Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Le sparadrap du capitaine Haddock !

Le sparadrap du capitaine Haddock !

Alors qu’il venait d’être désigné comme candidat à l’élection présidentielle à l’issue de la primaire de son camp, François Fillon avait répondu à Alain Juppé, qui célébrait « le modèle social français », que celui-ci n’existait pas. Autrement dit qu’il était mort. Dès le lendemain, chapitré par Bernard Accoyer, Fillon se dédisait et renvoyait le remplacement de ce modèle aux calendes grecques. Les amateurs de Tintin évoquent lors de tels épisodes le sparadrap du capitaine Haddock.

Le « modèle social français » colle en effet aux doigts de la classe politique française. Rien d’étonnant : les prestations sociales dans notre pays représentent la moitié des dépenses publiques. Aucune politique alternative n’est possible sauf à réduire drastiquement les dépenses sociales. En l’état, aucun parti politique ne le propose. Nous allons donc continuer notre chemin de croix, avec des soulèvements successifs des diverses catégories mécontentes, jusqu’à ce qu’enfin une de ces jacqueries se transforme en révolution. Mais celle-ci ne sera pas la révolution des actifs. Il n’y en a plus assez. Ce sera la révolution des ayants droit.

Au terme d’inévitables épisodes dramatiques, lasse de défendre des avantages qui n’en sont plus, la population cherchera un homme fort et inévitablement le trouvera. Il serrera la vis de tout le monde, à l’exception de ses affidés, et vogue la galère. Ce scénario est celui de la révolution française et de toutes les révolutions du même type. Il fait partie des constantes historiques. Pour y échapper, il n’y a qu’une solution : la réforme. Tout le monde a le mot à la bouche, mais de là à passer à l’acte, il y a un abîme. Celui qui sépare les volontaires et les velléitaires.

Aujourd’hui, en France, la population est velléitaire. Pourquoi ? Parce qu’elle ne va pas si mal que cela. Il y a pourtant 25 millions de Français qui ne s’en sortent pas, mais avec la débrouille, ils s’en sortent quand même. Plutôt mal, évidemment. Mais il y aura toujours un Mélenchon quelconque pour les aider à se défouler. Ils vivront d’expédients, mais sans mourir de faim. Rappelons que la famine a joué un rôle décisif dans la révolution de 1789.

La seule chance sérieuse de réforme est l’Europe. Elle est aujourd’hui vouée aux gémonies par un nombre croissant de Français qui ne voient en elle qu’un facteur de mesures attentatoires à la liberté, sans parler de son coût que des éditorialistes peu informés brandissent à l’envi alors que nous ne laissons que 9 milliards à la caisse commune européenne. Il est vrai qu’en France on a une façon assez particulière de compter, puisque la SNCF par exemple se vante de faire des bénéfices alors qu’elle reçoit 19 milliards de subventions.

A ce stade de dévoiement du débat politique, les bras vous en tombent. Si l’on peut faire gober n’importe quoi au peuple, on n’est plus en démocratie. Si l’on peut réduire l’échange public d’idées à quelques plateaux télévisés où l’on retrouve jour après jour les mêmes cachetonneurs, il n’est pas possible d’espérer quelque lumière. Comme le disait Coluche, « à la télévision ils ne peuvent pas dire la vérité, il y a trop de gens qui regardent ». Pourtant, il y a dans ces débats des journalistes intelligents et informés – j’en connais – qui pourtant se taisent quand ils devraient parler. Ils illustrent en fait la formule bien connue selon laquelle il y a deux catégories de journalistes, ceux qui la ferment et ceux qui sont au chômage.

Les lois qui mettent la Sécurité sociale en concurrence et rendent donc au peuple sa liberté de choix et son aisance financière figurent au Journal officiel. Il suffit de les appliquer. Ceux qui le font se heurtent à des magistrats qui leur disent que ce qui est écrit n’est en fait pas écrit, en raison du caractère surnaturel de la Sécurité sociale. Cette disparition de lois écrites est un phénomène physique qu’on ne s’explique pas si l’on n’est pas soi-même imprégné de la mystique sociale. Il est plus facile d’être canonisé que mentalement libéré de la Sécu !

La réalité va pourtant s’imposer. Il suffit pour cela qu’un nombre suffisant de Français dignes de ce nom, c’est-à-dire épris de liberté, usent de leur droit et fassent front aux actes d’intimidation des caisses de sécurité sociale, en attaquant leurs responsables en extorsion. Les articles du code pénal punissant celle-ci sont de nature à dissuader tous ceux qui pratiquent ce sport dangereux. Surtout quand ils se croient protégés de la loi par ceux qui sont censés la faire respecter !

La foule se meut lentement. Nous avons permis à un demi-million d’entrepreneurs de sauver leur entreprise en s’assurant librement. La performance est belle, mais incomplète. Il faut aussi libérer la foule des salariés. La lutte désormais est entre le mouvement et l’immobilisme. Même dans les dictatures sanglantes, des hommes et des femmes luttent pour leur liberté. Alors pourquoi pas en France ?

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
275 vues

Ouf !

L’unisson est rassurant, souvent hypocrite, parfois démagogique. Toujours soporifique.

Les dissonances sont donc la plupart du temps bienvenues. Même Mozart les a mises en avant. L’inconvénient, c’est la cacophonie.

La vie politique passe malheureusement à la vitesse de l’éclair d’un extrême à l’autre, de la cacophonie à l’unisson, de la polémique à l’ennui. À l’aune des intérêts passagers de ceux qui la pratiquent.

La constitutionnalisation du droit à l’avortement (que l’on appelle enfin par son nom plutôt que par un acronyme apaisant) est de cette nature.

La cacophonie, c’était pour la Loi Veil. La seule qui méritait un débat et un vote.

L’ennui, c’est pour la constitutionnalisation de la loi Veil : inutile et démagogique.

Mais l’essentiel est accompli. Tout le monde est content, rassuré après la bouffée de peur ressentie par 66 millions de Français, des beaux quartiers jusqu’aux banlieues, saisis par les foucades d’un parti républicain américain supposé, sous l’emprise de Trump, faire la loi en France et mettre en péril un bien commun précieux.

L’événement, tant il est insignifiant dans un pays laïque et fier de l’être, aurait pu passer sous silence, s’il n’avait été amplifié par une presse affriolée par quelques députés en mal de célébrité.

L’enjeu était ailleurs. Pour le législateur, l’essentiel n’est jamais à rechercher dans l’impact de la loi votée. Il est dans ce que l’on devra en dire.

Pour le gouvernement et la majorité, la loi est « historique », non pas pour le droit qu’elle accorde aux femmes mais parce que la France est le premier Etat dans le monde à avoir voté un texte constitutionnel sur le sujet. Peu importe qu’il soit utile ou inutile, intelligent ou imbécile. Il est historique pace qu’unique.

Pour la gauche, c’est une victoire – puisque c’est elle qui l’avait proposé – et qu’ainsi elle s’inscrit comme le parti de la liberté des femmes qui, jusqu’à présent, lui était disputé au nom de Simone Veil. On peut ainsi évoquer les mannes de Gisèle Halimi et démontrer à tous que sans la gauche, il n’est pas de progrès sociétal. Même si l’initiative du droit à l’avortement revient au seul Valéry Giscard d’Estaing.

Pour le RN, c’était le seul moyen de faire oublier son opposition virulente à la tête de manifestations familiales d’où les préoccupations électorales n’étaient pas plus étrangères hier qu’aujourd’hui.

Pour la droite qui s’accroche à n’importe quelle aspérité pour éviter la dégringolade, c’est la fin de sa ringardise.

Et tout cela fait un texte vanté par tous comme la preuve de la victoire d’un peuple acharné à se persuader que sa liberté est en danger.

Relayée par une presse extatique, la modification constitutionnelle apparaît d’ores et déjà pour ce quinquennat comme un succès gaulois sans précédent, qui sera dignement célébré par les druides d’un parlement unanime dès l’aube du 6 mars prochain.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
146 vues

Trahison !

Il fut un temps, pas si lointain, où il n’était pas mal porté de se prétendre bon français tout en collaborant avec un régime fasciste.

À leur crédit, les Vichystes pouvaient avoir peur. La France avait été vaincue et l’occupant affirmait sa puissance. Les Vichystes étaient lâches et, parce que lâches, excusables.

Nos Poutiniens d’aujourd’hui n’ont même pas l’excuse de la lâcheté. Sans vergogne, ils trahissent, anticipant, sans se battre, la victoire de l’ennemi. Par opportunisme, par bêtise, par intérêt ou par mauvaise foi pour régler son compte à un autre ? Peu importe.

Il fut un temps, pas si lointain, où la délation n’était qu’un exutoire. Ceux qui l’ont pratiquée croyaient avoir le Droit pour eux. Mais aussi l’excuse de la souffrance, et celle de la vengeance.

Peut-on, pour autant, cautionner la délation ? Evidemment non.

Le Poutinien n’en constitue pas moins pour la France une menace de mort. Il contribue comme complice à mettre notre pays et l’Europe sous le joug de celui qui nous a désignés comme ses ennemis définitifs et irrémédiables. Il fait commerce avec l’ennemi.

Les Poutiniens sont des traîtres qui ne risquent rien.

Il faut donc, sans jouer les délateurs, instruire leur procès, publiquement.

L’occasion nous en est fournie. Ce sont les élections européennes.

Et au moins, cher lecteur, par pitié, ne fais pas « Pfutt » ! Je ne suis pas gâteux.

Réfléchis.

Malgré tous ses défauts, réels ou ceux dont on l’affuble, il n’existe pas d’autre rempart que l’Europe contre la contagion de l’autoritarisme antidémocratique qui répand son virus mortel partout dans le monde. En Hongrie, en Italie, avec des tentatives en Suède et en Allemagne sans parler de la France où il sévit à droite avec un populisme renforcé et à gauche avec une idéologie dépravée par l’islamisme.

Même les États-Unis n’y échapperont pas avec Trump à nouveau aux affaires.

Poutine attend dans l’ombre, patiemment, la dislocation de l’Europe pour la mettre à sa merci et, sous l’œil bienveillant de Pékin, pour imposer sa loi de haine anti-occidentale.

Si Trump croit pouvoir s’en moquer grâce à la puissance de son pays, la riposte est pour nous impossible. Seuls, nous sommes trop faibles. Il n’y a que l’Europe pour nous offrir la base de la reconquête.

Ou nous serons une nation vassale ou nous serons un pays libre en fonction du choix que nous ferons soit en faveur d’une Europe libre et indépendante, soit d’une Europe inféodée à Poutine.

On connaît les deux listes complices de Poutine.

On sait déjà qui s’est soumis et qui résiste.

L’enjeu de cette élection, c’est notre survie.

Reste à prouver que la démocratie n’est pas un vain mot.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 3,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
171 vues

Lettre ouverte à Dupont-Moretti

Monsieur le Ministre,

Pour le confort de l’écriture je vais vous appeler DM, n’y voyez aucune familiarité ni manque de respect

Nous nous connaissons. Enfin, je vous connais. J’étais à la 17ème, poursuivi en diffamation toujours par les mêmes escrocs, quand vous plaidiez pour Henri Guaino.

Une plaidoirie désespérée mais cohérente que votre client avait lui-même sabordée lors de son droit au dernier commentaire.

Il me parut alors nettement que vous êtes intelligent. Mais, surtout et bien plus, que vous avez tout compris. Bien plus donc, parce que l’intelligence est assez répandue et en avoir n’est ni un exploit ni suffisant. Par contre, tout comprendre est lié au hasard des situations qui nous sont données de rencontrer, des analyses que nous en faisons, des motivations qui nous animent, de notre humanisme, de notre caractère et de sa maîtrise.

Le fait que vous ayez tout compris et que vous ne disiez rien me trouble, ou plutôt que vous ne disiez pas la vérité que vous connaissez parfaitement.

Par exemple

Le Front National, maintenant RN vous fait peur. De mon point de vue à juste titre.

Cependant vous n’ignorez pas qu’il n’est que l’aboutissement de la politique pratiquée par ceux que vous côtoyez, et je ne vous entends rien dire à ce sujet.

Le RN n’est rien d’autre que la confirmation officielle, sans complexe, des turpitudes de la classe politique depuis cinquante ans.

C’est à dire : le corporatisme outrancier, le pillage au nom de l’intérêt du plus fort, l’Etat définitivement transformé en outil au service de ses amis, le repli identitaire, la délation comme lien social, la justice en relais justificatif de la force, les boucs-émissaires sacrifiés en écran politique, tant de choses dont on connaît les tenants et les aboutissants.

