Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

MALTRAITANCE ET TORTIONNAIRES – A l’attention de Mme Catherine LORMEAU

Madame,

Le 26 septembre 2022, vous m’avez adressé, par courrier en RAR, des mises en recouvrement antidatées au 16/08/2022.

Pour un total de 200 386 € : https://ahp.li/9662219cb21546194690.pdf

Ces mises en recouvrement visaient de pseudos-dettes fiscales issues de contrôles fiscaux abusifs, ne reposant sur aucune réalité, basse vengeance d’un pouvoir fiscal pervers qui avait généré la création de mon blog https://temoignagefiscal.com/, et une lutte mortelle de 20 ans, qui perdure et que j’espère encore gagner, car je crois en la justice et je pense que vos manœuvres seront lourdement condamnées.

Le 1 décembre 2022, vous m’avez adressé des mises en demeure pour le même objet d’un montant de 193 402 € : https://ahp.li/bb6a1e5ea07e1bbebebc.pdf

Le 2 mars 2023, vous avez pratiqué sur le compte de ma société une SATD, pour un montant de 193 402 €, total d’une addition de restants dus tous égaux à zéro, vestige sans doute de mon paiement de toutes ses sommes irréelles par la vente imposée des biens de ma société !!! : https://ahp.li/18ce38e87a0171f7c918.pdf

Le 31 mai 2024, vous venez de pratiquer une nouvelle SATD, pour un montant de 197 021,77 €, qui vise toujours les mêmes objectifs : https://ahp.li/bcd9506bee4d1110b90c.pdf

La preuve que ces sommes ne sont pas dues :

  • Le 11 juillet 2022 vous avez établi un décompte définitif des sommes dont vous me prétendiez débiteur, que le notaire qui a procédé aux ventes de mes biens vous a soldé. Ces sommes visent toujours les mêmes délires inexistants dans la réalité : https://ahp.li/014cf73339c0384a3a62.pdf
  • Le 19 aout 2022 vous avez levé toutes les hypothèques que vous aviez prises sur les biens de ma société, car le notaire avait soldé vos prétendues créances : https://ahp.li/f0100efa5c58fb8f7c03.pdf

Vous ne pouvez en aucun cas prétendre à de nouvelles créances visant un contentieux que vous avez-vous-même soldé.

LA VERITE

En réalité, je me suis aperçu que vous déteniez, vos décomptes fantaisistes soldés, un trop perçu d’IR de 10 322 €, que je vous ai réclamé le 10 aout 2022 : https://ahp.li/64493490539f33bad9ea.pdf

Où avais-je la tête ? Demander des comptes à un tortionnaire ? Quelle idée loufoque.

La réponse ne peut être que : davantage de maltraitance. CQFD.

MALTRAITANCE ET TORTIONNAIRES

J’ai 80 ans, une fin de vie particulièrement difficile alors que je n’ai jamais dépendu de l’agent public, qu’au contraire j’ai enrichi le pot commun et la pensée collective par mes engagements et mon travail. Je ne juge pas utile d’en faire étalage, je ne l’ai jamais fait, je n’ai agi qu’animé par ma condition d’être humain responsable.

Pendant tout ce temps, j’ai beaucoup réfléchi, au-delà, je l’espère, des intoxications intellectuelles et sociales permanentes.

Notamment en ce qui concerne la maltraitance, les tortionnaires et les résistants. Peut-être parce que je suis un enfant de la guerre, issu de ces problématiques.

Pour imager mon propos, je vais partir de l’article paru hier dans le journal Le Point : https://ahp.li/d507677f8119d59a3755.pdf

Il s’agit des maltraitances, considérées comme normales et nécessaires à l’époque, en vigueur il y a quelques années au lycée de Notre-Dame de Bétharram, à Pau.

Le constat

Pour qu’il y ait maltraitance — non définie comme « coups et blessures et atteinte à l’intégrité morale » qui sont la réalité — il faut :

  • Le support d’une croyance qui va effacer toute prise de conscience des faits, en les projetant dans une nécessité de future construction du cadre de l’implantation dans la société de cette croyance. Ici, c’est l’éducation sévère qui permettrait la construction d’un être parfait, efficace et solide, au point que ce sont les parents qui se privent pour envoyer leurs enfants souffrir dans cette boucherie humaine destructrice. Ce pourrait aussi être une religion, une organisation sociale, ou n’importe quelle croyance animée d’un prosélytisme fort.
  • Des tortionnaires volontaires. Le simple fait de croire prédispose à accepter la maltraitance, mais pas pour autant à en être un acteur. Or, le tortionnaire est un acteur. Ses motivations peuvent être la simple bêtise ou l’ambition, voire pire : le plaisir. Le tortionnaire est beaucoup plus présent que la trace qu’il laisse dans l’histoire des maltraitances éradiquées.
  • Une acceptation de la société. Sans laquelle la maltraitance n’ayant pas pignon sur rue va avoir du mal à se développer largement. La maltraitance est toujours, de ce fait, accompagnée de la censure pour éviter les contestations de la croyance qui lui donne vie. Elle est aussi couverte par la force qui s’exprime par la loi, la justice et les forces de l’ordre.

La résistance

  • La violence de la maltraitance et la résilience de l’être humain sont telles que très peu des maltraités entrent en résistance. La solution que pourrait apporter la résistance parait toujours plus lointaine que l’espoir immédiat d’imaginer la baisse de l’intensité de la maltraitance à cours terme par la soumission.
  • Pourtant aujourd’hui notre société a obtenu des résultats tangibles face à de nombreuses maltraitances. Citons : justement l’éducation des enfants, mais aussi la condition des femmes, la condition ouvrière, le rapport aux animaux, à la nature, l’acceptation des minorités, des préférences sexuelles, etc…
  • Et pourtant certains pensent encore que, justement, ces résultats prouveraient la faiblesse et la déliquescence de notre société, alors que c’est exactement l’inverse qui se produit.

La confusion

  • Elle se résume en peu de mot, un seul : l’égalitarisme.
  • Cette croyance qui permet à des personnes comme vous, Mme LORMEAU, de croire ou de faire semblant de croire à l’égalitarisme et de pouvoir au nom de cette croyance maltraiter tous les jours des êtres humains préalablement dévalorisés par la qualification de « fraudeurs fiscaux ». Cela sans que jamais leur position soit considérée par rapport à leur apport social, mais simplement par rapport à des règles que vous avez le droit d’inventer au jour le jour, juste pour avoir le plaisir de les torturer, comme cela est démontré dans le dossier que je rapporte en tête de ce billet.

Conclusion

Vous êtes, Madame LORMEAU, une tortionnaire dans un univers de maltraitance fiscale, dont Bercy est l’église sous-tendant la croyance en un égalitarisme qui sert de vecteur aux fanatiques de la maltraitance en général, qui comme vous s’épanouissent dans ces conditions extrêmement favorables.

Je suis un résistant qui, vu mon âge, risque de disparaître avant de voir la fin de cette maltraitance. Mais ce n’est pas sûr.

Car au bout de toute maltraitance il y a un échec cuisant. Ici se sera la faillite économique du pays générée par les dégâts sur les forces vives de cette maltraitance.

Et là, tous seront touchés, y compris les plus modestes, la croyance sera si ébranlée que les tortionnaires seront soudain vus pour ce qu’ils sont : des tortionnaires.

Alors ceux-ci seront lourdement condamnés. Aurai-je le temps de vous voir condamnée ? Je l’espère et je m’y emploie.

Serez-vous un jour condamnée pour tout le mal que vous faites ? J’en suis sûr, c’est ce qui me maintient en vie et me donne l’énergie pour continuer à me battre.

Désolé, mais pas de formule hypocrite de politesse, je vous souhaite simplement le dixième du mal que vous faites, ce sera déjà énorme à supporter.

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Restons éveillés, les évènements approchent !

Restons éveillés, les évènements approchent !

« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. » Il n’y a pas un seul candidat libéral à cette élection européenne. Certes il y en a un ou deux qui présentent un zeste de libéralisme, mais ce n’est que pour donner un peu de goût à leur breuvage socialisant. Cette élection est donc pour moi fort dépeuplée. Je suis face à un désert idéologique, où toute la nature se résume à quelques arbustes rabougris. L’image que donne la France est celle d’un Sahara où le soleil ne se lève que pour brûler.

Pourtant notre pays est engagé dans une coalition qui lutte pour préserver la liberté de l’Occident que met en péril le tyran russe, comme l’appelle justement le président des Etats-Unis. Comment peut-on être socialiste – et même communiste – dans une telle alliance ? Nos amis sont décidément bien tolérants envers nous. Il est vrai que la France a encore du sens. Elle ne le doit qu’à son passé. Mais à mesure que le temps passe, nous sommes poussés en dehors du monde civilisé. Non par nos amis, mais par notre propre faute.

Je suis la politique depuis de  nombreuses années et j’y participe. Ce que je constate aujourd’hui me navre. Tous les espoirs et les efforts de redressement ont été anéantis par l’Etat, qui n’a cessé de prendre de l’argent aux actifs pour le distribuer aux inactifs. Dans des conditions d’ailleurs très contestables, puisque le régime de retraite a été bâti sur une idée folle consistant à ne jamais se soucier du sort des jeunes, contraints de financer les pensions de leurs aînés sans avoir la moindre chance d’en bénéficier un jour à leur tour en raison de l’effondrement du nombre de cotisants.

L’Etat, me direz-vous, mais qui est l’Etat ? La réponse est simple. L’Etat, ce sont ceux qui s’en sont emparés. Des partis politiques donc, dirigés par de hauts fonctionnaires alternant entre fonctions électives et pantouflages rémunérateurs et se souciant de la France comme de colin-tampon. La France, pour eux, n’a jamais été qu’un terrain  d’expérience où l’on peut faire valoir son agilité intellectuelle sans jamais se soucier du résultat pour la nation. En fait ces gens ont tué le patriotisme en France en le rendant inutile et même gênant car il perturbe la redistribution de l’argent des Français. L’Etat s’est comporté en ennemi de la France et non en rempart. La lutte contre l’Etat prédateur est devenue une ardente obligation dans notre pays.

Or nous vivons une élection nationale où ce sujet n’a pas même été évoqué. Certes il s’agit d’une élection européenne, comme le répète M. Macron pour échapper à son bilan national, mais depuis quand l’Europe n’a-t-elle plus de rapport avec un pays qui en est membre ? En vérité, nous sommes entrés dans l’ère du mensonge permanent, au point qu’il va nous falloir un enfant, comme dans le conte d’Andersen, pour dissiper le nuage de crédulité qui fait voir à tout un peuple les habits neufs du souverain, alors qu’il est nu. Ce serait d’ailleurs assez drôle de représenter une cérémonie où tout le monde, du président au dernier manant, serait nu comme un ver et manifesterait son enthousiasme pour un régime qui l’a ainsi transformé.

Ce qui doit nous rassurer, c’est qu’aucun régime aussi décadent que le régime français actuel ne s’est jamais maintenu très longtemps. Même le communisme soviétique a fini par s’effondrer, soixante-douze ans après son instauration. Le régime français ne tient que par 250 000 policiers et gendarmes. Qui dissipent rapidement toute manifestation un peu dangereuse. Mais le maintien de l’ordre a ses limites. Surtout quand l’ordre n’est maintenu que dans les lieux les moins désordonnés. Car là où le désordre sévit vraiment, il règne en maître, le pouvoir tremblant à l’idée de devoir affronter les populations immigrées. Du coup, c’est une égérie de l’immigration qui est devenue la voix de l’opposition en France. Et ce n’est qu’un début.

En ce 80e anniversaire du Débarquement, il faut se souvenir de l’appel du 18 juin 1940, qu’aucun discours officiel n’a évoqué, comme si toutes ces excellences réunies ressentaient une crainte révérencielle face à l’extraordinaire exploit d’un général inconnu qui avait fini par incarner son pays et par apparaître comme son sauveur. Pour tout dire, ce qu’a fait De Gaulle, en fait ça ne se fait pas. Et pourtant, ça s’est fait. Comme tous les grands évènements de l’histoire, l’épopée de la France libre s’est produite au mépris de la vraisemblance. Et pourtant, elle a eu lieu.

Voilà pourquoi nous ne devons pas perdre courage. L’adversaire que nous devons affronter n’est pas fort d’une armée de fer, mais d’une montagne de paresse qu’il a répandue sur notre peuple. Elle est plus difficile à affronter qu’un adversaire lourdement armé parce que ces armes-là ont pour effet d’endormir ceux qu’elles frappent. Mais leur effet se dissipe à mesure qu’elles se décomposent dans l’effondrement général. Il vient toujours un moment où les ministères sont désertés. Et où la voix du peuple peut enfin se faire entendre. Notre devoir est de veiller à ce que cette voix soit bien celle du peuple et non de quelque usurpateur. Restons éveillés et attentifs. Les évènements approchent !

Claude Reichman

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L’art de juger

La musique s’adresse directement aux sentiments sans impliquer aucun raisonnement. Michel Serres la classait au rang de langage vernaculaire universel, ce qui, pour un philosophe, était plus que méritoire. Il la créditait d’une capacité très supérieure aux mots qui, pour devenir universels exigent une traduction. L’universalité n’est accessible aux mots qu’avec l’intermédiation du traducteur. La musique est la seule expression artistique qui n’exige aucun apprentissage pour en saisir l’âme. On la ressent intimement.

On a ainsi coutume de dire que « l’art nous parle ». Et, en effet, l’art n’est jamais muet. Mais les spectateurs et les auditeurs sont parfois sourds et ne voient pas toujours très bien.

Pour les arts dits plastiques, les sentiments ne suffisent pas. Il faut apprendre à voir. L’un de mes vieux amis me disait à propos de l’art contemporain : « Il faut en voir le plus possible. C’est en voyant beaucoup d’œuvres que tu formes ton goût ». Il avait raison. À condition toutefois que le spectateur s’applique à voir.

Ce qui est vrai pour l’art contemporain, l’est tout autant pour l’art classique. Il y a tant de messages dans un tableau, les uns visibles mais incompréhensibles au premier regard, faute de connaissances de l’époque, du lieu ou des coutumes en usage du vivant de l’auteur, les autres allusifs à des événements connus des contemporains et de quelques initiés, puis passés dans l’oubli.

Toute connaissance exige un apprentissage.

Et c’est le spectateur et l’auditeur qui, grâce à cet apprentissage, censureront l’auteur ou lui donneront son label.

La politique n’est certes pas un art. Mais elle s’expose comme tel, se fait voir sur scène et se fait entendre devant un parterre d’audio-spectateurs d’autant plus sévères qu’ils sont artisans de leur propre avenir grâce à des interprètes qu’ils ont sélectionnés.

Reste pour ces spectateurs à comprendre l’œuvre, à en tirer les conséquences pour leur avenir et à approuver ou à censurer les acteurs selon qu’ils auront ou non répondu à leur attente.

La politique a, comme la musique, cette faculté d’être jugée sans avoir à être comprise. Elle devrait s’adresser à la raison. Comme la musique, elle s’adresse aux sentiments. La politique démocratique est de l’ordre de l’irrationnel. On aime ou l’on hait sans raison l’acteur politique.

Nul n’est besoin, comme en peinture, d’apprentissage pour devenir censeur.

Nul n’est besoin, comme dans un tableau de maître, de décrypter ses messages cachés.

Nul n’est besoin d’accumuler les connaissances pour former son goût à la politique.

Chacun peut la juger, sans la connaître, selon les sentiments qu’elle lui inspire.

Elle est, comme la musique de Michel Serres, un langage universel, de toutes les époques, de tous les continents et pour toutes les conditions.

Mais, à juger la cacophonie qui en résulte, c’est une drôle de musique !

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Uchronie

En ce 06 juin, il faut rendre hommage aux soldats américains, britanniques et canadiens qui se sont sacrifiés pour sauver l’Europe du joug nazi et probablement aussi du joug soviétique en débarquant sur les plages de Normandie il y a 80 ans.

N’oublions pas les 4.500 soldats américains qui sont tombés à Omaha Beach sous les balles des redoutables MG 42 allemandes (*) et qui n’ont pas reculé.

Il faut aussi souligner la formidable logistique qui a été mise en place par les américains qui restent toujours, quoiqu’on en dise, les maitres absolus en la matière ; car sans logistique pas de guerre possible !

Mais, avez-vous seulement une fois imaginé ce qui se serait passé si les alliés n’avaient pas débarqué ou que le débarquement ait échoué et que l’URSS ait vaincu seule le troisième Reich.

Car  il ne fait pas de doute que l’Allemagne aurait été vaincue ; cela aurait juste pris un peu plus de temps. Probablement en 1946, car Hitler aurait utilisé, en dernier recours, les puissantes unités stationnées en France.

A partir de ce point de départ, nous pouvons donc envisager une uchronie c’est à dire un récit fictif à partir d’un point de départ historique.

L’Armée rouge aurait donc terminé sa course non pas à Berlin mais à Brest ou même peut-être à Gibraltar après avoir franchi les Pyrénées !

Du coup, nous aurions été « libérés » par l’armée rouge et la physionomie de l’Europe en aurait été totalement bouleversée !

