Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Nous connaissons par cœur les deux articles clefs visant l’impôt dans le cadre de notre constitution. Ils découlent de la déclaration des droits de l’homme de 1789.
Article 14
Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Article 15
La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
L’impôt outil de redistribution n’existe pas, il est une vue de l’esprit, un outil de domination politique.
Le consentement est la base de la démocratie.
Rappelons que la démocratie est le moindre mal qui oblige toute forme d’obligation sociétale à avoir au préalable obtenu au moins une majorité.
La démocratie a la prétention de défendre l’individu, c’est-à-dire ce qui le construit : sa vie et ses libertés.
Les libertés sont globales, elles recouvrent les libertés de penser et de posséder librement son corps et ses biens. En fait le droit de vivre.
Il ne suffit pas de le dire, il faut l’appliquer, cela ne coule pas de source.
Les démocraties devraient être directement en opposition avec tous les autres régimes qui, pour des motifs toujours prétendument excellents, donnent à quelques’uns le droit de contraindre leur population.
Or, ce n’est pas le cas, une grande partie des démocraties ont perdu de vue leur raison d’être et soumettent violemment leurs citoyens. Elles n’échappent pas à certaines croyances liberticides. Elles fraternisent avec les dictatures.
La plus destructrice est la croyance égalitariste.
Elle prétend légitimer la force pour déposséder autrui de ses biens au profit de ceux qui auraient été lésés lors de la répartition naturelle par l’intelligence et le travail. Evidemment, alors que les biens sont multiples, matériels ou immatériels, seul l’argent, appelé péjorativement « le capital », est visé par l’égalitarisme.
Nul n’envisage de répartir également, la connaissance, la maladie, la hiérarchie administrative, la gloire, la notoriété, la beauté, la sexualité, le sport, toutes ces choses où, au contraire, le meilleur et le plus fort sont respectés et admirés.
Nous arrivons au bout du concept.
Le pillage légalisé des possédants, leur destruction systématique, les alliances malsaines à ce sujet, ont eu raison de l’économie de notre pays.
L’impôt et son système de collecte, aussi ceux qui l’animent, sont devenus les tortionnaires de la société finissant par violer les consciences économiques à leur seul profit.
Paradoxalement, c’est par ce biais que les démocraties risquent de disparaître durablement et ce ne sera pas la première fois.
Finalement les régimes dictatoriaux, qui ne sont absolument pas concernés par la liberté de leurs sujets, qui n’ont pas besoin d’acheter des voix pour accéder au pouvoir, finissent par obtenir des résultats économiques supérieurs aux démocraties, ce qui est stupéfiant… mais lié à leur fiscalité plus douce sur le capital.
C’est-à-dire que le non-respect de l’initiative privée finit par leur couter moins cher que la ponction fiscale des démocraties sur cette même initiative privée, qu’elles sont censées protéger…
C’est un non-sens vertigineux.
Et pourtant, chaque jour qui passe voit augmenter la pression fiscale, le pillage.
L’observation de cette situation est sidérante.
Par exemple, les hommes de l’Etat inventent un parquet spécialement dédié à la fiscalité, le « parquet financier ».
On se dit que dans notre système judiciaire inquisitoire, ces professionnels vont enfin sanctionner les abus des contrôles fiscaux, vont enquêter à charge et à décharge
Que nenni, ce parquet financier a zéro dossier contre la terreur fiscale, il n’a même pas conscience qu’au mépris de toute justice il participe au pillage fiscal. C’est un comble…
Il n’y aura donc pas de prise de conscience du pillage destructeur en cours. Il va falloir attendre ses conséquences, avec la probabilité qu’elles seront attribuées à autre chose, à une chimère politicienne égalitariste.
Je me suis toujours demandé comment les résistants avaient pu se mobiliser en représentant 1% de la population en 1939… Je connais aujourd’hui la réponse.
C’est uniquement leur conscience qui les faisait agir, sans aucune aide de la collectivité qui pourtant a récupéré leurs engagements et leurs morts quand c’est devenu avantageux pour elle…
Tout cela est moche.
Je n’ai aucun respect pour ces fonctionnaires qui me harcèlent, pour ces magistrats qui les couvrent, pour ces politiques qui nous mentent et induisent le pillage, mais aucune haine non plus. J’en ai eu, mais je n’en n’ai plus, ils sont justes sots…et bassement intéressés. Pauvres mecs…ils se croient pourtant supérieurs…
Il n’y a pas de différence de fond entre la social démocratie, l’État providence dans lequel nous vivons, et le totalitarisme. Pour Ayn Rand « La différence entre un État providence et un État totalitaire n’est qu’une question de temps. » Pour les libéraux c’est la place où se trouve le curseur de la spoliation légale. Elle peut être plus ou moins partielle, ou plus ou moins totale. Dans l’État providence le totalitarisme est encore mou. Malheureusement, pour les partis politiques, l’enjeu des élections n’est pas la fin de la spoliation légale. Il est de la répartir différemment pour que eux, et leurs électeurs, en tirent profit, ou en soient moins victimes.
Écoutons les politiciens, les médias mainstream, et leurs relais. Ils parlent de « république », de « valeurs républicaines ». Ils utilisent ce mot à la place de « démocratie ». Or ils ont un sens différent. La démocratie, dit le Larousse, est un « Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. (…) Le respect des libertés publiques est au cœur même du fonctionnement de la démocratie dite aujourd’hui « libérale ». »
Aujourd’hui, les libertés publiques n’étant plus respectées, nous ne sommes plus en démocratie, et encore moins dans un système libéral. D’où l’intérêt de masquer cela, et de parler de « république ».
Les Français devraient se souvenir que la « République », trahissant les idéaux de 1789, (liberté, égalité, fraternité), a planifié, exécuté, applaudi, puis camouflé le génocide vendéen, inventé la « chair à canon » avec la levée en masse, porté la guerre dans toute l’Europe, mis en place « La Terreur ». Excusez du peu.
Les politiciens veulent sauver la planète, sauver le système de santé, de retraite… surtout sauver leur pouvoir. L’Humain est absent l’Homme est le sacrifié de ces politiques. C’est le système qui les intéresse. Eux ont intérêt à toujours plus d’État. Ce n’est pas un hasard si leur adversaire commun est le libéralisme.
Pour toujours plus d’État il faut quatre facteurs :
– La peur, l’effroi c’est encore mieux, (COVID, urgence climatique)
– La propagande étatique, massive, sans contestation, ni voix dissonante forte. Il est néanmoins nécessaire d’en tolérer un minimum pour préserver la fiction du « débat démocratique »
– Les citoyens dépendants pour leur subsistance, leurs soins, leur retraite, leur logement, leurs déplacements…
– La disparition délibérée de la culture générale pour que les gens ne disposent pas des outils nécessaires à une analyse personnelle de la situation. Ils doivent s’en remettre à des individus, politiciens ou autres, pas plus cultivés, qui légalement pensent et décident pour eux.
Le résultat est à la hauteur des espérances. Il n’y a pas plus efficace en matière d’installation du totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux mêmes leur oppression.
Les Français réclament plus d’État.
L’État ne ferait que répondre à cette demande. C’est un sophisme. L’État veut que les Français se tournent vers lui. Il ne leur laisse pas d’autre choix.L’étatisme est une drogue dont la consommation leur est imposée. Aujourd’hui il existe :accoutumance, addiction et assuétude à l’État :
Le Français le supportent de mieux en mieux (pas de révolte contre lui). Ils le recherchent et ne peuvent s’empêcher de demander son intervention dans de multiples domaines, et sur n’importe quel sujet. Malgré les conséquences néfastes qu’ils vivent tous les jours, ils réclament de plus en plus d’interventions, de plus en plus fréquentes, de plus en plus souvent, dans des secteurs de plus en plus petits et privés. Ils sont angoissés à l’idée de faire une croix sur la prétendue « protection » de l’État, et d’être livrés au privé. La censure de tout débat induit un formatage de la population pour ne pas identifier les causes véritables du désastre, pour suivre les directives étatiques et pour réclamer plus d’étatisme.
Il n’y a pas de plus grande victoire pour le totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux-mêmes leur soumission.
Gangue administrative
Dans les faits, il interdit ou soumet à autorisation toute initiative individuelle économique.Il les enferme dans un carcan de loi, de décrets, de monopoles d’État. Qui dit monopole d’État dit « obligation d’entrer ». Essayez de « sortir de la sécu » ; ou de travailler librement, vous ne pouvez pas !Il y a 72 codes en France soient environ 10500 lois, 127000 décrets et plus de 400000 normes. À cause de cela, tout dépend de l’État et tout est politique.
Les choix qui échappent aux administrations sont rares. Quand l’État n’impose pas d’autorisation, il cherche quand même à influencer en culpabilisant, par exemple en incitant à un comportement « écoresponsable ».
Confiscation de la plus grande partie des revenus.
En 2021 l’iFRAP dénombrait 483 taxes, impôts, contributions et cotisations en France.
En 2022, les prélèvements obligatoires représentent 45,4 % du produit intérieur brut (PIB), les dépenses publiques représentent 58,3 % du produit intérieur brut (PIB). Pour information le PIB 2022 se monte à 2639 milliards d’euros. Cela prive les gens des moyens d’agir par eux mêmes et de choisir librement, sous leur responsabilité.
Déresponsabilisation de la population
La France connaît une crise sociale et économique d’une grande gravité. Ces problèmes ne vont que s’accentuant parce que la société française est une société socialiste, au sens Bastiat de « spoliation légale », puisque la loi y est pervertie. « Elle a converti la Spoliation en Droit, pour la protéger, et la légitime défense en crime, pour la punir. »La Loi (1848) C’est une société de pénuries, de rationnement, de coercition, donc de conflits. Elle contient les germes de la guerre civile. (Nous avons la guerre étrangère)
La conséquence de la spoliation légale est le déplacement de la responsabilité. La déresponsabilisation entraîne l’étatisme, et en nourrit la demande.
« Le déplacement de la responsabilité a faussé l’opinion populaire. Le peuple, accoutumé à tout attendre de l’État, ne l’accuse pas de trop faire, mais de ne pas faire assez. Il le renverse et le remplace par un autre, auquel il ne dit pas: Faites moins, mais: Faites plus; et c’est ainsi que l’abîme se creuse et se creuse encore. »Harmonies économiques, chapitre XVII, Services privés, service public (1850)
La population réclame de l’État des secours face à la misère qui croît : inflation, difficultés à se nourrir, à se chauffer, à se déplacer, à se loger etc. Or c’est la politique menée par l’État depuis des décennies, aggravée récemment par la gestion politique de la COVID, (l’enfermement de toute la population, « quoi qu’il en coûte », sa vaccination comme du bétail), et les mesures face à la dite « urgence climatique », qui est la cause de ces drames. Sans oublier les sanctions contre les Français pour, paraît-il, punir les Russes.
Or pour sortir du cercle vicieux du déclin, de la misère et de la violence les Français devraient réclamer moins d’État. Rares sont ceux qui le font. Bastiat explique :
« L’État (…) se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice »Harmonies économiques, chapitre XIV, Des salaires. (1850)
Avec le temps, les Français ont oublié qu’il existait d’autres systèmes de gouvernement que l’étatisme. La plupart d’entre euxont l’habitude d’associer l’amélioration de leur situation depuis la Libération, non pas à leurs efforts, à leursinitiatives, à leur travail, à leur courage, mais à l’aide et au soutien de l’État et au « modèle social français ». Il n’est pas possible de pas en tenir compte.
Pour réformer la France dans ce contexte, il y aura besoin d’un énorme effort d’adhésion de toutes les forces vives de la nation. Personne n’accomplira ce changement de paradigme à laplace des Français, ni contre eux.
Il faut donc passer d’une société de défiance et de contraintes à une société de confiance et de libre choix. Une fois le virage pris, les Français verrontrapidement que la mise en œuvre des idéaux que défendent les libéraux : la véritable démocratie, l’économie de marché, une fiscalité simple, un État fort qui apporte la sécurité des biens et des personnes, portent leurs fruits.Ces fruits sont que les gens vivent mieux et en sécurité dans une société apaisée. Harmonieuse dirait Bastiat.
Elle arrive, seule. Personne ne la déclare, contrairement à ce que veut faire croire l’histoire.
Elle résulte d’un besoin de pillage, si prégnant qu’il devient évident. Alors elle arrive.
Il y a ceux qui savent s’inclure dans l’économie, qui savent en capturer les fruits, il y a les autres qui ne savent pas. Les premiers s’activent puis deviennent des possédants, les seconds, en manque, les trouvent alors arrogants.
Les premiers craignent le pillage, ils ne partagent pas, partageraient-ils rien ne changerait.
Les seconds se font à l’idée que leur position est injuste, qu’ils ont une légitimité à prendre ce que personne ne veut leur donner, à piller.
L’histoire touche aussi bien les individus que les groupes d’individus, elle n’a pas de frontière, elle est universelle.
Elle est là, sous forme de braise, elle n’attend que les circonstances favorables pour s’embraser, elle n’a besoin de personne pour prendre, pour devenir un brasier qui dévorera les hommes.
La guerre éclate soudain, en apparence. En réalité, tout le monde la voit arriver depuis toujours.
Elle surprend, dit-on. C’est complètement faux, tout le monde la connait, en connait le fonctionnement, mais nul ne pouvant changer quoique ce soit à sa réalité, il vaut mieux faire mine de ne pas la voir, c’est moins désespérant.
Elle est arrivée par la Russie, persuadée que ce n’était pas elle, elle se répand au Moyen-Orient, toujours persuadée que ce n’est pas elle.
Mais c’est bien elle. Erdogan la sent, il la veut. Il va l’avoir. Quel sot…
Elle va gagner le monde, le temps du pillage est arrivé, total, destructeur, vital malheureusement.
Il y aura des vainqueurs et des vaincus, les premiers auront raison, les seconds auront tort. Ce sont les pillards qui perdront, à terme le pillage s’autodévore.
