Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Ces pillards qui nous gouvernent

Une histoire vraie pour imager mon propos.

Mon domicile principal est à Sète, ville portuaire du Languedoc-Roussillon. J’y ai passé mon enfance. J’ai connu ce port actif avant l’indépendance algérienne, puis en léthargie après. C’est la pêche alors, entrainée par l’énergie des pêcheurs “pieds noirs”, qui devint l’activité dominante, le golfe du Lion étant à cette époque particulièrement poissonneux. Ensuite vint le tourisme en Languedoc-Roussillon, avec la mission Racine et les stations nouvelles. Mais Sète passa à côté de cette industrie touristique, pour des raisons politiques (volonté du parti communiste alors aux manettes) mais aussi physiques du fait de la présence en cœur de ville d’une pêche industrielle particulièrement polluante.

Je m’en suis largement expliqué, je considère que nous devons tous penser à nous-mêmes en tant qu’individus, mais aussi nécessairement au groupe en tant que membres du groupe, c’est notre destin d’homme.

Ainsi au début des années 1980, réfléchissant en tant que membre de la collectivité Sétoise, avec un confrère architecte (Jean-Robert Mazaud) dont l’apport fut déterminant, nous avons proposé un projet de tourisme ambitieux que nous avions nommé “Atolis”. Ce projet était terrestre. Il se heurta immédiatement au rejet constructif de l’époque, baptisé “refus de la bétonisation”, qui perdure.

Dès 1984, j’en concluais que, ne pouvant bâtir directement sur terre un outil touristique, la ville devait s’engager dans l’industrie touristique à travers ses plans d’eau portuaires, largement en déshérences.  J’établissais alors un plan qui fut taillé en pièce par les pêcheurs, actifs, riches et jaloux de leurs privilèges sur les plans d’eau. Ils n’envisageaient pas, à cette époque, que leur activité puisse s’étioler et dépérir par la baisse de la ressource.

C’est ainsi que Sète, contrairement à une ville comme La Rochelle, rata à cette époque sa transition entre l’industrie maritime de pêche, de transport et le développement de l’industrie touristique.

Plus récemment, en 2007, lors du transfert du port de l’Etat vers La Région Languedoc-Roussillon, je trouvais en Yves Marchand, ancien maire de Sète, un partenaire pour défendre mes projets d’organisation du port. Lui militait pour que le port soit transféré à la ville de Sète et non à La Région (il avait raison).

Enfin, en 2010, je présentais plus précisément un projet de port de plaisance visant à engager la ville vers l’industrie touristique indispensable pour son avenir, et, tout récemment, je lui ajoutais l’idée d’une mise en zone piétonne de l’espace clef de ce développement : link

Vous vous demandez probablement quel rapport il y a entre cette histoire et le pillage de nos gouvernants. Nous y venons.

Décidé à tenter de reconquérir la ville qu’il a perdue dans les années 1990, Yves Marchand se représente aux élections municipales de 2014. Il décide de m’associer et d’associer ma vision du port à sa campagne. Je ne m’y oppose pas, jusqu’à qu’il me fasse savoir qu’il veut bien mes projets, mais pas de moi comme responsable de leur mise en œuvre s’il est élu…

En clair, il s’approprie ma propriété intellectuelle. Je lui fais savoir, très formellement, que je ne lui reconnais pas ce droit. Il passe outre et annonce publiquement son projet pour la ville, qui est le mien, lors d’une réunion publique, le 17 Mai.

Vous vous demandez toujours ce que vient faire cette affaire, d’une part dans ce blog, d’autre part dans le thème général du pillage par les élus. Et bien figurez-vous que ce garçon est un élu plutôt honnête, que pourtant il considère que sa “mission” lui autorise tout, y compris le droit de piquer les idées des autres. C’est ça l’incroyable, l’inacceptable, pourtant si courant partout et tous les jours dans ce beau pays. Les créateurs, les entrepreneurs, leurs idées ne sont pas respectés par les politiques, même par ceux qui ne sont pas foncièrement malhonnêtes.

 

Précisions

D’abord pas d’erreur d’interprétation. Il n’y a pas d’argent en jeu. Le projet que je porte est le projet d’un citoyen mis bénévolement au service de la collectivité. C’est dans ce cadre de bénévolat et exclusivement dans ce cadre que je souhaite porter à son terme ce projet que je crois essentiel. Rajoutons que les choses n’auraient pas été différentes s’il s’était s’agit d’un projet rémunérateur.

Explication

Nos politiques, carriéristes, pensent que, pour être élu ou rester élu, il faut avoir des idées. Face à cette obligation fantasmée, quand ils n’ont pas d’idée, ils les volent. Ceci n’est pas négligeable et peut tout à fait être comparé à la nécessité qui leur apparait de dépenser notre argent pour être aimé. C’est-à-dire qu’ils imaginent leur mandat comme une espèce de fonction qui viserait à tout savoir, tout comprendre, tout maîtriser, où nous serions le troupeau dont ils seraient les bergers. Pas étonnant que nous finissions à l’abattoir. Les voilà prêts à voler à ce titre notre argent et nos idées, que nous reste-t-il ? Rien.

 

Conclusion

A une époque où la démocratie se cherche un nouveau souffle cette attitude est suicidaire. Rapporté à l’ensemble du pays elle génère le fatalisme, l’apathie, qui nous envahissent. Les élus infantilisent l’électorat. Dépossédés de tout, qui sommes nous ?

Nous avons besoin de démocratie participative, de partager avec les élus la responsabilité de notre destin, pas de faux magiciens qui nous volent pour nous épater. Les jeunes qui arrivent ont besoin d’élus qui les soutiennent dans leurs projets, qui leur donnent confiance en eux, d’élus sages et en retrait qui libèrent la créativité de ce pays. Pas de voleurs d’idées. Pas de voleurs d’énergie économique, de revenus gagnés durement, avec pour excuse une égalité bidon ou comme paravent l’intérêt collectif. Nous ne sommes pas à la charge ou en remorque de leur “supèriorité”.

Heureusement, il y a internet.

L’avenir de ces profils d’élus est compté. Demain, la démocratie directe s’imposera, le respect des biens des citoyens, matériels ou intellectuels, sera la règle, c’est incontournable.

Le pillage a besoin de l’ombre, internet c’est la lumière, parfois un peu trop crue diront certains mais toujours préférable.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
2 587 vues

Economie et politique

A l’occasion de mon billet précèdent, un lecteur m’interpelle en m’affirmant que je me trompe, que le problème que je dénonce n’est pas occidental mais exclusivement franco-français. Qu’il ne serait que la conséquence d’une bureaucratie socialo-communiste exacerbée chez nous, telle qu’a pu la montrer du doigt Sakharov dans son ouvrage “Mon pays et le monde”.

Je crois utile d’affiner ma pensée.

Economie et politique

Bien qu’il existe une tendance à l’interdépendance entre ces deux activités, elles sont en réalité très différentes et sans rapport.

L’une, l’économie, est universelle, elle existe indépendamment des hommes. Elle échappe à ceux-ci chaque fois qu’ils la violent ou la forcent. Ainsi, par exemple, les rois qui l’ont régulièrement malmenée ont disparu, alors qu’elle est toujours là.

L’autre, la politique, est strictement humaine. Il s’agit d’une caractéristique spécifique de l’homme, liée à sa condition d’animal grégaire.

L’économie occidentale

Nul ne peut nier ses difficultés globales. Même si la situation politique n’est pas partout la même en occident, les difficultés rencontrées par l’économie sont globalement les mêmes : un endettement excessif, accompagné d’un interventionnisme politique niant la réalité et fabriquant de la fausse monnaie donc une fausse situation économique.

Ailleurs dans le monde

Des organisations sociales plus rigides donnent actuellement de meilleurs résultats économiques (indépendamment des états opportunistes assis sur des gisements de pétrole dont l’avantage ne saurait perdurer dans le temps).

Cette situation m’interroge : la démocratie est-elle compatible ou non avec l’économie ?

Ce n’est pas la première fois qu’une politique totalitaire s’avère momentanément performante économiquement. Ainsi, avant de jeter l’Allemagne dans le chaos, le nazisme l’avait redressée économiquement. Mais l’économie déteste l’esclavage, l’injustice et l’outrance. La suite l’a prouvé, l’Allemagne a dû subir la ruine.

L’économie ne peut être ni la compagne légitime ni la maitresse des dictateurs.

Mon propos n’est donc pas d’appeler à plus de contraintes sociales ou politiques, à plus d’ordre, convaincu que je suis de la nécessité de liberté pour l’épanouissement de l’économie.

Ma question est plus profonde : la démocratie peut-elle être un handicap pour l’économie ? N’est-elle pas porteuse d’une démagogie qui tend inévitablement â la dépense inconsidérée et antiéconomique ?

De nombreux auteurs analysant aujourd’hui la crise des “subprimes” la font reposer uniquement sur la voracité des banquiers en oubliant la volonté politique des prêts aux impécunieux. Cette négation de l’interférence perfide de la politique dans l’économie me choque, elle est la signature de la dérive des démocraties.

La dérive démocratique

C’est le mensonge à grande échelle, lié à la déviance du bénévolat politique.

Ici ou ailleurs la recherche de notoriété ou d’avantages pécuniaires est devenue le  moteur des responsables politiques en lieu et place de l’idée de servir. L’élection est devenue un moyen de réussite sociale. Liant revenus et notoriété elle est sans doute l’objectif numéro un, en terme de réussite sociale, des têtes pensantes occidentales.

Et j’oserai affirmer que, malheureusement, plus l’élu est intelligent, plus il est dangereux, car plus il va alors faire preuve de beaucoup d’habileté pour mentir, caresser les électeurs dans le sens du poil et conserver son poste et ses privilèges.

A ce sujet la France possède le pire, une école élitique qui forme les meilleurs de sa jeunesse à ce sport du mensonge démocratique : l’ENA.

Vient se rajouter à ce constat d’ambitions personnelles le fait qu’elles contrarient la réelle représentativité de la population, ce qui est grave en démocratie. En effet, un ensemble n’est pas représenté démocratiquement si seule son élite accède au pouvoir.

C’est donc bien l’ensemble du monde occidental qui est interpellé par la difficulté à trouver un équilibre entre la politique et l’économie.

Le fait que certains pays du monde occidental sont plus agréables à vivre que d’autres, parce qu’ils n’ont pas encore basculé complètement, contrairement à nous, dans la sortie “socialo-bureaucratique” inévitable de la démagogie démocratique,  ne change rien au fait que les difficultés économiques du monde occidental découlent bien d’une interférence incestueuse de la politique dans l’économie.

Il y a des solutions, ce sont elles que nous devons rechercher, nous en reparlerons. Le débat est ouvert chez nos élites, mais aussi chez nous : les gens ordinaires.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
1 809 vues

Propagande, Pillages et Meurtres à venir

La petite histoire qui suit est vraie.

Dans les années 1970, l’Aéroclub d’une bourgade de province fit faillite. Le trou était de 150.000 € (à l’époque 1MF). Pour des raisons spécifiques je fus amené, avec un ami, à payer la facture et à prendre la présidence de cet aéroclub. Immédiatement je constatai que tous les membres du bureau de cet aéroclub ne payaient pas leurs heures de vol. Je m’en étonnai, il me fut répondu ceci : ” Nous supportons la charge et le travail de la gestion de l’aéroclub, il est légitime qu’en compensation nos heures de vol soient gratuites”.

Après avoir expliqué à tous que le bénévolat, par essence, ne peut pas donner droit à une compensation, j’ai instauré le paiement des heures de vol pour tous. En trois ans les dettes étaient remboursées, l’aéroclub remis sur pied.

L’aviation légère est très limitée dans les plaisirs qu’elle peut offrir, je ne suis pas devenu fanatique de sa pratique. Une fois l’aéroclub remis sur pied, j’ai donné ma démission.

Que croyez-vous qu’il advint ? Les anciens dirigeants reprirent le pouvoir que je laissais vacant, ils remirent en usage leur méthode de gestion, et notamment le non-paiement des heures de vol pour les membres du bureau. Ils firent faillite une nouvelle fois. Cet aéroclub n’existe plus.

Cette histoire m’a amené à réfléchir sur le sens de l’honnêteté. Ces gens que j’ai côtoyés trois ans n’étaient pas malhonnêtes au sens moral du terme. Leur désir de compensation par des heures de vol des responsabilités qu’ils prenaient leur paraissait si évident qu’ils ne faisaient pas la liaison entre les difficultés financières du club et cette organisation. L’impérieux souhait d’aviation qui les habitait leur faisait occulter l’incohérence économique de leur raisonnement. Cela jusqu’à la disparition totale de cet aéroclub !!!

De ce fait, pendant toute ma présidence, sans me le dire, ils ne furent jamais en accord avec mes décisions. Cependant, ma gestion permettait à l’aéroclub de vivre, la leur le tua.

J’en ai conclu qu’il n’y a pas d’évidence à “l’honnêteté économique”. Ceux qui ne la perçoivent pas, ne peuvent tout simplement pas la percevoir. Les transgressions à l’honnêteté économique ne sont donc pas fatalement délibérées. C’est là qu’est le nœud du problème.

Chypre, Luxembourg, Suisse, etc…

Les hommes politiques du monde occidental, tous démocrates élus, ne font pas la liaison entre l’économie de ce monde et la démagogie financière qui leur permet d’accéder à leurs postes.

