Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

La retraite tue la France !

La retraite tue la France !

Invité par André Bercoff à Sud Radio il y a quelques jours, j’ai eu le sentiment d’aborder une île déserte habitée par des naufragés de longue date. Ce n’est pas de la radio que je parle, mais de ses auditeurs. J’ai éprouvé la sensation physique qu’ils buvaient mes paroles. Car ce que je leur disais, ils ne l’avaient manifestement jamais entendu.

Je ne me prends pas pour un prophète inspiré et je ne tiens pas ceux qui m’entendaient pour des demeurés. Simplement, on ne leur avait rien dit jusque là sur la véritable nature du système de retraite qu’on leur impose depuis huit décennies et dont ils entendent débattre à longueur de journée et d’antenne en ce moment.

Dans le débat actuel sur les retraites, les Français s’envoient à la figure les propos les plus venimeux, se reprochant de profiter indument de traitements privilégiés. C’est parfaitement normal, puisque personne n’analyse objectivement les fondements du régime de retraite et la façon dont ils se sont érodés au fil du temps, jusqu’à ressembler à ces maisons construites sur une falaise et que l’océan menace d’emporter.

La seule question pourtant qu’on devrait se poser est la suivante : pourquoi un régime de retraite ? La réponse est simple : c’est parfaitement inutile et donc nuisible. L’âge a la particularité de produire partout et en tous temps le même effet : l’être humain n’est plus en mesure de faire les mêmes efforts que lors de sa jeunesse et de sa maturité. Pour survivre alors, il a besoin d’une protection. Ce fut pendant des temps immémoriaux la famille. Mais quand on en fut séparé par l’évolution technologique et sociétale, il fallut trouver un substitut, et ce fut le régime de retraite.

Sans doute un tel régime était-il nécessaire au début de l’industrialisation, mais l’évolution de la société et des connaissances permet aujourd’hui à chacun de se poser la question de son mode de vie quand l’âge sera venu et d’y apporter ses propres réponses. Il est donc monstrueux de verser des millions d’individus – toute une nation en fait – dans un système où il n’a pas son mot à dire ni même aucune marge de décision. Un tel système, au 21e siècle doit être aboli.

Il doit d’autant plus être aboli qu’il consiste à infliger à la jeunesse un traitement d’une grande sauvagerie. On lui demande de financer la retraite de ses parents en jurant ses grands dieux qu’il touchera la même en retour, alors qu’on sait très bien que ce système est en train de s’effondrer irrémédiablement et qu’il ne touchera jamais rien. « Mère grand, comme vous avez de longues dents. C’est pour mieux te croquer, mon enfant », dit le loup.

L’institution de la retraite par répartition fut une décision idéologique. Le communisme veut la disparition de l’individu dans une masse indifférenciée que les maîtres du régime mènent à la trique. Goulag, famine, massacres, tel est le lot des populations où le régime communiste s’est imposé. La France n’ayant pas été conquise par l’armée rouge, elle n’a subi qu’un sort atténué, mais foncièrement collectiviste. Aujourd’hui on en est toujours là, et c’est ce qu’il faut changer.

Personne en France n’a besoin d’un régime obligatoire de retraite. Il suffit de traiter également l’épargne de chacun. Un euro investi dans l’achat d’un appartement doit être déductible au titre de la retraite de la même façon qu’un euro versé à une assurance vie ou à un fonds de pension. Et les 345 milliards d’euros du régime de retraite doivent être rendus aux jeunes gens qui les paient pour qu’ils construisent leur épargne et leur avenir. Et ce sera justice !

Finalement, pourquoi devrions-nous nous indigner des sacrifices incas où l’on arrachait le cœur d’un enfant pour apaiser la colère des dieux, alors que c’est exactement ce que nous faisons pour rendre confortables les ultimes années de nos aînés ? Ce sont des mœurs sauvages, indignes de notre époque et de l’humanité.

Ceux qui pensent qu’en ajoutant une pincée de capitalisation à la répartition on rendra le système viable ne sont finalement que des Incas compatissants, qui étouffent l’enfant sacrifié pour qu’il souffre moins. Mais la jeunesse n’en restera pas moins sacrifiée.

Voilà les quelques vérités qui ont fait réagir en masse les auditeurs de Sud Radio. J’espère qu’il ne s’agit que d’un début. Nous devons sauver la jeunesse de France, et donc la France elle-même.

Nous ne devons plus supporter que des gouvernants indignes nous punissent et gâchent nos jours et nos nuits. L’art de gouverner n’est beau que dans la sobriété et quand le consul, tel Cincinnatus, se retire aux champs. Le débat des retraites est l’occasion de faire un grand ménage de la maison France et de n’y laisser subsister aucune poussière maléfique. Chacun pourra dire alors : je respire !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

Délinquant face à la dictature fisco-bureaucratique.

Dans « La nature du totalitarisme » Hannah Arendt expose que la différence entre une dictature et un régime totalitaire ne se situe pas dans l’ampleur de l’arbitraire, de la répression et des crimes, mais dans le degré de contrôle du pouvoir sur la société : « une dictature devient « totalitaire » quand et si elle investit la totalité des sphères sociales, s’immisçant jusqu’au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle) ».

Je suis en accord avec elle, sauf que je ne pense pas que ce soit le dictateur qui installe le totalitarisme, mais bien la population elle-même. Je ne vois pas la source du malheur au même endroit qu’elle.

Au départ, même si cela n’est pas toujours visible pour un observateur extérieur, il doit y avoir une croyance dans la population — majoritaire intellectuellement — à partir de laquelle un ou plusieurs individus vont installer un pouvoir qui aura inévitablement tendance à devenir totalitaire, s’il ne l’est pas dès le début.

La noblesse a pris le pouvoir à travers l’idée qu’elle donnerait son énergie, voire sa vie, pour défendre les paysans qui n’avaient pas des âmes de guerriers. Les paysans y ont cru, aidés par l’église. Tout cela s’est terminé comme nous savons : « les guerriers nobles » ont fini par exploiter leurs paysans au lieu de les protéger. De guerriers nobles ils se sont majoritairement transformés en escrocs violents, au fil du temps.

Plus tard, l’essor de l’industrie a créé le monde ouvrier qui a généré un réflexe de défense de celui-ci face à son exploitation initiale par le patronat, qui se serait naturellement régulée du fait des intérêts communs en présence. S’en est malheureusement suivi le concept évanesçant de l’égalitarisme, dont une caste s’est déclarée aujourd’hui la garante : BERCY et les fonctionnaires qui ont capté le pouvoir absolu et installé une dictature.

Cela étant dit, je rejoins Hannah Arendt sur l’idée que l’ont peut-être sous un régime totalitaire sans être confronté à la menace physique directe, sans Goulag. La dictature étant alors avant tout psychique, construite sur la croyance à laquelle la population adhère.

Ce n’est qu’en cas de déliquescence de la croyance, ou en son absence, que le dictateur n’a plus à sa disposition que la violence physique pour installer ou maintenir son totalitarisme.

Aujourd’hui Bercy et la bureaucratie ont : « investi la totalité des sphères sociales, s’immisçant jusqu’au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle) »

Dans ce blog, à la diffusion confidentielle, j’expose mes voyages, mes incursions, mes explorations, dans les circuits du totalitarisme de Bercy, de la bureaucratie, des fonctionnaires.

Ceux-là même qui ont installé une dictature à partir de croyances séduisantes mais débiles, dont la principale étant que le capital économique serait un ennemi social, alors qu’il n’est que la base de l’économie, comme le capital scientifique est la base de la science, le capital médical celui de la médecine, etc…

Peut-être ce blog sera-t-il utile un jour pour comprendre comment ce pays est allé vers la catastrophe totalitaire, ce n’est plus moi qui serai alors à la manœuvre.

S’approcher du diable sans se cramer

Ce n’est pas facile.

Je vais vous en apporter la preuve. Que ce soit à travers ce blog ou précédemment sans tambour ni trompette, j’ai toujours souhaité aller voir au plus près les manœuvres louches des puissants. Entendons-nous, chacun ne peut aller observer que les puissants qui sont à sa portée, ça commence par le garde-champêtre qui braconne et ça va jusqu’au Président des Etats-Unis, qui braconne aussi. Ce sont partout les mêmes moteurs et les mêmes méthodes, tout n’est qu’une question d’échelle et d’apparences.

Dans un pays libre ces « voyages » sont sans problème, ils sont même conseillés.

Dans une dictature, un régime autoritaire, ils entraînent des conséquences néfastes pour le curieux.

En effet, l’arbitre chargé de faire en sorte que la partie soit honnête : LA JUSTICE, devient un outil au service du pouvoir pour éliminer le curieux.

Un exemple :

Le fichier Cassopiée (Chaine Applicative Supportant le Système d’Information Oriente Procédure pénale et Enfants), qui nous coûte 150M€ par an, est censé servir à la rédaction des différents actes de procédure : commissions rogatoires, ordonnances, interrogatoires et doit faciliter l’échange d’information entre les parquets. Les informations qu’il contient son gardées dix ans et visent la délinquance.

En cliquant sur ce lien vous prendrez connaissance du mien : LIEN

Vous constaterez que sur 24 mentions, 10 ne devraient plus être là. Qu’il ne s’agit que de procédures visant des rapports houleux avec la maréchaussée routière ou sur le blog avec les services fiscaux, des procédures, disons-le : politiques.

C’est donc une utilisation dévoyée de ce fichier et, évidemment, cela impacte lourdement mes procédures en cours ou à venir, en m’enfermant dans un rôle de contestataire stérile à éliminer le plus tôt possible.

Mes adversaires n’ont plus qu’à se cacher derrière leur statut d’élus ou de fonctionnaires en s’intitulant des : « fonctionnaires, des dépositaires de l’autorité publique ou des citoyens chargés d’un service public » et ils n’ont plus de compte à rendre. Facile, non ?

Un autre exemple :

Au pénal l’avocat n’est pas obligatoire. La personnalité des justiciables est fondamentale, j’y suis toujours présenté par les adversaires comme : un « fada », dirait Pagnol.

Comme les plaidoiries sont en grande partie orales, je demande toujours l’autorisation d’enregistrer ma propre plaidoirie, pas les débats globaux qui sont interdits d’enregistrement. A cela on me répond que ce n’est pas possible, mais que la greffière note l’intégralité de ma plaidoirie.

Je vous soumets, par ce LIEN, la note d’audience du 3 Novembre 2022.

Vous consterez d’abord que le tribunal, à ma demande de temps nécessaire pour me présenter pour présenter le contexte, dit : « Le prévenu, via l’huissier audiencé, indique qu’il souhaite un long moment de plaidoirie pour retracer sa biographie. Le tribunal précise au prévenu que l’audience du jour n’a pas un but biographique mais un but juridique »

Il se moque de moi, prétendant que j’ai demandé à exposer « ma biographie », et il ne me donnera pas de temps pour expliquer quoique ce soit….

En revanche, je disposerai de deux heures à la 17ème à Paris plus tard, mais pas pour la même affaire.

Quant aux notes de la greffière concernant ma plaidoirie, la présentation de mes arguments, je vous renvoie au paragraphe : Dumas Henri en sa plaidoirie, page 3…

Il ne reste rien de ma plaidoirie orale, les juges d’appel n’en connaitront rien, ils ne sauront jamais la perfidie du tribunal de La Rochelle. Mais ils s’en foutent probablement, ils vont enchainer sur la même ligne…

Conclusions

Le totalitarisme de la fisco-bureaucratie est avéré. Il n’est pas contestable. Il nous étouffe, nous tue, tue nos libertés jusqu’au plus profond de nous, gâche notre vie en société et la confiance qui devrait nous habiter.

Mais la fin des promesses arrive. Regardez ces pauvres gens qui défilent dans la rue en exigeant de leurs enfants une rente à venir, ils ne vont pas être déçus s’ils aiment vraiment le bordel, comme ils le disent…

N’ont-ils pas compris que ce sont eux, en bout de chaine, qui paient l’impôt ou le carnage du trop d’impôts ?

Nous ne sommes pas en route pour sortir de la dictature fisco-bureaucratique, mais une chose est sure, la liberté ne passe pas par les clubs et les nobles pensées, mais par le terrain et la démonstration des milliers d’actes totalitaires que chacun de nous constate chaque jour et doit dénoncer sans relâche, pour faire reculer la croyance sur laquelle nos dictateurs croient trouver une légitimité.

