Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Probablement que non, mais je ne suis plus à ça près… les poursuites dont je fais déjà l’objet à ce sujet m’inoculent.
Le fisc, “Stasi” totalitaire, n’accepte jamais la raison. Le fisc oppresse, une majorité de la population lui donne raison, la même que celle qui donnait raison à Pétain lorsqu’il pillait les Juifs.
Le fisc est ravi de faire peur, de menacer les contribuables, les enfants des contribuables, la famille et les amis des contribuables, il considère que cela fait partie de sa mission. Il ne cherche pas à être juste et accepté, il veut être violent et craint.
Le fisc est inaccessible à la raison, seule la force brute est sa loi.
Ici, le fisc a redressé une succession déclarée à son prix. Pour aboutir à son redressement, le fisc a fait de fausses déclarations, que la justice connait parfaitement, qu’elle refuse de sanctionner. On ne se punit pas entre fonctionnaires, on est du même bord, il faut bien qu’ils aient peur et qu’ils payent, si l’on veut être payés…
Alors, imposant illégitimement un terrain dans le cadre de cette succession, le fisc, cherche à recouvrir les sommes indues sans faire vendre le terrain. Il n’hésite pas, il saisit l’outil de travail.
Il est clair que s’il cherchait à vendre le terrain, il serait face à ses propres mensonges.
Comment vendre au prix du terrain constructible un terrain qui ne l’est pas ?
C’est là, 16 ans plus tard, que j’attends le fisc, car ma mère (c’est de sa succession qu’il s’agit) est décédée il y a 16 ans. Le souvenir de ma mère est occulté par 16 ans de harcèlement fiscal.
Je ne peux pas imaginer que la justice française permettra au fisc de recouvrer sa fausse créance autrement qu’à travers la vente aux enchères publiques du terrain objet du redressement. J’attends. Ce devrait être amusant de voir le fisc mettre en vente un terrain non constructible au prix d’un terrain constructible.
Le mensonge finit toujours par se retourner contre le menteur, il suffit d’attendre.
Bon Dimanche, et bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Un Samedi comme les autres"
Voilà un fait dont plus personne ne doute, la crise est là.
Où les choses se compliquent c’est lorsqu’il faut imaginer des solutions.
Il y a ceux qui veulent faire payer les riches, ceux qui veulent faire travailler les fainéants, ceux qui veulent donner congé aux fonctionnaires, ceux qui espèrent dans les élus, ceux qui haïssent la bureaucratie et veulent sa suppression, etc…
C’est encore plus compliqué lorsque l’on s’essaie à trouver les raisons de la crise. Tous s’accordent sur la responsabilité des banquiers, de l’Etat, des politiques, encore des riches ou des fainéants, des étrangers, etc… En fait, de tous ceux que, pour une raison ou pour une autre, ils n’aiment pas.
Il est possible que tout le monde se trompe, que le problème soit ailleurs.
Je vous propose de réfléchir à l’idée qu’il s’agirait plus d’un problème comportemental que d’un problème économique. Je l’ai déjà dit, la France est intrinsèquement riche, il n’est pas ridicule d’imaginer que la crise soit simplement la conséquence d’une attitude.
Tout le monde considère comme acquise l’idée que notre environnement historique et nos actes passés conditionnent notre présent et une partie de notre avenir. À partir de cette hypothèse, la crise ne peut que nous avoir été léguée par nos prédécesseurs. Cela nous permet de leur faire porter le chapeau et de nous lamenter à outrance.
Je ne suis pas d’accord, voici ma proposition :
Ce n’est pas le passé qui dicte notre avenir, mais, au contraire, l’avenir qui modèle notre passé, le passé n’ayant aucune existence, il n’est qu’une vue de l’esprit, un souvenir.
Notre vision de l’avenir conditionne notre présent, qui immédiatement devient notre passé.
La lecture de l’histoire dépend exclusivement des projections que fait l’historien de l’avenir de ceux à qui il la dévoile. Pareillement, nous cherchons tous dans notre passé les éléments justifiant la projection que nous faisons de notre avenir.
Pour essayer d’être plus clair, je dirais que la projection d’une société de paix, l’espoir d’un avenir pacifiste, ont plus entraîné la France dans la l’échec de la guerre de 1940 que son passé conflictuel avec l’Allemagne.
Ou encore, les Etats-Unis sont ce que ses conquérants projetaient de leur avenir, non ce que ses habitants initiaux véhiculaient du passé.
Donc, si je suis mon raisonnement, la crise ne serait pas une conséquence des dernières années, mais bien les stigmates de notre vision de l’avenir.
Je ne vous cache pas que cette hypothèse me séduit.
J’en reviens à l’idée de bonheur, que j’ai déjà un peu développée, cette idée de “profiter” de la vie, d’être avant tout heureux. Cette idée est adoptée par le plus grand nombre, voir par tous. Or, elle est porteuse de toutes les tares de la déchéance économique, c’est elle qui régulièrement ruine les familles, pourquoi ne ruinerait-elle pas un pays tout entier ?
L’espoir d’un avenir sans souci, sans compétition, sécurisé, nous projette dans cette crise bien plus sûrement que notre passé.
Mais alors, pour sortir de cette crise, il faudrait et il suffirait que l’ensemble des français visent un avenir de conquête et de richesse ? Et oui…
J’y crois, sauf que j’ai du mal à imaginer l’éducation nationale inculquer à nos jeunes un tel espoir d’avenir, je ne pense pas non plus que nous puissions espérer une telle chose de nos“journaleux”.
Il va falloir attendre que la vision d’avenir des français évolue pour que notre présent change. Je crains d’être très vieux lorsque cela arrivera.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "La crise est installée. Par où la sortie ?"
Il y a ceux qui ont conscience des problèmes économiques, parce que c’est leur métier ou leur centre d’intérêt. Il y a les autres, qui ne peuvent pas les percevoir clairement, mais qui commencent à se douter des difficultés à venir, ne serait-ce que parce qu’ils voient les voisins en souffrir.
Tous vivent ensemble. Ils ont, par le passé, partagé la richesse collective avec plus ou moins de réussite et plus ou moins de transfert vers leur richesse personnelle. A aucun moment ils n’ont imaginé que cette richesse collective pourrait un jour faire défaut.
Et pourtant, peut-on croire que pas un ancien ne leur ait dit que la roue tourne, que la richesse va et vient ? Qu’ils n’aient jamais ouvert un livre d’histoire leur contant les montagnes russes de la richesse ? C’est difficile à croire.
La surprise qu’ils affichent ne peut objectivement pas être sincère, l’idée qu’ils ne puissent pas se sentir responsables de la ruine collective, alors qu’ils ont profité de la richesse collective est insupportable.
Il n’est pas besoin d’être devin pour comprendre qu’ils refuseront de partager la misère qui arrive, que cela va être la foire d’empoigne.
Finalement, peu importe les raisons de la misère qui s’avance, peut importe les responsabilités. Mon point de vue est quelles sont globales. Certes la fonction publique est devenue un monstre improductif et couteux, mais les acteurs économiques de leur côté sont devenus cyniques, cupides, jouisseurs, tricheurs et suicidaires pour l’économie.
Dans ces conditions, il ne sert à rien de s’invectiver entre nous, de viser tel ou tel bouc émissaire, le fonctionnaire, le contribuable, l’étranger, l’émigré, le banquier, l’affairiste, le reste du monde, en réalité tous sont responsables.
L’avenir va comporter trois étapes : la ruine, le bordel, le retour de la prospérité.
La ruine
Elle est due à une seule cause, le crédit. Disposer de ce que l’on n’a pas encore gagné ne peut que porter à la ruine. Les nécessités générées par la contrainte du crédit font perdre inévitablement la route du devoir, de la correction, du respect et de l’honneur. La perte de ces routes provoque la ruine. Car, il ne faut pas oublier que nous parlons de la ruine d’un pays riche, la France, qui, intrinsèquement, n’a aucune raison objective d’être confronté à des difficultés économiques.
Or, la ruine de la France est partie pour être totale, y compris pour les quelques malheureux qui n’ont pas triché, qui ont économisé, qui se sont assumés.
Le bordel
C’est lui qui a provoqué la ruine. Hélas, sur le moment, le bordel est séduisant. Ce sont les maladies “bordellement” transmissibles qui le rendent répugnant.
Nous y sommes. La diminution importante de tous les revenus, y compris de ceux des plus pauvres, sera insupportable. Les haines, qui vont se construire à partir des accusations justes ou injustes qui vont se multiplier, participeront à l’intensité du bordel. C’est le moment de se planquer en attendant que ça passe… Ce n’est surtout pas celui de faire un blog. Mais… on ne se refait pas, il faut bien des témoins. Il y aura des victimes, beaucoup de victimes.
Le retour de la prospérité
Lorsque nous serons au fond du trou dans ce pays si riche, trou que nous aurons creusé si stupidement, il n’est pas douteux que la lucidité reviendra. Les choses simples s’imposeront. L’honnêteté, le respect de la parole donnée, du travail bien fait. Le refus de la jalousie, de la possession sans mérite. Ces choses qui n’ont pas à s’apprendre, parce qu’elles sont présentes au fond de chacun de nous, reviendront à la mode. Pour cela, c’est simple, il suffit que les meneurs les mettent en exergue. Je veux dire qu’il faut que les hommes politiques, les élus, soient irréprochables. Je veux dire qu’il faut que chacun de nous ait envie de voter, non à la recherche d’un avantage personnel, mais pour un élu irréprochable.
L’énigme
Comme toujours, c’est le temps. Les choses se passeront selon ce cycle, mais en combien de temps ? En années, en dizaines d’années, impossible à savoir.
La France n’est pas une démocratie, c’est une “fonctiocratie”.
Je vais vous en rapporter la preuve, je vais vous démonter que la justice est rendue par des fonctionnaires au service des fonctionnaires.
Etape n°1
M. Prieuret, Directeur des Services Fiscaux de l’Hérault, produit un mémoire devant le TGI de Montpellier, signé “pour ordre” par un de ses subordonnés, falsifiant la vérité, déclarant qu’un terrain m’appartenant est desservi par un chemin qui n’existe pas. Ce mensonge est avéré, il sera relevé par le TGI en cours de procédure.