Eux et leurs obligés tapent dans la caisse avec une telle constance et une telle sincérité qu’il n’existe aucune raison objective permettant d’imaginer qu’ils pourraient s’arrêter. Les plus terribles dérapages doivent donc être attendus, jusqu’à la disparition totale de notre monde occidental.

Pour moi voici le déroulement prévisible. Il prend en compte le fait que ces élus visent aujourd’hui les sommes libres de l’économie, celles qui servent de levier à l’investissement, à la marche même de toute l’économie. Ces sommes que les acteurs économiques ont tenté de mettre à l’abri de cette prédation politique, tant elles leur sont nécessaires.

D’abord la propagande

Ces sommes cachées à la cupidité des élus, sont dénoncées par eux comme des sommes issues de la “fraude fiscale” et les lieux où elles sont stockées comme des “paradis fiscaux”. La propagande ancre cette conviction dans l’esprit de la population.

Puis le pillage

La puissance politique qui inclut la loi et la force militaire ne fera qu’une bouchée des lieux de stockage. Chypre est tombée, le Luxembourg va suivre rapidement, la Suisse a peu de chance de pouvoir résister. Les choses sont entendues.

Mettons 3 à 4 ans maximum pour que ces sommes, indispensables à l’économie occidentale, soient captées et dépensées hors économie de façon démagogique par les responsables politiques occidentaux.

Et enfin le meurtre

Une fois ces sommes dépensées, c’est la misère qui s’abattra sur tous. L’économie occidentale sera à genou. Sous l’effet de la propagande, la captation de ces sommes qui sont le socle de l’économie pourra paraître juste. Ensuite, tout naturellement, les drogués de la subvention que sont devenus les élus et leurs obligés franchiront le pas vers le vol d’Etat institutionnalisé. Ce vol légitimera le meurtre et le pillage de celui qui, vu par eux, possède illégitimement ces fonds indispensables à l’économie, maintenant prétendument nécessaires à tous.

Ce jour là

Sachez-le, ceux qui prennent aujourd’hui position, dans le cadre de la liberté d’expression, contre cette propagande et ce pillage en cours seront recherchés et détruits, car porteurs d’une vérité que les élus et ceux qu’ils trompent ne voudront pas affronter.

Personnellement j’en suis conscient et mon âge fait que cette perspective ne me panique pas, mais je conseille aux jeunes de faire bien attention à ce qu’ils disent ou ont envie de dire sur ce sujet. Sous peu, il sera mortel.

Merci de faire passer ce billet, il pourra peut-être épargner le pire à ceux qui le comprendront.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
1 752 vues

Suis-je un esclave ?

Je ne me serais pas posé la question sans tout le tintouin actuel autour de l’esclavage. J’avais l’impression diffuse que cette période révolue faisait partie de ces espaces de société dont on a entendu parler mais dont les émotions ne nous sont plus accessibles.

Puis les commentateurs, toujours prolixes, m’ont fait comprendre que l’esclavage existerait encore, mais sous des formes plus “civilisées”. Comme le reste en quelque sorte. Comme toute notre civilisation qui ne paraît être capable que d’atténuer physiquement les souffrances, sans en changer l’intensité perçue émotionnellement par chacun de nous.

Par exemple, le monde ouvrier ne serait pas loin d’être à considérer comme composé de modernes esclaves… surtout chez nos concurrents.

Ma curiosité aiguisée, je suis allé voir sur Wikipédia. C’est fou la culture au rabais, accessible à tous, dont moi. C’est bien pratique. Ça ne vaut sans doute pas une thèse à La Sorbonne, on court le risque d’une mauvaise interprétation, mais quand même…

Wikipédia dit ceci : “L’esclavage est l’état ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux”

Ou encore : “Voici une définition du travail forcé que l’on peut rapprocher de celle de l’esclavage : le terme travail forcé ou obligatoire désignera tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et pour lequel le dit individu ne s’est pas offert de plein gré”

Et encore : On désigne une société dont les esclaves occupent une fonction indispensable à son fonctionnement global sous les termes de  société esclavagiste”

Et enfin : Par glissement sémantique, certaines situations sont assimilées à de l’esclavage moderne : le proxénétisme, le travail forcé.”

Alors là, les bras m’en tombent.

Il est clair que Bercy exerce sur moi des attributs du droit de propriété en s’appropriant la plus grande part de mes revenus.

Il n’est pas douteux que Bercy me menace et m’oblige à travailler pour pouvoir exercer sur mes revenus ce droit de propriété qu’il appelle l’impôt, qui permet à d’autres, qui ont pris moins de risques que moi et qui ont nettement moins travaillé, d’en profiter. Tout cela sans mon consentement.

Il est tout à fait certain que j’occupe une place indispensable au fonctionnement global de notre société, que donc celle-ci peut être qualifiée “d’esclavagiste”.

En résumé, par glissement sémantique, je crois bien que je suis un esclave.

C’est donc cela, ce malaise qui m’étreint, cette tristesse qui s’empare constamment de mon humeur, cette désespérance que j’affronte jour après jour.

C’est donc cela, ce regard des autres qui me cloue au pilori, cette justice qui m’ignore et se contente de me renvoyer à ma misère, sans un regard pour les injustices que je subis et que pourtant je lui démontre.

C’est donc cela, la crainte constante qui s’est emparée de moi, cette peur d’être espionné et calomnié par mon banquier, mon comptable, mon notaire.

C’est donc cela, mon exclusion sociale, la condescendance avec laquelle me regardent les fonctionnaires que je suis obligé de solliciter pour un oui ou pour un non.

C’est donc cela, le sourire narquois avec lequel me considèrent les politiques ou autres tenants du pouvoir.

C’est donc cela, l’attitude des agents des impôts qui me prennent pour une merde, rien de plus.

Tous en réalité me voient comme je suis : un esclave.

La journée de commémoration de l’esclavage ne sera pas perdue pour tout le monde, elle m’aura permis de me situer.

Le fait que je ne sois pas le seul dans mon cas ne me console en aucune manière. D’une part parce que je ne suis pas certain que les autres aient conscience de leur condition, d’autre part parce qu’aucune révolte d’esclaves n’a jamais abouti.

Ainsi je ne peux même pas rêver à un grand mouvement des “Esclaves”, semblable à celui des “Pigeons”, qui regrouperait tous ceux qui sont des esclaves au service de Bercy, que je rêve, tous les 14 Juillet, de raser jusqu’à la dernière pierre.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
2 075 vues

La phrase la plus con du monde

Je ne suis pas un philosophe, je n’en n’ai pas les compétences. Je ne suis pas un intellectuel, j’en appréhende mal la définition. Je suis peut-être un penseur libre. Toute la journée je pense, avec plus ou moins de bonheur. Il m’arrive de penser à des choses amusantes, légères, à d’autres graves et tristes.

Mais, ce qui m’arrive le plus souvent c’est d’être étonné. En réalité, je suis un perpétuel étonné. Je n’en reviens pas de tout ce que j’observe, de tout ce que je constate.

Au fil de mes pensées, j’ai acquis la conviction que je suis un peu con. Pour tout vous dire, je crois que j’ai de la chance d’avoir conscience de ma connerie. Autour de moi, j’en vois beaucoup à qui il manque cette lucidité, d’où mon étonnement.

Par exemple, quand je vois Copé lancer le “printemps des cons”, je me dis que très peu de gens vont se sentir concernés. A qui pense-t-il ? A lui ou aux autres ? Peut-être à ceux que d’autres traitent de cons, mais qui eux s’estiment très intelligents.

Parce que, quand on est con, entre nous, ce n’est pas le printemps, ce serait plutôt l’hiver, éventuellement l’automne et on a rarement envie de défiler à ce titre.

Bon alors, cette phrase… ça vient ?

Un peu de patience, accordez-moi le fait qu’il fallait d’abord que j’essaie de vous définir ma sensibilité à la connerie et le fait que je me sens complètement impliqué et pas du tout au-dessus ou ailleurs.

Alors la phrase la plus con du monde est pour moi la suivante : “Comment imaginer une croissance infinie dans un monde fini”.

Il pourrait s’agir d’une banalité, mais il se trouve que tous les “antitout” en font la preuve que l’économie ne pourrait pas être un moteur, une fin en soi, une nécessité, car, vue par eux, elle ne pourrait qu’aboutir à une croissance infinie, donc destructrice. C’est cet usage, que beaucoup en font, qui m’amène à penser que cette phrase est la plus con du monde.

Pour imager mon émotion, je vous propose la course à pied. L’homme est descendu au-dessous de la barre des 10 secondes sur cent mètres. Tout le monde s’accorde à penser qu’il ne pourra pas descendre, mettons au-dessous de 2 secondes sur cent mètres. Est-ce une raison pour que l’on ne coure plus jamais le cent mètres ? Si l’on considère que la course sur cent mètres est un monde fini pour les capacités pédestres de l’homme, doit-on le dégouter de la compétition à ce sujet ?

Bien sûr que non. L’homme ne court pas le cent mètres pour exploser la barre de ses capacités. Il courait avant les chronomètres. L’homme court pour être premier.

Même dans un espace fini, il y a toujours des premiers.

En économie, comme en sport ou en culture, la conquête de la première place est stimulante et sa possession est inévitablement accompagnée de privilèges.

C’est la conquête de ces privilèges qui vaut de participer à la compétition. La conscience que des records absolus ne seront pas battus est sans importance.

Alors, à l’aide de cette phrase imbécile, détourner toute une société, notamment toute une jeunesse, de l’économie est irresponsable et suicidaire. Car enfin, l’économie est le moteur absolu de tout. Ce devrait être une priorité nationale.

Toute entrave à la liberté et à la compétition économique, quels qu’en soient les motifs ou la philosophie, est un acte d’une très grave portée.

C’est pourquoi, une phrase perverse comme celle-ci, qui a la prétention en quelques mots de définir la vérité, de réguler avec sagesse l’avenir des hommes, est la phrase la plus con du monde.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 365 vues

Un vol banal

Mettons-nous d’abord d’accord sur le type de vol dont je vais vous parler.

Par exemple : vous oubliez votre montre à l’hôtel. Je pense que vous serez d’accord sur le fait qu’elle ne devient pas pour autant la propriété de l’hôtelier.

Un peu plus fort, pendant votre absence de la chambre, l’hôtelier prend votre montre. Quand vous la lui demandez, il confirme qu’elle est en sa possession, mais il ne vous la rend pas. Il peut émettre des explications comme : il n’a pas la preuve que vous en soyez le propriétaire, la chambre n’a pas été réservée à votre nom, il réclame comme preuve de votre propriété la facture de la montre, etc…

Dans tous les cas, l’hôtelier qui ne vous rend pas votre montre, qui garde par devers lui une montre qui ne lui appartient pas, la vole. Conserver quelque chose qui ne vous appartient pas, revient à le voler.

Si les choses sont claires entre nous, vous allez être surpris.

Les faits

Je suis propriétaire, depuis vingt ans, de plusieurs lots d’un hôtel. Cet hôtel a été en activité sans interruption jusqu’à ce jour. Pendant tout ce temps il a payé la TVA sur son chiffre d’affaires.

Cet assujettissement de l’hôtel à la TVA a pour effet de rendre récupérables toutes les TVA ayant grevé les dépenses liées à la bonne marche de l’hôtel. Par exemple les factures de la construction, celles des travaux annuels, de tous les frais engagés pour la gestion hôtelière par l’hôtelier que je suis du fait de ma propriété.

Et bien figurez-vous que les Services Fiscaux refusent de me rendre cette TVA récupérable.Ils me volent ainsi plus de 400.000 €. Ils gardent tout simplement cette somme, ils se l’approprient. Cette somme m’appartient, je l’ai payée en payant les factures de référence. Elle est récupérable. Elle n’appartient en aucun cas aux Services Fiscaux.

Pour la petite histoire, les autres propriétaires de cet hôtel ont tous récupéré leurs TVA. Hélas moi, je suis tout en haut du “mur de la honte” des Services Fiscaux.

La preuve du vol

En suspens depuis de nombreuses années, l’affaire vient devant le Tribunal Administratif de Poitiers le 16 Mai. Ce jour-là nous aurons la preuve du vol.

1° hypothèse

C’est la plus probable. Le Tribunal Administratif suit les Services Fiscaux et la TVA récupérable ne m’est pas restituée. Nous sommes dans une logique de vol institutionnel.

Il faut savoir que nous vivons une dictature économique. Aujourd’hui la dictature n’est plus politique, religieuse ou philosophique, elle est économique. Nous sommes relativement libres en tout, sauf en économie. Cette dictature s’exprime à travers les Services Fiscaux qui sont à la dictature économique ce que la Stasi était à la dictature politique. Les Tribunaux Administratifs sont l’équivalant des Tribunaux “Staliniens” qui accompagnent toute dictature.

Si vous en doutez, je vous conseille de prendre la peine d’assister un jour à une audience d’un Tribunal Administratif. Je soumets aussi à votre réflexion l’article R. 731-3 du Code Administratif : “…les parties peuvent présenter soit en personne, soit par un avocat…. des observations à l’appui de leurs conclusions écrites. Le Président a la faculté de leur retirer la parole si elles ne sont pas en mesure de discuter leur cause avec la modération ou la clarté requise….”

Concernant la “clarté requise”, surtout soyez attentif, si vous assistez à une audience d’un de ces Tribunaux Staliniens, à l’intervention du représentant de l’Etat. Celui-ci va défendre la position de l’Etat qui, contrairement à toutes les règles du contradictoire, ne vous sera pas communiquée avant l’audience. Son argumentaire sera accompagné de références de jurisprudence que vous ne connaissez pas, dont évidemment vous ne pourrez pas prendre connaissance avant d’avoir la parole, si on ne vous l’enlève pas. Cette intervention factice du rapporteur de l’Etat sera tout sauf “claire”, ce qui ne choquera personne.