Tant de choses pratiquées à grande échelle, cachées derrière des logorrhées de formules faussement chiffrées, tant de pillages et de viols moraux pratiqués par Bercy, tant de mépris pour les hommes et pour leur conscience que l’avènement naturel d’une maffia décomplexée à la tête de ce type d’organisation de notre nation est logique.

Le RN est la suite évidente des politiques passées et non une fantaisie anachronique de la volonté populaire. Faire semblant de s’en étonner et en reporter la responsabilité sur la population est le fait d’hommes de l’Etat crapuleux. J’ai du mal à vous imaginer adhérant à cette crapulerie de l’histoire.

Pourquoi DM, sachant tout cela, vous n’êtes pas celui qui exige le retour à la constitution, la vraie, celle des articles de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ?

Comment pouvez-vous permettre que vos procureurs insultent la justice en couvrant les pillages et les meurtres économiques journaliers de Bercy, sa banqueroute frauduleuse, sa pyramide de Ponzi qui voit cette boutique emprunter encore et toujours pour payer ses précédents emprunts, jouer avec notre capital commun et le perdre obérant ainsi notre présent et l’avenir de nos enfants ?

Comment pouvez-vous vous taire alors que vous avez tout compris et connaissez la fin ?

Et oui, figurez-vous DM que pendant que je subis stoïquement diffamations et insultes de la part de la majorité de vos procureurs, alors que la majorité de vos juges regarde ailleurs, je pense à vous, et je me dis : partira-t-il à Londres avant le 18 Juin, que je l’y rejoigne ?

Je pense être capable d’y concocter pour vous les phrases codées genre « les bananes sont mûres »

Bien à vous. H. Dumas

PS:

Vous le savez DM, il n’y a qu’un seul ciment collectif possible : la confiance, qui ne peut exister que par : la transparence.

Or, internet apportant la transparence, il ne tient qu’à vous d’installer la confiance.

Je vous propose la suppression de tous les impôts et taxes.

Leur remplacement par une cotisation volontaire… mais publique.

Le résultat sera spectaculaire et Bercy pourra être alors transformé, à juste titre, en musée de l’horreur fiscale.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,89 sur 5 (9 avis)
Loading...
204 vues

Français, choisissez la liberté !

Français, choisissez la liberté !

Les crises se succèdent en France, marquant l’incapacité du pouvoir à régler les problèmes du pays. Les agriculteurs succèdent aux banlieues, qui succédaient aux gilets jaunes. Les salariés ne tarderont pas à entrer dans la danse. Tout le monde aura dansé, aucune difficulté n’aura trouvé de solution. Mais enfin, que se passe-t-il chez nous ? vont se dire bien des Français. Sur les plateaux de télévision, on n’aura pas davantage compris les évènements. Bref, on est dans le noir.

Pourtant la crise française peut s’expliquer aisément. Un pays moderne a certes des institutions complexes, car elles doivent permettre au pouvoir de résoudre des difficultés qui demandent de la part des acteurs publics une certaine technicité. Mais n’exagérons tout de même pas. Il y a, dans notre pays, comme dans tous les autres du monde occidental, des diplômés de l’enseignement supérieur qui sont capables de résoudre n’importe quel problème du monde moderne. Pourquoi les politiciens n’arrivent-ils pas à en faire autant ?

La réponse est tragiquement simple. On a mis à la tête de nos pays des jeunes gens (certains déjà devenus vieux) qui n’ont aucune expérience de la vie. Dans le monde romain existait le cursus honorum, parcours balisé qui menait les meilleurs d’une fonction à une fonction plus élevée et dotait les élus d’une expérience sans égale. En France, la troisième et la quatrième République fonctionnaient ainsi. Elles se sont l’une et l’autre mal terminées par la faute des chefs suprêmes. Car le processus de sélection s’arrêtait au moment où il fallait choisir le responsable ultime. Là, c’était un jeu de quilles. Il s’agissait plus de démolir les candidats au pouvoir que de choisir le meilleur. On a donc eu le plus mauvais.

Les hommes d’Etat sont rares. Il y faut de la culture et une vision. C’est ce qui nous a manqué depuis qu’il y a près de quarante ans la France a choisi, avec les autres Etats de la Communauté, de créer un marché intérieur, c’est-à-dire de supprimer toutes les frontières entre les Etats européens. Les conséquences allaient être évidentes en ce qui concerne nos institutions nationales. Elles allaient, les unes et les autres, se trouver en concurrence. Chacun sait que dans ce type de situation un tri sévère s’opère. Les institutions les moins performantes disparaissent au profit des plus efficaces. La France a cru qu’elle pouvait à la fois faire l’Europe du marché intérieur et conserver les institutions qui le niaient. Le résultat, nous le voyons aujourd’hui, est catastrophique pour notre pays. L’économie est exsangue, les hôpitaux sont dévastés, l’enseignement sombre dans la médiocrité, et tout le monde est mécontent. Tout cela parce qu’on a refusé avec horreur l’idée de concurrence.

Le refus le plus spectaculaire, et qui est finalement la cause de tout, est celui de mettre en concurrence la Sécurité sociale. Le traité européen de l’Acte unique, signé en 1986, prévoit que la Sécu, comme toutes les autres activités, serait mise en concurrence à partir de 1993. La France a mis toute son énergie à empêcher cette échéance. Or celle-ci était la condition de la survie de nos entreprises et du bien-être de nos citoyens, car les autres pays de l’Union respectaient (plus ou moins bien) cette disposition, qui les mettait en position avantageuse par rapport au nôtre dans la compétition internationale. Tranchons le mot : la France s’est suicidée pour sa Sécu !

Je suis bien placé pour en parler, car je me suis consacré à lutter pour l’application en France des dispositions européennes. Combat très difficile car mené non seulement contre les politiciens français et l’administration, mais contre la justice qui en l’occurrence n’a pas mérité son nom puisqu’elle a violé les lois sans le moindre scrupule. Plus de 500 000 Français ont pu, grâce à notre lutte, sauver leur entreprise en échappant à l’URSSAF et aux autres caisses sociales. Mais il reste encore trop de prisonniers de la Sécu. Ils n’ont pas osé se libérer. Il faut maintenant une grande libération nationale. Nous allons la mener. J’espère simplement que les Français se souviendront que le premier mot de la devise de la République est « liberté » !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
191 vues

Fatal ?

Peut-on dans les deux ans qui viennent empêcher ce qui se prépare à bas bruit depuis 40 ans ?

C’est la question posée aux Etats-majors politiques qui, sondages à l’appui, lancent le branle-bas de combat contre le Rassemblement National.

Évidemment non.

D’abord parce que la stratégie de la peur a fait long feu. Stratégie stupide, elle n’a pas résisté à l’usure. Éculée, elle est remisée au rang des âneries. L’extrême-droite est entrée dans l’orthodoxie.

Ensuite parce que les partis se sont trompés de combat. Ce n’était pas, à l’évidence, les cris d’orfraies du FN ou du RN, qui trouvaient du crédit auprès d’un certain public, qu’il fallait combattre, mais le silence de partis de gouvernement coupables de paresse et de lâcheté.

Enfin parce que l’essentiel consistait et consiste encore, fonction naturelle d’un parti politique, à apporter un remède aux maux dont souffre la France.

Mais de cela, il n’est pas question. L’hésitation et le silence sont leur réponse lorsque ce n’est pas le plagiat des idées de ceux qu’ils devraient combattre.

Le populisme fait donc recette sur tout l’échiquier.

Avec son heure de gloire en faveur de l’extrême gauche, le voici revenu au sein du RN,  son berceau d’origine.

Conforté par une Marine Le Pen, sereine en Mémé popote entourée de ses chats, et transfiguré par un Jordan Bardella en porte-flingue aux aguets, il s’adresse aux gens doués du “bon sens près de chez eux” qui croient aux solutions simples. Ils sont pléthore.

Cela fait trop de monde pour des partis à la ramasse qui n’ont pas beaucoup de temps.

Non pas pour éviter l’illusoire catastrophe fasciste annoncée par une gauche exsangue, mais simplement pour éviter à notre pays la disqualification promise à ceux qui cèdent aux promesses des charlatans. C’est bien aussi grave.

La Pologne l’a vécu, la Grande Bretagne en souffre, la Hongrie succombe et l’Italie commence à réaliser sa gaffe.

Alors de deux choses l’une.

Ou nous acceptons de boire le bouillon de 11h. Et c’en sera fini à midi. C’est-à-dire après les Européennes.

Ou les partis de gouvernement – s’ils existent encore – se battent enfin, sans faux fuyant, pour remettre la France sur les rails.

Le temps presse.

Encouragement ou vœu pieux. À eux de répondre.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 3,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
286 vues

Face aux hommes de l’Etat et à la servitude qu’ils exigent : M. Navalny.

L’affaire Navalny est incontestablement un drame politique, une atteinte inacceptable à la liberté politique, au droit fondamental d’expression sans lequel la liberté ne peut pas exister.

Ce qui est pathétique dans cette affaire c’est sa montée en puissance. En février 2011, à travers son parti Russie unie, M. Navalny déclare le parti de Poutine comme « le parti des voleurs et des escrocs ».

En février 2024, que ce soit par épuisement de harcèlement ou par un meurtre direct — ce que nous ne savons pas encore — M. Poutine finit par assassiner M. Navalny.

Treize ans, il n’aura fallu que treize ans pour que la vérité soit éradiquée en Russie.

Ceux qui croient que la mémoire de M. Navalny restera dans l’histoire se trompent. Seule, si elle a lieu, la disparition de Poutine marquera l’histoire. Elle n’est pas encore écrite.

Quant à la liberté, elle n’existe que par intermittence, ceux qui l’espèrent passent plus de temps à cela qu’à la vivre.

Ceux qui comme moi, traitent Bercy de ramassis de voleurs et d’escrocs ne peuvent pas attendre une autre conclusion que celle vécue par M. Navalny.

La preuve

Prendre de l’argent aux gens, par quelque méthode que ce soit, en prétendant leur fournir en échange un bien ou un produit, puis perdre cet argent tout en ne fournissant pas l’intégralité de la prestation promise : c’est une escroquerie.

C’est exactement ce que fait Bercy, en nous imposant de lui fournir la plus grande partie de nos gains, puis en transformant une grande partie de ces sommes en une dette à notre charge, tout en ne réalisant pas l’intégralité des promesses qui justifiaient les demandes de fonds.

Bien plus, Le Maire, chef de cette bande, est venu à la télévision culpabiliser les donateurs en leur expliquant que leur croissance, donc le résultat de leur travail, étant insuffisante, les prestations qu’ils espéraient seront réduites, et probablement leurs cotisations augmentées. Alors que c’est lui, Le Maire-Bercy, qui entrave la France.

C’est Madoff qui explique à ses préteurs ou actionnaires qu’il faut qu’ils donnent plus s’ils veulent retrouver leur argent !!!

Le Maire, décidemment en verve, nous disait aussi il y a peu, qu’il allait saisir les avoirs des Russes, que par ce biais il allait réduire ce pays, ses dirigeants et ses habitants, et rapidement gagner la guerre déclenchée en Ukraine. Avouant ainsi la violence des saisies matérielles du bien d’autrui, assimilées par lui à des actes de guerre.

Donc les choses sont claires, Bercy est un escroc qui harcèle et tue… et le sait.

Mais, il n’est pas plus possible de le dire qu’il n’a été possible à M. Navalny de dire leurs quatre vérités aux hommes de l’Etat russe.

Le Point

Ce journal a publié ce papier hier : LE LIEN.

J’ai adressé au journal ce commentaire :

« Poutine représente un régime inacceptable liberticide et assassin, la mort du résistant à ce régime Navalny, quel que soit son parcours, est une honte humaine.

Mais Bercy est un escroc en faillite, qui oppresse, ruine et tue par ce biais et il ne faut rien dire, si ce n’est applaudir et souhaiter plus.

Où est l’erreur ? »

Par retour j’ai reçu ceci du Point :

Certains appellent cela une démocratie, pensent que ce n’est pas une dictature car Bercy n’a pas à être critiqué ou montré tel qu’il est, puisque la majorité trouve cela très bien.

Les quelques contestataires sont des « fraudeurs » qui doivent être poursuivis, enfermés et pourquoi pas éradiqués.

Il n’y a pas de place pour la liberté d’expression, pas de place pour la critique, pas de place pour le constat vrai des choses, le déni emporte tout.