La libération de la France ne se serait pas du tout passée comme en 1944 et les mouvements de résistance, surtout non communistes, auraient été impitoyablement pourchassés par le « libérateur ».

Bien évidemment, le pouvoir en France serait revenu non pas au général de Gaulle, arrivé dans le wagon des alliés, mais à un membre du parti communiste français arrivé dans les wagons de l’armée rouge. Maurice Thorez, secrétaire général du PCF qui s’est enfui dès 1939 en URSS où il y a passé toute la guerre ?

On peut d’ailleurs se demander si l’administration française se serait mise au service de l’occupant soviétique comme … elle s’est mise au service de l’occupant allemand ?

Et cela aurait été la même chose dans tous les pays d’Europe puisque l’URSS aurait imposé partout son « système politique » qui est juste celui de la dictature du parti soviétique par le biais de régimes fantoches ; Staline n’ayant par ailleurs aucune considération pour la souveraineté des Etats limitrophes et de leurs populations !

Finalement, nous aurions échangé une dictature contre une autre car les sbires du NKVD (ancêtre du KGB) n’avaient rien à envier à ceux de la Gestapo !

Naturellement, l’Allemagne n’aurait pas été divisée en quatre zones d’occupation ; elle serait restée l’Allemagne mais elle se serait appelée juste RDA (ou DDR en allemand). La France aurait probablement hérité du nom de république démocratique de France …

L’OTAN n’aurait pas existé, les seuls pays libres en Europe auraient été le Royaume Uni, l’Irlande, l’Islande, peut-être la Grèce et enfin l’Italie, puisque celle-ci était déjà libérée depuis 1943 (débarquement allié de Sicile en juillet 1943) avec la chute de Mussolini le 24 juillet 1943).

Pour mémoire, le Maghreb était déjà occupés par les américains depuis octobre 1942 (opération Torch) pendant que les britanniques tenaient l’Egypte, la Palestine, la Syrie, l’Irak.

L’Espagne et le Portugal étaient sous des dictatures (Franco en Espagne et Salazar au Portugal)

Bien évidemment, toute l’Europe, y compris  les pays scandinaves qui auraient été au minimum finlandisés, se serait retrouvée sous la botte du petit père des peuples, le terrible et sanguinaire Staline, qui aurait usé de ses méthodes habituelles pour imposer sa volonté ; à savoir l’élimination systématique de toutes les élites susceptibles de s’opposer à lui de quelque manière que ce soit et des déportations massives pour les autres même si on ne peut pas exclure des mouvements de révolte comme il y en a eu à Prague, Budapest ou Berlin.

Cette pratique est une constante du stalinisme que ce soit pour les Ukrainiens, les polonais civils et militaires, ses propres cadres, les pays baltes.

Staline aurait procédé à un nettoyage politique ; c’est à dire en fait la même chose qu’un nettoyage ethnique mais pour des raisons politiques …

Inévitablement, la faveur intellectuelle dont a bénéficié le régime soviétique de la part d’une grande partie de l’intelligentsia française (Sartre et tous les intellectuels de gauche) n’aurait pas connu le même développement … surtout que les soviétiques auraient développé un système de surveillance généralisée de la population de même type que la fameuse Stasi est-allemande !

Y-aurait-il eu une « libéralisation » à la mort de Staline (en 1953) ?

On ne peut même pas en être sûr car Khrouchtchev, qui a succédé à Staline et contrairement à l’image qu’il a laissée, n’était pas du tout un gentil. C’était un commissaire politique dont les mains ruisselaient de sang (ukrainien et polonais notamment). En outre, il n’y aurait eu aucune pression extérieure susceptible de provoquer la critique et le changement du régime stalinien.

 On peut penser aussi qu’il n’y aurait pas eu d’effondrement de l’URSS en 1990 car il n’y aurait pas eu d’alternative.

Tous les européens pratiqueraient le russe comme deuxième langue au lieu de l’anglais !

Les conséquences auraient été incalculables sur le plan économique car la formidable croissance des 30 glorieuses n’aurait pas eu lieu et notre niveau de développement serait aujourd’hui au mieux celui des années 60 !

Dans une économie planifiée, pas de société de consommation… pas de gadgets, pas de smartphone … juste le bon vieux téléphone filaire à cadran en bakélite mais … seulement pour les privilégiés !

Pour acheter une voiture, du type Trabant, il aurait fallu s’inscrire sur des listes d’attente avec l’espoir d’en recevoir une au bout de 12 ans d’attente (c’était la norme en RDA) !

Une entreprise comme Airbus, leader mondial de l’aviation civile, n’aurait jamais existé !

Il n’y aurait pas eu de mondialisation et le formidable développement de la Chine n’aurait probablement pas eu lieu pour la simple raison que les Etats Unis auraient freiné le plus possible l’accès aux marchés libres des produits chinois et le pillage technologique aurait été beaucoup plus difficile.

L’URSS se serait livrée au pillage systématique de tous les pays occupés, comme elle l’a fait dans l’Europe de l’est, et le rêve de V Poutine aurait finalement été accompli !

Fatalement, il n’y aurait eu aucune liberté politique ou d’opinion et par voie de conséquence, pas d’écologistes, pas de mouvement Woke, ni de mouvement LGBT++

La télé, avec 2 chaines, serait restée un haut lieu de propagande soviétique … tout comme la presse papier !

La Vème république n’aurait pas vu le jour, il n’y aurait pas eu d’élections (libres), il n’y aurait pas eu de rideau de fer (en tout pas là où il a été placé), l’Union Européenne n’aurait jamais existé, ni l’€, il n’y aurait pas eu de Brexit et les seuls riches seraient les oligarques issus de la Nomenklatura bureaucratique, KGBiste avec un système entièrement basé sur la corruption, le népotisme politique et le pillage !

La guerre d’Indochine n’aurait pas eu lieu car nous n’aurions jamais pu y reprendre pied après la capitulation japonaise !

L’Algérie française serait sans doute devenue, au moins temporairement, une zone de repli pour les français résistants allergiques au communisme à moins qu’ils n’aient préféré le Royaume Uni qui aurait été placé sous la protection du parapluie nucléaire américain !

La grande inconnue aurait été l’évolution des choses dans un monde totalement bipolaire avec des zones de contact Etats Unis/URSS susceptibles de provoquer des « frictions » et une nouvelle guerre mondiale.

Vous pensez qu’il s’agit là d’affabulations et pourtant, aussi surprenant que cela puisse apparaître aujourd’hui, cette hypothèse avait bien été envisagée par le pouvoir soviétique qui comptait bien ne pas s’arrêter à Berlin ! (**)

Seule l’arrivée des américains a empêché les soviétiques de mettre la main sur toute l’Europe !

Les américains nous ont donc non seulement libéré du joug nazi mais ils nous ont épargné la dictature soviétique.

Il ne faut jamais l’oublier !

Jamais !

Bien cordialement à tous !

(*) MG 42  Maschinen Gewehr modèle 1942 (mitrailleuse à grande cadence de tir encore en service dans de nombreuses armées sous le nom de MG3).

(**) L’URSS a quand même essayé de prendre le pouvoir en France en 1945 par le biais du parti communiste français, en provoquant des émeutes. Le PCF représentait alors pas moins de 30% des électeurs. Cela n’a finalement pas eu lieu !

 

 

 

 

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Le mystère : notre note de cotation baisse, notre capacité d’emprunt reste intacte.

C’est simple, la note de cotation est liée à la gestion du pays, la capacité d’emprunt est liée au volume de nos économies personnelles. Pour faire bref, qu’importe les compétences de l’emprunteur du moment qu’il offre une garantie largement supérieure au capital qu’il emprunte.

Disons même qu’au contraire, plus il est incompétent plus le préteur a des chances de faire une très bonne affaire puisque la faillite de l’emprunteur va lui donner accès aux garanties, donc à un capital supérieur aux crédits qu’il a consentis.

Le seul marqueur qui ressort de cette situation c’est que les préteurs sont totalement convaincus de la capacité de Bercy à nous déposséder pour payer les crédits engagés.

Comme les dirigeants des pays du tiers monde qui accueillent nos industries sont les garants de laisser leur population dans un état de misère économique les obligeant à travailler pour une poignée de pois chiches, ce qui est la raison de notre venue.

Quand Lemaire se réjouit du résultat et s’en attribut le mérite : il a raison.

C’est grâce à la maltraitance fiscale qu’il organise, à la terreur fiscale que cela instaure, à la violence qui en découle et devant laquelle tous plient, qu’il peut continuer à emprunter tout en n’ayant pas à gérer le pays, mais uniquement à faire semblant de distribuer — ou à distribuer pour de vrai à ses amis — pour garder le pouvoir à travers les élections, dans notre démocratie libérale…

Dans ce pillage, cette escroquerie gigantesque en pleine accélération, finalement qui fait quoi ?

D’abord le pouvoir.

Cette chose à laquelle les hommes sont génétiquement soumis au titre d’animal grégaire qui doit impérativement se regrouper ponctuellement pour exister, se défendre et régler des situations qui demandent un effort commun.

Ce pouvoir perdure au gré des évènements et peut-être – sans doute – du hasard, au-delà des situations où il est nécessaire, par la volonté de ceux qui y prennent gout, .

Actuellement ce pouvoir est entre les mains de la technobureaucratie. Nous pourrions développer les raisons et la succession des faits qui ont généré ce résultat, il faudrait un livre, pas un billet. Ce n’est pas l’objet du débat, qui est : qui fait quoi ?

Le fonctionnement du pouvoir.

Si la technobureaucratie exerçait directement le pouvoir, elle devrait affronter ses oppositions – il y en a toujours – en utilisant uniquement la force, ce qui serait peu pratique et provoquerait une contre-force qui la balayerait un jour ou l’autre.

Nous arrivons donc au tour de passe-passe.

La technobureaucratie a phagocyté la démocratie.

Disons que 90% des élus sont d’un ordinaire peu commun, car c’est la qualité qui leur permet de séduire la population. Pas de forte personnalité, pas de programme visant le mérite ou la rigueur, souplesse et démagogie sont les deux mamelles d’une bonne élection.

Donc, sauf cas exceptionnel, l’élu est arrangeant, peu ambitieux, craintif, à l’intérieur. Sensible aux honneurs, ébahi par sa notoriété, abusé par les imitations de servilité, courageux avec les faibles, à l’extérieur. Un dimanche il accède au pouvoir, souvent en même temps qu’à une luxation du poigné liée à son marathon de mains serrées qui l’a porté où il arrive.

Très vite il se range derrière la technobureaucratie qui lui fait comprendre sa nullité quant à la gestion qu’il est censé prendre en main.

Pour le consoler, et aussi dissimuler ou lui couper la chique quant aux avantages monstrueux que s’accorde la technobureaucratie en termes de revenus, d’irresponsabilité, de sadisme, elle lui ouvre largement l’accès au capitaux publics qui sont exclusivement composés de nos économies, du fruit de notre travail, car eux ne rapportent rien, absolument rien, ils en sont même fiers.

Voilà donc nos culs-terreux du dimanche devenus des personnages gonflés artificiellement d’importance par la technostructure, qui sont prêts à tout pour rester à ce poste équivalant à un gros lot de l’Euro millions.

L’attelage est sur les rails, le mensonge et la démagogie en carburants illimités — pas de risque de pénurie à ce sujet –, voilà les animateurs de notre esclavage — suivi de notre mort à venir — en route.

Tout le monde va payer la facture, ceux qui ne sont pas dans le système d’abord, mais ceux qui y sont aussi plus tard.

Et Bruno se congratule…

Est-ce bien utile de rabâcher cette réalité ? Non sans doute puisqu’il n’y a rien pour la déprogrammer.

Bien à vous. H. Dumas

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Les dérives idéologiques de l’écologie

Telle qu’elle nous est assénée à longueur de journées, l’écologie est une immense tromperie basée sur l’ignorance et la crédulité des populations à qui l’on présente des preuves prétendument scientifiques tout en leur expliquant qu’il y a un consensus et un ressenti.

Or, ni l’un ni l’autre ne sont des preuves scientifiques ; loin s’en faut !

Une démarche anti scientifique

Que 100 personnes soient d’accord pour dire qu’un mensonge est une vérité n’en fait pas pour autant devenir la vérité et un consensus (par exemple que la Terre est plate) exprimé par plusieurs centaines de personnes qui se trompent ne constitue en aucune façon une preuve scientifique !

Une preuve scientifique ne peut résulter que d’études dûment documentées, validées et vérifiées.

Par ailleurs, il se trouve que notre civilisation chrétienne est bercée par la notion d’apocalypse ; laquelle figure dans le dernier livre du nouveau testament qu’on appelle aussi apocalypse de St Jean (évangiles chrétiennes) et cette vision purement religieuse est clairement reprise et exploitée par les écolos.

La peur, notamment de la fin du monde, est un excellent moyen de persuasion et surtout de soumission !

Seulement, dès que l’on creuse un peu, on s’aperçoit que l’écologie apocalyptique est basée sur un magma d’arguments infondés, invérifiables, pseudoscientifiques ou pire antiscientifiques et à …géométrie variable ce qui est évidemment tout sauf scientifique tout en faisant croire que ce l’est !

Autrement dit, on n’hésite pas à instrumentaliser la science, vraie ou fausse, afin de convaincre les populations et quand on associe la « science » et la peur on n’est pas loin du schéma de persuasion idéal !

Dans le passé, Malthus, notamment, nous avait prédit que la bombe démographique allait détruire l’humanité car l’agriculture ne pourrait pas nourrir tout le monde, puis cela a été dans les années 70 la bombe nucléaire qui allait détruire le climat. On nous aussi expliqué que le monde allait s’effondrer par manque d’eau (potable) et de pétrole (Club de Rome).

Il y a 30 ans, on nous avait annoncé que le niveau de la mer montait et qu’elle allait submerger les iles (les Maldives notamment). Néanmoins, ces iles font de la résistance ou bien la mer refuse obstinément de monter puisque nous attendons toujours la réalisation de cette prédiction hasardeuse.

Curieusement, il ne s’est rien passé ; les prédictions des prophètes de malheur ne se sont pas réalisées … mais les idéologues de l’écologie apocalyptique savent utiliser d’autres arguments et notamment celui de la bombe carbonique moins spectaculaire mais plus insidieuse puisque le CO2 est … partout !

De grands manipulateurs d’opinion

En fait, on s’aperçoit que les écolos bien conscientisés savent manipuler les opinions en utilisant des techniques qui sont parfaitement connues ; du moins des spécialistes et elles ont été énoncées notamment par Gustave Le Bon et Edward Bernays.

Car, on sait que l’individu réagit, statistiquement, de manière prévisible en fonction de stimuli ou d’informations données même si … elles sont fausses !

Un excellent exemple en a été donné en 2017 lors de l’élection présidentielle avec un candidat presque inconnu, n’ayant jamais rempli de mandat électoral, qui a été élu président de la république à la faveur d’un enchainement de faits qui n’ont rien à voir avec le hasard ou les idées politiques !

Pour mémoire, ces vecteurs d’action sont les suivants :

1-la diversion pour détourner l’attention des gens des véritables problèmes

2-la création de problèmes pour ensuite apporter des solutions au public qui devient demandeur des mesures que le pouvoir a envie de prendre

3-faire des sondages d’opinion afin de faire évoluer l’opinion publique vers une opinion présentée comme majoritaire.

4-La culpabilisation de l’individu en lui expliquant que c’est de sa faute pour lui faire accepter des mesures estimées pourtant inacceptables

5-La progressivité c’est à dire le fait de faire accepter par petits bouts des réformes qui seraient jugées inacceptables si elles étaient réalisées immédiatement.

6-utiliser la stratégie du différé pour faire entrer en application de manière discrète une mesure totalement impopulaire

7-l’infantilisation c’est à dire s’adresser au public comme à des enfants pour diminuer voire neutraliser son sens critique

8-utiliser l’aspect émotionnel, notamment la peur, pour empêcher l’analyse rationnelle et neutraliser le sens critique du public.

9-maintenir la population dans l’ignorance et la médiocrité c’est à dire empêcher l’accès du plus grand nombre à la culture et au savoir, lesquels sont potentiellement dangereux pour le pouvoir.

10-la surinformation c’est à dire noyer la population dans des infos de manière à la noyer dans un flux qui va accroître la vulnérabilité des individus à la propagande.

11-le filtrage de l’information c’est à dire passer sous silence des évènements importants et dérangeants,

12-la répétition de messages de manière à imprégner le subconscient des individus pour modifier leur système de valeurs et leurs comportements

13- Le recours à des experts ou pseudo experts afin de contourner la méfiance de l’opinion publique envers le discours officiel.

13- la création d’évènements afin de modifier le comportement du public envers un groupe minoritaire

Je vous laisse le soin de cocher les cases qui correspondent aux modes d’action des écolos tenants de l’apocalypse.

Fort de ce constat, on peut désormais faire une liste (non exhaustive) des petits et grands mensonges de l’écologie.

Petit panégyrique de la parole écologique

Auparavant, les idéologues du climat parlaient de réchauffement climatique tout en faisant une confusion intentionnelle entre variation climatique et dérèglement climatique, car le climat varie en permanence. Et quand on remonte dans le temps, on s’aperçoit que cette variabilité naturelle du climat est très bien documentée (optimum climatique médiéval).