A ces audiences, tout le monde à l’air de s’emmerder prodigieusement, et je pense que c’est effectivement le cas.

Concernant cette affaire, si le Tribunal Administratif suit les Services Fiscaux, tout le monde comprend qu’il entérine un vol, qu’il permet aux Services Fiscaux de conserver une TVA récupérable, qui n’est pas à eux, qu’ils volent.

Quelques soient alors les motifs avancés, le vol sera constitué ce jour-là, à cette audience. C’est tout l’intérêt de cette affaire, et en même temps sa banalité.

2° hypothèse

Le Tribunal Administratif refuse ce vol. Il me donne raison et condamne lourdement les Services Fiscaux. Un grand jour se lève alors le 16 Mai….

Nous sommes là en pleine “Justice-fiction”.

Impossible

Ce serait l’équivalent de l’effondrement du mur de Berlin. Je n’ai pas le souvenir que ce soit la justice Est-Allemande qui ait fait tomber le mur de Berlin.

Enfin pas directement, ses excès… peut-être….

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (aucun avis)
Loading...
848 vues

LA CONFIANCE

Je présuppose qu’elle est partie puisque, unanimement, tous nos hommes politiques prétendent la ramener. Vont-ils trouver la baguette magique pour réussir cet objectif séduisant ?

Finalement, la confiance, c’est quoi ?

Allons voir Wikipédia : “un état psychologique se caractérisant par l’intention d’accepter la vulnérabilité sur la base de croyances optimistes sur les intentions (ou le comportement) d’autrui”.

En clair : j’ai tellement d’estime pour toi, pour ce que tu représentes, que je te donne le mot de passe de ma sécurité, je t’ouvre ma vie, mon cœur et même, tant que j’y suis, mon ordinateur et mon compte en banque.

Alors là, effectivement, je ne vois pas bien qui a confiance en qui dans notre douce France. Bien pire, je ne vois pas qui pourrait, raisonnablement, avoir confiance en qui. Les flics eux-mêmes me rabâchent de fermer ma maison à double tour.

Ce constat fait, rien ne nous empêche, chacun de nous, de rêver aux conditions qui nous permettraient d’avoir confiance dans celui ou ceux dont justement nous nous méfions le plus.

Un exemple au hasard.

Que faudrait-il pour que moi, entrepreneur, j’ai pleinement confiance dans le fisc (ce qui effectivement changerait ma vie) ?

Il faudrait d’abord que je sois convaincu que mes versements vont suffire, que je ne serai pas constamment obligé de casquer pour les dépassements du budget de l’Etat.

Puis il faudrait que l’impôt me paraisse juste.

Pour cela il devrait se présenter de la façon suivante:

– Un impôt sur le revenu unique pour tous, dès le premier sou gagné, sans progressivité, égal à 20 ou 25% du revenu.

– Une TVA à 20% sur tous les produits.

– Un impôt foncier au M², d’un taux égal dans tout le pays, évidemment raisonnable, comprenant simplement deux catégories : bâti et non bâti.

– Une baisse de 50% des taxes sur les produits pétroliers.

– Pas d’impôt sur la fortune et pas de droit de succession.

– Pas de taxe sur les mutations, mais toutes les plus-values réalisées considérées comme bénéfice imposable (y compris pour les œuvres d’art).

Il faudrait ensuite que les usines à gaz que sont les organisations paritaires gérant la santé, le chômage, les retraites, etc…, repères d’intrigants, soient rayées de la carte, ce qui impliquerait :

– La suppression des charges sociales, donc une augmentation immédiate de 50% des salaires.

– L’obligation de s’assurer auprès de sociétés privées, mises en concurrence, pour la santé, la retraite et le chômage.

Il faudrait enfin que les monopoles soient interdits, que la concurrence soit réelle en tout, l’économie libre et que l’Etat se limite à ses activités régaliennes.

Non mais, de quoi je me mêle ? Attendez, ce n’est pas un programme politique prétentieux ou simplet, c’est simplement ce qu’il faudrait pour que personnellement j’ai confiance dans le fisc. C’est loin, non ?

Un autre exemple, toujours au hasard.

Que faudrait-il pour que moi, justiciable, j’ai pleinement confiance dans la justice ?

Tout d’abord, laissez-moi vous raconter une anecdote. En des temps depuis longtemps prescrits, alors que je roulais à moto, je suis passé devant une voiture banalisée et un radar. Le fait particulier était le suivant : nous étions en plein été, les pandores suffoquaient, ils s’étaient mis en “marcels” jambes et bras par-dessus la portière. Je les ai photographiés. Ce fut un bordel monstre. Quelques mois plus tard, j’ai appris que dans la gendarmerie d’attache de nos deux touristes, il y avait ma photo agrandie avec la mention “wanted”. Amusant non.

Il y a aussi très longtemps que je suis en bonne place sur le “mur de la honte” des Services Fiscaux. Les sociétés bureaucratiques ont toutes des murs de la honte où sont épinglées les cibles repérées dont telle ou telle administration veut la peau. Pour la bureaucratie, pas d’énervement, pas de hâte, le temps est son allié, la liste trouvera à s’exécuter.

Mais revenons à la justice. Il faudrait que j’aie l’impression qu’elle comprend et réfléchit à mes dossiers, que les jugements rendus aient un rapport avec les faits évoqués,  pour cela il suffirait:

– Que le téléphone réponde quand on appelle un tribunal

– Que l’on soit reçu au tribunal normalement et non avec suffisance ou condescendance.

– Que les magistrats ne trônent pas sur une estrade. Qu’ils ne soient pas déguisés et qu’ils nous reçoivent autour d’une table en toute simplicité.

– Que l’on ne m’oblige pas à prendre un avocat si je veux m’expliquer seul.

– Que la discussion de mon affaire ne soit pas lapidaire, que j’ai le temps d’expliquer les faits, que le magistrat soit un spécialiste susceptible de comprendre réellement la situation.

– Que je ne sois pas jugé d’avance en fonction de telle ou telle pensée unique. Que le magistrat me donne son opinion, que l’on puisse en discuter.

De quoi je me mêle là aussi ? Je vous rappelle que ce sont juste les conditions qui feraient que je serais en confiance, rien de plus.

C’est pour vous dire que, franchement, la confiance, je n’y crois pas vraiment. J’ai peur qu’hélas il va falloir que je continue à me méfier pour survivre.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 130 vues

La liberté

Répondant  mal à une définition satisfaisante pour tous, la liberté est sous-estimée. C’est-à-dire que tous ceux qui proposent des “solutions” ne la considèrent pas comme une“solution”, et pourtant : c’est la “seule solution”.

En règle générale, ceux qui défendent la liberté sont traités au mieux de doux rêveurs au pire de dangereux anarchistes. La liberté ramènerait, pour ses détracteurs, à la nature, à la jungle, à la loi du plus fort. Rien n’est moins sûr.

Avant de défendre la liberté, analysons le résultat des autres options.

Nous sommes en présence de deux grands courants de société, l’un dit de droite privilégierait l’économie et l’organisation individuelle, l’autre dit de gauche privilégierait le bonheur et l’organisation collective. Chacun ayant ses religions connexes nous incluons ici les pouvoirs temporels et spirituels.

Ces deux courants ont la prétention de définir et de voir appliquer leurs règles pour tous.  A ce titre ils se croient autorisés à limiter la liberté. Quand ceux de droite sont convaincus que leur solution s’impose, ceux de gauche pensent que la leur doit être imposée. Les deux sont persuadés de la nécessaire application pour tous de leur organisation, de leur loi. Ils veulent tout régenter, organiser toute notre vie, chacun à leur façon.

La conséquence est la suivante : leurs objectifs étant en réalité partiels et partiaux, ils ne sont éventuellement atteints que par la minorité dirigeante et ses affiliés. La majorité des autres en est donc exclue.

Cependant, cette majorité a vu ses libertés personnelles réduites ou supprimées au profit d’un objectif qui s’avère, inévitablement, une utopie. Notons que, quand bien même cette majorité exclue serait une minorité, le résultat serait le même : des libertés ont été réduites.

La liberté, cette aspiration indéfinie, présente – consciente ou inconsciente – au plus profond de tous les hommes, lorsqu’elle est retreinte se transforme en frustration, un mélange explosif à terme.

Donc, chacun de ces deux courants de société crée alternativement, par ses atteintes aux libertés individuelles, des frustrations extrêmes d’une telle force qu’elles se transmettent de génération en génération.

Un jour ou l’autre ces frustrations explosent, c’est le Liban, la Syrie, 1940 ou 1914…

Seul le respect de la liberté, son acceptation, peuvent éviter ces explosions collectives sporadiques.

La liberté est une notion dévalorisée par ceux qui aspirent au pouvoir, en effet pouvoir et liberté sont incompatibles. Mais la liberté, tout comme la nature, n’est pas le désordre. Elle n’est pas non plus l’égalité, il faut en convenir.

La liberté exercée permet à chacun de se connaître, de s’accepter, car la liberté personnelle est naturellement limitée par l’exercice que les autres font de la leur.

C’est cette confrontation entre libertés, la plupart du temps difficile, porteuse de déceptions, que ceux qui visent à dominer prétendent éviter à leurs disciples.

Pourtant, ces confrontations sont naturellement limitées aux individus, elles ne s’ajoutent pas.

Constantes, elles sensibilisent à la difficulté du statut d’homme, pendant qu’au contraire leur négation crée une accumulation, aux explosions collectives beaucoup plus néfastes.

La liberté individuelle exprimée oblige chacun à connaître la place qu’il est en mesure de défendre et à ne pas revendiquer un statut irréaliste. Cette situation ne porte pas naturellement au cynisme, la compassion s’accorde parfaitement à la liberté, elle trouve à s’y exprimer aussi bien et probablement de façon plus sincère que lorsqu’elle est artificiellement imposée.

Chacun de nous peut imaginer ce qu’il ferait de sa liberté si elle était respectée et pouvait s’épanouir. Chacun voit bien les limites que les autres libertés lui imposeraient.

Pourquoi imaginer que l’autre serait différent, pire, voire dangereux, en quoi devrait-il être“autrement” que chacun de nous ?

Soyons en convaincus, nos libertés sont entravées, non pour leur dangerosité, mais pour permettre l’exercice du pouvoir d’une minorité sur nos vies.

Seule la protection de notre liberté, totale, générale, et son expression en tout sont susceptibles de régler les problèmes actuels de notre société. Malheureusement, bien peu en sont convaincus. Surtout pas les magistrats….

Internet peut-être apportera, in fine, cette liberté porteuse de paix et de prospérité.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 781 vues

Quand l’arbitre triche

Hier je réfléchissais à la liaison entre le socialisme et la haine. Aujourd’hui le “mur de la honte”du syndicat de la magistrature fait une entrée timide dans les médias. Gageons que ce sera :“trois petits tours et puis s’en va”.

Mais, n’imaginez surtout pas que ce “mur” va disparaître. Peut-être sera-t-il effacé du mur dans les locaux du syndicat, mais certainement pas dans les têtes de ceux qui l’ont constitué.

Trente pour cent de magistrats sont syndiqués. Les jugements sont prononcés par des collèges de trois magistrats à toutes les audiences. Donc il y a un magistrat syndiqué pour chaque jugement.

C’est à dire un magistrat fanatisé, dont l’intelligence et le jugement sont obscurcis par la haine inévitablement incluse dans sa conviction socialiste et exposée sur le “mur de la honte”, face à deux autres magistrats probablement normaux donc peu enclins aux conflits.

Qui l’emportera ? Vous le savez bien sûr. C’est de cela qu’il s’agit.

Vous dire que je peux en témoigner, je ne doute pas que vous en êtes convaincus si vous avez lu dans mon blog les jugements que je publie quand ils me sont signifiés.

Voici donc une justice qui drape sa dignité dans une étoffe envahie de cancrelats.

Ne croyez pas que ce mur de la honte, “simple amusement de potache” comme le dit le syndicat de la Magistrature, est différent de celui des Services Fiscaux, des Services de Police, ou de tous ces pouvoirs bureaucratiques devant lesquels vous devez faire preuve d’humilité, car toute résistance est vouée à provoquer des pressions illimitées pour vous faire rentrer dans le rang.

Les socialistes sont haineux. Ils s’en justifient en arguant de la prétention de la droite, de sa condescendance, de son mépris, ils n’ont pas complètement tort, mais alors où va-t-on ?

Que va-t-on faire de toute cette haine, de toutes ces prétentions, de toutes ces corruptions intellectuelles qui génèrent in fine la corruption matérielle ?

Ne pouvons-nous donc faire confiance en personne ?

Voit-on le mur de la victoire populiste sur lequel nous allons tous nous écraser ? Mur qui amplifiera ces tricheries jusqu’à leur terme ultime : la condamnation à mort de notre société.

Quelle irresponsabilité.

Ces gens irresponsables, si peu différents de ces mollahs fous qui prennent la vie de leurs jeunes hommes pour en faire des bombes destructrices et aveugles, ces gens irresponsables pensent-ils vraiment que leurs frustrations justifient la trahison qu’ils font de leur engagement au service de la Justice ?

Cependant je crois que le pire est le déni qui a suivi la révélation. Est-ce au-dessus de leurs forces d’avouer l’inacceptable de leur forfaiture ?

