Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Il y a huit milliards de centres du monde sur cette terre. Chacun vit un temps personnel dans un espace personnel, puis disparaît. Sans compter ceux de nos amis mammifères comme nous, avec qui nous partageons nombrils et planète.
Nous sommes le plus gros contingent de nombrils, bien que peu de chose par rapport au total auquel il faudrait objectivement ajouter tous les nombrils virtuels de ceux qui n’en ont pas.
Tous ces centres du monde, égaux à ce titre, ont-ils réellement les moyens de penser à autre chose qu’à eux s’ils veulent rester vivants ?
Que pensent-ils des autres, de tous les autres ?
Que pensent-ils de la croissance et de la décroissance ? De l’infiniment grand et de l’infiniment petit ?
On entrevoit la simplicité et la complexité croisées du problème.
Les pensées d’un nombril, le nôtre par exemple, sont relativement simples, assez peu soucieuses de celles des nombrils voisins. Ce qui, ramené aux Xn nombre de nombrils, génère une complexité effrayante.
Un nombril chef, assisté d’une foultitude de nombrils sous-chefs, peuvent-ils réguler cette complexité ? Aligner et normaliser les nombrils ?
En ce qui me concerne la réponse est non.
Alors que faire ?
Je préconise simplement de laisser chaque nombril vivre sa vie, de la respecter pour ce qu’elle est : la vie naturellement complexe et difficile d’un nombril du monde.
Aujourd’hui, je vais profiter de la canicule pour faire bronzer le mien.
Bien à vous. H. Dumas.
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Mal barrée Sandrine ! Et pas contente… Il y a, selon elle, trop de riches en France. Ils prolifèrent ! En fait 2,8 millions de millionnaires. Et c’est, d’après elle, « la faute à Macron » et à son pro américanisme forcené. Pour d’autres que notre Rousseau nationale – le féminin est nécessaire – ce serait plutôt un succès.
Il faudrait en effet s’entendre.
Ou bien Macron est le Président d’une secte inaccessible de riches peu partageux dont il se plaît à soigner les intérêts. C’est l’accusation suprême. Ou bien il tente d’ouvrir la secte et de convertir des pauvres en riches en devenant l’avocat de la richesse. Comment lui en vouloir ? C’est ce à quoi aspirent a priori les pauvres.
Avec 4,8% de millionnaires, la France se place pour la première fois en troisième position derrière les États Unis et la Chine et devance le Japon et l’Allemagne classés au quatrième et cinquième rang.
Moins brillante pour les ultra-riches, la France ne pointe qu’en neuvième position, c’est-à-dire à son vrai rang d’influence économique dans le monde.
Pour ce qui est de son influence politique – plus difficile à évaluer – elle peut s’enorgueillir d’un meilleur classement, au 5ème ou 6ème rang.
La question de la richesse fait partout débat dans le monde. Pas en France où, pour le monde politique dans son ensemble, il faut être pauvre pour être considéré.
Il n’est pas bon de côtoyer les riches. Il y aurait toujours quelque chose de malsain à leur compagnie. Et pourtant, en secret, derrière un masque « covidien », nul ne renâcle à cette contamination-là ! Sauf que la démocratie ne fonctionne qu’avec des pauvres.
Sandrine et le monde politique dans son ensemble le savent bien. Les riches détiennent le pouvoir. C’est pourquoi tout le monde veut devenir riche. Mais ce sont les pauvres les plus nombreux. Et le monde politique n’a pas d’autre moyen que les pauvres pour accéder au pouvoir et s’y maintenir. C’est la dure loi de la démocratie.
Plus il y a de pauvres, plus le pouvoir politique est fort. C’est ce que recherchent les politiques au petit pied, style Sandrine.
Plus il y a de riches et plus le pouvoir politique est faible. Le risque étant alors pour ce dernier d’en devenir dépendant.
Une mise au point s’impose. Je n’ai aucune haine contre les notaires, j’avais même en eux une confiance totale et une estime réelle. J’ai eu des amis notaires auxquels je tenais beaucoup, hélas aujourd’hui décédés.
Globalement les notaires ont été des confidents fiables protégeant les secrets familiaux, sans lesquels il n’y a pas de famille. Aussi des professionnels attentifs aux transmissions des biens générations après générations. Enfin les témoins assermentés des contrats essentiels de la vie.
Ces fonctions fondamentales justifiaient leurs émoluments importants et proportionnels, assez peu critiquées par leur clientèle bien qu’ayant peu d’équivalant ailleurs dans le monde.
Evidemment cette profession, comme toutes les professions, n’a pas manqué d’abriter quelques indélicats, mais c’était objectivement à la marge et sans effet sur le réel apport bénéfique de ce métier sur la stabilité et la conservation de la propriété sous toutes ses formes.
Mais tout cela est du passé. Aujourd’hui le notaire, tel Faust, a vendu son âme au Diable. Le Diable c’est le fisc.
Dans sa folie totalitaire le fisc ne tolère aucun secret, sauf ceux de sa propre maison, des hommes de l’Etat et de leurs serviteurs. C’est quand même pas mal comme exception…
Les secrets des familles, pour le fisc, n’ont pas lieu d’être. Par ailleurs les notaires, fragiles puisque dépendants de leur monopole, interdits de publicité et d’actes de commerce, doivent leur statut et leurs revenus à la loi. Et la loi, c’est la traduction de la force, et la force c’est le fisc… la boucle est bouclée.
Les faits rapportés.
Je vais vous conter un exemple réel mais non situé, parce qu’il implique des personnes de bonne foi qui n’ont pas une conscience globale de leurs actes et pensent agir conformément à la loi et à la morale, que pour ces motifs je ne souhaite pas dénoncer ici maintenant.
Imaginez une société disposant d’une dizaine de biens immobiliers.
Le Fisc émet contre cette société une nième facture indue immédiatement contestée. Contestation qui va éviter l’inutile recours au Tribunal Administratif, qui n’est qu’une pantalonnade, pour être introduite sous la forme d’une citation directe pour concussion devant le Tribunal correctionnel.
La contestation n’impressionne pas le fisc, qui s’en fout éperdument et poursuit le recouvrement de cette somme indue.
Pour cela le fisc prend une hypothèque sur un des biens de la société. Ce bien couvre la possibilité de garantie du fisc puisqu’il représente plus du double de la fausse créance augmenté du tiers. Article 2439 du CC : «Sont réputées excessives les inscriptions qui grèvent plusieurs immeubles lorsque la valeur d’un seul ou de quelques-uns d’entre eux excède une somme égale au double du montant des créances en capital et accessoires légaux, augmenté du tiers de ce montant. »
Donc, pendant toute la durée de la contestation de la facture fiscale indue, la société se trouve paralysée dans le cadre de la vente du lot hypothéqué, mais libre de vente pour les autres lots.
C’est dans ces conditions que la société vend un autre lot.
Et là, le ou les notaires chargés de la vente vont se sentir obligés, uniquement par la pression morale que leur colle le Fics, d’avertir le Fisc de la vente et de lui demander l’autorisation de la concrétiser !!!
Ainsi le Fisc, bien qu’ayant une garantie légalement suffisante, au-delà de laquelle il y aurait de sa part un abus de prise de garantie sanctionnable par la loi, se retrouve de facto, par le questionnement inutile du notaire, dans la position illégale d’une garantie globale sur tout le stock de la société.
Le ou les notaires prétendent agir pour le bien de l’acquéreur, alors qu’il n’en n’est rien.
En revanche, le fruit de la vente ne sera pas versé au vendeur. Il sera, par cette intrigue illégale, saisi directement par le Fisc chez le notaire le jour de la vente.
Donc, notaires et Fisc, de la façon la plus illégale qui soit paralysent la trésorerie d’une société, donc sa vie, par le biais d’une association malsaine, aboutissant à une illégalité évidente de garantie démesurée.
Cette illégalité est la traduction de la terreur fiscale, puisqu’il s’agit de contraindre violemment, donc par la force, dans le cadre d’une créance contestée et objectivement inexistante, dont nous reparlerons. Mais le résultat serait le même si la créance était réelle, le temps nécessaire au droit de contestation serait ainsi refusé au contribuable dans le cadre de l’alliance objective du Fisc et des notaires.
Conclusion
La terreur fiscale, son installation à travers la trahison imposée aux agents de confiance de notre vie : notaires, banquiers, avocats, médecins, etc… n’est pas une vue de l’esprit.
C’est un fait, certes très difficile à percevoir et à démontrer, mais réel.
La trahison a couté sa tête à Louis XVI, les concernés devraient s’en rappeler…
Bien à vous. H. Dumas
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Émile Servan-Schreiber rapporte sur Arte une étude réalisée aux Etats-Unis sur le QI des groupes.
Nous avions ici déjà posé la question concernant les désordres psychologiques collectifs, notamment sur leur indépendance par rapport aux psychologies individuelles des membres du groupe concerné. En clair, notre question était : la folie actuelle de la France peut-elle durablement marquer individuellement les Français, en sont-ils les responsables ?
Nous étions restés au questionnement, les compétences de ce blog ne permettant pas de répondre à ce type de problématique.
Aussi mon intérêt a-t-il été fortement attiré par l’étude rapportée, de façon claire et compétente, par M. Émile Servan-Schreiber.
Que dit cette étude ?
Que le QI d’un groupe n’est lié ni à la somme des QI du groupe, ni à la présence de QI exceptionnels ou supérieurs dans le groupe.
Que le QI dépend directement de l’intensité des communications à l’intérieur du groupe.
Que la présence de femmes augmente le QI du fait de leurs facultés à communiquer, à écouter, qui favorisent la communication.
Je crois aux conclusions de cette étude.
Personne ne peut nier que la communication impose la sincérité et la vérité dans les échanges. Sans cela la communication s’appelle publicité, propagande, ou autres, elle usurpe alors l’idée de communication telle qu’elle est entendue dans l’étude qui nous intéresse.
Nous pouvons sans doute ajouter, sans grand risque de nous tromper, que si la bonne communication augmente le QI du groupe, la fausse communication le diminue fatalement.
La France
Ce groupe pratique, à tous les niveaux, la fausse information, la communication tronquée, falsifiée, censurée, en réalité la désinformation.
Ce groupe France est partagé en deux parties, l’une les fonctionnaires détenteurs de la vérité, l’autre les simples quidams réputés fraudeurs et menteurs dont les informations ne sont jamais prises en compte.
Dans les faits la vérité n’est jamais recherchée, nulle part, même pas devant la justice, et surtout pas devant les électeurs.
De ce fait, entre eux, les Français ne communiquent pas, ils se contentent de s’invectiver.
Prévoyante la loi sur la presse a été modifiée pour sanctionner particulièrement toute vérité qui viendrait contrarier celle des fonctionnaires protégés et se considérant comme diffamés dès qu’ils sont décrits tels qu’ils sont, c’est-à-dire des pillards vivant de leurs pillages sur le dos de ceux qu’ils musèlent.
Conclusion
La France fait partie des groupes où la communication est impossible, où la vérité n’étant jamais mise sur la table la communication n’existe carrément pas.
Donc, le QI du groupe France est probablement l’un des pires du monde occidental.
Qu’en est-il du QI de chaque Français ?
Aucun problème si l’on suit les conclusion de l’étude qui nous intéresse, puisque si les QI individuels n’impactent pas le QI de groupe, l’inverse coule de source.
