Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Lettre à Bernard Arnault

Lettre à Bernard Arnault

Cher Monsieur Arnault,

Nous ne nous connaissons pas, mais cela n’empêche pas de se parler. Vous êtes souvent mis en cause en ce moment sur ce qu’on appelle « les réseaux sociaux », que j’appellerais plutôt « les réseaux asociaux ». On y dit que votre fortune permettrait de sauver notre régime de retraite et qu’il suffirait en somme de vous la confisquer. Passons sur le fait qu’il s’agit tout simplement de vous voler, ce qui à ma connaissance est interdit par la loi, et venons-en à ce qui est l’essentiel de cette revendication.

Votre fortune est estimée à 195 milliards d’euros. Elle fait de vous l’homme le plus riche du monde. Félicitations. Et en même temps je vous plains bien, car vous êtes exposé à toutes les concupiscences et à tous les sentiments violents qui peuplent l’âme humaine. Imaginons qu’on vous vole cette somme et qu’on la verse au régime français de retraite. Celui-ci distribue chaque année 345 milliards d’euros. Grâce à votre argent, les cotisations de retraite des Français seront payées pendant 7 mois. Mais le huitième mois, ils devront à nouveau verser 28 milliards d’euros pour leur retraite …et ainsi de suite. Vous n’aurez sauvé nos retraites que pendant un peu plus de la moitié d’une année. Vous verrez : on vous traitera de minable !

Bien entendu, on se mettra aussitôt en chasse d’autres milliardaire, et comme la plupart de ceux-ci ont mis leur fortune à l’abri à l’étranger, on se rabattra sur la classe moyenne, puis, faute de rapines suffisantes, on finira – comme toujours – par taxer les pauvres. Alors, comme toutes ces manœuvres n’auront rien rapporté, on baissera drastiquement les pensions, avant de les ramener à l’euro symbolique.

Cette histoire n’a rien d’original. Partout où l’on a voulu croire que voler les riches enrichirait les pauvres, les choses se sont terminées de cette manière. Le plus bel exemple est celui du communisme qui a appauvri le peuple partout où il s’est imposé. Et qui a ruiné les productions des pays où il régnait. C’est ainsi que des milliers de Cubains sont morts d’avoir ingurgité des boissons frelatées, le rhum ayant disparu de leur pays. Plus de rhum à Cuba, il fallait le faire ! Eh bien ils l’ont fait.

Pour autant, cher Monsieur Arnault, votre fortune n’est pas sauvée. A défaut d’être vraiment utile, sa confiscation sera une belle satisfaction pour tous les envieux qui peuplent notre beau pays, comme – soyons juste – tous les autres. Mais vous le savez certainement, ce qui caractérise un bon régime politique, c’est le fait qu’il soit capable par des moyens démocratiques de tenir en lisière le peuple des envieux. Le régime politique français n’a pas cette qualité.

Vous préparez votre retraite, cher Monsieur Arnault, en confiant la direction de vos entreprises à vos enfants. C’est une façon comme une autre de se retirer. C’est surtout une façon de gérer votre fortune. Les retraités français ne peuvent pas en faire autant. D’abord parce qu’ils n’ont pas de fortune, leur épargne étant engloutie au fur et à mesure par leurs cotisations à la retraite par répartition et, quand ils meurent, leur retraite ne va pas à leurs enfants. Car leurs droits disparaissent à l’instant même de leur mort ! Alors ça, pour être social, c’est social !

De vous à moi, cher Monsieur Arnault, le régime français de retraite est une pure folie. Une folie communiste, instituée par le parti du même nom à la Libération, alors qu’il était en position de force. Et tous les prétendus politiciens de droite n’y ont rien changé depuis cette époque. Mieux : les Français défilent en foule aujourd’hui pour le conserver. Oh non, ils ne sont pas fous. Ils sont simplement aveugles.

Vous possédez, cher Monsieur Arnault, des médias. Que ne menez-vous pas une campagne d’information sur ce que pourrait être une véritable retraite pour les Français ? Ce n’est vraiment pas compliqué à expliquer. Les Français savent qu’il faut placer de l’argent pour parer les mauvais coups du destin. C’est ce qu’il faut leur permettre en supprimant l’abominable régime de répartition qui les ruine. Nous avons fait le calcul : un smicard peut se faire un appréciable capital en plaçant pendant quarante ans une somme équivalente à celle que le régime actuel de retraite lui confisque. Avec en plus une rente mensuelle supérieure à ce qu’il touche aujourd’hui. Voilà ce dont on prive les Français.

Cher Monsieur Arnault, pardonnez-moi de vous avoir importuné. C’était pour le bien de la France, qui m’importe au plus haut point. En fait, ce que je voulais expliquer à mes compatriotes, c’est qu’il est facile et inutile de s’en prendre aux milliardaires. Ce qu’il faut, c’est permettre à tous les Français de vivre dans une aisance qui corresponde à l’état de leur pays. Et pour cela, cesser de leur confisquer plus de 80 % de leurs revenus en impôts, taxes et cotisations, comme le fait un Etat qu’ils ont eu grand tort de laisser croître à ce point. Voilà le programme qu’il faut à la France. On n’attend plus que les hommes pour l’appliquer !

Claude Reichman

 

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Est-il quelque chose de plus personnel que la retraite ?

Concernant ce sujet, mon décalage avec la pensée qui parait être majoritaire, si l’on en croit la presse officielle, est abyssal.

Je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse avoir envie que l’Etat fourre son nez dans les retraites. Je le pensais déjà à vingt ans, je le pense encore plus aujourd’hui.

En ce qui me concerne, je voulais travailler jusqu’à la fin de ma vie. Je suis servi, emmerdé plus que de raison mais servi. Je connais des personnes qui en revanche ont pris leur retraite très tôt.

En fait, lorsque j’étais jeune mon père avait pris sa retraite un peu avant 60 ans, fortune faite. Dès cette date il s’est emmerdé chaque jour consciencieusement, puis sont arrivés des revers de fortune, il a fini très péniblement. Pendant que ma grand’mère est restée à la tête de son entreprise jusqu’à plus de 70 ans, elle est morte dans la rue d’un AVC, elle n’a jamais eu le temps de s’emmerder.

Alors, que l’Etat ait un fond de sécurité pour une retraite minimale couvrant ceux qui n’ont pas été foutus de penser ou d’organiser leur retraite d’accord, mais les autres…

Car, si nous étions libres, nous pourrions soit constituer nous-même notre retraite, soit participer à une capitalisation mutualisée.

Tout vaudrait mieux que la pyramide de Ponzi qui nous est servie par un Etat kleptomane.

La réforme des retraites devrait passer par un arrêt net du système actuel qui cumule des tares mathématiques et morales.

Mathématiques parce que les cotisations d’aujourd’hui servent les retraités d’aujourd’hui, ce qui introduit une inconnue de taille : la richesse globale, sur place, des cotisants demain. Leur paupérisation possible — sinon probable — dans le temps ne pousse pas à l’optimisme.

Alors que tout devrait fonctionner à partir d’un placement des cotisations géographiquement illimité pour arriver à moins de dépendance possible par rapport aux aléas futurs locaux.

Morales parce qu’imposer à ses enfants la charge de sa vieillesse est une façon de faire totalement passéiste. Et alors, l’imposer aux enfants des autres, c’est encore pire.

Finalement,

Qui sont ces gens qui, parait-il, vont défiler par centaines de milliers en exigeant d’aller vers le pire du pire actuel, au lieu de revendiquer l’honneur d’assumer eux-mêmes leurs retraites, avec les fonds de leur génération, en choisissant leur méthode, personnelle ou mutualisée, mais à l’aide de leur capital, pas de celui de leurs enfants.

On me dit que ce sont des croyants. Ils croiraient que l’Etat existe et possèderait une sorte de machine à fabriquer du pognon et à le leur donner. Au pire, l’Etat le prendrait aux autres, à ceux qui sont là pour fabriquer le miel qui les nourrit.

On me dit aussi que la France est un Etat de droit qui protège toutes les croyances, y compris celle-là.

OK, OK, d’accord… Mais quand même, je n’en reviens pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Tout va très bien Madame La Marquise

Les enquêtes pénales sont secrètes, le but est clair : il s’agit de préserver la présomption d’innocence.

« Le secret de l’enquête et de l’instruction permet de protéger la présomption d’innocence des mis en cause et de ce fait garantir au justiciable un procès équitable au sens de l’article 6 CESDH, c’est-à-dire le droit à « un procès équilibré entre toutes les parties (aequus = équilibre) dont les principales manifestations, dans la jurisprudence de la Cour EDH, sont : le droit à un recours effectif devant un tribunal, le droit à un tribunal indépendant et impartial ; le droit à un procès public, respectant l’égalité des armes et conduisant à un jugement dans un délai raisonnable ; le droit à l’exécution effective de la décision obtenue.(Village de la Justice) »

Donc, à contrario, lorsqu’il s’agit de faire échec à une présomption de culpabilité : il n’y a plus de secret possible. Le procès étant public, les intrigues négatives de l’enquête ne peuvent que l’être.

Voici donc le lien pour l’enquête publique concernant les poursuites engagées contre moi pour apologie de meurtre : LE LIEN.

Probablement, tout comme moi, vous allez être surpris par la consultation de ces documents.

D’abord, évidemment, je suppose que la dépersonnalisation de l’enquête, le fait que les hommes et les actions sont déshumanisés, alors qu’il s’agit justement ici de beaucoup de sentiments, vous paraîtra un peu affligeant.

Bien que… l’émotion transparaisse où on l’attend le moins, quand le commissaire de police n’hésite pas à déclarer (P 10), au terme de son enquête :

Où cet homme, probablement respectable, a-t-il vu que « j’expliquais que ce meurtre était totalement légal » ???

Globalement on ne peut pas dire que la sensibilité et l’équilibre soient les maîtres mots de cette enquête concernant des faits pourtant si humains.

Ce qui surprend aussi c’est la réactivité de la justice :

Saisie par une plainte le 25 novembre 2022, au sujet d’un billet paru le 22 novembre 2022, le parquet requiert le commissariat de Sète pour enquête le 29 novembre 2022.

J’en connais quelques’uns que cette rapidité va décontenancer.

Le parquet ajoute la garde à vue aux motifs que :

N’était-ce pas un peu excessif ???

Attardons-nous sur le corps de la plainte de M. Jerome Fournel (P 45), que nous connaissons bien, qui est l’impunité personnalisée.

D’abord il faut constater que Fournel est vexé, il met en pièce jointe le billet https://temoignagefiscal.com/transparence-et-opacite-pouvoir-et-soumission/ , qui n’a aucun rapport avec le sujet de sa plainte. Il tente sans doute, dans son esprit, de faire la démonstration de ma désocialisation…

Il voit, dans mon billet sur le drame de Bullecourt, le délit de « provocation non suivie d’effet à commettre une atteinte volontaire à la vie ». Franchement si la situation n’était pas si grave je me demanderais si Fournel ne fume pas la moquette de son bureau… ou si ses études en français ont été laborieuses.

C’est à partir de cette base qu’il dévie sur « l’apologie de crime. »

Puis il parle de « Jacques » qu’il connait bien puisqu’il s’agit d’un de ses anciens inspecteurs des impôts…. Auquel d’ailleurs je réponds très en retrait de son commentaire. Je n’aime pas les menaces directes ou les affirmations sans preuve sur les commentaires, mais… je suis tant opposé à la censure…

Enfin, il fait dire à mes propos des choses qui n’y sont pas, il nous gratifie d’une crise de paranoïa sans rapport avec mon blog en général et le billet incriminé en particulier.