Il n’y a aucune légitimité à bafouer les libertés individuelles, à ne pas respecter la propriété privée, le capital, l’empathie et l’aide au malheureux pas aux fainéants.

Regardez, constatez, analysez, puis venez publier sur ce blog, c’est la seule solution, celle qui fait tant peur à Fournel… pour retrouver la liberté, sans laquelle être homme n’a aucun intérêt.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...

Les jeunes doivent donner le signal de la réforme !

Les jeunes doivent donner le signal de la réforme !

La retraite est l’antichambre de la mort. On s’étonne que tant de Français en rêvent. Cela signifie simplement que leur vie ne leur plaît pas. De là à rêver de la mort …

La crise actuelle est en fait le révélateur d’une crise beaucoup plus profonde, celle de l’Etat. Celui-ci pèse les deux tiers de la production, ce qui est pire qu’excessif : déraisonnable. Et pire, l’Etat est incapable de se réformer. Dans un monde qui change vite, c’est pire qu’un défaut, c’est une tare. Et même une tare mortelle.

Les Français ont bien conscience de la nécessité des réformes. C’est la raison pour laquelle ils ont élu Macron, après avoir été privés de Fillon par un coup d’Etat judiciaire. Fillon représentait une apparence de sagesse vaguement libérale. Il n’a pas eu l’occasion de le démontrer. Macron, c’était la jeunesse et la modernité. Elles étaient censées nous débarrasser des vieilleries d’une République usée jusqu’à la corde. Il n’en a rien été. Macron ne sait en réalité que remplacer les cordons des rideaux d’apparat.

Ce n’était évidemment pas un Macron qu’il fallait. Mais personne ne sonnait à la grille du parc. Alors ce fut lui. Et c’est toujours lui. Et rien ne bouge. Sauf la rue, qui retrouve les cortèges d’antan, leurs slogans, leurs étals de merguez, leurs militants professionnels au ventre rebondi, bref la vie comme avant. Avant quoi ? Avant rien. « On va tous pareil, moyen moyen », chante Souchon.

La France, au destin sans pareil, pays grandiose et spirituel, n’est plus qu’une petite famille bourgeoise attendant la soupe du soir, tandis que les laissés pour compte grognent de plus en plus fort au risque de perturber la sieste. Triste tableau.

Les primatologues nous l’ont pourtant dit. Nous sommes des peuples hiérarchiques. Quand le chef n’est pas bon, tout va mal. Quelle erreur alors de ne pas attacher tous ses soins au choix du primus inter pares ! La malédiction du mauvais chef nous frappe depuis près d’un demi-siècle. Les plus blasés disent que c’est une statistique normale. Cela ne nous console pas. Car pendant la statistique, notre vie a passé.

Comme Macron ne peut se représenter, un début de compétition a lieu. Pour le moment, personne ne se détache vraiment. C’est un mauvais signe. Car le chef, cela se sent. Il y a alors comme un frétillement joyeux dans le peuple. Mais voilà, aujourd’hui cela ne frétille pas. Pire même, il y a comme un air de ridicule autour des prétendants.

Inutile de se désoler. C’est ainsi, et c’est la vie. Mais il y a une conséquence à en tirer. Comme on ne peut pas se résigner à la décadence de son pays, il faut prendre d’autres chemins. Ma certitude est que la réforme ne peut passer que par celle de la protection sociale. Nous y consacrons 872 milliards chaque année. Vite, les sels, des Français viennent de s’évanouir. Ils ne savaient pas.

872 milliards ! Vous savez ce que cela représente ? Cela représente la première armée du monde, celle des Etats-Unis d’Amérique. Elle domine la planète, obligée qu’elle est de sauvegarder la liberté, qui est consubstantielle au régime de son pays et de l’Occident. Certains, assez nombreux, accusent ce pays de vouloir coloniser le monde et de se constituer un empire. Ils se trompent. Les Américains n’ont aucun besoin d’un empire, leur pays est assez grand pour leur suffire. Ils sont même plutôt « isolationnistes » et ils doivent se forcer pour s’engager ailleurs que chez eux. Ce qui ne les garde pas de fréquentes maladresses, voire de conduites parfois stupides. Mais ils sont les garants de nos libertés, que cela nous plaise ou non.

Alors le poids du système social français apparaît pour ce qu’il est : un boulet au pied d’un forçat. Tant qu’on ne l’aura pas compris en France, rien ne sera possible. Les jeunes Français sont les mieux placés pour s’en rendre compte. Le système de retraite à lui seul les condamne à une vie médiocre. On leur prend 345 milliards chaque année pour payer la retraite de leurs anciens, et eux ne toucheront jamais rien car le régime est en voie de faillite rapide.

C’est donc d’eux que doit venir la révolte. Ils peuvent d’un simple geste donner le départ à  la réforme. Il leur suffit de contracter une assurance vie, qui est une assurance retraite pour la législation, et de refuser de payer toute cotisation au régime de répartition. L’Etat n’aura d’autre choix que de s’incliner et de prendre ses dispositions pour honorer les engagements qu’il a bien légèrement pris à l’endroit des retraités.

Et le temps des réformes aura ainsi commencé. Suivront toute une série de mesures de libération, au terme desquelles la France sera redevenue un pays équilibré, porteur d’un avenir digne de son grand passé.

Claude Reichman

 

 

 

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...

FOURNEL le DG de Bercy s’ennuie.

Je l’imagine perplexe derrière la vaste baie de son bureau surplombant la seine. En bas une vedette prête à démarrer pour le transporter sur le plus beau fleuve de Paris, dans la cour une multitude de berlines noires lustrées à la « Nénette » prêtes à fendre les bouchons toutes sirènes hurlantes, sur le toit l’hélicoptère républicain qui d’un coup de retord peut le « retord-porter » en tout lieu à toute heure.

N’est-il pas l’homme le plus puissant de France ? du monde ?

Oui, surement, mais il s’ennuie.

Et pourtant, ce ne sont pas les distractions qui lui manquent. Notamment son « Bowling-red » — « red » pour redressement – un jeu du tonnerre, fait pour lui, qu’il maitrise à la perfection. Il peut choisir n’importe qu’elle cible et la faire attaquer par ses « Bowling-reders », qui la détruisent en deux ou trois coups bien ajustés. Il sait qu’il est le maître du monde, que ce ne sont ni les Chinois, ni les Russes qui peuvent lui faire peur, alors les p’tits Français…

Oui mais il s’ennuie, Fournel.

Enfin, disons plutôt qu’il a une contrariété. Une espèce de démangeaison qui l’agite, récurrente, qui pourrait s’étendre, qu’il ne contrôle pas autant qu’il le voudrait. Pourtant ce ne sont pas les efforts qu’il a fait pour la faire disparaître qui sont en cause.

Il a tout essayé, les plus folles arnaques, les plus violentes agressions, et malheureusement ça le démange toujours.

Aujourd’hui, après avoir bien réfléchi, il a lancé son va-tout.

Vous pouvez en prendre connaissance avec ce LIEN .

Il a fait fort Fournel, mais quand même… réfléchir trois mois, pour ça ? Signifié deux jours avant la prescription.

Si ça se trouve il a réuni une commission d’élite pour pondre le truc, avec des réunions journalières, des brainstormings à gogo. Il faut le dire : le résultat est là.

Enfin, entendons-nous bien, il va falloir des magistrats ouverts à sa rhétorique.

Du genre qui adhèrent à l’idée que les paroissiens sont tous en état de pêché, sommés de se confesser, pendant que les curés sont évidemment parfaits, plus que parfaits.

Des magistrats qui ne savent pas encore ce qu’est le passé décomposé.

Plaisanterie mise à part :

Pourquoi sa citation échoue à Arras ? Que vient faire Arras dans la critique d’un blog national ? La Cour d’Appel saisie donnera peut-être une réponse.

Le pire dans cette citation est que Fournel et sa bande trafiquent tant la langue française, qu’ils finissent par la comprendre de travers est faire dire aux mots l’inverse de ce qu’ils disent.

Sa copie serait amusante à lire si tant de personnes souffrant des folies de Bercy n’étaient pas en suspension de vie, projetées dans la misère par ses sbires, car oui, l’impôt abusif est un acte de guerre, c’est clair, et alors l’impôt indu…

Fournel peut dire ce qu’il veut, se cacher derrières des jugements absurdes, je suis l’exemple des dégâts et des injustices qu’il couvre journellement.

En réalité il veut me faire taire, il n’ose pas me suicider, mais il en a envie si fort que ça fait de la peine pour lui.

Allez Fournel : tout ça va s’arranger, évidemment pour nous, pas pour toi à qui ça va péter au nez. Fallait pas dépenser tous les sous des gens, ils sont pas contents, mets-toi à leur place.

Et ceux que tu pilles, ils ont le droit de te demander des comptes, c’est là tu vois :

« Article 14.

– Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15.

– La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. »

Demande à un vrai magistrat, il te dira que j’ai raison.

Bien à vous. H. Dumas

PS : je dédie ce billet aux courageux qui lisent encore ce blog sous surveillance de Bercy.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...

Les retraites ? Quelles retraites ?

Nous pouvons probablement nous mettre d’accord sur un point : la retraite est un revenu perçu sans équivalence travail, c’est une rente.

Déjà ici nous sommes immédiatement au cœur d’une schizophrénique collective : ceux-là mêmes qui haïssent les rentiers exigent de le devenir, c’est même pour certains leur seul but.

Si nous passons sur cette incohérence nous sommes alors confrontés au fait que, quelle que soit la méthode employée pour servir la rente retraite, il va falloir y consacrer un capital qui sortira du circuit économique sans retour.

Qu’il ait été économisé au préalable —capitalisation — ou qu’il soit distrait au moment de sa distribution — répartition—, le capital pour servir la rente retraite doit exister.

Hélas ce capital n’existe pas, n’est pas disponible et ne pourra pas l’être.

C’est le problème caché, que tout le monde fait semblant de ne pas voir.

Alors que tout le monde peut percevoir l’origine de sa disparition.

En effet, il y a belle lurette que Bercy a boulotté ce capital, sans aucune possibilité de retour.

Bercy, de la façon la plus secrète et la plus inique qui soit, a mis en fiche tous les français et transformé le pays en un goulag fiscal incapable de capitaliser.

Bercy est le bras armé de la nomenklatura qui vit au détriment du peuple, dissimulée derrière une propagande la prétendant à son service.

Les dépenses délirantes de cette nomenklatura, politiquement majoritaire puisque les abstentions ne sont pas comptabilisées, ont généré deux conséquences irréversibles : l’emprunt incontrôlé et la terreur fiscale.

L’emprunt incontrôlé

La charge fiscale, directement sur les revenus, ou indirectement sur tous les besoins, ou même encore mieux à partir de règlements se transformant en surcoûts taxables, est telle que nul ne peut constituer le capital nécessaire à sa vie propre ou à la vie de son activité. Bercy lui suggère d’emprunter. Il emprunte effectivement.

Or l’emprunt ne peut pas devenir une obligation de vie. Ses conséquences multiplicatrices sont exponentielles, mais possibles dans les deux sens : l’enrichissement ou la ruine.

Son usage doit être prudent et réfléchi. L’imprudence est ici suicidaire. L’obligation imposée par Bercy meurtrière.

La terreur fiscale.

Elle est fondatrice de l’efficience de Bercy, elle s’exprime à travers les contrôles fiscaux qui sont des zones de non droit, où sont tués volontairement des innocents pour installer une peur panique dans la population. Et ça marche.

Survolons le sujet. Non seulement le fichage de Bercy est secret mais il le reste lors d’une enquête ou contrôle, contrairement à la police qui est tenue à la transparence de ses enquêtes. En réalité Bercy favorise ainsi la délation et empoisonne la confiance nécessaire à la vie collective.

Le contrôle fiscal lui-même est secret, son enregistrement est refusé par les contrôleurs, qui assermentés et armés imposent leurs condamnations.

Lesquelles sont exigibles immédiatement, avant tout jugement. Au tribunal administratif pas de contre-expertise possible, donc des jugements sur les seuls dires de Bercy.

L’exécution passe par des juges civils de l’exécution, qui sont dotés des pouvoirs les plus étendus pour vérifier ou redéfinir une créance, sauf pour celles du fisc où ils deviennent de simples exécutants appuyant sur le bouton déclencheur de la guillotine, du meurtre.

