Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

L’auteur

Il guette. Tous les signes. Comme un naufragé espère une présence. Improbable. Comme lui, tout seul sur son radeau, il attend. Sinon le secours, du moins un témoignage.

Il a lancé sa bouteille à la mer. Il faut encore que quelqu’un la trouve. La mer est immense et le littoral bien loin.  Il faut que ce quelqu’un soit curieux, ouvert sur les autres et sur l’inconnu. Qu’il débouche la bouteille, retire le message, le lise et fasse ce qu’il faut. Tout cela n’est pas joué d’avance. Loin de là.

L’auteur est un naufragé volontaire, un solitaire qui a besoin des autres et surtout de lecteurs.

Et chaque fois, c’est la même chose. Le texte est publié, livré au hasard et à l’inconnu.

L’auteur d’un livre aura trois types de réponses : d’abord celle de son éditeur, qui prend ou ne prend pas le risque d’éditer, une première marque de confiance, ou de défiance, l’espoir qui naît ou la déception qui tue. La seconde réside dans les critiques, bonnes ou mauvaises, sujettes à plus d’interrogations que d’indices de satisfaction, mais néanmoins guides pratiques de compréhension de l’œuvre. Et enfin les ventes qui consacrent ou non la rencontre de l’œuvre et d’un public. Ce n’est pas toujours la preuve de la qualité du livre ou l’assurance qu’il sera lu, encore moins qu’il est apprécié. Il est seulement vendu. Cela peut tenir à la notoriété de l’auteur et à ses fans, pas toujours lecteurs quand l’auteur est un sportif, un acteur ou un politique. C’est alors un témoignage de soutien, de respect ou d’amour. C’est beaucoup. Mais lorsque le livre est vendu comme un vrai livre et pas comme un acte de publicité, et qu’il est vendu pour être lu, pour l’auteur qui y a mis tout son être, c’est énorme.

Le chroniqueur bénévole de billets n’a pas ce type de retour.

Alors, avec la vigilance d’une vigie au sommet de son mât, il scrute l’horizon, fronce les sourcils et plisse les yeux pour décrypter à travers un simple émoticon, un point d’exclamation ou d’interrogation, ou mieux encore une réflexion, directe ou indirecte, la lueur la plus ténue, l’image la plus floue, l’indice capable de lui fournir une réponse à son questionnement, elliptique, incertain et réservé en définitive à lui-même.

Ce n’est pas tant le nombre que la nature de ces réactions qui lui importent. Plutôt un encouragement qu’une satisfaction. Il ne veut pas forcément plaire. Il s’interdit de quêter l’approbation. Le texte s’en ressentirait. Il ne la souhaite pas. Il cherche le débat.

Ce que le livre n’offre pas, il veut le découvrir là, dans les réseaux sociaux qui sont ouverts à tous, avec les risques bien connus qu’ils comportent.

Le naufragé ne demande jamais à son sauveur pourquoi il est là.

Il suffit qu’il soit là.

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La résistance des gens ordinaires

Nous sommes tous, d’abord ordinaires.

Puis, certains se persuadent qu’ils sortent de l’ordinaire, d’autres sont considérés par la rumeur, qui croit à l’extraordinaire, comme des emblèmes de cet extraordinaire.

Il s’agit d’une vaste fumisterie, ces autodésignés ou désignés par les autres restent fondamentalement ordinaires.

Car l’ordinaire est le destin de l’homme dont la vie est ligotée par des contingences au-delà desquelles n’est que le néant.

Ces contraintes font le miel des prestidigitateurs du rêve, de ceux qui prospèrent sur le dos des autres en leur faisant miroiter des rêves inaccessibles.

Ces manipulateurs sévissent particulièrement en politique, où les juges ne s’aventurent pas, contrairement à notre vie privée où ils traquent la manipulation, avec raison.

Les technocrates auront été les champions de la manipulation.

Pour cela ils ont dévié les chiffres de leur usage pour, tels des haruspices modernes, dire l’avenir dans les algorithmes et les statistiques.

Par exemple, dans l’immobilier, que je connais bien, l’emplacement et la qualité qui sont la base de tout investissement ont été remplacés par des ratios de rentabilité basés sur des chiffres dont on peut percevoir aujourd’hui, à la veille d’un crack qui fera date, l’inanité.

Il en est ainsi pour tout. Et le spectre de la faillite sociétale est en train de se transformer en simple réalité, sous nos yeux.

Ceux qui ont entrevu cette fin depuis longtemps ont résisté et résistent. Comme tous les résistants ils sont incompris et disséminés, car les agressions générées par l’élite, qui se prétend extraordinaire, frappent en désordre tous et toutes sans que le lien entre ces chocs et sa cause si simple soit facilement perceptible.

Les souffrances induites créent des réactions de résistance sans corrélation apparente qui n’appellent pas la solution facile et commune qu’elles devraient, soit : rendre le pouvoir aux gens ordinaires.

Au contraire, le reflexe des hommes pris dans la tourmente de la tromperie élitique est de chercher une nouvelle élite tant ils ont oublié la force, l’humanité et la qualité de l’ordinaire, de leur vraie et respectable condition.

Il y a pléthore de candidats pour la qualification élitique. Tous déguisés, même les plus nuls, en génies ou en représentants de génies, voire carrément de Dieux, .

Il y a urgence à créer un parti des gens ordinaires, comme le font je crois nos amis des Pays-Bas.

Remettre la simplicité, l’humanité, la logique ordinaire à la tête de notre pays, c’est cela la solution.

Elle n’est ni de gauche ni de droite, elle est dans nos cœurs et dans nos cerveaux. Il suffit de les respecter, de les écouter, de les accompagner, de protéger leur liberté, leur individualité, ils construiront notre société et son avenir de façon bien plus sûre que tous les manipulateurs de génie qui nous précipitent dans leurs abîmes.

Je suis prêt à m’inscrire au parti des gens ordinaires, de ceux qui ne votent plus depuis longtemps, envoyez-moi l’adhésion…

Bien à vous. H. Dumas

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Entre réchauffement climatique et étouffement étatique, mon cœur balance.

Lequel des deux aura notre peau le premier ? C’est difficile à dire.

Une seule certitude : nous sommes à la fois les auteurs et les victimes de ces catastrophes programmées.

Ni démons ni dieux s’affrontant dans les cieux pour notre compte, derrière lesquels nous n’aurions qu’à nous ranger pour profiter d’une vie paradisiaque immédiate ou future.

C’est bien nous, et seulement nous, qui réchauffons la planète et multiplions la bureaucratie étatique.

Nous sommes impuissants à rompre la synergie infernale de ces deux mouvements qui s’annoncent perpétuels et en constant renforcement.

Allons nous disparaître en tant qu’individus, le peu de temps qui nous est donné sur cette terre ? Allons nous être ramenés au niveau biblique du serpent rampant sur un sol devenu inhospitalier, enfer mérité de notre culpabilité de vivants ?

Serons nous ces morts-vivants des pires cauchemars ?

Peut-être, mais n’oublions pas que… toute organisation fonctionne d’abord au profit de ses organisateurs.

Or, si les malheurs qui nous guettent sont humains, ils sont donc mis en œuvre par des hommes.

Qui sont ces hommes ?

Sont-ils, à l’inverse des « Dieux-hommes» grecs d’hier, les « Hommes-dieux » d’aujourd’hui ?

Leur devons-nous dévotion et soumission totale ?

Devons-nous leur sacrifier nos biens, voire nos vies s’ils décident de s’affronter entre eux ?

Devons-nous leur bâtir des palais, faire en sorte que leur vie soit longue, facile et riche ?

Devons-nous être les remparts entre eux et les maux qu’ils prétendent gérer pour notre compte ?

Mais alors, où est la différence entre aujourd’hui et les périodes les plus obscures des sociétés religieuses ?

Sommes nous à la veille de la lumière la plus noble ou de l’obscurantisme le plus sordide ?

Mon humble avis

Entre la naissance d’un individu numériquement libre et celle d’une organisation implacable qui lui est opposée, l’affrontement est à son paroxysme.

Il s’agit d’un dédoublement de personnalité sociétal qui n’a pas d’exemple à cette échelle dans l’histoire.

L’issue ne peut-être que la violence tant ces deux formes d’organisation sont opposées.

Seul le respect individuel peut sauver l’humanité. Il implique l’éradication du servage, qui le réduit à néant, et de ses organisateurs, troupes et décideurs.

Cela peut-il se faire démocratiquement, sans violence, sans guerre ?

Là est la question, qui n’est même pas encore posée.

Les profiteurs, prédicateurs et organisateurs escrocs ont encore de beaux jours politiques devant eux.

Seule la misère, qui s’abat jour après jour sur le plus grand nombre du fait des avantages indus qu’ils s’octroient, mettra la question à l’ordre du jour.

Ils seront alors décapités et privés de leur pouvoir nocif.

Nous retrouverons la liberté individuelle et le respect de nous-mêmes qui va avec.

Mais que de souffrances à venir avant cela…

Bien à vous. H. Dumas

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Mais que fait Macron à l’Elysée ?

Mais que fait Macron à l’Elysée ?

Le règne de Macron aura été le temps des catastrophes. Les gilets jaunes, Notre Dame de Paris, les banlieues, tout n’est pas de sa faute mais tout se déclenche comme si c’était l’effet d’un contact électrique de la société avec son président. On n’a certainement pas encore tout vu. Il reste quatre ans au mandat actuel et tout peut arriver.

Le véritable drame est qu’aucune crise sous Macron ne se traduit par des solutions. C’est pourtant la règle dans les sociétés humaines. Quand elles ne peuvent résoudre leurs problèmes par la réforme, elles passent à la crise. Et quand les problèmes sont graves, la crise est violente.

La dernière crise, celle des banlieues, a détruit nombre de bâtiments officiels et de commerces. Mais elle n’a fait qu’un mort, celui qui en a été à l’origine. La prochaine sera bien plus dramatique, car on tirera à l’arme à feu. C’est inévitable quand on voit la détermination des émeutiers. Du côté du pouvoir, on s’y prépare. Lors d’une manifestation de gilets jaunes dans mon quartier à Paris, j’ai avisé un policier qui portait une arme de guerre. A mon étonnement, il répondit qu’il pouvait y avoir des attentats. Bien entendu, cela n’avait aucun sens. Le pouvoir était prêt à tirer sur les manifestants.

Tout le monde a pu voir à la télévision des policiers déguisés en casseurs descendant d’un fourgon de police pour aller se mêler aux gilets jaunes. J’ai moi-même vu des « manifestants » casser les vitres de banques sous l’œil amusé des forces de l’ordre qui semblaient bien les connaître. On pourra toujours dire qu’il ne s’agit que d’impressions et que le calme policier n’était que celui des vieilles troupes. Il n’empêche que Macron a délibérément choisi la violence contre les gilets jaunes et fait tout ce qu’il fallait pour la provoquer.

Dans la dernière crise des banlieues, les policiers et les gendarmes ont fait preuve de calme et de courage. Il le fallait, car ils sont les derniers remparts de l’Etat. Que le doute s’installe dans leurs rangs, et le pouvoir sera balayé. Alors s’ouvrira le temps du drame. Or une certaine détente étant survenue dans les destructions et les pillages, nos forces de l’ordre entendent de la bouche du président « qu’il veut comprendre ». On croit rêver. Ou plutôt cauchemarder. Macron n’a aucune solution à proposer au pays. Et il l’avoue. Mais que fait-il à l’Elysée ?

L’entêtement de Macron à se maintenir au pouvoir est incompréhensible, sauf si on le juge irresponsable. Qu’un président élu ait le droit de rester en fonction malgré la crise est évident. Mais ce droit s’accompagne d’une obligation presque sacrée, celle de se sentir légitime à représenter le peuple. Cette légitimité doit, si nécessaire, se vérifier par le recours aux urnes. Des élections législatives ou un référendum sont entre les mains du président de la République. Il peut aussi en conscience démissionner et ouvrir la voie à un successeur. Notre Constitution a prévu ces dispositions avec sagesse, et le général de Gaulle a montré l’exemple en les utilisant avec discernement.

Un président qui ne sait pas ce qu’il faut faire est une incongruité sous la Ve République, qui en a fait le pivot des institutions. Balloté par les évènements, Macron s’entête au-delà du raisonnable. Personne autour de lui ne peut lui suggérer de se remettre en cause, sauf son épouse. Il semble qu’elle le lui ait dit, puisqu’on a vu le président et ses gardes du corps se lancer à sa poursuite au sortir de la Rotonde où ils avaient dîné et dont elle avait filé en douce. Bien entendu, personne dans la presse n’a fait écho à cette information étayée par une vidéo, alors même qu’elle en dit long sur le climat qui règne à l’Elysée.

L’exercice du pouvoir en France n’a jamais été un long fleuve tranquille. Même la monarchie n’a pas longtemps été absolue. Et depuis la Révolution, seule la IIIe et la Ve République ont duré le temps d’une vie humaine. Nous allons certainement vivre à présent une nouvelle révolution. Nul ne sait aujourd’hui si elle sera violente ou pacifique, même si la première hypothèse est la plus probable. L’action des hommes réserve toujours des surprises. Mais il en est des crises politiques comme des crises financières : il n’est pas d’exemple qu’une crise prévue ne finisse pas par se produire. Seule la date est incertaine.