Au lieu de cela, ils font mine d’être scandalisés par la divulgation des images, l’aveu qu’ils réclament à longueur de journée aux autres, leur est-il impossible ?

La vie dans ce pays ne va plus être vivable, tout simplement, comme la partie de football ne peut pas se jouer sans arbitre ou avec un arbitre tricheur.

Les sanctions devraient être exemplaires, il n’y en aura pas, mais l’histoire, encore elle, s’en chargera.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 903 vues

La logique socialiste de la haine.

Elle s’exprime symboliquement dans le mariage pour tous.

On voit un Président de La République qui vit en concubinage notoire imposer le mariage pour tous, alors même qu’il est le représentant abouti du mariage pour personne. C’est cela la logique socialiste de la haine.

J’ai une pensée émue pour les homosexuels pris dans cette logique. Qu’ont-ils à y gagner ? Le droit de s’aimer. Qui ne l’a pas ? Le droit à une sexualité originale. Qu’elle sexualité ne l’est pas ?

Ils n’ont rien à gagner sauf l’émergence d’une homophobie latente porteuse de haine.C’est cher payé pour un acte civil qui est nié par celui-là même qui les expose lucidement à la haine dont il est le seul bénéficiaire en s’offrant le luxe de la dénoncer après l’avoir fomentée.

Nous sommes au cœur de la perversion socialiste.

Cette perversion a un épicentre, un Vatican ou une Mecque socialiste, c’est : Bercy.

Bercy est un fauteur de haine dont le paradoxe est de faire croire qu’il serait au contraire porteur de justice sociale. Au point que personnellement je m’y suis fait prendre lors de ma première poussée d’agressivité en défense aux attaques sordides de Bercy dont je suis l’objet. En effet, j’ai titré mon premier ouvrage : “Je hais le fisc, notre associé déloyal” alors que la haine n’est pas de mon côté.

Extrait des définitions de la haine dans Wikipédia :

Le philosophe espagnol José Ortega y Gasset définit la nature de la haine : “Haïr, c’est tuer virtuellement, détruire en intention, supprimer le droit de vivre. Haïr quelqu’un, c’est ressentir de l’irritation du seul fait de son existence, c’est vouloir sa disparition radicale.”

La psychanalyste Marie-Claude Defores considère la haine comme une force délibérément déstructurante et déshumanisante, arme principale de la perversion : “Il est important de distinguer l’agressivité, qui est une pulsion de vie, de la haine, qui est une force de dépersonnalisation… La haine peut prendre les formes les plus socialisées ; elle refuse le nouveau, tourne vers le passé, produit la répétition et dépersonnalise”

Allant dans le même sens, Heitor de Macedo affirme : “La haine n’attrape pas la vérité, elle l’enserre à l’intérieur d’une pensée immobile où plus rien n’est transformable, où tout est pour toujours immuable : le haineux navigue dans un univers de certitudes”

Pour le psychanalyste Pierre Delaunay, ” Celui qui hait dénie toute existence à l’objet de sa haine ; au point de la supprimer si elle se manifeste moindrement. […] Il pétrifie l’autre en sorte qu’il n’existe que très peu et, si ce n’est pas suffisant, il le tue. De l’existence de l’autre, il n’en veut rien savoir.”

Pour C.G.Jung : “L’arme de la perversion est le mensonge. » Le mensonge est « cet acte qui prend la forme de la négation : il est dénié, c’est le déni du déni ; il est le bras armé de la haine. […] Ce déni est un acte abstrait, efficace, né de la fiction. Il oppose à la réalité vivante et pleine d’énergie une non-réalité sans énergie comme de l’antimatière, qui agissant par obstacle, empêche le déploiement de la vie.”

En contrepoint de ces définitions, voici ce que j’ai reçu d’un lecteur :
“Il faut vraiment dénoncer cette machine  étatique qui broie des vies.

Tu sais que je ne peux plus faire un seul achat sans me sentir mal.

Pourtant l’argent que je gagne c’est le fruit de mon travail, et non de magouilles comme certains.”

Cet homme est remarquable.

Les priorités des français sont la crise économique et le chômage qui sont reconnus comme les deux fléaux absolus de notre époque.

Bercy, en poursuivant ce contribuable pour une TVA excessive, qu’il ne doit pas, le condamne à la ruine et au chômage. Bercy s’en vante.

Lui ne ressent pas de haine, juste de l’incompréhension et même, soudain, un questionnement fondamental sur sa propre réalité.

Voilà donc un homme, précipité par Bercy vers une situation dont tout le monde s’accorde à penser qu’elle est la pire de celles qui peuvent se produire, qui ne développe aucune haine, qui se demande ce qui lui arrive alors même qu’il est écrasé injustement par la haine fomentée et distillée par le socialisme, dont Bercy est le fer de lance. Nous sommes au cœur de la logique socialiste qui gouverne notre pays depuis presque un siècle.

Dans mon blog je tente de témoigner, avec plus ou moins de bonheur, de la réalité que je vis depuis plus de dix ans, que ce lecteur expose en trois lignes.

Oui, le français contrôlé fiscal est majoritairement une victime de la haine socialiste, rien de plus.

C’est elle qui anime les contrôleurs du fisc serviles qui obéissent aux statistiques préétablies par Bercy au mépris des réalités économiques et comptables, elle que l’on voit, si évidente, dans les vidéos que j’ai faites de mes contrôles fiscaux et que Bercy s’acharne à faire interdire de publication.

Construite sur une prétention égalitaire et humaniste, cette haine qui s’est propagée à une majorité de français est d’une perversion hors du commun. Son pouvoir destructeur est à la mesure de cette perversion c’est à dire total, car elle déchaine les terribles fléaux que peut engendrer la jalousie.

L’histoire en jugera.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
7 019 vues

L’AVEU

Le 17 Avril 2013 est une date à retenir.

L’Agence Reuters fait état de l’aveu du Premier Ministre de la France, Monsieur Ayrault :“Côté recettes, six milliards viendront de la hausse de la TVA, six milliards du remplacement de mesures annulées ou qui s’éteindront et quatre milliards de la lutte contre la fraude fiscale et les réductions de niches fiscales et sociales.”

Ayrault avoue, sans scrupule, que ce que l’Etat français appelle la “fraude fiscale” est en réalité une surimposition.

Quelques chiffres :

En 2010, les redressements fiscaux représentent 13 Milliards d’€.

En 2012, ils représentent 16 Milliards d’€.

Nous apprenons qu’en 2013, ils représenteront 19 Milliards d’€.

Quel échec, cette explosion dans la lutte contre la “délinquance fiscale” !!!

N’est-ce pas terrifiant ? Une augmentation de la fraude de 45% en trois ans.

Pas vraiment, il s’agit, rappelons-le, d’une augmentation programmée par Bercy et non d’une statistique issue d’un retour du terrain.

J’ai déjà expliqué, dans un billet précédent, cette particularité des statistiques “Bercyennes”qui sont calculées avant les contrôles et sont en fait un ordre de mission pour les contrôleurs des impôts.

Ayrault lève le voile sur cette réalité jusqu’à présent cachée, impatient qu’il est d’annoncer de bons comptes, pensant ainsi se faire de bons amis. Hélas pour lui, ce ne va pas être le cas.

Disons-le tout net, cette façon de faire est tout simplement inadmissible.

A titre de comparaison, imaginons le directeur du Tour de France annoncer avant la compétition : “Nous avons détecté 13 coureurs dopés en 2010, nous en détecterons 19 en 2013”. Tout le monde se demanderait s’il n’est pas tombé sur la tête et serait scandalisé de connaître à l’avance le résultat d’une enquête à venir sur le dopage. Pour Ayrault, pas de problème d’enquête.

Pareillement nous serions stupéfaits si le patron des Douanes françaises nous annonçait qu’il a saisi 500Kgs de cocaïne en 2012 (chiffres inventés), qu’il en saisira 750 Kgs en 2013. Gageons qu’il ne fera pas une telle annonce, tenu qu’il est par le résultat de son travail.

Ce n’est pas le cas de Bercy pour les contrôles fiscaux. Pas besoin de travailler, d’enquêter, il suffit de décréter, d’imposer un redressement fiscal.

Peut-on imaginer Le Ministre de l’intérieur annonçant en début d’année les arrestations de ses services à venir, en prévoyant une augmentation de 45% en trois ans ???

Cette annonce du Premier Ministre interpelle gravement, notamment :

-1°- Pour que Bercy puisse annoncer à l’avance le résultat d’une lutte contre la fraude, il faut que Bercy soit sûr de ceux qui auront à en juger. Il faut donc que les Tribunaux Administratifs soient aux ordres et évidemment que les contrôleurs ne soient pas trop scrupuleux. Ils sont aidés par un Code des impôts à géométrie variable et une jurisprudence complaisante.

-2°- Cette méthode revient à créer une surimposition qui frappe, de façon inégale et sans motif réel, uniquement ceux qui ont la malchance d’être contrôlés pendant cette période, qu’ils soient en faute ou non. Nous sommes donc très loin de l’égalité devant l’impôt.

-3°- Cette façon de faire a généré en 2010 (statistiques accessibles) environ 2,5 millions de recours contre ces redressements fiscaux abusifs. Mettons le recours à 2.000€ de frais d’avocat par contribuable, nous arrivons à 5 Milliards d’€. Les frais sont équivalents pour le Trésor qui doit lui aussi argumenter et nous avons à inclure les frais de fonctionnement de la justice, soit, pour les deux, 5 Milliards. Un total donc de 10 Milliards de frais pour 13 Milliards de recette !!! Un résultat net de 3 Milliards à mettre en face de l’injustice du système, chacun se fera son idée.

Ceux qui ont vécu dans leur chair le drame d’un contrôle fiscal comprendront ce qu’a de scandaleux et de crapuleux une telle annonce de la part du Premier Ministre.

Alors pourquoi ?

Le résultat économique des contrôles fiscaux étant négatif pour le pays, tant en termes de chiffres, qu’en termes de conséquences sur le moral et les performances des entrepreneurs injustement surimposés, il est normal de se demander quel est leur but.

Le but est unique. Il consiste à diviser pour régner. Il n’y a aucun autre justificatif à cette folie fiscale que de dresser les français les uns contre les autres pour dissimuler la gestion calamiteuse de nos dirigeants.

Conséquences

Cette folle surimposition sonne le glas de l’impôt progressif. Cette injustice, qui rend irresponsables tous ceux qui ne paient pas l’impôt et corvéables sans limite tous ceux qui le paient, est le ferment de la guerre civile.

Nous n’échapperons à cette spirale qu’en créant l’impôt pour tous, taux unique, réduit, et payable dès le premier Euro.

Il faut que chacun se sente responsable de la dépense publique et impliqué dans l’utilisation de cette dépense.

En attendant cet avènement, suite à sa déclaration, je dépose une plainte contre Monsieur Le Premier Ministre pour : harcèlement et tentative de vol en bande organisée.

La plainte est consultable avec le lien suivant : link

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 257 vues

Petite histoire du pouvoir

Chevaux, casques, armures, l’élite était au début sélectionnée par la force. Cette organisation, presque animale, s’imposa pendant des millénaires.

Puis vint le règne de l’industrie et du commerce, du progrès, de la science et de la technique, l’élite est alors sélectionnée par la richesse et la connaissance. Cette nouvelle organisation s’impose globalement du XVIIIème à nos jours.

Dans le premier cas l’élite domine les faibles, dans le deuxième elle domine les incultes et les pauvres. Dans les deux cas elle dispose du pouvoir, et donc de l’information, non partagée, liée à ce pouvoir.

Puis survient internet.

Et là, patatras, l’information, attribut essentiel du pouvoir, échappe aux gouvernants. Il s’agit de la plus grande révolution qui soit.

Face à cette révolution tout le monde ignore ce que sera l’avenir. Quelles seront les élites et qui possèdera le pouvoir demain ? Mais tout le monde peut constater que les méthodes d’hier sont totalement inadaptées dès aujourd’hui et encore plus pour demain.

Une révolution est en marche sous nos yeux, accompagnée de l’instabilité caractéristique et vertigineuse de toute révolution.

Dans ce cadre.

C’est une vraie misère d’observer la réponse de nos politiques à cette révolution. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’ils vont être emportés par un tsunami. La soudaineté de la situation les a pris de court.

Que peuvent-ils espérer d’une méthode de gouvernance dépassée qui ne pourrait subsister qu’avec des frontières hermétiques, alors qu’internet les a explosées ?

Tout un chacun peut observer le réveil économique du monde, percevoir que la compétition va être serrée, que ceux qui vont passer à côté vont prendre plusieurs siècles de retard dans la vue, tout comme ceux qui sont passés à côté de la révolution industrielle, qui ont été maintenus dans l’ignorance par leurs élites passéistes (je pense par exemple au monde musulman) et corrompues.

Aujourd’hui, pour seule réponse, nos politiques exhibent leur nudité économique, ils sont fiers de leur médiocrité patrimoniale, ils pensent et espèrent que nous sommes tous convaincus que : “Celui qui gagne ne peut que tricher, le bien est du côté de la médiocrité.” Quelle tristesse.

Ils en sont réduits à faire étalage d’une misère apparente, ce que personne ne leur demande. Ils nous prennent pour des gogos. Qu’espèrent-ils ? Qu’on est assez cons pour ne pas connaître la valeur de leurs avantages en nature. Le moindre trou du cul de président de Conseil Général, de maire d’une ville moyenne, dispose d’un chauffeur, d’une voiture de fonction, de frais de déplacement, de nourriture, d’avantages équivalents à ceux d’un patron d’une multinationale. Son salaire est de l’argent de poche, pratiquement non imposé et sa retraite est mirobolante. Ce jackpot qu’ils décrochent un Dimanche, aucun ne veut le quitter.