Il est donc bon de savoir, étude scientifique en main, que les conneries actuelles de la France n’impactent pas notre capacité personnelle de réflexion.
Il nous suffit donc de communiquer entre nous, pour cela d’éradiquer le mensonge, de retrouver la sincérité, et notre QI de groupe va remonter.
Rien n’est perdu.
De notre côté, ici, nous communiquons sincèrement et sans mensonge. Hélas nous avons peu de lecteurs et nous sommes traqués par les menteurs qui rêvent de notre disparition.
Une situation qui pourrait paraître désespérante. Mais qui, en se référant à cette étude et aux propos de M. Émile Servan-Schreiber, ne l’est finalement pas du tout.
Il nous suffit d’être patients….
Le premier qui verra le bout, ou le signe d’une évolution favorable, criera « terre »… on comprendra.
La question à se poser est simple : Comment voulons-nous vivre ? Or personne, dans la classe politique, ne nous la pose. On nous demande seulement de choisir entre les propositions des diverses tendances en votant pour celle que nous préférons. Puis la vie politique suit son cours et nous n’y sommes jamais associés. D’échéance en échéance, nous voyons un grand fleuve se déployer dans nos contrées et emporter hommes et structures dans son flux, sans que quiconque ait la moindre idée de sa destination finale.
De temps en temps, une révolution a lieu. Elle bouleverse les conditions d’existence dans le pays, mais les années ont tôt fait d’en annuler les effets. Et tout recommence comme avant. Car les forces qui sont à l’œuvre sur le territoire national, et parfois au-delà, ne visent qu’à supprimer toutes les libertés que la révolution a établies. Bien entendu, tout ce travail de sape se fait sous le couvert de proclamations vertueuses assurant chacun que le pouvoir oeuvre pour son bien. Et l’on finit par se retrouver dans une situation pire qu’avant la révolution.
La révolution est donc toujours à refaire. Mais les choses sont de plus en plus difficiles, car le pouvoir a si bien rogné les libertés que le peuple n’a plus aucun moyen d’action autre qu’un bulletin de vote qui finalement ne sert plus à rien, le pouvoir ayant verrouillé toutes les procédures qui risqueraient de le chasser. En France, aujourd’hui, nous en sommes là. Et il n’existe aucun mouvement politique constitué qui soit à même de lutter efficacement pour le rétablissement des libertés.
Il est fascinant s’observer la conduite de M. Macron. Ce garçon agit comme s’il était seul au monde, et c’est d’ailleurs ce qu’il croit. Il parle de tout avec une autorité qui laisse stupéfaits tous ceux qui l’écoutent. Personne de sérieux ne peut croire un mot de ce qu’il dit, car le faux et le vrai s’y mêlent dans un désordre qui laisse pantois ses auditeurs. Lesquels constatent à chaque occasion que la vérité présidentielle d’hier n’est jamais celle de demain et qu’on ne peut fonder aucune action politique digne de ce nom sur un tel fouillis. Mais loin de mettre le pouvoir en difficulté, cette méthode le conforte en frappant d’hébétude les citoyens. Et l’on se retrouve dans cette ville décrite par Raymond Devos où les gens courent tous comme des fous pour l’excellente raison qu’ils sont fous.
Chacun d’entre nous est fou. Nous pensons tous que c’est provisoire. Mais cela dure. Et la folie devient l’état naturel et permanent de la population. Or nous nous croyons tous raisonnables. Tout simplement parce que la continuité de la situation rend celle-ci normale. Et qu’en obéissant aux règles qu’elle prescrit, non seulement nous la maintenons, mais aussi nous la renforçons. Et l’on voit M. Macron réfléchir à haute voix sur la meilleure façon de prolonger à vie son mandat, comme si l’échec de toute sa politique ne comptait pour rien dans son maintien au pouvoir. Il est là, c’est tout.
Tout se conjugue pour rendre normale cette situation folle. Les politiciens font des discours, les juges jugent, les trains circulent à l’exception des grèves rituelles, Mélenchon s’égosille comme le coq du village, et les journalistes sont en vacances épuisés par leurs articles recopiés à l’infini et qui recueillent toute l’admiration des foules sidérées. Bref la France va. Elle ne sait pas où, mais elle y va. Après tout quand homo sapiens est sorti d’Afrique, il ne savait pas non plus où il allait, et voilà qu’aujourd’hui il va sur la lune.
Comment briser ce cercle infernal qui ne laisse aucune chance aux Français ? Par des méthodes simples, qui sont toujours celles qui marchent le mieux. En utilisant le plus bel instrument que les siècles nous ont laissé, la langue française. Qui ne s’utilise bien qu’au service de la pensée française, puisque selon Boileau « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ». La conception française de la civilisation ne s’est jamais mieux exprimée que dans la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Il faut tout simplement y revenir. Imaginez ce que serait la vie dans notre pays si un citoyen pouvait brandir avec succès le droit de propriété, qu’on lui a confisqué depuis des décennies, et brandir la liberté face à la cohorte des nourris (comme le disait Charlemagne) qui gouvernent le pays et ne songent qu’à enfermer le citoyen dans des règlements avant de le jeter en prison !
Un tel programme n’a rien d’imaginaire. Il est le plus réaliste qui soit, car face à l’Etat omnipotent, seul le dissident peut l’emporter. C’est ainsi que le communisme est tombé à l’Est. C’est ainsi que la démocratie revivra en France. Alors créons le mouvement qui nous y conduira. Le Mouvement pour la deuxième Révolution.
Claude Reichman
Partager la publication "Créons le Mouvement pour la 2e Révolution !"
Le pouvoir est la capacité de décider. Il est étroitement lié à la recherche de la vérité sans laquelle il court le risque de se tromper.
C’est pourquoi, comme la vérité, il ne peut pas être universel. Il est au contraire ponctuel et doit être confié au plus apte à chaque décision.
En clair il appartient à chacun. Le déléguer est dangereux et la plupart du temps inapproprié.
Pourtant, lorsqu’une action suppose un regroupement sans lequel elle ne pourrait pas exister, il faut bien que le groupe constitué confie le pouvoir, qui ne peut jamais être multiple sous peine d’inefficacité.
Le pouvoir implique enfin la responsabilité du résultat des décisions qu’il prend, ce qui n’est pas une mince affaire.
Pour toutes ces raisons le pouvoir ne peut-être que ponctuel et de la responsabilité de chacun.
Pour toutes ces raisons aussi le plus grand nombre cherche à ne pas avoir à s’exposer à la difficulté extrême de rechercher en chaque situation la vérité, pour ensuite décider, et in fine assumer les conséquences de ses décisions.
C’est là que surgissent les escrocs qui se prétendent capables de décider en tout et pour tous. Ils sont là probablement depuis les temps immémoriaux de l’apparition de ces drôles d’animaux que sont les humains.
Nous sommes donc sollicités par pléthore de « charlots » qui nous proposent, ou nous imposent, leurs pouvoirs inutiles pour décider à notre place. Ils disposent de toute une panoplie de combines attractives pour nous vendre leurs salades.
Cela va du Dieu qui les conseillerait et aurait tout prévu, jusqu’à l’utopie de la garantie de leur compétence certifiée par un cachet éducatif délivré par un organisme approprié ou tout simplement par la masse de ceux qui se disent leurs copains. Enfin en dernier ou premier ressort ils ont les fusils.
Nous arrivons à l’intrigue mortelle.
L’économie, espace où le pouvoir est particulièrement inutile puisque ses moteurs devraient être la concurrence et les consommateurs, donc la séduction émotion inutile voire contraire au pouvoir. Pourtant, certains acteurs économiques cherchent constamment la stabilité et la croissance par le pouvoir, ce qui est le summum de la tricherie économique, de la corruption.
L’humanisme, qui inclut l’empathie et la charité, est aussi un espace où le pouvoir n’a pas lieu de s’exercer. Chacun de nous est dépendant des autres et leur doit personnellement assistance sous peine de se retrouver seul, donc impuissant, face aux nécessités des actions collectives qu’implique la fragilité naturelle des hommes. Pourtant, là aussi, des indélicats proposent de se substituer à la conscience de chacun pour redistribuer mathématiquement l’égalité , qui n’est qu’une aspiration, donc une pensée non divisible. Ils n’aboutissent qu’à un pillage institutionnel, sur lequel ils se servent d’abord pour n’en redistribuer qu’une infime partie, inférieure à ce qu’aurait été la redistribution naturelle individuelle.
La guerre.
Nous y voilà.
Le pouvoir ne se partage pas. Ceux qui revendiquent celui que leur conférerait la maîtrise de l’égalité haïssent ceux qui prétendent tenir le leur de l’économie, et réciproquement.
Ils se sont déclarés la guerre par procuration en Ukraine. Ils y miment un conflit d’occupation, ils y engagent en réalité une guerre totale entre les deux pouvoirs précités, qui a vocation à embraser la planète entière.
La guerre va être totale, jusqu’au risque de l’éradication du fragile animal humain.
Nous n’y pouvons rien, la séduction des escrocs sur les masses dépasse, et de loin, toute raison impliquant responsabilité et action individuelle.
La liberté individuelle va encore agonir sous nos yeux avant sans doute de revivre, puisqu’elle est la seule solution pour que naisse et prospère la vie.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Ces inutiles pouvoirs semeurs de guerre."
Notre programme ? La Déclaration des droits de l’homme !
La France est un pays rétrograde. Une telle affirmation est de nature à choquer le lecteur français. Ne sommes-nous pas le pays des droits de l’homme, des libertés, de l’égalité, des grands hommes et des Gaulois sans peur ? Certes. Mais que reste-t-il de ces grandes idées, de ces hauts faits. Un vague bredouillis, comme le son d’un moulin à prière enrayé, de ridicules proclamations proférées par de petits hommes qui se croient grands, des cérémonies aussi grandioses que ridicules quand on sait le véritable état du pays.
La France a quelques beaux restes, mais il faut en jouir prestement, car ils seront bientôt engloutis par l’histoire. Celle-ci ne pardonne pas. Le pays qui rate la marche et tombe doit se relever seul, même s’il est arrivé que l’Amérique vienne à notre secours. Ce qui est navrant dans la situation actuelle, c’est la médiocrité des secours proprement français. L’Etat bâti à coup de prélèvements monstrueux sur la richesse produite par les Français n’est plus capable de rien. L’hôpital ne peut plus soigner, la police ne peut plus protéger, la politique ne peut plus réfléchir. Nous sommes gouvernés par de piètres individus dont aucun pays moderne ne voudrait pour le diriger.
Rétrograde, avez-vous dit ? Oui, bien sûr. Nous ne nous en sortons pas parce que nous avons cru pouvoir répudier nos principes. La ruse était pourtant grossière. Sous prétexte de « solidarité » avec les moins bien lotis, on a mis tout le monde dans un immense chaudron où tout s’est calciné. La nature humaine n’offre pas une infinité de variables. Quand vous lui enlevez la responsabilité, vous obtenez l’égoïsme. Quand vous lui retirez le goût de progresser, vous obtenez le dégoût et l’amertume. Et quand le chaudron est à ébullition, vous obtenez la violence, avant que les flammes ne réduisent tout en cendres. Finalement, c’est une forme de cuisine. Seuls restent debout nos grands chefs qui régalent surtout les étrangers venus en pèlerinage sur nos dépouilles.