Les hommes politiques français se préparent tous à cette issue. A leur façon. C’est-à-dire en cherchant en se mettre en valeur mais pas en construisant la relève. Bien entendu, cela ne séduit pas le peuple, qui reste fataliste, car rien ne l’incite à s’engager. Toutefois l’espoir reste permis, car les situations politiques ont ceci de commun avec les inondations qu’elles sont parfois soudaines et brutales. Soyons donc prêts à faire face à toute circonstance et à prendre nos responsabilités. En sachant que le plus souvent c’est un petit groupe qui conduit les évolutions de la société. Rappelons-nous que les causeries radiophoniques de Ronald Reagan l’ont conduit au pouvoir. Car les électeurs avaient parfaitement compris et admis ce qu’il voulait pour leur pays. En nous adressant à vous chaque semaine, nous tentons d’emprunter la même voie. Non par goût du pouvoir, mais par amour pour la France.

Claude Reichman

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Piller, Pillages, Pillards…

Une constante soudain très tendance.

Le Larousse donne ces définitions de “piller”, entre autres :

  • S’emparer des biens qui se trouvent dans un lieu en causant des dommages, en usant de violence…
  • Détourner à son profit l’argent de quelqu’un…

Il s’agit de s’emparer des biens d’autrui par la violence – donc probablement sans son accord – en générant des dégâts.

Il ne faut pas confondre manifestation, casse et pillage. Il n’y a pillage que s’il y a vol, la casse ne suffit pas à définir le pillage.

Les casseurs et les pilleurs ne sont donc pas animés par la même motivation, même s’il peut y avoir entre eux une synergie. Le pillard qui arrive derrière le casseur n’a pas à casser, c’est déjà fait. Le casseur, lui, ne va pas automatiquement piller.

En revanche le pillage génère systématiquement une casse induite, visible ou invisible mais certaine.

Celui qui casse

C’est celui qui agit sous le coup de la colère, en général face à une situation qu’il trouve injuste. Son opinion n’est pas intrinsèquement vraie, il le sait.

Il casse pour se libérer d’une pression qu’il trouve insupportable, qu’il ne sait pas ou ne peut pas contourner ou dominer.

On peut lui opposer deux choses, la contrainte ou la raison. On peut facilement, la colère passée, obtenir son remord, sa contrition. Il n’est pas fatalement perdu.

Celui qui pille

Il n’agit pas sous le coup de la colère, au contraire. Sa décision est murement réfléchie. Il faut qu’il considère d’abord qu’il ne pille que ce qu’il mérite, ce dont il a si fortement envie ou besoin que le pillage est une méthode raisonnable pour lui d’appropriation.

Il agit dans le cadre d’un ordre dont il est le centre, sans limite pour les conséquences.

On ne peut rien lui opposer puisqu’il s’est d’abord convaincu de la légitimité de son pillage. On ne peut pas le raisonner, il faut juste être plus fort que lui pour l’entraver.

Il est irrémédiablement perdu pour la société, son réflexe ira croissant, il risque même de devenir institutionnel, d’aboutir à une voyoucratie.

Les pillards de juin 2023

Ils étaient déjà là au moment où les casseurs ont explosé face au meurtre d’un jeune délinquant par un policier, rapporté par une vidéo privée.

Ces pillards sont convaincus de leur droit à posséder les signes extérieurs d’existence sociale qui sont largement répertoriés et affichés un peu partout, ainsi que les éléments de confort ou de jouissance eux-aussi largement décrits.

Ils sont aussi convaincus que ceux qui jouissent de ce qu’ils voudraient sont illégitimes dans leur possession, ont eux-mêmes volé ces biens, tout précisément à eux par le biais d’une société qui serait fondamentalement injuste avec eux.

Mais me direz-vous

« N’êtez-vous pas en train de nous décrire les Services Fiscaux ? »

Non, mais… enfin oui… en quelque sorte. Ce sont les mêmes croyances, les mêmes moteurs, les mêmes méthodes et les mêmes conséquences… mais appliqués par d’autres groupes sociaux, dans d’autres configurations. Finalement, oui, vous avez raison.

Mais alors

« On ne peut rien faire, on ne sera jamais plus fort qu’eux… »

Certes, mais ils sont en train de faire faillite, ils vont exploser en vol, être anéantis.

« Et alors ? »

Si nous ne sommes pas entrainés mortellement dans leur chute nous pourrons construire une autre société.

Pour cela il suffira

  • De prendre conscience que la réalité d’un groupe prend sa source dans l’addition de ses individualités, que l’individu est l’unité de base.
  • Que donc le pouvoir ne vient pas de la qualité du haut mais de celle du bas.
  • Que l’Etat est un outil à la disposition de la société et non l‘inverse.

Toutes les actions humaines puisent leurs forces dans la tête et le cœur de chacun et non dans je ne sais quelles paroles divines ou politiques qui ont la prétention de régenter notre vie sans chacun de nous, voire contre chacun de nous.

Cela vaut pour toutes nos activités, civiles, économiques, scientifiques, etc…

Conclusions

Les pillards du fisc sont absolument inutiles, nuisibles. Quelqu’un va disparaitre, eux ou nous…

Bien à vous. H. Dumas

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Deux poids et deux mesures face à la barbarie

Seuls quelques principes séparent la civilisation de la barbarie.

Un, particulièrement, ne peut accepter aucune exception : “nul ne peut se faire justice lui-même, en son nom où au nom d’un groupe, d’une croyance.”

Tout acte répressif passe impérativement par un jugement préalable, rendu par une justice libre, qui définit la hauteur et la forme de la répression.

Notre civilisation très avancée — trop avancée ? — a poussé le principe jusqu’à la suppression de la peine de mort même après jugement, considérant que la mort d’un autre homme ne peut pas être décidée même par des juges.

Lorsqu’il y a meurtre, il faut donc se poser la question primordiale : est-on face à un geste de défense instinctif plus ou moins légitime, ou face à un acte précédé du jugement personnel du meurtrier ?

Le premier cas peut éventuellement exister dans le cadre de la civilisation, le deuxième ouvre la porte de la barbarie.

Deux événements viennent à quelques mois d’intervalle illustrer la perception de ce principe.

Novembre 2022

A Bullecourt un contribuable juge un inspecteur des impôts coupable d’une agression mortelle à son encontre et le tue.

Juin 2023

A Nanterre un motard de la police juge un jeune conducteur automobile coupable de mise en danger potentielle de sa vie ou de celle d’autrui et le tue.

Par deux fois il ne s’agit pas de donner la mort face à une menace mortelle visant le meurtrier, donc par deux fois il s’agit d’un acte de barbarie.

La réaction du pouvoir va être diamétralement opposée à l’occasion de ces deux morts.

A Bullecourt

La victime sera décorée, le meurtrier suicidé accusé sans procès.

Bien plus, pour avoir posé la question de la nécessité de connaître la vérité sur le niveau plus ou moins mortel d’agression vécu par le meurtrier avant son passage à l’acte, je serai mis en garde à vue et immédiatement condamné pour « apologie de meurtre »

A Nanterre

La victime n’est pas décorée, elle sera faussement accusée de mise en danger de la vie du meurtrier, accusation qu’heureusement des vidéos de témoins viendront contester et réduire à néant.

Le meurtrier se voit absous par la majorité de la population et personne n’y trouve une apologie de meurtre… Une cagnotte est ouverte à son bénéfice, les initiateurs ne sont pas poursuivis pour apologie de meurtre.

Pourtant, sur les principes, les deux meurtres paraissent identiques : il s’agit de deux jugements individuels, sans intervention d’un juge, que les meurtriers ont trouvé suffisant — au moins sur le moment — pour justifier leur décision de donner la mort.

Quant aux deux poids et deux mesures face à la barbarie, je vous laisse en juger…

Bien à vous. H. Dumas.

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On a les banlieues qu’on mérite

On nous a appris que l’homme tend à imiter ceux qu’il envie ou ceux qui sont hiérarchiquement au-dessus de lui.

Ainsi les parents qui fument ou boivent vont probablement voir leurs enfants faire de même. Et, dans la vie de tous les jours, les ambitieux vont d’abord copier les signes de caractère, les méthodes, de ceux dont ils souhaitent partager le statut.

Ainsi, que ce soit à l’échelle individuelle ou collective, un des moteurs principaux de l’être humain est sa soif de ressembler à ceux qui le dominent ou à ceux qu’il veut rejoindre ou dépasser dans la hiérarchie sociale.

Par ailleurs, sauf à être un sale raciste, il est clair que tous les groupes humains sont composés de toutes les variétés possibles de sensibilités, en pourcentage équivalant. Mais que toujours, du fait du hasard ou d’une volonté, une sensibilité prend le pouvoir et s’impose alors aux autres. Ce pourra être les justes, les hypocrites, les généreux, les cupides, les libertaire, les totalitaires, les calmes, les violents, etc…

A l’époque de la royauté c’est le hasard qui déterminait le caractère du Roi, donc celui des dominants, et par conséquence la tendance globale. Aujourd’hui la démocratie prétend faire mieux, nous constatons tous les jours que ce n’est pas fatalement le cas.

La démocratie ne suffit pas à révéler une élite de qualité. Ce serait peut-être possible si ceux qui l’animent ne trichaient pas, si le vote était sincère et documenté ce qui n’est que rarement le cas.

Conclusion

La banlieue n’est que le miroir de l’élite qui la domine. Ses caractéristiques sociologiques ne sont pas liées à la modestie de ses moyens, voire à sa misère, mais à l’exemple qu’elle prend en haut, en imitant ceux qu’elle aspire devenir.

Ses croyances, ses attitudes affichées ne sont que façade, son souhait profond n’est pas le remplacement mais l’égalité qu’elle pense atteindre par la copie.

La responsabilité de la situation

Que voit-elle à copier ? le pillage.

Elle voit une société de privilégiés qui vit aux dépens de ceux qui prennent des risques, qui tentent d’accumuler le capital, facteur de progrès en toutes choses.

Celui qui capitalise connaissances, compétences ou richesses, est source de suspicion, de dénonciation et finalement de dépossession.

Le corporatisme sert de croyance. La police et la justice sont exclusivement utilisées à protéger cette situation. Il n’est aucune place pour celui qui n’a pas déjà un pied dans les lieux.

Tout ce qui n’est pas « fonctionnaire » ou assimilé est présumé asocial et incompétent. La signification de cette situation consiste à snober les exclus.

Commissariats inaccessibles, flics toujours soupçonneux, jamais ouverts ou souriants.

Tribunaux aussi inaccessibles, magistrats déguisés et obligation d’avocats soumis et complices.

L’éducation nationale se prétendant l’unique juge de la capacité de chacun à être. Allant jusqu’à imposer leur avenir, par le hasard puis la force, aux jeunes qu’elle a sélectionnés en laissant les autres sur le bord de la route. Alors que son système n’est capable d’imposer que l’ordre, la soumission, et non la connaissance ou la compréhension qui sont la vraie vie et doivent être accessibles librement à tous.

C’est le pillage du pays par ceux qui se déclarent son élite que voit la banlieue.

Alors la banlieue copie, la banlieue pille. CQFD.

Eliminons chez nous, par le vote, les pillards, réintroduisons la confiance dans les hommes, la liberté d’entreprendre, protégeons la propriété privée, pratiquons la politesse, la compassion, le respect de tous, le plaisir de l’accueil, chassons nos propres pillards et la banlieue sera un lieu de richesse et d’avenir.

Tout cela ne nous empêchera pas, au contraire, de châtier les délinquants plutôt que, comme aujourd’hui, faire alliance avec eux par souci « d’efficacité »

Bien à vous. H. Dumas

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La déroute française doit cesser !

La déroute française doit cesser !

Les jeunes gens des banlieues qui cassent et brûlent la France sont des fils ou petits fils d’immigrés musulmans. Que reprochent-ils au pays qui a accueilli leurs parents ? De ne pas leur donner leur chance. C’est aussi simple que cela. Bien entendu, on peut disserter à l’infini sur les raisons de leur révolte et s’indigner autant qu’on voudra de leur comportement, il n’en reste pas moins que, comme toute action humaine, celle-ci a des causes et il faut savoir les analyser.

La religion n’a pas grand-chose à voir dans la crise actuelle. Certes les jeunes gens en révolte éprouvent un attachement envers la religion de leur famille, mais ils ne brûlent, cassent et pillent pas au nom du prophète. Ce qu’ils détruisent, ce sont les atours de la société française moderne, comme les magasins de fringues et d’instruments ménagers, et même ses institutions comme les mairies, les écoles et les hôpitaux. Parce qu’ils considèrent que tout cela n’est pas fait pour eux.

J’entendais un maire pleurnicher en invoquant la médiathèque qu’il a créée, comme si celle-ci était le meilleur outil de l’intégration. On a déversé des dizaines de milliards dans ce qu’on appelle « la politique de la ville ». En vain. Jean-Louis Borloo, le grand manitou de cette vertueuse tornade, se tord les mains de n’être pas écouté quand il veut rajouter des milliards aux milliards, alors que s’il avait deux sous de bon sens, il saurait que ces milliards sont arrachés à l’économie du pays et nuisent gravement à son progrès et à la création d’emplois. Ces emplois précisément qui pourraient offrir aux jeunes des banlieues une chance de s’insérer dans la société française.

On touche ici du doigt la cause de la crise actuelle. Bien sûr, il a été déraisonnable d’ouvrir grand nos frontières et d’accepter une immigration massive. Mais c’est fait ! Alors il faut en réparer les conséquences. Malheureusement, les politiciens français ne savent que faire appel à l’Etat. Et celui ne sait produire que des lois, des taxes, des impôts, des règlements, des hautes autorités, et des fonctionnaires, qui tous réunis fabriquent une ruineuse machine à broyer le vide, à ruiner les citoyens et à étouffer les initiatives.