Cette pantomime ratée leur sera-t-elle pardonnée ? Je crains que non.

Le “cas Huzac” ou le “Cas Cahuzac”

En voilà un qui s’est écrasé comme une merde, alors qu’il aurait pu être le vecteur du changement. Notre iconographie populaire est pleine de Saints à base de fêtards repentis. La débauche, si elle fait l’objet d’un repenti suivi d’un réel engagement altruiste, est un plus.

Si Cahuzac avait regagné l’Assemblée Nationale, n’était-il pas le mieux placé pour connaître des mensonges qui s’y pratiquent du matin au soir ?

D’ailleurs n’avait-il pas ébauché un début de réflexion à ce sujet se demandant s’il mentait plus en dissimulant un compte en Suisse ou en annonçant un déficit à 3% du PIB qu’il savait complètement faux ?

Oui, Cahuzac, ou ce qu’il aurait pu devenir, va nous manquer. Justicier repenti, il est le seul qui aurait pu nous éviter la prolongation des mensonges dépassés de nos élites. Or, plus le mensonge perdure, plus la survenance de la vérité est violente.

Ses anciens copains de droite, de gauche, du centre, des extrêmes lui ont sans doute fait comprendre qu’à rester il risquait sa vie à brève échéance.

Donc exit le “cas Huzac” et l’espoir de la vérité dénoncée par cet expert en mensonge. Car, in fine, c’est celui qui y est qui peut dire, les autres ne peuvent que supposer.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 777 vues

Les recettes des Tontons

Hollande est un bon petit neveu, il applique à la lettre les recettes des Tontons.

L’écran de fumée

En 1973, un être simple, voir simplet, invente la loi qui porte son nom, la loi Royer. Par cette loi l’Etat maîtrise la grande distribution puisqu’il s’octroie le droit de réguler la concurrence en autorisant ou non les implantations de magasins, en fait il s’octroie le droit de procurer des monopoles lucratifs.

Il faut très peu de temps aux hommes politiques, tout particulièrement aux socialistes, pour comprendre qu’ils peuvent  monnayer ce pouvoir. C’est ainsi que la loi Royer deviendra la plus formidable machine à pots-de-vin de la fin du siècle dernier.

Pris les doigts dans le pot de confiture, les socialistes seront sauvés par “Tonton Mitterrand” qui fait voter par le parlement le plus bel écran de fumée qui soit.

Il invente, le 15 Janvier 1989, en pleine corruption, alors que toutes ses troupes auraient dû tâter du “ballon”, la loi de moralisation du financement des partis politiques, dite “loi Rocard”.

Du même coup qu’il épate l’électeur, il amnistie tous ses copains. Un magistral contre-pied. Englouti dans la plus totale corruption organisée, il en sort grand seigneur.

Mais attention aux conséquences.

Jusque-là, le système débrouille du financement des partis politiques passait par la corruption, mais il ne coutait qu’à ceux qui donnaient. A partir de la loi Rocard, le financement politique va être très encadré, mais à la charge de l’impôt.

Par ailleurs, l’encadrement strict des dépenses des campagnes électorales a généré les débordements que chacun peut voir. Des millions d’Euros en plaquettes électorales continues pour les élus en place, des associations créées un ou deux ans avant chaque élection pour les challengers croquant tout aussi allègrement les Euros.

Donc, pour contourner l’encadrement du financement des partis politiques nous, pauvres électeurs, sommes constamment sous communication ou propagande électorale. La dépense a décuplé, dont une forte proportion en argent public. De malhonnête qu’il était au départ l’écran de fumée est devenu perversement dévastateur.

 

Et c’est la partie que nous rejoue Hollande. Les élus, pris dans une spirale d’enrichissements indus, tous coupables à l’exception des couillons et des débutants, nous ressortent “le contre-pied”, ou le “petit pont” pour les footeux : Une loi soudaine pour accuser et traquer leurs propres méthodes. Une loi “préventive” pour masquer leur passé corrompu. Le mieux est d’en rire.

Quant aux conséquences, nous verrons, mais je suis prêt à parier que les élus “sans le sous”qui seront mis en place, pantins prisonniers de leur misère, seront inévitablement manipulés par des puissances occultes.

L’ennemi imaginaire.

Ici nous passons à l’international. Pour asservir une population rien de tel qu’un ennemi imaginaire. Les Kim-Jong sont passés maîtres dans ce registre, au point de pouvoir être déclarés les “tontons” de ce système. Le dernier des Kim-Jong persuade en ce moment même ses 25 millions d’esclaves Nord-Coréens que les Etats-Unis veulent les attaquer. Pendant qu’ils ont peur de ça, ils ne pensent pas à autre chose.

C’est en terrorisant la basse-cour que l’on garde les œufs au chaud.

Face aux dépenses qu’il est incapable de maîtriser, voyant arriver le mur de la faillite sur lequel il sait devoir se disloquer, Hollande cherche l’ennemi imaginaire pour faire diversion. Il l’a trouvé, c’est le fraudeur fiscal. Le coup est magistral. Si magistral qu’il s’en est même trouvé un chez lui….!!!

Ainsi le petit remplaçant, Cazeneuve (celui dont on peut dire qu’il a une case, c’est déjà pas si mal, et qu’elle est neuve, c’est encore mieux, ce qui cependant ne garantit nullement qu’elle soit pleine), annonce froidement une hausse spectaculaire dans la lutte contre la fraude fiscale.

Alors là chapeau, plus cynique c’est impossible.

Car, il faut savoir que les statistiques de Bercy ne vont pas du bas vers le haut, mais du haut vers le bas. C’est-à-dire qu’elles ne sont pas le résultat du terrain, elles sont calculées et imposées aux contrôleurs par la direction.

Cazeneuve pourrait décider d’une hausse de 50% des résultats des contrôles fiscaux. Les contrôleurs seraient sommés d’atteindre ce résultat et ils l’atteindraient.

Les contrôleurs fiscaux fonctionnent selon la méthode du grand inquisiteur Arnaud Amaury, lequel en Juillet 1209, lors du sac de Béziers, alors qu’on lui demandait comment reconnaitre les hérétiques, déclarait : “Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens”.

C’est ainsi que nulle statistique nul quota à respecter ne peuvent effrayer les inspecteurs du fisc, ils inventent n’importe quel redressement à charge par le contribuable de s’en défendre.

On connait la suite, les dévastations et les malheurs qu’elle engendre du fait de l’indifférence de tous, en premier lieu des magistrats des tribunaux administratifs, qui font que des contrôles irréalistes, complètement fantaisistes, fait pour alimenter des statistiques préétablies, se transforment en vrais sur-impôts, à payer avec du vrai argent, entrainant la vraie mort des contribuables.

En conclusion

François Hollande est un vrai tricheur, qui prend son inspiration chez des champions incontestés : les “Tontons” Mitterrand et Kim-Jong. Il n’y a pas de raison que ses tricheries et mensonges donnent d’autres résultats ici qu’ailleurs. L’avenir est sombre. S’il était Grand Rabin de France, face à tant de plagiats, il serait tenu de démissionner.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 016 vues

Tout n’est que trajectoire.

Tout n’est que trajectoire. Le cosmos bien sûr, mais aussi notre vie de tous les jours.

La trajectoire est composée d’un élan bref ou continu, suivi d’un déplacement vers une finitude.

La vie des hommes est une quête constante de la trajectoire idéale.

Le golf est l’exemple esthétique de cette recherche, une énergie brève, une courbe, un but ultime resserré compris dans un vaste espace.

Si l’on réfléchit en termes de trajectoires, on peut toutes les percevoir ou les reconstituer. Tous les sports ne sont que trajectoires ou motifs à trajectoires. Le rugby et son coup de pied entre les poteaux, le tennis et son service gagnant, le basket, etc…

Les pensées aussi répondent à la logique des trajectoires. Une idée est lancée, puis elle se développe pour finir absorbée par sa généralisation ou abandonnée.

Le feu d’artifice est emblématique de la liaison entre l’homme et la trajectoire qui le compose essentiellement.

La trajectoire une fois lancée n’offre que deux possibilités : l’harmonie ou l’accident, pour une seule fin : son terme.

Le cosmos a un début et une fin qui nous échappent parce que son temps ne nous est pas accessible, mais nous ressentons sa trajectoire, dont nous sommes totalement dépendants.

La descente en ski est exemplaire, elle peut se finir majestueusement sur le plan d’arrivée, comme le skieur peut se désunir en cours de route et alors irrémédiablement exploser.

L’énergie incluse dans une trajectoire fait qu’elle ne peut qu’aboutir à son terme le plus élégant ou au contraire exploser violemment.

Inconsciemment, tout cela est  en nous. Nous percevons instinctivement l’importance de la direction prise par l’énergie initiale, puis le développement inexorable de la trajectoire, puis in fine l’horreur de son interruption accidentelle ou la beauté de sa fin naturelle.

Le socialisme est une trajectoire intellectuelle qui porte en elle son inévitable accident de parcours. Cela tient au fait que l’énergie engagée dans cette utopie inaccessible ne peut que finir en explosion accidentelle. 

Cycliquement, régulièrement, le monde assiste à “l’accident” de la trajectoire socialiste.

Une pensée pour Mitterrand qui, arrivé au pouvoir, ne fut socialiste que deux ans. Il sut éviter l’accident grave de la rupture de trajectoire. Il avait deux atouts pour cela : l’intégration dans sa trajectoire des forcenés de celle-ci : les communistes, un environnement économique riche lui laissant de l’espace pour les dérapages.

L’explosion de Hollande

Nous y assistons en direct, elle est inexorable, violente, elle nous laisse pantois, sidérés, évidemment et à juste titre inquiets.

Hollande s’est trompé deux fois.

Une première fois en associant à son gouvernement les écologistes qui ne représentent nul danger, tout en laissant à la porte les communistes qui sont la postcombustion de l’énergie socialiste mortifère.

Une deuxième fois en ne percevant pas, aveuglé par la force engagée dans sa trajectoire, qu’il arrivait dans un espace sinistré économiquement, qui plus est par la même énergie socialiste que celle qu’il a utilisée pour se mettre sur orbite.

Tout comme le bonheur d’une descente en ski est rompu par une crevasse en travers de la piste ou la flânerie sur la rivière Niagara expose à une rupture de trajectoire par les chutes du même nom, le socialisme porte en lui la rupture de trajectoire.

La problématique d’aujourd’hui tient au fait que l’énergie développée dans cette trajectoire socialiste est telle que la rupture va être d’une très grande violence.

C’est très embêtant pour nous, accessoirement pour ce pauvre Hollande dont la terreur qui l’assaille se lit sur son visage.

A la fois spectateurs et acteurs, nous ne pouvons qu’attendre que l’énergie socialiste mal employée se libère dans le bruit et la fureur de la rupture de sa trajectoire.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 892 vues

Si fragile…

Notre esprit, dont on ignore s’il est d’origine purement électrique ou chimique ou si au contraire il est relié à une entité divine supérieure ou simplement ailleurs, se trouve très souvent à l’étroit dans l’espace qui lui est imparti.

Cet espace est protégé par deux enceintes qui agissent comme des enceintes de confinement nucléaires. Il est très difficile d’y entrer, mais aussi d’en sortir.

Ces deux enceintes, à la fois protection et prison, sont : notre corps pour la première et le corps social, le groupe, pour la seconde.

Follement téméraire, notre esprit fait souvent bien peu de cas de l’entretient de ces deux protections sans lesquelles il est exposé à tous vents, en sérieux danger de disparition.

Ce paradoxe est particulièrement visible lorsque l’esprit se moque de son enveloppe personnelle, voir la martyrise. Nous avons tous présents à l’esprit ces génies trop tôt disparus, dont le corps a été la victime d’agressions dures, drogues ou autres folies.

La chose parait moins évidente lorsque l’esprit laisse massacrer son enveloppe sociale, sa deuxième protection, collective.

Et pourtant, les résultats sont les mêmes. Une fois l’une ou l’autre ou les deux  enveloppes protectrices de notre esprit déchiquetées, l’esprit a le plus grand mal à garder son équilibre, puis tout simplement sa vie.

L’enveloppe personnelle :

Pourquoi, trop souvent, l’esprit ne respecte-t-il pas son propre corps ? Est-ce pour s’imaginer une indépendance physique qu’il ne peut pas avoir, son indépendance spirituelle ne lui suffisant pas ? Ou, par manque d’imagination (ce qui est le comble) a-t-il des difficultés à maitriser les conséquences d’actes immédiatement plaisants, mais à terme mortifères ? En réalité, c’est, plus probablement, parce qu’il a tendance à se croire immortel, au-delà de sa propre enveloppe physique personnelle.

Toutes les raisons peuvent être envisagées, quoiqu’il en soit une chose doit être admise, l’esprit peut faire ce qu’il veut de sa propre enveloppe, c’est son problème exclusif. Encore que…

L’enveloppe collective :

Il en est tout autrement de sa deuxième enveloppe protectrice : le groupe. On ne peut pas douter du fait que sans la protection du groupe l’esprit est extrêmement exposé, que son enveloppe personnelle ne s’avère pas capable, seule, de le protéger.

Et là, le problème est considérable. L’asservissement au groupe est presque toujours insupportable à l’esprit. Il faut dire que le groupe, facilement phagocyté, mélange à loisir protection et esclavage. Les dominants du groupe perdent facilement de vue leur mission biologique, universelle, de protection des esprits, pour celle plus lucrative de possession des esprits, et au passage des biens créés par ceux-ci.