Etape n°2
Je dénonce cette falsification devant le Tribunal Correctionnel. M. Prieuret affirme que ce n’est pas lui le responsable, mais son collaborateur signataire pour ordre. Il n’est pas inquiété pour ce faux, qui, quand même, m’expose à un redressement fiscal indu de plus de 150.000€.
In fine, je suis condamné à verser à M. Prieuret, pour procédure abusive, 5.000€ de dommages et intérêts, par un arrêt de la CA de Montpellier du 13/05/2009. Essayez d’imaginer la même situation pour un patron qui cacherait ses responsabilités derrière un de ses salariés….
Etape n°3
M. Prieuret, tout heureux à l’idée d’encaisser 5.000€ d’argent de poche, non imposable, a un problème. Il n’ignore pas que ses services m’ont ruiné et qu’il n’y a pas d’argent sur mes comptes en banque, que je vis au jour le jour.
Mais il a deux sources d’espionnage, ses services et son avocat qui, plus globalement, est aussi celui du fisc.
Par un de ces moyens ou par les deux, M. Prieuret est informé que l’un de ses collègues des Deux-Sèvres a fait vendre mon appartement aux enchères publiques le 18 Janvier 2010, en recouvrement d’un impôt imaginaire.
Le montant ridicule de cette vente a été mis sur un compte séquestre par l’avocat du fisc (mais aussi de M. Prieuret en tant que personne particulière), à la Caisse des Adjudications de l’Ordre des avocats.
Après avoir volé ces informations, Prieuret pratique une saisie sur cette somme séquestrée.
Etape n°4
Face à cette indélicatesse, qui implique que Prieuret ou son avocat, ou les deux, ont utilisé à usage personnel des informations classées professionnelles, je prends le parti d’en informer la justice.
C’est ainsi que le Tribunal Correctionnel de Créteil, quelques jours après avoir enregistré le suicide d’un architecte harcelé par le fisc, saisi par moi pour abus d’influence, me déboute et…. me condamne à 2.500€ de dommages et intérêts.
Etape n°5
Dans le même temps, j’ai saisi le JEX pour faire déclarer nulle la saisie de Prieuret sur le solde du prix ridicule de la vente de mon appartement.
Le JEX me déboute. Je fais appel.
Alors là, tenez-vous bien. La Cour est face à un problème juridique majeur.
Prieuret, tout à la joie de ses magouilles personnelles, ne voyant pas de limite à son pouvoir, a saisi directement son argent de poche sur mon compte séquestre, sans passer par la case signification de l’acte générateur de son pactole, qui est obligatoire.
La Cour informe Prieuret de la situation avant de rendre son arrêt (sympa La Cour avec son collègue fonctionnaire Prieuret). Celui-ci lève alors “VOLONTAIREMENT” sa saisie sur le compte séquestre, avant la fin de la procédure.
Comme vous avez pu le constater, bien que Prieuret soit reconnu fautif, aucun dommage et intérêt ne sera mis à sa charge, même pas d’article 700, mes frais d’avocat obligatoire seront pour mes pieds. Trop fort…
Mais il y a mieux.
Un jugement de distribution ayant été rendu par le JEX le 11/10/2012, les sommes séquestrées doivent être distribuées avant le 11/11/2012. L’avocat chargé de la distribution, qui est l’avocat du fisc et de Prieuret, ne distribue pas les sommes séquestrées.
Le 03/01/2013, il pratique sur ces sommes une nouvelle saisie pour le compte de Prieuret, en remplacement de celle qui va être bientôt déclarée nulle par La Cour d’Appel. Il attend ensuite que le délai de contestation de cette saisie soit écoulé (un mois).
Cette dernière devient définitive le 07/02/2013.
L’avocat procède alors à la distribution du prix de mon appartement, qui a été vendu en recouvrement d’une somme imaginaire entièrement fabriquée par une contrôleuse des impôts folle à lier. J’ai attendu trois ans après la réalisation de la vente, pour toucher un solde ridicule, amputé du cadeau collectif des “fonctionnaires-juges” à leur collègue “fonctionnaire-fiscal”Prieuret. link
Conclusion
Il n’est pas si facile de pouvoir démontrer, preuves à l’appui, la “fonctiocratie” de ce pays.
C’est pourtant de cela que nous allons mourir. Les fonctionnaires ont pris le pouvoir politique et judiciaire. Leur finalité est totalement contraire à l’initiative individuelle qui est la seule à pouvoir porter l’essor économique. Notre économie n’y survivra pas. C’est un fait incontournable.
Comment leur arracher le pouvoir. That is….
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Se faire allumer au pays des lumières"
Lorsque je proposais, dans mon billet d’hier, d’ouvrir la discussion sur le bonheur je me doutais que ce serait compliqué, que je mettais les pieds dans un sujet explosif, pour lequel je ne suis pas sûr d’être à la hauteur.
Ce matin, je prends connaissance de deux réponses, l’une concerne une vidéo mise sur Objecif Eco, que je ne souhaite pas commenter tant je la trouve partisane et manipulée, l’autre sur ma messagerie personnelle que je vous livre ci-dessous en respectant l’anonymat de mon ami lecteur:
” Cher Monsieur,
Vous demandez, dans votre dernier billet, de participer au débat que vous avez voulu lancer sur le bonheur. Vous me permettrez, puisqu’il y a débat, de contester les deux exemples que vous proposez à savoir, l’éradication des riches ou la suppression des juifs lors de la seconde guerre mondiale et bien d’autres fois au cours de la longue histoire humaine, comme il y eut, et qu’il y a encore, une éradication des chrétiens. Je ne vois pas en quoi les deux exemples cités seraient en mesure de provoquer une explosion de bonheur. Si une espèce de jalousie collective savamment entretenue est de nature à déboucher sur une explosion de brutalité collective prenant toutes les formes d’une vengeance, on peut difficilement imaginer que sa conclusion logique puisse équivaloir à une joie intense. Ce genre de comportement des masses, n’étant que la satisfaction de la conclusion d’un combat mené à tort ou à raison. Nous sommes loin de « l’explosion de bonheur », la « victoire » d’une révolution ou d’une guerre n’ayant que rarement apporté le bonheur aux vainqueurs… si ce n’est celui, bien connu, du jour de la cessation du conflit plus généralement nommé « liesse générale ». Votre description, par contre, du moment de la découverte des cadeaux le matin de Noël, colle plus étroitement au sujet. Il s’agit là de la survenance attendue d’un grand bonheur dans le périmètre d’une saine vie de famille qui, ayant, jour après jour, perdu un peu de vue son bonheur pourtant bien réel, a besoin de ces rituels un peu magiques et répétés (Noël, anniversaires, etc.) pour reprendre conscience de la joie simple d’être ensemble. Nous sommes donc bien loin de la satisfaction d’avoir ENFIN supprimé les riches et les juifs. Je reviendrai sur votre affirmation « une chose est sûre, elles (les explosions) sont liées à deux paramètres, l’un purement intellectuel, l’autre strictement matériel. C’est l’harmonie de ces deux paramètres, à un instant T, qui crée l’explosion de bonheur ». S’agissant de la joie pure, je trouve que votre choix du terme « intellectuel » est malheureux, la véritable joie ou le véritable bonheur découlant plutôt du domaine du spirituel. D’ailleurs, le paramètre strictement matériel n’étant pas forcément nécessaire à la survenance d’une vague indicible de joie. Pour en revenir aux deux exemples que vous semblez vouloir traiter sous cet angle, les riches et les juifs, ce qui, du côté du peuple équivaut à peu près à la même chose, ils ne peuvent en aucun cas constituer l’objet d’une poursuite du bonheur, mais celle, bien réelle, d’une jalousie bien entretenue par les hommes politiques suivant les besoins du moment, débouchant sur une suprême satisfaction par l’écrasement final, généralement peu glorieux, à mille contre un… Cela pose le problème général de l’état de conscience de la majorité de nos contemporains seulement aptes à se faire manipuler afin de les précipiter sur les boucs émissaires désignés. Une explosion de bonheur peut-être pas, mais on peut tout de même ressentir un certain bonheur, à moins qu’il ne s’agisse que de l’expression de l’orgueil, à connaître les fonctions profondes tenues par les riches dans la régulation de la vie sociale et économique. Que de drames seraient évités si ces connaissances étaient largement partagées… Connaissances pas seulement matérielles, mais aussi d’ordre métaphysique, surtout pour ce qui concerne les juifs, dont le rôle qui leur est confié dans la création est bien plus difficile à saisir, à savoir celui de servir d’obstacles récurrents à une appétence de progression spirituelle du genre humain qui, sans eux, serait immodérée, sans consistance véritable à vouloir sauter les étapes trop rapidement. On peut ressentir beaucoup de joie dans la connaissance de ces mystères, comme on peut se sentir haineux de ne considérer que l’apparence des choses. Ce qui nous rappelle que nos manières de considérer le mal par rapport au bien peuvent être fort relatives selon le point de vue de vue d’où l’on se place.
Bien cordialement”
Dans ce commentaire, dont j’apprécie la qualité, je note un quiproquo qui ne peut être dû qu’à mes explications imparfaites.
Mon hypothèse de base est que deux pulsions profondes animent le monde des hommes, la quête de sexualité et la quête de bonheur, quelques fois, mais pas toujours, entremêlées.
Sigmund Freud a ouvert l’étude complexe des pulsions sexuelles. Depuis son intervention, cet espace a été décortiqué, analysé, vulgarisé, au point que nul n’ignore le poids de ces pulsions sur notre vie personnelle et sociale.
Connaître ne veut pas dire maîtriser. La connaissance des tsunamis ne nous permet pas de les maîtriser, juste de mieux les anticiper.
L’objet de mon billet n’était pas d’imaginer une maîtrise du bonheur, mais une simple connaissance de ses ressorts, pour éviter les manipulations grossières.
Pensons à l’incroyable manipulation de l’église catholique en ce qui concerne la sexualité. Elle a été jusqu’à faire croire que ses représentants étaient si éloignés de ces préoccupations majeures qu’ils faisaient vœux de célibat. On sait ce qu’il en est advenu. L’église a englouti sa réelle et respectable vocation spirituelle dans cette grossière manipulation qui visait, à son époque, le pouvoir temporel.