Ce qui est triste, c’est de vivre de tels moments en étant conscient du désastre. J’ai passé ma vie à combattre les ravages du collectivisme. Je suis effaré du petit nombre de soutiens que j’ai pu rencontrer. Partout je n’ai vu que de sinistres péroreurs à la bouche pleine de grandes maximes et au cœur sec face à l’effondrement de leur patrie. Que les combattants soient remerciés. Du fond du cœur. Je préfère oublier les autres. D’ailleurs ils y comptent bien, tant leurs méfaits ne les empêchent pas de parader sur la scène nationale. Prenez tel juge, qui a tué la plus belle entreprise français en interdisant à son chef d’y mettre les pieds pour les besoins d’une enquête bidonnée. Il ne se morfond pas dans une thébaïde au fond d’une forêt, mais rend « la justice » au plus haut niveau. Prenez tel président d’association libérale. Il ne se mêle surtout pas au combat des adversaires du monopole parce que ça le mettrait mal avec l’Etat et nuirait à son plumage. Et ainsi de suite, comme le disait Tchekhov dans une Russie qui voguait vers le pire.
Le côté évidemment déprimant de ce qui précède n’est en fait qu’un constat. Le fond de l’affaire est différent. La vie existe encore dans l’âme française. Pour la réveiller, il suffit d’un hasard. La rencontre d’un personnage décidé et intrépide et d’une circonstance favorable à la révolte. Cela ne s’est pas trouvé jusqu’à présent, mais rien ne dit que cela ne se trouvera pas demain. En politique, la bonne règle est de savoir patienter. Mais sans s’endormir. Donc ne dormons que d’un œil. J’ai d’ailleurs constaté que celle attitude prévaut chez nombre de personnes que je connais. Le moment va venir. On attend.
Quand on y réfléchit bien, le destin des sociétés humaines oscille entre la dictature et la tentative de liberté. Pour que règne la liberté, il faut une détermination sans faille de l’élite de la nation. Cela ne se rencontre pas souvent. Et cela ne dure pas toujours. C’est arrivé en France quand a éclaté la Révolution. Un texte admirable y est né : la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. On ne fera jamais mieux que ces quelques lignes d’anthologie. Elles nous suffisent comme programme et comme règle de conduite. Leurs pires adversaires sont les magistrats de la cour de cassation et les membres du Conseil constitutionnel. Qui s’y entendent comme pas un pour en détourner le sens et les rendre inopérantes. Quand viendra le moment de la deuxième Révolution, il faudra immédiatement nommer une cour suprême qui se réfèrera aux principes de la Déclaration. La France découvrira alors comme il est simple et bon de vivre selon ses principes. La leçon fera date et marquera le début d’une nouvelle ère pour notre pays. Il ne faudra y nommer que des hommes et des femmes qui ont souffert du viol de nos grands principes. On sera ainsi assuré de la force d’âme de nos sages.
Quand dans un avion de chasse, les choses deviennent difficiles, la règle dit qu’il faut en revenir au manuel. C’est-à-dire aux principes de base. Je pense qu’en matière constitutionnelle, cette règle est parfaitement valable. Et qu’elle suffit !
Claude Reichman
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Pénitence et privation nous sont étrangères. Tout notre être y répugne. De toute éternité. Nous vivons pour le plaisir, la jouissance et la consommation.
Nous en ressentons le tropisme intuitif alors que la souffrance rédemptrice pour un paradis dont nous ignorons tout s’apparente pour nous à l’enfer.
Seuls quelques masochistes d’inspiration janséniste, ou quelques apprentis dictateurs d’inspiration islamiste ou écologiste, ont-ils tenté de nous persuader, heureusement en vain jusqu’à présent, que le salut résidait dans les vertus de la repentance et des restrictions.
Il faudrait, d’après eux, d’abord se repentir du crime de consommation commis par nos pères et par nos aïeux, – et parfois par nous-mêmes quand notre date de naissance se situe malencontreusement juste dans l’après-guerre – et entamer ensuite la diète au nom d’un engagement à sauver la planète.
La guerre est sur deux fronts. Contre Amazon et ses sbires, le tentateur capitaliste, devenu le diable incarné, et contre la Liberté individuelle, ses faiblesses, ses débordements et ses insuffisances, racine du mal, ennemie de la vie rêvée dans une société strictement égalitaire où l’idée de choix individuel pue déjà le blasphème.
La croisade est sans faille. D’inspiration marxiste, elle vise le rayonnement de la société composée de sujets ( adieu les lumières ! ) dévoués à la cause suprême et surtout à ses serviteurs, détenteurs du pouvoirs.
Pénitence et privation sont donc les armes du pouvoir. Ce n’est pas nouveau. Les grands prêtres de l’Égypte ancienne étaient parvenus à convaincre le peuple du Nil que les plaies qui s’abattaient sur leur pays étaient la punition d’une offense faite aux dieux.
Il suffit aujourd’hui de persuader la masse inculte des épicuriens mous que nous sommes, de reconnaître la supériorité bienfaisante de la souffrance sur le plaisir. Les pédagogues sont à pied d’œuvre et les résultats encourageants.
Ainsi tout le monde est-il déjà convaincu que le réchauffement climatique n’est que la conséquence des maux que nous avons infligés à la planète. La phase de repentance est passée. La majorité se sait coupable.
Nous abordons la mise en œuvre des sanctions et des restrictions. L’arbitrage revient depuis peu aux raisonnables. Les extrémistes sont sur la touche. Ce n’est pas une bonne nouvelle. Car il n’y aura pas de rébellion. La société « évoluée » d’un occident repentant se dirige en bêlant où la conduisent ses prophètes.
Tandis que nos prédateurs naturels, tous crocs dehors, viennent partout – en Afrique en particulier – allègrement à bout de notre résistance.
Si l’humanité est pour quelque chose dans les transformations qui agitent notre atmosphère, l’amélioration ne viendra sûrement pas du petit 1% d’humanité que notre pays représente ( 67 millions sur 7 milliards).
Culpabiliser quelques imbéciles, quelques naïfs et quelques bonnes âmes reste assurément la bonne stratégie, et une bonne affaire, pour que les nouveaux dirigeants du monde et leurs séides, puissent se goberger en toute impunité.
Quelques hommes décidés suffiront pour sauver la France !
Diogène est universellement célèbre depuis vingt-quatre siècles pour avoir refusé de vivre selon les canons de son époque. Nous devrions nous interroger sur les raisons de sa conduite. Sans doute la vie en société a-t-elle toujours été pesante, même si l’homme est un être sociable. La tentation de l’île déserte – ou du monastère – a toujours existé. Elle fait partie de l’arsenal de l’homme pour supporter sa condition. Nous courrons éperdument vers des progrès censés nous libérer des pesanteurs de la vie. Mais chaque progrès nous rend un peu plus dépendant de la société.
Nous sommes arrivés au stade où nous allons devoir agir pour nous simplifier la vie. C’est évidemment une tâche très complexe. Car dès l’instant où l’on se met en devoir de l’accomplir, les obstacles se dressent sur notre ambition. Car en fait nous tenons à tout ce que nous avons. Se démunir au profit d’une ascèse religieuse est finalement plus facile. Car il suffit de se limiter au besoin vital et d’éliminer tous les autres. Mais pour l’homme désireux de sauvegarder les éléments de civilisation qui lui permettent de vivre selon son temps et ses aspirations, les choix sont cruels. Finalement, il refuse de choisir et vit comme il n’a plus envie de vivre. On appelle cela le mal-être.
La France est un magnifique champ d’expériences pour le choix de vie. Tout simplement parce qu’elle accumulé en moins d’un siècle tout ce que l’homme peut construire pour se compliquer l’existence. J’avais ironiquement placé en exergue d’un de mes ouvrages la phrase suivante : « La France jouit d’un Etat fort et d’un climat tempéré. ». Le climat tempéré fait de notre pays un de ceux où il fait bon vivre. L’Etat fort nous pourrit la vie.
C’est l’Etat fort qui est responsable du mal-être français. Le général de Gaulle l’a voulu parce qu’un Etat faible avait conduit la France à la défaite. Sans doute a-t-il compris après les évènements de mai 68 qu’il fallait redonner aux Français un peu de liberté. Mais il n’avait aucune solution à proposer, sauf la tarte à la crème de la participation, qui est le moyen de donner quelque chose en le conservant et n’a aucune chance de séduire le peuple.
Et depuis, des générations de technocrates se sont acharnées à construire des édifices administratifs de plus en plus complexes, porteurs pour le peuple d’obligations de plus en plus pesantes et contraignantes, et créateurs de déficits sans cesse augmentés jusqu’à amener la France à un état de faillite que seule la solidarité bancaire européenne nous permet provisoirement d’éviter. Ceux qui maudissent l’Europe à chacune de leurs phrases devraient nous dire comment ils feraient sans elle. Certes, ils peuvent répondre qu’une bonne gestion nous sauverait, mais ils n’en décrivent jamais les contours.
La France est en manque cruel de vrais penseurs. Je n’entends pas par cette expression faire appel à d’immenses génies, mais simplement à des Français instruits, intelligents, et à l’esprit libre. Il y en a beaucoup dans notre pays, il suffit qu’ils veuillent bien se pencher sur ses problèmes et proposer des solutions. Ils ne sont amorphes que par la perte de tout espoir dans le régime français. Qu’ils se disent qu’à force de l’attendre, le grand soir va finir par arriver. Et qu’il vaut mieux s’y préparer.
Ma proposition consiste à nous appuyer sur la jeunesse tout en nous efforçant de sauvegarder les plus âgés. Nos jeunes gens n’ont aucun besoin des régimes sociaux, qui ne sont que des régimes d’assurance et qui ont leurs équivalents – bien gérés – dans l’économie libre. Laissons-les se protéger eux-mêmes, ils le feront très bien. Le coup de fouet donné à l’économie permettra de dégager les ressources nécessaires pour protéger les plus âgés qu’on a immergés pendant des décennies dans des puits sans fond incapables de leur rendre ce qu’on leur a pris.
Nos jeunes gens n’ont aucun besoin non plus des régions, qui ne correspondent à aucune réalité dans notre pays et qui n’apportent rien à la collectivité. Pas plus que les comités Théodule et les hautes autorités, qui ne sont que des passoires financières assurant l’agréable transfert des ressources publiques aux poches privées.
Cela peut être fait d’un simple trait de plume. La suite appartient à la vie, qui est porteuse d’initiatives et de réussites qu’aucune administration n’a jamais produites. « Franco est mort », annonça un ministre. « Oui, mais qui va aller le lui dire ? », demanda un autre. Tout le monde l’a su très vite et personne n’a eu à se dévouer pour lui apporter la mauvaise nouvelle. L’Espagne est sortie de la dictature. Il reste à la France d’en faire autant, même si sa dictature est différente.
Que quelques citoyens décidés s’unissent, et cela suffira. Aucune action de masse n’a commencé par une action de masse. Et tous ceux qui ont vaincu des dictatures disent la même chose : au début, nous n’étions pas nombreux. Quelle chance nous avons : nous ne sommes pas nombreux non plus !
Claude Reichman
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Je reçois à l’instant le jugement issu du délibéré rendu le 28/03/2023 par la 17ème Chambre Correctionnelle du TJ de Paris, la Chambre des délits de presse.