Mais attention, nous ne sommes pas dans une dictature, puisque les opposants sont des fous, des inconséquents qui ne comprennent rien. Les hommes de l’Etat sont nos sauveurs, leur faillite est notre faute, notre responsabilité, voire celle de quelques milliardaires… en vérité c’est nous qui ne sommes pas à leur hauteur et à celle de leurs partisans. Qu’on se le dise.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,50 sur 5 (8 avis)
Loading...
189 vues

Voici pourquoi la France est une dictature !

Voici pourquoi la France est une dictature !

Etre le chef procure de nombreux avantages. Que ce soit dans une tribu primitive ou dans une puissance mondiale. Mais peu importe la taille de l’empire. Ce qui compte, c’est d’être le premier. Les chimpanzés, nos plus proches parents, constituent des sociétés hiérarchiques. Les hommes aussi.

Pourquoi Poutine veut-il à ce point être le chef qu’il lui faut tuer Navalny ? Pourquoi Macron veut-il à ce point être le chef qu’il n’ait pas d’autre souci que d’empêcher Cnews d’émettre ? Pourquoi Biden veut-il absolument rester président des Etats-Unis alors qu’il est manifestement dans le cirage ? Cela dépasse l’entendement.

Les sociétés humaines n’ont jamais vraiment résolu le problème du pouvoir. En théorie, il n’y a aucun problème. Le pouvoir s’acquiert par des élections libres et se quitte au terme d’un temps défini. C’est la raison pour laquelle Pierre Desproges avait décidé d’aller vivre en théorie, puisqu’en théorie tout se passe bien. Alors qu’en réalité, tout se passe mal.

Un pays a le droit d’être appelé un grand pays quand il respecte les règles démocratiques. Sinon, il n’est qu’une grande puissance. Et cela n’a rien à voir. Les hommes les plus heureux sont les habitants des grands pays. Ils se savent à l’abri de l’arbitraire. Cela leur donne une tranquillité d’âme que très peu d’êtres humains ont ressentie depuis qu’homo sapiens existe, c’est-à-dire depuis au moins 300 000 ans. Si le paradis existe, il doit ressembler à une de nos grandes démocraties historiques. Je mets évidemment de côté l’aspect divin du problème. Il est évidemment hors concours. Simplement, il faut y croire.

Si bien que le principal souci et la principale occupation de l’homme est de rester libre. Evidemment, il faut d’abord le devenir. Cela implique d’immenses et constants efforts. Le problème a été à peu près résolu en Occident depuis deux ou trois siècles. Les hommes se sont affranchis des régimes monarchiques, qu’ils ont parfois maintenus à titre symbolique, et dans l’ensemble on peut considérer qu’ils ont réussi dans leur parcours vers la liberté. Il leur a pourtant fallu livrer des guerres terribles contre les dictatures, mais ils les ont gagnées.

Aucune victoire, dans ce genre de conflit, n’est définitive. La dictature est une vilaine maladie qui n’est jamais complètement éradiquée. Et il y a toujours des moutons humains pour lui demander de les protéger, alors même que personne ne les menace. Quand un candidat dictateur a réussi à persuader le peuple qu’il le protègera, le chemin du pouvoir lui est largement ouvert. S’il n’est pas trop bête, il y durera des décennies. Comme le désir de liberté finit toujours par se rallumer, le dictateur devra se doter de forces de répression bien armées et bien organisées. Et ne pas hésiter à en faire usage. Ce qui nous ramène à Poutine. Et à bien d’autres.

A ce stade de notre réflexion, se pose inévitablement un problème historique. Y-a-t-il des causes à la naissance des dictatures. En vérité, les causes sont multiples. Une guerre perdue, une crise économique, une catastrophe naturelle peuvent déséquilibrer gravement une société, au point qu’elle ne voit plus d’autre moyen de survie que de confier son destin à un dictateur. Une fois installé, il n’a guère de mal à rester en place, sauf s’il comment l’erreur de permettre au peuple de reprendre sa liberté.

Mais il y a une autre cause à la constitution d’une dictature. Et elle est infiniment plus importante dans le monde moderne : il s’agit de l’Etat. Il y a deux cents pays dans le monde, et tous se sont dotés d’un Etat. La plupart ne sont que très peu démocratiques, et beaucoup sont d’authentiques dictatures. Quand un Etat arrive au stade où il prélève – fût-ce pour en redistribuer une large part – la moitié ou plus de ce que le pays produit, il est définitivement le maître à bord, et le maître en toutes choses. Le citoyen ne peut rien entreprendre sans l’aval de l’Etat, et d’ailleurs il n’entreprend rien que l’Etat n’ait lui-même décidé. Mesdames et Messieurs, nous venons d’atterrir en France.

La France est donc une authentique dictature. Il ne lui manque pour mériter vraiment ce qualificatif qu’une légère inflexion de la liberté d’expression du peuple. C’est précisément l’étape que le pouvoir vient de décider de franchir en confiant à un organisme ad hoc le soin de déterminer les personnes qui pourront prendre la parole dans les médias. On entend bien quelques cris d’orfraie, émanant de ceux qui ont compris le verdict de silence qui les frappe, mais le peuple reste sage. Cela fait en effet bien longtemps qu’il ne parle plus en public, même s’il râle en privé.

La suppression de la liberté d’expression en France émane d’un pouvoir minoritaire, mais conforté par l’absence de majorité alternative. C’est son principal atout. Mais il en a un autre. De taille. La personnalité du président de la République. Un psychiatre universitaire italien de renom avait prévenu les Français : avec Macron, vous allez souffrir. Il voyait en effet en lui un psychopathe que rien n’arrêterait dans sa quête de pouvoir.

Tout accident a des causes multiples. L’accident français a suffisamment de causes connues pour qu’on le sache inévitable. La seule inconnue, et elle est de taille, est de savoir s’il y aura un accident dans l’accident. Qui changerait tout. Les dés roulent.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
300 vues

Les défaillances de la justice empirent et sont inquiétantes.

L’organisation d’une démocratie est relativement simple. Le groupe se donne une constitution qui établit les règles communes. Ces règles doivent être suivies par tous les citoyens quelques soient leur fortune, leur position dans la hiérarchie sociale, le pouvoir qu’ils exercent ou leurs relations.

L’arbitre garant de tout cela est la justice, elle sanctionne sans faillir tout manquement à la constitution. Elle est un pivot essentiel. Enfin, dans l’absolu, parce que dans la réalité…

Notre constitution a établi quelques droits qui méritent d’être scrupuleusement respectés, tels que par exemple la liberté de penser, la propriété privée, la maîtrise des dépenses publiques.

On imagine tous la justice défendre et protéger ces droits.

Il n’en est rien et c’est grave.

Cet après-midi avait lieu une audience de consignation qui concernait une citation directe déposée par mes soins, visant deux artistes des pillages, par lesquels ils espèrent dissimuler leur faillite. A savoir M. Fournel le DG de Bercy, et une certaine Lormeau agent fiscal à La Rochelle. En cliquant ici la citation.

Affirmons, haut et fort, que Bercy à qui les fonds de la collectivité ont été confiés nous a trahi. Bercy a mis la France en faillite, c’est un fait incontestable. Pour le dissimuler Bercy accuse une partie non définie de la population qui serait des « fraudeurs fiscaux », lesquels sont abondamment dénigrés, à un degré tel que leur mort ou leur disparition parait être absolument nécessaire à la population, souhaitée, voire source de joie quand elle est annoncée.

De tout cela on peut conclure que Bercy a enfreint la constitution, que Bercy est un escroc doublé d’un agitateur qui met le lien social, donc le pays, en grand danger.

Que donc, Bercy doit être le plus tôt possible, avant que les dégâts soient irréversibles, traduit devant les tribunaux de ce pays.  Quand on dit Bercy, il faut entendre ceux qui dans cet organisme prennent ou ont pris des décisions allant dans le sens de la ruine du pays ou de ceux qui ont faussement accusé de « fraude fiscale » des Français innocents.

Revenons à la réalité

Donc, cet après-midi, à l’audience du TJ de La Rochelle, où j’étais convoqué, devait être fixée la consignation traditionnelle et donnée une date pour l’audience à venir de plaidoirie.

La parole a été donnée en premier au Procureur de La République.

Alors là, nous avons touché le fond, le pire est arrivé.

Cet homme, les cheveux en bataille du type sortant du lit, vouté, inaudible, jeune 35 ans environ, s’est levé est a dit ceci : « M. Dumas est un procédurier compulsif, je vous demande de l’arrêter en lui imposant la plus forte consignation possible, je propose 30 000 €, et une date d’audience la plus loin possible… »

Incroyable. La haine se lisait sur son visage, elle s’est exprimée par sa bouche.

Les juges l’ont suivi : 10 000 € de consignation et l’audience au 12 décembre 2024. On note au passage que j’ai 80 ans, un an pour moi c’est loin… J’ai fait appel en sortant.

Mais quand même ?

Dans quel pays vivons-nous, où les magistrats ne sont plus que des serviteurs du pouvoir, des CRS en robes noires ?

Faut-il casser des vitrines, répandre du fumier pour défendre la loi, la vérité ?

Quel serait alors le rôle de la Justice, si seule la violence et la force peuvent répondre aux escrocs, aux pillards, au motif qu’ils seraient au-dessus de tout soupçon, protégés par leur pouvoir tels des mafieux de haut rang.

Car entendons-nous bien, en agissant ainsi le procureur s’érige en juge avant même que le conflit soit exposé, le pire…

On ne peut pas dire qu’il soit voltairien : « ne pensant pas comme moi mais prêt à mourir pour que je puisse m’exprimer. »

Je n’avais jamais été témoin d’une telle bravade, sure de son impunité, violente, destructrice : « mais que font ces Juifs qui ne veulent pas quitter leurs usines, qu’ils partent et vite… » Ecœurant, jusqu’à la sidération.

Comment peut-on être procureur de La République et si partial ? A-t-il agi sur ordre ou de son propre chef, soumis à ses croyances, ses appartenances ?

Je n’en reviens pas.

Et pourtant, il en ainsi dans tous mes procès, que je perds systématiquement, mais la plupart du temps plus élégamment.

Je vais réclamer le jugement, que je vais avoir du mal à obtenir, qui peut-être oubliera la saillie du proc. Puis je vais déposer une plainte à La Chancellerie…du pipi dans un violon…

Mais, si Bercy en est là, demain Bercy emploiera la force pour dissimuler ses escroqueries et sa faillite, ce sera soit la guerre extérieure soit la dictature intérieure, l’une ou l’autre sont écrites dans l’attitude de ce jeune procureur.

Est-il cynique ou intoxiqué par une croyance déviante ? La suite le dira.          .

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...
282 vues

La France, un Etat “prodigalophile”

La situation est objectivement désespérée.

Les dettes, quelles qu’elles soient, ne pardonnent jamais. Toutes les dettes. Et la France ayant fait confiance à des aigrefins déguisés en bons samaritains est aujourd’hui non seulement ruinée, mais aussi dégoutée de l’effort, tant ceux qui lui ont volé ses capitaux les ont soupoudrés a des fins électoralistes personnelles au point que les bénéficiaires ne voient plus l’intérêt du risque, de l’investissement et du labeur, qui sont pourtant les seuls outils d’accès au capital, au progrès.

Peut-on imaginer que la situation pourrait être redressée ? Non.

Pour cela il faudrait une telle remise en cause des réflexes pavloviens qui structurent la population de ce pays qu’elle n’y survivrait sans doute pas.

Face à ce défi la jeunesse préfère la drogue, dure qui se consomme ou douce qui se rêve, mais peu choisissent la lutte, l’affrontement avec la réalité.

Ne parlons pas des vieux qui croient qu’être soignés et payés à rien faire est un acquis. Ce qui est bien la preuve que ce n’est pas le temps qui passe qui rend intelligent, il faut autre chose…passons.

Alors, que va-t-il se passer ?

C’est très simple, il est urgent de mettre la poussière sous le tapis, pas question de contrition, pas question d’assumer ses vols, ses injustices, sa dictature égalitariste.

Comment distraire une population au point de lui faire perdre ses repères, de l’empêcher de réfléchir : en instillant la peur.

D’abord l’inquiétude, puis la peur qui se développe quand l’inquiétude est « à température ».

Mais de là à obtenir la panique qui occultera complètement la réalité, il y a un pas que les alerteurs de Covid, de catastrophes climatiques, de dénonciations en tout genre, ne peuvent pas franchir, même avec l’aide des complotistes.