Face à elle, la nature fait profil bas. Elle est la nature…
Nous aurons connu toutes ces belles choses d’avant-guerre, serons-nous là pour en parler ? C’est peu probable en ce qui me concerne.
On aurait pu tous s’aimer ? Vous croyez ? Et le fisc ?…
La chute de la France se poursuit inexorablement !
Tandis que les massacres du 7 octobre ont horrifié le monde, la France poursuit sereinement sa course à l’abîme. Rien n’est plus paisible qu’un corps qui tombe. On dirait que la chute est une anesthésie. Reste que l’arrivée est toujours horrible. Nous allons nous fracasser sur la réalité du monde. Que nous n’avons pas voulu voir depuis des décennies, nous berçant de notre grandeur passée, écoutant de piètres gouvernants qui en fait ne gouvernaient rien du tout. Comment tout cela a-t-il été possible ?
Comment ? Tout simplement par la tyrannie du statu quo. C’était comme ça hier, ce sera comme ça demain. Et ainsi de suite …Un peuple sans projet ne va pas loin. Il attend son oppresseur. Et celui-ci se présente toujours. Regardez Byzance. L’empire romain d’Orient, peuplé de Grecs. Une troupe d’Ottomans et de bachibouzouks les soumet et en fait des musulmans. Et depuis, ils le sont restés. Et nous Français ? Avec nos gouvernants épris de soumission, allons-nous devenir musulmans, par l’effet du dynamisme démographique de ceux-ci et de l’apport régulier qu’ils reçoivent de l’Afrique ? C’est fort possible. On voit déjà des conversions se préparer. Une seule condition : qu’on laisse aux impétrants le droit de continuer à causer dans le poste. Pour le reste, ils sont d’accord sur tout.
Et c’est ainsi que la classe parlante aura tué la France. D’abord en la laissant aux mains du communisme social, qui a stérilisé ses défenses naturelles, ensuite par le repentir colonial, si bien exprimé par notre sultan Macron à Alger où il a fustigé la colonisation qui fut, a-t-il dit « un crime contre l’humanité ». Et voilà les Barbaresques réhabilités. Mânes de Jules Ferry, qui voulait « civiliser les races inférieures », tremblez sous les foucades de Clemenceau, qui lui pensait qu’on n’avait rien à faire là-bas.
Colombey-les-Deux-Mosquées, nous y sommes presque. Le cauchemar du général de Gaulle se réalise chaque jour en France. Cela lui sera d’autant plus facile qu’il ne nous restera bientôt plus que la religion, quelle qu’elle soit, tant nous serons désœuvrés et mal nourris par suite de la disparition de nos industries. Voyez nos usines automobiles. Le Figaro nous dit cette semaine qu’elles se battent pour leur survie. En fait elles sont déjà mortes. Des concurrents européens affichent un coût horaire du travail de moitié inférieur au nôtre. Et savez-vous pourquoi ? Là, Le Figaro se tait pudiquement. Mais c’est bien sûr, à cause de la Sécu ! N’écoutant que mon grand cœur, j’ai fait une folie, un acte désespéré. J’ai écrit à Alexis Brézet, le directeur du Figaro, pour lui proposer un article. J’attends encore sa réponse.
Au temps où Max Clos dirigeait Le Figaro, et Joseph Macé-Scaron Le Figaro Magazine, j’avais pu alerter leurs lecteurs du désastre qui se préparait. Depuis, chez Monsieur de Beaumarchais, on s’est habitué au désastre. Et l’on ne craint plus qu’une chose : que le ciel médiatique leur tombe sur la tête. Ainsi M. Brézet et les siens seront morts en Gaulois, un rêve de gosse. En réalité leur sort ne dépend que de traînées dans le ciel. Celles des Rafales, ces beaux avions que fabrique la maison Dassault.
Quant au destin de la France, il ne dépend plus que de quelques talents politiques que, pour l’instant, on ne voit pas venir. Ceux qui viennent respirer un moment en surface replongent rapidement en profondeur, où ils sont plus « confortables », comme disent les Anglais. Il est vrai que l’Assemblée nationale est devenue un repaire de hyènes enragées qui ne font que du bruit mais rêvent de mordre les chairs de quiconque passe à leur portée. A Athènes, les citoyens avaient rapidement déserté l’Agora, où les sycophantes exerçaient leurs ravages.
Le grand échec de notre classe politique est de n’avoir pas su exploiter au mieux, dans l’intérêt de la France, les possibilités de réforme offertes par l’Europe. La France seule est, dans la deuxième moitié du 20e siècle, irréformable. L’administration et la Sécurité sociale étouffent la croissance. Tous ceux qui ont fréquenté ces institutions savent qu’il est vain de vouloir y changer quelque chose. Je peux en témoigner. Ce n’est pas qu’on vous envoie au goulag. Cette sanction est inutile. Car le pays est tout entier un goulag. Non violent, mais tout aussi tyrannique. Quel que soit le moyen employé, on n’obtient aucune réforme, aucun progrès. On peut s’exprimer, mais à condition que cela n’entraîne aucune décision.
C’est ainsi que le temps passe et qu’un beau jour – non, un vilain jour – on apprend qu’une industrie de plus, et pas n’importe laquelle, va disparaître. Et que cela ne provoque aucune émotion dans le pays. L’Europe permettait – et permet toujours – de libérer la protection sociale. Nous avons permis à un demi-million d’entreprises de se libérer et de survivre. Mais c’est tout le pays qu’il faut libérer. Nous continuons notre combat. Fellini disait que Rome était un lieu idéal pour attendre la fin du monde. On peut en dire autant de Paris. En sachant que le monde qui s’en va n’est pas le monde entier. Des milliards d’homo sapiens vivent sur la planète. Aucun d’entre eux n’a l’idée de la sauver, pas plus qu’ils ne rêvent de se doter de la Sécu. Ils veulent simplement vivre. Et nous, nous voulons mourir. En assurés sociaux. Sic transit gloria mundi !
Claude Reichman
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Je hais une chose, en plus du fisc, c’est le mensonge.
Inversement, j’ai une passion dévorante pour la vérité. Non pas celle prétendue révélée, qui me fait toujours l’effet d’un gros mensonge. Mais celle que l’on cherche, sincèrement, laborieusement, en toutes choses, dont la découverte est valorisante, qui ne se découvre pas à tous, uniquement à ceux qui ont le courage, la patience, l’intelligence et la tolérance nécessaires pour la découvrir.
Cette vérité en réalité se construit pas à pas, beaucoup ne la voient jamais. Elle est souvent masquée par le mensonge et il faut que le temps le déchire pour que soudain elle apparaisse, avant qu’un autre voile de mensonge plus épais la dissimile de nouveau.
L’allié le plus sûr pour découvrir la vérité est le temps.
Or arrive une époque où le temps va nous être compté, alors la vérité se confondra avec l’immédiat, quel que soit cet immédiat.
Le temps c’est la vie, lorsque la vie est éphémère que le temps nous manque la vérité nous quitte, c’est le réel qui devient vrai. Dans ce cas la vérité peut-être hideuse.
Il faut le temps d’une éducation pour que celui qui vaut en fasse la démonstration par rapport à celui qui ne vaut rien, sauf si ce dernier tire une balle dans la tête de celui qui s’éduque, alors la vérité est hideuse.
La barbarie est une compression du temps interdisant la recherche et la découverte de la vérité. Tout ce qui compresse le temps engage vers la barbarie. La lenteur de la démocratie est ce qui lui permet, parfois, d’approcher au plus près la vérité.
On voit bien qu’aujourd’hui les forces instantanées tentent partout de prendre le pouvoir ne laissant aucune place à la recherche de la vérité. Cette situation est-elle réversible ?
Non. Le mensonge a déjà gagné, l’idée même de vérité n’existe plus, elle a été laminée. L’égalitarisme est passé par là, nulle valeur ne peut se détacher, tout devant être égal en soi, mensonge et vérité font la course sans démarcation.
La suppression du temps par la violence laissera donc l’humanité face au mensonge qui tire toujours le premier, c’est sa spécialité.
Nous ne pourrons même pas bénéficier des leçons qu’auraient dû nous laisser la retentissante faillite économique et morale dans laquelle nous ont entrainés nos élites. Dommage, la vérité va exploser, mais elle sera invisible…
Finalement, la vérité, c’est peut-être une vue de l’esprit.
En tout cas, les magistrats s’en foutent, ne parlons pas des politiques, des bureaucrates, des affairistes, des prédicateurs, des flics, etc…ça fait beaucoup de monde…
Alors, les pauvres « chercheurs de vérités » que nous sommes, dont le matériel de recherche est vétuste et peu fiable, les intuitifs, quelle désespérance, que va-t-il leur rester ? Rien.
Je ne vous cache pas que ça me fout le moral à zéro.
Bien à vous. H. Dumas
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Que va-t-il advenir de la France ? Il n’y a pas si longtemps la question relevait des figures imposées dans les discours politiques. Personne n’était vraiment inquiet. Mais aujourd’hui il faut la prendre au sérieux. Notre pays risque-t-il d’être envahi par une puissance étrangère ? On ne voit pas laquelle. C’est plutôt le désordre intérieur qui la menace. Certains parlent de guerre civile. On ne voit pas non plus les camps qui seraient en présence. Mais un pays sans direction, on sait ce que c’est. C’est la France d’aujourd’hui.
Le mot « direction » signifie à la fois un chemin à emprunter et un commandement. Il convient donc parfaitement à notre pays qui ne sait pas où il va et qui n’est pas commandé. Pourtant la voie avait été tracée quand nous avons créé la communauté européenne. Sans la France, celle-ci n’aurait jamais vu le jour. Les réticences françaises ont été nombreuses, et le restent. Nous sommes une ancienne grande puissance et nous avons encore de beaux restes, notamment grâce au choix du nucléaire pour notre défense et notre électricité. On doit en remercier le général de Gaulle. Mais nous n’avons jamais pu vraiment bénéficier de notre choix européen car nous n’avons accepté la concurrence économique, qui en est le fondement, que du bout des lèvres. Et nous l’avons complètement refusée en matière sociale, dont dépend l’essentiel de notre budget. Si bien qu’il a été facile aux adversaires de l’Europe de la critiquer férocement, la rendant responsable de tous nos malheurs.
La crise économique dans laquelle se débat notre pays est aggravée par une double crise sociale. Notre Etat providence a dévasté nos entreprises, et notamment celles de taille moyenne ou petite, qui sont les meilleurs vecteurs d’emplois. Le chômage de masse qui en a résulté s’est transformé, à coup de statistiques truquées et de création de faux emplois, en une gigantesque marée humaine de Français délaissés, qui ne s’en sortent plus, vivotent comme ils peuvent, votent aux extrêmes ou désertent les urnes, et laissent la direction du pays à une caste hors sol qui ne se rend même pas compte de la situation. Chacun aura reconnu Macron et ses affidés.
Ce pouvoir minoritaire ne tient que par deux cordages : les forces de l’ordre et les médias. Que les premières soient débordées et les seconds envahis, c’en sera fini du régime. On doit évidemment ajouter le facteur de désordre que représente une forte immigration musulmane travaillée en permanence par des fanatiques et qui peut s’enflammer à tout moment.
On comprend aisément que la situation de notre pays est très fragile. Le président de la République fait dire qu’il est déprimé. Franchement, il y a de quoi. Surtout parce que son truc unique, c’est le baratin et que plus personne ne l’écoute vraiment. Il n’a pas de solution pour la France. La sagesse serait de changer de président. Mais il n’est en rien décidé à laisser la place. Le patriotisme pourtant l’exigerait. Mais Macron n’est patriote que de lui-même. Et sa camarilla n’est patriote que de ses intérêts. On est vraiment mal barré. Car la seule solution est l’émeute, que personne de raisonnable ne veut et que les allocations multiples versées au peuple rendent moins probable que jamais.
Raymond Barre que je voyais régulièrement me disait chaque fois quand nous nous quittions : « Toujours l’inattendu arrive. » Une façon comme une autre de garder espoir, face à la dérive déjà bien engagée de notre pays. Soit. Mais l’inattendu commence furieusement à ressembler au trop prévisible attendu. Alors il faudrait vraiment que ceux qui veulent le bien de leur pays se réveillent. S’accrocher aux grands principes est certes une solution moralement satisfaisante, mais inefficace dans les circonstances présentes. L’ordre républicain doit être évidemment maintenu, mais la situation économique et sociale doit être énergiquement rétablie.
Ce qu’il faut donc, c’est supprimer tous les freins qui bloquent la croissance. Le premier d’entre eux est le monopole de la sécurité sociale. Le second est la présence envahissante de l’administration dans toutes les actions des agents économiques. Pour commencer, supprimons toutes les « hautes autorités » et autres « agences de l’Etat » et laissons le parlement délibérer des problèmes, comme c’est son rôle. Et ramenons l’impôt à la portion congrue, ce qui supprimera du même coup la fraude et la persécution fiscale. Rien de tout cela n’est difficile à faire. Il suffit d’un peu de volonté et de conviction.
Mais je ne crois capable de cette tâche que quelqu’un qui y aura pensé toute sa vie, comme Ronald Reagan et Margaret Thatcher le firent pour leur pays. L’un était un acteur syndicaliste, l’autre une fille d’épicier. Les meilleures universités. Cela ne doit pas être impossible à trouver dans un pays aussi divers que le nôtre.
Je lance un appel aux médias. Qu’ils fassent un effort pour diversifier les invités de leurs plateaux. Cela ne demande qu’un peu d’attention à la vie de notre pays. On finira par découvrir celui ou celle qui, ceint de l’auréole de la sincérité et de la connaissance des choses, sera hissé sur le pavois pour sauver la France. Cela s’est déjà fait bien des fois dans notre passé. Une fois de plus ne serait pas mal !
Claude Reichman
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« Liberté économique, liberté politique » est le thème choisi pour le 12ème Weekend de la Liberté. Ce thème s’imposait au vu de la dégradation progressive des libertés dans notre pays.
