Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Les escrocs de la bureaucratie vendent mon bien familial pour une bouchée de pain.

Jour après jour la bureaucratie française, ses irresponsables et ses escrocs, se découvrent. Ce n’est pas très ragoutant. La France a été la servile de Rome, elle en a sans doute gardé le goût, elle en incarne la décadence.

Certains pourraient penser que c’est la frustration qui dicte ma plume. Qu’ils le pensent puisque mes dénégations à ce sujet ne serviraient à rien. En résistant j’ai accepté d’être jugé.

Un point sur la situation générale.

Le 06/08/2019 l’Assemblée nationale a autorisé le gouvernement à procéder par ordonnance pour mettre en place la législation du Code Général de la Fonction Publique.

Le 24/11/2021 le gouvernement a édité l’ordonnance précitée du nouveau CGFP, entrée en vigueur le 01/03/2022.

Voici le premier article du CGFP : « Le présent code définit les règles générales applicables aux fonctionnaires civils. Il constitue le statut général des fonctionnaires.

Ceux-ci sont, vis-à-vis de l’administration, dans une situation statutaire et réglementaire. »

Les fonctionnaires, c’est-à-dire les troupes de la bureaucratie, ne sont pas dépendantes de la nation donc de nous comme cela paraitrait naturel, mais de l’Administration, c’est-à-dire d’eux-mêmes.

Ils sont comme Louis XIV, Napoléon ou Bokassa 1er, l’Etat c’est eux, point barre.

Les choses s’éclaircissent, on commence à comprendre.

Donc la bureaucratie a le pouvoir absolu, nous sommes ses sujets.

Mais, comme elle va d’échec en échec et que cela coute un bras, même les deux, il lui faut un bouc-émissaire, ce sont : Les riches, soupçonnés ou carrément accusés de fraude fiscale, c’est-à-dire de ne pas assez donner pour combler le trou que creusent avec détermination, pour leur confort personnel, les bureaucrates.

Sachant que nous sommes tous le riche d’un autre, il n’y a pas de limite à la dénonciation salvatrice pour les bureaucrates.

Mon cas particulier, pour l’exemple.

Je précise que la vente d’une partie de mon terrain familial étant une escroquerie, que je peux démontrer, cela me met en situation de légitime défense.

Je ne vais pas tirer dans le tas, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais je me considère en droit de juger ceux qui m’escroquent, dans les termes adaptés à leur réalité, sans me sentir lié par quelque mesure que ce soit.

Rappel des faits

Profitant de la chasse intense liée au vol autorisé des personnes privées par les pouvoirs publics, une folle de pouvoir, inspectrice des impôts, Mme Jourdes, invente en 1998 une taxe successorale sur le jardin de la maison de ma mère.

Pour cela elle obtient un certificat d’urbanisme positif par la ruse, qui sera retiré rapidement par le maire, les terrains n’étant pas constructibles.

Choqué je la poursuis, ainsi que sa hiérarchie, pour faux et usage de faux. Résultat : néant.

Non seulement cet ignoble personnage utilisera, sans vergogne, ces faux certificats d’urbanisme pendant vingt ans pour justifier sa taxe indue devant les tribunaux, mais elle fomentera deux contrôles fiscaux mortels sur mes deux entreprises, pour se venger de mes poursuites. Cela en accord avec sa hiérarchie, au plus haut niveau.

Je gagnerai, au terme de vingt ans de bagarre, le redressement successoral, mais sans aucune indemnité. Vingt ans de harcèlement…

Il restera les deux contrôles fiscaux, mis en œuvre par deux inspecteurs minables, serviles et vicieux : Martino et Garcia.

Le premier est un jeune ambitieux, pas très malin, qui éditera un faux constat d’opposition à contrôle fiscal. Un peu gêné par ce faux, il mettra deux ans à éditer son redressement. Quelles promesses l’ont convaincu ? Je ne sais pas. Mais il était, il y a peu, le patron fiscal de la cellule qui analyse les biens des élus… sacrée planque…

Le second était un vieux kroumir, usé et cynique, péteux, qui a quitté le contrôle dès son arrivée dans mes bureaux, sans aucune raison, prétextant que l’enregistrement du débat oral et contradictoire nuirait à la sérénité de son travail. Incroyable… Pour lui, sérénité égale absence de trace.

Les deux ont donc édité des redressement basés sur des constats d’opposition à contrôle fiscal inexistants.

Comme sœur Anne, j’attends le magistrat honnête et courageux qui déclarera, comme il se doit, ces constats inexistants, et je ne vois rien venir. Quelle lâcheté…

Il est possible qu’il n’existe même pas…ce fameux magistrat honnête et courageux.

La vente de mon terrain familial.

Alors là, c’est le pompon. Le magistrat chargé de cette sale besogne s’appelle COMBARET.

Ce magistrat, comme tous, est inamovible. Personne ne peut l’empêcher de nuire.

Or, il n’est pas assez intelligent pour prendre conscience des conneries qu’il accumule ou, s’il l’est, c’est alors une crapule hors du commun.

Il a tout d’abord refusé de constater l’irréalité des factures indues présentées par le fisc pour engager la vente du terrain.

Il a mis en vente un terrain dont personne ne sait s’il est ou non constructible, pour se couvrir il a décidé une mise à prix de 15 000 € !!! Un terrain de 1 500 m² plein Sud sur  Saint Clair à Sète… Le résultat a été catastrophique cet après-midi, le tiers de la valeur d’un terrain constructible.

Il a refusé la vente amiable. Il n’a pas appliqué la loi, pourtant très stricte, qui annule le commandement valant saisie-vente en cas de non-réalisation de la publicité, et cela par deux fois.

Cet après-midi il a passé outre le fait que la fameuse dette fiscale serait professionnelle ce qui interdit la saisie d’un bien privé, avec la réserve que la loi a une dimension rétroactive, à discuter dans l’esprit… encore faut-il en avoir.

Ce même après-midi le fisc a présenté un faux certificat d’affichage par huissier, incroyable…il l’a cru, et non le certificat d’huissier de non-affichage que j’ai fourni… lui vrai.

Enfin, il tente — et réussira sans doute — d’obliger la Cour de cassation à modifier l’interprétation de la loi sur la nullité des commandements de saisie-vente pour absence de publicité. Il a mis volontairement les parties, dont l’Etat, face au fait accompli et à ses conséquences si maintenant la loi était appliquée.

Finalement, effectivement, c’est peut-être plus une crapule qu’un con…

Je suis détruit

Perdre cet espace de nature, ces restanques protégées, cette partie secrète du jardin de notre maison familiale où tous les enfants sont allés rêver, c’est très dur. Pour une bouchée de pain, alors que les poursuites du fisc pour des redressements imaginaires – je le rappelle désapprouvés par le Commissaire du Gouvernement de la CAA de Marseille – vont donc perdurer et que revenir sur cette injustice va devenir de plus en plus problématique.

Être obligé de supporter, à chaque audience, les avocats mercenaires du fisc qui n’ont pas d’autres arguments que de cracher sur ma personnalité, faute de réelle dette fiscale à démontrer, voir les magistrats acquiescer benoitement et servilement, cela donne une piètre image de notre pays.

Quelle bande de minables. Combien vont-ils tuer de personnes avant d’admettre qu’ils ont perdu 9000 Md€ à ce jour et demain bien plus ?

Quelle bande de pingouins. La seule consolation c’est que quand tout va s’effondrer, ils seront les premiers touchés, et ce n’est pas leur médiocrité et leur absence totale de courage qui vont les sauver.

Je n’irai donc pas leur tirer dessus à coups d’armes à feu, ils peuvent dormir tranquilles. Mais, s’il y a des correspondances et un cortex universel, qu’ils sachent que toute ma volonté est qu’ils paient très cher toutes leurs saloperies, faites à moi et à bien d’autres.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...

Colonisés

« La Montagne » de Jean Ferrat chantait des paysans solides bien dans leur peau et dans leur paysage, des citadins étriqués dans des barres de HLM meublées de formica, le travail sans compter comme recette du bonheur et la retraite de fonctionnaire comme avenir peu enviable ….

Mais d’un espace de vie rurale, la montagne est devenue source de profit. La neige est devenue l’or blanc grâce aux loisirs qu’elle procure et aux sports qu’elle génère, d’abord en faveur de quelques-uns, et puis bien sûr, démocratisation oblige, pour tout le monde, jusqu’à devenir une composante obligée des programmes scolaires.

Aujourd’hui, les stations nées de cet appétit font faillite. Sauf les stations huppées accueillant des étrangers fortunés. Les capitaux investis viennent de l’étranger. Les Français n’ont plus les moyens de les fréquenter. On parle russe à Méribel, américain à Megève, arabe à Courchevel et chinois au Club Med.

Colette chantait Saint Tropez comme un paradis en voie de perdition, sans empêcher BB, quelques années après, de s’y installer. Depuis, la Côte d’Azur est devenue mi-russe, mi-saoudienne. Et le reste des côtes françaises en passe de devenir étrangères.

Pareil pour les logements devenus si chers qu’il n’y a plus de parisiens qu’en banlieue – de plus en plus loin de la tour Eiffel – et plus de citadins français moyens qu’à la campagne, sous le vocable de « rurbains », pour donner raison à Alphonse Allais !

Pareil pour les entreprises, les clubs sportifs, ports ou aéroports repris par des nouveaux riches venus d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique lorsque ce n’est pas par la maffia internationale.

L’économie, c’est simple. Elle se résume partout à l’offre et à la demande. L’économie libérale s’en tient à la seule volonté des producteurs et des consommateurs. Ce sont eux qui équilibrent le marché. L’économie administrée, elle, décide de l’offre – de son volume et de son montant – et réduit la demande au strict nécessaire.

Dans la première économie, les riches entretiennent les flux. Dans la seconde, c’est l’État qui crée les flux. Dans la première, il y a de plus en plus de richesses. Dans la seconde, de moins en moins. Dans la première, on se gave de liberté et le pouvoir politique est moins fort que le pouvoir économique. Dans la seconde, on souffre de restrictions et on subit un pouvoir politique autoritaire. Dans la première, il y a des riches, des moyens-riches, des moyens-pauvres et des pauvres. Dans la seconde, quelques rares riches apparentés au pouvoir et surtout des pauvres. Globalement positif ! comme disait Ferrat.

La première est évidemment préférable à la seconde. Mais difficile à sauvegarder sans effort.

Il n’y a de lendemains qui chantent que lorsque la nation prend les moyens de son indépendance.

Il n’y a pas d’économie prospère dans un pays dont la nation travaille moins que ses concurrents.

C’est le seul message qui justifie la réforme – bien timide – des retraites.

Tout le reste est « littérachiotte ».

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...

Retraites, un débat inutile : tout est réglé depuis trente ans !

Retraites, un débat inutile : tout est réglé depuis trente ans !

C’est vraiment l’escroquerie du siècle. Cela fait trente ans que les Français ont le droit de choisir librement leur régime de retraite et qu’ils en sont empêchés par l’Etat. Mais au fait, qui est l’Etat ? Ce sont d’abord les gouvernements successifs, c’est l’administration qui leur obéit, et les juges, en principe indépendants, mais qui obéissent aussi aux gouvernants. Si une protestation de rue s’organise, ce sont les gendarmes et les policiers (au total 250 000 hommes) qui sont chargés de protéger les manifestants et, le cas échéant, de les réprimer.
Bref, en ma qualité de citoyen respectueux de la loi, j’ai tout pour être rassuré, puisque cette foule d’employés de l’Etat est à mon service.