La seule solution c’est la guerre.

Nos hommes de l’Etat commencent à avoir une attitude et une rhétorique guerrière. Vous ne trouvez pas ?

Ils savent que leur position les amène rarement en première ligne, que les contraintes de la guerre ont peu de chance de les toucher, nous sommes leurs remparts, comme toujours. Tout ça est juste à peine plus discret que dans le cas du Hamas.

Les politiques dans les tranchées, c’est peu probable, ce n’est pas la tradition. Mais ce sont bien eux qui déclarent les guerres. La plupart du temps pour dissimuler leurs échecs. Tout cela est d’une banalité affligeante. Et, au final, des centaines de milliers ou de millions de morts, seuls les bâtisseurs de monuments commémoratifs y trouvent leur compte.

Donc : la guerre, ce sera la guerre…Dieu me préserve de me tromper au point d’être un jour du côté de ceux qui la souhaitent, parce qu’une fois lancée…

Qu’il garde ma mémoire intacte pour que je me rappelle que les hommes de Bercy, incompétents et prétentieux, en auront été les initiateurs…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
137 vues

L’oiseau-lyre

Aux élections, ce n’est pas comme à l’école. On n’a pas besoin d’être au niveau. Le cancre a tous les droits. Pas de « peut mieux faire » pas d’encouragement, pas de faux-fuyant. Le juge n’est pas un professeur qui veut la progression d’un élève. Il veut des résultats. Tout de suite. L’élu est sensé avoir le pouvoir absolu. Momentané mais absolu. Il doit s’exécuter.

Le juge, c’est tout le monde, c’est l’opinion publique, c’est n’importe qui.

Et l’opinion s’en fiche que le candidat soit au niveau de la fonction. Tant pis ou même tant mieux s’il n’y est pas. L’opinion veut l’élu qui réponde à ses attentes. Par n’importe quel moyen.

L’opinion publique exige pour élue une espèce rare : le dictateur obéissant.

Le choix d’un élu, c’est le choix par l’opinion publique du candidat qui aura le mieux exprimé le sentiment dominant de l’opinion à un moment donné.

Et qui s’y conformera. Le contraire du jugement de valeur.

Car le peuple aura de toute façon raison, même quand il désavouera celui ou celle qui a provoqué l’aventure. Quelles que soient les conséquences. L’opinion a droit à tous les retournements. Elle le sait. Elle en abuse. Au nom de la démocratie.

Nous vivons une époque étonnante où le rêve doit l’emporter sur la réalité.

Personne n’est content, tout le monde a peur de tout, mais l’inexpérience, voire l’inaptitude, est pourtant devenue gage de confiance.

Il suffit de n’avoir jamais été au pouvoir pour être légitime à y prétendre. C’est, en France, l’argument-massue de la prochaine élection présidentielle. L’expérience est discréditée.

Malgré sa stupidité, rien à opposer à un tel argument. Rien à opposer à la foi.

On est loin d’un programme et de son examen raisonnable et sensé.  Il ne s’agit de juger le candidat, ni sur sa valeur, ni sur son niveau. Seulement sur ce qu’on espère de lui.

On est dans le Métavers, le virtuel, ce qui n’est pas mais pourrait être. Il suffit de changer de casque pour changer de monde et voir ce que l’on veut voir.

Ainsi en est-il des élections qui se préparent dans le monde évolué des démocraties. Non qu’il s’agisse de faire le procès de la démocratie mais de constater que la démocratie exige de ses créateurs des qualités qu’ils n’ont pas.

Au premier rang desquelles le sens des réalités.

A l’école, la poésie permet à l’enfant d’échapper à la contrainte.

Dans la vie, ce sont toujours les réalités qui l’emportent.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
194 vues

La France est victime d’un coup d’Etat permanent !

La France est victime d’un coup d’Etat permanent !

Le socialisme, sous sa forme communiste, a profondément imprégné la mentalité européenne. L’Europe est encore loin d’en être guérie. Les Etats-Unis ont eux aussi subi cette influence, mais à un bien moindre degré. C’est la raison pour laquelle ils ont pu maintenir leurs dépenses publiques à un niveau acceptable pour l’efficacité économique. Le monde occidental, auquel il faut adjoindre le Japon, a ainsi pu conserver sa prééminence, même si elle semble parfois menacée par l’émergence des puissances asiatiques.

Le dictateur russe a été pris d’un frisson de toute puissance et nous ne savons pas bien lui résister, alors même que nous avons su abattre le nazisme et le communisme. Il y a en France, et dans d’autres pays européens, des soutiens de la Russie. Ce sont en fait des gens qui détestent l’Occident, sans qu’on sache vraiment pourquoi. Probablement parce qu’ils n’ont pas, dans nos pays, la place qu’ils pensent mériter. Peut-être aussi parce qu’ils trimbalent, dans les replis de leur inconscient, des miasmes de tendances racistes qui les font détester l’argent et l’économie libre, qu’ils assimilent à des comportements antichrétiens. Allez savoir !

Quoi qu’il en soit, le problème majeur de l’Occident est la place de ses élites dans la société. On le voit bien aux Etats-Unis où Donald Trump incarne les espoirs de ceux qui n’en peuvent plus d’une société où la bien-pensance de gauche (liée évidemment à un sens aigu de ses intérêts matériels) écrase tranquillement la dignité de ceux qui n’ont pas beaucoup plus que leurs bras pour s’en tirer dans la vie. Trump n’est évidemment qu’un opportuniste, mais la politique est faite de ce genre de personnage. Et il arrive qu’ils gagnent.

Bon an, mal an, l’Occident parvient à maintenir la liberté et la démocratie là où ses idées règnent. Mais tout cela est fragile. Rappelons-nous comment un pays civilisé comme l’Allemagne a pu tomber aux mains de la barbarie nazie. L’éminent penseur Friedrich Hayek explique cette catastrophe par l’emprise de l’Etat qui a soumis la société par des prélèvements obligatoires atteignant la moitié de la production et qui ont pour conséquence que rien ne peut se faire contre la puissance publique. Car la moitié de la production restant libre ne l’est pas en réalité, l’Etat édictant à tout propos ses règles dans l’ensemble de l’activité.

Par chance, d’autres éléments interviennent dans la survenue de la catastrophe totalitaire et parviennent à l’empêcher provisoirement. Il faut alors que les forces saines de la société se mobilisent et opposent un front résolu aux extrémismes. Cette bataille n’est jamais gagnée d’avance et la qualité humaine des dirigeants démocratiques fait beaucoup dans leur succès. Churchill, De Gaulle et Roosevelt furent portés à la tête du combat et celui-ci put être gagné. D’autres hommes n’auraient pas forcément obtenu le même résultat.

Ce long préambule nous a amenés à l’examen de la situation actuelle de la France. Elle est le pays civilisé où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés et où l’Etat intervient le plus. Elle est donc le pays le plus menacé par le totalitarisme. Le comportement de la minorité qui gouverne le pays a de quoi inquiéter. Ses représentants ont adopté un langage tout fait, dont l’expression la plus notable est dite lors des débats médiatiques, où tous les membres du pouvoir s’écrient en permanence : « Je ne peux pas vous laisser dire ! ». Tranchons le mot : les macroniens sont des dictateurs en puissance !

M. Macron lui-même a tout d’un dictateur. Il ne lui manque que le pouvoir d’imposer. Minoritaire au parlement, il ne peut compter que sur 250 000 gendarmes et policiers et 9 000 juges. Jusqu’à présent, cette troupe lui a suffi pour se maintenir en place. Il y a été puissamment aidé par le peu de consistance des oppositions. Mais il suffirait qu’un vrai mouvement de protestation se lève pour que le pouvoir soit emporté. « Pourvu que ça dure ! », disait la mère de Napoléon. Il est de fait que cela n’a pas duré.

L’histoire n’est jamais écrite d’avance, même s’il lui arrive de se répéter. On a cependant tout intérêt à méditer ses leçons si l’on ne veut pas être pris en défaut par les évènements. La France est en grand danger. Elle a laissé une immigration musulmane atteindre près de 20 % de la population, d’après l’Insee. Ces musulmans sont français. Ils ont donc tous les droits des citoyens. Beaucoup sont bien intégrés. Bien plus ne le sont pas. Tout l’enjeu de la vie démocratique français est là. Intégrer cette population dépend d’un seul facteur : son accès à l’emploi. Il ne peut s’agir d’emplois factices, mais de vrais emplois, dépendant d’une économie saine et libre. C’est la raison pour laquelle je me bats depuis des années pour faire appliquer par l’Etat français les règles sociales européennes, qui font de chaque citoyen non pas un assuré social mais un entrepreneur. Les lois sont votées. Il suffit de les appliquer.

La France est victime d’un coup d’Etat permanent qui consiste à ne pas appliquer les lois qui dérangent les idées du pouvoir. Chaque fois que j’en parle, je sens une immense gêne s’emparer de mes interlocuteurs. Beaucoup savent, tous se taisent. Parce que l’Etat est présent dans chacune de  leurs actions et qu’ils ont peur d’être mis à  l’écart. Je garde cependant confiance en notre pays : il a toujours su se redresser. Il le fera demain à nouveau !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
196 vues

LA CONFIANCE

Le groupe, quelque soit sa composition, deux personnes ou un million de personnes, n’a qu’un seul lien possible, un seul ciment : la confiance.

La confiance se perd de deux façons :

  • par la trahison de celui ou de ceux à qui on l’a donnée.
  • par l’introduction d’un dérèglement de la prudence, que suppose l’acte de confiance, la transformant en méfiance. Véritable poison qui tue la confiance de la façon la plus sûre et la plus douloureuse qui soit.

Lorsqu’au hasard du temps et de l’histoire une nation s’est formée, contre la réalité de l’homme qui migre naturellement au fil de ses besoins ou de ses intérêts, il a fallu pour cela que ceux qui la composent aient confiance entre eux, en leur objectif, en leur vision mutuelle de la vie. Ce que Yuval Noah Harari confond, un peu à juste titre, avec la croyance — confiance aveugle — dans son ouvrage «  Sapiens ».

Dans une nation ceux qui introduisent la méfiance portent la lourde responsabilité de tuer la confiance, donc de déstabiliser la nation pour le pire, la chienlit, voire la violence, la guerre.

Souvent la méfiance est introduite volontairement car la déstabilisation du groupe, qu’elle provoque, amène celui-ci à instinctivement désirer en compensation un pouvoir fort, voire une dictature. Les dictateurs sont les champions toutes catégories confondues du maniement à leur profit de la méfiance.

En France on peut répertorier deux incubateurs de méfiance :

  • Les complotistes :

Qu’ils aient tort ou raison quant au sujet qu’ils soulèvent, le simple fait irréaliste de l’attribuer à une catégorie d’individus, de les dénoncer, entame irréversiblement la confiance du groupe. Alors que les probabilités d’une action concertée, volontairement et de façon occulte, sont nulles dans une société ouverte où les actions sont toujours issues de simples alliances d’opportunités et doivent être démocratiquement combattues de la même manière, par d’autres alliances ponctuelles. La délation des complotistes est toujours hors sujet et participe à la survenance de la méfiance tueuse en créant des boucs-émissaires dont soi-disant il faudrait se méfier.

  • Les services fiscaux, Bercy.

Ici c’est le pompon. Bercy détruit la confiance, la pulvérise des deux façons possibles.

D’abord par la trahison. La dette incontrôlée et irréversible, sa constitution et ses conséquences, alors que les Français ont confié à Bercy la gestion totale de leur économie collective, alors que Bercy est composé exclusivement de l’élite de la nation que l’on appelle « les hommes de l’Etat », que donc cette trahison est lucide, volontaire, calculée, arme de pouvoir.

Ensuite par l’introduction, à dose létale, de la méfiance pour dissimuler ses responsabilités dans la dette suicidaire. Pour instiller cette méfiance Bercy a inventé un bouc-émissaire «le fraudeur fiscal ». Pour crédibiliser ce bouc-émissaire Bercy a créé des brigades de vérificateurs armés, peu scrupuleux, bénéficiant d’une totale impunité. Ainsi non seulement Bercy a introduit la méfiance entre Français, mais aussi la terreur fiscale puisque la crédibilité de la combine demandant une foule de fraudeurs fiscaux inexistante il faut qualifier de la sorte des innocents.

Bercy c’est la méfiance à tous les niveaux. Entre les Français, entre eux et Bercy.

