines personnes de bénéficier d’exonérations fiscales (œuvres d’art, investissement dans l’immobilier, personnel de maison)
-Le koikilenkoute qui a été appliqué par E Macron et qui a permis à beaucoup d’entreprises en difficulté de survivre jusqu’à ce que l’argent gratuit s’arrête et qu’elles finissent par faire faillite parce que, de toute façon, elles auraient fait faillite !
-et enfin, l’ultime stade, la planche à billets c’est à dire l’inflation provoquée par l’Etat parce qu’il finance ses dépenses par le biais de l’émission monétaire pour compenser l’insuffisance de ressources essentiellement fiscales. Toutefois, depuis l’€, ce rôle est dévolu à la BCE de Frankfort ; ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas lieu, notamment ces dernières années, avec des injections massives de liquidités pour « sauver » essentiellement des pays surendettés !
Les conséquences sont bien connues et ressemblent étrangement à la situation actuelle de la France : fiscalité lourde voire confiscatoire, dettes énormes et inflation.
Une part importante de ces dépenses a, en outre, été financée de manière irresponsable au moyen d’emprunts faits sur les marchés et dans ce cas l’argent n’est gratuit que jusqu’au moment où il faut le … rembourser.
Les conséquences sont bien connues …
Dépenses inappropriées, excessives, gaspillages en tous genres, destruction du système de création de richesses car, à quoi cela sert il de travailler et de faire des efforts si l’argent est gratuit !
Conséquence inéluctable : l’argent gratuit fausse le fonctionnement naturel du marché en instituant des faux prix voire même pas de prix du tout !
Du coup, l’étalon de valeur devient invalide et, à la fin, l’argent n’a plus de valeur et … tout le monde souhaite s’en débarrasser car la valeur de l’argent est un élément de confiance essentiel dans la crédibilité d’un modèle économique !
On sait d’ailleurs qu’un pays qui a une mauvaise monnaie est un état en difficulté.
Seulement, contrairement à ce que certains aiment croire et faire croire, la vie ce n’est pas une longue série d’amusements, de plaisirs, de vacances, de dépenses financées par de l’argent gratuit dont on ne veut surtout pas connaître la provenance.
La folie, ce serait évidemment de continuer …
Mais, que pensez-vous que vont faire les dirigeants de la France ?
Bien évidemment, et malgré une situation extrêmement compromise, ils vont continuer à distribuer de l’argent gratuit parce qu’ils estiment qu’ils n’ont pas le choix et parce qu’ils pensent pouvoir bénéficier, en dernier ressort, à la fois du bouclier de l’€, monnaie commune, et de l’assurance en dernier de ressort que la BCE « épongera » leurs erreurs !
Et ils persisteront à le faire jusqu’à la faillite finale parce que la distribution d’argent gratuit se termine toujours par la faillite !
Ce qui doit arriver finit toujours par arriver !
Bien cordialement à tous !
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Je me permets de reproduire, ci-dessous, l’article paru dans LE PARISIEN, j’espère que ce journal ne m’en voudra pas d’augmenter — peut-être — son tirage.
« Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts
Article de Pauline Théveniaud, Olivier Beaumont, Alexandre Sulzer
En réunion de groupe Ensemble pour la République ce mardi, à l’Assemblée, Gérald Darmanin a pris la parole et raconté son entretien avec le Premier ministre, samedi après-midi. « Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmentera les impôts », a dévoilé le ministre de l’Intérieur démissionnaire. « On ne connaît pas qui, on ne connaît pas sa politique ni son budget, et on doit y aller ? Est-ce que Michel Barnier peut venir nous voir pour nous parler du fond avant son discours de politique générale », poursuit Gérald Darmanin.
Selon nos informations, Michel Barnier a aussi évoqué cette hypothèse d’augmenter les impôts auprès d’autres interlocuteurs qu’il a consultés ce week-end, « Michel Barnier est très tenté d’aller chercher des pistes d’économies en allant sur l’impôt sur les sociétés », confie cette source. Par ailleurs, autour de Michel Barnier, certains élus LR proches plaident pour le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF) jugeant que c’est une mesure populaire plébiscitée par les Français. Et qu’une telle mesure permettrait aussi d’envoyer un signal à la gauche qui plaide pour le retour de l’ISF.
« Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur »
Mais toucher les impôts et les augmenter constitue une ligne rouge pour les Républicains qui l’ont très clairement évoquée à plusieurs reprises auprès de Michel Barnier. En réunion de groupe Droite Républicaine, ce mardi matin, Laurent Wauquiez est lui aussi revenu, à l’occasion d’une discussion sur le projet de loi de finances (PLF) et sans lien direct avec ses récents entretiens avec Michel Barnier, sur la situation financière et le niveau d’imposition. « Wauquiez nous a dit que cela n’avait aucun sens d’augmenter les prélèvements, que l’on est déjà en haut du tableau. En revanche, il nous a dit que l’on dépense mal et que les recettes sont là, dans les dépenses », relate un participant.
Le président du groupe DR a rappelé qu’il fallait que « le travail paie » plus et qu’il fallait revenir sur les droits de succession. « Michel Barnier est favorable à une taxe sur les sur-profits et les plus riches », ajoute une source LR. « Barnier considère que depuis Macron il y avait eu un enrichissement sans précédent des plus riches en France », poursuit cette source. « Chez nous aussi, c’est une ligne rouge ! » martèle un cadre Ensemble pour la République ; Emmanuel Macron ayant toujours souhaité que le nouveau Premier ministre ne détricote pas la politique menée depuis sept ans. Et pour le RN aussi qui justifierait alors de déclencher une motion de censure.
Si l’augmentation des impôts revient dans le débat c’est aussi à cause de la situation catastrophique des comptes publics. Dans nos colonnes, le 7 septembre le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici estimait que « le débat fiscal ne doit et ne peut pas être tabou ». En privé, le Premier ministre Michel Barnier ne se prive pas d’étriller le bilan de Bruno Le Maire à Bercy dont il a peu goûté les leçons distillées dans son discours de remerciements : « Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur mais je dois le faire parce que la gestion est catastrophique », selon des propos du Premier ministre rapportés par ses interlocuteurs.
« Les informations que vous partagez sont uniquement basées sur des on-dit, réagit Matignon auprès du Parisien-Aujourd’hui en France. La seule chose dite par le Premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation. »
C’est un véritable gag, et il faudrait faire comme si on ne voyait rien…
Je rappelle que le pouvoir est entre les mains des fonctionnaires, que les politiques ne sont que de simples potiches servant de fusibles aux tenants du pouvoir, les technocrates. Leur technicité n’est pas mise en cause, mais elle ne légitime pas cette prise de pouvoir occulte, parfaitement anticonstitutionnelle.
Je vous accorde que le mot « fonctionnaire » manque de précision car, parait-il, certains seraient parfaitement honnêtes, serviraient leur pays avant eux, respecteraient les usagers ou assujettis que nous sommes. Pourquoi pas ? Dans le fond, il suffirait qu’ils se désignent et nous expliquent tout cela pour que nous les respections.
Mais revenons à la norme.
Le Maire, aujourd’hui vilipendé, a pourtant été une belle potiche, d’abord esthétique, puis modèle dans son expression publique. Jeté à la rue, il faut en plus qu’ils le dénoncent pour ce qu’il serait… ou aurait-été…
Peu importe. Le pouvoir à Bercy : c’était FOURNEL, le Directeur. Et Bercy c’est à la fois la cassette des fonctionnaires et assimilés, et leur armée pour nous soumettre.
Le Parisien n’en parle pas. D’accord le sujet de l’article est : les confidences de Darmanin. Mais Darmanin qu’est-il de plus que Le Maire dans le genre potiche ? Nos journaux ne nous parlent que des potiches. Ce sont de vraies jardineries.
Evidemment, le podium de la potiche sera Barnier. Il est l’aboutissement du pouvoir de Bercy, cassette des fonctionnaires, on lui colle FOURNEL comme Directeur de Cabinet.
La ficelle est grosse. Le Parisien n’en dit rien. Il fait comme si Le Maire, Darmanin, Barnier avaient en main le pouvoir, les rennes du pays… Pantalonnade.