La manipulation
Mon propos est simplement d’engager une réflexion, ouverte et sans tabou, sur les ressorts du bonheur, notamment à partir de l’analyse de son expression ultime que j’ai appelée “explosion”.
Tout comme la jouissance sexuelle ne peut pas être rattachée à une normalité, ou à des valeurs de bien ou de mal, lorsque l’on essaie d’en comprendre les mécanismes, “l’explosion de bonheur” doit être analysée dans l’intégralité de ses expressions, même en ce qui concerne celles qui sont inavouables, voir inacceptables.
Mon exemple, provocateur, essayait maladroitement d’installer ce principe.
Pourquoi réfléchir d’abord à partir de “l’explosion du bonheur”, alors que la plus grande partie des hommes n’y parviendra pas ?
Parce que la jouissance sexuelle fut inconnue de beaucoup avant l’arrivée de Freud, non du fait de malformations physiques, mais à cause de la manipulation psychologique de l’église catholique à son sujet. Il n’y a pas de morale ici. Pas de bien, pas de mal, qui sont par ailleurs acceptables mais participent d’un autre domaine que celui de la compréhension, du domaine de l’organisation humaine (spirituelle ou temporelle).
Je prends pour principe que la quête de bonheur n’a pas à être jugée, du moins au stade de son étude. Que donc il ne peut pas être passé par pertes et profits les pulsions de bonheur qui seraient déclarées impures ou déviantes.
Je me permets de prendre pour hypothèse que ces pulsions existent. Que le fait qu’elles ne permettent peut être pas d’arriver au bonheur, ce qui n’est pas prouvé, n’en fait pas pour autant diminuer leur puissance sur le destin de l’homme.
Nul ne peut nier que le bourreau puisse être heureux lorsqu’il arrache l’aveu, que, dans la même veine, l’homme politique puisse être heureux lorsqu’il est élu, quelque soit la falsification de bonheur qu’il ait promis à ses électeurs.
C’est ici que la promesse d’éradiquer les riches, à ceux que l’on sait ne plus pouvoir faire vivre correctement, est une manipulation effrayante du rêve de bonheur, qui ne peut que déboucher sur une réalité. Cette réalité va se traduire par un désir, puis un passage à l’acte qui sera accompagné, pour certains, de “l’explosion” de bonheur. Il sera toujours possible de la qualifier ultérieurement de perverse, mais la chose aura vécu.
Il me semble que la vulgarisation de la compréhension de “l’explosion de bonheur”, y compris dans ses composantes déviantes ou perverses, permettrait de comprendre pourquoi notre société a tendance à devenir frigide à ce sujet et comment y remédier.
Car “l’explosion de bonheur” est une émotion que tous doivent pouvoir tenter librement, sans tabou, hors ceux qui mettraient en danger la société toute entière et non le pouvoir de quelques uns.
Par une manipulation de l’idée de bonheur on veut aujourd’hui éradiquer les riches qui sont le socle de l’économie mondiale, lorsque ce sera fait nous aurons tous à partager la misère en guise de bonheur. “L’explosion de bonheur” se transformera en fantasme inaccessible, aussi dévastateur que les fantasmes sexuels inassouvis.
En proposant ce sujet, j’ouvre un débat qui ne manquera pas de m’attirer les deux remarques suivantes:
– Quelle légitimité avez-vous pour parler du bonheur, dont les plus grands philosophes discutent depuis plusieurs millénaires ?
– Que vient-il faire dans un blog voué aux problèmes économiques ?
Sur la première question, je n’ai pas de réponse en dehors du fait que je refuse d’être limité dans ma réflexion par les “connaissances acquises”, que je respecte mais dont la masse rend l’inventaire objectivement inaccessible. Et puis, de quoi parlerions-nous si nous ne devions évoquer que des sujets vierges ?
Sur la deuxième question, j’espère que je vous aurai convaincu à la fin de ce billet.
Le bonheur : définition.
Là, vous imaginez aisément la complication s’agissant d’un sujet complètement tabou et, à se titre, réputé comme totalement personnel. Pour contourner la difficulté, je propose de limiter la réflexion exclusivement à la perception physique du bonheur. En gros et à définir pour chacun, une invasion physique de joie, incontrôlable, intense, qui même quelques fois paralyse par sa violence. L’exemple visible sur autrui serait la dernière balle du tournoi de Rolland Carros où, chaque année, le vainqueur s’effondre de bonheur. Chacun a pu connaître ces moments intenses de perception physique du bonheur.
Je propose de s’aligner sur l’observation d’un autre sujet, anciennement lui aussi complètement tabou, la sexualité. La sexualité ne peut pas se comprendre sans l’acceptation et l’étude de sa finalité, “la jouissance”.
Je propose la même méthode, bien que la finalité du bonheur, son expression physique, n’ai pas, à ma connaissance, de mot pour la désigner. Nous exclurons “jouissance”, je propose“explosion”.
Donc, je propose de poser la réflexion sur le bonheur à partir de son aboutissement physique, que j’appellerai “l’explosion”.
L’apparition de l’explosion.
En ce qui me concerne, je ferais remonter mes toutes premières “explosions” de bonheur aux matins de Noël. Chez moi, la veille de Noël il y avait la messe, un réveillon, puis nous allions nous coucher, sachant que dans la nuit le père Noël passerait. Le lendemain matin, les jouets présents au pied du sapin déclenchaient inévitablement une “explosion” de bonheur.
Je peux ensuite repérer, tout au long de ma vie, ces “explosions”. Elles ne sont pas si nombreuses, elles tiennent à des sujets fondamentaux ou futiles. Elles ne coïncident pas fatalement avec les moments ou elles étaient attendues.
Quelques fois elles sont issues de ce que j’ai désiré, d’autre fois elles sont arrivées à l’improviste. Je ne vois pas, sur ce dernier point, tant de différence entre les “explosions” de bonheur que j’ai vécues et leur contraire, les explosions de malheur.
En fait, ces “explosions” de bonheur ne sont pas franchement maitrisables, ni dans leur survenance, ni dans leur intensité, et elles touchent tout être humain, quelles que soient ses conditions de vie.
Une chose est sure, elles sont liées à deux paramètres, l’un purement intellectuel, l’autre strictement matériel. C’est l’harmonie de ces deux paramètres, à un instant T, qui crée“l’explosion de bonheur”.
On remarquera, et c’est essentiel, que cette “explosion” peut être individuelle ou collective. Par exemple, la victoire de La France à la coupe du monde de football génère une “explosion de bonheur” collective.
La recherche de “l’explosion”.
“Qu’on le taise ou qu’on le confesse”, comme disait Brassens, une fois que l’homme a connu“l’explosion”, il n’a de cesse de la reproduire.
Bien plus, s’il n’a jamais ou peu connu “l’explosion”, il s’efforcera d’imaginer un accès à cette“explosion” qu’il subodore, jusqu’à devenir un frustré du bonheur.
Car, le bonheur demande, avant tout, une disponibilité pour le recevoir, de la patiente pour qu’il revienne, de la sagesse pour le gérer.
Cet équilibre n’est pas donné à tout le monde. Ceux qui sont “addicts” au jeu, à l’alcool, aux drogues (à la bourse) qui leur ont procuré “l’explosion” initiale en savent quelque chose.
Vous l’avez compris, ce n’est pas avec ce seul billet que j’ai la prétention de faire avec vous le tour des causes et des effets générées par le désir présent en tout homme d’une “explosion de bonheur”. Cette quête est universelle.
J’entrouvre simplement la porte à une réflexion sur les erreurs, les mauvais départs, les vices, entretenus par des gens peu scrupuleux (nos politiques) qui font que certains poursuivent, avec sincérité peut-être, la quête d’une “explosion de bonheur”, sans avoir la conscience des conséquences funestes potentielles.
Je souhaite, avec ce billet, ouvrir simplement le débat, je serais très honoré si vous acceptiez d’y participer.
Ouverture du débat
Malheureusement le résultat n’est pas exclu même lorsque “l’explosion” de bonheur se cherche à travers une démarche viciée au départ, mais alors les conséquences seront difficiles à assumer.
Aujourd’hui, pour des raisons multiples à découvrir, l’intelligence de notre groupe pense, majoritairement, trouver une “explosion de bonheur” dans l’éradication des riches. Cela transparait nettement dans tous les supports de communication.
Cette quête est économiquement suicidaire.
Elle est à mettre en parallèle avec le même type de déviance qui a fait croire aux Européens, entre 1930 et 1940, que la suppression des Juifs leur assurerait une “explosion de bonheur”.
Voilà ou je voulais placer la discussion, merci d’y participer.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Le bonheur. Comment et jusqu’où ?"
J’y ai pensé très jeune. Ai-je un destin, me suis-je dit bien embêté ?
La réponse qui m’est rapidement venue à l’esprit fut : non.
Il m’est tout de suite apparu que les grandes figures de l’humanité dotées d’un destin l’avaient embrassé bien avant leur naissance.
Prenons une star du sujet, Jésus Christ, dont le destin fut de sauver l’humanité. Eh bien, il est né pour ça. Il n’est pas né par hasard. Son père, Dieu lui-même, l’a fait naître (dans des conditions rocambolesques) spécifiquement pour qu’il accomplisse son destin.
J’aurais pu prendre d’autres exemples, tous les “destineux” sont venus sur terre délibérément, dans un but précis, le fameux destin.
Or moi je suis arrivé complètement par hasard.
Rapidement je vous explique. Mon père se fait arrêter par les allemands dès le début de la guerre. Il s’évade du bureau de la Gestapo le jour de son arrestation. Il court se cacher chez son cousin germain en zone libre. Il séduit la femme du dit cousin et là, pas de pot, j’arrive. Sale coup du hasard. Inutile de s’appesantir sur le bordel que ça a foutu dans sa vie, pas dans la mienne.
L’avantage pour moi c’est qu’il m’a été très facile de comprendre que ma naissance, tout comme celles de milliards d’êtres humains, devait plus au hasard qu’à un éventuel futur destin.
Car, évidemment, le destin ne se prend pas en route, le destin vient de loin, toujours(sinon ce n’est pas le destin, c’est l’opportunité).