Cette méfiance est instillée volontairement, la déstabilisation qu’elle génère appelant instinctivement à un pouvoir fort, une dictature, que les hommes de Bercy n’hésitent pas à s’approprier au détriment de la démocratie.

C’est Bercy qui tuera la France si les Français ne tuent pas Bercy.

Bien à vous. H. Dumas.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...
268 vues

Coïncidence ou théorème ?

Nous faisons bien souvent l’étrange constatation que plus on met de terroristes hors d’état de nuire, plus il semble qu’il y ait de fous en liberté… Tout bien compté, le nombre des fous serait donc inversement proportionnel à celui des terroristes.

Il est grand temps, si ce théorème était vérifié, de prendre en considération les revendications des psychiatres !

Ou de considérer que la maladie mentale -du moins celle qui conduit à se saisir d’un couteau pour agresser le premier venu – est plus une affaire de sécurité nationale que de santé publique…

Et de confier le ministère de la Santé au ministre de l’Intérieur.

Surtout pas le contraire, à moins de vouloir jeter ensemble sur la voie publique les malades et les terroristes !

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
224 vues

Les troupes n’attendent plus qu’un ordre !  

Les troupes n’attendent plus qu’un ordre !

Je n’ai jamais eu le culte du chef, même si je sais que dans l’espèce humaine le mâle dominant est une réalité à laquelle on ne peut échapper. Les sociétés humaines sont des sociétés hiérarchiques, et l’histoire n’est que le récit des efforts de certains pour accéder au statut suprême. Puis pour y demeurer. Voyez les contorsions de Macron pour conjurer la fin de son mandat, fixé à un maximum de dix ans par la Constitution. Il ne cesse de dire que cette mesure est stupide !

Hormis Cincinnatus, retourné à sa charrue une fois son mandat terminé, on n’a guère d’exemples de chefs revenus paisiblement chez eux une fois leur pouvoir résigné. Les sociétés occidentales ont fini par trouver un modus vivendi avec le statut du chef. Nul démocrate ne doit tenter de le conserver s’il n’en a pas le droit. Les choses se passent plutôt bien à cet égard, quelles que soient les tentations. Mais c’est un combat permanent, car il n’est pas de plaisir supérieur à cette « délicieuse expansion du moi » qu’a si bien décrite Bertrand de Jouvenel.

Il n’empêche que la plupart des défaites sont dues à un mauvais chef. Il ne s’agit pas que des défaites militaires. Les échecs économiques, qui sont une forme de guerre, ne font pas exception à la règle. La France illustre parfaitement cette règle. Elle connaît en ce moment un véritable désastre, qui est le résultat de plusieurs décennies de mauvaise gouvernance.

Tout a commencé à la Libération, pour ne pas parler de la grave défaire militaire de 1940 et de l’occupation allemande. Les communistes ont réussi à effacer la période de collaboration avec l’occupant, qui n’était que l’application des consignes soviétiques, et qui prit fin avec la rupture du pacte germano-soviétique. Ils finissent la guerre dans le camp des vainqueurs et pèsent près du tiers des voix aux premières élections françaises suivant la Libération. De plus, note le général de Gaulle, ils sont armés. Leur doctrine va marquer les huit décennies suivantes, jusqu’à aujourd’hui. Et maintenant encore, la France est à bien des égards un pays communiste. Car la prise du pouvoir par les gaullistes en 1958 n’a rien changé à cet égard, bien au contraire.

Bien entendu, De Gaulle n’était pas communiste. Mais il avait le culte de l’Etat. Il voulait certes le limiter au tiers de la production, mais le système légué à ses successeurs a allègrement franchi toutes les limites et a pratiquement doublé sa surface. Avec des prélèvements de près des deux tiers sur la production de la nation, l’Etat est devenu le maître tout puissant des destinées françaises. Plus rien ne peut être fait en France sans que l’Etat n’y intervienne, fût-ce indirectement. Macron passe pour un libéral. Il ne l’est en rien. Pas un de ses projets, pas une de ses interventions ne laisse place à la liberté économique et à l’initiative individuelle. L’Etat ne laisse place à personne. L’Etat, c’est Attila réincarné.

Et comme de juste, ceux qui dirigent l’Etat sont les hauts fonctionnaires, qu’on a formés à cet effet. A ceci près qu’ils ne sont formés qu’à faire obéir d’autres fonctionnaires. Les hommes libres n’ont pas leur place dans ce système. Ils n’ont le choix qu’entre la servitude volontaire et la dissidence. Or celle-ci est sanctionnée férocement par la milice étatique à mesure qu’elle perd le contrôle de la situation et craint d’être emportée par l’émeute. L’Etat ne peut plus compter que sur 250 000 policiers et gendarmes et sur 9 000 juges. La question qui s’impose aujourd’hui est donc la suivante : jusqu’à quand cela va-t-il durer ?

Les bénéficiaires de ce système sont persuadés, une fois l’alerte passée, qu’il durera toujours. Même s’ils savent, dans leur for intérieur, qu’ils survivent plutôt qu’ils ne vivent. Mais en attendant, ils sont toujours là, et en France tout le monde à part eux vit mal. Evidemment, le temps humain se limite pour chacun de nous à la durée de sa vie. Et on peut désespérer de n’avoir plus rien à espérer. Pourtant, parfois, le miracle se produit. Et une nuit, pendant qu’on dormait, le grand soir est arrivé. Mais le temps des incertitudes n’est pas fini. De quel grand soir s’agit-il ? Celui de la liberté ou celui de l’extrême gauche ?

Chacun espère son grand soir et pas celui des autres. Avec l’idée largement partagée qu’il est le meilleur pour tous. Je n’en crois pas un mot. Le seul grand soir bénéfique à l’homme est celui de sa liberté. Toutes les doctrines qui veulent l’emprisonner et le guider sont mortifères. Mais elles peuvent trouver leurs fidèles, leurs fanatiques, leurs bourreaux convaincus qu’il faut tuer pour le bien commun. Les hauts fonctionnaires le pensent aussi. Ils ne voient pas comment leurs décisions pourraient ne pas nous rendre heureux. C’est à tous ces intolérants que nous sommes opposés dans un combat sans merci. Et c’est parce qu’il est sans merci que nous n’avons pas le doit de le perdre. Au nom de l’humanité, qui n’a guère plus que deux à trois millions d’années, ce qui est l’extrême jeunesse dans l’histoire de l’évolution, et qui signifie que notre espèce est encore très fragile.

Notre combat dépend maintenant d’un bon chef. La tentative des gilets jaunes, puis celle des agriculteurs, auraient pu réussir si elles avaient été bien commandées. L’adversaire est fragile. Il n’est fort que de nos maladresses. Ayons l’intelligence de nous doter d’un dirigeant intelligent et déterminé. Les troupes sont là. Elles attendent un ordre.

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...
325 vues

LA DEVASTATION

Si les agriculteurs savaient à quel point ils ont raison. Si les bobos savaient à quel point ils sont cons. Tous les espoirs seraient permis.

Hélas, il est peu probable que ce constat puisse traverser l’esprit de la masse, du peuple, alors que c’est cette masse, telle le glacier, qui pousse inexorablement et creuse la vallée de notre réalité.

C’est ici que ce blog et ses témoignages, hors toute notoriété, seront inévitablement un jour utiles aux survivants qui essaieront de comprendre et se diront : mais comment a pu-t-on en arriver là ?

Le réchauffement lunatique, vrai fondement de l’écologie politique, annonce la fonte des illusions et le retour des réalités.

La confrontation entre Paris et les agriculteurs, telle Don Quichotte ses moulins et la chute des valeurs de la chevalerie, symbolise la chute de notre système social, la venue de la douleur et du pire qui sont aujourd’hui certains.

Donc, d’un côté les paysans qui tous les jours font face à toutes les situations, dont chaque ferme est un monde complet en miniature, qui doivent être à la fois pragmatiques et rêveurs, techniciens et poètes, en tout, pour maitriser la nature et l’amener à nous nourrir alors que c’est le dernier de ses soucis, qui perçoivent encore ce que recouvre le mot liberté et qui la réclament.

De l’autre les Parisiens, les humains des villes qui, hors sol, vivent dans l’irréel, dans le phantasme de la fausse culture, de la vraie connerie, dans la servitude d’eux-mêmes, qui confondent cette servitude avec la liberté, qui croient dur comme fer que cette dernière est collective, alors qu’elle ne peut être qu’individuelle, ponctuelle et éphémère, donc conquise à chaque instant et non due.

Pour que l’on puisse ensemble aller plus loin, il est impératif que d’abord vous lisiez ceci : https://ahp.li/446e8e557729761896b3.pdf

Nous sommes entre personnes sérieuses, donc c’est fait, vous avez lu.

Alors ? Incroyable non ?

Ce n’est pas un complot, mais c’est bien une manipulation, c’est incontestable. Vous comprenez pourquoi Paris est devenue invivable. Nous allons voir que cette pauvre Hidalgo n’y est pour rien…

Notre vie de tous les jours est canalisée par des barrières de tri, fomentées par une infime minorité, qui nous conduisent inexorablement au corral de notre servitude.

Le document que vous venez de lire est la justification, à travers le règlement d’urbanisme actuel de la ville de La Rochelle, de la suppression totale de la liberté de ses habitants, de leur « dressage », qui passe par l’éradication de la propriété privée et la soumission à une poignée d’individus initiés qui ont construit ce cadre, que la loi — manipulée par ceux qui se font appeler la « justice » — leur permet d’imposer par la force.

Il faut se pincer pour être sûr de ne pas être dans un mauvais roman d’anticipation.

Je vous explique ce qui s’est passé.

Une société, privée ou collective, ne peut pas exister sans être à minima administrée. Il est des hommes qui aiment ça : administrer. Acceptons-le, acceptons-les, mais attention : il est impératif de les maitriser, ils ne connaissent pas leurs limites et c’est là que le bât blesse…

Avant que Mitterrand, qui hélas n’était que malin et peu intelligent, ne bouscule cette organisation, il y avait d’un côté l’Etat qui administrait et de l’autre les élus et leurs électeurs qui supportaient et, s’il le fallait, refusaient ensemble les excès de cette administration. Les pouvoirs étaient relativement équilibrés.

Mitterrand avait souffert de cet équilibre, il voulait le pouvoir total, il haïssait à la fois « la préfectorale » et « la populace » auxquelles il se pensait largement supérieur.

Il a donc confié le pouvoir intégralement aux élus, terrassant ainsi son ennemi, la préfectorale.

La catastrophe était prévisible, mais pas tant que cela. Quoi qu’il en soit, elle est arrivée.

Pour la comprendre il faut savoir qu’un élu ne sait faire qu’une chose : séduire son électorat. Il apprend en principe cela très jeune. Ses spécialités sont le mensonge pieux, celui qui soulage dans l’immédiat, le contact par distribution de tracts, de discours, de poignées de mains, la fausse ou vraie empathie. En réalité tout sauf la compétence en quoi que ce soit.

Les administrateurs – la préfectorale en tête — ont très rapidement pris la mesure de la réalité de leurs anciens opposants qu’étaient les élus.

Ils se sont très astucieusement cachés derrière eux, qui tout à leur roues de paon n’ont pas perçu les dérives induites.

Ainsi la population s’est retrouvée seule, face à des élus qu’elle croit compétents mais qui ne sont que les prête-noms de l’administration.

Ces élus ne peuvent plus avouer au peuple leur incompétence, il y a trop longtemps qu’ils jouent les marionnettes de l’administration et en vivent largement.

Donc le pouvoir administratif s’est retrouvé à s’exercer sans limite, il y a pris goût, pendant que de son côté la population croit pouvoir demander des comptes à ses élus. Elle se trompe de cible, tout simplement.

Voilà le piège dans lequel la France est tombée. Peut-elle en sortir autrement que par la faillite, la ruine ? Ma réponse reste non.

Les élus n’avoueront jamais leur incompétence, l’administration n’acceptera jamais la limitation de son pouvoir, la population n’a pas les informations nécessaires pour analyser la situation, elle préfère imaginer des complots de mauvais contes pour adultes.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,69 sur 5 (13 avis)
Loading...
246 vues

Surtout, il ne faut rien changer !

Surtout, il ne faut rien changer !

En face de chez moi il y avait une droguerie. Un des employés arriva à l’âge de la retraite et cessa d’y travailler. Mais chaque matin, devant le magasin, il attendait l’ouverture et saluait ses collègues. Il allait ensuite boire un café au bistrot du coin, puis revenait prendre son poste devant le magasin. Il passait sa journée ainsi, incapable de vivre autrement.