En conclusion

Tous les abrutis qui défilent au nom de leur droit à devenir rentier, qui tentent de bloquer le pays, sont soit des imbéciles, soit des pervers. Il feraient mieux d’aller raser Bercy pour retrouver les moyens d’organiser la rente dont ils rêvent. Chacun, comme la fourmi, doit pouvoir la constituer et non pas la voler au voisin ou pire à ses enfants.

La consolation est que s’il ne rasent pas Bercy, Bercy s’effondrera seul, mais sur eux.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

Tout le monde peut être celui qui tue.

Accidentel ou voulu l’acte mortel non naturel est toujours le terme d’une erreur de vision initiale.

Tout est dans la vision initiale, dans la réflexion ou la pulsion qui va engager un processus individuel ou collectif qui se terminera bien ou mal, déterminé inexorablement par la vision initiale.

Nos vies ne sont donc que la conséquence fatale de nos impulsions de départ, tout ensuite n’est que trajectoires sur lesquelles nos moyens d’intervention sont extrêmement limités.

Le problème tient au fait qu’il n’est pas sûr que chacun de nous ait la faculté de choisir les multiples visions initiales qui vont déterminer les différentes trajectoires de sa vie.

Certaines sont liées à notre éducation, d’autres à notre environnement, peu sont un choix strictement personnel pris en toute conscience, qui de toute façon ne peut pas dépasser les limites de nos compétences de vision.

Quand Palmade engage sa vie tel qu’il l’a fait, en ne lui mettant pas de limite, il a mis en marche un outil de mort. À quel point est engagée sa responsabilité ? Il n’y a que lui qui le sait. Certainement pas ceux qui vont le condamner.

Mais il y a bien pire.

L’égalitarisme et sa forme guerrière le communisme ou le fascisme, sont des visions initiales si éloignées de la réalité, où la violence et le pillage annihilent le respect de l’autre, l’empathie due au plus faible, qu’ils ne peuvent finir que dans la mort.

Et aujourd’hui le communisme, dans son expression factuelle la plus perverse et la plus violente, joue sa survie face à l’humanisme mondial que la science pourrait mettre en place grâce à l’informatique et aux réseaux sociaux.

Face à leur disparition probable les prêtres défroqués du communisme regroupent les attardés de la terre et déclenchent en ce moment même la violence qui va tuer des milliards d’êtres humains., que l’on résiste ou non.

Eux même et leurs fidèles ont-ils conscience de la trajectoire qu’ils ont initiée ?

Certains probablement, leur majorité non.

Je ne serai plus là lorsqu’ils verseront leurs larmes de crocodile sur le carnage. Mais je souffre par anticipation et ma souffrance est immense, pleine de rage et de questionnement.

Est-ce si compliqué de comprendre ce qui se passe, où tout simplement la morbidité est-elle finalement la vraie patronne de l’univers ?

Bien à vous. H. Dumas

PS: Lorsqu’un gamin au sortir de ses études choisit la profession d’inspecteur des impôts personne ne lui a dit qu’il devra tuer des entreprise, tuer l’économie Combien sont-ils alors à en avoir conscience ? Peu sans doute.

Mais ensuite quand tous savent, comprennent la gravité de ces meurtres économiques, ils n’ont qu’un seul but : que l’impunité leur soit garantie. C’est la facture que nous payons. C’est la couleuvre qu’avalent les magistrats.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

En admettant que quelqu’un me demande un conseil, un seul.

Bon, la question ne se pose pas, personne ne m’en demande …

Mais, on ne sait jamais, un jeune loufoque, qui ne serait pas convaincu que sa génération a tout compris et les prédécesseurs rien, me dirait : « Monsieur, pouvez-vous me donner un conseil, un seul à l’aide duquel je pourrais bâtir ma vie ? »

Je lui dirais : « oui. Il se résume à ceci : cherche toujours l’origine ».

Tout a une origine dont la compréhension vérifiée permet de connaître toutes les situations intellectuelles ou matérielles qui en découlent.

La société « camembert-sondage » dans laquelle tu vis fait exactement le contraire. Elle ment sur les origines de tout et projette à l’aide de ses mensonges un avenir incompréhensible pour toi et des problèmes pour elle, qu’elle est — et restera — incapable de maîtriser.

Les grandes hésitations de l’homme, son instabilité, ses déséquilibres et ses angoisses tiennent au fait qu’il ne connaît pas son origine, ni celle de son environnement. Tous les mensonges qu’il a bâti à ce sujet lui sont gravement retombés sur le nez.

Un jour il saura, en attendant ce jour il souffre.

Plus prosaïquement, chaque jour nous créons les origines d’avenirs sans que l’on en soit toujours conscient tant ces avenirs peuvent être éphémères ou imbriqués entre eux au point d’occulter leurs origines.

D’où l’importance de reconstituer objectivement, dans un absolu souci de vérité, chaque origine de chaque chose. C’est la seule solution pour maîtriser et comprendre les décisions à prendre à tout moment du déroulement des choses, initié par leurs origines.

Cela vaut pour soi, pour les autres, pour la collectivité, pour le vivant et pour l’inerte.

Évidemment le questionneur pourrait alors me demander : « comment avoir la certitude que l’on va bien découvrir la vraie origine de chaque chose ? » Je lui répondrais : «  jeune homme il était question d’un seul conseil. Je n’en ai pas d’autre. Démerde- toi avec celui-là. En fait, la vérité dépend de toi et de ton travail. Seuls ceux qui l’atteignent valent, les autres m’indiffèrent. Tu comprends pourquoi je ne m’aime pas plus que ça ».

Mais je te rassure, « la recherche génère le doute et le doute protège de l’erreur et du mensonge ».

Mais, au fait.

La recherche de l’origine des choses est-ce de l’histoire ? Non, l’histoire comme son nom l’indique n’est qu’une histoire.

Est-ce de la science ? Non, mais sans elle la science n’existe pas puisqu’elle en explique certaines conséquences.

Est-ce de la croyance ? En partie oui, puisque c’est un des moteurs qui permet l’erreur, donc l’avancée de la recherche vers l’origine des choses.

Est-ce de la philosophie ? Non il manque définitivement à la philosophie le goût pour la preuve.

Est-ce de l’intuition ? Il en faut, mais ce n’est pas suffisant.

L’origine des chose ? C’est la vérité, toute nue. Celle que la plupart du temps nous ne voulons absolument pas voir, lui préférant le mensonge si séducteur.

Nous privons-nous ainsi du meilleur ? A chacun sa réponse.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

La pharmacie Lopez sera de garde dimanche à Mexico !

La pharmacie Lopez sera de garde dimanche à Mexico !

Vous prenez un journaliste classé « à droite » et qu’on voit souvent sur les plateaux de télévision. Un présentateur le dit «  de droite ». Le journaliste s’incline gracieusement et précise « pas libéral », avec un gentil sourire de connivence. Le journaliste s’appelle Louis de Raguenel. En fait, c’est Louis de Raguenel de Montmorel, apprend-on en consultant sa fiche sur Internet. Ses parents l’ont appelé Louis, comme beaucoup de nos rois de France. Sa mère est une descendante de Montesquieu. Et il n’est « pas libéral » !

Où en est-on arrivé en France ! La mère du libéralisme et, plus précisément des libertés, a banni de son territoire le libéralisme, sanction que même le communisme n’a pas reçue. Les libéraux n’existent plus dans l’espace médiatique, ni même dans leur espace propre, qui fut longtemps universitaire, et où Jacques Garello, Pascal Salin et quelques autres développèrent leurs brillantes analyses. Dans le morne désert de la pensée où les maîtres des médias font vivre les Français, les seuls libéraux qui ont le droit de s’exprimer, en fait ne le sont pas. Le bon Vincent Bolloré a bien invité personnellement Ivan Rioufol à s’exprimer sur CNEWS, mais il n’a rien fait de plus, alors qu’il a la possibilité de faire de ses chaînes des espaces de vraie liberté, où l’on se sente en Occident et non dans une dictature.

On se souvient de cette vieille chanson de carabin où, « dans un amphithéâtre un macchabée gueulait Ah ! c’qu’on s’emmerde ici ». J’éprouve une irrésistible envie de la chanter quand je regarde les débats des plateaux télévisés sur les chaînes d’infos. Le pire, c’est la génuflexion obligatoire des invités envers la pensée dominante du moment. Par exemple il est de mise de pousser un cri d’horreur au seul mot d’hydroxychloroquine. Le culte enjoint l’impétrant à la chasuble médiatique de prononcer ces mots «  Ca ne marche pas ! ». « Et ainsi de suite », comme le faisait dire le docteur Tchekhov à un des personnages de son théâtre.

Oui, ainsi de suite. La morne plaine de Waterloo n’est plus seule au monde. L’information française l’a rejointe au panthéon de nos citations préférées. Bien entendu, nous savons que cela ne durera pas éternellement. Comme le dit Pascal Praud, « la nature de l’homme n’est pas d’aller toujours ; elle a ses allées et venues ». Rectificatif : la citation est de Blaise Pascal, un supporter du Football Club de Nantes. Un jour viendra où l’on s’exprimera librement à la télévision française, où l’on pourra dire tout le mal qu’on pense d’une politique qui piétine l’avenir du pays, où les intervenants connaîtront le poids de l’histoire et ne seront plus bannis des écrans à la moindre référence au passé, à la moindre critique du pouvoir en place. Bref un jour où la France reprendra sa place au sein du monde occidental.

Le pire est que le président de l’ARCOM, héritière du CSA, a absous CNEWS de toute partialité en faveur de la droite. Cela signifie que la peur du gendarme audiovisuel et de l’interdiction d’émettre a conduit les dirigeants de cette chaîne à s’aligner sur les autres et à faire de la guimauve politique. La pensée est morte en France. Il ne reste plus que des amuseurs qui ne savent même pas faire rire. J’éprouve de la peine à voir sur les réseaux sociaux, que les stations de radio colonisent de plus en plus jusqu’à en faire des annexes, des journalistes rire aux éclats aux tristes plaisanteries de l’humoriste maison. On dirait De Funès dans « Le grand restaurant », qui pouffe à s’en étouffer en écoutant l’histoire que le ministre Noël Roquevert n’a pas encore commencé de raconter.

On peut se dire qu’après tout il n’y a guère qu’un million de personnes qui écoutent les chaînes d’information en France, et que le bon sens populaire est à l’abri. C’est une erreur. Les gens qui s’informent sont ceux qui font l’opinion. En leur faisant avaler une pâtée indigeste, on  empêche la France d’avancer dans la voie des réformes. Et on permet aux gouvernants de dormir paisiblement dans leur bonbonnière. Bref, tout va mal, ce qui se dit «  tout va bien » dans la novlangue qui a supplanté le français dans les allées du pouvoir.

Heureusement que Chateaubriand a dit : « Je suis économe de mon mépris, étant donné le nombre des nécessiteux ». Cela console. De tous temps, il a été difficile de se faire entendre dans un groupe de chimpanzés en mal de progrès à faire. Mais ils ont fini par les faire, peut-on se dire. Et même par parler, d’accord. Et comme de plus, à Mexico, c’est la pharmacie Lopez qui sera de garde dimanche, on peut finalement se dire que tout n’est pas perdu !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Coup de mou sur le passé, questionnement sur l’avenir.

L’an dernier j’ai pris position un peu avant l’invasion de l’Ukraine.

Cela s’est traduit par des billets dont les liens sont les suivants :

https://temoignagefiscal.com/certains-me-disent-que-poutine-aurait-raison/

https://temoignagefiscal.com/poutine-cest-fait/

https://temoignagefiscal.com/un-avenir-inquietant-humiliant/

https://temoignagefiscal.com/les-russes-sont-ils-pour-poutine/

https://temoignagefiscal.com/poutine-va-t-il-mondialiser-son-conflit-arme-aujourdhui-strictement-personnel/

https://temoignagefiscal.com/macron-na-pas-la-carrure/

Pourquoi ce dimanche je les ai relus ? Pourquoi ces prises de position ont isolé ce blog ?

Je ne sais pas.

Ce que je sais : la situation n’a pas l’air de s’arranger.

L’idée que ce que l’on appelle la civilisation occidentale, au moins en Europe va basculer vers le néant, l’asservissement, ne parait plus tout à fait farfelue.

Notre faiblesse économique, nos capitaux dilapidés, nous exposent évidemment face à des gens peu scrupuleux et puissamment riches de matières premières ou de main d’œuvre travailleuse et à faible coût.