Pourtant, cette variation du climat est clairement occultée !

Seulement, même si le coup de la sécheresse qui va tuer tout le monde reste encore un argument de choix, ces mêmes idéologues se sont aperçus que le réchauffement climatique ne couvrait pas tous les cas de figure et que, dès lors, l’argument pouvait être invalidé …ce qui n’est pas bon pour des gens qui ont une approche religieuse ou quasi religieuse et souvent totalitaire de la question.

C’est pourquoi, désormais, on parle de dérèglement climatique ce qui permet de cocher fort commodément … toutes les cases !

S’il fait chaud, s’il fait froid, s’il fait sec, s’il pleut trop c’est le dérèglement climatique. Toute canicule (phénomène temporaire par nature) ne peut d’ailleurs être due qu’au dérèglement climatique et l’opinion semble parfaitement adhérer à ce discours !

Des exemples récents sont encore dans les mémoires :

Les inondations dans le nord, c’est le dérèglement climatique alors que l’on sait que la cause tient au manque d’entretien des canaux d’évacuation des eaux dans une aire géographique située en dessous du niveau de la mer.

Si les frelons asiatiques arrivent en Europe, c’est encore le dérèglement climatique alors qu’ils sont arrivés tout simplement par bateau dans des cargaisons de bois !

Si les moustiques arrivent en France, c’est le dérèglement climatique sans se poser la question d’une autre possibilité et notamment d’une adaptation au milieu ou d’un transport tout bêtement par bateau comme pour les frelons.

Si des virus africains de type fièvre hémorragique arrivent en Europe c’est encore le dérèglement climatique alors qu’ils ont été transportés par des oiseaux migrateurs porteurs de tiques infectées.

Dès qu’il y a un cyclone ou une tempête, c’est toujours le dérèglement climatique même si les occurrences ne sont pas plus nombreuses, et même plutôt en baisse, qu’auparavant mais leur caractère spectaculaire permet de marquer une opinion publique qui est toujours sensible au risque ; alors que, du fait du progrès technologique et de l’amélioration des conditions de vie, les décès dus aux tempêtes et catastrophes naturelles ont diminué de 90%. Mais, bien évidemment, on prétend le contraire !

Tapez « tsunami » sur votre barre Google et vous aurez droit à un véritable déferlement de catastrophes annoncées qui ont même été colportées par un ancien président de la république qui nous a déclaré que les tsunamis étaient provoqués par le réchauffement climatique (pour mémoire ce sont des tremblements de terre sous-marins)

Récemment des cartes ont été publiées nous montrant que tout le littoral français allait disparaître sous la mer en 2050 et la presse s’est engouffrée, sans vergogne et sans scrupules, dans ces biais pseudo scientifiques en citant « d’après une étude »  juste pour faire du clic sur internet

En fait, il ne se passe pas une journée sans que l’on ne soit assailli par les inepties des partisans de l’écologie idéologique avec quelques fois d’énormes mensonges.

Ainsi, « Riposte alimentaire », association gauchiste, a suggéré la mise en place d’une « sécurité sociale alimentaire» qui permettrait « aux 32 % de Français, qui ne peuvent pas se nourrir, de manger à leur faim, aux paysans de vivre dignement de leur métier, et de respecter les limites planétaires ».

Ce n’est pas tant l’idée qui est critiquable que le mensonge qui nous est asséné ; mensonge selon lequel un tiers des français ne mangeraient pas à leur faim ce qui ferait quand même un total, aussi incroyable que peu plausible, de 22 millions de personnes dans un pays connu pour la distribution généreuse des aides sociales !?!

Et ces idées farfelues sont relayées sans vergogne par la presse, et la télé en particulier, qui se vautre littéralement dans le dérèglement climatique !

De passage chez une amie, le 12 mai, j’ai eu le loisir de regarder le journal de 20h de la première chaine (je n’ai pas la télé). Le thème du dérèglement climatique a été abordé pas moins de 4 fois en une demi-heure !

On se situe là à un niveau qui dépasse largement celui de l’information pour celui de la propagande et du bourrage de crâne à moins que le catastrophisme climatique ne soit devenu qu’un marronnier. Quand on ne sait pas de quoi parler on parle du dérèglement climatique !

Le pire c’est que désormais les autorités légales contribuent à légitimer cette vision déformée du monde puisque la Suisse vient d’être condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour « inaction climatique »

L’incompréhension ne peut que nous gagner lorsque l’on apprend que cette décision a été rendue à la requête de gens qui « ressentent un mal être » … sans toutefois démontrer le moindre préjudice !

On condamne donc un Etat sur le fondement de simples états d’âme ; ce qui constitue une grave dérive jurisprudentielle. En France, obtenir une condamnation sur ce fondement est absolument impossible.

En outre, cette décision, juste saugrenue, constitue une violation de la souveraineté d’un pays plutôt réputé pour sa qualité de vie.

Et pour finir, les excès délirants de l’écologisme vont jusqu’à imputer désormais le réchauffement aux pets des ruminants qu’il va falloir éliminer en masse ; ce qui est une manière indirecte de nous amener, sous la contrainte, à adopter des régimes alimentaires végétariens car … oui souvent les écolos sont souvent végétariens ou pire vegan !

L’avenir apparait bien compromis …. car toutes ces “idées” relèvent avant tout de l’obscénité intellectuelle avec comme facteur aggravant que les solutions proposées font le plus souvent la part belle à la coercition avec comme seule option des dépenses publiques inutiles extrêmement couteuses pour résoudre des problèmes qui n’existent pas !

Bien cordialement à tous !

 

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Les juges vont enfin devoir respecter nos droits !

Les juges vont enfin devoir respecter nos droits !

Pas une journée sans une mauvaise nouvelle. Le plus souvent, c’est un Français poignardé. Hier ce fut la dégradation de la note de la France par Standard & Poor’s. Heureusement le ministre de l’intérieur a pu nous offrir l’arrestation d’un terroriste qui projetait de frapper les spectateurs du stade de Saint Etienne. Mais à en croire le ministre des finances, tout va bien. Finalement, tout va toujours bien en France, même si nous avons 3000 milliards de dette et que l’insécurité ne cesse de gagner.

Je veux bien que les gouvernants soient optimistes. Sinon la catastrophe se déclencherait aussitôt. Mais entre l’optimisme et le pessimisme il y a le réalisme. Et de ce point de vue, nous ne sommes pas gâtés. Les têtes de liste à l’élection européenne se sont produits sur les chaînes de télévision. Il n’en est rien sorti. On a l’impression que ces jeunes gens ne vivent pas en France. Comment les a-t-on choisis ? A la courte paille ? La démocratie est un art difficile à pratiquer. On l’a vu tout de suite à Athènes où elle est née cinq siècles avant notre ère. Pensez que ces Grecs ont fait mourir Socrate, qui ne réclamait que la liberté de penser ! Alors vous imaginez bien qu’un Mélenchon ne ferait pas long feu si nous nous inspirions de la Grèce antique !

Tout le monde connaît l’histoire du type qui tombe d’un gratte-ciel et qui à chaque étage s’écrie : Jusqu’ici ça va. Nos gouvernants tombent en groupe du haut de la République et chantent en chœur que jusqu’ici ça va. Belle musique pour des obsèques ! Evidemment, on peut en rire, même si ce n’est pas gai. Mais Kafka lisait Le procès à ses amis et tous riaient de bon cœur. Aujourd’hui, kafkaïen signifie sinistre. Mais ce ne fut pas toujours le cas. Question d’époque. L’issue cependant est toujours dramatique. Quand les choses vont de plus en plus de travers, elles finissent toujours par se gâter et par faire d’innombrables victimes.

Beaucoup de Français pensent qu’il faut que cela aille vraiment très mal pour que les citoyens se réveillent et changent de classe politique à grands coups de bottes dans le train (ou, bien entendu, par un procédé plus violent). Il se peut qu’ils aient raison. Mais où en sera-ton au moment où se déclenchera la colère populaire ? Je crains qu’une très longue période de misère et de troubles graves ne se produise alors. Et combien de temps durera-t-elle ? Quelles en seront les ruines ? Qu’aurons-nous fait du pays dont nous avons hérité ?

Tout doit nous pousser à réagir sans tarder. Mais il faut reconnaître que les circonstances ne s’y prêtent pas. Nous sommes affligés de médias hors sol, qui n’accueillent qu’une petite troupe d’habitués. Ce n’est pas sur eux qu’il faut compter pour sonner le réveil et le salut au drapeau. Et les politiciens se trouvent fort aise de cette situation qui ne les dérange pas dans leurs ébats. Quant aux médias alternatifs qu’on trouve sur les réseaux sociaux, ils ont la mauvaise idée de singer les médias du système et nous délivrent la même mauvaise bibine. Alors que faire ?

« Assieds-toi au bord du fleuve, et tu verras passer le cadavre de ton ennemi », dit un adage qu’on dit russe mais qui est peut-être chinois ou africain. Bref, il est universel. C’est ce qu’on appelle la sagesse des nations. Mais elle est aussi synonyme de résignation. Et laisse donc ses chances à l’adversaire. Mieux vaut, ne serait-ce que pour le moral des troupes, lancer l’alarme à tous et se préparer à combattre. Je ne prône évidemment pas la guerre. Mais un combat qui abrogera les dispositions contre nature dont notre pays est accablé et les remplacera par d’autres qui sont bien connues de tous les réformateurs du monde civilisé.

La résistance au changement des élites françaises est abusive. Elle ne repose sur aucun motif sérieux, mais sur de vieilles habitudes, des préjugés stupides et des intérêts particuliers inadmissibles. Le plus grave est que le changement essentiel, celui de notre système social, a été prévu et organisé par un traité européen, celui de 1986 dénommé l’Acte unique. Il prévoit qu’au 1er janvier 1993 l’Europe constituera un marché unique où les hommes, les produits et les services circuleront librement. En France, on a tout fait pour refuser cette évolution alors qu’on avait adopté toutes les lois nécessaires pour l’appliquer. Les deux premiers magistrats qui ont jugé en faveur de ces dispositions ont été mutés du midi en banlieue parisienne et à Mayotte. Les autres ont compris le message et ne se s’y sont plus risqués.

Notre action a toutefois permis à plus d’un demi-million d’indépendants de sauver leur entreprise. Mais il en reste encore plus de deux millions et demi à sauver et, bien sûr, des millions de salariés qui ne parviennent à finir le mois. La Cour de cassation a fini par juger que les dispositions d’ordre public, comme celles qui résultent des traités, doivent être appliquées par les juges. L’issue est donc proche !

Claude Reichman

 

 

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N’est-il pas possible qu’on nous foute juste la paix ?

Est-il quelqu’un de normal qui ressent un avantage positif en retour des contraintes auxquelles les hommes de l’Etat nous soumettent ?

Je serais curieux de le rencontrer et d’écouter son ressenti et ses analyses à ce sujet.

Est-il quelqu’un qui rencontre régulièrement dans sa vie des personnes, non attachées au pouvoir, qui viennent lui prendre ses affaires, lui voler le fruit de son travail, le torturer de soucis jour et nuit ?

Lui aussi j’aimerais le rencontrer, qu’il me raconte, puisque cela ne m’arrive pratiquement jamais.

Est-il quelqu’un qui ressent que son entourage espionne sa vie, contraint ses amis à le dénoncer, qui se sent donc obligé de dissimuler avec eux, comme il le fait face à son banquier, à son notaire, à son expert-comptable, à tous ces valets des Services Fiscaux ?

Encore un avec qui j’aimerais discuter, encore une situation que je ne connais pas avec mes amis.

En fait, j’aimerais rencontrer un être ordinaire, qui ne soit pas passé du côté des oppresseurs où je suppose la vie est facile, et qui s’épanouit dans notre « démocratie libérale », qui se sent protégé et qui est ravi de payer le prix exigé par les hommes de l’Etat pour se faire.

Parce que j’avoue que je finis par me demander si c’est moi qui suis paranoïaque, mythomane, envahi par des fantasmes d’horreur — n’existant que dans ma tête –, quand il faut que je roule à 30 à l’heure dans des endroits dégagés où il n’y a personne, quand il faut que je pile devant chaque piéton qui se gratte le nez sur le bord du trottoir, quand il faut que je remplisse pendant des heures entières des imprimés obligatoires pour lesquels, sans quoi, des professionnels me prennent des sommes faramineuses pour le faire mal à ma place, tout en me laissant responsable des résultats de leur laxisme.

Pour parfaire mon abattement, la presse, la radio, le net, se liguent et me farcissent la tête de nouvelles anxiogènes ou de petites vidéos falsifiées et majoritairement débiles.

L’heure n’est pas à la rigolade, parait-il.

C’est une question de résilience. A partir du moment où l’on arriverait à se foutre de tout, l’environnement actuel deviendrait probablement hautement risible.

Des homos aux énarques, des femmes aux machos, des croyants aux fanatiques, les situations qui ne manquent pas de piquant sont légion pour ceux qui voudraient s’esclaffer. Mais avec qui ?

Voilà le vrai problème.

Car il est possible de pleurer seul, de faire la tronche seul, mais pas de rire ou de sourire béatement seul.

Or, je voudrais bien rire de tout ce bordel, mais je me sens terriblement seul. Je crains que tous ces sinistres esclaves qui m’entourent m’expédient à l’asile en me surprenant à rire seul. Alors, je me retiens.

Face à des situations de plus en plus invraisemblables, cocasses, ridicules, je n’ose plus rire, tout simplement.

Vous dire que je le regrette est un euphémisme.

J’ai peur de ne plus jamais rire, alors que ce fût objectivement une de mes activités principales. Pratiquement mon plaisir extrême, depuis l’enfance jusqu’à ce jour maudit où plusieurs connards imbus de leur pouvoir, portés par le vice du sadisme, ont fabriqué de faux redressements fiscaux m’expédiant du côté des tristes.

Sont-ce mes éclats de rire qui les ont excités ? C’est bien possible…

C’était il y a vingt ans.

Depuis je vois la foule, logée à la même enseigne, me rejoindre, et ces connards toujours en place. Même s’ils la ramènent un peu moins, conscients que l’heure des comptes approche pour eux.

Le pire n’est pas certain, mais il est toujours possible. Pour nous ce serait de rire de nouveau, mais jaune…

Bien à vous. H. Dumas

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Souffrance et mort

La diarrhée législative actuelle sur l’euthanasie n’est que l’expression de la morgue de prétendus diseurs de Droit, auto-proclamés conducteurs d’opinion. Ce sont les mêmes que ceux qui croient pouvoir tout régler par des textes toujours décevants pour leurs prétendus bénéficiaires et qui persistent malgré tout à imposer leur vérité.

La loi a par nature une portée générale. Or il est des domaines où la législation ne peut être que minimale.

La souffrance et la mort, par exemple, qui touchent l’individu au plus profond de lui-même, restent du seul domaine particulier. La façon de surmonter la souffrance et le choix ou le rejet de la mort provoquée, en sont l’expression ultime. Nul ne peut se substituer à celui qui souffre et la loi ne saurait en ce domaine imposer sa marque.

Elle ne peut décider pour chaque individu gravement malade s’il a encore ou non un intérêt à vivre. Elle ne peut ni répondre à la question de son destin sur terre ni apprécier sa résignation ou son aspiration à mourir. Chaque cas de souffrance qui précède la mort – sans qu’on n’en connaisse jamais le terme – est individuel, particulier, éminemment personnel et ne peut donc trouver de solution dans une approche globale nécessairement éloignée des convictions personnelles du patient et de celles de son entourage. D’autant que ces convictions, exprimées ou refoulées selon le tempérament des sujets, ataviques ou raisonnées selon leur culture, sont évolutives en fonction de l’état physique et psychologique du malade.  Nul ne peut se substituer à lui. La loi n’a pas à répondre à des questions aussi intimes.

Seuls des esprits d’inspiration totalitaire prétendent dire si une vie vaut ou non d’être encore vécue. Et imposer dans la loi une vision aussi peu respectueuse des convictions de chacun serait une imposture.

Ainsi ceux qui passent pour les libérateurs du carcan vital, se comportent en réalité comme des liquidateurs d’affaires. La vie vaut infiniment plus – bien au-delà de leur valeur – que le coût de soins palliatifs remboursés par la Sécurité Sociale. La mort provoquée ne doit pas être un enjeu économicopolitique.

La loi qui régissait jusqu’à présent la question de l’aide à mourir se tenait à bonne distance de toute tentation d’euthanasie et prenait bien soin de ne pouvoir être exploitée de façon idéologique. Ce verrou a sauté sous la pression de ceux qui ont choisi de considérer la vie comme une simple fonction matérielle.

Qu’ils nous permettent de penser qu’elle est davantage que cela. Et que les donneurs de leçon qui ne savent rien de plus sur ce sujet que ceux qui subissent leurs ukases, veuillent bien s’abstenir de décider ce que vaut leur vie.

Le matérialisme qui guide la loi n’est pas la seule option possible.

Au nom de la liberté de penser, prononçons-nous contre la loi sur l’euthanasie.

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Première guerre mondiale –  Nous aurait-on menti ?  (déjà ?)

Je viens de terminer un livre paru récemment sur le déclenchement de la première guerre mondiale intitulé LES SOMNANBULES. (réf en fin d’article).