Objectivement, ce jugement représente beaucoup de travail, il a des points positifs.
Notamment, il refuse la dynamique corporatiste qui voyait l’Agent Judiciaire de l’Etat se poser en représentant clanique des fonctionnaires de Bercy. C’est bien.
Par contre, et cela justifie mon appel, le paragraphe ci-dessous est une contorsion limite pour transformer mes dires :
Le mot « justifiable » est ici employé à charge sans raison.
Une explication de texte de mes écrits aurait dû amener les juges à utiliser le mot « explicable » et non le mot justifiable. Expliquer n’est pas cautionner mais permet de comprendre, donc de pouvoir émettre ensuite un avis impartial.
En effet, j’accuse l’impôt indu de violence mortelle, mais je respecte l’impôt en général dont tout le monde comprend la nécessité. Cela est très clair dans ma tête et dans mes écrits.
Donc, à l’issue de ce travail important, si les juges avaient employé le mot juste : « explicable », ils seraient entrés en voie de relaxe… Tout le problème est là.
Tout se joue dans la fabrication artificielle du banni, du « fraudeur fiscal ».
Fabrication dont Bercy, la presse et la justice sont les responsables conjoints, encouragés par l’opinion publique et ses intérêts mercantiles, sa dépendance aux cadeaux politiques, le tout nous précipitant vers la faillite et la misère.
Tout cela nous vaudra une guerre, déjà en cours, pour cacher la vérité à une population consentante.
C’est très grave. Nous développerons ces points en appel.
Bien à vous. H. Dumas
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L’extrême gauche est aux manettes dans la magistrature et dans la police fiscale, l’extrême droite dans la police nationale. Ce n’est pas rien.
Ces deux extrêmes partagent énormément de points communs.
Ils sont contre le capital et la propriété privée, ils sont sectaires et favorisent ceux qui pensent comme eux au détriment de ceux qui voudraient penser librement.
Ils sont violents, l’un dans les prétoires d’où il embastille et condamne à qui mieux mieux, l’autre dans la rue où il se défoule à coups de matraque.
Ils terrorisent le pouvoir politique, qui est directement sous les menaces du premier, qui est effrayé par l’idée d’un manque éventuel de la protection du second.
Les deux n’aiment rien moins que s’occuper des affaires des autres, en les espionnant, les jugeant et les condamnant, au mépris de toutes les libertés individuelles constitutionnelles.
Les deux mentent effrontément, en bénéficiant d’une impunité totale. Celui qui dévoile leurs mensonges subit leurs foudres.
Les deux pourraient très facilement se rejoindre et nous concocter un régime type Corée du Nord ou Venezuela.
Comment en est-on arrivé là ? Pas par hasard.
Chacun de ces extrêmes est issu d’une pensée perverse, dont l’absence de réalité a entrainé son imposition par la force, qui est leur point commun. Tout deux possèdent la légitimité de la force.
Tous deux sont issus, chez nous comme souvent ailleurs, de l’idée absconse d’égalitarisme.
Il tombe sous le sens qu’à partir de cette croyance, totalement irréaliste, la force est le seul outil qui peut faire croire à la possibilité d’un résultat. Plus ce résultat s’éloigne, et c’est inévitablement le cas, plus la force s’impose, jusqu’à devenir nécessairement aveugle.
Peut-on sortir de cette situation par l’intelligence, par la discussion, par la démocratie ? Non.
La puissance de la magistrature, du fisc et de la police est illimitée, seule l’armée est plus puissante mais, Dieu soit loué, elle est légaliste et a d’autres chats à préparer et à fouetter dans l’immédiat. La guerre pour elle c’est demain.
La guerre, parlons-en.
Cet espace humainement catastrophique, n’est pas propice à l’égalitarisme. S’il déchaine la violence au plus haut niveau, il l’accompagne de la réalité, même si elle est hideuse.
La réalité, comme son nom l’indique n’a que faire des fantasmes séducteurs.
Est-ce un des avantages de la guerre ? Non, elle n’a aucun avantage, elle n’est qu’injustice, violence et mort. Plus surement que tout et de façon pire, industrielle, elle massacre. Y compris les fausses idées démagogiques, qui la génèrent, comme l’égalitarisme.
Alors que faire ? Ou trouver l’étincelle d’intelligence qui annihilerait la pieuvre égalitariste qui a étendu ses tentacules sur notre pays et a éradiqué le mérite, la valeur, l’intégrité, le respect de l’autre, de sa vie, de ses biens.
Le respect de soi, de l’intégrité, de l’intuition partagée, tout ce qui nous rassemblait est parti en cacahuètes.
La vanité, la cupidité et la bêtise ont envahi non seulement le pouvoir, mais aussi notre vie de tous les jours, nos voisins, nos amis, nous-mêmes.
Mêmes nos amis espagnols, perdant de vue la chevalerie, nous rejouent Don Quichotte et sortent de leurs urnes un pays coupé en deux par les extrêmes, se moquant donc de la chevalerie morale nécessaire à toute société, que Don Quichotte défendait dans le désert intellectuel de son époque.
J’entends les hurlements des extrémistes, je n’entends nulle voix s’y opposant, nulle part je ne vois la tolérance, l’humilité, le respect de l’intelligence.
Quand soudain : l’intelligence devient artificielle.
Hélas, nouveau mensonge.
ChatGPT n’est pas intelligent, ChatGPT est cultivé.
ChatGPT trouve sa raison dans sa connaissance démesurée du passé et du présent. En cela il ne diffère de notre élite que par la quantité. Elle a depuis fort longtemps abandonné l’intelligence au profit de la culture.
En conclusion :
Nous sommes débordés par la connerie, incapables de repérer l’intelligence et de lui faire la place qui lui est nécessaire pour nous être utile.
Ce ne sont pas la justice, le fisc ou la police qui vont nous être d’un grand secours…
Une société sans intelligence est une société morte.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Les extrêmes s’emparent du pouvoir, et ce n’est pas nouveau…"
Sous la Ve République, on n’avait jamais vu un tel remaniement. Les nominations annoncées à l’avance par les médias, puis par un simple communiqué au lieu de l’annonce sur le perron du palais présidentiel par le secrétaire général de l’Elysée, une allocution du président devant le conseil des ministres et non une adresse au pays … bref le grand n’importe quoi. Le protocole a une seule utilité : donner une certaine solennité aux actes du pouvoir pour le faire respecter du peuple. Sans respect, il n’y a plus de pouvoir et le pays entre dans l’aventure.
La subsumption est un terme de logique qui consiste à faire remonter une idée à une idée plus générale. Autrement dit à inscrire l’accessoire dans l’essentiel. C’est un exercice auquel tout un chacun n’est pas forcément apte car il demande de l’expérience et de la culture. Que de personnes ai-je vu se perdre dans les détails et échouer dans leur action. Mais ce qui se comprend et s’excuse chez ceux à qui la vie n’a pas permis de développer leur intelligence n’est pas admis quand on accède à d’importantes fonctions de direction et de représentation. Le peuple est le plus souvent intelligent, et il ne permet pas au pouvoir quel qu’il soit de ne pas l’être.
Ne pas comprendre que le spectacle qu’on donne, s’il vous ridiculise, scie la base du pouvoir qu’on exerce est la meilleure promesse d’une révolution. Prenons l’exemple de François Hollande. Ce garçon intelligent s’est conduit si stupidement qu’il n’a même pas pu se représenter. Son successeur, Emmanuel Macron, est arrivé en Jupiter et s’est rapidement transformé en Scapin. Aujourd’hui il hésite entre Néron et Caligula. Bref il est cuit, et le régime avec lui.
La Ve République repose sur le président de la République. Hormis les dictatures, aucun Etat au monde n’a fait un tel choix. Celui-ci s’explique par le traumatisme causé chez le général de Gaulle et tous ses contemporains par l’effondrement de l’Etat et de la troisième République. Il est de fait que la Ve a résisté à beaucoup de chocs et que les présidents successifs n’y ont pas été pour rien, même s’ils n’étaient pas tous des foudres de guerre. Le système a donc fonctionné, jusqu’au moment où, comme toute construction déséquilibrée, il s’est révélé inapte à représenter le peuple. Le fait que près de la moitié du corps électoral soit dans une situation précaire et déserte les urnes ou vote aux extrêmes suffit à discréditer le régime. Qu’il ait été par ailleurs incapable de réguler l’immigration et ait laissé un flux ininterrompu s’engouffrer dans le pays, transformant nombre de quartiers en zones de non droit, est une atteinte grave à l’unité de la nation et à la paix civile.
Emmanuel Macron est arrivé à la tête de l’Etat à un moment où tous les éléments du drame étaient réunis. Loin de comprendre la situation, il s’est comporté de façon capricieuse et souvent offensante pour les Français, alors qu’il fallait des mesures d’urgence et de sauvegarde pour redresser le pays. Ses discours incessants et finalement incohérents l’ont rendu inaudible pour les citoyens. Sa dernière allocution devant les ministres fut pathétique. Il parlait comme un président qui vient de prendre ses fonctions et qui n’est comptable de rien devant la nation. ll n’en fallait pas plus pour le discréditer définitivement aux yeux des Français.
Un régime fondé sur son président ne peut que tomber avec lui. Les institutions permettent à Macron de rester en place jusqu’au jour où il ne pourra plus maintenir l’ordre. L’insurrection des banlieues n’a pu être arrêtée que parce que les forces de l’ordre ont tenu. Macron en est bien conscient, qui a eu ce mot incroyable dans sa dernière allocution : « Il faut que ça tienne ». Incroyable parce qu’il révèle le désarroi du chef de l’Etat, qui ne sait plus que mouliner des mots au lieu de prendre des décisions.
Le régime agonise. On ne peut plus en douter. Cela devrait obliger les Français les plus responsables à se préparer à la relève. Il n’en est rien. Les médias continuent leur ronronnement et aucune grande voix ne se fait entendre. Cette paralysie est très inquiétante, car elle laisse le champ libre à toutes les dérives. Les élucubrations sur le genre et autres « wokeries » ne devraient pas tenir cinq minutes dans un pays en ordre de marche mentale. Et l’on ne devrait pas laisser libre cours aux provocations et aux agressions des prétendus « insoumis », qui ne sont en réalité que des déçus du progrès social, n’ayant pas dans la société la place qu’ils estiment mériter. Rien de tout cela n’est hors de portée d’une démocratie occidentale moderne. Faut-il encore qu’on sache se doter de dirigeants qui ne soient pas, finalement, des usurpateurs. « En ces temps d’imposture universelle, disait George Orwell, dire la vérité est un acte révolutionnaire. » C’est ce qu’il faut s’efforcer de faire.
Claude Reichman
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Le premier fait suite à une plainte en diffamation déposée contre moi par Fournel et Guirault, la crème de la crème… : https://ahp.li/b3b23181bf3fe76eecba.pdf
Le mérite ou le réseau, la compétence ou l’appartenance.
Ce choix cornélien existe depuis toujours. Et, depuis toujours, on sait que l’appartenance est la loi des voyous, la compétence celle des sociétés civilisées.
Alors, quand la Commission Européenne s’offre les compétences reconnues d’une experte, que dire de ceux qui s’inquiètent des passerelles qui pourraient exister avec son passé professionnel ? Qu’ils sont bien peu professionnels et surement des afficionados du réseau, de ces hommes de pouvoir qui choisissent l’appartenance et non la compétence.