Comme dans tout accident, les causes se conjuguent. L’immigration et l’étatisme (dans lequel il faut évidemment inclure l’Etat providence) ont créé la crise actuelle. Et comme on ne peut pas faire disparaître les immigrés, il faut faire disparaître l’étatisme. Il s’agit là du simple bon sens. Mais la tâche s’avère au-dessus des moyens de notre régime politique, qui ne parvient même pas à rétablir l’ordre ! Tout fait craindre que la crise ne devienne permanente, ce qu’elle est en fait depuis des décennies sans qu’on ne l’ait vraiment vue dérouler ses fastes jusqu’à l’explosion actuelle.

La seule mesure qu’on puisse prendre – et elle est de taille – est l’abrogation dans les faits du monopole de la sécurité sociale. Il n’y a pas de lois à prendre, elles sont votées. Il n’y a pas de mesures d’autorité à imposer, il ne s’agit là que de libertés. Le seul effort à produire est la garantie des retraites actuelles, que des économies du train de vie de l’Etat peuvent assurer. Rien que ne puissent faire des politiciens ordinaires.

La déroute française doit cesser. J’en appelle au patriotisme de tous. Il est réel. Allez dans un stade, vous y entendrez déferler les Marseillaises. Soyez orateur dans une réunion, comme je l’ai fait toutes ces années récentes, et terminez votre propos par « Vive la France », et vous entendrez la ferveur se manifester sans retenue. Dites à tous que nous avons un pays, la France, et que nous n’en aurons pas d’autre, alors faisons tout pour le conserver. Dites à ceux qui n’ont brillé que par la médiocrité de leur ministère d’Etat que la décence leur commande de laisser la place. Bref, prenez la parole et gardez-la jusqu’à ce que la France soit sauvée.

Une vague d’excuses parcourt l’Occident. Nous sommes coupables de tout. Or nous ne sommes coupables que de ne pas assumer notre position au sommet de la culture et du développement économique. Nous avons créé la civilisation la plus avancée que le monde ait connue. Nos erreurs ont été largement payées par nos échecs, que nous avons su surmonter. Nous n’avons pas à nous voiler la face. Surtout quand la plupart des 192 Etats de la planète sont dirigés par des dictateurs ou de faux démocrates. Nous avons su vaincre le nazisme et le communisme, qui furent d’abominables entreprises de négation de l’humanité. Rien dans ce bilan ne doit nous conduire à nous battre la poitrine. Tout, au contraire, nous engage à être dignes de notre passé. Ceux qui cassent la France par ressentiment cesseront de le faire face à notre fermeté et au nouveau cours des choses qui offrira à tous la promesse d’un accomplissement.

J’ai très envie de vous dire « Vive la France » !

Claude Reichman

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Il faut couper les vivres

Quand dans une famille apparaît l’enfant prodigue, celui qui profite de sa filiation pour prélever sans contrepartie les sommes nécessaires à ses dépenses inconsidérées il est inutile de tenter de les analyser. Peu importe que ces dépenses soient liées à une addiction au jeu, au statut social, à quelque obsession ou envie non maîtrisée.

La seule solution pour protéger le patrimoine familial est de couper les vivres au prodigue.

Nos hommes de l’Etat sont prodigues. Nous en avons décortiqué les raisons sur ce blog.

Il est parfaitement inutile d’ergoter sur l’usage de leur prodigalité. Inutile de papoter sur son organisation.

Il faut leur couper les vivres, sans quoi ils iront jusqu’à la ruine dévastatrice.

Donc, la solution pour sauver la France d’une faillite aujourd’hui proche et inéluctable n’est pas d’analyser jusqu’à plus soif les dépenses mais de couper dans les recettes.

Il faut réduire l’impôt, réduire le périmètre d’intervention de l’état dispendieux, éradiquer la terreur fiscale, redonner aux français leur confiance en eux, rétablir le rapport naturel entre le gain et l’utilité économique de celui qui le perçoit.

Pour résumer, il faut se débarrasser à minima du mensonge économique.

Or hélas, nous sommes au contraire immergés dans le mensonge. En toutes choses. Il est endémique de notre organisation sociale, il est le moteur principal de notre vie, vivre sans lui ne paraît plus possible. Quel drame.

Valentin Gendrot est ce journaliste qui a infiltré la police et largement décrit à cette occasion l’usage dans cette profession du mensonge pour atténuer le poids très lourd de son exercice. Hélas, mauvais réflexe qui aboutit au crime de Nanterre dont on doit la découverte au hasard d’une vidéo privée, alors qu’il avait été préalablement dissimulé à l’aide de fausses déclarations sous serment des meurtriers.

Contrairement à ce que l’on tente de nous faire croire il ne s’agit pas d’un mensonge isolé, au contraire aujourd’hui le mensonge est systématique, ce n’est pas une exclusivité des forces de l’ordre.

C’est toute notre société qui est vérolée par le mensonge du plus bas au plus haut de l’échelle.

C’est le mensonge qui a généré l’Allemagne nazi, qui pousse dans les bras des milices le peuple russe, qui taraude les démocraties occidentales.

Comment éradiquer le mensonge ? Est-ce seulement possible ?

Quels sont les liens entre le mensonge et la croyance ?

Je suppose que des penseurs beaucoup plus intelligents que moi ont probablement déjà réfléchi à la question sans résultat concret, nous sommes bien obligés de le constater.

Mensonge pour l’un est vérité pour l’autre. Comment sortir de ce piège ? On n’en sort pas, tout simplement.

C’est le piège de la vie qui n’est qu’un mensonge par rapport au néant qui est la réalité. C’est vertigineux pour ceux qui prennent la vie au sérieux et se la pètent.

C’est ainsi, par prétention et goût du pouvoir, que la magistrature fait sienne la culture extrême et sophistiquée du mensonge qui a définitivement envahit les prétoires où la vérité est une exception outrageante.

Pour ma part je n’ai aucun espoir de voir la fin des mensonges, au point de me poser la question : Serai-je amené à l’obligation de mentir demain ? Probablement… Triste avenir.

Conclusion : la vérité est un luxe, que je vous souhaite de connaître, qui n’a pas de prix tant il peut coûter.

Bien à vous. H. Dumas

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Les jours se suivent et se ressemblent

Voyons, un texte de loi précise que les agents de police ont le pouvoir d’apprécier une situation immédiatement dangereuse pour eux – ce que l’on peut comprendre – mais aussi a terme pour une personne X, du fait d’un individu qui n’obéit pas à leurs injonctions.

L’article L435-1 du Code de la Sécurité Intérieure inclut les phrases suivantes : « … Les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale peuvent…  Faire usage de leurs armes en cas d’absolue nécessité et de manière strictement proportionnée…. Lorsqu’ils ne peuvent immobiliser, autrement que par l’usage des armes, des véhicules…  dont les conducteurs n’obtempèrent pas à l’ordre d’arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui… »

Donc les agents de police ont la possibilité légale d’observer une situation, de la juger et de donner la mort…

Mon épouse a été mise en joue par un énergumène de la police, nuitamment, ce n’est pas rassurant. On comprend vite que le jugement du fonctionnaire pourrait être sans appel, on n’a pas l’impression que ses méninges et les informations qu’il croit alors posséder sont à la hauteur de la situation…

Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter. On nous le répète à longueur de journées, nos forces de l’ordre sont exclusivement constituées de personnes d’une intégrité, d’une intelligence, d’une sagacité hors du commun. Cela ne prête pas à discussion.

Ils ne sont jamais sanctionnés préventivement, tout simplement parce qu’ils sont parfaits.

Ne parlons pas de leur chef, le sieur Darmanin. Il les drive avec fougue, les rassure chaque jour en vantant leur perfection. Qui oserait en douter ? Certainement pas les syndicats de la Police…

Bien qu’élevé dans la religion catholique, Darmanin ne va pas jusqu’à conseiller aux fonctionnaires dont il a la responsabilité de « tendre l’autre joue quand on leur fout une baffe ». Il devrait peut-être…

Mais ce n’est pas tout.

Notre Police n’est pas la seule catégorie de nos fonctionnaires au-dessus de tout soupçon. Il y a encore mieux.

Les agents du fisc. Pour de multiples raisons.

D’abord, parce que ce qu’ils dérobent aux français qui ont le malheur de tomber sous le coup de la torture fiscale est considéré comme une bonne action, chacun espérant en bénéficier pour partie.

Ensuite, parce que tout ce qui ruine le voisin est bien fait pour sa gueule… Non ?

Donc les agents du fisc sont encore plus infaillibles que les policiers, mais de plus ils bénéficient de l’assentiment général, sans aucune exception.

Et pourtant

Eux aussi possèdent le droit de tirer à vue, de condamner sans jugement et d’exécuter la condamnation directement.

La pièce ci-dessous est tirée d’une Saisie Administrative à Tiers Détenteur (SATD).Une sorte de mine à fragmentation. Elle est pratiquée directement sur votre compte en banque, sans que vous en soyez avisé préalablement, elle bloque immédiatement tous les avoirs que vous avez sur ce compte. J’en reçois plusieurs dizaines par an…

Celle-ci est intéressante.

Il ne s’agit pas d’un impôt dû, mais de majorations pour paiements tardifs. La somme n’est pas importante 2 299,62€, mais elle ne représente pas la réalité.

Le 19/09/2022 j’ai versé au fisc 43 037€ représentant les impôts fonciers des années 2018, 2021 et 2022 de la société Mirabeau. Je n’avais pas pu payer plus tôt ces impôts du fait du blocage de tous mes comptes depuis plus de vingt ans par le fisc pour des redressements indus, ce qui rend ma trésorerie pas facile à gérer.

J’ai donc demandé au fisc de me dégréver des majorations puisque mes retards de paiement n’étaient pas de mon fait mais du sien. Refus…

Bien plus, la majoration pour retard de paiement sur le foncier de 2021 est de 1298 €, et le fisc me facture 2299,62 €.

Les comptes sont faux.

Enfin disons que les comptes sont transformés par le fisc, à sa sauce. Ils ne représentent plus la vérité. Mais du fait que c’est le fisc qui les édite, ils sont vrais.

Fournel et Darmanin sont d’accord, leurs fonctionnaires ont toujours raison, évidemment… ils sont des surhommes parfaits. Ce ne sont pas leurs syndicats qui diront le contraire…

Donc le fisc s’est permis d’attribuer mes versements à d’autres paiements que ceux que j’ai expressément désignés. Sans aucune gêne il pratique une SATD mortelle, non pour un impôt dû mais pour une majoration objectivement indue et abusive, qui dans un monde normal aurait dû faire l’objet d’un dégrèvement…

Cela uniquement pour donner du crédit à un meurtre économique qui dure depuis plus de vingt ans, pour le faire perdurer, par sadisme et abus de pouvoir, contre toute raison et intérêts humanistes et sociaux….

Pourtant les fonctionnaires de Bercy savent que leurs collègues chargés des retraites m’ont taxé pendant quarante ans en me promettant une retraite radieuse… qu’ils me versent 450€ par mois… ce n’est pas vraiment la richesse. Ainsi je ne dois pas grand chose à la collectivité… à qui j’ai pourtant beaucoup donné.

Enfin, tout cela n’est pas bien grave, nous touchons le bout. Hélas pour nous, il est incandescent…

Bien à vous. H. Dumas

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Arras puis Nanterre

C’est dans cet ordre-là que les évènements se sont déroulés.

Dans toutes les sociétés les guerres sont larvées, prêtes à se déclencher. La guerre c’est l’ordre de celui qui se croit le plus puissant imposé par la force, visant à dominer.

Dans la pratique cela se traduit par le meurtre, le viol, le pillage et la destruction.

Il est très rare que l’ordre souhaité par le plus puissant soit juste.

Face à ces constats les penseurs des lumières ont posé les bases d’une solution qui se traduit simplement et génialement par trois acceptations : premièrement nous sommes tous égaux en droit, deuxièmement tout pouvoir doit être équilibré par un contre-pouvoir, troisièmement nos vies et nos biens sont sacrés.

C’est simple, ce serait efficace, ce n’est nulle part en place.

Tous les hommes de l’Etat, ici ou ailleurs, prétendent être animés par cette volonté, mais en réalité ce n’est qu’un faux nez derrière lequel ils agissent uniquement dans le cadre de leurs profits personnels et de ceux de leurs affidés, en prenant soin de diviser et d’émietter, voire d’interdire et de poursuivre, toute opposition ou contre-pouvoir.

Nanterre

Un gamin de 17 ans est tué froidement par un agent de la police. La France se divise, les uns pensent qu’il faut donner libre cours aux forces de police pour stopper la délinquance – entendez le trafic de drogue qui enrichit les marchands et détruit les utilisateurs – qui perturbe la bonne marche de notre société exemplaire…. Les autres trouvent que, quand même, si la police juge et sanctionne sur le tas… où allons-nous ?

Qui arrive à nier qu’une société qui abat un jeune de 17 ans pour rien, sans jugement, est gravement malade ? Peut-on réinstaller la peine de mort et la confier directement à la police, à l’armée, à des milices ?…

Mais oui, mais oui. Que pensez-vous qu’il va arriver ?… Imaginez juste l’inverse et comparez… Voyez ce qui se dit autour de vous concernant l’Ukraine…

Un point positif : le débat est largement ouvert, pour une bonne semaine…

Arras

C’était avant-hier. J’étais seul, face à un Tribunal secret où tout enregistrement de ce qui se dit est interdit, où donc toute argumentation n’a aucune existence, seul subsistera le jugement, acquis ici bien avant l’audience.

A Arras je luttais contre le pillage du fisc lors des contrôles fiscaux, contre le droit du fisc de nous détruire avant tout jugement, par hypothèque légale, ATD, et autres saisies.

Je luttais contre les dérives fiscales meurtrières, contre le pillage fiscal qui nous tue et va avoir raison de notre société. Pillage qui est un acte de guerre, comme l’a très bien expliqué le Ministre Le Maire.