L’homme est un être d’habitudes. Il déteste en changer. C’est la clé de tout régime politique. Seuls les bouleversements, qu’il s’agisse de guerres, de révolutions ou de tempêtes climatiques peuvent le faire vivre autrement. Par chance, ces évènements ne sont pas rares. Et l’homme peut ainsi évoluer.

Une population compte toujours une minorité entreprenante. Tout l’art des gouvernants consiste à l’annihiler. S’ils y échouent, le pays sombre dans l’instabilité politique, jusqu’à ce qu’un pouvoir fort rétablisse la stabilité. Fût-ce contre l’intérêt du pays. Ainsi va la vie des peuples.

La France a longtemps été une monarchie. Depuis deux siècles elle est en révolution. Mais le régime né après la fin de la deuxième guerre mondiale a aujourd’hui 80 ans et, s’il a été transformé en 1958 en faveur des gaullistes, il n’a en réalité pas changé depuis ces deux tiers de siècle. Il est resté pendant tout ce temps marqué par l’avancée permanente de l’Etat et de l’administration, et par la confiscation systématique, et sans cesse augmentée, des fruits du travail des citoyens. En fait c’est un régime totalitaire, de forme communiste, qui s’est durablement installé en France.

La vie publique française n’a pas d’autre thème que la répartition des rapines de l’Etat. Le premier groupe servi a été celui des fonctionnaires. D’autres groupes ont été réduits à la portion congrue comme les médecins, dans l’intérêt non pas des patients mais de la Sécurité sociale. De ce fait, on a de plus en plus de mal à se faire soigner en France. Mais la Sécu est toujours debout. Les groupes bien servis, comme les enseignants, sont trop nombreux pour vivre bien, mais ils tiennent à leur poste car ils y ont le droit de ne pas beaucoup travailler, grâce notamment aux incessantes vacances qu’exige la fatigue des bambins et que prennent aussi par solidarité les professeurs.

Un autre groupe tire bien son épingle du jeu. Il s’agit des retraités. Certains, qui vivaient d’activités indépendantes, sont miséreux, comme les agriculteurs et les commerçants. Mais la plupart des autres, qui étaient salariés, donc représentés par des syndicats aptes à mener des grèves, ont tiré leur épingle du jeu et vivent bien de leurs pensions. La plupart de ceux-ci ne se rendent pas compte que leur système de retraite, tout comme les civilisations dont parlait Paul Valéry, est mortel. Fondé sur le principe de la répartition, il ne peut distribuer que ce qu’il prélève, et quand le nombre de cotisants en vient à presque égaler celui des bénéficiaires, il n’y  a presque plus rien à répartir.

En ce moment un autre groupe se révolte, celui des agriculteurs, autrefois dénommés les paysans. Ils étaient le cœur de la population française. Ils ne sont plus que des employés de l’Union européenne, qui leur décerne leurs revenus. Mais l’Union est une puissance exportatrice, et si elle veut pouvoir le faire, il lui faut importer. De ce fait des produits étrangers viennent concurrencer ceux des agriculteurs français, et surtout ces derniers sont affectés d’une Sécurité sociale qui les ruine. Le charmant Attal est venu dans une grange leur servir lui-même un coup de rouge et a présenté en personne l’assiette de saucisson. Mais ils n’en sont pas plus riches et leur mort est proche.

Il est inutile de prolonger davantage l’exposé des malheurs français. Tout le monde a compris que notre pays a un besoin pressant de changement. Mais il ne le peut pas, car le régime politique qu’il s’est donné ne le permet pas, sauf à disparaître au profit de nouveaux chefs. De ce fait, rien ne bouge. Et ce sera ainsi jusqu’à ce qu’une révolution vienne tout bouleverser.

On peut dire de Paris ce que Fellini disait de Rome : c’est l’endroit le plus agréable pour attendre la fin du monde. Dire la fin d’un monde serait plus exact. C’est le monde français de la Libération qui est appelé à disparaître. Nous avons même eu l’idée d’élire à la tête du pays un jeune homme qui ne le représente en rien. N’ayant pas fait de service militaire, n’ayant eu pour copine que sa professeure qui avait vingt-six ans de plus que lui, n’ayant jamais eu d’enfants, bref n’ayant jamais vécu et fort seulement de la sagesse de sa grand-mère, il trône à l’Elysée et parle d’abondance pour ne rien dire, tel Néron ou Caligula, empereurs décadents ayant ouvert le chapitre ultime de l’Empire romain, que les invasions barbares allaient faire disparaître.

Une pièce de Pinter eut un immense succès à Paris, comme dans le monde entier, dans les années soixante. Jacques Dufilho y jouait le rôle d’un clochard que deux frères avaient recueilli et qui ne cessait de dire, toute la pièce durant : « Il faut qu’on s’organise ! ». Bien entendu, on ne s’est jamais organisé. Les spectateurs qui se sont pressés au théâtre et fait un triomphe à la pièce ne savaient pas qu’ils applaudissaient l’agonie de la France !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
195 vues

Gloire aux femmes parce qu’elles donnent la vie

La vie est avant tout un équilibre. Tout comme l’univers, dont elle fait partie, son origine et son sens dans le temps ne sont pas accessibles à notre compréhension, mais nous percevons cet équilibre nécessaire ,entre l’être et le néant, qui la définit.

La vie est au carrefour entre les naissances et les morts. Elle est donc globale et non personnelle.

Elle n’est pas ce que nous ressentons car nous confondons l’état de souffrance ou de plaisir avec la vie, alors que ce ne sont que des émotions, pendant que la vie est un fait.

Nul ne me contredira si j’affirme que chez l’être humain c’est la femme qui donne la vie.

Mais j’aurai sans doute des contradicteurs si j’affirme que c’est l’homme qui donne la mort. Et pourtant, n’est-ce pas lui le chasseur naturel, l’agressivité ?

Disons que dans l’incontournable équilibre universel, le constat évident de la femme donnant la vie entraîne — comme pour les planètes découvertes par le calcul et observées ensuite — le fait que c’est donc l’homme qui donne la mort. Même si des exceptions confirment cette règle.

Alors quand j’entends et je vois les femmes revendiquer l’égalité avec les hommes, je me demande si elles perçoivent bien leur rôle, leur implication majeure dans la vie de l’humanité ?

Est-ce bien le droit de tuer plutôt que celui de donner la vie qu’elles réclament ?

Ce sont ces réflexions qui m’amènent à trouver le rôle de la femme dans l’équilibre de la vie supérieur à celui de l’homme. Ce qui n’est qu’une émotion sans valeur puisque dans un équilibre les forces sont égales, peut importe la sympathie que l’on a pour l’une ou pour l’autre.

Tout ça pour vous dire que mon attirance et mon respect vont aux femmes qui donnent la vie, que je suis effondré par la carence des hommes incapables de les soutenir qui entraîne nécessairement les femmes à passer du côté des hommes, du côté contraire à la vie.

Je suis aussi effondré quand je constate que la société les pousse dans ce sens, sans respecter leur sensibilité. Je suis atterré par les conséquences de ce constat.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (13 avis)
Loading...
172 vues

La Traban-Peugeot ou la dictature de la misère intellectuelle.

Nous apprenons que Peugeot va être le champion du leasing social automobile, la bagnole à 100 balles : bravo.

Parce que oui, les hommes de l’Etat, après avoir dépensé des fortunes pour faire grimper, sinon de force mais au moins gratuitement, la population dans les transports en commun revient à la bonne vieille voiture.

Mais pas n’importe laquelle. Une petite voiture électrique, sous conditions de misère labélisée pour le bénéficiaire. En fait, ce sera sans doute un peu comme pour les HLM qui logent plus de copains et d’électeurs que de sans-abri…

Evidemment c’est formidable.

C’est, adaptée à l’automobile, la même gangrène que pour le bâtiment — qui en faillite n’intéresse plus les hommes de l’Etat — c’est à dire une industrie essentielle que l’on sort du marché pour l’introduire dans l’économie assistée de l’Etat et le partage dans le grand bain du copinage, avec noyade assurée à terme.

Ainsi donc, gonflé à la vente de subventions et non de voitures, pendant que les hommes de l’Etat cassent le marché vrai en punissant de toutes sortes de façons ceux qui, acteurs du marché, travaillent dans le but d’acquérir des belles voitures à la pointe de la technique, il ne va pas falloir longtemps pour que Traban-Peugeot abandonne les efforts demandés par le marché pour se vautrer dans la facilité du corral socialo-politique.

Finies les compétitions économiques et sportives. Finie la course aux progrès techniques. Vive les charentaises offertes par les hommes de l’Etat.

Le résultat : tous en Traban-Peugeot dans vingt ans de ce régime.

C’est quand même formidable car, à y bien regarder, c’est la population qui souhaite cette situation. C’est initialement le désir de tous, ensuite inaccessible à la majorité, qui transforme cette majorité en ennemie irréductible de son ancien désir.

Lénine avait tout compris. Ce sont les frustrations de la masse qui portent au pouvoir les amateurs de pouvoir, ce ne sont pas leurs qualités.

En fait Lénine n’avait quand même pas tout compris, notamment que ce type d’accès au pouvoir ne peut finir que sur la plus terrible des dictatures, dont il est le terreau. Sans Lénine, pas de Staline.

La dictature nait de la misère intellectuelle, des frustrations, qui sont le fond de commerce des hommes de l’Etat.

L’immobilier vient de mourir de ces symptômes, l’automobile y va tout droit.

Mais, pendant ce temps la terre tourne, ce n’est pas la fin du monde. Les voisins proches ou lointains qui vont rester dans le marché vont progresser, et dans vingt ans non seulement nous roulerons tous en Traban-Peugeot et pas eux, mais nous ne saurons plus construire les voitures de la nouvelle époque, nous n’aurons plus d’industrie automobile.

Allez, on se retrouve dans vingt ans et on en reparle. Si j’ai perdu je vous paie le champagne.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...
234 vues

Macron adore nos souffrances !

Macron adore nos souffrances !

Si l’on demande à des Français de bonne foi s’ils ont le sentiment de vivre dans leur pays à une époque moderne, sans doute répondront-ils majoritairement par l’affirmative. Seuls les enragés diront que l’époque ne sera moderne que quand les riches auront disparu. Pourtant si l’on définit une époque moderne par l’existence d’une grande liberté individuelle, c’est-à-dire l’antithèse de la horde originelle, force est de constater que la France actuelle ne répond en rien à ce critère.

On peut s’étonner que le peuple « le plus intelligent de la terre » soit à ce point inconscient des faiblesses de sa civilisation. En fait, il s’est laissé imposer des contraintes qui ont fini par dénaturer la société. Bien entendu, ces contraintes ont toujours été présentées sous l’angle du progrès et de la justice sociale. L’exemple le plus frappant est celui de la médecine libérale, qui était la règle il y a moins d’un demi-siècle. Un simple décret, celui du 12 mai 1960, l’a placée sous l’autorité de la Sécurité sociale, avec laquelle les médecins devaient signer des conventions tarifaires qui faisaient disparaître la liberté d’honoraires, condition essentielle de l’indépendance, elle-même règle de base de la déontologie.

Le résultat de ce processus se constate aujourd’hui partout en France, où se multiplient les déserts médicaux. Oui, le décret du 12 mai 1960 a tué la médecine libérale. Nul ne doit s’en étonner. Car cette disparition était inévitable tout comme il est démontré que l’eau mouille. Nous sommes là dans la théorie de la facture. Celle que vous recevez un jour alors que vous avez oublié d’avoir acheté quelque chose. N’importe quel individu responsable le sait et prévoit ce moment. Or les Français se conduisent comme si celui-ci ne devait jamais arriver.

C’est l’habilité des collectivistes de savoir déguiser leurs manœuvres sous des dehors libératoires, alors qu’elles n’ont pas d’autre intérêt pour eux que de détruire l’autonomie des individus afin de les enchaîner au nouveau système. Et ils ont également adopté la méthode progressive, qui consiste à ne pas frapper un grand coup mais de multiples petits coups. Du moins là où ils n’ont pas la force suffisante. Sinon, ils cognent comme des sourds et la liberté trépasse à toute vitesse.

Le compromis français actuel repose sur un contrat implicite. Une forte minorité de Français laisse le régime Macron multiplier les mesures contraignantes à condition que leurs retraites soient maintenues à leur niveau et payées. Macron respecte scrupuleusement les termes de ce contrat. Sa réforme des retraites n’avait pas d’autre but que de rendre ce maintien possible en augmentant la durée de cotisation. Les retraités actuels ne seraient pas rejoints par de nouveaux retraités avant un délai supplémentaire et n’auraient donc pas à partager la manne.