Il croit utile d’engager l’apologie de l’impôt, sans mesure, sans retenu, sans décence, en oubliant qu’il est excessif, que le pays est en faillite, pas à cause de nous mais à cause de lui, que nous le ressentons, qu’il frôle l’hystérie quand nous l’exprimons. Il veut nous faire croire que tous ses inspecteurs sont justes, impartiaux, à notre écoute. Il rêve ou il se moque de nous… Il n’a aucune police pour sanctionner les abus de ses troupes, parce qu’il ne souhaite pas les sanctionner. La violence fiscale est sa tasse de thé, la terreur fiscale son outil de tous les jours, sa menace de tous les instants.

Tout cela n’est pas digne d’une démocratie, et son mot de la fin : « J’ai chargé Kamal Nebhi chef de bureau Affaires juridiques et Contentieux, joignable au 01 53 18 12 70, pour suivre la procédure ouverte par votre service » est significatif.  

Fournel ne dépose pas une plainte. Il n’envisage pas que le parquet ait le libre choix des poursuites. Il ordonne à un de ses « services », le parquet de Paris, d’agir et de poursuivre Dumas. Il a même nommé quelqu’un pour surveiller que tout cela fonctionne comme il l’a décidé.

Tout va très bien Madame La Marquise…

Bien à vous. H. Dumas

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Ils dénoncèrent les juifs pour avoir leur appartement… ils n’ont pas changé.

L’homme est parfois une raclure qui ne connait pas de limite.

Dans son délire de meurtre économique, son harcèlement constant, le fisc n’hésite pas à me poursuivre pour des sommes que je ne dois en aucune façon. En rapporter la preuve ne m’a servi à rien. Personne ne me croit ou tout le monde fait semblant de ne pas me croire. On me traite juste de « fraudeur fiscal » et le tour est joué, le pillage consommé.

La prétention illimitée de notre justice fait barrière, justement à la justice. Ne comprenant rien au fonctionnement de l’économie, de l’entreprise, les magistrats pensent remplir leur devoir en entérinant les pillages de Bercy, en en couvrant les acteurs.

Ils sont solidaires… avec la mort des autres qu’ils provoquent sans état d’âme.

Bien plus, le JEX de Montpellier est saisi du vertige de l’écrasement d’autrui. Planqué sur son estrade, un marteau à la main, il jouit sans retenu lorsqu’il frappe la fin d’une enchère où le saisi voit partir son patrimoine pour une bouchée de pain. Sa satisfaction est totale quand il voit les naufrageurs, les rats, se jeter à l’eau pour s’arracher entre eux les dépouilles de celui qu’il vole, qu’il tue, qui est là, qui souffre, qui meurt.

Je suis l’exemple lucide de sa jouissance à venir du 6 Février 2023.

Ce jour-là, il a mis aux enchères publique une partie du jardin de ma propriété familiale, pour des sommes soit déjà payées au fisc soit réclamées indument par le fisc.

Il sait tout cela, il s’en fout.

Le sommet de son vice tient en quatre points :

  • Il met en vente un terrain de 1 500 m², au prix de 15 000 €…
  • Il met en vente un terrain personnel pour une dette, prétendue mais indue, qui est professionnelle, c’est interdit, il s’en fout.
  • Il a refusé la possibilité de vendre à l’amiable.
  • Il a accepté une publicité légale dont voici les termes :

J’espère que cela vous fait au moins sourire…

Figurez-vous que j’ai mis sur le site un panneau, avec mon numéro de téléphone.

Je reçois un coup de téléphone par demi-heure, Dimanche compris. Tout ce que la ville, la région, le pays comprend de raclure accourt pour la curée.

Je n’en reviens pas. Sauf rare exception, pas un ne se présente, ne dit son nom, tous veulent des informations pour participer au pillage.

Pas un ne s’insurge contre le fait qu’un terrain à bâtir posant autant de questions ne peut pas être vendu sans avoir au préalable obtenu le permis de construire et épuisé le recours des tiers. Ils se disent sans doute que la vente judiciaire, organisée par le fisc, leur garantit, par fraternité, l’octroi du permis par les fonctionnaires de la mairie… entre fonctionnaires…

Et puis, 15 000 balles. N’est ce pas équivalant aux bonnes affaires de l’aryanisation, ce n’est pas tout les jours qu’une telle situation se présente, non ?

L’appartement du chapelier juif pour une bouchée de pain vaut bien quelques sacrifices. Il ne manque pas de chacals. Pas plus aujourd’hui qu’hier. C’est objectivement démoralisant…

A lire, en cliquant dessus : la demande de référé d’heure à heure… on ne sait jamais, un sursaut de la justice. La victoire de la vérité sur le mensonge, du bien sur le mal ?

Ils poussent le bouchon un peu loin, non ?

Bien à vous. H. Dumas

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Il est temps que les médias disent la vérité !

Il est temps que les médias disent la vérité !

Le débat sur la réforme des retraites a été particulièrement éclairant. Il a permis de vérifier que les Français sont privés d’information. Comment ! vont hurler certains. Privés d’information ? Alors que nous avons quatre chaînes d’information continue et que les innombrables chaînes dont l’évolution technologique a gratifié notre pays (comme tous les autres) ont toutes des bulletins d’information !

Bien sûr, ce ne sont pas les informations qui manquent. Mais qu’appelle-t-on « information » ? N’importe quel observateur impartial peut constater que sur toutes les chaînes de télévision et de radio, ce sont les mêmes nouvelles, les mêmes analyses, les mêmes commentaires. Et les mêmes invités sur les plateaux. Chacun a les siens, ils circulent parfois un peu de l’un à l’autre, certains, les plus nombreux, sont plutôt à gauche, d’autres plutôt à droite (une espèce rare) et aucun n’est libéral. Bref, c’est partout la même bouillie.

Pour se faire une opinion éclairée, il faut beaucoup de patience, ne pas hésiter à se plonger dans des publications austères et surtout beaucoup réfléchir. Cette dernière occupation est devenue une rareté à l’ère de l’immédiateté. Les réseaux sociaux permettent à n’importe qui de réagir à la seconde par écrit sur n’importe quel sujet, de préférence sur un sujet où l’on n’a aucune compétence, car ce qui compte c’est l’opinion. Il fut un temps où le mot d’opinion avait un sens. Il impliquait un minimum (et même plutôt un maximum) d’information et de réflexion, et l’on avait un peu honte de se risquer sur ce terrain sans y être sérieusement préparé. Ce temps est révolu et même oublié.

Un autre phénomène peut être constaté, mais surtout par ceux à qui il arrive d’être invités sur un plateau de télévision. Ils s’aperçoivent vite qu’il existe un code non écrit mais férocement appliqué qui oblige les invités à ne pas sortir du cadre de pensée qui règne dans les médias. Le malheureux qui fait l’erreur de s’en écarter le paie d’une mise à l’écart définitive. Il ne s’agit évidemment pas d’un caprice de rédacteur en chef. Celui qui a ce titre ne le conservera pas longtemps s’il laisse quelqu’un s’éloigner de la doxa dominante. En fait, la consigne vient des propriétaires des médias.

Ces derniers sont tous des hommes d’affaires milliardaires, qui ont des intérêts si divers qu’il est parfois difficile de déterminer ceux qui prédominent. Mais ce qui est certain, c’est que sur tous leurs terrains d’action, ils sont en rapport avec l’Etat. Et là, le même scénario qu’avec le plus humble rédacteur en chef se répète. Les détenteurs du pouvoir leur font comprendre qu’ « au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable », pour reprendre un titre célèbre de Romain Gary.

On a compris qu’il règne en France un climat d’unanimité ! Bien entendu, cette expression n’est qu’un trait d’humour. Il règne en France un climat pesant de censure et d’autocensure, de menace permanente sur tous les acteurs du débat public et finalement de mort intellectuelle qui n’est pas sans évoquer celui des pays de l’Est quand y régnait le communisme.

Alors que peut-on faire ? Se pelotonner sous l’édredon pour jouir de la chaleur fœtale ? Se consoler dans la boisson ? Se passionner pour le sport sans en faire jamais ? Rien de tout cela évidemment pour un citoyen conscient de ses devoirs. Mais continuer de miser sur la force de conviction. Tout en sachant que l’homme met du temps à se faire précisément … une opinion.

Nous avons peu d’alliés dans le désert français. Mais il en est un qui, à coup sûr, ne nous fera pas défaut. Il s’agit d’un chiffre. Celui de la dette. La France est gouvernée par la dépense publique. Et celle-ci a franchi les limites de la raison. Les deux universitaires américains Reinhardt et Rogoff ont étudié huit siècles de crises financières dans le monde. Ils en concluent ceci : « Ce qu’on constate de manière répétée dans l’histoire des crises financières, c’est que lorsqu’un accident menace de se produire, il finit par se produire. » Personne ne peut douter qu’avec 3000 milliards d’euros de dette, la France soit à la merci d’un accident.

Un accident financier n’est pas un simple épisode. Il peut jeter un peuple dans la misère. Tel est précisément l’enjeu de notre combat. Il faut absolument faire de vraies réformes avant qu’il ne soit trop tard. Et c’est pour cela que la bataille de l’information est essentielle. Que ceux qui se pavanent sur les plateaux de télévision veuillent bien réfléchir quelques instants. Beaucoup d’entre eux connaissent la vérité et savent que notre pays est gouverné au mépris du raisonnable. Un peu de courage, Mesdames et Messieurs, est-ce trop vous demander ?

Claude Reichman

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Libérons-nous de la retraite !

Libérons-nous de la retraite !

Depuis que l’homme est homme, il a toujours pris sa retraite. On peut même affirmer qu’il en est de même chez tous les grands singes. Les choses n’ont changé qu’au dix-neuvième siècle de notre ère quand l’industrialisation a attiré les paysans dans les villes. Les ouvriers n’avaient plus le refuge familial des campagnes pour s’y retirer l’âge venu en attendant la mort.

Le mécontentement et l’inquiétude de la population ouvrière donnèrent naissance à des mouvements sociaux qui conduisirent les autorités à se préoccuper du sort des ouvriers âgés. C’est ainsi que Bismarck créa pour eux un régime de retraite destiné à les calmer mais certainement pas à leur assurer une vieillesse heureuse. En effet le chancelier consulta, au moment de créer ce régime, un expert à qui il fit cette demande : « A quel âge faut-il fixer la retraite pour qu’on ne la touche jamais ? » Après étude des statistiques, l’expert trancha : « A soixante-cinq ans, Excellence, car c’est l’âge auquel les Prussiens décèdent. »

Depuis, les progrès de l’espérance de vie ont quelque peu modifié la donne, et du coup on arrive à rester retraité, dans la plupart des pays développés, pendant une bonne vingtaine d’années, ce qui ne va pas sans poser des problèmes de financement. Les régimes de retraite adoptés dans ces pays mêlent généralement la répartition et la capitalisation. La France, quant à elle, a fait le choix exclusif de la répartition, ce qui l’a conduite, faute de réformes et d’adaptations en temps utile, à l’impasse actuelle où il n’y a plus que 1,4 cotisant pour un retraité, ce qui signifie que le régime est en faillite.

Les gouvernants français se disent de temps en temps qu’il faudrait prendre des mesures pour « sauver la répartition », mais ils se heurtent aux partis et syndicats de gauche qui disent qu’il ne faut rien changer et qui inventent des chiffres pour prétendre que le régime est à l’équilibre. Aucun d’entre eux, ni d’ailleurs personne, n’ose affirmer que le nombre des cotisants ne fait rien à l’affaire. Mais les « réformes » des gouvernants ne jouent que sur l’âge de la prise de retraite, ce qui devrait mécaniquement augmenter le rapport cotisants-retraités… à condition que les travailleurs prolongés restent des travailleurs et ne se transforment pas en chômeurs. Ce qui est en effet à craindre, les salariés âgés étant mieux payés que les jeunes et coûtant donc plus cher, en salaires et en cotisations sociales, à leurs employeurs en raison des bienfaits de la Sécurité sociale qui, ayant ruiné l’économie du pays se voit bien ruinant définitivement les dernières entreprises encore en vie.