Ils n’acceptent plus notre domination ? En effet cela parait clair.

Mais nous n’hésitons pas à continuer de nous mentir, à penser que tout cela est moins important que nos haines internes, haine du riche, haine du maghrébin, haine du juif, haine du croyant, haine du politique, haine du fonctionnaire, haine de la profession libérale, haine du consommateur, haine de l’automobiliste, du cycliste, du piéton, du motard, du capital, du travail, haine du jeune, haine du vieux, haine du con, haine du diplômé, haine du va-nu-pieds, haine d’un pour tous et de tous pour un.

Quelle énergie perdue, quelle folie et quelle imprudence. Mais malheur à celui qui alerte, qui explique, qui veut être le premier à tolérer. Puisqu’on vous le dit : « Pas de tolérance ».

La haine vaut loi. Il suffit de regarder l’Assemblée Nationale et tous ces pingouins qui se font élire, par moins de la moitie du pays et sur la haine des autres.

Petit écart

En relisant ces billets je suis tombé sur ce passage.

Le 25 février 2022 j’écrivais : « Mais pas plus que l’indigne façon dont me traite ces salopards du fisc ne pourrait justifier que je fasse une descente chez eux pour les abattre, même si j’en avais envie ce qui n’est pas le cas, Poutine n’a pas le droit de pénétrer chez un voisin et d’y perpétrer des assassinats. »

Quand je pense qu’ils m’ont mis un jour en tôle et je ne sais quoi de plus après jugement… pour apologie de meurtre… Pourtant lecteurs assidus, ces enfoirés ne lisent pas ce blog sincèrement…

Revenons à notre civilisation

Ses bases :

  • L’adhésion à la capitalisation, en tout, à travers la propriété, intellectuelle ou matérielle.
  • Les libertés d’expression et de circulation, sacralisées par l’inviolabilité du domicile et la justice sans les lettres de cachet.
  • Le choix démocratique des hommes de l’Etat, donc le refus de l’autocratie.
  • L’idée d’égalité de moyens — pas de résultat —

Non seulement ces idées ne sont pas naturelles, mais elles sont minoritaires dans le temps et dans l’espace, depuis toujours. Aujourd’hui, qu’en reste-t-il chez nous ? Rien. Pourtant elles ont été le moteur du progrès… dont plus personne ne veut

Evidemment, ce n’est pas ainsi que fonctionne la nature. D’un autre côté les écologistes n’y adhèrent pas non plus…

En ce qui me concerne, je m’efforce de défendre ces idées, je me demande bien pourquoi ? Notez, je ne me suis jamais posé la question, tant tout cela me parait humainement naturel.

Mais aujourd’hui, où elles ne sont plus à la mode, défendre ces idées est devenu compliqué, et demain je pense ce sera tout simplement dangereux.

Nous verrons bien.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,00 sur 5 (4 avis)
Loading...

Les Français sont libres et ne le savent pas !

Les Français sont libres et ne le savent pas !

Tous les textes permettant aux Français de choisir leur mode de protection sociale, c’est-à-dire leur assurance maladie, leur régime de retraite, et leur assurance chômage figurent depuis 1992 dans les lois françaises. La raison en est simple. Les gouvernants de notre pays ne sont jamais revenus sur leur choix d’adhérer à la Communauté européenne, devenue l’Union européenne. Et de crainte de se mettre en porte-à-faux vis-à-vis de celle-ci, ils ont approuvé, voté et transposé toutes les dispositions découlant du traité de l’Acte unique européen de 1986.

Bien entendu, selon une tradition française bien établie, ils ont tout fait pour ne pas appliquer ce texte. C’est la justice qui a été chargée de cette basse besogne. Elle a été pilotée par un idéologue nommé Xavier Prétot qui, sans être magistrat, a été désigné à la 2e chambre civile de la cour de cassation pour en être l’inspirateur. Je tiens de la bouche d’éminents magistrats de la cour de cassation que M. Prétot y était surnommé l’ayatollah. Jusqu’à sa retraite, en septembre dernier, il a veillé à ce que la cour interdise toute remise en cause du monopole de la Sécurité sociale. Le plus « amusant » de l’affaire est que la 2e chambre civile avait été désignée pour traiter les problèmes de sécurité sociale en remplacement de la chambre sociale lorsque les directives d’application de l’Acte unique sont entrées en vigueur, au motif que la Sécurité sociale relevait désormais du contrat, et donc d’une chambre civile. On ne pouvait mieux enterrer le monopole … à ceci près qu’on l’a maintenu en vie par une réanimation artificielle permanente.

Comment cela a-t-il marché ? Un jour, la police a pris contact ave une de nos avocates pour lui demander si elle connaissait le propriétaire d’une serviette bleue trouvé dans le métro. Dans celle-ci figurait en effet des conclusions de cette avocate, qui n’a eu aucune difficulté à en désigner le destinataire, un président de tribunal des affaires de sécurité sociale de province. Celui-ci a ainsi pu récupérer sa serviette bleue et s’est confondu en remerciements envers l’avocate, lui expliquant qu’il avait oublié sa serviette alors qu’il se rendait à une réunion à la cour de cassation organisée par la présidente de la 2e chambre civile, Mme Flise. Celle-ci avait en effet convoqué tous les présidents de tribunaux de sécurité sociale, dont les jugements lui étaient soumis par les justiciables, pour leur donner ses consignes.

Comment cela, comment cela ? va s’indigner le lecteur. Des consignes à des juges indépendants ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Cette histoire, mon bon monsieur, c’est tout simplement l’histoire de la justice française, où tous les coups sont permis en faveur du mensonge et interdits quand il s’agit du droit et de la vérité ! Bon, me direz-vous, il en a toujours été ainsi. Peut-être. Mais il n’est pas interdit de s’indigner. Et encore moins de protester.

Cette histoire est connue de plusieurs journalistes, à qui nous l’avons racontée. Aucun n’a cru devoir en faire un article.

Voulez-vous une autre histoire ? Un jour on m’informe qu’à l’Assemblée nationale un député, ancien ministre, Frédéric Lefebvre, a dénoncé les mauvais traitements infligés aux commerçants et aux artisans par leur régime de sécurité sociale, le RSI. Je prends contact avec lui, que je ne connaissais que de nom, et nous décidons d’unir nos forces pour venir en aide aux victimes du RSI. Il ne nous a fallu que quelques mois pour le faire supprimer. Puis, M. Lefebvre n’ayant pas été réélu, l’administration s’est empressée de ressusciter le RSI sous un autre nom. Il est ainsi démontré que si les politiques veulent bien s’intéresser aux problèmes des Français, une amélioration se fait rapidement sentir. Mais elle ne se maintient que si on exerce une pression suffisamment longue pour que tout ne recommence pas comme avant.

Le lecteur comprendra pourquoi la liberté dans les textes ne s’est pas traduite par la liberté dans les faits. Les journalistes et les hommes politiques n’ont pas fait leur devoir. Il n’en reste pas moins que les textes que nous avons obligé la France à transposer sont là et bien là. Et que rien, hormis une sortie de l’Union européenne, ne pourra les supprimer. Les Français ont à leur disposition un véritable trésor qui a nom liberté et prospérité. Il ne tient qu’à eux de s’en saisir et de le faire fructifier.

Je dédis cet article à tous ceux que j’ai sollicités pendant plus de vingt-cinq ans et qui m’ont témoigné une amitié impuissante. Quelques-uns sont encore en vie et officient dans les médias. Autrement dit parlent en vain. C’est dommage !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...

L’inacceptable coup d’Etat

Une nation est un groupe de personnes réunies géographiquement et moralement entre lesquelles s’est établie une confiance — fondation du consentement sans lequel rien n’est possible — qui permet à ces personnes de se regrouper ponctuellement pour affronter les difficultés que seule une action collective peut régler.

Les deux points constitutifs d’une nation sont donc :

  • la confiance, fondation du consentement.
  • La définition du champ d’action de la nécessité des actions communes.

La confiance

Elle résulte exclusivement du respect que chacun porte à l’autre. Elle est la traduction en retour de ce respect.

Ce respect n’est pas toujours immédiatement défini, il demande souvent un échange préalable d’opinions ou d’explications. D’où la nécessité de la liberté d’expression qui est la seule voie possible pour arriver au respect de chacun.

La définition du champ des actions collectives.

Elle est essentielle. Sans elle la nation court le risque de négliger les libertés constitutives du respect, de devenir un ensemble oppressif constamment en mode collectif. Lorsque le mode collectif s’étend à des sujets où il n’est pas essentiel, il se transforme en contraintes lourdes, inutiles, contre-productives, opposées à son avantage initial. Il débouche alors le plus souvent sur une oppression matérielle et morale constante qui détruit la confiance sans laquelle aucune nation ne peut exister.

Nous en sommes là.

Pourtant la déclaration des droits de l’homme avait balisé le sujet de façon pragmatique et largement accessible, au point qu’elle est toujours le repère théorique de notre constitution.

Mais, à la suite d’un coup d’Etat, dont les causes et les moyens sont connus mais seraient trop longs à développer dans ce billet, une bureaucratie de techniciens, au service exclusif d’eux-mêmes, a trahi la liberté d’expression en l’étouffant par la propagande et l’imposition de croyances en lieu et place de la raison.

Puis, les mêmes ont inlassablement prétendu pouvoir intégrer toutes les activités humaines dans un cadre impérativement collectif, imaginant une conscience collective qui se substituerait aux consciences individuelles.

Résultat : la confiance a disparu, égoïsme et corporatismes l’ont remplacée anéantissant l’idée même de nation, que des charlatans dangereux se proposent de rétablir par la force au lieu du consentement, ce qui serait le pire.

Que faire ?

Prendre pacifiquement le pouvoir pour redéfinir le périmètre collectif et du même coup réinstaller les libertés et la confiance.

Cela passe par les élections présidentielles, nous en avons déjà parlé.

Alors, qui s’y colle ?

Un homme ou une femme, d’une cinquantaine d’années, nécessairement ouvert, qui annoncera ce chantier, démolitions et reconstructions détaillées sans ambiguïté.

Je lui ouvrirai ce blog pour commencer. C’est dire à quel point il va partir de loin, de très loin… Bien à vous.

Henri Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,43 sur 5 (7 avis)
Loading...

Cabotins !

Un acteur est d’autant plus mauvais que son rôle est médiocre. Apostrophes, hurlements et outrances émaillent alors le texte, révélant dans la pièce les failles, les manques et les contradictions du personnage.

Au Parlement, la messe est dite. Il n’y a que des utilités, des petits rôles et des seconds couteaux. La tragi-comédie est à l’affiche.

Dans la rue, on joue un navet.

Passe encore pour l’archaïque CGT, pour Sud la trotskiste ou pour FO la gauchiste incertaine, de tenter, moulinets à l’appui, d’impressionner leur public. On sait depuis longtemps que la défense de l’emploi n’est plus leur préoccupation première. Elles se voudraient tant révolutionnaires ! En chambre, bien entendu, à l’abri du besoin grâce à la tétée qu’elles prennent chaque jour à la mamelle de Bercy, et donc au sein de la nation.

Plus désolante est l’attitude de la CFDT, de la CFTC et d’UNSSA tout autant nourries au lait de la mère-patrie qui se prétendant raisonnables et s’entêtent pourtant à s’enliser dans le déni.

Il faut vraiment qu’il y ait quelque chose de pourri en République de France.

Ne cherchons pas. C’est trop facile. Et pas nouveau.

C’est l’éternel rapport « démocratique » du dirigeant et du peuple. Et le problème posé par le financement de ce rapport intime.

Le dirigeant surjoue son rôle pour que le peuple lui accorde sa confiance grâce à laquelle le premier obtient de l’État l’argent qui lui permet de conserver le pouvoir. La boucle est bouclée.

Pour cela, ils sont tous d’accord. De l’idéologue le plus radical au démagogue le plus corrompu pour jouer le rôle qui les maintient là où ils sont et pour obtenir les parts de marché les plus grosses. Tout est spectacle. L’enjeu sont les clients, citoyens, syndiqués ou les deux.

Sur le ring politique, le financement des partis pourvoit aux combats programmés.

L’affiche annonce les rencontres Majorité contre Opposition, puis,  NUPES contre RN, LR contre RN, PS contre LFI et EELV contre LFI. Arbitrage médiocre de Renaissance, Horizon et Modem. Pagaille. Résultat nul.