Mais, rassurez-vous, ne pas être porteur d’un destin n’est pas une tare. Se sentir une simple poussière en suspension dans l’univers est un véritable luxe, qui s’appelle “la liberté”, auquel je tiens farouchement.
Si tous les parents prenaient la peine d’expliquer à leur progéniture le rôle du hasard dans leur conception, cela réduirait d’autant le nombre de prétentieux qui se sentent venus sur terre pour accomplir un destin et qui ne cessent de nous gonfler à son sujet.
La liberté, c’est la liberté, chacun en fait ce qu’il veut. Beaucoup n’en font rien, d’autres en abusent.
Si, avec sa liberté sous le bras, on part à la conquête de l’économie, on peut en profiter pour s’affranchir des règles. Mais, outre que c’est “jouer petit bras”, il faudra payer la facture. Car tout franchissement des lignes se traduit par une perte de point.
Cette insignifiance qui procure la liberté, je la revendique. C’est à partir d’elle que tous les choix sont possibles. C’est cette insignifiance, quelque soit le rang apparent de la naissance, qui permet à l’homme de se construire librement pour le peu de temps qui lui est imparti pour faire le “caké” sur terre.
Puisque je ne suis rien, je suis le seul juge de ce que je veux être, le seul décideur de ce que je serai.
Encore faut-il avoir bien compris que les autres aussi ne sont rien. C’est là que le bât blesse. Parce que les autres, ils sont persuadés, dans leur grande majorité, d’être quelque chose et quelque chose de très important. Souvent, ils n’en peuvent plus de se croire très importants.
Alors, si vous leur expliquez, ou si tout simplement vous leur faites comprendre qu’eux aussi, tout comme vous, ne sont rien. Ils le prennent très mal.
Pour peu qu’ils soient agents du fisc, magistrats, flics, fonctionnaires dotés de pouvoir, bons pasteurs, scouts, curés, imans, ou autres minus persuadés de leur importance, ils ne vont pas vous lâcher la grappe.
Votre insignifiance, pour eux, n’est pas la porte vers votre liberté, mais au contraire celle de votre servitude, qui leur est due.
Ils sont très cons, ils se trompent énormément, mais c’est vous qui allez payer la facture. Il faut reconnaître que c’est un peu contrariant.
Finalement, alors que vous ne demandiez rien à personne, les “destineux” vous impose la lutte pour la liberté.
Eux ont perdu leur liberté depuis longtemps, ils n’ont même pas envisagé de la conquérir, elle leur fait peur. Pendant que vous, vous pourriez en jouir tranquillement sans emmerder personne, ils vous forcent à entrer dans leur système stupide d’aliénation.
Mais en plus, ils sont mauvais joueurs. Evidemment, comme ils n’ont rien compris à leur statut et aux règles de l’insignifiance tant ils sont imbus de leur importance, immanquablement ils vont rapidement être ridicules. Figurez-vous que c’est à vous qu’ils en voudront. Plus ils seront ridicules, plus ils seront hargneux.
Ne vous découragez pas. La liberté n’a pas de prix, pas de bulle spéculative, pas de limite, quelques crises qui valent la peine d’être surmontées, mais il est impossible de vous la voler, elle est dans votre tête.
Il est possible qu’ils la coupe, c’est le seul risque, mais un rien qui disparait ce n’est rien….
Hier, j’ai croisé le fils Glandu, il était content. Il habite un arrondissement tranquille, quoiqu’en mutation. On sent un peu de fébrilité dans le quartier dit-il, mais sans plus.
Il m’a avoué :
– Je suis content parce que mes voisins sont venus m’informer qu’ils se sont réunis et qu’ils ont majoritairement décidé de ne pas me voler ma voiture.
– En effet, lui ai-je dit, c’est un souci de moins. Mais ne trouvez-vous pas troublant qu’ils se soient réunis pour évoquer la possibilité de voler votre voiture ? Et, êtes-vous sûr que s’ils venaient à changer d’avis, ils viendraient vous avertir de leur décision de voler alors votre voiture ?
Il ne sait pas, il trouve déjà pas mal que sa voiture ne soit pas, pour l’instant, la cible de son voisinage.
J’ajoute :
– Mais vous, il vous est arrivé d’envisager de voler la voiture de vos voisins ?
– Non jamais, m’a-t-il répondu, étonné par ma question.
Nous nous sommes séparés, Glandu a continué son chemin.
En marchant je me disais que cette guerre des monnaies, s’ils décident de ne pas la faire, c’est qu’ils ont envisagé de la faire.
Il y a donc bien de la guerre dans l’air.
La contrariété ayant envahi mon esprit, j’ai fini par perdre mon légendaire calme intérieur.
Putains de connards de français pensais-je, quand vont-ils comprendre que la haine viscérale, totale, qu’ils nourrissent envers leurs “riches”, est exactement la même que celle que les pays pauvres nourrissent envers eux.
Comment peuvent-ils concevoir, alors qu’ils se réjouissent de la mise en coupe réglée de leurs concitoyens par la Stasi fiscale, que le reste du monde va les laisser jouir de leurs privilèges économiques sans les leur prendre par la force ?
Ainsi donc, eux pourraient voler, piller, impunément au nom de l’égalité, mais les autres habitants de la planète auraient pour eux une si grande affection qu’ils subiraient la pauvreté tout en acceptant de les servir comme des esclaves.
Il y a un problème.
Cette guerre des monnaies doit être bien proche pour que la réunion du G20 accouche d’une telle déclaration.
Est-il responsable de savoir qu’une guerre s’annonce et de ne pas la préparer ?
Ont-ils une idée de ce qu’est une agression économique ? C’est-à-dire se voir pillé, dépossédé des fruits de son travail, de ses biens, ruiné, réduit à la misère.
Ceux qui ont subi un contrôle fiscal ont une petite idée de ce qu’est un pillage économique, ils peuvent entrevoir ce qui attend tous ces connards toujours prêts à déposséder les autres, quand ils seront dépossédés à leur tour de la même façon, par la force, l’arbitraire et l’injustice.
Pour les parias fiscaux la punition sera double. Déjà volés par le fisc, sous couvert de l’égalité, ils subiront la ruine collective à laquelle ils seront totalement exposés du fait de leur ruine fiscale.
C’est-à-dire que le travail de toute leur vie, destiné justement à leur apporter des armes contre un pillage global, leur ayant été confisqué, ils seront en première ligne.
C’est un peu comme en 14 quand il était préférable d’être gravement malade pour échapper aux tranchées vers lesquelles les bien-portants étaient dirigés pour mort immédiate.
Cette fois, ce sont les acteurs économiques, préalablement affaiblis par leur propre pays, qui vont être sacrifiés.
Impossible d’affronter une guerre dans de plus mauvaises conditions. Nous ne pouvons que la perdre.
Nous allons globalement devenir pauvres.
Qu’importe, pensent ceux qui se croient déjà pauvres. Hélas, je crains qu’ils versent des larmes de sang quand de pauvres d’un pays riche ils deviendront pauvres tout court….pauvres du monde.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Pas de guerre des monnaies, c’est le G20 qui le dit : ouf…"
Il y a environ deux mille cinq cents ans, Socrate prêchait l’idée que se comprendre était pour l’homme le premier devoir : “Connais-toi toi-même“. Aujourd’hui cela est considéré comme essentiel, évident et incontournable.
Cependant c’est une démarche difficile, la réflexion personnelle n’y suffit pas.
Tout le monde peut, à l’intérieur de son propre cerveau, émettre une idée sur ce qu’il croit être, sur ce qu’il croit connaître de lui. Mais, à ce stade, le risque d’erreur est important. Un contrôle de sa propre pensée est donc indispensable.
Ce contrôle ce sont les autres qui nous l’apportent. Encore faut-il décoder les retours dont ils nous gratifient. Faire le tri de leur sincérité, de leurs arrière-pensées, de leurs mensonges en fonction de notre situation dans le système social.
A l’époque de Socrate il n’y avait guère que la parole pour assurer ce retour, chacun sait combien elle est volatile et instable. La difficulté était donc immense.
Puis vint l’écrit, il a permis des retours plus réfléchis, plus durables donc moins instables. A l’aide de ces écrits directs ou indirects, l’homme a pu progresser dans la connaissance de lui-même, globale ou particulière. Mais la lecture prend du temps, bien des hommes, pris par les contraintes de la survie, n’ont pas pu consacrer le temps nécessaire à la lecture pour aller jusqu’au point où elle permet de commencer à “se connaître”, un peu.
Puis, vint Internet.
Au premier abord la toile peut apparaître comme un formidable outil de communication vers les autres. Il n’en n’est rien, en réalité la toile est un formidable outil d’introspection.
Pourquoi la toile n’est pas un outil de communication
Parce que la communication suppose que se soit au préalable installée une confiance entre l’émetteur et le receveur. Cette confiance demande de se connaître globalement, presque intimement. Ce que la toile ne permet pas.
Le ciment de la confiance est la fidélité, la toile est un lieu d’infidélité.
Lorsque nous émettons une opinion sur la toile elle rencontre un intérêt ponctuel, limité à la problématique momentanée de celui qui la reçoit. Elle ne crée pas les liens durables nécessaires à la communication.
Pourquoi la toile est un outil d’introspection
Parce que les idées adressées à tout le monde et à personne sur la toile ont cette particularité de générer inévitablement un retour.
Que l’on soit auteur ou simple spectateur, l’idée émise et son retour vont nous construire et nous permettre d’avancer dans la connaissance de nous même, au moins sur le sujet traité.
Comme tous les sujets sont traités, nous sommes naturellement au contact de notre personnalité sur tel ou tel point, mais aussi observateurs de tous les autres, même très éloignés de nos pensées donc de notre personnalité.
Socrate et internet
Sous nos yeux, volontairement ou involontairement, les hommes accèdent à une connaissance d’eux-mêmes jamais atteinte. C’est un tournant de l’humanité dont on ne peut pas distinguer les conséquences réelles.
Nul ne peut prédire le devenir de celui qui arrive à se connaître parfaitement.
Ceux qui, avancés en âge, ont eu l’occasion d’observer tel ou tel de leur relation qui a pris conscience très tôt de sa personnalité, savent que tous les résultats sont possibles. Depuis l’effroyable cynisme jusqu’à la plus grande tolérance, toutes les palettes s’expriment chez ceux qui apprennent rapidement à se connaître.