Les rares politiciens un peu raisonnables proposent qu’on ajoute de la capitalisation à la répartition, ce qui donnerait un « mix » plus gérable, et c’est en effet la solution choisie par plusieurs pays occidentaux.  Mais même ainsi « réparé », le régime de retraite reste une incongruité dans le monde actuel. Il s’agit en effet d’un bloc de béton noué au cou des centaines de millions de salariés des pays occidentaux. Nous sommes en effet à l’heure du mouvement et de la souplesse. Il en faut pour bénéficier de la liberté d’initiative que requièrent les économies modernes. Un régime de retraite, même mixte, n’est vraiment pas ce qu’il faut conserver pour évoluer dans le monde actuel !

Alors faut-il supprimer le régime de retraite ? Bien sûr, car cela ne signifie nullement la suppression de la retraite elle-même. Ce que les hommes veulent vraiment dans le fond de leur pensée, c’est prendre leur retraite au moment qu’ils choisiront, en fonction des investissements et des placements qu’ils auront faits librement durant toute leur vie et de ce qu’ils peuvent en attendre de revenus d’inactivité.

On n’a pas attendu les retraites organisées par l’Etat pour épargner. Seuls le peuple des moutons a besoin d’un gardien. Les hommes normalement constitués n’ont besoin que de liberté. Et c’est cette liberté qui les rend responsables. L’Etat ne doit conserver, dans ce domaine, qu’une mission : veiller à ce que l’investissement et l’épargne respectent des règles d’honnêteté et de saine gestion. Le reste appartient aux individus.

Et la solidarité ? objecteront certains. Elle a bien d’autres occasions de se manifester, ne serait-ce que par l’impôt. Et qu’on cesse de nous rebattre les oreilles de cette vertu quand on sait à quel point elle est détournée de son sens par les combines et les magouilles des mieux placés et des plus influents dans l’appareil du pouvoir.

Rendons la retraite à ceux qui en sont les véritables propriétaires, à savoir ceux qui la financent. Parmi les immenses avantages que cela procurera à l’humanité, figure au premier rang l’extraordinaire capacité d’initiative que l’évolution a offerte à l’homme et qui lui permet d’affronter les situations les plus difficiles. Ne nous privons pas de notre plus grande qualité pour le maintien d’une vieillerie paralysante.

Claude Reichman

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Chaque jour qui passe apporte sa dose de haine de violence et de meurtre en devenir

Ce cycle infernal est sans fin. Seul le dégoût pourra l’arrêter. Hélas nous sommes encore, et pour longtemps probablement, dans la phase jubilatoire de la haine de l’autre, dans l’attente impatiente de l’opportunité de le violenter, de le tuer.

L’exemple du jour

Il y a un demi siècle les architectes se sont fait confier le monopole de l’acte constructif. Ce qui, pour ce noble art qu’est l’architecture, a été un scandale, dont on commence à voir la trace aujourd’hui signée par la monotonie et par le manque de créativité de la majeure partie des constructions réalisées sur tout le territoire national.

Il faut dire qu’avant d’obtenir ce monopole les architectes avaient déjà sévi en bâtissant un peu partout les cités dortoirs HLM honnies, qui relevaient déjà de leur monopole.

A l’occasion de ce monopole « artistique » une organisation corporative s’est surajoutée : Le Conseil de l’Ordre des Architectes, organisé au profit de ses organisateurs.

Cette docte assemblée, qui se pousse du col, qui n’en peut plus, gère l’asservissement des architectes, de leur créativité, au pouvoir politique et bureaucratique. Logique retour du monopole consenti.

Pour ce faire l’Ordre émet une cotisation.

Qui ne la paie pas perd son titre d’architecte, enfin plutôt son droit d’exercer en France… Quel moyen de persuasion… pas vraiment tendre, plutôt violent…

Je suis en désaccord avec cette cotisation, que je paie régulièrement mais en la limitant à la case « sans activité en cours », ce qui est mon cas.

L’Ordre se prétend légitime à percevoir sa cotisation non sur les seuls revenus liés à l’architecture mais sur tous les revenus. C’est stupide.

Nous nous retrouvons au tribunal où je perds, sans avoir les moyens alors d’aller en cassation.

La problématique sociétale me parait importante puisqu’elle touche la notion de monopole d’un art majeur et de sa censure engendrée, ainsi que la légitimité de lever finalement un impôt en lieu et place d’une cotisation professionnelle.

Du bonheur pour un magistrat qui s’intéresserait à la marche de son pays et à son métier, non ?

Eh bien non, malheureusement.

Hier en audience de conciliation, précédant les abominations dont on m’a averti pour les 2 000 balles que je devrais, la juge m’a regardé droit dans les yeux pour bien me faire comprendre que ne pas payer sa cotisation, telle qu’elle est demandée par le conseil de l’ordre des architectes, est un acte de contestation inadmissible.

L’architecture, elle s’en fout comme de sa première guigne, elle n’est pas là pour ça.

Elle est là pour bien faire sentir la haine de ceux qui sont au pouvoir contre ceux qui se rebellent, surtout s’il s’agit d’une révolte contre la symbolique de ce pouvoir. Ce qui est le cas ici.

La haine, transmise par procuration, de la juge était accompagnée d’une jouissance des violences à venir dans les yeux de l’huissier qui représentait l’Ordre des Architectes. Pensez, ils vont saisir ma retraite : un exploit.

Pauvre bande de pieds plats, qui ne comprennent même pas que ce sont eux qui cassent tout en distillant ainsi la haine, sans même réfléchir aux situations.

Plus largement

Bercy fait journellement l’apologie de la haine du « fraudeur fiscal » sans que personne ne sache ce que représente cette qualification, y compris Bercy…

Les écolos font journellement l’apologie de la haine pour l’homme qu’ils imaginent négatif — tous les hommes, eux compris, il faut le faire –, de la haine pour le progrès, le capital, la confiance…

Les musulmans font journellement l’apologie de la haine pour tout ce qui n’est pas musulman.

Ces haines et d’autres sont synergiques, elles génèrent une violence qui se manifeste actuellement par le verbe, mais qui languit de se manifester physiquement.

Nous sommes aux portes de la guerre, dont la stupidité est avérée, mais qui ressurgit régulièrement malgré l’immensité des douleurs qu’elle génère.

Je suis sidéré, ce qui ne change pas grand-chose à la situation… et vous ?

Bien à vous. H. Dumas

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Quelle violence fiscale ? Quelle légitime défense ? Circulez, il n’y a rien à voir.

Vous et vos enfants avez passé deux mille ans à vous faire baiser par l’église, vous passerez bien quelques siècles à vous faire niquer par Bercy, me disait un inconnu que j’ai connu.

La méthode est toujours la même, ils flattent les humbles, les gentils, ils leur disent que leur misère est imputable aux autres, tout particulièrement aux riches, qu’ils vont réaménager tout cela à l’aide de l’amour, de la fraternité, de la bonté naturelle des hommes, plus celle des loups, des ours, des moustiques, enfin de tous les êtres vivants du plus grand au plus petit.

Après avoir installé dans les rêves de tous ce paradis – en devenir – ils prennent le commandement, le pouvoir… il faut bien agir pour aboutir aux promesses.

Mais c’est dur, alors il leur faut une police, une armée, pour imposer le bonheur promis.

Regardez, ce pauvre Poutine qui a promis, à ceux qui le croient, la grandeur, la prestance, et les honneurs attachés … Il a besoin d’une armée évidemment, mais ça merde un peu, non ? On verra.

Ils finissent tous par patauger dans la violence, et le comble c’est qu’ils la dirigent finalement vers les humbles qu’ils prétendaient servir, qu’en réalité ils exploitent, qu’ils tuent ou font tuer.

Ci-dessous, une belle histoire de violence gratuite de mort financière volontairement programmée.

Ceci est l’affiche de la mise en vente d’une partie de mon jardin, qui n’est pas constructible, duquel avec mon chien nous voyons la mer et les Pyrénées, assis sur des restanques plusieurs fois centenaires, auprès d’un olivier peut-être millénaire, entourés de chênes verts protégés.

Quinze mille balles, c’est pas cher, pour le gogo qui va se laisser couillonner, parce qu’il imagine qu’il va construire sur ce terrain que les Services Municipaux se sont arrangés à rendre inconstructible à l’occasion de la réalisation du PLUI, en lui réservant des contraintes insurmontables. Alors… à moins peut-être de payer un arrangement, mais sans doute n’est-ce pas possible.

Comment en sommes nous arrivés là. Mais par la violence fiscale, évidemment.

Rappelez-vous, tout est dans ce blog.

Une pétasse des Services Fiscaux redresse la succession de ma mère. Elle estime, sur le même lieu, la continuation du terrain mis à la vente aujourd’hui comme terrain à bâtir — continuation alors et toujours non constructible –, pour la somme de 2 168 000 Frs, en mars 2000, en gros, avec l’inflation, un million d’Euros d’aujourd’hui. Pour cela elle utilise un faux certificat d’urbanisme, qui a été rapporté par le maire.

Elle perdra vingt ans plus tard, sur renvoi en appel par la Cour de cassation. Aucune indemnité ni pour moi ni pour mes enfants alors étudiants et poursuivis sur leurs premiers salaires. Pas violent ça, vingt ans de harcèlement, saisies, ATD, lettres RAR constantes, etc… Non, juste un erreur d’estimation a dit le juge d’appel…

Bon d’accord, je ne m’étais pas couché.

On m’avait dit — publicité mensongère — que j’étais un homme libre dans une société de droit… ouaf, le gag…

Crédule, je me suis tourné vers la justice pendant ces terribles vingt ans pour faire acter l’usage de ce faux certificat d’urbanisme, qui était le seul élément mis en avant par la pétasse pour inventer une taxation supplémentaire de cette succession.

J’ai perdu, partout.

Non seulement je perds, mais la bande se venge — car elle n’est pas seule la pétasse — et elle me colle deux touristes qui viennent faire semblant de vérifier mes deux sociétés SARL Cocraud et SCI Mirabeau.

Ils ne vérifieront rien du tout. Ils profiteront de ma naïveté, de ma spontanéité, pour rédiger deux faux. Deux procès-verbaux inexistants d’une opposition à contrôles fiscaux elle-même inexistante.

Rebelotte, je sollicite la justice, les hiérarchies, en pure perte.

La violence est lancée, rien n’est en mesure de l’arrêter, elle est vitale pour ceux qui veulent faire croire qu’ils sont la justice au service des hommes, mieux que Dieu…

Bercy est au-dessus de tous et de tout, donc des juges et des lois. Je veux bien aller en prison pour avoir clamé cette vérité.

Seul un magistrat, le Commissaire du Gouvernement de la Cour d’Appel Administrative de Marseille traitera dans ses conclusions ces deux redressements de non-sens. Mais il ne sera pas suivi par le juge. Quand même, quel courage cet homme, il y a peu de chance qu’il devienne ministre de la Justice.

Et voilà.

Au final, une fausse facture de plus de 2 M€ qui aura amené la vente de la plus grande partie du stock de la SARL Cocraud et d’une grande partie de ma propriété familiale.

Mais ce n’est pas tout, les conséquences vont entrainer ma ruine et, au moins, ma mort sociale. Si, avec tout ce bordel, on peut dire que j’ai eu une vie sociale.

Mais alors, vu par Bercy, la pétasse à l’initiative de tout ce bordel, devrait être décorée de la légion d’honneur. Non ?