Car la compétence ne peut exister qu’affranchie de la connivence qui, elle, est l’arme des faibles, des hypocrites, des incompétents.
On notera que la France est en pointe dans cette dénonciation stupide, qui conforte ce que nous savons : nos hommes politiques sont arrivés à un niveau de connivence, de corruption, qui se révèle sans pudeur dans leur étonnement face à la compétence, à l’honnêteté supposée.
Nous vivons avec au-dessus de nous, de façon prégnante, ce procès d’intention de nos hommes de l’Etat. Nous ne sommes pas pour eux ce que nous sommes, nous sommes notre appartenance.
Amis et dans leur camp si nous sommes fonctionnaires ou dépendants d’eux et alors évidemment au-dessus de tout soupçon ; ennemis si nous sommes libres, alors dans ce cas soupçonnés de toutes les fraudes et déclarés nuisibles au bonheur national.
Je peux témoigner de cette situation qui implique nos hommes de l’Etat, mais aussi tous leurs serviteurs, jusqu’aux plus improbables : les magistrats. C’est effrayant et mortel, plus surement que le réchauffement climatique ou le COVID.
Une anecdote
Je suis toujours en activité, mais en activité ralentie pour cause de pillage fiscal et de refus de la corruption, de la connivence et des réseaux.
J’ai la prétention d’être honnête et compétent, dans mon domaine.
En 2022, mon comptable prend sa retraite. Je lui fais confiance depuis quarante ans, en plus je n’ai pas le choix le fisc a fait de moi un infirme fiscal qu’aucun comptable n’a envie de prendre pour client…
Il me dit que, par amitié, il fera une dernière fois ma comptabilité en 2022. Peu de chose je vous rassure, quelques loyers et des frais pour un projet que la bêtise administrative m’empêche de réaliser, cela au détriment des habitants de La Rochelle.
Mais il m’informe qu’il ne pourra pas déposer le bilan comptable n’étant plus accrédité à cet effet. Donc, il établit mon bilan comptable et je l’envoie aux Services Fiscaux, avec un peu de retard car je mets un certain temps à comprendre la situation, et je croyais qu’il avait fait le dépôt.
Et alors là
Je reçois des mails de menace de la part d’employés du fisc — dans le pur style des gardiens de prison à leurs pensionnaires — que je vous donnerai à lire en son temps.
Si je ne me rappelais plus que pour ces gens je suis, nous sommes tous, de la merde juste bonne à faire de l’engrais pour leurs fleurs sociales, le rappel est musclé.
Nous vivons effectivement dans une prison fiscale, avec des matons qui nous rançonnent, qui limitent notre vie à « cantiner » ce qu’ils nous autorisent après qu’ils aient prélevé leur dîme.
Contrairement à la réalité, pour eux je suis considéré comme n’ayant pas déposé ma liasse fiscale, car elle aurait dû être fournie numérisée et non en version papier. C’est la loi…
Puis, alors que je demande des renseignements pour faire un dépôt numérisé, on m’affirme que je dois passer par un comptable…Et surtout, personne n’éprouve le besoin de me proposer une aide, même succincte, pour adresser ces documents dans la forme imposée.
Mais, finalement, pourquoi est-elle imposée ainsi, numérisée ? Pour faciliter la vie de qui ? Pour le bénéfice de qui ?
Le plus cocasse est qu’au même moment, un magistrat de La Cour d’Appel de Poitiers, en mal de connivence et partisan du pillage du foncier par les élus, me refuse un appel essentiel au motif : que les pièces jointes aux conclusions sont numérisées, alors qu’il est impératif qu’elles soient en version papier… c’est la loi.
Objectivement, prétendre qu’ils ne nous prennent pas pour des cons, qu’ils n’agissent que pour notre bien, c’est se moquer de nous…
Demain je repars au charbon pour tenter de déposer de façon numérique le bilan fiscal de ma société, je vous tiens au courant…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Fiona Scott Morton : « C’est celui qui dit qui y est »"
Passer de l’information à la propagande est une démarche ancienne et primaire mais efficace et toujours renouvelée. Les régimes autoritaires s’en délectent et les démocraties mollassonnes, lorsqu’elles ne s’y essaient pas sous prétexte de pédagogie indispensable à la culture de masse, s’y résignent avec indulgence.
Le pouvoir n’est pas le seul responsable. Les contrepouvoirs sont à la manœuvre. La presse censée veiller sur nos libertés les empiètent allègrement dès qu’il s’agit de défendre « Gé », la Terre-mère, déesse rajeunie des ayatollahs verts.
Ainsi en est-il à longueur d’émissions des journalistes protégés par la cuirasse d’une éthique autoproclamée et singulièrement des journalistes affectés à la tâche méprisée hier mais aujourd’hui recherchée de la météo.
Après la pédagogie de la Covid assénée durant des mois par des« sachant » s’adressant à des ignares, est venue la pédagogie du « réchauffement climatique » mis à toutes les sauces du moindre orage et de la moindre pluie pour déchaîner les foudres des écologistes, animalistes et autres antispécistes, garants de la sacro-sainte biodiversité.
Sans contester le bien-fondé du constat du réchauffement, on aurait pu espérer éviter le bourrage de crâne qui s’est emparé du moindre documentaire animalier jusqu’ici refuge des allergiques à la « pédagogie politique » de nos Diafoirus du 20H et de nos Trissotin des magazines. Espoir déçu.
Les prophètes de la décadence l’ont emporté haut la main.
Arte se maintenait avec la Cinq comme havres de paix dans le fracas des catastrophes. C’est fini. Le diable de Tasmanie, le lion du Kalahari, le tigre du Bengale, la Girafe Masaï de Tanzanie et le loup blanc de Sibérie sont devenus les sujets d’angoisse du Français moyen réfugié dans sa réserve de Ute au cœur d’une Métropole assiégée.
Pas de répit pour les défenseurs de la planète acharnés à dénoncer nos forfaits journaliers. L’écocide, sorte de génocide anonyme entrepris par la puissance occulte des ignorants, est déjà plus recherché que l’homicide qui a pour lui l’avantage – sauf meurtre en série – de ne faire qu’une seule victime à la fois.
Ainsi donc nous sommes condamnés – parce que tous coupables – à subir à toute heure la messe-météo qui expose en détail comment nous allons tous mourir, ce qui n’est pas à proprement parler un scoop, mais surtout mourir d’ennui, de lassitude et, comme au grand siècle, de componction au simple énoncé d’un dérèglement climatique endémique dont nous sommes évidemment responsables.
Les pauvres, parce qu’ils veulent avoir moins chaud, les riches parce qu’ils mettent trop la clim, les vieux parce qu’ils ne meurent pas assez vite, les jeunes parce qu’ils sont inconscients, les Blancs parce qu’ils prennent l’avion et qu’ils saccagent les terres vierges des Noirs, les Noirs parce qu’ils émigrent chez les Blancs et les Jaunes parce qu’ils sont trop nombreux et qu’ils colonisent la planète.
On ne reprise plus les chaussettes. Tout le monde a considéré cela comme un signe d’enrichissement et de progrès. Eh bien il va falloir recommencer. Une loi de 2020 le prévoit. Elle a pour nom loi sur l’économie circulaire. Ce qui, comme toutes les dénominations actuelles, ne veut rien dire. Si vous croyez que cette loi a pour objet de vous faire tourner en rond pour réaliser des économies, vous vous trompez. Une loi à cet effet était strictement inutile, puisque vous faites déjà ce qu’elle ordonne. En réalité l’économie circulaire c’est tout simplement la récupération des déchets.
Au-delà des plaisanteries faciles, cette loi est un signe terrible. Elle dit à tout le monde que nous sommes un pays de fauchés. Quand on en est à faire subventionner par l’Etat la réparation des chaussures ou des vêtements (7 euros pour un talon, 25 euros pour une doublure), la prime à l’épouillage n’est pas loin. Tous clodos, mes amis, voilà notre destin !
Je me souviens d’une époque pas si lointaine où s’habiller dignement le dimanche avec des vêtements neufs était un signe d’intégration à la société. Mais il y avait encore une société. Aujourd’hui elle n’existe plus qu’aux rares occasions d’émotions populaires et se dissout aussitôt l’apaisement revenu. En ce moment par exemple la disparition d’un jeune enfant a jeté la France dans l’inquiétude et l’affliction et dans la solidarité avec les forces de secours qui le recherchaient. La victoire de l’équipe de France de rugby à l’automne prochain sera peut-être une autre occasion pour le peuple de se sentir français. Mais rien de tout cela ne remplace le sentiment permanent d’appartenance.
Ce sentiment d’appartenance a disparu avec le développement irrésistible de l’Etat providence. D’autant que celui-ci s’est rapidement transformé en Etat surveillance. Plus rien, en France, n’échappe à l’Etat. Sauf bien entendu la préparation de notre avenir, puisque l’Etat est incapable de le prévoir et de l’organiser. Et cette croissance de l’Etat a provoqué l’appauvrissement du pays. La raison en est parfois très mal comprise des citoyens. Ils ne voient pas pourquoi l’Etat ne réussit pas à apporter la sécurité et la prospérité aux Français alors qu’il est dirigé par des responsables hautement diplômés et clamant leur dévouement à la nation.
La réponse à cette question est pourtant d’une grande simplicité. L’Etat surveillance ne réussit rien parce qu’il ne fait rien correctement. Et ce défaut rédhibitoire n’est dû qu’à l’absence de toute responsabilité chez ses exécutants. Ce manque est même le signe pathognomonique (en médecine ce terme désigne un symptôme qui suffit à diagnostiquer une maladie) de la croissance cancéreuse de l’Etat.
Il n’est quand même pas difficile de comprendre que quand on n’est pas responsable d’une action quelle qu’elle soit, on n’est pas incité à la mener à bien. Certes il y a de agents de l’Etat dévoués et attentifs à leurs actes, mais quand l’Etat s’est bâti sur le principe fondateur de l’irresponsabilité de ses agents (même si celle-ci n’est pas proclamée, chacun peut constater qu’elle règle leur conduite), il ne faut pas s’attendre à de bons résultats.
L’exemple le plus flagrant est celui de la justice. C’est la raison pour laquelle elle est détestée des Français. Et de façon plus générale, les Français n’aiment pas leurs fonctionnaires. Le résultat de leur action est là pour démontrer que ce sentiment est justifié. L’Etat providence et l’Etat surveillance ont pourri la vie des Français. Et seule la disparition de ces deux Léviathan et leur remplacement par un Etat modeste et efficace pourra sauver notre pays du déclin et du malheur qui le frappent.
La suppression d’un Etat omnipotent est chose difficile. Car il se défend bien. Il n’y a aucun mal, car les soutiens s’empressent autour de lui. Soutiens intéressés évidemment. Partout, dans un pays aux mains de l’Etat, on a faim de nominations, de subventions et de décorations. Et même les penseurs de la liberté ont été rendus inoffensifs, car universitaires ils sont fonctionnaires. Si bien que leurs travaux s’apparentent, bien malgré eux, à la vie d’une secte.