Et on va tous se foutre sur la gueule pour ces charlots… Pauvre France.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "La comédie continue… Caché, coucou…"
Chat GPT dit ceci : « En droit, l’escroquerie se distingue du vol, car elle repose sur la manipulation et la tromperie plutôt que sur la prise directe de biens. Par exemple, faire croire à une personne qu’elle investit dans une entreprise fictive ou vendre un produit inexistant constitue une forme d’escroquerie. »
En quelques mots : l’irresponsable de ses promesses est un escroc en devenir, rarement sanctionné lorsqu’il est avéré que ses promesses étaient fausses.
Donc, toute promesse ou acte dont leurs auteurs n’assument pas la responsabilité est une escroquerie en devenir, que ce soit intentionnellement ou non, volontairement, par négligence ou incompétence.
On y voit plus clair, non ?
On peut donc dire que toute décision impliquant des conséquences matérielles non assumées est une escroquerie.
Les américains, qui fabriquent de la fausse monnaie et font porter ainsi leurs pertes par le reste du monde, sont des escrocs.
Et pourtant, ils représentent la démocratie, ils en sont le symbole.
Comme il n’est pas d’exemple d’escroquerie qui perdure, il est urgent de comprendre ce qui se passe. Le cas « Fournel » va nous y aider.
Toute organisation d’un groupe, privée ou publique, implique une structure d’analyse et d’exécution, que l’on appelle populairement la bureaucrate.
L’importance de ce rouage est tel qu’il est impératif qu’il rende des comptes, qu’il assume la responsabilité de ses actes, sous peine de lourdes dérives. En fait, d’escroquerie de sa part.
Or, dans certaines démocraties, dont la notre, cette bureaucratie est composée de fonctionnaires statutairement irresponsables.
Qui plus est, leur responsabilité est frauduleusement reportée sur les élus qui se prétendent décideurs à leur place en échange des honneurs et avantages qu’ils récupèrent.
Par exemple, « Fournel » a dépensé sans compter — en tant que Directeur Général de Bercy — sans retour donc sans succès, le capital de la France en faisant porter le chapeau à Le Maire. Aujourd’hui il va étrangler ce qu’il reste de ce même capital — en tant que chef de cabinet du Premier Ministre — par l’augmentation de l’impôt, pour payer ses gabegies passées, c’est Barnier qui portera le chapeau.
On remarque au passage combien Le Maire ou Barnier ont naturellement une tête altière à chapeau…
Nous sommes là au cœur de la dérive mortelle de nos démocraties. Les hommes politiques portent une énorme responsabilité, tous sans exception, en continuant à faire croire qu’ils sont les animateurs responsables de l’économie du pays donc de son organisation, alors qu’elle est entre les mains de « Fournels », irresponsables devant les élus et devant les Français.
L’escroquerie est statutaire, mortelle.
C’est elle qui détruit la démocratie. Que remplace alors souvent l’autocratie, dans laquelle cette bureaucratie n’est plus libre. Soumise à l’autocrate, elle lui rend des comptes. Mais le peuple est alors aussi grugé… par l’autocrate. Hélas, il le constate toujours trop tard. A titre de réconfort, il est constant que les autocrates finissent par perdre aussi… mais plus tard.
En réalité, la responsabilité ne peut être que personnelle. Elle doit être assumée par chacun, pour chacun de ses actes.
Symboliquement, Barnier a fait son premier déplacement dans un hôpital. Là où le clivage est net. D’un côté l’hôpital dont l’administration est au service d’elle même, indépendamment de l’activité des médecins. De l’autre les cliniques, dont l’administration est dépendante de l’activité des médecins et donc naturellement à leur service. Le différentiel de résultat est spectaculaire.
De la solution de ce problème, de l’éradication de nos « Fournels », décideurs irresponsables, dépend notre survie en tant que démocratie.
Rendons la responsabilité du pouvoir bureaucratique, incontournable, nécessaire, aux préfets, à l’administration, sous notre surveillance directe, éventuellement déléguée par mandat aux élus.
Nous rendrons ainsi leur honneur à nos fonctionnaires. Mais ils répondront de leurs actions directement devant nous. Ils seront responsables de leurs actes. Et les politiques seront à leur vraie place, discrète et si peu utile.
C’est la seule solution. Leur pouvoir actuel, occulte, est une escroquerie qui va entrainer notre disparition… et la leur…
Modifions la loi dans ce sens avant de nous étriper les uns les autres…
Bien à vous. H. Dumas.
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