Saint Cahuzac, pillez pour nous…

Quoi de plus émouvant qu’un repenti ?

Notre Eglise Romaine est pleine de ces fêtards repentis qui par la grâce divine sont soudainement, toute contrition bue, devenus purs d’entre les purs.

N’est-ce pas le parcours de Cahuzac ?

D’abord chirurgien tenu à l’intégrité par le serment d’Hippocrate, il a bifurqué vers l’exploitation lucrative du chauve, pour finir modeste et humble socialiste dans la tonte généralisée. Tout un programme.

Pris par la révélation du socialisme, dont je rappelle le principe : « Ceux qui bossent et prennent des risques méritent moins, pendant que ceux qui ne branlent rien mais chantent le socialisme méritent plus », il s’est donné à fond.

Il a été nommé « Grand Mamamouchi du presse-fric » de Bercy. Son énergie à exploiter l’outil a été saluée par la « socialismerie », notamment par son pape actuel qui règne modestement à l’Elysée, au dessus de nous.

Tous ont vanté son intelligence, sa compétence, son engagement, sa disponibilité, sa force morale, son inflexibilité.

Entouré de tous ces menteurs patentés il se pensait en confiance. Il frétillait, il frétillait… dénonçait, pillait.

Quel magistrat, quel journaliste, quel collègue aurait osé chipoter sur son passé, critiquer une telle repentance ?

Il a fallu « Médiapart », un repaire d’illuminés qui font revivre le tonneau des Danaïdes pour des motifs que personne ne comprend…. Et voilà.

C’est ainsi que sur BFM télé, une jeune femme, qui a du avoir à choisir entre la beauté et l’intelligence, s’efforçait d’expliquer, incrédule face à la métamorphose de Saint Cahuzac qu’elle assimilait à un gros mensonge :  » un tel mensonge dénote d’une maladie ». Cette jeune et belle personne doit vivre ailleurs qu’en France.

Si elle lisait mon blog elle saurait que le mensonge est la base même de notre organisation sociale. Elle comprendrait que Cahuzac est un amateur par rapport à ceux qui mentent à tout un peuple, à tour de bras, uniquement pour posséder le pouvoir et ses avantages indignes. Alors qu’en démocratie le pouvoir devrait être bénévole.

Elle saurait que ces menteurs n’ont rien à craindre de la justice qui est leur complice. Mensonges à tous les niveaux, tous les jours. Elle n’a jamais dû voir un plan d’urbanisme, l’implantation d’éoliennes, un contrôle fiscal, etc… sans quoi elle ne pourrait ignorer que Cahuzac n’est qu’un petit parmi les grands, un amateur.

Entendons nous bien, il n’y a pas lieu de dire « tous pourris » en parlant des autres,mais tous « menteurs », tous sans exception, chacun de nous compris.

Le mensonge est devenu la pierre de base de la construction de notre société, même les gens de qualité mentent, les gens honnêtes sont obligés de mentir.

Comment ne pas être obligé de mentir ? Ne serait-ce que pour pouvoir continuer à se déplacer sur la route, ou tout simplement à garder le droit de continuer à vivre. Le mensonge est pour tous l’échapatoire à l’oppression.

Pour d’autres, il est une vocation. Ma mère, en 1930, donnait des cours de piano à un jeune voisin. Celui-ci, à dix ans, était la joie de ses parents car, quand on lui demandait ce qu’il voudrait faire plus tard dans la vie, il répondait : « j’inventerai une machine à aspirer le fric et à repousser le boulot ». Le socialisme en quelque sorte. Il a passé la plus grande partie de sa vie d’adulte en prison…

 

Alors que cessent ces cris d’orfraies, ces critiques de faux-culs, face à l’émouvante conversion de Saint Cahuzac, qui entrant de plain-pied dans l’arène va y être sacrifié pour que les autres puissent continuer à mentir.

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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