Il ne reste donc qu’à attendre l’effondrement du système. Mais c’est là que se situe le nœud du problème. Le système ne s’effondrera pas si on ne l’y aide pas. Il ne s’agit nullement de fomenter des émeutes. Car elles tournent toujours à l’avantage du pouvoir. La clé de la réussite est la persuasion du peuple. Celui-ci est très attentif à l’action de ceux qui prennent sa défense et lui dessinent un avenir. Son indifférence apparente n’est que légitime prudence face à un Etat prompt à se venger de toute dissidence. Mais le peuple voit tout. On s’en aperçoit quand un régime s’effondre. Le peuple l’avait toujours prévu !
Chaque ligne, chaque mot en faveur de la liberté du peuple est utile. Personne n’avait entendu l’appel du général de Gaulle le 18 juin. Mais tout le monde l’a su. Comment expliquer sinon que dans les pires régimes communistes, quand la panique a gagné le pouvoir, le peuple s’est aussitôt tourné vers les dissidents pour assumer le pouvoir ?
La Ve République a fini par transformer les Français en clodos. Cela ne lui sera pas pardonné. Même pauvre et misérable, le peuple garde sa dignité. On veut l’obliger à repriser ses chaussettes. Il trouvera le moyen de tailler à ses lamentables dirigeants le costume qu’ils méritent.
Claude Reichman
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Il guette. Tous les signes. Comme un naufragé espère une présence. Improbable. Comme lui, tout seul sur son radeau, il attend. Sinon le secours, du moins un témoignage.
Il a lancé sa bouteille à la mer. Il faut encore que quelqu’un la trouve. La mer est immense et le littoral bien loin. Il faut que ce quelqu’un soit curieux, ouvert sur les autres et sur l’inconnu. Qu’il débouche la bouteille, retire le message, le lise et fasse ce qu’il faut. Tout cela n’est pas joué d’avance. Loin de là.
L’auteur est un naufragé volontaire, un solitaire qui a besoin des autres et surtout de lecteurs.
Et chaque fois, c’est la même chose. Le texte est publié, livré au hasard et à l’inconnu.
L’auteur d’un livre aura trois types de réponses : d’abord celle de son éditeur, qui prend ou ne prend pas le risque d’éditer, une première marque de confiance, ou de défiance, l’espoir qui naît ou la déception qui tue. La seconde réside dans les critiques, bonnes ou mauvaises, sujettes à plus d’interrogations que d’indices de satisfaction, mais néanmoins guides pratiques de compréhension de l’œuvre. Et enfin les ventes qui consacrent ou non la rencontre de l’œuvre et d’un public. Ce n’est pas toujours la preuve de la qualité du livre ou l’assurance qu’il sera lu, encore moins qu’il est apprécié. Il est seulement vendu. Cela peut tenir à la notoriété de l’auteur et à ses fans, pas toujours lecteurs quand l’auteur est un sportif, un acteur ou un politique. C’est alors un témoignage de soutien, de respect ou d’amour. C’est beaucoup. Mais lorsque le livre est vendu comme un vrai livre et pas comme un acte de publicité, et qu’il est vendu pour être lu, pour l’auteur qui y a mis tout son être, c’est énorme.
Le chroniqueur bénévole de billets n’a pas ce type de retour.
Alors, avec la vigilance d’une vigie au sommet de son mât, il scrute l’horizon, fronce les sourcils et plisse les yeux pour décrypter à travers un simple émoticon, un point d’exclamation ou d’interrogation, ou mieux encore une réflexion, directe ou indirecte, la lueur la plus ténue, l’image la plus floue, l’indice capable de lui fournir une réponse à son questionnement, elliptique, incertain et réservé en définitive à lui-même.
Ce n’est pas tant le nombre que la nature de ces réactions qui lui importent. Plutôt un encouragement qu’une satisfaction. Il ne veut pas forcément plaire. Il s’interdit de quêter l’approbation. Le texte s’en ressentirait. Il ne la souhaite pas. Il cherche le débat.
Ce que le livre n’offre pas, il veut le découvrir là, dans les réseaux sociaux qui sont ouverts à tous, avec les risques bien connus qu’ils comportent.
Le naufragé ne demande jamais à son sauveur pourquoi il est là.
Puis, certains se persuadent qu’ils sortent de l’ordinaire, d’autres sont considérés par la rumeur, qui croit à l’extraordinaire, comme des emblèmes de cet extraordinaire.
Il s’agit d’une vaste fumisterie, ces autodésignés ou désignés par les autres restent fondamentalement ordinaires.
Car l’ordinaire est le destin de l’homme dont la vie est ligotée par des contingences au-delà desquelles n’est que le néant.
Ces contraintes font le miel des prestidigitateurs du rêve, de ceux qui prospèrent sur le dos des autres en leur faisant miroiter des rêves inaccessibles.
Ces manipulateurs sévissent particulièrement en politique, où les juges ne s’aventurent pas, contrairement à notre vie privée où ils traquent la manipulation, avec raison.
Les technocrates auront été les champions de la manipulation.
Pour cela ils ont dévié les chiffres de leur usage pour, tels des haruspices modernes, dire l’avenir dans les algorithmes et les statistiques.
Par exemple, dans l’immobilier, que je connais bien, l’emplacement et la qualité qui sont la base de tout investissement ont été remplacés par des ratios de rentabilité basés sur des chiffres dont on peut percevoir aujourd’hui, à la veille d’un crack qui fera date, l’inanité.
Il en est ainsi pour tout. Et le spectre de la faillite sociétale est en train de se transformer en simple réalité, sous nos yeux.
Ceux qui ont entrevu cette fin depuis longtemps ont résisté et résistent. Comme tous les résistants ils sont incompris et disséminés, car les agressions générées par l’élite, qui se prétend extraordinaire, frappent en désordre tous et toutes sans que le lien entre ces chocs et sa cause si simple soit facilement perceptible.
Les souffrances induites créent des réactions de résistance sans corrélation apparente qui n’appellent pas la solution facile et commune qu’elles devraient, soit : rendre le pouvoir aux gens ordinaires.
Au contraire, le reflexe des hommes pris dans la tourmente de la tromperie élitique est de chercher une nouvelle élite tant ils ont oublié la force, l’humanité et la qualité de l’ordinaire, de leur vraie et respectable condition.
Il y a pléthore de candidats pour la qualification élitique. Tous déguisés, même les plus nuls, en génies ou en représentants de génies, voire carrément de Dieux, .
Il y a urgence à créer un parti des gens ordinaires, comme le font je crois nos amis des Pays-Bas.
Remettre la simplicité, l’humanité, la logique ordinaire à la tête de notre pays, c’est cela la solution.
Elle n’est ni de gauche ni de droite, elle est dans nos cœurs et dans nos cerveaux. Il suffit de les respecter, de les écouter, de les accompagner, de protéger leur liberté, leur individualité, ils construiront notre société et son avenir de façon bien plus sûre que tous les manipulateurs de génie qui nous précipitent dans leurs abîmes.
Je suis prêt à m’inscrire au parti des gens ordinaires, de ceux qui ne votent plus depuis longtemps, envoyez-moi l’adhésion…
Bien à vous. H. Dumas
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Lequel des deux aura notre peau le premier ? C’est difficile à dire.
Une seule certitude : nous sommes à la fois les auteurs et les victimes de ces catastrophes programmées.
Ni démons ni dieux s’affrontant dans les cieux pour notre compte, derrière lesquels nous n’aurions qu’à nous ranger pour profiter d’une vie paradisiaque immédiate ou future.
C’est bien nous, et seulement nous, qui réchauffons la planète et multiplions la bureaucratie étatique.
Nous sommes impuissants à rompre la synergie infernale de ces deux mouvements qui s’annoncent perpétuels et en constant renforcement.
Allons nous disparaître en tant qu’individus, le peu de temps qui nous est donné sur cette terre ? Allons nous être ramenés au niveau biblique du serpent rampant sur un sol devenu inhospitalier, enfer mérité de notre culpabilité de vivants ?
Serons nous ces morts-vivants des pires cauchemars ?
Peut-être, mais n’oublions pas que… toute organisation fonctionne d’abord au profit de ses organisateurs.
Or, si les malheurs qui nous guettent sont humains, ils sont donc mis en œuvre par des hommes.
Qui sont ces hommes ?
Sont-ils, à l’inverse des « Dieux-hommes» grecs d’hier, les « Hommes-dieux » d’aujourd’hui ?
Leur devons-nous dévotion et soumission totale ?
Devons-nous leur sacrifier nos biens, voire nos vies s’ils décident de s’affronter entre eux ?
Devons-nous leur bâtir des palais, faire en sorte que leur vie soit longue, facile et riche ?
Devons-nous être les remparts entre eux et les maux qu’ils prétendent gérer pour notre compte ?
Mais alors, où est la différence entre aujourd’hui et les périodes les plus obscures des sociétés religieuses ?
Sommes nous à la veille de la lumière la plus noble ou de l’obscurantisme le plus sordide ?
Mon humble avis
Entre la naissance d’un individu numériquement libre et celle d’une organisation implacable qui lui est opposée, l’affrontement est à son paroxysme.
Il s’agit d’un dédoublement de personnalité sociétal qui n’a pas d’exemple à cette échelle dans l’histoire.
L’issue ne peut-être que la violence tant ces deux formes d’organisation sont opposées.
Seul le respect individuel peut sauver l’humanité. Il implique l’éradication du servage, qui le réduit à néant, et de ses organisateurs, troupes et décideurs.
Cela peut-il se faire démocratiquement, sans violence, sans guerre ?
Là est la question, qui n’est même pas encore posée.
Les profiteurs, prédicateurs et organisateurs escrocs ont encore de beaux jours politiques devant eux.
Seule la misère, qui s’abat jour après jour sur le plus grand nombre du fait des avantages indus qu’ils s’octroient, mettra la question à l’ordre du jour.
Ils seront alors décapités et privés de leur pouvoir nocif.
Nous retrouverons la liberté individuelle et le respect de nous-mêmes qui va avec.
Mais que de souffrances à venir avant cela…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Entre réchauffement climatique et étouffement étatique, mon cœur balance."
Le règne de Macron aura été le temps des catastrophes. Les gilets jaunes, Notre Dame de Paris, les banlieues, tout n’est pas de sa faute mais tout se déclenche comme si c’était l’effet d’un contact électrique de la société avec son président. On n’a certainement pas encore tout vu. Il reste quatre ans au mandat actuel et tout peut arriver.
Le véritable drame est qu’aucune crise sous Macron ne se traduit par des solutions. C’est pourtant la règle dans les sociétés humaines. Quand elles ne peuvent résoudre leurs problèmes par la réforme, elles passent à la crise. Et quand les problèmes sont graves, la crise est violente.
La dernière crise, celle des banlieues, a détruit nombre de bâtiments officiels et de commerces. Mais elle n’a fait qu’un mort, celui qui en a été à l’origine. La prochaine sera bien plus dramatique, car on tirera à l’arme à feu. C’est inévitable quand on voit la détermination des émeutiers. Du côté du pouvoir, on s’y prépare. Lors d’une manifestation de gilets jaunes dans mon quartier à Paris, j’ai avisé un policier qui portait une arme de guerre. A mon étonnement, il répondit qu’il pouvait y avoir des attentats. Bien entendu, cela n’avait aucun sens. Le pouvoir était prêt à tirer sur les manifestants.