Le financement social organise les rencontres du ring social.

Syndicats contre Gouvernement, puis SUD contre CGT, FO contre SUD, et enfin CFDT contre tous les autres avec en prime le rôle-titre. Pas d’arbitre. Pagaille. Résultat nul.

Les marionnettistes encaissent. La nation trinque.

Alors se pose une question: Comment Bercy et la Cour des Comptes, en principe si regardant sur les dépenses, peuvent-ils fermer les yeux :

  • Sur l’utilisation des fonds destinés en principe à assurer l’indépendance des partis politiques mais détournés de leur destination pour faire taire leur électorat,
  • Sur l’utilisation de fonds affectés en principe à la défense du salarié dans l’entreprise, mais détournés de leur destination pour jouer la comédie de la révolution ?

« Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette » !

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Les détours de la violence fiscale

Ce billet pour ceux qui s’interrogent sur le fonctionnement de notre justice, sur sa propension à coller à la société mercantile, que par ailleurs elle dénonce et sanctionne à tour de bras.

Ce LIEN pour accéder à un arrêt de La Cour d’appel de Montpellier

Les faits sont simples :

  • J’ai réalisé la promotion d’un immeuble à Sète en 1989, je me suis payé la crise de 1990, les ventes n’ont pas été possibles, la plupart des lots me sont restés sur le paletot.
  • De 1990 à 2015, j’ai de ce fait assumé une grande partie des frais de copropriété, je n’ai jamais failli. Soit pendant 25 ans. Je suis resté toujours disponible pour la copropriété, à qui je me suis efforcé de rendre service pendant tout ce temps. Je n’ai jamais poussé à la sanction de ceux qui pour des raisons diverses ont été à ces époques en difficulté de paiement des charges.
  • Puis le fisc a redressé artificiellement et indument cette société qui est devenue insolvable et a vu son stock paralysé.
  • C’est là que les autres propriétaires et le syndic se sont sentis des ailes pour me poursuivre sans vergogne, alors que ma société ne pouvait pas être insolvable au regard des lots qu’elle possédait.
  • Dès que cela a été possible, j’ai vendu des lots pour payer la copropriété.

Je passe sur les intrigues nées des concupiscences qui ont affecté certains, sur la joie morbide de me voir mis à terre par la violence fiscale et espérer en retirer un profit. L’histoire, pas si ancienne, connait bien le sujet.

L’affaire se termine par une condamnation à 10.000 € pour avoir demandé un peu d’humanité, de ne pas être traité comme un poulet déchiqueté par une meute de chiens. Oui mais,  comment ai-je pu oublier que la justice est débordée et sélectionne par le fric ceux qui font appel à elle, surtout si elle se considère dérangée pour rien. Et un réputé fraudeur fiscal qui se bat pour son honneur et sa survie n’est-il pas moins que rien ?

La justice pour tous ? La justice recours contre la sauvagerie, l’irrespect ? Ben voyons…

Bonne lecture. Bien à vous. H. Dumas

 

 

 

 

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...

Il faut supprimer les régimes de retraite !

Il faut supprimer les régimes de retraite !

Au lycée, j’avais un copain qui portait une vieille canadienne été comme hiver. Je lui ai demandé un jour pourquoi il ne l’enlevait pas l’été. Il m’a regardé avec stupeur. Il ne voyait aucune raison de se défaire de son vêtement selon la saison. La conversation entre nous ne s’est même pas engagée. Il a tourné le dos et s’est éloigné comme on prend ses distances avec un fou.

Je vais prendre aujourd’hui le risque que mes lecteurs m’infligent le même sort que mon copain. En effet, je vais affirmer que la retraite est une institution qu’il faut faire disparaître d’urgence. On a commencé à prendre sa retraite depuis que les êtres vivants ont existé. On se retirait tout simplement. Selon les mœurs en vigueur dans l’espèce à laquelle on appartenait, on était secouru ou éliminé. Quand l’homme est devenu agriculteur, il s’est bâti une maison assez vaste pour y accueillir sa famille. Et quand l’âge venait, les anciens y gardaient toujours une place, aidant les plus jeunes comme ils le pouvaient par des travaux que permettait leur âge.

Quand l’ère industrielle est survenue, au XIXe siècle, les usines ont eu besoin de bras et les ont naturellement trouvés dans la population paysanne. C’est ainsi que les agriculteurs sont devenus des ouvriers. Ceux-ci durent se loger dans les villes et l’habitat urbain ne permit plus aux familles d’abriter leurs anciens devenus âgés. La solution retenue par la société fut donc de donner à ces derniers les moyens de subsister pendant leur vieillesse en créant des régimes de retraite.

Les régimes de retraite ont été créés sous l’égide des Etats. C’est la raison pour laquelle aucun, aujourd’hui, ne fonctionne très bien, même si certains vont mieux que d’autres parce qu’ils ont choisi la capitalisation plutôt que la répartition. La différence entre les deux réside dans le fait que la capitalisation est fondée sur l’épargne, au contraire de la répartition, qui elle consomme du capital. Mais le point essentiel est que ces régimes ne laissent pas aux travailleurs leur choix de vie. Et c’est cela qui les rend odieux. Car un travailleur moderne, dans les pays développés, est parfaitement capable de choisir où placer son épargne et à quel moment se retirer de la vie active.

Autrement dit, ce que prédisait Bastiat au milieu du XIXe siècle s’est réalisé. L’Etat s’est emparé de la mutualité et celle-ci a perdu son lien avec les individus, qui eux-mêmes ont perdu leur liberté. Le terme de mutualité ne vise évidemment pas ce qu’on appelle ainsi en France, mais simplement l’association de personnes autonomes qui se groupent pour donner plus d’assise à leurs efforts. La mutualité peut ainsi désigner tout ce qui se fait mutuellement, qu’il s’agisse de fonds de pension ou de placement. Le critère absolu dans tous les cas où l’on prépare son avenir de travailleur âgé est la liberté.

C’est la raison pour laquelle il faut supprimer les régimes de retraite et les remplacer par une fiscalité de l’épargne moderne et juste. Tout placement doit être traité de la même manière, dans une limite correspondant à ce qu’il est raisonnable de consacrer à son avenir. On en finira ainsi avec tous ces débats vaseux et parfois sordides où chacun a son opinion sur l’âge auquel on doit cesser de travailler, alors que ce choix ne doit relever que d’une décision personnelle au vu de ce que chacun a librement épargné.

En France, la retraite dirigée par l’Etat stérilise chaque année 350 milliards d’euros. Cette somme énorme ne vitalise pas l’économie mais est détruite chaque année par les retraités. Certes ces derniers consomment, mais l’impact de la consommation sur l’économie est sans commune mesure avec celui de l’investissement. On a donc détruit l’économie française par la retraite par répartition, et c’est l’œuvre du communisme qui a imposé ce système dans l’objectif évident de priver les citoyens de leur indépendance et de laisser ainsi libre cours aux menées collectivistes.

Le débat actuel sur les retraites dans notre pays illustre parfaitement les méfaits du système français. On va finir par s’entretuer entre compatriotes pour savoir qui doit partir plus tard ou plus tôt en retraite. Alors même que la diminution tragique du nombre de cotisants rend impossible le maintien du système. De grâce, enlevons notre canadienne dès cet été et revêtons des tenues adaptées au monde moderne. Et pour l’hiver, il existe des manteaux légers et chauds qui n’entravent pas nos mouvements. Bref, évoluons. C’est la loi de l’humanité !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...

Opinion publique et violence fiscale

L’opinion publique est la maitresse incontestée de l’organisation sociale. Nul ne peut exercer le pouvoir sans elle.

Ceux qui croient que l’opinion publique n’est qu’une facette ou un privilège de la démocratie se trompent lourdement.

Les pires dictateurs savent qu’ils ne sont rien sans elle, c’est pourquoi ils la manipulent ou la terrorisent pour la maitriser. Car l’opinion publique peut être élégamment séduite ou vertueusement conquise, comme elle peut être abusée, voire violentée. Mais elle doit donner son accord expressément, tacitement ou lâchement. Sans lui, nul ne peut exercer le pouvoir.

Ceci exposé, on comprend aisément que dans une société matérialiste, comme la nôtre, l’opinion publique puisse être séduite ou achetée par le biais d’une économie généreuse pour tous. D’où l’idée de l’égalitarisme.

Idée farfelue que les vidéos sur la nature sauvage, abondantes sur le net, faites d’animaux qui s’entredévorent gaillardement, ramènent à sa réalité universelle…

Le réflexe de l’homme de pouvoir, lorsque l’opinion publique lui échappe, est de la récupérer par la force. La première arme qui lui vient à l’esprit est la propagande, accompagnée de la censure qui élimine celle des opposants.

Si cela n’est pas suffisant la contrainte contre les opposants pointe rapidement le bout de son nez, en même temps que les cadeaux aux fidèles partisans. En gros la corruption.

Nous en sommes là.

Plus loin viendrait l’agression physique, la torture, puis l’élimination totale par emprisonnement ou assassinat des opposants, de ceux qui pourraient convaincre l’opinion publique que le pouvoir n’est pas en de bonnes mains, risquant ainsi de le renverser.

La violence fiscale : le stade intermédiaire.

Elle possède de nombreux avantages, dont le principal est de rencontrer l’adhésion de l’opinion publique que le décideur cherche justement à flatter. Elle s’appuie sur le plus grand des dénominateurs communs : la jalousie.

Donc, plus le pouvoir est faible, plus la violence fiscale va monter en puissance.

On le constate tous les jours. La faiblesse des élus, des juges enfermés dans leurs bunkers, anciennement palais de justice ouvert à tous, est significative ? Plus ils ont peur, plus ils font place à la violence fiscale.

Ils vont continuer, jusqu’à ce que l’opinion publique comprenne que c’est pour elle un marché de dupe. Car, comme le démontre très bien Pascal Salin, c’est toujours le plus petit qui paie l’impôt. En effet l’entrepreneur ou producteur rajoute toujours à son prix l’impôt, car il doit avoir une marge sans quoi il disparait, et in fine le consommateur paie son achat augmenté du prix de tous les impôts.

Dans ce marché de dupe c’est le salarié de base qui finit, comme c’est le cas aujourd’hui, par ne percevoir qu’une infime partie de la valeur ajoutée par son travail, le solde étant dévoré par la fiscalité.

Cette violence fiscale est structurelle, elle frappe la plupart du temps aveuglément et par hasard. Alors que ceux qui la cautionnent ou la subissent sont persuadés qu’elle a ses raisons et s’imaginent personnellement décideurs ou victimes. Non, ce n’est pas le cas, c’est encore plus con que ça…

C’est un peu comme la torture au stade supérieur de la violence, quand les tensions sont arrivées jusqu’à la guerre. La torture accompagne inévitablement la guerre, alors qu’elle n’a aucun effet sur son déroulé. Mais elle évacue la pression sans risque pour le tortionnaire, elle tue la victime qui est rapidement passé du stade d’homme à celui de tas de bidoche qui n’intéresse personne. La torture se croit utile, ce n’est pas le cas, elle n’est pas à la mesure du problème. Même le pillage, la torture et la mort de six millions de juifs n’a pas eu d’effet sur le déroulement de la guerre de 39-45. Pourtant quel drame. Comment ont pu vivre après ce drame ceux qui s’étaient aussi lourdement trompés ?

Revenons à la violence fiscale

Donc la violence fiscale, sorte de torture matérielle et psychique, moins violente mais bien plus longue que les violences physiques, est inutile pour régler l’échec global inévitable de l’égalitarisme et pour permettre aux hommes du pouvoir, à la ramasse, de se refaire une santé dans l’opinion publique.

Tout faux, c’est ce que l’on peut affirmer.

En revanche, les dégâts de la violence fiscale sont monstrueux.

Ce sont les meilleurs qui morflent, les moins bons, les plus lâches, sont dans la connivence et y échappent.

La violence fiscale tue l’économie, elle crée des reflexes d’évitement qui prennent le pas sur la raison et l’investissement, sur l’ambition et le risque, sur la liberté des décisions économiques sans laquelle il n’y tout simplement pas d’économie possible.

Le jour ou l’opinion publique se révoltera contre la violence fiscale, que se passera-t-il ? Demandez à Louis XVI ou à Charles Ier d’Angleterre.