Pillage qui a tué deux fois à Bullecourt — village qui dépend du Tribunal d’Arras – sans que le parquet n’engage une enquête pour éclaircir les faits.

Contrairement à la Police, le fisc peut piller et tuer impunément, tous les jours, sans que personne ne s’en émeuve.

J’apporte toutes les preuves à ce sujet, je récolte exigence de condamnation et diffamations de la part de M. Fournel, le Directeur national des Services Fiscaux, qui n‘hésite pas à la barre du Tribunal à me traiter de diffamateur au simple fait que je dénonce des « fonctionnaires », de comploteur au simple fait que je dénonce la terreur fiscale installée volontairement pour permettre à nos élus de continuer à emprunter comme des malades…

Pas de mouvement de foule, pas de soutien, je suis seul, je resterai seul dans mon acte de résistance, c’est ainsi… pourquoi ? je ne sais pas.

Dès réception des jugements d’Arras, je publierai les conclusions des parties et les jugements qui auront suivi. Vous pourrez vous faire votre opinion.

J’ai fait appel, j’irai ensuite en cassation, puis en Europe, si la vie m’en donne la force.

Bien à vous. H. Dumas

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Partons à la recherche de l’inconnu !

Partons à la recherche de l’inconnu !

La France est le plus beau pays du monde. Y vivre devient de plus en plus difficile. Le signe le plus évident de ce mal-être est le nombre de personnes qui ne s’en sortent plus : vingt-cinq millions. Sur une population de soixante-sept millions. Soit près du tiers des Français. Pour qui la fin du mois commence le premier. Cette insécurité profonde est intolérable dans un pays riche. C’est la raison pour laquelle de nombreux esprits primaires clament que la solution est de faire payer les riches.

Je me souviens d’un débat télévisé où j’avais affronté le secrétaire général du parti communiste. Je lui avais demandé s’il était toujours favorable à la nationalisation des entreprises. Il m’avait machinalement répondu par l’affirmative. A quoi j’avais rétorqué que la confiscation des grandes entreprises françaises ne paierait pas plus de huit mois de retraite aux Français. Il s’ensuivit un long moment de silence qui, dans un média audiovisuel, paraît un siècle.

Faire payer les riches n’a jamais été, où que ce soit, la solution. Sauf pour ce qui concerne la satisfaction d’un des pires instincts de l’homme qui consiste à agresser son semblable. Jared Diamond raconte qu’en exploration en Nouvelle Guinée, marchant dans la jungle avec deux habitants d’un village qui l’avait accueilli, ils tombèrent sur deux habitants d’un village voisin que ses accompagnateurs voulurent massacrer. Parce que c’est ainsi. Parce que quand on ne se connaît pas, on se tue.

Méconnaître les particularités de l’homme est une des tares de notre époque. Car c’est le propre de tous les doctrinaires. Il faut admettre que le sujet est ardu. Découvrir en l’homme des stigmates préhistoriques, voire paléontologiques, est difficile à faire, et encore plus à dire. Car on vous accusera volontiers d’insulter votre prochain. Vous aurez beau vous défendre, et dire « mon prochain, c’est moi », la colère de votre interlocuteur ne s’apaisera pas et il vous accusera volontiers, à son tour, de l’avoir traité de primitif. Bref, on tient là une de ces querelles qui, à peine exagérées, sont un aliment bien connu des films comiques.

Mais la situation actuelle de la France n’est pas comique du tout. Le risque d’une guerre civile est réel. Et l’on cherche en vain les sages qui pourraient l’empêcher. Non qu’il n’en existe pas. Mais la plupart ont renoncé à se faire entendre, tant la confusion des esprits est grande et rend impossible toute discussion sérieuse. A quoi s’ajoute évidemment la médiocrité des médias, qui tient moins à celle des journalistes qu’aux propriétaires de ces organes d’information, qui ne sont pour leurs détenteurs que des organes d’influence.

La France contemporaine a fait sienne la formule de G.B.Shaw disant à une voisine de table trop entreprenante à son gré : « Madame, assez d’actes, des paroles ! » On en est là en France. Je veux parler surtout des milieux libéraux conservateurs, qui sont seuls à prendre en considération, les autres ne brillant que par l’insanité de leurs prédications. Un libéral, dans la France d’aujourd’hui, est quelqu’un qui parle encore à ses amis ou qui écrit quelques articles, mais qui hoche la tête en permanence, non par l’effet de quelque maladie neurologique, mais par tristesse face au spectacle d’un pays qui se noie. Et qui, en toute hypothèse, ne participe à aucune action susceptible de changer le cours des choses. Il est en quelque sorte « désintéressé », comme Don Cesare, le personnage de « La loi ». A ceci près – et au contraire de son modèle – qu’il n’a jamais, en France, détenu le moindre pouvoir. La France est depuis trois quarts de siècle un pays communiste et le reste en dépit des changements du monde.

Nous touchons là la véritable nature du mal français. Le communisme est venu s’y marier avec l’étatisme, et le résultat est une véritable catastrophe historique. Qui culmine avec la présidence Macron. Cet homme encore jeune est en fait un comédien, qui ne rêve que discours et attitudes incroyables, et qui, la même semaine, s’en va boire une bouteille de bière au goulot avec les rugbymen de Toulouse er réunit le monde en conférence pour venir en aide au Sud de la planète. The show must go on !

Pourtant, les choses vont changer. Parce qu’elles ne peuvent plus durer. L’esclavage a longtemps régi l’humanité, et il se perpétue sous sa forme modernisée qu’est l’Etat providence, mais il est menacé sans cesse par l’avion et le bateau porte-conteneurs qui mettent les individus et les productions en contact permanent. C’est toujours le contact qui a fait changer les hommes. Et c’est même pour cela, peut-être même sans le savoir, qu’ils ont toujours eu l’obsession de marcher vers l’horizon afin d’y découvrir l’inconnu.

Pour nous, Français, l’inconnu, c’est une société qui respectera la liberté et la propriété et qui laissera sa chance à chacun de ceux qui voudront la tenter. Cet inconnu-là est à notre portée. Il nous suffit d’un peu de détermination. Alors les amis, on y va ?

Claude Reichman

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Révoltez-vous, il va vite être trop tard.

Le ruminant domestique — veau, vache, mouton… — sait-il que les protections dont il fait l’objet, le confort de sa vie, ont pour terme l’abattoir ?

A l’abattoir les opérateurs pensent que oui, en conséquence ils n’ont aucun respect pour sa vie, pour lui.

Depuis toujours des « hommes de l’Etat » se lèvent pour faire de leurs congénères des ruminants domestiques qui finissent à l’abattoir de leurs libertés, payant alors de leur vie le prix de leur soumission.

L’expérience nous a appris que l’outil de la liberté s’appelle : la propriété privée.

Nos ancêtres ont effectivement payé le prix fort pour la définir lors de la révolution, article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789) : ” La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.”

L’église et les nobles possédaient alors tout, eux ne possédaient rien. Ils pensaient que c’était un déterminisme divin. C’était cette croyance qui cimentait leur prison.

Aujourd’hui Bercy et sa bureaucratie sont sur le point d’éradiquer la propriété privée, de tout posséder au nom du collectivisme égalitaire. C’est un recul de plus de deux siècles qui nous ramène vers la misère. La population croit qu’il s’agit d’un déterminisme écologique. Alors que ce n’est qu’une nouvelle croyance de domination.

Pour sauver nos libertés il suffit de sauver la propriété privée, dont un des piliers est le nid, la tanière… notre habitation.

Ce pilier est en grand danger.

Lors des années 60, la France flamboyante visait l’extension de la propriété privée, des logements acquis par le plus grand nombre. Les outils étaient l’avantage fiscal et le Crédit Foncier. Ce fut une réussite jusqu’en 1980.

Mais, revers de la médaille, le propriétaire de son nid se sent pousser des ailes et entend disposer de la liberté d’expression que confère la possession.

Il devient réfractaire à la soumission aux hommes de l’Etat.

Donc, machine arrière toute.

La propriété privée est combattue par ces derniers, à partir de cinq points :

  • Sa mise en œuvre est filtrée par les lois sur l’urbanisme, contrôlée par les zélotes du collectivisme.
  • Sa fiscalité est assommée, pendant que le locataire se voit dispensé de sa taxe d’habitation.
  • Le transfert familial est entravé par la fiscalité sur les successions
  • La préemption nuit gravement au libre échange des propriétés privées.
  • Le statut de locataire au profit des hommes de l’Etat — dépendance ultime — est privilégié.

Le législateur et Bercy sont à la manœuvre.

Au moment où j’écris ces lignes le secteur privé alimentant la propriété privée est à l’agonie. Plans d’urbanisme, quotas d’HLM obligatoires et fiscalité ont eu raison de lui.

Il reste les richissimes sociétés d’HLM, futur locatif de la population qui aura ainsi perdu la propriété de ses nids, donc une grande partie de sa liberté.

Les sociétés d’HLM, en complicité avec les hommes de l’Etat, obtiennent facilement leurs autorisations de construire après avoir bénéficié des règles sur l’urbanisme pour dévaloriser leurs fonciers d’assise.

Elles n’ont même plus à construire elles-mêmes, de nouveaux prestataires, se baptisant promoteurs, le font exclusivement pour elles.

Leurs locataires sont triés et la plus grande partie de leurs loyers sont garantis par des structures d’aides au logement.

Elles ne paient pas d’impôt et n’ont pas de contrôles fiscaux.

Elles s’engagent vers le haut de gamme, pour loger les apparatchiks.

Les hommes de l’Etat cherchent à faire de nous leurs locataires.

Ce n’est qu’un des points où ils combattent la propriété privée, outil de nos libertés, hantise de leur soif de domination.

Il agissent pareillement, à travers le contrôle des banques, sur notre argent. Aussi, par la fiscalité, sur nos revenus, nos entreprises, etc…

Je vous le redis : il est grand temps de se révolter.

La collectivisation, base du fascisme, n’est plus rampante, elle est galopante.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté sauvera l’homme !

La liberté sauvera l’homme !

Et voilà Macron à la tête d’un nouveau concept, celui de « décivilisation ». C’est à Jérôme Fourquet, un sondeur, qu’il l’a emprunté. Ce mot peu usité est une façon de tourner autour du pot. C’est « ensauvagement » qu’il aurait fallu dire. Là, tout le monde comprend. Il suffit d’ouvrir la télévision pour voir se dérouler la litanie des horreurs commises par des hommes à l’égard d’autres hommes.

Cet ensauvagement – pour ne parler que de la France – a pour cause première l’extinction progressive de la religion dominante. Il reste des catholiques, mais ils n’ont plus guère d’influence sur la société, parce que celle-ci a fini par faire sienne l’idée de l’évolution, qui rend incroyable l’idée de la création de l’homme par acte divin. Certains y croient encore, moins par conviction que par fidélité à leur religion. Et l’on peut parier sans risque de se tromper qu’il en sera de même pour les autres religions du Livre. L’humanité voit donc poindre devant elle des décennies, ou même des siècles, de remise en cause d’un dogme sous l’égide duquel s’est constituée la civilisation occidentale, la plus évoluée du monde.

Dans un monde sans barrières morales et donc sans interdits, tout peut arriver, surtout le pire. Car l’homme, tout civilisé qu’il soit, reste un animal aux pulsions sauvages plus ou moins maîtrisées. On assiste en ce moment à des tentatives de création de nouvelles religions à base d’humanisme mal compris et de sectarisme affiché. Elles ont en commun le fanatisme, qui est un dérivé pervers de toute croyance. Les individus modérés vivent mal cette intrusion dans leur monde. Mais ils n’y peuvent rien. Fouché, le ministre de la police de Napoléon, avait bien résumé le problème. « N’attaquez pas les sots, disait-il, en période de crise, ils sont tout puissants. »

L’enjeu de l’époque est donc bien l’évolution de notre civilisation, voire son remplacement par une autre. Ce qui rend dérisoires les débats des plateaux télévisés et même la plupart des articles plus ou moins savants qui meublent les journaux. Je n’ai plus la moindre illusion sur l’utilité des débats télévisés, mais j’avoue qu’il m’arrive encore d’ouvrir une revue en espérant y trouver une pensée utile à notre avenir. La déception est hélas fréquente.

L’attitude raisonnable est donc de désespérer de tout et de se replier sur sa vie intime. Mais même celle-ci est en permanence agressée par la folie du temps. Alors il ne reste plus qu’à se battre. Non pas avec des armes, contre les fous, mais avec des arguments issus de la culture qu’on a reçue et que les siècles ont forgés. Se référer aux anciens Grecs est à cet égard une méthode recommandée, tout comme à nos meilleurs penseurs français, dont le message n’a rien perdu de sa fraîcheur intellectuelle et de sa vigueur.

Si l’on doit s’accrocher à un concept et à un seul, c’est celui de liberté qu’il faut choisir. Il est consubstantiel au développement humain. Nous n’avons pu dominer notre état d’australopithèque pour devenir d’étapes en étapes homo sapiens que grâce à l’instinct de liberté. Il ne s’agissait pas à l’époque – il y a donc plus de trois millions d’années – d’une idée exprimée mais d’une attitude spontanée, maintenue sans défaillance à l’égard d’autrui. Et elle a été victorieuse. C’est le plus bel exemple de développement civilisationnel qui soit. Qu’on imagine un pauvre petit australopithèque échappant à la surveillance de la tribu pour aller voir ce qui se passe à l’horizon. C’était l’ancêtre de Christophe Colomb, c’était le père de la civilisation occidentale. Notre parent éloigné !