Il est impératif d’interrompre cette spirale infernale.
La base de l’harmonie sociale ce sont les Droits naturels.
« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La loi (1848).
Oublier que les droits naturels sont consubstantiels de l’Homme chosifie les personnes. C’est ce qui se passe. Le politicien considère les personnes comme des rouages interchangeables de la mécanique sociale, dont seul il possède une vision d’ensemble, éclairée, pertinente et…le mode d’emploi. À défaut de rouage interchangeable il les considère comme du bétail, dont il est le gardien.En foi de quoi il empêche les gens d’accomplir leur projet de vie en y substituant le sien. C’est à dire en leur imposant ce qu’il a décidé être bien pour eux. Cela ne peut se faire que par la contrainte.
Le mauvais départ dont nous subissons encore les conséquences eut lieu en 1945 quand les étatistes, Gaullistes et communisme, s’emparèrent du pouvoir en France et mirent le pays sur la voie du collectivisme totalitaire en tournant le dos aux droits naturels individuels universels. La prospérité des « trente glorieuses » fit que cela passa inaperçu.
La situation s’est dégradée lors du choc pétrolier de 1973. Les politiciens ne saisirent pas l’opportunité d’une remise à plat du système. Tous ceuxqui se sont succédé en France depuis 1974, ont continué à sacrifier les droits naturels individuels universels. Ce faisant ils ont poursuivi, avec ténacité, la destructiondu pays.
Pompidou, décédé en 1974, aura été le dernier politicien à ne pas vouloir « emmerder les Français ». « C’était en 1966. Pompidou était Premier Ministre. Un soir, un de ses collaborateurs lui présente, comme d’habitude, une pile de décrets à signer. Pompidou s’écrie : ” Mais arrêtez donc d’emmerder les français : Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays. On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira beaucoup mieux. » anecdote citée par Thierry Desjardin dans son livre « Arrêtez d’emmerder les Français ». Comme quoi il n’y a pas que Bastiat et les libéraux qui le réclament.
Tout le contraire de Macron : « les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder » Cette fois il s’agissait des non-vaccinés, mais de nombreuses catégories sociales ont été victimes de « L’emmerdeur ».
1974 est la dernière année où le budget français à été équilibré.
Les politiciens sont adeptes de la spoliation légale.
Il est peu probable que les personnes qui ont plongé la France dans la situation dramatique qui est la sienne puissent l’en sortir.
Il ne faut pas se faire d’illusion sur les partis qui n’ont jamais gouverné. Leur politique n’est différente de celle des partis qui ont gouverné, ou qui gouvernent, que par la position du curseur de la « spoliation légale ». La vérité est qu’aucun parti ne la remet en cause. Tous sont étatistes, « socialistes » dirait Bastiat.
Il est illusoire d’attendre des effets différents, de mesures identiques ou de la même veine, que celles qui ont été prises depuis plusieurs dizaines d’années, et qui ont conduit le pays dans le triste état que nous lui connaissons aujourd’hui.
Le seul effet véritable de ces politiques de « spoliation légale » est que la France se tiers-mondise et la misère s’y étend fort logiquement. Dans les années 60 la différence était faite entre les pays « industrialisés » riches, et les pays de « tiers monde » pauvres. Aujourd’hui la France n’est plus un pays industrialisé. La France n’est même plus un pays prospère.
La pénurie et la disette sont partout. Pénurie dans le système de santé, pénurie de logements, des enfants dorment désormais dans la rue en France, pénurie de travail, pénurie de ressources énergétiques, pénurie d’industries, pénuries de ressources agricoles, pénuries de ressources financières pour les gens (Perte de pouvoir d’achat) et le pays. La liste n’est hélas pas exhaustive.
Bastiat écrit dans Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850) « L’homme a d’autant plus de chances de prospérer qu’il est dans un milieu plus prospère. » Ce qui veut dire que moins le milieu est prospère, plus la misère croît. C’est ce à quoi nous assistons. À partir de là il est clair qu’il ne peut exister de décroissance sans accroissement de la misère. Bastiat ajoute « Le bien de chacun favorise le bien de tous, comme le bien de tous favorise le bien de chacun »ce qui s’oppose à « Ce qu’un gagne, un autre le perd »sentencechère aux spoliateurs légaux. Pour eux, l’économie serait donc un jeu à somme nulle. La taille du gâteau n’augmenterait pas, il faudrait donc en réduire arbitrairement les parts par la coercition étatique.Au final les parts, de plus en plus petites, seront insuffisantes. C’est ce qui se passe aujourd’hui où les classes moyennes se paupérisent, et où les classes pauvres crèvent la faim. Sans vergogne et dans leur logique, certains étatistes proposent décroissance et dépopulation, pour que les parts des survivants soient un peu moins petites.
Pour Bastiattout ceci ne tient pas la route. Il écrit :« La vraie puissance de l’échange. Ce n’est pas (…) qu’il implique deux gains, parce que chacune des parties contractantes estime plus ce qu’elle reçoit que ce qu’elle donne. Ce n’est pas non plus que chacune d’elle cède du superflu pour acquérir du nécessaire. C’est tout simplement que, lorsqu’un homme dit à un autre: « Ne fait que ceci, je ne ferai que cela, et nous partagerons, » il y a meilleur emploi du travail, des facultés, des agents naturels, des capitaux, et, par conséquent, il y a plus à partager. »L’Homme est créateur. La taille du gâteau augmente sans cesse, les parts sont de plus en plus grandes, pour le bien de tous. Il suffit de constater quelles sont nos conditions de vies, et de les comparer à celles de nos parents, grand-parents, ou ascendants plus lointains.
La spoliation légale consomme une quantité phénoménale d’énergies et de ressources (matérielles et humaines). C’est du mal investissement.(Gaspillage)« D’un autre côté, une somme vraiment incalculable de forces intellectuelles se perd à la poursuite d’organisations sociales factices. Prendre aux uns pour donner aux autres, violer la liberté et la propriété, c’est un but fort simple; mais les procédés peuvent varier à l’infini. De là ces multitudes de systèmes qui jettent l’effroi dans toutes les classes de travailleurs, puisque, par la nature même de leur but, ils menacent tous les intérêts. » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)
La spoliation légale engendre le cercle vicieux de la misère et du totalitarisme.
Totalitaires par essence
Les politiciens adeptes de la spoliation légale ne proposent aux Français que les mêmes solutions : réglementer et taxer, acheter des voix et favoriser le capitalisme de connivence.
Si leur politique ne marche pas ce n’est pas qu’elle est mauvaise, c’est qu’elle ne va pas assez loin dans l’étatisme. Par conséquent, l’État se mêle de plus en plus de tout, au détriment de la vie privée des gens. Ce système est donc totalitaire par essence. Lisons Bastiat « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. Extension du pouvoir, cela signifie usurpation de quelque mode d’activité privée, transgression de la limite que je posais tout à l’heure entre ce qui est et ce qui n’est pas son attribution essentielle. » Profession de foi électorale 1846.
Mettre fin à la spoliation légale
En vérité la seule « initiative de grande ampleur » qui vaille, c’est d’appliquer un programme politique largement inspiré de la philosophie de Frédéric Bastiat. C’est la seule initiative à vouloir changer de paradigme en France. C’est la seule à vouloir mettre fin à la « spoliation légale. » Bastiat écrit :
« Je ne l’emploierai qu’aux choses dans lesquelles l’intervention de la Force soit permise; or, il n’en est qu’une seule, c’est la Justice. Je forcerai chacun à rester dans la limite de ses droits. Que chacun de vous travaille en liberté le jour et dorme en paix la nuit. Je prends à ma charge la sécurité des personnes et des propriétés: c’est ma mission, je la remplirai, — mais je n’en accepte pas d’autre.
Faut-il reconnaître à chacun sa propriété et sa liberté, son droit de travailler et d’échanger sous sa responsabilité, soit qu’elle châtie, soit qu’elle récompense, et ne faire intervenir la Loi, qui est la Force, que pour la protection de ces droits? — Ou bien, peut-on espérer arriver à une plus grande somme de bonheur social en violant la propriété et la liberté, en réglementant le travail, troublant l’échange et déplaçant les responsabilités?
En d’autres termes:
La loi doit-elle faire prévaloir la Justice rigoureuse, ou être l’instrument de la Spoliation organisée avec plus ou moins d’intelligence? » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)
Pourquoi ça bloque
« Entre les hommes qui se disputent les portefeuilles, quelque acharnée que soit la lutte, il y a toujours un pacte tacite, en vertu duquel le vaste appareil gouvernemental doit être laissé intact. « Renversez-moi si vous le pouvez, dit le ministre, je vous renverserai à votre tour ; seulement, ayons soin que l’enjeu reste sur le bureau, sous forme d’un budget de quinze cents millions. (…)
Messieurs, disputez-vous le pouvoir, je ne cherche qu’à le contenir ; disputez-vous la manipulation du budget, je n’aspire qu’à le diminuer ; » ah ! soyez sûr que ces furieux athlètes, si acharnés en apparence, sauront fort bien s’entendre pour étouffer la voix du mandataire fidèle. Ils le traiteront d’utopiste, de théoricien, de réformateur dangereux, d’homme à idée fixe, sans valeur pratique ; ils l’accableront de leur mépris ; ils tourneront contre lui la presse vénale. Mais si les contribuables l’abandonnent, tôt ou tard ils apprendront qu’ils se sont abandonnés eux-mêmes. » Profession de foi électorale 1846.
C’est pour cela que les partis au pouvoir, ou qui aspirent à y parvenir, sont tous unis contre un adversaire commun : le libéralisme. Le libéralisme est le seul qui ne veuille pas prendre le pourvoir aux gens pour l’exercer à leur place, mais rendre le pouvoir aux gens.
C’est aussi pour ça les politiciens actuels se contentent de déplacer plus ou moins le marqueur de la spoliation légale sans la remettre en cause, parce qu’elle les sert.
C’est enfin pourquoi la liberté économique, la liberté politique, la liberté d’expression ne sont pas prêtes de revenir en France. Aucun politicien ne le veut. Tous s’accommodent du système espérant en tirer profit un jour.
Pour comprendre la liberté, ne plus en avoir peur, et travailler au retour en France de la liberté économique, de la liberté politique, de la liberté d’expression, venez assister au 12ème Weekend de la Liberté.
« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste. », Victor Hugo.
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Il est des personnages étranges, tel ce magnat américain, grand maître de l’Intelligence artificielle qui déclarait récemment après avoir affirmé que nous n’étions pas des êtres primitifs recroquevillés sur eux-mêmes : « Nous sommes le prédateur suprême ! »
Face à l’écologisme bébête ou tyrannique, il n’y aurait, selon lui, pas d’autre place dans ce monde que celle des prédateurs dont l’homme serait le prédateur suprême.
L’observation du monde, malgré les idées toutes faites que le bienpensance cherche à imposer, nous enseigne pourtant bien autre chose que cette vision manichéenne.
Le monde est certes un monde de prédation, mais il est tout autant un monde de protection. Le règne animal démontre que pas une race ne s’attaque à une autre sans garantir ses arrières. La prudence est reine de l’attaque.
On a même le sentiment, sinon la conviction, que chaque créature est conçue pour se défendre avant de l’être pour attaquer. Et l’homme en cela n’est pas différent du reste du règne animal. Le prétendre « prédateur suprême » comme pour lui donner licence de tout se permettre y compris de se nuire à lui-même aboutit à l’extravagance de l’autodestruction au nom de la liberté et du progrès.
La « tech », et spécialement l’IA est un outil, sans doute utile, mais aussi dangereux sinon plus que les machines-outils des usines dont chaque utilisateur doit se protéger pour éviter les blessures. Les atteintes à l’esprit sont aussi meurtrières que les atteintes au corps.
Le nier est une forme de prétention ou de crétinisme, lui-même, suprême.
On ne sait s’il faut se lamenter ou se réjouir d’entendre de telles opinions qui prêchent le jusqu’auboutisme au mépris de toute prudence.
D’un côté elles alertent sur les dangers que certains sont prêts à faire courir à l’humanité au nom de leur folie et de l’autre nous dévoile par leurs caricatures le ridicule de leurs ambitions.
L’argument de la prédation sans retenue, l’argument de la peur de l’autre, est celui que reprend l’écologisme pour nous affliger de sa vision catastrophiste de l’évolution. Il fait peu de cas de nos capacités à nous protéger.
C’est un peu comme si on affirmait que nous n’aurions le choix qu’entre, d’un côté les prédateurs Mélenchoniens et de l’autre, les hystériques de Rousseau ou les neuneus de Jadot.
Weekend de la liberté du 10 au 12 novembre 2023, hôtel Sourcéo, Saint-Paul-Lès-Dax
« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » Frédéric Bastiat, L’État (1848)
Le Weekend de la Liberté
En 2022 le Cercle Frédéric Bastiat organisait son 11ème Weekend de la Liberté. Le thème était « Rendez-nous la Liberté ». Malheureusement, en ce qui concerne nos libertés, liberté économique, liberté politique, liberté d’expression, liberté de déplacement, etc…en un an les choses sont allées de mal en pis. Dès lors l’utilité d’un nouveau Weekend de la liberté s’imposait comme un phare dans la dans la nuit. Son thème « Liberté économique, liberté politique » allait de lui même. Le 12ème Weekend de la liberté se déroulera du vendredi 10 novembre au déjeuner au dimanche 12 novembre au déjeuner à l’hôtel Sourcéo de Saint Paul les Dax.
Un lieu de culture, de découverte,
Son thème est suffisamment ouvert pour permettre aborder des sujets très différents. Toute personne curieuse, qui souhaite sortir du prêt à penser dont on nous rebat les oreilles quotidiennement, trouvera son bonheur lors du Weekend de la liberté. Elle pourra sortir de la pensée unique, des doxas, en écoutant des orateurs qui raisonnent différemment du politiquement correct. Seront traités : l’économie, l’industrie, l’entreprise, le profit, le libre échange, le commerce. la démocratie, la politique, la monnaie, le bitcoin, l’enseignement, la protection sociale, l’internet, la liberté, le libéralisme, la France. Le but est de faire réfléchir les participants sur ce qui se passe en France. De leur ouvrir les yeux sur les causes de sa décadence. De les éclairer sur la manière dont les difficultés peuvent être résolues, les défis relevés. De leur faire connaître des arguments et des faits souvent ignorés du grand public.