Bien entendu, je suis moins naïf que j’en ai l’air. Je sais très bien que l’intérêt public, qui correspond tout à fait à mon intérêt particulier, est une notion qui, en France, a perdu beaucoup de sa vertu. Et que les allées du pouvoir, et plus largement celles de l’Etat, sont emplies d’individus qui pensent plus à eux-mêmes qu’à moi. Mais enfin, agissons comme si tout devait toujours bien se passer, car sinon il ne reste plus qu’à se renfermer dans sa coquille.

L’idée maîtresse qui nous conduit est que la France a choisi d’être dans l’Union européenne, dont elle est d’ailleurs une des fondatrices, et que cette appartenance l’oblige à se réformer. Ne serait-ce que parce que la concurrence entre pays européens est largement plus vive que celle qui régnait à l’intérieur de nos frontières avant qu’elles ne s’étendent. Nombre de citoyens français sont très sceptiques à l’égard de la construction européenne, qu’ils rendent responsable de nos difficultés. La réalité est que ces difficultés, nous les avons créées nous-mêmes en refusant de nous adapter au nouveau cours des choses.

Mais le plus piquant est que les partis politiques qui détestent l’Europe finissent par dire qu’ils ne veulent pas la quitter et qu’ils resteront dans la zone euro. Il est quand même rare que la détestation s’accompagne d’une telle fidélité ! La conclusion de tout cela, c’est qu’étant dans l’Union européenne, la France doit cesser de tricher avec ses règles.

La règle de base de l’Union, c’est la concurrence. Celle-ci est meilleure pour les nations que le monopole. Quand un gouvernant français se risque à l’affirmer, c’est avec la crainte d’être précipité dans la Seine ou pendu haut et court en place de Grève. Or ceux qui le menaceraient d’un tel sort ne sont pas la majorité de la population, loin de là. Cette dernière pense qu’une concurrence loyale ne peut qu’améliorer leur situation, d’autant qu’ils n’ont pas à se féliciter des agissements de leur Etat qui ne songe qu’à les opprimer et non à les servir.

Bref, l’Europe, c’est plutôt un bon choix, qui n’exclut évidemment pas la vigilance. Ce long préambule était nécessaire pour en venir à une décision fondamentale de l’Europe, l’adoption du traité européen de 1986, qui fait du marché intérieur un espace sans frontières où les produits, les services et les personnes peuvent circuler et s’installer librement. La date fixée pour cette formidable avancée était le 1er janvier 1993.

Pour ceux qui, comme nous, considèrent que la politique sociale française est une aberration, puisqu’elle rend notre pays incapable de rivaliser avec les pays développés, le traité de 1986 était une date fondatrice et libératoire. Désormais, les Français allaient pouvoir s’assurer librement pour la maladie, le chômage et la retraite, et ce serait une formidable avancée pour notre nation.

Las ! Les hommes politiques français ne l’entendaient pas de cette oreille. Ils mirent en œuvre toutes les ficelles de la tricherie pour retarder l’échéance de la liberté, et ils y sont si bien parvenus que les caisses sociales françaises veulent toujours assujettir de force ceux qui résident dans notre pays. Ces caisses s’appuient sur des jurisprudences fabriquées à la hâte par des tribunaux affolés par la situation, tandis que la Commission européenne se garde d’intervenir, circonvenue qu’elle a été par la France qui en a fait une clause vitale, ce qu’elle n’est évidemment pas sauf peut-être pour ceux qui ronronnent dans leur corbeille ministérielle.

Mais le moment devait forcément venir où les difficultés des régimes sociaux français rendraient les réformes inévitables. C’est ce qui se passe en ce moment pour les retraites, qu’on ne pourra bientôt plus payer faute de cotisants. La France se débat à coup d’arguments plus fallacieux les uns que les autres pour tenter d’échapper au couperet de l’allongement de l’âge de retraite, mais elle n’a plus d’autre choix que de laisser les actifs s’envoler vers la liberté et d’assumer du mieux possible les responsabilités prises à l’égard des retraités qui, sinon, n’auront plus qu’à « crever la gueule ouverte », comme on le dit poétiquement dans les récit des grandes catastrophes.

L’Etat a vraiment trahi les Français au-delà des limites acceptables. Il doit maintenant nous laisser faire et nous laisser vivre. Sinon, d’autres citoyens moins démocrates que nous se chargeront de faire un ménage dont il ne sortira rien de bon.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

A la poignée de fidèles lecteurs de ce blog

La Russie a envahi l’Ukraine le 24 Février 2022.

Voici ce que dit le Point : https://www.lepoint.fr/debats/guerre-en-ukraine-l-aveuglement-des-specialistes-etait-stupefiant-03-02-2023-2507271_2.php

Ce que nous disions le 13 Février 2022 : https://temoignagefiscal.com/pourquoi-poutine-nenvahirait-il-pas-lukraine/

Bien à vous. H. Dumas

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,20 sur 5 (5 avis)
Loading...

Aujourd’hui c’était la 17ème

On se rappelle que le Ministre Le Maire et son DG ont déposé une plainte contre moi pour apologie de meurtre.

Ceci à la suite du suicide de M. Théron, brocanteur à Bullecourt, qui poursuivi par le fisc a, avant son suicide, assassiné l’inspecteur qui le poursuivait, ce qui est objectivement inacceptable. Il y a d’autres moyens de se battre contre une éventuelle injustice fiscale que le meurtre.

J’avais, comme toute la presse nationale, évoqué cette affaire sur ce blog, mais je suis le seul à demander que nous soyons informés de la situation fiscale exacte de M. Théron pour pouvoir évaluer le niveau de violence fiscale impliquée dans ce drame, pour éviter sa reproduction.

Je me demandais si M. Théron pouvait s’être senti en état de légitime défense, ce qui dans mon esprit ne justifiait pas le meurtre perpétré, mais permettait peut-être de comprendre son coup de folie.

La violence fiscale que nous constatons sur ce blog nous laisse supposer que ses conséquences ne peuvent être que dramatiques, sans préjuger de leur déroulé dans la forme et dans le temps. Elle a eu la tête de Charles I en Angleterre au 17ème siècle, de Louis XVI au 18ème siècle en France, elle a généré l’indépendance des USA, etc…

Mais, tout le monde en France aujourd’hui nie cette violence fiscale.

C’est dans ces conditions que j’ai découvert ce jour le nouveau Tribunal Judiciaire de Paris. J’ai trouvé ce bâtiment séduisant, épuré et fonctionnel.

Le justiciable s’y sent plus humain, plus proche en humanité des magistrats. Ce qui pour moi est un plus évident : moins de pompe, plus d’écoute. L‘architecture n’est pas étrangère à cette impression, félicitations aux architectes.

Le rappel des articles de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur tous les murs est peut-être une facétie de la part des architectes, mais c’est rassurant pour ceux qui y croient.

L’audience

A cette audience l’avocat habituel de Bercy représentait soudain L’Agent Judiciaire de l’Etat, dont on se demande ce qu’il venait faire là ?

En réalité, il était l’avocat déguisé de Bercy surveillant le parquet. Il s’est contenté de répéter en boucle que je considère l’impôt comme un vol et que je légitime le meurtre de l’agent fiscal.

Cette méthode Coué intensive n’étant basée sur aucune déclaration de ma part, mais uniquement sur les déductions fumeuses du dit avocat. Sans intérêt.

J’ai dû préciser que toute dépossession par la force est un acte de guerre, comme l’a déclaré M. Le Maire face à la Russie. Que l’impôt n’est pas une dépossession par la force tant qu’il est consenti par le vote, mais que tout dépassement illégitime de son assise, y compris lors d’un contrôle fiscal, est un acte grave, très grave, et … très courant.

Puis vint le tour du Parquet, représentée par une toute jeune procureure. Aux ordres de Bercy, ayant mené une enquête strictement à charge, m’ayant mis déjà une journée en prison, elle ne m’a pas paru très à l’aise.

Quant à la violence fiscale, elle en pense ce qu’aurait pensé ma mère si on lui avait appris que nombre de curés étaient pédophiles ou très actifs hétéro ou homo sexuellement…elle ne l’aurait tout simplement pas cru. La violence ecclésiastique était une notion impossible pour elle, et pourtant…

Notre jeune procureure n’a aucune idée de la violence fiscale, elle s’est crue obligée à la fin de son réquisitoire de dire la vérité. M. Dumas ne doit pas aller en prison pour les faits reprochés, mais il doit savoir que la prochaine fois il ira. Donc on le condamne pour qu’il ne puisse plus écrire librement, qu’il soit à notre merci.

C’est bien. Bercy sera content. C’est ce qu’ils cherchent : que personne ne parle de la violence fiscale. A mon avis c’est une mauvais idée, ça leur pétera au nez plus fort, tout simplement.

Restent les trois magistrats

Personne ne peut nier qu’ils étaient à l’écoute, attentifs et normalement curieux.

Mais, comment en une heure expliquer que la dette de la France est de 3000 Md€ au bilan de 3500 Md€ hors bilan, de 2500 Md€ chez les particuliers, en tout environ 9000 Md€ ?

Disons 130 000 € par personne, enfants et clochards compris.

Comment expliquer que la France ne vit encore que grâce à la terreur fiscale, liée à la violence fiscale, qui lui permet d’emprunter toujours plus, que tout cela va mal finir, surtout pour les plus modestes ?

Comment expliquer la responsabilité de Bercy dans ce drame collectif, comment convaincre alors que l’on est accusé de fraude fiscale, d’apologie de meurtre, de diffamation envers les tortionnaires ?

Comment expliquer que les entrepreneurs, dépossédés de leurs gains par le fisc, sont obliger d’emprunter pour investir, fragilisant ainsi à l’extrême leurs entreprises.

Comment expliquer les drames sociaux de la violence fiscale, du harcèlement fiscal ?

Ce n’est pas encore l’heure. Aujourd’hui la violence apparait en beaucoup d’endroits où elle était ignorée, mais pas encore dans sa version fiscale, qui est pourtant la pire et la plus répandue.

Comment expliquer que ce sont ces raisons qui poussent Bercy à vouloir à tout prix faire fermer ce blog et que la méthode employée à l’occasion du drame de Bullecourt est la plus sordide ?

Je me demande jusqu’où ira Bercy pour me faire taire ? Alors que, quoiqu’il en soit, les forfaitures économiques de cette administration lui retomberont sur le nez, avec ou sans Dumas.

Le délibéré est pour le 28 Mars.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...

FOUS !

Le Moyen- Orient en crise met la guerre à nos portes.

Il ne s’agit plus seulement d’assurer la sécurité d’Israël. Mais d’empêcher que les excès d’un gouvernement borné entraînent la région dans une escalade capable de l’embraser bien au-delà de ses limites géographiques.

Il suffit d’un rien pour mettre le feu aux poudres.

Ce rien a pris le visage d’un Premier ministre converti par les plus virulents de ses partenaires-complices à une répression sans concession qui mène le pays à une guerre sans fin, de plus en plus violente et de plus en plus large.

La démocratie, combinée au régime des partis, ne fait pas bien les choses. Et surtout pas l’intérêt de la nation. L’élection de Netanyahou, compromis pour des raisons de basse politique et d’intérêt personnel avec les partis d’extrême-droite, religieux et populistes, en est la meilleure illustration.

Là-bas, ça sent la guerre à tous les croisements de rues. On vit dans la terreur. Seuls les boutefeus jouissent d’une situation qui comble leurs desseins morbides.

On fait appel – populisme aidant – au désir de vengeance du peuple, et pour tout justifier, à la loi du talion, afin que s’enclenche – les tirs des uns justifiant ceux des autres – un processus d’aller-retour de missiles et de bombardements qui frappent aveuglément les plus démunis et les plus pacifistes.

Certes là-bas, c’est là-bas. Mais ce n’est pas si loin que ça.