Conclusion :

L’esprit ne peut être libre et en possession de tous ses moyens que s’il est protégé.

Chacun est responsable du bon état de la protection individuelle de l’esprit que représente son corps.

Mais, et c’est là que je voulais en venir, ceux qui prennent la responsabilité du groupe, deuxième protection indispensable à l’esprit, ont comme seul et unique devoir d’apporter cette deuxième protection à l’esprit.

Tout manquement à ce sujet est un crime contre l’esprit.

Chaque esprit, libre dans son corps, doit aussi se sentir libre dans le groupe. Libre d’exister, mais aussi de s’épanouir.

Les chefs proclamés ou auto-proclamés n’ont aucune marge de manœuvre, aucune raison d’Etat à opposer à la protection et à l’épanouissement des esprits du groupe, qu’ils prennent en responsabilité au moment de leur prise de fonction.

En contre partie de cette liberté accordée aux esprits, ces derniers ne peuvent pas agir de façon inconséquente envers le groupe, jusqu’à le mettre en danger, ce qui entrainerait une exposition mortelle pour les autres esprits le composant.

C’est ici que se pose le problème de fond. A quel moment met-on le groupe en danger ? Quand le groupe a-t-il le droit de limiter la liberté de l’esprit individuel au motif qu’il participe à l’affaiblissement du groupe, donc à son propre affaiblissement en même temps que celui de tous ?

Je vous laisse réfléchir à cette problématique. Nous en reparlerons, ou pas… c’est pas tous les jours Dimanche..

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 710 vues

La religion du mensonge

Le couteau sous la gorge, mon voisin a menti, il a déclaré à ses saucissonneurs qu’il n’avait pas d’argent chez lui. Pour échapper à la contrainte il n’est pas d’autre issue que le mensonge, ou la fuite qui est le mensonge des jambes.

La SOFRES dit que les français qui étaient 38% il y a 30 ans à ne pas faire confiance à leurs élus, sont aujourd’hui 78% !!!!

Que s’est-il passé en 30 ans ?

Les énarques de droite et de gauche ont installé le socialisme, les politiques se sont emparés de l’économie, c’est ça le socialisme.

Le problème de la France, mais aussi de l’Europe, n’est pas un problème de forme, mais un problème de fond, de philosophie.

Or, tous les médias, sans exception, réclament à la suite de l’affaire Cahuzac davantage de socialisme, davantage d’égalité, davantage de règlements, de flics, d’inspecteurs, de sanctions, etc… une plongée profonde vers l’oppression, qui déchainera le mensonge.

Alors qu’il faudrait assumer ses vérités, ses différences, se battre pour les libertés et la confiance, accepter l’économie telle quelle est : libre, injuste en apparence mais indispensable, vitale.

Il est effrayant de voir le libéralisme être dénoncé comme le fauteur de troubles, alors qu’il est la seule voie possible pour éradiquer le mensonge.

Une économie d’Etat, même florissante, est le socialisme. Elle apporte l’oppression, donc le mensonge. Il suffit de regarder l’Iran, le Venezuela, d’imaginer les potentialités si le sous-sol du Vatican, comme celui de la Mecque, était gorgé de pétrole, pour percevoir cela.

Ceux-là mêmes qui dénoncent le risque des extrêmes, qui ne sont que l’aboutissement des idées liberticides, fustigent le libéralisme qui est le seul rempart à ces extrêmes. Ce faisant, ils légitiment ces extrêmes, qui en réalité ne sont que le terme ultime de leur pensée.

Un tel aveuglement à de quoi effrayer, au bout c’est la guerre et la mort.

Faut-il que les hommes, possédés par l’envie et la jalousie, aillent ainsi de façon inexorable vers plus d’oppression, plus de mensonge, plus d’injustice ?

Le ridicule de Cahuzac, à la fois oppresseur et menteur, comme tout évêque du dogme ou apparatchik du parti, ne servira donc pas d’enseignement. Au contraire, il exacerbe la folie socialiste. Preuve de son échec, il l’a renforce. Peut-être changera-t-il la direction, droite au lieu de gauche, mais pas la marche en avant de cette sottise.

Seule la violence qui ne va pas tarder à se déchaîner, faisant tout exploser, pourra un jour, dans un mois, dans un an ou dans un siècle, permettre de repartir sur les seules bases qui vaillent, celles de la liberté, du libéralisme.

D’ici là, il faudra que chacun ait côtoyé le fond pour comprendre sa vraie valeur personnelle et ne pas exiger plus que ce qu’il est.

Que la masse des gens ne comprenne pas cela est acceptable. Que nos élites, qui le comprennent évidement, le dissimulent est la chose la plus grave qui soit. Au lieu de tuer Cahuzac, ils devraient tuer le système qu’ils protègent, qui crée les Cahuzac.

Bien cordialement. H. Dumas

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 681 vues

Saint Cahuzac, pillez pour nous…

Quoi de plus émouvant qu’un repenti ?

Notre Eglise Romaine est pleine de ces fêtards repentis qui par la grâce divine sont soudainement, toute contrition bue, devenus purs d’entre les purs.

N’est-ce pas le parcours de Cahuzac ?

D’abord chirurgien tenu à l’intégrité par le serment d’Hippocrate, il a bifurqué vers l’exploitation lucrative du chauve, pour finir modeste et humble socialiste dans la tonte généralisée. Tout un programme.

Pris par la révélation du socialisme, dont je rappelle le principe : “Ceux qui bossent et prennent des risques méritent moins, pendant que ceux qui ne branlent rien mais chantent le socialisme méritent plus”, il s’est donné à fond.

Il a été nommé “Grand Mamamouchi du presse-fric” de Bercy. Son énergie à exploiter l’outil a été saluée par la “socialismerie”, notamment par son pape actuel qui règne modestement à l’Elysée, au dessus de nous.

Tous ont vanté son intelligence, sa compétence, son engagement, sa disponibilité, sa force morale, son inflexibilité.

Entouré de tous ces menteurs patentés il se pensait en confiance. Il frétillait, il frétillait… dénonçait, pillait.

Quel magistrat, quel journaliste, quel collègue aurait osé chipoter sur son passé, critiquer une telle repentance ?

Il a fallu “Médiapart”, un repaire d’illuminés qui font revivre le tonneau des Danaïdes pour des motifs que personne ne comprend…. Et voilà.

C’est ainsi que sur BFM télé, une jeune femme, qui a du avoir à choisir entre la beauté et l’intelligence, s’efforçait d’expliquer, incrédule face à la métamorphose de Saint Cahuzac qu’elle assimilait à un gros mensonge : ” un tel mensonge dénote d’une maladie”. Cette jeune et belle personne doit vivre ailleurs qu’en France.

Si elle lisait mon blog elle saurait que le mensonge est la base même de notre organisation sociale. Elle comprendrait que Cahuzac est un amateur par rapport à ceux qui mentent à tout un peuple, à tour de bras, uniquement pour posséder le pouvoir et ses avantages indignes. Alors qu’en démocratie le pouvoir devrait être bénévole.

Elle saurait que ces menteurs n’ont rien à craindre de la justice qui est leur complice. Mensonges à tous les niveaux, tous les jours. Elle n’a jamais dû voir un plan d’urbanisme, l’implantation d’éoliennes, un contrôle fiscal, etc… sans quoi elle ne pourrait ignorer que Cahuzac n’est qu’un petit parmi les grands, un amateur.

Entendons nous bien, il n’y a pas lieu de dire “tous pourris” en parlant des autres,mais tous “menteurs”, tous sans exception, chacun de nous compris.

Le mensonge est devenu la pierre de base de la construction de notre société, même les gens de qualité mentent, les gens honnêtes sont obligés de mentir.

Comment ne pas être obligé de mentir ? Ne serait-ce que pour pouvoir continuer à se déplacer sur la route, ou tout simplement à garder le droit de continuer à vivre. Le mensonge est pour tous l’échapatoire à l’oppression.

Pour d’autres, il est une vocation. Ma mère, en 1930, donnait des cours de piano à un jeune voisin. Celui-ci, à dix ans, était la joie de ses parents car, quand on lui demandait ce qu’il voudrait faire plus tard dans la vie, il répondait : “j’inventerai une machine à aspirer le fric et à repousser le boulot”. Le socialisme en quelque sorte. Il a passé la plus grande partie de sa vie d’adulte en prison…

 

Alors que cessent ces cris d’orfraies, ces critiques de faux-culs, face à l’émouvante conversion de Saint Cahuzac, qui entrant de plain-pied dans l’arène va y être sacrifié pour que les autres puissent continuer à mentir.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 172 vues

Sacraliser la Justice : NON

Sarkozy est mis en examen pour abus sur une vieille dame ayant perdu la tête. Franchement c’est peu crédible, mais bon.

Là-dessus, il nous fait un caca nerveux dont il est le spécialiste, il se la pète, comme d’habitude, nous gonfle, comme toujours. Pas en reste, ses copains, qui ont tant à se faire pardonner, qui n’ont aucune idée à émettre sur le gouvernement actuel puisque s’ils y étaient ils feraient pareil, crient eux aussi au viol. C’est, pour eux, l’occasion ou jamais de se montrer.

Du miel pour les magistrats. Ils saisissent la balle au bond. Ils font part de leur indignation, exigent une totale indépendance, refusent toute critique, toute responsabilité et évidemment tout compte à rendre.

Ils imposent le silence dans les rangs, ils en ont les moyens.

La magistrature s’embrase, le ministre l´approuve, les ennemis politiques de Sarkozy aussi, les journalistes et le bon peuple surenchérissent.

Tout cela demande réflexion.

Le sophisme est le suivant : la liberté apporte l’injustice, donc brider la liberté permet de se rapprocher de la justice. En filigrane, les fous de liberté sont à éradiquer car c’est par eux que transite l’abominable injustice.

En ce qui concerne les pays concentrationnaires, les dictatures, on suppose que les habitants sont tout simplement cons, voir même qu’ils n’existent pas, que ce sont des sortes de robots. S’ils étaient intelligents, comme les français, ils seraient libres. L’injustice qu’ils prétendent subir… Ils en sont probablement les premiers responsables. Tous des alcooliques, comme les russes…. Ben voyons.

Prenons deux exemples, l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest, la Corée du Nord et du Sud, voilà des gens semblables, parents, et pourtant : quelle différence !!!

Par quels concours de circonstances deux pays aussi jumeaux peuvent-ils vivre sous deux systèmes politiques si différents ? Je n’ai pas les compétences pour analyser pourquoi ils en sont arrivés là, mais je peux vous dire comment. C’est très simple.

Il faut et il suffit que soient en place une police et une justice fortes et implacables, qu’on ne critique pas, avec qui on ne discute pas. Partout, en tout lieu, sous toutes les latitudes, la police et la justice ont horreur de la contradiction. Les dictateurs le savent, qui les choient tout particulièrement.

En France, ces deux corps de l’Etat sont respectables, évidemment. Cependant, composés d’êtres humains, ils incluent des gens de valeur, mais aussi des abrutis, comme partout. De ce fait, les magistrats n’ont aucune raison d’échapper à la critique, voir à la sanction, bien au contraire au regard du pouvoir qu’ils ont en mains et des enjeux qui en découlent.

La “justice”, les magistrats, cet ensemble est la première difficulté à gérer pour ceux que la justice et la liberté passionnent.

Les américains votent pour leurs magistrats, ce n’est pas si mal, c’est une manière de les contenir. Car il faut être conscient que, en cas de dérapage de leur part, c’est l’oppression. Ils sont la force. Voir en matière fiscale où le magistrat est captif.

La deuxième difficulté, qui n’est pas des moindres, c’est l’idée que les magistrats se font de la justiceleur dépendance à leur pensée, à leur être.

Si vous croyez qu’ils se contentent d’appliquer le droit, vous avez tout faux. Les magistrats ont une très importante marge de manœuvre, plus importante que les facultés de compréhension sociale ou humaine de la plupart d’entre eux ou d’entre nous.

Si vous y ajoutez une difficulté incompressible à connaître toutes règles répertoriées ou tacites des activités très complexes d’une société, vous n’êtes pas loin de comprendre pourquoi la justice, non seulement ne doit pas être à l’abri de la critique, mais au contraire devrait y être particulièrement exposée.

Car, nous le savons tous, c’est de la critique et du doute que dépend le progrès.

La tendance actuelle, qui est de vénérer, par obligation, la justice, de se voir interdit de la critiquer, ne peut que nous amener vers une société liberticide et totalitaire.

La justice c’est la force, la force ne doit en aucun cas échapper à la critique, son devoir est de rendre des comptes constamment, tout le monde sait cela, pourquoi sont-ils si nombreux à le cacher ?

Peut-être parce que les déboires judiciaires des autres ont un côté sacrificiel qui donne l’impression que l’on serait soi-même épargné du fait du sacrifice de l’autre. Tout comme le soldat est soulagé par le tribut à la mort payé, dans sa compagnie, par celui qui est abattu. Des réactions bien loin de l’idée de justice.

Dans la nature il y a beaucoup de différences, mais bien peu d’injustices, les hommes voudraient moins de différences, quitte à le payer d’un peu plus d’injustices.

Amoureux fous de la nature, dans son essence profonde, les hommes en rejettent pour eux-mêmes les différences. La nature, sa diversité, sa beauté et ses drames pour le reste du monde, mais pour eux un univers plat, uniforme, à l’abri de la violence naturelle, mais exposé à toutes les violences artificielles pour atteindre cette uniformité dont ils rêvent. Quelle incohérence !!!