Tout n’a pas été essayé et les solutions existent, ailleurs que dans réglementer encore et encore, contraindre encore et encore, taxer encore et encore.
Les conférenciers invités par le Cercle sont de qualité, maîtrisent leur sujet, et sont libres de s’exprimer. Cette année venez écouter : Finn Andreen, Kevin Brooks, Patrick de Casanove, Jean-Philippe Delsol, Renaud Fillieule, Stéphane Geyres, Vincent Ginocchio, Claude Goudron, Lisa Kamen-Hirsig. Olivier Méresse, Serge Schweitzer, Damien Theillier,
Le temps de la réflexion
À l’heure de l’intelligence artificielle, de ChatGPT, qui sont comme la « langue » d’Esope, le Cercle Frédéric Bastiat s’appuie sur de véritables réflexions, et recherches, « fruits du travail des Hommes . Dans un monde qui va très vite, où les gens « zappent , où ce qui compte est de « faire le buzz », le Weekend de la liberté offre le temps de la réflexion. Les conférences durent 45 minutes, tout comme le débat qui suit. Ainsi chacun, conférencier comme public, a le temps de développer ses arguments, sa pensée et d’approfondir ses connaissances. Les questions de la salle sont libres. Il faut simplement respecter les règles de la courtoisie et de la politesse. Pendant le Weekend de la liberté se déroule une foire aux livres. Les conférenciers y dédicacent leurs livres. Les auteurs, les éditeurs, les associations, les groupes qui souhaitent découvrir le libéralisme, rencontrer des libéraux et se faire connaître peuvent venir. Un stand est mis à leur disposition sans supplément. Ils bénéficient d’une courte prise de parole pour présenter leur ouvrage, ou association. Il n’y a pas de supplément à payer. Il suffit qu’ils s’inscrivent au congrès.
Un havre de paix
Chacun peut le constater, chaque jour la liberté d’expression est battue en brèche. Les débats n’existent plus. Ils sont remplacés par des insultes ad hominem, par des sentences d’exclusion qui se veulent définitives. Face à cette violence, le Weekend de la Liberté est un havre de paix. C’est un espace d’échanges. C’est un lieu de discussions apaisées où chacun respecte l’opinion de l’autre et le laisse parler. Lors d’un Weekend de la liberté tous les courants de pensée, peuvent s’exprimer. Il n’y a pas d’anathèmes, pas excommunication, pas de fatwas, pas d’injures mais un vrai débat de fond, argument contre argument. Si l’émotionnel n’est jamais absent, il n’envahit pas le dialogue qui reste rationnel. Il n’obscurcit pas le jugement. Les événements en « présentiel » se font rares. Or dans la société humaine, le contact direct entre les personnes est un ciment. Sans rencontre, sans échange direct il n’y a plus d’Humanité. C’est pourquoi, à l’heure des visioconférences et des téléconsultations, le Cercle Frédéric Bastiat privilégie ces face à face, sans masques. Les conférenciers ont des forces et des faiblesses, la rencontre d’un intervenant avec son public est irremplaçable. Rien ne vaut la chaleur humaine. Cet événement permet de nouer des relations suivies et fructueuses. Le but est de prendre conscience d’un intérêt commun, d’un « bien commun », et de la possibilité d’unir les forces pour triompher de l’obscurantisme totalitaire. L’ambiance est conviviale et le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est agréable et très bien équipé pour le bien-être. C’est très appréciable en ces temps de stress et d’angoisse !
Indépendant
Le Cercle Frédéric Bastiat ne soutient aucun candidat, ni aucun parti politique. Ce n’est pas difficile aucun n’est libéral. Mais il n’est pas apolitique, ces idées sont politiques parce qu’en France où l’État se mêle de tout, tout est politique. Il est indépendant et libre. Les idées de Frédéric Bastiat, et ses préconisations, sont subversives dans le contexte actuel de soumission à des dogmes Ces idées et préconisations sont libres de droits, et peuvent être reprises par n’importe quel parti politique, qui aimerait suffisamment la France pour vouloir la sortir de la spirale infernale de la déchéance économique, politique et sociale. L’essentiel peut se résumer ainsi : Libre choix, libre échange, responsabilité personnelle, État limité à ses fonctions régaliennes, sécurité et justice au service de la défense des Droits naturels « Personnalité, Liberté, Propriété ». Soucieux de sa liberté et de son indépendance la Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention publique. Il vit de ses adhésions et dons. Ce qui augmente le niveau d’exigence. Pour durer le Cercle doit être performant et fiable. Il existe depuis trente ans. Il possède le calme des vieilles troupes et leur assurance tranquille dans un monde qui se déglingue et qui a perdu ses repaires.
Programme WEL12
Du vendredi 10 novembre 2023 à 12h au dimanche 12 novembre 2023 à 12h30 Hôtel Sourcéo à Saint-Paul-Lès-Dax
« Liberté économique, liberté politique »
Avec le concours de : (Par ordre alphabétique)
L’ALEPS, Contrepoints, l’Institut Coppet, l’IREF,
Vendredi 10 novembre :
12h Déjeuner
13h30 Conférence : « Pourquoi la fausse monnaie des banques centrales nous rend esclaves » par Damien Theillier 15h pause café, Foire au Livre 16h Conférence : « Monnaie saine et production d’énergie. » par Vincent Ginocchio 17h30 Pause, Foire au Livre 18h Conférence : « Libre-arbitre et bien commun »par .Jean-Philippe Delsol.
19h30 Apéritif d’accueil 20h dîner 21h Dîner débat « Découper la liberté c’est la perdre » par Stéphane Geyres. Samedi 11 novembre :
9h Conférence : « Libéralisme, pourquoi tant de haine » par Serge Schweitzer. 10h30 Pause café, Foire au Livre 11h Conférence : « La liberté politique, parmi tant de définitions de liberté. »par Finn Andreen
12h30 Pause café, Foire au Livre 13h Déjeuner
14h Conférence : « La liberté économique, condition de la liberté éducative » par Lisa Kamen-Hirsig … 15h30 Pause café, Foire au Livre 16h Conférence : « Les entreprises privées portent et incarnent des visions du monde concurrentes » par Olivier Méresse. 17h30 Communication « Le point de vue de l’entreprise »par Claude Goudron.
18h Pause café, Foire au Livre 19h30 Apéritif d’accueil 20h dîner 21h Dîner débat : « Pourquoi nous avons besoin de liberté économique… »par Kevin Brookes
Dimanche 12 novembre : WEL11
9h Conférence : « Théorie et justification du profit dans un régime de liberté économique. »par Renaud Fillieule. 10h30 Pause café, Foire au Livre 11h Conférence : « Liberté politique, liberté économique, un désastre français » par Patrick de Casanove, Président du Cercle Frédéric Bastiat.
12h30 Déjeuner final
À la manœuvre :
Organisateur : Cercle Frédéric Bastiat Modérateurs : Patrick de Casanove, Damien Theillier Vidéo : LG Stratégie Réseaux sociaux, web : Marc Lassort, LG Stratégie
L’hébergement est laissé au libre choix de chacun:
Ceux qui veulent réserver une chambre à l’hôtel Sourcéo (chambre single avec petit-déjeuner 70 euros, chambre double avec petit-déjeuner 90 euros) doivent s’adresser exclusivement à M. Pascal Manzocco par mail ou par téléphone : 05 58 90 66 99
Quelques citations de Frédéric Bastiat : Pour illustrer cette présentation. « L’échange est un droit naturel comme la Propriété. Tout citoyen qui a créé ou acquis un produit, doit avoir l’option ou de l’appliquer immédiatement à son usage, ou de le céder à quiconque, sur la surface du globe, consent à lui donner en échange l’objet de ses désirs. Le priver de cette faculté, quand il n’en fait aucun usage contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs, et uniquement pour satisfaire la convenance d’un autre citoyen, c’est légitimer une spoliation, c’est blesser la loi de justice. » Association pour la liberté des échanges (1846)
« Existence, Facultés, Assimilation — en d’autres termes, Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1848)
« Si les socialistes veulent dire que, pour des circonstances extraordinaires, pour des cas urgents, l’État doit préparer quelques ressources, secourir certaines infortunes, ménager certaines transitions, mon Dieu, nous serons d’accord; cela s’est fait; nous désirons que cela se fasse mieux. Il est cependant un point, dans cette voie, qu’il ne faut pas dépasser; c’est celui où la prévoyance gouvernementale viendrait anéantir la prévoyance individuelle en s’y substituant. Il est de toute évidence que la charité organisée ferait, en ce cas, beaucoup plus de mal permanent que de bien passager. » Justice et fraternité (1848) « C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi (1850)
« Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. » La Loi (1850)
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Clausewitz nous dit que la guerre consiste en « un acte de violence dont l’objectif est de contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté », qu’ainsi elle est donc « la continuation de la politique selon d’autres moyens ».
C’est en effet ainsi que se comporte la majorité des hommes politiques dont le but est d’imposer au groupe leur vision sociétale.
En réalité la politique n’est pas ou ne devrait pas être cela.
La politique c’est l’art de faire en sorte que tous puissent vivre ensemble en paix, quand bien même leurs idées seraient opposées. C’est Voltaire qui donne la clef « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».
Cette politique Voltairienne a existé avant Voltaire, c’est la base de la démocratie dans laquelle le conflit se tempère par la discussion.
La discussion permet de tout envisager, sans limite, elle ne suppose pas fatalement de trouver des solutions. La démocratie non plus.
Donc, être démocrate c’est permettre que tout puisse être dit, et contredit. Ce n’est pas trouver des solutions à tout.
La raison est d’admettre que pour leur plus grande partie les problèmes humains sont d’abord personnels, leurs solutions aussi. La collectivité est impuissante à les régler.
En conséquence, pour que chacun puisse évoquer ses problèmes avec tous, encore faut-il qu’il les assume.
Donc la démocratie ne peut réellement exister que si elle réunit des êtres responsables, dont chacun pourra soutenir ses opinons et écouter celles des autres.
Convenons que, pour diverses raisons, nous en sommes loin.
Nos pseudos démocrates collent à la définition de Clausewitz, ils cherchent à nous imposer leur volonté. La démocratie pour eux consiste à prendre le pouvoir pour imposer aux autres leurs visions, leurs manières de voir la vie. C’est là le contraire de la démocratie.
Oui mais, disent-ils : « si nous ne décidons jamais rien, c’est l’anarchie ».
Où ont-ils vu jouer ce film ? Ne pas décider pour les autres ne les empêche pas de décider eux-mêmes pour eux. La nation pourrait parfaitement se contenter du rôle d’arbitre, qui n’est pas obligatoirement intervenant, qui peut laisser jouer si les joueurs ne trichent pas. On peut même dire que pour l’arbitre s’emparer du ballon n’est pas la règle…
Oui mais les fauteurs de guerre sont abondants.
On entend par là ceux qui ne se contentent pas d’exposer et de défendre leurs opinions, mais qui entendent en faire la règle qui s’imposera à tous.
Ceux là sont pris en premier lieu par un vertige législatif qui exige une armée de bureaucrates pour le mettre en application.
Ils enclenchent ainsi le processus de la guerre puisque leurs lois surabondantes vont « contraindre leurs adversaires à exécuter leur volonté », ceux-ci résisteront fatalement, et tout aussi fatalement les législateurs fous devront « continuer cette politique selon d’autres moyens ».
C’est ainsi depuis toujours.
Ce sont les « y-a-qu’à » qui enfantent la guerre, ceux qui veulent des solutions à leur problèmes personnels applicables à tous. Ceux à qui la démocratie, la simple discussion pourtant si porteuse de réflexions et de profondes motivations, ne suffit pas à combler leur soif de gain sur le dos des autres, qu’ils soient moraux ou matériels.
De tout cela il ressort,
que le premier signe de la proche survenance de la guerre c’est quand le groupe aspire à entendre le discours de ceux qui proposent « La solution », qui s’imposera à tous. Quand il n’est plus capable d’écouter et de respecter les opinons des autres, quand ses membres se sont déresponsabilisés au point d’attendre tout d’une recette collective qui ne peut pas exister.
Aujourd’hui, partout dans le monde ce sont des déchainements de ce type.
Pouvez-vous me citer une seule nation où l’on peut discuter de tout, sans retenue, et sans mettre en avant une solution bidon prétendant faire le bonheur de tous, mais au détriment de la liberté de chacun ? Non.
Si l’on y rajoute l’attrait fantasmagorique du pillage, qui sous-tend toutes ces postures, objectivement la prochaine guerre mondiale est pour tout à l’heure.
Bien à vous. H. Dumas
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Le pouvoir est naturellement expansif, donc terriblement dangereux.
Dans le même temps il est une composante incontournable de la vie.
Comment en être digne, le gérer profitablement, sans faire de dégât au détriment des autres.
C’est le problème.
Doit-on le laisser gérer par ceux qui sont capables de le conquérir, ou au contraire doit-on le confier artificiellement à ceux qui ne sont pas en position d’en bénéficier ?
A ce stade de ma réflexion je ne me prononce pas, je cherche.
Juste un exemple d’actualité : le pouvoir récemment donné aux piétons par le code de la route.
Le piéton est devenu en tout lieu et à tout moment prioritaire sur la voie publique.
Cela part d’une bonne intention du législateur, le piéton étant le plus exposé, le moins protégé, lui donner un réel pouvoir par la loi peut paraître protecteur.
Mais, prenant conscience de ce pouvoir, le piéton aujourd’hui défie très souvent les autres acteurs de la circulation, notamment les automobilistes.