Ce livre, assez ardu à lire compte tenu de la complexité du sujet abordé mais aussi de la pagination (en version epub) qui manque d’aération, revient sur les causes de cette guerre avec une description très complète de la situation géopolitique.

Et que lit-on ?

Une thèse totalement différente de celle qui nous a été enseignée à l’école de la République ; laquelle nous avait expliqué que le responsable du déclenchement de cette guerre, en aout 1914, était le militarisme allemand !

Et d’ailleurs, le traité de Versailles de 1919, réglant les conséquences de la guerre, a effectivement déclaré que l’Allemagne était responsable et qu’elle allait payer (ce qu’elle n’a pas fait puisqu’elle s’est retrouvée en faillite en 1923) !

Fatalement, l’histoire est écrite par les vainqueurs qui, comme par hasard, se donnent toujours le beau rôle ; c’est à dire celui de la victime vertueuse.

Au-delà du fait que ce traité, particulièrement dur, à l’instigation des français en raison des pertes subies (aussi bien humaines que matérielles), a provoqué indirectement, par esprit de revanche, la deuxième guerre mondiale, il s’avère que l’auteur s’écarte de cette thèse !

Non, ce ne sont pas les allemands qui sont les responsables mais les serbes, les russes et … les français !

On pourrait supposer un parti pris nationaliste mais l’auteur est un historien australien !

Négationnisme, thèse farfelue ?

Je vous laisserai le soin d’en juger par vous-même mais il s’avère que cet ouvrage est extrêmement documenté et que son auteur a eu accès à des sources britanniques, françaises, russes, allemandes, autrichiennes et serbes qu’il n’était pas possible de consulter auparavant du fait du secret des archives.

Rappelons, néanmoins, le point uniformément admis et non contesté : le fait générateur est bien l’assassinat, le 28 juin 1914, à Sarajevo, de l’archiduc d’Autriche François Ferdinand, héritier de la couronne, et de son épouse Sophia, par un serbe de Bosnie dénommé Gavrilo Princip.

Sarajevo, capitale de la Bosnie, faisait alors partie de l’empire austro hongrois qui était par ailleurs un empire multi-ethnique sans que cela lui ait posé des problèmes particuliers alors que je me souviens bien qu’on nous avait enseigné que la première guerre mondiale constituait le déclencheur de l’essor des nationalités.

Mais, cela n’est pas vraiment une surprise puisque, déjà à l’époque, on parlait de la poudrière des Balkans !

La Serbie était un état extrêmement turbulent qui avait déjà déclenché deux guerres en 1912 et 1913 et s’était agrandie notablement après avoir chassé les ottomans des Balkans ; ce que l’on peut appeler un mouvement pan-serbe qui avait pour but de constituer la « grande Serbie ».

En outre, cette même Serbie pratiquait déjà (comme en 1990) le nettoyage ethnique de la manière la plus violente notamment vis-à-vis des populations musulmanes (les serbes sont des chrétiens orthodoxes) avec des crimes de masses ; ce dont évidemment tous les dirigeants occidentaux ont été informés.

En fait, pour l’auteur, les intérêts des pays impliqués ne sont pas nécessairement ceux que l’on a indiqués après-guerre.

On sait qu’il existait deux grands blocs constitués par d’un côté la triple alliance formée de l’Allemagne, l’Autriche Hongrie et l’Italie (qui fera défection) et de l’autre la triple entente formée de la France, la Russie (tsariste) et du Royaume Uni.

En fait, pas si simple, les alliances n’étaient pas vraiment ce qu’elles semblaient être ; surtout que l’époque était à la concurrence entre les impérialismes colonialistes essentiellement du Royaume Uni, de la France, qui possédaient de gigantesques empires, mais aussi de la Russie qui colonisait essentiellement son étranger proche.

Rappelons qu’à l’époque la Pologne, la Finlande et les pays baltes n’existaient pas en tant que tels et qu’ils faisaient partie de l’empire russe.

L’auteur nous apprend que le Royaume Uni ne s’est « allié » à la Russie que pour mieux la contrôler ; afin surtout d’éviter des conflits sur les zones indienne, Perse et moyen orientale où la Russie se montrait particulièrement agressive, alors que, parallèlement, il ne considérait pas l’Allemagne comme un ennemi. Précédemment, le Royaume Uni s’était aussi allié au Japon, dans le même but, afin de protéger ses possessions d’extrême orient.

La triple entente était en fait une double alliance Royaume Uni/Russie et France/Russie qui n’est devenue une alliance militaire qu’une fois la guerre déclenchée.

Il nous apprend aussi que la France s’est alliée à la Russie essentiellement parce qu’elle craignait la puissance militaire allemande ; surtout qu’au niveau démographie, elle atteignait péniblement 39 millions d’habitants contre 70. En outre, la guerre de 1870 avait passablement douché les esprits !

Par contre, il estime que le revanchisme français à propos de l’Alsace-Lorraine, annexée par la Prusse en 1871, n’est pas entré en ligne de compte.

Il fait aussi état d’un certain nombre de points essentiels quant à la compréhension du déroulé des faits :

L’attentat contre l’archiduc n’était pas l’œuvre d’un isolé mais d’un commando comportant au moins 7 acteurs sur place, divisés en 2 groupes, qui devaient jeter des bombes, tirer au pistolet et …se suicider ensuite avec des capsules de cyanure pour qu’on ne puisse pas remonter sur les commanditaires. Il s’agissait donc bien d’un complot et il est avéré que ce complot trouvait sa source directement dans les cercles du pouvoir serbe puisque les bombes et les armes ont été fournies par les autorités serbes et que le premier ministre serbe était au minimum au courant de l’action ; aucune preuve n’ayant pu néanmoins être rapportée qu’il l’eut organisé ou seulement suscité.

La Serbie faisait donc en l’espèce figure d’Etat terroriste et l’Autriche Hongrie, qui a très vite collecté des informations, notamment du fait des aveux des terroristes interpellés divulguant les détails du complot, apparaissait tout à fait fondée à obtenir réparation ; ce qui l’a amené à délivrer un ultimatum en dix points qui a été presque accepté par la Serbie.

Il s’agissait notamment d’obtenir l’extradition de membres de la main noire, organisation serbe, dont il était avéré qu’ils avaient participé à l’opération. Toutefois, les autorités serbes ont fait disparaître ces individus et refusé de communiquer quelque renseignement que ce soit ; échaudées par le fait que les auteurs arrêtés sur place à Sarajevo n’avaient finalement pas gardé le silence puisque leurs capsules de cyanure destinées à les « suicider » n’avaient pas fonctionné !

Il fallait évidemment faire disparaître toutes les preuves menant au gouvernement serbe dont il est avéré qu’il était dirigé par des acteurs de l’irrédentisme serbe persuadés que la construction d’une grande Serbie ne pouvait passer que par la guerre.

La Russie, qui s’était instituée protectrice de la Serbie et qui entretenait avec elle des relations très étroites, a immédiatement contesté la position autrichienne et n’a rien voulu entendre des doléances de celle-ci ; elle a en outre poussé la Serbie à adopter une position dure et intransigeante (à se battre comme des lions) et a immédiatement menacé tout en ordonnant, la première, très rapidement une mobilisation partielle ; ce qui constituait évidemment un premier pas vers la guerre.

Or, à cette époque, les grandes puissances de l’époque, considéraient que ce conflit devait rester ce qu’il était ; à savoir un conflit isolé entre l’Autriche Hongrie et la Serbie et qu’il n’y avait aucune raison de s’en mêler … d’autant que les informations établissaient sans doute possible l’implication des autorités serbes !

A l’époque de l’attentat, la France était dirigée de facto par Raymond Poincaré, figure tutélaire de la troisième république qui, après avoir été président du conseil (chef du gouvernement), avait été élu président de la République.

L’auteur s’intéresse longuement à la France car normalement, sous la 3ème république, le président ne gouverne pas. Il a essentiellement une fonction honorifique et on disait du président qu’il inaugurait les chrysanthèmes.

Seulement, élu président, Poincaré a intrigué pour conserver le pouvoir dans la mesure où il a fait désigner par l’assemblée nationale un président du conseil qui n’était en fait qu’un homme de paille (Viviani) qu’il manipulait à sa guise !

Or, au moment de l’attentat, accompagné du falot et craintif Viviani, Poincaré, qui était très anti allemand, rendait visite au tsar Nicolas II du 13 au 23 juillet 1914 et l’a assuré du soutien inconditionnel de la France tout en incitant la Russie à faire « preuve de fermeté » ; ce qui était pour le moins audacieux de sa part … et outrepassait ses fonctions !

Et cela a eu une influence déterminante sur la suite des évènements.

En effet, la Russie, qui, il faut le dire, sortait du moyen âge, était à l’époque en plein développement économique et se réarmait à grande vitesse ; ce qui ne manquait d’ailleurs pas d’inquiéter à la fois les allemands et les anglais !

En outre, la Russie, qui n’avait nullement renoncé à ses ambitions impériales, visait à s’approprier d’une manière ou d’une autre les détroits de méditerranée orientale (Bosphore et Dardanelles) appartenant à l’empire ottoman afin de pouvoir s’extraire de la Mer Noire. N’oublions pas que la guerre de Crimée de 1853 avait déjà eu pour objet ces détroits et que la France, l’Angleterre et l’empire ottoman s’étaient violemment opposés à la Russie.

Cette situation conflictuelle entre la Russie et la Turquie a d’ailleurs perduré du temps de l’URSS ; ce qui explique notamment que la Turquie soit devenue membre de l’Otan.

La Russie considérait à l’époque que les Balkans constituaient sa zone d’influence et que rien ne pouvait s’y passer sans qu’elle y donne son accord. En outre, elle s’était instituée « protectrice » des serbes qui sont aussi des slaves (du sud).

De ce fait, il existait une source potentielle de conflit entre la Russie et l’Autriche Hongrie, cette dernière agrégeant diverses nationalités dont … des serbes, et la Russie a refusé que le conflit se limite aux seuls pays concernés en engageant le mécanisme de déclenchement des alliances.

Ainsi donc, l’auteur nous désigne clairement deux responsables : la Russie et la Serbie … même si l’Allemagne mobilisé assez rapidement et a attaqué la France en passant par la Belgique selon le plan Schlieffen de l’état-major afin d’éviter une guerre sur 2 fronts ; l’invasion de la Belgique ayant entrainé l’engagement du Royaume Uni.

Mais, en tout état de cause, il faut être conscient qu’en nous engageant dans ce conflit, aux côtés de la Russie, nous avons pris parti pour un Etat terroriste même si les français ont eu très peur que les britanniques, au dernier moment, refusent d’y entrer parce qu’ils estimaient n’avoir aucun litige avec l’Allemagne et n’avaient aucun intérêt dans la zone des Balkans.

Enfin, personne ne se faisait d’illusion ; tout le monde savait que ce conflit allait être extrêmement meurtrier … et il l’a été !

Pour l’auteur, il n’y a pas vraiment eu d’intention mais un enchainement de circonstances qui ont entrainé les nations européennes dans la guerre, quelquefois malgré la volonté de leurs dirigeants surtout qu’à bien y regarder, lorsque la France s’est engagée dans le conflit elle n’avait aucun intérêt à défendre ; à tel point qu’à un moment, tant les allemands que les français ont envisagé de se faire face mais sans s’affronter (une sorte de drôle de guerre avant l’heure).

Evidemment, toutes ces explications ne correspondent pas tout à fait à la version officielle qui nous a été distillée ; avec une complication supplémentaire …

Il semblerait que nous ayons été abreuvés d’images qui n’auraient été que pure propagande en nous montrant des hommes tous sourires et enthousiastes d’aller à la bataille (notamment dans des trains en partance pour l’est) avec la certitude que cette guerre serait rapidement terminée.

De là à penser qu’il s’agissait d’une manipulation du pouvoir pour obtenir l’assentiment des populations …

En fait, il ne s’agirait au mieux que de cas très isolés et, pire, carrément d’une mise en scène réalisée pour les actualités cinématographiques de l’époque alors que, dans leur immense majorité, les populations ont été profondément accablées par la mobilisation ; personne n’étant dupe de ce qui allait se passer !

Et ce qui était prévisible s’est effectivement réalisé avec pour conséquences le remodelage de l’Europe, un véritable effondrement (on a parlé de suicide de la civilisation européenne) et enfin la disparition des grands empires centraux (Allemagne, Autriche Hongrie, Russie et empire ottoman) dirigés par des monarchies plus ou moins autoritaires !

La Serbie n’a encouru aucune conséquence de ses actes, bien au contraire, puisque la guerre lui a permis de concrétiser ses ambitions irrédentistes avec la constitution d’une grande Yougoslavie sous domination … serbe.

Sic transit gloria mundi !

Bonne lecture.

LES SOMNANBULES Christopher Clark Editions Flammarion

 

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De désastre en désastre !

De désastre en désastre !

La France sous Macron va de désastre en désastre. Le pouvoir en place appelle cela des réussites. Le peuple accablé reste sans réaction, comme si tout cela était inéluctable. Le dernier désastre en date est la situation en Nouvelle-Calédonie. Quelques milliers de jeunes émeutiers ont détruit l’économie de l’île. Il ne reste plus un supermarché, un garage, une école debout. On apprend que cette offensive des jeunes kanaks de Nouméa était organisée. Le gouvernement ne se doutait de rien. Félicitations pour les services de renseignement.

Dans un pays où plus rien ne marche, on ne peut être surpris de tels évènements. L’aveuglement des élites françaises est inhérent à leur composition. Les élites traditionnelles sont composées de médecins, d’ingénieurs et d’avocats. Une partie d’entre elles accèdent au pouvoir et y font valoir leurs qualités intellectuelles et humaines. Avec plus ou moins de bonheur, mais au moins avec des chances de réussite. Depuis l’instauration de la Ve République, elles ont été remplacées par des hauts fonctionnaires sortis de l’Ecole nationale d’administration. Ils ne savent rien faire d’autre que des règlements. Lesquels sont le plus souvent incompréhensibles pour le peuple. Tout se passe donc entre fonctionnaires et fonctionnaires. Le voilà, le changement de peuple !

Il faudrait bien sûr « changer de logiciel », selon la formule à la mode. Mais ceux qui la préconisent ne savent pas ce qu’il faudrait y mettre. On a le sentiment que leur cerveau est paralysé. Ils peuvent répéter des formules, mais non penser. L’intelligence artificielle ne suppléera pas cette carence. Elle ne peut que fournir un mélange des idées existantes. Elle ne peut faire mieux, car ceux qui la nourrissent sont contraints de ramasser ce qui traîne un peu partout et d’en faire une présentation ordonnée. Les journaux par exemple ont peur d’être pillés par le nouveau mécanisme. C’est dire que la bouillie qu’on va nous servir ressemblera de très près à ce que nous ingérons quotidiennement.

La pensée libre s’est réfugiée dans de petits cercles confidentiels et n’en sort pas. Ils publient des articles et des opuscules que seule lit une petite frange d’individus cultivés, à l’esprit non formaté, et qui, lecture faite, s’en vont vers une sieste bien méritée après de si lourds efforts. Inutile de préciser que ce tableau n’incite pas à l’optimisme. Mais l’espèce humaine a ceci de particulier qu’elle a toujours sû se tirer des situations les plus compliquées. Souvent d’ailleurs après de terribles drames et de lourdes pertes. Mais avec un succès final quand même. Et nous y voilà, la partie commence !

Bon, il va falloir se retrousser les manches, comme on disait à la Libération. Je me souviens que sur les marchés, on vendait des clous, marchandise inconnue dans les temps de paix. Mais quand tout est détruit, le clou est le bienvenu. Reconstruire,  tel est l’objectif que nous devons atteindre. Mais nous n’y parviendrons pas tant que nous ne nous serons pas débarrassés des ruines du système actuel, qui nous encombre et nous paralyse. Le poids le pire est celui du système social. Il n’a plus rien de social, mais tout de tyrannique. Le maître mot de la législation sociale est la « contrainte ». Il s’agit d’un bout de papier que vous délivre un huissier et qui vous indique ce que vous devez payer. Mais ce n’est pas une simple facture. C’est quelque chose d’assez proche d’un mandat d’arrêt. Vous pouvez le contester, mais en cas d’échec de votre tentative, ce bout de papier « a les effets d’un jugement ». Oui, vous avez bien lu, un jugement. Voilà ce qu’est devenue la justice dans notre pays : le règne comminatoire des bouts de papier.

Ne parlons pas des écoles, ces vastes garderies où nous mettons nos enfants afin qu’ils n’y apprennent rien. Ne parlons pas des hôpitaux, où un gros tiers du personnel est composé de fonctionnaires qui empêchent les médecins de soigner. Ne parlons pas de l’Assemblée nationale, qui donne doit à une écharpe tricolore qu’on peut même garder aux toilettes afin de ne rien perdre de sa dignité, ne parlons pas du Sénat, dont les élus bénéficient d’une retraite par capitalisation à laquelle n’ont pas droit les manants qui constituent le peuple français. Ne parlons pas … En fait ne parlons de rien, car tout est à changer. Mais c’est le propre de toute période révolutionnaire, qui survient quand on n’a pas réussi à faire le moindre changement.