Il faut probablement intégrer l’idée que se connaître n’est pas toujours valorisant …
Internet, multiplicateur puissance X de la connaissance de nous-mêmes, est sur le point de transformer le monde des hommes.
Le plus extraordinaire est que cette introspection constante, ne touche pas que les individus, elle touche aussi les groupes d’individus. C’est ainsi que nos amis du Moyen-Orient ont pu prendre conscience de leurs formidables pulsions individualistes qui, depuis des siècles, leur impose des dictatures.
Conclusion:
Cette introspection, cette psychanalyse à très grande échelle va bouleverser notre vie. Tant mieux. En ce qui concerne le résultat… on verra bien.
A l’époque reine du petit commerce, il n’était pas rare de tomber sur un commerçant qui détestait ses clients.
Sûr de son emplacement, ou de son exclusivité locale, il vous faisait bien comprendre que vous servir était pour lui certes une obligation mais qu’il n’y trouvait aucun plaisir, voir même un évident déplaisir.
Moralité, lorsque les consommateurs découvrirent les grandes surfaces où ils pouvaient acheter, sans avoir à affronter ce type de personnage, des produits qui leur étaient immédiatement changés sans discussion s’ils étaient impropres à l’usage prévu, ils abandonnèrent ces commerçants à leur suffisance.
Cette attitude individuelle c’est globalisée, aujourd’hui c’est tout le pays qui déteste ses clients.
La France est mondialement connue pour le luxe. Luxe culinaire, vestimentaire, industriel, tertiaire, des accessoires et de l’essentiel. Globalement la France est plutôt productrice de produits à forte valeur ajoutée, de produits pour riches.
Or, la France hait les riches… C’est cornélien.
Le rêve de nos compatriotes et de nos élus serait de taxer les riches des autres pays, ce qui peut se comprendre la race étant chez nous en voie d’extinction.
Par exemple, le richissime touriste pourrait se voir taxer à l’IR en fonction de son temps de passage en France sur son revenu global (un peu comme Google).
Parce que, quand même, pensent nos français, tout ça c’est bien beau, mais les sacs Vuitton, on n’en a jamais vu. Chez Bocuse, on n’y a jamais mangé. Une Romanée Conti, on n’en a jamais bu. Alors…. à quoi ça sert. C’est vrai quoi…
C’est très difficile pour un français d’aujourd’hui d’imaginer qu’un japonais moyen est capable d’économiser pour aller dans un pays où on lui vend du luxe hors de prix.
Nos français moyens n’imagine pas aller au Japon, quand ils sortent c’est pour aller exclusivement chez des plus pauvres qu’eux, pas ailleurs.
Dans les années 50, les jeunes français partaient à New-York, ils revenaient avec le dernier transistor miniaturisé ou autre progrès technologique. C’est fini, aujourd’hui le voyage est humanitaire. On va se rassurer chez les pauvres.
Pas question de travailler pour le luxe, pour ces salauds de riches. Non, produisons made in France, bérets et marinières, pour les indigents du porte-monnaie.
Lorsque les ressortissants d’un pays n’ont plus les moyens de consommer les produits qu’ils fabriquent, mon petit doigt, qui n’a pas fait HEC, me dit qu’il doit y avoir un problème.
Par contre, ces français qui n’aiment pas leurs clients et qui n’ont pas les moyens de consommer leurs produits, ont un trait de caractère très particulier : ils sont restés très marqués par leur régicide.
De ce fait, la liberté qu’ils conquirent à cette époque les a tellement traumatisés qu’ils ne sont pas capables de l’affronter.
Les français, après mille cinq cents ans de servitude royale ou ecclésiastique, sont définitivement soumis. Leur rêve, leur ultime choix, leur ambition est d’être fonctionnaire.
C’est-à-dire irresponsables et protégés…. pour toujours.
Voilà donc une nation lancée dans la compétition mondiale, qui déteste ses clients, qui ne sort pas de chez elle sauf pour aller se rassurer en côtoyant la misère, où les individus ont peur de la liberté et souhaite le confort de la soumission.
Nous ne sommes pas sur le cheval gagnant. Il est même probable que nous n’allons pas tarder à tous marcher à pied.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Pauvre France qui n’aime pas ses clients et n’a pas les moyens consommer ses produits."
Je vous soumets une affaire qui permet, sans que le doute soit permis, d’être admiratif face à la folie fiscale.
A condition toutefois que, tel Néron, on oublie les conséquences de la destruction pour n’en savourer que l’émotion et la perfection. En résumé, si on est un fumier de lapin de jaloux, qui, pour masquer sa médiocrité, souhaite la mort de ceux qui font l’avenir du monde économique, les entrepreneurs qui réussissent.
Cette affaire obéit aux mêmes ressorts que toutes les autres, la parano fiscale.
J’en rappelle le principe :
– En chaque entrepreneur, l’Etat considère qu’un fraudeur fiscal est actif. Au nom de l’équité, les contrôleurs fiscaux sont chargés de le débusquer.
– Ce délire s’avère totalement faux, mais il est cru par le plus grand nombre et doit donc impérativement se vérifier.
– Les contrôleurs fiscaux multiplient les contrôles fructueux, pour valider la théorie. Pour cela ils inventent, à chaque contrôle, des fraudes inexistantes.
– Cette façon de faire tétanise les entrepreneurs qui craignent et haïssent le fisc.
– Cette haine du fisc par les entrepreneurs, parfaitement justifiée, permet au fisc de prétendre que si les entrepreneurs le haïssent, c’est parce qu’ils sont des fraudeurs.
La boucle est bouclée, la parano s’autoalimente, C.Q.F.D.
C’est le cycle infernal de l’enfant battu parce qu’il n’est pas sage, qui n’est pas sage parce que la violence le déstabilise. Ou encore de l’allemand de l’Est qui rêvait de liberté, la Stasi l’en privait en prétendant que ce rêve nuisait à l’Etat, jusqu’à enfermer tous les Allemands pour traitrise au simple fait qu’ils cherchaient à être libres, tous ces prisonniers rapportant la preuve que l’Etat était en danger.
Le grand art du fisc français est la fabrication de la fausse fraude, la fraude inexistante, c’est sa marque de fabrique, sa spécificité, son moteur, son côté inventif de l’horreur.
Je vous laisse savourer le dossier suivant : link , il est un très bon exemple de cette dérive mortelle. Vous comprendrez en le lisant comment le fisc manipule la justice, globalement consentante.
Parlons de la maladie qui ne l’est plus (ou qui l’est moins), dont on peut assez facilement cerner les contours, si semblables à ceux de la pauvreté.
Chacun s’accorde à penser que la maladie ou la bonne santé sont deux états largement indépendants de notre volonté.
Cependant, il ne peut être nié que certaines de nos attitudes, non maîtrisées ou au contraire volontaires, ont une influence directe sur notre santé, donc sur le risque d’être malade. C’est pourquoi, très facilement, nous nous laissons abuser par l’idée que notre bonne santé pourrait dépendre de la bonne gestion que nous faisons de notre corps, pendant que la maladie serait le fait d’un malheureux hasard.
Il n’en n’est rien, les deux, bonne santé et maladie, sont globalement le fait du hasard, ou du moins la résultante d’une telle somme de paramètres non maîtrisables qu’ils peuvent être englobés par le mot hasard.
Alors que chacun aspire à la bonne santé, tous sont, au moins de temps en temps, malades. Pour certains la maladie est chronique, c’est-à-dire constante.
Tout cela évidemment en 2013, dans les sociétés avancées. Car, dans les sociétés en difficultés, ou pour tous il y a deux siècles, la maladie était plutôt la règle, la bonne santé une exception de jeunesse très éphémère.
L’espérance de bonne santé, le souhait pour tous d’y accéder, a été un moteur puissant du progrès. Après être passé par une époque d’obscurantisme, qui a vu les charlatans prospérer sur cet espoir, l’amélioration est aujourd’hui réelle.
Sommes-nous pour autant arrivés à une égalité devant la santé ? Peut-on même l’imaginer ? Que penserions-nous de celui qui nous la proposerait comme argument politique ?
Il en est pour qui la maladie reste chronique, certains pour qui elle est récurrente, d’autres dont la bonne santé est insolente, mais tous finissent par la maladie ultime, la mort. La maladie, bien que combattue, est acceptée, l’inégalité qui l’accompagne aussi. Les soins restent personnels, ainsi que les résultats.
Il ne viendrait à l’idée de personne d’inoculer une maladie aux bien-portants, pour accéder à une égalité factuelle sur ce sujet.
Il n’y a que les militaires pour rêver à de telles choses en fabriquant des armes chimiques, pour l’instant non utilisées et largement condamnées.
Parlons maintenant de la pauvreté, et donc de la richesse.
Ces deux états sont aussi le fruit du hasard, contrairement à ce que voudraient faire croire ceux qui, enrichis, prétendent le devoir à eux-mêmes.
Bien sûr, certaines de nos attitudes personnelles peuvent avoir des incidences sur notre richesse ou notre pauvreté, mais à la marge. C’est beaucoup plus le hasard et la richesse globale qui dictent leurs lois. Ainsi les riches deviennent inévitablement pauvres, et réciproquement, dans un mouvement constant, lui aussi composé de milliers de paramètres assimilables au hasard. La dimension du temps peut nous abuser, car le temps de la richesse et de la pauvreté ne correspond pas de façon aussi étroite à celui de l’homme que le temps de la santé et de la maladie. Mais c’est tout.
Au cours des siècles, la richesse et la pauvreté, se déplaçant sur le globe avec une logique quelques fois visible d’autres fois obscure, suivent des rythmes dictés par des contraintes complexes et imprévisibles.
Cependant, l’espérance de richesse est aussi un puissant moteur, qui, toujours en 2013 et dans les sociétés avancées, a permis un large accès à la richesse pour le plus grand nombre. Ailleurs, ou plus avant dans le temps, la pauvreté était la règle pour tous.
La pauvreté fait peur, au même titre que la maladie, ceux qui subissent l’une ou l’autre génèrent la compassion, liée à la crainte d’être atteint un jour.