Cela aboutit à une situation stupide et dangereuse.
En ville l’attention du conducteur automobile est intégralement absorbée par les provocations des piétons au point qu’il en perd ses capacités de concentration globale.
Or, que ce soit matériellement ou écologiquement, arrêter et redémarrer sans cesse une masse d’une tonne ou plus a des conséquences négatives incomparables avec l’arrêt d’un simple piéton, et finalement le piéton finit par s’exposer plus que si sa protection supposait quelques contraintes, telles que l’usage obligatoire des passages piétons.
Chaque jour qui passe voit les piétons s’enhardir, sans qu’ils mesurent les risques auxquels ils s’exposent, tout à l’excitation qu’ils sont de l’usage de leur pouvoir artificiel.
Alors qu’une seconde d’inattention, où le cumul de circonstances imprévisibles, peuvent à tout moment surprendre un conducteur automobile qui va alors les écraser.
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
En perspective on ne doit pas perdre de vue l’excitation de la foule en cas d’accident qui, soutenant le pouvoir artificiel du piéton, est ravie d’exiger le sacrifice de l’automobiliste représentant le pouvoir naturel qu’elle haït.
Cette situation consistant à donner le pouvoir aux faibles au détriment des naturellement forts n’est-elle pas globalement la source des situations de violences exponentielles qui se créent autour de nous ?
Je vous propose de réfléchir à cette question, l’actualité nous y invite de tous côtés.
Bien à vous. H. Dumas
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« N’attaquez pas les sots. En période de crise, ils sont tout puissants », disait Fouché, le ministre de la police de Napoléon. Je remplacerais volontiers, dans ce jugement, les sots par les fanatiques. Car ce sont eux qui sont devenus les principaux ennemis des sociétés modernes. J’en ai croisé un bon nombre dans ma vie. Ils ont tous la même caractéristique : l’effacement en eux de ce que les hommes appellent le sens commun. Ils sont littéralement aveuglés par la passion. Et n’imaginent jamais les conséquences de leurs actes. Quand ces derniers les rattrapent, ils sombrent dans l’abattement. Et pour toujours. Le fanatisme et une denrée périssable. Mais avant de périr, il fait périr, et c’est tout le problème.
Il y a pourtant des fanatiques qui gagnent. Cela dépend de la justesse de leur cause. Si celle-ci embrasse le sentiment majoritaire d’une société, le fanatique peut devenir un authentique révolutionnaire. Les causes qui ont triomphé dans l’histoire ont toutes été portées par des fanatiques, mais ceux-ci étaient en fait modérés par leur appartenance forte au peuple qu’ils défendaient. Alors il en est du fanatisme comme du cholestérol. Il y a le bon et le mauvais. Et je dirais volontiers, parodiant Audiard, que les bons fanatiques « de temps en temps, ils se reposent ». Le plus souvent, c’est quand ils ont gagné.
Soyons réalistes, les mauvais fanatiques sont l’immense majorité de l’espèce. Tant que la société parvient à les contenir, ils ne sont que désagréables. Mais quand la société vacille, ils deviennent des dangers publics. Et le trouble qu’ils sèment peut être fatal à cette dernière. C’est ce qui arrive à la France aujourd’hui. Notre pays cumule un double handicap : il est gouverné par des hauts fonctionnaires et, fille aînée de l’Eglise, il a largement perdu la foi, puisque seule la moitié de ses habitants se dit encore catholique. La religion, quoi qu’on en pense, était un frein à certaines dérives humaines. A présent, le frein ne fonctionne plus.
Alors les tordus fleurissent et quand certains sont à la fois intelligents et fanatiques, ils font de sérieux dégâts dans la société. Quand on observe le spectacle de notre classe politique, on peut être inquiet. Beaucoup de députés racontent n’importe quoi, et ils sont invités régulièrement par les médias pour que nul n’en ignore. C’est pourquoi, quand il se produit des évènements majeurs, on a le sentiment que notre pays a perdu la boule.
Tout observateur avisé peut constater que l’islamisme produit de terribles affrontements là où il se manifeste. On vient de le voir en Israël, où le Hamas palestinien a commis d’effroyables massacres, et on peut le voir, à une moindre échelle pour l’instant, en France où une nouvelle fois un professeur a été poignardé à mort. Ni en Israël ni en France ces drames n’ont été sérieusement prévus et empêchés. Or dans les deux cas il s’agit d’un aveuglement volontaire des autorités. Les principaux dirigeants israéliens ont un grand passé militaire, mais cela n’en fait pas d’habiles politiques. Ils ont cru qu’en encourageant la division des Palestiniens ils les affaibliraient, alors qu’ils ont follement renforcé les plus fanatiques d’entre eux. En France, où une immigration musulmane est devenue plus que nombreuse, les politiciens n’ont pas songé un instant à l’empêcher, soit parce qu’ils avaient peur de se faire traiter de « racistes », soit plus simplement parce qu’il est plus confortable de ne rien faire que d’agir. Certes tous les musulmans ne sont pas fanatiques, mais plus il y en a, plus augmente statistiquement le nombre de fanatiques.
On voit mal comment, finalement, les Français ne réagiraient pas. Leur devoir c’est de faire émerger un dirigeant qui soit à la fois intelligent, ferme et courageux. Je n’ai pas le culte de l’homme providentiel, mais sans un bon chef on ne gagne pas. Il faut aussi faire taire les partisans du chaos, dont ils attendent qu’il les conduise à la tête du pays. Point n’est besoin à cet effet d’autre chose que d’un ferme refus de leurs élucubrations. Et puisqu’elles justifient cette appellation, il faut le dire haut et fort. Ils ne prospèrent que dans le silence gêné de ceux qui ne les approuvent pas.
J’ai eu l’opportunité de diriger plusieurs organisations. Ma règle a toujours été de vérifier régulièrement que j’avais la confiance de mes mandants. Et de ne pas leur mentir. Ces règles élémentaires ne sont plus celles de nos dirigeants politiques. Il faut exiger qu’elles le redeviennent. Je suis effaré par le mensonge ambiant. Il a atteint de telles dimensions que, comme le disait Hannah Arendt, on finit par ne plus croire personne. Aucune société ne peut fonctionner ainsi. Il faut d’urgence rétablir l’expression de la vérité. La plus grande erreur de Macron a été, et est encore, de croire qu’à force de parler, il serait cru. En fait il est plutôt cuit !
Claude Reichman
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Ce qui s’est passé en Israël dépasse l’imagination dans l’horreur et la barbarie.
Et pourtant… si j’étais Israël je ne me vengerais pas.
Non pas que je sois un adepte forcené de tendre l’autre joue à celui qui me colle une baffe, mais parce que ce qui a été fait mérite de rester en l’état, dans toute son horreur, de ne pas pouvoir être étalonné à une réponse qui sera fatalement sanguinaire et, au moins en partie, aveugle.
Donc effectivement je couperais tout contact avec ce voisin fou.
Puis j’exigerais qu’il soit présenté à un Tribunal des hommes, qu’il soit condamné.
Qu’il assume sa condamnation, et après, après seulement, j’envisagerais de participer à des discussions d’avenir à deux.
Je n’ai pas l’impression que c’est ce qui va se passer.
Il semblerait que Tsahal va se venger. Elle aura des pertes, qui sont hélas les jeunes représentant l’avenir d’Israël.
Il est probable que Tsahal éradique le Hamas actuel. Mais ne repoussera-t-il pas sur ses décombres ?
Et puis, que se passera-t-il si d’autres fous sanguinaires viennent à la rescousse du Hamas, il n’en manque pas… ?
Ce sera l’embrasement du Moyen Orient, dont Israël n’est qu’une infime partie, donc un avenir difficile pour Israël, peut-être une disparition totale.
Alors que la connerie et la folie du Hamas a ouvert un avenir légal mondial pour Israël, ce sera dommage de ne pas le saisir.
Le temps est à la confiance dans l’humanité, c’est ce que je tenterais si j’étais Israël.
Mais je ne suis qu’un trou du cul, acculé par les pillards et les clochards du monde qui ne sont pas regroupés uniquement dans la bande de Gaza, qui ont une armée qui fait semblant de les considérer à Bercy et qui vit grassement sur leur dos.
« Les morts sont tous les mêmes », c’est l’argument de ceux qui hésitent à qualifier l’incroyable barbarie du weekend en Israël.
Plus qu’un argument il s’agit d’un questionnement auquel la réponse est évidemment non, mais pas pour tous les observateurs, il faut en convenir… et c’est le fond du problème.
Les morts ne sont pas plus tous les mêmes que les vivants.
C’est ainsi et c’est normal.
Cela s’entend par rapport à leur poids social évidemment et non par rapport à leur souffrance personnelle, laquelle est aussi importante pour chaque mort.
Prenons l’exemple historique : un tortionnaire SS mort, a-t-il le même poids sociétal ou moral qu’un résistant mort ?
La mort d’un assassin d’enfant récidiviste doit-elle engendrer la même compassion que celle qu’un parent attentif et responsable ?
Ceci établi, la transposition aux morts Juifs ou Palestiniens ne coule pas de source.
On voit que le jugement sur le ou les morts n’est pas indigne, il est juste difficile et susceptible d’erreurs redoutables. Il est étroitement lié à l’opinion que l’on a du mort dans sa trajectoire de vivant, il court le risque d’être enfermé dans un jugement global attaché au groupe dont le mort fait partie, c’est là aussi un problème de conscience terrible.
Doit-on pour autant feindre de ne pas avoir d’opinion ? Car dans ces morts établies ou à venir de part et d’autre de la frontière israélienne le jugement est périlleux ? Je ne sais pas.
En ce qui me concerne, j’ai tendance à accepter que les conflits rangent les hommes en fonction du groupe auquel ils adhèrent, que donc l’émotion de leur mort à cette occasion est impactée par l’attitude de leur groupe dans le cadre du conflit qui les tue. Bien sûr je sais que ce n’est pas absolument vrai, on peut être pris dans un conflit auquel on n’adhère pas. N’est-ce pas d’ailleurs à cette occasion que la fuite est un acte de courage ? Qui génère alors le droit d’asile politique ?
Je n’attache pas beaucoup d’importance au fait que celui-ci ou celui-là aurait été le premier sur un site. C’est toujours faux. Où que ce soit sur terre, il y a toujours eu quelqu’un avant. C’est le principe même de la propriété, qui ne trouve jamais sa légitimité dans la primauté mais dans la conquête, qui peut toujours être remise en question par l’échange ou par la possession (occupation trentenaire), voire la force. La propriété ça se défend…ce n’est pas un acquis.
Mon émotion
La culture juive me parait sophistiquée. Même si ses religieux ne me séduisent pas plus que les autres, globalement l’éducation juive, qui est un peu la base de la nôtre, produit des hommes et des femmes libérales avec qui je me sens bien, avec qui il n’est pas désagréable de faire avancer le progrès et la société.
Leur pays, conquis de haute lutte, est une vraie démocratie où les libertés sont réelles. Ce sont des bâtisseurs en tout. On les prétend cupides. Et alors ? Je ne vois que cupidité autour de moi, ils ne sont pas les pires alors que le simple respect du capital passe aujourd’hui pour de la cupidité ce qui est ridicule et destructeur, j’ai déjà évoqué de nombreuses fois ma position sur ce sujet.
Les Palestiniens de leur côté ont une religion qui prétend régenter leur vie, leur société, c’est au moins deux siècles de retard sociétal. On a déjà donné.
Il est indéniable qu’ils sont parqués sans ménagement dans un site exigu où ils sont maintenus par la force.
Est-ce rédhibitoire ? De mon point de vue non.
Si j’étais palestinien, je me mettrais au défi de battre les Juifs sur leur propre terrain. Je transformerais la bande de Gaza en un paradis fiscal ouvert particulièrement aux occidentaux, j’attirerais leurs capitaux. Ce serait immoral ? Laissez-moi rigoler…
Ce serait moins grave que d’accepter de vivre dans la désespérance, et de n’avoir pour seul exutoire que l’idée de tuer son voisin faute de pouvoir imiter sa manière de vivre. Ce serait devenir sur-civilisé plutôt que barbare.
Laissons de côté les convenances bureaucratiques, les fonctionnaires suceurs de sang, les moralistes à quatre sous. Les Palestiniens valent bien les Maltais ou les Monégasques qui vivent en paix avec leurs voisins, non ? Enfin, pas en ce moment, c’est sûr. Ils sont tombés du côté de la barbarie.
L’Etat ne contrôle plus la situation. Le temps de la réforme est venu !
En médecine, parfois un seul petit signe suffit à établir le diagnostic. En politique, il peut parfois en aller de même, mais le plus souvent les signes s’accumulent et rendent le diagnostic évident. Tel est le cas en France actuellement. Les seuls à ne pas s’en apercevoir sont les politiciens et au premier rang d’entre eux les gouvernants. Pourtant ces signes crèvent les yeux. Ils font même la une des médias. Mais tout affairée à inventer des faux remèdes, la classe politique fait comme s’ils n’étaient que de petits nuages voletant dans un ciel d’azur.
Quand on en est à fermer une faculté en raison du commerce de drogue qui y sévit, on se dit que si le pouvoir n’a pas la capacité d’y mettre fin, c’est qu’il n’est plus un pouvoir. Mais un soliveau. Et que le peuple n’a pas d’autre devoir que de le remplacer. Ou quand des canots débarquent des milliers de migrants sur les côtes européennes et que les autorités n’ont à la bouche que le devoir d’humanisme et de solidarité, on pense qu’arrivés à ce point d’inconsistance, les élus européens et nationaux sont à virer d’urgence. Et que penser du président français qui a endetté le pays dans des proportions jamais atteintes et qui continue à dépenser allègrement l’argent public au point que la dette est devenue abyssale ?