Vous pensez peut-être que ce jour n’arrivera pas. Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? Il est TOUJOURS arrivé…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,56 sur 5 (9 avis)
Loading...

Les escrocs de la bureaucratie vendent mon bien familial pour une bouchée de pain.

Jour après jour la bureaucratie française, ses irresponsables et ses escrocs, se découvrent. Ce n’est pas très ragoutant. La France a été la servile de Rome, elle en a sans doute gardé le goût, elle en incarne la décadence.

Certains pourraient penser que c’est la frustration qui dicte ma plume. Qu’ils le pensent puisque mes dénégations à ce sujet ne serviraient à rien. En résistant j’ai accepté d’être jugé.

Un point sur la situation générale.

Le 06/08/2019 l’Assemblée nationale a autorisé le gouvernement à procéder par ordonnance pour mettre en place la législation du Code Général de la Fonction Publique.

Le 24/11/2021 le gouvernement a édité l’ordonnance précitée du nouveau CGFP, entrée en vigueur le 01/03/2022.

Voici le premier article du CGFP : « Le présent code définit les règles générales applicables aux fonctionnaires civils. Il constitue le statut général des fonctionnaires.

Ceux-ci sont, vis-à-vis de l’administration, dans une situation statutaire et réglementaire. »

Les fonctionnaires, c’est-à-dire les troupes de la bureaucratie, ne sont pas dépendantes de la nation donc de nous comme cela paraitrait naturel, mais de l’Administration, c’est-à-dire d’eux-mêmes.

Ils sont comme Louis XIV, Napoléon ou Bokassa 1er, l’Etat c’est eux, point barre.

Les choses s’éclaircissent, on commence à comprendre.

Donc la bureaucratie a le pouvoir absolu, nous sommes ses sujets.

Mais, comme elle va d’échec en échec et que cela coute un bras, même les deux, il lui faut un bouc-émissaire, ce sont : Les riches, soupçonnés ou carrément accusés de fraude fiscale, c’est-à-dire de ne pas assez donner pour combler le trou que creusent avec détermination, pour leur confort personnel, les bureaucrates.

Sachant que nous sommes tous le riche d’un autre, il n’y a pas de limite à la dénonciation salvatrice pour les bureaucrates.

Mon cas particulier, pour l’exemple.

Je précise que la vente d’une partie de mon terrain familial étant une escroquerie, que je peux démontrer, cela me met en situation de légitime défense.

Je ne vais pas tirer dans le tas, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais je me considère en droit de juger ceux qui m’escroquent, dans les termes adaptés à leur réalité, sans me sentir lié par quelque mesure que ce soit.

Rappel des faits

Profitant de la chasse intense liée au vol autorisé des personnes privées par les pouvoirs publics, une folle de pouvoir, inspectrice des impôts, Mme Jourdes, invente en 1998 une taxe successorale sur le jardin de la maison de ma mère.

Pour cela elle obtient un certificat d’urbanisme positif par la ruse, qui sera retiré rapidement par le maire, les terrains n’étant pas constructibles.

Choqué je la poursuis, ainsi que sa hiérarchie, pour faux et usage de faux. Résultat : néant.

Non seulement cet ignoble personnage utilisera, sans vergogne, ces faux certificats d’urbanisme pendant vingt ans pour justifier sa taxe indue devant les tribunaux, mais elle fomentera deux contrôles fiscaux mortels sur mes deux entreprises, pour se venger de mes poursuites. Cela en accord avec sa hiérarchie, au plus haut niveau.

Je gagnerai, au terme de vingt ans de bagarre, le redressement successoral, mais sans aucune indemnité. Vingt ans de harcèlement…

Il restera les deux contrôles fiscaux, mis en œuvre par deux inspecteurs minables, serviles et vicieux : Martino et Garcia.

Le premier est un jeune ambitieux, pas très malin, qui éditera un faux constat d’opposition à contrôle fiscal. Un peu gêné par ce faux, il mettra deux ans à éditer son redressement. Quelles promesses l’ont convaincu ? Je ne sais pas. Mais il était, il y a peu, le patron fiscal de la cellule qui analyse les biens des élus… sacrée planque…

Le second était un vieux kroumir, usé et cynique, péteux, qui a quitté le contrôle dès son arrivée dans mes bureaux, sans aucune raison, prétextant que l’enregistrement du débat oral et contradictoire nuirait à la sérénité de son travail. Incroyable… Pour lui, sérénité égale absence de trace.

Les deux ont donc édité des redressement basés sur des constats d’opposition à contrôle fiscal inexistants.

Comme sœur Anne, j’attends le magistrat honnête et courageux qui déclarera, comme il se doit, ces constats inexistants, et je ne vois rien venir. Quelle lâcheté…

Il est possible qu’il n’existe même pas…ce fameux magistrat honnête et courageux.

La vente de mon terrain familial.

Alors là, c’est le pompon. Le magistrat chargé de cette sale besogne s’appelle COMBARET.

Ce magistrat, comme tous, est inamovible. Personne ne peut l’empêcher de nuire.

Or, il n’est pas assez intelligent pour prendre conscience des conneries qu’il accumule ou, s’il l’est, c’est alors une crapule hors du commun.

Il a tout d’abord refusé de constater l’irréalité des factures indues présentées par le fisc pour engager la vente du terrain.

Il a mis en vente un terrain dont personne ne sait s’il est ou non constructible, pour se couvrir il a décidé une mise à prix de 15 000 € !!! Un terrain de 1 500 m² plein Sud sur  Saint Clair à Sète… Le résultat a été catastrophique cet après-midi, le tiers de la valeur d’un terrain constructible.

Il a refusé la vente amiable. Il n’a pas appliqué la loi, pourtant très stricte, qui annule le commandement valant saisie-vente en cas de non-réalisation de la publicité, et cela par deux fois.

Cet après-midi il a passé outre le fait que la fameuse dette fiscale serait professionnelle ce qui interdit la saisie d’un bien privé, avec la réserve que la loi a une dimension rétroactive, à discuter dans l’esprit… encore faut-il en avoir.

Ce même après-midi le fisc a présenté un faux certificat d’affichage par huissier, incroyable…il l’a cru, et non le certificat d’huissier de non-affichage que j’ai fourni… lui vrai.

Enfin, il tente — et réussira sans doute — d’obliger la Cour de cassation à modifier l’interprétation de la loi sur la nullité des commandements de saisie-vente pour absence de publicité. Il a mis volontairement les parties, dont l’Etat, face au fait accompli et à ses conséquences si maintenant la loi était appliquée.

Finalement, effectivement, c’est peut-être plus une crapule qu’un con…

Je suis détruit

Perdre cet espace de nature, ces restanques protégées, cette partie secrète du jardin de notre maison familiale où tous les enfants sont allés rêver, c’est très dur. Pour une bouchée de pain, alors que les poursuites du fisc pour des redressements imaginaires – je le rappelle désapprouvés par le Commissaire du Gouvernement de la CAA de Marseille – vont donc perdurer et que revenir sur cette injustice va devenir de plus en plus problématique.

Être obligé de supporter, à chaque audience, les avocats mercenaires du fisc qui n’ont pas d’autres arguments que de cracher sur ma personnalité, faute de réelle dette fiscale à démontrer, voir les magistrats acquiescer benoitement et servilement, cela donne une piètre image de notre pays.

Quelle bande de minables. Combien vont-ils tuer de personnes avant d’admettre qu’ils ont perdu 9000 Md€ à ce jour et demain bien plus ?

Quelle bande de pingouins. La seule consolation c’est que quand tout va s’effondrer, ils seront les premiers touchés, et ce n’est pas leur médiocrité et leur absence totale de courage qui vont les sauver.

Je n’irai donc pas leur tirer dessus à coups d’armes à feu, ils peuvent dormir tranquilles. Mais, s’il y a des correspondances et un cortex universel, qu’ils sachent que toute ma volonté est qu’ils paient très cher toutes leurs saloperies, faites à moi et à bien d’autres.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (12 avis)
Loading...

Colonisés

« La Montagne » de Jean Ferrat chantait des paysans solides bien dans leur peau et dans leur paysage, des citadins étriqués dans des barres de HLM meublées de formica, le travail sans compter comme recette du bonheur et la retraite de fonctionnaire comme avenir peu enviable ….

Mais d’un espace de vie rurale, la montagne est devenue source de profit. La neige est devenue l’or blanc grâce aux loisirs qu’elle procure et aux sports qu’elle génère, d’abord en faveur de quelques-uns, et puis bien sûr, démocratisation oblige, pour tout le monde, jusqu’à devenir une composante obligée des programmes scolaires.

Aujourd’hui, les stations nées de cet appétit font faillite. Sauf les stations huppées accueillant des étrangers fortunés. Les capitaux investis viennent de l’étranger. Les Français n’ont plus les moyens de les fréquenter. On parle russe à Méribel, américain à Megève, arabe à Courchevel et chinois au Club Med.

Colette chantait Saint Tropez comme un paradis en voie de perdition, sans empêcher BB, quelques années après, de s’y installer. Depuis, la Côte d’Azur est devenue mi-russe, mi-saoudienne. Et le reste des côtes françaises en passe de devenir étrangères.

Pareil pour les logements devenus si chers qu’il n’y a plus de parisiens qu’en banlieue – de plus en plus loin de la tour Eiffel – et plus de citadins français moyens qu’à la campagne, sous le vocable de « rurbains », pour donner raison à Alphonse Allais !

Pareil pour les entreprises, les clubs sportifs, ports ou aéroports repris par des nouveaux riches venus d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique lorsque ce n’est pas par la maffia internationale.

L’économie, c’est simple. Elle se résume partout à l’offre et à la demande. L’économie libérale s’en tient à la seule volonté des producteurs et des consommateurs. Ce sont eux qui équilibrent le marché. L’économie administrée, elle, décide de l’offre – de son volume et de son montant – et réduit la demande au strict nécessaire.

Dans la première économie, les riches entretiennent les flux. Dans la seconde, c’est l’État qui crée les flux. Dans la première, il y a de plus en plus de richesses. Dans la seconde, de moins en moins. Dans la première, on se gave de liberté et le pouvoir politique est moins fort que le pouvoir économique. Dans la seconde, on souffre de restrictions et on subit un pouvoir politique autoritaire. Dans la première, il y a des riches, des moyens-riches, des moyens-pauvres et des pauvres. Dans la seconde, quelques rares riches apparentés au pouvoir et surtout des pauvres. Globalement positif ! comme disait Ferrat.

La première est évidemment préférable à la seconde. Mais difficile à sauvegarder sans effort.

Il n’y a de lendemains qui chantent que lorsque la nation prend les moyens de son indépendance.

Il n’y a pas d’économie prospère dans un pays dont la nation travaille moins que ses concurrents.

C’est le seul message qui justifie la réforme – bien timide – des retraites.

Tout le reste est « littérachiotte ».

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...

Retraites, un débat inutile : tout est réglé depuis trente ans !

Retraites, un débat inutile : tout est réglé depuis trente ans !

C’est vraiment l’escroquerie du siècle. Cela fait trente ans que les Français ont le droit de choisir librement leur régime de retraite et qu’ils en sont empêchés par l’Etat. Mais au fait, qui est l’Etat ? Ce sont d’abord les gouvernements successifs, c’est l’administration qui leur obéit, et les juges, en principe indépendants, mais qui obéissent aussi aux gouvernants. Si une protestation de rue s’organise, ce sont les gendarmes et les policiers (au total 250 000 hommes) qui sont chargés de protéger les manifestants et, le cas échéant, de les réprimer.
Bref, en ma qualité de citoyen respectueux de la loi, j’ai tout pour être rassuré, puisque cette foule d’employés de l’Etat est à mon service.

Bien entendu, je suis moins naïf que j’en ai l’air. Je sais très bien que l’intérêt public, qui correspond tout à fait à mon intérêt particulier, est une notion qui, en France, a perdu beaucoup de sa vertu. Et que les allées du pouvoir, et plus largement celles de l’Etat, sont emplies d’individus qui pensent plus à eux-mêmes qu’à moi. Mais enfin, agissons comme si tout devait toujours bien se passer, car sinon il ne reste plus qu’à se renfermer dans sa coquille.