Ce concept de liberté doit nous permettre de juger notre civilisation et de lui assigner des perspectives. Nous devons impitoyablement traquer tout attentat à notre liberté. Ils sont légion en France, où sévit un régime communiste qui ne dit pas son nom mais pratique la chose. Qu’on songe aux méthodes de recouvrement des cotisations de sécurité sociale. Elles voient se succéder mises en demeure, contraintes, saisies, amendes, prison. Tout cela pour notre bien ! ll suffit de parcourir les allées de la société pour tomber à chaque pas sur un viol de notre liberté, et donc sur une atteinte à notre civilisation. J’ai écrit un livre intitulé « Les sauvages », qui peignait notre société sous un œil venu d’une autre civilisation.

La liberté sauvera l’homme. Car elle seule peut lui offrir des perspectives. Et parce qu’elle est le seul concept qui peut s’opposer victorieusement à tous les autres. Ce n’est pas pour rien qu’elle est le premier droit naturel et imprescriptible que cite la Déclaration des droits de l’homme. Qui est le faîte de notre Constitution. Face à lui, chacun, en France, devrait s’incliner. Comme devant notre drapeau !

Claude Reichman

 

 

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Incroyable

Une photo falsifiée du pape François, ou de Rimbaud, toutes deux aussi vraies que nature, nous conduisent à admirer les merveilles de la technologie connue sous le nom d’intelligence artificielle et désormais d’IA. Il n’y en a plus que pour elle, nouveau Janus de la civilisation numérique.

On la prie ou on l’exècre, on la révère ou on la craint, souvent les deux à la fois. Parce qu’elle nous échappe.

Et pourtant elle n’est qu’un moyen. Certes infiniment plus rapide que n’importe quelle intelligence humaine mais elle n’est pourtant qu’un produit de cette intelligence dont elle ne possède et ne possèdera jamais ni le pouvoir émotif, ni le pouvoir créatif.

C’est insulter l’esprit que de la comparer. L’intelligence humaine est incroyable au sens premier du terme. Elle plonge au plus profond de ce qui nous est et nous restera inconnu,  dans le mystère des origines et de l’avenir de la création.

Qui n’avait jamais vu la roue, a inventé la roue. En établissant un rapport entre ce qui est rond et qui peut rouler et ce qui n’est pas rond mais que l’on peut faire rouler. C’est ce rapport nouveau qui constitue la pensée créatrice. Ce n’est pas la connaissance acquise, c’est l’observation.

L’intelligence artificielle n’est pas incroyable. Elle, n’est qu’extraordinaire. Seulement à raison de la vitesse à laquelle elle fournit les résultats de l’intelligence humaine faite d’observations et d’émotions, pour en délivrer une somme, des pastiches ou des contrefaçons.

Il faut bien sûr saisir cette formidable avancée technologique pour permettre à l’homme d’accélérer ses facultés créatrices et d’élargir le domaine de ses connaissances.

Il n’y a pas de place dans une telle aventure pour les esprits chagrin. Mais il faut rester lucide et vigilant. Les escrocs sont partout.

L’intelligence artificielle fait déjà partie de notre quotidien. Il suffit donc de la domestiquer, de lui imposer des règles et d’empêcher les faussaires d’abuser les non-initiés, c’est-à-dire presque tout le monde. Paradoxalement, à considérer le degré de sophistication auquel les chercheurs sont déjà parvenus, il n’est pas sûr que nous y parvenions sans l’aide de l’IA.

Parmi les connaissances qu’elle ingurgite, les règles éthiques peuvent être assimilées par l’IA. Elles ne sont que le produit de nos exigences humaines. L’utilisation de l’IA peut ainsi favoriser non seulement la création mais aussi l’éthique.

C’est donc la faculté créatrice de notre cerveau qu’il va falloir doper – l’expérience a déjà été entreprise – pour déjouer les pièges tendus par les utilisateurs de l’IA.

Fournir à notre cerveau de quoi aller aussi vite que l’IA pour nous permettre, dans le respect de l’éthique, d’établir les rapports capables de déclencher nos facultés créatrices.

Dopée par l’intelligence artificielle, l’intelligence humaine va bientôt devenir sans limite.

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BRUNO LE MAIRE, L’ ADEMAÏ CONTEMPORAIN.

Paul Colline est un chansonnier, acteur, dramaturge, scénariste, et réalisateur français, né le 22/09/1895 à Paris, décédé en 1991, qui a inventé le personnage d’Ademaï, étrange portrait prémonitoire de Bruno Le Maire.

Le personnage d’Ademaï eut une carrière cinématographique dans les années 1930, dont le point d’orgue a été le film « Ademaï aviateur » avec Fernandel et Noel-Noel.

Je ne vous en dis pas plus, vous trouverez le reste sur le net ou dans les bibliothèques et cinémathèques appropriées.

Vous verrez, la similitude entre les deux héros, Ademaï et Bruno, est confondante, leur naïveté est à la fois subie et utilisée, presque maitrisée, mais… pas tout à fait.

Il y a cependant une différence — et elle est de taille — les traits de caractère attachés à ces personnalités font rire avec le premier, font peur, terrorisent, avec le second.

L’écologie : escroquerie occidentale pour bloquer l’essor des pays émergeants ?

Nous nous doutions bien que l’écologie n’est pas si nette et si sincère qu’elle le prétend. De nombreuses exagérations éveillent les soupçons, mais la propagande noie toute objectivité, toute contestation.

Le poids économique de l’écologie telle qu’elle nous est aujourd’hui imposée, sans les amortisseurs des découvertes à venir, exclusivement basée sur des techniques qui lui sont en partie contraires, est insupportable. Il terrasse effectivement les pays pauvres que nous nous contentons de faire semblant d’aider.

Ces mensonges écologistes étaient jusqu’à aujourd’hui parfaitement maîtrisés, le langage employé bien rodé. Tout roulait pour rouler les émergeants, dont la Chine évidemment.

Mais après tout : « Tel est pris qui croyait prendre », la Chine et autres ambitieux ne se privent pas de faire semblant, de tricher, pour s’approprier des marchés. Dans cette ambiance de camelots — indigne d’une morale propre de l’économie — le monde entier s’est engouffré. La chevalerie économique, le respect du concurrent et du client, de la parole donnée, tout cela est depuis longtemps aux oubliettes de l’histoire.

Quand soudain arrive Bruno, avec son regard fixe mais profond — enfin disons : qui fixe les profondeurs… sans que l’on puisse vraiment saisir lesquelles –, son air martial, ses costumes à la taille irréprochable, son col roulé et ses remarques sidérantes qui nous laissent hébétés.

La dernière est époustouflante. Il s’agit d’opposer aux ambitions commerciales de la Chine, en matière d’automobile, non pas des droits de douanes interdits par les contrats de libre circulation commerciale, mais un succédané sous la forme de normes écologistes…

Bruno a déclaré, selon la revue l’Argus : « Il y a une chose qui n’est pas possible en Europe (en raison de la réglementation, NDLR), c’est de privilégier le contenu européen. […] Nous avons donc choisi la voie normative, qui consiste à fixer des exigences environnementales suffisamment fortes pour que les aides soient de facto réservées aux véhicules produits en France ou en Europe dans des conditions environnementales plus satisfaisantes que les véhicules produits en Chine », dixit Bruno Le Maire. « Nous voulons, je ne le cache pas, utiliser toutes les normes environnementales pour valoriser, protéger et défendre notre industrie nationale »

En clair, il avoue, en tant que patron de Bercy :

  • Que son pouvoir est total, que ce sont bien lui et sa boutique Bercy les vrais patrons de la France.
  • Qu’à ce titre il peut manipuler les textes sur l’écologie avec pour seul but de compliquer le commerce pour la Chine, contrairement aux accords que sa boutique a signés à l’échelle mondiale.

Le voilà, souriant et fier de lui, en plein mercantilisme environnemental…

Trop fort.

Quand je vous dis qu’il est la doublure d’Ademaï, je ne vous mens pas. Peut-on de façon aussi naïve avouer une combine aussi triviale ? Avoir pour l’écologie aussi peu de respect ? Tout cela le plus sérieusement du monde.

Sacré Bruno, les auteurs comiques les plus connus ne pourraient pas l’inventer tant il est énorme dans ses gags. Vivement qu’il se présente à l’élection présidentielle, cela va nous faire des soirées comiques en abondance, et on en a bien besoin….

Bien à vous. H. Dumas

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Le peuple est prêt à reprendre le pouvoir !

Le peuple est prêt à reprendre le pouvoir !

Le président de la République et son épouse ont reçu, à la préfecture d’Annecy, les acteurs du drame qui a vu un migrant poignarder de jeunes enfants, suscitant l’horreur des Français. Etrange cérémonie, empreinte de recueillement et d’amitié, étrange discours du président félicitant tout le monde d’avoir fait son devoir avec professionnalisme, étrange moment où la France semble unie dans l’épreuve et prête à affronter les difficultés et les malheurs du temps présent.

Comme on aimerait que cela soit vrai. Certes notre pays est parfois bien équipé en services de secours, et parfois aussi dispose-t-il dans ses profondeurs d’âmes bien nées, aptes à affronter l’adversité avec courage et détermination. Mais ce tableau d’une nation debout, sereine dans ses devoirs, et où règne une bienveillance réciproque qui assure la paix civile, n’est qu’un rêve éveillé. Et comme tout rêve, il se dissipe et ne laisse au réveil qu’un souvenir émerveillé et nostalgique. Qui se transforme bientôt en tristesse.

Oui, on aimerait que cela soit la France. Si l’on connaît l’histoire, on sait que nous avons fait mourir près d’un million et demi de jeunes hommes pendant la première guerre mondiale, et que cette saignée a compromis notre avenir pour toujours, que nous avons été vaincus dès l’entame de la deuxième guerre mondiale parce que nous nous étions consacrés aux joies bien méritées des congés payés tandis que l’adversaire construisait une armada de blindés et d’avions, que nous étions si fiers de nos colonies qu’il ne nous était pas venu à l’esprit qu’elles pussent vouloir se séparer de nous, que nous nous sommes redressés à force de courage et d’efforts au lendemain de la Libération mais que quelques mauvais présidents ont suffi pour nous faire à nouveau plonger dans la mal-gouvernance et les conflits internes.

Que d’erreurs, que de drames, que de morts inutiles ! C’est donc cela la civilisation ? A dérouler tant d’évènements malheureux, on est pris de vertige. Comme si nous n’étions que des fétus de pailles emportés par la tempête et voués à une destruction certaine. Envolées nos traditions, envolés nos us et coutumes, envolé l’esprit français, envolée la galanterie qui faisait de nos femmes des reines, envolé le panache, qui n’est plus qu’un bouquet de plumes flétries. Mort Cyrano, mort le Cid, mort Hugo qu’un cortège de millions de Français accompagna au tombeau. Mort, mort, il n’y a plus que des morts dans notre vie. Et ressusciter nous paraît un songe creux.

De temps à autre dans notre histoire, surgit un grand roi ou un homme exceptionnel. Tel fut De Gaulle. Il fut critiqué plus que tout autre, et la providence le protégea d’être assassiné. L’histoire jugera son œuvre constitutionnelle. La Ve république tient depuis soixante-cinq ans. Et rien dans sa structure ne l’oblige à disparaître. Sauf ce qui n’avait pas été prévu par ses rédacteurs : la médiocrité du président. Doté d’un pouvoir plus large qu’aucun de ses pairs dans le monde, il parvient à se maintenir contre vents et marées. La crise en résulte forcément. Et l’échange d’arguments sur la légitimité du souverain ne cesse d’affaiblir le pouvoir. Aujourd’hui, le président n’a plus de majorité, et cela ne l’empêche pas de parader dans des avenues désertes. Le pouvoir n’est plus qu’une illusion, sauf pour ceux qu’il parvient à frapper par vengeance. Mœurs de bas-empire !

C’était une jeune femme du peuple. Elle tenait un petit restaurant. Une idée bizarre poussa un journaliste de télévision à l’interviewer. « On est sortis pour le foot, déclara-t-elle, on est sortis pour Johny, maintenant il faut qu’on sorte pour nous. » Comme elle avait raison. Quand l’histoire le réclame, le peuple doit sortir de ses foyers et se montrer au grand jour. Faire sentir sa force, briller de tout son bon droit. Pour remettre l’histoire d’aplomb, pour que tout recommence. Cela ne se fait pas sur ordre, ni sur convocation. Cela se fait par alchimie. Par mystère compris de tous.

Un élément, au cœur de la machinerie du pouvoir, va lâcher. Tout ce système s’enrayera. Ce n’est pas une intuition, c’est une certitude, née de l’intime connaissance de cette étrange mécanique constituée au fil des décennies et qui a oublié jusqu’au sens de sa construction. Six à sept décennies suffisent à la durée de vie de ce type d’édifice. Ils meurent alors d’usure, et d’une petite blessure envenimée. Après tout, c’est la durée d’une vie d’homme.

Ce qui rassure, c’est que le peuple est prêt. Il s’est préparé en silence et sa tranquillité dit bien sa force. L’autre jour, un accident s’est produit devant chez moi. Un motard gisait au sol. En quelques secondes des passants réglèrent la circulation, dispersèrent l’attroupement qui empêchait les secours et firent place aussitôt que les pompiers furent sur place. C’est ce qu’on appelle la démocratie !

Claude Reichman

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Kakhovka : le mensonge absolu.

Qui a fait sauter le barrage de Kakhovka ?

Les Russes accusent les Ukrainiens qui en retour les accusent. L’un des deux est un menteur.

Les commentateurs disent : « c’est la guerre donc le mensonge est inévitable ».

Alors que le mensonge n’est pas une conséquence de la guerre mais sa cause, sa base, son origine.

C’est le mensonge qui rend toute discussion impossible au point que la guerre finit par s’imposer lors d’un désaccord.