Elle vaut bien tous les héros breloqués, dont la grandeur dépend directement du destin du camp dont ils étaient. Car si tous ont d‘abord donné la mort, la célébrité n’est que pour les vainqueurs… les perdants ont tué pour rien.

Et tous ces évêques qui n’osent plus sortir de peur qu’on les reconnaissent…

Quel foutoir !!!

Enfin, en ce qui me concerne, tout ce en quoi j’ai cru n’existe pas, je me suis trompé, sur toute la longueur.

J’ai pris des risques, faut pas, j’ai travaillé plus que nécessaire, faut pas, j’y ai pris du plaisir, faut pas, j’ai gagné de l’argent tout en faisant en sorte de ne léser personne, faut pas, j’ai refusé les compromis les connivences, faut pas, j’ai donné gratuitement de mon temps à la collectivité, faut pas… Oui, c’est beaucoup d’erreurs.

Résultat, aujourd’hui je suis tout en haut du mur des cons des magistrats, qui évidemment existe toujours ; la population servile me hait, il lui tarde que je sois pendu haut et court, qu’elle puisse honorer la pétasse.

Elle ne comprend pas, la population, que je suis elle, tout simplement, que c’est donc son tour, à grande échelle, pas le mien, je suis là par ma connerie d’idéaliste, je pourrais être ailleurs, pas avec elle…

Elle est aveugle et sourde, elle accepte de se faire traiter de gilet jaune alors qu’elle porte un espoir et une révolte juste en elle, si juste et si forte que tous les maquereaux qui souhaitent le pouvoir se disent plus gilet jaune qu’elle.

Tout ça est formidable, le banni que je suis devenu, fraudeur fiscal, procédurier, quérulant comme l’a très bien rapporté un de mes rares lecteurs, observe cette situation avec beaucoup de tristesse. Tout ça pour ça…

Bien à vous. H. Dumas

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Macron entre phantasme et réalité

Ce garçon m’intrigue.

Aucun doute sur le fait qu’il est gonflé. Son adolescence en témoigne.

Est-il gonflé au gré des circonstances, simplement pour épater la galerie en exploitant n’importe quelle situation scabreuse, ou est-il lucide sur ces situations et parfaitement conscient des suites de ses exploits, qui l’indiffèreraient ?

Là est la vraie question quand sa personnalité interfère avec notre vie commune du fait de sa position d’homme de l’Etat en chef.

Son discours de fin d’année peut être reçu simplement comme issu de la pensée d’un camelot de foire exposition, qui ratisse large pour fourguer sa camelote.

N’est-ce pas trop simple ?

Réalisé en contrepoint de tout ce qui ne va pas, et la liste est longue, il laisse supposer que tout va aller. Il suffirait de travailler et de s’engager…

Rien sur les causes, rien sur les responsables du désastre que nous allons — grâce à notre engagement et à notre travail, aussi un peu au fric qu’il va nous piquer – solutionner.

Donc se pose les questions :

  • Est-il un simple frimeur qui n’a aucune idée quant aux causes et qui s’en fout ?
  • Où est-il parfaitement lucide, ancré dans le système techno-égalitariste qui nous broie, nous tue et nous amène surement au pire ?

Dans le premier cas il n’est pas bien dangereux,

Il fait partie de la masse de ceux qui vont dérouiller quand la vérité va pointer son nez.

Dans le deuxième cas il est très dangereux,

Il serait un croyant de la pire espèce, de ceux qui imposent leur croyance à tout prix, au prix de la mort des autres.

C’est-à-dire qu’il ferait sienne la croyance techno-égalitariste, en réalité communiste primaire pour parler comme avant, déjà partagée par une majorité. Il la consoliderait, en ferait un dogme total, un enfermement définitif, liberticide, destructeur, socle de la violence fiscale qui emporterait tout de façon pire qu’aujourd’hui.

Hélas, je crois que le deuxième cas est le plus proche de la vérité. Nous verrons, très vite.

H. Dumas

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La France doit se reprendre ! 

La France doit se reprendre ! 

Parmi les vœux que nous formons tous pour notre pays, il en est un qui devrait faire l’unanimité, tant les opinions convergent pour se désoler de l’effondrement de la France. Ce vœu n’est en fait que l’expression de la volonté de vivre, que tous les humains ont en commun, mais qu’ils ne traduisent pas toujours en actes. Oui, la France doit se reprendre.

La France a commis une grande faute, qu’elle paie aujourd’hui au prix fort. Elle s’est laissé entraîner dans une spirale dont elle n’avait en fait nul besoin. L’empire romain a distribué du blé à tous les paysans qui avaient quitté la terre pour la ville de Rome parce qu’ils ne pouvaient plus subsister sur leur ferme, étranglée par l’appétit insatiable de l’empire. Rome n’avait pas le choix. Une révolte de la faim aurait eu raison d’elle. Mais la France ?

A la Libération, les Français étaient pauvres. Mais ils étaient pleins d’ardeur pour reconstruire le pays. Une aide de circonstance pouvait se justifier, mais certes pas un nouveau système de vie passant par une assistance de chaque instant. Bien entendu, le nouveau système n’entra en vigueur que progressivement et sous des dehors vertueux. Il fallait permettre aux Français de se soigner, d’avoir une retraite, et d’élever une famille. On reconnaît là les trois branches de la Sécurité sociale.

On peut aussi y reconnaître la main du parti communiste, fort de plus de 28 % des voix (et armé, comme le fit observer le général de Gaulle à  un visiteur). Mais il y avait aussi 72 % des Français qui n’étaient pas communistes et qui ne voulaient en aucune manière vivre dans une « démocratie populaire », nom dont les communistes avaient baptisé les dictatures qu’ils créaient dans la partie de l’Europe que l’armée rouge occupait. Mais la vertu a ceci de pernicieux qu’elle peut tromper les plus lucides des citoyens en leur faisant croire que son déploiement n’est fait que pour leur bien.

Aujourd’hui, alors que nous allons nous engager dans l’an 2022, le budget social de la France est égal au budget militaire des Etats-Unis ! Avec ce budget, l’Amérique protège le monde libre. Avec le même budget, la France s’enfonce et toutes ses structures s’effondrent les unes après les autres.

Nous n’avions nul besoin de ces prélèvements gigantesques sur l’activité économique. Le général de Gaulle disait : « La Sécurité sociale, c’est bon pour un million de pauvres types ! » Que n’a-t-il mis ce précepte en vigueur quand la Sécurité sociale a commencé son périple déficitaire. Georges Pompidou, alors premier ministre, confia à Jean-Marcel Jeanneney le soin de prendre des ordonnances qui devaient conduire la Sécu à l’équilibre. Elles ne la conduisirent qu’a d’autres déficits, et il en fut ainsi de tous les plans de « redressement » qui se sont succédé jusqu’à aujourd’hui.

Non, nous n’avions aucun besoin de cette débauche de dépenses incontrôlées et de pertes abyssales. La Sécurité sociale se décline, pour l’essentiel, en deux assurances : assurance maladie, assurance vieillesse, et en une allocation dite familiale. Les deux premiers régimes doivent fonctionner comme les assurances qu’ils sont, et le troisième dépend de choix politiques libres et révocables.

Rien n’empêchait donc la France de faire un choix assurantiel pour la Sécurité sociale et de l’assortir de dispositifs d’aide pour les moins favorisés. Au lieu de cela, le système communiste l’a emporté, et a emporté la France avec lui dans le gouffre où elle agonise. Ce fut bien un choix politique, et une grande victoire pour le parti communiste, qui l’a célébré en disparaissant. On n’avait plus besoin de lui, ses idées régnaient sur la France.

Alors puisque les choses sont claires, pourquoi les gouvernements français successifs refusent-ils d’appliquer la mise en concurrence de la Sécurité sociale, décidée par le traité européen de 1986, qui la ramènera à l’équilibre et cessera de faire plonger notre économie dans l’abîme du sous-développement ? Il n’y a pas de réponse sérieuse à cette question, car l’attitude des politiciens français s’apparente à celle des habitants du royaume qui ne voyaient pas que le roi était nu. Il fallut, chacun le sait mais n’en tire pas de leçon, un enfant pour faire éclater la vérité.

La France, pour se reprendre, n’a besoin que d’un coup de fouet : celui que donnera à notre économie la fin de la torture sociale que lui inflige le communisme. Cette révolution se fera sans effusion de sang et même sans violence. Il y suffit d’une simple phrase : vous êtes libres !

Claude Reichman

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Peut-on faire un vœu, un seul ?

Notre époque est si désespérante pour ceux qui sont lucides, si fausse pour ceux qui sont crédules, si propice aux cyniques, que la tradition des vœux de la nouvelle année parait bien désuète, puérile, naïve…

La faillite et la guerre — qui va toujours avec elle — sont à nos portes. Si probablement chez nous, dans l’année à venir…

Alors, pourquoi espérer, faire des vœux, voire un seul vœu ?

Parce qu’un seul vœu suffirait : l’éradication de la violence.

Une conscience collective cherche, un peu partout, à éradiquer la violence.

Je pense que cette conscience est mondialement majoritaire dans la population de tous les pays ou races confondus. Il n’y a que dans l’esprit des hommes de pouvoir, des hommes des Etats, que secrets et violences sont encore les bases de leur fonctionnement.

Face à eux le monde s’organise par le biais des réseaux sociaux.

Les femmes sont au sommet de cette organisation, elles luttent avec de nombreux succès contre les violences millénaires qui leur sont faites. Leur victoire est probable, elle changera tout. A condition qu’après avoir vaincu la violence elles n’en deviennent pas le vecteur, ce qui serait catastrophique mais peu probable pour de multiples raisons.

Elles sont les plus nombreuses, mais elles ne sont pas les seules à lutter contre la violence. De nombreuses minorités font entendre leurs voix et s’insurgent contre la violence dont elles sont l’objet, certaines sont audibles, d’autres moins.

Mais tout le monde comprend que l’éradication de la violence est la seule réponse possible à l’augmentation de la population mondiale, accompagnée — cela va de soi – du respect dû à l’intégrité morale et matérielle de chaque individu.

Dans le cadre de ces réflexions, la lutte contre la violence fiscale est essentielle.

Les hommes de l’Etat font l’apologie de la violence fiscale, comme ils font l’apologie de la délation, du chauvinisme et de la guerre, autant de bases à leur pouvoir.

Mais leurs fusils et leur fausse justice pèsent bien peu face à la conscience universelle qui peut s’exprimer à travers les réseaux sociaux.

Pour l’instant ils ont su imposer une croyance absurde qui consiste à prétendre que déposséder autrui par la force, quels que soient les moyens employés, serait bénéfique à la population.

Oui mais, ils sont en faillite. Ce fait est incontournable.

Face à cette faillite ils devront retourner leur machine à piller contre tous, y compris les plus humbles, et alors la vérité apparaitra : ils pillent au seul profit de l’exercice de leur pouvoir. Cela se suffit dans leurs têtes.

Alors, dans ces conditions et face aux enjeux, ma journée de prison — et peut être celles à venir — pour faire taire ma dénonciation de la violence fiscale, sont bien peu de chose.

Je vous souhaite donc une année de liberté et de lutte contre la violence fiscale dont nous reparlerons, souvent — en fait constamment — et longtemps.

Bien à vous. H. Dumas

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Voici pourquoi la France s’abandonne !

Voici pourquoi la France s’abandonne !

Triste Noël en France. Mais l’espérance est au cœur des croyants. Et pour ceux qui ne croient pas, il y a toujours cette fête de famille, le souvenir de la neige qui crisse sous les pas, et de la mandarine qui attend tout près de l’âtre.