Cette folie devrait être une leçon pour tous ceux qui chez nous prétendent qu’il n’ y a qu’à « liquider » tous ces gens-là qui viennent perturber notre bien-être et qu’il suffit – dixit Yves Thréard du Figaro – d’en avoir la volonté, pour régler le problème de l’immigration. Mais non. Ils ne voient rien. Aveugles à ce qui se passe à nos portes, ils persistent. Et enjoignent de sortir l’épée. Il n’ y aurait de vraie victoire – en paroles – que par écrasement de l’autre.

Pour eux, entendre, c’est être lâche et écouter, c’est abdiquer.

Seule la guerre chez eux, avec son cortège de peurs, de drames et de morts pourrait les convaincre du contraire.

C’est malheureusement ce qui se prépare en ce moment dans le pays qui a vu naître le monothéisme et où, pour deux des trois grandes religions, seul doit triompher l’esprit de vengeance.

Mais la vengeance n’a pourtant jamais rien réglé. Elle a au contraire fondé les plus grands conflits, sans jamais en résoudre aucun. L’épuisement seul conclut la guerre.

Le décompte des morts témoigne peut-être de la victoire mais ce sont les morts qui la signent.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Allez les petits !

Allez les petits !

Mais qu’arrive-t-il à la France ? Ce pays de l’équilibre, de l’esprit, de l’intelligence, de la mesure est devenu comme fou. C’est une souffrance d’écouter ou de lire les propos insensés qui peuplent l’actualité des médias et des réseaux sociaux. Et que relatent religieusement les journalistes, qu’on a pourtant connus – mais il y a longtemps – plus regardants.

Sur les deux principaux sujets de l’actualité, la guerre en Ukraine et la réforme des retraites, c’est le même délire. Plus personne ne semble avoir une notion sérieuse des faits et de leurs conséquences. Et il semble ne plus y avoir que deux catégories d’individus dans le monde : les Français, que l’étranger ne pense qu’à détruire, et les Américains, qui attendent en ricanant le moment de s’enrichir de nos dépouilles.

De temps à autre, une réflexion lucide parvient à émerger du fatras ambiant. Ce fut le cas cette semaine du géographe bien connu Christophe Guilluy qui dans une longue interview au Figaro explique que « les classes moyennes ne croient plus et n’écoutent plus ceux qui les dépossèdent ». L’effondrement des services publics, l’insécurité, l’emploi, l’inquiétude de l’avenir font que la classe moyenne ne se reconnaît plus dans la France d’aujourd’hui. A quoi il faut ajouter le fait que les retraites, qui étaient jusque là, l’épanouissement d’une société heureuse, ressemblent de plus en plus au nez de Pinocchio mais à l’envers : elles se rétrécissent autant qu’il s’allongeait !

Il manque cependant à l’analyse de M. Guilluy un élément essentiel : la politique de rechange. Autrement dit, s’il était médecin, il aurait fait une bonne observation du malade mais n’aurait pas énoncé un plan de traitement. Or c’est bien d’un tel plan que la France a besoin. Car on ne guérit pas le mal français par des saignées comme au temps de Molière, ni par des incantations, comme à présent.

Ce qui est en jeu dans la guerre d’Ukraine, c’est le régime politique et le mode de vie occidental. La démocratie donc, et la liberté économique. Même imparfaites, elles sont irremplaçables. Jusqu’à présent, les pays occidentaux, y compris les Européens, ont fait preuve dans ce conflit de maîtrise et de détermination. C’est une heureuse surprise, car ils ne sous avaient pas habitués à cela. Ceux qui craignent la troisième guerre mondiale ont raison. Mais tout le monde la craint. Y compris ceux qui ne veulent pas laisser les Russes s’emparer de l’Ukraine. Le débat n’est pas nouveau. Depuis que l’arme atomique est entre les mains de plusieurs puissances, on peut redouter la vitrification du monde. La lâcheté n’est cependant pas la garantie qui écarterait son emploi. Au contraire. Et c’est là une des rares lois crédibles de l’histoire.

Quant à l’effondrement de la France, il a une cause majeure : l’inflation des dépenses sociales. Rappelons qu’elles se montent à plus de 800 milliards d’euros, dépassant de peu le budget américain de la défense ! Nous sommes donc bien une grande puissance mondiale, mais nous consacrons nos forces à la destruction de notre économie, les dépenses sociales n’étant en rien un investissement et donc en aucun cas un gage de prospérité.

Le plus navrant, c’est que l’Europe avait très bien compris ce qui péchait chez elle. En 1986, elle avait adopté l’Acte unique européen, un traité qui signait la fin du communisme chez ses signataires. En faisant du marché intérieur communautaire un espace de libre concurrence, on hissait nos pays au rang des gagnants de la compétition mondiale. Tous ont bénéficié de cette formidable réforme. Sauf la France. Qui l’a stupidement rejetée pour sauver « la Sécurité sociale que le monde entier nous envie », selon le cantique en vigueur chez nous.

J’ai eu le triste privilège, en tant que combattant de première ligne de la liberté, de vivre chaque minute de ce drame et de fouler chaque pouce de terrain du champ de bataille. Je n’ai jamais douté de notre victoire finale, même si l’Etat français a déployé contre nous toute son administration et tous ses juges. Tout simplement parce que l’on ne peut, comme le fait la France, être favorable à la construction européenne et mettre toute sa force à la combattre.

La mise en concurrence de la Sécurité sociale sauvera notre économie et redonnera vie à l’emploi. Elle nous redonnera aussi le moral. Au lieu de se dire qu’il n’y a rien à espérer dans notre pays, nos jeunes retrouveront « la pêche ». Et ils infuseront de nouveau leur joie de vivre dans les familles. Qui au lieu de se confiner dans l’univers de la retraite regarderont vers l’avenir de tous ceux qu’elles aiment et vers le succès de leur pays.

Ayant dépassé l’âge d’être un enfant, je me retrouve à crier, comme dans le conte d’Andersen, que le roi est nu. Franchement, je n’en suis pas vraiment gêné. Car celui sur qui se pose le doigt du destin n’a en général rien fait pour cela. Sauf ce qu’il estimait être son devoir. Chaque matin, j’ouvre ma fenêtre et je regarde les enfants que leurs parents conduisent à l’école. Et j’ai envie de leur crier « Allez les petits ! ». Comme Roger Couderc aux grands costauds de l’équipe de France de rugby. Oui, tout cela, c’est la France. Et je l’aime !

Claude Reichman

 

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Ils ne sont pas Charly : Mrs Bruno Le Maire ministre des Finances et Fournel Directeur General de Bercy — excusez du peu — mouillent leurs chemises pour atomiser ce blog et son auteur.

Ils vont bien sûr y arriver et personne ne lèvera le petit doigt. La majorité des Français bien-pensants gardant leur énergie pour faire payer leurs retraites à leurs enfants et à M. Arnaud.

Ce sera à l’audience de la 17ème Chambre du Tribunal judiciaire de Paris, le premier Février à 13h, voici le LIEN pour prendre connaissance de la défense que je m’efforcerai de présenter.

Je vous rappelle le billet où je vous ai fait part des reproches qui me sont adressés : Tout va très bien Madame La Marquise

Nous sommes au terme de la logique de ma journée de garde à vue — en réalité d’emprisonnement — à laquelle le parquet m’a déjà condamné, ce qui doit l’amener à requérir contre moi une peine de prison justifiant cette garde à vue, en lieu et place des excuses que dans une démocratie normale ils me devraient lui et Bruno Le Maire.

Le goulag de la bureaucratie est en route. Les pillards sont à la manœuvre et ils ont bien plus de 3 000 Md€ de dettes, alors…

Adieu à vous, je ne pense pas que nous nous reverrons. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...

Sciences Po interdit l’usage de ChatGPT.

Nous y sommes, les masques tombent. Le Directeur de Sciences Po condamne fermement ChatGPT et menace du pire tout utilisateur dans sa boutique.

La raison invoquée est le plagiat.

Que fait-on à Sciences PO ? On apprend les pensées précédentes, évidemment. Mais surtout on vous apprend comment utiliser ces pensées, partant du principe que connaître ces pensées, pouvoir les citer, va vous donner un tel avantage sur les autres qu’ils se sentiront obligés d’admettre que l’utilisation que vous en faites est la bonne.

En clair Sciences Po impose sa vision des choses à ses étudiants, chargés de la répandre. L’effort de mémorisation devient une garantie d’intelligence. C’est une escroquerie intellectuelle.

C’est ce privilège de l’enseignant que l’application ChatGPT explose. D’où la colère des enseignants de Sciences PO et leur réaction primaire régressive.

Les argumentations de nos penseurs, aux grands renforts de citations — apprises ou déjà copiées –, vont faire face à une concurrence elle aussi outillée. Seule l’intelligence personnelle des protagonistes fera la différence lors de discussions politico-philosophiques.

Enfin, c’est de cela qu’ont peur les responsables actuels de l’enseignement à Sciences Po. Rien ne dit que c’est ce qui va se passer… l’avenir ayant une capacité à surprendre illimitée.

Mais en définitive :

L’action est beaucoup moins complexe que la pensée et ses cohortes de débateurs.

Il est tout bêtement possible que ChatGPT ramène les choses à leurs dimensions réelles, permette des synthèses rapides et justes. Qu’alors les prises de décisions matérielles, débarrassées des discussions pédantes interminables, puissent être plus vives et plus pragmatiques.

Ce serait cela le progrès. Un avenir débarrassé des pédants, des sachants usurpés.

Ce qui hélas ne supprimera pas les cons… mais c’est un autre sujet. N’est-on pas tous le con d’un autre ?

Bien à vous. H. Dumas

PS : Deux exemples des réponses de ChatGPT pour éclairer le débat

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,20 sur 5 (5 avis)
Loading...

Les 3000 milliards de dettes des joueurs étatistes.

Il suffit dans une famille d’un seul joueur ayant accès au patrimoine familial pour la ruiner.
Le joueur croit à ses martingales qu’il assimile à l’intelligence, qui lui permettent d’imaginer qu’il maîtrise le temps autrement que par la qualité de son travail.
Il croit que le jeu va réduire le temps et la distance entre lui et le capital. Il n’a pas compris que le capital n’a pour accès que l’accumulation et la transmission, comme seuls outils la compétence et l’intégrité.
Tout ce que possède sa famille sera transformé en mise potentielle dans la tête du joueur, puis en perte irréversible jusqu’à la ruine totale débouchant souvent sur le suicide.
Le joueur ignore ses pertes qu’il ne doute pas de régler — et bien au-delà — avec ses martingales.
Le joueur est indécrottable. Le malheur qu’il génère l’indiffère.
Pour le joueur la dette n’existe pas, elle est la contrainte éphémère justifiée par l’avenir paradisiaque que préparent ses martingales.
Pour l’observateur, la réalité économique du joueur est le résultat entre ses mises et ses pertes. Mais pas pour le joueur, pour qui elle résulte du potentiel familial restant pour miser et du gain espéré transformé dans sa tête en certitude.
Cette vision déformée de la réalité n’a pour le joueur qu’une limite : la ruine totale et irréversible.
Que dire face à un pays dont les hommes de l’Etat sont des joueurs et où la majorité du pays adhère au jeu, en est l’acteur ?
Qu’espérer pour ceux qui dans ce pays ne sont pas joueurs, respectent le capital, le travail, le mérite et l’intégrité ?
C’est la situation de la France.
L’emprunt est la mise de jeu. Peu de personnes en ont conscience.
L’emprunt pour consommer est une perte certaine. Le gain, dans ce cas, se résumant à la satisfaction de l’usage du bien acquis, rarement aussi intense qu’espérée. Emprunt remboursé, la voiture payée 20 000 € ne vaut plus que 10 000 €. Le joueur a perdu la moitié de sa mise.
L’emprunt pour investir est pire. L’investissement est un pari sur l’avenir que peu de parieurs sont capables de faire. Si l’intuition n’est pas particulièrement aiguisée, les pertes sont vites abyssales.
Ce qu’il ne faut pas perdre de vue.
La dette de 3 000 milliards d’Euros de la France, version Maastricht, explique la psychologie prédatrice des hommes de l’Etat, puisque pour faire face à cette dette l’état ne dispose que de sa fiscalité, de la violence fiscale.
Cette somme est nettement inférieure à la réalité, elle ne tient pas compte des engagements hors bilan, de provisions telle que la retraite des fonctionnaire, etc.. .
En réalité la France est composée de plus de 50% de joueurs qui misent l’argent public en espérant des gains illusoires. C’est leur majorité qui permet de jouer avec l’argent public. Ils attendent du jeu la même chose que tous les joueurs, l’accès à la félicité sans effort personnel. Ils croient dur comme fer à leur martingale, au point que nul n’est audible s’il leur dit la vérité.
Les deux conséquences
La ruine certaine du pays et, la précédant, le pillage par la force publique de tous ceux qui possèdent.
In fine, le suicide collectif par la guerre extérieure ou civile.
Ça tombe bien, les deux choix sont possibles aujourd’hui.
Conclusions
Tous ceux qui sont pris, conscients ou inconscients, dans les filets de la fiscalité, normale ou exceptionnelle, qui se sentent personnellement visés, qui croient que leur dossier peut faire l’objet d’une appréciation personnelle et trouver une solution, se trompent lourdement.
Ils sont en réalité pris dans un engrenage collectif de dettes de jeu, dans lequel ils encourent la ruine, comme tout le monde. Il n’y a pas d’issue personnelle.
C’est aussi simple que cela. La majorité des Français et la totalité de leurs hommes de l’Etat jouent au casino avec l’argent public. Nous encourons tous la ruine.
Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...