Alors voilà, amis lecteurs, j’arrête ici ma complainte. Elle se suffit à elle-même et aux besoins de notre pays. Notre merveilleux pays que que des crétins ont réussi à polluer de leurs inepties. Je peux prédire qu’en cas d’échec du changement, les choses se passeront mal, jusqu’à ce qu’enfin le patriotisme et la sagesse prévalent. Préparons-nous donc dans l’espérance comme le disent les croyants. Après tout, espérer n’a jamais fait de mal à personne. Alors espérons gaiement !

Claude Reichman

 

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LA LIBERTE : fleuron ou égout de l’humanité.

Tout le monde a posé un jour cette question : que ferais-tu si tu gagnais le gros lot de l’Euromillions ?

Les réponses sont convenues. Ce serait l’immédiat accès aux souhaits matériels du moment et la fin des contraintes économiques de la vie ressenties comme intolérables. La réalité, rapportées par de nombreuses études ou articles de presse, parait plus prosaïque pour les gagnants. Une sorte d’enfer lié aux autres et à un environnement inadapté. Avec en plus, assez souvent, la ruine et le désespoir après épuisement du pactole.

Qu’en serait-il du même type de question, mais élargie à la morale, aux interdits : que ferais-tu si tu pouvais faire tout ce que tu veux, sans limite, si tu étais totalement libre ?

Là, ça se complique. On voit très bien ce que l’on ferait de sa propre liberté, les contraintes que cela poserait aux autres, même en limitant en tout honneur l’usage de notre liberté. Alors en lui laissant libre cours…

Et pourtant chacun de nous se considère comme bien élevé et respectueux des autres. Mais quand il pense à ces salauds de x… les autres, c’est la terreur.

Bref, ce n’est pas gagné.

La liberté, ce fantasme dont on nous fait croire que la démocratie en serait la garante, existe-t-elle vraiment ?

Car de deux choses l’une, soit elle existe et la démocratie qui serait son emblème vaut la peine de donner sa vie pour elle, soit elle n’existe pas et tout n’est que mensonges, inutilement mortels pour les plus graves.

Mon avis qui, comme on dit, n’engage que moi.

La liberté suppose un apprentissage pour l’utiliser. Cet apprentissage ne peut-être que personnel, acquis évidemment librement.

Malheureusement il y a foultitude de candidats se prétendant instructeurs en bonnes manières d’être libre, mais commençant par assommer leurs disciples par des règles liberticides et repoussant la liberté à bien plus tard… dans les cieux…ou dans la société libre de demain bâtie sur l’esclavage d’aujourd’hui.

Pourtant, dans mon esprit la liberté existe, chacun doit avoir la volonté de la maîtriser, ce qui implique la tolérance, sans laquelle les erreurs initiales de ceux qui se forment à l’usage de la liberté sont considérées comme inacceptables.

Donc tolérance et liberté sont un tandem obligatoire.

Et pourtant, c’est ce tandem qui aujourd’hui est la cible de tous les projets politiques, à travers le monde. Il fait l’objet d’un rejet fort dans notre monde occidental, d’un sourire sarcastique dans les sociétés totalitaires.

Doit-on en conclure que le tandem « tolérance et liberté » est un accident de l’humanité, que la règle de cette humanité est la servitude et la dictature, la violence et la mort au profit de quelques’uns ? C’est possible.

Vous conviendrez que c’est désespérant.

Faut-il se laisser aller ? Chercher uniquement le pouvoir et ses réseaux pour assouvir sa liberté, voire ses plus bas instincts ? Ou travailler à la qualité de sa propre personne et lui permettre à terme de laisser libre cours à sa liberté civilisée ? La collectivité doit-elle pardonner les erreurs individuelles d’ajustement des libertés ? Doit-elle encadrer la liberté en courant le risque de l’anéantir ?

On voit bien que le problème est double, à la fois personnel et collectif. C’est ce qui le rend difficile.

L’idée est que la liberté soit propre, qu’elle puisse s’exprimer sans contrainte liberticide matérielle ou morale. Aussi que chacun de nous et le corps social partagent ce but, car c’est le seul susceptible d’engendrer un avenir pour notre condition d’homme.

Or, ce n’est pas mon ressenti actuel à partir des informations auxquelles j’ai, comme tout le monde, accès. Mais je peux me tromper…

Bien à vous. H. Dumas

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La cible

La France est dans le viseur. Et les chasseurs ont mis dans le mille. D’Afrique, ils nous ont expulsés et de Nouvelle Calédonie, ils tentent encore de nous évincer avant de s’attaquer à la Guyane et à la Martinique. Ce n’est évidemment pas en forces libératrices de peuples opprimés qu’ils se présentent mais en prédateurs.

Les indépendantistes leur servent de leurres.

Il y a toujours quelques idiots utiles pour faire le jeu d’agresseurs sans scrupules. Ils sont partout ces crétins qui se croyaient esclaves jusqu’au moment où ils vont le devenir, qui se croyaient exploités jusqu’au moment d’être ruinés et qui ne savaient pas ce qu’était la liberté avant de découvrir l’oppression.

La France, maillon faible de l’Occident libre.

Parce que, comme le coq, nous chantons à tue-tête dès que le soleil se lève pour dire leur fait aux agresseurs des Arméniens, des Ukrainiens, des Coptes et de toutes les minorités malmenées.

Parce qu’il faut avoir les moyens des leçons que l’on donne et que nous sommes dépendants de nos créanciers.

Parce que nous voulons jouer un rôle de premier plan alors que nous sommes au second.

Parce que nous n’avons plus pour guide que notre Histoire.

Parce que nous restons démocrates et que la démocratie est à leurs yeux une faiblesse.

Parce que nous restons légalistes et que le Droit importe peu aux forts.

Parce que néanmoins nous sommes encore enviables, avec quelques beaux restes.

Bref, parce que nous gênons et que nous sommes forts en gueule.

Lorsqu’une nation est agressée, elle doit faire corps.

La France est agressée. Au lieu de faire corps, elle cède aux pressions de ceux qui ont choisi ses ennemis comme modèles.

C’est à l’intérieur qu’elle est aujourd’hui menacée.

Si l’Europe n’était plus demain le dernier bastion de son influence, elle aurait beau chanter, le soleil ne se lèverait plus pour elle.

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La règle de trois

La guerre n’est que la conséquence d’un désaccord intellectuel.

Au départ est donc une abstraction, un projet de vie, une vision de situation, une attitude, un processus de pensée, ou simplement une croyance, qui diffère entre deux personnes ou deux groupes de personnes.

Chacun est persuadé que sa vision est la vérité. Chacun pense que cette vérité est légitime et les conséquences qu’il en tire sont  si essentielles qu’il est prêt à se battre et donc à mourir pour elles.

De l’abstraction initiale nous arrivons à la plus ordinaire des situations : la mort et les souffrances qui la précèdent.

D’où l’expression : plus con que ça, tu meurs.

La parade est simple. C’est la même recette que celle qui permet le progrès technique qui ne diffère en rien du progrès intellectuel, contrairement à ce que beaucoup pensent ou prétendent.

C’est donc ici que prend place la règle de trois annoncée dans le titre de ce billet.

Dans un processus technique, industriel, chaque rajout à un tout doit répondre à trois critères : être nécessaire, solide et beau.

La même recette appliquée à la vie commune ne peut qu’aboutir au progrès, à l’entente, à l’harmonie, donc à la vie.

C’est à travers un processus de pensée individuel, constant en chacun de nous à son niveau de réflexion, que la vie en société est possible dans la paix.

Nécessaire

Si je me demande sincèrement pour chaque pensée et action que j’entreprends si elle est nécessaire pour moi et pour tous, j’évite l’inutile, je mets de l’ordre dans le fouillis de la nature. Ce sera la quête du juste, de l’utile.

Solide

Ce souci élimine l’éphémère, la mode et son cortège d’incohérences, de bluff, d’inutile. Ou du moins la ramène à ce qu’elle est : un simple divertissement.

Beau

C’est essentiel. Sans la beauté matérielle ou morale il ne peut pas y avoir d’humanité. La beauté naturelle est le fruit du hasard, celle de l’humanité est le fruit de la pensée, cette différence détermine tout.

Simple ? Oui, comme bonjour.

Pourquoi l’idée de vivre en paix, de continuer à faire progresser notre humanité devrait-elle être compliquée ?  Alors qu’elle est simplement nécessaire, solide et belle.

Bien à vous.

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La fin du monde est devenue un produit

Vous connaissez la règle : si c’est gratuit c’est que c’est vous le produit et c’est particulièrement le cas pour les réseaux sociaux au sein desquels toute une partie de la population s’exhibe complaisamment, sans conscience ni retenue !

Néanmoins, cette règle est désormais dépassée … car la notion de produit a littéralement explosé pour toucher aujourd’hui des secteurs dont on n’aurait jamais imaginé qu’ils puissent un jour tomber dans des travers idéologiques, politiques ou même commerciaux.

C’est le cas  de l’écologie, à travers le prisme volontairement menaçant de la fin du monde, et il existe toute une série d’acteurs qui se sont emparés et qui prospèrent sur l’écologie devenue écologisme et produit.

On peut classer les acteurs en trois grandes catégories qui ne sont pas homogènes.

1-c’est un produit à caractère idéologique

Les partisans de l’écologisme radical relèvent d’un mouvement quasi religieux pour ne pas dire psychologique qui mène à l’activisme vert avec des militants anticapitalistes, recyclant l’idéologie collectiviste marxiste et que l’on a surnommés « les pastèques».

Au-delà des idiots utiles idéologiquement conscientisés, prêts à tous les excès, y compris à projeter de la soupe sur des tableaux, certains ont compris tout l’intérêt d’agiter la menace écologique et surtout anthropique (causée par l’homme) d’une fin du monde !

Chez ces idéalistes, le « décroissantisme » a remplacé le communisme mais ils ne renoncent en aucun cas au collectivisme dirigiste puisqu’ils sont prêts, pour sauver la planète, à mettre en œuvre des mesures contraignantes et privatives de liberté dignes des pires dictatures.

Sous des aspects qui se rapprochent de la religion, ces personnes ont versé dans l’écologie punitive.

Ce faisant, ces personnes constituent un terreau favorable à la propagande écologiste dans la mesure où ils expriment souvent des angoisses strictement personnelles à propos de la fin du monde et font leurs, pour ne pas dire gobent, des thèses qui ne reposent sur aucun fondement scientifique.

Elles expriment des craintes que l’on a déjà connues au moment du passage à l’an Mil avec des aspects qui se rapprochent de l’hystérie collective !

Les vecteurs d’inquiétude changent mais les excès restent !

2-c’est un produit politique

L’écologie est exploitée sans vergogne par des politiciens en mal de popularité ou d’audience, sauf que l’écologie politique n’a rien à voir avec l’écologie mais tout à voir avec l’idéologie, la manipulation, voire la propagande.

A bien y regarder, l’écologie a bénéficié, rétrospectivement, d’une insistante mais efficace publicité gratuite, y compris de la part de gouvernants et de politiciens qui ne veulent surtout pas rater le coche d’une opportunité de véhiculer des messages à destination de populations plus ou moins crédules, plus ou moins conscientisées, plus ou moins consentantes.

C’est clairement devenu un instrument de pouvoir qui permet d’imposer aux populations, notamment en agitant la menace pour le moins hypothétique de la fin du monde qui, comme par hasard, est annoncée pour intervenir au-delà d’une vie humaine, des contraintes qu’elles n’accepteraient pas autrement ; car, quoi de mieux que de faire peur pour obtenir l’approbation ou plutôt la soumission de la population.

Signe des temps, les centres de pouvoir, et notamment le parlement européen à Bruxelles, sont infestés par des lobbies « écolos » qui, il faut bien le reconnaitre, ont réussi à subvertir des élus crédules et à leur faire adopter des décisions politiques dont on commence à mesurer l’ineptie et surtout les couts astronomiques !

Parallèlement, les voix discordantes sont soigneusement étouffées avec pour conséquence que les chercheurs qui ne sont pas pro réchauffement ou même seulement qui ne font qu’avancer le fait que les connaissances scientifiques sont insuffisantes pour tirer les conclusions qui nous sont assénées, sont blacklistés !

De ce fait, beaucoup de « climatologues » sont devenus essentiellement des propagandistes du climat, par résignation ou par conviction ; compte non tenu du fait qu’il y a aussi des militants se font passer pour des scientifiques et abusent la population en manipulant des données afin de donner à leurs thèses, parfois farfelues, une caution scientifique et permettre ainsi la légitimation d’actions radicales qui relèvent essentiellement et seulement de l’idéologie.

3-c’est un produit commercial.

La menace écologiste est aussi abondamment exploitée par toute une série d’acteurs de la vie économique.

C’est en particulier le cas de la presse qui relaie, avec une constante insistance mais sans aucun examen critique préalable les « études » les plus ridicules ou les plus farfelues juste pour faire de l’audience ou du click !

Et tant pis si c’est faux ; ce qui pose quand même un problème de déontologie professionnelle.

Les entreprises commerciales ne sont pas en reste et « verdissent » aussi leur communication, à défaut de réellement verdir leurs produits ou services, et vantent leur « action » avec la complicité objectives des autorités de l’Etat quand ce n’est pas sous la contrainte de ces dernières !

On nous parle « d’énergie verte » mais il n’y a pas d’énergie verte puisqu’il y a toujours au départ une installation industrielle pour la produire. Quant à l’électricité, dans la mesure où elle transite par le réseau d’EDF, il n’est pas possible d’individualiser une électricité émanant de sources dites renouvelables.

La voiture électrique n’est verte que dans l’esprit de ceux qui les achètent surtout lorsque l’on connait les quantités de métaux qu’il faut extraire pour les fabriquer !

L’écologie est enfin la porte ouverte à tout un tas d’inepties technologiques comme l’hydrogène (qui n’est pas une source d’énergie mais un vecteur d’énergie) ou le stockage de CO2 dont l’intérêt pour les entreprises est essentiellement que ces secteurs sont largement subventionnés … sans pertinence vérifiée !

La réalité est que voiture électrique tout comme l’hydrogène ne peuvent avoir un avenir que dans la mesure où des normes ou des restrictions viennent interdire les produits concurrents plus compétitifs !

On se situe là bien loin d’un marché où règnent la libre entreprise et la libre concurrence !

Le corollaire est que les mieux informés, les mieux placés y compris dans le cadre d’un capitalisme de connivence, ont organisé une chasse aux subventions des énergies réputées vertes qui prend la forme d’une course au mistigri avec en face d’eux des politiciens qui sont soit totalement ignorants soit parfaitement informés de la nature irréaliste des projets mais les subventionnent quand même avec l’argent public c’est à dire vos impôts.

Rappelons nous F Hollande qui s’était mis dans la main d’ écolos qui voulaient supprimer le nucléaire et a ordonné la fermeture préjudiciable de la centrale nucléaire de Fessenheim (entièrement reconditionnée) pour la remplacer par des moulins à vent inefficaces mais … lourdement subventionnés !

Le constat réaliste qui s’impose est donc que nous vivons dans un monde qui se partage entre les crédules et les manipulateurs ; un monde où le cynisme, le désir de pouvoir sont omniprésents alors que, la plupart du temps,  et c’est bien là le fond du problème, les solutions proposées ou imposées ne sont que des solutions inefficaces pour des problèmes inexistants !

A vous de ne vous laissez pas berner par des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient !

 

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A Nouméa, c’est encore le mal français !

A Nouméa, c’est encore le mal français !

Entre les banlieues de métropole et celle de Nouméa, il y a une grande différence. Les jeunes qui cassent tout en métropole sont des enfants d’immigrés. Ceux de Nouméa ont des ancêtres qui sont là depuis mille ans. Et pourtant les uns et les autres sont en révolte pour la même raison : ils ne se voient pas d’avenir. Dans un cas comme dans l’autre, les responsables politiques français ont commis la même erreur. Ils ont distribué de l’argent, pris à ceux qui travaillent, et ont de ce fait cassé l’économie du pays. Jusqu’à la moitié du vingtième siècle, en France, on faisait fortune dans l’industrie. Depuis, c’est dans la grande distribution. La consommation a remplacé la production. Mais elle ne donne pas un avenir à notre pays.

Les amateurs de formule frappante disent qu’il faut changer de logiciel. Ils ont évidemment raison, mais il ne s’agit que d’une phrase toute faite tant qu’on ne lui a pas donné un contenu. Or là, c’est le silence qui règne. Qu’il s’agisse des politiciens ou des éditorialistes, ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’il faut faire. Cela me fait penser au prix Nobel de médecine, Barry Marshall. Microbiologiste clinique, il avait été amené à se pencher, avec son confrère Robin Warren, sur les gastrites et les ulcères gastroduodénaux et avait mis en cause la bactérie Helicobacter pylori, présente dans tous les cas de cette pathologie. Or dans un bel ensemble toute la médecine l’envoya sur les roses au motif que cette bactérie ne pouvait subsister dans l’acidité du milieu gastrique. Il fallut que Barry Marshall se prépare un cocktail à base d’Helicobacter pylori, l’ingère, présente les symptômes inflammatoires d’ulcération, se traite par un antibiotique et guérisse pour qu’enfin on reconnaisse qu’il avait raison. Le prix Nobel vint récompenser Marshall et Warren, alors que des millions de malades voyaient leur vie transformée par leur guérison.