Un pays divisé et qui ne devrait pas l’être. Les politiciens ont fait leur oeuvre : ils ont semé leur poison dans les âmes. Tel qui vivait serein est empli de haine, tel autre qui aimait son voisin lui trouve une drôle de tête, pour tout dire une tête d’étranger. Et pourtant, quand une équipe de France joue sur le terrain, la Marseillaise retentit chaque fois qu’il faut encourager la nation au combat. Comment avons-nous pu devenir aussi malheureux dans un si beau pays, avec des compatriotes qui respirent le même air que nous et qui savent qu’être un Français est un cadeau du ciel ?

Il y a hélas un mal français. Et l’on a le sentiment que les Français ne veulent pas le combattre. Volonté de ne pas voir ? Inconscience ? Sentiment que tout est perdu ?  Peu importe, le résultat est là : notre pays s’enfonce lentement – mais de plus en plus vite – dans l’eau obscure et glacée des fleuves immenses qui se jettent dans des mers dont nul ne revient.

Il ya de quoi enrager quand la connaissance et l’expérience qu’une éducation aimante et éclairée vous ont apportées, et que des études que tout le monde peut faire en France, parce que la gratuité n’y est pas un vain mot, vous ont préparé à être un citoyen responsable. Oui, il y a, en France, des hommes et des femmes en très grand nombre qui sont prêts à se porter au secours de leur pays. Pourquoi ne le font-ils pas ?

Il est important de répondre à cette question, car notre avenir commun en dépend. La seule explication vraiment convaincante est le découragement général. Encore faut-il expliquer sérieusement ce découragement. Les tentatives politiques n’ont pas manqué, visant à renverser les équipes en place. Toutes ont échoué, même si l’assise du pouvoir n’a cessé de se réduire. Le pouvoir actuel représente moins du tiers des électeurs, et beaucoup moins encore des inscrits. Il est plus que minoritaire. Mais l’opposition n’a aucune unité et cultive plus la chimère que la raison. Le régime se maintient donc cahin-caha, ment à gorge déployée et se perd dans une gestion qui ne se fait même plus au jour le jour mais de minute en minute. Un tel pouvoir est voué à tomber avant longtemps.

Néanmoins, il se maintient, même dans des conditions déplorables. Le plus terrible pour lui, est que maintenant tout se sait très vite par la grâce d’Internet. On peut revoir en ce moment des déclarations d’il y a moins de trois ans du premier ministre de l’époque, Edouard Philippe, et de sa ministre des transports, Elisabeth Borne, se vantant de réaliser le recul du nucléaire au profit des énergies renouvelables, alors que cette décision imbécile aura pour seul avantage de faire vivre les Français dans le froid. Philippe est au sommet des sondages aujourd’hui, et Borne est première ministre, alors que leur place devrait être dans les poubelles de l’histoire.

On touche là la principale raison du découragement : la désinformation. Le sacrifice de notre industrie nucléaire aurait dû faire l’objet de unes répétés de tous les journaux. Il n’en a rien été. Inutile de se révolter se sont dit les Français lucides, l’opinion n’est pas avec nous. Or c’eût été le contraire si les médias avaient exposé les enjeux.

Mais n’oublions pas la raison des échecs répétés de remplacement des gouvernants. C’est l’emprise de l’Etat. Elle est actuellement de 62 % de la production. On ne peut plus entreprendre ni même faire un pas sans se heurter à l’Etat, qui continue de croire qu’il est la solution aux problèmes, alors qu’il en est le créateur.

On pourra remettre l’Etat à sa place et rendre le pouvoir aux Français en libérant ces derniers de la Sécurité sociale. Un traité européen l’a décidé en 1986. La France à l’obligation constitutionnelle de l’appliquer. Il faut faire cesser le viol permanent de notre état de droit. La liberté et la prospérité sont au bout de ce chemin.

Pourquoi se battre encore, alors que la France s’abandonne ? Tout simplement parce que nous sommes français et que nous n’avons pas le droit de trahir notre pays. Alors plus que jamais, vive la France !

Joyeux Noël à tous.

Claude Reichman

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La violence fiscale n’est pas inéluctable

Bonjour,

Nous allons nous structurer pour combattre la violence fiscale qui empoisonne la vie de tous les français.

La fiscalité doit être la même pour tous, proportionnelle et maitrisée, il en va de la santé économique du pays et du bonheur de ses habitants.

Bien à vous. H. Dumas

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Foutu

Plus on ignore tout du football et plus on s’autorise à gloser. Trois philosophes illustrent mon propos : Onfray, BHL et Ferry. Ils tirent tous trois des conclusions savantes sur l’engouement et la ferveur des masses, la religion et Dieu, mais aussi la politique et le gouvernement des peuples, le bien se conduire etc…

Il faut ce qu’il faut quand on se prétend philosophe et qu’on fait profession d’éclairer la nation.

J’ai un ami qui récuse être philosophe. C’est qu’il doit l’être davantage que nos lumières des ténèbres. Lui, s’y connaît en football et par conséquent, n’en dit rien. Il a raison. Je le consulte en secret. Il tente de m’initier.

Comme lui, je n’en dirai rien sinon pour reconnaître que le football est passion et qu’il échappe à la raison, à la sagesse et aux discours. Tous les commentaires à son propos sont ennuyeux, prétentieux et vains.

En revanche, je connais le processus électoral.

J’en ai tiré une seule conclusion. D’expérience.

« Quand, au départ, c’est foutu, malgré les prouesses, c’est foutu ».

Sage, non ?

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Quand La Cour d’Appel de Montpellier fait l’apologie de la violence fiscale

En cliquant sur ce LIEN vous pouvez prendre connaissance de l’arrêt de La Cour d’Appel de Montpellier, rendu le 14/12/2022.

En cliquant sur cet autre LIEN vous pouvez prendre connaissance du problème que je soumettais à cette Cour.

Survol abrégé de l’idée de retraite

Son économie est constituée des sommes que l’on perçoit sans être actif, c’est donc une rente. Pour disposer d’une rente il faut avoir accumulé un capital.

Certains ne prennent pas la précaution, ou ne sont pas capables, de constituer un capital. D’où l’idée de mutualiser l’effort à ce sujet.

Hélas un capital c’est fragile, on peut se le faire voler où il peut perdre sa valeur brusquement. C’est ce qui est notamment arrivé, plusieurs fois, à ceux qui s’étaient regroupés ou avait fait confiance à une tierce compagnie pour créer un capital en vue de la perception d’une rente à la fin de leur vie de travail.

Alors les hommes de l’Etat, jamais à court d’idée pour prétendre être capables de faire ce que personne ne sait faire, ont inventé la « retraite par répartition ».

Il s’agit d’une escroquerie banale, type pyramide de Ponzi, qui consiste à faire payer les entrants au profit des sortants. Elle a été mise en œuvre par le régime de Vichy.

A sa base la ficelle était juteuse. L’espérance de vie courte, la retraite fixée à 65 ans, les marges entre les cotisations entrantes et les rentes réparties étaient somptueuses.

Plus de cinquante « bidules », privés, créés entre copains ont vu le jour et brassé pendant des années des sommes mirobolantes, les copains se servant au passage.

Mais, dès les années 1970, la durée de vie, le chômage, et la baisse globale de la puissance économique de la France ont mis à mal la combine.

Certaines caisses aux affiliés riches se sont contentées d’augmenter les cotisations, donc rien de visible tant que les affiliés ne cassent pas tout. Pour les autres ont est allé voir les copains aux commandes des pouvoirs publics.

Et, la bureaucratie des hommes de l’Etat s’est substituée, plus ou moins vite, aux acteurs initiaux défaillants. Doucement, ces escrocs se sont fait la malle. La combine a été étatisée, mais elle reste toujours une escroquerie. La différence est que, garanties par l’Etat les recettes ne sont plus des cotisations mais un impôt.

Et cela change tout :

D’abord, votre cotisation devient une acte de solidarité, un impôt social, elle n’est plus attachée à un contrat. Votre contrat initial a été rompu par votre prestataire, mais pour autant vous n’avez pas retrouvé votre liberté, vous êtes solidairement responsable de son escroquerie.

Ensuite, devenant le contribuable de votre retraite et non plus le client initial que vous étiez d’une caisse privée, vous subissez de plein fouet la violence fiscale liée à votre nouvelle situation.

L’audience d’appel du 17/11/2022 a été suivie en délibéré d’un arrêt du 14/12/2022. Dans cet arrêt, La Cour fait l’apologie de la violence fiscale.

A l’audience, quand même troublé en découvrant une retraite ridicule après 40 ans de cotisations et des demandes de taxes de retraite — le terme de cotisations n’étant plus adapté – plus importantes annuellement que la retraite versée, le magistrat s’était retranché derrière l’idée qu’il n’avait pas à en juger, puisque ce n’était pas de cela qu’il était saisi mais d’une simple contestation de « cotisation ».

Mais il n’a pas résisté à la pulsion de faire état de la légitimité de la violence fiscale :

En lisant cet extrait de l’arrêt, on ne perçoit aucun rapport avec la réalité de la situation.

Que la société privée initiale soit devenue une administration de l’Etat, pourquoi pas ? Mais que mon contrat initial, sans mon avis, me soit imposé dans de nouvelles conditions aboutissant à me faire payer un impôt, Non, ce n’est pas possible.

Que le résultat soit que le contenu de mon contrat initial le transforme en obligation illimitée pour moi et en aucune obligation pour l’autre contractant est une escroquerie.

Qu’en plus, on me raconte des conneries habillées du titre de « solidarité » alors que je n’ai rien et que l’on me vole pour donner à d’autres qui ont plus que moi, c’est fort de café.

Qu’enfin la violence fiscale, telle que décrite par le magistrat : payez et fermez votre gueule, ce qui est fait de votre argent étant de la solidarité ne vous regarde pas… me soit appliquée dans le cadre de mon contrat vieillesse, que je n’ai jamais demandé, dont l’assureur privé m’a été imposé en son temps, c’est gonflé.

Nous allons voir ce que dit la Cour de cassation et, sans doute plus tard, La Cour Européenne.

Bien à vous. H. Dumas

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Exigez votre liberté !

Exigez votre liberté !

La dépense publique fait le lit de la dictature. Il faudrait graver cette formule dans le marbre. Et bien sûr dans la Constitution. Il n’est pas difficile de démontrer comment s’effectue le passage de la démocratie à la dictature par l’effet de la dépense publique. Il suffit de considérer l’histoire de la France depuis 1958, date de création de la Ve République.

Tant que le général de Gaulle a été aux commandes, le risque a été contenu. Le général pensait – et le disait à ses ministres – que la dépense ne devait pas dépasser le tiers de la production. Malheureusement, le chef de l’Etat avait aussi fait sienne l’idée que les hauts fonctionnaires étaient les plus qualifiés pour diriger l’Etat. Le ver était donc dans le fruit. Car dès que la dépense publique s’est envolée, les énarques s’y sont ébroués comme les crocodiles dans la mare. Et ils ont dévoré tout ce qui passait à leur proximité, sans compter les razzias plus lointaines.

A mesure que les énarques créaient des organismes censés diriger l’action de l’Etat, et s’y taillaient de juteuses sinécures, l’argent du secteur privé disparaissait dans ces officines tandis qu’on ajoutait des impôts à l’impôt pour alimenter le flux. Et à chaque prélèvement supplémentaire, c’était une liberté qui disparaissait. Par exemple la liberté, pour un entrepreneur, d’engager du personnel pour améliorer son efficacité. Sachant que toute embauche se traduisait par des charges nouvelles, le patron y renonçait et l’entreprise se recroquevillait sur elle-même. Ce fut le début d’un cycle infernal dans lequel a disparu l’industrie française. En même temps le chômage de masse faisait son apparition et ne disparut plus jamais, même si la virtuosité des technocrates à dissimuler la réalité fit merveille dans la création de formations bidon et d’emplois inutiles.