On pourrait poursuivre pendant des heures cet effarant état des lieux, mais à quoi bon ? Le seul problème est de passer à l’acte. Mais la procrastination de la société français et, plus généralement, des Européens paraît impossible à lever. D’autant que les opposants les plus déterminés se contentent d’invectiver les gouvernants sur les réseaux sociaux et reviennent très vite se blottir sous la couette. Nous nous sommes tellement habitués à une démocratie paisible qu’il ne nous vient même pas à l’idée de la secouer vraiment pour en changer le comportement.
Alors quel espoir de changement nous reste-t-il ? La débâcle et le chaos ? Ils paraissent inévitables, mais leurs conséquences sont plus qu’incertaines. Le plus souvent de telles circonstances offrent le pouvoir à un dictateur. L’Europe a payé pour savoir. La seule solution raisonnable est donc la mobilisation du peuple pour un changement de politique. Jusqu’à présent, les seuls qui ont essayé d’agir sont des personnages de peu d’envergure. Ils n’ont pas été jugés crédibles par les Français. Tant il est vrai que le cursus honorum est à la base de toute véritable démocratie, parce qu’il offre au peuple la garantie que ceux qu’il choisit ont fait leurs preuves auparavant.
Il ne reste donc plus d’autre espoir véritable que dans la mobilisation des élites. Encore faut-il que ces élites n’aient pas été stérilisées par un statut de fonctionnaire, idéal pour garantir l’immobilisme. Le seul vivier possible d’hommes politiques dignes de ce nom est donc dans le secteur privé. Mais il a été si bien neutralisé par l’énarchie régnante qu’on ne voit naître en lui aucune vocation de gouvernant. Sans doute la dégringolade du pays n’a-t-elle pas encore été assez brutale ! Mais le doute n’est pas permis : elle va s’accentuer et devenir violente. Le moment est donc proche où chacun va devoir prendre ses responsabilités.
Nous avons la meilleure arme de changement dans les dispositions sociales européennes. Elles permettent de révolutionner les pratiques actuelles dans un esprit de liberté, et sans que cela provoque le moindre trouble sérieux dans la population. Il s’agit tout simplement de rendre les individus libres dans leurs choix de vie sans attenter à la stabilité des institutions ni à la saine gestion du pays. Il est stupéfiant que les Français, peuple intelligent et prompt à saisir toute opportunité de liberté ne se soient pas emparés massivement de ces nouvelles possibilités. Sans doute la nouveauté leur fait-elle peur, habitués qu’ils sont à ce que rien ne change sous la Ve République.
Quoi qu’il en soit, ces dispositions, toutes transposées dans le droit national, vont s’appliquer très rapidement. Car le système qu’elles remplacent est moribond. Un régime social qui ne peut même plus assurer les urgences médicales et qui fait les poches des régimes de retraite pour boucler son budget ne peut plus que disparaître. Et pourquoi voudrait-on, au 21e siècle, que la collectivité supplante l’individu dans les choix qu’il peut parfaitement assumer seul ?
Pour dire les choses simplement, on peut s’assurer personnellement contre la maladie et placer de l’argent pour sa retraite. Que l’Etat s’occupe de garder nos frontières, puisqu’elles existent encore, et de nous préserver des voleurs et des agresseurs. Et qu’il le fasse bien, puisque c’est son rôle. Un tel programme serait vraiment novateur dans le grand corps malade qu’est devenu notre pays. Alors qu’attend-on pour le mettre en œuvre ?
En fait on attend que les gens se prennent par la main et remplissent leur devoir d’homme. Homo sapiens a été une aventure extraordinaire. Il ne serait pas fier de nous, qui savons envoyer des fusées sur la planète Mars mais pas nous occuper de nos propres affaires ! On sait que les civilisations sont mortelles. La nôtre est menacée. Seule la liberté rendue à ses membres peut la sauver. Aurons-nous l’intelligence de le comprendre ?
Claude Reichman
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Convenons que les ressentis et les perspectives ne sont pas les mêmes selon que l’on est au début ou à la fin d’une époque, d’une action, de circonstances.
Or chaque moment est à la fois la fin de quelque chose et le début d’autre chose.
Ce qui nous amène à considérer le présent différemment en fonction de notre positionnement à ce sujet.
Ces positionnements peuvent arriver à des points de tension extrêmes qui dégénèrent en violence.
C’est ainsi que chaque jour qui passe je suis persuadé que Bruno va s’étaler comme une merde écrasé par la dette générée par sa prétention à conforter son pouvoir bureaucratique paralysant notre économie et nos vie, que sa chute nous ouvrira un espace de liberté dont je rêve.
De son côté Bruno pense que tôt ou tard il va neutraliser les gens qui pensent comme moi, qu’une fois éradiqués ces emmerdeurs son organisation égalitariste ouvrira la porte au bonheur collectif dont le pays lui sera pour toujours reconnaissant en l’inscrivant définitivement dans son histoire.
Il en va ainsi irréversiblement, alimentant un conflit sans issu et sans limite : je pense que sa fin est mon début, il pense l’inverse.
On rajoutera que, dans le même temps et sur le même sujet, que ce soit dans nos deux visions ou dans celles de différents observateurs, d’autres paramètres de réflexion sont confrontés au même problème : est-ce leur début ou leur fin ?
J’aurais tendance à conclure que si à chaque instant tout peut être vu selon ces deux perspectives , elles s’annulent et n’existent donc pas.
Or ce sont elles qui définissent le temps. Donc le temps pourrait ne pas exister, n’être que le fruit de notre instabilité par rapport à l’idée de début et de fin.
Évacuons de nos têtes, pour chaque pensée qui s’y trouve, ces deux perspectives : alors tout s’écroule, disparaît.
Nous voilà transformés en astéroïde qui glisse silencieusement et intemporellement vers nulle part et partout.
Il reste les émotions, physiques ou intellectuelles, mais n’affrontent-elles pas la même situation ?
Tout cela me paraît objectivement inquiétant.
Vous me direz, à juste titre : que le temps existe ou n’existe pas qu’importe si nous le ressentons.
Un peu comme la température dont les météorologues, qui décidément n’en ratent pas une, nous disent qu’elle est deux, celle qu’ils relèvent et celle que l’on ressent. En fait, il y en même a une troisième : celle qu’ils ressentent.
Finalement, j’adhère effectivement à l’idée que l’existence du temps n’a aucune importance, seul son ressenti nous intéresse et nous sert de leurre pour nous faire croire que nous existons.
Il y a déjà longtemps que notre Éducation Nationale a robotisé l’intelligence de notre élite.
Quand le monde entier s’interroge à propos de l’impact sur l’humain de l’IA, il suffit d’observer le parcours de nos énarques pour comprendre les dégâts d’une intelligence sans humanité.
A ceci près qu’il n’est pas impossible que l’intelligence artificielle ne puisse pas exclure toute l’humanité incluse dans les références sur lesquelles elle se base. Nos énarques disposant à cet effet de ce dont elle ne dispose pas, c’est à dire trois axes fondamentaux chez eux : la vanité, l’ambition et la cupidité.
Permettez moi de vous conseiller de lire l’article de Vanity Fair évoquant Jean – Charles Naouri, le défait de Casino.
Voilà un prototype parfait de nos énarques robotisés.
Il a nagé comme un poisson dans l’eau dans les réseaux, le pouvoir et le cynisme mathématique, le tout finissant dans un grand bruit de vaisselle cassée qu’il dissimule par une fausse attitude de responsable sociétal se sacrifiant pour le bien collectif de ses salariés, ce qui est évidemment totalement faux et serait de toute façon anormalement tardif.
Ayant eu la folie illimitée d’exercer ses compétences dans le secteur privé il paie une facture symbolique. Il lui en restera plus que s’il avait eu une vie de préfet.
Ceux de ses congénères qui sévissent dans le secteur public, ou public-privé, arrivent au même résultat, sauf que ce ne sont pas eux qui paient les dégâts mais nous.
En réalité rien n’existe — et surtout pas l’intelligence — qui puisse s’éloigner de l’humanité, de ses défauts, de ses manques, de ses travers oppressants, mais aussi de ses passions nobles, de la forces de ses sentiments, de sa conscience du bien et du mal, de la vie et de la mort.
L’élite de nos intelligences façonnées par l’EN, transformée en singes équipés de puces bourrées d’IAENA, a créé le réseau de pillage le plus extraordinaire que le monde ait jamais connu : Bercy.
Tout comme de La Boétie se demandait en 1576 pourquoi les hommes acceptaient le pouvoir délirant de la noblesse, on est en droit de se demander aujourd’hui pourquoi les Français acceptent le pouvoir, tout aussi délirant, de Bercy, bien plus en redemandent — en général surtout pour les autres, pas pour eux —.
Bien à vous. H. Dumas.
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Le mieux serait de donner la parole aux Français !
Faire des économies est toujours très difficile. Ce couple très aisé s’y était résolu en raison d’une baisse de ses revenus, mais voyant que se séparer de son cuisinier ou d’une de ses trois voitures n’était pas pensable, il finit par décider de supprimer les croquettes du chat. Il en va de même pour la France. L’essence est chère dans notre pays, mais c’est surtout parce qu’elle est lestée de 60 % de taxes. A ceux qui demandent un allègement de celles-ci, le ministre de l’ « économie » (si, si, ça s’appelle comme ça) répond que « c’est une triple aberration » et l’explique avec toute la bonne conscience de l’énarque en majesté. Bien entendu, il a ses raisons. Mais ceux qui la sautent dès le début du mois aussi. Alors disons le franchement : il s’agit d’un problème de société.
Une société qui ne parvient plus à nourrir tous ses membres est à réformer d’urgence. Les bien nourris n’y voient aucune nécessité. Ils pensent que si des gens sont pauvres, c’est parce qu’ils n’ont pas envie de travailler. Les « amis des pauvres » (je viens d’inventer ce parti politique) disent qu’il suffit de prendre aux riches pour résoudre le problème. Alors le gouvernement crée une « haute autorité de l’enrichissement » à qui est confiée la mission de prendre « les dispositions adéquates ». Les premiers enrichis seront les fonctionnaires de la haute autorité qui y auront trouvé matière à haute rémunération en adéquation avec leur haute mission.
Et ainsi de suite, comme disait Tchékhov, illustrant l’éternel immobilisme de l’éternelle Russie. Allons, pas de désespoir, la France est éternelle aussi. Elle peut se passer de réformes. Mais peut-être pas d’une révolution. Nous verrons bien, comme on dit dans les hautes sphères, où l’on est persuadé qu’il ne se passera rien. Il est de fait que depuis des décennies, il ne se passe rien en France. Bon, il y a de temps à autre un peu d’agitation, mais tout le monde finit par rentrer à la maison et l’impôt dans les caisses de l’Etat.
C’est ici que je vous arrête, comme aimerait le faire Macron qui n’hésite pas à diligenter ses pandores vers les malheureux qui l’ont sifflé et qui n’écopent que de simples amendes pour le moment. Le régime ne tient que par ses 250 000 policiers et gendarmes. C’est une évidence. Mais chacun conviendra que c’est une situation très fragile. Non parce que les forces de l’ordre seraient dans le doute, mais parce qu’on voit bien qu’il ne faudrait pas grand-chose pour qu’elles soient débordées. Le rapport du nombre est accablant. A 250 000 on ne tient pas face à une nation de 67 millions d’habitants. Et si l’on tient pour l’instant, c’est parce que les manifestants ne sont pas bien méchants, à part les quelques centaines de black blocs qu’on laisse courir librement afin de donner au pays l’illusion que la République est défendue.
Savez-vous à quoi tient la situation ? A la mort d’un manifestant. Ce n’est pas moi qui le dis mais tous les « responsables » (on les appelle ainsi) gouvernementaux. Ils savent très bien, comme tous les Français d’ailleurs, que le matraquage et la mort du jeune Malik Oussekine ont eu raison de la majorité élue en 1986 alors qu’on n’en pouvait plus de Mitterrand. Tout bascula très vite. Les remplaçants furent remplacés et tout reprit comme avant. France éternelle !
Eternelle, mais fragile. Le compromis français repose sur une certaine aisance du peuple acquise par les larges distributions de la Sécurité sociale. Un rien peut faire basculer la situation. Tout simplement parce que la France n’a pas compris qu’elle ne pouvait pas être durablement dans l’Europe et en dehors. Dans l’Europe, elle doit respecter les règles de concurrence dans tous les domaines, y compris la Sécurité sociale. En dehors, elle perd tout l’acquis communautaire, auquel les Français ne veulent pas renoncer, même les plus hostiles à l’Europe. Or c’est la Sécurité sociale et ses prélèvements monstrueux qui massacrent l’économie nationale et créent la pauvreté. La raison voudrait qu’on la mette en concurrence, comme en dispose la loi. Mais voilà, on se dit que ça tiendra peut-être encore une minute, Monsieur le Bourreau.
En réalité, à défaut de politiciens dignes de ce nom, c’est la justice qui finira par régler le problème. Comme elle vient de le faire en rétablissant Fillon dans ses droits de justiciable. Les magistrats ont beau être acquis au pouvoir quel qu’il soit, il vient un moment où ils ne supportent plus leur indignité. Et comme après tout, quelque décision qu’ils prennent, ils seront toujours là le lendemain, alors ils statuent conformément à la loi.
Tout peut basculer dans un sens ou dans un autre en France. Espérons que notre pays aura de la chance. On ne peut guère en appeler à d’autres moyens. Comme l’immense majorité des Français, je n’en peux plus des énarques qui nous gouvernent. Et je n’en peux plus de ceux qui n’ont que la haine à la bouche et qui ne sont que des ratés. Si on met tout ce monde à part, il reste une écrasante majorité de compatriotes à qui on peut faire confiance. Le mieux serait de leur donner la parole !
Claude Reichman
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Vous m’arrêtez si je me trompe. Le 24 février 2022, l’armée Russe pénètre en Ukraine, direction la capitale Kiev. Le nom donné par Poutine à cette manœuvre militaire est : « opération militaire spéciale de démilitarisation et de dénazification ». Son but est donc que l’Ukraine n’ait plus d’armée et plus de nazi, sacré programme…
Quelles que soient les raisons invoquées, sans prendre parti, il est clair qu’il s’agit d’une invasion territoriale. Ce fait est incontournable, chacun peu le légitimer ou le dénoncer en fonction de ses croyances ou de ses convictions, il n’en reste pas moins une invasion.