Certains s’étonneront. Macron n’est pas collectiviste, diront-ils. Alors qu’est-il ? Il ne voit de réforme que décidée et exécutée par l’Etat, c’est-à-dire par l’organe de la collectivité. Il est donc bien collectiviste. A sa façon. Les marxistes donnent le pouvoir à la collectivité ouvrière. Macron le donne à la collectivité des hauts fonctionnaires et l’exerce solitairement. C’est donc un dictateur. Chacune de ses apparitions publiques le démontre. Il n’a plus la majorité à l’Assemblée nationale, mais il n’y a pas de majorité pour le renverser. Quand son mandat sera terminé, un autre dictateur le remplacera. Parce que le système est ainsi construit.

Les citoyens sont impuissants à inverser le cours des évènements. La majorité dépend de l’Etat pour sa rémunération, car même le secteur privé ne peut prendre aucune décision sans en référer à celui-ci. Quelques généraux retraités ont tenté de s’opposer à Macron. Il leur a sucré leur pension. Ils se sont couchés. Toute tentative d’organisation d’une force de contestation se heurte à la justice, qui l’étouffe dans l’œuf sous de fallacieux prétextes. Le système est bouclé, et bien bouclé.

Mais aucun système ne résiste à la perte des avantages que chacun en retire. Le système collectiviste français est à l’agonie financière. C’est pour cela qu’il dépense sans compter tant que la banque centrale européenne rachète ses emprunts. Les Européens savent très bien que sans la France il n’y a plus d’Europe, et ils ne parviennent pas encore à se faire à cette idée. Mais la France est à la merci d’un grand désordre social qui chassera ses gouvernants et mettra le pays sous la coupe de ses créanciers. D’ici là il faut se défendre pied à pied contre les permanentes avancées de la dictature étatique.

Les Français ont perdu leur liberté individuelle sous la poussée permanente de l’Etat. Chaque jour qui passe ajoute une contrainte de plus. Et chaque jour Macron nous inflige son rire sardonique. Il jubile de ce qu’il nous fait subir. Les puissants industriels qui ont ourdi le complot qui l’a amené au pouvoir commencent à se mordre les doigts. Ils comprennent enfin qu’ils seront à leur tout victimes du dictateur. Mais ils ne feront rien, car ils ont peur. Le mot de la fin : « Levez-vous orages désirés ! ».

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
156 vues

Macron ou Attal : laissez-moi rigoler.

Quelques dates m’ont marqué — lorsque j’étais dans la quarantaine et aimais ouvrir les yeux — comme étant les combles de la connerie aux conséquences vertigineuses.

Deux particulièrement :

  • Le 26 avril 1986, Tchernobyl.
  • Avril à juillet 1994, le génocide des Tutsis.

Deux dates dont la plus récente remonte déjà à trente ans. Donc, la moitié des Français n’ont pas vécu ces deux évènements ou n’en ont aucun souvenir réel.

Tchernobyl a été le fiasco de la bureaucratie, de la déresponsabilisation.

Le Rwanda a été l’aboutissement génocidaire inévitable d’une pensée unique guidée par la haine d’une catégorie de population, en général la plus aisée, ou réputée telle, toujours minoritaire. Mais ce peut être aussi l’inverse.

Les clefs du pire sont donc la haine d’abord, qui se traduit par un discrédit de la cible, puis le pillage, et enfin le meurtre. Ou encore, la dépersonnalisation par la bureaucratie niveleuse, le désintérêt qui s’en suit, la déresponsabilisation en conséquence et la catastrophe gigantesque qui en découle et se traduit par le pire, imprévisible dans sa forme mais prévisible dans son principe.

Aucun de ces deux types de catastrophes ne pourrait prendre une ampleur similaire sans la notion d’Etat, d’hommes de l’Etat.

Pour fomenter un aveuglement idéologique ou une absence de conscience pratique qui se terminent en drame de cette importance, il faut une abstraction derrière laquelle se cachent les acteurs et dans laquelle se drapent les décideurs.

La plus grande tueuse, qui déclenche guerres et catastrophes, c’est l’idée de l’Etat.

L’histoire de l’humanité en apporte la preuve constante, irréfutable, pour celui qui veut bien regarder et comprendre derrière les langues de bois des histoires officielles, toutes au service de l’Etat qui les raconte.

Donc nos malheurs : la dette, le chaos moral et éducatif, l’aveuglement face aux réalités, le mépris du mérite, la haine de l’économie et de son moteur le capital, la violence physique, politique et intellectuelle, le corporatisme, la préférence et son expression pratique la corruption, sont tous amplifiés jusqu’au paroxysme par la mascarade de l’Etat, terme évanescent désignant anonymement les hommes de l’Etat.

Donc laissez-moi rigoler

Quand je vois nos deux gamins, certes premiers de la classe mais diablement sots ou menteurs, faire comme s’ils ne comprenaient pas la réalité. Nous faire croire ou croire eux-mêmes que soudain ils pourraient, grâce à leur compétence d’hommes de l’Etat, terrasser les vices et les drames liés exclusivement à la notion d’Etat, aux pouvoirs des hommes de l’Etat. Effectivement : je me marre.

Ne savent-ils pas qu’il suffirait de supprimer l’Etat pour que tout aille mieux ?

Qu’intrinsèquement les hommes sont compétents, chacun en quelque chose tous en tout. Que l’homme, en tout lieu et de tout temps, a su naturellement ce qui est bien pour lui, ce qu’il doit faire et ne pas faire. Que ce même homme sait organiser des associations avec ses congénères lorsque le besoin s’en fait sentir.

Que lui voler sa force, sa sagesse, ses biens, est gravissime et se termine toujours mal. Quelque soit le nom que l’on prend pour le faire : Mafia, Religion, Etat…

Oui mais, me direz-vous, sans Etat pas de société, le monde redevient tribal, c’est la loi du plus fort.

Ah bon ? Parce que ce n’est pas aujourd’hui la loi du plus fort ? Effectivement, c’est la loi du plus en cour auprès du plus fort. Je ne vois pas très bien la différence…

Soyons raisonnables, la morale, la justice, l’honnêteté, la bonté, l’amour, le courage ne sont pas livrés avec la carte d’électeur et l’attestation de domicile, qui ne donnent droit qu’à l’impôt, et à notre corps et à notre âme réquisitionnés pour la guerre.

Macron et Attal devraient se creuser les méninges pour que les qualités naturelles de l’homme puissent s’exprimer, que ses défauts puissent être jugulés voire punis, sans pour cela prétendre nous diriger, nous assujettir à un Etat qui n’est que notre servitude à leurs fantasmes ou caprices de pouvoir.

Je ne vois rien de tout cela, bien au contraire, dans leurs discours et leurs attitudes. J’en déduis que le pire arrive à son train de sénateur et que nous allons le prendre en pleine poire.

Ce ne sera pas faute d’en avoir parler… à la centaine de lecteurs qui me font l’honneur de lire ma prose, que je remercie et à qui je souhaite une bonne année… à laquelle hélas je ne crois pas.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...
220 vues

Marionnettiste

C’est faire peu de cas de ses ministres et du premier d’entre eux que de considérer le Président de la République comme le manipulateur de chacun de leurs actes. C’est sans doute aussi se tromper lourdement sur les ressorts qui motivent le chef de l’Etat.

La réalité est plus complexe. Ne serait-ce qu’à examiner le parcours de Gabriel Attal.

Il n’arrive à Matignon ni par hasard (à ce niveau, il n’y en a pas), ni par évidence mais par le travail et la volonté. Les marionnettes n’ont pas ce pouvoir. Elles ne sont animées que par les fils invisibles qui les relient aux doigts de leur créateur. Sans ces minces relais, et faute d’énergie, les marionnettes seraient inertes.

Pas de ficelles, pas de spectacle !

Les ministres n’ont pas besoin de ficelles. Ils font assez de bêtises pour que l’inertie ne soit pas le qualificatif qui leur convienne.

Quant au Président, que l’on a assez suspecté de ne rechercher dans l’exercice de sa fonction que son intérêt personnel, il serait assurément mal avisé de ne pas profiter du temps qu’il lui reste pour ne pas préparer son propre avenir. Encore dans la quarantaine en quittant l’Elysée, il aura beaucoup à faire pour s’occuper avant la retraite à 64 ans…

Il ne faut pas voir dans Gabriel Attal un pion mais plutôt un faire-valoir.

Ni un mime, ni un singe savant, ni un perroquet au ramage aussi charmeur que son plumage est chatoyant, mais plutôt le deuxième rameur d’une embarcation dont le barreur est aussi rameur.

À l’arrivée, le Président lui sera aussi redevable que le Premier ministre pourra l’être à l’égard du Président. Si tout, bien sûr, se passe bien.

Au théâtre de marionnettes, c’est toujours Guignol qui gagne, même lorsque le gendarme apparaît et le poursuit avec son gourdin.

Quel le Président joue les gendarmes n’empêchera pas le Premier ministre d’épouser le rôle du héros tandis que celui de Grolouche, le méchant de l’histoire, reviendra toujours à qui empêche la France de danser en rond.

La politique a beaucoup à apprendre du théâtre des marionnettes.

S’il y a un marionnettiste, dans ce spectacle, ce ne peut être que le peuple.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
184 vues

On ne triche plus aux boules !

On ne triche plus aux boules !

Il vient de se produire un miracle en France. D’un coup d’un seul toute l’ancienne classe politique a été frappée de vieillissement et ne va pas tarder à disparaître. La nomination de Gabriel Attal à Matignon est cause de ce miracle. Bien entendu, comme dans tous les miracles, il y a une question de foi. Dans le cas présent, et en ce qui me concerne, je n’ai foi ni en Macron ni en Attal. Mais je sais observer la vie. Et je vois bien les signes de la vieillesse marquer les visages de ceux qui ont gouverné la France ou aspiré à le faire. Comme le disait François Mauriac, on aperçoit sur leur face « les premiers fanons de l’âge ».

La France est le seul pays au monde où de tels évènements peuvent s’accomplir. Parce qu’elle a toujours été dirigée par une classe ceinte de l’onction divine. Celle que lui a conférée le baptême de Clovis et que ses successeurs ont su conserver intacte, même quand la République a succédé à la monarchie. « Je suis sacré ! », criait Mélenchon aux policiers venus perquisitionner chez lui. Le plus fort, c’est qu’il avait raison. Au moins du point de vue de sa fonction.

Nos gouvernants se croient tous sacrés. On n’y peut rien, c’est l’histoire. Alors quand il s’agit d’en changer, seul un miracle ourdi par le détenteur du pouvoir suprême peut provoquer le grand chambardement nécessaire. C’est ce que vient de faire Macron. Sans doute en étant très conscient de ce qu’il faisait. Car mal en point comme il l’était, il se disait certainement, comme tout le monde dans le pays, que seul un miracle pouvait le sauver, et nous avec. Eh bien voilà, c’est fait !

Le second miracle est celui de la parole. Attal parle en langues, comme on dit dans les Ecritures. C’est-à-dire qu’il utilise des mots que tout le monde comprend, au lieu du langage automatique des politiciens d’antan. Certes il y a d’antiques souvenirs dans son parler, mais chacun sait qu’il ne s’agit que de passerelles destinées à permettre le passage d’un monde à un autre. Et la France ébahie se met à écouter les nouveaux politiciens. Oh, ils ne sont pas nombreux. C’est le cortège d’Attal. Après tout, Jésus n’eut que douze apôtres. Alors quand un antique politicien se met à déverser des mots hargneux contre Attal, le peuple rigole et lui fait les cornes. Comme à un diable détrôné par l’Ange.

Certains vont me dire : Soyons sérieux ! Mais je le suis. Une telle révolution est la marque de l’humanité, qui évolue sans s’en rendre compte et change d’univers sans le savoir. Voyez ce qui se passe avec l’intelligence artificielle. Tout le monde croit qu’elle va rendre inutile l’action humaine. Alors certains se barricadent dans leur petit savoir, tandis que d’autres ont déjà tout largué et voguent vers l’univers paresseux que le paradis nous promet. Pendant ce temps, le véritable débat se tient entre les éditeurs de presse et les promoteurs d’intelligence artificielle pour savoir comment ces derniers indemniseront ceux qu’ils s’apprêtent à piller afin de revendre au monde entier le fruit de leurs rapines assaisonné à la sauce informatique.