Or le scénario du mal français est strictement comparable à celui que Barry Marshall avait mis en évidence. Nous souffrons d’une langueur et d’un effondrement économique et nous ne voulons pas voir que ces maux sont provoqués par la Sécurité sociale. Un seul chiffre suffit à le démontrer. Les prestations sociales en France représentent 850 milliards, soit plus de la moitié des dépenses publiques. Nous nous ruinons en dépenses sociales et personne ne bouge, à part nous évidemment. Au contraire, le chœur des penseurs officiels n’a de cesse de vanter notre générosité publique et le bonheur d’être si bien remboursé, si bien entretenu, si bien choyé jusqu’à la mort. Le problème, c’est qu’à ce compte on a oublié de vivre, comme le chantait notre Johnny national.

Quand tout un  pays en arrive à se suicider par incapacité de réfléchir, on peut se dire qu’il l’a bien mérité. Mais un patriote ne peut raisonner ainsi. Il doit se battre jusqu’au bout de ses forces pour sauver ce qui peut l’être. Il y a une fatalité dans le destin du vivant. Elle est inscrite dans nos gènes et dans les mécanismes qu’ils induisent. Tout l’effort des hommes conscients et informés doit porter non pas sur les manipulations génétiques dans le but d’obtenir une amélioration de nos conduites, mais dans l’organisation de notre civilisation afin de lui permettre d’éviter les catastrophes auxquelles nos instincts la condamnent trop souvent.

Le plus vexant pour les hommes d’action, c’est que la sauvegarde publique n’est pas une mission impossible. A contraire, elle est même généralement très simple. Elle n’est rendue difficile, et parfois impossible, que par la suffisance, pour ne pas dire la bouffissure, des hommes de pouvoir. L’idée que quelqu’un d’autre qu’eux puisse avoir raison contre eux leur est insupportable. A cet égard l’actuel président de notre République est le modèle même de ce qu’il ne faut pas faire. Ce garçon intelligent en arrive à être très bête. Pourquoi s’entêter comme il le fait dans des projets mal fagotés, alors que la sagesse des nations lui dit qu’il faut parfois reculer pour mieux sauter. Mais un tel raisonnement n’a en fait aucun sens. Il ne veut pas reculer parce qu’à l’issue de son recul, il aurait l’impression de n’être plus lui-même et qu’il tient à l’image qu’il se fait de sa personne comme à son bien le plus précieux. En cela il se trompe, mais rien ne le fera changer de conduite. Sauf les faits, et c’est à ces derniers qu’il faut s’attacher.

Le point faible des amoureux du statu quo, c’est le doute qui parfois s’empare de certains d’entre eux. Quand cela survient, leur camp est perdu. Et les choses vont en général très vite. La contagion de la vertu est finalement assez semblable à la contagion du mal. L’être humain est impressionnable. Et les impressions balaient souvent toutes les certitudes. On le constate quand se développent les grands mouvements populaires. En peu de temps, tout est changé. Même s’il a fallu très longtemps pour en arriver là.

Alors disons-le clairement : les jours de la Sécurité sociale sont comptés. Non qu’elle doive forcément disparaître. Elle demeurera pour ceux qui voudront d’elle. Pour les autres, la liberté sera la règle, avec son corollaire qui est la responsabilité. Et la France, tout à coup, ira mieux. Et même de mieux en mieux. Et ceux qui ne se voient pas de destin s’en découvriront un et même plusieurs. Comme dans toute vie heureuse !

Claude Reichman

 

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Qui sont les vrais fascistes ?

Qui sont les vrais fascistes ?

« L’individu n’existe qu’autant qu’il fait partie de l’Etat et qu’il demeure subordonné aux nécessités de l’Etat. » En ces temps où l’on traite n’importe qui de fasciste, il est bon de se rappeler la phrase qui ouvre cet article et qui est de Mussolini, en qui l’on peut voir sinon l’inventeur du fascisme, du moins son plus célèbre acteur. Il n’a pas pour autant salué debout le public à la fin de la pièce, mais pendu par les pieds sur une place de Milan, non loin de la Scala. Tous les fascistes qui parviennent à gouverner leur pays s’exposent à un sort violent. Tout simplement parce qu’ils ne règnent que par la violence.

Pourtant les habitants d’un pays n’adhèrent en général pas au fascisme par la contrainte, mais par cet entraînement qui fait de l’espèce humaine une parente des moutons. Et c’est le désordre qui les y pousse. Leur vie est dérangée par les mœurs ambiantes au point qu’ils préfèrent s’enrôler dans une bande fasciste plutôt que de craindre à chaque instant pour leur tranquillité. L’Etat devient leur tuteur et ses chefs leurs gardiens. La guerre n’est jamais très loin. Elle finit le plus souvent très mal pour les fascistes, parce qu’ils n’ont pas été capables, par nature, d’entraîner le peuple dans le combat et que celui-ci a été perdu face à la démocratie.

C’est quand les choses vont mal dans un pays que le fascisme menace. Et surtout quand l’Etat prélève l’essentiel du produit de l’activité. Les fascistes n’ont plus alors qu’à prendre les commandes pour gouverner en dirigeant tout. L’exemple des nazis est évidemment le plus frappant. Ils n’ont eu aucun mal à s’imposer, une fois que le pouvoir leur a été donné. Il est bon de se souvenir que nazi est le diminutif de national-socialiste. Et que le socialisme est précisément la doctrine qui confère le pouvoir à la société, rejoignant ainsi le fascisme et même le précédant.

Certes il y a des socialistes libertaires (mais jamais de fascistes libertaires), ce qui introduit de légères nuances dans l’analyse. Pour autant aucun socialisme libertaire n’a jamais pu s’imposer, la domination par la société n’admettant pas la liberté. Nous en arrivons donc au point final de notre démonstration, à savoir que le libéralisme, qui laisse à l’individu l’essentiel de son pouvoir sur sa vie, est le seul système qui puisse garantir la liberté et préserver la paix. Toute avancée de l’Etat hors de ses limites est dangereuse car elle a une irrépressible tendance à se poursuivre et donc à se terminer par un régime autoritaire.

On mesure ainsi la dérive française, qui met notre pays au premier rang de ceux que menace le fascisme, parce qu’il a étendu le périmètre de l’Etat bien au-delà de ce qu’exige la démocratie. Si bien que l’insulte de fasciste lancée à des gens de droite est non seulement fausse, mais vient d’individus qui se réclament de la gauche et veulent accroître le pouvoir de l’Etat. Le général de Gaulle appelait cela une logomachie, c’est-à-dire un combat de mots. C’est dire à quel point la politique française est dénuée de sens et court vers des affrontements d’autant plus féroces qu’ils seront obscurs.

« Quand les temps sont difficiles, il faut faire un dictionnaire », disait Confucius. Il ne s’agissait pas de se réfugier dans l’étude, mais de donner leur véritable sens aux mots. A cet égard, des leçons particulières seraient les bienvenues pour la plupart de nos acteurs politiques, à commencer par le président de la République. Comme celui-ci parle d’abondance, il est celui qui sème le plus le trouble. Mais au-delà de l’expression politique, les réalités économiques doivent s’imposer. On ne peut pas dépenser sans cesse en s’endettant sans qu’un jour le couperet de la faillite ne s’abatte. La France bénéficie actuellement de l’indulgence des agences de notation financière, mais cela ne durera pas.

La France va de commémorations en cérémonies et oublie de travailler. Quel étrange bonheur nous nous sommes donné. Vivre d’illusions est une tendance humaine parmi les plus fortes. Il reste encore chez nous quelques gros bosseurs qu’on regarde avec un grand étonnement, quand on les regarde. « Il est bizarre, celui-là », dit-on d’eux. Eh oui, on en est là, dans cette France millénaire, terre agricole et de dur labeur. Avons-nous vraiment tout oublié ? Ce serait étrange, tant la mémoire est chevillée à l’âme. Mais les générations passent et emportent à leur semelle des pans de notre passé. Un peu de retenue dans l’insouciance ne détonerait pas.

Au début du vingtième siècle, dans nos campagnes, on se prénommait encore Auguste ou Octave, souvenir des empereurs romains. Aujourd’hui, c’est Kevin et Matéo qui s’imposent paraît-il. Il faut y voir l’influence des nouvelles populations françaises. L’empire romain avait duré mille ans. Et avait duré mille ans de plus sa forme d’Orient. La France a duré aussi longtemps que l’empire romain. Quand celui-ci est mort à Byzance sous le siège des Ottomans, les citoyens ne se passionnaient que pour les courses de char. J’y pensais en voyant l’arrivée de la flamme olympique à Marseille.

Claude Reichman

 

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C.Q.F.D. Affaire Théron à Bullecourt dans le Pas de Calais

Le débat judiciaire est clos.Quant à la suite des procédures lancées par Fournel le directeur national des services fiscaux contre ce blog parce que je demandais à M. le Procureur de la République d’enquêter sur le rapport entre cet horrible carnage et la situation fiscale de M. Théron, nous n’en saurons pas plus que ce que le Procureur a déclaré à la presse. Oui il y a un lien, mais pas d’enquête. Le lien est dans la tête de M. Théron… il ne peut pas être ailleurs…

Je vous joins le lien pour lire l’arrêt de La Cour d’Appel de Douai : https://ahp.li/98d434839dd0222944b6.pdf

La loi du silence, ici l’ormeta fiscale…. c’est la France et sa dette publique…

On revient toujours aux fondamentaux : Seule la transparence, en tout, permet la vie en groupe, dès le binôme et jusqu’à la nation.

Hélas nous en sommes loin.

Bien à vous. H. Dumas

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Comment sortir du socialisme ?

Comment sortir du socialisme ?

Beaucoup de Français, une majorité sans doute, sont conscients de ce que la France s’enfonce. Ils sont en outre d’avis que la cause principale en est le manque de liberté accordée au peuple, qui lui fait accepter une immigration excessive, qu’il aurait normalement récusée, et des impôts qui empêchent l’initiative et le progrès économique. Et pourtant personne ne fait rien pour que cela change. Bien entendu, chacun va pouvoir s’indigner et mettre en avant ses protestations. Il n’empêche que les faits sont là : rien ne bouge en France. Sauf dans le mauvais sens.

Cet immobilisme a une cause unique : chacun pense qu’il a plus à perdre au changement qu’à la stabilité. Une telle situation a un nom : le socialisme. A force de prendre et de distribuer de l’argent, les gouvernants ont fini par stériliser la population. Le mot vise aussi bien la baisse des naissances que celle des entreprises. Si vous voulez vous faire connaître, le meilleur et presque le seul moyen est de passer à la télé dans une émission où tout le monde rigole, et en cas de succès de devenir influenceur. Ou plutôt influenceuse, car les filles réussissent mieux à persuader que les garçons. En revanche ne devenez surtout pas professeur de médecine, car à bac plus trente, vous avez sur le dos une horde de fonctionnaires qui cherchent à vous faire comprendre ce qu’est la médecine.

Cette stérilité est telle que quand on veut dépenser de l’argent pour relancer l’économie, on ne sait pas qu’en faire. L’Union européenne a voté un plan de relance de 800 milliards. A part l’Italie, qui a réussi à utiliser la moitié de sa part,  les autres Etats en sont au mieux au tiers de leur dû, soit même à zéro, come la Suède. Soyons tout de même fiers d’être français, car nous avons utilisé 58% des fonds alloués. Pendant ce temps, les Etats-Unis ont entièrement consommé les 2000 milliards de leur deuxième plan de relance. Cela signifie que l’économie américaine est vivante et que celle de l’Europe vit une longue agonie socialiste.

Les élections européennes vont avoir lieu dans un mois. Les partis politiques ne parviennent même pas à publier un semblant de programme. Cela fait penser à nos pieds-noirs qui se saluaient d’un «Et alors ? », auquel il fallait répondre « Et voilà ! ». Cela s’est mal terminé pour eux, qui ont dû traverser la Méditerranée dans le sens du retour. Nous autres, Français de maintenant, nous n’aurons pas de mer à traverser, mais peut-être un océan où nous noyer. La France est à cet égard bien lotie, puisque entourée de mers sur deux de ses côtés. Quel programme !

Le grand problème auquel nous sommes confrontés est donc la sortie du socialisme. Elle ne peut passer que par la suppression d’une grande partie des organismes dont il s’est orné au fil des décennies. Si l’on supprime les régions et qu’on abroge le monopole de la sécurité sociale, que ce soit pour l’assurance maladie, les retraites et les allocations familiales, on aura fait une bonne part du chemin. Le reste suivra naturellement, car la population aura retrouvé le besoin de travailler et peut-être, qui sait, le goût. Personne aujourd’hui n’ose formuler de telles propositions, tant ces dispositifs sont ancrés dans les mœurs et les esprits. C’est pourtant par là qu’il faudra passer, tant on y laisse chaque jour une bonne partie de notre substance.

Nous n’avons guère le choix qu’entre le fatalisme et l’activisme. Je choisis délibérément l’activisme, car c’est la seule chance d’influer sur les évènements. L’humanité a toujours été balancée entre ces options. La plus simple a toujours été le fatalisme. C’est le lot de la majorité du peuple. Il ne demande que de maintenir en soi le goût de vivre et la force de supporter. En soi, dans les périodes les plus graves, cela demande beaucoup de force d’âme. Même la résignation n’est pas simple. Elle fait voir le monde comme on ne l’a jamais vu, un bien magnifique auquel on n’aura plus la moindre part, excepté celle qui permet encore de respirer.

L’activisme a un ennemi intérieur : le découragement. Il est le lot de tous ceux qui se battent. Car la victoire est le plus souvent lointaine. La force d’âme n’est pas donnée à tous. Elle est un don du ciel, et sans doute de la génétique. L’activisme a un autre ennemi, qui peut d’ailleurs être extérieur à soi-même : le fanatisme, qui conduit à toutes les catastrophes. Mais tout bien pesé, les chances d’obtenir un résultat heureux ne sont pas nulles dans l’existence humaine. La preuve en est que notre espèce a surmonté tous les obstacles pour parvenir à son état actuel et qu’il n’y a pas de raison pour que ses représentants actuels n’y parviennent pas aussi.

Ce qu’il faut avant tout, en plus du courage, c’est du sang-froid. Perdre ses nerfs est le meilleur moyen d’échouer. Celui qui dirige la manœuvre, qu’il soit capitaine de navire, chirurgien ou pilote de ligne, a entre ses mains de nombreuses vies humaines. Le général d’une armée a encore plus sous ses ordres. Cela ne doit pas le paralyser. J’ai toujours remarqué le sang-froid des responsables. C’est une qualité humaine éminente. Quand il leur fait défaut, les conséquences sont le plus souvent désastreuses.

Je n’ai exposé ces données que pour persuader chacun que tout espoir n’est pas perdu. Et pour l’inciter à l’action. Pour le reste, que la chance soit avec nous. Elle sourit, dit-on, aux audacieux. Et peut-être aussi à ceux qui savent lui sourire !

Claude Reichman

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Petit voyage en inaptocratie

Quelle est la catégorie socio professionnelle française qui ne produit rien, qui contrôle tout, qui décide de tout partout et qui vit très bien des impôts payés par le reste de la population ?

La haute fonction publique bien sûr !

L’origine de ces « professionnels » remonte à 1945 avec la création de l’école nationale d’administration par le Gouvernement provisoire de la République française, alors présidé par le général de Gaulle. (ordonnance no 45-2283 du 9 octobre 1945).

Le but, à l’époque, était de créer une organisation de fonctionnaires spécialisés et compétents dans la gestion des affaires de l’Etat.

80 ans plus tard, peut-on dire que le but poursuivi a été atteint et que ces énarques ont fait la preuve de leur efficacité ?

Il est permis d’en douter … et il se pourrait que l’efficacité ne soit pas celle que l’on croit !

En effet, ce système de promotion par le mérite, si bien pensé, s’est totalement dévoyé pour aboutir à un système oligarchique investi de tous les pouvoirs. La cause principale en est que cette corporation, du fait même de la structure jacobine et très étatiste de la France, s’est propagée à tous les niveaux et a fini par prendre le contrôle de toutes les manettes du pays pour passer d’agent d’exécution des décisions politiques, à dirigeant politique et même dirigeant économique par le biais d’une mainmise sur la vie économique directement (la plupart des postes de dirigeants des plus grandes entreprises françaises sont tenus par des énarques) ou indirectement par le biais d’une foule de normes et de directives qui sont imposées aux entreprises.

Les français assistent désormais impuissants au  ballet de ces énarques mélangeant allègrement les genres et les conflits d’intérêts et qui se repassent les maroquins avec des allers et retours entre leur corps d’origine et des fonctions politiques ou de dirigeant de grandes entreprises.

Soulignons qu’il s’agit là d’une spécificité bien française car, pratiquement partout ailleurs, les fonctionnaires sont tenus de démissionner définitivement de la fonction publique avant de se présenter à un mandat.