Alors les questions émergent : cette richesse pourrait-elle devenir définitive ? Fille du hasard, pourrait-elle être soumise à la règle ? Non, bien sûr.
C’est ici que les charlatans et les escrocs s’en donnent à cœur joie.
Et nous retrouvons, le champion toutes catégories, Bercy, à qui est venue l’idée d’inoculer la pauvreté aux plus riches, pour aboutir à l’égalité pour tous.
Tout le monde a conscience que la richesse et la pauvreté sont des contraintes humaines pratiquement aussi lourdes que la bonne santé ou la maladie. Nous avons vu combien tous ces états sont insaisissables, éphémères et personnels.
Comment expliquer alors que celui qui inocule une maladie à un homme en bonne santé s’expose aux pires châtiments, alors que celui qui inocule la pauvreté au riche est félicité, s’en glorifie ?
Il s’agit pourtant de la même forfaiture.
Le riche devenu pauvre, tout comme le bien-portant devenu malade, n’apporteront rien à celui qui était déjà touché par la pauvreté ou la maladie. Par contre, leur disparition affaiblit de façon réelle et durable le groupe.
Cela non plus, l’affaiblissement du groupe, ne changera pas le destin du pauvre ou du malade, mais compromettra l’avenir du groupe inutilement, et accentuera le risque de la pauvreté ou de la maladie pour tous.
Lorsque la pauvreté inoculée par Bercy aura atteint tout le monde, nous serons les gueux de la terre. Nous resterons des hommes, à moins que la misère nous ramène au niveau des bêtes …. nous verrons.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Bercy nous inocule la pauvreté"
Deux réformes sont en cours (enfin…disons annoncées), il n’est pas sorcier d’en prévoir les conséquences dramatiques.
La première, concerne la garantie universelle des loyers.
Le principe de base de la propriété privée est que le propriétaire fait ce qu’il veut de son bien. Il y a bien longtemps que ce principe de base ne s’applique plus. Notamment en ce qui concerne le choix des locataires. Sur ce point, “l’horrible” propriétaire est tenu de louer à n’importe qui, il ne peut plus choisir librement son locataire.
Pour contourner cette obligation, les propriétaires, se croyant malins, au lieu de s’insurger contre la perte de leur droit à disposer librement de leur bien, ont installé des barrières “fric”destinées à sélectionner les locataires, notamment la garantie locative et ses conditions draconiennes d’accès.
“La futée Duflot” les prend à leur propre piège en instituant une garantie locative universelle. Ainsi, puisque tous les locataires verront leurs loyers garantis, nul propriétaire ne pourra refuser un locataire, quel qu’il soit. Et voilà !!!
Sachant qu’il n’y a pas que le fric dans la vie et notamment dans la vie d’un bien immobilier, ça va faire très mal.
En effet, la valeur d’un bien immobilier est, disons-le, directement liée à la qualité de ses occupants. Cette qualité a des implications sur l’entretien et l’ambiance des immeubles, valorisant ou dévalorisant un bien immobilier.
A cela il faut rajouter que l’Etat se portant garant des loyers ne peut qu’avoir à ce titre un droit de regard sur leur montant.
L’immobilier locatif est mort, définitivement après cette loi, si elle voit le jour. Elle est à l’inverse de ce qu’il faudrait faire pour voir ce secteur revivre, c’est-à-dire lui redonner la liberté dans les contrats, mais aussi au niveau des droits à construire (mais ceci est une autre histoire). Amen.
La deuxième, concerne les contrôles fiscaux : link Il s’agit là d’une grande nouvelle qui, pour l’instant, ne dépasse pas le cadre des Echos.fr.
Ainsi donc, nos contrôleurs fiscaux deviendraient nos partenaires et c’est avec eux, en parfaite harmonie, que nous ajusterions la fiscalité à la vie de nos entreprises.
Alors là, je reste sans voix. Le vice de Duflot est simplement amusant, alors que le cynisme de Bercy est pathétique. Voilà une organisation collective complètement paranoïaque, une déviance épouvantable de l’intelligence collective comparable à ce qu’a pu être en son temps la Stasi.
Il faut savoir que Bercy croit, dur comme fer, à une gigantesque fraude fiscale (qui n’existe que dans sa tête) qui ruinerait le pays, tout comme la Stasi croyait à un gigantesque complot (là aussi dans sa tête) visant à affaiblir l’Allemagne de l’Est.
En réalité, ces deux paranos collectives étaient ou sont la cause de la ruine des deux pays concernés. Pour le second la messe est dite, pour le premier elle est en cours.
Et voilà qu’au lieu d’organiser la loi de façon juste et équilibrée pour arriver à une fiscalité apaisée, tel que je le proposais dans mon billet : AU NOM DES PARIAS , Bercy rêve de faire“copain-copain” avec les victimes de ses fantasmes.
L’avenir pourrait alors avoir pour titre “vivre avec son psychopathe” lorsque chaque entreprise aura son référant de Bercy.
Cependant, il faut accepter l’idée que ce rêve fou pourrait être accessible, mais qu’il faudrait au préalable soigner de leur parano la plus grande partie des agents du fisc. Je ne dis pas que cela est impossible, je souhaite même que ce soit possible, mais je crois que le travail à entreprendre en amont est tel, que cette solution n’est objectivement ni souhaitable ni réalisable en priorité.
Arriver à des rapports normaux entre le fisc et les entreprises passe d’abord par un cadre juridique juste et équitable, puis, plus tard, lorsque la raison sera revenue à Bercy (si c’est possible), alors nous pourrons, peut-être, travailler ensemble.
En attendant, le mariage “entreprises-Bercy” ne peut qu’aboutir à un divorce violent, dont Bercy risque de ne pas sortir vainqueur. Amen encore.
Pour beaucoup je suis obsédé par le fisc, peu objectif, pas raisonnable, excessif.
En ce début de weekend vous aurez peut-être le temps de vous pencher sur le dossier que je vous joins.
Il inclut tout ce qui justifie la fuite des français, non face à l’impôt, mais face à l’indécence du pillage et à la malhonnêteté perfide de Bercy.
C’est cet état d’esprit de Bercy qui ruine le pays, diminue les entrées fiscales et provoque la hausse illimitée de l’impôt sans pour autant remplir les caisses.
Dans ce dossier vous trouverez tout :
– L’arbitraire
– L’abus de droit
– La démesure du pillage
– L’injustice couverte par les tribunaux
– L’impunité de Bercy
– Une idée du massacre
Ce dossier est lourd, il demandera peut-être un peu de temps pour être chargé sur votre ordinateur. La première partie inclut le mémoire explicatif et des pièces justificatives, la deuxième partie uniquement des pièces justificatives.
Hier, nous avons eu droit à deux nouvelles essentielles.
La première, nous avons fait connaissance avec Florence Cassez, en chair et en os. Une sacré personnalité, en forme et contente. Une si forte personnalité qu’il est difficile d’admettre qu’elle croyait fréquenter le responsable de l’Armée du Salut pour le Mexique en la personne d’Israel Vallarta, notoire assassin et narcotrafiquant. Mais bon, tous ces crimes ne touchent aucune personne connue de nous, elle-même prêche le pardon pour tous, alors…. on ne va pas gâter la fête.
Mais quand même, le Ministre des Affaires Etrangères à Roissy, n’était-ce pas un peu trop? Et Hollande, quand il va la recevoir, en “grandes pompes”, j’espère qu’il pensera aussi à mettre son faux nez rouge…
La deuxième, DSK n’était pas Ministre des Finances, ni patron du FMI, ni l’époux de la richissime Anne Saint Clair, non, DSK tirait ses revenus et sa notoriété d’une association avec Jojo la Saumure. DSK était proxénète, sachez-le. Moi, j’avais cru comprendre que c’était un compulsif de la zigounette, un socialiste-partageur du sexe, mais un proxénète, j’étais passé à côté…. heureusement que le Juge d’Instruction de Lille nous ouvre les yeux….
En fait ces deux nouvelles torrides sont symboliques du fait que la justice, son fonctionnement, ses sanctions sont bien l’arbitre de la vie en société.
Et là, force est de constater que chez nous, en France, ce n’est pas le top.
Je pense à tous ceux que le fisc ou la gendarmerie routière, ces deux mamelles de notre oppression, conduisent, comme moi, régulièrement, devant les tribunaux, salués et félicités par une opinion publique consentante.
Tous ceux-là, les “délinquants par erreur” (des millions de français), ont pu observer le fonctionnement de cette justice, ou plutôt son non fonctionnement.
En premier lieu, évidemment, la Justice dite Administrative.
Des tribunaux d’exception que n’effleurent jamais la notion de justice, qui vivent au rythme de l’idée évanescente et relative de la règlementation, de son application forcée, donc forcément de l’arbitraire du moment, de l’injustice. Il n’est pas inutile de se demander jusqu’à quand l’Europe permettra l’existence de cette spécificité française…
En second lieu, le parquet.
La justice civile, l’autre, la vraie, marcherait plutôt bien. Les magistrats dits du siège, c’est-à-dire les juges, rendent évidemment la justice un peu en fonction de leurs personnalités, mais franchement la plupart d’entre eux le font avec conviction. Autant que faire se peut lorsque l’homme se met à juger les autres.
Mais il reste le parquet, alors là, c’est le bordel. Un bordel structurel.
Tout vient du fait que le parquet instruit à charge et à décharge. Une position impossible. Comment peut-on accepter l’idée qu’une seule entité soit à la fois chargée de trier les preuves de la culpabilité et celles de l’innocence d’une personne?
Dans les faits, le parquet instruit bien à charge et à décharge, mais jamais dans la même affaire. Si les magistrats sont convaincus de la culpabilité, ils sautent allègrement les arguments contre et instruisent alors à charge. Si les magistrats sont convaincus de l’innocence, ils oublient les arguments qui accusent et instruisent alors à décharge.
Pour illustration, l’affaire suivante : “Le fisc, l’avocat servile, le ponte fiscal”
Un avocat du fisc me poursuit et liquide un appartement qui m’appartient pour une dette fiscale imaginaire. Mais bon, j’ai été au terme des recours possibles, tous perdus, donc il procède à la vente, jusque là, même si la chose est injuste, son action reste légitime. La vente aux enchères est prononcée le 18 Janvier 2010. A un prix ridicule, mais, là encore, passons.