Mais, ici, le mensonge implique un peuple. Ce sont des hommes de l’Etat qui le profèrent. Il engage les acteurs du sabotage, toute une chaîne d’hommes, puis tout un peuple à qui il est imposé, peut-être par la force, peut-être par la croyance, donc sous la contrainte ou dans le partage volontaire.

C’est effrayant, tant ce mensonge est vrai. Ses dégâts sont universels, largement plus conséquents pour l’humanité que l’inondation provoquée.

Implacablement le mensonge tue, mais le mensonge d’Etat tue industriellement, sans retenue.

Le mensonge est enivrant, il est facile pour celui qui le profère et séduisant pour celui qui l’écoute.

Il est aujourd’hui le fond de commerce de nos hommes de l’Etat, qui apprennent à le manier dans de prestigieuses écoles, qui en sont arrivés à transformer notre vocabulaire en inventant des mots pour le rendre plus performant mensongèrement.

Il y a deux façons de faire accepter le mensonge : la force et la croyance.

Nous avons l’incomparable privilège de subir les deux.

Dans certains pays la force se traduit directement en fusils, chez nous elle se présente sous la forme de lois et décrets liberticides, dont la multiplicité et le pervers usage qu’en fait la magistrature ne laissent aucune place à la vérité non autorisée, donc à la vérité tout court.

Quant à la croyance, notre société a un entraînement multimillénaire à ce sujet. Nos penseurs politiques, nos philosophes, nos prédicateurs mentent comme des arracheurs de dents, à qui mieux mieux.

Tout le monde comprend cela, tout le monde préfèrerait la vérité sans doute, mais sa recherche est si difficile et si ingrate que tout le monde en arrive finalement à traiter celui qui dénonce le mensonge et cherche la vérité d’auto-victimisation.

La victimisation est le qualificatif utilisé par les menteurs pour dévaloriser ceux qui subissent et dénoncent leurs mensonges, et ça marche.

La vérité imposerait que chaque monument aux morts dans le monde voit écrit : « En souvenir des victimes du mensonge »

Oui mais quelle vérité débusquerait le mensonge ?

La votre, la mienne, celle de tartempion ?

Sans doute celle de l’univers, du vide spatial et des trous noirs…dans laquelle nous nous retrouvons tous un jour…

Tout cela ne vaut pas une guerre, évidemment. Place donc à vous à moi, aux morts solitaires qui ponctuent discrètement les mensonges collectifs et soudent ceux qui les croient.

Bien à vous.

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Les limites de la démocratie

Que peut la démocratie quand les pillards sont majoritaires ?

Quand ils accusent les tensions liées au pillage de « décivilisation ».

Quand ils veulent un ordre fort, voire aveugle, pour que la jeunesse, déjà pillée par les dettes générées pour leur confort, se taise et travaille en silence pour payer la facture.

Ce sont ceux-là mêmes qui collent une dette sur le dos de leurs enfants qui paraissent scandalisés par le travail de ces mêmes enfants dans les pays pauvres, qu’ils vont nous amener à rejoindre.

Ils sèment la misère et ils réclament l’ordre. Est-il plus con ?

Ils reproduisent, à la virgule près, les affres de l’Allemagne de 1933.

C’est incroyable de bêtise.

Et pourtant, que de suffisance, que de prétention, chez ces pillards qui se drapent dans leur dignité, qui se cachent derrière quelques largesses ciblées pour dissimuler leur forfaiture.

Gagner eux-mêmes ce qu’ils dépensent ou accumulent ? Ils ne l’envisagent pas.

Ils veulent un État fort qui pille pour eux et leur redistribue le montant du pillage selon des règles qu’ils maîtrisent seuls. Ils appellent cela le “socialisme”. Ils veulent faire croire qu’il s’agirait d’une charité mieux organisée au lieu du simple pillage qu’ils pratiquent sous ce couvert.

Tout cela est à vomir.

En ce qui concerne les pillés qui continuent, on se demande bien pourquoi, à travailler, à capitaliser, à faire marcher l’économie, leurs jours, voire leurs heures, sont comptés.

Soit ils vont perdre tout, soit ils fuient, soit ils se suicident socialement ou même physiquement. Ils n’ont aucune autre alternative.

Il faut avoir fait face à la prétention des magistrats, qui sont l’arme absolue des pillards, pour constater que non seulement ils ne comprennent rien, mais surtout qu’ils ne veulent rien comprendre.

Vous pouvez avoir eu une vie économiquement exemplaire, ils vous transformeront en délinquant récidiviste de la fraude fiscale dans un premier temps, alors qu’ils ne comprennent rien à votre comptabilité et réfutent toute possibilité d’explication, qu’ils trouvent normal que le doute profite aux pillards, qu’ils n’ont aucun respect pour votre travail et votre entreprise, bien au contraire ils vous haïssent, cela se voit dans leurs yeux.

Dans un deuxième temps, si vous résistez, ils vous transforment en diffamateur, par petites touches. Au terme d’une dizaine de condamnations injustifiées de mille balles, vous devenez mathématiquement un dangereux récidiviste, dont le cerveau est probablement dérangé, qu’il va falloir éloigner de la bonne société des pillards. Quoi de mieux pour cela que la ruine totale par pillage labellisé « justice » ?

En définitive, la démocratie comme le reste nait, prospère, puis meurt. Vit le cycle normal de toutes les vies.

Nous assistons à la fin de la notre, pas de chance.

Les enfants d’aujourd’hui auront à fabriquer la leur s’ils ne veulent pas se retrouver simplement esclaves de plus forts qu’eux.

Qu’ils n’oublient pas que pour pouvoir être « civilisé » il faut d’abord être riche. L’éducation ne pousse pas sur la misère.

Il n’y a pas de démocratie sans civilisation, il n’y a que la jungle.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté et ses quatre piliers.

On ne sort pas intact du livre de Mikhaïl Chichkine « La paix ou la guerre ».

Ce livre expose crument la souffrance engendrée par la dictature, les motifs qui amènent les hommes à l’accepter, voire à la réclamer.

On y comprend l’attachement aux racines, aux lieux, ici dénommé « Patrie » ; on perçoit que les sensibilités humaines sont toutes les mêmes partout, que leur moteur dépend des structures qui se sont imposées qui sélectionnent un type de décideur et ceux qui vont composer son outil de décision ; deviennent alors évidentes les émotions ou réactions personnelles générées.

Tout cela dit avec une sensibilité à fleur de peau, sans filtre ; c’est du lourd, du très lourd dans le contexte actuel. Chacun y trouvera sa place. Beaucoup ne le liront pas, ne le finiront pas, ou se persuaderont qu’il n’y a rien qui les concerne, alors que tout nous concerne tous dans cet ouvrage.

Depuis quelques temps l’idée de liberté, finalement si prégnante chez moi qu’elle aura ruiné mon intégration — pourtant bien commencée — dans notre société d’esclaves, s’impose de plus en plus intellectuellement.

Dans la pratique c’est mon moteur depuis l’âge de cinq ans où, révolté par une injustice ressentie à la maternelle, j’ai donné sans succès des coups de pied vengeurs dans la soutane de la bonne sœur qui me raccompagnait chez moi avant l’heure prévue. Car oui, la liberté suppose aussi la justice, sans quoi elle pourrait s’obtenir aux détriments des autres. Inadmissible évidemment.

La liberté a quatre piliers : la lutte contre la nature, la propriété privée, le capital, la loi.

La lutte contre la nature, à ne pas confondre avec la destruction de la nature.

L’homme sous sa forme la plus primitive serait apparu il y aurait 800 000 ans, un peu plus élaborée il y aurait 300 000 ans, mais ce n’est qu’il y a 30 000 ans que l’homo sapiens que nous sommes aurait éradiqué ses concurrents pour se retrouver seul aujourd’hui.

Pendant tout ce temps le principal ennemi de l’homme a été la nature contre laquelle il était bien peu armé.

Qui lui a donné l’idée de développer son cerveau plutôt que ses muscles, des ailes ou les capacités physiques des grands prédateurs ? Nul ne le sait.

Toujours est-il que ce cerveau lui a permis d’éviter les pièges ou les forces qui le dominaient largement dans son environnement naturel. Et cela de façon spectaculaire par rapport à la concurrence.

Mais ce même cerveau lui joue des tours, car certains de ses congénères l’utilisent contre lui, pour le dominer, le ramener au rôle d’esclave. Ce qui tend à annihiler une grande partie de l’évolution, n’en déplaise à Bercy que je vise, qui se pose au contraire en émancipateur…

La propriété privée a été son premier refuge. Il est celui de toutes les formes de vie, c’est le nid. Nous savons que l’homme a immédiatement décoré, avec un certain goût, son habitat, y laissant même des peintures évoquant son environnement.

La propriété est inévitablement privée car — sous quelque forme que ce soit — elle finit  par être possédée par quelqu’un, elle a toujours servi de base de repli ou de conquête, de lieu de réflexion, de reproduction, etc…

L’homme et la propriété sont indissociables.

Le capital a toujours été l’outil de l’évolution, du progrès, déterminant en tout. Accumuler et transmettre, donc capitaliser, est le moyen qui a probablement permis à l’homme de développer son cerveau et, évidemment, d’augmenter ses connaissances jusqu’au niveau spectaculaire d’aujourd’hui.

Les contestations du capital en économie, qui sont à la mode aujourd’hui, ne concernent qu’une infime partie de l’humanité, privilégiée, qui se croit en capacité de s’en passer et donc de le diviser au bénéfice de ceux qui ne rêvent que de le dépenser, le détruire. Ils en paieront seuls le prix, cela ne touchera pas le reste de l’humanité.

La loi, sans qui rien n’est possible.

C’est là que le livre de Chichkine est troublant. Il démontre que la Russie n’a toujours connu que la loi du plus fort, que cela explique sa violence, ses mensonges, la sélection de ses hommes de l’Etat, sa voyoucratie.

C’est là aussi que la comparaison avec l’évolution de notre société est effrayante. Des paragraphes entiers de l’ouvrage sont à prendre tels quels, il suffit de remplacer le KGB par Bercy, l’émotion est alors d’une rare violence.

Terrible conclusion

Chichkine pense que les lumières, la démocratie qui en a résulté, sont la seule solution pour vivre sur terre autrement que comme esclavagiste ou esclave.

La question est la suivante : La démocratie et les lumières sont-elles un progrès rationnel et linéaire, où au contraire un accident de l’humanité n’ayant aucune chance de se reproduire ?

Car, nous sommes bien placés pour savoir que la seule dénomination de « démocratie » ne garantit rien.

Nous sommes soi-disant en démocratie, mais le mensonge, la justice, la sélection des hommes de l’Etat, la mise à sac de la propriété privée, du capital, la propagande, ne sont guère différents que dans la Russie actuelle…

Alors, la liberté, la dignité de l’homme : Chimère ? Accident ? Où but naturel incontournable au prix de quelques sacrifices pour causes d’accidents ?

Bien à vous. H. Dumas

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Le mystère qui prive la France d’un chef !

Le mystère qui prive la France d’un chef !

Une vague de stupidités déferle sur la France. « L’enfer est vide, tous les démons sont ici », disait Shakespeare. On dirait que 67 millions de Français ont perdu la raison. Il n’en est rien. Ceux qui sont devenus fous, ce sont ceux qui sont autorisés à s’exprimer. D’autres se sont donné à eux-mêmes cette autorisation et en usent sur les réseaux sociaux. Où la même épidémie sévit.

Manifestement, quelque chose manque à la France. Ce sont les vrais penseurs, dont notre pays a pourtant été prodigue tout au long de son histoire. Pourquoi ont-ils disparu ? Parce qu’on ne les écoutait plus. Certains ont conservé une petite chapelle, d’autres se sont réfugiés dans la recherche, où règne le silence de l’étude, d’autres enfin tentent une ultime incursion médiatique qui n’intéresse personne car personne n’est au courant de ce qui se passe dans le monde des idées. Et je ne parle pas de quelques-uns qui sont morts de maladie ou d’ennui.

Contrairement à une idée reçue, les vrais penseurs ne sont pas que des intellectuels. Ils aiment le plus souvent l’action, car elle seule est à même de donner corps à leurs idées. Mais là, ils se heurtent au phénomène français du vingtième siècle, la capture de l’Etat par une coterie de hauts fonctionnaires. C’est l’œuvre de Michel Debré, en 1945, sous l’autorité du général de Gaulle. Debré pensait que le dévouement à la chose publique des hauts fonctionnaires les maintiendrait au cœur de leur mission et que leur vertu rejaillirait sur la nation. Il se trompait évidemment sur la nature humaine.

J’ignore si Michel Debré s’était intéressé à la primatologie. J’en doute, car cette discipline n’a émergé que dans la deuxième moitié du vingtième siècle, alors que le mal était fait chez nous. S’il lui avait été donné de s’y plonger, il aurait compris que l’homme est un grand singe qui a de nombreux points communs avec d’autres espèces voisines de primates, et notamment avec les chimpanzés. Ces derniers constituent des sociétés très hiérarchisées, qui ne sont en paix qu’une fois que l’autorité d’un mâle dominant a pu s’affirmer. Quand ce n’est pas le cas, le plus grand désordre règne, avec son cortège d’affrontements et de violences. Bref, c’est la France.

Vous avez donc le culte du chef ? me demanderont certains. Evidemment pas. Mais dire qu’un chef est nécessaire dans une société humaine n’est pas lui vouer un culte. D’ailleurs là où existe un chef, à condition qu’il ne se soit pas imposé par l’arbitraire, la société vit en paix. Ainsi donc notre réflexion nous a amenés à poser le diagnostic du mal français. Et nous nous sommes arrêtés à l’idée que c’est le manque d’une autorité reconnue qui a mis la France en folie.