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 769 vues

Le bal des apparatchiks

Nous avons vu, dans un billet précédent, que la responsabilité naturelle, personnelle, n’est plus d’actualité. Mais il ne peut pas y avoir de société, de justice, d’arbitrage, sans responsabilité.

 

Donc si la responsabilité naturelle n’existe plus, il faut créer un autre type de responsabilité, une responsabilité conventionnelle.

Toujours en prenant notre exemple de l’automobile, ce n’est plus celui qui sait conduire qui est un bon conducteur, mais celui qui applique les règles conventionnelles.

On perçoit vite les problèmes à venir :

– Qui établit les règles ?

– Qui les fait respecter ?

C’est tout le problème des sociétés dogmatiques qui est posé, ces sociétés qui jugent dérisoires les responsabilités naturelles pour mieux imposer leurs responsabilités conventionnelles.

Donc, ce sont les tenants du dogme qui sont chargés d’établir les règles conventionnelles. A leur avantage évidemment.

Ils sont les premiers apparatchiks, agissant pour notre bien, il va sans dire. On trouve ici les administratifs et législateurs chargés de dire la loi. Ils sont nombreux, ou pas très nombreux, c’est selon.

Ensuite, il faut faire appliquer cette loi conventionnelle, qui ne coule pas de source. Tout un réseau de fonctionnaires, de délateurs, de zélateurs, chargés de l’application de la loi conventionnelle se constitue.

Ce sont les seconds apparatchiks. Ils sont beaucoup plus nombreux et beaucoup plus intransigeants.

Et là, miracle, une espèce de synergie s’installe entre les uns et les autres, qui autoproduit de la loi, affinant la responsabilité conventionnelle, qui peut évidement s’affiner à l’infini puisque rien jamais ne trouve à se vérifier.

La règle conventionnelle s’impose, elle ne demande pas de résultat, n’autorise pas la critique, puisqu’elle est convenue. La machine fait de l’auto-allumage. C’est mal parti.

Les citoyens sont consentants puisque tout cela prend l’apparence sérieuse de la garantie du bonheur et de la protection des populations.

Ce n’est que le jour où leurs libertés se sont réduites comme peau de chagrin, où ils prennent conscience de leur position d’esclave, qu’ils commencent à se poser des questions.

Trop tard, la loi de la démocratie s’impose, le nombre de ceux qui dictent et contrôlent les règles conventionnelles devient supérieur à celui de ceux qui voudraient tout simplement adhérer à la vie, à leur liberté d’homme.

Tout se précipite. Voyez en ce moment, par exemple, l’engouement pour un seul mandat par élu. Formidable.

Pour le cas où vous n’auriez jamais vu un élu de près, je vous explique :

– Si vous créez une entreprise, votre premier client ne va peut-être pas arriver le jour même. Mais si vous ouvrez une permanence d’élu, vous faites le plein instantanément. Donc l’élu, s’il se tient à sa permanence est immédiatement débordé. Ne lui dites pas que c’est pour rien, il ne vous croira pas. Donc, persuadé d’être utile, il va demander davantage de moyens, notamment une plus grosse indemnité en rapport avec le temps passé.

Et oui, un élu par mandat c’est plus d’apparatchiks, plus de frais, plus d’impôts, sans aucun avantage.

Qu’importe, puisque s’ils sont plus nombreux, ils gagneront moins chacun, c’est l’essentiel pense “Bidochon” qui jalouse leurs indemnités.

Tant pis si tous ensemble ils nous coutent plus cher. On bute là sur le raisonnement économique très limité de la population….

Les apparatchiks, tel le virus du cancer, vivent sur la bête. La seule consolation du cancéreux est que son virus meurt avec lui.  C’est bien peu de chose.

Pas de panique, il y a quand même une limite à tout ça, c’est : la faillite, qui n’est pas la mort mais un simple malaise. Nous n’en sommes plus très loin, elle ne peut qu’être libératrice.

Un petit pincement au cœur pour ceux à qui la liberté fait peur, je les comprends, être libre c’est dur. Je m’y suis essayé, j’en ai bavé des ronds de flan.

Allez, courage.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 901 vues

Le petit père indigne

François Hollande n’aime pas les riches. Cette posture est son fonds de commerce. C’est ce qui lui a permis d’être élu, du fait que la majorité des français n’aimerait pas les riches, parait-il.

Il faut reconnaître qu’il a joint le geste à la parole, les riches en ont pris plein le museau depuis qu’il est au pouvoir.

Tout était parfait dans le meilleur des mondes, les vrais riches se faisaient la malle, les bluffeurs se faisaient du souci et tentaient de redevenir ce qu’ils ont toujours été : des pauvres, puisqu’ils ne faisaient que semblant…

Quelques imprévoyants (voire un seul : Cahuzac) tombaient dans les griffes du fisc. Pour le reste, ce même fisc fabriquait à tour de bras de faux tricheurs fiscaux en accusant les gens ordinaires de tout et de son contraire, sous couvert des tribunaux. Il faut bien que la propagande passe.

Quand, tout d’un coup, le petit père de la nation, le joufflu Hollande, s’amourache des riches chinois.

Incroyable, non ?

Aussitôt des questions viennent à l’esprit. Son désamour du riche est-il ciblé sur les seuls riches français, voire allemands ou américains ? Est-ce la distance qui le rend amoureux des riches chinois ? En quoi le riche chinois serait-il plus séduisant que le riche français ? Cet amour du riche chinois ne risque-t-il pas d’être déçu, ne serait-ce que par la distance ? Est-il, tout simplement, hypersensible à la courbette ?

Evidemment toutes ces questions resteront sans réponse.

Les riches français, enfin ce qu’il en reste, le temps qu’il en restera, donc pas longtemps, doivent se faire à l’idée que, comme Ségolène Royal, ils n’ont aucune chance de reconquérir le cœur de notre petit père de la nation, il est pris par d’autres, par les riches chinois.

Double peine donc pour les riches français, ne pas être aimés, mais aussi être trompés. Ah, les temps sont durs pour eux.

Tout cela est-il digne ?

Je m’adresse à ceux qui dans leur jeunesse, pour eux-mêmes ou pour des copains, ont dû subir cette traitrise épouvantable du père qui flatte les qualités des copains de son fils, alors qu’il ne trouve à ce dernier que des défauts.

Ces pères indignes font de terribles dégâts sur la personnalité de leurs enfants, les psychiatres vous le confirmeront.

Les enfants de France, dont Hollande est le petit père, vont eux aussi mal vivre cette humiliation. Il est probable que l’histoire retiendra cette indignité, car elle va laisser des traces.

Bien plus tard, lorsque tous les riches français seront à Hongkong ou à Shanghai,  que la France comptera une majorité de riches patrons chinois, il est probable que les riches chinois exigeront des français le même fonctionnement que leurs employés en Chine, alors que les riches français implanteront en Chine les méthodes salariales françaises.

Cela posera quelques problèmes, la Sécu devra se délocaliser en Chine, elle sera probablement interdite en France, pareillement pour la CGT. En fait, rien de bien grave, puisqu’alors nous aimerons les riches chinois.

Sauf que

L’amour que notre joufflu porte aux riches chinois n’est peut-être pas communicatif. Imaginons que la France ne tombe pas à son tour amoureuse des riches chinois, ce serait une grande catastrophe.

Car alors, elle aurait perdu ses riches, elle ne pourrait donc plus les aimer, mais pour autant elle n’arriverait pas à aimer ses riches chinois.

Elle pourrait percevoir l’indignité de la situation. Comment vivre sans admirer et aimer ? C’est très difficile.

C’est aussi difficile que pour le père de voir son fils partir parce qu’il l’a humilié en aimant plus les enfants des autres que les siens.

“Les histoires d’amour finissent mal, en général”, c’est bien connu et chanté.

Tout cela ne serait pas arrivé si Hollande avait été fidèle à son désamour des riches, nous laissant simplement entre pauvres. Ou si, changeant d’idée, il avait essayé d’abord d’aimer ses riches avant d’aller se jeter dans les bras de ceux des autres.

Sans compter que nul ne sait ce que vont penser les chinois de la cour effrénée que notre petit père fait à leurs riches. Et s’ils nous faisaient une bonne grosse colère de jalousie. Il y a des coups de couteau qui volent dans les familles pour moins que ça.

Moralité

Nous avons tous besoin d’aimer, d’admirer. En rège général on aime et on admire plus facilement la beauté, la richesse et la santé que la laideur, la pauvreté et la maladie, pour lesquelles il est plus naturel d’avoir de la compassion.

A vouloir transformer, de force, la compassion en amour, Hollande et les siens créent un manque qui les oblige à aller aimer au bordel mondial.

C’est en cela qu’Hollande, le petit père de la nation, est indigne.

 

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 797 vues

Pas de limite. C’est à ça que l’on reconnait l’Etat français.

Voici les faits.

Ulcérés par mon blog, les Services Fiscaux ont envoyé leurs agents personnellement au charbon en prétextant diffamations ou atteintes à leur vie privée, avec pour objectif ultime de couvrir les Tribunaux Administratifs, susceptibles d’être rassurés par des condamnations pénales sur la faiblesse de mon esprit et de mes propos.

Parmi tous les incendies volontaires allumés, une plainte de Mme Giugleur et de M. Garcia, à voir avec le lien suivant : link, je vous laisse juge.

Le procureur aussitôt engage les poursuites. Alors que dans la plainte que j’ai personnellement déposée, lien : link… silence radio.

“Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements en cour vous rendront blanc ou noir…”

Mais bon, tout cela est peu de chose. Il y a ensuite les magistrats du siège pour rendre la justice et faire la part des susceptibilités mal placées et des stratégies perverses face aux libertés d’expression et d’indignation.

La plainte suit son cours, je suis entendu par le Juge d’Instruction le 24 Avril 2012, lien : link

Il faut noter qu’en matière de diffamation, le Juge d’Instruction n’a pas le droit d’instruire sur le fond, il se contente de mettre en examen, les faits sont examinés directement par le Tribunal.

Puis, tout à coup, un truc, que je ne saurais discerner, doit perturber le dossier. Je suppose que le parquet a fait une mauvaise manœuvre.

Toujours est-il que le magistrat instructeur se met dans l’idée de me convoquer une deuxième fois. Je rappelle que ce magistrat n’a aucun pouvoir d’instruction sur le fond et ne peux que mettre en examen, pure mesure de forme. Si le magistrat veut me revoir, c’est qu’il a fait une erreur dans la forme.

Alors, objectivement, en quoi suis-je concerné par une erreur qu’aurait faite le magistrat ? Pourquoi devrais-je prendre sur mon temps pour réparer cette erreur ? De quel droit m’en ferait-il porter la conséquence ?

Je décide donc de ne pas retourner une deuxième fois au tribunal pour être entendu, alors que j’ai déjà assumé mes responsabilités en y allant une première fois. D’autant que la chose n’est pas des plus agréables.

Alors tenez-vous bien

Le magistrat édite un mandat d’amener. C’est-à-dire que la police doit m’amener, menotté,devant le magistrat pour m’entendre être mis une deuxième fois en examen. Pour couvrir son manquement, le magistrat ne va pas hésiter à me faire convoyer menotté !!!

Où les choses se corsent, c’est que le Jeudi 21 Mars 2013, quand la police se pointe chez moi, à Sète, je n’y suis pas.

En effet, ce même jour, je suis cité à comparaître par un autre agent du fisc au Tribunal Correctionnel de Paris. Le lien de la citation link . Je vous laisse encore juge.

La police, informée de mon absence, entre chez moi, sans mandat, pour “vérifier” si je ne me cache pas à l’intérieur de la maison….!!!! L’un des policiers sera  particulièrement agressif.

Quand je vous dis qu’il n’y a pas de limite.

Pour la petite histoire, la police était déjà venue chez moi trois jours plutôt, le Lundi 18 Mars 2013, mais sans agressivité, avec fatalisme. En effet, la veille au soir, donc le Dimanche 17 Mars 2013, mon voisin, un homme respectable et sympathique, c’était fait saucissonner chez lui, brutaliser et voler ses biens et son véhicule… Ce qui rendait la police fataliste, qui faisait son enquête de voisinage sans précipitation.

Alors que pour menotter et déplacer de force un modeste contribuable, elle roulait les mécaniques. Ce doit être ça la théorie de la relativité.

Etant donc à Paris, inquiet de toute cette nervosité et tout même surpris de la tournure des évènements, au sortir de l’audience ou j’étais convoqué, j’ai téléphoné au magistrat chargée du dossier, dont le cabinet est au Palais de Justice de Paris, lui proposant de venir la voir immédiatement.

Elle n’était pas libre…

Bien cordialement et bons baisers de Saint Pétersbourg. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 699 vues

Le bal des irresponsables

J’ai vu disparaître, complètement, l’idée de la responsabilité personnelle dans laquelle j’ai été élevé. Cette idée me convenait, elle a guidé ma vie, elle l’a aussi terriblement handicapée.

Pour tout dire, cette idée est démodée, totalement démodée.

Elle a été remplacée par le mutualisme, le socialisme. Ces “valeurs”, aujourd’hui adoptées par tous, ont été pensées sous leurs formes actuelles au milieu du 19° siècle. Quelques esprits éclairés de l’époque comprenaient les conséquences funestes qui immanquablement surgiraient du “mutuel-socialisme”, notamment la disparition de la responsabilité personnelle, sans laquelle rien ne peut être bâti.