Lettre à Bernard Arnault

Lettre à Bernard Arnault

Cher Monsieur Arnault,

Nous ne nous connaissons pas, mais cela n’empêche pas de se parler. Vous êtes souvent mis en cause en ce moment sur ce qu’on appelle « les réseaux sociaux », que j’appellerais plutôt « les réseaux asociaux ». On y dit que votre fortune permettrait de sauver notre régime de retraite et qu’il suffirait en somme de vous la confisquer. Passons sur le fait qu’il s’agit tout simplement de vous voler, ce qui à ma connaissance est interdit par la loi, et venons-en à ce qui est l’essentiel de cette revendication.

Votre fortune est estimée à 195 milliards d’euros. Elle fait de vous l’homme le plus riche du monde. Félicitations. Et en même temps je vous plains bien, car vous êtes exposé à toutes les concupiscences et à tous les sentiments violents qui peuplent l’âme humaine. Imaginons qu’on vous vole cette somme et qu’on la verse au régime français de retraite. Celui-ci distribue chaque année 345 milliards d’euros. Grâce à votre argent, les cotisations de retraite des Français seront payées pendant 7 mois. Mais le huitième mois, ils devront à nouveau verser 28 milliards d’euros pour leur retraite …et ainsi de suite. Vous n’aurez sauvé nos retraites que pendant un peu plus de la moitié d’une année. Vous verrez : on vous traitera de minable !

Bien entendu, on se mettra aussitôt en chasse d’autres milliardaire, et comme la plupart de ceux-ci ont mis leur fortune à l’abri à l’étranger, on se rabattra sur la classe moyenne, puis, faute de rapines suffisantes, on finira – comme toujours – par taxer les pauvres. Alors, comme toutes ces manœuvres n’auront rien rapporté, on baissera drastiquement les pensions, avant de les ramener à l’euro symbolique.

Cette histoire n’a rien d’original. Partout où l’on a voulu croire que voler les riches enrichirait les pauvres, les choses se sont terminées de cette manière. Le plus bel exemple est celui du communisme qui a appauvri le peuple partout où il s’est imposé. Et qui a ruiné les productions des pays où il régnait. C’est ainsi que des milliers de Cubains sont morts d’avoir ingurgité des boissons frelatées, le rhum ayant disparu de leur pays. Plus de rhum à Cuba, il fallait le faire ! Eh bien ils l’ont fait.

Pour autant, cher Monsieur Arnault, votre fortune n’est pas sauvée. A défaut d’être vraiment utile, sa confiscation sera une belle satisfaction pour tous les envieux qui peuplent notre beau pays, comme – soyons juste – tous les autres. Mais vous le savez certainement, ce qui caractérise un bon régime politique, c’est le fait qu’il soit capable par des moyens démocratiques de tenir en lisière le peuple des envieux. Le régime politique français n’a pas cette qualité.

Vous préparez votre retraite, cher Monsieur Arnault, en confiant la direction de vos entreprises à vos enfants. C’est une façon comme une autre de se retirer. C’est surtout une façon de gérer votre fortune. Les retraités français ne peuvent pas en faire autant. D’abord parce qu’ils n’ont pas de fortune, leur épargne étant engloutie au fur et à mesure par leurs cotisations à la retraite par répartition et, quand ils meurent, leur retraite ne va pas à leurs enfants. Car leurs droits disparaissent à l’instant même de leur mort ! Alors ça, pour être social, c’est social !

De vous à moi, cher Monsieur Arnault, le régime français de retraite est une pure folie. Une folie communiste, instituée par le parti du même nom à la Libération, alors qu’il était en position de force. Et tous les prétendus politiciens de droite n’y ont rien changé depuis cette époque. Mieux : les Français défilent en foule aujourd’hui pour le conserver. Oh non, ils ne sont pas fous. Ils sont simplement aveugles.

Vous possédez, cher Monsieur Arnault, des médias. Que ne menez-vous pas une campagne d’information sur ce que pourrait être une véritable retraite pour les Français ? Ce n’est vraiment pas compliqué à expliquer. Les Français savent qu’il faut placer de l’argent pour parer les mauvais coups du destin. C’est ce qu’il faut leur permettre en supprimant l’abominable régime de répartition qui les ruine. Nous avons fait le calcul : un smicard peut se faire un appréciable capital en plaçant pendant quarante ans une somme équivalente à celle que le régime actuel de retraite lui confisque. Avec en plus une rente mensuelle supérieure à ce qu’il touche aujourd’hui. Voilà ce dont on prive les Français.

Cher Monsieur Arnault, pardonnez-moi de vous avoir importuné. C’était pour le bien de la France, qui m’importe au plus haut point. En fait, ce que je voulais expliquer à mes compatriotes, c’est qu’il est facile et inutile de s’en prendre aux milliardaires. Ce qu’il faut, c’est permettre à tous les Français de vivre dans une aisance qui corresponde à l’état de leur pays. Et pour cela, cesser de leur confisquer plus de 80 % de leurs revenus en impôts, taxes et cotisations, comme le fait un Etat qu’ils ont eu grand tort de laisser croître à ce point. Voilà le programme qu’il faut à la France. On n’attend plus que les hommes pour l’appliquer !

Claude Reichman

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...

Est-il quelque chose de plus personnel que la retraite ?

Concernant ce sujet, mon décalage avec la pensée qui parait être majoritaire, si l’on en croit la presse officielle, est abyssal.

Je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse avoir envie que l’Etat fourre son nez dans les retraites. Je le pensais déjà à vingt ans, je le pense encore plus aujourd’hui.

En ce qui me concerne, je voulais travailler jusqu’à la fin de ma vie. Je suis servi, emmerdé plus que de raison mais servi. Je connais des personnes qui en revanche ont pris leur retraite très tôt.

En fait, lorsque j’étais jeune mon père avait pris sa retraite un peu avant 60 ans, fortune faite. Dès cette date il s’est emmerdé chaque jour consciencieusement, puis sont arrivés des revers de fortune, il a fini très péniblement. Pendant que ma grand’mère est restée à la tête de son entreprise jusqu’à plus de 70 ans, elle est morte dans la rue d’un AVC, elle n’a jamais eu le temps de s’emmerder.

Alors, que l’Etat ait un fond de sécurité pour une retraite minimale couvrant ceux qui n’ont pas été foutus de penser ou d’organiser leur retraite d’accord, mais les autres…

Car, si nous étions libres, nous pourrions soit constituer nous-même notre retraite, soit participer à une capitalisation mutualisée.

Tout vaudrait mieux que la pyramide de Ponzi qui nous est servie par un Etat kleptomane.

La réforme des retraites devrait passer par un arrêt net du système actuel qui cumule des tares mathématiques et morales.

Mathématiques parce que les cotisations d’aujourd’hui servent les retraités d’aujourd’hui, ce qui introduit une inconnue de taille : la richesse globale, sur place, des cotisants demain. Leur paupérisation possible — sinon probable — dans le temps ne pousse pas à l’optimisme.

Alors que tout devrait fonctionner à partir d’un placement des cotisations géographiquement illimité pour arriver à moins de dépendance possible par rapport aux aléas futurs locaux.

Morales parce qu’imposer à ses enfants la charge de sa vieillesse est une façon de faire totalement passéiste. Et alors, l’imposer aux enfants des autres, c’est encore pire.

Finalement,

Qui sont ces gens qui, parait-il, vont défiler par centaines de milliers en exigeant d’aller vers le pire du pire actuel, au lieu de revendiquer l’honneur d’assumer eux-mêmes leurs retraites, avec les fonds de leur génération, en choisissant leur méthode, personnelle ou mutualisée, mais à l’aide de leur capital, pas de celui de leurs enfants.

On me dit que ce sont des croyants. Ils croiraient que l’Etat existe et possèderait une sorte de machine à fabriquer du pognon et à le leur donner. Au pire, l’Etat le prendrait aux autres, à ceux qui sont là pour fabriquer le miel qui les nourrit.

On me dit aussi que la France est un Etat de droit qui protège toutes les croyances, y compris celle-là.

OK, OK, d’accord… Mais quand même, je n’en reviens pas.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,38 sur 5 (13 avis)
Loading...

Tout va très bien Madame La Marquise

Les enquêtes pénales sont secrètes, le but est clair : il s’agit de préserver la présomption d’innocence.

« Le secret de l’enquête et de l’instruction permet de protéger la présomption d’innocence des mis en cause et de ce fait garantir au justiciable un procès équitable au sens de l’article 6 CESDH, c’est-à-dire le droit à « un procès équilibré entre toutes les parties (aequus = équilibre) dont les principales manifestations, dans la jurisprudence de la Cour EDH, sont : le droit à un recours effectif devant un tribunal, le droit à un tribunal indépendant et impartial ; le droit à un procès public, respectant l’égalité des armes et conduisant à un jugement dans un délai raisonnable ; le droit à l’exécution effective de la décision obtenue.(Village de la Justice) »

Donc, à contrario, lorsqu’il s’agit de faire échec à une présomption de culpabilité : il n’y a plus de secret possible. Le procès étant public, les intrigues négatives de l’enquête ne peuvent que l’être.

Voici donc le lien pour l’enquête publique concernant les poursuites engagées contre moi pour apologie de meurtre : LE LIEN.

Probablement, tout comme moi, vous allez être surpris par la consultation de ces documents.

D’abord, évidemment, je suppose que la dépersonnalisation de l’enquête, le fait que les hommes et les actions sont déshumanisés, alors qu’il s’agit justement ici de beaucoup de sentiments, vous paraîtra un peu affligeant.

Bien que… l’émotion transparaisse où on l’attend le moins, quand le commissaire de police n’hésite pas à déclarer (P 10), au terme de son enquête :

Où cet homme, probablement respectable, a-t-il vu que « j’expliquais que ce meurtre était totalement légal » ???

Globalement on ne peut pas dire que la sensibilité et l’équilibre soient les maîtres mots de cette enquête concernant des faits pourtant si humains.