Tout le monde a pu voir à la télévision des policiers déguisés en casseurs descendant d’un fourgon de police pour aller se mêler aux gilets jaunes. J’ai moi-même vu des « manifestants » casser les vitres de banques sous l’œil amusé des forces de l’ordre qui semblaient bien les connaître. On pourra toujours dire qu’il ne s’agit que d’impressions et que le calme policier n’était que celui des vieilles troupes. Il n’empêche que Macron a délibérément choisi la violence contre les gilets jaunes et fait tout ce qu’il fallait pour la provoquer.
Dans la dernière crise des banlieues, les policiers et les gendarmes ont fait preuve de calme et de courage. Il le fallait, car ils sont les derniers remparts de l’Etat. Que le doute s’installe dans leurs rangs, et le pouvoir sera balayé. Alors s’ouvrira le temps du drame. Or une certaine détente étant survenue dans les destructions et les pillages, nos forces de l’ordre entendent de la bouche du président « qu’il veut comprendre ». On croit rêver. Ou plutôt cauchemarder. Macron n’a aucune solution à proposer au pays. Et il l’avoue. Mais que fait-il à l’Elysée ?
L’entêtement de Macron à se maintenir au pouvoir est incompréhensible, sauf si on le juge irresponsable. Qu’un président élu ait le droit de rester en fonction malgré la crise est évident. Mais ce droit s’accompagne d’une obligation presque sacrée, celle de se sentir légitime à représenter le peuple. Cette légitimité doit, si nécessaire, se vérifier par le recours aux urnes. Des élections législatives ou un référendum sont entre les mains du président de la République. Il peut aussi en conscience démissionner et ouvrir la voie à un successeur. Notre Constitution a prévu ces dispositions avec sagesse, et le général de Gaulle a montré l’exemple en les utilisant avec discernement.
Un président qui ne sait pas ce qu’il faut faire est une incongruité sous la Ve République, qui en a fait le pivot des institutions. Balloté par les évènements, Macron s’entête au-delà du raisonnable. Personne autour de lui ne peut lui suggérer de se remettre en cause, sauf son épouse. Il semble qu’elle le lui ait dit, puisqu’on a vu le président et ses gardes du corps se lancer à sa poursuite au sortir de la Rotonde où ils avaient dîné et dont elle avait filé en douce. Bien entendu, personne dans la presse n’a fait écho à cette information étayée par une vidéo, alors même qu’elle en dit long sur le climat qui règne à l’Elysée.
L’exercice du pouvoir en France n’a jamais été un long fleuve tranquille. Même la monarchie n’a pas longtemps été absolue. Et depuis la Révolution, seule la IIIe et la Ve République ont duré le temps d’une vie humaine. Nous allons certainement vivre à présent une nouvelle révolution. Nul ne sait aujourd’hui si elle sera violente ou pacifique, même si la première hypothèse est la plus probable. L’action des hommes réserve toujours des surprises. Mais il en est des crises politiques comme des crises financières : il n’est pas d’exemple qu’une crise prévue ne finisse pas par se produire. Seule la date est incertaine.
Les hommes politiques français se préparent tous à cette issue. A leur façon. C’est-à-dire en cherchant en se mettre en valeur mais pas en construisant la relève. Bien entendu, cela ne séduit pas le peuple, qui reste fataliste, car rien ne l’incite à s’engager. Toutefois l’espoir reste permis, car les situations politiques ont ceci de commun avec les inondations qu’elles sont parfois soudaines et brutales. Soyons donc prêts à faire face à toute circonstance et à prendre nos responsabilités. En sachant que le plus souvent c’est un petit groupe qui conduit les évolutions de la société. Rappelons-nous que les causeries radiophoniques de Ronald Reagan l’ont conduit au pouvoir. Car les électeurs avaient parfaitement compris et admis ce qu’il voulait pour leur pays. En nous adressant à vous chaque semaine, nous tentons d’emprunter la même voie. Non par goût du pouvoir, mais par amour pour la France.
Claude Reichman
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Le Larousse donne ces définitions de « piller », entre autres :
S’emparer des biens qui se trouvent dans un lieu en causant des dommages, en usant de violence…
Détourner à son profit l’argent de quelqu’un…
Il s’agit de s’emparer des biens d’autrui par la violence – donc probablement sans son accord – en générant des dégâts.
Il ne faut pas confondre manifestation, casse et pillage. Il n’y a pillage que s’il y a vol, la casse ne suffit pas à définir le pillage.
Les casseurs et les pilleurs ne sont donc pas animés par la même motivation, même s’il peut y avoir entre eux une synergie. Le pillard qui arrive derrière le casseur n’a pas à casser, c’est déjà fait. Le casseur, lui, ne va pas automatiquement piller.
En revanche le pillage génère systématiquement une casse induite, visible ou invisible mais certaine.
Celui qui casse
C’est celui qui agit sous le coup de la colère, en général face à une situation qu’il trouve injuste. Son opinion n’est pas intrinsèquement vraie, il le sait.
Il casse pour se libérer d’une pression qu’il trouve insupportable, qu’il ne sait pas ou ne peut pas contourner ou dominer.
On peut lui opposer deux choses, la contrainte ou la raison. On peut facilement, la colère passée, obtenir son remord, sa contrition. Il n’est pas fatalement perdu.
Celui qui pille
Il n’agit pas sous le coup de la colère, au contraire. Sa décision est murement réfléchie. Il faut qu’il considère d’abord qu’il ne pille que ce qu’il mérite, ce dont il a si fortement envie ou besoin que le pillage est une méthode raisonnable pour lui d’appropriation.
Il agit dans le cadre d’un ordre dont il est le centre, sans limite pour les conséquences.
On ne peut rien lui opposer puisqu’il s’est d’abord convaincu de la légitimité de son pillage. On ne peut pas le raisonner, il faut juste être plus fort que lui pour l’entraver.
Il est irrémédiablement perdu pour la société, son réflexe ira croissant, il risque même de devenir institutionnel, d’aboutir à une voyoucratie.
Les pillards de juin 2023
Ils étaient déjà là au moment où les casseurs ont explosé face au meurtre d’un jeune délinquant par un policier, rapporté par une vidéo privée.
Ces pillards sont convaincus de leur droit à posséder les signes extérieurs d’existence sociale qui sont largement répertoriés et affichés un peu partout, ainsi que les éléments de confort ou de jouissance eux-aussi largement décrits.
Ils sont aussi convaincus que ceux qui jouissent de ce qu’ils voudraient sont illégitimes dans leur possession, ont eux-mêmes volé ces biens, tout précisément à eux par le biais d’une société qui serait fondamentalement injuste avec eux.
Mais me direz-vous
« N’êtez-vous pas en train de nous décrire les Services Fiscaux ? »
Non, mais… enfin oui… en quelque sorte. Ce sont les mêmes croyances, les mêmes moteurs, les mêmes méthodes et les mêmes conséquences… mais appliqués par d’autres groupes sociaux, dans d’autres configurations. Finalement, oui, vous avez raison.
Mais alors
« On ne peut rien faire, on ne sera jamais plus fort qu’eux… »
Certes, mais ils sont en train de faire faillite, ils vont exploser en vol, être anéantis.
« Et alors ? »
Si nous ne sommes pas entrainés mortellement dans leur chute nous pourrons construire une autre société.
Pour cela il suffira
De prendre conscience que la réalité d’un groupe prend sa source dans l’addition de ses individualités, que l’individu est l’unité de base.
Que donc le pouvoir ne vient pas de la qualité du haut mais de celle du bas.
Que l’Etat est un outil à la disposition de la société et non l‘inverse.
Toutes les actions humaines puisent leurs forces dans la tête et le cœur de chacun et non dans je ne sais quelles paroles divines ou politiques qui ont la prétention de régenter notre vie sans chacun de nous, voire contre chacun de nous.
Cela vaut pour toutes nos activités, civiles, économiques, scientifiques, etc…
Conclusions
Les pillards du fisc sont absolument inutiles, nuisibles. Quelqu’un va disparaitre, eux ou nous…
Bien à vous. H. Dumas
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Seuls quelques principes séparent la civilisation de la barbarie.
Un, particulièrement, ne peut accepter aucune exception : « nul ne peut se faire justice lui-même, en son nom où au nom d’un groupe, d’une croyance. »
Tout acte répressif passe impérativement par un jugement préalable, rendu par une justice libre, qui définit la hauteur et la forme de la répression.
Notre civilisation très avancée — trop avancée ? — a poussé le principe jusqu’à la suppression de la peine de mort même après jugement, considérant que la mort d’un autre homme ne peut pas être décidée même par des juges.
Lorsqu’il y a meurtre, il faut donc se poser la question primordiale : est-on face à un geste de défense instinctif plus ou moins légitime, ou face à un acte précédé du jugement personnel du meurtrier ?
Le premier cas peut éventuellement exister dans le cadre de la civilisation, le deuxième ouvre la porte de la barbarie.
Deux événements viennent à quelques mois d’intervalle illustrer la perception de ce principe.
Novembre 2022
A Bullecourt un contribuable juge un inspecteur des impôts coupable d’une agression mortelle à son encontre et le tue.
Juin 2023
A Nanterre un motard de la police juge un jeune conducteur automobile coupable de mise en danger potentielle de sa vie ou de celle d’autrui et le tue.
Par deux fois il ne s’agit pas de donner la mort face à une menace mortelle visant le meurtrier, donc par deux fois il s’agit d’un acte de barbarie.
La réaction du pouvoir va être diamétralement opposée à l’occasion de ces deux morts.
A Bullecourt
La victime sera décorée, le meurtrier suicidé accusé sans procès.
Bien plus, pour avoir posé la question de la nécessité de connaître la vérité sur le niveau plus ou moins mortel d’agression vécu par le meurtrier avant son passage à l’acte, je serai mis en garde à vue et immédiatement condamné pour « apologie de meurtre »…
A Nanterre
La victime n’est pas décorée, elle sera faussement accusée de mise en danger de la vie du meurtrier, accusation qu’heureusement des vidéos de témoins viendront contester et réduire à néant.
Le meurtrier se voit absous par la majorité de la population et personne n’y trouve une apologie de meurtre… Une cagnotte est ouverte à son bénéfice, les initiateurs ne sont pas poursuivis pour apologie de meurtre.
Pourtant, sur les principes, les deux meurtres paraissent identiques : il s’agit de deux jugements individuels, sans intervention d’un juge, que les meurtriers ont trouvé suffisant — au moins sur le moment — pour justifier leur décision de donner la mort.
Quant aux deux poids et deux mesures face à la barbarie, je vous laisse en juger…
Bien à vous. H. Dumas.
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On nous a appris que l’homme tend à imiter ceux qu’il envie ou ceux qui sont hiérarchiquement au-dessus de lui.
Ainsi les parents qui fument ou boivent vont probablement voir leurs enfants faire de même. Et, dans la vie de tous les jours, les ambitieux vont d’abord copier les signes de caractère, les méthodes, de ceux dont ils souhaitent partager le statut.
Ainsi, que ce soit à l’échelle individuelle ou collective, un des moteurs principaux de l’être humain est sa soif de ressembler à ceux qui le dominent ou à ceux qu’il veut rejoindre ou dépasser dans la hiérarchie sociale.