Où les choses se corsent c’est que l’avocat ne procède pas à la distribution du prix qu’il verse à une caisse spécifique, à laquelle lui seul peut donner l’ordre de distribution. A ce jour, trois ans ont passé et cet argent est toujours immobilisé dans cette caisse.
Mais il y a plus fort. Les retards pris pour payer les créanciers génèrent des intérêts, dont on comprend que le fait générateur est la carence de l’avocat. Cependant, le tribunal, saisit à ce sujet, les met à ma charge !!!
Mais, il y a encore plus fort. Cet avocat est aussi celui qui a défendu un ponte des Services Fiscaux que j’ai poursuivi sans succès pour un faux, acté par la justice, malheureusement ultérieurement à mes poursuites. A cette occasion, ce ponte des Services Fiscaux a obtenu de la justice une petite prime d’argent de poche, non imposable, de 5.000 €, sous forme de dommages et intérêts. Il fallait bien ça pour un monsieur qui couvre des faux pour faire cracher le contribuable…
Toujours est-il que notre avocat servile a donné le tuyau du lieu de dépôt du reste de ma cassette à son client, le ponte des Services Fiscaux. Ce qui a permis à ce dernier de saisir ces fonds en paiement de son cadeau de Noël…
Formidable non ? Le secret professionnel ? Connaissent pas…. La déontologie ? Non plus….
Où voulais-je en venir ? D’abord, pour info, à la plaine que j’ai déposée : link
Puis à la réflexion générale suivante.
Lorsque quelque chose ne marche pas, ce ne sont pas les hommes qu’il faut incriminer, mais l’organisation structurelle de la chose en question. Or, le grand problème de la France c’est qu’elle est totalement hermétique aux modifications structurelles, pourtant indispensables à toute évolution. Tout ce qui n’évolue pas meurt.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Un parquet ciré, qui ne brille pas"
Je ne m’adresse pas, dans ce billet, à ceux qui croient encore à notre démocratie, à ceux qui pensent que leur vote aurait une utilité, à ceux qui n’ont pas compris que le patron : c’est Bercy, un point c’est tout.
Donc, avec les autres, prenons acte que Bercy, à travers ses obligés les élus, prétend : “lutter conte la pauvreté”.
Je vous propose de repartir à la base de la réflexion.
Toute la communication de Bercy repose sur ces trois axiomes :
– La richesse se construit sur la misère des autres
– Il suffit de supprimer la richesse pour éradiquer la pauvreté.
– Celui qui refuse de partager sa richesse est un “minable”.
Ces trois sophismes ne sont possibles qu’à l’aide d’une interprétation crapuleuse du mot richesse.
Il y a deux “richesses” :
– Celle qui rémunère ce qu’il y a de meilleur en vous, ce que vous créez, les services que vous apportez, librement, par le biais de la propriété privée de vos qualités ou de vos biens, dans un échange consenti (voir Bastiat).
– Celle qui est issue du pillage, du captage des biens d’autrui.
Chacun comprend que la première, non seulement ne nuit à personne, mais au contraire participe au progrès de l’humanité. Elle ne peut pas être partagée, elle est strictement personnelle, mais, même sans partage, ses retombées bénéficient à tous.
C’est donc à partir de la seconde, du pillage, que Bercy bâtit sa communication. Evidemment, la deuxième, la seule que connait Bercy, ne peut s’épanouir qu’au détriment de ceux qui sont pillés. Puis, une fois le pillage consommé, elle se tarit inévitablement. Elle est donc un accélérateur de pauvreté illimité.
Si mes explications vous paraissent sujettes à caution, je vous conseille de lire “La source vive”de Ayn Rand. Vous y trouverez toutes les explications voulues sur le sujet.
En réalité, la “lutte contre la pauvreté” est un slogan de communication pour Bercy dont le but est tout simplement de culpabiliser les classes moyennes pour les tondre sans qu’elles puissent se révolter.
Ce qui est extraordinaire, c’est que la méthode employée est vieille comme le monde, qu’elle échoue lamentablement chaque fois qu’elle est mise en place, et, malgré cela, on y revient constamment.
On y revient même majoritairement, c’est-à-dire, qu’aujourd’hui, il y a un large consensus pour considérer que les trois axiomes pervers et mortels de Bercy sont la vérité.
A partir de ces axiomes toutes les analyses de la crise sont biaisées.
Par exemple, ce n’est pas le crédit, dont l’usage massif et inconsidéré a complètement pourri notre économie, mais les banquiers qui sont mis en cause.
Alors que les banquiers ne sont que les exécutants d’une dérive, dont ils ont effectivement profité, mais qui n’est pas de leur fait. C’était de la responsabilité des élus de limiter le crédit. Or, Bercy (et eux), en ont fait la base de l’économie de notre pays, comme s’étonner qu’il vacille avec une base aussi vermoulue.
Toujours à l’aide de ces trois axiomes, certains, au lieu de chercher à éradiquer le crédit, cherche tout simplement à ne pas le rembourser.
Quelle folie. Ces hypothèses de non remboursement sont des martingales de casino, elles finiront mal, très mal.
Par ailleurs, il faut avoir perdu une partie de sa raison pour supposer que donner aux banques centrales, donc à l’Etat, le monopole du crédit et la planche à billet pourrait permettre autre chose comme horizon que Cuba ou la Corée du Nord.
Des jours très sombres s’annoncent. Tant de connerie me donne envie de pleurer.
Cordialement. H. Dumas
Partager la publication "La lutte contre la pauvreté"
Hier à la 17ème Chambre, il ne s’est rien passé. En effet, il ne s’agissait que d’une audience de consignation (alors que Martino avait déjà consigné !!), les débats ont été repportés au…. 27 Novembre 2013.
Cette affaire ridicule ne m’inquiète pas, la nullité est acquise. Mais, en ce qui concerne la vérité, j’ai grand peur qu’elle arrive à se cacher derrière cette nullité.
Cette situation, cet élongation du temps, cette dilution, m’ont amené à réfléchir à la disparition de cette affaire, puis à l’idée du néant.
Je me suis demandé ceci : Ce néant vertigineux, qui nous soumet aux croyances, existe-t-il ?
L’inquiétude constante de l’existence du néant est l’axe de nos vies.
C’est le néant qui remplit les colonnes de nos journaux de sa survenance fulgurante et soudaine, ou de son existence latente et inexorable.
Or, le néant n’est que l’idée que nous nous faisons d’une interruption du temps. Et le temps, lui, ne s’interrompt jamais. Le temps tricote une chaussette dont la longueur est infinie et se compte en milliards d’années.
La fin d’un homme, voir de tous les hommes, n’amènerait pas la survenance du néant. Où nous croyons voir du vide, du néant, n’est que la limite de notre regard ou de notre pensée.
Ma conclusion est que le néant n’existe pas, qu’il est même la preuve de l’existence. Le néant c’est l’horizon qui s’éloigne au fur et à mesure de notre marche vers lui.
De l’usage qui en est fait
La grande trouvaille des cons est le néant, dont ils nous menacent constamment pour nous persuader de leur supériorité.
Les champions toutes catégories sont les écologistes qui nous pompent l’air avec leur néant. Il y a aussi les religieux qui nous prédisent une suite au néant, la plupart du temps pittoresque, mais si peu crédible. Puis, il y a le con qui partage notre palier, qui n’attend que notre disparition pour se sentir vivant et penser ainsi repousser le néant.
Finalement l’homme, pris dans son égo imbécile et illimité, finit par croire au néant jusqu’à tenter de le provoquer artificiellement.
Mais que provoque-t-il quand il tue ? Rien.
Le temps se moque de la mort d’un tel ou d’un autre, de la disparition de telle espèce ou de telle planète. Le temps s’écoule, il sait que le néant n’existe pas.
C’est ce à quoi je pense quand je vois Bercy déployer tous ces trésors d’ingéniosité, d’arbitraire, d’abus de pouvoir, de liaisons complices pour me tuer, croyant me repousser vers le néant.
Erreur Messieurs les cons : le néant n’existe pas, vous avez donc irrémédiablement perdu.
C’est aujourd’hui, 11 Janvier 2013, que je suis convoqué devant la 17ème Chambre du TGI de Paris, au Palais de Justice, sur l’île de la Cité.
Cette audience est importante à deux titres.
Techniquement,
Ceux que les agissements du fisc intéressent pourront, avec le lien suivant link, prendre connaissance des conclusions d’audience que je vais présenter au Tribunal.
Sociologiquement,
La 17ème Chambre est la chambre de la régulation de l’information. C’est la Chambre qui est le point d’ancrage de notre démocratie. C’est ici que sont jugées toutes les procédures en diffamation.
Il est aisé de comprendre que ce que les responsables administratifs ou politiques veulent nous cacher commence par une procédure qu’ils engagent devant cette Chambre, pour faire taire l’information.
Dans cette affaire particulièrement, Bercy utilise la “protection de la vie privée” de ses contrôleurs, alors que les faits se déroulent dans un cadre professionnel, pour essayer de faire taire, voir fermer, mon blog, qui les gêne terriblement.
Il s’agit d’une procédure concertée, liée à celle engagée par trois autres contrôleurs, que, au mépris de toute règle, Bercy tente ensuite d’utiliser, par un détournement de procédure, dans les conflits devant le Tribunal Administratif.
La manipulation de la Justice par Bercy est toujours basée sur le même principe : la multiplication des procédures qui paraissent relativement cohérentes prises individuellement, mais qui globalement sont destructrices, perverses et fausses.
Pendant les fêtes de fin d’année nous avons tous rencontré ces familles ou ces amis que nous ne croisons qu’à cette occasion. Ils sont, dans le même temps, proches mais si loin. Les discussions peuvent alors être étonnantes.
C’est ainsi que, lors d’une conversation au pied du sapin, une personne, pour laquelle j’ai par ailleurs de l’estime, m’a posé la question suivante : “Comment savez-vous qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’Etat ?”
Dans le fond, c’est vrai, je ne suis pas caissier du trésor public, comment le sais-je ? Ou encore, comment ne le sait-elle pas ?
Lisant chaque jour la presse ou des blogs économiques, j’ai l’impression que cette information est naturelle. Mais, à la réflexion, elle ne l’est pas.