Ce qui surprend aussi c’est la réactivité de la justice :

Saisie par une plainte le 25 novembre 2022, au sujet d’un billet paru le 22 novembre 2022, le parquet requiert le commissariat de Sète pour enquête le 29 novembre 2022.

J’en connais quelques’uns que cette rapidité va décontenancer.

Le parquet ajoute la garde à vue aux motifs que :

N’était-ce pas un peu excessif ???

Attardons-nous sur le corps de la plainte de M. Jerome Fournel (P 45), que nous connaissons bien, qui est l’impunité personnalisée.

D’abord il faut constater que Fournel est vexé, il met en pièce jointe le billet https://temoignagefiscal.com/transparence-et-opacite-pouvoir-et-soumission/ , qui n’a aucun rapport avec le sujet de sa plainte. Il tente sans doute, dans son esprit, de faire la démonstration de ma désocialisation…

Il voit, dans mon billet sur le drame de Bullecourt, le délit de « provocation non suivie d’effet à commettre une atteinte volontaire à la vie ». Franchement si la situation n’était pas si grave je me demanderais si Fournel ne fume pas la moquette de son bureau… ou si ses études en français ont été laborieuses.

C’est à partir de cette base qu’il dévie sur « l’apologie de crime. »

Puis il parle de « Jacques » qu’il connait bien puisqu’il s’agit d’un de ses anciens inspecteurs des impôts…. Auquel d’ailleurs je réponds très en retrait de son commentaire. Je n’aime pas les menaces directes ou les affirmations sans preuve sur les commentaires, mais… je suis tant opposé à la censure…

Enfin, il fait dire à mes propos des choses qui n’y sont pas, il nous gratifie d’une crise de paranoïa sans rapport avec mon blog en général et le billet incriminé en particulier.

Il croit utile d’engager l’apologie de l’impôt, sans mesure, sans retenu, sans décence, en oubliant qu’il est excessif, que le pays est en faillite, pas à cause de nous mais à cause de lui, que nous le ressentons, qu’il frôle l’hystérie quand nous l’exprimons. Il veut nous faire croire que tous ses inspecteurs sont justes, impartiaux, à notre écoute. Il rêve ou il se moque de nous… Il n’a aucune police pour sanctionner les abus de ses troupes, parce qu’il ne souhaite pas les sanctionner. La violence fiscale est sa tasse de thé, la terreur fiscale son outil de tous les jours, sa menace de tous les instants.

Tout cela n’est pas digne d’une démocratie, et son mot de la fin : « J’ai chargé Kamal Nebhi chef de bureau Affaires juridiques et Contentieux, joignable au 01 53 18 12 70, pour suivre la procédure ouverte par votre service » est significatif.  

Fournel ne dépose pas une plainte. Il n’envisage pas que le parquet ait le libre choix des poursuites. Il ordonne à un de ses « services », le parquet de Paris, d’agir et de poursuivre Dumas. Il a même nommé quelqu’un pour surveiller que tout cela fonctionne comme il l’a décidé.

Tout va très bien Madame La Marquise…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...

Ils dénoncèrent les juifs pour avoir leur appartement… ils n’ont pas changé.

L’homme est parfois une raclure qui ne connait pas de limite.

Dans son délire de meurtre économique, son harcèlement constant, le fisc n’hésite pas à me poursuivre pour des sommes que je ne dois en aucune façon. En rapporter la preuve ne m’a servi à rien. Personne ne me croit ou tout le monde fait semblant de ne pas me croire. On me traite juste de « fraudeur fiscal » et le tour est joué, le pillage consommé.

La prétention illimitée de notre justice fait barrière, justement à la justice. Ne comprenant rien au fonctionnement de l’économie, de l’entreprise, les magistrats pensent remplir leur devoir en entérinant les pillages de Bercy, en en couvrant les acteurs.

Ils sont solidaires… avec la mort des autres qu’ils provoquent sans état d’âme.

Bien plus, le JEX de Montpellier est saisi du vertige de l’écrasement d’autrui. Planqué sur son estrade, un marteau à la main, il jouit sans retenu lorsqu’il frappe la fin d’une enchère où le saisi voit partir son patrimoine pour une bouchée de pain. Sa satisfaction est totale quand il voit les naufrageurs, les rats, se jeter à l’eau pour s’arracher entre eux les dépouilles de celui qu’il vole, qu’il tue, qui est là, qui souffre, qui meurt.

Je suis l’exemple lucide de sa jouissance à venir du 6 Février 2023.

Ce jour-là, il a mis aux enchères publique une partie du jardin de ma propriété familiale, pour des sommes soit déjà payées au fisc soit réclamées indument par le fisc.

Il sait tout cela, il s’en fout.

Le sommet de son vice tient en quatre points :

  • Il met en vente un terrain de 1 500 m², au prix de 15 000 €…
  • Il met en vente un terrain personnel pour une dette, prétendue mais indue, qui est professionnelle, c’est interdit, il s’en fout.
  • Il a refusé la possibilité de vendre à l’amiable.
  • Il a accepté une publicité légale dont voici les termes :

J’espère que cela vous fait au moins sourire…

Figurez-vous que j’ai mis sur le site un panneau, avec mon numéro de téléphone.

Je reçois un coup de téléphone par demi-heure, Dimanche compris. Tout ce que la ville, la région, le pays comprend de raclure accourt pour la curée.

Je n’en reviens pas. Sauf rare exception, pas un ne se présente, ne dit son nom, tous veulent des informations pour participer au pillage.

Pas un ne s’insurge contre le fait qu’un terrain à bâtir posant autant de questions ne peut pas être vendu sans avoir au préalable obtenu le permis de construire et épuisé le recours des tiers. Ils se disent sans doute que la vente judiciaire, organisée par le fisc, leur garantit, par fraternité, l’octroi du permis par les fonctionnaires de la mairie… entre fonctionnaires…

Et puis, 15 000 balles. N’est ce pas équivalant aux bonnes affaires de l’aryanisation, ce n’est pas tout les jours qu’une telle situation se présente, non ?

L’appartement du chapelier juif pour une bouchée de pain vaut bien quelques sacrifices. Il ne manque pas de chacals. Pas plus aujourd’hui qu’hier. C’est objectivement démoralisant…

A lire, en cliquant dessus : la demande de référé d’heure à heure… on ne sait jamais, un sursaut de la justice. La victoire de la vérité sur le mensonge, du bien sur le mal ?

Ils poussent le bouchon un peu loin, non ?

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,75 sur 5 (16 avis)
Loading...

Il est temps que les médias disent la vérité !

Il est temps que les médias disent la vérité !

Le débat sur la réforme des retraites a été particulièrement éclairant. Il a permis de vérifier que les Français sont privés d’information. Comment ! vont hurler certains. Privés d’information ? Alors que nous avons quatre chaînes d’information continue et que les innombrables chaînes dont l’évolution technologique a gratifié notre pays (comme tous les autres) ont toutes des bulletins d’information !

Bien sûr, ce ne sont pas les informations qui manquent. Mais qu’appelle-t-on « information » ? N’importe quel observateur impartial peut constater que sur toutes les chaînes de télévision et de radio, ce sont les mêmes nouvelles, les mêmes analyses, les mêmes commentaires. Et les mêmes invités sur les plateaux. Chacun a les siens, ils circulent parfois un peu de l’un à l’autre, certains, les plus nombreux, sont plutôt à gauche, d’autres plutôt à droite (une espèce rare) et aucun n’est libéral. Bref, c’est partout la même bouillie.

Pour se faire une opinion éclairée, il faut beaucoup de patience, ne pas hésiter à se plonger dans des publications austères et surtout beaucoup réfléchir. Cette dernière occupation est devenue une rareté à l’ère de l’immédiateté. Les réseaux sociaux permettent à n’importe qui de réagir à la seconde par écrit sur n’importe quel sujet, de préférence sur un sujet où l’on n’a aucune compétence, car ce qui compte c’est l’opinion. Il fut un temps où le mot d’opinion avait un sens. Il impliquait un minimum (et même plutôt un maximum) d’information et de réflexion, et l’on avait un peu honte de se risquer sur ce terrain sans y être sérieusement préparé. Ce temps est révolu et même oublié.

Un autre phénomène peut être constaté, mais surtout par ceux à qui il arrive d’être invités sur un plateau de télévision. Ils s’aperçoivent vite qu’il existe un code non écrit mais férocement appliqué qui oblige les invités à ne pas sortir du cadre de pensée qui règne dans les médias. Le malheureux qui fait l’erreur de s’en écarter le paie d’une mise à l’écart définitive. Il ne s’agit évidemment pas d’un caprice de rédacteur en chef. Celui qui a ce titre ne le conservera pas longtemps s’il laisse quelqu’un s’éloigner de la doxa dominante. En fait, la consigne vient des propriétaires des médias.

Ces derniers sont tous des hommes d’affaires milliardaires, qui ont des intérêts si divers qu’il est parfois difficile de déterminer ceux qui prédominent. Mais ce qui est certain, c’est que sur tous leurs terrains d’action, ils sont en rapport avec l’Etat. Et là, le même scénario qu’avec le plus humble rédacteur en chef se répète. Les détenteurs du pouvoir leur font comprendre qu’ « au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable », pour reprendre un titre célèbre de Romain Gary.

On a compris qu’il règne en France un climat d’unanimité ! Bien entendu, cette expression n’est qu’un trait d’humour. Il règne en France un climat pesant de censure et d’autocensure, de menace permanente sur tous les acteurs du débat public et finalement de mort intellectuelle qui n’est pas sans évoquer celui des pays de l’Est quand y régnait le communisme.

Alors que peut-on faire ? Se pelotonner sous l’édredon pour jouir de la chaleur fœtale ? Se consoler dans la boisson ? Se passionner pour le sport sans en faire jamais ? Rien de tout cela évidemment pour un citoyen conscient de ses devoirs. Mais continuer de miser sur la force de conviction. Tout en sachant que l’homme met du temps à se faire précisément … une opinion.

Nous avons peu d’alliés dans le désert français. Mais il en est un qui, à coup sûr, ne nous fera pas défaut. Il s’agit d’un chiffre. Celui de la dette. La France est gouvernée par la dépense publique. Et celle-ci a franchi les limites de la raison. Les deux universitaires américains Reinhardt et Rogoff ont étudié huit siècles de crises financières dans le monde. Ils en concluent ceci : « Ce qu’on constate de manière répétée dans l’histoire des crises financières, c’est que lorsqu’un accident menace de se produire, il finit par se produire. » Personne ne peut douter qu’avec 3000 milliards d’euros de dette, la France soit à la merci d’un accident.

Un accident financier n’est pas un simple épisode. Il peut jeter un peuple dans la misère. Tel est précisément l’enjeu de notre combat. Il faut absolument faire de vraies réformes avant qu’il ne soit trop tard. Et c’est pour cela que la bataille de l’information est essentielle. Que ceux qui se pavanent sur les plateaux de télévision veuillent bien réfléchir quelques instants. Beaucoup d’entre eux connaissent la vérité et savent que notre pays est gouverné au mépris du raisonnable. Un peu de courage, Mesdames et Messieurs, est-ce trop vous demander ?

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Libérons-nous de la retraite !

Libérons-nous de la retraite !

Depuis que l’homme est homme, il a toujours pris sa retraite. On peut même affirmer qu’il en est de même chez tous les grands singes. Les choses n’ont changé qu’au dix-neuvième siècle de notre ère quand l’industrialisation a attiré les paysans dans les villes. Les ouvriers n’avaient plus le refuge familial des campagnes pour s’y retirer l’âge venu en attendant la mort.