L’emprise de cette catégorie socio-professionnelle, que l’on peut légitimement appeler caste, est telle qu’elle a organisé un système bureaucratique et technocratique en sa faveur dans lequel elle gagne à tous les coups puisqu’elle … ne peut pas perdre !

Les gouvernements passent mais la haute fonction publique reste.

L’efficacité promise est donc réelle mais essentiellement au profit de cette corporation !

Frédéric Bastiat, économiste français du 19° siècle, dont les réflexions se sont avérées prémonitoires, avait pressenti ce phénomène et affirmé :

 « Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes qui vit au sein de la société, ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie. »

On ne peut pas mieux décrire le système mis en place par la haute fonction publique et le point critique est atteint lorsque l’on sait que ce système se double d’une totale irresponsabilité dans le cadre de l’exécution de ses missions.

Le fonctionnaire, surtout s’il est « haut », est assuré de l’impunité y compris en cas d’erreurs graves de gestion ; d’autant plus qu’on ne lui demande même pas d’avoir la compétence de son poste ( !?!) surtout … lorsque celui-ci est dû à une décision politique !

Fatalement, un tel système permet toutes les dérives …

Le pire, c’est qu’après 50 ans de pouvoir sans partage, les petits hommes gris de l’Etat ont réussi à convaincre la population de la réalité de leur action et, désormais, dès qu’il y a un problème, celle-ci en appelle à l’Etat.

Et, le pire, si l’on peut dire, c’est que même les membres de cette caste y croient !

Souvenons-nous de la déclaration de F Hollande, alors président, selon qui « ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie » oubliant que l’Etat n’est qu’une fiction, une organisation essentiellement spécialisée dans l’extorsion fiscale.

Or, en dépit de leurs diplômes et de leur situation enviable au sein de la société civile, les dirigeants fonctionnaires n’ont qu’une compréhension limitée des mécanismes économiques notamment en raison du fait que si les entreprises produisent de la richesse qui bénéficie à tous, les fonctionnaires, eux, ne produisent que des normes …dont la plupart ne font qu’entraver le fonctionnement normal de l’économie.

Cela nous permet de faire un parallèle entre l’Etat et les entreprises.

Les seules ressources de l’Etat sont constituées par les impôts qu’il extorque à la population sous la menace de sanctions et en vertu de lois votées par des représentants du « peuple » ; représentants qui sont la plupart du temps inféodés au pouvoir.

L’Etat stricto sensu n’a pas de clients, il n’a que des administrés.

En outre, contrairement à une idée largement répandue en France, la dépense publique n’enrichit pas le pays, elle l’appauvrit parce que l’Etat ne produit rien à part des règlements et des contraintes. Rappelons que les « moyens » d’action d’un Etat bureaucratique tel que la France se réduisent à 3 : règlementer ou interdire, taxer, subventionner !

Et ce phénomène prend toute son acuité lorsque l’on sait que notre haute fonction publique n’a jamais eu d’autre solution pour résoudre les problèmes que d’augmenter les impôts ou les charges sociales ; solution certes efficace à court terme mais aux effets délétères et néfastes sur l’économie à moyen et long terme.

Ce n’est pas par hasard que la France est championne du monde de la fiscalité, championne d’Europe des déficits et qu’elle perd sans cesse en compétitivité.

De leur côté, les entreprises, qui n’ont aucun moyen de coercition, doivent séduire une clientèle pour leur vendre des produits ou des services qui leur plaisent ou conviennent à leurs besoins et le dirigeant incompétent ou inefficace est très rapidement licencié.

Fort de ces principes, on découvre qu’il n’y a que 3 manières de gagner de l’argent :

-en travaillant,

-en héritant,

-en le volant ou en l’extorquant y compris au moyen de procédés couverts par la légitimité légale car l’impôt n’est jamais qu’un vol légalisé.

Et, fort logiquement, selon la source de vos revenus, votre comportement sera différent.

-Lorsque vous dépensez votre argent pour vous-même, vous le faites judicieusement surtout s’il a été durement gagné,
-Lorsque vous dépensez votre argent pour les autres, vous essayez de minimiser les coûts.
-Lorsque vous dépensez l’argent des autres pour vous-même ou pour les autres, il n’y a aucune contrainte du gaspillage ; c’est de l’argent qui ne coute rien !

Fort de ces principes, on comprend évidemment très vite pourquoi l’État n’est jamais efficace. Il ne recherche pas la meilleure dépense ni même la meilleure allocation du capital puisque l’argent est illimité et gratuit.

En outre, l’administration ne fonctionne pas selon des règles économiques mais selon des règles hiérarchiques (comme à l’armée). Le fonctionnaire est un exécutant des ordres venus d’en haut … et l’argent dépensé ne coute rien … hormis le cout de l’organisation chargée de sa collecte.

Cela explique les innombrables tentatives de l’Etat dans l’informatique, le cloud, et autres services qui devaient concurrencer les GAFAM et qui se sont terminées par de piteux échecs ; mais aussi les fiascos d’Areva, d’EDF renationalisé pour masquer des pertes abyssales …

Il faudrait un livre pour retracer tous ces échecs financés par le contribuable car, à la fin, il y a toujours quelqu’un qui paie, de gré ou de force, les dépenses inconsidérées et c’est une des raisons pour lesquelles les petits hommes gris de l’Etat voient des fraudeurs fiscaux partout !

Il faut boucher les trous !

Curieusement, les français ont une attitude assez ambivalente vis-à-vis de ce système endogène, bureaucratique et pesant dans la mesure où ils sont très critiques à son égard mais le plébiscitent néanmoins parce qu’une partie notable de la population dépend, pour survivre, directement des services de l’Etat fonctionnaire, via des aides sociales.

Certains diront que c’est pour aider les pauvres, ou encore que c’est par égalitarisme, ou plus simplement par idéologie mais en fait il s’agit essentiellement de clientélisme électoral, que l’on peut aussi appeler politique, et pour le coup ce clientélisme ne coute rien à ceux qui le pratiquent puisqu’il est effectué avec l’argent gratuit des autres !

Cela explique que, malgré toutes les critiques et bien que le gouvernement et ses « serviteurs » soient aujourd’hui taxés d’incompétence, ils continuent, comme si de rien n’était, à dépenser l’argent que l’on n’a pas notamment en concédant, de manière injustifiée et irresponsable, aux agents de la SNCF, de la RATP et aux aiguilleurs du ciel, des avantages supplémentaires pour qu’ils n’usent pas de leur pouvoir de nuisance pendant … les jeux olympiques de Paris dont on s’attend à ce qu’ils représentent, malgré les promesses initiales, un puits sans fond de dépenses d’argent public !

On se trouve finalement dans un système où des gens incompétents sont plébiscités par d’autres gens inaptes ou incompétents parce qu’ils leur permettent, à ces deux catégories, de vivre à crédit sur le dos de l’Etat et ce système a un nom : c’est l’Inaptocratie que Wikipedia définit comme « un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle. »

On ne peut donner meilleure définition de la situation française !

Des exécutants ont pris le pouvoir, ils font tout pour le préserver et s’y maintenir y compris en faussant les règles du jeu ; notamment en faisant croire à la population au caractère efficace de leur action par le biais de la distribution d’aides sociales dont absolument personne ne se soucie de leur origine !

De fait, malgré l’idée majoritaire en France, E Macron et ses ministres ainsi que tous les membres des ministères ne sont absolument pas des libéraux mais bien des jacobins pur jus, des spécialistes du contrôle étatique de l’économie, du capitalisme d’Etat et de connivence, persuadés que leur action est bénéfique et qui persévèrent dans leurs erreurs contre vents et marées …

Car oui, ils ont une action, mais elle est pratiquement toujours négative … et le constat est absolument incontestable : ils ont amené le pays au bord de la banqueroute, avec des services publics qui ne fonctionnent pas, une dette publique qui enfle sans fin malgré une fiscalité excessive et inefficace, un chômage de masse dissimulé, une violence qui monte … et une situation générale qui ne cesse de se dégrader !

Le président E Macron a bien pris conscience de la gravité du problème. Il a décidé d’intervenir pour … changer le nom de l’ENA qui est devenu l’institut national du service public (INSP) !

Il n’est pas sûr que cela soit suffisant …

Bien cordialement à tous !

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Quelle que soit l’horreur du pouvoir en place, il se trouvera toujours un magistrat à son service pour vous envoyer en prison, voire à l’échafaud.

C’est ce que chacun de nous doit avoir à l’esprit lorsqu’il utilise son bulletin de vote. Voter n’est pas anodin, ce ne peut pas être un simple caprice. Ce devrait être, dans l’absolu, limité à confier un mandat nous laissant la maîtrise de notre destin à travers une administration et une justice neutre et démocratique, respectant toutes les opinions. Ce n’est pas le cas.

Les condamnations, à la prison conduisant à la mort pour le résistant Alexeï Navalny, ou directement à la peine de mort pour le rappeur Toomaj Salehi, ne sont pas des exceptions. C’est la règle.

Le vote ne confie pas un mandat, il donne le pouvoir, et le pouvoir n’a pas de limite. Où que ce soit. La coercition qu’il peut mettre en œuvre avec ce qui se fait appeler abusivement la justice est illimitée.

Un exemple flagrant.

Cela fait deux fois que le magistrat Faucou Gérald, Président de la formation ayant à fixer une consignation au TJ de La Rochelle, abuse de son pouvoir pour entraver la justice.

La consignation à l’occasion d’une citation directe est fixée, selon l’article 392-1du Code de procédure pénale « en fonction des ressources de la partie civile ».

Deux de mes sociétés en survie difficile et ayant peu de ressources du fait d’agressions indues par les Services Fiscaux pour l’une, par les élus et Services Municipaux de l’Urbanisme pour l’autre, ont fait citer les responsables devant la Chambre correctionnelle du TJ de La Rochelle.

Ai-je tort ou raison dans ces affaires ? Vous pouvez en juger en lisant les citations accessibles avec les liens liés ci-dessus. En ce qui me concerne, je me défends, dos au mur, avec les moyens que me donne la constitution : la justice et le droit d’expression.

En règle générale, ces deux moyens me sont refusés par « la justice » qui poursuit mon blog pour le compte de Bercy et me colle, lorsque je la saisis, des montants de consignation pour le moins dissuasifs, disons en réalité carrément inaccessibles.

Ici en particulier, en imposant deux fois des consignations de dix mille Euros, le magistrat n’hésite pas à se mettre hors la loi. La Cour Européenne a déjà jugé qu’une consignation excessive est une entrave à la justice. C’est évident, puisqu’alors ne pouvant pas être payée elle met fin aux poursuites engagées.

Il est peu probable que La Cour d’Appel de Poitiers déjuge ce magistrat, qui en tout état de cause sera celui qui jugerait si la consignation pouvait être réglée, alors qu’il a déjà jugé, sans entendre le plaignant que je suis… sans procès juste et équitable.

Il faut savoir que dans le cas contraire, où c’est un membre de l’administration qui me poursuit, où sa consignation est payée par son employeur, celle-ci ne dépasse jamais 500 €, le plus souvent elle est limitée à 300 €…

Conclusion

Il existe bel et bien un corporatisme d’Etat couvrant un pouvoir absolu. La défense de nos droits, de la liberté d’expression, face à ce pouvoir absolu ne passe pas par la case justice. C’est un constat factuel, pas une impression ou une obsession, une phobie complotiste…

Hors, pas de vie sociale possible sans arbitre pour chaque phase de jeu…

N’est-ce pas le point essentiel à défendre, celui qui précède tout ?

Bien à vous.

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L’autorité, cochonnerie invasive.

Les élus, la presse, l’opinion publique, la plupart des intervenants, quel que soit leur bord politique, demandent un peu plus d’autorité, voire une ferme autorité.

J’avoue que cela me sidère. Ne voient-ils pas que la guerre n’est qu’un affrontement d’autorités ? Que c’est toujours ainsi que finissent les crises d’autorité : par la guerre.

Evidemment, il s’agit pour eux d’avoir davantage d’autorité dans le sens de leur opinion, pas dans un autre. Chacun arguant du fait que son opinion est probablement majoritaire, ou pour le moins le serait si ce n’était une, ou des, manipulations éhontées qui sabordent cette opinion. L’imbécilité des autres, victimes consentantes de ces manipulations, serait la grande fautive.

Au fait c’est quoi l’autorité ?

Ce qu’en dit Chat GTP : « L’autorité peut être comprise de différentes manières selon le contexte. Fondamentalement, elle se réfère à la capacité ou au droit de contrôler, de commander ou d’influencer les actions des autres. Cette capacité peut être fondée sur divers facteurs tels que la légitimité, la compétence, le pouvoir institutionnel ou social, etc. Dans le contexte social, l’autorité peut provenir de positions de pouvoir officielles telles que celles occupées par des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise ou des leaders religieux. Elle peut également découler de l’expertise ou de la compétence dans un domaine particulier, donnant à une personne une certaine influence sur les autres en raison de son savoir-faire. L’autorité peut également être perçue comme une norme de comportement acceptée dans une communauté ou une société donnée. Par exemple, les lois et les règlements sont souvent considérés comme des autorités régissant le comportement des individus. En psychologie, le concept d’autorité est souvent associé à l’influence sociale et à l’obéissance, comme illustré par les expériences célèbres de Stanley Milgram sur la soumission à l’autorité. En résumé, l’autorité représente la capacité d’exercer une influence, de donner des directives ou de prendre des décisions qui sont acceptées ou suivies par d’autres, que ce soit en raison du pouvoir formel, de la compétence, de l’expertise ou des normes sociales. »

En résumé, l’autorité est l’expression du pouvoir, la plupart du temps accompagnée de l’emploi de la force. Elle commence par un froncement de sourcil, elle finit au peloton d’exécution.

Elle est celle du cerf dominant qui s’impose aux biches et aux mâles dominés, celle du prélat qui brulait les sorcières, celle du mollah qui condamne à mort un rappeur, celle du dictateur qui embastille ses opposants, celle du fonctionnaire guichetier qui tourmente les administrés, celle de Bercy qui vole en toute autorité pour crédibiliser les 3 000 Md€ de dettes.

Elle est inacceptable. Si inacceptable que la révolution a instauré la seule protection possible, le lieu où l’autorité ne peut aller : la propriété privée.

Oui mais, l’autorité d’un pouvoir éclairé ne serait-elle pas elle-même éclairée, donc parfaitement supportable ?

De mon point de vue, il n’est de pouvoir éclairé que ponctuellement, pour une action qui ne peut se résoudre qu’en groupe, le pouvoir ainsi instauré cessant dès l’action terminée. C’est rare.

Le reste du temps les hommes n’ont pas besoin de tutelle pour vivre leur vie, au contraire.

Bien plus, l’autorité ne peut être que consentie jamais imposée, tant les risques de dérapage, d’excès sont incontournables et graves.

Chacun a le droit de se mettre sous l’autorité de qui il veut, mais nul ne devrait être obligé de subir une autorité qu’il n’a pas choisi.

Alors, tarte à la crème : oui mais, la délinquance, l’incivilité, les crimes ?

D’abord ces débordements sont généralement le fruit de conflits d’autorités, mêmes si elles sont marginales ou illégales. Leur paroxysme naissant de l’usage qu’en font les Etats, dans la guerre, les manœuvres politiques, le pillage fiscal, etc…

Quant à l’autorité morale : elle est acceptable si elle reste morale, si elle ne devient pas contrainte physique ou matérielle.

Vous allez me rétorquer : « Qui définit la morale et, en admettant qu’elle puisse être définie, que fait-on pour ceux qui ne la respecte pas ? »

C’est un gros problème, effectivement.

Je dirais que chacun sait la morale universelle, la ressent. Mais elle suppose pour être suivie une maîtrise que nous n’avons pas tous ou pas toujours.

Je dirais que là l’arbitrage s’impose, et non la solution clef en mains qui a toutes les chances d’être partisane, voire crapuleuse.

Donc le cheminement est une définition large des contraintes de la vie sur terre, il me semble qu’à ce sujet la déclaration des droits de l’homme et du citoyen est une ébauche presque parfaite.

Elle permet d’imaginer une société sans pouvoir, sans élu, avec uniquement des arbitres.

C’est-à-dire une justice libre, intense, disponible, au-dessus des intérêts matériels ou immatériels, transparente, qui traquerait le mensonge, qui ne serait pas une autorité puisqu’elle serait une justice universelle, la même pour tous les hommes.

Ne sommes-nous pas capables, toutes nations et civilisations réunies, de définir pas à pas une justice juste, qui s’impose sans autorité, par séduction et raison ?

Je suis convaincu que oui.

Et les délinquants ? On en fait quoi sans autorité ?

Ils devront affronter la honte, un poids mortel si elle fait face à la sagesse.

Bien à vous. H. Dumas

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Un constat lucide dont il ne faut pas parler

Comme tous les ans, ce 21 avril, M.Villeroy de Galhau, gouverneur de la banque de France, a adressé au président de la république ses dernières analyses concernant la situation économique.

De ce rapport, il faut retenir 2 données significatives que je livre à votre réflexion :

Depuis la mise en place de l’€ en tant que monnaie unique, le pouvoir d’achat dans l’Union Européenne a progressé de +17% tandis qu’en France cette progression s’est établie à +26%

Dans le même laps de temps, le PIB par habitant de l’Union Européenne a augmenté de 25% tandis que celui de la France n’a progressé que de 19%.