Ajoutons aussi que le patron étant devenu l’ennemi, le régime fit en sorte d’éliminer les plus prestigieux pour faire peur aux autres et débarrasser le terrain pour y implanter en majesté de somptueuses satrapies. En fait, la France revivait l’affrontement d’Athènes et de l’empire perse, à ceci près qu’il n’y eut pas, cette fois, de courageux citoyens pour affronter et vaincre l’immense flotte de Xerxès Ier et gagner les quelques décennies de répit qui permirent l’éclosion de la culture occidentale.

C’est alors que la France a perdu la partie. Par la faute de ses citoyens, mais surtout par l’emprise croissante de l’Etat, qui présent dans chaque acte libre par un impôt, une taxe, une loi, un règlement, paralysait toute tentative de vie autonome. Même la vie politique y perdit sa liberté, les citoyens donnant la préférence aux partis qui promettaient une large distribution de subsides étatiques.

Depuis, notre pays vit une interminable agonie civique. L’Etat interdit par son omniprésence toute initiative privée. Les populations immigrées qui sont venues en foule jouir de l’Etat providence ne se sont pas assimilées, sans doute parce qu’elles étaient trop nombreuses, et fournissent un support passif mais précieux aux actions de l’Islam conquérant. L’insécurité croît de façon exponentielle, à mesure que la France s’appauvrit, et l’on ne voit pas l’issue du drame qui se déroule sous nos yeux et en notre présence.

La dictature n’est pas à venir, elle s’est déjà installée. Pendant l’épidémie de Covid, les médecins ont eu à subit les diktats et les sanctions de leur Ordre professionnel, qui obéit avec le petit doigt sur la couture du pantalon aux injonctions du gouvernement, en contravention avec les lois qui protègent le libre exercice médical. La libre expression des opinions est traquées par les officines du pouvoir qui n’hésitent pas à embastiller, contre toute garantie constitutionnelle, ceux qui, flamberge au vent, croient qu’on peut encore jouer les Cyrano de Bergerac au pays des petits hommes gris.

Y aura-t-il un évènement imprévu qui portera le peuple aux barricades ? Nul ne peut le savoir. Les situations languides s’achèvent rarement en sursaut salvateur. Mais le meilleur espoir que peuvent nourrir les démocrates tient à la force de la construction européenne. Ses défauts ne sont plus à démontrer, mais elle porte en elle un principe magnifique que les Etats européens ont gravé dans le traité de l’Acte unique en 1986 et qui s’énonce ainsi : « L’Union européenne constitue un espace sans frontières intérieures où les marchandises, les personnes, les services et les capitaux peuvent circuler librement. »

Face à l’obscurantisme de l’Etat français, seule la concurrence peut apporter le salut à nos entreprises et rendre à la France la force économique qui balaiera toutes les menées dictatoriales.

Pour une fois, je conclurai par une citation du gouvernement chinois de Xi Jinping, mais à l’envers. Dans les rues de Shanghai des drones ont diffusé cette injonction : « Contrôlez votre désir de liberté ! » Je propose que dans les rues de toutes les villes de France des haut-parleurs proclament : « Exigez votre liberté ! »

Claude Reichman

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L’apologie de la violence fiscale

Enfin je comprends tout. J’ai juste mis vingt ans. On ne peut pas dire que je sois un génie, peut-être un besogneux, un tenace…

Depuis les années 1970, les hommes de l’Etat, la presse et les fonctionnaires – pas tous, seuls les affidés –, font l’apologie de la violence fiscale. L’objectif étant de capter la plus grande quantité possible des richesses créées par les acteurs économiques, par les autres.

Cette apologie s’est adossée à l’idée maitresse d’une redistribution plus juste de la richesse, allant jusqu’à l’égalitarisme.

Tout cela est machiavélique, si finement joué que l’effet grotte de Platon a été total. Je fais partie des victimes, j’ai adhéré au concept, jusqu’au jour où j’ai été touché dans ma chair par la violence fiscale, il y a vingt ans. Depuis j’essaie de comprendre l’incompréhensible.

Pour comprendre le concept observons la guerre en Ukraine.

Poutine fait, depuis des années, l’apologie du droit à la grandeur et à l’espace du peuple russe, au développement d’une armée de conquête. Ceci allant jusqu’à l’annexion de voisins, déclarée légitime. Inévitablement, à terme, il devait rencontrer une résistance intellectuelle, à laquelle il a répondu par la force, par la guerre. On en voit aujourd’hui les résultats.

L’apologie de la violence fiscale

Même méthode, mêmes effets, mêmes résultats.

Au départ l’impôt est une contribution volontaire et proportionnelle répondant aux besoins des dépenses collectives. Ce sont les termes notre constitution.

Des besoins en dépenses collectives nous sommes passés à l’idée de répartition du capital économique plus juste que la répartition naturelle des jeux de l’économie — on notera que cette idée est millénaire et n’a jamais abouti autrement que par la faillite, puis la guerre ou l’inverse –.

Les organisateurs de ce concept ont alors engagé une apologie de la violence fiscale, justifiée par le but égalitariste proposé.

Cette apologie de la violence fiscale a été reprise par tous ceux qui pensaient en profiter ou qui cherchaient à se placer dans ce système.

Une fois installée, cette violence a offert l’opportunité de prélèvements illimités à ceux qui levaient l’impôt, toute résistance étant brisée par la violence.

Nous n’allons pas refaire dans ce billet le descriptif des zones de non-droit dans lesquelles évolue notre droit fiscal, nous les connaissons et sommes capables de les lister sans problème. Pareillement pour les drames liés à la violence fiscale.

Ce que nous pouvons dire c’est que, in fine, la catastrophe générée par cette stratégie touche — à l’exception de quelques apparatchiks privilégiés – tous les Français qui se voient amputés de plus de 80% des revenus de leur travail, alors qu’en face les mirobolantes promesses égalitaristes ne sont pas du tout au rendez-vous.

La majeure partie des fonds levés grâce à la violence fiscale – l’impôt — est engloutie pour l’achat de voix électorales.

L’exemple le plus actuel de ce drame est largement éclairé par l’interrogatoire de M. Henri Proglio devant la commission de l’Assemblée nationale. Arrêtons-nous un instant sur ce morceau d’anthologie :

M. Proglio a été le DG de Véolia, puis celui de l’EDF. En fait, à cheval sur le public et le privé, il s’avère être un grand spécialiste de la connivence, de l’interférence entre l’économie et la politique. Il est donc parfaitement crédible lorsqu’il évoque devant la Commission de l’Assemblée nationale ces interférences et les dénonce. Lorsqu’il affirme que c’est pour des raisons strictement politiques — visant plus particulièrement les alliances avec les verts nécessaires à la survie de la Chancelière Angela Merkel — que le nucléaire d’EDF a été sacrifié, qu’aujourd’hui nous payons l’électricité, compris les coupures à venir, la peau du cul. L’économie et la technique n’ayant aucune place dans cette catastrophe.

La moralité des politiques ne répond pas aux règles de l’économie qui sont la capitalisation, la vérité, le résultat, la qualité, le respect de la concurrence et des consommateurs. On peut même affirmer que les qualités demandées à un politique sont l’exact inverse, puisqu’il est nécessaire qu’il ne soit pas riche en capital, qu’il mente pour plaire, qu’il écrase la concurrence par tous les moyens possibles y compris les plus bas, qu’il n’accorde aucun crédit aux électeurs autres que les siens.

Revenons à nos moutons

L’apologie de la violence fiscale légitime cette violence.

Or, de façon formelle on sait aujourd’hui — et Bruno Le Maire l’affirme — la captation des biens d’autrui est un acte de guerre, de violence absolue.

Donc, la violence fiscale ne peut qu’aboutir à la violence, à la guerre.

C’est ce que, parfaitement conscients de la situation, les hommes de l’Etat veulent dissimuler, c’est pour cela qu’ils s’acharnent sur ce blog. Ils ont certainement perçu, qu’un jour ou l’autre, nous comprendrions la vérité.

C’est fait… nous affirmons que l’apologie de la violence fiscal est meurtrière.

Nous allons débusquer cette apologie de la violence fiscale.

Bien à vous. H. Dumas

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Audience du 15/12/2022 – Le Ministre tricheur

Ceux qui suivent ce blog savent que j’ai été assigné en référé, d’heure à heure, par Le Ministre Bruno Le Maire. C’est-à-dire que j’ai reçu, hier à 11h, une convocation pour être présent à l’audience civile du Tribunal Judiciaire de Montpellier, ce jour à 14H. Etonnamment, le ministre n’était pas là… dommage…

L’objet pour le Ministre était d’obtenir la suppression sur le blog du billet alors intitulé : « Le brocanteur de Bullecourt était-il en état de légitime-défense ? ». Hier soir j’ai changé le titre pour : « Pourquoi le brocanteur de Bullecourt a-t-il lié à son suicide un agent des Services Fiscaux ? » plus précis et évitant la confusion « légitime-défense-meurtre » qui n’a pas de sens. La légitime-défense n’implique pas le meurtre puisqu’elle doit être proportionnée.

Le motif avancé par le Ministre — lui-même — prétend que mon billet serait une apologie au meurtre. Nous reviendrons sur le délire paranoïaque de cette idée, il suffit de lire le billet pour en prendre conscience.

La tricherie

Pour me poursuivre, Le Ministre vise la loi sur la presse de 1881 d’une part, c’est-à-dire les limites de la liberté d’expression, et la loi pénale d’autre part pour le délit prétendu d’apologie de meurtre. Les poursuites sont engagées à ce sujet et la justice, après m’avoir incarcéré une journée, m’a convoqué le 01/02/2023 devant la 17ème Chambre Correctionnelle du TJ de Paris.

Tout cela est de bonne guerre.

En revanche, la saisine en référé d’heure à heure du civil pour obtenir un acte de contrainte en supprimant le billet du blog, ceci avant tout jugement sur le fond, est une tricherie.

Tout d’abord, se faisant le Ministre m’interdit de me défendre personnellement, puisqu’au civil l’avocat est obligatoire. Or trouver un avocat en 24H est impossible. Trouver un avocat pour plaider contre Le Ministre des Finances est très difficile, tant les représailles sont craintes. Evidemment je n’ai pas pu être représenté et la Présidente de l’audience m’a refusé toute parole. Donc, défense absente.

Mais en plus, un procureur de la République s’est déplacé à l’audience – il n’y en a pas au civil — et a plaidé contre moi en appui de la plaidoirie de l’avocat du ministre, plaidoirie qui a largement débordé le sujet et l’audience pour se lancer, comme d’habitude, dans un délire de haine et de médisance sur moi et sur notre blog. Soudain, nous étions au pénal… sauf que… je ne pouvais pas répondre.

Tout ce cirque pour obtenir d’une magistrate, non spécialiste des problèmes de presse et de liberté d’expression, une décision punitive qui ne sera basée sur rien puisque le fond de l’affaire se jouera à Paris, devant la 17ème, le 01/02/2023.

Je ne sais pas si le poids du ministre va lui permettre d’aboutir avec cette tricherie. Le délibéré est pour le 20/12/2022. Anciennement, le pénal tenait le civil en l’état… Aujourd’hui est-il raisonnable de prendre un jugement de condamnation civile pour des prétendus faits pénaux et de presse, qui ont de grande chance de ne pas être ainsi qualifiés au pénal dans deux mois ???

Tout cela est mesquin et malsain quand on le met en perspective avec ce qui est arrivé et les problèmes sous-jacents liés, passés et à venir .