Puis, on peut aussi le dire, rien ne se passe comme prévu pour la Russie.
Mais la Russie a fait peur à l’occident qui pourtant a pour elle les yeux de Chimène, même si apparemment la Russie n’a pas la noblesse et le cœur de Rodrigue.
Un peu parce que le droit international ne permet pas de pénétrer avec son armée chez le voisin et un peu parce que cette action militaire russe si proche inquiète, l’occident va fournir les armes nécessaires aux ukrainiens pour leur défense.
L’opération militaire spéciale se transforme en guerre. A partir de là les informations objectives nous échappent. Chacun lit celles qui vont dans le sens qu’il préfère, comme dans toutes les guerres où finalement seul le vainqueur a raison.
Tout cela n’empêche pas cette guerre de s’attiser comme nos bons vieux feux de l’été.
Le brasier prend de l’ampleur, les comptoirs de bistrot chauffent : guerre totale ou pas guerre totale ?
Réponse dans les coulisses de l’ONU où Sergueï LAVROV, l’inamovible Ministre des affaires étrangère de la fédération de Russie, vient de déclarer : « Le fait est qu’ils (les occidentaux) combattent de facto contre nous en se servant du corps des ukrainiens ».
C’est objectivement gonflé, toujours selon les points de vue. Mais c’est dit.
La continuité inévitable de la Russie à cette assertion c’est d’étendre la guerre à tous les belligérants, donc à l’occident.
Pour en arriver là, ce qui ne va pas être une sinécure, il faut que sur le terrain les affaires de la Russie ne marchent pas fort.
La suite sera donc une communication mondiale clivante destinée à séparer les pour la Russie et les pour l’Ukraine, pour ensuite allumer le feu global. Disons six mois… avant la première bombe atomique tactique rasant Kiev… Puis…
Il n’en restera pas moins qu’au départ il s’agissait d’une invasion, légalement illégitime.
En dehors de l’avenir extrêmement désagréable qui nous est promis, je suis stupéfait par la force de la mauvaise foi et par sa concrétisation : la manipulation.
Comment d’agresseur aux excuses diverses, la Russie peut-elle se faire passer pour la victime d’une agression de l’Occident ?
Tout simplement en vertu du théorème très simple que je vous propose : Tout violent qui n’a pas le dessus accuse de violence celui qu’il a amené à se défendre et qui le terrasse.
C’est ainsi que les flics qui ont pensé que la violence d’Etat, dont ils sont les dépositaires, pourrait ramener le calme dans les secteurs en ébullition de notre société n’ont récolté qu’une intensité de violence qui les a contrés au point qu’ils soient obligés aujourd’hui de se faire passer pour des saints agressés, des victimes.
Y compris lorsque, morts de trouille, ils pointent directement sur la foule une arme, ce qui est objectivement inacceptable pour toute personne responsable qui a eu un jour une arme entre les mains.
L’Etat ne peut s’imposer que par sa force de persuasion, pas par ses armes. On ne peut pas sortir de là sans sortir de la démocratie.
Je finirai ce billet sur la force et la mauvaise foi par un rappel aux méthodes des Services Fiscaux.
Ils crament l’argent gagné par les Français, ils les pillent de force pour tenter d’éponger la facture, pour que les Français n’aient pas le temps ou le loisir de réfléchir à la situation ils installent la terreur fiscale, la force, les fusils, la justice stalinienne.
La révolte est en route, elle va les emporter, ils anticipent et accusent de tous les mots ceux qui tentent de sauver leur peau, leurs capitaux, leur propriété, leur vie. Dont moi…
Toujours le même schéma.
Les hommes de pouvoir sont des violents chroniques, ils haïssent l’échange qui fatalement partage le pouvoir, ils haïssent la paix qui réduit leur utilité, ils haïssent l’économie qui respecte l’autre, le consommateur, ou n’existe pas.
Ils aiment la guerre, les médailles, la patrie, le clocher, leur pouvoir qu’ils jugent parfait.
Nous n’avons pas besoin d’eux, or nul ne veut s’en passer….
Bien à vous. H. Dumas
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La vente à perte a été interdite parce qu’elle fausse la concurrence. Et voilà que le gouvernement la recommande sur les carburants, avant que les grandes surfaces ne lui opposent un refus cinglant. Quand un Etat en est réduit à de tels procédés, c’est qu’il est au bord de la faillite. En France, personne ne s’étonnera qu’après les folles dépenses du gouvernement, la sanction financière soit proche.
L’euro a été créé sous l’impulsion de la France parce que ses politiciens espéraient qu’il contraindrait l’Etat à s’aligner sur la gestion vertueuse de l’Allemagne. Il n’en a rien été. Simplement cette dernière a accepté que la banque centrale européenne garantisse les emprunts français. Ce qui nous a permis de continuer nos folies.
Quand on ne veut pas être raisonnable, rien ne peut vous y forcer, sauf le coup de gong annonçant la faillite. On en est désormais très proche. Faut-il s’en indigner ? Bien sûr. Une telle dérive de notre gouvernance n’a pu être acceptée par les Français qu’en raison de la désinformation dont ils sont victimes. On a célébré, il y a quelques semaines, les mérites de l’économiste Daniel Cohen, qui venait de décéder. Quand on regarde qui « notre économiste vedette » a soutenu, on ne trouve que des politiciens socialistes, dont des présidents de la République. Quelle lucidité ! Et quel exemple d’un magistère dévoyé. Comme un journaliste, un économiste a un rôle majeur dans la formation de l’opinion. S’il manque à ses obligations, le pays risque de s’enfoncer dans la crise à force de mauvaise gestion.
On touche ici du doigt la véritable cause du mal français. Si le communisme a pu s’imposer dans notre pays, c’est parce qu’il n’a pas été combattu par les élites. Même un penseur comme Raymond Aron, pourtant partisan des valeurs occidentales, ne cachait pas une certaine attirance pour la Russie soviétique. Et combien d ‘autres comme lui ? Aujourd’hui, les médias sont pleins d’éditorialistes et de « philosophes » qui « pensent à gauche », c’est-à-dire qui ne pensent pas. En effet, comme Jean-François Revel l’avait observé, ces faux penseurs ne sont nullement gênés par la réalité des faits. L’important pour eux, c’est leur opinion, peu importe qu’elle soit en contradiction permanente avec ce que voit le peuple quotidiennement. Mais alors pourquoi les grands médias, qui appartiennent tous à des milliardaires propriétaires de grandes entreprises, abritent-ils leurs élucubrations ? C’est pour être tranquilles dans leur business. Ils donnent à leurs adversaires idéologiques un monopole de la parole qui fait croire à ceux-ci que les faits obéissent à leurs mots. Et pendant ce temps, l’argent rentre gentiment dans les caisses, tandis que la mauvaise gestion de l’Etat se donne libre cours et ruine le peuple. On ne peut mieux trahir son pays !
Un grand ménage se prépare. Il emportera dans ses balayures la plupart des « vedettes » politiques et médiatiques du moment. Mais ne rêvons pas : d’autres nullités se préparent à entrer en scène. Espérons seulement qu’ils ne seront pas seuls. Chacun doit donc se préparer, car le salut ne se délègue pas. Une fois que la tempête s’est déclenchée, rien ne peut l’arrêter. Il faut avoir pris le courant au bon moment, quand il peut vous porter. Et après, la bataille sera rude, mais les idées saines ont une chance de l’emporter si elles sont soutenues par des personnes convaincues et décidées. Voilà l’enjeu des jours qui viennent.
Il suffit parfois d’une désignation opportune pour changer le cours de l’histoire. Quand le président du tribunal de Paris, Jean-Michel Hayat, proche de la gauche, au lieu de désigner, dans l’affaire Fillon, le juge d’instruction de permanence, comme le veut l’habitude, porte son choix sur le juge Tournaire, habituel pourfendeur des hommes politiques de droite, il change le cours de l’histoire. La tradition voulait qu’une affaire judiciaire survenant lors d’une élection présidentielle, soit reportée après l’élection. Il n’en fut rien, Fillon fut battu et Macron élu alors qu’il n’avait aucune chance avant l’affaire Fillon. Ainsi va l’histoire. Mais dans une démocratie digne de ce nom, le président Hayat ne se serait pas comporté comme il l’a fait. Il s’est depuis confondu en excuses. Mais jouit à présent d’une paisible et confortable retraite. Ne cherchons donc pas de lointaines excuses à nos malheurs. Ils sont le fruit de comportements qui, à tous les niveaux, auraient dû être évités si l’opinion avait pu se manifester. Et l’on en revient aux médias et aux politiciens.
L’ambiance, en France, est pourrie. Pas un seul individu digne d’estime n’émerge. Et pourtant il y en a des millions. Ils sont le peuple. C’est à lui de prendre la parole. Parfois un sage s’exprime. Et cela suffit à calmer le jeu. Dans le tombeau où il aimait se réfugier pour méditer, Démocrite, dérangé par le chahut de jeunes gens, leur lança : « Cessez donc de faire les fous ! » Ils se calmèrent. Il suffirait d’un Démocrite.
Claude Reichman
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Les hommes de l’Etat ont mis la nation en faillite, ils cherchent à faire diversion.
La cible est toute trouvée : c’est la grande distribution.
Qui leur doit sa richesse, qu’elle a tiré non de ses compétences économiques, non de la liberté d’entreprendre, non de la libre concurrence, non de la dure mais constructive loi du marché, mais de la loi Royer, de sa protection corporatiste, du privilège concédé par le prince, de l’absence de vraie concurrence, de la rente de situation combattue par Edouard Leclerc qui donne les moyens aujourd’hui à son fils de jouer le grand seigneur de l’économie.
Ceux qui ont conféré ces privilèges rémunérateurs à la grande distribution, les hommes de l’Etat, exigent un retour d’ascenseur.
Ils souhaitent qu’une perte significative sur le litre d’essence — dont le surcoût est lié à la faiblesse économique globale de la France, directement liée aux gabegies des hommes de l’Etat, à leurs erreurs économiques stupéfiantes, à leur lavage de cerveau de la population pour lui faire croire que l’économie est peu de chose, que l’on peut s’en passer, s’assoir dessus au profit de beaux sentiments autrement valorisants – soit absorbée par cette grande distribution, qu’ils considèrent comme redevable.
En fait, ils souhaitent que la grande distribution paie aujourd’hui les privilèges reçus hier.
Oui mais.
D’une part la grande distribution n’a pas les moyens de payer cette facture sociale. Les privilèges accordés, qu’elle a cru éternels, ne l’ont pas préparée à la dure loi universelle du commerce, elle a pris des habitudes de riches, elle dépense sans compter.
Elle est donc fragile, au point elle-même de se trouver en difficulté dès les premiers signes insignifiants de la crise qui va devenir terrible, par laquelle elle sera emportée.
D’autre part, ne pouvant pas, contrairement aux hommes de l’Etat, dépenser plus que ce qu’elle gagne sous peine de faire immédiatement faillite, toute perte sur l’essence doit être équilibrée par une augmentation sur les autres produits à la vente. C’est-à-dire que les clients qui sont à l’intérieur d’un magasin pairaient le bonus offert aux automobilistes de passage, ce qui est absurde et suicidaire pour un commerçant.
Ainsi les hommes de l’Etat stigmatisent la grande distribution, leur amis d’hier qu’ils ont protégés, qui leur ont rendu cette protection au centuple par les pots de vin versés dans le cadre de la loi Royer, qui auraient, dans un Etat démocratique, emporté la classe politique, alors que la fin fut une soi-disant « moralisation » de la vie économique des partis, qui sont depuis financés directement par les hommes de l’Etat eux-mêmes, à l’aide de nos impôts. On n’est jamais mieux servi que par soi-même…
En conclusion le torchon brûle ou va brûler entre la grande distribution et les hommes de l’Etat.
Avec ou sans les hommes de l’Etat la grande distribution n’est pas outillée pour survivre à une crise de la consommation. Or, elle arrive cette crise.
Le conflit entre la grande distribution et les hommes de l’Etat, du fait de la lâcheté, des compromissions, de la première et de la mauvaise foi, du refus de l’aveu, des seconds ne peut que finir par la nationalisation de la grande distribution, ce que je prédis depuis vingt ans.
Il en a été ainsi dans le bâtiment où les opérateurs ont tout accepté. Où de façon hypocrite et rampante, à travers les textes sur l’urbanisme, sacrés parce que prétendant lutter contre les « supers bénéfices » des opérateurs, l’initiative privée a été poussée dehors au profit du règne de l’Etat, de la nationalisation de l’acte constructif.
Nationalisé, le monde de la construction est devenu erratique, dénué de sens, allant au gré des intérêts politiciens, des fantasmes d’huluberlus dotés de pouvoirs improbables couverts par une justice totalement incompétente.
Aujourd’hui le monde de la construction est incapable de répondre aux besoins qu’il devrait couvrir, c’est-à-dire servir ceux qui peuvent le payer. Au contraire il fait mine de se mettre au service de ceux qui ne peuvent pas le payer. Ce faisant il se met en dehors de l’économie, du marché. La sanction est là, rapide, implacable : le monde de la construction se meurt.
Avec lui une multitude de français qu’il faisait vivre, qui sont aujourd’hui à la merci des hommes politiques dont ils espèrent l’aumône…Quelle folie.
Ainsi va la bureaucratie d’Etat dont les noms dans l’histoire fluctuent au point qu’il est difficile de la voir arriver, tant elle est masquée. Hier communistes ou fachistes, aujourd’hui socialistes, lepénistes ou écologistes, ceux qui réfutent le marché, l’économie, ne manquent pas de sobriquets pompeux. Ils manquent de courage, de vérité, de pragmatisme, de bon sens.