Le mécontentement et l’inquiétude de la population ouvrière donnèrent naissance à des mouvements sociaux qui conduisirent les autorités à se préoccuper du sort des ouvriers âgés. C’est ainsi que Bismarck créa pour eux un régime de retraite destiné à les calmer mais certainement pas à leur assurer une vieillesse heureuse. En effet le chancelier consulta, au moment de créer ce régime, un expert à qui il fit cette demande : « A quel âge faut-il fixer la retraite pour qu’on ne la touche jamais ? » Après étude des statistiques, l’expert trancha : « A soixante-cinq ans, Excellence, car c’est l’âge auquel les Prussiens décèdent. »

Depuis, les progrès de l’espérance de vie ont quelque peu modifié la donne, et du coup on arrive à rester retraité, dans la plupart des pays développés, pendant une bonne vingtaine d’années, ce qui ne va pas sans poser des problèmes de financement. Les régimes de retraite adoptés dans ces pays mêlent généralement la répartition et la capitalisation. La France, quant à elle, a fait le choix exclusif de la répartition, ce qui l’a conduite, faute de réformes et d’adaptations en temps utile, à l’impasse actuelle où il n’y a plus que 1,4 cotisant pour un retraité, ce qui signifie que le régime est en faillite.

Les gouvernants français se disent de temps en temps qu’il faudrait prendre des mesures pour « sauver la répartition », mais ils se heurtent aux partis et syndicats de gauche qui disent qu’il ne faut rien changer et qui inventent des chiffres pour prétendre que le régime est à l’équilibre. Aucun d’entre eux, ni d’ailleurs personne, n’ose affirmer que le nombre des cotisants ne fait rien à l’affaire. Mais les « réformes » des gouvernants ne jouent que sur l’âge de la prise de retraite, ce qui devrait mécaniquement augmenter le rapport cotisants-retraités… à condition que les travailleurs prolongés restent des travailleurs et ne se transforment pas en chômeurs. Ce qui est en effet à craindre, les salariés âgés étant mieux payés que les jeunes et coûtant donc plus cher, en salaires et en cotisations sociales, à leurs employeurs en raison des bienfaits de la Sécurité sociale qui, ayant ruiné l’économie du pays se voit bien ruinant définitivement les dernières entreprises encore en vie.

Les rares politiciens un peu raisonnables proposent qu’on ajoute de la capitalisation à la répartition, ce qui donnerait un « mix » plus gérable, et c’est en effet la solution choisie par plusieurs pays occidentaux.  Mais même ainsi « réparé », le régime de retraite reste une incongruité dans le monde actuel. Il s’agit en effet d’un bloc de béton noué au cou des centaines de millions de salariés des pays occidentaux. Nous sommes en effet à l’heure du mouvement et de la souplesse. Il en faut pour bénéficier de la liberté d’initiative que requièrent les économies modernes. Un régime de retraite, même mixte, n’est vraiment pas ce qu’il faut conserver pour évoluer dans le monde actuel !

Alors faut-il supprimer le régime de retraite ? Bien sûr, car cela ne signifie nullement la suppression de la retraite elle-même. Ce que les hommes veulent vraiment dans le fond de leur pensée, c’est prendre leur retraite au moment qu’ils choisiront, en fonction des investissements et des placements qu’ils auront faits librement durant toute leur vie et de ce qu’ils peuvent en attendre de revenus d’inactivité.

On n’a pas attendu les retraites organisées par l’Etat pour épargner. Seuls le peuple des moutons a besoin d’un gardien. Les hommes normalement constitués n’ont besoin que de liberté. Et c’est cette liberté qui les rend responsables. L’Etat ne doit conserver, dans ce domaine, qu’une mission : veiller à ce que l’investissement et l’épargne respectent des règles d’honnêteté et de saine gestion. Le reste appartient aux individus.

Et la solidarité ? objecteront certains. Elle a bien d’autres occasions de se manifester, ne serait-ce que par l’impôt. Et qu’on cesse de nous rebattre les oreilles de cette vertu quand on sait à quel point elle est détournée de son sens par les combines et les magouilles des mieux placés et des plus influents dans l’appareil du pouvoir.

Rendons la retraite à ceux qui en sont les véritables propriétaires, à savoir ceux qui la financent. Parmi les immenses avantages que cela procurera à l’humanité, figure au premier rang l’extraordinaire capacité d’initiative que l’évolution a offerte à l’homme et qui lui permet d’affronter les situations les plus difficiles. Ne nous privons pas de notre plus grande qualité pour le maintien d’une vieillerie paralysante.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...

Chaque jour qui passe apporte sa dose de haine de violence et de meurtre en devenir

Ce cycle infernal est sans fin. Seul le dégoût pourra l’arrêter. Hélas nous sommes encore, et pour longtemps probablement, dans la phase jubilatoire de la haine de l’autre, dans l’attente impatiente de l’opportunité de le violenter, de le tuer.

L’exemple du jour

Il y a un demi siècle les architectes se sont fait confier le monopole de l’acte constructif. Ce qui, pour ce noble art qu’est l’architecture, a été un scandale, dont on commence à voir la trace aujourd’hui signée par la monotonie et par le manque de créativité de la majeure partie des constructions réalisées sur tout le territoire national.

Il faut dire qu’avant d’obtenir ce monopole les architectes avaient déjà sévi en bâtissant un peu partout les cités dortoirs HLM honnies, qui relevaient déjà de leur monopole.

A l’occasion de ce monopole « artistique » une organisation corporative s’est surajoutée : Le Conseil de l’Ordre des Architectes, organisé au profit de ses organisateurs.

Cette docte assemblée, qui se pousse du col, qui n’en peut plus, gère l’asservissement des architectes, de leur créativité, au pouvoir politique et bureaucratique. Logique retour du monopole consenti.

Pour ce faire l’Ordre émet une cotisation.

Qui ne la paie pas perd son titre d’architecte, enfin plutôt son droit d’exercer en France… Quel moyen de persuasion… pas vraiment tendre, plutôt violent…

Je suis en désaccord avec cette cotisation, que je paie régulièrement mais en la limitant à la case « sans activité en cours », ce qui est mon cas.

L’Ordre se prétend légitime à percevoir sa cotisation non sur les seuls revenus liés à l’architecture mais sur tous les revenus. C’est stupide.

Nous nous retrouvons au tribunal où je perds, sans avoir les moyens alors d’aller en cassation.

La problématique sociétale me parait importante puisqu’elle touche la notion de monopole d’un art majeur et de sa censure engendrée, ainsi que la légitimité de lever finalement un impôt en lieu et place d’une cotisation professionnelle.

Du bonheur pour un magistrat qui s’intéresserait à la marche de son pays et à son métier, non ?

Eh bien non, malheureusement.

Hier en audience de conciliation, précédant les abominations dont on m’a averti pour les 2 000 balles que je devrais, la juge m’a regardé droit dans les yeux pour bien me faire comprendre que ne pas payer sa cotisation, telle qu’elle est demandée par le conseil de l’ordre des architectes, est un acte de contestation inadmissible.

L’architecture, elle s’en fout comme de sa première guigne, elle n’est pas là pour ça.

Elle est là pour bien faire sentir la haine de ceux qui sont au pouvoir contre ceux qui se rebellent, surtout s’il s’agit d’une révolte contre la symbolique de ce pouvoir. Ce qui est le cas ici.

La haine, transmise par procuration, de la juge était accompagnée d’une jouissance des violences à venir dans les yeux de l’huissier qui représentait l’Ordre des Architectes. Pensez, ils vont saisir ma retraite : un exploit.

Pauvre bande de pieds plats, qui ne comprennent même pas que ce sont eux qui cassent tout en distillant ainsi la haine, sans même réfléchir aux situations.

Plus largement

Bercy fait journellement l’apologie de la haine du « fraudeur fiscal » sans que personne ne sache ce que représente cette qualification, y compris Bercy…

Les écolos font journellement l’apologie de la haine pour l’homme qu’ils imaginent négatif — tous les hommes, eux compris, il faut le faire –, de la haine pour le progrès, le capital, la confiance…

Les musulmans font journellement l’apologie de la haine pour tout ce qui n’est pas musulman.

Ces haines et d’autres sont synergiques, elles génèrent une violence qui se manifeste actuellement par le verbe, mais qui languit de se manifester physiquement.

Nous sommes aux portes de la guerre, dont la stupidité est avérée, mais qui ressurgit régulièrement malgré l’immensité des douleurs qu’elle génère.

Je suis sidéré, ce qui ne change pas grand-chose à la situation… et vous ?

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...

Quelle violence fiscale ? Quelle légitime défense ? Circulez, il n’y a rien à voir.

Vous et vos enfants avez passé deux mille ans à vous faire baiser par l’église, vous passerez bien quelques siècles à vous faire niquer par Bercy, me disait un inconnu que j’ai connu.

La méthode est toujours la même, ils flattent les humbles, les gentils, ils leur disent que leur misère est imputable aux autres, tout particulièrement aux riches, qu’ils vont réaménager tout cela à l’aide de l’amour, de la fraternité, de la bonté naturelle des hommes, plus celle des loups, des ours, des moustiques, enfin de tous les êtres vivants du plus grand au plus petit.

Après avoir installé dans les rêves de tous ce paradis – en devenir – ils prennent le commandement, le pouvoir… il faut bien agir pour aboutir aux promesses.

Mais c’est dur, alors il leur faut une police, une armée, pour imposer le bonheur promis.

Regardez, ce pauvre Poutine qui a promis, à ceux qui le croient, la grandeur, la prestance, et les honneurs attachés … Il a besoin d’une armée évidemment, mais ça merde un peu, non ? On verra.

Ils finissent tous par patauger dans la violence, et le comble c’est qu’ils la dirigent finalement vers les humbles qu’ils prétendaient servir, qu’en réalité ils exploitent, qu’ils tuent ou font tuer.

Ci-dessous, une belle histoire de violence gratuite de mort financière volontairement programmée.

Ceci est l’affiche de la mise en vente d’une partie de mon jardin, qui n’est pas constructible, duquel avec mon chien nous voyons la mer et les Pyrénées, assis sur des restanques plusieurs fois centenaires, auprès d’un olivier peut-être millénaire, entourés de chênes verts protégés.

Quinze mille balles, c’est pas cher, pour le gogo qui va se laisser couillonner, parce qu’il imagine qu’il va construire sur ce terrain que les Services Municipaux se sont arrangés à rendre inconstructible à l’occasion de la réalisation du PLUI, en lui réservant des contraintes insurmontables. Alors… à moins peut-être de payer un arrangement, mais sans doute n’est-ce pas possible.

Comment en sommes nous arrivés là. Mais par la violence fiscale, évidemment.

Rappelez-vous, tout est dans ce blog.

Une pétasse des Services Fiscaux redresse la succession de ma mère. Elle estime, sur le même lieu, la continuation du terrain mis à la vente aujourd’hui comme terrain à bâtir — continuation alors et toujours non constructible –, pour la somme de 2 168 000 Frs, en mars 2000, en gros, avec l’inflation, un million d’Euros d’aujourd’hui. Pour cela elle utilise un faux certificat d’urbanisme, qui a été rapporté par le maire.

Elle perdra vingt ans plus tard, sur renvoi en appel par la Cour de cassation. Aucune indemnité ni pour moi ni pour mes enfants alors étudiants et poursuivis sur leurs premiers salaires. Pas violent ça, vingt ans de harcèlement, saisies, ATD, lettres RAR constantes, etc… Non, juste un erreur d’estimation a dit le juge d’appel…

Bon d’accord, je ne m’étais pas couché.

On m’avait dit — publicité mensongère — que j’étais un homme libre dans une société de droit… ouaf, le gag…

Crédule, je me suis tourné vers la justice pendant ces terribles vingt ans pour faire acter l’usage de ce faux certificat d’urbanisme, qui était le seul élément mis en avant par la pétasse pour inventer une taxation supplémentaire de cette succession.