Curieuse distorsion n’est-ce pas ?

Qu’est-ce que cela signifie et que doit-on en conclure ?

Dans sa présentation liminaire, le gouverneur écrit : « l’€ a bien aidé les français avec une inflation mieux maitrisée, une progression du pouvoir d’achat sensiblement plus favorable (+26%) que la moyenne européenne (+17%) et une baisse particulièrement marquée du cout des emprunts pour les ménages, pour les entreprises comme pour l’Etat. Mais l’€ ne peut remplacer les faiblesses structurelles de l’économie française qui préexistaient et expliquent notre retard relatif de croissance : parmi celles-ci nous avons depuis 10 ans bien progressé sur l’emploi mais pas sur les finances publiques »

La première idée serait que la France aurait trouvé un moyen miraculeux de « booster » le pouvoir d’achat des français ?

Succès extraordinaire donc ?

En fait, et contrairement aux proclamations optimistes d’un « économiste de plateau » intervenant sur une chaine d’info permanente, dont, par charité, je tairai le nom, on ne peut pas y voir un succès français, notamment de la redistribution, dont les gouvernants nous abreuvent à longueur d’année …

Si le pouvoir d’achat augmente plus vite que le PIB, c’est à dire que la richesse produite, c’est que les revenus des français augmentent plus vite que la richesse produite et il est peu probable que ce soient les salaires !

Prodigieuse lapalissade vous me direz …

Mais, alors, comment est-ce possible ?

C’est simple : la seule explication plausible est que cette augmentation n’a pu avoir lieu que par le biais d’une augmentation des aides sociales distribuées et le gouverneur de la banque de France l’écrit d’ailleurs sans ambages sans toutefois exprimer totalement son opinion … « Cette croissance du pouvoir d’achat a été portée par des transferts sociaux – et donc des déficits publics – qui restent plus importants que chez nos voisins, et par des salaires réels dynamiques. »

Et si la progression de la richesse produite est inférieure à la progression de ces aides, c’est que l’Etat fonctionnaire a trouvé une astuce …

Quelle est donc la source de revenus qui n’entre pas dans le PIB ; autrement dit comment peut-on se procurer de l’argent sans produire de richesses ?

Il n’y en a qu’une : l’emprunt !

Cela signifie clairement que les aides sociales qui ont été versées l’ont été à partir d’emprunts fait par l’Etat sur les marchés … et, de fait, la France est le plus gros emprunteur de l’Union Européenne tout comme il est celui où la dépense publique est la plus forte !

Faut-il s’en réjouir ?

Probablement pas ; et même si le gouverneur de la banque de France ne dit pas que les emprunts faits sont excessifs, cela confirme quand même que la France vit au-dessus de ses moyens et qu’elle s’endette juste pour distribuer des revenus de substitution à toute une partie de la population afin de compenser à la fois une dégradation relative de la compétitivité (par rapport aux autres pays de l’Union Européenne) et des pertes de revenus liés essentiellement à la cherté de la vie ; que ce soit en raison de l’inflation ou de la fiscalité dont il faut le rappeler que nous sommes les champions … du monde !

Ce constat n’est évidemment pas le résultat d’un hasard ; surtout lorsque l’on compare les performances américaines et françaises. Sur la même période, pendant que le PIB français progressait de 19%, celui des Etats Unis a progressé de 38% c’est à dire du double !

Sur une durée de 25 ans, cela fait moins de 1% de croissance par an … (0.76% l’an).

Cela est dû au fait que nous vivotons dans la croissance molle depuis 25 ans avec une perte de compétitivité lente mais réelle.

La « stratégie » des hommes de l’Etat, par ailleurs bien conscients de la situation, n’a donc eu pour but que de masquer cette réalité et de gagner du temps sans engager de réformes susceptibles de heurter la population tout en lui permettant de travailler toujours moins ; et finalement d’entretenir des cohortes d’inactifs, tout en maintenant leur pouvoir d’achat.

Seulement, le problème avec les emprunts, c’est qu’il faut les rembourser et, en fin de compte, gagner du temps n’est que le moyen de reporter les efforts à faire sur les générations suivantes car les emprunts d’aujourd’hui sont les impôts de demain !

Il s’agit là de la preuve objective la plus évidente de l’incompétence des gouvernants français qui n’ont rien fait en faveur de l’amélioration de la compétitivité économique et se sont limités à une gestion communicationnelle au jour le jour.

Mais il y a aussi une explication moins claire.

C’est la possibilité par le biais de la redistribution de contrôler la société car l’administration, par un réflexe pavlovien, veut tout contrôler et d’ailleurs, c’est elle qui décide qui a le droit de gagner de l’argent en France ; et ce système existe aussi pour les entreprises qui sont surimposées puis subventionnées … si elles se comportent bien !

Autrement dit, faire contrôler l’activité économique par une caste de bureaucrates est le meilleur moyen de tuer la croissance !

D’ailleurs, le gouverneur de la banque de France se montre finalement assez peu optimiste tout en usant d’un langage diplomatique en écrivant : « il faut sortir de l’illusion récurrente que c’est la croissance qui va régler le problème des déficits publics.»

Autrement dit, en l’état il n’y aura pas de croissance et il va falloir réduire les dépenses …

Sera-t-il écouté et surtout sera-t-il entendu par les responsables politiques ?

Rien n’est moins sûr … car on peut compter sur l’obstination des gouvernants français pour persister à nier la réalité dans le seul but de ne pas remettre en cause le système dont ils sont aussi et surtout les premiers bénéficiaires !

D’ailleurs, il circule déjà dans les rédactions de presse les éléments de langage du pouvoir selon lesquels une dégradation de la note de crédit française (qui n’a pas eu lieu) ne changera rien sur le taux des obligations souveraines.

On se rassure comme on peut …

L’exemple récent de la SNCF est là pour nous le rappeler puisque les agents du secteur public refusent obstinément de renoncer à leurs privilèges sous la menace d’une grève pendant les jeux olympiques qui « gâcherait la fête » ; à tel point qu’ils ont réussi à obtenir de la direction un contournement pur et simple de la loi sur les retraites afin de bénéficier d’un système avantageux mais extrêmement couteux de financement de « fin d’activité » autrement dit de préretraite à partir de 52 ans qui sera évidemment entièrement financé par les autres ; c’est à dire par vos impôts alors que, rappelons-le, la SNCF est cette entreprise publique en état de cessation des paiements permanent subventionné à hauteur de 15 à 20 Mds € par an (oui vous avez bien lu !).

On apprend par ailleurs que les conducteurs de la RATP sont aussi “entrés dans la danse” et recevront une prime de 2.500€ pour … ne pas faire grève pendant les jeux olympiques !

Ces jeux promettent finalement d’être surtout une fête phénoménale de la gabegie à la française !

Il ne faut donc pas s’étonner de la dérive des comptes publics dont, à la fin, personne n’endossera la responsabilité …

Tant qu’on acceptera ce genre de « compromis » basé essentiellement sur le chantage et la menace et surtout tant que la haute fonction publique considérera qu’elle peut se permettre de s’abstraire de toute contrainte comptable à propos d’une dette publique qui ne peut pas être à extension infinie, il ne pourra y avoir aucun changement.

La seule chose dont on peut être sûr c’est que, plus on attend, plus la purge sera dure … surtout si ce sont des évènements extérieurs qui nous l’imposent …

Bien cordialement à tous !

 

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Je crois aux miracles !

Je crois aux miracles !

L’homme actuel veut changer de sexe, faire porter ses enfants par une femme qui n’est pas la sienne, aller s’établir sur d’autres planètes, j’en passe et des pires. En somme, l’homme actuel est devenu fou. On nous rétorquera que tous les hommes ne sont pas concernés par ces dérives. Mais le simple fait que celles-ci soient le propre de l’homme occidental, c’est-à-dire le plus riche et le plus puissant de toute l’humanité, suffit à inquiéter. Ce qu’on appelle de manière générale le progrès est toujours le fait de la partie la plus avancée de la population. Mais quand celle-ci perd la boule, on peut s’interroger sur le qualificatif de progrès qu’on accole à ses dérives.

Il y a huit milliards d’hommes sur terre. Cela fait beaucoup de monde. Surtout qu’ils sont entassés dans d’immenses métropoles entourées de déserts. L’effet de foule est donc garanti. Or la foule, comme l’a si bien démontré Gustave Le Bon n’est pas l’assemblage de ceux qui la composent, mais un être nouveau, qui a sa psychologie et son comportement propres, ce qui fait qu’une foule de 40 académiciens n’agira pas différemment d’une foule de 40 analphabètes. Là où les évènements divergent, c’est quand un des membres de la foule particulièrement fort de caractère et donc peu impressionnable parvient à prendre la tête du groupe et à le ramener à la raison.

L’espèce humaine est en danger en raison de son nombre. Celui-ci doit beaucoup aux progrès de la médecine et de l’hygiène. Comme ces progrès devraient normalement se maintenir, on peut penser que la population de la planète va encore s’accroître de quelques milliards d’individus. A moins qu’une guerre nucléaire ne l’anéantisse. C’est dire que l’avenir a de quoi inquiéter. Ce préambule n’est là que pour faire appel à la réflexion des hommes. Elle est vraiment vitale, et de plus urgente.

La télévision nous fait vivre en direct tout ce qui se passe sur la planète. Nous sommes donc bien informés du comportement de nos congénères, si loin soient-ils de nous. Mais ce qui doit le plus nous inquiéter, c’est la façon dont se conduisent certains individus occidentaux et dont les gouvernants les traitent. La folie se répand à vive allure dans certaines universités américaines qui forment non pas des médecins ou des ingénieurs mais des intellectuels bavards. De plus la crainte millénaire de l’apocalypse a donné naissance à la secte écologiste qui, telle une colonie de termites, sape méthodiquement les fondements de l’organisation technologique qui permet à l’homme de vivre, de se soigner et de circuler. Et nos gouvernants les écoutent !

Il ne reste qu’un espoir à l’humanité : que les élites se réveillent et fassent un grand courant d’air dans les turpitudes mentales qui nous conduisent à notre perte. On n’a pas besoin de génies à la tête des Etats, mais d’hommes et de femmes solides et pleins de bon sens. Et désintéressés, car la cupidité a gagné les classes dirigeantes et les pervertit. Parmi les maux qu’il faut guérir d’urgence, le principal est l’immense vague d’immigration qui fait tanguer le monde. Les populations du sud voient sur leur télévision le spectacle de notre richesse et veulent en prendre leur part. Ce n’est ni étonnant, ni scandaleux. C’est simplement très dangereux. Car l’homme ne supporte les étrangers qu’en quantité raisonnable, c’est-à-dire sans que se réveille l’envie de tuer l’autre qui est l’un des fondements parfaitement conservés de notre psychisme primitif.

L’immigration de masse est une folie. Autant le respect et le soin de l’étranger sont des acquis précieux de la plupart des religions, autant la haine de l’intrus n’a jamais quitté l’homme s’il se sent en danger. Les choix des sociétés occidentales au vingtième siècle et aujourd’hui ont été marqués par les horribles massacres des guerres et des génocides et les ont conduites à vouloir expier leurs fautes en accueillant autant d’étrangers qu’il s’en présentait. Le résultat est sous nos yeux. Si vous regardez une chaîne d’information française, vous connaissez d’avance son programme : les meurtres au couteau et les viols. Ceux qui les commettent sont simplement hors de tout environnement équilibré, parce que nous n’avons pas su réguler l’immigration et l’intégrer. Ce qui nous arrive est de notre faute, il faut avoir la lucidité de le dire.

Nous devons nous doter de dirigeants aptes à comprendre cette situation et à y porter remède. Nous devons en même temps faire un grand effort de pédagogie afin d’aider le peuple à faire les bons choix. Je crains que ceux qui occupent les écrans ne soient pas les bonnes personnes pour y parvenir, qu’ils soient politiciens ou journalistes. Le pire est que tous défendent leur pré carré avec férocité, tant ils craignent de le perdre. Alors croyons au miracle. Il y en a eu quelques-uns dans notre histoire. Pourquoi pas un autre aujourd’hui ? J’entends des amis m’interroger, moqueurs : Tu crois aux miracles ?  Tant pis s’ils se foutent de moi, je réponds oui !

Claude Reichman

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Démocratie et corruption

La corruption, dans l’esprit du public et du législateur, est un acte strictement économique.

Deux définitions sont données sur le net :

La corruption active, qui se manifeste lorsqu’une personne, physique ou morale, offre, promet ou donne, directement ou indirectement, un avantage quelconque à un agent public ou à une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public, dans le but d’influencer son action ou sa décision.

Il peut s’agir par exemple d’influencer une personne publique – via des cadeaux, promesses ou autres avantages – dans le cadre d’un appel d’offre pour qu’elle choisisse une entreprise plus qu’une autre.

Ce type de corruption est une infraction pénale grave, régie par des articles spécifiques du code pénal. Cette pratique illégale peut prendre diverses formes, allant des cadeaux aux voyages en passant par des promesses plus subtiles d’avantages futurs. On parle de corruption « active » car il y a un acte spécifique : celui de proposer une compensation en l’échange d’une action.

La corruption passive, qui se caractérise par l’acte d’un agent public ou d’une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public qui sollicite ou accepte, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des cadeaux ou des avantages de toute nature pour accomplir, retarder ou omettre un acte de sa fonction ou facilité par sa fonction.

Cela inclut les situations où l’agent public reçoit des avantages pour agir contre l’intérêt du service public ou pour favoriser des intérêts privés. Le droit pénal qualifie ces actes comme des infractions graves.

A l’inverse de la corruption active, il ne s’agit pas de faire une proposition délictueuse mais d’accepter une proposition en connaissance de cause. L’auteur a une fonction dans les pouvoirs publics – contrairement à l’autre type de corruption qui condamne des personnes travaillant dans le secteur privé.

Rien sur la corruption démocratique !!!

Pourtant, la démocratie est bien le système structurel par lequel nous considérons que notre société veille et agit pour l’intérêt collectif, dans toutes ses dimensions.

Dans ces conditions le vote ne peut qu’être déterminé par l’intérêt collectif.

Or, nul ne me contredira si j’affirme que le vote est, à 99%, déterminé par un intérêt personnel, soit direct par exemple l’octroi d’un emploi ou d’un logement, soit indirect par exemple la promesse de règles législatives favorisant des intérêts personnels ou catégoriels.

Les partis politiques et leurs programmes sont une litanie de propositions personnelles ou catégorielles, le plus souvent contradictoires par rapport à l’intérêt collectif.

Conclusion, la corruption est le moteur principal de nos démocraties.

L’écrasante majorité des électeurs considère normal de donner sa voix à celui qui leur apporte le plus d’avantages personnels, elle est totalement indifférente à l’intérêt collectif.

L’écrasante majorité des hommes politiques considère normal de chercher des voix à l’aide de promesses directes aux électeurs, aux groupes d’électeurs, aux membres de leurs partis politiques, sans aucun souci pour l’intérêt collectif.

Par exemple, l’intérêt collectif n’est pas d’avantager les incapables au détriment des capables, c’est l’inverse, mais il ne faut pas le dire. Claironner l’empathie comme moteur constructif d’une société, et non comme un devoir d’abord personnel puis collectif mais dans la mesure des possibilités, est la règle. C’est corrompre les délaissés pour qu’ils déterminent leurs voix.

Notre démocratie n’est qu’une vaste fumisterie corruptive. Nul ne peut ou ne veut gérer en bon père de famille le bien collectif, la vie collective, que ce soit du côté des électeurs ou des élus.

Cela dans l’indifférence générale de tous les garde-fous existants, y compris de ceux qui se parent du nom de « Justice ».

Comment peut-on sortir de là et aboutir à une démocratie véritable du type de celle qui existe en Suisse ?

La solution n’est pas seulement structurelle, elle est aussi éducative, et l’éducation ne découle pas que de l’enseignement mais aussi de la compréhension du vécu.

Le nerf de la guerre ce sont les sous, l’économie.

Un Etat qui dépense et s’octroie le droit de voler dans la caisse de ses administrés pour régler ses dépenses, surtout quand elles dérapent, n’est pas un Etat digne de confiance, moral. C’est donc un Etat qui prédispose à la corruption démocratique.

Il existe une solution simple pour à la fois régler ce problème et éduquer les électeurs.

C’est le vote par référendum de l’impôt, tous les deux ou trois ans, qui impliquera que seront mis aux manettes ceux dont le projet d’impôt aura été ratifié par le vote.

Pas le vote du budget, qui lui sera établi en fonction de l’impôt voté.

Le vote des deux ou trois impôts essentiels directs et indirects.

Cela obligera les élus à expliquer l’usage de ces impôts avant vote, puis à l’appliquer, sans possibilité de modification. Toutes les taxes mineures, génératrices enthousiastes de corruption, seront abolies.

Plus besoin de Bercy nous imposant ses lois, ouf…

C’est simple et incontournable, c’est l’assainissement qui permettra de penser et d’œuvrer exclusivement dans le cadre des intérêts collectif, sous surveillance de la population qui devenant décideuse, s’éduquera, se responsabilisera.

Bien à vous. H. Dumas

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