Quant à la grande distribution qui va disparaitre, victime de ses compromissions : dommage. Ce fut une belle aventure, cela aurait pu le rester sans la lâcheté et la cupidité, qui finissent par toujours gagner.
Contre l’afflux migratoire, il faut mettre fin à l’Etat providence !
L’Europe a vraiment les deux pieds dans le même sabot. Des migrants africains débarquent par milliers à Lampedusa et l’on en est encore à réfléchir et même pas à se disputer sur les mesures à prendre. La paralysie des grandes organisations se manifeste à son plus haut – et pire – niveau.
L’Europe est victime d’un principe qui est à la base de sa création, la libre circulation. Excellent principe qui va à l’encontre d’une des principales tares des dictatures – et du servage moyenâgeux – l’interdiction de circuler. Homo sapiens a conquis la terre en vertu de la liberté de circuler, qu’il s’est appropriée naturellement. Puis, beaucoup plus tard, des Etats sont nés qui ont voulu fermer leur territoire. C’est là que les choses sont devenues difficiles. Car la propriété, autre principe fondateur de l’humanité, ne va pas sans protection de son bien, dont font évidemment partie les frontières.
De là sont nés d’innombrables conflits et des guerres meurtrières, dont on n’a jamais su vraiment prévenir la survenue. Après les deux guerres mondiales du XXe siècle, qui ont dévasté l’Europe et tué ses habitants par millions, des esprits réfléchis et novateurs ont créé un ensemble européen, réduit à six Etats au début mais destiné à s’étendre, appelé d’abord la Communauté européenne et devenu en 1992 l’Union européenne. Le but de cette création était la fin des conflits armés sur le continent. Il a été atteint, puisqu’il y a eu encore des guerres mais pas sur le territoire de l’Union. On oublie de s’extasier sur ce magnifique résultat, que l’humanité n’avait jusque là jamais obtenu.
Mais il avait fallu s’organiser. Pour coordonner les actions des Etats de l’Union, on a créé une Commission, qui n’a pas d’autre pouvoir que d’exécuter les décisions des Etats, mais qui au fil des années a réussi à prendre le véritable pouvoir face à vingt-sept Etats par nature divisés. Pour autant la Commission ne peut aller vraiment à l’encontre des Etats et du parlement européen. Tout est dans l’influence et l’exécution. Et souvent les Etats prennent en commun, à Bruxelles où siège la Commission, des décisions qu’ils désavouent, par faiblesse politique, dans leur capitale.
De là est né le mythe de Bruxelles, qu’on voue aux gémonies au moindre problème qui survient dans l’Union. La vérité est que certains Etats de l’Union sont incapables d’assumer la politique commune sur nombre de grands sujets. Et que de toute façon une politique commune a le plus grand mal à se fixer. Il n’y a alors pas d’autre solution que le pragmatisme, associé à la détermination. Vertus dont manquent cruellement les dirigeants français !
Tel est le cas du problème migratoire. L’Europe ne peut pas accueillir des migrants par millions. Le résultat ne peut en être que la déstabilisation de nos sociétés. Et au premier chef la nécessaire sécurité des pays. En France, l’insécurité est devenue telle que tous les journaux télévisés ne parlent que de faits si peu divers qu’ils sont tous les mêmes et mettent en scène des migrants s’attaquant à des femmes et à des personnes fragiles. Et le pays se divise entre tenants de la sécurité et hérauts de la générosité. Bien entendu, ces derniers ne mesurent pas les conséquences de leur prêche et soulèvent l’indignation des gens de bon sens. Le résultat est que la France est divisée et incapable de se déterminer sur des sujets essentiels qui mettent en jeu son avenir.
Il faut mettre un terme à l’arrivée massive de migrants. Mais les barrières ne suffiront pas. Le point majeur est l’effet d’attraction exercé par l’Etat providence. Qui, au-delà du problème migratoire, déstabilise toute notre société. La solution est d’autant plus simple qu’elle est une création européenne : la libre circulation des services, parmi lesquels les services d’assurance sociale. Elle est acquise depuis 1986, date de la signature de l’Acte unique, le traité européen qui l’a instituée, suivi par les directives de 1992 qui en ont mis les principes en forme juridique. Depuis cette date, la Sécurité sociale n’a plus de monopole et chacun peut s’assurer librement auprès d’une société d’assurance, une mutuelle ou une institution de prévoyance pour tous les risques sociaux et au premier euro, c’est-à-dire sans se limiter à l’assurance complémentaire. Le pouvoir politique français ne s’est jamais résolu à mettre en œuvre franchement et nettement ces principes – qui sont des lois – et se trouve puissamment aidé par la justice qui en n’appliquant pas les lois se rend coupable d’une scandaleuse forfaiture.
La liberté de la protection sociale fera le tri entre les migrants : ceux qui veulent s’intégrer et ceux qui veulent profiter. Ces derniers chercheront meilleure fortune ailleurs qu’en France, et pourquoi pas dans leur propre pays ? Car là est la solution du déséquilibre démographique entre l’Afrique et l’Europe. Les jeunes Africains ont toute leur place dans les pays africains, qui devront se mettre à la démocratie et à l’honnêteté du pouvoir. Nous devons être exigeants à l’égard de ces pays. Notre fermeté sera le meilleur encouragement à leur réussite.
La France a fait échouer la politique sociale européenne. Elle doit aujourd’hui la faire réussir. Parce qu’il y a le feu au lac. Et que notre pays est menacé de disparition. Nous n’avons à faire preuve d’aucune indulgence envers les politiciens et les juges qui s’opposent à la liberté de la protection sociale. Notre sévérité est le gage du salut de la France.
Claude Reichman
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Il y a plusieurs façons de comprendre l’actualité.
La plus banale : Kim Jong-Un vend des armes à Poutine.
La plus journalistique : Kim Jong-Un sort de son isolement en rencontrant Poutine.
La plus tordue : Kim Jong-Un au secours de Xi Jinping.
La plus fine : Poutine est un con.
Le lecteur n’est pas obligé de suivre ce raisonnement jusqu’au bout.
Sur la première lecture, tout le monde est d’accord. Poutine manque de munitions pour arroser l’Ukraine. C’est embêtant pour lui d’apparaître un peu faible. Mais, après tout, tout le monde le sait et il est bien obligé de s’approvisionner quelque part.
Sur la seconde aussi. Jusqu’à présent, Kim Jong-Un n’a pour interlocuteur que l’Empereur de Chine. Ce n’est pas mal mais pas facile pour gagner un peu en autonomie. Kim n’est plus un ado. Il ne veut plus demander la permission à personne pour aller en boîte. Il veut montrer qu’il est un grand garçon.
Sur la troisième, il peut y avoir matière à discussion. Xi Jinping semblait n’avoir besoin de personne pour dire oui ou non à Poutine. Sauf que Xi voit loin. D’abord, il n’a jamais voulu prendre directement part au conflit ukrainien assurant son ami éternel de toute sa compassion et de tout son soutien tant que compassion et soutien sont compatibles avec ses propres affaires. Mais fâcher les Etats-Unis dans une période de tension économique, très peu pour lui. Il se réserve de le faire, mais à son heure et pour le sujet qu’il choisira. On sait sur quel sujet portera la revendication, mais on ne sait pas quand.
Alors oui, sans en faire son petit télégraphiste, il n’a pas interdit au petit Kim de faire sa première sortie publique, son bal des Debs… Il faut que jeunesse se passe et Poutine ne peut pas moufeter. Après tout, ça ne mange pas de pain !
Quant à la dernière lecture, elle peut paraître un peu abrupt au lecteur habitué à des chroniques un peu plus policées.
Et pourtant. Lorsque Poutine semble trouver la solution miracle, il se présente en pénitent comme Henri IV, Empereur du Saint Empire Romain-Germanique devant le Pape à Canossa. Sauf que le Pape n’est pas là. Il lui envoie juste un petit légat. Pas même un nonce.
Le Tsarillon obtiendra bien sûr quelques joujoux capables de faire bobo aux Nazis ukrainiens, mais non sans ouvrir aux Américains la possibilité d’en finir avec lui avec les bonnes vieilles armes traditionnelles. Plus de menace nucléaire. La Chine ne veut pas en entendre parler. Kim n’a que la permission de minuit.
Hier venait devant La Cour d’appel de Montpellier, au civil, l’affaire Theron qui me valut en Décembre 2022, par la grâce de son altesse Bruno Le Maire, une journée de prison en garde à vue, puis une condamnation à supprimer un billet dans lequel je posais de simples questions, et enfin une nouvelle amende de 1 500 €.
Pour mémoire, je vous joins mes conclusions pour cette audience, et celles de Bruno toutes fraîches auxquelles je n’ai pas eu le temps de répondre. Bruno qui noie son manque d’arguments sous une diarrhée épistolaire destinée à cacher que les magistrats sont en réalité sommés de répondre à ses ordres…
Las, l’audience fut brève, les greffiers étaient en grève, les magistrats si dépourvus qu’ils ne purent même pas nous fixer une date de renvoi.
La facture des convocations à venir pour ces renvois, signifiées par huissier ou probablement nulles, va être lourde pour le budget de l’Etat.
Les greffiers en grève, qui l’eut cru ?
Les greffiers, ou plutôt les greffières, je n’ai jamais vu d’homme à ce poste, sont les petites mains de la Justice.
Dans le théâtre que sont les tribunaux elles sont du « côté cour », pendant que le parquet est du « côté jardin ». Elles sont les « courriers » de la justice alors que les procureurs en sont les « jardiniers ». La scène centrale étant l’apanage des magistrats.
Les greffières arrivent les premières, elles plantent le décor. Nul ne se lève à leur entrée sur scène, contrairement à celle des magistrats.
Disons-le, ce sont les seules qui ont un air d’humanité, qui sourient assez facilement, tout le reste des acteurs fait plutôt dans l’humanoïde au visage d’acier.
Ce sont elles que l’on va voir pour leur faire viser nos conclusions, ce sont elles qui sont censées prendre en note le déroulé du procès, qui tiennent les calendriers, les dossiers et je suppose tapent les jugements.
Bref, qui font l’essentiel du boulot.
On apprend soudain qu’elles ne sont pas contentes, elles le font savoir en restant chez elles, et… tout s’arrête. C’est la meilleure de l’année.
Je les trouve géniales, et elles le prouvent.
Regardez ce slogan
N’est-il pas incroyable ?
« FACE AU MÉPRIS, LA COLÈRE »
N’est-ce pas le même que nous devrions aller mettre sous le nez de Bruno ? Sans faire grève évidemment puisque la grève de l’impôt est formellement interdite contrairement à ce que laisse supposer notre constitution à travers les articles 14 et 15 de La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Ces greffières se doutent-elles que le « mépris » qu’elles ressentent à leur encontre n’est même pas le millième de celui que subissent de la part de Bercy les déclarés, ou soupçonnés, « fraudeurs fiscaux », c’est à dire en gros tous les contribuables, tous les Français.
Bien sûr que non. Pas plus que nous ressentions le mépris qui les fait souffrir.
Le mépris est la chose la plus abondante dans notre société de vanités, de privilèges, de cynisme.
Amitiés et courage aux greffières et aux greffiers en grève.
Bien à vous. H. Dumas.
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Inutile de ressasser que rien ne va, chacun dans son espace de vie professionnel ou personnel le constate chaque jour.
Inutile de rejeter la faute sur les différents boucs émissaires qui nous sont abondamment proposés. Tout cela ne fait qu’empirer la situation, alimenter la machine qui nous broie.
Ce qui nous tue c’est l’irrationnel, ce sont les croyances multiples et croisées qui nous animent, auxquelles nul n’échappe, toutes assises sur le rêve et construites à partir de mensonges décrétés vérités.
Où tout se complique c’est que nous sommes victimes de croyances collectives et que la résistance à ces mensonges ne peut-être qu’individuelle.
Que nos croyances soient religieuses, morales, matérielles, philosophiques ou pragmatiques, elles nous amènent toutes au même résultat : un regroupement catégoriel qui rêve d’en découdre.
Notre organisation démocratique exacerbe la situation.
Ici les miroirs aux alouettes qui nous embarquent s’appellent mathématique, algorithme, technologie, communication, sondages. Ce sont eux qui crédibilisent ces croyances frontalement opposées, mortifères.
Sous des apparences de modernité, de progrès intellectuel, nous revenons aux plus primitives réactions de notre condition humaine.
Les croyances qui nous tuent atteignent des profondeurs de bêtise abyssales.
Mais dans sa tête et dans son cœur personne n’est dupe, chacun de nous sait. Il sait qu’il s’est acoquiné avec un des groupes de menteurs, qu’ainsi il participe à la ruine de notre société, de notre nation. Et cela à tous les niveaux, en bas où je suis, ou tout en haut chez ceux qui se disent nos élites.
Hélas, isolé, celui qui résiste est vite montré du doigt, stigmatisé, finalement éliminé mécaniquement.
Alors que faire, broyés dans cette pantomime, transformés en granulés d’engrais pour guerre, quand toute résistance est suicidaire donc inutile ?
Que faire pour revenir à la forme salvatrice de la priorité à l’individu, à sa liberté, ses responsabilités, ses compétences, ses limites, sa réalité ?
Il faut disparaître.
Par essence la résistance est occulte, c’est sa seule solution pour se construire, prendre des forces, puis terrasser l’ennemi.
J’ai longtemps cru que la lutte pouvait être ouverte, j’ai cru au pire des mensonges, à l’idée que la justice était libre et l’arbitre impartial de notre organisation humaine. Quelle erreur.
J’en ai payé le prix.
Donc aujourd’hui, alors que l’individu doit être remis au centre du jeu, que son honneur, ses perceptions naturelles face au mérite, au bien et au mal, son acceptation des conséquences de ses actes, doivent être la base de la réorganisation de notre nation, cela ne peut-être mis en œuvre que par l’entrée dans la discrétion, la clandestinité.
Allons-y.
Comment ? Aucune idée.
Bien à vous. H. Dumas.
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