J’ai conscience que mon propos est un peu “bateau”, je vais l’accompagner d’un exemple, ce sera peut-être plus “performant”.

L’automobile

Ce moyen de transport individuel expose particulièrement le conducteur à la mise en cause de sa responsabilité personnelle.

Mettons qu’une frange, minime, des conducteurs soit composée d’indécrottables chauffards. Allez, disons 10%, je crois que c’est beaucoup. Evidemment, ils génèrent d’inacceptables dégâts.

Pressentant un gros gâteau à venir, les assureurs s’impliquèrent dans cette aventure. Notons que, philosophiquement, l’assurance est faite pour couvrir un risque lié au hasard et non à une faute délibérée, d’où déjà une difficulté au départ.

Mais bon, l’assurance couvrant les chauffards, ils purent s’en donner à cœur joie. Bien plus, en 1958 l’Etat intervint rendant cette assurance obligatoire. Ce fut une tuerie sur la route.

Revoyons le film.

Si les conducteurs, dès le début, avaient été responsables de leurs actes, je veux dire qui si, non assurés, ils avaient dû payer en monnaie et en prison leurs fautes de conduite, gageons que les chauffards se seraient beaucoup moins épanouis. Nous n’aurions pas eu cette mentalité d’irresponsabilité qui a envahi la route dans les années 60 et 70.

La suppression de la responsabilité individuelle par la mutualisation anonyme du risque a tué, férocement. C’était une finalité incontournable.

C’est là que Zorro est arrivé. Pas d’organisation sociale sans responsabilité.

L’Etat a pris les choses en mains. Jusque là rien d’anormal. Mais, au lieu de sanctionner les fautifs et de laisser les autres libres, l’Etat a inventé une usine à gaz chargée de déterminer qui allait être le futur coupable, de telle sorte qu’il soit sanctionné avant même d’avoir fauté.

L’Etat a dit en gros : “je suis capable de trouver parmi vous le responsable, avant qu’il soit responsable”, Zorro et Madame Irma, quoi.

Pour faire plus simple, tous les chauffeurs furent considérés comme des chauffards en puissance, la preuve en étant rapportée dès qu’ils s’écartaient des millions de panneaux et de règles qui se mirent à envahir la route, accompagnés de milliers de gendarmes pour constater les infractions.

Conclusion.

La déresponsabilisation du chauffard par la mutualisation du risque routier a d’abord créé le chaos, puis amené une suspicion généralisée, et enfin une oppression pesant sur tous. C’est le cycle naturel du socialisme.

La responsabilité individuelle naturelle est effacée par la mutualisation, puis inévitablement remplacée par une présomption de responsabilité déterminée par l’Etat et imposée par la force, par l’oppression.

Résultat.

La folie meurtrière routière a été endiguée, mais au prix de sanctions à 90% inadaptées, ratant le plus souvent leurs cibles, qui ont généré un dégout pour l’automobile, que cette industrie paie cash.

C’est-à-dire que, faute d’avoir mis les chauffeurs face à leurs responsabilités dès le début, ce fut la fête à “Neuneu” pendant 40 ans, pour finir en “jus de boudin”, la route étant devenue une gigantesque zone de garde à vue.

Vous pouvez observer ce principe partout ou le mutuel-socialisme s’épanouit.

Le cycle est toujours le même :

Suppression de la responsabilité personnelle par la mutualisation, chaos, instauration d’une responsabilité artificielle par la loi, suspicion généralisée, résistance des individus, emploi de la force, oppression, rupture d’énergie, faillite.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 137 vues

Voyons, voyons…

Fils d’ancien paysan, petit-fils de paysan, j’ai toute ma vie pratiqué l’économie de foirail. C’est-à-dire : ma vache te plait, combien tu donnes, le prix me va, on tape dans la main, on va boire un coup, en sortant, tu prends la vache, je prends le fric. C’est simple, clair, sans problème.

Les courbes, les bilans prévisionnels ou d’exercice, tout cela m’a toujours paru équivoque. Par contre, payer ce que l’on doit, ne pas dépenser plus que ce que l’on a, éviter au maximum le crédit, ne prendre comme bénéfice qu’une partie de ce que l’on a fait gagner aux autres, mais toute cette partie, je sais faire. Si ce n’était le fisc, sa violence et ses vols, tout irait bien.

Par contre, jusqu’à aujourd’hui, je ne comprenais rien à l’économie mondiale.

Tout à coup, je comprends tout, en fait le monde se met à l’heure de l’économie de foirail. Les cigales se noient dans la bouse de vache.

Explication :

Mettons que 20 à 30 copains russes ont 50 milliards à Chypre. Les cigales à tête d’œuf (espèce en voie d’invasion en Europe) qui ont pompé, avec leurs potes, le fric des banques chypriotes, piquent 10 à 15% du fric des copains russes.

Les russes, s’ils pratiquent l’économie de foirail, virent  immédiatement leur fric à Hong Kong. Manque 50 milliards.

Si ça se trouve, les cigales ont promis de couvrir les banques chypriotes, qui les ont dépannés avec les 15% de leurs clients.

Alors, les cigales vont payer 50 milliards pour les 5 qu’elles ont piqués, pas bon.

Ou alors, elles n’ont rien garanti du tout, mais dans ce cas les banques chypriotes, elles, n’ont pas les 50 milliards que les copains russes ont virés, pas bon non plus.

Mais au fait, c’est vrai, on nous l’a dit, la bande de copain russes c’était des gangsters, leur fric n’est pas propre, sauf évidemment les 15% que les cigales viennent de blanchir.

C’est drôle, je le sens pas ce coup. J’ai l’impression que tout le monde va s’apercevoir que les cigales n’ont plus un rond, ce que justement elles voulaient absolument cacher. Encore pas bon. Ca fait désordre.

Je m’inquiète peut-être pour rien. L’économie, c’est sans doute beaucoup plus sophistiqué qu’au foirail, on ne se tape jamais dans la main, y a pas de vache, on se tire plutôt dans le dos et on se paye de vent…. de vache ?

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 348 vues

La chute du mur

Si vous faites sur Google “Chute du mur” il se rajoute automatiquement “de Berlin”. Une nostalgie s’empare de moi, chaque fois que je pense à cet évènement. J’y pense souvent. Je me dis alors : si les dirigeants de ce pays n’avaient pas tout simplement fait faillite, les Russes seraient encore dans cette prison.

La faillite les a sauvés, le système ne pouvait pas se remettre en question de lui-même.

J’ai relu dernièrement “Mon pays et le monde” de Sakharov, écrit en 1975. Cet homme, une intelligence hors du commun, fait ici un livre presque naïf tant son statut d’homme prisonnier d’une dictature communiste bureaucratique l’isole de la vie, de la liberté de penser, de connaître.

Il a cette phrase terrible : “Nombre d’entre nous se rappellent les variantes diverses qu’à pu connaître cette thèse fondamentale : pourquoi étudierions nous quelque chose chez les autres : Nous sommes en avance d’une période historique entière.” Les Russes ont cru à cette thèse, maintenus sans en avoir conscience dans la misère et l’oppression ultime, assassinés en masse, et vous ?….

Sakharov, libre à la fin de sa vie, est décédé quelques mois après la chute du mur.

Il dit, en décrivant la vie dans son pays : “le monopole d’Etat absolu engendre inévitablement la servitude…” et encore “on interdit aux médecins de prescrire des remèdes dont on manque ou étrangers, voire de signaler leur existence…” ça ne vous rappelle rien ?

Il croyait le monde occidental libre, mais dans ce monde il se méfiait des intellectuels de gauche “Je suis profondément convaincu que l’on ne saurait se laisser aller à suivre avec une telle légèreté irréfléchie la mode du libéralisme de gauche sans susciter les plus graves périls…..le danger intérieur qui ronge tout pays est le glissement vers le socialisme étatique totalitaire…”.

Voilà un homme qui savait de quoi il parlait, prix Nobel de la paix en 1975.

Tout cela a bien changé…. Aujourd’hui, c’est Depardieu qui part chercher la liberté en Russie. Je peux le comprendre.

En ce weekend d’intempéries qui se poursuivent, si vous avez beaucoup de courage, je vais vous procurer de la lecture. Nous parlons ici de liberté d’expression, de droit à la preuve par l’enregistrement du débat oral et contradictoire lors de contrôles fiscaux.

Ces trois premiers liens devraient vous surprendre, ils regroupent les attaques coordonnées du fisc :

Garcia : link ; Martino : link ; Blazy : link

S’il vous reste du courage, ceux-ci devraient vous permettre, comme pour moi, d’espérer, ils sont mes réponses à ces attaques.

Garcia : link ; Martino : link ; Blazy : link
 
La Justice va avoir à trancher.

Bon week-end. Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 695 vues

PRISE D’OTAGE

La prise d’otage consiste à entraver la liberté d’un individu, ou d’un groupe d’individus, pour la monnayer contre un avantage ou une revendication.

La prise d’otage est l’inverse de la responsabilité personnelle, elle à la fois le fondement et la résultante du socialisme.

Elle consiste à faire en sorte qu’un problème personnel devienne celui des autres.

Deux exemples parmi tous ceux possibles :

-1° exemple : Il existe, à la SNCF, une police ferroviaire, branche de la police nationale, plus des agents de sécurité armés et assermentés dépendant de l’entreprise. Ces deux acteurs sont conjointement chargés de la sécurité dans les trains. Il se trouve que, malgré cela, il arrive, assez régulièrement, que des contrôleurs soient insultés ou malmenés. Tout le monde comprend que ces incidents sont de la responsabilité exclusive des deux services chargés de la sécurité. Or, à chaque incident, l’ensemble des employés régionaux de la SNCF met en avant ce qu’ils nomment le “droit de retrait” et cesse le travail. Ainsi, pour régler un problème interne à leur entreprise, ils prennent en otage tous les voyageurs d’une région. Ils trouvent cela parfaitement normal, ils ne leur vendraient pas à l’idée d’assumer eux-mêmes leurs propres problèmes, ils se contentent de les transférer aux autres.

-2° exemple : La Sécurité sociale est une usine à gaz victime de deux problèmes lourds. Une promesse inconsidérée de soins de luxe accessibles à tous et une bureaucratie au coût exorbitant. Moyennant quoi, la Sécurité Sociale est en faillite. Au lieu de régler elle-même son problème, elle le transfère sur les médecins. Elle bloque leurs émoluments depuis plus de vingt ans, les amenant soit à la pauvreté soit à la multiplication inconsidérée des actes. Pour faire bonne mesure elle s’est octroyée un monopole et interdit toute activité médicale hors d’elle, toute assurance médicale hors d’elle. Il ne lui vient pas à l’idée de tirer les conclusions de son incapacité et de ses mensonges, elle se contente de transférer ses problèmes sur les autres, les médecins.

Cette attitude est naturelle. C’est naturellement que, dans les “lycées difficiles”, les jeunes que les études n’inspirent pas menacent ceux (beaucoup moins nombreux) que les études passionnent. Ce penchant naturel de l’homme à “faire porter le chapeau aux autres” est une spécialité de la barbarie. L’éducation est là pour apprendre le contraire, la responsabilité personnelle, l’engagement individuel.

Mais pas l’éducation socialiste, qui prône la responsabilité des autres.

J’aurais pu prendre pour exemple le fisc, spécialiste incontesté de la prise d’otage. La loi l’organise pour lui. En effet dès que le fisc a établi un redressement, il prend en otage l’entreprise concernée en bloquant tout a fait légalement ses biens, ses comptes en banque, en paralysant sa liberté de travailler. Ensuite il discute.

Cette méthode de prise d’otage, vulgarisée par le socialisme, est le terreau de la violence. D’abord de son fait, puis du fait des réactions qu’elle entraine.

Il est donc constant que le socialisme, sous des discours de paix et de bonté imposées, ne peut mener qu’à la violence totale.

Pour les conséquences psychologiques sur l’otage, je pourrais en écrire des pages avec ce que me fait vivre le fisc, mais il s’installe une pudeur qui fait plutôt répondre par le combat, tant qu’il est possible.

Un lien vers une étude intéressante sur la prise d’otage :

http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=adaptation%20psychologique%20aux%20prises%20d’otages&source=web&cd=1&cad=rja&ved=0CC4QFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.jidv.com%2Fnjidv%2Findex.php%2Fjidv02%2F108-jidv-2%2F186-adaptation-psychologique-aux-prises-dotages&ei=glk8Ub7oNPOz0QWwzYHwAw&usg=AFQjCNGkypUD13xk1_BPkut4OcaQNreefg

Nous sommes là dans les cas extrêmes, qui sont le terme du concept, comme le hold-up à main armée est le terme de l’idée de vol souvent commencée plus modestement.

Que ce soit pour l’otage ou pour l’acte lui-même, je peux vous garantir, et vous l’avez certainement déjà vécu vous-même à des moments ou à des échelles différents, les dégâts sur la victime sont bien ceux qui sont décrits dans l’article accessible par le lien, y compris pour la victime de la prise d’otage fiscale.

Ce billet est dédié à ceux qui pensent que j’écris ce blog pour me faire plaisir, me faire mousser ou encore dissimuler je ne sais quelles tricheries fiscales.

Non, je suis l’otage du fisc français, couvert par la loi dans ses agissements. Ma souffrance est extrême, je n’ai trouvé que la solution du blog pour la rendre supportable. Je n’ai pas d’espoir qu’elle cesse, au contraire. Je n’ai aucun moyen de m’évader.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
1 750 vues