J’ai perdu, partout.

Non seulement je perds, mais la bande se venge — car elle n’est pas seule la pétasse — et elle me colle deux touristes qui viennent faire semblant de vérifier mes deux sociétés SARL Cocraud et SCI Mirabeau.

Ils ne vérifieront rien du tout. Ils profiteront de ma naïveté, de ma spontanéité, pour rédiger deux faux. Deux procès-verbaux inexistants d’une opposition à contrôles fiscaux elle-même inexistante.

Rebelotte, je sollicite la justice, les hiérarchies, en pure perte.

La violence est lancée, rien n’est en mesure de l’arrêter, elle est vitale pour ceux qui veulent faire croire qu’ils sont la justice au service des hommes, mieux que Dieu…

Bercy est au-dessus de tous et de tout, donc des juges et des lois. Je veux bien aller en prison pour avoir clamé cette vérité.

Seul un magistrat, le Commissaire du Gouvernement de la Cour d’Appel Administrative de Marseille traitera dans ses conclusions ces deux redressements de non-sens. Mais il ne sera pas suivi par le juge. Quand même, quel courage cet homme, il y a peu de chance qu’il devienne ministre de la Justice.

Et voilà.

Au final, une fausse facture de plus de 2 M€ qui aura amené la vente de la plus grande partie du stock de la SARL Cocraud et d’une grande partie de ma propriété familiale.

Mais ce n’est pas tout, les conséquences vont entrainer ma ruine et, au moins, ma mort sociale. Si, avec tout ce bordel, on peut dire que j’ai eu une vie sociale.

Mais alors, vu par Bercy, la pétasse à l’initiative de tout ce bordel, devrait être décorée de la légion d’honneur. Non ?

Elle vaut bien tous les héros breloqués, dont la grandeur dépend directement du destin du camp dont ils étaient. Car si tous ont d‘abord donné la mort, la célébrité n’est que pour les vainqueurs… les perdants ont tué pour rien.

Et tous ces évêques qui n’osent plus sortir de peur qu’on les reconnaissent…

Quel foutoir !!!

Enfin, en ce qui me concerne, tout ce en quoi j’ai cru n’existe pas, je me suis trompé, sur toute la longueur.

J’ai pris des risques, faut pas, j’ai travaillé plus que nécessaire, faut pas, j’y ai pris du plaisir, faut pas, j’ai gagné de l’argent tout en faisant en sorte de ne léser personne, faut pas, j’ai refusé les compromis les connivences, faut pas, j’ai donné gratuitement de mon temps à la collectivité, faut pas… Oui, c’est beaucoup d’erreurs.

Résultat, aujourd’hui je suis tout en haut du mur des cons des magistrats, qui évidemment existe toujours ; la population servile me hait, il lui tarde que je sois pendu haut et court, qu’elle puisse honorer la pétasse.

Elle ne comprend pas, la population, que je suis elle, tout simplement, que c’est donc son tour, à grande échelle, pas le mien, je suis là par ma connerie d’idéaliste, je pourrais être ailleurs, pas avec elle…

Elle est aveugle et sourde, elle accepte de se faire traiter de gilet jaune alors qu’elle porte un espoir et une révolte juste en elle, si juste et si forte que tous les maquereaux qui souhaitent le pouvoir se disent plus gilet jaune qu’elle.

Tout ça est formidable, le banni que je suis devenu, fraudeur fiscal, procédurier, quérulant comme l’a très bien rapporté un de mes rares lecteurs, observe cette situation avec beaucoup de tristesse. Tout ça pour ça…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (14 avis)
Loading...

Macron entre phantasme et réalité

Ce garçon m’intrigue.

Aucun doute sur le fait qu’il est gonflé. Son adolescence en témoigne.

Est-il gonflé au gré des circonstances, simplement pour épater la galerie en exploitant n’importe quelle situation scabreuse, ou est-il lucide sur ces situations et parfaitement conscient des suites de ses exploits, qui l’indiffèreraient ?

Là est la vraie question quand sa personnalité interfère avec notre vie commune du fait de sa position d’homme de l’Etat en chef.

Son discours de fin d’année peut être reçu simplement comme issu de la pensée d’un camelot de foire exposition, qui ratisse large pour fourguer sa camelote.

N’est-ce pas trop simple ?

Réalisé en contrepoint de tout ce qui ne va pas, et la liste est longue, il laisse supposer que tout va aller. Il suffirait de travailler et de s’engager…

Rien sur les causes, rien sur les responsables du désastre que nous allons — grâce à notre engagement et à notre travail, aussi un peu au fric qu’il va nous piquer – solutionner.

Donc se pose les questions :

  • Est-il un simple frimeur qui n’a aucune idée quant aux causes et qui s’en fout ?
  • Où est-il parfaitement lucide, ancré dans le système techno-égalitariste qui nous broie, nous tue et nous amène surement au pire ?

Dans le premier cas il n’est pas bien dangereux,

Il fait partie de la masse de ceux qui vont dérouiller quand la vérité va pointer son nez.

Dans le deuxième cas il est très dangereux,

Il serait un croyant de la pire espèce, de ceux qui imposent leur croyance à tout prix, au prix de la mort des autres.

C’est-à-dire qu’il ferait sienne la croyance techno-égalitariste, en réalité communiste primaire pour parler comme avant, déjà partagée par une majorité. Il la consoliderait, en ferait un dogme total, un enfermement définitif, liberticide, destructeur, socle de la violence fiscale qui emporterait tout de façon pire qu’aujourd’hui.

Hélas, je crois que le deuxième cas est le plus proche de la vérité. Nous verrons, très vite.

H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,50 sur 5 (8 avis)
Loading...

La France doit se reprendre ! 

La France doit se reprendre ! 

Parmi les vœux que nous formons tous pour notre pays, il en est un qui devrait faire l’unanimité, tant les opinions convergent pour se désoler de l’effondrement de la France. Ce vœu n’est en fait que l’expression de la volonté de vivre, que tous les humains ont en commun, mais qu’ils ne traduisent pas toujours en actes. Oui, la France doit se reprendre.

La France a commis une grande faute, qu’elle paie aujourd’hui au prix fort. Elle s’est laissé entraîner dans une spirale dont elle n’avait en fait nul besoin. L’empire romain a distribué du blé à tous les paysans qui avaient quitté la terre pour la ville de Rome parce qu’ils ne pouvaient plus subsister sur leur ferme, étranglée par l’appétit insatiable de l’empire. Rome n’avait pas le choix. Une révolte de la faim aurait eu raison d’elle. Mais la France ?

A la Libération, les Français étaient pauvres. Mais ils étaient pleins d’ardeur pour reconstruire le pays. Une aide de circonstance pouvait se justifier, mais certes pas un nouveau système de vie passant par une assistance de chaque instant. Bien entendu, le nouveau système n’entra en vigueur que progressivement et sous des dehors vertueux. Il fallait permettre aux Français de se soigner, d’avoir une retraite, et d’élever une famille. On reconnaît là les trois branches de la Sécurité sociale.

On peut aussi y reconnaître la main du parti communiste, fort de plus de 28 % des voix (et armé, comme le fit observer le général de Gaulle à  un visiteur). Mais il y avait aussi 72 % des Français qui n’étaient pas communistes et qui ne voulaient en aucune manière vivre dans une « démocratie populaire », nom dont les communistes avaient baptisé les dictatures qu’ils créaient dans la partie de l’Europe que l’armée rouge occupait. Mais la vertu a ceci de pernicieux qu’elle peut tromper les plus lucides des citoyens en leur faisant croire que son déploiement n’est fait que pour leur bien.

Aujourd’hui, alors que nous allons nous engager dans l’an 2022, le budget social de la France est égal au budget militaire des Etats-Unis ! Avec ce budget, l’Amérique protège le monde libre. Avec le même budget, la France s’enfonce et toutes ses structures s’effondrent les unes après les autres.

Nous n’avions nul besoin de ces prélèvements gigantesques sur l’activité économique. Le général de Gaulle disait : « La Sécurité sociale, c’est bon pour un million de pauvres types ! » Que n’a-t-il mis ce précepte en vigueur quand la Sécurité sociale a commencé son périple déficitaire. Georges Pompidou, alors premier ministre, confia à Jean-Marcel Jeanneney le soin de prendre des ordonnances qui devaient conduire la Sécu à l’équilibre. Elles ne la conduisirent qu’a d’autres déficits, et il en fut ainsi de tous les plans de « redressement » qui se sont succédé jusqu’à aujourd’hui.

Non, nous n’avions aucun besoin de cette débauche de dépenses incontrôlées et de pertes abyssales. La Sécurité sociale se décline, pour l’essentiel, en deux assurances : assurance maladie, assurance vieillesse, et en une allocation dite familiale. Les deux premiers régimes doivent fonctionner comme les assurances qu’ils sont, et le troisième dépend de choix politiques libres et révocables.

Rien n’empêchait donc la France de faire un choix assurantiel pour la Sécurité sociale et de l’assortir de dispositifs d’aide pour les moins favorisés. Au lieu de cela, le système communiste l’a emporté, et a emporté la France avec lui dans le gouffre où elle agonise. Ce fut bien un choix politique, et une grande victoire pour le parti communiste, qui l’a célébré en disparaissant. On n’avait plus besoin de lui, ses idées régnaient sur la France.

Alors puisque les choses sont claires, pourquoi les gouvernements français successifs refusent-ils d’appliquer la mise en concurrence de la Sécurité sociale, décidée par le traité européen de 1986, qui la ramènera à l’équilibre et cessera de faire plonger notre économie dans l’abîme du sous-développement ? Il n’y a pas de réponse sérieuse à cette question, car l’attitude des politiciens français s’apparente à celle des habitants du royaume qui ne voyaient pas que le roi était nu. Il fallut, chacun le sait mais n’en tire pas de leçon, un enfant pour faire éclater la vérité.

La France, pour se reprendre, n’a besoin que d’un coup de fouet : celui que donnera à notre économie la fin de la torture sociale que lui inflige le communisme. Cette révolution se fera sans effusion de sang et même sans violence. Il y suffit d’une simple phrase : vous êtes libres !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

Peut-on faire un vœu, un seul ?

Notre époque est si désespérante pour ceux qui sont lucides, si fausse pour ceux qui sont crédules, si propice aux cyniques, que la tradition des vœux de la nouvelle année parait bien désuète, puérile, naïve…

La faillite et la guerre — qui va toujours avec elle — sont à nos portes. Si probablement chez nous, dans l’année à venir…

Alors, pourquoi espérer, faire des vœux, voire un seul vœu ?

Parce qu’un seul vœu suffirait : l’éradication de la violence.

Une conscience collective cherche, un peu partout, à éradiquer la violence.

Je pense que cette conscience est mondialement majoritaire dans la population de tous les pays ou races confondus. Il n’y a que dans l’esprit des hommes de pouvoir, des hommes des Etats, que secrets et violences sont encore les bases de leur fonctionnement.

Face à eux le monde s’organise par le biais des réseaux sociaux.

Les femmes sont au sommet de cette organisation, elles luttent avec de nombreux succès contre les violences millénaires qui leur sont faites. Leur victoire est probable, elle changera tout. A condition qu’après avoir vaincu la violence elles n’en deviennent pas le vecteur, ce qui serait catastrophique mais peu probable pour de multiples raisons.

Elles sont les plus nombreuses, mais elles ne sont pas les seules à lutter contre la violence. De nombreuses minorités font entendre leurs voix et s’insurgent contre la violence dont elles sont l’objet, certaines sont audibles, d’autres moins.

Mais tout le monde comprend que l’éradication de la violence est la seule réponse possible à l’augmentation de la population mondiale, accompagnée — cela va de soi – du respect dû à l’intégrité morale et matérielle de chaque individu.