Sur le fond

Pendant que j’écoutais l’avocat du ministre me décrire tel que je ne suis pas, décrire notre lutte contre la violence fiscale, la terreur fiscale, comme une farce farfelue et irresponsable, puis lire le billet concerné en essayant de le faire cadrer avec une apologie de meurtre — mission impossible –, je voyais que ces arguments de folie pouvaient peut-être convaincre la magistrate. Le Procureur lui les faisait siens – mais il est payé pour ça — …

Et je me disais : « Bon sang, mais c’est bien sûr : c’est celui qui dit qui y est »

Depuis des dizaines d’années, les hommes de l’Etat font l’apologie de la violence fiscale.

Aujourd’hui, ils ont gagné. Les héros sont les agents du fisc, les boucs-émissaires désignés son appelés « les fraudeurs fiscaux » et la foule convaincu ne demande qu’à les lyncher.

Presse officielle, élus et ceux qui pensent y avoir un intérêt, participent activement à l’apologie de la violence fiscale.

On nous la déverse à longueur de journée, personne n’envisage de sanctionner cette apologie de la violence fiscale, au contraire tous rêvent de la voir plus intense.

Savent-ils la puissance de cette violence fiscale, si loin de l’impôt juste et consenti de la déclaration des droits de l’homme ? Savent-ils les drames qu’elle provoque chaque jour chez des centaines de milliers de personnes ? En comprennent-ils les dégâts globaux sur notre économie et notre société ? NON.

Il faut savoir que…

Cette malhonnêteté intellectuelle a un but bassement matériel. Il s’agit de piquer les biens de ceux qui en ont, pour se les partager entre ceux qui ne font rien pour en avoir.

Or c’est clair, c’est Bruno Le Maire qui l’affirme, prendre les biens du voisin est un acte de guerre.

Outre la violence que cela représente, c’est complètement con. En effet le capital ainsi émietté disparait. Le capital, comme nous le rabâchons sans succès, est le moteur de la vie. Rien n’existe sans accumuler et transmettre, y compris en économie.

Or tout le monde n’est pas capable de produire ou de conserver du capital économique et ce n’est pas par la connivence que cela est possible, ce n’est possible que dans le cadre de la concurrence et de la compétence.

Conclusion

En faisant l’apologie de la violence fiscale, les hommes de l’Etat, aujourd’hui contre moi Bruno Le Maire, croient faire une bonne affaire politique, mais ce n’est que sottise.

Ils ont déresponsabilisé l’économie, trahi ses règles, ils seront très bientôt dans le mur, c’est peut-être ce qui les rend si violents à mon encontre.

Bien à vous. H. Dumas

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Bruno Le Maire met la pression sur la justice, c’est « poutinesque ».

Je mets à votre disposition ce LIEN pour lire – mais cela va être un peu long — l’assignation d’heure à heure qui m’a été délivrée, ce matin à 11h pour une comparution demain à 14h, accompagnée de pièces multiples, l’ensemble pour plus de cent pages.

Je n’ai pas le temps matériel d’établir ma défense, mais qu’importe, le jugement est évidemment déjà prêt depuis la demande d’autorisation d’assigner déposée par M. Le Maire. Rien ne dit qu’il me sera défavorable, on verra… mais je ne me défendrai pas autrement qu’avec mes derniers billets, je n’en ai pas le temps.

Les faits sont les mêmes que ceux pour lesquels, à la demande de M. Le Directeur National des Services Fiscaux, Mme La Procureur adjointe du Tribunal judiciaire de Paris m’a fait mettre en prison 24h et convoqué devant le TJ de Paris le 01/02/2022.

Il s’agit du crime de Bullecourt, et pour M. Le Maire de dramatiser la situation pour assurer une volonté d’impunité totale et de pouvoir absolu aux agents du fisc.

La police des polices en matière fiscale ce n’est pas pour demain. Alors même que M. Le Maire est le signataire des propos évoquant la dépossession de propriété comme une arme de guerre fatale.

Quel est le problème ?

M. Le Maire prétend que j’appelle au meurtre des agents fiscaux.

Je suis stupéfait, je l’ai déjà dit, par cette affirmation paranoïaque. A aucun moment je ne justifie le meurtre de l’agent Montuelle.

Je dis simplement que si l’on veut vivre en bonne intelligence dans un pays, il ne faut pas que certains puissent détenir impunément un pouvoir d’atteinte à l’intégrité des biens d’une personne à l’aide de moyens occultes et coercitifs, sans aucun contrôle.

Il fut un temps où la police avait ces pouvoirs et prétendait qu’elle ne pouvait pas exercer sa mission sans eux, ce n’est plus le cas – sauf exception sanctionnable –, depuis elle exerce toujours sa mission et y a gagné l’estime de la population.

Je paie le prix fort depuis vingt ans pour prouver ce que je dis. J’accumule en effet les condamnations qui le prouvent.

Discussion

A Bullecourt il y a eu deux morts, qui ne sont pas un homme et un chien. Ce sont deux hommes qui sont morts, c’est inacceptable.

Cela ne peut pas être résumé sous la forme de l’acte isolé d’un fou.

Les faits sont clairs. Il y avait trois personnes sur place, M. Montuelle et Mme Poulain agents fiscaux, M. Théron — que M. Le Maire appelle « un contribuable » — en phase de redressement fiscal.

Nous n’avons aucune information sur le déroulement des évènements, sur la situation conflictuelle qui a déchainé le carnage. En aurons-nous ?

Il n’est pas raisonnable de dire que M. Montuelle a été assassiné de sang froid ou crapuleusement, il a été objectivement associé au suicide de M. Théron par ce dernier.

Les cas de suicidés qui entrainent dans leur mort d’autres personnes ne sont pas rares. Ils sont d’une grande injustice, ils sont inacceptables, mais ils ne constituent pas des crimes crapuleux et, lorsqu’ils arrivent aussi bien la justice que les moyens d’information et l’opinion publique cherchent à comprendre la douleur et les faits ayant entrainé ce type de situation.

Donc les choses ne sont pas aussi simples que les présente M. Le Maire, le pays n’a aucun intérêt à les simplifier ainsi si l’on ne veut pas que se reproduisent des tensions pouvant déclencher une telle catastrophe.

Conclusions

Non seulement le billet incriminé ne correspond pas aux exigences nécessaires à une assignation d’heure à heure prévue pour : « Prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble manifeste », puisqu’il ouvre une discussion qui ne peut pas être simplement évacuée pour cause de crise budgétaire.

Mais l’interprétation du billet par M. Le Maire est erronée, probablement volontairement, ce qui est grave et contraire à l’intérêt des français.

Je vous tiens au courant demain.

Bien à vous. H. Dumas

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CONVOCATION, sans commentaire.

Par souci de transparence, par respect pout tous ceux qui lisent ce blog, je vous confie ce lien qui permet en cliquant ici d’accéder à la convocation dont je suis l’objet.

Vous le savez, sur ce blog il n’y a pas de censure, c’est un blog communautaire ouvert à tous ceux qui veulent s’exprimer, chacun prend les responsabilités de ce qu’il écrit.

Il est possible que la justice ne l’entende pas de cette oreille, aussi je vous remercie de ne pas commenter cette convocation.

Bien à vous. H. Dumas

 

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Françaises, Français, réveillez-vous, votre pays a besoin de vous !

Françaises, Français, réveillez-vous, votre pays a besoin de vous !

« Docteur Folamour », le chef d’œuvre de Stanley Kubrick, est le film qu’il faut voir et revoir en ces temps où la guerre nucléaire est revenue au premier plan des préoccupations de l’humanité. Non pas seulement parce que le film n’a rien perdu de son actualité militaire, mais aussi parce qu’un de ses épisodes nous en dit long sur l’organisation de notre société occidentale.

Le colonel britannique qui a réussi à trouver le code secret permettant de rappeler les quarante deux bombardiers fonçant avec leurs charges nucléaires vers la Russie tente de le communiquer par téléphone au président des Etats-Unis, mais n’a pas assez de pièces pour établir la communication. Le colonel américain qui le surveille finit par accepter de tirer dans un distributeur de coca-cola afin d’obtenir la monnaie nécessaire, non sans avoir mis l’Anglais en garde sur le fait qu’il s’agit d’une propriété privée : « Si vous ne parvenez pas à joindre le président des Etats-Unis, vous aurez des comptes à rendre à Coca-Cola ! ».

La force de l’épisode tient au véritable face à face entre la propriété privée et le salut du monde. Episode impensable ailleurs qu’aux Etats-Unis. Partout ailleurs, on tirerait dans le distributeur sans la moindre hésitation, et même sans y réfléchir. Or toute la force de l’Amérique est dans cette scène. Un pays où un tel face à face est possible saura toujours respecter ses droits fondamentaux, dont la propriété est l’un des principaux.

Nous devons, en France, faire à cet égard notre examen de conscience. Notre pays est l’auteur de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Rappelons l’article 2 de ce texte sublime :
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. » La propriété vient aussitôt après la liberté, et lui est d’ailleurs consubstantielle. C’est si vrai qu’il n’est jamais arrivé que la propriété soit remise en cause sans que la liberté ne trépasse.

Un pays, comme la France, où les dépenses publiques dépassent 70 % de la production, n’est plus un pays de liberté. Ce n’est pas non plus un pays démocratique. Rappelons ces phrases lumineuses de Friedrich  Hayek : « En Allemagne, les autorités centrales et locales contrôlaient en 1928, d’après une revue officielle allemande, 53 % du revenu national. En pareil cas, ces autorités contrôlent presque toute la vie économique de la nation. Alors il n’y a guère de fin individuelle dont l’achèvement ne dépende de l’action de l’Etat, et l’ « échelle sociale de valeurs » qui guide l’action de l’Etat doit embrasser pratiquement toutes les fins individuelles. » (La route de la servitude). Dans ces conditions, le nazisme n’avait plus qu’à s’installer.

Une telle situation n’a pu se créer en France que par l’expansion des dépenses sociales, dont la Sécurité sociale est le bras armé. N’oublions pas que c’est sous la pression du parti communiste que cet organisme s’est imposé, dans le but évident de mettre en place une société collectiviste. Les partis politiques de droite ne s’y sont jamais opposés, ajoutant la veulerie à l’aveuglement et déméritant honteusement de la République.

La France est aujourd’hui menacée de dictature. Pire : il est certain que sans une réaction du peuple, une dictature s’établira. On en voit aisément les prémices. L’épidémie de Covid a permis à l’Etat de dicter aux médecins les traitements qu’il jugeait appropriés. Mais surtout, il s’est autorisé à interdire toute liberté médicale à cet égard. Et il a intimé l’ordre aux conseils du même nom de condamner tout médecin respectant le serment d’Hippocrate et prescrivant librement ses traitements.

Il ne s’agit que d’un début. Dans un pays en mauvais état comme l’est la France en raison de plusieurs décennies de mauvaise gouvernance, les difficultés ne peuvent que s’accumuler, offrant à chaque occasion la possibilité au pouvoir d’imposer ses choix. Et du même coup multipliant les actes dictatoriaux, dont l’issue ne peut être qu’une dictature pleine et entière.

Les Français qui s’opposent à la dictature sont traités de « complotistes » par le pouvoir. On ne voit vraiment pas de quel complot il pourrait s’agir. Ces Français se contentent de parler et de manifester au grand jour, comme on en a le droit dans toute démocratie. Mais le fait que le pouvoir ne sache pas comment traiter leur contestation en dit long sur le risque d’un véritable coup d’Etat. Ce risque est aggravé par la personnalité impérieuse de M. Macron, et par sa certitude de détenir la vérité en toutes circonstances. Sous sa houlette, les fonctionnaires s’enhardissent et n’hésitent plus à embastiller les opposants. La dictature n’est plus à venir, elle est là.

Qu’on me permette de citer à nouveau la phrase d’Edmund Burke : « La seule condition au triomphe du mal, c’est l’inaction des gens de bien. » Françaises, Français, gens de bien de toute opinion, réveillez-vous, votre pays a besoin de vous.