Des millions de personnes ignorent de combien la France est en déficit depuis quarante ans. Il suffit pour cela qu’ils ne se donnent pas la peine de se renseigner à ce sujet.
C’est donc là qu’est le problème. Car, sous-jacente à cette question une angoisse était perceptible. Si l’information s’avérait exacte pour elle, cette personne se ferait certainement beaucoup de souci. Tellement de souci, qu’elle serait sans doute prête à se jeter dans les bras d’un sauveur.
Nous y sommes.
La France est en apesanteur. Pour ceux qui ont piloté un avion, la France est au terme d’une ressource, son moteur ne peut pas l’amener plus haut, elle est sur le point de décrocher, les vibrations précédant le décrochage par perte de portance sont perceptibles. Le moteur économique est à bout de ressource.
Telle la pièce d’un Euro lancée pour un pari, la France a trois possibilités pour retomber, pile, face ou la tranche.
Pile c’est la révolution Léniniste. La base prend le pouvoir. Tout le monde “il est égaux”, sauf, évidemment, ceux qui ont le pouvoir. Plus de fric, plus d’entrepreneur, plus grand-chose, on a déjà vu ailleurs.
Face c’est la révolution Napoléonienne, on amuse le pays avec des campagnes extérieures, on partage le fric en famille. C’est le despotisme, éclairé ou pas.
La tranche c’est l’étape que nous avons ratée, la révolution Tatchérienne, Réganiste. On baisse les dépenses, on bosse, on fait des économies. Oui, mais c’est la tranche, autant dire peu de chance que cela arrive, c’est trop tard.
Je pense qu’aucune de ces trois hypothèses ne verra le jour. La pièce ne retombera pas sur terre. Elle va être engloutie dans l’océan de notre administration et se dissoudre par 5.000 mètres de fond.
Mais attention à l’ogre.
Vous savez, ce voisin qui a déjà absorbé et digéré ses cousins, dans ce qu’il est convenu d’appeler la réunification. Je crois que nous allons être réunifiés.
Cette guerre économique nous allons la perdre, plus fort qu’en 40. Parce que, comme en 40, la majorité des gens ne peuvent pas se préparer, se battre… ils ne sont pas au courant de ce qui se passe. Ils ne savent pas qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’Etat. Personne ne le leur a dit !!!
C’est ce qu’ils disent, chacun en pense ce qu’il veut.
N’a-t-il pas perçu que le chômage est une conséquence et non une cause ? Que l’on ne part pas en guerre contre une conséquence, mais contre sa cause ?
Explication basique
Notre Président a tendance à être, disons-le, enrobé. Imaginons que cela lui vienne d’un goût immodéré pour le Nutella lors de son quatre heures. Mettons qu’il se fasse quatre grosses tartines tous les jours et qu’il les déguste avec gourmandise.
Or, il lui est apparu que, pour se présenter à nous, chercher nos suffrages, il devait avoir l’air d’un sportif, sans un gramme de trop.
Pour atteindre cette ligne de jeune premier qu’il nous a concocté, pensez-vous qu’il se soit contenté de psalmodier : “je veux perdre du poids, je veux perdre du poids…” tout en continuant à déguster quatre tartines de Nutella à tout ses quatre heures, voir huit pour calmer son angoisse de poids ?
Non, il a tout simplement arrêté le Nutella et obtenu la silhouette dont nous profitons aujourd’hui. Il a traité la cause et non vitupéré contre la conséquence.
Conclusion
Comment peut-il espérer vaincre le chômage, directement issu de quarante ans de socialisme, d’économie planifiée, en nous en collant une couche supplémentaire ?
Ne nous devait-il pas une analyse sur les causes du chômage, puis l’exposé de ses intentions pour modifier ces causes et ainsi nous permettre d’envisager effectivement une solution à ce chômage ?
Evidemment qu’il nous devait cela. Quand vont-ils cesser de nous prendre pour des abrutis, tous ces élus que nous engraissons à prix d’or ?
Ce qu’ils nous cachent, l’histoire le dévoilera à nos enfants.
Bonne année quand même. Henri Dumas
Partager la publication "François Hollande, le chômage, le Nutella…"
Ce soir, 2012 est finie. J’ai l’impression d’être moins con qu’avant.
Il est possible que je me fasse des illusions, comme le chantait Jean Gabin en 1974 dans“Maintenant je sais”.
Lorsque, il y a un peu plus de dix ans, les services fiscaux se sont acharnés sur moi, paralysant mes activités, puis me ruinant, j’ai cru être visé personnellement, j’ai cherché désespérément en moi la cause. Je pense que c’est la réaction classique des milliers de personnes à qui la même chose est arrivée.
Or, je me trompais lourdement et tous ceux qui pensent ainsi se trompent, comme moi. L’attaque fiscale est si violente qu’elle culpabilise, on en cherche la cause en soi.
Cependant, l’histoire nous apprend que les plus grandes boucheries sont engagées par la seule stupidité. La première guerre mondiale est due à la sénilité d’un vieil archiduc, quant à la seconde, il suffit d’avoir lu “Mein Kampf” d’Hitler, dont la débilité est d’une profondeur hors normes, pour être atterré par les conséquences d’une telle sottise.
Quand la folie collective engendrée par ces niaiseries retombe, soudain tous découvrent, atterrés, l’ampleur du désastre. Ce sont l’horreur des tranchées et l’assassinat des pacifistes (qualifiés de déserteurs) en 14-18; ce sont les camps de concentration en 1945. Tout le monde savait, mais personne ne se doutait…
La surprise est totale, l’imagination ne pouvant embrasser l’immensité de la méchanceté collective lorsque l’individu ne compte plus en tant que tel.
Je ne dirai jamais assez combien mon blog, et tous les inconnus qui ont eu la patience de le lire, m’ont permis de tenir d’abord, de comprendre ensuite.
Explication
Il y a quarante ans que la France vit au dessus de ses moyens. Toutes les explications possibles ont été avancées. En fait, cela est dû à la simple bêtise. Pour être élus, pour posséder le pouvoir, nos politiques ont été amenés, par une déviance de la démocratie, à promettre ce que nous n’avions pas les moyens de nous offrir. Tout bêtement.
Lorsqu’ils prirent conscience de la situation, ils cherchèrent à dissimuler la vérité.
Le premier réflexe (dit du bouc émissaire) fut d’accuser quelqu’un d’autre. C’est ainsi que naquit le “fraudeur fiscal”, dans une période où la fraude fiscale, qui se nourrit exclusivement d’argent liquide, était en voie de régression du fait de la quasi disparition de l’argent liquide au profit des cartes de paiement.
Les agents de Bercy, associés aux tribunaux administratifs, ont inventé un nouveau modèle de “fraudeur fiscal”, ne fraudant pas. Ils viennent chez vous (le choix de votre entreprise peut être arbitraire), ils réinventent la réalité de vos activités, les requalifient et éditent un impôt indu, un sur-impôt. Vous êtes perdu, le tribunal administratif, vaste escroquerie judiciaire, vers qui vous vous retournez naïf, invente au jour le jour une jurisprudence qui est capable d’affirmer tout et son contraire pour donner raison au fisc.
Vous, vous êtes cuit, mais pendant ce temps les politiques continuent leur laxisme démagogique. Le pays s’enfonce dans le crédit, la ruine.
La révélation
Par d’étranges cheminements démocratiques, les français ont récemment remplacé le tueur psychopathe qui les gouvernait, par un vieil adolescent, à peine sorti de son complexe d’œdipe, sous influence, un maillon faible si semblable a Daladier, qui nous dévoile la vérité, peut-être sans le faire exprès : “ce sera dur” a-t-il dit.
Et oui… ce sera dur.
La folie collective dépensière arrive à son terme, et que découvrent-ils tous, (soudainement comme d’habitude) : le charnier des entrepreneurs.
Des entrepreneurs assassinés par les services fiscaux, qui ont servi de boucs émissaires, qui sont squelettiques et ne peuvent rendre le service que l’on attend enfin d’eux : permettre à l’économie de redémarrer.
Les plus fringants d’entre eux ne pensent qu’à partir, les autres sont vieux ou ruinés.
C’est çà la révélation de 2012, c’est ce que j’ai fini par comprendre, en même temps que tout le monde, grâce à mon blog qui m’a permis de garder intacte ma lucidité, alors que le fisc et les tribunaux voulaient me faire passer pour fou, tentant ainsi d’effacer leur forfaiture.
Nous sommes des milliers à avoir été liquidés sur l’hôtel de la bêtise et du mensonge. Alors qu’ils nous ont regardés disparaître avec satisfaction (disons-le), maintenant ils cherchent ces entrepreneurs qui enrichissent l’Allemagne, ils vilipendent ceux qui fuient pour sauver leur peau. Qu’ils crèvent, c’est tout le bien que je leur souhaite.
Ils pensent ne pas avoir besoin d’entrepreneurs, ils ne sont pas les premiers à le croire, quelle folie. Penseraient-ils avoir une aviation sans pilote, un football sans joueur ? Bien sûr que non. Mais ils croient à une économie sans entrepreneur !!!!
Conclusion
Je ne m’avancerai pas en ce qui concerne le choix de mes entreprises lors des contrôles (que je crois toujours, pour partie, dirigé et arbitraire), mais pour les conséquences, je suis obligé d’admettre que ma souffrance n’est pas originale, elle est on ne peut plus ordinaire, répandue, commune à tous les contrôlés fiscaux.
Je me trompais lourdement en pensant être une victime particulière, alors que j’étais tout simplement pris dans un vaste ensemble, stupide, destructeur, éradiquant les entrepreneurs pris comme boucs émissaires.
Les responsables fiscaux et judiciaires auront-ils à répondre de ce carnage ? Ce serait bien possible, vu la tournure que prennent les évènements et la soudaine visibilité de leurs conséquences.
Rendez-vous le 11 janvier 2013, à 13H30, devant la 17° Chambre du TGI de Paris, 4 Bd du Palais (l’audience est publique).
Je vous souhaite à tous une bonne année 2013, agents du fisc compris. (Car, ce sera dur, mais il faudra bien pardonner à ces fous à l’esprit simple et si ordinaire).
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.