L’idée maîtresse qui nous conduit est que la France a choisi d’être dans l’Union européenne, dont elle est d’ailleurs une des fondatrices, et que cette appartenance l’oblige à se réformer. Ne serait-ce que parce que la concurrence entre pays européens est largement plus vive que celle qui régnait à l’intérieur de nos frontières avant qu’elles ne s’étendent. Nombre de citoyens français sont très sceptiques à l’égard de la construction européenne, qu’ils rendent responsable de nos difficultés. La réalité est que ces difficultés, nous les avons créées nous-mêmes en refusant de nous adapter au nouveau cours des choses.

Mais le plus piquant est que les partis politiques qui détestent l’Europe finissent par dire qu’ils ne veulent pas la quitter et qu’ils resteront dans la zone euro. Il est quand même rare que la détestation s’accompagne d’une telle fidélité ! La conclusion de tout cela, c’est qu’étant dans l’Union européenne, la France doit cesser de tricher avec ses règles.

La règle de base de l’Union, c’est la concurrence. Celle-ci est meilleure pour les nations que le monopole. Quand un gouvernant français se risque à l’affirmer, c’est avec la crainte d’être précipité dans la Seine ou pendu haut et court en place de Grève. Or ceux qui le menaceraient d’un tel sort ne sont pas la majorité de la population, loin de là. Cette dernière pense qu’une concurrence loyale ne peut qu’améliorer leur situation, d’autant qu’ils n’ont pas à se féliciter des agissements de leur Etat qui ne songe qu’à les opprimer et non à les servir.

Bref, l’Europe, c’est plutôt un bon choix, qui n’exclut évidemment pas la vigilance. Ce long préambule était nécessaire pour en venir à une décision fondamentale de l’Europe, l’adoption du traité européen de 1986, qui fait du marché intérieur un espace sans frontières où les produits, les services et les personnes peuvent circuler et s’installer librement. La date fixée pour cette formidable avancée était le 1er janvier 1993.

Pour ceux qui, comme nous, considèrent que la politique sociale française est une aberration, puisqu’elle rend notre pays incapable de rivaliser avec les pays développés, le traité de 1986 était une date fondatrice et libératoire. Désormais, les Français allaient pouvoir s’assurer librement pour la maladie, le chômage et la retraite, et ce serait une formidable avancée pour notre nation.

Las ! Les hommes politiques français ne l’entendaient pas de cette oreille. Ils mirent en œuvre toutes les ficelles de la tricherie pour retarder l’échéance de la liberté, et ils y sont si bien parvenus que les caisses sociales françaises veulent toujours assujettir de force ceux qui résident dans notre pays. Ces caisses s’appuient sur des jurisprudences fabriquées à la hâte par des tribunaux affolés par la situation, tandis que la Commission européenne se garde d’intervenir, circonvenue qu’elle a été par la France qui en a fait une clause vitale, ce qu’elle n’est évidemment pas sauf peut-être pour ceux qui ronronnent dans leur corbeille ministérielle.

Mais le moment devait forcément venir où les difficultés des régimes sociaux français rendraient les réformes inévitables. C’est ce qui se passe en ce moment pour les retraites, qu’on ne pourra bientôt plus payer faute de cotisants. La France se débat à coup d’arguments plus fallacieux les uns que les autres pour tenter d’échapper au couperet de l’allongement de l’âge de retraite, mais elle n’a plus d’autre choix que de laisser les actifs s’envoler vers la liberté et d’assumer du mieux possible les responsabilités prises à l’égard des retraités qui, sinon, n’auront plus qu’à « crever la gueule ouverte », comme on le dit poétiquement dans les récit des grandes catastrophes.

L’Etat a vraiment trahi les Français au-delà des limites acceptables. Il doit maintenant nous laisser faire et nous laisser vivre. Sinon, d’autres citoyens moins démocrates que nous se chargeront de faire un ménage dont il ne sortira rien de bon.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...

A la poignée de fidèles lecteurs de ce blog

La Russie a envahi l’Ukraine le 24 Février 2022.

Voici ce que dit le Point : https://www.lepoint.fr/debats/guerre-en-ukraine-l-aveuglement-des-specialistes-etait-stupefiant-03-02-2023-2507271_2.php

Ce que nous disions le 13 Février 2022 : https://temoignagefiscal.com/pourquoi-poutine-nenvahirait-il-pas-lukraine/

Bien à vous. H. Dumas

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,20 sur 5 (5 avis)
Loading...

Aujourd’hui c’était la 17ème

On se rappelle que le Ministre Le Maire et son DG ont déposé une plainte contre moi pour apologie de meurtre.

Ceci à la suite du suicide de M. Théron, brocanteur à Bullecourt, qui poursuivi par le fisc a, avant son suicide, assassiné l’inspecteur qui le poursuivait, ce qui est objectivement inacceptable. Il y a d’autres moyens de se battre contre une éventuelle injustice fiscale que le meurtre.

J’avais, comme toute la presse nationale, évoqué cette affaire sur ce blog, mais je suis le seul à demander que nous soyons informés de la situation fiscale exacte de M. Théron pour pouvoir évaluer le niveau de violence fiscale impliquée dans ce drame, pour éviter sa reproduction.

Je me demandais si M. Théron pouvait s’être senti en état de légitime défense, ce qui dans mon esprit ne justifiait pas le meurtre perpétré, mais permettait peut-être de comprendre son coup de folie.

La violence fiscale que nous constatons sur ce blog nous laisse supposer que ses conséquences ne peuvent être que dramatiques, sans préjuger de leur déroulé dans la forme et dans le temps. Elle a eu la tête de Charles I en Angleterre au 17ème siècle, de Louis XVI au 18ème siècle en France, elle a généré l’indépendance des USA, etc…

Mais, tout le monde en France aujourd’hui nie cette violence fiscale.

C’est dans ces conditions que j’ai découvert ce jour le nouveau Tribunal Judiciaire de Paris. J’ai trouvé ce bâtiment séduisant, épuré et fonctionnel.

Le justiciable s’y sent plus humain, plus proche en humanité des magistrats. Ce qui pour moi est un plus évident : moins de pompe, plus d’écoute. L‘architecture n’est pas étrangère à cette impression, félicitations aux architectes.

Le rappel des articles de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur tous les murs est peut-être une facétie de la part des architectes, mais c’est rassurant pour ceux qui y croient.

L’audience

A cette audience l’avocat habituel de Bercy représentait soudain L’Agent Judiciaire de l’Etat, dont on se demande ce qu’il venait faire là ?

En réalité, il était l’avocat déguisé de Bercy surveillant le parquet. Il s’est contenté de répéter en boucle que je considère l’impôt comme un vol et que je légitime le meurtre de l’agent fiscal.

Cette méthode Coué intensive n’étant basée sur aucune déclaration de ma part, mais uniquement sur les déductions fumeuses du dit avocat. Sans intérêt.

J’ai dû préciser que toute dépossession par la force est un acte de guerre, comme l’a déclaré M. Le Maire face à la Russie. Que l’impôt n’est pas une dépossession par la force tant qu’il est consenti par le vote, mais que tout dépassement illégitime de son assise, y compris lors d’un contrôle fiscal, est un acte grave, très grave, et … très courant.

Puis vint le tour du Parquet, représentée par une toute jeune procureure. Aux ordres de Bercy, ayant mené une enquête strictement à charge, m’ayant mis déjà une journée en prison, elle ne m’a pas paru très à l’aise.

Quant à la violence fiscale, elle en pense ce qu’aurait pensé ma mère si on lui avait appris que nombre de curés étaient pédophiles ou très actifs hétéro ou homo sexuellement…elle ne l’aurait tout simplement pas cru. La violence ecclésiastique était une notion impossible pour elle, et pourtant…

Notre jeune procureure n’a aucune idée de la violence fiscale, elle s’est crue obligée à la fin de son réquisitoire de dire la vérité. M. Dumas ne doit pas aller en prison pour les faits reprochés, mais il doit savoir que la prochaine fois il ira. Donc on le condamne pour qu’il ne puisse plus écrire librement, qu’il soit à notre merci.

C’est bien. Bercy sera content. C’est ce qu’ils cherchent : que personne ne parle de la violence fiscale. A mon avis c’est une mauvais idée, ça leur pétera au nez plus fort, tout simplement.

Restent les trois magistrats

Personne ne peut nier qu’ils étaient à l’écoute, attentifs et normalement curieux.

Mais, comment en une heure expliquer que la dette de la France est de 3000 Md€ au bilan de 3500 Md€ hors bilan, de 2500 Md€ chez les particuliers, en tout environ 9000 Md€ ?

Disons 130 000 € par personne, enfants et clochards compris.

Comment expliquer que la France ne vit encore que grâce à la terreur fiscale, liée à la violence fiscale, qui lui permet d’emprunter toujours plus, que tout cela va mal finir, surtout pour les plus modestes ?

Comment expliquer la responsabilité de Bercy dans ce drame collectif, comment convaincre alors que l’on est accusé de fraude fiscale, d’apologie de meurtre, de diffamation envers les tortionnaires ?

Comment expliquer que les entrepreneurs, dépossédés de leurs gains par le fisc, sont obliger d’emprunter pour investir, fragilisant ainsi à l’extrême leurs entreprises.

Comment expliquer les drames sociaux de la violence fiscale, du harcèlement fiscal ?

Ce n’est pas encore l’heure. Aujourd’hui la violence apparait en beaucoup d’endroits où elle était ignorée, mais pas encore dans sa version fiscale, qui est pourtant la pire et la plus répandue.

Comment expliquer que ce sont ces raisons qui poussent Bercy à vouloir à tout prix faire fermer ce blog et que la méthode employée à l’occasion du drame de Bullecourt est la plus sordide ?

Je me demande jusqu’où ira Bercy pour me faire taire ? Alors que, quoiqu’il en soit, les forfaitures économiques de cette administration lui retomberont sur le nez, avec ou sans Dumas.

Le délibéré est pour le 28 Mars.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...

FOUS !

Le Moyen- Orient en crise met la guerre à nos portes.

Il ne s’agit plus seulement d’assurer la sécurité d’Israël. Mais d’empêcher que les excès d’un gouvernement borné entraînent la région dans une escalade capable de l’embraser bien au-delà de ses limites géographiques.

Il suffit d’un rien pour mettre le feu aux poudres.

Ce rien a pris le visage d’un Premier ministre converti par les plus virulents de ses partenaires-complices à une répression sans concession qui mène le pays à une guerre sans fin, de plus en plus violente et de plus en plus large.

La démocratie, combinée au régime des partis, ne fait pas bien les choses. Et surtout pas l’intérêt de la nation. L’élection de Netanyahou, compromis pour des raisons de basse politique et d’intérêt personnel avec les partis d’extrême-droite, religieux et populistes, en est la meilleure illustration.

Là-bas, ça sent la guerre à tous les croisements de rues. On vit dans la terreur. Seuls les boutefeus jouissent d’une situation qui comble leurs desseins morbides.

On fait appel – populisme aidant – au désir de vengeance du peuple, et pour tout justifier, à la loi du talion, afin que s’enclenche – les tirs des uns justifiant ceux des autres – un processus d’aller-retour de missiles et de bombardements qui frappent aveuglément les plus démunis et les plus pacifistes.

Certes là-bas, c’est là-bas. Mais ce n’est pas si loin que ça.

Cette folie devrait être une leçon pour tous ceux qui chez nous prétendent qu’il n’ y a qu’à « liquider » tous ces gens-là qui viennent perturber notre bien-être et qu’il suffit – dixit Yves Thréard du Figaro – d’en avoir la volonté, pour régler le problème de l’immigration. Mais non. Ils ne voient rien. Aveugles à ce qui se passe à nos portes, ils persistent. Et enjoignent de sortir l’épée. Il n’ y aurait de vraie victoire – en paroles – que par écrasement de l’autre.

Pour eux, entendre, c’est être lâche et écouter, c’est abdiquer.

Seule la guerre chez eux, avec son cortège de peurs, de drames et de morts pourrait les convaincre du contraire.

C’est malheureusement ce qui se prépare en ce moment dans le pays qui a vu naître le monothéisme et où, pour deux des trois grandes religions, seul doit triompher l’esprit de vengeance.

Mais la vengeance n’a pourtant jamais rien réglé. Elle a au contraire fondé les plus grands conflits, sans jamais en résoudre aucun. L’épuisement seul conclut la guerre.

Le décompte des morts témoigne peut-être de la victoire mais ce sont les morts qui la signent.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Allez les petits !

Allez les petits !