Reste à résoudre le mystère du processus qui nous a privés de chef. Là encore, la sociologie et la politique devraient nous amener à la solution. La France est un pays où l’Etat accapare les deux tiers de ce qui y est produit. Ce qui signifie que vous ne pouvez pas faire un pas sans que l’Etat ne se manifeste, et c’est le plus souvent pour vous empêcher d’agir. Aucun groupe de pensée et d’action ne peut donc se constituer, sauf pour applaudir et soutenir les actions de l’Etat. Dans le cas contraire, le groupe n’arrive à rien et végète. Ses membres se découragent et se dispersent, tandis que certains d’entre eux se remettent à l’ouvrage pour constituer un nouveau groupe qui échouera pareillement.

Tel ne serait pas le cas si l’Etat ne régnait pas sur plus du tiers de la production, comme d’ailleurs le recommandait le général de Gaulle. Dans ce cas, certains groupes pourraient prospérer et proposer des alternatives qui feraient progresser le débat. Et naturellement des chefs se dégageraient qui entreraient en compétition pour le pouvoir. L’existence de tels groupes ne laisserait pas de place aux divagations que nous connaissons actuellement, car celles-ci n’intéresseraient personne.

Des réflexions qui précèdent se dégage, à mon sens, la nécessité civique de faire baisser d’un tiers le poids de l’Etat. Cette nécessité m’a fait prendre la résolution de porter le fer sur la protection sociale, qui pèse à elle seule pèse plus de la moitié des dépenses publiques. Une opportunité historique s’est présentée, la décision de l’Union européenne de mettre en concurrence les régimes de sécurité sociale avec les sociétés d’assurance et les mutuelles. Dès lors, la stratégie du salut national passait par la suppression du monopole de la sécurité sociale, désormais illégal et que rien au demeurant ne justifiait plus dans une économie mondialisée.

Tel est le sens du combat que j’ai dû mener contre les gouvernants de mon pays, qui auraient dû me remercier de les aider à redresser celui-ci, quitte à perdre le pouvoir pour la bonne cause. Mais en bons chimpanzés qu’ils sont, ils ont préféré leur pouvoir plutôt que de donner raison, dans les faits, à un autre chimpanzé que la hiérarchie ne préoccupait pas mais seulement le sort de toute la tribu.

Assez parlé de singes. Luttons ensemble contre la folie française. Cela fera du bien à tout le monde.

Claude Reichman

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Paradoxe, délire ou incroyable lucidité d’une escroquerie d’Etat.

Bercy, puisque entendons-nous bien c’est uniquement de Bercy qu’il s’agit, nous propose un scénario hors du commun.

Oui Bercy, parce que chacun de nous connait les limites techniques de ses élus. Qu’iIs soient de braves gens, il en est, ou de fieffées crapules, il en est aussi, en dehors de courir les marchés et les inaugurations, les cages d’escalier et les tractages de prospectus, les intrigues de leurs partis respectifs, ils n’ont ni la compétence ni le temps de gérer les problématiques pour lesquelles ils nous ont demandés notre confiance.

Avec disons-le notre accord tacite, ils ont confié la gestion de notre collectivité à une technostructure dont la tête, l’élite, issue de la botte de l’ENA, se trouve à Bercy qui est le siège du commandement.

Bercy les a achetés en prétendant gérer l’avenir tout en dépensant dans le présent, pour s’assurer leur docilité, bien plus que le pays ne le pouvait .

Passons sur les sommes ou privilèges que Bercy dans sa prodigalité a assurés à la technostructure globale complice, ce serait mesquin et ce n’est même pas utile aujourd’hui tant la situation est énorme.

Donc Bercy a dit en gros ceci : « Acceptez de nous faire confiance, donnez-nous 90% des revenus que vous générez par votre travail, et nous prenons en charge toutes les lourdes contraintes de votre vie : votre santé, celle de votre famille, votre sécurité en tout lieu et à toute heure, votre éducation et celle de vos enfants, votre vieillesse et ses handicaps. Vous n’aurez plus qu’à turbiner 35 heures par semaine et à vous amuser le reste du temps. Fini le lourd poids de vos responsabilités d’homme »

L’équivalant de Faust et de son pacte avec le diable. Car effectivement Bercy est le diable.

La preuve

Bercy a bien encaissé les 90% des revenus du travail des Français, et bien plus si l’on y rajoute les pillages des soi-disant contrôles fiscaux.

Mais rien ne marche comme prévu. Inutile de se répandre là-dessus tout le monde en a conscience et tout le monde se débrouille pour pallier les manquements aux promesses non tenues.

Mais il en est une qui touche particulièrement le pays. C’est la pire de toutes ces escroqueries. C’est l’idée de retraite.

Chacun sait que la misère tue, chacun sait aussi que la vieillesse diminue la capacité de travailler jusqu’à l’annihiler complètement un jour, donc chacun tente de se protéger en accumulant des réserves en vue de ces jours difficiles, pour éviter la misère.

C’est là que Bercy, prenant les choses en mains, a prétendu s’occuper de tout, chacun alors pouvant dépenser le peu de revenus que Bercy lui laissait, puisque la retraite était assurée… par Bercy.

Vous l’aurez compris je dis Bercy bien qu’au début l’initiative put paraître issue de la société civile, mais en réalité ce furent toujours les comptables de l’ENA, ou autre grande école, qui produisirent des comptes mensongers pour valider une idée de retraite par répartition impossible, dont le seul but était d’entraver la nécessité de capitaliser pour chacun de nous risquant de devenir un outil de liberté.

La révolte

Dépossédés des revenus de leur travail, les Français, qui ont fait le dos rond pour toutes les promesses non tenues, ne le font pas pour leur retraite.

Le fait d’avoir cru à l’escroquerie montée par Bercy sur le sujet ne suffit pas à calmer leur colère liée à la peur de la misère pour leur vieillesse.

Ils ont raison et tort.

Raison parce qu’effectivement Bercy les a couillonnés gravement, tort parce que l’issue est fatale. Ils feraient mieux de se mettre à capitaliser et à refuser les prélèvements indus de Bercy qui devraient être ramenés à 30% de leur revenus au maximum, leur laissant ainsi les marges de manœuvre nécessaires pour la prise en main personnelle de leurs responsabilités d’hommes.

Le paradoxe

Face à leur révolte, Bercy prétend que celle-ci n’est constitutionnellement pas possible, car elle créerait une charge supplémentaire, ce que la constitution n’autorise pas !!!

Incroyable. C’est le voleur qui refuse l’amande au prétexte qu’elle est supérieure au résultat de son vol et lui crée donc un préjudice.

C’est lunaire…

Bercy vole les Français au motif de leur créer une retraite qu’il est incapable d’assumer. Quand le vol est découvert, le même Bercy prétend que ce sont les volés qui sont les responsables de la situation alors qu’ils réclament simplement ce qui leur a été promis par Bercy en échange des ponctions bel et bien réalisées sur les revenus de leur travail.

Certes les Français ont été bien naïfs et inconséquents, ils sont définitivement bernés. Mais Bercy… c’est énorme.

Dans cet Océan de crapulerie de Bercy… une vaguelette

Aujourd’hui, à 13h30, j’étais convoqué devant la 17ème chambre au TJ de Paris pour une audience vitale pour moi. Vitale pour contrer les escroqueries de Bercy que j’ai prises de plein fouet, pour contrer la terreur fiscale, ses harcèlements, ses tortures : le lien pour lire mes conclusions.

J’ai appris hier, qu’à l’audience d’aujourd’hui : pas de plaidoirie, juste des reports…

Je n’irai pas plus loin. J’en ai marre. Juste, je vous conseille de lire « La paix ou la guerre » de Mikhaïl CHICHKINE. Tout y est…

Bien à vous. H. Dumas

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Macron a dit une vérité ! Si ! Si !

À hôpital de Vendôme fin avril, Macron était venu contempler l’état du chaos médical, et tient précisément ces propos : «  on est dans une période où on refonde, on est en train de réinventer un modèle. C’est plus dur de le réinventer quand tout n’a pas été détruit ».

Ça a du faire plaisir à ses interlocuteurs qui avaient à comprendre qu’ils étaient bons pour la poubelle, constituants par eux-mêmes d’un système obsolète.

Entre l’anéantissement du service de santé précédent et la finalisation de la mise en œuvre du nouveau, qui ne tiendra pas du coup de baguette magique, on soigne comment ?

Certes, dans tout domaine, les connaissances, la technologie et les pratiques évoluent très vite, et en médecine tout particulièrement. Donc il faut forcément évoluer pour être plus efficace, et rendre le meilleur service.

Les professionnels de santé sont tellement insatisfaits des évolutions des dernières décennies, en particulier en France, que dans leur grande majorité, ils ne sont certainement pas opposés à changer leurs conditions d’exercice.

Mais quand on parle de changement dans un secteur aussi complexe que la santé publique, il faut avoir l’esprit très clair sur les objectifs et s’exprimer avec franchise et honnêteté. Que peut avoir en tête Macron en tant que « nouveau modèle » ?

Il ne le dit pas, mais c’est très facile de deviner. On a pu observer son parfait déploiement avec le Covid et c’est l’influence devenue contrainte sur les pays occidentaux, de l’OMS, elle-même jouet des Big Pharma et de Bill Gates, qui donnent les ordres. L’idée est de « rationaliser » : un modèle d’humain, diagnostic par robot médical à domicile, analyse par intelligence artificielle, comparaison aux épidémies en cours, livraison rapide des médicaments approuvés par l’OMS donc rentables pour les Big Pharma, ambulance si complications, Rivotril si pronostic défavorable, inutile de dépenser du fric pour une agonie de trois mois.

Voilà, comme cela, on squize les généralistes qui prescrivent comme ça leur chante. La liberté de prescription, c’est pas possible dans un monde moderne et cartésien ! Les ordinateurs feront très bien le boulot des médecins. Même en chirurgie, les robots seront capables de beaucoup de choses.

Le modèle de la pandémie est parfait pour nos génies sans diplômes de médecine. On interdit les anciens médicaments éprouvés, on enferme tout le monde, on libère ceux qui prennent le nouveau médicament tout neuf forcément issu des dernières technologies et efficace à 95% (d’après la pub).

Le but est de conditionner l’esprit jusqu’à ce qu’il ne réagisse plus à partir de sa volonté libre ou d’une base rationnelle, mais comme une réponse à des impulsions implantées depuis le dehors.

Bill Gates en 2017 : «  une attaque aux armes biologiques se prépare et ce n’est qu’une question de temps. Nous devons nous préparer aux épidémies comme l’armée se prépare à la guerre ».

Ce monde est l’œuvre de grands paranoïaques. Le problème, pour eux aussi, c’est que la gestion du covid par ce « NOUVEAU MODÈLE » a été totalement inefficace et désastreuse par les décès évitables, les effets secondaires très nombreux et souvent graves, les conséquences économiques et sociales.

Le bilan est catastrophique mais les responsables qui normalement devraient s’en rendre compte et remettre en cause ce qu’ils ont fait ne le font pas, malgré des milliers de résultats scientifiques attestant leurs mauvais choix et l’avis des grands noms de la médecine indépendante des labos.
D’un autre côté, reconnaître ses erreurs en l’occurrence les rend directement responsables de crimes. Il est facile de comprendre qu’ils s’accrochent désespérément à leur vision. Les « dominants » ont été beaucoup trop loin pour se dédire. Ils se divisent en deux catégories : ceux qui sont assez puissants, riches et égotiques pour se croire invulnérables, et ceux qui se rendent compte qu’ils pourraient avoir un jour à justifier de leurs actes devant un tribunal du peuple.

Il ne faut pas croire que les politiques de santé sont déterminées par de savants médecins compétents, expérimentés et pragmatiques. Ceux-là, on les fait taire, on les traite de charlatans, on les harcèle, on les détruit socialement, on les attaque juridiquement, on les démissionne. On fait discrètement disparaître du web les contenus trop peu conformes à la doxa. Un rien semble menacer la sécurité publique. Il n’en a jamais fallu si peu pour devenir un quasi-terroriste. La logique semble figurer désormais au nombre des délits. La dictature s’autorise le plus complet dogmatisme chaque fois que s’offre l’occasion de lyncher l’indocile.

Ce qui se passe, c’est l’utopie de nouveaux traitements révolutionnaires pensés par des chercheurs qui ne lèvent pas le nez de leurs éprouvettes et qui disent à leur patron qu’ils ont trouvé la solution. Comme le patron n’y connait rien, il met en place le business plan, la publicité, les contrats toujours secrets avec des politiciens élus ou pas, la distribution, la récupération et la mise à l’abri du fric. Et vogue la galère, jusqu’à ce que le monde entier constate que ces « vaccins » sont de la merde et que Albert Bourla, PDG de Pfizer, finisse par avouer publiquement qu’il s’était laissé persuadé par ses chercheurs, et que la technique de l’ARN messager n’était pas mature. Mais il s’en fout, car il a pris bien soin de refiler toute responsabilité quant aux effets secondaires aux acheteurs du pseudo-vaccin, dans des contrats que le citoyen européen ou ses représentants n’ont jamais eu l’honneur d’analyser. Ursula fait son marché à 71 milliards entre copains et hors toute procédure démocratique. Vous comprenez, il faut sauver d’urgence les peuples européens du méchant coronavirus qui tue 0,4% de la population à un âge médian de 84 ans, sans influence notable sur les statistiques démographiques. Si après ce feuilleton cauchemardesque, les citoyens ne conviennent pas de l’évidence de la décomposition cérébrale avancée des gouvernants qui jouent aux chefs suprêmes sauveurs de leurs peuples, il faut consulter et retrouver le mode d’emploi des neurones.