Et la France dans tout ça ? Elle va changer. De dirigeants, de langage, d’univers. Elle va effacer huit décennies de malheur où elle a été prisonnière de mauvais bergers piqués au marxisme et au gauchisme et qui n’ont pas cessé de déverser leur folie intéressée dans les oreilles du peuple assommé de mensonges. Car la novation d’Attal, ce n’est pas une révolution, C’est un simple retour au bon sens. Le petit Attal n’est pas fou. Il croit que dans la vie il vaut mieux dire la vérité, même s’il sait très bien qu’elle n’est que la sienne. Mais que tout le monde va pouvoir le comprendre et le juger à l’aune du parler vrai, qui est le seul qu’homo sapiens comprend vraiment.

Si certains croient que l’évènement qui vient de tout changer est le fruit d’un plan savamment élaboré, ils se trompent. Il ne s’agit que d’un réflexe de sauvegarde, assez semblable au fond au cri poussé par l’enfant du conte d’Andersen : « Le roi est nu ! » Le cri d’aujourd’hui dit : « La France est folle ! ». Folle d’avoir écouté toutes ces cohortes de crétins prétentieux qui lui ont fait miroiter leur fausse compétence, leur authentique égoïsme, leurs mirobolantes promesses, et qui l’ont gouvernée depuis huit décennies. Bien sûr, il y eut De Gaulle, qui n’était pas fou, loin de là, mais qui a dû ruser dans ce monde de fous pour y ramener un peu de raison et de fierté nationale. Cela n’a pas suffi, loin de là. La catastrophe a repris sa marche insensée et voilà, tout est à refaire.

Soyons heureux de vivre ces moments. Cela redevient intéressant. On s’est copieusement emmerdé pendant ces années. Heureusement la vie privée a su faire oublier la vie publique. Mais il faut les deux. Bien sûr, rien n’est fait. Mais on va enfin pouvoir se parler, sans être assassiné de phrases toutes faites. Le bonheur des choses simples en quelque sorte. Dans une scène du « Gendarme de Saint-Tropez », les deux gradés jouent aux boules avec deux de leurs subordonnés. Et trichent effrontément. Eh bien, ça, c’est fini !

Claude Reichman

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
194 vues

Les deux grandes bourdes

Il est des décisions en apparence égales à d’autres qui, pour des raisons intrinsèques, entraînent des conséquences d’une ampleur sous-estimée au départ, sauf pour les attentifs.

D’un autre côté il faut admettre que les attentifs sont souvent victimes des intuitions que déclenche leur attention, et qu’ils ont tendance à l’outrance, où à son inverse l’insignifiance, quand ils imaginent le destin qui sera engendré par telle ou telle décision.

Il nous reste l’histoire, qui fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a, pour déterminer les liaisons entre les décisions et la succession des situations. Pour classer en temps et en force les situations, définir leurs origines décisionnelles.

Tous ces constats raisonnables ne vont pas m’empêcher d’évoquer avec vous les deux bourdes décisionnelles qui vont mettre la planète à feu et à sang dans les années qui viennent…. de mon point de vue.

La bourde de Poutine

La Russie est un immense pays très peu peuplé. Cette étrangeté découle du fait que ce pays est superficiellement – en superficie donc – pauvre, selon les ratios des siècles passés où la richesse était agricole et donc provenait de la surface des sols.

Les espaces pauvres sont, c’est compréhensible, peu convoités.

Mais aujourd’hui les territoires peuvent être riches en profondeur, par le contenu de leur sous-sol. C’est le cas des territoires russes.

Cela change la donne. Les Russes pour protéger leur territoire doivent être craints, doivent prouver que bien que peu nombreux, notamment par rapport à certains de leurs voisins proches, ils sont puissamment défendus.

Or, et c’est la bourde, pour des raisons aussi fumeuses que négligeables, Poutine a déclaré une guerre à travers laquelle il a fait la démonstration mondiale du peu d’efficacité de son armée, de ses manques technologiques et opérationnels, et surtout de son manque d’hommes lié à sa population vieillissante et peu nombreuse.

Imagine-t-il que les carottes sont cuites ? Que sa réalité apparue, il ne peut qu’être un rêve d‘invasion pour ses voisins ? C’est peu probable.

Or, les conséquences de cette situations sont incalculables et ne peuvent que se transformer en guerres interminables, qui ne pourront pas rester locales.

C’est la première grande bourde qui va modifier en profondeur les équilibres fragiles de l’humanité.

La bourde de Biden et de son, bien petit mais zélé, complice Le Maire.

Le monde occidental est le leader mondial et reconnu de l’économie, depuis des siècles. A ce titre il a été amené à organiser le capital, à être le banquier du monde.

Pour mémoire, capitaliser consiste à accumuler puis à transmettre, c’est la seule méthode pour être et progresser. C’est vrai en science, en culture, en philosophie, en politique, en tout y compris en économie. Cela passe par la conservation des fruits d’une activité jusqu’à en faire une masse significative par la transmission, telle que les bibliothèques, les archives scientifiques, ou la richesse en économie qui s’appelle le capital.

Le capital culturel est en partie dans les bibliothèques, le capital scientifique dans des bases de données scientifiques, etc… le capital économique est dans les banques. Tous les points de stockage des capitaux ont un impératif commun : la confiance.

La confiance est la qualité première et essentielle demandée à l’outil d’hébergement d’un capital. Peu importe la qualité où l’origine de ce qui est conservé, le lieu d’hébergement se doit de ne pas être juge, de simplement conserver pour mettre à disposition.

Et là, Biden, c’est la bourde.

A la vue de tous, il bloque les capitaux russes, tous les capitaux russes qui sont à sa portée. Toto Le Maire en fait autant dans son petit coin.

Ainsi donc, le banquier du monde trahit ses clients.

Peu importe qu’il ait pris la peine avant de les qualifier de tous les défauts de la terre, que ces qualifications soient vraies ou fausses, une seule chose compte : il a bloqué, et parle de piquer, le capital de ses clients. Comme le petit voyou de quartier, ou le petit inspecteur fiscal de province.

Il ne peut plus prétendre au rôle de banquier du monde, il est cuit.

Les conséquences de cette bourde vont déplacer fatalement la confiance, voire pendant un certain temps l’annihiler, ce qui est pire.

Les désordres qui vont être engendrés risquent d’être fatals à l’occident. Tout cela ne se déroulera pas dans la paix, c’est à travers la ou les guerres que les candidats à la future nouvelle banque mondiale vont se départager. Cela va être règlements de comptes et guerres des gangs à l’échelle de la planète.

Jusqu’à ce qu’un nouveau banquier obtienne la confiance de tous, peu importe les moyens qu’il emploiera, ils seront de toutes façons oubliés dès qu’il sera en place.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,50 sur 5 (8 avis)
Loading...
220 vues

La liberté, cette chimère…

Ce qu’en dit Chat GPT

Ma question

C’est quoi la liberté ?

La réponse de ChatGPT

La liberté est un concept complexe et multifacette qui a été débattu par des philosophes, des penseurs et des activistes tout au long de l’histoire. En termes généraux, la liberté se réfère à l’état de ne pas être soumis à des contraintes excessives, à des limitations ou à des formes d’oppression. Cela englobe plusieurs dimensions, y compris la liberté individuelle, politique, sociale et économique. Voici quelques-unes des perspectives sur la liberté :

  1. Liberté individuelle : Il s’agit de la capacité d’une personne à prendre des décisions et à agir selon sa propre volonté, dans le respect des droits et des limites éthiques.
  2. Liberté politique : Elle concerne la participation à la prise de décision politique, l’expression d’opinions sans crainte de répression et le droit de choisir ses dirigeants.
  3. Liberté sociale : Cela englobe la liberté de vivre sans discrimination, oppression ou stigmatisation en raison de caractéristiques personnelles telles que la race, le genre, la religion, l’orientation sexuelle, etc.
  4. Liberté économique : Elle fait référence à la capacité de participer à des activités économiques de manière volontaire, sans coercition excessive, et à la possibilité de posséder des biens et de bénéficier des fruits de son travail.

Cependant, il est important de noter que la notion de liberté peut varier en fonction des contextes culturels, politiques et sociaux. Certains philosophes soutiennent que la liberté totale est irréalisable, car elle entre souvent en conflit avec les droits et les libertés des autres. Ainsi, la société établit souvent des limites à la liberté individuelle pour assurer le bien-être commun et le respect des droits de chacun.

C’est bien, ce que répond Chat GPT.

Mais, soyons un peu sérieux.

La liberté ne peut qu’être individuelle.

La liberté est à la fois un ressenti et un état. Aucun groupe ne peut affirmer que son organisation serait si parfaite que chaque membre, alors qu’ils sont tous profondément différents évidemment, serait parfaitement libre ou même simplement se sentirait totalement libre.

Alors quand Chat GPT dit « Ainsi la société établit souvent des limites à la liberté individuelle pour assurer le bien-être commun et le respect des droits de chacun » il apparait clairement que Chat GPT est gravement limité dans ses capacité à éclairer la population… autrement que par des lapalissades.

Alors oui, l’unicité absolue de l’aspect individuel de la liberté entraine son impossibilité d’être, puisque l’homme étant grégaire : il ne peut pas vivre seul.

Dans ces conditions, et c’est le grand débat mondial, l’objet des guerres passées, en cours et à venir, est-ce raisonnable de faire croire aux hommes qu’ils peuvent accéder à la liberté ? Est-ce raisonnable d’afficher ce mot aux frontons des ambitions politiques ? Est-il un mensonge plus énorme que celui-ci ? Une carotte plus vérolée que celle-là ?

La première contrainte à la liberté c’est nous. Ce sont les limites de notre corps et de notre esprit. Et franchement elles sont vraiment limitatives.

Les deuxièmes contraintes à notre liberté sont extérieures, ce sont nos environnements, naturels, matériels et humains.

Donc finalement la vraie question n’est pas de conquérir la liberté qui n’existe pas, mais d’organiser la plus petite oppression, pour qu’elle soit supportable.

Hélas, même là, la plus petite oppression des uns s’établit sur une plus forte subie par d’autres. Donc ce n’est pas jouable.

On peut tourner les choses comme on veut, on aboutit toujours à l’impossible.

Est-ce une découverte ? Bien sûr que non.

La liberté mise en première place est un attrape gogo, le même truc que le paradis. Il faut bosser comme un âne pour les hommes de l’Etat qui nous promettent en échange la liberté, comme les curés promettent le paradis.

Les politiques, en revanche, ont la liberté de nous oppresser sans limite. Et ils le font, sans scrupule.

Mais alors me direz-vous, qu’elle est la solution ?

Mais il n’y en a pas. La servitude est le destin de l’humanité. Son grand marché à ciel ouvert. Tu seras mon esclave ou je serai le tien. Chacun se tient par la barbichette.

Ce constat objectif est-il nihiliste ?

Non, car, miracle, il est une grande quantité d’hommes qui ne veulent pas être libres. Ils comprennent d’une part que la liberté n’existe pas et d’autre part que le prix à payer, si elle existait, serait tel que le jeu n’en vaudrait pas la chandelle.

Donc, naturellement, un équilibre peut s’établir autour de l’abstraction qu’est la liberté, autour de son phantasme, entre ceux qui courent après et ceux qui s’en foutent.

Il reste une condition pour cela. Il faut que ce phantasme se cristallise sur un vecteur qui puisse se mesurer, sachant que la mesure sera inévitablement fictive. Mais l’essentiel, comme en tout, ce n’est pas sa réalité, c’est que tout le monde y croit, pour que chacun puisse étalonner sa part de liberté fictive.

Alors sur le sujet, tout a été essayé : le sport, la culture, la philosophie, la rationalité, l’irrationalité, l’amour, la passion, le courage, l’astuce, la religion, et j’en passe.

Chaque fois les plus libres sont les plus forts et les autres sont écrasés.

Finalement, seule l’économie permet de croire partager. A condition qu’une certaine discrétion soit de mise pour ceux qui seraient…les plus libres…

A condition que l’organisation de la société ne trouble pas le débat au point que ceux qui se croient les plus libres perdent cette liberté par un prélèvement trop important sur leur outil de mesure au profit de ceux à qui il faut en rajouter pour qu’ils aient l’émotion du phantasme de la liberté. Sans quoi, la pyramide fantasmagorique de la liberté économique s’effondre, comme toutes les autres.

Cher ami esclave, j’arrête là mes réflexion sur ce sujet… épineux et douloureux…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,33 sur 5 (6 avis)
Loading...
221 vues