Mais qu’arrive-t-il à la France ? Ce pays de l’équilibre, de l’esprit, de l’intelligence, de la mesure est devenu comme fou. C’est une souffrance d’écouter ou de lire les propos insensés qui peuplent l’actualité des médias et des réseaux sociaux. Et que relatent religieusement les journalistes, qu’on a pourtant connus – mais il y a longtemps – plus regardants.

Sur les deux principaux sujets de l’actualité, la guerre en Ukraine et la réforme des retraites, c’est le même délire. Plus personne ne semble avoir une notion sérieuse des faits et de leurs conséquences. Et il semble ne plus y avoir que deux catégories d’individus dans le monde : les Français, que l’étranger ne pense qu’à détruire, et les Américains, qui attendent en ricanant le moment de s’enrichir de nos dépouilles.

De temps à autre, une réflexion lucide parvient à émerger du fatras ambiant. Ce fut le cas cette semaine du géographe bien connu Christophe Guilluy qui dans une longue interview au Figaro explique que « les classes moyennes ne croient plus et n’écoutent plus ceux qui les dépossèdent ». L’effondrement des services publics, l’insécurité, l’emploi, l’inquiétude de l’avenir font que la classe moyenne ne se reconnaît plus dans la France d’aujourd’hui. A quoi il faut ajouter le fait que les retraites, qui étaient jusque là, l’épanouissement d’une société heureuse, ressemblent de plus en plus au nez de Pinocchio mais à l’envers : elles se rétrécissent autant qu’il s’allongeait !

Il manque cependant à l’analyse de M. Guilluy un élément essentiel : la politique de rechange. Autrement dit, s’il était médecin, il aurait fait une bonne observation du malade mais n’aurait pas énoncé un plan de traitement. Or c’est bien d’un tel plan que la France a besoin. Car on ne guérit pas le mal français par des saignées comme au temps de Molière, ni par des incantations, comme à présent.

Ce qui est en jeu dans la guerre d’Ukraine, c’est le régime politique et le mode de vie occidental. La démocratie donc, et la liberté économique. Même imparfaites, elles sont irremplaçables. Jusqu’à présent, les pays occidentaux, y compris les Européens, ont fait preuve dans ce conflit de maîtrise et de détermination. C’est une heureuse surprise, car ils ne sous avaient pas habitués à cela. Ceux qui craignent la troisième guerre mondiale ont raison. Mais tout le monde la craint. Y compris ceux qui ne veulent pas laisser les Russes s’emparer de l’Ukraine. Le débat n’est pas nouveau. Depuis que l’arme atomique est entre les mains de plusieurs puissances, on peut redouter la vitrification du monde. La lâcheté n’est cependant pas la garantie qui écarterait son emploi. Au contraire. Et c’est là une des rares lois crédibles de l’histoire.

Quant à l’effondrement de la France, il a une cause majeure : l’inflation des dépenses sociales. Rappelons qu’elles se montent à plus de 800 milliards d’euros, dépassant de peu le budget américain de la défense ! Nous sommes donc bien une grande puissance mondiale, mais nous consacrons nos forces à la destruction de notre économie, les dépenses sociales n’étant en rien un investissement et donc en aucun cas un gage de prospérité.

Le plus navrant, c’est que l’Europe avait très bien compris ce qui péchait chez elle. En 1986, elle avait adopté l’Acte unique européen, un traité qui signait la fin du communisme chez ses signataires. En faisant du marché intérieur communautaire un espace de libre concurrence, on hissait nos pays au rang des gagnants de la compétition mondiale. Tous ont bénéficié de cette formidable réforme. Sauf la France. Qui l’a stupidement rejetée pour sauver « la Sécurité sociale que le monde entier nous envie », selon le cantique en vigueur chez nous.

J’ai eu le triste privilège, en tant que combattant de première ligne de la liberté, de vivre chaque minute de ce drame et de fouler chaque pouce de terrain du champ de bataille. Je n’ai jamais douté de notre victoire finale, même si l’Etat français a déployé contre nous toute son administration et tous ses juges. Tout simplement parce que l’on ne peut, comme le fait la France, être favorable à la construction européenne et mettre toute sa force à la combattre.

La mise en concurrence de la Sécurité sociale sauvera notre économie et redonnera vie à l’emploi. Elle nous redonnera aussi le moral. Au lieu de se dire qu’il n’y a rien à espérer dans notre pays, nos jeunes retrouveront « la pêche ». Et ils infuseront de nouveau leur joie de vivre dans les familles. Qui au lieu de se confiner dans l’univers de la retraite regarderont vers l’avenir de tous ceux qu’elles aiment et vers le succès de leur pays.

Ayant dépassé l’âge d’être un enfant, je me retrouve à crier, comme dans le conte d’Andersen, que le roi est nu. Franchement, je n’en suis pas vraiment gêné. Car celui sur qui se pose le doigt du destin n’a en général rien fait pour cela. Sauf ce qu’il estimait être son devoir. Chaque matin, j’ouvre ma fenêtre et je regarde les enfants que leurs parents conduisent à l’école. Et j’ai envie de leur crier « Allez les petits ! ». Comme Roger Couderc aux grands costauds de l’équipe de France de rugby. Oui, tout cela, c’est la France. Et je l’aime !

Claude Reichman

 

 

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...

Ils ne sont pas Charly : Mrs Bruno Le Maire ministre des Finances et Fournel Directeur General de Bercy — excusez du peu — mouillent leurs chemises pour atomiser ce blog et son auteur.

Ils vont bien sûr y arriver et personne ne lèvera le petit doigt. La majorité des Français bien-pensants gardant leur énergie pour faire payer leurs retraites à leurs enfants et à M. Arnaud.

Ce sera à l’audience de la 17ème Chambre du Tribunal judiciaire de Paris, le premier Février à 13h, voici le LIEN pour prendre connaissance de la défense que je m’efforcerai de présenter.

Je vous rappelle le billet où je vous ai fait part des reproches qui me sont adressés : Tout va très bien Madame La Marquise

Nous sommes au terme de la logique de ma journée de garde à vue — en réalité d’emprisonnement — à laquelle le parquet m’a déjà condamné, ce qui doit l’amener à requérir contre moi une peine de prison justifiant cette garde à vue, en lieu et place des excuses que dans une démocratie normale ils me devraient lui et Bruno Le Maire.

Le goulag de la bureaucratie est en route. Les pillards sont à la manœuvre et ils ont bien plus de 3 000 Md€ de dettes, alors…

Adieu à vous, je ne pense pas que nous nous reverrons. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (12 avis)
Loading...

Sciences Po interdit l’usage de ChatGPT.

Nous y sommes, les masques tombent. Le Directeur de Sciences Po condamne fermement ChatGPT et menace du pire tout utilisateur dans sa boutique.

La raison invoquée est le plagiat.

Que fait-on à Sciences PO ? On apprend les pensées précédentes, évidemment. Mais surtout on vous apprend comment utiliser ces pensées, partant du principe que connaître ces pensées, pouvoir les citer, va vous donner un tel avantage sur les autres qu’ils se sentiront obligés d’admettre que l’utilisation que vous en faites est la bonne.

En clair Sciences Po impose sa vision des choses à ses étudiants, chargés de la répandre. L’effort de mémorisation devient une garantie d’intelligence. C’est une escroquerie intellectuelle.

C’est ce privilège de l’enseignant que l’application ChatGPT explose. D’où la colère des enseignants de Sciences PO et leur réaction primaire régressive.

Les argumentations de nos penseurs, aux grands renforts de citations — apprises ou déjà copiées –, vont faire face à une concurrence elle aussi outillée. Seule l’intelligence personnelle des protagonistes fera la différence lors de discussions politico-philosophiques.

Enfin, c’est de cela qu’ont peur les responsables actuels de l’enseignement à Sciences Po. Rien ne dit que c’est ce qui va se passer… l’avenir ayant une capacité à surprendre illimitée.

Mais en définitive :

L’action est beaucoup moins complexe que la pensée et ses cohortes de débateurs.

Il est tout bêtement possible que ChatGPT ramène les choses à leurs dimensions réelles, permette des synthèses rapides et justes. Qu’alors les prises de décisions matérielles, débarrassées des discussions pédantes interminables, puissent être plus vives et plus pragmatiques.

Ce serait cela le progrès. Un avenir débarrassé des pédants, des sachants usurpés.

Ce qui hélas ne supprimera pas les cons… mais c’est un autre sujet. N’est-on pas tous le con d’un autre ?

Bien à vous. H. Dumas

PS : Deux exemples des réponses de ChatGPT pour éclairer le débat

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,33 sur 5 (6 avis)
Loading...

Les 3000 milliards de dettes des joueurs étatistes.

Il suffit dans une famille d’un seul joueur ayant accès au patrimoine familial pour la ruiner.
Le joueur croit à ses martingales qu’il assimile à l’intelligence, qui lui permettent d’imaginer qu’il maîtrise le temps autrement que par la qualité de son travail.
Il croit que le jeu va réduire le temps et la distance entre lui et le capital. Il n’a pas compris que le capital n’a pour accès que l’accumulation et la transmission, comme seuls outils la compétence et l’intégrité.
Tout ce que possède sa famille sera transformé en mise potentielle dans la tête du joueur, puis en perte irréversible jusqu’à la ruine totale débouchant souvent sur le suicide.
Le joueur ignore ses pertes qu’il ne doute pas de régler — et bien au-delà — avec ses martingales.
Le joueur est indécrottable. Le malheur qu’il génère l’indiffère.
Pour le joueur la dette n’existe pas, elle est la contrainte éphémère justifiée par l’avenir paradisiaque que préparent ses martingales.
Pour l’observateur, la réalité économique du joueur est le résultat entre ses mises et ses pertes. Mais pas pour le joueur, pour qui elle résulte du potentiel familial restant pour miser et du gain espéré transformé dans sa tête en certitude.
Cette vision déformée de la réalité n’a pour le joueur qu’une limite : la ruine totale et irréversible.
Que dire face à un pays dont les hommes de l’Etat sont des joueurs et où la majorité du pays adhère au jeu, en est l’acteur ?
Qu’espérer pour ceux qui dans ce pays ne sont pas joueurs, respectent le capital, le travail, le mérite et l’intégrité ?
C’est la situation de la France.
L’emprunt est la mise de jeu. Peu de personnes en ont conscience.
L’emprunt pour consommer est une perte certaine. Le gain, dans ce cas, se résumant à la satisfaction de l’usage du bien acquis, rarement aussi intense qu’espérée. Emprunt remboursé, la voiture payée 20 000 € ne vaut plus que 10 000 €. Le joueur a perdu la moitié de sa mise.
L’emprunt pour investir est pire. L’investissement est un pari sur l’avenir que peu de parieurs sont capables de faire. Si l’intuition n’est pas particulièrement aiguisée, les pertes sont vites abyssales.
Ce qu’il ne faut pas perdre de vue.
La dette de 3 000 milliards d’Euros de la France, version Maastricht, explique la psychologie prédatrice des hommes de l’Etat, puisque pour faire face à cette dette l’état ne dispose que de sa fiscalité, de la violence fiscale.
Cette somme est nettement inférieure à la réalité, elle ne tient pas compte des engagements hors bilan, de provisions telle que la retraite des fonctionnaire, etc.. .
En réalité la France est composée de plus de 50% de joueurs qui misent l’argent public en espérant des gains illusoires. C’est leur majorité qui permet de jouer avec l’argent public. Ils attendent du jeu la même chose que tous les joueurs, l’accès à la félicité sans effort personnel. Ils croient dur comme fer à leur martingale, au point que nul n’est audible s’il leur dit la vérité.
Les deux conséquences
La ruine certaine du pays et, la précédant, le pillage par la force publique de tous ceux qui possèdent.
In fine, le suicide collectif par la guerre extérieure ou civile.
Ça tombe bien, les deux choix sont possibles aujourd’hui.
Conclusions
Tous ceux qui sont pris, conscients ou inconscients, dans les filets de la fiscalité, normale ou exceptionnelle, qui se sentent personnellement visés, qui croient que leur dossier peut faire l’objet d’une appréciation personnelle et trouver une solution, se trompent lourdement.
Ils sont en réalité pris dans un engrenage collectif de dettes de jeu, dans lequel ils encourent la ruine, comme tout le monde. Il n’y a pas d’issue personnelle.
C’est aussi simple que cela. La majorité des Français et la totalité de leurs hommes de l’Etat jouent au casino avec l’argent public. Nous encourons tous la ruine.
Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...