En fait, ils savaient depuis le départ que c’était de la merde. C’est pour cela qu’ils ont voulu garder secret le rapport d’essai clinique visant l’autorisation de mise sur le marché, et que l’OMS a attendu 5 jours quand même pour donner l’AMM conditionnelle, qui deux ans et demi et 13 milliard de doses après, reste conditionnelle, puisque les labos ne peuvent établir un rapport final d’essai de phase trois qui ne ressemble pas à une condamnation.

La faille monstrueuse de la pensée médicale de l’OMS, des labos et consorts, est de considérer l’homme, et on peut le dire de n’importe quelle espèce vivante, comme une copie conforme à son prochain. Alors bien sûr, il y a suffisamment de caractéristiques communes, liées au génome, pour que la reproduction soit possible. Mais au delà de cela, les variations sont infinies. Déjà, si vous regardez un Massaï, un suédois, un pygmée, un esquimau, un papou, on pourrait se poser la question de leur capacité à se reproduire ensemble, et pourtant c’est le cas. Ces différences anatomiques vont de pair avec une adaptation à l’alimentation disponible. Est-ce qu’un mangeur de mygales ou de vers blancs peut devenir mangeur exclusif de riz ou de phoques ? Question difficile. Mais ce n’est rien encore par rapport à la variabilité immunitaire, où chaque individu s’adapte et souvent s’immunise contre les pathogènes de son environnement, mais sera très exposé à des pathogènes d’autres contrées. Le sujet est trop vaste pour l’approfondir ici, mais pour en montrer un exemple dans les mémoires, il suffit de se refaire l’historique du SARS-COV-2, que la majorité de la population pouvait porter sans symptômes, une petite part présentait les symptômes, 200/100000 (sans vaccins, 400/100000 avec vaccins : données d’Ecosse) pouvaient être hospitalisés, et 0,4 % maxi pouvait en mourrir, en général en association avec des cofacteurs : diabète, obésité, insuffisances diverses. Dans ces conditions qui étaient parfaitement connues avant l’arrivée des pseudo-vaccins, comment justifier de traiter « quel qu’en soit le prix », toute la population de la même façon, y compris les enfants absolument pas concernés, les femmes enceintes sans études tératologiques, et tous les citoyens de moins de 50 ans qui n’avaient pas de risque significatif de Covid.

L’expérience médicale réelle part du principe que chaque personne est unique et doit être considérée comme telle. Les recettes thérapeutiques ne sont pas à rejeter bien sûr mais il faut toujours avoir à l’esprit que cela ne marche pas à tous les coups. L’idéal serait qu’un médecin généraliste puisse « suivre » en moyenne 700 personnes, avec des chances de les connaître suffisamment pour tenir compte des « variantes ». Cela n’empêche pas de développer toutes les possibilités nouvelles de diagnostic et d’information sur les évènements médicaux en cours, dans un format pratique compatible avec l’exercice de praticiens souvent trop sollicités, parfois pour des conneries. L’important est que la rédaction soit proposée par un conseil de thérapeutes réels et de scientifiques indépendants, et non pas par des fonctionnaires hors sol et des représentants de BIG PHARMA.

Cet opposition radicale dans les principes aboutit à la guerre civile occidentale. Big Pharma ne veut pas lâcher le morceau qui représente 1280 milliards $ en 2021, et continue d’arroser l’OMS, l’EMA, l’ANSM, et des milliers de bureaucrates, de politiques et de pseudo-scientifiques de plateau TV à conflits d’intérêt pour accentuer la pression mentale sur les populations. En France, les forces en présence sont une nomenclatura d’environ 1500 personnes, 35000 CRS disposant de fusils d’assaut, des centaines de blindés urbains, contre 56 millions (85%) de Français qui ont compris qu’on les traitaient comme du bétail. Je ne ferai pas de pari.

Au niveau de l’OMS, la pression est actuellement forte pour lui attribuer la capacité de décider des stratégies à appliquer obligatoirement en cas d’épidémie. Les nations occidentales n’auront plus à discuter de décisions prises par une organisation payée et infiltré par Big Pharma, sans recours démocratique, mais pour « le bien des peuples » ! Ceci prouve l’absence absolue de complexe de la caste des manipulateurs.

Tout cela passe aussi par le mépris de la liberté de traitement médical de tout citoyen, de la liberté d’opinion, de la liberté d’expression, des bonnes pratiques scientifiques, de la vérité en général. Mais il y a aussi assez de références pour évoquer des épidémies peut-être provoquées (gains de fonction artificiels, fuite improbable d’un labo P4, diffusion initiale dans un lieu idéal), avec de forts relents d’eugénisme.

Tout finalement est une question de valeurs. Elles sont déjà connues. Les droits de l’homme ne doivent pas être remis en cause. Tous les grands pactes internationaux qui en sont la formalisation sont un cadre pour vivre ensemble qui doit être absolument respecté. Sinon, c’est la guerre, comme dirait l’autre !







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La stratégie du beau-frère a gagné !

La stratégie du beau-frère a gagné !

Notre civilisation est fondée sur le droit de propriété. Il est celui dont tout découle. A commencer par la liberté. Et ce n’est pas par hasard que tous les ennemis de cette civilisation s’attaquent en priorité au droit de propriété. Le meilleur exemple en est le communisme, où l’individu n’est propriétaire de rien. Mais le socialisme, qui n’en est que la version légèrement atténuée, n’est pas en reste. Le meilleur exemple en est la France, qui depuis 1945, a perdu l’essentiel de ce droit au profit d’organismes institués par l’Etat et que jamais la représentation nationale n’a remis en cause.

La situation désolante de notre pays actuellement n’a rien de surprenant. Elle est la conséquence logique du massacre de la propriété. Une personne très avisée mais un peu troublée par l’avancée sans frein de la prédation étatique me demandait récemment : « Mais pourquoi les gens ne se révoltent-ils pas ? ». Je lui répondis simplement : « Parce qu’ils ont été privés de l’essentiel de leur propriété. A commencer par celle de leur rémunération. »  Je laissai mon interlocutrice dans un trouble que ma réponse n’avait pas levé. Je n’en fus pas surpris. Les Français les plus éclairés n’ont toujours pas compris ce qu’il leur est arrivé.

J’aime les Français. C’est le peuple le plus sympathique de la terre. Je souffre de ce qu’on lui a fait. On l’a privé de sa plus belle vertu : l’indiscipline. C’est elle qui le sauve des dictatures. Mais cette fois, cela n’a pas fonctionné. L’adversaire a été le plus malin. Il a usé d’un truc vieux comme le monde, mais bien amélioré. Il a mis la carotte au bout de son bâton, mais l’a donné à manger par petits bouts à la monture qui tirait sa carriole. Le résultat n’a  pas manqué : celui qui tirait la charrette n’a jamais plus rué dans les brancards, heureux d’avoir à manger.

Et la fête continue. Nous arrivons au stade ultime de la confiscation. On va nous prendre nos demeures, impropres à la lute contre le carbone, et même les terrains dont nous avions pu rester propriétaires vont passer dans la poche de l’Etat, dont nous deviendrons les locataires. Ne pensez surtout pas qu’il s’agit de projets farfelus. Vous n’imaginez pas la célérité de nos dirigeants quand ils élaborent un projet à leur avantage. C’est fait avant même d’être acté !

Alors me direz-vous, puisque c’est fait, à quoi bon se battre ? Pour une raison simple. Parce que qui est fait peut être défait. Le tout est de choisir le bon terrain d’affrontement. C’est le propre de tous les généraux victorieux. J’entendais récemment un universitaire prophétiser qu’un jour prochain quelqu’un se lèverait et appellerait à la lutte pour la liberté. J’en accepte l’augure. Même si je n’y crois pas. Car l’appel à la liberté retentit aux oreilles des peuples maltraités, mais non des peuples repus. En France, il y a 25 millions de personnes qui ne s’en tirent pas, mais qu’on calme à coup d’allocations. Le reste est fait de retraités, d’enfants, et de membres des classes moyennes se regardant tomber le long de l’échelle de la société. L’unique ambition de la classe dirigeante est de conserver le pouvoir. Dût le pays s’effondrer.

En fait le salut viendra de la stratégie du beau-frère, dont j’ai l’honneur d’être l’auteur. La scène se déroule un dimanche à midi. Deux couples déjeunent, deux sœurs et leurs maris. L’une des deux jeunes femmes dit qu’au travail son époux vient d’être augmenté de 30 %. Comment ça ? s’écrie l’autre couple. Très simple, expliquent les bénéficiaires de l’augmentation, on s’est assuré dans le privé au lieu de la Sécu. Après quelques simples explications, l’autre épouse regarde son mari et lui lance, plutôt furieuse : « Tu vas faire pareil. Tu n’est quand même pas plus con que ton beau-frère ! ».

L’affaire est bouclée. Les Français viennent de retrouver la liberté. Parce qu’ils ont retrouvé la propriété, celle de leur rémunération. Rien de plus simple, mais surtout de plus révolutionnaire. Un peuple captif qui se libère, c’est toute l’histoire de l’humanité. Avec ses succès et ses échecs. Mais là le succès est garanti. Parce que l’action de libération s’inscrit dans la loi. Certains me demandent pourquoi cela ne s’est pas fait plus tôt. Je leur réponds : « Parce que vous ne m’avez pas aidé ». C’est un peu méchant, car l’interlocuteur n’était peut-être pas en situation d’agir, mais c’est collectivement mérité.

J’ai fait pendant plus de cinq ans le tour de France, à raison d’une ou deux réunions publiques par semaine où j’expliquais à mes nombreux auditoires la nouvelle donne juridique qui leur permet de se libérer. A chacune de ces réunions, des huissiers protégés par des gendarmes en tenue de combat tentaient de nous impressionner. Le système faisait plus que se défendre : il était prêt à tuer. C’est dire l’importance de l’enjeu. Eh oui ! Le pouvoir a tant d’attrait qu’on est prêt à tout pour le conserver !

De telles scènes sont inimaginables dans un pays démocratique. Elles ne le sont pas dans une dictature. Mais la victoire revient toujours à ceux qui sont prêts à mourir pour leur liberté. Celle de la France et des Français valait bien cette guerre. Même si un peu de lucidité aurait pu nous en épargner. Mais comme disait Kipling, « ceci est une autre histoire. »

Claude Reichman

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Le fossé

Les émotions collectives sont identiques aux émotions individuelles, sauf qu’elles sont collectives.

Cette tautologie est, comme il se doit, incontournable.

Il suffit d’observer les réactions footbalistiques d’un stade de 80 000 personnes et celles d’un voisin seul devant sa télévision à l’occasion du même match pour s’en convaincre.

Or, le voisin seul ou le tifosi noyé dans la foule sont tout deux persuadés de l’indépendance de leurs réactions, alors qu’ils participent tous les deux à des émotions collectives, évidemment. Ce ne sont pas les accoutrements ou positions spatiales particuliers qui peuvent changer ce constat.

Il est remarquable que les hommes de pouvoir soient friands de ces situations où la foule réagit comme un seul homme, en fait c’est leur rêve, leur but ultime pour lequel ils sont prêts à tout.

De son côté, la schizophrénie est un dérèglement émotionnel défini ainsi : « Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c’est-à-dire que la personne ne se considère pas comme réellement malade ou considère qu’il n’est pas nécessaire qu’elle soit soignée au long cours, ce qui rend difficile l’adhésion et l’observance médicamenteuse[4].

Les premiers symptômes repérés par l’entourage concernent l’altération du processus sensoriel (hallucinations pouvant se manifester dans tous les domaines sensoriels) et du fonctionnement de la pensée (délire ou idées délirantes, par exemple des idées de référence, de grandeur, de persécution, etc., ou une désorganisation de la pensée), souvent accompagnés par des troubles du comportement. La personne peut entendre des voix qui la critiquent ou qui commentent ses actions (hallucinations auditives). Elle peut voir des objets ou des entités en réalité absents (hallucinations visuelles). Elle peut accorder à des éléments de l’environnement des significations excentriques ou croire qu’ils ciblent sa personne, hors de tout lien logique. Typiquement, la personne schizophrène a l’impression d’être contrôlée par une force extérieure, de ne plus être maîtresse de sa pensée ou d’être la cible d’un complot à la finalité mal circonscrite. » (Wikipedia)

Notre société est schizophrène.

Nous sommes tous victimes de cette pathologie.

La guerre en Ukraine est le développement ultime de notre maladie. Comment peut-on, à quelques kilomètres de distance, d’un côté souffrir l’indicible horreur de la guerre totale et de l’autre tirer des conclusions soi-disant politiques dans une indifférence de spectateur, voire même jouer à la guerre factice sur les réseaux sociaux.

Cet exemple pourrait être qualifié d’extrême, il ne l’est pas puisque cette attitude est la même en tout.

En économie, en environnement, en éducation, en sexualité, en santé, en organisation sociale, etc… partout le constat est le même : la réalité cède le pas au délire. C’est grave.

Ce type de maladie lorsqu’elle est individuelle amène au suicide, l’issue ne change pas lorsqu’elle est collective.

Nous assistons, impuissants à l’échelle individuelle, au suicide de notre société qui se traduit aujourd’hui par une inversion totale des valeurs et de leurs réalités, demain par la misère et l’asservissement.

Hélas la démocratie est non seulement incapable de soigner notre schizophrène collective mais elle l’amplifie tant le mensonge électoraliste est son fondement aujourd’hui, contrairement à ce qu’était l’objet de sa création.

Le fossé entre la raison et notre folie collective se creuse jour après jour.

C’est un constat désespérant, j’en conviens, j’aimerais me tromper…

Bien à vous. H. Dumas

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