Par ailleurs, sauf à être un sale raciste, il est clair que tous les groupes humains sont composés de toutes les variétés possibles de sensibilités, en pourcentage équivalant. Mais que toujours, du fait du hasard ou d’une volonté, une sensibilité prend le pouvoir et s’impose alors aux autres. Ce pourra être les justes, les hypocrites, les généreux, les cupides, les libertaire, les totalitaires, les calmes, les violents, etc…
A l’époque de la royauté c’est le hasard qui déterminait le caractère du Roi, donc celui des dominants, et par conséquence la tendance globale. Aujourd’hui la démocratie prétend faire mieux, nous constatons tous les jours que ce n’est pas fatalement le cas.
La démocratie ne suffit pas à révéler une élite de qualité. Ce serait peut-être possible si ceux qui l’animent ne trichaient pas, si le vote était sincère et documenté ce qui n’est que rarement le cas.
Conclusion
La banlieue n’est que le miroir de l’élite qui la domine. Ses caractéristiques sociologiques ne sont pas liées à la modestie de ses moyens, voire à sa misère, mais à l’exemple qu’elle prend en haut, en imitant ceux qu’elle aspire devenir.
Ses croyances, ses attitudes affichées ne sont que façade, son souhait profond n’est pas le remplacement mais l’égalité qu’elle pense atteindre par la copie.
La responsabilité de la situation
Que voit-elle à copier ? le pillage.
Elle voit une société de privilégiés qui vit aux dépens de ceux qui prennent des risques, qui tentent d’accumuler le capital, facteur de progrès en toutes choses.
Celui qui capitalise connaissances, compétences ou richesses, est source de suspicion, de dénonciation et finalement de dépossession.
Le corporatisme sert de croyance. La police et la justice sont exclusivement utilisées à protéger cette situation. Il n’est aucune place pour celui qui n’a pas déjà un pied dans les lieux.
Tout ce qui n’est pas « fonctionnaire » ou assimilé est présumé asocial et incompétent. La signification de cette situation consiste à snober les exclus.
Commissariats inaccessibles, flics toujours soupçonneux, jamais ouverts ou souriants.
Tribunaux aussi inaccessibles, magistrats déguisés et obligation d’avocats soumis et complices.
L’éducation nationale se prétendant l’unique juge de la capacité de chacun à être. Allant jusqu’à imposer leur avenir, par le hasard puis la force, aux jeunes qu’elle a sélectionnés en laissant les autres sur le bord de la route. Alors que son système n’est capable d’imposer que l’ordre, la soumission, et non la connaissance ou la compréhension qui sont la vraie vie et doivent être accessibles librement à tous.
C’est le pillage du pays par ceux qui se déclarent son élite que voit la banlieue.
Alors la banlieue copie, la banlieue pille. CQFD.
Eliminons chez nous, par le vote, les pillards, réintroduisons la confiance dans les hommes, la liberté d’entreprendre, protégeons la propriété privée, pratiquons la politesse, la compassion, le respect de tous, le plaisir de l’accueil, chassons nos propres pillards et la banlieue sera un lieu de richesse et d’avenir.
Tout cela ne nous empêchera pas, au contraire, de châtier les délinquants plutôt que, comme aujourd’hui, faire alliance avec eux par souci « d’efficacité »…
Bien à vous. H. Dumas
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Les jeunes gens des banlieues qui cassent et brûlent la France sont des fils ou petits fils d’immigrés musulmans. Que reprochent-ils au pays qui a accueilli leurs parents ? De ne pas leur donner leur chance. C’est aussi simple que cela. Bien entendu, on peut disserter à l’infini sur les raisons de leur révolte et s’indigner autant qu’on voudra de leur comportement, il n’en reste pas moins que, comme toute action humaine, celle-ci a des causes et il faut savoir les analyser.
La religion n’a pas grand-chose à voir dans la crise actuelle. Certes les jeunes gens en révolte éprouvent un attachement envers la religion de leur famille, mais ils ne brûlent, cassent et pillent pas au nom du prophète. Ce qu’ils détruisent, ce sont les atours de la société française moderne, comme les magasins de fringues et d’instruments ménagers, et même ses institutions comme les mairies, les écoles et les hôpitaux. Parce qu’ils considèrent que tout cela n’est pas fait pour eux.
J’entendais un maire pleurnicher en invoquant la médiathèque qu’il a créée, comme si celle-ci était le meilleur outil de l’intégration. On a déversé des dizaines de milliards dans ce qu’on appelle « la politique de la ville ». En vain. Jean-Louis Borloo, le grand manitou de cette vertueuse tornade, se tord les mains de n’être pas écouté quand il veut rajouter des milliards aux milliards, alors que s’il avait deux sous de bon sens, il saurait que ces milliards sont arrachés à l’économie du pays et nuisent gravement à son progrès et à la création d’emplois. Ces emplois précisément qui pourraient offrir aux jeunes des banlieues une chance de s’insérer dans la société française.
On touche ici du doigt la cause de la crise actuelle. Bien sûr, il a été déraisonnable d’ouvrir grand nos frontières et d’accepter une immigration massive. Mais c’est fait ! Alors il faut en réparer les conséquences. Malheureusement, les politiciens français ne savent que faire appel à l’Etat. Et celui ne sait produire que des lois, des taxes, des impôts, des règlements, des hautes autorités, et des fonctionnaires, qui tous réunis fabriquent une ruineuse machine à broyer le vide, à ruiner les citoyens et à étouffer les initiatives.
Comme dans tout accident, les causes se conjuguent. L’immigration et l’étatisme (dans lequel il faut évidemment inclure l’Etat providence) ont créé la crise actuelle. Et comme on ne peut pas faire disparaître les immigrés, il faut faire disparaître l’étatisme. Il s’agit là du simple bon sens. Mais la tâche s’avère au-dessus des moyens de notre régime politique, qui ne parvient même pas à rétablir l’ordre ! Tout fait craindre que la crise ne devienne permanente, ce qu’elle est en fait depuis des décennies sans qu’on ne l’ait vraiment vue dérouler ses fastes jusqu’à l’explosion actuelle.
La seule mesure qu’on puisse prendre – et elle est de taille – est l’abrogation dans les faits du monopole de la sécurité sociale. Il n’y a pas de lois à prendre, elles sont votées. Il n’y a pas de mesures d’autorité à imposer, il ne s’agit là que de libertés. Le seul effort à produire est la garantie des retraites actuelles, que des économies du train de vie de l’Etat peuvent assurer. Rien que ne puissent faire des politiciens ordinaires.
La déroute française doit cesser. J’en appelle au patriotisme de tous. Il est réel. Allez dans un stade, vous y entendrez déferler les Marseillaises. Soyez orateur dans une réunion, comme je l’ai fait toutes ces années récentes, et terminez votre propos par « Vive la France », et vous entendrez la ferveur se manifester sans retenue. Dites à tous que nous avons un pays, la France, et que nous n’en aurons pas d’autre, alors faisons tout pour le conserver. Dites à ceux qui n’ont brillé que par la médiocrité de leur ministère d’Etat que la décence leur commande de laisser la place. Bref, prenez la parole et gardez-la jusqu’à ce que la France soit sauvée.
Une vague d’excuses parcourt l’Occident. Nous sommes coupables de tout. Or nous ne sommes coupables que de ne pas assumer notre position au sommet de la culture et du développement économique. Nous avons créé la civilisation la plus avancée que le monde ait connue. Nos erreurs ont été largement payées par nos échecs, que nous avons su surmonter. Nous n’avons pas à nous voiler la face. Surtout quand la plupart des 192 Etats de la planète sont dirigés par des dictateurs ou de faux démocrates. Nous avons su vaincre le nazisme et le communisme, qui furent d’abominables entreprises de négation de l’humanité. Rien dans ce bilan ne doit nous conduire à nous battre la poitrine. Tout, au contraire, nous engage à être dignes de notre passé. Ceux qui cassent la France par ressentiment cesseront de le faire face à notre fermeté et au nouveau cours des choses qui offrira à tous la promesse d’un accomplissement.
J’ai très envie de vous dire « Vive la France » !
Claude Reichman
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Quand dans une famille apparaît l’enfant prodigue, celui qui profite de sa filiation pour prélever sans contrepartie les sommes nécessaires à ses dépenses inconsidérées il est inutile de tenter de les analyser. Peu importe que ces dépenses soient liées à une addiction au jeu, au statut social, à quelque obsession ou envie non maîtrisée.
La seule solution pour protéger le patrimoine familial est de couper les vivres au prodigue.
Nos hommes de l’Etat sont prodigues. Nous en avons décortiqué les raisons sur ce blog.
Il est parfaitement inutile d’ergoter sur l’usage de leur prodigalité. Inutile de papoter sur son organisation.
Il faut leur couper les vivres, sans quoi ils iront jusqu’à la ruine dévastatrice.
Donc, la solution pour sauver la France d’une faillite aujourd’hui proche et inéluctable n’est pas d’analyser jusqu’à plus soif les dépenses mais de couper dans les recettes.
Il faut réduire l’impôt, réduire le périmètre d’intervention de l’état dispendieux, éradiquer la terreur fiscale, redonner aux français leur confiance en eux, rétablir le rapport naturel entre le gain et l’utilité économique de celui qui le perçoit.
Pour résumer, il faut se débarrasser à minima du mensonge économique.
Or hélas, nous sommes au contraire immergés dans le mensonge. En toutes choses. Il est endémique de notre organisation sociale, il est le moteur principal de notre vie, vivre sans lui ne paraît plus possible. Quel drame.
Valentin Gendrot est ce journaliste qui a infiltré la police et largement décrit à cette occasion l’usage dans cette profession du mensonge pour atténuer le poids très lourd de son exercice. Hélas, mauvais réflexe qui aboutit au crime de Nanterre dont on doit la découverte au hasard d’une vidéo privée, alors qu’il avait été préalablement dissimulé à l’aide de fausses déclarations sous serment des meurtriers.
Contrairement à ce que l’on tente de nous faire croire il ne s’agit pas d’un mensonge isolé, au contraire aujourd’hui le mensonge est systématique, ce n’est pas une exclusivité des forces de l’ordre.
C’est toute notre société qui est vérolée par le mensonge du plus bas au plus haut de l’échelle.
C’est le mensonge qui a généré l’Allemagne nazi, qui pousse dans les bras des milices le peuple russe, qui taraude les démocraties occidentales.
Comment éradiquer le mensonge ? Est-ce seulement possible ?
Quels sont les liens entre le mensonge et la croyance ?
Je suppose que des penseurs beaucoup plus intelligents que moi ont probablement déjà réfléchi à la question sans résultat concret, nous sommes bien obligés de le constater.
Mensonge pour l’un est vérité pour l’autre. Comment sortir de ce piège ? On n’en sort pas, tout simplement.
C’est le piège de la vie qui n’est qu’un mensonge par rapport au néant qui est la réalité. C’est vertigineux pour ceux qui prennent la vie au sérieux et se la pètent.
C’est ainsi, par prétention et goût du pouvoir, que la magistrature fait sienne la culture extrême et sophistiquée du mensonge qui a définitivement envahit les prétoires où la vérité est une exception outrageante.
Pour ma part je n’ai aucun espoir de voir la fin des mensonges, au point de me poser la question : Serai-je amené à l’obligation de mentir demain ? Probablement… Triste avenir.
Conclusion : la vérité est un luxe, que je vous souhaite de connaître, qui n’a pas de prix tant il peut coûter.
Bien à vous. H. Dumas
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