Claude Reichman

 

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Plainte pour garde à vue abusive

Bonjour

En cliquant ici, vous pourrez prendre connaissance de la plainte que je dépose ce jour auprès de M. Le Procureur  de La République de Montpellier.

Bien à vous. H. Dumas

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Je sors de garde à vue

Il est 17h45, je suis en garde à vue depuis 9h10, je suis en état de sidération.

Le Directeur National des Services Fiscaux a saisi M. Le Procureur du TJ de Paris, après avoir lu sur notre blog le billet « Le brocanteur de Bullecourt était-il en état de légitime défense ? », il y a vu une apologie au meurtre.

Une adjointe au procureur du TJ de Paris a demandé au commissariat de Sète ma mise en garde à vue.

Voici ce qu’est le délit d’apologie de meurtre : « le fait de porter des propos haineux particulièrement violents afin d’appeler à la commission d’attentats et au meurtre de personnes nommément désignées constitue le délit d’apologie de crime »

En aucun cas je n’ai eu une telle attitude, ou alors mon emploi du français est défaillant. Il faut que je me renseigne auprès des rappeurs…

Je me suis simplement posé la question de la réalité de cette triste affaire, inacceptable mais réelle. Je demandais déjà, et plus précisément encore hier par un dépôt de plainte à M. Le Procureur d’Arras, que l’enquête à venir ne soit pas faite unilatéralement, qu’elle implique tous les faits, y compris ceux qui pourraient engager la responsabilité des Services Fiscaux.

Je veux bien que les hommes de l’Etat répandent la légende de Services Fiscaux au service de tous, se sacrifiant à la tâche et débusquant les horribles « fraudeurs fiscaux », mais ce n’est pas la réalité que je vis et que vivent les lecteurs de ce blog — à l’exclusion de M. Le Directeur National des Services fiscaux, lecteur assidu –.

Dans un drame d’une telle violence il ne me parait pas inconvenant de chercher et dire la vérité.

Quand même, ces hommes de l’Etat nous ont ruiné, c’est un fait. Leur déficit n’est pas le nôtre. Sommes-nous au point où ils sont prêts à couper les têtes de ceux qui leur font des remarques ? Oseront-iIs longtemps prétendre que les Services Fiscaux et les Tribunaux qui les couvrent sont « pur sucre », que leurs décisions ne sont pas souvent mortelles sans raison ?

Est-on arrivé au point où la liberté d’expression doit être sacrifiée sur l’hôtel de la rentrée fiscale de force, sans discussion ?

Depuis plus de dix ans que ce blog existe — pas grâce à Bercy –, il a crument dévoilé des vérités dérangeantes, mais jamais je n’ai appelé à la violence, ni au refus de payer l’impôt. Je suis connement un légaliste, je fais encore confiance à la Justice de mon pays.

Et me voilà en garde à vue. Sacrée expérience.

Je ne vous la souhaite pas. Une cellule de quelques M², un tour de verrou, téléphone et petits objets confisqués, soudain vous n’êtes plus rien, un rat, un cafard.

Vous êtes à la merci de ceux qui vont tenter de vous faire dire que vous bouffez du contrôleur fiscal tous les matins, que vous êtes un tueur, un asocial, une merde.

Ils ont la menace facile, pendant que, vous, vous êtes déstabilisé. Vous faire avouer voilà leur créneau, oui mais quoi ?

Alors une liste de 55 questions est prévue pour faire le tour de votre personnalité, de votre dangerosité, de votre culpabilité. Que répondre ? Rien.

Qu’y-a-t-il à répondre face a tant de démagogie, de calcul politique, de forces occultes, de haine, de violence, d’envie de détruire l’empêcheur de piller en toute tranquillité ? Rien

Je n’ai donc rien répondu. J’ai réfléchi.

J’étais au fond du trou, avec ceux qui fréquentent la violence des faibles, souvent simplement réactive, qui sont chargés de la réduire. Mais qui s’occupe de la violence des forts ?

Car la violence est de tous les mondes, nos cravateux premiers de la classe sont d’une violence inouïe. Ils font la guerre, eux. Qui les modère, quelle justice ? Ceux et celles qui veulent simplement prendre leur place, utiliser la violence à leur compte..

Il faut qu’ils sachent qu’en bas, dans la soute, les mécanos ne sont pas dupes, j’ai croisé des personnes bien, très bien, dans cette journée horribilis.

Je vais être convoqué devant le TJ de Paris, le bourreau fera sa besogne, je serai condamné. Le Directeur des Services Fiscaux le souhaite, ses syndicats encore plus, qu’importe à tout ce monde la vérité sur le terrible drame de Bullecourt. Il n’y a rien à voir.

Bien à vous. H. Dumas

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L’heure du grand vent est enfin venue !

L’heure du grand vent est enfin venue !

Il y a des chiffres qui sont pires que significatifs. Ils sont accablants. La France dépenses 850 milliards d’euros en prestations sociales. Les Etats-Unis dépensent une somme légèrement inférieure pour entretenir leur armée, la première du monde. Et alors ? diront certains. On fait ce qu’on veut. Bien sûr. Chacun est libre de se suicider.

Chacun est libre aussi d’avoir une opinion. Et de l’exprimer. En France, il n’y a pas foule pour dénoncer l’abus des dépenses sociales. Pour tout dire, il n’y a même personne. Même ceux qui ont gardé un peu de raison n’osent pas s’élever contre cette folie dépensière, de peur d’être attaqué en blasphème. Tant il est vrai que la politique sociale est devenue en France une religion.

Le recul du catholicisme en France a laissé une large place à d’autres croyances. Celle qui l’a emporté – et de loin – est la religion sociale. En fait, celle-ci n’a gagné que parce qu’elle s’est appuyée sur une organisation de fer. Le principe de base étant la cotisation, qui signe l’appartenance, il fallait rendre celle-ci obligatoire pour sceller la fin de la liberté dans notre pays. Et pour faire triompher la religion sociale.

La majorité des Français ne connaît pas les dessous de l’organisation sociale. Ils sont salariés et les cotisations leur sont tout simplement prélevées. Ils ne s’en aperçoivent même pas. On a voulu rendre cette cotisation visible il y a une vingtaine d’années en faisant apparaître le salaire réel sur la feuille de paye. Ce fut un échec cuisant. Personne n’a réagi à la spoliation du travail par les prélèvements sociaux. Et l’opération de vérité a été abandonnée.

Depuis, le chien crevé continue sa croisière au fil de l’eau. Et la France s’enfonce dans la régression économique et sociale, tandis qu’il y a toujours des politiciens pour parader sur les estrades et faire semblant de gouverner. Mais la régression la pire est politique. Les vingt-trois millions de Français largués, c’est-à-dire pour lesquels la fin du mois commence le premier, ne votent plus et, quand ils le font, choisissent des votes extrêmes ou le vote nul. La dissidence politique représente la moitié du corps électoral. Dans n’importe quelle démocratie, on s’en inquièterait vivement. Pas en France. Officiellement on gémit sur la maladie démocratique. Dans le secret des officines, on se réjouit de rester entre soi et de pouvoir présider seuls ou presque aux destinées de la nation.

Pourtant la solution existe. Elle est européenne. L’Europe n’a pas bonne presse en France. Et pourtant à chaque fois qu’un parti a voulu abandonner les disciplines européennes, il a été contraint de faire machine arrière. Les Français savent très bien que l’Europe leur apporte plus qu’elle ne leur enlève. En 1986, les pays membres ont voté un Traité dénommé l’Acte unique –  parce qu’il rassemble les dispositions des traités précédents – dont l’article 13 mérite d’être cité en toutes lettres. Le voici : « Le marché intérieur comporte un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée selon les dispositions du présent traité. »

On ne peut pas être plus précis. Tout ce qui est monopole, entrave commerciale, tricherie fiscale ou autre filouterie d’Etat est interdit. C’est plus qu’une révolution, c’est une bénédiction. Le vainqueur de ce traité est le citoyen européen. Sa victoire est plus qu’historique, elle est civilisationnelle. Toute personne ayant subi les horribles tracas de l’administration d’Etat ne peut qu’être sincèrement reconnaissante aux Etats européens d’avoir ainsi sacrifié leurs privilèges régaliens sur l’autel du progrès économique et social et de la civilisation occidentale.

L’obligation de respecter les traités découle, en France, de l’article 55 de la Constitution, qui dispose : « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie. »

Il n’y a donc aucune possibilité légale de ne pas appliquer la libre circulation sauf à la supprimer dans un autre traité. Ce n’est évidemment pas le cas. Depuis 1993, date d’application de l’Acte unique, le monopole de la sécurité sociale est supprimé. Les juges ont eu beau s’échiner, ils n’ont jamais pu réussir qu’à retarder l’application de ces heureuses dispositions. Depuis 1993 donc, la France sacrifie son avenir à des dispositions mortes, et donc, pour reprendre l’expression de Maurice Druon, s’est mise « aux ordres d’un cadavre ». Mais le cadavre empeste de plus en plus. L’air est devenu irrespirable. L’heure du grand vent est enfin venue !

Claude Reichman

 

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La corrida

La corrida c’est la corrida. C’est une ambiance qui a donné son nom à toutes les ambiances qui précèdent le désordre total.

En effet, le désordre est vite présent lors d’une corrida si un seul manquement se glisse dans son ordonnancement.

Je ne suis pas un aficionado, je goûte moyennement ce spectacle, je trouve le taureau rapidement liquidé et l’homme tricheur. Mais, n’est-ce pas son signe distinctif dans le monde animal dont il est partie intégrante ?

La dramaturgie est organisée autour d’un animal puissant, courageux, mais à l’intelligence limitée, que l’on met face à un homme frêle mais intelligent, courageux aussi.

Pourquoi pas ?

Mais l’homme triche. D’abord le taureau est maltraité dans le toril, dont il sort artificiellement en colère, ce qui exclut une paix négociée avec le matador.

Puis le taureau est affaibli lourdement par le picador.

Lorsqu’il arrive devant le matador il n’est plus lui-même. Cela me dérange. Mais peut-être que s’il était lui-même il embrocherait l’homme à chaque coup…

Ceci étant je ne goûte pas ce spectacle, mais il ne me viendrait pas à l’idée de l’interdire.

Chaque fois que l’intelligence est chargée de régler son compte à la force brute doublée de la connerie, je pense que l’humanité y trouve son compte.

Enfant alors que mes parents s’étaient arrêtés au bord d’un ruisseau de prairie en Aubrac pour pêcher le goujon au porte bois, nous avons vu arriver, pédalant comme un fou et rouge d’asphyxie, un curé en soutane sur son vélo, poursuivi par un taureau.

Nous avons eu la sensation d’être des Dieux dans le regard du curé lorsqu’il nous a vu dans cet endroit, peu fréquenté en 1955.

Pas malin le taureau, nous avons dû nous enfermer dans la voiture le temps qu’il réfléchisse à un autre passe-temps, ça a été long.

J’ai ouïe dire que lors d’une émission, hautement philosophique, en direct à la télévision, la représentante des abolitionnistes de la corrida a refusé le débat avec les aficionados. L’un d’eux est alors parti. Il a eu tort.

Il aurait suffit qu’il explique la dramaturgie de la corrida, puis qu’il regrette que l’abolitionniste se comporte comme le taureau, courageusement mais bêtement.

En effet le conflit entre la force et l’intelligence est si courant qu’il serait regrettable d’interdire la corrida et sa symbolique, qui rappelle l’équilibre nécessaire entre les deux, la seconde devant impérativement maîtriser la première, sans quoi c’est le carnage.

Il n’est qu’à voir celui qui est organisé par la force de Bercy que personne n’a l’intelligence de maîtriser.

Bien à vous. H. Dumas

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