Dans le cadre de ces réflexions, la lutte contre la violence fiscale est essentielle.

Les hommes de l’Etat font l’apologie de la violence fiscale, comme ils font l’apologie de la délation, du chauvinisme et de la guerre, autant de bases à leur pouvoir.

Mais leurs fusils et leur fausse justice pèsent bien peu face à la conscience universelle qui peut s’exprimer à travers les réseaux sociaux.

Pour l’instant ils ont su imposer une croyance absurde qui consiste à prétendre que déposséder autrui par la force, quels que soient les moyens employés, serait bénéfique à la population.

Oui mais, ils sont en faillite. Ce fait est incontournable.

Face à cette faillite ils devront retourner leur machine à piller contre tous, y compris les plus humbles, et alors la vérité apparaitra : ils pillent au seul profit de l’exercice de leur pouvoir. Cela se suffit dans leurs têtes.

Alors, dans ces conditions et face aux enjeux, ma journée de prison — et peut être celles à venir — pour faire taire ma dénonciation de la violence fiscale, sont bien peu de chose.

Je vous souhaite donc une année de liberté et de lutte contre la violence fiscale dont nous reparlerons, souvent — en fait constamment — et longtemps.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,58 sur 5 (12 avis)
Loading...

Voici pourquoi la France s’abandonne !

Voici pourquoi la France s’abandonne !

Triste Noël en France. Mais l’espérance est au cœur des croyants. Et pour ceux qui ne croient pas, il y a toujours cette fête de famille, le souvenir de la neige qui crisse sous les pas, et de la mandarine qui attend tout près de l’âtre.

Un pays divisé et qui ne devrait pas l’être. Les politiciens ont fait leur oeuvre : ils ont semé leur poison dans les âmes. Tel qui vivait serein est empli de haine, tel autre qui aimait son voisin lui trouve une drôle de tête, pour tout dire une tête d’étranger. Et pourtant, quand une équipe de France joue sur le terrain, la Marseillaise retentit chaque fois qu’il faut encourager la nation au combat. Comment avons-nous pu devenir aussi malheureux dans un si beau pays, avec des compatriotes qui respirent le même air que nous et qui savent qu’être un Français est un cadeau du ciel ?

Il y a hélas un mal français. Et l’on a le sentiment que les Français ne veulent pas le combattre. Volonté de ne pas voir ? Inconscience ? Sentiment que tout est perdu ?  Peu importe, le résultat est là : notre pays s’enfonce lentement – mais de plus en plus vite – dans l’eau obscure et glacée des fleuves immenses qui se jettent dans des mers dont nul ne revient.

Il ya de quoi enrager quand la connaissance et l’expérience qu’une éducation aimante et éclairée vous ont apportées, et que des études que tout le monde peut faire en France, parce que la gratuité n’y est pas un vain mot, vous ont préparé à être un citoyen responsable. Oui, il y a, en France, des hommes et des femmes en très grand nombre qui sont prêts à se porter au secours de leur pays. Pourquoi ne le font-ils pas ?

Il est important de répondre à cette question, car notre avenir commun en dépend. La seule explication vraiment convaincante est le découragement général. Encore faut-il expliquer sérieusement ce découragement. Les tentatives politiques n’ont pas manqué, visant à renverser les équipes en place. Toutes ont échoué, même si l’assise du pouvoir n’a cessé de se réduire. Le pouvoir actuel représente moins du tiers des électeurs, et beaucoup moins encore des inscrits. Il est plus que minoritaire. Mais l’opposition n’a aucune unité et cultive plus la chimère que la raison. Le régime se maintient donc cahin-caha, ment à gorge déployée et se perd dans une gestion qui ne se fait même plus au jour le jour mais de minute en minute. Un tel pouvoir est voué à tomber avant longtemps.

Néanmoins, il se maintient, même dans des conditions déplorables. Le plus terrible pour lui, est que maintenant tout se sait très vite par la grâce d’Internet. On peut revoir en ce moment des déclarations d’il y a moins de trois ans du premier ministre de l’époque, Edouard Philippe, et de sa ministre des transports, Elisabeth Borne, se vantant de réaliser le recul du nucléaire au profit des énergies renouvelables, alors que cette décision imbécile aura pour seul avantage de faire vivre les Français dans le froid. Philippe est au sommet des sondages aujourd’hui, et Borne est première ministre, alors que leur place devrait être dans les poubelles de l’histoire.

On touche là la principale raison du découragement : la désinformation. Le sacrifice de notre industrie nucléaire aurait dû faire l’objet de unes répétés de tous les journaux. Il n’en a rien été. Inutile de se révolter se sont dit les Français lucides, l’opinion n’est pas avec nous. Or c’eût été le contraire si les médias avaient exposé les enjeux.

Mais n’oublions pas la raison des échecs répétés de remplacement des gouvernants. C’est l’emprise de l’Etat. Elle est actuellement de 62 % de la production. On ne peut plus entreprendre ni même faire un pas sans se heurter à l’Etat, qui continue de croire qu’il est la solution aux problèmes, alors qu’il en est le créateur.

On pourra remettre l’Etat à sa place et rendre le pouvoir aux Français en libérant ces derniers de la Sécurité sociale. Un traité européen l’a décidé en 1986. La France à l’obligation constitutionnelle de l’appliquer. Il faut faire cesser le viol permanent de notre état de droit. La liberté et la prospérité sont au bout de ce chemin.

Pourquoi se battre encore, alors que la France s’abandonne ? Tout simplement parce que nous sommes français et que nous n’avons pas le droit de trahir notre pays. Alors plus que jamais, vive la France !

Joyeux Noël à tous.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...

La violence fiscale n’est pas inéluctable

Bonjour,

Nous allons nous structurer pour combattre la violence fiscale qui empoisonne la vie de tous les français.

La fiscalité doit être la même pour tous, proportionnelle et maitrisée, il en va de la santé économique du pays et du bonheur de ses habitants.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,67 sur 5 (12 avis)
Loading...

Foutu

Plus on ignore tout du football et plus on s’autorise à gloser. Trois philosophes illustrent mon propos : Onfray, BHL et Ferry. Ils tirent tous trois des conclusions savantes sur l’engouement et la ferveur des masses, la religion et Dieu, mais aussi la politique et le gouvernement des peuples, le bien se conduire etc…

Il faut ce qu’il faut quand on se prétend philosophe et qu’on fait profession d’éclairer la nation.

J’ai un ami qui récuse être philosophe. C’est qu’il doit l’être davantage que nos lumières des ténèbres. Lui, s’y connaît en football et par conséquent, n’en dit rien. Il a raison. Je le consulte en secret. Il tente de m’initier.

Comme lui, je n’en dirai rien sinon pour reconnaître que le football est passion et qu’il échappe à la raison, à la sagesse et aux discours. Tous les commentaires à son propos sont ennuyeux, prétentieux et vains.

En revanche, je connais le processus électoral.

J’en ai tiré une seule conclusion. D’expérience.

« Quand, au départ, c’est foutu, malgré les prouesses, c’est foutu ».

Sage, non ?

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 3,33 sur 5 (3 avis)
Loading...

Quand La Cour d’Appel de Montpellier fait l’apologie de la violence fiscale

En cliquant sur ce LIEN vous pouvez prendre connaissance de l’arrêt de La Cour d’Appel de Montpellier, rendu le 14/12/2022.

En cliquant sur cet autre LIEN vous pouvez prendre connaissance du problème que je soumettais à cette Cour.

Survol abrégé de l’idée de retraite

Son économie est constituée des sommes que l’on perçoit sans être actif, c’est donc une rente. Pour disposer d’une rente il faut avoir accumulé un capital.

Certains ne prennent pas la précaution, ou ne sont pas capables, de constituer un capital. D’où l’idée de mutualiser l’effort à ce sujet.

Hélas un capital c’est fragile, on peut se le faire voler où il peut perdre sa valeur brusquement. C’est ce qui est notamment arrivé, plusieurs fois, à ceux qui s’étaient regroupés ou avait fait confiance à une tierce compagnie pour créer un capital en vue de la perception d’une rente à la fin de leur vie de travail.

Alors les hommes de l’Etat, jamais à court d’idée pour prétendre être capables de faire ce que personne ne sait faire, ont inventé la « retraite par répartition ».

Il s’agit d’une escroquerie banale, type pyramide de Ponzi, qui consiste à faire payer les entrants au profit des sortants. Elle a été mise en œuvre par le régime de Vichy.

A sa base la ficelle était juteuse. L’espérance de vie courte, la retraite fixée à 65 ans, les marges entre les cotisations entrantes et les rentes réparties étaient somptueuses.

Plus de cinquante « bidules », privés, créés entre copains ont vu le jour et brassé pendant des années des sommes mirobolantes, les copains se servant au passage.

Mais, dès les années 1970, la durée de vie, le chômage, et la baisse globale de la puissance économique de la France ont mis à mal la combine.

Certaines caisses aux affiliés riches se sont contentées d’augmenter les cotisations, donc rien de visible tant que les affiliés ne cassent pas tout. Pour les autres ont est allé voir les copains aux commandes des pouvoirs publics.

Et, la bureaucratie des hommes de l’Etat s’est substituée, plus ou moins vite, aux acteurs initiaux défaillants. Doucement, ces escrocs se sont fait la malle. La combine a été étatisée, mais elle reste toujours une escroquerie. La différence est que, garanties par l’Etat les recettes ne sont plus des cotisations mais un impôt.

Et cela change tout :

D’abord, votre cotisation devient une acte de solidarité, un impôt social, elle n’est plus attachée à un contrat. Votre contrat initial a été rompu par votre prestataire, mais pour autant vous n’avez pas retrouvé votre liberté, vous êtes solidairement responsable de son escroquerie.

Ensuite, devenant le contribuable de votre retraite et non plus le client initial que vous étiez d’une caisse privée, vous subissez de plein fouet la violence fiscale liée à votre nouvelle situation.

L’audience d’appel du 17/11/2022 a été suivie en délibéré d’un arrêt du 14/12/2022. Dans cet arrêt, La Cour fait l’apologie de la violence fiscale.

A l’audience, quand même troublé en découvrant une retraite ridicule après 40 ans de cotisations et des demandes de taxes de retraite — le terme de cotisations n’étant plus adapté – plus importantes annuellement que la retraite versée, le magistrat s’était retranché derrière l’idée qu’il n’avait pas à en juger, puisque ce n’était pas de cela qu’il était saisi mais d’une simple contestation de « cotisation ».

Mais il n’a pas résisté à la pulsion de faire état de la légitimité de la violence fiscale :

En lisant cet extrait de l’arrêt, on ne perçoit aucun rapport avec la réalité de la situation.

Que la société privée initiale soit devenue une administration de l’Etat, pourquoi pas ? Mais que mon contrat initial, sans mon avis, me soit imposé dans de nouvelles conditions aboutissant à me faire payer un impôt, Non, ce n’est pas possible.

Que le résultat soit que le contenu de mon contrat initial le transforme en obligation illimitée pour moi et en aucune obligation pour l’autre contractant est une escroquerie.

Qu’en plus, on me raconte des conneries habillées du titre de « solidarité » alors que je n’ai rien et que l’on me vole pour donner à d’autres qui ont plus que moi, c’est fort de café.

Qu’enfin la violence fiscale, telle que décrite par le magistrat : payez et fermez votre gueule, ce qui est fait de votre argent étant de la solidarité ne vous regarde pas… me soit appliquée dans le cadre de mon contrat vieillesse, que je n’ai jamais demandé, dont l’assureur privé m’a été imposé en son temps, c’est gonflé.

Nous allons voir ce que dit la Cour de cassation et, sans doute plus tard, La Cour Européenne.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...